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LA DYSLEXIE ET LA DYSORTHOGRAPHIE

DES PATHOLOGIES PAS TOUJOURS CONNUES

Comment aider les familles dans les parcours « Santé » et scolaire de leurs enfants ?
Comment professionnaliser les pratiques pédagogiques des enseignants ?
Introduction
• Deux intervenantes :

- Madame de Zan, orthophoniste


- Madame Ducos-Filippi, professeur de lettres classiques, chargée de mission
TSA DSDEN 77 (ifil@orange.fr)

• Une démarche commune dans un souci de clarté :


Aborder les différents aspects de la prise en charge des TSLA sur un axe
chronologique

• Prévalence : La dyslexie-dysorthographie touche 4 à 6 % de la population


(source FFDYS).
• 1. La dyslexie-dysorthographie : de quoi s’agit-il ?

• 2. Les signes d’alerte : le repérage

• 3. Le dépistage et la rééducation chez l’orthophoniste

• 4. Relations avec l’école

• 5. Le PAI dyslexie

• 6. Pour conclure : des ressources pour les parents et les enseignants


1. La dyslexie-dysorthographie : de quoi s’agit-il ?
Dyslexie-dysorthographie

 La dyslexie-dysorthographie fait partie des troubles « dys »

 Une expression familière : « troubles « dys »


- Utilisation du préfixe grec « DYS» en grec veut dire : “ c’est difficile”

- « DYS » désigne la difficulté d’acquisition d’une fonction : dyslexie= difficulté pour acquérir la lecture

 Une expression savante :

Troubles Spécifiques des Apprentissages


Troubles « dys » = TSA

Dyslexie

Dysorthographie
Dyscalculie

Dysphasie Dyspraxie
Que signifie le terme « trouble » ?
 Ne pas confondre RETARD et TROUBLE
Maîtriser la terminologie

 RETARD :
décalage chronologique avec l'âge moyen
d'acquisition des apprentissages.
les étapes se succèdent normalement, mais plus
tard que les autres enfants.
 TROUBLE :
persiste malgré les rééducations et la
remédiation (apprentissages non
automatisés)

 TROUBLE SPECIFIQUE :
survient dans un cadre précis

©Isabelle Ducos-Filippi Professeure


Ressource TSA ce.77profressourcetsa@.ac-
creteil.fr
Que signifie « spécifiques » ?
Les troubles spécifiques des apprentissages surviennent dans un
cadre précis :

● sans déficit intellectuel

● sans déficit sensoriel

● sans défaut de scolarisation , de stimulations socioculturelles

● sans trouble psychologique ou psychiatrique

● sans lésion cérébrale acquise

DIAGNOSTIC PAR EXCLUSION


La recherche hier et aujourd’hui

 1896
 Un chercheur anglais se livre à première description clinique de la dyslexie

 Cécité verbale (mais causes non établies)

 AUJOURD’HUI : Apport des neurosciences


- Causes multifactorielles : génétiques, neurobiologiques, développementales
©Isabelle Ducos-Filippi Professeure
Ressource TSA ce.77profressourcetsa@.ac-
creteil.fr
Conséquences
Les difficultés de l’élève présentant un TSA n’ont pas pour CAUSE
● un manque de travail,
● un manque de motivation

MAIS trouble structurel = dysfonctionnement neuro-cognitif,


- nécessitant une rééducation (orthophonistes, psychomotriciens, ergothérapeutes, orthoptistes)
- nécessitant une prise en charge pédagogique

 Plasticité cérébrale : si une zone neuronale est défaillante, la fonction pourra se développer à
partir d’un autre réseau neuronal, mais de façon moins performante
Définition :

Trouble de l’apprentissage du langage écrit et de son automatisation, se


caractérisant par une diminution significative des performances en lecture et en
orthographe par rapport à la classe d’âge.
Mais aussi de nombreux atouts …
• Intelligence.
• Niveau de langage oral souvent satisfaisant.
• Stratégies compensatoires mises en place pour masquer ses difficultés :
mémorisation, compréhension.
• Capacité de perception spatiale.
• Raisonnement non-verbal efficace.
• Pensée créative.
• Ténacité, persévérance.
• Talents : musique, dessin, sportif.
Un handicap ?
● Les TSA entraînent des difficultés importantes dans la scolarité et peuvent, aller jusqu’à entraîner un
HANDICAP

● Un handicap :
« toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement
par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs
fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques »
(loi du 11 février 2005).

Selon la sévérité, La dyslexie-dysorgthographie constitue ou non un handicap.

- Si handicap : parcours réglementé ( MDPH, ERSEH,ESS, AVS etc …)


Différents modes de scolarisation

• TSA reconnu comme handicap : Scolarisation collective : CLIS / ULIS

• TSA reconnu comme handicap : Scolarisation individuelle avec moyens


de compensation : avs, ordinateur , 1/3 temps, secrétaire…

• TSA non reconnu comme handicap


PAI et adaptations pédagogiques
2. Les signes d’alerte : le repérage
Les signes d’alerte : le repérage
• Double approche : parents et les enseignants qui sont au premier plan pour
repérer les difficultés de l’enfant.
• Nécessité d’une communication dès les premiers constats.

Les enseignants se doivent de prévenir la famille afin qu’elle puisse


consulter des professionnels.

Ces signes d’alerte ne traduisent pas systématiquement un trouble dyslexique,


ils peuvent être aussi rattachés à d’autres troubles ou être isolés. C’est
pourquoi un seul de ces troubles suffit pour justifier une demande de bilan.
Signes d’alerte pouvant être présents avant le CP :
• Articulation / Parole : l’enfant ne prononce pas certains sons, ne les prononce
pas dans le bon ordre, prononce des sons en trop…

• Langage :
- Construction de phrases : les phrases produites par l’enfant ne sont pas
correctes, il manque des mots ou ceux-ci sont dans le mauvais ordre.
- Vocabulaire : Le vocabulaire employé est pauvre, imprécis ou ne vient pas
facilement.
- Compréhension : Face à une consigne ou un message énoncé : l’enfant ne saisit
pas le sens.

• Conscience phonologique : l’enfant ne parvient pas à découper les mots en


syllabes, à jouer sur les sonorités des mots.

• Mémoire auditive : l’enfant mémorise avec difficulté les comptines et poésies de


la classe. Il se souvient difficilement du nom des personnages d’un conte.
• Mémoire et discrimination visuelle :
- l’enfant ne parvient toujours pas à écrire son prénom avec ou sans modèle.
- Il entoure systématiquement des formes qui se ressemblent, mais qui sont
orientées différemment.

• Organisation dans le temps et dans l’espace : l’enfant a des difficultés à se


situer dans le temps (hier-demain…) et s’oriente difficilement dans l’espace.

• Coordination psycho-motrice : l’enfant apparaît maladroit, il coordonne


difficilement ses gestes, a des difficultés dans les activités manuelles.

• Graphisme : les dessins et le coloriage montrent des difficultés de réalisation


de gestes fins avec la main. Les traits s’orientent mal sur l’espace-feuille.
Signes d’alerte à partir du CP
• Difficultés persistantes relevées parmi les signes d’alerte chez les enfants de
maternelle.

• Difficultés à comprendre les mécanismes de lecture : correspondance entre les


lettres et les sons, à fusionner des lettres pour en faire une syllabe, à retenir les
syllabes pour constituer ensuite un mot.

• Difficultés à transcrire des syllabes, des mots entendus sous dictée, ne distingue pas
tous les sons.

• Erreurs : confusions de graphèmes, inversions, ajouts, omissions.

• Difficultés de compréhension écrite alors qu’à l’oral, cela fonctionne.

• Signes de fatigue : directement liés à l’activité de lecture constante dans les


apprentissages. Pour réussir, l’enfant doit fournir des efforts considérables.
• Lenteur : la lecture et l’écriture sont laborieuses.

• Difficultés d’attention : elles peuvent être dues à la fatigue ou à un trouble


affectant spécifiquement l’attention

• Problèmes de copie : tendance aux inversions, aux confusions de sons,


erreurs de repérage, groupes de lettres copiés plusieurs fois ou omis.

• Changement de comportement : L’enfant se renferme, semble fatigué,


manque d’envie et de dynamisme en classe. Ceci peut être dû à la fatigue ou à
la prise de conscience des troubles entraînant une auto-dépréciation.

• Nombreuses ratures : elles sont le reflet d’une volonté de « bien faire ».


Signes d’alerte au collège
• Difficultés à l’écrit dans toutes les matières
• Problèmes de lecture et d’orthographe
• Troubles attention, fatigue, agitation, lenteur
• Mémorisation fragile
• Ecart entre les compétences orales et écrites
• Difficultés de repérage temps et espace

Mais surtout
• Deux outils de repérage pour les enseignants
Le ROC repérage orthographique collectif
ELFE évaluation de la lecture en fluence
3. Le dépistage et la rééducation chez l’orthophoniste
Démarches pour consulter un orthophoniste :
• L’orthophoniste est un professionnel du corps paramédical conventionné
avec la Sécurité sociale.

• En cabinet libéral, le « Bilan orthophonique avec rééducation si nécessaire »


ou « Bilan orthophonique d’investigation » est prescrit par un médecin.

• Prise de RDV.
Déroulement d’une consultation orthophonique
1) Entretien avec les parents et l’enfant = Anamnèse

2) Bilan orthophonique
Objectifs du bilan :
Par le biais d’épreuves étalonnées et standardisées, le bilan permet :
• de dresser une liste des difficultés et des compétences
• de déterminer la conscience que l’enfant a de ses difficultés, la
motivation de l’enfant.
Liste des compétences examinées lors du bilan :
• Mémoire
• Attention visuelle
• Phonologie
• Dénomination rapide automatisée
• Langage Oral
• Repérage temporo-spatial
• Latéralité
• Lecture
• Transcription
• Ecriture
3) Diagnostic orthophonique :
Difficultés spécifiques de la dyslexie/dysorthographie :
Trouble de la discrimination auditive et visuelle : confusions sourdes / sonores
(p/b, t/d, k/g, f/v, s/z, ch/j, m/n), confusions visuelles (f/t, m/n, p/q / b/d, ou/on), erreurs
dans les séquences de lettres (pro/por...), ajouts, omissions, substitutions.
Trouble de la segmentation des mots dans la phrase (il sarrivent, loiseau, …)

Vitesse de lecture : très ralentie. Ex : 67 mots / min en CE1, 115 mots / min en CM1.

Compréhension écrite altérée alors que la compréhension orale est correcte.

Nombreuses fautes d’orthographe : difficultés à retenir l’orthographe lexicale et à


appliquer les règles d’accords grammaticaux, des homophones, de la conjugaison.

Surcharge cognitive : ne peut agir sur tous les plans en même temps.

Difficultés de repérage dans le temps et l’espace.

Fautes de copie.
Séquelles d’un retard de parole / langage.

Trouble de l’évocation lexicale : Enfant cherche ses mots, dit un mot pour un autre :(« fruit »
pour « poire », «c’est un truc pour …»).

Trouble de la conscience phonologique : difficultés à manipuler les unités sonores de la


parole.

Trouble de la mémoire à court terme et en mémoire de travail auditivo-verbale.

Difficultés de coordination motrice : écriture et coloriage maladroits pour l’âge.

Trouble de l’attention : instabilité motrice, difficultés de concentration.

Fatigabilité.

Conscience du trouble, mauvaise estime de soi, tensions entre parents/enfants,


enseignant/enfant, anxiété, opposition.
Dictée de non-mots :

fleuvir gramantar
Dictée de mots à
trous :
Dictée à trous :
Dictée de phrases :
Bilans complémentaires :

• Autres bilans orthophoniques complémentaires : bilan du langage oral, bilan en


logico-mathématique, bilan de la déglutition.
• Bilan ophtalmique
• Bilan ORL
• Bilan psychomoteur
• Bilan orthoptique
• Bilan psychologique et/ou neuropsychologique
• Bilan neuropédiatrique

Ces bilans peuvent être réalisés en cabinets libéraux, en consultation externe d’un
hôpital de jour ou en centre référent régional
4) Projet thérapeutique = Objectifs de rééducation :

• Développer les stratégies,


• Développer les compétences déficitaires
• Parvenir à une lecture fonctionnelle.

5) Durée du traitement et Organisation des séances : très variable.

L’enfant peut bénéficier de 1 à 3 séances par semaine .


6) Compte-rendu de bilan écrit obligatoire à donner aux parents et sur
demande d’un praticien du corps médical et paramédical.

Document qui relève du dossier confidentiel de l’enfant et à ne pas


communiquer aux enseignants directement mais par le biais des parents s’il le
souhaite ou au médecin scolaire.

7) Envoi de la demande d’accord préalable (DAP) au centre de Sécurité


Sociale.
Une première série de 30 séances peut débuter sur son accord.
Dépistage tardif :

Capacités à faire illusion car de grandes capacités de mémorisation,


intelligence.

Les stratégies de compensation mises en place ne suffisent plus :


la seule mémorisation de mots ne suffit plus pour lire ou écrire correctement les
mots.

Dépistage possible durant le cours moyen, voire le collège.


Rééducation
Objectifs globaux:
• Restaurer le plaisir de l’enfant par rapport à l’écrit .

• L’aider à se sortir d’une situation d’échec, l’aider à retrouver l’estime de soi.

• Aider les parents à percevoir les potentialités de leur enfant, à l’accepter


avec ses difficultés, dans sa différence.

• En cas de problème sévère, amener les parents à accepter une


orientation…, les aider dans les démarches qui concernent les
aménagements aux examens.
La rééducation se base sur un projet individualisé, à l’aide de supports
ludiques. Il ne s’agit pas de rattrapage scolaire.

La rééducation doit être :


- précoce
- durable
- soutenue
- rigoureuse
- spécifique
- complémentaire.
Présentation de quelques méthodes et
objectifs de rééducation, sans être
exhaustive :
JEU DE CONSCIENCE PHONOLOGIQUE
CORRESPONDANCE PHONEMES/GRAPHEMES:
• Méthode phonético-gestuelle de Borel-Maisonny

m e l on
p b
dar

dra
• Méthode de la Dynamique Naturelle de la Parole :
Traces

pou bou

pa ba
me

lon
TRAVAIL DE MEMORISATION VISUELLE ET DE PRISE
D’INDICES
(in Pousse de lecture)
• Mots codés • Repérage de mots
proches
VITESSE DE LECTURE :

• Lecture Flash de mots et Mange-lettres


monsieur
ville
sept
Dans la cave du château hanté, une affreuse sorcière
bossue prépare sa potion dans un énorme chaudron :
trois grosses araignées velues, une belle verrue, un
peu de bave de crapaud, quelques orties, une formule
mystérieuse, et après deux heures de cuisson, la
potion est prête ! Alors la sorcière enfourche son
balai magique et vole vers la montagne où habite un
ogre très laid et très méchant. Ils boivent un verre de
potion magique mais la sorcière a fait une erreur de
dosage et ils se transforment en malicieux lutins !
Finies les méchancetés ! Maintenant, ils aideront les
animaux de la forêt !
• Lecture de non-mots

pronbenvil
troindilcion
aprilven
peldainceu
COMPREHENSION, D’ELABORATION, D’IMAGERIE
MENTALE (in Pousse de lecture)
COMPREHENSION

Compréhension de notions morpho-syntaxiques dans des


phrases
56

La souris jaune se cache


dans la balle.
La souris se cache
dans la balle jaune.

La souris cache la balle jaune.


• Inférences
Ex : J’ai rentré mes chaussures ce matin, elles étaient
trempées.

• Lecture recherche
ORTHOGRAPHE LEXICALE
• Entraînement morphologique

Ex : Suffixe –eur du mot « fleur » : chanteur, couleur, peur,…


Ex : « Chaussure » aide à écrire : chaussette, déchausser, chausson, …

• Technique de l’épellation
« beaucoup »
• Mots mêlés (in Rééducation cognitive de la lecture)

heiropeglaceeuirepdoeufg année
bateau
ghtrjkdoannéefjkfgbvcnx
citron
hdueksoueksgoûteruireozi croix
fyeuscroixmneeioiemaison cuisine
ueiopziemidieoeivnceiospe glace
nvbnchdjcuisinebvncjrdts goûter
maison
bateautgfbvncxszqlpkdisn
midi
urtioepizcitronhgjfkldjsd oeuf
• Décision orthographique (in Rééducation cognitive de la lecture)

se promenner se promener
voiture voitture
un cha un chat
farrine farine
bobinne bobine
graus gros
animal annimal
• Orthographe illustrée
ORTHOGRAPHE GRAMMATICALE
• Méthode des jetons
CONJUGAISON
• Uno
• Jeu de dominos des terminaisons des verbes en: –é / -er /
-ait (in Accordis)
Arrêt de la rééducation :
• Manque d’investissement de l’enfant et/ou de la famille.

• Aucun progrès n’est constaté, un bilan psychologique pourra être demandé.

• Pas d’accroche entre l’orthophoniste et l’enfant.

• Pour une fenêtre thérapeutique.

• Si les objectifs sont atteints .

• « Bilan de renouvellement » possible.


4. Relations avec l’école
Ce qui doit se faire à l’école

Avant le diagnostic : Après le diagnostic :

• Prévention • Prise en compte

• Repérage • aide spécifique

• adaptation pédagogique
Les obstacles

• La lenteur et la difficulté du parcours de santé


• La peur du « secret médical révélé »
• L’étiquette « handicap »
• La non formation des enseignants
• L’hétérogénéité des classes
• La lourdeur des effectifs

• Un parcours difficile et, souvent un sentiment d’impuissance et de culpabilité


pour tous : enfant, famille, professionnels de santé et enseignants

Une CLEF : le dialogue


5. Le PAI DYSLEXIE : l’exemple de l’outil mis en place dans le 77
Mise en place des adaptations pédagogiques
• Des gestes professionnels au cœur du dispositif : la différenciation

- prise en compte de la surcharge cognitive, posture de bienveillance …

- clarté cognitive et matérielle : fiches d’objectifs, consignes, présentation des


documents, matériel …

- Étayage : l’aide à la lecture, oralisation, fichiers audio, aide-mémoires, aide au


démarrage, quantité de travail réduite, mémorisation, mindpapping …

- Evaluations : quantité, hiérarchie des ex, contrat de confiance, évaluation


formative …
dyspraxie

Fiche méthode Exercices de Maths redimensionnés pour élèves « dys »


Exemple d’aménagement d’un contrôle de
mathématiques pour des élèves dyslexiques
au Collège Saint Exupéry de Saint Laurent du Var

- Un exercice a été enlevé

- Les étapes du raisonnement sont détaillées


par séquences

- la notation est rééquilibrée

dyslexie
Mise en place des adaptations pédagogiques
• Aides matérielles :

- tablettes, ordinateur, souris-scan, outil de lecture,, ENT des établissements,


- logiciels adaptés de dictée vocale (dreamvoice, Dragon, dictée vocale de
Windows), synthèse vocale (Dysvocal,Dspeech, VoxooFox), écriture prédictive

• Aménagements des examens : sur saisine du médecin scolaire


temps supplémentaire, aménagement des épreuves
dyslexie
6. Pour conclure : des ressources pour les parents et les enseignants
Ne pas rester isolé
• Pour les familles

- Le réseau associatif : FFDIS / APEDYS (aide à la connaissance des troubles,


aux démarches, soutien psychologique)
- Le réseau TAP : professionnels de santé prenant en charge les enfants
présentant un TSA

• Pour les enseignants

- Les formations individuelles du PLAN DE FORMATION


- Les formations collectives : animations pédagogiques, aides négociées
Bibliographie
• Aider l’élève dyslexique au collège et au lycée
(Ouvrage collectif coordonné par Dominique Crunelle / SCEREN)

• S’adapter en classe à tous les élèves « dys »


Alain Pouhet / SCEREN

• Collection :100 idées pour venir en aide aux élèves dyslexiques


Editions Tom Pousse

• Sites de l’INSERM, FFDYS ,INTEGRASCOL, DIXSURDYS

• Module de formation TSA EDUSCOL

Edition La fée des mots


Nous vous remercions de votre attention.
 Vous pouvez retrouver ce diaporama sur :

www.leraincy.fr

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