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Les réseaux

1- Définition
On appelle réseau (network) :
- informatique un ensemble de constituants informatiques (ordinateurs, périphériques
tels que imprimantes, scanners, ou même appareils de mesure…)
- industriel un ensemble de constituants électroniques (automates programmables,
cartes d’acquisition, capteurs…)
connectés les uns aux autres dans le but d’échanger des informations telles que
données, messages, graphiques, voix, images …

2- Différents types de réseaux informatiques


Abréviation Signification Type d’utilisation
Wide Area Network assure la transmission des
(réseau longue distance : données sur des distances à
généralement réseau l'échelle d'un pays
d'opérateurs)
Réseaux publics
Metropolitan Area interconnexion de plusieurs
Network sites (ou de LAN) à l'échelle
(réseau métropolitain) d'une ville

Local Area Network réseau intra-entreprise


(réseau local) exemple : éthernet
Réseaux locaux Controller Area Network réseaux locaux industriels
Vehicule Area Network développés pour les véhicules
automobiles

3- Quelques notions sur la transmission des informations


3.1- Transmission parallèle ou série
Transmission parallèle :
les informations binaires sont transmises sur plusieurs fils ; par exemple, pour
transmettre un octet (8 bits) à la fois, on peut le faire sur une nappe ou un bus de 8
fils (chaque fil transmet un bit de l’octet à transmettre).

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Ce type de liaison était utilisé jusqu'à peu pour communiquer depuis un PC avec une
imprimante. La plupart des communications à l'intérieur d'un PC ou d'un API sont de
type parallèles (bus PCI, IDE ou ISA).
• Avantage : Ce mode de transmission permet d'atteindre des vitesses de
transfert très élevées de l'ordre du Méga octets par
seconde.

• Inconvénients : La distance de transmission est réduite à


.

chaque canal ayant tendance à perturber ses voisins, la


qualité du signal se dégrade rapidement.

Son coût est élevé en raison du nombre de conducteurs


nécessaires.
• Utilisation : Ce mode de transmission est principalement utilisé dans
l'instrumentation ou dans les liaisons pour les imprimantes
ou les tables traçantes.

Transmission série :
les informations binaires sont transmises les unes après les autres sur un seul fil(ex :
liaison RS232, USB, liaison éthernet). On extrait un à un les bits du registre.
Ce type de liaison nécessite la conversion parallèle/série à la sortie de l'émetteur,
puis la conversion série/parallèle de l'information au niveau du récepteur.

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3.2- Transmission asynchrone et synchrone

Transmission synchrone :
Les informations sont transmises de façon continue. Un signal de synchronisation est
transmis en parallèle aux signaux de données.
Les données sont transmises sans temps mort entre les caractères. La
synchronisation des deux stations se fait grâce à un signal d’horloge transmis en plus
des données
Transmission asynchrone :
Pour éviter d'avoir une horloge commune entre l'émetteur et le récepteur, on utilise
dans l'industrie la liaison série asynchrone.
L’émetteur et le récepteur possèdent chacun leur propre horloge CLK1, CLK2 mais

 Le signal d’horloge n’est pas transmis

 t1  t2 t

Données 1 Données 2 Données 3

L’intervalle de temps est quelconque entre deux transmissions de données. La


transmission est dite asynchrone.
L’horloge du récepteur est synchronisée à la réception de chaque caractère grâce à :
 un bit de START :

 un ou deux bits de STOP :

 un bit de PARITE :

CONCLUSION :

Pour des raisons liées au coût et à la robustesse, la plupart des réseaux de communication
industriels utilisent la liaison asynchrone.

T1
Exemple de transmission de trame : 10101010 1
horloge
t 0

1
tension u
0

start t
0 1 0 1 0 1 0 1 Stop
D0 D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7 3

Fin de transmission
Début de transmission
Rôle du bit de PARITE : bit de contrôle

Il existe deux types de parité :

Cas d'une parité paire :

• Si le nombre de bits de données au niveau logique1 transmis par l'émetteur est un


nombre pair, le bit de parité est mis automatiquement à 0 par l'émetteur.

• Si le nombre de bits de données au niveau logique1 transmis par l'émetteur est un


nombre impair, le bit de parité est mis automatiquement à 1 par l'émetteur.

Cas d'une parité impaire :

• Si le nombre de bits de données au niveau logique1 transmis par l'émetteur est un


nombre pair, le bit de parité est mis automatiquement à 1 par l'émetteur.

• Si le nombre de bits de données au niveau logique1 transmis par l'émetteur est un


nombre impair, le bit de parité est mis automatiquement à 0 par l'émetteur.

Application :

Bit de Bit de
stop Données start
Bit de parité
Parité
1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 Paire
1 0 0 0 1 1 1 0 0 0 Impaire
1 1 1 0 0 1 1 1 1 0 Impaire
1 0 0 1 1 1 0 0 1 0 Paire
1 1 0 1 1 1 1 1 1 0 Impaire

3.3- La vitesse de transmission et de modulation

La vitesse de transmission ou débit binaire exprimée en correspond au


nombre de bits transmis en une seconde.
La vitesse de modulation ou rapidité de modulation exprimée en correspond
au nombre d'intervalles de modulation par seconde.

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4- Analyse d'un réseau
Un poste (ou station, ou terminal) est un système programmable doté de
périphériques de dialogue tel que ordinateur, automate programmable ou carte
électronique programmable.

4.1- Le support de transmission appelé le MEDIUM

Paire torsadée blindée : Elle est constituée par deux


conducteurs parallèles séparés par un isolant et
torsadés. L'ensemble est recouvert par une gaine
tressée et conductrice : le blindage.
Le tout est enrobé dans une enveloppe de protection.
 Caractéristiques :

Le câble coaxial : Il permet de transporter


des signaux électriques à haute fréquence. Ils
sont classés par le rapport des diamètres d/D
(d : diamètre de l'âme en cuivre, D :
diamètre de la gaine de protection)

 Caractéristiques :

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La fibre optique :

La fibre optique est un guide d'ondes cylindrique crée dans un matériau transparent
(verre ou plastique) par variation de l'indice de réfraction vers la périphérie. Sa
bande passante est très large, elle peut atteindre 4 GHz. L'atténuation est faible,
des répéteurs sont nécessaires tous les 10 ou 50 Km..

 Caractéristiques :

4.2- Les interfaces de connexion

Ces interfaces servent à relier les différentes machines aux canaux de


transmission.

Dans le cas d’un réseau local, on utilise des cartes réseaux directement implantées

dans le PC (ou l’API). Celles-ci possèdent une adresse physique unique appelée adresse

MAC (Medium Access Control, c’est-à-dire contrôle d’accès au média) codée sur 6

octets (stockée dans la mémoire de la carte réseau et correspondant au code du

fabriquant et au numéro de la carte), et une adresse IP attribuée par le serveur.

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Carte réseau éthernet pour PC

4.3- Les interfaces d'interconnexion

ces interfaces permettent de relier un ensemble de machines à une autre machine


ou à un autre réseau local, via un canal de transmission :

a) Le modem : interface PC / ligne téléphonique.

b) Le routeur : interface réseau local / ligne spécialisée (ADSL par exemple), qui
assure la correspondance des adresses.

c) Le hub (concentrateur ou répartiteur ) : boîtier de connections d’ordinateurs au


réseau, permettant aussi de régénérer les signaux transmis (amplification et mise en
forme)

d) Le switch : hub « intelligent » qui assure la gestion de la communication.

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4.4- Le serveur :
C'est le chef d'orchestre du réseau. Il constitue la couche logicielle qui contient
la définition du protocole de communication et des différents réseaux logiques.
Un réseau logique est un sous-ensemble dédié du réseau physique.
Dans un réseau d’établissement scolaire par exemple, on peut trouver les sous-
réseaux pédagogiques, CDI, intendance, salle des professeurs…

5- Les différentes topologies


5.1- Topologie en ETOILE

Structure correspondante

La connectique est de type bifilaire (paire


torsadée) avec prise RJ45

Avantages :

Inconvénients :

Type d'applications : réseaux publics

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5.2- Topologie en BUS

Structure correspondante

Le réseau se compose d’une ligne principale à


laquelle toutes les unités sont reliées.
La connectique est du type câble coaxial commun.

Avantages :

Inconvénients :

Type d'applications : réseaux locaux industriels

5.3- Topologie en ANNEAU

Structure correspondante

Chaque équipement est relié à 2 équipements


voisins. Toutes les unités sont montées en série
dans une boucle fermée.

La connectique est du type fibre optique.

Avantages :

Inconvénients :

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Type d'applications : réseaux locaux industriels à fibre optique

6- Mode d'accès au réseau


Sachant que deux machines ne peuvent envoyer simultanément des informations sur le
réseau, une méthode d’accès au canal de transmission est nécessaire.

L'accès aléatoire : CSMA/CD (Carrier Sens Multiple Access / Collision Detection)

Cette méthode est utilisée par les réseaux ayant une topologie en bus.
Cette méthode permet de gérer les conflits, afin d’ éviter que plusieurs machines
n’émettent une trame d’informations en même temps. Le principe est que lorsqu’une
machine veut émettre, elle doit attendre que le canal soit libre. C’est la méthode
utilisée par les réseaux éthernet.

Signification de CSMA/CD :

Carrier Sense : cette possibilité impose à chaque station d'écouter et de


détecter si le canal est libre

Multiple Access : plusieurs stations peuvent tenter d'accéder simultanément au


réseau

Collision Détect : détection de collision

Cette méthode est dite car on n'est jamais sûr

de pouvoir accéder au réseau dans un laps de temps déterminé (contrainte pour

certaines applications industrielles)

Exemple : le réseau informatique ETHERNET ou le réseau industriel PROFINET

(Siemens)

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L'accès déterministe par consultation : méthode du JETON

 Une trame spéciale appelée JETON circule de station en station.


 La topologie est en bus
Principe :
1. Il faut créer un anneau logique à partir d'une topologie de réseau en

bus.

Les stations sont connectées suivant la topologie en bus mais une boucle logique est
reconstituée.
Elle définie pour chaque station :
 sa propre adresse TS (This Station),
 celle de son prédécesseur PS (Prévious Station),
 celle de son successeur, NS (Next station).
Cette boucle logique définie donc le sens de circulation du jeton.

2. Au départ c’est la station d’adresse la plus élevée (station 6) qui


transmet le « droit de parole » à la station d’adresse inférieure
(station 5).

3. Ce « droit de parole » est une trame spéciale appelée JETON


(TOKEN).

4. Lorsque la station 5 reçoit le jeton qui lui permet de transmettre,


elle a un temps prédéfini pour transmettre éventuellement des
informations vers les autres stations.

 Une fois le temps expiré, la station 5 arrête de transmettre et envoie


le jeton vers la station 4.

 Le jeton se propage ainsi tout au long de l'anneau logique, avec pour règle

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fondamentale que seule la station propriétaire du jeton a le droit de

transmettre des informations.

Cette méthode est dite car on peut calculer, en tenant


compte du nombre de stations, le temps qui s'écoule entre 2 accès d'une station au réseau.

Exemple : MODBUS PLUS (Schneider Electric) ou MPI (Siemens).

7- Le modèle OSI
Ce modèle (Open System Interconnection) est utilisé pour standardiser les dialogues
sur le réseau.
Il se décompose en 7 couches ou fonctions superposées, chaque couche étant en
dialogue avec sa couche inférieure et supérieure.
Pour ce faire, elle rajoute au fur et à mesure des données en bout de trame pour
l’identifier. Les valeurs rajoutées servent au contrôle des données fournies par les
autres couches et aussi au contrôle lors de la transmission.

Le modèle OSI

Les couches Transport, Session et Présentation peuvent être vides. C’est ce qu’on

nomme un profil simplifié, largement utilisé pour les réseaux industriels.

Fonctionnellement, l'ensemble des sept couches (figure ci-dessus) est divisible en

deux familles bien distinctes : la première, constituée des couches 1 à 4, offre les

services de communication (transfert des données), la seconde constituée des

couches 5 à 7, les services d'application (utilisation des données).

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Description des couches

Elle est chargée de l'exécution de l'application et de son


Couches 7 Application dialogue avec la couche 7 du destinataire en ce qui concerne le
hautes type ou la signification des informations à échanger.
Elle met en forme les informations échangées pour les rendre
6 Présentation compatibles avec l'application destinatrice. Elle peut fournir
les moyens de traduire, compresser ou crypter.
Elle sert d'interface entre les fonctions liées à l'application et
Couches 5 Session celles liées au transport des données. Elle assure l'ouverture
moyennes et la fermeture des sessions avec les applications, définit les
règles de synchronisation du dialogue entre les abonnés.
Elle est responsable du contrôle du transfert des informations
4 Transport de bout en bout au travers du réseau. Elle réalise le découpage
des messages en paquets et leur réassemblage.
Elle assure l'acheminement ou le routage (choix des chemins à
Couches 3 Réseau partir des adresses) des données groupées en paquets au
basses travers du réseau. Le contrôle de flux et la gestion des
erreurs peuvent être réalisés dans cette couche.
Elle assure un service de transport de trames sur une ligne
2 Liaison (établissement et libération des connexions, transfert et
supervision de trames d'informations).
Elle réalise la transmission des éléments binaires (constitutifs
1 Physique des trames) sur le support, suivant des caractéristiques
physiques, électriques, optiques et mécaniques.

Exemples pour les différentes couches : ISO Fonction de la couche Exemples

7-Application : Elle est l’interface avec l’utilisateur, et fait parvenir les requêtes à la
couche de présentation. HTTP, SMTP, POP3, FTP, Modbus

6 Présentation Elle définit la manière dont les données vont être représentées. Elle
converti les données pour assurer leur interprétation par tous les systèmes. HTML,
XML
5 Session Elle assure les communications et les liaisons correctes entre les systèmes.
Elle définit l’ouverture des sessions sur les équipements du réseau. ISO8327, RPC,
Netbios
4 Transport Elle permet d’établir une communication de bout en bout.
Elle gère la segmentation et le ré-assemblage des données, le contrôle du flux ainsi
que la détection d’erreur et la reprise sur erreur. TCP, UDP, RTP, SPX, ATP

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3 Réseau Elle s’occupe de l’acheminement de paquets (datagrammes) à travers le
réseau. IP, ICMP, IPX, WDS

2 Liaison Elle permet d’établir, à partir du support physique, une liaison exempte
d’erreurs. ARCnet , PPP, Ethernet, Token ring

1 Physique Elle définit les protocoles d’échange de bits et les aspects électriques,
mécaniques et fonctionnels de l’accès au réseau. CSMA, RS-232, 10Base-T, ADSL

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