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Technique de câblage
de câblage électrique
électrique appliquée
j appliqué aux systèmes
aux frigorifiques
systèmes frigorifiques
Module M00
Édition 2022
SOMMAIRE
I) Sécurité en électricité
1) Dangers de l'électricité
1.1) L’électrisation
1.2) La brûlure
2) Les seuils de danger
II) Les cadres de la sécurité électrique
1) La sécurité d’emploi
1.1) La sécurité d’emploi : les indices de protection
1.2) La sécurité d’emploi : les mises à la terre
1.3) Les interventions sur installation
a) Distance de tension
b) Distance de garde
2)Les deux indices de protection (IP et IK)
2.1) L’indice de protection IP
2.2) L’indice de protection IK
2.3) L’application pratique des codes IP et IK
3) Les influences externes
III) Règles élémentaires de sécurité électrique
1) Compression
2) Condensation
3) Détente
4) Evaporation
II) Les éléments électriques d’une installation frigorifique :
1) Moteur électrique du compresseur + KRIWAN
1.1) Moteur électrique du compresseur
2.2) Le relais de surchauffe /KRIWAN
2) Ventilateur du condenseur
3) Ventilateur de l’évaporateur
4) Vanne électromagnétique
5) Pressostat BP sécurité et de régulation
6) Pressostat HP sécurité
7) Résistances de dégivrage
8) Régulateur température
9) Soupape de décompression
AXE N°3 : Appareillage d’un tableau électrique d’une installation
frigorifique
I) Câbles électrique
1) Définitions :
1.1) Le conducteur isolé :
1.2) Le câble unipolaire.
1.3) Le câble multiconducteur.
2) Types de conducteurs électriques
3) Types d’isolation pour les câbles électriques
3.1) Isolation thermoplastique :
3.2) Isolation thermodurcissable :
4) Types de gaines d’étanchéité et de protection
5) Types de couleurs dans les câbles électriques
6) Caractéristiques d’un câble électrique
6.1) Caractéristiques électriques
6.2) Caractéristiques mécaniques
II)Dimensionnement et dénomination des câbles électrique
1) Dénomination symbolique des câbles :
1.1) La dénomination UTE
1.2) Dénomination internationale
1.3) Exemples des câbles
2) Dimensionnement des câbles électrique
2.1) Généralité
2.2) Abaques de section de câble (240V/400V)
I) Généralité :
1) Qu'est-ce qu'un schéma ?
2) Le schéma électrique
3) Tracer des schémas techniques
3.1) Le traçage manuel
3.2) Le traçage informatique
4) Les symboles
4.1) Symboles puissances
4.2) Symboles commandes
II) Classification et Identification des schémas électrique
1) Classification des schémas
1.1) Représentation unifilaire
1.2) Représentation multifilaire
2) Identification des éléments
2.1) Définition
2.2) Identification des bornes d'appareils
2.3) Principe de marquage des contacts
2.4) Marquages particuliers
III) Exemple d’application :
schémas électrique d’une installation frigorifique pour une chambre froide
négative
1) Folio N°01 : Puissance
2) Folio N°02 : Commande
3) Folio N°03 : Commande
4) Folio N°04 : Signalisation
AXE N°6 : Les étapes du câblage d’une armoire électrique
Pour cet objectif, ce cours permet aux techniciens d’avoir les techniques de base de câblage
électrique des installations frigorifiques, la 1ere partie du cours est consacrée à
l’identification des appareils et les éléments électriques dans les schémas électriques des
installations et la 2eme partie entame le câblage et la mise en service des armoires et les
équipements électriques des installations frigorifiques.
…
AXE N°1 : La sécurité électrique
Compétences visées
Le stagiaire doit :
Etre Sensibilisé sur les différents dangers de l’électricité.
Etre Sensibilisé sur les seuils des dangers de l’électricité.
Etre Sensibilisé aux précautions essentielles pour éviter les effets des contacts avec les circ
Maitriser les différents codes normalisés d’indices de protection et des influences externes
Avoir des notions de base sur l’examen des installations électriques au point de vue sécurit
Maitriser les règles élémentaires de sécurité contre les dangers de l’électricité
Introduction
Dans notre société, l’électricité est la forme d’énergie la plus utilisée. Facile à transporter et
à transformer, elle sert aujourd’hui à refroidir, chauffer, éclairer, se déplacer,
communiquer…
Cette énergie est produite à partir des centrales thermiques (pétrole ou charbon),
géothermiques, hydrauliques, solaires, éoliennes… Sa transformation et son transport sont
maîtrisés depuis de nombreuses années et sa capacité de stockage sous différentes formes
s’améliore rapidement (batteries…).
L’électricité ne se voit pas, ne se sent pas, ne s’entend pas. Présente en permanence dans
notre vie professionnelle et privée, l’énergie électrique nous est familière au point d’en
oublier presque ses dangers. Aussi, il semble essentiel de présenter quelques règles
élémentaires de prévention à suivre par les techniciens afin de se protéger contre les
dangers de l’électricité.
1.1) L’électrisation :
Électrisation mineure
(«Coup de bourre» ou «châtaigne»)
Le choc électrique est perçu mais sans
effet secondaire.
Électrisation grave
Le choc électrique peut provoquer des
troubles respiratoires, musculaires ou
cardiaques.
Électrisation mortelle
Lorsque l’électrisation conduit au
décès de la personne, il y a
électrocution.
1.2) La brûlure :
Provoquée par le passage du courant dans le corps (brûlure interne) ou par un arc électrique
(brûlure externe). Il s’agit généralement de blessures graves qui peuvent entraîner la mort
de la personne. Tous ces dommages peuvent s’accompagner d’autres effets, par exemple
une chute de hauteur.
Le premier cadre : concerne les utilisations courantes, les risques concernant alors
tout utilisateur,
Le deuxième cadre : concerne l’examen des installations ou les interventions et les
travaux plus ou moins lourds, interventions alors exécutées (normalement) par des
professionnels.
1) La sécurité d’emploi :
1.1) La sécurité d’emploi : les indices de protection
Les dispositions à adopter pour les installations varient avec les conditions générales
d’emploi, et en particulier avec la présence ou non d’influences externes telles que l’eau. Le
classement des situations aboutit à la définition des indices de protection, examinés plus en
détail aux paragraphes (2).
La précaution essentielle consiste à éviter les effets des contacts avec les circuits actifs, et
surtout à éviter la formation d’un courant de défaut. La situation peut être présentée de la
manière suivante, l’opérateur étant normalement considéré comme au potentiel de la terre,
il faut éviter une trop forte approche de la pièce conductrice dangereuse (conducteur actif
ou pièce conductrice quelconque), sinon un contact. On caractérise la situation en utilisant
le terme de distance minimale d’approche, à dépasser pour éviter le risque d’électrocution.
Cette distance minimale d’approche est la somme des deux suivantes :
a) La distance de tension :
b) La distance de garde :
Cette distance, assez conventionnelle et de simple sécurité, est fixée aux valeurs suivantes :
Pour le domaine BT : 0,30 [m]. Pour le domaine HT : 0,50 [m]. Elle doit être ajoutée à la
distance de tension.
2) Les deux indices de protection (IP et IK) :
Le code IP, qui vise à caractériser le degré de protection contre les corps solides et liquides,
est composé comme suit (en dehors de l’indication «IP») :
Le code IK, qui vise à caractériser le degré de protection contre les chocs mécaniques,
compte onze classes, le critère étant l’énergie du choc en joules [J]. Les classes les plus
indicatives sont les suivantes :
Dans la pratique les codes IP et IK servent surtout à fixer les précautions à prendre dans les
locaux professionnels et dans les locaux recevant du public, mais la norme fixe également les
classes à adopter dans les autres types de locaux, domestiques ou non.
CB1 : risques négligeables ; CB2 : propagation d’incendie ; - CB3 : mouvements ; CB4 : flexibles
ou instables.
Ne pas bricoler :
Se méfier de l’eau
L’eau et l’électricité ne font pas bon ménage ! La présence d’eau augmente
considérablement le risque de choc électrique. Dans ces conditions, le matériel électrique, et
plus particulièrement les outils électroportatifs en mauvais état, peut s’avérer
particulièrement dangereux.
Toucher quelque chose qui n’est pas connu peut être dangereux. Ce principe de précaution
est applicable dans tous les cas, par exemple :
La coupure d’urgence permet de couper le courant en cas de danger pour la sécurité des
personnes et du matériel.
Prendre ses distances avec les pièces nues sous tension permet d’éviter un
contact fortuit avec elles, directement ou indirectement par l’intermédiaire
d’objets conducteurs (perches, barres, échelles métalliques…). Sur les
chantiers, cette distance est de 3 m pour une tension inférieure ou égale à 50
kV et de 5 m pour une tension supérieure à 50 kV.
Signaler les anomalies :
Le stagiaire doit :
Etre capable d’identifier les équipements électriques d’une installation frigorifique et repérer
Maitriser le rôle des équipements électriques de l’installation frigorifique dans la production
2) Condensation:
Les gaz chauds haute pression et haute température venant du compresseur se dirigent vers
le condenseur, le condenseur est un échangeur qui va permettre au fluide de se condenser
par échange avec un fluide extérieur (l'eau, l'air..) à température et pression constante, c'est
la phase de condensation, la vapeur se transforme progressivement en liquide.
3) Détente:
Le liquide sous refroidi est vaporisé partiellement par abaissement brusque de la pression au
passage de l’orifice calibrée du détendeur. Il assure la modulation du débit du fluide dans
l'évaporateur.
4) Évaporation:
Nous allons étudier ici les différents organes électriques du circuit frigorifique d’une
chambre froide négative :
1 : Moteur électrique du compresseur / Relai KRIWAN
2 : Ventilateur du condenseur
3 : Ventilateur d’évaporateur
4 : Vanne électromagnétique
5 : Pressostat BP sécurité
6 : Pressostat BP régulation
7 : pressostat HP sécurité
8 : résistances de dégivrage
9 : résistances bac, évacuation + cordon chauffant
10 : régulateur température
11 : Soupape de décompression
NB: Les Techniques de câblage des moteurs triphasé et monophasé seront détaillées dans l’axe N°7
Toute machine électrique utilisant le courant alternatif (moteur, transformateur) met en jeu
deux formes d’énergie : Energie active et réactive
Le relais de surchauffe nommé aussi un peu improprement par les frigoristes relais KRIWAN
du nom du fabriquant historique protège les enroulements contre toute surchauffe
destructrice.
En effet les compresseurs semi-hermétique ou hermétique sont refroidis par les gaz aspirés
venant de l’évaporateur, si par hasard leurs températures augmentent trop fortement, la
température des enroulements immanquablement augmentera aussi, ce qui à terme si les
enroulements n’ont pas de protection thermique interne peut causer de graves désordres .
NB : les Techniques de câblage des moteurs triphasé et monophasé seront détaillées dans l’axe N°7
3) Ventilateur de l’évaporateur (3) :
NB : les Techniques de câblage des moteurs triphasé et monophasé seront détaillées dans l’axe N°7
NB : les Techniques de câblage des électrovannes seront détaillées dans l’axe N°7
- Principe de fonctionnement de l’électrovanne :
La vanne Au repos (non alimenté) un clapet téflon connecté à une masselotte en fer doux
(induit) repose sur son siège, la pression présente dans la cheminée de l'induit conjuguer à
l'action du ressort permet la fermeture de la vanne.
Lorsque la bobine est alimentée, l'induit est attiré par le champ magnétique créer, la force
du champ magnétique étant plus importante que les forces combinées de la pression
régnant dans la cheminée de l'induit et du ressort, le clapet se soulève et permet
l'écoulement du fluide.
Le pressostat basse pression est un organe important du circuit frigorifique, il est utilisé dans
la partie commande soit en sécurité soit en régulation (pump down), il est composé de
quatre borniers de raccordement électrique : Entrée (1) /Coupure = cut out (2) , Terre
(3) ,Enclenchement=cut in (4) .
Le pressostat BP arrêtera le compresseur si la pression du circuit côté basse pression
descend en dessous de la valeur de coupure et active le voyant rouge de défaut afin de
protéger le circuit frigorifique et plus particulièrement le compresseur.
NB : les Techniques de câblage des pressostats BP seront détaillées dans l’axe N°7
Le pressostat haut pression est un organe de sécurité qui permet de protéger l'installation
en cas de haute pression trop élevée souvent causée par un encrassement du condenseur ou
un défaut du ventilateur condenseur, mais il est aussi employé pour réguler la pression
de condensation d'un condenseur à air. il est composé de quatre borniers de raccordement
électrique :
Entrée (1) /Coupure = cut out (2) , Terre (3) , Enclenchement=cut in (4) .
NB : les Techniques de câblage des pressostats HP seront détaillées dans l’axe N°7
NB : les Techniques de câblage des résistances électriques seront détaillées dans l’axe N°7
NB : lesTechniques de câblage des régulateurs de température seront détaillées dans l’axe N°7
9) Soupape de décompression (11) :
Les parois d'une chambre froide sont périodiquement soumises à des efforts suite aux
différences de pression d'air, soit de l'intérieur, soit de l'extérieur. Les soupapes de
décompression permettent par une mise à l'air libre d'équilibrer les pressions intérieures et
extérieures,
La soupape de décompression est chauffante par une résistance électrique qui se raccorder
électriquement à l'extérieur de la chambre par un câble sortant de la presse étoupe de la
face avant.
NB : les Techniques de câblage des soupapes de décompression seront détaillées dans l’axe N°7
Axe N°3 : Appareillage d’un tableau électrique d’une
installation frigorifique
Compétences visées
Le stagiaire doit :
Etre capable d'identifier les différents appareils de protection électrique d'une installation frigori
Etre capable d'identifier les différents accessoires utilisés dans le câblage des armoires électrique
Maitriser le rôle de ces appareils électrique dans une installation frigorifique.
I) Coffrets & armoires électriques :
Les armoires électriques sont des boîtiers robustes utilisés pour protéger les composants
électriques ou électroniques et les appareillages de commutation. C’est le lieu où sont
regroupés les différents systèmes participant à la distribution d'une installation électrique.
Les armoires électriques protègent ainsi l’alimentation électrique contre l’eau, la poussière
et la chaleur, mais aussi contre le vandalisme par des personnes non autorisées.
Le coffret électrique est l’appellation pour le matériel qui assure et protège l’alimentation
électrique dans une habitation ou dans des installations électrique de petite puissance. Il
contient le tableau électrique de répartition.
L’armoire électrique est l’appellation pour le matériel qui assure et protège l’alimentation
électrique dans les entreprises ou dans des installations électrique de moyenne et grande
puissance. Il contient le tableau électrique de répartition.
Les jeux de barres à basse tension vous permet d’assurer le transport d’énergie
électrique entre éléments d’une installation la fournissant (générateurs, transformateurs...)
et la répartissant (tableaux généraux de distribution dits TGBT). Ils peuvent être installés sur
le côté de l'armoire dans une gaine à barre ou au fond de l'armoire derrière
les disjoncteurs (support de fonds d'armoire.Les arrivées se font sur des bornes avec des
cosses.
2) Interrupteur sectionneur:
Cet appareil mécanique, également appelé « inter sectionneur » et « interrupteur
général », s’installe dans le tableau électrique, en tête de l’installation. Il joue ainsi le rôle de
coupure d’urgence de l’alimentation électrique d’une installation frigorifique. L'objectif peut
être d'assurer la sécurité des personnes travaillant sur la partie isolée du réseau électrique
ou bien d'éliminer une partie du réseau en dysfonctionnement pour pouvoir en utiliser les
autres parties.
Pour faire son choix, la norme indique que l’intensité de l’inter sectionneur doit être
supérieure à celle du disjoncteur qui alimente l’armoire électrique de l’installation
frigorifuge.
Symbole
Symbole
3) Sectionneur Porte Fusible :
Le sectionneur Porte fusible est un appareil de connexion capable d'ouvrir et de fermer un
circuit lorsque le courant est nul (hors tension) afin d'isoler la partie de l'installation en aval
de celle en amont.
Pour faire son choix, la norme indique que l’intensité dusectionneur Porte Fusible doit être
supérieure à celle du disjoncteur qui alimente la partie à isolé.
Symbole
4) Disjoncteur Moteur :
Un disjoncteur moteur est un organe de protection dont la fonction est d'interrompre le
courant électrique en cas de surcharge ou de court-circuit, c'est un dispositif
magnétothermique.
Protection thermique :
Chaque phase du moteur est protégée par un bilame (déclencheur thermique) qui en cas de
surintensité prolongée chauffe par effet Joule et déclenche un mécanisme qui ouvre les
contacts. Le seuil de déclenchement est réglable directement sur le disjoncteur moteur.
Protection magnétique:
Un déclencheur équipé d'un électroaimant protège chaque phase qui en cas de court-circuit
coupe le courant électrique.
Ce déclencheur est basé sur la création d’un champ magnétique instantané (0,1sec) qui
actionne une partie mobile et commande l'ouverture des contacts.
Symbole
5) Le disjoncteur divisionnaire :
Le disjoncteur divisionnaire a pour rôle de protéger les biens matériels, Il protège contre :
les surcharges: il s’agit d’une surconsommation du récepteur branché sous le
disjoncteur
les courts circuits : C’est un défaut correspondant à un contact direct entre phase et
neutre
Il existe dans différents calibres selon les circuits à protéger. Il est reliéà l'interrupteur
différentiel.
Symbole
6) Disjoncteur différentiel :
Disjoncteur différentiel a pour rôle de protéger les personnes : il détecte les fuites de
courant.
Symbole
Symbole
7) Contacteur :
Cet appareil permet de commander à distance un récepteur de puissance car il est capable
d'établir et d'interrompre des courants importants. C'est un interrupteur à commande
automatique. Electriquement, il est constitué :
D'un électro-aimant (bobine + noyau magnétique) qui attire une palette mobile
lorsqu'il est aliment.
De plusieurs contacts à fermeture quipossède un pouvoir de coupure importante
dans les circuits de puissance.
De plusieurs contacts auxiliaires à ouverture et a fermeture qui possèdent un faible
pouvoir de coupure ; ils servent à réaliser les fonctions telles qu'auto-alimentation,
verrouillage, électrique, asservissement...
Catégories Applications
AC1 Résistance
Les relais thermiques protègent les moteurs électriques contre les surintensités.
L’augmentation excessive de l'intensité se traduit par un échauffement des enroulements du
moteur pouvant entraîner sa destruction.
Les relais thermique n'a pas de pouvoir de coupure, étant toujours associé à un contacteur le
relais thermique coupera par le biais d'un contact auxiliaire l'alimentation du contacteur qui
lui arrêtera le moteur.
Le choix et le réglage d'un relais thermique se fait en fonction de 3 paramètres :
Le courant nominal du récepteur (intensité plaquée au moteur)
La plage de réglage de l'intensité
La classe de déclenchement : classes 10, 20 et 30 correspondant dans l'ordre à 10s, 20s
et 30s
9) Relai électromagnétique :
Symbole
10) Transformateur :
Les transformateurs sont des convertisseurs d’énergie électrique, ils permettent d’adapter
un courant électrique en fonction de l’utilisation.
Il est à noter qu’un transformateur modifie suivant le cas, la tension (Volt) et l’intensité
(Ampère) d’un courant électrique sans toutefois en changer la fréquence (50 Hz ).
On utilise les transformateurs pour :
Convertir une tension alternative (ex : 240V) en une autre tension alternative plus
faible (ex : 24V).
Convertir une tension alternative (ex : 400V) en une autre tension (48 V) de type
continue (transfo + pont diodes).
Transformer une certaine tension alternative en une autre tension alternative plus
élevée.
Séparer deux circuits électriques pour des raisons de sécurité.
En froid et climatisation on utilise comme de partout divers types de transformateurs de
courant abaisseur de tension, essentiellement monophasés (240V) ou biphasés (400V), pour
alimenter des circuits de télécommande en basse tension (ex : 24V) ou des organes
de régulation, ou encore des commandes de désenfumage (ex : 48V continu)
Centrale de mesure Montage sur porte Centrale de mesure Montage sur rail
III) Accessoires électrique :
Etats des boutons poussoirs, S1 bouton poussoir initialement fermé, S2 bouton poussoir initialement
ouvert.
2) Voyant de signalisation :
Les différents états de l'installation frigorifique doivent être signalés par des voyons de
signalisation dont les couleurs ont une signification définie:
Voyant incolore (Blanc) : présence tension sur le système
Voyant verre: système consigné
Voyant rouge: système déconsigné
3) Borniers électriques :
D’une manière générale, le bornier permet d’assurer la continuité entre l’armoire électrique
et l’installation frigorifique. Situé dans le tableau électrique, c’est lui qui permet de relier un
ou plusieurs conducteurs au reste de l'installation, comme une sorte de pont de distribution.
Dans le tableau électrique, chaque bornier est conçu pour être raccordé à un des
conducteurs suivant :
la phase, qui alimente l'installation (généralement de couleur gris)
le neutre, qui permet au courant de revenir (couleur bleu)
la terre, qui garantit aux usagés une protection grâce aux interrupteurs différentiels
contre les chocs électriques direct ou indirect (couleur verre jaune)
4) Presse-étoupe :
Toutes les pièces sont traversées par le câble, c'est à dire le presse-étoupe est assemblé en
enfilant les différents éléments sur le câble.
Ils sont fabriqués dans des tailles standard et répondant à différentes normes (ATEX, etc. )
suivant les utilisations
Un chemin de câbles est un dispositif permettant le passage d'un ou plusieurs câbles, mais ils
sont couramment utilisés dans l'industrie pour faciliter la distribution des fluides (air,
gaz, etc.) dans les locaux.
Métalliques, ils ont un rôle de protéger les différents câbles électriques de l’humidité et des
perturbations électromagnétiques à condition d’être reliés à la terre. Le plastique par
contre présente l’avantage de la légèreté voire de l’esthétique mais avec les inconvénients
de ce matériau.
Il existe principalement 3 types de chemins de câbles :
en tôle (perforée ou non)
en treillis, appelé couramment échelles à câbles
en composite ou PVC
Chemin de câbles en tôle Chemin de câbles en treillis Chemin de câbles en PVC
Le stagiaire doit :
Maitriser les différents types des câbles électriques
Identifier les dénominations des câbles électriques
Etre capable de sélectionner le câble électrique adéquat (section, type…) pour chaque besoin.
Maitriser les différentes techniques de dégainage des câbles électriques
Un conducteur isolé est un ensemble formé d'une âme conductrice et de son enveloppe
isolante
Un câble unipolaire est un conducteur isolé comportant en plus une ou plusieurs gaines de
protection (gaine, tresse, …).
L’isolation consiste à placer un revêtement isolant sur le conducteur pour empêcher les
fuites de courant.
Electriques :
Très forte résistivité.
Pertes diélectriques faibles.
Rigidité diélectrique élevée.
Physiques et chimiques :
Bonne résistance à la chaleur et au froid, ainsi qu’au vieillissement.
D’autre part, on recherchera une résistance à l’humidité, à la corrosion par les huiles, les
vapeurs acides et à la combustion.
Mécaniques :
Des essais de résistance à la traction, à la torsion, à la flexion, permettent de contrôler les
qualités mécaniques.
Les isolants sont classés en deux grands groupes : les thermoplastiques et les
thermodurcissables.
EPR: Éthylène-propylène
XLPE: Polyéthylène réticulé
EVA: Acétate d’éthyle et de vinyle
SI: Silicone
PCP: Néoprène
SBR: Caoutchouc naturel
On utilise comme matériaux de gainage soit des matériaux isolants identiques à ceux cités ci-
dessus, soit des matériaux métalliques : le plomb, l’aluminium, le feuillard d’acier et PVC.
Les couleurs des câbles électriques sont régies par la norme IEC 60446 de la Commission
internationale de l’électricité.
Pour l’identification des conducteurs, les couleurs suivantes sont autorisées : noir, brun,
rouge, orange, jaune, vert, bleu, violet, gris, blanc, rose et turquoise.
Triphasé Phase 2 L2
Phase 3 L3
Neutre N
Terre PG
U0 : tension efficace assignée entre la phase et la terre, elle sert de valeur de base
pour les essais,
U : tension efficace entre les phases,
Um: tension maximale entre phases pour laquelle le câble est conçu.
Courant : Courant nominal ou spécifié que peut supporter le câble sans échauffement anormal.
6.2) Caractéristiques mécaniques :
a) L’âme conductrice :
Est soit en cuivre (résistivité = 0,018 mm²/m) soit en aluminium (résistivité = 0,0288
mm²/m). Elle est caractérisée par sa section et par sa structure qui est massive ou câblée.
Les brins des âmes câblées sont répartis en couches successives avec leurs centres disposés
selon les sommets d’hexagone pour une couche et pour deux couches ou plus.
Nombre de conducteurs ou brins par âme câblée
1 couche : 1 + 6 = 7
2 couches : 1 + 6 + 12 = 19
3 couches : 1 + 6 + 12 + 18 = 37 etc.
La section d’une âme câblée est égale à la section d’un brin multipliée par le nombre de
brins.
Les âmes câblées ou souples sont composées de plusieurs brins torsadées. La souplesse d’un
câble dépend du nombre de brins pour une même section. Elle est définie en 6 classes :
classe 1 âme rigide à classe 6 âmes très souples.
b) La gaine isolante :
Doit présenter une grande résistivité. Les enveloppes isolantes ne sont pas toujours
suffisantes pour protéger le câble des influences externes. On est conduit à protéger le câble
par une ou plusieurs gaines qui présentent de bonnes caractéristiques mécaniques,
physiques et chimiques.
c) Tenue au feu :
Les conducteurs et câbles définis par une norme UTE sont désignés à l'aide d'un système
harmonisé ou bien à l'aide du système UTE traditionnel selon qu'il s'agit de modèles
concernés ou non par l'harmonisation en vigueur dans le cadre du CENELEC.
Ces deux systèmes de désignation sont repris par la norme NF C 30-202 et HD 361 et
comprennent une suite de symboles disposés de gauche à droite, dans l'ordre, dont un
extrait est donné ci-dessous.
Câble du système normalisé (U) de tension nominale 1000V avec une âme
rigide en cuivre (-) isoler par le polyéthylène réticulé (R)et une gaine
épaisse (02) de polychloroprène de vinyle (V) de forme ronde (-). 3
conducteurs (3) sans terre (X) dont la section des conducteurs est 35mm2.
Câble souple
Câble Aérien Nu
C) Câbles industriel :
Câble rigide en
cuivre
2.1) Généralité :
S= r * L * I / V
Un abaque est un tableau sous forme graphique permettant de synthétiser différents calculs
numériques avec plus ou moins de précision.
"Un abaque permet une estimation rapide, ne prend pas en compte les cas particuliers, le
mode de pose, l’environnement..etc."
Les tableaux suivants sont valables pour un courant monophasé 240 V et triphasé 400 V, 240
V, le cos phi(φ) est de 0,8 (moteur électrique).
Conducteur cuivre avec une chute de tension de 3 % environ (à partir d’un réseau de
distribution public à basse tension).
P : signifie puissance consommée en kilowatt (kW)
I : intensité du courant en ampères (A).
a) 240 Volts - Monophasé- Cos φ = 0,8
Longueur de
câble en m
Exercice d’application :
Réponse
La longueur de la partie de fil électrique à dénuder qui doit être suffisant pour raccorder
le câble avec le connecteur du récepteur (borne, embout électrique…)
La profondeur de la partie à dénuder (l’isolant du câble électrique 2mm à 10 mm).
Le dénudage d’un câble électrique s’exécute facilement avec un outil coupant quelconque
(Couteau, Pince coupe câble…) mais de préférence avec une pince à dénuder. Il existe de
nombreux modèles :
La pince à dénuder classique possède deux parties incurvées en V qui servent à serrer la
partie isolante. En tirant sur le fil, l’âme conductrice glisse et l’isolant reste au niveau de la
pince.
Elle dispose d’une vis de réglage qui permet d’ajuster à la section du fil électrique.
Avantage de cet outil à dénuder:
La pince à dénuder automatique est une version évoluée de la pince manuelle: Elle possède
une gâche qui permet de ne pas avoir à tirer sur la pince pour dénuder le fil.
Les modèles les plus évolués de pince à dénuder automatique s’adaptent automatiquement
à la section du fil électrique et possèdent un réglage de la longueur de la partie à dénuder.
Compact
2.4) Coteau :
Pour un conducteur seul, le couteau peut être utilisé mais il faut éviter d’endommager le
conducteur et surveiller ses doigts.
2.5) Pince coupe câble :
Cette pince est uniquement faite pour couper des fils électriques et du câble électrique en
cuivre. Avec un peu d’entrainement, elle peut vous servirez dénuder les câbles électrique
tout en veillant à ne pas détériorer l’enveloppe isolante et l’âme conductrice du câble.
3) Les étapes pour dénuder un fil électrique avec une pince à dénuder :
Commencez par régler la pince selon la section du conducteur à dénuder. Pour y arriver,
jouez sur la petite vis prévue à cet effet. Resserrez ensuite le contre-écrou pour verrouiller la
pince. Vérifiez bien si l’ouverture des mâchoires correspond à la section de l’âme du
conducteur.
- Dénudez le conducteur :
Refermez la pince sur le fil, gardez-la serrée et tirez. Si vous avez bien réglé la pince,
l’enveloppe peut être retirée en un seul geste et les brins de l’âme restent intacts.
Si l’enveloppe n’a pas été retirée correctement, réduisez l’ouverture des mâchoires de la
pince et recommencez l’opération.
Si l’âme a été abimée, augmentez l’ouverture de la pince, coupez la partie abîmée et
recommencez l’opération.
Lorsque vous avez correctement dénudé le fil électrique, saisissez les brins avec vos
doigts et tournez-les sur eux-mêmes. Il vous sera alors plus facile d’introduire le fil dans
les bornes de raccordement et d’éviter les risques de court-circuit. Cela facilite aussi
l’étamage des brins.
4) Les étapes pour dénuder un fil sans utiliser de pince coupe câble :
Si vous n’avez pas de pince à dénuder, vous pouvez utiliser une pince coupe-tout pour
enlever l’enveloppe d’un fil électrique. Voici les étapes :
– Placez la pince sur le fil en appuyant légèrement afin de couper la gaine sans toucher le fil
en cuivre.
– Tournez la pince autour de la gaine pour réaliser un tour complet.
– Enlevez la pince et tirez sur la gaine avec vos doigts pour dénuder le fil.
Le stagiaire doit :
Avoir une idée sur les différentes méthodes d’é
Etre capable d’identifier les différents types de
Maitriser la lecture des schémas électriques des
I) Généralité :
1) Qu'est-ce qu'un schéma ?
Un schéma est un dessin ou un tracé qui représente de façon simple une construction
souvent technique. Ce peut être aussi des sous-ensembles techniques qui une fois
réunissent, représentent une réalisation technique complexe.
Pour réaliser ces schémas, nous utilisons des symboles graphiques, qui peuvent être tracés
à la main sur du papier avec des crayons ou des stylos.
2) Le schéma électrique :
Un schéma électrique est un dessin qui représente un simple circuit électrique ou une
installation électrique complète, voir complexe.
Des symboles graphiques représentent les éléments de cette installation mais aussi les
connexions qui les relient fonctionnellement.
Nous aurons donc, par exemple, des symboles pour représenter un moteur électrique d’un
compresseur frigorifique, interrupteur sectionneur, un disjoncteur moteur et un contacteur.
Nous avons aussi des symboles pour représenter des fils électriques qui serviront à relier
notre sectionneur avec son disjoncteur et ses relais.
a) Les crayons :
Tout le monde sait que pour dessiner, l'outil le plus courant à utiliser est le
crayon à papier (mine graphite). Non seulement celui-ci peut se gommer,
accordant au dessinateur un droit à l'erreur quasi infini, mais en plus, il
permet de moduler votre trait selon la pression et l'inclinaison pour créer
de nombreuses nuances.
b) Les porte-mines :
Ce sont des stylos de précision à encre rechargeable. Nous les rechargeons avec
de l'encre noir dans le réservoir du dit stylo. Il existe toute sorte de calibres mais
les plus couramment utilisés (en schéma électrique) sont 0.25mm, 0.5mm, 0.7mm,
1mm et 1.5mm.Il faudra utiliser le stylo verticalement avec une règle à rebord
(impératif!) pour éviter les bavures.
Il existe aussi des stylos jetables à encre noir et dans des calibres courants.
d) Le papier :
1-2-3 schéma : pour créer les schémas électriques en tarif bleu ; c'est l'un des logiciel
vendu par Hager. Voir www.hager.fr
WinRelais, permet de réaliser des schémas unifilaires, multifilaires, architecturaux et
développés, cela pour le bâtiment et
l'industrie.Voir :http://www.typonrelais.com/index.php?page=winrelais
Legrand : Logiciels métiers professionnels ; Ces logiciels métiers-vous sont proposés pour
la majorité en téléchargement gratuit.Voir www.legrand.fr/
Schneider : SISpro Bâtiment et Ecodial Voir www.schneider-electric.fr
SchemELECTest un outil logiciel dédié aux bureaux d'études, aux services de
maintenance et de travaux neufs du secteur de l'électricité industrielle.
Voir http://www.ftz.fr/v3/produit/SchemELECT/index.php?lg=fr
IGE-XAO : de la conception à la création de l'installation électrique des bâtiments. Ces
logiciels permettent de réaliser des plans électriques, plans d’installations et de tableaux
électriques, des calculs d’installations électriques...
Voir http://www.ige-xao.fr/.
4) Les symboles:
Ce qui est assez impressionnant c'est qu'il existe plusieurs façons de dessiner un même type
d'appareillage ou composant. La normalisation des symboles (au moins le plus courant)
permet de lire un schéma plus rapidement.
Nous pouvons aussi dire que grâce à ces normalisations, ce « langage symbolique » est un
langage universel compréhensible par n'importe quel technicien de la planète.
2.1) Définition :
Tableau répertoriant les lettres d'identifications les plus utilisées en froid et climatisation.
Il est fondé sur une notation alphanumérique employant des lettres majuscules et des
chiffres.
Les deux extrémités d'un élément simple sont distinguées par des nombres de référence
successifs, par exemple 1 et 2.
S'il existe des points intermédiaires à cet élément, on les distingue par des nombres
supérieurs en ordre normalement croissant à ceux des extrémités.
Pour un groupe d'éléments semblables, les extrémités des éléments seront désignés par des
lettres de référence qui précéderont les nombres de référence indiqué au paragraphe (a).
Pour plusieurs groupes semblables d'éléments ayant les mêmes lettres de référence, on les
distingue par un préfixe numérique devant les lettres de référence.
Lettres de référence
a) Contacts principaux :
b) Contacts auxiliaires :
Ils sont repérés par un nombre de deux chiffres. Le chiffre des unités indique la fonction du
contact :
1-2, NC contact à ouverture ;
3-4, NO contact à fermeture ;
5-6, 7-8, contact à fonctionnement spécial(thermique,
temporisé, etc.).
Le chiffre des dizaines indique le numéro d'ordre de chaque contact auxiliaire de l'appareil.
Numéro d'ordre Fonction
c) Organe de commande
Bobine : On utilise A1 et A2. Pour deux enroulements (ex : relais bistable) on utilisera A1-A2
et B1-B2.
d) Voyant lumineux :
Ils concernent les bornes raccordées à des conducteurs bien définis (voir tableau suivant).
a) Tableau des marquages particuliers :
Phase 2 V
Système alternatif
Phase 3 W
Neutre N
Conducteur de protection PE
Terre E
Le repérage individuel des conducteurs est généralement nécessaire pour un schéma des
connexions, pour un schéma explicatif détaillé et pour un schéma général des connexions.
Le repérage peut être fixé lors de l'étude du schéma ou dans les cas simples, choisi lors de la
pose des conducteurs ; on doit alors reporter les repères sur le schéma ou sur un document
annexe.
Repérage dépendant
Le repère du conducteur reproduit les marques des bornes ou des équipements auxquelles
les deux extrémités de ce conducteur doivent être raccordées.
Repérage indépendant
Marquage
Désignation des conducteurs Notation alpha- Symbolegraphique
numérique
Phase 1 L1
Système d'alimentation alternatif Phase 2 L2
Phase 3 L3
Neutre N
Positif L+ +
-
Systèmes continus Négatif L-
Médian M
Conducteur de protection PE
Conducteur de protection non mis à la terre PU
Conducteur de protection et conducteur neutre PEN
confondus
Terre E
Terre sans bruit TE
c) Exemple : Circuit de puissance d’un compresseur, condenseur et évaporateur.
Règles générale :
Les éléments d'un même appareil devront être séparés et disposés de manière
que le tracé de chaque circuit puisse être facilement suivi.
Les circuits de puissance et ceux de commande, de signalisation sont
généralement, représentés sur deux parties distinctes du schéma.
Le numéro d’identification d’un élément doit être identique Dans l’ensemble de
documents constituant le schéma des circuits d’une installation ;
Chaque folio doit être repéré par son numéro de pagination.
III) Exemple d’application : schémas électrique d’une installation frigorifique
pour une chambre froide négative
1) Folio N°01 : Puissance :
Compétences visées
Compétences visées
Le stagiaire doit :
Maitriser les étapes à suivre pour le câblage des armoires électriques et les installations frigorifi
Maitriser les techniques de câblage des armoires électrique et les éléments électriques des inst
1) Etape 1 : Répertorier tous les éléments électriques de l’installation frigorifique.
Exemple d’application :
Prenant le schéma électrique de l’installation frigorifique pourla chambre froide négative
indiqué dans l’axe précédent
Moteur électrique du
compresseur
(4,3A)
Moteurélectrique du
ventilateur
condenseur
(0,63A)
Moteurs électrique
des deux ventilateurs
de l’évaporateur
(0,34A+0,34A)
Résistance carter
compresseur
Résistances de
dégivrage
évaporateur
Vanne
électromagnétique
Pressostats HBP
sécurité
Pressostats BP
régulation
Pressostats HP
régulation
Relais KRIWAN
(Module de
protection)
Régulateur
température
Vous avez en main, grâce aux axes précédent, une liste de tous les appareils de protection et
de commande qu’on utilise dans la régulation d’une installation frigorifique avec leurs
symboles, Vous allez maintenant regrouper dans un tableau tous les appareils de protection
et de commande schématisé dans le schémas électrique de l’installation frigorifique fourni .
Exemple d’application :
Sectionneur Porte
Fusible tripolaire +
Q1 neutre
Disjoncteur Moteur
Q2 tripolaire
[4 A-6,3 Ampères]
Disjoncteur Moteur
Q3 tripolaire
Disjoncteur Moteur
tripolaire
Q4
[0,63 A-1 Ampères]
Disjoncteur unipolaire
+ neutre
Q5
[2 Ampères]
Disjoncteur unipolaire
+ neutre
Q6
[10 Ampères]
Q7
Disjoncteur unipolaire
+ neutre
[2 Ampères]
KM1
Contactauxiliaire NO
Commande
Contacteur
Bobine 230V
KM2
Puissance
Contacts de puissance
Contactauxiliaire NO
KM3
Commande
Bobine 230V
Contacteur
Contacts de puissance
Puissance
KM4
Contactauxiliaire NO
Commande
Contacteur
Bobine 230V
Contacts NO
KA1
Bobine 230V
Relais à 8 broches 5
A 230VAC
Contacts NO
KA2
Relais à 14 broches
5A 230VAC
Bobine 230V
S1 Bouton poussoir NO
S2 Bouton rotatif
2 positions
marche /Arrêt
H1
Voyant LED Blanc
230V
Présence tension
H2
Voyant LED Vert
230V
Marche compresseur
H3
Voyant LED Vert
230V
H5
Voyant LED Vert
230V
Marche dégivrage
H6
Voyant LED Rouge
230V
Défaut régulation
Borniers électrique
d’arriver (3 Phases +
Neutre + Terre)
XA1-…-XA5
3 gris
1 bleu
1 verre jaune
XC1-…-XC14
Borniers électrique de
Commande
Maintenant que vous connaissez le nombre, le type et le calibre de chaque appareil électrique du
tableau, il faut les positionner sur le tableau électrique.
Pour comprendre dans quel ordre sont branchés les éléments que vous avez choisis dans l’étape
précédente, il faut comprendre la façon dont l'alimentation électrique d’une installation
frigorifique est distribuée.
L’armoire TGBT vous fourni les conducteurs qui transportent le courant : trois phases et le
neutre. Ces quatre fils entrent dans l’armoire électrique de puissance et de commande de
l’installation frigorifique à travers des borniers d’arrivée qui alimentent les sectionneurs et les
interrupteurs de l’armoire. Ces derniers sont directement raccorder aux éléments de protection
(disjoncteurs moteur, disjoncteurs...) qui alimentent à la fois :
Une structure fixe (platine) : qui se divise en plusieurs rangées sur lesquelles vont
venir se connecter l’interrupteur sectionneur, répartiteur et les éléments de
mesures et de transformation dans la première rangée, les éléments de protection
dans la deuxième rangée, les éléments de commande dans le troisième rangée et
les borniers électriques dans la dernière rangée.
Ces rangs sont entourés par une goulotte de câblage qui permet
un rangement propre des câbles électrique dans l’armoire.
Exemple d’application :
L'organisation de ces appareils électrique dans l'armoire est se fait comme suite :
Bouton poussoir NO
En bas de la porte Bouton rotatif 2 positions marche /Arrêt
Platine :
4 Contacteurs
Rangée N°3 Relais à 8 broches 5 A 230VAC
Relais à 14 broches 5A 230VAC
Rangée N°4 Au milieu Borniers électrique de puissance (11 Gris + 5 vert jaune)
D’après avoir organisé sur le plan tous les appareils électrique identifier dans l’armoire
électrique, il faut procéder à sélectionner sur le catalogue du fournisseur les
dimensions du tableau électrique le plus adéquat pour supporter l’ensemble
d’appareillage identifié.
Pour se faire, il faut commencer d’abord à déterminer les dimensions du platine qui est
divisé en deux zones :
Une zone utile ou en peut mettre nos appareils électrique et
Une zone non utile qui reste vide à cause d’encombrement du système de
fixation de la platine sur l’armoire.
La zone utile est calculé sur la base des :
(A)Dimensions des rangsqui dépond aux dimensions des appareils de chaque rang
(B)Dimensions des goulottesqui sont choisis en fonction d’encombrement des câbles
à l’intérieur de l’armoire électrique
(C)Distance entre les rangs et les goulottes : qui facilite la liaison entre les appareils
électrique et les goulottes (généralement est fixer à 3 cm pour chaque côté
d’appareil le plus grand dans la rangée)
Dimensions des rangs :
Dès que vous avez calculé les dimensions de la zone utile et non utile de votre platine, il vous
reste que la sélection sur le catalogue de votre fournisseur la platine et l’armoire électrique
les plus adéquates pour votre calcule.
D’après l’achat de l’armoire électrique et la platine, il faut procéder à fixer tous les appareils
identifié dans l’étape N°2 sur le tableau électrique dans l’ordre figé dans l’étape N°3.
Percer le trou de diamètre D sur la porte de l’armoire à l’aide d’une perceuse visseuse et
la scie-cloche sélectionné.
Fixer la porte étiquette de diamètre (D) sur le périmètre du trou de la porte d’armoire
électrique.
Fixer le voyant sur le trou de la porte d’armoire électrique par l’écrou de fixation
(filetage).
Percer le trou de diamètre D sur la porte de l’armoire à l’aide d’une perceuse visseuse et
la scie-cloche sélectionné.
Fixer la porte étiquette de diamètre (D) sur le périmètre du trou de la porte d’armoire
électrique.
Fixer le commutateur sur le trou de la porte d’armoire électrique parl’organe de fixation
(en serrant deux vis de fixation).
Démonter les pièces de fixation du régulateur en appuyant sur les zones (P) et en tirant
la pièce dans le sens (S).
Fixer le régulateur sur le trou de la porte d’armoire électriquepar les deux pièces de
fixation (même principe de démontage dans le sens contraire).
Tracer sur l’arrière de la porte de l’armoire électrique le chemin le plus optimal afin
d’arranger les câbles de liaison des appareils fixer sur la porte.
Préparer les barres des goulottes flexibles nécessaires pour le chemin tracer, et les faires
coller sur la porte avec l’adhésif des goulottes.
b) Fixer deux supports inclinés du rail perforé dans les deux côtés de la rangée des bornier
électrique avec des vis auto perceuse en utilisant la visseuse.
c) Fixer le rail oméga perforé 35x15 au milieu des rangs avec des vis auto perceuse en
utilisant la visseuse.
d) Couper et fixer les goulottes de câblage aux périmètres des rangs avec les vis auto
perceuse en utilisant la mini meuleuse et la visseuse.
e)Déposer les appareils électriques sur le rail perforé.
Tirer avec un tournevis la pièce (P) vers le haut et déposer l’appareil sur le rail perforé
Il y a d’autres appareils qui se fixe directement sur la platine par des vis auto perceuse.
Cette étape consiste à câbler tous les bornes des appareils électriques installés dans
l’armoire électrique en respectant le schéma électrique.
Placer le conducteur dans l’embout en rentrant tous les brins à l’intérieur sans les
torsader.
Opérer au sertissage en présentant l’embout et le conducteur dans la pince à sertir, à
l’emplacement correspondant à la section du conducteur.
Effectuer le serrage de vis des bornier : Il faut doser le serrage, un serrage trop faible
peut permettre au fil de quitter son logement en cas de choc. Un serrage trop fort risque
de le sectionner.
Les câbles qui relient les appareils fixer sur la platine et les appareils fixer sur la porte de
l’armoire électrique seront arrangés par une goulotte Flexible spiralée.
Remarque :
Bien connecter un fil sur une borne c’est respecter le dénudage, son
emplacement dans l’étrier et la pression de serrage.
La qualité d’une connexion est déterminée en fonction de la chute de
tension au niveau des points de raccordement.
Dans l’hypothèse d’une connexion par le haut toujours placer le
conducteur à droite de l’étrier. En effet, lors du serrage la vis entraîne le
fil dans le sens horaire. Si celui-ci est placé à gauche il ressort.
Dans le cas d’une connexion par le bas, le conducteur sera placé à
gauche.
Si l’on doit placer deux conducteurs, on les répartit de chaque côté de
l’étrier de serrage.
Il doit être également convenablement monté, le cuivre ne doit pas être
apparent.
Le geste du professionnel :
L’erreur classique
En plaçant le fil à gauche de la vis cela risque de le faire ressortir lors du serrage.
Dans ces conditions on diminue la surface de contact avec l’étrier. Cela peut
engendrer un échauffement voir un court-circuit.
Le fil dénudé ne doit pas être apparent au-dessus de l’étrier pour conserver à
l’appareil sa protection IP2X (protection des personnes contre les contacts directs).
Cette étape consiste à installer dans la partie basse de l’armoire électrique d’une façon
horizontale une barre de cuivre, avec laquelle vous faire la liaison entre les câbles de la terre
de l’armoire électrique et la terre (cette opération est appelé la mise à la terre)
8) Etape N°8: Fixation des Presse-étoupe.
Cette étape consiste à fixer les presse-étoupe afin d’assurer l’étanchéité de l’armoire
électrique et la liaison des câbles électrique entre l’armoire et les autres équipements
électrique de l’installation frigorifique.
Compter le nombre (X) des câbles électrique qu’on veut raccorder avec les bornier de
l’armoire électrique
Percer le trou de diamètre V sur la zone des presses étoupes à l’aide d’une perceuse
visseuse et la scie-cloche sélectionné.
Fixer la presse étoupe dans le trou de cette manière :
D’après avoir installé l’armoire électrique dans sa position, il faut procéder à fixer les
chemins de câbles qui assurent un rangement propre des câbles reliant l’armoire
électrique avec les appareils électrique de l’installation frigorifique.
Les trois types du chemin de câbles seront installés comme suit :
Les chemins de câbles treillis seront installés dans les zones à l’aire libre (1).
Les chemins de câbles en tôle seront installés dans les zones bornées entre les
plafonds des panneaux sandwichs et le plafond du bâtiment (Dalle en béton,
charpente …) (2).
Les chemins de câble PVC (Goulotte) seront installés dans les zones apparentes
sur les panneaux sandwichs (3).
La fixation des chemins de câbles treillis et en tôle sur les supports de fixation ou rails
d’installation (exemple : MUPRO) se fait par des boulons a écrou. (Sans oublier de les
relies avec la terre avec des câbles en cuivre).
Et les supports Mupro se fixent sur le mur par des chevilles métallique et sur les panneaux
sandwichs par des Vis auto perceuse.
Pour les chemins de câbles PVC se fixent directement sur les panneaux sandwichs par les
vis auto perceuse.
Cette étape consiste à relier l’armoire électrique avec les organes électrique de
l’installation frigorifique en faisant passer les câbles électrique sur les chemins de
câbles installés dans l’étape précédente.
Pour se faire il faut :
Mesurer la distance entre l’organe électrique à raccorder et les borniers
électrique de l’armoire passant sur le chemin de câbles
Couper la longueur du câble électrique mesuré en ajoutant 1 mètre de réserve
sur le calcule.
Fixer les câbles électriques sur le chemin de câbles par des colliers plastique
(chaque 0,5 mètres)
Repérer les extrémités de chaque câble
11) Etape N°11 : Raccordement électrique des éléments électriques de
l’installation frigorifique.
Finalement, il faut procéder à câbler tous les organes électriques de l’installation frigorifique
(Puissance et commande)
Exemple d’application :
Rappel sur les éléments électrique de l’installation frigorifique de la chambre froide négative
de l’étape N°1 :
Triphasé :
Compétences visées
Le stagiaire doit :
Maitriser la manipulation des différents types d’appareils de mesures électriques utilisées
Maitriser la procédure générale à suivre pour la mise en service d’une installation électriq
Maitriser la procédure générale à suivre pour la mise en service d’une installation électriq
I) Les grandeurs électriques et les appareils de mesure :
1) Généralité :
La mesure joue un rôle de plus en plus important dans les domaines électriques et.
On mesure avec pour but :
Le multimètre possède, en outre, dans la plus part des cas, un testeur de composants
(diodes et transistors). Certains modèles sont dotés d’un capacimètre ( pour mesurer
des capacités), d’un fréquencemètre, etc...
Compte tenu des difficultés spécifiques soulevées par la
mesure de l’intensité dans un circuit, dès que l’ampérage
dépasse quelques dizaines d’ampères, on utilise la pince
ampérométrique.
Les grandeurs et unités de base dans le système international sont donnés par le
tableau suivant ( voir tableau 1)
La mise en service permet de vérifier la conformité aux normes des installations ou des armoires
électrique avant leur mise sous tension, elle doit garantir :
La sécurité des utilisateurs contre les risques d'origine électrique.
Le bon fonctionnement des installations et des équipements électrique.
C’est une très forte surintensité qui prend naissance lorsque deux fils de phase, ou un fil de
phase et le neutre, entrent en contact (très faible impédance entre ces deux éléments).
Cette vérification consiste à s’assurer qu’il n’existe aucun court-circuit entre les conducteurs
actifs d’une installation électrique avant toute mise sous tension.
Pour cela, il suffit de vérifier l’impédance entre les phases et entre phase – neutre en amont
et en aval des protections,en utilisant le multimètre en position Ω/Ohmmètre.
En plaçant vos points test du multimètre sur deux phases ou phase-neutre , l'afficheur doit
indiquer “1” ou “I” ou “infinie”
d) Test de Non-court-circuit (Non Confort) :
En plaçant vos points test du multimètre sur deux phases ou phase-neutre, l'afficheur doit
indiquer “0” ou nulle ou émet un bip !
Une liaison équipotentielle vise à relier à la prise de terre toutes les canalisations métalliques
(eau, chauffage, etc.) et tous les éléments conducteurs accessibles. Elle permet qu’aucune
différence de potentiel ne puisse exister entre ces différents équipements.
Les conduits métalliques, flexibles ou rigides et les gaines métalliques de câble ne doivent
pas être utilisés comme conducteurs de protection (mais doivent être raccordés au PE).
Le défaut d’isolement survient lorsque l’impédance entre une des phases et la protection
électrique (PE) (ou une phase et la carcasse métallique du récepteur) devient très faible.
C’est à dire lorsqu’une phase entre en contact avec un fil PE ou une masse métallique.
Pour assurer le bon fonctionnement et une parfaite sécurité des appareils et installations
électriques, tous les conducteurs sont isolés : gaine pour les câbles, vernis pour les
bobinages.
Quand la qualité de ces isolements s’amoindrit, des courants de fuite peuvent circuler d’un
conducteur à l’autre et, selon l’importance des défauts d’isolement (le pire défaut étant le
court-circuit), provoquer des dégâts plus ou moins graves.
Pour prévenir et pouvoir se prémunir des risques liés à un isolement insuffisant ou à une
dégradation du niveau de l’isolement, des mesures doivent être effectuées. Elles concernent
aussi bien les matériels électriques que les installations sur lesquelles ils sont connectés.
Ces mesures sont réalisées lors de la mise en route, sur des éléments neufs ou rénovés, puis
périodiquement afin de juger de leur évolution dans le temps.
b) Principe de la mesure :
Remarque :
L'ohmmètre ne permet pas de réaliser des contrôles d'isolement car la tension de
mesure est trop faible et ne donne pas une valeur significative.
Le mégohmmètre délivre une tension de 500V à 1000V et peut détruire une partie de
l'appareillage, en particulier les systèmes électroniques. Dans ce cas, on doit
débrancher ces appareils et les tester séparément.
Lors de la mesure d’un isolement par rapport à la terre, il est conseillé de placer le
pôle positif de la tension d’essai sur la terre, pour éviter des problèmes de
polarisation de la terre lorsque l’on procède à des essais multiples.
Les valeurs minimales des résistances d’isolement sont définies selon la tension nominale du
circuit testé.
On pourra aussi vérifier l’isolement du moteur branché sur l’installation, par rapport à la
terre.
2) Mesure a la mise SOUS TENSION: