Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Durée : 4 heures
Objectifs pédagogiques :
Matériel :
Pile à lamelles 4,5 V
Multimètre
Fils de connexion avec pinces crocodiles
GBF
Oscilloscope
Réponse : Le courant continu est produit par des sources telles que les piles et les batteries,
qui fournissent un flux de charges dans une direction constante. Le courant alternatif est
généré par des générateurs, tels que les centrales électriques, qui produisent un courant dont
la direction et l'intensité varient périodiquement.
Réponse : Le courant monophasé a une seule phase et une seule tension, ce qui en fait un
courant utilisé principalement dans les applications domestiques et certaines petites
installations industrielles. Le courant triphasé est composé de trois phases déphasées de 120
degrés et est utilisé dans les systèmes industriels et de distribution d'énergie.
1. La mise à la terre :
a) Définir le concept de mise à la terre et son rôle dans la sécurité des installations
électriques.
b) Présenter différentes techniques de mise à la terre, telles que la terre physique
et la terre fonctionnelle.
Réponse : La mise à la terre est une connexion électrique directe à la terre pour créer un
chemin de faible résistance pour le courant électrique indésirable. Elle garantit la sécurité des
personnes en cas de défaut d'isolement et protège les équipements électriques contre les
surtensions. Les techniques de mise à la terre incluent la terre physique, où un conducteur est
relié directement à la terre, et la terre fonctionnelle, où des dispositifs de protection tels que
les parafoudres sont utilisés.
I. Manipulation (1 heure) :
V
a) Utiliser un multimètre pour mesurer le courant continu dans un circuit simple
(pile en série).
Quelles valeurs retrouve-t-on ? Comparer aux caractéristiques de la pile.
Correction : La valeur trouvée est normalement la même que sur la pile, à savoir 4,5 V.
G
B
F
GBF
On sait que dans un circuit, l’intensité transmise est différente de celle réellement émise. Il
faut donc introduire la notion de valeur efficace.
En réalité, lorsque l’on calcule la valeur de la puissance transmise, il faut utiliser la valeur
efficace. Pour la puissance dissipée, on utilise par contre l’intensité I0.
On donne alors :
Ieff = I0 / √
2
Ptrans = R Ieff2
Pour un signal alternatif sinusoïdal, que l’on retrouve dans beaucoup d’installations, la
formule de l’intensité est fonction du temps. On retrouve alors Ieff = I0 x cos(wt)
Où t est le temps et w la pulsation, liée à la fréquence comme w = 2πf
Ainsi, lorsque la courbe sur l’oscilloscope est à t = 0 ou t = T, on obtient cos (wt) = 1 et donc :
Au contraire, lorsque cos (wt) = 0 soit pour t = T/4 et 3T/4, on obtient I eff = 0 et aucune
intensité n’est transmise à ces instants.
Il arrive que le signal d’intensité soit négatif. Il atteint Imin lorsque cos (wt) = -1 soit t = T/2,
on obtient alors :
Ieff = - I0
Le principe même d’une période est qu’elle se répète sur le même temps à l’infini. Dans le cas
d’un signal sinusoïdal stable et sans composante continue (sans offset), on obtient alors :
Imoy = 0
Pour finir, comme la puissance transmise est calculable par P(t) = R x I 02 x cos2(wt), il, faut
prendre la valeur moyenne de cos2(wt) en pas cos (wt).
Cette valeur est ainsi de ½, vérifiable grâce à la formule cos2(wt) + sin2(wt) = 1 par exemple.
Correction : Les spires du solénoïde induisent un champ magnétique qui lui-même crée un
courant induit. C’est ce courant induit, décalé dans le temps par rapport au courant d’entrée du
solénoïde, qui va déphaser ce dernier. Le courant de sortie du dipôle est donc déphasé par
rapport au courant d’entrée. C’est ce qu’on doit observer lorsqu’on affiche à l’oscilloscope les
deux courants sur le même graphique.
On appelle déphasage entre deux ondes, la différence de position du signal de chaque onde au
même instant t. Le déphasage est constant quand il reste le même tout au long de la
propagation du signal.
Si ce déphasage ϕ est négatif, alors la tension de sortie est en retard par rapport à la
tension d'entrée.
Matériel :
Schéma du circuit d’un GBF, une bobine et une résistance d’1 ohm en série
Correction : Grâce à la loi des mailles en tension, on sait que E (tension du GBF) correspond à
la tension équivalente (car circuit série). Si on prend le courant en sortie de la bobine, alors Z
= E/I.
Correction : On connaît Z et R (donné dans l’énoncé) donc il n’y a plus qu’à isoler l’expression
souhaitée.
Correction : On connaît ω par la formule qui relie la pulsion à la fréquence pour un signal sinusoïdal :
w = 2πf
ix. Calculer les valeurs efficaces par le lien entre Umax et Ueff, tout comme
Imax et Ieff. Comparer ces valeurs à la question ii.
Correction : Ueff = Umax / 2 ; pareil pour Ieff ; les valeurs ne sont pas les mêmes à cause du déphasage
√
induit par la bobine en courant alternatif.
Bonus : on peut calculer ce déphasage grâce à la formule du courant sinusoïdal i(t) = I 0 x cos
(ωt + ϕ) en prenant t = T et connaissant I 0 et ω. Comparer à la valeur obtenue à la question
précédente.
Correction : On fait ici référence à la méthode des piquets de terre. Un piquet de terre est
correctement installé s’il remplit sa fonction de réceptacle des fuites de courant. Les prises de
courant 2 P + T (2 pôles et une terre) doivent présenter une valeur inférieure à 100 Ohms. Et
plus la valeur reste faible, plus la protection gagne en efficacité. Cette résistance dépendra de
la composition du sol où le piquet de terre a été planté, et de son taux d’humidité (qui peut
néanmoins varier selon les saisons). Pour réduire la résistance du dispositif, certains
professionnels n’hésitent pas d’ailleurs à poser plusieurs piquets de terre, au lieu d’un seul.