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TP2 – Circuits en parallèle et mesures de puissance

I. Circuit en dérivation
Matériel :
 Générateur de tension continue
 Multimètre numérique
 3 lampes 6V / 100 mA
 Fils de connexion (rouge et noir)

Circuit de deux lampes en dérivation alimentées par un générateur de tension continue

Attention : Pour les mesures de tension et d’intensité, on utilisera le


multimètre.

a. Mesures de tension

i.Réaliser le circuit présenté sur la figure ci-dessus sachant que E = 5V.


ii.Mesurer la tension aux bornes des trois dipôles.

Correction : On doit trouver 5V de tension aux bornes de chaque dipôle.

iii.Que peut-on en déduire lorsqu’on observe ces tensions ? Rappeler la


loi qui généralise cette équation.

Correction : C’est la loi des mailles. La somme des tensions dans une maille
doit être nulle. Ici, c’est pour cette raison que l’on trouve 5 volts aux bornes
de chaque lampe. C’est parce que nous sommes dans le cas d’un montage
en parallèle.

b. Mesures d’intensité
i. Mesurer l'intensité du courant dans les trois branches du circuit :
celle du générateur, celle de L1 et celle de L2. 

Correction : on doit retrouver la loi des nœuds grâce à ce montage. En


d’autres termes, le courant IE = IL1 + IL2. A confirmer par les mesures au mul-
timètre.

Attention, l'ampèremètre n'est pas évident à placer. Le faire apparaître


sur le schéma du montage pour bien visualiser les branchements.

ii. On peut également calculer certains des courants dans les diffé-
rentes branches par le calcul. Quelle est cette loi ? Quelle est
l’équation qu’on peut confirmer par les valeurs expérimentales ?
Comparer la théorie à l’expérimental.

Correction : voir réponse précédente. S’il y a des écarts entre théorique et


expérimental, on peut justifier ça par les résistances de chaque dipôle (théo-
rique résistance infinie pour le générateur de tension : voir caractéristiques)
et appliquer la loi d’Ohm pour comparer.

c. Ajout d’une troisième ampoule

i.Refaire le circuit permettant la mesure de l'intensité dans la branche


du générateur.

Correction : Mettre le multimètre en mode « ampèremètre » et le brancher


en série de chaque dipôle pour la mesure cette fois-ci.

ii.Ajouter alors une troisième lampe en dérivation. Observer et com-


menter.

Correction : Les trois lampes devraient briller avec une intensité similaire. Le
fait d'ajouter une lampe en parallèle n'affecte pas la tension aux bornes des
autres lampes, ce qui signifie que toutes les lampes recevront la même ten-
sion et donc brilleront à peu près à la même luminosité.

iii.Que devient l'intensité totale du circuit ? Refaire le schéma du circuit


en précisant les intensités de courant dans les différentes branches.
Correction : La résistance des lampes étant toujours la même et fixée, tout
comme la tension aux bornes de chaque lampes (5V), le courant dans
chaque branche est le même, ce qui augmente celui dans la branche princi-
pale jusqu’à un certain point (courant de court-circuit).

iv.Qu'en conclure par rapport aux dangers de brancher trop d'appareils


sur une multiprises ?

Correction : Plus le circuit comporte de branches dérivées et plus l'intensité


du courant dans la branche principale est élevée, comme l’indique la
réponse précédente.

Dans un circuit électrique, brancher trop d'appareils en parallèle sur une


même source d'alimentation peut entraîner une surcharge du circuit élec-
trique et une augmentation de l'intensité totale circulant à travers le circuit.
Si la somme des courants tirés par les différents appareils en parallèle dé-
passe la capacité de l'alimentation électrique (par exemple, le disjoncteur de
la maison), cela peut entraîner des problèmes tels que des surchauffes, des
risques d'incendie ou même des courts-circuits.

Dans le cas d'une multiprise, si vous branchez trop d'appareils puissants


(comme des appareils électroménagers) en même temps, la somme des
courants tirés par ces appareils peut dépasser la capacité nominale de la
multiprise ou de la prise murale à laquelle elle est connectée. Cela peut en-
traîner une surcharge électrique et créer des risques pour la sécurité, no-
tamment si les fils deviennent chauds ou si des fusibles ou disjoncteurs ne
fonctionnent pas correctement pour protéger le circuit.

II. Oscilloscope et générateurs


Matériel
 2 boites de résistance
 Un oscilloscope analogique
 Un GBF Métrix
 Un générateur de tension continue
 Des fils de connexion (rouge, noir et à pinces crocodiles)
Photos des résistances, d’un oscilloscope numérique, d’un générateur basse fréquence et ses
boutons et d’une pile à lamelles

Le but de ce paragraphe est de comprendre le fonctionnement et les


réglages d'un oscilloscope en lui branchant deux types de générateur, un
générateur continu (celui utilisé précédemment dans ce TP) et un
générateur alternatif (le GBF, générateur basse fréquence).

Voici quelques informations pour vous guider dans vos tests :

 Un oscilloscope est un voltmètre qui permet une mesure de la tension


en fonction du temps  U=f(t). Avant de l'utiliser, comme tout appareil
de mesure il faut  faire le zéro  : on utilise le mode GROUND (GND).
 Un générateur peut se brancher directement à une voie de l'oscillo-
scope, les bornes noires sont reliées entre elles, les bornes rouges égale-
ment.
 Le générateur basse fréquence (GBF) délivre une tension sinusoïdale,
carrée ou triangulaire dont on peut faire varier la fréquence (en hertz)
et l'amplitude (en volt).  Attention, pensez à appuyer sur le bou-
ton  OUTPUT  au niveau du branchement pour que le signal puisse être
délivré.
 La tension délivrée par le GBF peut avoir une valeur moyenne nulle ou
non : dans ce dernier cas on dit qu'elle a une composante continue et
une composante alternative. Pour ajouter une composante continue, il
faut régler l'OFFSET du GBF pour donner la valeur de la composante
continue voulue. Nous verrons cette notion plus en détails dans un
autre TP.
 Une voie peut être réglée sur trois modes, appelés  "couplage":
o le mode GND pour faire le zéro
o le mode AC pour visualiser uniquement la composante alterna-
tive d'un signal
o le mode DC pour visualiser la totalité d'un signal (composante
alternative et composante continue)
Vous pouvez déjà d'ores et déjà vous familiariser avec l'oscilloscope et le
GBF ici :

Représentation de l’interface de l’oscilloscope

a. Manipulation

Votre mission est d'obtenir successivement sur l'oscilloscope les trois


oscillogrammes suivants, en respectant bien les graduations :

Calculer les grandeurs caractéristiques de ces courbes (valeur maximale,


valeur moyenne, période, fréquence, décalage (offset), etc.) à l’aide de ces
représentations graphiques, puis voir comment on peut les régler sur
l'oscilloscope.
Correction : Umax = valeur la plus haute de l’oscilloscope ; valeur moyenne
= (Umax – Umin) /2 car périodique et pour le graphique 2 Umoy= Umax =
U = constante ; pour le reste demander au formateur.

Noter dans le cahier de TP toutes les informations/réglages qui ont permis


de régler les bons signaux, notamment en vous basant sur les indications
plus haut en italique.
Correction : suivre indications en début d’exercice.

b. Mesures de résistances et loi d’Ohm – Rappels théoriques

Avant de commencer les mesures et calculs de résistance, il faut faire


quelques rappels :
En plus des boîtes de résistance, chaque appareil branché a une résistance
interne, appelée impédance, qu’il faut parfois prendre en compte dans les
calculs. Sa valeur est généralement précisée dans les caractéristiques de
l’appareil. Ainsi, un générateur de tension continue peut être représenté
ainsi :

Par ailleurs, pour simplifier certains circuits, il est possible de rassembler les
résistances. Cependant, il existe des règles pour les résistances
équivalentes :

 En série, les résistances s’additionnent


1 1 1
 En parallèle, il faut procéder avec la formule suivante : R = R + R soit
eq 1 2
R1 R 2
Req =
R 1+ R 2

c. Mesures de résistances avec l’oscilloscope et loi d’Ohm – appli-


cation pratique

Oscilloscope et tension continue

i. Calibrer le générateur de tension continue sur 3,5V. Mesurer la


tension aux bornes du générateur (notée Uc) à l’aide du voltmètre :

 Ucv =

ii. Mesurer la tension Uc à l’aide de l’oscilloscope :

Avec balayage (ligne continue ; voie A ou B) :

 Uco =

Sans balayage sur la voie A :


 Sensibilité : V/div
 Nombre de divisions :
 UcoA =

Sans balayage sur la voie B :

 Sensibilité : V/div
 Nombre de divisions :
 UcoB =

Correction : à remplir après avoir fait le TP une fois entre formateurs.

iii. Schématiser l’écran de l’oscilloscope.

Oscilloscope et G.B.F (Générateur basse fréquence)

Rappel : Tension efficace Ueff = Umax / √ 2

A l’aide d’un G.B.F, on désire obtenir une tension sinusoïdale de période 0,5
ms et de tension efficace 3V.

i. Calculer la fréquence f du signal ainsi que la valeur de U max.

Correction : f = 1/(0,5.10-3) = 2 000 Hz et Umax = 3 x √ 2 = 4,24 V.

ii. Réaliser le montage reliant le GBF à l’oscilloscope. Le G.B.F. sera


branché sur la voie A de l’oscilloscope.
iii. Régler le G.B.F. afin d’obtenir la fréquence et la tension voulues (vous
pouvez utiliser le voltmètre pour régler U eff à partir de Umax).
Compléter ci-dessous :

 Sensibilité horizontale : /div


 Nombre de divisions :
 T=
 Sensibilité verticale : /div
 Nombre de divisions :
 Umax =

Correction : à remplir après avoir fait le TP une fois entre formateurs.

Oscilloscope et résistances
i. Réaliser le circuit électrique ci-contre :

Schéma d’un GBF avec deux résistances en parallèle

Réglages du GBF et valeurs possibles des résistances:

 signal sinusoïdal f = 200 Hz


 Ueff = 3 V
 R1 = 1 k Ω et R2 = 100 Ω

ii. Quels branchements faut-il faire pour observer :

 UAM sur la voie 1 de l'oscilloscope?


 UBM sur la voie 2 de l'oscilloscope?

Correction : Le point M au niveau de la masse de l’oscilloscope (COM) et les


points A ou B selon ce qu’on veut observer au niveau de l’entrée (voie A par
exemple).

iii. Représenter sur le circuit les fils de branchement de l'oscilloscope


(code couleur rouge pour fils de connexion interdipôles et noirs pour
ceux reliés à la masse de l’oscilloscope).

Correction : formateur passe vérifier.

iv. Faire les réglages nécessaires pour avoir 2 signaux et 2 motifs de


chaque courbe.

Correction : Point A voie A, Point B voie B, sorties des deux résistances


reliées l’une à l’autre puis à la masse. Un motif représente une période, c’est
une séquence du signal qu’on retrouve « fréquemment ».
v. Mesurer UmaxAM et UmaxBM.

 U maxAM =
 U maxBM =

Correction : à remplir après avoir fait le TP une fois entre formateurs.

Les touches "-Y" permettent d'avoir l'opposé des tensions UAM et UBM et
la touche "Add." permet d'additionner les tensions visualisées en voies 1 et
2.

vi. Comment faire pour "visualiser" UAB (UAB = UAM + UMB ) sans
changer les branchements ? Expliquer la formule entre parenthèse à
l’aide d’une loi et d’un schéma de vecteurs.

Correction : On utilise la loi des mailles en tension : la somme des tensions


d’une maille est nulle. Cela nous donne, dans la maille [ABM] : UBM +UAB
+UMA = 0  UAB = UAM – UBM car UAM = - UMA.

Faire le schéma de la maille avec le sens des tensions sous forme de


vecteurs.

vii. Mesurer UmaxAB. Vérifier avec vos valeurs de UmaxAM et de UmaxBM et


comparer à la valeur calculée précédemment.

Remarque : Pour mesurer UmaxAB, il faut que les voies 1 et 2 soient sur le
même calibre.

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