T.P.

systèmes électriques manip n°6 - page: 2-

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valeur de la tension et du courant. Pour réduire les erreurs de mesures, choisir le calibre avec
une valeur supérieure et qui se rapproche au mieux de la valeur mesurée.
MANIPULATION N°1 Partie 2 : Mise en série et en parallèle de résistances
Vous compléterez ce tableau pour chacune des 2 questions suivantes.
INTRODUCTION A LA MESURE ET NOTIONS DE SIGNAUX EN
Avec les 2 résistances Avec une seule résistance
ELECTRICITE
R1 R2 U I U I Req
1K 1K
9K
Ce TP est consacrée à la prise en main du multimètre permettant les mesures de
grandeurs électriques telles que courants et tensions. La première partie de ce TP concernera 2.1) On réalise le montage suivant dans lequel un générateur de tension continue vient alimenter
l’utilisation du multimètre numérique qui permet, suivant la façon dont il est branché, de deux résistances montées en série.
mesurer une tension ou un courant. La deuxième partie concernera plus spécifiquement l'étude,
la représentation de signaux variables dans le temps et la mesure de grandeurs liées à ce type A Matériel utilisé :
i
de signaux. A
- générateur de tension
continue réglé à 10V
Partie 1 : Méthodologie de câblage, mesures à l’aide des + R1
- R1: résistance constituées
multimètres - E0 U
V par une boîte AOIP 1100 
R2 - R2: résistance constituées
Pour l’ensemble des montages qui seront à faire tout au long de l’année, on vous demande de
suivre quelques règles de base qui vous permettront, à terme, de minimiser les erreurs de par une boîte AOIP 11 K
cablage.
B
― utilisez des fils rouges pour les bornes (+), des fils noirs pour les bornes (-) ou les masses
des différents appareils (générateurs, oscilloscope, etc…) ;
― prendre l’habitude de commencer par les alimentations continues (appelées également Réaliser les mesures indiquées dans le tableau.
générateur ou source de tension continue) ;
Connecter les masses communes de tous les appareils et seulement ensuite connecter Remplacer les résistances R1 et R2 par une boîte AOIP 11 K résistive unique en commençant
les bornes (+) ; par la valeur maximale. Ajuster la valeur de la boite AOIP de manière à retrouver pour chacune
― câbler les appareils de mesures en dernier en commençant par les masses. des valeurs de résistance R2, la valeur du courant correspondant ; la résistance obtenue est alors
appelée résistance équivalente. Comparez à la théorie.
On réalisera le montage suivant dans lequel un générateur de tension continue vient alimenter
une résistance
2.2) On réalise le montage suivant dans lequel un générateur de tension continue vient alimenter
Matériel utilisé : des résistances montées en parallèle :

- résistance de 1000  constituée par une A Matériel utilisé :

boîte AOIP i
A
- générateur de tension
- générateur de tension continue réglé à continu réglée à 1V
10V + - R1: résistance constituées par
E0 R1
- R2 V une boîte AOIP 1100 
- R2 résistances constituées
A l’aide des 2 multimètres mesurez la tension aux bornes de la résistance et le courant circulant par une boîte AOIP 11 K
dans celle-ci.
B
1.1) Comment doivent être branchés les multimètre pour mesurer la tension et le courant. Réaliser les mesures indiquées dans le tableau.
Dessinez les schémas correspondants. Branchez alors les appareils de mesures et donnez la Remplacer les résistances R1 et R2 par une boîte AOIP 1100  unique en commençant par la
valeur maximale. Ajuster la valeur de la boite AOIP de manière à retrouver pour chacune des
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valeurs de la résistance R2, la valeur du courant correspondant ; la résistance obtenue est alors Annexe :
appelée résistance équivalente. Comparez à la théorie.
Partie 3 : Etude et mesures de signaux électriques Tout signal véhicule une information que l’on peut réutiliser par la suite.
On peut définir différents types de signaux :
variables - signaux analogique
On réalise le montage : - signaux numériques
Matériel utilisé : - signaux échantillonnés
- signaux aléatoires
- résistance de 1000 
constituée par une boîte AOIP 1) Définitions de quelques signaux.

- générateur basse fréquence a) signal continu

(GBF) position créneau (ou
carré) u(t) Quelque soit la valeur de t, u(t)=U0.

Régler le générateur basse fréquence de manière à ce qu’il délivre une tension variable de U0= constante
forme carrée ayant une valeur d’amplitude de 5V, une période de 5ms et un rapport cyclique
t(s)
3/5=0,6 (voir annexe pour les définitions). 0 t1

3.1) Relever le signal et calculer la valeur moyenne du signal de manière graphique (voir annexe
pour le calcul de la valeur moyenne par la méthode graphique). Comparer avec la valeur b) signal périodique
obtenue par le voltmètre en position DC.
u(t) La valeur de u(t) à l’instant t1 se retrouve
3.2) Modifier le rapport cyclique à 50%, mesurer la valeur moyenne. Que constatez-vous ?
Pour de tels signaux (= signaux aternatifs), la notion de valeur moyenne devient inapropriée une période T plus tard à l’instant t1+T.
pour caractériser un signal et il est plus adapté d’utiliser la valeur efficace. Cette valeur est Mathématiquement, on écrit
obtenue en utilisant le voltmètre en position AC. u(t)=u(t+kT) avec k entier quelconque.
Calculer graphiquement la valeur efficace du signal carré (rapport cyclique 0,5) (voir annexe t Une représentation uniquement sur une
pour le calcul de cette valeur). Comparer avec la mesure obtenue par le voltmètre. t1 T t1+T 2T période est suffisante pour décrire la
totalité du signal.
3.5) On règlera le GBF de manière à ce qu’il délivre une tension alternative de forme période période
sinusoidale ayant une valeur d’amplitude de 5V à une fréquence de 500 Hz. A l’aide des 2
multimètres, mesurer la tension aux bornes de la résistance et le courant circulant dans celle-ci.
a) Dans un premier temps, les multimètres seront réglés en position DC. Dans cette Exemple 1 : Le signal créneau ou carré
position, la valeur affichée est la valeur moyenne. Que vaut-elle ? justifier
Voici la réprésentation théorique :
b) Les multimètres seront maintenant positionnés en mode AC. Calculer le rapport de
la valeur d’amplitude de la tension sur la tension efficace. Commenter. u(t) Le signal carré se décrit mathématiquement par
« morceaux » :
3.5) On ajoute un signal continu au signal sinsoidal précédent. Pour se faire, modifier la fonction 2 - si 1<t<4 ms alors u(t)=UM, l’amplitude est
« OFFSET » du GBF que vous réglerez à 2V. constante pour le temps compris entre 1 et 4 ms.
Mesurer la tension à l’aide du multimètre positionné d’abord en DC puis ensuite en AC. - si 4 <t<6 alors u(t)=-UM
T (en
Commenter la valeur de la tension efficace vis-à-vis des mesures réalisées précedemment. 0 Le rapport cyclique est défini de la façon
1 4 6 ms) 𝑇
suivante : 𝛼 = 𝑇 avec TH est la durée de l’état
3.6) On règlera maintenant le GBF de manière à ce qu’il délivre une tension alternative de haut, T la période.
forme triangulaire ayant une valeur d’amplitude de 5V à une fréquence de 500 Hz. Mesurez -2
Remarque : pour des questions de facilité de
les valeurs moyennes et efficaces en tension du signal. Même question en rajoutant une tension TH
réprésention, on représente en général le signal
d’offset de 3V. T démarrant sur le front montant en t=0s.
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Exemple 2 : Le signal sinusoidal 3) Calcul de la valeur moyenne d’un signal y(t) apériodique
Un signal sinusoïdal s’écrit mathématiquement 𝑢(𝑡) = 𝑈 ∙ sin ∅
avec ɸ la phase instantanée du signal exprimé en degrés ou en radian dont la mesure principale
y(t) < 𝑦(𝑡) >=
1
𝑦(𝑡). 𝑑𝑡
varie de 0 à 2π. aire a (a>0) 𝑡 −𝑡
La valeur moyenne peut se calculer également
Pour des questions de commodité en graphiquement :
𝑎 + 𝑎′
électricité, on préfère tracer le signal en t < 𝑦(𝑡) >=
fonction du temps : 𝑡 −𝑡
𝑢(𝑡) = 𝑈 + 𝑈 ∙ sin(𝜔𝑡 + 𝜔 ∙ 𝑡 ) plus t0 t1
commodément écrit 𝑢(𝑡) = 𝑈 + 𝑈 ∙ aire a‘ (a’<0)
sin(𝜔𝑡 + 𝜑)
Le signal est défini par :
- sa période T(en s) ou sa fréquence F(Hz) 4) calcul de la valeur moyenne d’un signal périodique.
ou s-1 ou encore sa pulsation (ou vitesse
angulaire) : ω (rad/s) Le calcul de la valeur moyenne peut se faire de façon algébrique (calcul intégral) ou de façon
- son amplitude UM (ou UCàC ou UPP : graphique (calcul de surface)
amplitude crête à crête)
- sa valeur moyenne U0 ou décalage continu
u(t)
- son déphasage par rapport à l’origine :
ϕ(rad) mesuré à partir de t0. Exemple de ymax a < 𝑦(𝑡) >= ∫ 𝑦(𝑡). 𝑑𝑡 devient pour
signal déphasé est donné ci-contre. un signal périodique :

t0 t1 t < 𝑦(𝑡) >= ∫ 𝑦(𝑡). 𝑑𝑡 ou encore :

1
ymin < 𝑦(𝑡) >=
𝑇
𝑦(𝑡). 𝑑𝑡

a' T T
Exemple 3 : signal triangulaire
Pour réaliser le calcul de façon graphique, on réalise le calcul des aires a et a’ sous la courbe de
u(t) la manière suivante :
Le signal triangulaire se décrit
mathématiquement par 3 « morceaux » : 1
< 𝑦(𝑡) >= [𝑎 + 𝑎′]
UM - Si t0 <t< t0+T/4 alors u(t)=a(t- t0) avec a : 𝑇
le coefficient directeur ou la pente de la
droite Exemple 1 : le signal carré
t(s) - Si t0+T/4 <t< t0+T/2 alors u(t)=-a(t-
0 T/2 u(t) 1
T (t0+T/2)) < 𝑢(𝑡) >= [2 × 3 − 2 × 2] = 0,4𝑉
- Si t0+T/2 <t<t0 alors u(t)=a(t- (t0+T)) aire a (a>0) 5
2
-UM
t
0
1 4 6

-2
aire a’ (a<0)
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5) Calcul de la valeur efficace d’un signal périodique
La valeur est efficace VRAIE ou RMS (Root Mean Square) est défini par
1
𝑢 = 𝑢 (𝑡) =< 𝑢 (𝑡) >
𝑇

Pour obtenir la valeur efficace d’un signal de manière algébrique, il faut élever au carré le signal
périodique, calculer la valeur moyenne du signal obtenu et prendre sa racine carré.

Exemple de la procédure graphique pour le signal carré suivant:

u(t)
2

t (en ms)
0
1 4 6

-2

Voici la procédure graphique pour le calcul de la valeur efficace:

u²
- On élève au carré le signal u²(t), ce qui donne
aire a (a>0) aire a’ (a>0) la représentation ci-contre.
4 - On calcule de façon grahique la valeur
moyenne comme décrit précédemment ;
2
t(en ms) < 𝑢 (𝑡) >= [𝑎 + 𝑎 ] = [4 × 5] = 4 ;
0 - On prend la racine carré de la valeur obtenue
1 2 3 4 5 6
𝑈 = ∫ 𝑢 𝑑𝑡 = 2𝑉.

Remarques : Cas du signal sinsuoidal en électricité :

On peut définir l'intensité efficace d'un courant alternatif sinusoïdal (respectivement la tension
efficace) qui est l'intensité du courant continu (respectivement la tension continue) qui
dégagerait par effet Joule la même quantité de chaleur dans la même résistance pendant le même
temps.
2
2  I M soit
 I 2  I 2  I eff
IM
I eff   I 2  
2 2
2 2 2 UM
de même:  U   U  U eff  U eff 
2