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Dyscalculie : comment aider mon enfant à comprendre les maths

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Les troubles d’apprentissage : la dyscalculie et la dyslexie


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Troubles d'apprentissage

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Table des matières :
Avant-propos :
1. Qu’est-ce que la dyscalculie et quelles sont les personnes
touchées ?
Définition de la dyscalculie
Quelles sont les conséquences néfastes de la dyscalculie ?
Différents types de dyscalculie
Quelles sont les personnes touchées par la dyscalculie ?
Explication neurologique de la dyscalculie
Est-ce que le cas de dyscalculie est fréquent ?
Pourquoi la dyscalculie n’est-elle pas toujours connue de tous ?
Quelles sont les précautions à prendre ?
2. Comment la déceler ?
La différence entre l’aversion des calculs et la dyscalculie
Les causes de la dyscalculie
Les manifestations et les symptômes de la dyscalculie
Comment savoir réellement si l’enfant est atteint ou non ?
3. Comment aider les enfants atteints de la dyscalculie ?
Suivre un traitement orthophonique
Des séances d’apprentissage fréquent
Des exercices d’arithmétiques
Se renseigner sur les thérapies à faire
Être compréhensif et patient
Les activités à la maison
Acheter des outils mathématiques et de calculs pour aider à la
mémoire
Inscrire l’enfant à des programmes pour enfants dyscalculiques
Adapter son environnement à un apprentissage constant
Tout le monde s’implique pour aider l’enfant
4. Comment aider les parents des enfants dyscalculiques ?
Proposer les meilleurs orthophonistes
Soutien moral

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Proposer les astuces ci-dessus
Proposer une aide financière
Aider dans l’éducation de l’enfant
Inciter vos propres enfants à approcher les enfants dyscalculiques
Aider les parents dans l’organisation des activités
Participer aux activités
Accentuer les recherches de thérapies
Partager les expériences déjà vécues
5. Comment aider les professeurs ?
Un professeur attentif
Un professeur compréhensif
Un professeur qui aide particulièrement l’enfant
Demander les avis d’un orthophoniste
Un professeur non agressif
Un professeur particulièrement formé pour cela
Une collaboration avec les parents
Conclusion :

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Avant-propos :
Les mathématiques et les calculs ne sont pas toujours les bons amis de tout
le monde. En effet, au quotidien, nous pouvons recenser neuf personnes
sur dix qui n’aiment pas cette matière. L’aversion pour les chiffres est
souvent due à la difficulté et les mauvaises notes que récoltent les élèves.
Pourtant, pour certains cas, c’est vraiment une maladie que l’on nomme
dyscalculie. Cette dernière est une maladie bien existante qui peut
atteindre des personnes. Qu’est-ce que la dyscalculie ? Qui peuvent être
atteints de ce trouble ? Quelles en sont les manifestations ? Quels sont
les traitements afférents ? C’est ce que nous allons traiter dans ce livre.
Nous vous invitons donc à poursuivre votre lecture si vous voulez avoir
plus d’informations sur la dyscalculie.

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1. Qu’est-ce que la dyscalculie et quelles sont les personnes
touchées ?
Pour approfondir le sujet concernant la dyscalculie, il est important de
commencer par les généralités concernant cette maladie et ce trouble.
Nous allons donc voir les caractéristiques de ce trouble.
Définition de la dyscalculie
En étymologie, le terme dyscalculie vient de l’association des deux mots
dys — et calcul, suivis du suffixe —ie. Le préfixe dys — désigne la
difficulté et les problèmes rencontrés pour un certain cas. Par exemple,
nous pouvons prendre l’exemple du dysfonctionnement. Ensuite, le mot
calcul s’associe aux nombres et à l’arithmétique. Et enfin, le suffixe – ie
dérive le nom au féminin.
La dyscalculie est un trouble qui se constate durant la période de l’enfance.
Elle se manifeste durant la période d’apprentissage de l’arithmétique. C’est
une maladie qui est innée chez soi. Toutefois, il y a aussi ce que l’on
appelle « acalculie ». C’est une autre forme de la dyscalculie qui
survient à l’âge adulte de façon brutale. Les causes peuvent être
nombreuses, mais la plus courante est l’accident vasculaire cérébral.
Les enfants qui souffrent de la dyscalculie ont du mal à la gestion des
nombres, même de faible quantité, au quotidien. Par exemple, un enfant
normal va améliorer constamment sa méthode de calcul de l’addition. Pour
ajouter 2 à 5, il peut tout de suite commencer le décompte à partir de 5 et
ainsi de suite. Mais pour un enfant atteint de la dyscalculie, il faudra
refaire le décompte à partir de 1. D’ailleurs, on pensait souvent que c’était
juste une question d’adaptation. Or selon les études, même après un an
d’apprentissage, un enfant atteint de ce trouble n’améliore jamais sa
méthode. De plus, leur cerveau fonctionne très lentement lorsqu’il s’agit
de calculs.
Quelles sont les conséquences néfastes de la dyscalculie ?
Souvent, on a tendance à rire de ces enfants qui sont atteints de cette
maladie. Pourtant, les conséquences sont bien palpables. En effet, la
dyscalculie peut vraiment nuire au quotidien de l’enfant si elle n’est pas
traitée dès son plus jeune âge.
Tout d’abord, les conséquences se constatent dans la vie quotidienne. Une

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personne atteinte de la dyscalculie a du mal à compter l’argent pour rendre
la monnaie. Elle aura aussi du mal à gérer le temps qu’il faut pour faire
quelque chose. Ainsi, ce n’est pas pratique lors des examens, par exemple.
Ensuite, il peut aussi avoir des difficultés sur les mesures. Ainsi, quand il
est question de dénombrement, la personne en question sera toujours en
difficulté.
Ensuite, il y aura des répercussions vis-à-vis de la société. En effet, durant
le plus jeune âge ; il est normal pour tous de ne pas savoir bien compter.
Mais au fur et à mesure, les stratégies primitives ne sont plus à la mode
pour tous. D’ailleurs, entre les enfants, il n’y a pas encore beaucoup de
conscience quant à ce qu’il faut faire ou ne pas faire envers les autres. Un
enfant atteint de dyscalculie est donc susceptible d’être rejeté par ses amis.
Mais il peut également devenir la risée de tous. Ainsi, il faut bien suivre et
accompagner l’enfant pour qu’il ne soit pas traumatisé à cause de ça. Il est
donc important de voir les professeurs.
Et enfin, la complexité vis-à-vis des autres peut également prendre place.
L’enfant peut devenir asocial à force d’être traité différemment, et étant
lui-même différent. En effet, il se rendra vite compte au bout de quelque
temps qu’il a du mal avec les chiffres par rapport à ses amis. Même si ces
derniers ne se moqueront pas de lui, il y aura toujours un vide qu’il ne
pourra pas combler.
Une personne atteinte de la dyscalculie a donc du mal à bien s’intégrer
dans la société. En effet, sa difficulté en arithmétique peut lui poser
beaucoup de problèmes et de mécontentements, surtout pour ceux qui ne
savent pas. Ainsi, il faut être très compréhensif.
Différents types de dyscalculie
La dyscalculie peut se manifester sous différentes formes, d’où la
naissance des différentes classifications de ce trouble. En effet, il y a
quelques différences en fonction des cas, même si cela se relie directement
au décompte de chiffre, d’une manière ou d’une autre.
Tout d’abord, il y a une classification selon le modèle du triple code de
Dehaene. Cela se base notamment sur trois formats : la magnitude, le
verbal et le visuel. À cela, on a pu donner trois classifications de
dyscalculie :
● La dyscalculie verbale : les personnes atteintes ont du mal à récupérer
les informations numériques et à les utiliser correctement. ;

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● La dyscalculie où il est difficile de lire ou d’écrire des nombres ;
● La dyscalculie générale où il est difficile de faire des calculs tout
court dans tous les domaines des maths.
C’est le dernier cas qui est souvent constaté, étant donné que c’est aussi un
trouble assez rare que l’on ne voit pas très souvent. Cependant, nous
pouvons aussi constater des cas spéciaux de temps en temps. En effet, il y
a des enfants qui ne savent pas distinguer les signes et les opérations à
faire. Tandis que d’autres ne peuvent pas faire de calculs mentaux.
Nous pouvons également décortiquer trois sous-types de dyscalculie en
fonction des manifestations. Il y a tout d’abord la dyscalculie procédurale.
C’est un cas où l‘enfant a du mal à acquérir les connaissances de base des
décomptes. C’est le principe fondamental de l’arithmétique qu’ils ont du
mal à comprendre. Ensuite, il y a les difficultés à apprendre les tables.
C’est un autre type de dyscalculie, mais peu palpable. Ce n’est pas un cas
très grave, puisqu’il peut être soigné au fil du temps. Et enfin, il y a le type
de dyscalculie où il est difficile pour la personne de différencier les signes
et les différents tableaux. C’est notamment dû à un problème visuel et de
mémorisation.
Quelles sont les personnes touchées par la dyscalculie ?
D’une manière générale, la dyscalculie est un trouble inné chez un enfant.
En effet, on ne choisit pas d’être ainsi. C’est donc génétique dans la
plupart des cas. Mais la source même de ce trouble laisse encore à désirer.
Il est en effet impossible de savoir si une personne va transmettre ou non
sa dyscalculie à sa future génération. De ce fait, il faudra attendre la
naissance pour constater les symptômes du trouble.
Toutefois, il y a quelques explications qui démontrent que les enfants qui
ont eu un problème durant la grossesse sont les premières cibles de la
dyscalculie. En effet, on constate ce trouble chez les enfants qui sont nés
prématurément. La capacité cérébrale de ces enfants n’a pas été
développée convenablement jusqu’à la naissance prévue. Ainsi, il peut y
avoir certains retards dans son comportement et cela n’inclut pas
seulement les chiffres. Cet enfant peut aussi avoir des difficultés dans
d’autres domaines, tels que les lettres ou encore l’acquisition des
connaissances de base. Ainsi, les difficultés scolaires sont souvent les
répercussions de la précocité de la naissance.
Par ailleurs, les enfants qui sont atteints de dyscalculie tiennent de la faute

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de leur mère. En effet, une femme enceinte qui a une addiction à l’alcool et
aux drogues condamne son enfant à des effets néfastes. Tout d’abord, c’est
la santé du bébé qui est mise en jeu. Il sera facilement vulnérable face aux
différentes maladies et bactéries extérieures. Mais il peut aussi y avoir des
impacts sur la capacité mentale de l’enfant. Les effets de la drogue avant la
naissance sont bien palpables et l’organisme du fœtus est encore bien
fragile. C’est pour cela que les conséquences sont de haut niveau.
Cependant, même si les causes en sont bien définies, il y a certains cas qui
sont dus à des origines bien précises. Nous allons les voir plus en détail
dans les prochains paragraphes.
Explication neurologique de la dyscalculie
Une fois que nous avons vu les généralités de la définition même de la
dyscalculie, nous pouvons approfondir sur certains points. Comme il a été
dit plus tôt, la dyscalculie est un trouble du cerveau. Selon les études
faites, la partie qui se charge des manipulations de quantité est notamment
la section horizontale du sillon intra pariétal. En effet, c’est cette partie qui
s’active lorsque la personne doit faire une comparaison de chiffres ou
d’autres cas arithmétiques.
Pour un bébé normal de 2 à 3 mois, cette partie s’active promptement à la
vue d’un chiffre ou d’un dessin similaire à cela. Cependant, pour un enfant
atteint de la dyscalculie, le cortex intra pariétal ne s’active pas
immédiatement. En effet, il met un certain temps à s’activer et ne
s’améliore presque pas au fil de l’apprentissage. Ainsi, les capacités en
arithmétiques d’un enfant de 10 ans atteint de la dyscalculie sont similaires
à celui d’un enfant de 5 ans normal. Cette différence de niveau est
d’ailleurs très palpable durant la période scolaire.
Par ailleurs, une autre explication de cas de dyscalculie s’est faite avec des
études sur trois sujets : un enfant de bas âge, un adolescent et un adulte.
On constate que la précision visuelle en matière de chiffres augmente avec
l’âge. Ainsi, une personne adulte normale peut facilement reconnaitre
directement une certaine quantité, contrairement à un enfant. Ainsi, la
progression des capacités en arithmétiques s’améliore donc avec le temps
et l’apprentissage. Mais pour une personne atteinte de dyscalculie, cette
progression se voit vraiment retardée. Ce qui explique notre premier
exemple pour un enfant de 5 ans et de 10 ans.
Est-ce que le cas de dyscalculie est fréquent ?

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Comme il a été dit plus haut, c’est un trouble assez rare que l’on ne
constate pas souvent. En effet, on a tendance à le confondre avec une
aversion pour les maths. Beaucoup d’enfants et aussi d’adultes ne sont pas
adeptes des chiffres, ce qui est chose courante de nos jours. Pourtant, la
dyscalculie est bien un cas à part, en dehors de cette aversion.
Bien que ce soit un trouble génétique, on ne le rencontre pas souvent. Par
ailleurs, les maladies similaires à celle-ci possèdent le même degré de
rareté. Ainsi, nous pouvons donc en déduire que ces sortes de maladies
sont rarissimes. D’ailleurs, les traitements proposés n’aboutissent pas
toujours à la guérison du trouble. Il se peut que le degré soit juste atténué.
Toutefois, selon les résultats des études, un parent touché par la
dyscalculie possède 70 % de chance de transmettre cette maladie à son
futur enfant. Ainsi, une propagation du trouble pourrait se constater sur le
long terme si la guérison ne s’accélère pas. Par ailleurs dans le cas d’un
jumeau, si l’un est atteint de dyscalculie, l’autre aussi a 70 % de chance
d’avoir le même trouble.
Pour éviter tout cela, il est important de bien consulter un médecin sur la
santé physique et mentale des deux parents. C’est une procédure
importante pour veiller à ce que l’enfant soit toujours normal. Ensuite, il
faudra bien suivre la grossesse pour aboutir à la parfaite santé du bébé. Si
un cas de dyscalculie a aussi été constaté dans les ancêtres, il faudra
analyser l’enfant dès son plus jeune âge. Bien que la guérison ne soit pas
toujours efficace, il est possible d’adopter une méthode sur le long terme.
Il faudra ainsi beaucoup de patience pour le rétablissement.
La dyscalculie est donc un trouble rare que l’on constate chez un enfant
dès son jeune âge. Son cortex intra pariétal n’est pas opérationnel ou met
du temps à fonctionner. Ce qui explique son retard de réflexe à propos de
tout ce qui se rapporte aux chiffres. Toutefois, nous pouvons constater
beaucoup de cas et de types de dyscalculie. En effet, chacun des cas ne
peut pas se présenter de la même façon. Mais comment alors déceler ce
trouble ? C’est ce que nous allons vous présenter dans notre prochain
paragraphe. N’hésitez pas à poursuivre votre lecture.
Pourquoi la dyscalculie n’est-elle pas toujours connue de tous ?
Les cas qu’on rencontre souvent sont notamment les enfants qui ont du
mal avec les orthographes et la grammaire. En effet, ce sont les bases
mêmes de l’étude, donc les situations sont très flagrantes. Cependant, pour

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un enfant dyscalculique, il est souvent classé comme étant doté de peu
d’intelligence. De ce fait, on a du mal à savoir s’il est atteint de la
dyscalculie ou seulement nul en maths et dans d’autres domaines. Il faudra
ainsi attendre les résultats scolaires avant de faire une décision.
D’ailleurs, selon les études réalisées, environ 5 enfants normaux sur 10 ont
du mal avec les maths et les arithmétiques. Ces enfants ne sont atteints
d’aucun trouble. Les chiffres sont un domaine qui n’est pas à la portée de
tous. Alors, il est très difficile de dire que l’enfant est atteint ou non de la
dyscalculie. Il faudra ainsi attendre des faits plus flagrants ou passer des
tests pour vérifier la présence de dyscalculie.
Quelles sont les précautions à prendre ?
Il y a des traitements que l’on attribue aux enfants atteints de la
dyscalculie. D’ailleurs, nous allons vous en parler plus bas. Mais il y a
aussi quelques précautions à prendre pour que l’enfant ne soit pas atteint
de ce trouble.
Tout d’abord, les premières précautions sont à prendre en compte durant la
grossesse. En effet, c’est durant cette période que le bébé peut développer
des troubles en fonction de ce que fait la mère. L’alcool et les drogues sont
les premières choses à bannir. Ils stimulent fortement le fœtus qui sera
amené à générer automatiquement quelques troubles. Il faudra ensuite bien
faire attention aux chocs et aux blessures. Les coups extérieurs arrivent
évidemment jusqu’au fœtus. Effectivement, il est vraiment très sensible
durant cette période et donc un petit coup peut en valoir beaucoup.
Ensuite, il faudra revoir la santé des parents de la progéniture. En effet, il
est mieux de connaître les antécédents de chacun afin de s’y préparer. La
dyscalculie est un trouble qui peut être génétique. Ainsi, si l’un des parents
est atteint, il y a de fortes chances que l’enfant le soit aussi. Pour cela, il
est important de consulter un médecin pour avoir les informations
nécessaires et les mesures à prendre pour réduire le risque.
Après, il faut initier les enfants à l’arithmétique dès leur jeune âge, et ce
avant même d’aller à l’école. Un enfant qui s’habitue à voir des nombres,
des couleurs et des formes sera plus enclin à apprendre facilement de
nouvelles choses. Cela permet par ailleurs d’éviter les autres troubles
possibles qui peuvent se rabattre sur lui. C’est d’ailleurs le meilleur mode
d’éducation d’un enfant. Si les parents attendent l’âge de l’école pour
apprendre des choses à leur enfant, ce dernier aura un certain retard. De

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plus, il aura l’habitude de ne rien faire et aura du mal à s’habituer à la vie
scolaire.
Et pour couronner le tout, il faut éviter de traumatiser l’enfant dès son
jeune âge. En effet, il se peut que la dyscalculie apparaisse après avoir reçu
des coups sur la tête, ou sur le corps. Le traumatisme crânien de l’enfant
peut engendrer différents troubles. Ainsi, si vous devez punir l’enfant, il
faudra trouver d’autres méthodes, comme la privation par exemple. Cela
n’aura pas d’effets secondaires sur l’enfant.

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2. Comment la déceler ?
La dyscalculie est un trouble qui se confond souvent avec l’aversion pour
les maths. En effet, il ne va pas sans dire que beaucoup de jeunes détestent
les chiffres et les calculs. Il est donc assez difficile de savoir si la personne
en question est atteinte de ce trouble ou non. Pour cela, nous allons vous
donner les différences entre cela.
La différence entre l’aversion des calculs et la dyscalculie
Il y a en effet une grande différence entre l’aversion pour les maths et le
trouble de la dyscalculie. Bien que le premier cas soit très courant chez les
jeunes et les enfants, il est tout de même possible de voir une certaine
différence.
Tout d’abord, l’aversion pour les calculs est un fait volontaire. Un enfant
ne veut juste pas apprendre les maths à l’école et décide par exemple de
sécher les cours. Ainsi, il ne sera pas bien au courant de tous les concepts
de calculs dans les moindres détails. Mais il n’aura pas du mal à suivre le
rythme en apprenant avec ses amis lors des examens. C’est donc un déficit
de volonté de sa part. Par ailleurs, un enfant atteint de la dyscalculie a
vraiment du mal à apprendre les chiffres tout court. D’ailleurs, il a un vrai
retard en ce qui concerne les maths. Ainsi, les stratégies de compte qu’il
adopte sont toujours primitives. Et cela ne s’améliore qu’après une très
longue période d’apprentissage intense, bien plus longue que pour un
enfant normal.
Par ailleurs, un enfant qui n’aime pas les maths sera toujours capable de se
débrouiller correctement avec les chiffres du quotidien. Ce qui n’en est pas
le cas pour les enfants dyscalculiques. En effet, nous l’avons déjà
mentionné plus haut que ces personnes ont du mal à faire des calculs pour
le quotidien, ce qui est la base même de tous les petits détails de quantités.
Ainsi, vous pourrez facilement voir chez votre enfant s’il est dyscalculique
ou s’il n’aime pas juste les mathématiques.
Et enfin, un enfant dyscalculique a vraiment des capacités très lentes en
matière de calculs. Le fonctionnement de son cortex n’est pas normal du
tout. Même pour une personne nulle en maths, la lenteur du cerveau ne
sera pas semblable à un même niveau de connaissances. Par exemple, pour
faire le calcul de 2 + 2, un enfant normal nul en maths mettra environs 30
secondes, en faisant le décompte avec les doigts. Mais un enfant

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dyscalculique mettra tout de même 1 minute à 2 minutes à faire le calcul.
La différence est donc bien flagrante. Toutefois, il se peut que ce soit
l’enfant qui ne veut tout simplement pas réfléchir.
Il est donc mieux de demander les avis d’un orthophoniste si vous voulez
avoir la certitude du cas de l’enfant, car il se peut que cela ne soit qu’une
aversion.
Les causes de la dyscalculie
Les causes de la dyscalculie sont effectivement bien nombreuses. En effet,
nous pouvons constater différents cas en fonction des types de ce trouble.
En premier lieu, la cause de la dyscalculie chez un enfant est un fait
génétique et héréditaire. En effet, il y a 70 % de chance que deux parents
atteints de la dyscalculie transmettent cela à leurs futures générations. Il y
a aussi quelques chances dans le cas où ce sont les ancêtres qui ont déjà eu
ce trouble. Toutefois, il est impossible de savoir à l’avance si l’enfant sera
atteint ou non. Il faudra attendre la naissance et voir les analyses. Mais il
faudra tout de même faire bien attention durant la grossesse, surtout les
chocs et les drogues. Cela pourrait nuire à la santé mentale et peut-être
physique par la même occasion.
En second lieu, il y a aussi les causes externes. C’est un cas qui survient
durant l’âge adulte de la personne ou durant la période de l’adolescence.
C’est la dyscalculie qui surgit de façon brutale ou communément appelée
« acalculie ». Ce trouble est souvent engendré par un accident vasculaire
cérébral. Selon les cas, cela peut être l’impact d’un grand choc ou de
traumatisme comme les troubles constatés chez les enfants battues et
souvent frappés sur la tête. D’ailleurs, ce n’est pas seulement la
dyscalculie qui intervient, mais également d’autres maladies similaires. Il
faut donc faire attention lors des punitions. La tête est un point vraiment
sensible qu’il faut éviter de frapper.
En troisième lieu, les causes peuvent être les lésions du gyrus supra
marginal et du gyrus angulaire. Ce sont des parties qui se relient au cortex
intra pariétal, la partie responsable de la comparaison des chiffres dans
notre organisme. Les lésions peuvent survenir suite à des chocs ou une
malformation. Les conséquences en sont nombreuses, dont la dyscalculie
qui en fait également partie. Toutefois, ces lésions ne causent pas
forcément ce trouble dans tous les cas. On peut constater d’autres impacts
autre part.

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En quatrième lieu, les problèmes de mémoire peuvent également être les
causes de la dyscalculie. En effet, comme nous l’avons dit plus haut, la
dyscalculie est un trouble qui empêche l’enfant de progresser en maths. Il
adopte donc toujours des méthodes bien primitives. Il se peut que cela soit
dû à une perte de mémoire. En effet, les méthodes acquises ne sont pas
conservées directement dans le cerveau. Ainsi, les choses sont toujours
nouvelles à chaque apprentissage pour l’enfant. Il doit alors reprendre tout
depuis le début avant de continuer l’apprentissage. Il est alors difficile et
très lent de lui apprendre de nouvelles choses. De plus, il est impossible de
le brusquer au risque de le perturber. Il faudra donc avoir beaucoup de
patience.
En cinquième lieu, i y a aussi la déficience de réflexe. Un enfant normal
n’a pas beaucoup de mal à faire beaucoup de tâches en même temps,
surtout en calcul. Par exemple, il est très facile pour lui de faire à la fois
l’addition et la multiplication dans une même équation. Mais pour le cas
d’un enfant dyscalculique, c’est très difficile de passe de l’addition à la
soustraction. Il faudra donc faire les calculs étape par étape pour qu’il
puisse acquérir les connaissances. De plus, il aura aussi beaucoup de mal à
faire des calculs mentaux très rapidement comme les autres enfants. Il lui
faudra alors un peu plus de temps pour apprendre ce qu’un enfant normal
apprend en peu de temps.
En dernier lieu, la dyscalculie est aussi due à une carence alimentaire dès
le jeune âge. En effet, pour bien développer ses sens et ses capacités, un
enfant doit être bien nourri. Les différents apports ainsi que les sels
contenus dans les aliments sont nécessaires pour sa croissance physique et
intellectuelle. Il faudra donc veiller à ce que ce soit dans l’ordre et dans ses
besoins pour ne pas risquer d’avoir ce trouble.
Les manifestations et les symptômes de la dyscalculie
Il y a effectivement certains symptômes qui peuvent insinuer que l’enfant
souffre du trouble de l’apprentissage des calculs. Ils peuvent tous
apparaitre pour un même enfant, mais il se peut aussi que ce soit seulement
certains qui apparaissent dans quelques cas.
Tout d’abord, il y a la difficulté à apprendre les chiffres. C’est le premier
signe même de la dyscalculie. L’enfant a du mal à comprendre les
comptines de nombres. Il trouvera bien aussi difficile de compter des
objets d’un regard ou avec les doigts. Même en faisant une pointe un à un,
il pourra facilement se perdre dans son décompte. Si la plupart des enfants

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peuvent se tromper et avoir du mal avec cela au début, ce n’est pas le cas
pour les enfants dyscalculiques. Au début, cela paraitrait normal, mais
même après une série de répétitions, les mêmes erreurs pourront toujours
apparaitre. D’ailleurs, il faudra toujours recommencer à zéro lors de la
prochaine séance.
Ensuite, il y a la confusion dans tous les paramètres de l’arithmétique. En
effet, après le décompte des objets, il y a aussi d’autres sortes de
calculs comme la soustraction, la division et la multiplication. Un enfant
atteint de la dyscalculie confondra toujours ces signes. Par exemple, il
pourra faire une addition au lieu de faire une soustraction. Les signes
paraissent donc les mêmes à ses yeux. De plus, il aura du mal avec les
tables de multiplication. Cependant, ce cas-ci peut être courant chez les
enfants normaux. Il y a en effet beaucoup d’enfants qui ne se souviennent
pas de la table, mais qui ne sont pas dyscalculiques pour autant.
Un enfant atteint de la dyscalculie a également du mal à se mémoriser des
faits arithmétiques. En effet, il peut facilement retenir une histoire sur un
dessin animé ou dans un livre, mais pas les détails mathématiques. Un cas
précis peut survenir lorsque vous lui dites d’aller chez l’épicier pour
acheter quelque chose. Il y aura des choses manquantes, ou de la monnaie
manquante ou encore de l’excès dans les choses à acheter. La précision des
nombres dans sa tête paraitra vraiment floue.
Après, un enfant qui souffre de ce trouble est d’une grande lenteur en
calcul. En effet, si pour un enfant normal, il faut 5 minutes pour résoudre
un petit problème, un enfant dyscalculique prendra au moins 30 minutes
pour le faire, voire plus. C’est un cas très courant pour les enfants qui ont
un problème cérébral. Et cela ne s’applique pas seulement pour le cas de la
dyscalculie. Ce sont souvent les enfants battus et en carence qui souffrent
de cela. Toutefois, c’est peut-être dû à une grossesse précoce ou
mouvementée.
Les symptômes sont également visibles dans les résultats scolaires de
l’enfant, plus précisément en mathématiques. Ses mauvaises notes doivent
faire l’objet d’un suivi des parents et du professeur en même temps. Les
causes peuvent être nombreuses, mais la dyscalculie peut tout de même en
faire partie. D’ailleurs, il peut être un élève très bon dans les autres
matières, sauf en mathématiques. C’est à partir de ce moment que vous
devez remettre en question sa santé cérébrale.
Par ailleurs, la dyscalculie peut aussi se manifester par la difficulté à lire et

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à écrire les nombres. Il se peut que l’enfant ne puisse vraiment pas se
souvenir de la forme d’un 5 par exemple. De plus, il aura du mal à écrire
particulièrement les chiffres durant une dictée à l’école. Pourtant, il peut
être aussi très bon en orthographe et en grammaire. Il ne s’agit donc pas ici
d’aversion particulière, mais bien d’un trouble d’apprentissage.
Ensuite, il aura du mal avec les petits calculs au quotidien. Cela inclut
notamment les prix, les mesures, la date, l’heure et aussi la monnaie.
Ainsi, il n’est pas prudent de leur confier des tâches qui nécessitent cela.
Pourtant, si vous leur donnez des tâches quotidiennes n’incluant pas des
chiffres, ils sauront les faire dans les moindres détails.
Mais il y a également d’autres répercussions en dehors de l’apprentissage
et des nombres. Il se peut que l’enfant soit angoissé, stressé et très sensible
par rapport à ce qui l’entoure. Il faudra donc le traiter avec prudence pour
éviter des gestes brusques de sa part. Toutefois, ce ne sera pas toujours le
cas pour tous, mais c’est souvent très fréquent en situation de troubles. De
plus, les gestes du quotidien qui nécessite des détails, comme les pas de
danse par exemple, ne seront pas pratiques pour l’enfant.
Et pour couronner le tout, l’enfant aura du mal à vivre son enfance, surtout
pour les jeux vidéo. Ces derniers feront toujours intervenir les nombres et
cela pourrait bien perturber votre enfant. Ce n’est pas vis-à-vis du jeu,
mais de ses connaissances. Ainsi, il n’y trouvera aucun plaisir.
Ces symptômes sont les cas principaux que l’on peut rencontrer dans la
majorité des situations. Toutefois, il se peut qu’il y ait des cas rares ou
spécifiques. Pour cela, il serait mieux de demander l’avis d’un spécialiste
avant d’entamer tel ou tel traitement.
Comment savoir réellement si l’enfant est atteint ou non ?
Pour savoir si votre enfant est atteint de la dyscalculie, il est toujours
mieux de demander l’avis d’un professionnel. Pourquoi ? Bien qu’il y ait
des symptômes, il est assez difficile de savoir si l’enfant souffre réellement
de ce trouble. Il faudra ainsi faire appel à un orthophoniste pour étudier
son cas. Ce dernier va donc faire différents bilans pour en déterminer
l’état. Ces bilans sont notamment en liaison avec les classes, les relations,
les constructions mathématiques et l’apprentissage des nombres.
Après une série de tests, il pourra conclure que l’enfant est vraiment atteint
ou non de la dyscalculie. Il pourra ensuite proposer les différents
traitements à suivre pour bien traiter ce dernier. Le but des tests est de

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comprendre la logique des enfants et d’en déceler la dyscalculie. C’est à
partir du diagnostic que l’on pourra faire des déductions.
Toutefois, il n’y a pas besoin de voir un médecin si les faits sont bien
flagrants. En effet, un enfant dyscalculique présente un réel retard en
mathématiques. Le retard est tout de suite flagrant et bien palpable. Si vous
estimez alors que c’en est le cas, il faut tout de suite procéder à un
traitement pour l’enfant.

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3. Comment aider les enfants atteints de la dyscalculie ?
Il est important de prendre des mesures pour aider l’enfant atteint de la
dyscalculie. En effet, c’est une période difficile pour lui de ne pas pouvoir
s’intégrer correctement dans la société. Voici donc quelques conseils et
astuces pour aider l’enfant à surmonter sa dyscalculie.
Suivre un traitement orthophonique
C’est la première chose qu’il faut faire une fois que la dyscalculie a été
confirmée. En effet, il faut tout d’abord voir l’orthophoniste pour qu’il
confirme le cas. Il fera alors des tests et des bilans pour voir la gravité de
la situation. Après cela, il va élaborer un traitement qui soit adapté à la
situation de l’enfant. Il y a en effet des détails bien précis pour chaque cas
de dyscalculie et en fonction de son degré.
D’une manière générale, le traitement dure environ 3 ans, mais cela peut
augmenter ou diminuer en fonction de la progression de l’enfant. En effet,
s’il y a des résultats au bout d’un an, le traitement sera apaisé. Le
traitement orthophonique est une rééducation de l’enfant avec les chiffres
et les mathématiques. La durée et la fréquence des séances sont
déterminées en fonction de la disponibilité de l’enfant. En effet, il y a
encore les cours et ses autres activités. Le plus souvent, la séance dure 20
minutes par semaine pour un cas de degré normal. Il ne faut pas brusquer
l’enfant, car les troubles de mémoire sont aussi choses courantes en cas de
dyscalculie. L’orthophoniste présentera alors des exercices de toutes sortes
et des séances de bavardages pour mieux comprendre la progression de
l’enfant.
Des séances d’apprentissage fréquent
En dehors du traitement de l’orthophoniste, il est également important
d’envisager des séances d’apprentissage à la maison. En effet, c’est à la
fois bénéfique pour l’enfant et pour son trouble. Pourquoi ? Tout d’abord,
il se sentira mieux avec l’attention de ses parents et de son entourage. Il
sera ainsi plus enclin à apprendre facilement de nouvelles choses. Ensuite,
les cours à l’école ainsi que les choses acquises durant le traitement seront
fortifiés avec les séances à la maison. Ainsi, l’enfant pourra facilement
mémoriser ce qu’il a fait et augmenter sa capacité de mémorisation.
Les séances peuvent varier en fonction de vos choix. Vous pouvez, par
exemple, réitérer ce que l’enfant a fait durant ses séances de traitement.

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Vous pourrez alors ainsi les transformer en une sorte d’examen et d’interro
chaque fin de semaine. C’est très pratique pour qu’il se mémorise de tout
ce qu’il a fait. Il peut d’ailleurs refaire les exercices qu’il a faits durant la
journée à l’école. C’est pour revoir ses erreurs et les corriger à votre tour.
Par ailleurs, les séances peuvent se faire tous les jours, avec une
progressivité de la difficulté à chaque fois. Ainsi, il faudra donc
commencer par des séances faciles et arriver à des stades bien difficiles.
Des exercices d’arithmétiques
Le meilleur moyen de traiter la dyscalculie, c’est d’exercer le cerveau de
l’enfant très fréquemment. En effet, il faut combattre le feu par le feu. Il
faut ainsi pousser ses aptitudes arithmétiques à bien se développer. Les
exercices de maths sont donc les meilleurs moyens pour cela.
Où les trouver ? Il y a beaucoup de choix. Vous pouvez par exemple
reprendre des exercices qu’il a faits durant les traitements ou à l’école.
Vous pouvez aussi télécharger des exercices sur Internet, il y en a pour
toutes les sortes. Mais attention, vous devez savoir résoudre correctement
les exercices, car cela perturberait l’enfant si vous-même, vous ne savez
pas résoudre le problème. Ainsi, lorsque les difficultés commencent à
augmenter, optez pour des sujets corrigés et revoyez d’abord les solutions
avant de l’y soumettre.
Par ailleurs, vous pouvez également demander à des sœurs et frères ainés
pour lui donner des exercices à faire ensemble. Votre enfant sera plus
attentif avec des personnes qui ont le même âge que lui. Ainsi, il pourra
vite s’exercer.
Et enfin, vous pouvez aussi enchainer avec les calculs mentaux. Ce sont
des exercices pratiques pour stimuler au maximum le cortex de l’enfant.
Pour ce faire, vous allez délimiter le temps de réflexion. Vous pouvez tout
d’abord commencer par des calculs faciles, avec une durée de réflexion
longue. Vous allez ensuite augmenter la difficulté des calculs et réduire le
temps de réflexion. Vous allez donc booster sa rapidité et sa capacité de
calculer en même temps. N’hésitez pas à varier les signes et les calculs à
faire. Débutez par l’addition, la soustraction, la multiplication et enfin, la
division.
Se renseigner sur les thérapies à faire
En dehors des traitements à faire, il y a aussi des thérapies qui aident les
enfants à surmonter cette période. En effet, ces thérapies vont permettre de

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voir réellement ses problèmes dans le domaine. Il pourra ainsi parler
librement et en toute confiance de sa situation, sans peur d’être jugé.
Un enfant dyscalculique peut en effet subir des désagréments venant de
son entourage. Les autres enfants peuvent se moquer de lui par exemple.
Et il y a aussi ceux qui iront toujours le charrier à tout bout de champ.
Ainsi, les thérapies lui serviront de journal intime, mais aussi pour déceler
la réelle source de son problème. Une fois cela fait, les traitements à
adopter seront donc plus précis et on pourra facilement aider l’enfant dans
plusieurs domaines.
Pour trouver des thérapies, il vous suffit de voir les annonces sur Internet
ou dans les journaux. Il y a plusieurs offres qui pourraient vous intéresser.
Il y a d’ailleurs certains thérapeutes qui proposent des séances particulières
en fonction de la situation de l’enfant et des sources probables de la
dyscalculie.
Dans le cas où les thérapies sont en dehors de vos moyens, vous pouvez
vous-même être le thérapeute en question. Soyez attentif à ce qu’il veut
vous dire et soyez toujours à l’écoute de ses besoins. Vous devez gagner sa
confiance pour qu’il vous confie ses problèmes. Vous pourrez ainsi
diagnostiquer vous-même les sources du problème.
Être compréhensif et patient
Être compréhensif, c’est tout ce qu’un enfant troublé demande. En effet, la
plupart du temps, à cause de ses difficultés, son entourage perd toujours la
patience et ne tient pas en compte de sa situation.
Ainsi, s’il a du mal à résoudre un problème vraiment très facile, ne soyez
pas énervé. Il ne le fait pas exprès, il ne le sait vraiment pas. Au lieu de lui
crier dessus, tentez de comprendre ce qu’il ne comprend pas dans les
exercices. Alors, vous allez lui expliquer comment faire et quelles sont les
démarches à suivre.
La patience est également très importante. En effet, la mémoire de l’enfant
n’est pas bonne du tout pour les chiffres. Ainsi, les apprentissages sont
vraiment répétitifs. Il se peut que vous ayez à lui apprendre une seule
chose tous les jours pendant une semaine. C’est effectivement très fatigant,
mais ce sera le seul moyen de bien l’aider.
Mais pour éviter la répétition de longue durée, vous pouvez juste réitérer
ce qu’il a fait de la journée. Vous devez alors adapter les séances en
fonction de la situation de l’enfant. Un suivi constant de ce qu’il fait est

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nécessaire pour trouver la stratégie adéquate pour son apprentissage.
Les activités à la maison
Les activités à la maison sont également de bons moyens pour mieux
apprendre les enfants atteints de la dyscalculie. En effet, pour un enfant,
apprendre en s’amusant reste toujours plus instructif. Vous pouvez
organiser des jeux en famille qui inclut les calculs.
Il est important d’éviter d’inviter d’autres enfants qui risquent de charrier
le vôtre. Si vous êtes très proche de lui, organisez des activités seulement
entre vous. C’est également le cas s’il a des frères ou des sœurs. Il sera
plus en confiance. Par contre, s’il a aussi un meilleur ami, c’est aussi très
pratique pour bien s’amuser.
Les activités que vous pouvez faire sont bien nombreuses. Vous pouvez
tout d’abord opter pour des jeux de société en famille, comme Monopoly.
Il y aura le décompte des dés, ainsi que l’argent. Ce sera un très bon
exercice. Par ailleurs, vous pouvez lui demander de vous aider à compter
les livres, les poules, les œufs ou encore l’argenterie. C’est toujours
amusant s’il n’a rien à faire.
Par ailleurs, vous pouvez mettre en jeu des récompenses pour stimuler ses
envies et ses capacités. Par exemple, vous lui demandez de compter des
bonbons et vous lui en donnez un s’il a vu juste. Et vous pouvez adopter
cela pour autres choses.
Acheter des outils mathématiques et de calculs pour aider à la
mémoire
Les outils mathématiques sont vraiment très importants pour stimuler le
cortex de l’enfant, mais aussi sa mémoire. En effet, à la vue de l’objet, il
pourra facilement retenir tel ou tel chiffre. Les plus courants sont
notamment les petits tableaux de comptage. C’est un outil pratique et bien
joli à voir pour stimuler l’enfant au chiffre.
Il y a également d’autres choix qui pourraient bien marcher :
● Les jetons,
● Les dés,
● Les bâtons, etc.
Ce sont des outils bien indispensables pour lui rappeler constamment tel
ou tel chiffre.
Pour mieux faire, associer un outil à un chiffre bien précis. Par

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exemple, vous pouvez lui donner un jeton de 5 et 2 bâtons. Ainsi, lorsque
vous montrez les jetons, il sera tout de suite capable de se rappeler du
nombre 5 et ainsi faire le décompte. En dehors des outils mathématiques,
vous pouvez aussi utiliser les objets du quotidien, par exemple les cuillères
ou les fruits. Mais il faudra que ça soit un objet qu’il voit tous les jours.
Sinon, ce ne sera pas bénéfique pour lui.
Toutefois, vous devez vous renseigner sur ce qu’il fait durant les séances
de traitement, car il se peut que l’orthophoniste adopte la même méthode.
Cela pourrait donc engendrer des confusions dans sa mémoire.
Inscrire l’enfant à des programmes pour enfants dyscalculiques
Il y a en effet beaucoup d’institutions qui proposent des programmes de
réintégration pour les enfants dyscalculiques. Le concept est similaire aux
programmes que suivent les adultes, mais les objectifs ne sont pas les
mêmes.
Les programmes visent à bien intégrer les enfants dans la société pour ne
pas avoir honte de leur trouble. La possibilité de rencontrer des enfants du
même cas lui sera donc bénéfique. Il ne se sentira plus rejeté et pourra
facilement apprendre.
D’ailleurs, beaucoup de parents envoient leurs enfants à ces institutions au
lieu d’une école normale. Ils pensent que les enfants y sont mieux suivis et
les professeurs se pencheront plus sur le cas de chaque élève. Et c’est
d’ailleurs le cas. Toutefois, ce n’est pas donner à tout le monde. Les frais
de scolarité sont souvent plus élevés que la normale. Ainsi, il faut investir
beaucoup d’argent, en plus du traitement de l’orthophoniste.
Où trouver ces institutions ? Il vous suffit juste de consulter Internet et de
voir les institutions proposées. Les choix sont vraiment nombreux, il suffit
juste de faire votre choix. N’hésitez pas à vous renseigner sur la réputation
de chacune d’entre elles.
Adapter son environnement à un apprentissage constant
Il est en effet pratique de réarranger son entourage pour qu’il puisse mieux
apprendre les chiffres. Ainsi, vous pouvez par exemple décorer sa chambre
avec des chiffres et la table de multiplication. Ainsi, à chaque réveil, il ne
verra que ça. Votre enfant mémorisera facilement tout cela en un rien de
temps.
Par ailleurs, en plus de sa chambre, vous pouvez également mettre des

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chiffres dans toute la maison. Cela n’inclut pas que vous allez repeindre
totalement. Vous pouvez juste accrocher des papiers décorés qui puissent
attirer son attention. Ainsi, lorsqu’il se balade dans la maison, il pourra
voir les chiffres tout au long.
Vous pouvez également l’interroger à chaque passage pour voir ce dont il
se rappelle. Vous devez tout de même lui apprendre à bien mémoriser,
avec des récompenses.
Vous pouvez en faire de même pour tous les objets qu’il utilise au
quotidien : cartable, cahier, stylo, mug, assiette et serviette. Toutefois, il ne
faut pas trop exagérer pour ne pas qu’il s’en lasse très rapidement. Cela va
l’ennuyer au bout d’un certain temps. Donc vous pouvez juste alterner les
possibilités.
Tout le monde s’implique pour aider l’enfant
Pour que l’enfant puisse bien apprendre, il vaut mieux que tout le monde
s’implique dans son éducation. Ainsi, ce ne sera pas toujours la mère ou
encore le père, mais tous deux doivent participer. L’enfant se sentira donc
bien entouré et sera dévoué à bien apprendre.
C’est d’ailleurs encore mieux si les frères, les sœurs et les amis pouvaient
aussi l’aider. Ainsi, il se sentira moins seul. Mais attention, il faut bien
choisir les bonnes personnes qui soient toujours à son écoute. Sinon, ce ne
sera plus bénéfique pour lui.
Dès lors, si vous comptez sur l’aide de ses amis, vous devez vous
renseigner sur les comportements de ces derniers en classe et tout ce qui va
avec. Vous pourrez ensuite en déduire que c’est bien ou non.
Il y a plusieurs façons d’aider les enfants atteints de la dyscalculie, mais ce
sont notamment les plus courants que nous puissions vous proposer
actuellement.

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4. Comment aider les parents des enfants dyscalculiques ?
Il est important d’aider les enfants, mais les parents ont aussi besoin d’aide
pour soigner leurs enfants. Voici donc les aides que vous pouvez leur
apporter dans ce cas précis. Toutefois, ce n’est pas une liste exhaustive,
mais juste des possibilités.
Proposer les meilleurs orthophonistes
L’orthophoniste est en effet la première personne qui pourra dépister la
dyscalculie de l’enfant. Ainsi, il faudra choisir le plus compétent. En
période de panique et de désespoir, il est souvent impossible de déceler les
meilleurs. C’est pour cela que vous pouvez aider les parents en leur
donnant des contacts de bons orthophonistes.
Mais où trouver les meilleurs orthophonistes ? Vous pouvez tout d’abord
vous renseigner sur les réseaux sociaux et sur Internet. N’hésitez pas à voir
les différents avis sur chacun d’entre eux, c’est pour connaître sa
réputation et ses antécédents.
Par ailleurs, il est également possible d’avoir des informations dans les
institutions qui proposent les programmes de rééducation des enfants
dyscalculiques. Elles travaillent en effet avec les professionnels dans le
métier et il vous sera facile d’obtenir les meilleurs orthophonistes pour les
enfants.
Faites des comparaisons avec des personnes qui ont déjà vu le médecin en
question pour voir s’il est réellement intéressant ou non. Il y a en effet
ceux qui ont une mauvaise réputation et on risque souvent le gaspillage
d’argent. Mais le meilleur moyen d’en trouver, c’est les connaissances.
Soutien moral
Ce n’est pas facile d’avoir un enfant dyscalculique. Le soutien moral reste
donc une aide bien précieuse pour les parents. En effet, c’est aussi difficile
pour l’enfant que pour les parents de surmonter la situation. Ainsi, un peu
de réconfort venant d’autrui est toujours le bienvenu.
Le soutien ne demande pas beaucoup de choses. Il vous suffit d’être à
l’écoute et de comprendre la situation de la famille. Vous pourrez ainsi
connaître ce dont elle a vraiment besoin pour l’enfant et vous pourrez ainsi
proposer votre aide en fonction de la situation.
Toutefois, une oreille pour écouter les problèmes sera toujours mieux que

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toute autre forme d’aide possible. De plus, cela ne demande aucun
investissement, il faut juste un peu de votre temps libre et voilà.
Proposer les astuces ci-dessus
Si vous avez lu notre article, vous aurez surement lu les aides que nous
proposons aux enfants atteints de la dyscalculie. Il se peut que la famille en
question ne soit pas au courant de cela, à cause du manque de temps pour
soi. Pour les aider, vous pouvez leur donner ces conseils pour qu’ils
puissent les utiliser au quotidien.
En effet, certains d’entre eux peuvent être proposés par le docteur, mais
pas tous. Pourtant, ils sont bien tous importants pour que l’éducation de
l’enfant soit toujours bien suivie. Ainsi, vous pouvez leur proposer de faire
tout cela. Avec les exemples bien précis que nous avons donnés, il vous
sera très facile de leur transmettre les informations.
De plus, vous pourrez apporter vos propres idées en fonction des objectifs
de chacun de nos conseils. En effet, ce sont juste des idées de base, mais il
est possible de les améliorer selon vos gouts. Vous pourrez ainsi aider les
parents à concrétiser les conseils.
Proposer une aide financière
L’aide financière est vraiment très pratique, surtout pour les parents qui
n’ont pas une grande source de revenus. En effet, les dépenses sont bien
nombreuses : les programmes, les thérapies, les traitements et les séances.
De plus, il faudra aussi acheter les outils de calculs nécessaires ainsi que
les décorations pour l’environnement de l’enfant.
À moins d’être une famille riche, ce ne sera pas facile de gérer toutes ces
dépenses. De plus, il faut également bien appuyer l’enfant en termes de
nourritures. La dyscalculie peut être causée par une carence alimentaire,
donc il faut prendre ce cas en compte.
Il est donc possible de proposer d’aider la famille sur le plan financier.
Vous pouvez également apporter les fournitures nécessaires pour l’enfant
pour éviter le surplus d’achats et la donation d’argent direct. En effet, vous
serez ainsi sûr de la bonne utilisation de l’argent. Les dons physiques sont
d’autant plus sollicités.
Toutefois, il ne faut pas oublier que ce ne sont pas des sans-abris. Vous
n’allez donc pas leur donner vos déchets ou des ustensiles usés. Il vaut
mieux donner de nouveaux objets pour garantir la santé et aussi la bonne

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relation entre les deux parties. Cependant, les outils de maths sont toujours
pratiques, même étant usés. C’est donc un cas à part pour cela.
Tous les biens matériels non consommables peuvent donc être donnés en
guise de cadeau et d’aide. Mais la nourriture n’est pas vraiment conseillée,
puisque c’est périssable avec le temps.
Aider dans l’éducation de l’enfant
Vous pouvez également participer à l’éducation de l’enfant en proposant
des cours supplémentaires si vous en avez les compétences. En effet, il se
peut que les parents n’aient pas beaucoup de temps pour l’enfant à cause
de leur travail. Ainsi, l’enfant ne sera pas bien suivi. Pourtant, ils se
donnent vraiment pour rattraper des séances durant le week-end, mais ce
ne sera pas suffisant.
Pour cela, vous pouvez proposer votre aide en prenant en charge quelques
séances pour l’enfant. Vous pourrez juste faire la répétition des séances de
la journée ainsi que de ses cours. Mais vous pouvez également lui donner
des exercices qui pourraient stimuler son cortex.
Pour cela, vous devez être assez proche de la famille et de l’enfant pour
que cela soit possible. En effet, l’enfant ne sera pas en confiance s’il ne
connaît pas encore la personne. Ainsi, vous devez la gagner correctement
pour qu’il puisse apprendre plus rapidement et plus efficacement. Mais si
vous êtes professeur particulier, vous pouvez tout de même proposer vos
services à la famille, si cela lui convient. Ensuite, on pourra voir les
progressions et la réaction de l’enfant vis-à-vis de la situation.
Inciter vos propres enfants à approcher les enfants dyscalculiques
Les enfants dyscalculiques se sentent souvent seuls, car ses camarades le
charrient souvent avec son handicap. Alors, ils se tournent vers leurs
parents, mais ces derniers ne peuvent rien faire pour cela. Alors, vous
pouvez inciter vos enfants à être courtois avec eux. Apprenez donc à vos
enfants que ce n’est pas de leur faute et qu’ils doivent être indulgents.
Ainsi, les liens d’amitié pourront vite se tisser et les troubles ne seront plus
au rendez-vous. Vous pouvez alors proposer des activités à faire avec vos
enfants et les enfants atteints du trouble. Ils pourront donc apprendre
ensemble de nouvelles choses par la même occasion.
Toutefois, il faut bien surveiller leur comportement, car il se peut que
l’enfant normal puisse troubler l’autre enfant avec des propos déplacés.

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Cela pourrait avoir des impacts palpables sur le traitement de la
dyscalculie. En effet, cette dernière est un trouble qui se manifeste suite à
beaucoup de facteurs. Il faudra donc avoir un adulte en permanence avec
les enfants durant les activités.
Aider les parents dans l’organisation des activités
Il se peut que les parents veuillent organiser des activités avec un peu plus
de personnes, notamment les amis de l’enfant. Pour cela, il faudra faire
quelques organisations et c’est souvent le temps qui manque.
Si vous êtes parents de l’un des invités, vous pouvez aussi apporter votre
aide pour l’organisation de l’activité. Cela peut être sur le plan matériel,
mais aussi sur les idées d’amélioration et le concept en lui-même.
Toutefois, il ne faut pas opter pour de grandes activités, juste des jeux
éducatifs pour les enfants. Ce n’est pas non plus une fête d’anniversaire.
Il faudra donc limiter ce qu’il y a à faire, mais les idées et l’aide dans
l’organisation seront toujours pratiques pour les parents. En effet, cela va
accélérer les préparations et évitera de perdre beaucoup de temps. De plus,
plus les idées sont nombreuses, plus les impacts seront palpables.
D’ailleurs, il sera aussi possible d’organiser des activités pour les enfants
dyscalculiques du quartier ou de la ville. Pour cela, il faudra faire une
petite sensibilisation pour mettre au courant tous les parents. Les enfants
pourront ainsi s’amuser, apprendre et se connaître par la même occasion.
Participer aux activités
Un groupe de deux ou trois familles avec des enfants dyscalculiques ou
non, c’est toujours une bonne ambiance. Vous pouvez faire des activités en
petits groupes pour apprendre aux enfants les mêmes choses.
Les parents pourront bien apprécier cela puisqu’ils ne seront pas toujours
seuls face à ce handicap de leur enfant. De plus, ce sera une occasion de se
retrouver un peu et de profiter d’un temps de récréation pendant que les
enfants apprennent.
D’ailleurs, c’est aussi très pratique pour les enfants de sympathiser avec
d’autres enfants et apprendre avec eux. Les activités peuvent toujours être
amusantes à plusieurs et la compagnie est toujours de bon augure.
Toutefois, il serait mieux d’opter pour une famille qui soit déjà une
connaissance. Il s’agit ici d’un cas de problème, donc il ne faut pas l’étaler
à tout le monde. Il faudra donc trier ceux à qui il faut en parler ou non.

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Accentuer les recherches de thérapies
La dyscalculie est une maladie que l’on connaît à peine, donc les thérapies
ne sont pas bien nombreuses. En effet, même sur le net, il est souvent
difficile de trouver une place pour quelques séances.
Pour cela, vous pouvez vous-même pister les thérapies et les proposer aux
parents de l’enfant. En effet, ces derniers n’ont pas toujours le temps de
consulter quoi que ce soit à cause de leur travail. Ainsi, ils ne trouvent les
annonces qu’un peu tard après. Mais si vous avez le temps, vous pouvez
faire les recherches pour eux. Ainsi, vous n’aurez qu’à leur donner les
informations et ils pourront les étudier en temps et en heure.
Par ailleurs, si vous avez des connaissances, c’est encore mieux. Vous
pouvez ainsi leur proposer les programmes si cela les intéresse. Toutefois,
vous devez bien vous renseigner sur les cas à traiter avant de trouver les
thérapies idéales. En effet, il y a une thérapie idéale pour chaque cas de
dyscalculie. Certains thérapeutes connaissent bien un domaine plus que
d’autres. Il faudra donc tenir compte de beaucoup d’informations.
Partager les expériences déjà vécues
Si votre enfant a déjà été atteint de la dyscalculie, vous pouvez proposer
vos expériences dans le domaine. Cela peut être les conseils et les astuces
que vous avez appliqués pour mener à la guérison de votre enfant. En
effet, vous aviez surement fait des séances qui ont donné des résultats
palpables.
Vous pouvez ensuite donner vos avis et raconter vos vécus. Mais le plus
important, c’est de proposer les contacts des docteurs qui ont pris en
charge votre enfant. Ce sera très utile pour les parents de l’enfant, car au
moins, ils seront sûrs de l’efficacité du traitement. De plus, vous pouvez
aussi leur donner les prix approximatifs pour qu’ils puissent préparer leur
budget. Ce sont donc les informations qui leur sont vraiment nécessaires.

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5. Comment aider les professeurs ?
Un enfant dyscalculique doit également aller à l’école pour apprendre les
autres matières, mais aussi les maths. Comment faut-il donc aider les
professeurs pour mieux gérer ces genres d’élèves ? Voici donc les
quelques conseils qui peuvent les aider.
Un professeur attentif
Par rapport aux élèves qui sont atteints de la dyscalculie, les professeurs
doivent être vraiment attentifs à ce qu’ils font. En effet, l’enfant peut
facilement oublier ce qu’il a appris la veille, le professeur doit donc
réitérer à chaque fois, même pour lui tout seul. Ainsi, il ne faudra pas
s’énerver pour un rien.
De plus, il se peut que l’enfant prenne beaucoup plus de temps pour faire
les exercices. Ne le brusquez surtout pas. Il faudra juste attendre qu’il
réussisse et vous corrigerez ensuite. Les parents font également de leur
mieux chez eux pour aider l’enfant. Ce sera donc un travail réciproque.
Toutefois, il faudra accorder une certaine limite à la patience, au risque
d’être mal vu par les autres élèves.
Un professeur compréhensif
Un professeur doit toujours être compréhensif pour toutes les situations de
l’élève dyscalculique. En effet, il se peut qu’il ne comprenne pas tout à
chaque fois, vous allez donc refaire toute l’explication au moins trois fois.
Au lieu de se fâcher, il faut être vraiment compréhensif et se dire que c’est
une maladie.
En effet, tout comme les parents, les professeurs doivent vraiment être
compréhensifs envers les attitudes de l’élève, aussi énervants qu’ils soient.
Pour qu’ils puissent apprendre correctement, ils doivent être en confiance
avec son instituteur. Il faudra donc générer une bonne ambiance entre les
deux parties pour que l’apprentissage soit toujours fructueux.
L’attention et la compréhension vont toujours de pair. Mais pour mieux
comprendre ces enfants, il faut avoir étudié des cas bien précis.
Un professeur qui aide particulièrement l’enfant
L’enfant dyscalculique a besoin d’une aide particulière. En effet, comme il
est en retard par rapport aux autres enfants, il aura du mal à suivre le

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rythme. Le professeur doit donc suivre personnellement l’élève pour qu’il
puisse terminer son année avec succès.
Pour que cela puisse être possible, il est nécessaire de mettre l’élève sur un
banc près du bureau du professeur. Ainsi, il pourra facilement voir les
erreurs qu’il peut faire au cours de l’exercice. Il pourra ainsi le corriger
vers le droit chemin.
Toutefois, il ne faut pas trop le gâter de la sorte, car il se peut qu’il ne fasse
pas beaucoup d’efforts. Il faut alors être sévère et stricte à la fois. C’est
important durant l’enseignement.
Demander les avis d’un orthophoniste
Pour mieux gérer les enfants dyscalculiques, il n’y a rien de mieux que de
demander les avis d’un professionnel : un orthophoniste. Il pourra donner
les conseils nécessaires pour mieux traiter les élèves, mais aussi les astuces
à faire pour qu’ils apprennent plus vite.
En effet, les orthophonistes sont les professeurs particuliers de ces enfants
pour ceux qui suivent le programme. Ainsi, ils comprennent mieux les
réactions et les comportements de ces enfants. Les professeurs peuvent
donc avoir les informations nécessaires pour bien les mener. De plus, il y a
aussi des astuces bien pratiques qui pourraient les aider.
Cependant, le professeur doit connaître le cas particulier de l’élève pour
appliquer les mesures nécessaires. Il faudra donc prendre en compte toutes
les données avant de prendre les décisions.
Un professeur non agressif
L’agressivité va traumatiser l’élève et il ne sera pas enclin à apprendre.
D’ailleurs, c’est toujours le cas, même pour des enfants normaux. Mais les
impacts sont plus flagrants chez les enfants dyscalculiques. En effet, le
trouble cérébral touche beaucoup sa santé mentale. Il faudra donc faire
attention à l’agressivité.
Cela ne veut pas pour autant dire qu’il va falloir le chouchouter, mais il
faut tout de même éviter les coups et les grands cris. Il faut juste être
stricte et le corriger comme les autres élèves. Toutefois, un traitement de
faveur peut toujours être accordé pour ses retards de réflexe. Donc, les
punitions qui sont attribuées ne seront pas toujours les mêmes qu’avec les
enfants normaux.
Un professeur particulièrement formé pour cela

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Il y a effectivement des professeurs qui sont particulièrement formés pour
donner des cours à des enfants dyscalculiques. D’ailleurs, ce sont les
professeurs qui enseignent dans les institutions spécialisées dans le
domaine.
Les formations sont nécessaires pour adapter les mesures en fonction de
chaque cas de l’enfant. En effet, comme nous l’avons dit plus tôt, le
traitement de chaque cas est bien différent. Il faut donc connaître chaque
situation et chaque symptôme pour déchiffrer les mesures nécessaires à
prendre.
De ce fait, il vaut mieux envoyer un enfant dans ces institutions pour qu’ils
puissent suivre des cours adaptés à leur état de santé. C’est très pratique,
non seulement pour les professeurs, mais aussi pour les enfants et les
parents. Il faut tout de même savoir que les frais de scolarité y sont un peu
élevés, mais cela dépend de la source de revenu des parents.
Toutefois, il y a certaines institutions qui proposent des frais plus bas que
d’autres, mais il faudra juste se renseigner sur la qualité de la formation.
Toutefois, le résultat sera palpable en fonction de la volonté de l’enfant et
aussi l’appui des parents avec les cours à la maison et les exercices à faire.
Une collaboration avec les parents
Il est important pour le professeur d’être en communication constante avec
les parents. Tout d’abord, au début des années scolaires, il doit avoir les
informations nécessaires concernant le cas de l’élève. C’est indispensable
pour qu’il puisse appliquer les mesures et les astuces nécessaires en
fonction de la situation. De plus, il pourra aider directement l’élève en cas
de besoin. Ensuite, le professeur doit être au courant de la progression de
l’élève tout au long de sa scolarité. Les parents pourront ainsi lui parler de
ses performances à la maison et de ses aptitudes à acquérir les
connaissances. Ainsi, le professeur pourra lui-même faire un autre suivi et
voir si les progressions sont bien réelles. Enfin, les parents et le professeur
doivent être en constante communication pour voir l’amélioration de l’état
de l’enfant, à chaque visite chez le docteur.
La communication entre les deux parties reste donc un échange
d’informations pour adapter les mesures avec la situation actuelle. C’est un
point important pour que le professeur puisse trouver la faille de l’élève et
y remédier ensuite. Même si les résultats ne sont pas tout de suite
palpables, il y a du bon en cette relation.

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35
Conclusion :
La dyscalculie est un trouble que l’on ne rencontre pas souvent, mais qui
crée pourtant différents problèmes dans la vie de l’enfant, même jusqu’à
son âge adulte. Il faut ainsi éviter son apparition coute que coute. Mais
dans le cas où c’est déjà inné, il faudra suivre les conseils et les traitements
de l’orthophoniste. Il y a en effet beaucoup de conseils pour bien soigner
ce trouble, il vous suffit de trouver ce qu’il vous faut dans notre article.
Vous connaissez maintenant toutes les connaissances nécessaires sur la
dyscalculie. Prenez les précautions nécessaires pour que vos enfants ne
soient pas atteints

36
Voici les 3 BONUS OFFERTS (Cliquez sur les liens pour y accéder) :

Les troubles d’apprentissage : la dyscalculie et la dyslexie


Tout savoir sur les DYS
Troubles d'apprentissage

37
Je vous remercie d’avoir lu ce livre. J’espère qu’il vous aura plu et qu’il
vous aura appris un tas d’informations. Je vous dis à très vite… Benoît.

38
Table des Matières
Avant-propos : 7
1.Qu’est-ce que la dyscalculie et quelles sont les personnes
8
touchées ?
Définition de la dyscalculie 8
Quelles sont les conséquences néfastes de la dyscalculie ? 8
Différents types de dyscalculie 9
Quelles sont les personnes touchées par la dyscalculie ? 10
Explication neurologique de la dyscalculie 11
Est-ce que le cas de dyscalculie est fréquent ? 11
Pourquoi la dyscalculie n’est-elle pas toujours connue de tous ? 12
Quelles sont les précautions à prendre ? 13
2.Comment la déceler ? 14
La différence entre l’aversion des calculs et la dyscalculie 15
Les causes de la dyscalculie 16
Les manifestations et les symptômes de la dyscalculie 17
Comment savoir réellement si l’enfant est atteint ou non ? 19
3.Comment aider les enfants atteints de la dyscalculie ? 21
Suivre un traitement orthophonique 21
Des séances d’apprentissage fréquent 21
Des exercices d’arithmétiques 22
Se renseigner sur les thérapies à faire 22
Être compréhensif et patient 23
Les activités à la maison 24
Acheter des outils mathématiques et de calculs pour aider à la
24
mémoire
Inscrire l’enfant à des programmes pour enfants dyscalculiques 25
Adapter son environnement à un apprentissage constant 25
Tout le monde s’implique pour aider l’enfant 26
4.Comment aider les parents des enfants dyscalculiques ? 26
Proposer les meilleurs orthophonistes 27
Soutien moral 27

39
Proposer une aide financière 28
Aider dans l’éducation de l’enfant 29
Inciter vos propres enfants à approcher les enfants
29
dyscalculiques
Aider les parents dans l’organisation des activités 30
Participer aux activités 30
Accentuer les recherches de thérapies 31
Partager les expériences déjà vécues 31
5.Comment aider les professeurs ? 31
Un professeur attentif 32
Un professeur compréhensif 32
Un professeur qui aide particulièrement l’enfant 32
Demander les avis d’un orthophoniste 33
Un professeur non agressif 33
Un professeur particulièrement formé pour cela 33
Une collaboration avec les parents 34
Conclusion : 36

40

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