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Faculté d’électronique et d’Informatique

Normes & Interconnexions Réseaux

Mémoire sur

L’interface radio de la 5G

Réalisé par :
HAICHEUR ICHRAK AMANI

GTR L2 181831045901

Encadré par : M. ARCHI


SOMMAIRE

Introduction...............................................................................................1
Chapitre I : Architecture globale de la 5G................................3
Chapitre II : Étude de l’interface radio......................................5
II.1-La fréquence................................................................................6
II.2- La bande de fréquence...........................................................7
II.3-La puissance du signal.............................................................8
II.4-La modulation et les techniques d’accès..........................9
Conclusion..................................................................................................11
Bibliographie.............................................................................................12
Références...................................................................................................12
Introduction :
Depuis l’apparition du GSM dans les années 1980, les réseaux mobiles et les
technologies radio n’ont cessé d’évoluer pour répondre aux besoins croissants des
utilisateurs (un débit élevé, une faible latence, une large couverture, une disponibilité
totale…), les caractéristiques des réseaux 5G et notamment l’interface radio (NR)
devront permettre de répondre à leurs besoins.

La 5G va ouvrir la voie à une nouvelle ère du tout-connecté, où toute personne ou


objet susceptible de profiter d’une connexion mobile en aura une à disposition. Outre
son impact considérable sur nos vies quotidiennes (3D immersif, la ville intelligente,
la voiture connectée, l ’accès à Internet à très haut débit pour des applications de
réalité virtuelle...), et sur nos entreprises, la 5G offrira également l’opportunité de
créer un réseau agile pouvant s’adapter aux exigences spécifiques de certains
marchés verticaux comme l’énergie, le transport et l’éducation, télémédecine, ainsi
qu’aux besoins de l’économie ( créer une richesse de 12 300 milliards de dollars et
de générer 22 millions d’emplois) ,certaines organisations peuvent par exemple avoir
besoin de ressources supplémentaires en termes de capacité, de sécurité et de
fiabilité, ou d’un temps de réponse plus rapide.

La 5G traite des débits de données massifs tout en limitant la latence , le délai entre
l’envoi et la réception du signal devrait être réduit à une milliseconde pour la 5G
contre environ 50 ms avec la 4G. À titre de comparaison, le cerveau humain prend
1
10 ms pour reconnaître une image. Le débit passera à 20 gigabits par seconde
contre 1 Gbps pour la 4G. Cette montée en puissance est appelée à servir des
environnements très hétérogènes. Au-delà de la téléphonie mobile, elle s’inscrit dans
un projet plus global d’absorption des flux générés par l’internet des objets (IoT) et
l’automatisation des processus industriels.

L’UIT définit les différentes générations de téléphonie mobile en fixant des exigences
et des niveaux de performances. Ensuite les organismes de standardisation, comme
l’ETSI en Europe ou le TIA aux Etats Unis, définissent des normes qui répondent aux
critères fixés par l’IUT comme la norme GSM pour la 2G ou la norme UMTS pour la
3G. Au fil du temps, ces différents organismes nationaux (ETSI, TIA…) se sont
regroupés au sein du 3GPP (3rd Generation Partnership Project) pour converger
vers une harmonisation mondiale des standards de téléphonie mobile. Pour la 5G le
standard défini par le 3GPP porte le nom de 5G NR (NEW RADIO) qui est une
nouvelle technologie d'accès radio pour le réseau mobile et elle a été conçu pour
être la norme mondiale pour l’interface air des réseaux 5G.

Les opérateurs mobiles, les équipementiers et les analystes du secteur s'accordent à


dire que les premiers réseaux mobiles 5G ne sont pas attendus avant 2019, avec un
déploiement commercial en 2020 ou plus tard. Alors que le déploiement à grande
échelle de la 5G mobile est dans quelques années, Cependant les pays qui
souhaitent rester compétitifs dans l'économie mondiale s'adaptent à la technologie
5G à un rythme de plus en plus rapide, la course pour voir quel pays aura le meilleur
réseau 5G a commencé pour de bon. Les fournisseurs de services de
communication du monde entier se battent pour créer, valider et déployer des
réseaux commerciaux 5G. La Corée du Sud, la Chine et les États-Unis sont les pays
qui dominent le monde dans la construction et le déploiement de la technologie 5G.

Également, un certain nombre d'entreprises sont activement engagées dans le


développement et les tests d'équipements 5G pour participer à la construction
éventuelle de réseaux 5G dans le monde entier parmi les entreprises qui mènent la
course à la possession de la technologie 5G : Samsung Electronics (South Korea)

Huawei Technologies (China) , ZTE Corporation (China) , Nokia Networks (Finland)

NEC Corporation (Japan) , Ericsson (Sweden) , Qualcomm (USA) , Verizon (USA)

Orange (France) , Mobile TeleSystems (Russia) , AT&T (USA) ,Cisco Systems (USA)

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Chapitre I : Architecture globale de la 5G

La cinquième génération (5G) est la prochaine étape dans l’évolution de la


téléphonie mobile, au début de l'année 2012, l'UIT a lancé un programme sur les
télécommunications mobiles internationales (IMT) à l'horizon 2020 et au-delà, qui
établit le cadre des travaux de recherche, de développement et de commercialisation
dans le monde sur ces systèmes. En septembre 2015, l'UIT–R a finalisé sa vision
des IMT-2020 dans la société connectée large bande mobile 5G. L'UIT–R finalisera
les normes techniques des IMT-2020 en 2020. La 5G permet de développer les
communications mobiles large bande mais également d'étendre l'application de cette
technologie à des cas d'utilisation impliquant des communications ultrafiables
présentant un faible temps de latence et des communications massives.

La 5G repousse les limites en termes de capacité et de vitesse, elle offrira un débit


pic supérieur à 10 Gbit/s qui est 10 fois plus élevé que celui de la 4G et si l’on ose un
parallèle, la 5G sera une sorte de fibre optique sans fil, elle offrira ainsi une connecti-
vité ultra-rapide, une convergence fixe-mobile fluide et une couverture élargie assu-
rant la continuité et la qualité de l’expérience utilisateur dans tous les environne-
ments. Quant au temps de latence, sa réduction à l’ordre de la milliseconde contre
une dizaine en 4G , permettra de lancer des services temps réels critiques d’une très
grande fiabilité (robots de pilotage industriel, assistance santé à distance…).

La 5G est la première génération de téléphonie mobile à être conçue pour des cas
d’usage autres que la voix et la donnée, ces cas d’usage sont les principaux scéna-
rios d'utilisation de IMT 2020 définis dans la recommandation de l’ UIT-R M.2083 et
qui se divisent selon les trois catégories suivantes :

• Enhanced Mobile Broadband (eMBB) : c’est la communication mobile ultra


haut débit ,cet usage se trouve dans la continuité des précédentes
générations de téléphonie mobile et permet de répondre à l’augmentation
exponentielle de l’utilisation des données mobiles. Les applications de cette
catégorie sont typiquement des flux vidéo de qualité de plus en plus grande et
aussi des applications de réalité virtuelle et augmentée. L’objectif est donc de
pouvoir répondre à une demande toujours plus grande en termes de quantité
de données et de vitesse de transfert , jusqu'à 10 Gbit/s de débit de données.

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• massive Machine Time Communication (mMTC) : c’est les communications
entre objets y compris l’internet des objets (IoT). Il s’agit dans cette catégorie
de pouvoir gérer un nombre très important de connexions (jusqu’à un million
par kilomètre carré) on ne parle plus uniquement des smartphones, mais aussi
des ordinateurs, des voitures et de tout un écosystème d’objets connectés, en
particulier dans le monde professionnel. La quantité de données à transmettre
par communication est en général limitée et la rapidité de transfert peu
contraignante.

La standardisation du modèle 5G-Internet des objets (IoT) est extrêmement


complexe et couteuse les groupes institutionnels ou privés doivent s’entendre
sur des standards afin de rendre réaliste le modèle économique de l'IoT avec
la 5G , les acteurs principaux sont :l'Institute of Electrical and Electronics
Engineers (IEEE) , le 3rd Generation Partnership Project (3GPP) , l'Union
internationale des télécommunications (UIT) et l'Internet Engineering Task
Force (IETF) qui le plus important dans cette partie pour sa part, il a travaillé
sur le routage , l’optimisation et la supervision des réseaux 5G et il a proposé
des nouvelles dépendances sur la technologie IETF existante , par exemple,
le cadre d' Extensible Authentication Protocol EAP (RFC 3748, RFC 5448), qui
est un cadre d'authentification qui prend en charge plusieurs méthodes
d'authentification , EAP s'exécute directement sur les couches de liaison de
données telles que le protocole point à point (PPP).

• Ultra Reliable Low Latency Communication (URLLC) : c’est les


communications dites critiques, pour lesquelles la fiabilité et le temps de
réponse sont primordiaux et sont fixés par 1 ms . L’application phare de cette
catégorie est le véhicule autonome mais les communications des services de
sécurité et d’urgence sont également concernées. Il ne doit pas y avoir
d’échec ou de coupure de communication et la transmission doit être le plus
rapide possible.

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Ce futur réseau sera donc taillé pour un monde hyperconnecté qui intégrera des
services en pleine expansion tels que l’Internet des objets, les voitures connectées,
la réalité virtuelle et qui révolutionnera les usages des entreprises et des particuliers.

Chapitre II : Etude de l’interface radio

La 5G est la cinquième génération de technologie sans fil et NR(New Radio )


représente une nouvelle interface radio et une nouvelle technologie d'accès radio
pour les réseaux cellulaires , donc la NR est entre le UE(User Equipement) et la
station de base. Elle répond aux besoins croissants de connectivité mobile , les
précédents types de technologies d'accès radio sont Bluetooth, Wi-Fi et 4G LTE.

Tous les téléphones portables utilisent des ondes radio pour faciliter la
communication car ils convertissent la voix en signaux numériques, les données
Internet sont également envoyées et reçues via ces ondes radio . Cependant les
réseaux sans fil sont composés de sites cellulaires divisés en secteurs qui envoient
des données par ondes radio. La technologie sans fil LTE (évolution à long terme) de
la quatrième génération (4G) constitue la base de la 5G. Contrairement à la 4G, qui
nécessite de grandes tours cellulaires haute puissance pour émettre des signaux sur
de plus longues distances, les signaux sans fil 5G seront transmis via un grand
nombre de petites stations cellulaires (small cells) situées dans des endroits comme
des poteaux lumineux ou des toits de bâtiments. L'utilisation de plusieurs petites
cellules est nécessaire car le spectre d'ondes millimétriques (mmWave) est entre 30
GHz et 300 GHz sur laquelle la 5G s'appuie pour générer des vitesses élevées et
pour fournir une connexion continue et une couverture étendue qui dépasse les
obstacles physiques comme les bâtiments.

La première version des normes de la 5G NR a été introduite par la Release 15, la


15ème édition de normes de la 3GPP. Celle-ci a été introduite en 2016, avant d'être
produite à toute vitesse pour déboucher sur une version préliminaire publiée en mars
2018 et déclarée suffisamment complète pour que les fabricants puissent
commencer la production préliminaire.

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En décembre 2017, une première étape de normalisation 5G a été franchie : le
3GPP a annoncé que les spécifications techniques finales de la 5G NR (New Radio)
sont prêtes. Sans être définitivement 5G, cette première mouture est une étape
essentielle vers la 5G qui s’annonce fin 2018 en phase 1 complémentée pour 2020
par une phase 2.

Au troisième trimestre de 2018, Ericsson et Huawei ont déclaré avoir déployé plus de
10 000 stations de base dans cette version. Une autre mise à jour standard est appa-
rue en septembre, avec la promesse d'une version pré-standard finale de la version
15 pour décembre 2020, qui devrait fixer pour de bon la normalisation de la 5G NR.
Reste que celle-ci ne s'est pas opérée sans difficultés, comme l'a admis la 3GPP.

Les principaux avantages de la 5G NR comprendront une plus grande capacité pour


les utilisateurs sans fil, des liens améliorés entre les utilisateurs (donc moins de
temps de latence et de perte de réseau) et une vitesse accrue des débits de
données. En raison de ces avantages pour le consommateur, la 5G NR est destinée
à profiter à notre vie de tous les jours. Par exemple, la 5G pourrait profiter aux
transports municipaux grâce à un apprentissage automatique ultra-rapide pour aider
à détecter et à classer les mouvements des bus, des vélos et des piétons.

La 5G NR comprend des avancées majeures, chacune présente des avantages


spécifiques, en les exploitant comme suit :

II.1-La fréquence :
Les nouveaux systèmes 5G fonctionnant à une fréquence de 28 GHz et plus offrent
un spectre disponible plus important pour les canaux larges, particulièrement
adaptés aux liaisons à plusieurs Gbit/s. Bien que ces fréquences soient caractérisées
par un encombrement spectral inférieur à celui rencontré à des fréquences
inférieures à 6 GHz, elles sont soumises à différents effets de propagation tels
qu’une atténuation atmosphérique et un affaiblissement en espace libre supérieurs,
et une pénétration à l’intérieur des bâtiments et une diffraction au voisinage des
objets faibles. Afin de remédier à ces effets indésirables, les réseaux d’antennes à
ondes millimétriques peuvent concentrer leurs faisceaux et tirer une partie du gain du
réseau d'antennes. Par chance, la taille de ces réseaux d'antennes diminue lorsque
la fréquence de fonctionnement augmente, permettant ainsi à un réseau d'antennes
à ondes millimétriques constitué de nombreux éléments d’utiliser la même zone que
celle occupée par un unique élément fonctionnant à une fréquence inférieure à
6 GHz.

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II.2- La bande de fréquence
La 5G rend indispensable l’utilisation de nouvelles portions du spectre
radioélectrique. En effet, plus une bande de fréquences est large, plus le volume
maximal de données qu’elle peut transporter est important. Le 3GPP souhaiterait que
la NR fonctionne dans des bandes de fréquences multiples allant des bandes
cellulaires existantes (inférieures à 1 GHz) aux bandes plus larges comprises entre 3
GHz et 5 GHz, jusqu’aux bandes en ondes millimétriques du spectre, car elles
apportent un très haut débit. Leur courte portée est compensée par le déploiement
d’un réseau granulaire d’antennes mineures, appelées Small cells , déployées tous
les 300 mètres dans les zones denses.

La Bande de fréquences pour 5G NR étant séparé en deux plages de fréquences


différentes. Tout d’abord il y a la Gamme de fréquences (FR1) qui comprennent des
bandes de fréquences sous 6GHz. L'autre est Gamme de fréquences (FR2)
comprennent des bandes de fréquences dans le ondes millimétriques mmWave (24–
100 GHz).

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Dans les bandes hautes, la formation de faisceau sera principalement utilisée pour
augmenter la portée par focalisation énergétique, tandis que dans les bandes
moyennes et basses en dessous de 6GHz, où l'atténuation est moins problématique,
la formation de faisceau sera un élément clé de MIMO (Multiple-input and multiple-
output, la technique des canaux spatiaux à entrées multiples et sorties multiples qui
augmente la bande passante pour plusieurs appareils dans la même zone. Bien
qu'elle ne fasse pas partie de la première version, la version 5G NR prendra en
charge le MIMO distribué, qui permet à un utilisateur de recevoir différentes parties
du même flux de données à partir de plusieurs sites.

II.3-La puissance du signal

Une caractéristique essentielle de la nouvelle génération est l’individualité et la ré-


ponse directe aux exigences des clients.
Des systèmes à antennes multiples, également appelés MIMO ( Massive Multiple In-
put Multiple Output ) sont donc utilisés pour traiter cette problématique ainsi que pour
augmenter les capacités. Cette infrastructure permet d’utiliser le beamforming (orien-
tation variable sur des appareils finaux) pour la transmission individuelle des donées
, la direction émettrice des antennes est réglée de sorte qu’un signal maximal arrive
jusqu’à l’appareil sélectionné. Cela se produit soit directement par liaison visuelle ou
indirectement via des surfaces de réflexion situées à proximité immédiate (small
cells) qui sont des émetteurs radioélectriques de faible puissance, ils utilisent des
puissances variables comprises entre 1W et 25 W.

Grâce aux systèmes MiMo, la puissance des réseaux 5G peut être considérablement
accrue. En effet, les fréquences sont le bien le plus précieux de la transmission de
données mobile. Des systèmes à antennes multiples contenant jusqu’à 200 éléments
sont actuellement développés pour une transmission sur 100 MHz de largeur de
bande et une puissance maximale émise de 200 W.

Le niveau de champ maximal a été mesuré dans ce cas à près de 9 V/m à proximité
du UE (User Equipement) servi par l’antenne. Des réflexions sur le sol entraînent des
combinaisons constructives et destructives du champ qui expliquent le niveau de
champ de seulement 4 V/m à 120 m de l’antenne et le niveau de champ de 8,5 V/m
à 90 m de l’antenne.
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Le mMIMO (massive Multiple Input Multiple Output) qui permet notamment de cibler
une zone plus étroite pour interagir avec un seul utilisateur pendant un court laps de
temps grâce aux techniques de formation de faisceaux (beam forming).
Le grand nombre d’émetteurs/récepteurs permet d’utiliser des techniques de massive
MIMO et un contrôle beaucoup plus fin du rayonnement global de l’antenne. L’effet
MIMO permet de profiter de la diversité spatiale du canal de propagation en envoyant
plusieurs flux simultanés.

Les antennes massive MIMO permettent également de focaliser le rayonnement de


façon beaucoup plus efficace dans une direction donnée. Le gain des antennes 5G
dans la bande 3 400 MHz -14 3 800 MHz est de l’ordre de 24 dBi, c’est-à-dire
environ 5 fois plus que pour une antenne 2G-3G-4G classique.

II.4-La modulation et les techniques d’accès :

La transmission des données entre le réseau et l’utilisateur est assurée en modulant


le signal, c’est-à dire en codant l’information avant de l’envoyer sur le canal de
propagation. Le multiplexage permet de faire passer plusieurs informations sur un
même canal de transmission. Depuis le début de la téléphonie mobile, différents
types de modulation multiplexée ont été utilisés :
• FDMA « Frequency Division Multiple Access »: chaque utilisateur utilise une
fréquence qui lui est dédiée. Le FDMA a été utilisé au début de la téléphonie mobile
• TDMA « Time Division Multiple Access »: les utilisateurs utilisent tous la même
bande de fréquences mais à des moments différents. La répartition se fait dans le
temps, la 2G utilise une modulation TDMA, ainsi les mobiles n’émettent qu’un
huitième du temps en 2G.
• CDMA « Code Division Multiple Access »: les utilisateurs utilisent tous la même
bande de fréquence de façon simultanée mais avec des codes différents qui permet
de les distinguer, la 3G utilise une modulation CDMA.
• OFMDA « orthogonal frequency division multiple access»: la matrice
temps/fréquence est découpée en ressources élémentaires qui sont répartis entre les
utilisateurs. Cette modulation est utilisée en 4G(LTE).
Comme le LTE, la 5G NR utilise l'ODFM pour la forme d'onde mais avec beaucoup
plus de flexibilité et de souplesse dans le découpage en temps et en fréquence pour

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permettre de servir des utilisateurs aux contraintes très variées. L'ODFM combine
plusieurs sous-canaux à l'intérieur d'un canal et il est reconnu pour sa robustesse
contre les interférences et son efficacité dans l'utilisation des fréquences. Il est
également très flexible, car différents nombres de sous-porteuses peuvent être
ajoutés pour augmenter la capacité d'un canal, ou des nombres réduits pour fournir
des options de puissance et de bande passante beaucoup plus basses.
Une nouvelle technique d'accès multiple non orthogonale du domaine fréquentiel est
proposée pour améliorer l'efficacité spectrale de l'accès radio sans fil appelée Sparse
Code Multiple Access (SCMA), la 5G NR l’utilise comme technique d’accès.
L’encodage SCMA est l'un des algorithmes les plus simples dans les techniques d'accès
multiple qui offre l'opportunité d'expérimenter des méthodes génériques de mise en œuvre.
En outre, cette nouvelle méthode d'accès multiple est supposée fournir un débit plus élevé.
Le choix du codage SCMA avec moins de complexité pourrait être une approche
appropriée.

Plus la connexion d'appareils sur le réseau sans fil augmente plus le signal Wi-Fi est
faible. Cela s’explique par le fait que les routeurs actuels envoient le signal Wi-Fi à
un seul appareil à la fois. Avec ces routeurs Single-User (SU-MIMO), chacun des ap-
pareils attend son tour pour envoyer et recevoir des données sur le réseau Internet.
Et dès qu'un appareil se connecte à votre réseau Wi-Fi, la file d'attente se rallonge.
Avec le développement des technologies d'accès radio de la 5G NR , une nouvelle
norme technologique est apparu, elle permet de réduire considérablement ce temps
d'attente : La technologie Multi-Utilisateur, Multiple-Input, Multiple-Output, plus conue
sous le nom de MU-MIMO, permet à un routeur Wi-Fi de communiquer avec plu-
sieurs appareils sans fil simultanément. Cela réduit considérablement le temps d'at-
tente de chaque appareil et permet d'obtenir un réseau sans fil beaucoup plus perfor-
mant. Étant donné qu'une famille possède en moyenne jusqu'à huit appareils con-
nectés simultanément au réseau sans fil domestique, la technologie MU-MIMO amé-
liore fortement l'expérience Wi-Fi.

Les temps de latence ou mise en mémoire tampon sont souvent pénibles et peuvent
gâcher l'expérience Wi-Fi. La technologie MU-MIMO permet de résoudre ces pro-
blèmes et de rendre le réseau sans fil encore plus performant.

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Conclusion :
D’après l’étude de l’interface radio de la 5G on a abouti que :

• La 5G NR est une première brique pour le futur de la 5G qui devrait être


utilisé vers 2020 et au-delà, à cause de ses performances meilleures et
pas uniquement au niveau du débit de données mais par rapport à la la-
tence et à la couverture et à la connectivité, elle devra par ailleurs être ca-
pable de gérer au moins 1 million de connexions par kilomètre carré, en
comptant tous les appareils censés pouvoir communiquer, et donc aussi
les innombrables gadgets et capteurs de l'Internet des objets. Ce qui mène
à une nouvelle génération d'applications, de services et d'opportunités
commerciales inédites et à la réalisation des objectifs de développement
durable.

• La 5G NR repose sur un concept la mise en place progressive d’un en-


semble de techniques de pointe. Des antennes massives MIMO permet-
tent de multiplier les signaux, donc le débit, grâce à un grand nombre de
connecteurs. Dopés à l’intelligence artificielle, ces connecteurs génèrent
des faisceaux très directifs pointant chaque objet connecté, fixe ou en
mouvement, un peu comme le faisceau d’une lampe torche ("beamfor-
ming"). À terme, le nombre de ces éléments rayonnants par antenne de-
vrait passer à plus de 256 contre une douzaine seulement sur la 4G+. Ainsi
la compensation de la courte portée avec les antennes mineures (Small
Cells) et Grâce au "full duplex", les connecteurs des antennes massives
MIMO sont en outre capables d'envoyer et de recevoir des données simul-
tanément. Cette flexibilité permet de prioriser et de moduler en temps réel
le trafic vers les applications critiques, celles demandant un délai de ré-
ponse très court (voitures autonomes, drones, chirurgie à distance, etc.).

• C’est une évolution encouragée par la communauté internationale, via le


consortium 3GPP, ses normes sont définies par un ensemble
d’organismes : UIT avec IMT2020 et les 3GPP avec Release 15 pour la
norme NR ,et l’IETF dans le Network subsystem et l’IoT avec ses (RFC
3748, RFC 5448), également l’ETSI qui dispose d'un certain nombre de
technologies de composants qui seront intégrées dans les futurs systèmes
5G comme la virtualisation des fonctions réseau (NFV), l’informatique de
périphérie multi-accès (MEC), transmission d'ondes millimétriques (mWT)
et mise en réseau non IP (NIN).

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Bibliographie :
• Clark, M. (2017). Ouvrir la voie à la 5G (éd. Angela Smith ). Genève, Suisse: La magazine
de l’Union internationale des télécommunications, Genève, Suisse.

• jain, R. (2018). Introduction to 5G. Saint Louis : Washington University in Saint Louis .

• ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes) ,LES ENJEUX
DE LA 5G, République française,Mars 2017.

• IEEE. ( 2019). Synchronization Procedure in 5G NR Systems. The IEEE Xplore digital library.

Références :
Les articles sur la 5G NR des sites officiels des fabricants et des organismes de normalisa-
tions :

• Site officiel du fabricant Huawei (article sur standards de la 5G):


https://www.huawei.com/en/news/2020/7/3gpp-itu-imt-2020-5g-standard

• Site officiel de UIT (article sur les technologies mobiles de la 5G)


https://www.itu.int/fr/mediacentre/backgrounders/Pages/5G-fifth-generation-of-mobile-t
echnologies.aspx

• Site offciel de l’IETF (article sur la coopération de l’IETF et 3GPP dans la normalisation 5G)
https://www.ietf.org/blog/working-together-3gpp-5g/

• Site offciel de 3GPP ( articles sur l’interface radio NR )


https://www.3gpp.org/news-events/1929-nsa_nr_5g

https://www.3gpp.org/release-15

• Site offciel du fabricant NOKIA ( article sur l’architecture global de


la 5G)
https://www.nokia.com/networks/portfolio/5g-core/#defining-a-new-5g-core

• Site officiel de l’ETSI (article sur les standards de la 5G):


https://www.etsi.org/technologies/mobile/5g?jjj=1599156602344

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