Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Mémoire sur
L’interface radio de la 5G
Réalisé par :
HAICHEUR ICHRAK AMANI
GTR L2 181831045901
Introduction...............................................................................................1
Chapitre I : Architecture globale de la 5G................................3
Chapitre II : Étude de l’interface radio......................................5
II.1-La fréquence................................................................................6
II.2- La bande de fréquence...........................................................7
II.3-La puissance du signal.............................................................8
II.4-La modulation et les techniques d’accès..........................9
Conclusion..................................................................................................11
Bibliographie.............................................................................................12
Références...................................................................................................12
Introduction :
Depuis l’apparition du GSM dans les années 1980, les réseaux mobiles et les
technologies radio n’ont cessé d’évoluer pour répondre aux besoins croissants des
utilisateurs (un débit élevé, une faible latence, une large couverture, une disponibilité
totale…), les caractéristiques des réseaux 5G et notamment l’interface radio (NR)
devront permettre de répondre à leurs besoins.
La 5G traite des débits de données massifs tout en limitant la latence , le délai entre
l’envoi et la réception du signal devrait être réduit à une milliseconde pour la 5G
contre environ 50 ms avec la 4G. À titre de comparaison, le cerveau humain prend
1
10 ms pour reconnaître une image. Le débit passera à 20 gigabits par seconde
contre 1 Gbps pour la 4G. Cette montée en puissance est appelée à servir des
environnements très hétérogènes. Au-delà de la téléphonie mobile, elle s’inscrit dans
un projet plus global d’absorption des flux générés par l’internet des objets (IoT) et
l’automatisation des processus industriels.
L’UIT définit les différentes générations de téléphonie mobile en fixant des exigences
et des niveaux de performances. Ensuite les organismes de standardisation, comme
l’ETSI en Europe ou le TIA aux Etats Unis, définissent des normes qui répondent aux
critères fixés par l’IUT comme la norme GSM pour la 2G ou la norme UMTS pour la
3G. Au fil du temps, ces différents organismes nationaux (ETSI, TIA…) se sont
regroupés au sein du 3GPP (3rd Generation Partnership Project) pour converger
vers une harmonisation mondiale des standards de téléphonie mobile. Pour la 5G le
standard défini par le 3GPP porte le nom de 5G NR (NEW RADIO) qui est une
nouvelle technologie d'accès radio pour le réseau mobile et elle a été conçu pour
être la norme mondiale pour l’interface air des réseaux 5G.
Orange (France) , Mobile TeleSystems (Russia) , AT&T (USA) ,Cisco Systems (USA)
2
Chapitre I : Architecture globale de la 5G
La 5G est la première génération de téléphonie mobile à être conçue pour des cas
d’usage autres que la voix et la donnée, ces cas d’usage sont les principaux scéna-
rios d'utilisation de IMT 2020 définis dans la recommandation de l’ UIT-R M.2083 et
qui se divisent selon les trois catégories suivantes :
3
• massive Machine Time Communication (mMTC) : c’est les communications
entre objets y compris l’internet des objets (IoT). Il s’agit dans cette catégorie
de pouvoir gérer un nombre très important de connexions (jusqu’à un million
par kilomètre carré) on ne parle plus uniquement des smartphones, mais aussi
des ordinateurs, des voitures et de tout un écosystème d’objets connectés, en
particulier dans le monde professionnel. La quantité de données à transmettre
par communication est en général limitée et la rapidité de transfert peu
contraignante.
4
Ce futur réseau sera donc taillé pour un monde hyperconnecté qui intégrera des
services en pleine expansion tels que l’Internet des objets, les voitures connectées,
la réalité virtuelle et qui révolutionnera les usages des entreprises et des particuliers.
Tous les téléphones portables utilisent des ondes radio pour faciliter la
communication car ils convertissent la voix en signaux numériques, les données
Internet sont également envoyées et reçues via ces ondes radio . Cependant les
réseaux sans fil sont composés de sites cellulaires divisés en secteurs qui envoient
des données par ondes radio. La technologie sans fil LTE (évolution à long terme) de
la quatrième génération (4G) constitue la base de la 5G. Contrairement à la 4G, qui
nécessite de grandes tours cellulaires haute puissance pour émettre des signaux sur
de plus longues distances, les signaux sans fil 5G seront transmis via un grand
nombre de petites stations cellulaires (small cells) situées dans des endroits comme
des poteaux lumineux ou des toits de bâtiments. L'utilisation de plusieurs petites
cellules est nécessaire car le spectre d'ondes millimétriques (mmWave) est entre 30
GHz et 300 GHz sur laquelle la 5G s'appuie pour générer des vitesses élevées et
pour fournir une connexion continue et une couverture étendue qui dépasse les
obstacles physiques comme les bâtiments.
5
En décembre 2017, une première étape de normalisation 5G a été franchie : le
3GPP a annoncé que les spécifications techniques finales de la 5G NR (New Radio)
sont prêtes. Sans être définitivement 5G, cette première mouture est une étape
essentielle vers la 5G qui s’annonce fin 2018 en phase 1 complémentée pour 2020
par une phase 2.
Au troisième trimestre de 2018, Ericsson et Huawei ont déclaré avoir déployé plus de
10 000 stations de base dans cette version. Une autre mise à jour standard est appa-
rue en septembre, avec la promesse d'une version pré-standard finale de la version
15 pour décembre 2020, qui devrait fixer pour de bon la normalisation de la 5G NR.
Reste que celle-ci ne s'est pas opérée sans difficultés, comme l'a admis la 3GPP.
II.1-La fréquence :
Les nouveaux systèmes 5G fonctionnant à une fréquence de 28 GHz et plus offrent
un spectre disponible plus important pour les canaux larges, particulièrement
adaptés aux liaisons à plusieurs Gbit/s. Bien que ces fréquences soient caractérisées
par un encombrement spectral inférieur à celui rencontré à des fréquences
inférieures à 6 GHz, elles sont soumises à différents effets de propagation tels
qu’une atténuation atmosphérique et un affaiblissement en espace libre supérieurs,
et une pénétration à l’intérieur des bâtiments et une diffraction au voisinage des
objets faibles. Afin de remédier à ces effets indésirables, les réseaux d’antennes à
ondes millimétriques peuvent concentrer leurs faisceaux et tirer une partie du gain du
réseau d'antennes. Par chance, la taille de ces réseaux d'antennes diminue lorsque
la fréquence de fonctionnement augmente, permettant ainsi à un réseau d'antennes
à ondes millimétriques constitué de nombreux éléments d’utiliser la même zone que
celle occupée par un unique élément fonctionnant à une fréquence inférieure à
6 GHz.
6
II.2- La bande de fréquence
La 5G rend indispensable l’utilisation de nouvelles portions du spectre
radioélectrique. En effet, plus une bande de fréquences est large, plus le volume
maximal de données qu’elle peut transporter est important. Le 3GPP souhaiterait que
la NR fonctionne dans des bandes de fréquences multiples allant des bandes
cellulaires existantes (inférieures à 1 GHz) aux bandes plus larges comprises entre 3
GHz et 5 GHz, jusqu’aux bandes en ondes millimétriques du spectre, car elles
apportent un très haut débit. Leur courte portée est compensée par le déploiement
d’un réseau granulaire d’antennes mineures, appelées Small cells , déployées tous
les 300 mètres dans les zones denses.
7
Dans les bandes hautes, la formation de faisceau sera principalement utilisée pour
augmenter la portée par focalisation énergétique, tandis que dans les bandes
moyennes et basses en dessous de 6GHz, où l'atténuation est moins problématique,
la formation de faisceau sera un élément clé de MIMO (Multiple-input and multiple-
output, la technique des canaux spatiaux à entrées multiples et sorties multiples qui
augmente la bande passante pour plusieurs appareils dans la même zone. Bien
qu'elle ne fasse pas partie de la première version, la version 5G NR prendra en
charge le MIMO distribué, qui permet à un utilisateur de recevoir différentes parties
du même flux de données à partir de plusieurs sites.
Grâce aux systèmes MiMo, la puissance des réseaux 5G peut être considérablement
accrue. En effet, les fréquences sont le bien le plus précieux de la transmission de
données mobile. Des systèmes à antennes multiples contenant jusqu’à 200 éléments
sont actuellement développés pour une transmission sur 100 MHz de largeur de
bande et une puissance maximale émise de 200 W.
Le niveau de champ maximal a été mesuré dans ce cas à près de 9 V/m à proximité
du UE (User Equipement) servi par l’antenne. Des réflexions sur le sol entraînent des
combinaisons constructives et destructives du champ qui expliquent le niveau de
champ de seulement 4 V/m à 120 m de l’antenne et le niveau de champ de 8,5 V/m
à 90 m de l’antenne.
8
Le mMIMO (massive Multiple Input Multiple Output) qui permet notamment de cibler
une zone plus étroite pour interagir avec un seul utilisateur pendant un court laps de
temps grâce aux techniques de formation de faisceaux (beam forming).
Le grand nombre d’émetteurs/récepteurs permet d’utiliser des techniques de massive
MIMO et un contrôle beaucoup plus fin du rayonnement global de l’antenne. L’effet
MIMO permet de profiter de la diversité spatiale du canal de propagation en envoyant
plusieurs flux simultanés.
9
permettre de servir des utilisateurs aux contraintes très variées. L'ODFM combine
plusieurs sous-canaux à l'intérieur d'un canal et il est reconnu pour sa robustesse
contre les interférences et son efficacité dans l'utilisation des fréquences. Il est
également très flexible, car différents nombres de sous-porteuses peuvent être
ajoutés pour augmenter la capacité d'un canal, ou des nombres réduits pour fournir
des options de puissance et de bande passante beaucoup plus basses.
Une nouvelle technique d'accès multiple non orthogonale du domaine fréquentiel est
proposée pour améliorer l'efficacité spectrale de l'accès radio sans fil appelée Sparse
Code Multiple Access (SCMA), la 5G NR l’utilise comme technique d’accès.
L’encodage SCMA est l'un des algorithmes les plus simples dans les techniques d'accès
multiple qui offre l'opportunité d'expérimenter des méthodes génériques de mise en œuvre.
En outre, cette nouvelle méthode d'accès multiple est supposée fournir un débit plus élevé.
Le choix du codage SCMA avec moins de complexité pourrait être une approche
appropriée.
Plus la connexion d'appareils sur le réseau sans fil augmente plus le signal Wi-Fi est
faible. Cela s’explique par le fait que les routeurs actuels envoient le signal Wi-Fi à
un seul appareil à la fois. Avec ces routeurs Single-User (SU-MIMO), chacun des ap-
pareils attend son tour pour envoyer et recevoir des données sur le réseau Internet.
Et dès qu'un appareil se connecte à votre réseau Wi-Fi, la file d'attente se rallonge.
Avec le développement des technologies d'accès radio de la 5G NR , une nouvelle
norme technologique est apparu, elle permet de réduire considérablement ce temps
d'attente : La technologie Multi-Utilisateur, Multiple-Input, Multiple-Output, plus conue
sous le nom de MU-MIMO, permet à un routeur Wi-Fi de communiquer avec plu-
sieurs appareils sans fil simultanément. Cela réduit considérablement le temps d'at-
tente de chaque appareil et permet d'obtenir un réseau sans fil beaucoup plus perfor-
mant. Étant donné qu'une famille possède en moyenne jusqu'à huit appareils con-
nectés simultanément au réseau sans fil domestique, la technologie MU-MIMO amé-
liore fortement l'expérience Wi-Fi.
Les temps de latence ou mise en mémoire tampon sont souvent pénibles et peuvent
gâcher l'expérience Wi-Fi. La technologie MU-MIMO permet de résoudre ces pro-
blèmes et de rendre le réseau sans fil encore plus performant.
10
Conclusion :
D’après l’étude de l’interface radio de la 5G on a abouti que :
11
Bibliographie :
• Clark, M. (2017). Ouvrir la voie à la 5G (éd. Angela Smith ). Genève, Suisse: La magazine
de l’Union internationale des télécommunications, Genève, Suisse.
• jain, R. (2018). Introduction to 5G. Saint Louis : Washington University in Saint Louis .
• ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes) ,LES ENJEUX
DE LA 5G, République française,Mars 2017.
• IEEE. ( 2019). Synchronization Procedure in 5G NR Systems. The IEEE Xplore digital library.
Références :
Les articles sur la 5G NR des sites officiels des fabricants et des organismes de normalisa-
tions :
• Site offciel de l’IETF (article sur la coopération de l’IETF et 3GPP dans la normalisation 5G)
https://www.ietf.org/blog/working-together-3gpp-5g/
https://www.3gpp.org/release-15
12