Vous êtes sur la page 1sur 4

Les interfaces d'entrées - sorties

1 Généralités sur les E/S

1.1 Notion d'Entrées/Sorties :


Un p n'est pas fait pour dialoguer uniquement avec sa mémoire de données et de programmes. Il doit
pouvoir communiquer avec la périphérie et recevoir ou transmettre des informations de ou vers
l'environnement extérieur (en particulier avec l'opérateur humain).
Cette communication avec l'extérieur reçoit le nom d'entrée / sortie.
Les entrées permettent au p de recevoir des données de l'extérieur (clavier, disque, carte d'acquisition,
…).
Les sorties permettent au p d'envoyer les données vers l'extérieur (écran, disque, imprimante, table
traçante, …).
En général, les organes avec lesquels le p dialogue reçoivent le nom de périphériques.
L'environnement d'un système à p peut être soit numérique soit analogique. Dans le cas où l'organe
périphérique est de type analogique, le dialogue est adapté grâce aux convertisseurs analogique/numérique
(CAN ou DAC) et numérique / analogique (CNA ou ADC).

1.2 Notion d'interface

Le p dialogue avec la périphérie à travers des circuits d'interface E/S programmables (signifie que la
configuration fonctionnelle de ces circuits n'est pas rigide et figée, donc adaptable à des environnements
divers).
Les interfaces apportent :
- une adaptation matérielle entre le bus micro et le périphérique ;
- une adaptation protocolaire en coordonnant le dialogue et la vitesse d'échange des informations
entre le p et périphérique.
Illustration :

1
 Adaptation matérielle :
o transformer 8 bits parallèles en 8 bits séries
o transformer les niveaux électriques (0v , 5v) en  12v.
 Adaptation protocolaire consiste en ce que l'interface surveille l'imprimante afin de signaler au
p à quel moment celle-ci est libre de manière à ce que le p puisse lui envoyer une donnée.

1.3 Les E/S parallèles et E/S série

1.4 Méthodes d'E/S


Afin de gérer les transferts de données, c-à-d choisir une stratégie de synchronisation. Trois méthodes de
base sont utilisées :
- E/S programmées (par sondage ou par scrutation) ;
- Interruptions
- Accès direct mémoire (DMA)

2 Transmission série

2.1 Définition
C'est la transmission d'une donnée bit après bit sur une même ligne, elle est surtout adaptée aux grandes
distances, elle est également utilisée sur courtes distances pour des transferts assez lents (petits blocs de
données).
Illustration :

2
On transmet toujours le bit de poids le plus faible le premier.
Avantage : diminution du nombre de connexions (1 fil pour l’émission, 1 fil pour la réception).
Inconvénient : vitesse de transmission plus faible que pour une interface parallèle.
Il existe deux types de transmissions séries :

2.2 Transmission synchrone :


Les octets successifs sont transmis par blocs séparés par des octets de synchronisation. Dans ce mode de
transmission, l'émission des données ainsi que leur réception se fait en synchronisation sur la même
horloge.

2.3 Transmission asynchrone


Dans ce mode de transmission, le transfert des données n'est pas cadencé par une même horloge (H), ce
mode est le plus utilisé car dans la plus part des applications l'émetteur et le récepteur sont cadencés
(rythmés) chacun par sa propre horloge.
En transmission asynchrone, on utilise le plus souvent une procédure dite START-STOP, pour identifier
une donnée transmise.

2.4 Procédure START-STOP


Exemple : transmission du caractère ’E’ (code ASCII $45 = %01000101) sous forme série :

- Niveau TTL : 0 L  0v et 1 L  +5v ; la ligne est au début au repos (niveau haut (1))
- le bit START marque le début de la transmission du caractère ;
- les bits de données sont transmis l’un après l’autre en commençant par le bit de poids faible. Ils
peuvent être au nombre de 5, 6, 7 ou 8. Chaque bit est maintenu sur la ligne pendant une durée
déterminée T. L’inverse de cette durée définit la fréquence de bit = nombre de bits par secondes =
vitesse de transmission ;
- le bit de parité (facultatif) est un bit supplémentaire dont la valeur dépend du nombre de bits de
données égaux à 1. Il est utilisé pour la détection d’erreurs de transmission ;
- les bits STOP (1, 1.5 ou 2) marquent la fin de la transmission du caractère.
2.4.1 Causes d'erreur au niveau de la réception
- parasites sur la ligne

3
- dérive des horloges He et Hr par rapport à leurs valeurs nominales.
2.4.2 Amélioration de la transmission
- ajouter un bit de parité (pair ou impair)
- utiliser deux bits de STOP.

2.5 Fréquences de transmission standards


Fréquences lentes, et les valeurs sont : 50, 110, 300, 600, 1200, 2400, 4800, 9600, 19200, 115200,
128000 bits/s (bauds).

2.6 Standards de transmission série


RS 232 C RS 423 A RS 422 A RS 485
Mode Un fil Un fil Différentiel Différentiel
Nb transmetteurs 1 transmetteur 1 transmetteur 1 transmetteur 32 transmetteurs
Nb récepteurs 1 récepteur 10 récepteurs 10 récepteurs 32 récepteurs
Débit maximal 20 Kbauds 100 Kbauds 10 Mbauds 10 Mbauds
Longueur maximale 15 m 1200 m 1200 m 1200 m
Transmetteur bit 0 +5V à +15V +4V à +6V
4à6V 4à6V
Transmetteur bit 1 -5V à +-15V -4V à -6V
Récepteur
Tension d'entrée max +/- 25 V +/- 12 V +/- 12 V
Récepteur
Seuil détection bit 0 > +3 V > +0,3 V > +0,3 V
Seuil détection bit 1 < -3 V < -0,3 V < -0,3 V

2.7 Transmission à grande distance

Le signal électrique est tout d'abord modulé (AM, FM, PM) par un dispositif appelé MODEM, au
niveau du récepteur également un MODEM qui fait la démodulation.

Vous aimerez peut-être aussi