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CHEZ L’ENFANT
(TDAH)
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TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION
1. L’hyperactivité de l’enfant et le TDAH (trouble déficit d’attention hyperactivité), est-ce la
même chose ?
2. Depuis quand connaît-on le TDAH ?
3. Le TDAH est-il un trouble fréquent ?
4. Pourquoi le TDAH a-t-il mauvaise réputation ?
DÉFINITION DU TROUBLE
5. Quels signes doivent faire évoquer le TDAH ?
6. Quels sont les signes d’inattention ?
7. Quels sont les signes d’hyperactivité et d’impulsivité ?
8. Comment définit-on le TDAH d’après les classifications ?
9. Les enfants n’auraient-ils pas tous un peu un TDAH ?
10. Quels sont les apports du DSM 5 dans le TDAH ?
ÉTIOLOGIES ET FACTEURS DE RISQUE
11. Le TDAH est-il un trouble lié aux changements de la société ?
12. Le TDAH est-il lié à la séparation parentale ?
13. Existe-t-il un lien entre le TDAH et l’utilisation des écrans ?
14. Quelle est la cause du TDAH ?
15. Le TDAH est-il une maladie génétique ?
16. Connaît-on le gène du TDAH ?
17. Les garçons sont-ils plus à risque de TDAH que les filles ?
18. Les enfants adoptés sont-ils plus à risque de TDAH ?
19. Avoir un TDAH, est-ce une question de tempérament ?
20. Les enfants avec TDAH sont-ils moins intelligents que les autres ?
LE DEVENIR
21. TDAH : force ou faiblesse ?
22. Guérit-on du TDAH ?
23. TDAH chez l’adulte : quels sont les symptômes ?
24. Comment l’adulte s’adapte-t-il au TDAH ?
25. Que se passe-t-il quand l’adulte ne s’adapte pas à son TDAH ?
AUTOUR DU DIAGNOSTIC
26. Qui peut poser un diagnostic de TDAH ?
27. Pédopsychiatre ou neuropédiatre ?
28. Quelles sont les autres causes d’agitation et d’inattention chez l’enfant ?
29. À quoi ressemblent les cahiers des enfants avec TDAH ?
30. Faut-il réaliser un bilan psychométrique (mesure de QI) ?
31. Faut-il réaliser des tests d’attention ?
32. Doit-on réaliser un bilan orthophonique ?
33. Doit-on réaliser un bilan psychomoteur dans le TDAH ?
34. Doit-on faire une prise de sang dans le bilan du TDAH ?
35. Doit-on faire une IRM ou un scanner cérébral à un enfant avec TDAH ?
LES TROUBLES COMORBIDES
36. Quels sont les autres troubles qui peuvent être associés au TDAH ?
37. TDAH et troubles du sommeil… : un même trouble ?
38. Les enfants surdoués (Haut Potentiel Intellectuel) ont-ils un TDAH ?
39. Enfant hyperactif ou enfant bipolaire ?
40. Comment diagnostiquer un trouble oppositionnel avec provocation chez un enfant
avec TDAH ?
41. Comment diagnostiquer un trouble des conduites chez un adolescent avec TDAH ?
42. Comment repérer une dépression chez l’enfant avec TDAH ?
43. Comment diagnostiquer un trouble anxiété de séparation chez un enfant avec
TDAH ?
44. Quels sont les liens entre anxiété de séparation et TDAH ?
45. Comment reconnaître une addiction à Internet ?
46. Quels sont les liens entre le trouble spécifique du langage écrit (dyslexie) et le
TDAH ?
47. Comment faire la différence entre le TDAH et l’autisme ?
TDAH : CONSÉQUENCES ET DIFFICULTÉS ASSOCIÉES AU TROUBLE
48. Quels sont les autres problèmes associés au TDAH ?
49. Pourquoi les enfants ayant un TDAH font-ils des crises de colère ?
50. Pourquoi les enfants avec TDAH manquent-ils de motivation ?
51. Pourquoi les enfants avec TDAH ont-ils peu d’amis ?
52. Pourquoi les enfants avec un TDAH n’ont-ils pas la notion du temps ?
53. Les enfants avec TDAH sont-ils épicuriens ?
ORGANISATION DE LA PRISE EN CHARGE
54. Quelles sont les grandes lignes de la prise en charge du TDAH ?
55. Les enfants avec TDAH doivent-ils être suivis en psychothérapie ?
56. Comment peut-on rééduquer l’attention ? Que penser du neurofeedback ?
57. Qu’est-ce que le programme de Barkley ?
PHARMACOLOGIE DU TDAH
58. Qu’est-ce que le Méthylphénidate ?
59. Ritaline, Concerta, Quasym, Medikinet… Est-ce la même chose ?
60. Le Méthylphénidate guérit-il le TDAH ?
61. Quels sont les effets positifs immédiats du Méthylphénidate ?
62. Les enfants ayant un TDAH doivent-ils tous prendre du Méthylphénidate ?
63. Comment se déroule la prescription de Méthylphénidate ?
64. Combien de temps prescrit-on la Ritaline ?
65. L’enfant sous Méthylphénidate doit-il prendre son traitement tous les jours ?
66. Quelles sont les contre-indications du Méthylphénidate ?
67. Quels sont les principaux effets secondaires du Méthylphénidate ?
68. Le Méthylphénidate entraîne-t-il un risque cardiaque ?
69. L’enfant avec un TDAH sous Méthylphénidate est-il comme un enfant sans TDAH ?
70. Quand interrompre la prescription de Méthylphénidate ?
71. Prescrit-on trop de Méthylphénidate en France ?
72. Le Méthylphénidate, est-ce une drogue ?
73. La prise de Méthylphénidate augmente-t-elle le risque de devenir toxicomane ?
74. Existe-t-il des risques de mésusage de Méthylphénidate ?
75. Le Méthylphénidate : quel recul sur le long terme ?
76. Existe-t-il d’autres traitements pharmacologiques du TDAH ?
77. Que peut-on donner d’autre « non pharmacologique » à un enfant avec TDAH ?
78. Quelles sont les approches parallèles ?
LA PRISE EN CHARGE AU QUOTIDIEN
79. Pourquoi faut-il proposer une éducation différente pour les enfants avec TDAH ?
80. Pourquoi les punitions ne sont-elles pas efficaces dans le TDAH ?
81. Quel est le risque des punitions dans le TDAH ?
82. Pourquoi faut-il valoriser les enfants avec TDAH ?
83. Pourquoi mettre en place un « moment spécial » seul avec l’enfant ?
84. Comment favoriser l’écoute des consignes ?
85. Comment favoriser l’exécution des consignes ?
86. Quels sont les principes du système de points dans le TDAH ?
87. Comment mettre en place un système de points dans le TDAH ?
88. Comment aider les enfants avec TDAH à ne pas déranger ?
89. Comment aider les enfants avec TDAH à mieux gérer leur temps ?
90. Pourquoi les devoirs scolaires de l’enfant avec TDAH sont-ils si pénibles ?
91. Quelles stratégies pour faciliter les devoirs scolaires de l’enfant avec TDAH ?
92. Comment communiquer avec l’enseignant pour aider son enfant avec TDAH ?
93. Quels sont les aménagements scolaires préconisés dans le TDAH ?
94. Comment gérer les débordements et les colères de l’enfant avec TDAH ?
95. Comment mettre en place un « temps mort » ou « time out » pour l’enfant avec
TDAH ?
96. Comment gérer les sorties dans les lieux publics ?
97. Comment aider son enfant avec TDAH à se faire des amis ?
98. Quel sport conseiller à un enfant avec TDAH ?
99. Pourquoi adhérer à une association ?
100. Comment bien se documenter ?
INTRODUCTION
1 L’hyperactivité de l’enfant et le TDAH
(trouble déficit d’attention hyperactivité), est-
ce la même chose ?
un peu un TDAH ?
Les recueils des tests psychométriques (tests de QI) qui ont été
réalisés chez les enfants avec TDAH montrent qu’il n’y a pas de
différence dans leur niveau d’intelligence avec la population
générale. La répartition de leurs compétences a fait l’objet de
nombreux travaux, l’objectif étant de savoir s’il existerait un « profil
intellectuel » caractéristique du TDAH. Jusque-là certains résultats
ont été avancés, en particulier une possible baisse de la mémoire de
travail mais cette donnée est controversée.
Ce qui diffère dans le TDAH, ce ne sont donc pas les capacités
intellectuelles mais la façon dont elles sont exploitées par l’enfant.
Les processus d’attention vont surtout entraver la mise en place des
apprentissages et c’est ce point-là qui pose problème aux enfants
avec TDAH. Normalement intelligents, ils auront en revanche un
risque très augmenté de dyslexie, dysorthographie, dysgraphie…
Ces troubles des apprentissages ont un retentissement direct sur les
résultats scolaires.
Par ailleurs l’enfant avec TDAH souffre généralement de son
impulsivité cognitive, c’est-à-dire qu’il n’est pas toujours capable de
prendre le temps de l’analyse et de la réflexion. Typiquement ce sont
des enfants qui ne lisent pas l’énoncé jusqu’au bout, qui ne relisent
pas leur travail, qui ne font pas attention aux consignes. Cette
impulsivité les pénalise et souvent les enseignants et les parents
savent que l’enfant « peut mieux faire » et que ses résultats ne
reflètent pas son potentiel.
Au final malgré une intelligence normale, la gêne scolaire est réelle :
pour certaines données près d’un quart des enfants avec TDAH
redoublerait une classe dans son cursus. Ce vécu d’échec scolaire
peut être source de souffrance et de dévalorisation.
LE DEVENIR
21 TDAH : force ou faiblesse ?
dans le TDAH ?
Le TDAH est un trouble qui est rarement isolé chez l’enfant : les
troubles associés qui sont aussi appelés des troubles
« comorbides » ou « comorbidités » sont présents chez la grande
majorité des enfants : selon les études il y aurait près de deux tiers
des enfants avec TDAH qui auraient au moins un autre diagnostic
pédopsychiatrique associé.
Cette forte association a même fait l’objet de débats théoriques sur
l’existence du TDAH : certains pédopsychiatres ont du mal à
reconnaître l’existence d’un trouble qui est si souvent associé à
d’autres pathologies : le déficit d’attention ne serait-il pas simplement
la conséquence d’un autre problème, un peu comme la partie
émergée de l’iceberg ? Cette hypothèse cependant n’est pas valide :
il existe en effet des formes pures de TDAH, ainsi que des données
neuropsychologiques, génétiques et neuroanatomiques en faveur de
l’indépendance du trouble.
Les diagnostics fortement associés au TDAH que nous détaillerons
par la suite sont les suivants :
• Le Trouble Oppositionnel avec Provocation dans plus de la moitié
des cas.
• Le Trouble des Conduites dans 15 % à 20 % des cas chez
l’adolescent.
• Le trouble disruptif avec dysrégulation de l’humeur (nouvelle
catégorie diagnostique du DSM 5).
• Le trouble anxieux (en particulier anxiété généralisée et anxiété de
séparation) dans environ 20 % des cas.
• La dépression dans environ 20 % des cas.
• Les troubles du sommeil.
• Le trouble spécifique de l’acquisition des apprentissages (dyslexie
ou dyscalculie) dans près de 30 % des cas.
• Le syndrome de Gilles de la Tourette.
• Le trouble bipolaire.
• Les troubles du spectre autistique peuvent également s’associer au
TDAH dans les nouvelles catégorisations du DSM 5 de 2013 (alors
qu’auparavant on ne pouvait pas poser de diagnostic de TDAH
chez un enfant avec autisme).
37 TDAH et troubles du sommeil… : un même
trouble ?
L’association entre ces deux troubles est très forte : 30 % des
enfants avec TDAH présentent une dyslexie et parallèlement plus
d’un tiers des enfants souffrant de dyslexie présenterait un TDAH.
Il semble que le déficit d’attention joue un rôle dans l’automatisation
de tous les apprentissages. L’enfant inattentif, moins disponible pour
acquérir de nouvelles connaissances et pour mémoriser, présentera
davantage de difficultés à automatiser la lecture.
Réciproquement la dyslexie rend la lecture coûteuse en terme
attentionnel. Le déchiffrage des lettres et des syllabes ne se fait pas
automatiquement et l’enfant se retrouve en situation d’effort dès qu’il
est confronté à une phrase écrite, un texte, une consigne : cela
mobilise une partie de ses ressources attentionnelles et il devient
alors plus difficile pour lui de se concentrer en même temps sur la
lecture elle-même et sur le sens.
Enfin dyslexie et TDAH partagent probablement une vulnérabilité
commune : il existe dans chacun de ces deux troubles une base
constitutive dont l’origine dépend entre autres de facteurs
génétiques : ainsi il existe des familles où la dyslexie est largement
représentée, d’autres familles avec plusieurs membres porteurs de
TDAH. Certaines études familiales montrent que l’existence d’une
dyslexie dans une famille augmente à la fois le risque de dyslexie et
de TDAH. Il pourrait donc exister des facteurs génétiques de
vulnérabilité communs pour le TDAH et la dyslexie.
Dans la pratique il faut surtout noter que dyslexie et TDAH sont des
troubles qui s’aggravent mutuellement : l’enfant dyslexique avec
TDAH aura plus de mal à profiter de sa rééducation orthophonique.
De même la dyslexie aura tendance à surcharger les capacités
attentionnelles déjà limitées chez les enfants avec TDAH.
La prise en charge doit donc, pour être efficace, cibler conjointement
TDAH et dyslexie.
47 Comment faire la différence
CONSÉQUENCES
ET DIFFICULTÉS ASSOCIÉES
AU TROUBLE
48 Quels sont les autres problèmes associés au
TDAH ?
manquent-ils de motivation ?
EN CHARGE
54 Quelles sont les grandes lignes de la prise en
charge du TDAH ?
en psychothérapie ?
de Méthylphénidate ?
un risque cardiaque ?
de Méthylphénidate ?
Non seulement les punitions sont inefficaces mais souvent elles sont
délétères : les enfants que nous voyons arriver à nos consultations
sont régulièrement privés : de télévision, de console, de sorties… Et
les parents font eux-mêmes le constat du manque d’efficacité des
punitions : « Il n’a plus le droit à rien mais on dirait que ça lui est
égal, il ne fait aucun effort pour se racheter, c’est de pire en pire ! ».
Et c’est souvent ce qui se passe avec les enfants privés ou punis :
ils baissent les bras et ne sont plus du tout dans une dynamique
positive. Leur manque de motivation et de volonté désespère les
parents qui ne savent plus par quel bout les prendre, mais ne
veulent pas non plus lâcher sur les conditions qu’ils ont posées… Et
toute la famille se retrouve dans une impasse.
Au niveau psychologique on parle d’un schéma « d’impuissance
apprise » : c’est un concept de psychologie fondamentale qui est
observé chez les animaux soumis à un stress (par exemple une
décharge électrique). Lorsque le stress se prolonge et qu’ils n’ont
pas trouvé de stratégie efficace pour y échapper, ils stoppent tout
effort et ne cherchent même plus à sortir de la cage si on ouvre la
porte : ils tombent dans des formes biologiques de dépression.
Pour certains enfants il faut faire l’hypothèse que leur vécu d’échec
prolongé va avoir le même impact qu’un stress électrique, et qu’il
peut exister une forme de découragement qui rend impossible tout
effort, et les expose à un risque authentique de dépression.
Il est essentiel que les parents prennent la mesure de ce
découragement, et acceptent de modifier les schémas éducatifs en
place pour mieux soutenir leur enfant et briser le cercle vicieux !
82 Pourquoi faut-il valoriser les enfants avec
TDAH ?
Dans la vie de tous les jours, les enfants souffrant de TDAH ont
souvent du mal à obéir aux ordres et à exécuter les consignes, ce
qui peut être pesant pour leur famille.
Il est généralement nécessaire pour les parents de répéter les
consignes plusieurs fois, et ce n’est pas toujours suivi d’effet pour
autant. Chaque demande peut être source de véritables conflits et
d’épuisement.
Cette difficulté est en partie liée au déficit d’attention présenté par
les enfants, qui les rend moins disponibles pour être dans l’écoute. Il
est même fréquent que les parents aient l’impression que leur enfant
n’entend pas bien : il est d’ailleurs conseillé au préalable d’éliminer
un véritable problème auditif par une consultation vers un médecin
spécialisé en ORL.
Pour favoriser une efficacité des consignes, certaines techniques
éprouvées peuvent être employées par les parents : il est en effet
reconnu que la façon de donner un ordre à un enfant ayant un déficit
d’attention est primordiale.
En premier lieu, lorsque l’on donne une consigne, il est essentiel de
s’assurer que l’enfant l’ait entendue. Pour cela, le contexte dans
lequel la consigne est formulée doit être maîtrisé : dans le calme,
hors des sources de distraction de l’enfant (par exemple, ne pas
passer une consigne à l’enfant devant la télévision).
Il est aussi important d’établir un contact visuel direct : il est
recommandé d’éviter les consignes passées d’une autre pièce de la
maison à la criée. Pour les plus jeunes il est souvent utile de se
positionner au niveau de l’enfant ; il faut parfois orienter son regard
physiquement en touchant son visage.
Si nécessaire, il ne faut pas hésiter à demander à l’enfant quel que
soit son âge de répéter la consigne entendue, pour s’assurer non
seulement de son écoute, mais également de sa compréhension.
85 Comment favoriser l’exécution des consignes ?
Plus de deux tiers des enfants avec TDAH souffrent d’un trouble de
la régulation émotionnelle, c’est-à-dire que leurs réactions
émotionnelles sont excessives face à des évènements minimes, qu’il
s’agisse d’émotions positives (qui vont entrainer une excitation et
une irritabilité) ou d’émotions négatives (comme les frustrations). Ce
sont des enfants plus à risque de faire des crises de colère,
véritables tempêtes émotionnelles lors desquelles l’enfant est hors
de lui. Ces crises peuvent même être la gêne principale de la famille
au-delà du TDAH lui-même.
Gérer la crise nécessite d’en comprendre le mécanisme pour
adopter quelques stratégies :
• Tout d’abord une crise émotionnelle a une durée de quinze à vingt
minutes et se traduit par une perte de contrôle de l’enfant : il est
débordé par ses émotions et n’est plus accessible au dialogue tant
qu’il n’est pas revenu dans un état stable : inutile donc de vouloir le
raisonner, négocier ou même le menacer.
• L’objectif principal pour le parent est de garder son calme et de ne
pas interagir avec l’enfant car toute intervention peut prolonger la
crise, comme si l’on rajoutait des buches dans le feu.
• Il faut donc absolument éviter d’avoir une réaction violente en
retour car cela aggrave la situation et se traduira ensuite par une
culpabilité de la part du parent.
• L’objectif est que l’enfant parvienne à retrouver seul le calme
émotionnel, car son parent ne peut pas l’aider à chaud : si l’enfant
s’isole dans sa chambre, même s’il hurle et tape, l’objectif est en
partie atteint, et il ne faut pas interférer avec le processus de retour
au calme (il faut donc le laisser se calmer seul).
L’idée est ensuite de reparler à froid avec l’enfant de sa réaction et
de ce qu’elle a entraîné. Si des choses sont cassées, proposer des
réparations symboliques plutôt que des punitions, cela sera plus
positif pour l’estime de soi.
95 Comment mettre en place un « temps mort »
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