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L'explosion du nombre de smartphones et de connexions a créé un marché nouveau aux opportunités quasi-infinies : dans les années 2010,
de nombreux rapports comme celui du cabinet McKinsey19 désignent ce marché comme l'une des principales sources de croissance. En
2016, 5,5 millions d'objets sont connectés chaque jour dans le monde. Un nombre qui pourrait rapidement atteindre des milliards, d'ici à
202020. Gartner prévoit en effet que 26 milliards d'objets seront installés en 2020, une augmentation importante par rapport aux 0,9 milliard
d'unités de 200921. Selon une étude menée par le cabinet américain BCC Research, le marché mondial des capteurs IdO connaîtrait un taux
de croissance annuel de 27,8 %. Cette étude estime que ce marché représentait 10,5 milliards de dollars en 2017 et qu'il pourrait atteindre
48 milliards de dollars d’ici 202322.
D'autres évaluations considèrent qu'un être humain serait en interaction avec 1 000 à 5 000 objets au cours d'une journée normale 23,24. À
maturité, le marché des objets connectés pourrait s'établir entre quelques dizaines de milliards et jusqu'à plusieurs milliers de milliards
d'unités25,26,1.
Des entreprises comme IBM, Intel et Google entrent rapidement dans la « transition connectée », qui suppose de profondes transformations
des méthodes de production et de management. En effet, la connexion permanente, malgré les facilités de communications qu'elle suppose,
crée de nouveaux obstacles liés notamment à la sécurité des produits ; le risque de hacking en particulier contraint à des investissements
non négligeables qui tendent à transformer la chaîne de production. Au-delà des opportunités offertes et de la transformation radicale de nos
vies qu'entraîne la démocratisation de l'IdO, cette dernière se conjugue également à une réorientation de la chaîne de production de
l'envergure de celle séparant taylorisme et toyotisme.
Sigfox et LoRaWAN
Les réseaux basés sur les protocoles Sigfox et LoRaWAN fonctionnent sur les Bandes ISM non licenciées, c'est-à-dire qu'il n'est pas
nécessaire d'acquérir une licence pour les utiliser.
Cela permet de limiter les coûts liés à l'amortissement des licences, mais cela implique également des contraintes techniques. Parmi ces
contraintes, on trouve le respect du cycle de fonctionnement (duty cycle), qui varie selon les pays.
En France, un objet communiquant sur les bandes ISM ne peut légalement émettre plus de 1% du temps dans l'air sur une période d'une
heure, ce qui, pour Sigfox, correspond à 6 messages par heure. Pour LoRaWAN, le temps dans l'air varie selon le Spreading Factor choisi.
La vocation première des réseaux LPWAN comme Sigfox et LoRaWAN est d'envoyer des messages depuis le capteur vers le réseau (liaison
montante). Bien que les liaisons descendantes soient possibles, elles sont limitées par conception : les passerelles réseaux doivent respecter
un cycle de fonctionnement de 10%, ce qui rend la communication descendante rapidement saturée sur des réseaux où de nombreux objets
communiquent au travers de la même passerelle (cas de tous les réseaux publics opérés). Dans la pratique, les opérateurs limitent les
messages descendants à 4 messages par jour.
Les réseaux LPWAN basés sur les fréquences ISM permettent des consommations énergétiques très basses, offrant ainsi des autonomies
de plusieurs années sur piles ou batteries.
Mise en pratique (Arduino + NodeJs)
J’ai trouvé une bibliothèque Javascript qui propose des fonctions pour manipuler
l’Arduino et faire une simulation d’un système de l’IIOT (industrie).