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Université d’Orléans

UFR Sciences et Techniques

Licence mention Physique

Module SLA3CELE

« TP Electricité »
2021 -2022
TP1 : Circuits et mesures en courant continu
Objectif : Connaissance du matériel nécessaire à la mesure en électricité. Sensibilisation à la mesure
et au calcul d’incertitudes.

Incertitudes
Lire l’annexe B

I-Plaquette de câblage
Vous disposez d'une plaquette de câblage (figure 1), sur celle-ci les trous sont reliés électriquement soit
horizontalement (cas 1), soit verticalement (cas 2). Un fil électrique « planté » dans un trou est alors relié
électriquement aux autres trous, soit de la même ligne dans le cas 1, soit de la même colonne dans le cas 2.

En utilisant un ohmmètre et des fils adaptés, explorer cette plaquette. Faire un schéma indiquant les connexions
électriques de la plaquette. Expliquez votre méthode de mesure.

Figure 1 : Plaquette de câblage

II- Multimètre et résistance


i) Tolérance

Soit un composant résistif discret, aucun constructeur ne peut assurer que la valeur inscrite sur cet élément
résistif est exactement égale à sa résistance réelle. Par contre, il est possible d'indiquer une fourchette de valeurs
extrémales entre lesquelles doit se trouver la valeur réelle de ce composant avec une probabilité proche de 100%.
Cette fourchette est indiquée par une valeur nominale et un pourcentage, nommé tolérance de fabrication.

Exemple : soit un élément résistif de 5.6kΩ avec une tolérance de 10%. La valeur réelle de cette résistance sera,
avec une probabilité proche de 100%, comprise entre (1-10%) x5.6kΩ (5040Ω) et ((1+10%) x5.6Ω (6160Ω).

La valeur nominale et la tolérance d'une résistance sont marquées sur le corps du composant à l'aide d'anneaux
colorés (4, 5 ou 6 anneaux, figure 2). Ces valeurs sont indiquées dans des tableaux de correspondance entre les
couleurs et les chiffres des résistances discrètes (quatre, cinq ou six anneaux). Dans l’exemple ci-dessous, il s’agit
d’une résistance avec un code couleur à quatre anneaux de valeur nominale 10k avec une tolérance de 5%.
Figure 2 : Exemple de résistance avec un code couleur à quatre anneaux

ii) Mesure d’une résistance


 A l’aide du multimètre disponible sur votre table de travail, mesurez la valeur d’une des deux résistances de
100 kΩ fournies.
 Calculez la valeur moyenne et l’incertitude absolue à partir des valeurs mesurées par tous les binômes.
 Donnez le résultat sous la forme 𝑅 = 𝑅 ± ∆𝑅.
 Calculez pour la mesure effectuée avec votre multimètre l’incertitude sur la mesure effectuée à partir de la
notice de l’appareil et donnez la valeur de la résistance avec son incertitude absolue.
 Comparez les deux méthodes.

 À l’aide du code de couleur et de la tolérance indiquée par le constructeur, calculez l’incertitude absolue sur
la résistance.
 Comparez les différentes valeurs.

iii) Mesures d’associations de résistances


 Associez en série puis en parallèle les deux résistances de 100k fournies.
 Faites le schéma des montages effectués sur votre compte-rendu.
 Comparez les valeurs des résistances équivalentes mesurées au multimètre (utilisé en ohmmètre) avec les
valeurs calculées par les lois d’associations de résistances. Calculez les incertitudes.
 Commentez.

III- Câblage et mesures de tensions et de courants


 Câblez les circuits ci-dessous avec les résistances disponibles sur la table (R=1 k, R1=2.2 k, R2=1 k).
 Réalisez le montage de la figure 3 en prenant le générateur de tension continue et en utilisant la sortie
OUTPUT C permettant de travailler dans une gamme de tension E entre 0 et 15 V. Réglez la tension E à 12V.
Mesurez pour chaque montage les tensions aux bornes des résistances ainsi que les courants qui les
traverse.
 Donnez l'incertitude de chaque mesure.
 Représentez le montage sur votre compte-rendu en incluant les appareils de mesure (voltmètres et
ampèremètres).
 Pour chacun des montages dire si les résistances R, R1 ou R2 sont en série, en parallèle ou ni l'un ni l'autre.

Figure 3

IV- Détermination de la valeur d'une résistance-Loi d’Ohm


 Réalisez le montage de la figure 4 en prenant le générateur de tension continue et en utilisant la sortie
OUTPUT C. Utilisez une valeur R=470 .
 Placez un ampèremètre en série dans le circuit permettant de mesurer le courant I et un voltmètre pour
mesurer la tension U aux bornes de la résistance. Ce montage est dit courte-dérivation par opposition au
montage longue dérivation pour lequel le voltmètre prend la tension aux bornes du dipôle constitué de R en
série avec l'ampèremètre. Ici, le courant mesuré n'est pas strictement celui qui circule dans la résistance. Il
faut aussi compter celui qui passe dans le voltmètre.
 Vérifiez que ce courant est négligeable en débranchant le voltmètre. Le courant mesuré change-t-il ? Si oui,
en tenir compte dans les incertitudes.
 Relevez les valeurs de U et I, ainsi que leurs incertitudes de mesure en faisant varier la tension délivrée par
le générateur E entre 2 et 10 V par pas de 2V.
 Copiez le fichier « TP1.3.odt » disponible sur le bureau de l'ordinateur dans un fichier que vous nommerez
« votre-nom.odt ». Renseignez les cases jaunes de ce fichier. Comment est calculée l'incertitude ?
 À partir du graphique (on pourra éventuellement se reporter aux valeurs données dans le tableau plutôt que
celles lues sur le graphe), déterminer R et son incertitude.

Figure 4

V- Pour aller plus loin : le pont diviseur de tension


 Déterminez Us en fonction de Ue, R1 et R2 (cf figure 5).

Figure 5

 Réalisez un circuit diviseur de tension à l’aide des deux résistances R1 = 18k et R2 = 5,6k fournies.
Mesurez la valeur de R1+R2.
 Branchez en entrée l’alimentation continue (tension de 5V). Mesurer les tensions d’entrée Ue et de sortie
Us.
 Comparez les tensions de sorties Us mesurées et théoriques.

 On remplace les résistances par un potentiomètre de résistance totale R1+R2.


 Vérifiez la valeur de la résistance totale du potentiomètre.
 Ajustez la résistance R2 du potentiomètre afin d’obtenir la tension Us mesurée précédemment.
 Mesurez alors les valeurs des résistances R1 et R2 du potentiomètre avec le multimètre.
Attention ! Le montage ne doit pas être sous tension et le potentiomètre doit être hors circuit.
 Comparer avec les valeurs théoriques.
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TP2 : Mesures de signaux en alternatif, utilisation d'un multimètre
et d'un oscilloscope numérique
Objectif : Savoir mesurer des grandeurs en signaux alternatifs.

I- Prise en main de l’oscilloscope


 Comment procéderiez-vous pour vérifier qu’un oscilloscope est bien relié à la terre ?

 À l'aide d'un câble coaxial, brancher la sortie du générateur de fonctions (GBF) sur la voie 1, indiquée CH1
sur l'oscilloscope (CH pour CHanel ou voie).
 Réglez le générateur de fonction de sorte qu'il fournisse les signaux s(t) suivants :
- 1. Un signal sinusoïdal de la forme : 𝑠(𝑡) = 𝑆 cos(𝜔𝑡) + 𝑆 avec 𝑆 = 3 𝑉, f=2 kHz, 𝑆 = 2 𝑉.
- 2. Un signal rectangulaire compris entre 0 et 4 V et de période 1 ms.
- 3. Un signal triangulaire symétrique compris entre 0 et 4 V et de fréquence 1 kHz.
Pour cela, sélectionnez sur le générateur de signaux la bonne forme du signal, réglez l'amplitude et la
fréquence. L'ajout d'une composante continue s'effectue en appuyant sur le bouton ``offset''. La
visualisation sur l'oscilloscope s’effectue en adoptant le couplage ``DC'' (appuyez sur le bouton CH1 et
sélectionnez DC du menu Couplage).
 Tracez sur papier millimétré vos observations à l’oscilloscope.
 Le signal est-il stabilisé ? Sinon utiliser le bouton de réglage "level" pour le stabiliser sans appuyer sur les
boutons « auto » ou « run/stop » ?
 Réglez l’amplitude et la base de temps sur l’oscilloscope de manière à visualiser quelques alternances sur
l’écran.
 En prenant le signal sinusoïdal (𝑠(𝑡) = 𝑆 cos(𝜔𝑡) + 𝑆 avec 𝑆 = 3 𝑉, f=2 kHz, 𝑆 = 2 𝑉) mesurez la
tension à l’oscilloscope en mode DC et AC. Faites de même en utilisant le multimètre (mode AC et DC). Dans
chacun de ces 2 cas quelle grandeur mesurez-vous ? Commentez.

 Repassez en mode DC sur l’oscilloscope. Mesurez, dans le cas du signal sinusoïdal (signal 1) :
- la valeur moyenne de s(t) par différentes méthodes avec l'oscilloscope (grâce aux curseurs du menu
Cursor et au menu Measure) et aussi avec un multimètre,
- la valeur efficace s(t) avec le multimètre,
- les valeurs maximum, minimum, l'amplitude et la période de s(t) avec l'oscilloscope (menu Cursor et
menu Measure).

II- Mesure de tensions


 Réalisez le montage de la figure 2 (R1=R2=R3=1 k).
 Allume le GBF et choisir un signal sinusoïdal (f=1 kHz).
 Mesurer les tensions U2 et U3 à l’aide d’un multimètre puis d’un oscilloscope. Déterminer les incertitudes
sur ces mesures.
 Expliquer clairement votre démarche opératoire dans les deux cas.
 Conclusion : quelle précaution faut-il prendre avec un oscilloscope ?
U1

R1
R2 U2

e U
R3
U3

Figure 2
III- Mesure de la résistance interne d'un générateur de signaux (GBF)
On dit qu'il y a adaptation d'impédance lorsque le générateur est chargé par une impédance égale à sa résistance
interne. On désire connaître le f.e.m E et l'impédance de sortie (ou impédance interne r) du générateur de
signaux disponible en salle de TP.

 Branchez un voltmètre aux bornes du GBF (sans offset). Quel mode doit-on choisir ?
 Allumez le GBF et choisir un signal sinusoïdal
 Réglez la fréquence du GBF à 200 Hz et ajuster la tension mesurée par le voltmètre à Ueff=4 V. Cela
correspond à la tension E délivrée par le GBF. Quelle est l’amplitude de cette tension ?
 Justifiez théoriquement que cette mesure permet de déterminer E.

On charge le générateur (sans toucher aux réglages précédents) par la résistance variable R réalisée par une boite
à décade. Ainsi, en supposant que le générateur est modélisé par un générateur de Thévenin, le schéma est celui
représenté figure 1.

+ r
E R U
_

Figure 1

 Positionnez les commutateurs d'une boite à décade sur 100k.


 Mesurer la valeur efficace de la tension aux bornes de R. Indiquez cette valeur.
 Faites varier R jusqu'à ce que cette tension corresponde à la moitié de E.
 En déduire un intervalle de valeurs pour la résistance interne r du générateur. En déduire r et son
incertitude.
 Justifiez théoriquement votre méthode.

IV- Pour aller plus loin


 Reprendre le même montage que précédemment mais en remplaçant la résistance R3 par une capacité de
1µF.
 Qu’observez-vous ? Les tensions U2 et U3 sont-elles en phase ? Sinon, mesurez ce déphasage. Dépend-t-elle
de la fréquence d’excitation ?
 Comment connaître le courant dans le circuit ?
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TP3 : Réponses temporelles d’un circuit linéaire passif - Régime
transitoire.
Objectif : Etudier les différents régimes transitoires d’un circuit électrique.

I- Manipulation
On étudie, à l'oscilloscope, le comportement de la tension uc aux bornes de la capacité C pour les dipôles RC et
RLC séries en réponse à une excitation en forme d'échelon de tension. Ces échelons seront réalisés par un signal
rectangulaire périodique d'amplitude E=5 V. La période T de ce signal sera prise suffisamment grande de sorte à
ce que les régimes transitoires soient suffisamment amortis avant qu'un autre front montant ou descendant du
signal d'entrée arrive. Cela implique que T>> (=RC) pour le circuit RC et T>>𝜏𝜔 (𝜔 = 1/𝐿𝐶) dans le cas du
circuit RLC.

La tension à vide délivrée par le générateur a l'allure représentée ci-dessous. Rappelons que la tension à vide est
la tension obtenue en sortie du générateur lorsqu'il ne débite aucun courant. En pratique, on observe aussi cette
tension lorsque le générateur est chargé par une résistance grande devant sa résistance interne.

II- Dipôle RC
 Câblez le montage de la figure ci-dessous. Le générateur est réalisé par un GBF dont la résistance interne
sera négligeable devant la résistance R (R=10 k, C=10 nF). Placez-vous à une fréquence de 1kHz (soit 10
fois la constante de temps  du dipôle RC).

 Branchez sur les voies CH1 et CH2 les tensions délivrées par le générateur e(t) et celle aux bornes de la
capacité uc(t), respectivement.
 Réglez le GBF afin d’avoir une tension créneau. Ajustez l'amplitude du signal pour avoir un signal
rectangulaire périodique d'amplitude E= 0-5 V.
 Ajustez la base de temps de l'oscilloscope pour visualiser une période du signal d’excitation sur la voie 1 de
telle façon à observer le phénomène de charge/décharge du condensateur.
 Expliquez comment vous pouvez visualiser à l’oscilloscope le courant i dans le circuit. Tracer e et i en
fonction du temps (qualitativement).

Détermination de la constante de temps :

1ère méthode
 A l’aide de votre cours rappeler la relation qui relie uc(t) à E, t et .
 A partir de cette relation, calculez uc().
 En déduire une méthodologie simple et rapide pour déterminer  à l’oscilloscope.

2ème méthode
On définit le temps de montée de uc(t), que l’on note tm, comme la différence entre deux instants t’ et t’’ tels
que: |𝑢 (𝑡 )| = 0.1 𝑢 , et |𝑢 (𝑡 ′)| = 0.9 𝑢 , , 𝑡 = |𝑡 − 𝑡 |.
De même on définit le temps de descente td comme la différence entre deux instants 𝑡 ∗ et 𝑡 ∗∗ tels que: |𝑢 (𝑡 ∗ )| =
0.9 𝑢 , et |𝑢 (𝑡 ∗∗ )| = 0.1 𝑢 , , 𝑡 = |𝑡 ∗∗ − 𝑡 ∗ |.

 Montrer que 𝑡 = 𝑡 = 𝜏. ln(9).


 A partir de la mesure de 𝑡 à l’oscilloscope en déduire .

 Qu’observez-vous en augmentant progressivement la fréquence du GBF à 2 kHz, 20kHz, puis 200 kHz ?
Commentez.
 Pour une fréquence de 200 kHz, que devient le signal ? Quel peut être l’intérêt d’un tel montage ?

III- Dipôle RCL série


 Câblez le montage ci-dessous et visualiser sur la voie 1 d'un oscilloscope la tension délivrée par le générateur
et sur la voie 2 la tension aux bornes de la capacité. Synchroniser l'oscilloscope sur la voie 1. Vous utiliserez
la boite à décade pour R en commençant avec une valeur R=500  (L=47 mH, C=10 nF, f = 1kHz).

 Observer les différents comportements de la réponse uc suivant la valeur de R.


 Cherchez un intervalle de confiance pour R correspondant au régime « critique », passage du régime pseudo-
périodique au régime apériodique.

 On rappelle les relations suivantes valables en régime pseudo-périodique :


( )
𝜔 = ;  = où 𝜔 est la pseudo pulsation des oscillations et  est le coefficient
d’amortissement du circuit.
- En choisissant la valeur R=500  afin d’obtenir un régime pseudo-périodique, mesurez la pseudo
pulsation d'oscillation 𝜔 . Comparez avec la valeur théorique.
- Toujours pour R = 500 , mesurez le coefficient d’amortissement . Comparez avec la valeur théorique.

 Modifiez le montage pour observer le courant i et la tension délivrée par le générateur. Observez les
différents comportements de la réponse suivant la valeur de R.

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TP4 : - Circuits en alternatif, impédances complexes

Objectif : Déterminer par la mesure et par le calcul la valeur de l’impédance d’un dipôle. Etudier le
phénomène de résonance dans le cas d’une association série d’un condensateur et d’une bobine.

I- Mesures et calculs d’impédances complexes – Circuits RL et RC série


Cette première partie consiste à déterminer l’impédance d’un dipôle en mesurant la tension 𝑢 existant
à ses bornes lorsqu’un courant 𝑖 le traverse. Connaissant 𝑢 et 𝑖 par la mesure, on applique la loi d’Ohm
en régime alternatif sinusoïdal pour calculer le module de 𝑧 (𝑧 = 𝑢/𝑖). La précision de la valeur de 𝑧
dépend de celles de 𝑢 et 𝑖.
Les impédances sont mesurées avec un voltmètre et un ampèremètre en régime alternatif, comme le
sont les résistances en régime continu. Ceci permet ainsi de déterminer le module de 𝑧 : 𝑧

Dans tout le T.P., on utilisera les composants suivants :


Résistances : R=1 k.
Capacité : C = 10nF.
Inductance : L=47mH, RL à mesurer

1. Circuit RL série
Câblez le montage figure 4.1 et placez-vous en signal sinusoïdal d’amplitude crête à crête 5V, à une
fréquence de 2000 Hz.

Figure 4.1

 A l’aide d’un multimètre, déterminez de module de l’impédance 𝑧 du dipôle RL et évaluez


l’incertitude sur 𝑧 .
 Retrouver la valeur de l’impédance par le calcul (c.f. TD). Comparez au résultat expérimental.

 Utilisez l’oscilloscope pour déterminer le déphasage entre e et 𝑖 aux bornes du dipôle, puis entre
𝑢 et 𝑖 aux bornes de la bobine.
 Vérifiez cette valeur à partir du calcul.
 Peut-on dire que le circuit se comporte comme une inductance pure ? Sinon sur quelles grandeurs
faut-il jouer pour tendre vers cette situation ? Justifiez votre réponse

2. Circuit RC série
Remplacez dans le montage précédent la bobine par le condensateur.

 Déterminez le module de l’impédance 𝑧 du dipôle RC et évaluez l’incertitude sur 𝑧 .


 Retrouvez 𝑧 par le calcul et comparez au résultat expérimental.
 Déterminer le déphasage entre 𝑢 et 𝑖 𝑎𝑢𝑥 bornes du condensateur. Commentez vos résultats.
II- Circuit RLC
 Réaliser le montage de la figure 4.22.

u(t) 𝑢

Figure 4.2

Appliquez une tension alternative sinusoïdale de la forme 𝑢(𝑡) = 𝑈 cos(𝜔𝑡) avec 𝑈 de 2,5 V.

À la résonance (𝜔 = 𝜔 ou f = f0), l'amplitude 𝐼 de l’intensité traversant le dipôle prend sa valeur


maximale 𝐼 et le déphasage 𝜑 entre 𝑢 et 𝑖 (courant dans le circuit) est nul.

1. Calculez la fréquence de résonnance f0.


 A l'aide d'un oscilloscope, mesurez 𝐼 en fonction de la fréquence pour f compris entre f0/3 et 3f0.
Tracez la courbe 𝐼 = 𝑓(𝜔) en prenant soin de prendre un nombre suffisant de mesures proches
de f0 .
Attention : prenez bien soin de rajuster la tension aux bornes du dipôle RLC à la valeur
choisie 𝑼𝒎 avant chaque lecture sur l’oscilloscope. En effet, 𝑈 diminue lorsque l'intensité
𝐼 augmente à cause de la résistance interne du générateur.
 En déduire graphiquement la fréquence de résonance.
 Indiquer la valeur 𝑈 , de l’amplitude de 𝑢 à la résonance.

2. Placez-vous à la fréquence de résonnance. Introduire dans le circuit un ampèremètre en série avec


le dipôle RLC et placer un voltmètre aux bornes de ce dipôle.
 Mesurez l'intensité efficace 𝐼 dans le dipôle et la tension 𝑈 à ses bornes à la résonance. En
déduire le module 𝑧 de son impédance.
 Comparez 𝑧 à R+RL et commentez le résultat.

3. On rappelle que l’expression du facteur de qualité du circuit RLC est 𝑄 = ( ) .


 A partir de la courbe 𝐼 = 𝑓(𝜔), mesurez 𝜔 et 𝜔 , les pulsations obtenues pour 𝐼 = 𝐼 ⁄√2.
 Déterminez graphiquement Q par la relation 𝑄 = | |
et comparez avec la valeur théorique de
Q.

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