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IUT d’Allier Dept.

GEII Module M1201 / OL1


Initiation Simulation avec « Proteus » - Suite
I. But :
Après le 1er TP de prise en main de l’outil (tout en validant quelques formules essentielles), on va
maintenant l’utiliser pour observer comment se comportent les composants linéaires R, L et C dans un
circuit en régime sinusoïdal.

II. Rappels des résultats démontrés lors du TP1 OL1 :


En observant tension et courant (sinusoïdaux de pulsation ) pour chacun des composants R, L et C, on
a constaté :
 Pour R : UR = R×IR ; pas de déphasage entre uR(t) et iR(t)
 Pour L : UL = L×IL ; déphasage de +90° de uL(t) par rapport à iL(t)
 Pour C : UC = IC / C; déphasage de -90° de uC(t) par rapport à iC(t)

En utilisant la notation complexe de l’impédance de chacun des composants :


Z  Z  e jZ  Z   cos Z  j  sin Z   R  j  X avec Z : déphasage de u par rapport à i
On peut donc écrire :
Pour R : ZR  ZR  e j0  ZR  R

j   
Pour L : ZL  ZL  e  ZL   cos  j  sin   j  X L  jL
2

 2 2

j       1 
Pour C : ZC  ZC  e 2  ZC   cos  j  sin      j  X C  j   
 2  2   C 
On se pose maintenant la question des puissances mises en jeu dans ces composants.
III. Puissances :

On montre que la puissance instantanée p(t) est donnée par p(t) = u(t)×i(t) qui correspond à la variation
d’énergie par unité de temps (p = dE/dt). On veut observer cette puissance instantanée p(t) pour les trois
composants passifs R, L et C en régime sinusoïdal.
Circuit R :
On réalise le montage suivant :


V1 est une source « VSIN »
(d’amplitude 325 V , et de
fréquence 50 Hz) et la
résistance R1 = 100 
 On place les instruments de
mesure AC qui vont afficher
des résultats en valeurs
efficaces (voir TP1)
 On tracera les graphes sur une
durée de 150ms
Réaliser la simulation. Faire le produit des valeurs efficaces mesurées.

• Visualisation de la puissance instantanée p(t) :

Ajouter un graphique pour visualiser la courbe du produit p(t) = u(t)×i(t)


 Que peut-on dire de la forme de p(t) ?
 Après avoir rappelé (ou déterminé) comment obtenir la valeur moyenne d’une grandeur
sinusoïdale à partir des mesures des valeurs minimale et maximale ; donner la valeur moyenne
<p>. Comparer au produit des valeurs efficaces.
 A partir de la courbe iR(t) [I(R1)], déterminer I (val. eff.) et comparer <p> à R1I2.
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Utilisation du wattmètre :
Un wattmètre mesure la puissance moyenne consommée par un dipôle, par la mesure simultanée de
l’intensité qui le traverse et de la tension à ses bornes. Dans proteus, il est possible de faire différentes
mesures avec le wattmètre pour l’instant, choisissez de l’utiliser en Watt (W). Faire le montage suivant (ne
pas se préoccuper de la borne supplémentaire).

 Remplir le tableau suivant en modifiant la valeur de R1 :

R1 10 50 100
Uefficace
I efficace
Calcul de <p> par Ueff*Ieff
P (wattmètre en W)
 Comparer la valeur de P obtenue au Wattmètre à <p>.
On appelle puissance « active » la puissance P ainsi mesurée.
 Que peut-on en dire de cette puissance pour une résistance ?
 Utiliser maintenant le Wattmètre en unité « VA » et refaire les mesures

R1 10 50 100
P (wattmètre en VA)

Ainsi configuré le wattmètre mesure la puissance apparente, quelle relation voyez-vous entre puissance
active et puissance apparente dans le cas d’une charge résistive ?

Circuit RL série :
On veut comparer la puissance moyenne fournit par la source avec celle de R. Faire un nouveau montage
en rajoutant en série, avec R1, une inductance L de 100 mH et positionner des sondes comme sur le schéma
ci-dessous :

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 Exprimer la tension aux bornes de L1 en fonction de V1 et VR, puis exprimer p L la puissance
instantanée aux bornes de L1. Faire un graphique représentant cette puissance. Que pouvez-vous
dire du signe de cette puissance ? Que peut-on dire de la valeur moyenne de la puissance
instantanée pL ?

 Tracer la puissance instantanée pR(t) aux bornes de la résistance, et ps(t) aux bornes de la source.
Quelle expression lie les 3 puissances instantanées (pL,pR,pS)?

 Calculer maintenant les valeurs moyennes, la relation précédente est-elle toujours valable ? La
valeur moyenne de la puissance de la source est-elle égale comme précédemment au produit des
valeurs efficaces que vous pouvez mesurer avec le voltmètre et l’ampèremètre AC ?

 Changer maintenant les options du wattmètre pour mesurer des volts-ampères (éditer propriétés
=> display range VA). Dans cette configuration le wattmètre affichera la puissance apparente
(notée S). Donner la relation entre S et les valeurs efficaces (tensions et courant) issues de la
source.

 Mesurer la puissance apparente aux bornes de l’inductance puis aux bornes de la résistance. Peut
on écrire que la puissance apparente de la source est égale à la somme des puissances apparentes ?

 On a la relation suivante entre la puissance active P et la puissance apparente : P = S x cos(φ) où


φ est le déphasage entre la tension et le courant. Utilisez l’oscilloscope (menu instrument) et les
marqueurs pour mesurer ce déphasage (avec l’oscilloscope on mesure des tensions, il faut
réfléchir où connecter la voie pour avoir une tension image du courant IR en phase avec celui-ci).
Une fois le déphasage trouvé, vérifier la relation entre P et S.

 Quelle aurait été la valeur de cos(φ) dans la première partie du TP dans le montage sans
inductance ?

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