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LES GÉODATABASES
Sommaire
Sources p.20
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I > Qu’est ce qu’une géodatabase
Une géodatabase est une base de données géographique contenant une multitude de
tables et d’informations. Il est assez complexe de représenter le MCD réel de celles-ci. Vous
pouvez voir ici un MCD simplifié d’une géodatabase.
Ce MCD montre qu’une géodatabase peut être découpée en plusieurs jeux de classes
d’entités, qui eux même peuvent contenir plusieurs classes d’entités. Il est possible qu’une
géodatabase ne soit pas divisée en jeux de classes d’entités, mais qu’elle soit directement
composée de classes d’entités.
Une classe d’entité sera composée d’une multitude de tables a caractères géographiques, que
j’ai résumé ici en une seule (CEN_DONNEES_GEO), et d’une table contenant la table
attributaire (ici CEN_ATTRIBUTS).
Pour finir, cette table attributaire sera composées de champs, ayant chacun un nom, un alias et
un type. Chacun de ces champs aura la possibilité de se voir attribué un domaine. Un domaine
d’une géodatabase est disponible et utilisable par toutes les classes d’entités, et il peut être
utilisé par plusieurs classes d’entités.
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Voici un exemple concret de l’utilisation de domaine par une classe d’entités
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II > Création d’une géodatabase personnelle
La géodatabase à une extension en .mdb, elle est donc ouvrable sous Access, et peut
bénéficier par conséquent de ses requêtes de mises à jour qui sont bien plus rapides.
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III > Création d’un jeu de classe d’entités
Dès sa création, il faut donc spécifier ses paramètres. Donc dans ce cas, la projection
choisie est la projection Lambert II carto. Par conséquent, toutes les classes d’entités qu’il
contiendra seront projetées avec cette projection.
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Une fois la projection choisi, il ne faut pas oublier de spécifier le domaine du jeu de
classe d’entités, c'est-à-dire dans quelles emprises géographiques seront localisées les
données. Il faut donc donner le rectangle englobant.
Le domaine ici spécifié correspond environ à l’emprise du grand quart Nord Est de la
France en Lambert II étendue. Ainsi, il n’y aura pas de restriction pour le jeu de classe
d’entité, au cas où COSYLVAL décide un jour de s’étendre. Ceci permet donc une pérennité
de la géodatabase.
La valeur de la précision 100 signifie qu’ici, on pourra travailler avec des précisions
centimétriques (1 étant la valeur de précision métrique).
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IV > Création d’un fichier de forme
La création d’une classe d’entité (ou fichier de forme) se fait sous ArcCatalog, en utilisant le
clic droit\ Nouveau\ Classe d’entités…
On peut créer autant de classe d’entités que l’on veut dans un jeu de classe d’entités. Il n’y a
pas de limites réelles.
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IV > 1 ) Choix du nom de la classe d’entité
Lorsqu’on créé une nouvelle classe d’entité, on défini le nom qu’elle aura réellement, et
l’alias, c'
est-à-dire le nom qu’elle aura dans ArcMap, dans la liste des couches en présence.
Ici, son nom est als_typ_pplmts (pour Alsace type de peuplement), mais voila comment elle
apparait dans ArcMap
Les alias permettent donc par conséquent de donner des noms de fichiers ayant une structure
correcte, c'
est-à-dire sans espace, et sans accent, mais compenser cette structure un peu dure à
comprendre avec l’alias, qui, quant a lui, peut contenir ces caractères interdits.
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IV > 2 ) La création des champs
On va créer aussi directement les champs dans ArcCatalog, lors de la création de la GDB. La
création et la suppression de champs d’une GDB se fait directement dans ArcCatalog, afin de
ne pas la corrompre.
Illustration : Etape 2, création des champs, typage des données, et choix des Alias.
Ici aussi on peut utiliser les alias pour les champs, et voici le résultat sous ArcMap
On peut donc avoir les mêmes avantages que pour les noms de fichiers. Grâce a ceci, on peut
avoir des noms de champs corrects, ou les requêtes SQL sont faisable, mais aussi ou on peut
comprendre facilement la signification des champs.
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V > L’avantage d’Access sous ArcMap :
Il est possible d’afficher et même d’utiliser des formulaires Access sous ArcMap. Il
suffit pour cela de télécharger un script, situé ici
http://support.esrifrance.fr/index.asp?page=/outilsscripts/arcgis/arcmap/geodatabase/formulair
eaccess/formulaireaccess.html
Une fois ce script installé, il faut créer le formulaire à utiliser. Ce formulaire peut utiliser des
listes déroulantes. Par contre, il faut a tout pris utiliser des champs qui ont été créés dans
ArcGIS, sinon, la géodatabase risque d’être corrompue. Ce formulaire, pour qu’il puisse être
affiché dans ArcMap, doit avoir exactement le même nom que le fichier de forme.
Les valeurs de ces listes déroulantes peuvent évoluer, pour cela, il suffit que la liste
déroulante contienne des valeurs contenues dans une autre table (créé sous Access). Dans le
formulaire à afficher sous ArcMap, il suffit de créer un bouton d’ouverture de formulaire. Ce
nouveau formulaire permettra de rajouter des valeurs dans la liste déroulante.
Vous pouvez voir ici qu’en cliquant sur la parcelle, un formulaire s’est ouvert, avec
une liste déroulante dessus. A droite de cette liste déroulante, on peut voir un bouton qui va
ouvrir le second formulaire, de petite taille. Il suffit alors de rajouter des valeurs dans ce
second formulaire pour compléter la liste déroulante.
ATTENTION : Les requêtes de sélections faites sous Access sont inutilisables sous ArcMap.
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VI > L’utilisation des géodatabases sous Access
On peut aussi, sous Access, utiliser les états pour mettre en page les tables
attributaires. D’un point de vue esthétique, on peut arriver à faire des bilans bien plus
agréables à lire. Ainsi, pour les PSG, il serait envisageable d’utiliser ces états pour faire des
fiches récapitulatives par parcelles. Ce serait un atout non négligeable, et un gain de temps
conséquent.
En utilisant le SQL, on peut arriver à faire des requêtes bien plus complexes. Celles-ci
pourraient aussi bien être pour la consultation que pour des mises à jour. Ceci est possible tant
que la requête n’altère pas la structure de la géodatabase (ajout de champ, suppression de
champ).
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VII > Les opérations sur les géodatabases
Une géodatabase est une base de données Access, et comme toutes celles-ci, elle va
s’alourdir au fil du temps. A chaque manipulation par l’utilisateur, elle va peser de plus en
plus lourd, même si il n’y a pas d’ajout d’informations, juste en stockant des informations
inutiles. Pour remédier a ce problème d’alourdissement, il est nécessaire de la compacter.
Cette opération est sans risque, et ArcCatalog propose de la faire. Il faut faire clic droit sur la
géodatabase voulue, puis sélectionner compacter une base de données.
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VII > 2 ) La création de domaines
Les domaines correspondent a des listes déroulantes que l’ont peut intégrer dans les
tables attributaires sous ArcMap. Les domaines créés dans une géodatabases seront
accessibles par tous les jeux d’entités situés à l’intérieur de celle-ci.
La création des domaines se fait dans ArcCatalog. Il suffit de faire clic droit sur la
Géodatabase, et aller dans propriétés.
Code Descriptif
A BOISER A boiser
BOULEAU Bouleau
CHARME Charme
CHATAIGNER Châtaigner
CHENE P. Chêne pédonculé
CHENE R. Chêne rouge
CHENE S. Chêne sessile
DOUGLAS Douglas
EPICEAS Epicéas
ERABLES Erables
FEUILLUS DIVERS Feuillus divers
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VII > 3 ) L’utilisation des domaines
Ensuite, une fois ces domaines créés, on peut alors les rattacher à des champs dans les
jeux d’entités. Il faut faire clic droit sur le jeu d’entité voulu, et aller dans propriétés. Dans
l’onglet champ, on a la liste de tous les champs de la classe d’entités. Il faut alors sélectionner
le champ voulu dans le tableau du haut, et dans le tableau du bas, sélectionner le domaine créé
auparavant.
Maintenant, vous avez à disposition dans la liste attributaire dans ArcMap des zones
de listes déroulantes.
ATTENTION :
Pour pouvoir utiliser les domaines, il faut que le typage du champ ET le typage du domaine
soient les mêmes. Sinon, cette opération ne sera pas possible.
Une fois que l’on a utilisé une valeur dans un domaine, il est impossible modifier sa valeur.
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VIII > Les outils pour les géodatabases
Le problème avec les domaines, c’est qu’ArcCatalog, de façon native, ne propose pas
de réorganiser de façon ordonnée toutes les valeurs d’un domaine. Pour que ce soit réalisable,
il faut télécharger une dll à cet endroit, et la charger sur ArcCatalog.
http://support.esrifrance.fr/OutilsScripts/ArcGIS/ArcCatalog/Geodatabase/TrierDomaines/Tri
erDomaines.html
Pour utiliser cet outil, il faut sélectionner à gauche la géodatabase voulue, puis cliquer
sur le bouton correspondant à l’outil en question.
Une fenêtre s’ouvre alors, et il ne reste plus qu’a choisir les paramètres voulus pour le tri.
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VIII > 2 ) Créer des diagrammes sur les géodatabases.
Afin de mieux exposer la structure d’une géodatabase, ESRI propose un outil qui
permet de créer un diagramme représentatif de la géodatabase sélectionnée. Cette .dll est
téléchargeable ici :
http://support.esrifrance.fr/OutilsScripts/ArcGIS/ArcCatalog/Geodatabase/GDBDiagrammer/
GDBDiagrammer.html
Il ne reste plus qu’à générer le diagramme, et l’opération est terminée (il faut
néanmoins être doté d’une licence Microsoft Visio).
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IX > Les nouveautés ArcGIS 9.2 (ArcSDE)
Pour gérer ces opérations, le logiciel ne créé pas une nouvelle GDB à chaque
modifications, mais il créé une table (Delta), dans la géodatabase, qui va stocker ces
modifications. Par conséquent, la GDB va peut a peu s’alourdir, a force de stocker toutes ces
changements, et par conséquent, les temps d’affichages risquent d’être plus long.
L’administrateur lors de la création des versions va pouvoir définir qu’est ce qu’il sera
possible de voir pour chaque utilisateur, donner des droits de visualisation, d’édition, propres
a chaque utilisateur. La donnée peut aussi être publique, c'
est-à-dire visible et éditable par tout
le monde. Dans les SGBD, cela correspond à la technique de réplication partielle.
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Conclusion et recommandations :
Une géodatabase est une base de données. Par conséquent, les espaces, ainsi que les
caractères spéciaux (&, é, ’, -, è, ç, à, ^) sont à proscrire dans leurs intitulés ainsi que dans les
noms des champs. Les espaces sont à remplacer par des _ (touche 8).
La structure des géodatabases ne doit pas être modifiée sous Access. Ce type
d’opération risque de compromettre la base de données.
On ne doit pas rajouter des enregistrements sous Access, sous risque d’endommager la
base de données.
L’affichage des données est quant a lui fortement accéléré dans ArcMap une fois que
l’on a converti un Shape en géodatabase. La rapidité d’affichage est multipliée par 2 à 5. Cette
différence est flagrante, et l’avantage est donc non négligeable lorsqu’on souhaite traiter une
certaine quantité de données.
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Sources :
RUFFIE MARC 20