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ISBN : 978-2-70291-825-8
www.editions-tredaniel.com
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Ce document numérique a été réalisé par PCA
3
Pour Shanamir,
en souvenir de la colline et des pins disparus…
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Avant-propos
Automne 2007, j’ai terminé l’écriture de mon premier livre Sortir hors
de son corps, 40 années d’expériences aujourd’hui partagées1. Ce
premier livre reste cependant très personnel, car j’y ai conté les
expériences qui ont jalonné mon chemin intérieur et spirituel, en toute
sincérité, en tentant de répondre aux interrogations des futurs « voyageurs
» et de proposer une méthode bien rodée par des années de pratique.
Aujourd’hui, cinq ans après sa parution, je mesure le chemin parcouru
pour nous tous qui nous intéressons à un phénomène qui dépasse le champ
ordinaire de notre conscience, la SHC2.
Au fil de ces années consacrées à la pratique et à l’enseignement des
SHC, j’ai accumulé de très nombreux récits d’expériences personnelles
et des témoignages d’élèves. Mais, plus que tout, je veux rendre sa juste
valeur à la sortie du corps, expérience si décriée dans notre société. Une
allusion à la sortie du corps ne provoque, le plus souvent, que sourires et
moqueries. Au mieux, l’expérienceur s’en tire en acceptant d’être taxé
d’illuminé. Du côté du monde des spiritualistes, le tollé est encore pire :
accusations de pratiquer des expériences dangereuses, interdites,
magiques ou même sataniques ! Les préjugés, l’ignorance et la bêtise
n’ont pas de bornes. Nous sommes au XXIe siècle, heureusement pour moi,
et les bûchers n’ont plus cours !
Je raconte ce que j’ai vécu le plus simplement possible. J’expose mes
résultats et mes hypothèses. Plus de quarante ans d’expériences, dont
vingt-cinq d’enseignement, m’ont permis de savoir de quoi je parle. Au
fil de mon enseignement, un groupe d’expérienceurs à la tête solide s’est
constitué autour de moi et j’ai pu commencer à réaliser des expériences
partagées.
Je ressens un immense bonheur d’avoir accédé à d’autres réalités, à
5
l’autre côté du monde peut-être, mais je ne cherche à convaincre
personne. Je ne détiens aucune vérité. J’ai vécu de nombreuses
expériences. J’ai seulement essayé de comprendre comment elles
fonctionnent et ce qu’elles pourraient signifier. Les faits que j’ai vécus
ont été source de transformations positives, durables et concrètes dans
ma vie. Les partager m’a permis de mesurer que nombre d’entre nous
souhaitaient vivre ce type d’expériences sans toutefois disposer des
outils nécessaires.
Aujourd’hui, je mesure le chemin parcouru pour nous tous qui nous
intéressons à un phénomène qui dépasse le champ ordinaire de notre
conscience, la SHC. Internet nous a été extrêmement profitable.
Expérienceurs, apprentis, aspirants ont pu nouer entre eux une véritable
communication. Nous nous sommes aperçus que nous étions plus
nombreux que nous ne le pensions, chacun dans son coin avait tendance à
se croire unique, voire incompris de ses semblables, ou pire encore, fou !
Nous avons appris que nous pouvions échanger, partager et progresser
les uns par les autres. Nous avons découvert avec une certaine
stupéfaction que si la science commençait, bien timidement il est vrai, à
s’intéresser à nos expériences, peut-être n’étions nous pas d’incurables
fous, mais des gens dont le cerveau fonctionnait différemment. Sans doute
utilisions-nous quelques neurones en plus ! Cependant, je ne perds pas de
vue que la sortie du corps reste une expérience rare, étrange, et qu’elle
est loin d’être reconnue par tous. Mais nous, les expérienceurs, avons
bien conscience maintenant d’être au commencement de l’exploration
d’une autre dimension de nous-mêmes et de l’univers.
J’ai fait la connaissance de quantité de personnes de tous âges, de tous
milieux et de tous pays qui, elles aussi, voulaient s’envoler, expérimenter,
comprendre. J’ai pu aussi échanger avec d’autres personnes
expérimentant la sortie du corps avec sincérité, authenticité et
détermination. De nombreux élèves, anciens et nouveaux, ont accepté de
partager leurs expériences avec moi et je les en remercie.
Mon parcours m’a imposé une évidence : il n’y a rien à prouver ni
personne à convaincre, c’est à chacun de faire son expérience. Et, pour
ce faire, je me dois de mettre à la disposition de tous des outils efficaces
et leur mode d’emploi. Chacun sera alors à même d’induire des SHC et
de faire son chemin.
De plus, mes recherches personnelles, ainsi que le travail réalisé avec
les stagiaires, ont considérablement augmenté le champ des expériences
possibles ; leur compréhension, leur interprétation et leur vérification se
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sont enrichies des témoignages et réflexions personnelles des stagiaires
devenus expérienceurs chevronnés.
L’objectif de ce manuel d’apprentissage est donc de donner à chacun les
outils qui lui permettront de réaliser par lui-même des sorties, avec le
maximum de chances de réussite… Toutes les techniques que j’ai créées
sont transcrites et expliquées en détail. Tous les petits trucs qui peuvent
aider l’apprenti sont exposés ; des pratiques qui ont fait leurs preuves,
issues de traditions reconnues, sont présentées. Un Petit Guide de
l’expérienceur – destiné à accompagner les premiers pas de l’apprenti
tout autant qu’à explorer de nouveaux horizons ouverts à tout
expérienceur – complète ce manuel. Vous pouvez le lire quand vous aurez
fini ce livre, ou le consulter à n’importe quel moment de votre travail.
Je propose donc une méthode simple et efficace qui permettra au lecteur
de réaliser des sorties hors du corps (SHC) conscientes et contrôlées.
Cette méthode convient à tous, aspirants, débutants, expérienceurs
confirmés qui désirent se perfectionner. Aucun don particulier n’est
requis. Le lecteur a donc à sa disposition les informations
indispensables, des exercices faciles à réaliser, des techniques efficaces,
un programme de travail sur une durée moyenne de trois mois (vingt à
trente minutes par jour), mais les résultats sont quelquefois beaucoup plus
rapides…
Ce manuel pratique de sorties hors du corps est destiné à tous ceux qui
sont déterminés à réaliser eux-mêmes cette expérience.
Akhena
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Introduction
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La SHC ne peut se produire que lorsque le corps physique est endormi.
Des expressions utilisées par d’autres chercheurs – corps physique
endormi, conscience éveillée1 ou encore entrer éveillé dans le
sommeil2 – caractérisent la SHC.
Une sortie hors du corps ne peut pas passer inaperçue, car elle
s’accompagne de sensations très fortes qui caractérisent ce qu’on appelle
« l’état vibratoire ». Le corps physique, lui, dort paisiblement et ne court
aucun danger. Elle ne peut pas non plus se confondre avec un rêve,
ordinaire ou lucide. Des vérifications sont possibles. De plus en plus
d’observations sont menées en milieu médical ou scientifique. Des récits
viennent de tous les continents et de tous les âges3. Aujourd’hui, la sortie
du corps est identifiée et reconnue comme une des phases essentielles des
NDE ou EMI4.
Inutile de préciser qu’une SHC ne se provoque pas en claquant des doigts
ou… en éternuant5 ! Sortir de son corps demande un travail assidu. Les
qualités nécessaires sont motivation, détermination et goût de l’inconnu.
L’état d’esprit requis est celui de l’explorateur lancé à la découverte d’un
monde nouveau. Mais on ne peut pas sortir sans fournir un travail qui,
loin d’être un fardeau, est générateur de sens et d’intégration à la vie.
S’imaginer que quelques exercices vont immanquablement déclencher le
processus est une erreur. Si c’était si simple, tout le monde aurait depuis
longtemps réalisé l’expérience ! Pas de recette magique, de sésame,
ouvre-toi ni de bouton sur lequel appuyer. Bien sûr, il y a des grâces !
Une expérience spontanée en est une, mais une sortie du corps isolée
mène rarement à la compréhension du processus. Si l’on ne saisit pas la
portée de ce que l’on a vécu ou que l’on ne sait pas quoi en faire,
l’expérience est remisée aux oubliettes. La SHC n’est pas un but en soi,
mais un outil que nous devons apprendre à mettre au service de notre
éveil et de notre évolution.
Si je peux entrer et sortir de mon corps physique, je peux exister sans lui.
Sa mort n’est donc pas ma fin. Je peux penser, ressentir, vouloir et agir
dans d’autres contextes que le monde physique. Je peux explorer le
monde terrestre et l’univers, apprendre à mieux me connaître, identifier
mes projections et m’en débarrasser, découvrir d’autres dimensions,
recevoir des enseignements en toutes matières, revoir des êtres décédés,
rencontrer des guides spirituels, me ressourcer aux mondes de l’âme,
vivre ma connexion avec l’énergie créatrice, vibrer en unité avec la Vie.
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Quand sortir de son corps devient réalité !
Après plus de quarante années d’expériences en continu, doublées du
contact avec des milliers d’élèves sincères et résolus, je peux affirmer
que sortir hors de son corps est possible, n’est pas chose dangereuse et
ouvre sur une incomparable évolution intérieure. Quand je fais le point
sur ma trajectoire, et j’ai presque 65 ans, je constate que la sortie du
corps a changé radicalement ma vie et lui a donné tout son sens. Je suis
très heureuse d’avoir choisi de me consacrer pleinement à la pratique de
la SHC puis à son enseignement.
Je tire un bilan positif de mes vingt-cinq années d’enseignement. Ceux
qui sont sortis, et ce ne sont pas les moins nombreux, affirment que la
SHC les a mis sur un chemin d’éveil authentique et leur a permis de
réaliser un travail en profondeur sur leurs projections et sur les
croyances enracinées au plus profond de leur inconscient. Nous sommes
maintenant un petit groupe d’expérienceurs bien soudé. Nous vérifions la
réalité de nos sorties. Nous avons mis au point des protocoles
performants. Nous découvrons que nos énergies conscientes et
inconscientes s’harmonisent et se synchronisent pour de meilleurs
résultats.
Quand l’aspirant sort pour la première fois, il éprouve un grand choc. Il
se rend compte que sortir de son corps est une réalité bien plus
bouleversante que tout ce qu’il avait pu rêver ou imaginer.
L’expérienceur ne posera plus le même regard sur le monde. De
nouvelles options existentielles s’offriront à lui pour son plus grand bien.
Quand les expériences se multiplient et sont contrôlées, la SHC devient
un outil précieux de connaissance de soi, de développement de l’attention
et de la concentration. Le sentiment d’unité avec la Vie fait désormais
partie intégrante de la conscience. La mort est remise à sa juste place,
celle d’un passage vers une autre dimension. L’expérienceur restera
ouvert à la découverte de l’inconnu et n’acceptera plus jamais d’être
emprisonné dans des croyances limitatives.
Au début, vous vous contenterez peut-être d’aller dans votre salon. C’est
déjà énorme de constater que vous êtes capable d’accomplir cet acte
banal sans votre corps physique. Quels objectifs choisir ? Vous élancer
dans le cosmos ? Recevoir un enseignement ? Revoir une personne
décédée bien-aimée ? Explorer des mondes inconnus ? Rencontrer votre
guide spirituel ? Découvrir les lois qui régissent la Vie ? Mieux
comprendre comment vous fonctionnez ? Amener à votre conscience vos
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contenus inconscients ? Éveiller d’autres dimensions de vous-même ?
Illuminer votre conscience ?
Vous êtes libre !
La sortie hors du corps ne nécessite pas de dons extraordinaires. Sans
doute faut-il croire que nous ne sommes pas que notre corps physique.
Pourtant, la SHC nous demande aussi d’être enracinés dans le monde. Ni
fuite ni refuge, elle nous recale sans cesse dans notre réalité.
En sortant de notre corps, nous faisons l’expérience de la puissance de
notre esprit. Nous ne sommes pas limités à notre corps physique, à notre
espace-temps, à notre environnement ordinaire. Oui, nous vivons et nous
nous réalisons dans la dimension terrestre, mais pourquoi s’interdire de
participer à la Vie ? Pourquoi nous diminuer, pourquoi nous enfermer,
alors qu’en permanence une porte nous est ouverte sur l’infini de la Vie ?
L’une des découvertes majeures de la sortie du corps est qu’il n’y a pas
de barrières entre nous et la Vie, que les formes ne sont que transitoires
et ne doivent en aucun cas nous séparer de l’autre, de l’univers, de tous
les êtres vivants. C’est sans doute un des apports les plus marquants de la
sortie du corps que de nous faire prendre conscience de notre unité avec
l’infiniment petit ou l’infiniment grand, avec la fourmi, le chat, l’arbre ou
l’homme, l’étoile ou toute autre forme de vie différente. Savoir
d’expérience que la mort physique ne sera qu’un changement de forme et
qu’une nouvelle aventure au sein de la Vie nous attend n’est pas
négligeable non plus.
Nous sommes partie intégrante d’un univers en perpétuelle mutation, nous
sommes énergie et conscience, quoi qu’il arrive, quoi que nous fassions,
où que nous soyons, quelle que soit notre forme actuelle.
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Tartempion ! Mais Akhena figure aussi sur mon état civil. C’est ce nom
que j’ai choisi pour signer mes livres et mon travail. C’est le droit de tout
artiste, de tout créateur et de tout écrivain.
Ce choix n’implique pas une quelconque croyance en une religion dont le
maître serait le pharaon égyptien Akhenaton. S’il m’arrive, et je m’en
excuse auprès de ceux qui s’en irritent, de mentionner encore quelquefois
Akhenaton dans ce livre, c’est parce qu’en sortie du corps, j’ai vécu des
expériences très intéressantes avec lui (ou son énergie). Rassurez-vous,
je ne suis ni la réincarnation d’Akhenaton ni je ne sais trop quoi encore
dans ce style. Je ne pratique pas le culte solaire bien que j’aime bien me
chauffer au soleil comme un lézard.
On me reproche aussi ma « spiritualité égyptienne » ! J’affirme ne me
rattacher à aucune spiritualité, chrétienne, bouddhiste, orientale ou
égyptienne. Je m’intéresse à la quête de ce qui est au-delà des
apparences. Si j’ai quelques convictions, elles sont personnelles et ne
concernent que moi. Et bien évidemment, en retour, je respecte toutes les
convictions et toutes les croyances d’autrui.
Même s’il m’est arrivé dans les années quatre-vingt-dix d’être le channel
d’Akhenaton et de partager cette expérience avec d’autres personnes à
travers des transmissions, aujourd’hui j’ai cessé cette pratique. Ce fut une
époque merveilleuse. Nous tous, les participants de cette aventure et moi-
même, avons eu une chance extraordinaire. Grâces soient rendues à leurs
auteurs ! La page est tournée.
Oubliez l’auteur de ce manuel et son nom, lisez, sortez, expérimentez !
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PREMIÈRE
PARTIE
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14
1
Parenthèse spéculative
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Attardons-nous quelque peu sur le système décrit par les théosophes,
philosophie ésotérique s’il en fut, mais qui aura le mérite au moins pour
nous de poser quelques repères.
Nous serions faits, un peu à la manière des poupées russes, de sept corps
emboîtés les uns dans les autres. Chaque corps a sa vibration qui lui est
propre et permet d’expérimenter un plan spécifique vibrant à une
fréquence identique à la sienne. Exemple : le corps astral permet
d’expérimenter la dimension astrale, tout comme le corps physique
permet d’expérimenter le plan physique.
Nous posséderions donc :
• Le corps physique, adapté au monde matériel.
Et six corps énergétiques :
• Le corps éthérique, le seul de nos corps énergétiques qui se trouve
à l’extérieur du corps physique comme une sorte d’enveloppe.
• Le corps astral ou corps des émotions et des désirs. Lorsque nous
sommes en état de veille, il se trouve à l’intérieur de notre corps
physique.
• Le corps mental supérieur ou corps de l’intelligence, c’est le
réservoir des concepts et des idées.
• Le corps causal ou corps de l’âme nous donne accès au plan où se
trouve la cause de toutes les manifestations, les mondes au-delà
de la forme.
• Le corps bouddhique (ou christique) nous permet d’accéder au
plan des guides spirituels, la conscience universelle d’Amour.
• Le corps divin, l’Unité.
Ce schéma traditionnel des sept corps emboîtés les uns dans les autres est
bien commode pour baliser mentalement une sortie. Mais son intérêt
s’arrête là. C’est une croyance, et comme toutes les croyances, tôt ou
tard, elle devient un carcan et nous empêche de voir la réalité telle
qu’elle se présente. L’expérience de la SHC fait éclater ce schéma et
permet d’amorcer d’autres explications, sans pourtant rendre compte de
tout, et c’est normal. L’expérience de la SHC ne nous dote pas d’une
intelligence divine !
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La SHC nous montre que nous aurions d’innombrables corps, autant que
de fréquences possibles dans l’infini de l’esprit. Autant de corps, autant
de dimensions : ce n’est pas demain que vous aurez épuisé votre
exploration ! Et tous ces mondes sont réels, il n’y a pas de mondes plus
réels que d’autres, monde physique y compris. Le monde réel est pour
moi celui qui vibre à une fréquence identique à la mienne.
Pour simplifier, tout au long de ce manuel, je propose de parler de trois
corps :
• Le corps physique.
• Le corps astral.
• Le corps spirituel5.
Et, ne vous inquiétez pas, bien des expérienceurs, et non des moindres,
sont sortis sans savoir qu’ils possédaient plusieurs corps !
Le corps astral est notre véhicule énergétique ordinaire. Il se trouve à
l’intérieur de notre corps physique. L’impression que nous avons de
« sortir » au moment de l’expérience est donc bien réelle. Le corps astral
sort du corps physique, et l’expression « sortir de son corps » est
parfaitement justifiée. « J’étais hors de mon corps et je me voyais allongé
sur le lit », raconte souvent l’expérienceur spontané.
Le corps spirituel se trouve à l’intérieur du corps astral. Donc, quand
celui-ci s’extériorise, il emporte avec lui le corps spirituel. Le corps
astral ne peut accéder qu’à la dimension qui vibre à la même fréquence
que la sienne, tout comme le corps physique ne peut être utilisé que dans
le monde physique. Si je veux explorer d’autres dimensions, il me faudra
réaliser une nouvelle sortie du corps. Par exemple, si je veux explorer
les dimensions spirituelles, il me faudra utiliser mon corps spirituel et
donc faire sortir ce véhicule de mon corps astral.
Une hypothèse de grande envergure est celle que certains chercheurs
formulent à partir de la physique quantique. Mais ce n’est pas le sujet de
notre livre et nous n’en avons pas besoin pour réaliser l’expérience. Je
renvoie les lecteurs intéressés par ce sujet à d’autres ouvrages6.
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est apte à se déplacer, à penser, à sentir, à vouloir, d’une façon
parfaitement autonome tandis que son corps physique dort. Cette
expérience donne au sujet la certitude qu’il est capable d’exister à part
entière et d’une façon consciente sans son corps physique.
La personnalité est dans ses grandes lignes respectée, ainsi que le
sentiment d’identité. À tout moment, le sujet se souvient parfaitement
d’avoir quitté son corps physique ainsi que des raisons pour lesquelles il
l’a quitté.
Le sujet est apte à contrôler parfaitement son état et à décider par lui-
même des dimensions qu’il veut explorer ou des actions qu’il a envie de
faire.
La SHC ne peut se produire que lorsque le corps physique est endormi.
Impossible de communiquer verbalement avec un interlocuteur du plan
physique. Si des expériences sont menées en laboratoire par des
observateurs extérieurs, aucune communication directe ne peut avoir lieu
entre le sujet endormi et l’observateur.
État de veille
À l’intérieur du corps physique, se trouvent les corps énergétiques : corps astral et corps
spirituel. La conscience est localisée dans le cerveau.
Sortie hors du corps ou SHC
J’existe donc sans mon corps physique avec la totalité des mes sensations
et l’intégralité de mes émotions, pensées et souvenirs. J’ai la sensation
d’être parfaitement réveillé. Une SHC ne ressemble en rien à un rêve : je
sais que je suis en dehors de mon corps physique et me souviens qu’il
dort, je prends des décisions et pose des actions dans un monde réel et
consistant. Quand je suis dans mon corps astral, la matière astrale est
solide. Je ne passe pas à travers les murs astraux. Je serre la main d’un
ami ou le prends dans mes bras. J’établis des contacts volontaires et
signifiants avec des êtres semblables à moi, appartenant au niveau que je
suis en train d’expérimenter (autres expérienceurs conscients, êtres
décédés, entités propres à ces plans, etc.)
18
Qu’est-ce qui sort ?
19
2
Préparation psychologique
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corps physique », me permet d’explorer d’autres dimensions et de
développer les différents niveaux de mon être. Mon but ultime est
d’illuminer la totalité de ma conscience.
• Mon seul maître est l’Amour.
• Je demande avec toute ma volonté et tout mon cœur l’aide de
ma conscience supérieure (guide spirituel, âme, Esprit Divin,
Soi…) et lui demande d’intervenir :
– pour m’éclairer et pour m’instruire,
– pour me protéger de toute influence qui serait contraire à
mon but tel que je l’ai défini ci-dessus,
– pour me remettre dans le juste chemin si je venais à dévier
de mes objectifs.
• Je renonce à exercer tout pouvoir sur qui que ce soit et dans
quelque but que ce soit en me servant de la sortie hors du corps.
• Je reconnais humblement qu’une partie des processus engagés dans
la sortie est du ressort de ma conscience supérieure et m’en
remets à elle.
21
revenu !
L’état d’esprit à cultiver est celui d’un explorateur, d’un découvreur, d’un
pionnier, vous devez être capable d’investir sans bornes du temps et de
l’énergie dans votre entreprise. L’enthousiasme est l’un des moteurs
essentiels de votre réussite.
Tout le monde ne partagera pas vos convictions. En revanche, soyez
toujours particulièrement respectueux de l’autre, de ses doutes, de ses
craintes, de ses peurs ou de son déni de votre expérience. Ne cherchez
jamais à convaincre, jamais à démontrer ni à faire des émules. En toutes
circonstances, restez modeste et discret.
Ne croyez rien, expérimentez. C’est bien là l’essentiel, la sortie du corps
ne se démontre pas, ne s’explique pas, elle s’expérimente. Maintenant,
c’est à vous de vivre les SHC et je vais faire de mon mieux pour vous en
donner les moyens.
Le journal de bord
Pour donner plus d’efficacité à votre préparation, créez un journal de
bord.
Écrivez vos réflexions, notez tous les événements ou les ressentis qui
vous paraissent liés à votre décision de commencer votre apprentissage.
Au fur et à mesure que vous avancerez dans votre travail, vous relaterez
vos rêves, vos premières expériences et tout ce qui s’y rattache.
Recopiez la charte et réfléchissez à chaque terme de l’engagement.
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La SHC ne fait pas exception à la règle, c’est un apprentissage comme un
autre. Tout individu parviendra à sortir de son corps s’il est motivé et
travaille en ce sens.
Or, en dépit de tout bon sens, l’apprenti veut réussir l’expérience
immédiatement. Les résultats devraient se manifester dès le premier jour
de travail. Si ce n’est pas le cas, il en conclut aussitôt que la SHC n’est
pas pour lui, que la méthode n’est pas la bonne, etc. Accordez-vous le
temps de réaliser un apprentissage complet, environ trois mois, et dites-
vous que si vous ne réussissez pas la première nuit programmée, vous
avez bien d’autres nuits pour réussir !
Ayez confiance en vous, moyennant un apprentissage raisonnable, vous
sortirez !
Clé no 2 : La motivation
23
processus. Vous êtes monté en vibration, vous avez offert le sommet de
vous-même, c’est votre conscience supérieure qui passe maintenant à
l’action.
La motivation ne doit jamais ni s’éteindre ni mollir, même si les SHC
deviennent fréquentes. Une motivation faible ou intermittente est
évidemment un facteur de non-réussite. La motivation doit être ancrée
dans votre être profond ; indestructible, elle fait partie de vous.
Beaucoup d’aspirants ont peur du jugement de l’entourage, ce qui freine
leur élan. Rappelons-nous des époques antiques où la sortie hors du
corps était enseignée dans les écoles de Mystères et réservée à des
initiés auxquels il était formellement interdit d’en révéler les secrets. Ou
de ces époques médiévales où les SHC étaient commerce avec le diable
et ses pratiquants brûlés vifs sur des bûchers.
Ne cherchez pas une bonne excuse pour mettre votre motivation en
sommeil, par exemple un « mauvais karma ». Des expériences vécues
dans des vies passées auraient un impact aujourd’hui. Ce fait expliquerait
la plus ou moins grande facilité à accéder à la SHC. Des expériences
gratifiantes, un apprentissage bénéfique en Égypte, en Atlantide ou
ailleurs, constitueraient des acquis positifs et seraient à l’origine de
l’aptitude de certains expérienceurs. En revanche, des expériences
traumatisantes, des apprentissages ouvrant sur une mort terrifiante
expliqueraient les peurs et les refus d’aujourd’hui. D’autres encore
auraient utilisé la SHC afin de satisfaire une soif de pouvoir personnel.
Autant de prétextes pour ne pas réussir aujourd’hui. Je préfère laisser de
côté ces hypothèses karmiques, portes ouvertes à trop de dérapages.
Seuls comptent la motivation de la personne d’aujourd’hui et ses choix de
vie actuels.
La plus ou moins grande facilité avec laquelle s’effectue la sortie hors du
corps tient sans doute aussi à notre constitution énergétique et même à
notre plus ou moins grande aptitude à utiliser les potentiels de notre
cerveau. Plutôt qu’un hypothétique karma, je préférerais parler
d’informations transmises par notre ADN !
Dans tous les cas, l’accès à la SHC n’a aucun rapport avec le degré
d’évolution spirituelle de la personne. Ce qu’on en fait, peut-être…
Il existe en chacun de nous une peur bien enracinée, une peur viscérale :
24
la peur de la mort. Souvent non consciente ou déguisée, elle est cachée au
plus profond de l’être vivant. D’autres peurs comme la peur de l’inconnu
ou la peur de perdre le contrôle ne sont que des dérivés de cette peur qui
prend aux tripes quand la SHC s’annonce. J’ai vu les plus crânes, ceux
qui affirment haut et clair : « Moi, je n’ai pas peur de la mort ! » terrifiés
quand l’état vibratoire s’amorce. Moi aussi, j’ai bien connu cette peur.
Elle ne m’a tout à fait abandonnée qu’après de longues années de
pratique. Elle ne se manifeste chez l’aspirant que lorsqu’il est tout près
de sortir. Elle freine alors le processus. Les peurs intellectuelles se
dissolvent assez facilement, le plus souvent en en parlant. La peur
viscérale se dissout dans l’expérience elle-même. Il faut donc faire avec.
Et réjouissez-vous, si la peur vous prend au ventre, c’est que vous y
êtes !
25
valeurs courantes dans la société actuelle. L’être humain n’est pas
seulement un amas de molécules ou d’atomes, mais un individu doté
d’une conscience qui fait de lui un être unique dans l’univers. Dans le
même mouvement, je découvre mon unité profonde avec le Vivant.
Certes, la science apporte beaucoup d’explications à notre condition, à
notre univers et à sa création. Ses conquêtes ne se comptent plus et peu
de mystères lui résistent. Grâce à elle, je peux me poser sur des repères
fixes et solides, mais elle ne peut pas tout expliquer ni tout résoudre. La
mort lui fait un pied de nez et le domaine de la SHC lui échappe bel et
bien tout autant que l’après-vie1 ! Et que faire de notre aspiration vers ce
qui est beau, ce qui est bon, ce qui illumine ?
Je dois donc être bien conscient que sortir de mon corps me propulse
dans un processus existentiel peu commun et m’engage dans ma totalité.
Décider de sortir de mon corps n’est donc pas une fantaisie, un caprice
de ma curiosité, une prouesse de plus, pas plus qu’elle n’est une mission
ou une vocation. Encore moins un tour de force qui me permettra de
briller en société… ou de passer pour un original… si ce n’est pour un
fou ! Elle ne sera jamais un passe-droit ni une échappatoire. Elle me
remettra implacablement dans ma condition d’être humain et mortel,
responsable de chaque acte de ma vie. Elle ne m’évitera ni de remplir
une tâche professionnelle, ni d’assumer la charge d’une famille. Elle ne
m’autorisera pas à être absent de la société. Je ne serai pas non plus
miraculeusement épargné par la maladie et les tracas. Je dois savoir
aussi bien m’occuper de mon corps et de son confort, de mon argent, de
mon travail que de mon esprit et de son aspiration à la conquête d’une
autre dimension.
Bilan de ma préparation2
La peur
La peur viscérale (peur de la mort, peur de l’inconnu).
La peur acquise (fausses croyances, les interdits, les on-dit, etc.).
La peur de passer pour un fou.
La peur de me retrouver seul.
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Le mental
Un mental trop fort, trop analytique, exclusivement rationnel.
Un mental qui crée des peurs imaginaires.
Un mental qui veut réussir tout de suite. Impatience ou naïveté.
Un mental anxieux de ne pas réussir. Manque de confiance.
L’ego
Un ego très fort qui veut tout régenter et n’admet pas qu’une partie de moi
lui échappe.
Un ego qui ne se sent pas digne de…
Le corps physique
Paresse, fatigue ou envie de dormir ? Peut-être autant de stratégies pour
éviter la SHC !
Avertissement
La SHC ne rend pas fou ! Mais ce n’est pas une thérapie non plus. La
SHC n’est pas une méthode de guérison et n’a rien à voir avec le
domaine de la santé. Il va de soi qu’elle est formellement déconseillée
aux personnes souffrant d’affections psychiatriques avérées.
Elle s’adresse à des adultes ayant une solide structure psychique, un état
émotionnel stable et de bons ancrages physiques. Réussir une SHC ne
vous garantit pas que vous allez développer une intuition supérieure, de
la voyance, des dons de guérisseur ou de prémonition !
27
3
Préparation pratique
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Important : le corps astral aime la pénombre et la nuit. Même pour les
exercices, la pénombre est préférable, surtout si vous voulez sortir dans
la foulée.
Chats et chiens ? À vous de voir suivant le rapport que vous entretenez
avec eux et leurs habitudes. Certains dérangent, d’autres aident.
Pour la sortie
TÉMOIGNAGE DE NATURE_ONE
« Intégrer dans sa vie de tous les jours le concept des SHC, prendre le temps de
méditer régulièrement (sans que cela devienne une obligation) et prendre
conscience de ce que l’on est réellement ainsi que du monde qui nous entoure…
Tu peux déjà en voir les effets sur ta conscience. […] Je me rends compte avec
le temps que plus je parviens à réaliser des SHC, plus j’ai du mal à me rendre
où je le souhaite tellement je veux faire de choses !
Il est temps pour moi d’envisager fortement une vraie structure mentale, un
plan d’accomplissement général, car je vois bien que les sorties hors du corps
peuvent amener à de grands bouleversements personnels. Évidemment, avant
je le savais très bien. Mais entre le savoir et le vivre, ça fait deux… De toute
façon, les SHC font maintenant partie intégrante de ma vie et je n’ai plus
jamais envie d’arrêter. Je pense que j’ai trouvé ma voie d’éveil, j’en suis bien
conscient, mais je dois maintenant arpenter le chemin, c’est-à-dire décider
29
clairement quels sont mes objectifs et les atteindre les uns après les autres,
jusqu’à la réussite totale. Chaque chose en son temps… »
Objectif immédiat
30
Les sorties de ce type se déroulent sur le plan que j’ai nommé astral
physique, la contrepartie éthérique du monde physique, dont la fréquence
vibratoire est proche de celle du monde matériel.
Objectif ultime
31
hors temps.
• Explorer l’astral et nouer des relations amicales (et, qui sait,
amoureuses), joueuses et souvent passionnantes avec des entités
rencontrées.
• Communiquer avec le monde animal.
• Communiquer avec les arbres, la nature, les éléments.
• Explorer les étoiles, les galaxies, approcher de nouvelles
compréhensions de l’Univers…
• Découvrir des mondes parallèles. Ils défient toute imagination !
• Rencontrer vos guides face à face.
• Renouer avec les mondes de l’Esprit, vous ouvrir à d’autres
compréhensions de la vie, vous reconnecter à votre essence, à
votre âme.
Les possibilités sont infinies, comme celles de l’Esprit ! La liste est loin
d’être exhaustive… Un conseil cependant. Ne visez qu’un objectif à la
fois. Armez-vous d’enthousiasme, de persévérance, d’imagination,
d’humour et d’amour, vous n’obtiendrez pas les réponses du premier
coup. Vous n’aurez jamais fini. Mais qu’importe ! N’avez-vous pas toute
l’éternité avec vous ? Bien vite, vous vous rendrez compte que c’est la
quête qui est passionnante.
32
• Profiter d’une nuit de pleine lune au-dessus de la mer…
• Aller voir un ami à l’autre bout de la terre ou admirer le lever du
soleil sur l’océan Indien, que sais-je encore ?
Cependant, vous ne pouvez pas sauter les étapes selon votre fantaisie.
Vous sentir bien conscient dans votre corps astral, vous familiariser avec
son fonctionnement, c’est déjà beaucoup. Bien affermi sur vos bases,
vous pourrez explorer tous les plans que vous voudrez.
Pour qu’un objectif soit suffisamment motivant et vous arrache à votre
corps physique, il faut qu’il soit chargé émotionnellement ou
affectivement. Un objectif intellectuel n’exercera qu’un très mince attrait
pour votre corps astral. Donc, pensez à une personne plutôt qu’à un
lieu, au chat plutôt qu’au fauteuil. Si vous pensez à un lieu, il faut que
ce lieu suscite en vous une émotion. Même chose à propos d’un être
décédé : si vous voulez le revoir, choisissez-en un que vous avez connu
et aimé.
L’image-symbole
L’image-symbole est à intégrer dans votre préparation générale à la sortie
du corps. Ce n’est ni une imagerie mentale ni une technique de sortie,
mais un rappel permanent de votre détermination à sortir, un ancrage pour
votre programmation4. Mais l’expérience montre qu’elle peut aussi
favoriser ou déclencher une SHC (voir le récit de Marc, à la fin de cette
partie).
Le but de l’image-symbole est de vous rappeler à tout moment l’essence
de la SHC : c’est une aventure extraordinaire. Vous êtes plus que votre
corps physique et l’image-symbole vous le rappelle. Elle permet à votre
esprit de rêver, d’imaginer, de s’envoler.
Choisissez une image qui pour vous évoque irrésistiblement la sortie. Ce
sera votre image-symbole, elle doit éveiller en vous des sensations fortes
et agréables liées à la sortie. Une image tirée de votre environnement
quotidien sera la plus efficace : par exemple, un oiseau qui s’envole ou
un avion qui file dans le ciel. À chaque fois que vous verrez un oiseau ou
un avion, vous penserez à votre SHC et vous vous assimilerez à l’oiseau
33
ou à l’avion. Comme eux, vous êtes à même de prendre votre essor.
Il vous faut donc choisir une image-symbole empruntée à votre vie
quotidienne, elle doit tomber naturellement sous vos yeux plusieurs fois
par jour.
En effet, quand vous avez décidé de sortir de votre corps, la pensée de la
sortie ne doit jamais être absente de votre esprit, sans oublier que vous
avez aussi à assumer vos occupations quotidiennes. Au sein même de vos
activités, et sans déranger celles-ci, l’image-symbole vous rappelle que
vous êtes à même de sortir de votre corps, vous n’êtes pas prisonnier de
ce monde, vous êtes libre !
L’image-symbole doit non seulement parler à votre esprit, mais aussi à
votre cœur et à votre imagination. Elle doit éveiller en vous non
seulement la pensée de la sortie, mais aussi la joie, la liberté, la beauté,
le sentiment d’extraordinaire qui l’accompagnent.
34
d’intégrer peu à peu l’idée de sortir de votre corps dans votre vie de tous
les jours.
Une image-symbole créée par votre imagination, par exemple penser à un
guide spirituel ou bien vous remémorer une image de rêve, n’a pas la
même puissance ni la même facilité d’utilisation qu’un objet (un avion ou
un Shri-Yantra) ou qu’un être vivant (par exemple, un oiseau) appartenant
à de votre quotidien. Elle relèverait plus de l’imagerie mentale que de
l’image-symbole.
Vous pouvez mettre en écran d’accueil de votre téléphone ou de votre
ordinateur votre image-symbole ou sa représentation graphique. Écrivez-
la ou dessinez-la dans votre journal de bord.
TÉMOIGNAGE DE MARC
« […] Survient une première partie de nuit très plaisante, très riche en rêves.
C’est ce que j’appelle ma nuit fabuleuse. Dans un premier temps, il ne s’agit
que d’un rêve ordinaire où je suis en train de déjeuner dans un restaurant plutôt
chic, sur une terrasse, en compagnie de ma femme. Elle est souriante et
apparaît un peu plus jeune que dans le monde physique. Alors qu’il fait beau
temps et que je me mets à observer le ciel, je reconnais là mon image-symbole :
le ciel, justement ! En l’observant, je me dis : “Mais oui, je ne suis pas sur le
plan physique ! Je suis donc en SHC !” Cela change tout pour moi. […] En
sortant de la prison, j’observe le ciel ; il est bleu avec quelques jolis nuages. Et
là, de nouveau, je prends conscience de mon image-symbole : “Ça y est, dis-je,
je suis en sortie hors du corps !” Je n’avais d’ailleurs même pas réalisé que je
me déplaçais non pas en marchant, mais en glissant à quelques centimètres au-
dessus du sol. Tout s’éclaire pour moi, cette sortie hors du corps fait suite à la
précédente.[…] Pour moi, cette nuit fut très intéressante. […] J’ai pu constater
l’efficacité de l’image-symbole, si on prend le temps de s’autoconditionner ; ce
n’est d’ailleurs pas la première fois qu’elle m’a servi, loin de là. Je vous
conseille donc d’adopter une image-symbole qui vous plaise et qui soit
facilement présente, pluri-quotidiennement. »
35
• LE FEU (TERRE)
• Le Diamant (Ciel)
Le Feu, c’est l’énergie dont vous avez besoin pour vous propulser hors
du corps physique, mais aussi pour continuer votre voyage. Il joue
exactement le même rôle que le carburant dans un véhicule.
Indispensable pour le démarrage, mais aussi pour assurer le voyage à
proprement parler. Améliore les performances de l’audition, de la vision,
36
des déplacements ou changements de plan, intensifie la vivacité de toutes
les sensations astrales ou énergétiques. La sensation de lourdeur, la
lenteur, la difficulté à se déplacer ou à s’élever sont très souvent liées à
une énergie défaillante ou trop restreinte.
La pratique des techniques, que je détaille plus loin8, vous permettra
d’éveiller et de nourrir le Feu.
La programmation
Se connecter à la volonté du Diamant
37
La programmation est la clé de votre réussite. Elle est tout aussi
importante que les techniques. Sans elle, vous diminuez ou réduisez à
zéro vos chances d’induire une SHC consciente et contrôlée. Pourtant,
certains sont réticents, voire rebelles, à l’idée de se programmer. Chacun
fait ce qu’il veut. Mais si vous voulez vraiment obtenir des résultats,
vous ne pouvez pas faire l’économie de la programmation.
Sans programmation, pas de sortie consciente. Même si vous sortez dans la nuit, vous
n’aurez pas la conscience entière de votre sortie, elle sera partiellement ou totalement
occultée et donc quasi inutile.
Pourquoi programmer ?
Se programmer, c’est donner l’impulsion de sortie à votre être tout entier : spirituel,
astral, mental, conscient et inconscient.
38
C’est affirmer votre détermination à sortir de votre corps.
C’est vous connecter à la volonté du Diamant.
Pour être efficace, une programmation doit se faire quand vous êtes en
état de relaxation ou de méditation. À la fin de chaque technique, je vous
demande de faire votre programmation, c’est-à-dire de répéter
intérieurement votre phrase clé. Pour gagner en puissance, faites toujours
votre programmation en centrant votre attention sur le Diamant.
Si vous n’avez pas le temps de faire un exercice entier, prenez seulement
une minute ou deux pour répéter votre programmation, centré dans la
lumière blanche du Diamant. Ces deux minutes, si elles sont parfaitement
posées dans le Diamant, valent à elles seules une technique.
La programmation permet de focaliser toute votre attention et toutes vos
énergies sur un moment précis : celui que vous avez choisi. Elle permet
donc de sortir quand vous le voulez, à des moments que vous avez
choisis parce que vous êtes disponible et donc ouvert à l’expérience.
Vous contrôlerez parfaitement non seulement le moment de votre sortie,
mais aussi son contenu car vous ne serez pas surpris ni déstabilisé.
Les sorties non programmées se produisent n’importe quand, non
seulement quand vous êtes en repos ou en sommeil, mais aussi en
activité, et c’est très fâcheux ! À l’époque où je ne programmais pas mes
sorties et ne les contrôlais pas, il m’arrivait d’avoir des malaises ou des
évanouissements, sans explication médicale. Mon corps astral se
détachait de mon corps physique même si j’étais en activité. Ces
phénomènes, assez désagréables, ont disparu totalement du jour où j’ai
programmé mes sorties. Aujourd’hui, il est rare que je fasse une sortie
spontanée, et même si cela se produit, c’est toujours dans des moments
où mon corps physique est disponible, c’est-à-dire inactif et allongé.
Vous verrez qu’avec l’expérience vous comprendrez de plus en plus la
nécessité de programmer votre sortie. Vous apprécierez les bienfaits de
la programmation et la liberté qu’elle vous apporte. La SHC programmée
ne perturbe en rien le cours de votre vie.
Et comment tenter des expériences telles qu’un rendez-vous astral (se
rencontrer en sortie du corps entre expérienceurs conscients) ou une
visite à une de vos connaissances du monde physique, si vous ne savez
pas sortir à une heure prévue ? Supposez que vous voulez visiter un ami
qui habite aux États-Unis, il vous faudra tenir compte du décalage horaire
et programmer l’heure de votre sortie, sinon vous risquez de le trouver en
39
pleine activité et ce sera beaucoup moins intéressant pour lui comme
pour vous10 ! Si vous avez un objectif précis, il est souvent bon de
choisir l’heure à laquelle vous pourrez observer un phénomène de la
nature ou rencontrer une personne, repérer un animal perdu, visiter un
lieu. Si vous souhaitez servir de sujet dans un laboratoire
d’expérimentation, il vous faudra bien sortir à l’heure !
Un point essentiel : La programmation permet de se réveiller et de sortir
réveillé. Pour être conscient de votre sortie et la contrôler, il faut
absolument que vous sortiez réveillé ou, plus exactement, quand vous
vous rendormez après un réveil programmé. Je reviendrai sur ce point
essentiel dans la partie du livre qui traite de la sortie11, mais dès
maintenant, enregistrez cette obligation incontournable :
Les moments les plus propices sont ceux où le corps astral a déjà
l’habitude de se détacher du corps physique sans la conscience :
• La nuit, pendant le sommeil.
• La sieste, entre 13 et 17 heures, moment de repos naturel.
• Ou de bonne heure le matin juste après le réveil, le système
énergétique est bien rechargé et le corps astral, encore sous
pression, prêt à repartir.
Certaines personnes préfèrent choisir le moment qui suit leur méditation
ou leur exercice de préparation. Ce n’est pas, à mon avis, le moment le
plus propice, car il ne coïncide généralement pas avec les moments où le
corps astral a ses habitudes.
La nuit
40
éveillé dans le sommeil12, c’est-à-dire s’endormir sans perdre la
conscience, est chose difficile, sauf si vous dormez dans un lieu à hautes
vibrations ou recevez un appel de vos guides spirituels. Généralement, la
fatigue a raison de vous et vous vous endormez, adieu la sortie ! Par
conséquent, sortir à l’endormissement, sauf cas exceptionnel, est une
mauvaise tactique ou, du moins, une tactique difficile à appliquer.
La sieste
41
• N’abandonnez jamais la programmation. Même si vous avez une
grosse expérience, à tel point que vous pratiquez moins, ou plus
du tout, les techniques, conservez toujours la programmation et
l’image-symbole. Même chose si vous manquez de temps pour
pratiquer les exercices. Idem, si vous êtes un peu lassé de vos
préparations.
• Évidemment, la programmation ne marche pas à tous les coups et
c’est tout à fait normal. Certaines personnes se découragent vite et
facilement alors qu’elles ont devant elles tant de nuits ou tant de
siestes pour sortir ! Peut-être avez-vous parfaitement programmé,
mais savez-vous ce qui se passe dans votre inconscient ou dans
votre corps astral ? Savez-vous quelle est la décision du
Diamant ? Gardez votre motivation intacte, nourrissez vos
objectifs, et la sortie viendra. Abandonner tout en se disant : « Je
laisse faire et la SHC viendra à son heure » est la meilleure façon
de ne jamais sortir.
• Choisissez avec soin votre heure et restez fixé sur votre choix. Ne
variez pas. Sauf quand vous sentirez que l’heure choisie ne
convient plus à vos rythmes de vie.
• En revanche, le moment venu, sachez être souple et intuitif, vous
avez programmé 4 heures et vous êtes réveillé à 2 heures ? Ne
dites pas : « Non, il est 2 heures. Je sortirai seulement à
4 heures. » Si une sortie s’amorce, quelle que soit l’heure,
affirmez : « Je sors maintenant. » Même chose, si vous vous
réveillez un peu en retard, mieux vaut tard que jamais !
Quand programmer ?
42
sans obligation de sortie.
Une bonne tactique, par exemple, est de programmer pendant une
préparation, le matin. Le soir, en vous endormant, réactivez votre
programmation. Au réveil nocturne, à l’heure programmée, affirmez : « Je
sors maintenant » ou si nécessaire, refaites un exercice du type SHC 1 ou
SHC 4 ou même la « Technique du souffle » (SHC 7) si vous en avez
l’habitude13.
Deux options :
• Soit programmer l’heure à laquelle vous voulez vous réveiller. Par
exemple : « Telle nuit, je me réveille à telle heure et je sors. »
• Soit programmer la sortie directement : « Je sors telle nuit à telle
heure. »
La dernière formule est de loin la meilleure. En effet, si vous faites des
préparations assidues, votre inconscient a depuis longtemps associé cette
formule au fait que vous vous réveillez à telle heure pour sortir. Inutile
donc de compliquer l’injonction (je me réveille et je sors). Ma propre
expérience jointe à celle de nombreux élèves et expérimentateurs nous
ont amenés à constater que plus l’injonction est simple, mieux elle
marche.
Quand vous aurez choisi un objectif précis, par exemple un lieu ou une
personne, vous ajouterez seulement le nom du lieu ou de la personne et
votre programmation sera complète. Par exemple : « Cette nuit, 4 heures,
la tour Eiffel », ou bien « Cette nuit, 4 heures, le prénom de l’ami. »
Endormez-vous avec cette programmation en tête. Ne jamais mettre un
réveil ou une alarme à sonner, c’est votre inconscient qui vous
réveillera à l’heure programmée, il est aussi précis et fiable qu’un
réveil. Vous avez certainement pu constater que vous vous réveillez
toujours quelques minutes avant que votre réveil ne sonne ! Mais vous le
mettez quand même, surtout quand il s’agit d’aller au travail ou de
prendre un avion… même si c’est inutile. Faites donc confiance à votre
inconscient. Car à la différence d’un réveil mécanique, il vous réveillera
sans casser le rythme naturel de votre sommeil et de ses cycles et,
pourtant à l’heure voulue, à une ou deux minutes près.
Donc vous voilà réveillé à l’heure prévue. N’hésitez pas à vous réveiller
43
vraiment. Vous pouvez même, si vous le désirez, aller aux toilettes ou
vérifier qu’un volet ne battra pas au vent pendant votre expérience… Puis
recouchez-vous et affirmez : « Je sors maintenant. » Le plus souvent,
c’est au moment où vous vous rendormez que vous sortez.
Programmation et sommeil
À l’issue d’une sortie, quand vous revenez dans votre corps physique,
vous vous rendormez et poursuivez votre sommeil normalement. Si vous
êtes sorti en pleine nuit, il est cependant souhaitable de jeter quelques
notes sur votre journal de bord pour ne pas oublier le moindre détail,
mais ce n’est pas toujours nécessaire, une sortie s’oublie moins
facilement qu’un rêve. Continuer une nuit de sommeil après une sortie ne
pose aucun problème. Il m’est souvent arrivé de me rendormir et de rêver
que je racontais ma sortie du corps à un de mes proches. Je ne risquais
pas de l’oublier au réveil matinal !
D’autre part, pendant une sortie, votre corps physique dort et se repose
normalement. Votre corps astral se régénère. Au réveil, vous êtes en
super forme, vous vous sentez encore plus d’énergie que d’habitude !
Cependant, certaines personnes ont un sommeil délicat ou sont sujettes à
des insomnies fréquentes, ce qui rend quasi impossible l’usage de la
programmation. D’autres encore ont des problèmes avec la
programmation parce qu’elles sont d’un naturel anxieux et se réveillent
toutes les heures de la nuit ! Bilan : pas de sortie et une grosse fatigue au
matin. L’anxiété, l’attente d’une sortie qui ne vient pas ou la peur de rater
le réveil programmé sont le plus souvent la cause de ce type de
désagréments. Mais c’est aussi une excellente stratégie de notre mental et
de notre inconscient quand ils ne veulent pas que nous sortions. Si je ne
peux pas dormir ou si je rate ma programmation, je ne sortirai pas.
Inconscient et mental sont satisfaits. Pour la même raison, il peut vous
arriver, au début de vos expériences, de vous réveiller toutes les heures
sauf à l’heure programmée, ou pire encore de dormir profondément toute
la nuit !
Rassurez-vous, vous avez encore des cordes à votre arc, à savoir :
• Soit programmer la sortie après le sommeil, par exemple vers 6 ou
7 heures du matin. Sortir après une bonne nuit de repos, c’est une
excellente pratique.
• Soit sortir pendant la sieste.
44
• En cas d’insomnie chronique ou d’anxiété tenace, je propose aussi
de profiter d’un réveil naturel pour affirmer : « Je sors
maintenant » et la programmation quotidienne devient alors : « Je
sors cette nuit quand je me réveille ». C’est sans doute moins
efficace, mais dans certains cas, il n’y a pas d’autre solution.
45
4
La sortie avec état vibratoire
La sortie obtenue à partir de l’état vibratoire est la voie la plus directe,
la plus efficace, en un mot la plus satisfaisante, pour obtenir une
expérience contrôlée et consciente dans sa totalité.
Je vais donc commencer par vous proposer d’étudier dans le détail la
SHC avec état vibratoire et les techniques à pratiquer.
Je vous propose de lire attentivement le récit qui suit, vous y trouverez
tous les éléments d’une SHC avec état vibratoire.
TÉMOIGNAGE DE NATURE_ONE
46
le cœur qui bat fortement et je sens ces battements dans mes oreilles s’amplifier
de plus en plus. J’ai la tête qui commence à tourner et ma respiration est de plus
en plus forte et courte. Pourtant, je me sens étrangement bien, aucunement
dérangé. Je laisse donc faire les choses sans chercher à contrôler quoi que ce
soit. Le sang se met à battre de plus en plus fort dans mes oreilles et cela me fait
légèrement mal, je n’y prête pas attention et me concentre sur l’idée de sortir.
C’est alors que je me sens glisser vers la gauche, les pieds en avant ; je ne fais
aucun mouvement de mon propre chef, mais je sens bien que je glisse. Tout à
coup, je me sens tournoyer sur moi-même avec comme point de pivot ma tête.
Je tourne extrêmement vite, d’abord en restant sur le dos puis, sans le vouloir,
je me retrouve à tourner sur le ventre en raclant le sol ! Je garde les yeux fermés
sans savoir où je suis et je me dis qu’il est peut-être temps de prendre le contrôle
des événements car là, ça devient vraiment n’importe quoi ! Mais jusqu’à
présent je laissais faire car les sensations sont vraiment terribles !
Dès lors que je décide de prendre les choses en main, je me retrouve de nouveau
allongé sur le dos, sur mon lit (du moins, à ce moment-là, je le présume), le
corps au calme, mais avec toujours des pulsations infernales dans les oreilles. Je
me redis plus intensément que je veux sortir de mon corps et je me sens d’un
coup attiré en douceur vers l’avant et le haut. Je me sens complètement
engourdi et d’une lourdeur extrême. Sans avoir l’impression d’ouvrir les yeux, le
monde devant moi apparaît, comme si on avait allumé de façon progressive une
petite lumière pâlichonne. Ce que je vois devant moi n’est autre que le mur en
face de mon lit, sauf que je me trouve nez à nez avec lui ! Le crâne contre le
plafond ! Je désire me retourner et instantanément je me retrouve dans l’autre
sens, face à l’autre mur sans avoir eu à me retourner. Je veux rejoindre le sol et
mon corps se met à descendre en direction du mur à côté de ma bibliothèque
(qui est à la tête du lit). Au moment où je veux me retourner, je me retrouve
déjà face au mur où j’étais tout à l’heure. Ce que je trouve de bizarre, c’est que
je suis extrêmement lourd, j’essaie de faire un pas en avant, mais c’est comme
si je pesais une tonne ! Je m’aide de ma main en poussant contre la bibliothèque
et en mettant toute ma volonté sur le fait de vouloir marcher, enfin j’y arrive,
mais difficilement. Je me rends vite compte qu’en fait je ne sens pas le contact
de la bibliothèque et encore moins celui du sol ! Pourtant je pèse une tonne, je
me dis que ça passera, le temps d’intégrer totalement mon corps astral. En
effet, j’ai l’impression de ne pas être dedans entièrement, cela ne doit être
qu’une impression… Avant de rejoindre la porte et de sortir de ma chambre, je
tourne la tête vers la droite pour me voir dormir. Je me vois allongé
paisiblement sur le lit, mais transparent, je trouve ça marrant et me dis que cela
doit être dû au fait que c’est ma première sortie pleinement consciente et que
seule une partie de ma conscience s’est transférée dans mon corps astral. Bref,
il est temps de voir ce dont je suis capable. Je suis maintenant face à la porte et
sans me poser de question, je cherche à passer au travers, l’épaule droite en
premier, je pousse sur le bois. Je sens comme une résistance, mais la moitié de
mon corps passe, je force un peu plus et ma tête passe à son tour. Je sens la
matière me traverser, c’est vraiment étrange, mais grisant ! Je me retrouve dans
le couloir et avance jusqu’à la salle à manger en face. La sensation de lourdeur
47
extrême a disparu, je me sens bien et léger à présent. J’ai envie d’aller à côté
du canapé contre le mur et, plutôt que de contourner la grande table ovale en
bois au milieu de la pièce, je décide de me lancer en l’air et je me retrouve en
train de planer. Je glisse au-dessus de la table et atterris sur le canapé. Je
remarque que, contrairement à tout à l’heure, les couleurs commencent à
apparaître. Je veux dire par là qu’elles sont de moins en moins pâles. Leurs
contours se précisent, mais l’atmosphère est comme illuminée par je ne sais
quelle énergie qui rend l’air épais et lumineux (mais de façon diffuse). C’est très
difficile à décrire. Je me sens en pleine possession de mes moyens. C’est alors
que j’ai envie d’aller plus loin, je me mets face à la baie vitrée et me dis
fortement en moi-même : Maison Akhena ! Maison Akhena ! Mais rien n’y fait,
je ne bouge pas d’un pouce. […] Concentration extrême, jambes fléchies,
poings fermés : Maison Akhena ! Maison Akhena ! Rien, je reste au milieu de ma
salle à manger et me dis que toutes ces émotions ont consommé mon énergie,
m’empêchant d’aller plus loin. La lumière s’estompe et je me sens de nouveau
dans mon corps, avec plein de fourmillements partout et les oreilles super
chaudes (du moins, les tympans à ce que je crois).
Je suis tout engourdi et me sens très volumineux, bizarre, mais agréable. J’ai
l’impression d’avoir une taille immense et j’ai des fourmis partout dans les bras
et les jambes, même dans la tête. Cela s’estompe peu à peu et je sors de la
paralysie, j’ouvre les yeux et vois le jour par la fenêtre. Je m’assois et regarde
l’heure : 16 h 57. Je me lève et me sens super bien, heureux d’avoir vécu
quelque chose de grand !
À ce moment-là, ce qui est clair comme de l’eau de roche, c’est qu’on ne peut
pas confondre une sortie hors du corps avec un rêve ! Rien à voir. Les sensations
sont d’une puissance extraordinaire ! C’est exaltant et prenant à souhait, j’en
redemande !
Le déclic s’est effectué, beaucoup de travail m’attend, mais je suis motivé au
plus haut point pour en apprendre toujours plus.
Grisaaaaaaaaaaaaaant !!! »
L’état vibratoire
Description
Souhaité par les uns, redouté par les autres, très souvent expérimenté
dans l’ignorance et dans la peur, l’état vibratoire signe une sortie du
corps consciente, spontanée ou induite par une technique.
Une SHC ne peut pas passer inaperçue : l’extériorisation du corps astral
48
s’accompagne de sensations si fortes qu’elles réveillent généralement le
dormeur. Voici le type de sensations le plus généralement éprouvées :
vibrations intenses, changement de la pesanteur du corps (généralement,
il paraît plus léger), un bras, une jambe semblent se transformer en bulles
gazeuses. Certains rapportent des sensations de changement de volume,
ils ont l’impression de se dilater, d’enfler ou de devenir mou, cotonneux.
Sensations de balancement, de tournoiement. Des bruits tonitruants
retentissent dans la tête : craquements, froissements, sonneries de
timbres, vidanges de tuyauteries, claquements de corde, vrombissements
d’avion, bruits de pas, vacarme de télévision ou de radio. Des gens
parlent très fort dans le voisinage immédiat du dormeur ou bien au
contraire chuchotent son prénom ou lui susurrent : « Viens ! » Aspiration
très forte sur une partie du corps, sensation d’être tiré par les cheveux
vers le haut, sensation d’arrachement. Impression de flotter, de s’élever
vers le plafond ou de s’enfoncer dans le matelas. Le lit semble bouger.
Beaucoup attribuent ces phénomènes à l’extérieur et pensent qu’un
cataclysme, un ouragan, un raz-de-marée, un tremblement de terre ou du
moins un orage violent ont fondu sur leur maison. D’autres pensent qu’ils
sont victimes d’un grave malaise et vont mourir. Autant de phénomènes
qui caractérisent ce qu’on appelle l’état vibratoire.
Ces phénomènes sont très variés d’une expérience à l’autre et ne se
reproduisent jamais exactement ni dans leur succession ni dans leur
totalité. Parfois, l’expérienceur entend seulement des bruits dérangeants
ou ressent des vibrations plus ou moins intenses. L’état vibratoire n’est
pas identique non plus d’une personne à l’autre, même si l’on retrouve de
grandes constantes.
Parmi ces constantes revient la violence. La SHC n’est pas une
expérience douce, mais une expérience qui démarre dans la plus grande
violence. Les vibrations, le vacarme sont presque toujours présents. Je
remarque toujours avec surprise que malgré une description détaillée du
phénomène que je ne manque pas de faire dans chaque stage, la première
fois que l’apprenti le ressent, il est fortement étonné, très souvent apeuré,
voire terrifié au point de mettre fin au processus alors que peut-être,
depuis des semaines, il travaillait pour l’obtenir. Il explique volontiers
que, même à partir des descriptions, jamais il n’avait imaginé un
phénomène d’une telle ampleur et d’une telle violence !
Explication
49
Il faut bien comprendre que l’état vibratoire est un phénomène
énergétique. Il ne concerne nullement le corps physique. Au moment où il
se produit, la conscience a déjà basculé dans le corps astral. Même si
l’expérienceur a la sensation de mourir ou du moins d’être sur le point de
s’évanouir, il n’en est rien ! Quelques personnes rapportent aussi que leur
cœur battait exagérément, il est probable qu’en fait, déjà sortis sans en
avoir conscience, ils percevaient les battements de leur cœur par
l’intermédiaire de la corde d’argent1 et donc amplifiés par celle-ci. Que
pourrait déceler un observateur avec des instruments de laboratoire ? Peu
de chose sans doute, vu qu’il s’agit d’un remue-ménage énergétique. En
tout cas, le dormeur ne présente aucun signe d’agitation extérieure.
Nous avons vu que le Diamant est le démarreur de l’expérience. Pour
extérioriser le corps astral et le faire décoller, il utilise un carburant, le
Feu, ordinairement en sommeil dans le premier chakra. Activé par le
Diamant, le Feu monte à l’intérieur de la colonne vertébrale pour réaliser
sa conjonction avec la puissance du Diamant. Le corps astral se met à
vibrer comme un avion qui décolle. Si vous n’êtes pas informé, vous
attribuez au corps physique les phénomènes qui se passent dans votre
corps astral où votre conscience se trouve déjà, depuis le signal du
Diamant. Votre corps physique, lui, dort paisiblement. Quand le
décollage est opéré, le corps astral redevient tranquille et le voyage
commence. Les sensations agréables sont maintenant le lot de
l’expérienceur : légèreté, paix, joie, découverte d’un nouveau monde !
L’expérienceur est si joyeux qu’il se livre à toutes sortes de fantaisies :
galipettes, cabrioles, vols, et même quelquefois, il est si réjoui qu’il
revient immédiatement dans son corps physique ! En effet, toute émotion,
même la joie si elle est très forte, fait revenir dans le corps physique.
50
Ma réponse est affirmative. Cependant, l’expérienceur se retrouve
parfois en sortie authentique sans avoir ressenti le moindre état
vibratoire. Le phénomène est passé inaperçu parce que la conscience
n’était pas encore éveillée dans le corps astral. Le voyageur a pris le
train en marche !
La réponse est évidente, l’état vibratoire n’est pas dangereux, notre corps
physique n’en souffre pas, c’est un phénomène énergétique provoqué par
l’extériorisation du corps astral. Il n’est évidemment pas à redouter, mais
à souhaiter !
S’il fait très peur au débutant, c’est parce qu’il échappe totalement à son
contrôle et qu’il lui rappelle fâcheusement la mort. En effet, l’état
vibratoire donne l’impression qu’on est en train de mourir. J’ai le
souvenir d’un élève particulièrement aguerri, de par son métier, à faire
face à des situations de violence et de mort. Il m’annonce que, lui au
moins, n’aura pas peur de l’état vibratoire car la mort, il l’a vue de près !
La première nuit de stage, un état vibratoire se produit, il a tellement peur
qu’il stoppe tout. Au matin, il m’annonce, le visage défait, qu’il a eu
vraiment trop peur et qu’il n’est pas sorti. Heureusement, le traumatisme
est passager car il sortira la deuxième nuit !
Toutes nos peurs par rapport à la mort se réveillent à ce moment-là. L’état
vibratoire échappe totalement à notre contrôle et, par ce fait, déplaît
souverainement à notre ego. Nous pouvons donc en toute bonne foi
affirmer que nous n’avons pas peur de la mort et, au moment où se
51
déclenche l’état vibratoire, éprouver une peur intense. Il ne s’agit plus
d’une affirmation de l’esprit, mais d’un ressenti viscéral contre lequel le
mental ne peut rien.
J’ai remarqué un fait qui se produit fréquemment pendant les stages où
nous travaillons ensemble pendant quelques jours et programmons des
sorties pour les nuits. En début d’après-midi, tout le monde est bien
d’accord pour sortir la nuit et envisage l’état vibratoire avec optimisme.
Déjà, à la fin de l’après-midi, l’enthousiasme est moindre ; quand nous
nous séparons, quelques réticences apparaissent, un rêve, ce serait déjà
pas mal, dit-on, puis l’élève est livré à lui-même. Il semblerait que dans
la soirée, il se laisse facilement distraire par des propositions agréables
de son entourage ou par sa propre paresse, il préfère regarder la télé…
Cependant l’élève consciencieux programme et respecte le protocole
indiqué. Il se réveille comme prévu la nuit, mais souvent à ce moment-là,
l’idée de sortir lui paraît absurde, il ne souhaite qu’une seule chose : se
rendormir (à moins qu’il ne se soit pas réveillé du tout). Si un état
vibratoire se manifeste, c’est souvent la panique, la peur, le refus ou la
conviction que « Non, ça ne peut pas être ça ! ». La thèse de l’orage
soudain est souvent avancée. Au moment de l’échange matinal, viennent
les prises de conscience, les regrets se font jour : « Ah ! si j’avais su ! Si
j’avais compris que c’était ça ! »
Quand l’état vibratoire se manifeste, aspirants à la sortie, soyez heureux,
votre souhait est exaucé, vous êtes en train de sortir !
Non, on ne peut pas provoquer un état vibratoire, mais tous les exercices2
que je propose aux stagiaires ont pour but de provoquer une sortie avec
un état vibratoire.
52
ce n’est pas un début d’état vibratoire, il s’agit d’effets provoqués par
l’hyperventilation pour la plupart du temps.
L’état vibratoire est totalement différent et vous ne pourrez pas le
confondre avec les phénomènes dus à l’hyperventilation.
Pour cette raison, j’ai affirmé que les exercices étaient des simulations de
la sortie et que l’énergie ne montait pas réellement. Beaucoup de
personnes sont déçues par cette affirmation et la mettent en doute.
Pourtant, si l’énergie montait réellement pendant l’exercice, la personne
sortirait de son corps immédiatement et ce serait toute autre chose que
des fourmillements, des picotements et des tremblements ressentis, ce
serait un état vibratoire en bonne et due forme !
TÉMOIGNAGE DE JULIEN
Certains affirment que l’état vibratoire n’est autre que ce l’on appelle
couramment la paralysie du sommeil, à savoir un trouble du sommeil où
le sujet, lors d’un réveil, est conscient, mais se trouve dans l’incapacité
53
d’effectuer tout mouvement volontaire. Pour que vous puissiez en juger,
je vais vous donner en quelques citations la description de la paralysie
du sommeil. J’ai puisé ces citations dans Wikipédia.
« […] À cette sensation d’immobilisation sont couramment associées des
hallucinations auditives, kinesthésiques ou visuelles ainsi que des
impressions d’oppression, de suffocation, de présence maléfique et de
mort imminente. Le sujet, dans l’impossibilité d’articuler les sons et de
prévenir l’entourage, éprouve le plus souvent un sentiment d’anxiété et de
frayeur. […]
[…] La paralysie du sommeil est mentionnée dans les traités médicaux
depuis l’Antiquité. Son caractère étrange et déconcertant a été à l’origine,
au cours des âges et à travers les diverses cultures, de nombreuses
superstitions et thèmes mythologiques ou fantastiques, dont plusieurs
artistes, littérateurs, peintres, sculpteurs, se sont inspirés. […]
[…] Les hallucinations auditives (bruits de pas, voix et autres sons), les
impressions de pression, d’écrasement par un poids sur le torse, les
sensations de picotements électriques, les hallucinations kinesthésiques et
cénesthésiques (sensations de « sortie du corps », de chute ou de
lévitation) sont rapportées par plus de la moitié des sujets. […]
[…] Ces hallucinations sont accompagnées d’émotions, les plus
fréquentes et ressenties avec le plus d’intensité étant la peur et le
sentiment de danger ou de mort imminente. […]
[…] Il faut aussi savoir qu’il est possible d’orienter volontairement les
hallucinations afin de leur donner un caractère agréable et de les
transformer en expériences subjectivement positives, voire parfois
vécues comme spirituelles. […]
[…] Il est aussi faisable, depuis l’état de paralysie du sommeil, d’entrer
consciemment dans un rêve lucide (un rêve où l’on se sait rêver et où
s’offre donc la possibilité d’agir et de modifier le contenu onirique avec
plus de liberté), ce qui désamorce généralement l’aspect effrayant de
l’expérience. Les méthodes consistent, toujours après s’être convaincu du
caractère onirique et inoffensif des ressentis, à accepter images et
sensations telles que la pression vers le bas, le flottement, les
impressions de sortie du corps, à se laisser aller et à les accompagner
mentalement ou bien même à susciter et accentuer ces perceptions, en
particulier la rotation sur soi-même […] »
Ce que j’en conclus ? État vibratoire et paralysie du sommeil sont peut-
être les mêmes phénomènes, le premier vécu par l’expérienceur, le
54
second vu par l’œil du médecin. Pour le médecin, le phénomène n’est pas
dangereux, mais il n’a ni sens ni finalité, pour l’expérienceur le
phénomène n’est pas dangereux, mais il a un sens et une finalité. La
paralysie du sommeil a souvent été citée dans des civilisations anciennes
comme étant une expérience spirituelle. Alors, pourquoi pas ?
Cependant, si l’on observe la description de la paralysie du sommeil
faite par un médecin et qu’on la compare à la description d’un état
vibratoire vécu par un expérienceur, nous pouvons noter des différences.
Pour l’expérienceur, pas d’oppression ni de suffocation, pas de
sensations de présence maléfique, etc. L’état vibratoire ne vient pas
n’importe quand, il est toujours induit par une démarche précise, la
demande d’une SHC ainsi qu’un travail fait pour provoquer celle-ci.
L’expérience qui suit l’état vibratoire n’est pas une hallucination, et cela,
tous les expérienceurs le savent !
Au fond, peu importe qu’il s’agisse d’un état vibratoire ou d’une
paralysie du sommeil… Ce qui est intéressant, c’est que, nous,
expérienceurs, nous connaissons le sens et la portée de l’état vibratoire et
que nous l’utilisons.
Donc pas de panique, si vous vous réveillez paralysé dans la nuit, sachez
que vous êtes à la première phase de l’état vibratoire. La sortie est
bientôt pour vous !
55
J’ai observé aussi que les personnes qui ont très peur de l’état vibratoire
vont s’éterniser dans cet état. Ceux qui hésitent, ceux qui doutent, ceux
dont l’objectif n’est pas défini risquent bien d’y rester longtemps,
quelquefois de nombreuses minutes, ou plus… Alors souvenez-vous : soit
vous vous décidez entièrement et vous vous centrez sur votre objectif ;
soit vous pensez à votre corps physique, tout rentrera dans l’ordre et vous
recommencerez la nuit suivante.
Après des milliers de sorties, je suis devenue relativement indifférente au
phénomène tout en l’enregistrant. La meilleure attitude reste de
l’accueillir avec bonne humeur et de se centrer immédiatement sur la
cible. D’où la nécessité d’avoir bien en tête son objectif et de l’avoir
programmé, sinon dans le tohu-bohu de l’état vibratoire, on ne sait plus
ce que l’on voulait.
Si l’état vibratoire se produit avant ou après l’heure programmée ou
spontanément, profitez-en et sortez. Même si vous avez un rendez-vous
astral à une heure précise, vous vous débrouillerez toujours, ne laissez
pas une sortie vous échapper !
Alain est l’un de mes plus anciens stagiaires, vous pouvez vous fier à ses
propos quand il nous décrit le processus d’une SHC avec état vibratoire :
« J’ai commencé à pratiquer les SHC à l’âge de 52 ans, en 1993, je
vais sur mes 72 ans et je pratique épisodiquement, mais à un rythme
56
bien moins soutenu qu’à mes débuts, car à l’époque les découvertes
de nouvelles expériences étonnantes étaient un aiguillon puissant
qui compensait largement l’investissement volontaire nécessaire
pour le succès des SHC.
Je signale qu’en fait dans ma jeunesse, vers l’âge de 14 ans, j’ai fait
des SHC non volontaires sans savoir ce que c’était, c’est bien plus
tard que j’ai compris avec l’expérience volontaire de quoi il en
retournait.
Certaines différences peuvent être relevées dans la succession des
différentes phases, voici ce que j’ai pu noter de commun dans mes
sorties et dans celles d’amis qui s’entraînent avec moi.
Phase 1 – La préparation
Pour réussir, il faut effectivement y mettre de la volonté et en
deuxième phase un lâcher-prise total.
Phase 2 – L’épreuve (l’état vibratoire)
Le « dans un bruit terrible… » vient en général après le lâcher-
prise.
En variante dans cette phase, on peut entendre des paroles
exprimées dans différentes langues, on peut sentir des personnes
vous frôler, la tête peut se mettre à tourner, le corps partir en
rotation comme s’il était dans un tambour de machine à laver à
l’essorage…
Phase 3 – La confiance
Dans cet état terrifiant, il est recommandé de faire confiance et de
se laisser aller, avec de l’expérience, on finit par jouir de cette
phase d’épreuve car elle annonce la sortie imminente.
Phase 4 – La sortie
Alors, brusquement, lors de cet état de confiance, vous vous sentez
sortir de votre corps par les pieds ou la tête ou même éjecté
parallèlement au corps. Parfois, vous pouvez vous lever comme si
vous étiez le matin à votre réveil, mais vous êtes dans votre corps
astral ; pour preuve, la capacité de ce corps à traverser les murs et
plein d’autres belles choses étonnantes dont le corps physique est
incapable. Parfois, vous vous retrouvez dans un lieu inattendu sans
avoir senti la sortie du corps.
Phase 5 – La récompense de la sortie
Après se trouve la récompense. À chaque fois différente, ce peut être
57
l’émerveillement, le bonheur, l’expérience de la vraie liberté.
Parfois, vous faites des rencontres de toutes natures où l’amitié et
l’amour sont vécus à un niveau incommensurable. La rencontre avec
son guide spirituel restant la plus mythique.
Cependant, même pour une personne guidée, accompagnée, la phase
2 est une réelle épreuve. Le corps physique a sans doute peur de
mourir et retient le corps astral de toutes ses forces.
Phase 6 – Le retour
Après un délai très variable, difficile à estimer, on est rappelé
inexorablement dans son corps physique. Parfois, on sent à regret
qu’on a épuisé les énergies de la sortie, d’autres fois le retour est
brutal sans qu’on s’y attende. Ceux qui estiment qu’il y a un risque
à rester de l’autre côté définitivement se trompent lourdement, c’est
l’inverse qui se passe : le corps profite de toute mauvaise gestion de
la sortie pour vous faire revenir. Ce peut être une émotion trop
grande, un désir trop puissant de vouloir être le maître quand il
faudrait attendre que les événements arrivent harmonieusement…
Phase 7 – Le réveil
Une fois dans votre corps, l’expérience peut se poursuivre de
différentes manières.
• Vous pouvez tout simplement vous réveiller, vous sentir dans
votre corps et être capable de vous souvenir en détail de la
sortie, alors un conseil : il faut tout de suite prendre un papier
et écrire ce que vous avez vécu.
• Il peut aussi arriver que vous soyez conscient d’être revenu dans
votre corps tout en vous y sentant paralysé « figé dans du béton,
incapable de remuer quoi que se soit ». Dans cet état, vous
pouvez essayer de repartir dans une deuxième SHC ou revenir
dans votre corps volontairement. Pour cela je propose, comme
cela me réussit, de mettre toute sa volonté pour essayer de
bouger un petit doigt, s’il obéit la main vient ensuite, puis vient
le bras… puis tout le corps : c’est assez efficace ! »
58
l’intérieur de mon cerveau. Ce phénomène rarement perçu par le
débutant reste difficile à décrire.
3. L’état vibratoire se déclenche.
4. Le Feu, maintenu sous pression grâce aux exercices, monte dans
la colonne. Par l’intermédiaire des chakras, le flux d’énergie se
transmet au corps astral et le propulse en dehors du corps
physique. C’est le décollage !
5. Je peux activer le processus en me focalisant sur mon objectif.
Le moment zéro
Les étapes à suivre pour réaliser une SHC avec état vibratoire
Résumé
1. Être déterminé à vivre l’expérience et nourrir une motivation puissante.
2. Choisir son objectif immédiat et son objectif ultime.
3. Choisir une image-symbole de la sortie.
59
4. Programmer le moment de la sortie. Exemple : « Je sors cette nuit à
4 heures. »
5. Se préparer quotidiennement par une technique.
Faire tous les jours une technique ou une méditation. La régularité de l’horaire
choisi rend le travail de préparation plus efficace. Imaginer le scénario de la
SHC avec son objectif immédiat et son objectif ultime. Terminer tous les
exercices par la programmation.
6. S’endormir avec la programmation.
Le soir, avant de s’endormir, refaire une brève programmation.
7. Se réveiller à l’heure programmée.
Affirmer : « Je sors maintenant. »
8. Pratiquer à ce moment-là (réveil programmé) une technique apprise.
9. Si aucun état vibratoire ne se déclenche, s’abandonner au sommeil,
éventuellement en programmant un déclencheur de conscience3. Au réveil,
prêter attention à ses rêves et à tout ce qui s’est passé pendant la nuit, même
si ce n’est pas une SHC en bonne et due forme !
10. Important : Le plus souvent, la sortie se déclenche au moment où
l’on se rendort après un réveil.
11. Si le moment choisi est la sieste, s’allonger, se programmer pour une sortie
immédiate et se laisser aller à la somnolence.
12. Si le moment choisi est tôt le matin après le sommeil, processus identique au
processus nocturne.
Au moment de la sortie3
60
Scénario 3
Je me réveille et il ne se passe rien, même si je fais l’exercice. Je me
rendors en sachant que la sortie se déclenchera peut-être plus tard dans la
nuit. La programmation agit assez souvent en différé. Dans ce cas-là, il
est conseillé d’utiliser un déclencheur de conscience4.
TÉMOIGNAGE DE RITEM
Voyez comme c’est simple. Et, croyez-moi, Ritem est une expérienceuse
des plus performantes.
À vous, maintenant !
61
5
Les techniques de base
Les techniques, je ne les ai apprises ni dans des cours ni dans des livres.
Je les ai puisées dans mon expérience de la SHC. Je n’ai jamais suivi la
moindre formation avec un enseignant. En revanche, je tiens la plupart
d’entre elles de mes guides spirituels rencontrés lors des sorties. Au fil
des années, j’ai expérimenté et mis en forme ces techniques de façon à
les transmettre avec précision et clarté. Pour les mettre à l’épreuve, je les
ai soumises à mes élèves, d’abord à un petit cercle, ensuite à de
nombreux stagiaires venus de tous les horizons. Ces techniques
fonctionnent sans aucun doute !
TÉMOIGNAGE DE SISSI
« C’est avec beaucoup de joie et aussi un peu de fierté (je dois bien l’avouer)
que je vous annonce que j’ai fait ma première SHC consciente la nuit dernière !
Voici comment tout s’est déroulé.
Je suis chez ma mère, dans ma chambre et Nature_One1 n’est pas là. Avant de
m’endormir, je programme ma sortie prévue pour le dimanche à 5 h, mais j’ai
aussi une pensée comme chaque soir pour Pitipiou2 dont j’aimerais tant avoir
un signe ! Cette nuit-là, je suis endormie physiquement, mais je sens ma
conscience éveillée alors que je ne sens pas mon corps. De faibles, mais
constantes vibrations me parcourent et je comprends aussitôt que ça y est, je
vais enfin sortir hors de mon corps ! Je reste détendue afin de ne pas entraver le
processus. Puis une petite poussée arrive et, à ce moment-là, je me sens
détachée de mon corps physique ! Je flotte à quelques centimètres au-dessus de
celui-ci. C’est tout noir et je me dis aussitôt : “Je veux voir !” La lumière
s’éclaire alors, très tamisée, et je vois en noir et blanc ! Devant moi, la chambre
est la réplique exacte de celle que je connais bien.
62
À cet instant, je me dis : “Ça y est ! J’y suis arrivée !” Une onde d’excitation et
de bonheur me parvient et un seul but prioritaire me vient à l’esprit : prévenir
Nature_One ! Je serre alors les poings fortement, je ferme les yeux et avec toute
ma détermination, je dis : “Nature_One !” Sans résultat… Je suis toujours au
même endroit ! Je réessaye encore une fois, puis encore, mais sans succès… Je
sens que je n’ai pas assez d’énergie, c’est d’ailleurs peut-être pour cela que tout
est en noir et blanc au lieu d’être en couleur ! Au moment où je me dis que je
n’ai pas assez d’énergie, je me réveille alors physiquement dans mon lit et
j’ouvre tout de suite les yeux. Cependant, je n’ai pas senti le retour de mon
corps astral, tout s’est fait avec une extrême douceur du début jusqu’à la fin. Je
jette un coup d’œil au réveil pour voir l’heure (dommage que je n’y aie pas
pensé en SHC…) il est 4 h 45. Ma sortie n’a dû durer que deux ou trois minutes.
Je me dis que mes programmations pour 5 h ont finalement payé, puisque je
suis dans les temps.
La veille, en tout début d’après midi, […] j’ai fait une méditation que je n’avais
3
pas refaite depuis un bon moment : la projection astrale . […] Je sais à présent
ce que l’on ressent quand on fait une SHC ; et lorsqu’on a vécu cela, on voit
vraiment la vie autrement ! À présent, tout plein d’objectifs s’offrent à moi,
plein de rencontres aussi. »
63
apprendre à induire et tirer profit de la SHC. Grâce à elles, un maximum
de personnes sont à même de réaliser l’expérience extraordinaire de la
sortie du corps.
Certes, on peut réaliser des sorties du corps conscientes sans utiliser la
moindre technique. De nombreux expérienceurs sont sortis spontanément,
et ce pendant toute leur vie ! Robert Monroe en est un exemple célèbre.
Moi-même, j’ai connu une première sortie spontanée à l’âge de 15 ans
alors qu’à cette époque je n’avais jamais entendu parler de ce phénomène
et, pendant plus de vingt ans, j’ai continué à sortir sans connaître la
moindre technique. Vous aussi faites peut-être partie de ceux qui sortent
spontanément et qui n’ont aucun besoin de professeurs ni d’exercices,
réjouissez-vous ! Vous comptez peut-être parmi ceux qui ont mis au point
leur propre méthode, rien de mieux à souhaiter. Mais ce n’est pas le cas
de tous et bon nombre d’aspirants ne sortiraient jamais sans l’aide des
techniques.
Pour quelle raison certains sortent spontanément, je n’en sais rien, mais
ce fait montre bien que la sortie du corps ne dépend pas de notre volonté
consciente puisque lors d’une sortie spontanée la décision nous échappe
complètement. N’en concevez pas d’amertume, c’est comme ça ! Pour
vous, il faudra peut-être un peu plus de temps et de travail. En revanche,
il est rare qu’un apprenti déterminé n’obtienne aucun résultat.
Quelquefois, il arrive même qu’un ancien élève me téléphone trois ou
quatre ans après son passage chez moi pour dire : « Ça y est, je suis
sorti ! » Mieux vaut tard que jamais, n’est-ce pas ?
Parfois, une très forte émotion ou un vécu douloureux suffisent à
provoquer une sortie, mais on ne peut pas toujours vivre à la puissance
émotionnelle maximum ni souhaiter un deuil ! Il est bon de recourir à des
exercices lorsque l’on veut faire de la SHC une expérience que l’on
puisse induire, répéter, observer, étudier et utiliser comme un outil de
développement personnel et spirituel.
64
motivation et assiduité pendant environ trois mois, vous obtiendrez
certainement des résultats. J’ai vu des résultats arriver beaucoup plus
vite, après 24 ou 48 heures de stage, mais aussi au terme de délais plus
longs. L’essentiel est de travailler les exercices sans jamais vous
décourager, en sachant que de toute façon si une nuit la sortie ne se
produit pas, vous avez encore de nombreuses autres nuits où ça pourra
marcher ! Inutile de se poser des défis ! L’imprévisibilité et l’irrégularité
des sorties ébranlent souvent la motivation de l’apprenti. Une première
sortie vient assez rapidement, la personne est réjouie, mais il lui faudra
travailler encore pendant des semaines pour obtenir une deuxième sortie.
Ce genre de résultats est peu apprécié ! Pourtant, c’est le processus qui le
veut. Il faut du temps pour intégrer le fait même d’être sorti. On fait
rarement deux sorties majeures d’affilée. Cette observation est tout aussi
valable pour les expérienceurs confirmés que pour les débutants. Le
processus se déroule selon des paliers et des étapes, séparés par des
temps morts, en apparence seulement, car en profondeur l’étudiant
assimile l’incroyable expérience.
Cependant, même si vous choisissez de pratiquer les techniques, il faut
aussi vous souvenir qu’elles ne font pas tout non plus. La sortie du corps
ne fonctionne pas comme une mécanique ou un ordinateur. La pratique
des exercices vous donne le maximum de chances de réaliser des sorties
du corps conscientes et contrôlées. Mais il vous faut aussi user de
souplesse, d’intuition et de créativité dans leur utilisation et surtout ne
jamais laisser votre motivation se ternir ou s’éteindre. L’enthousiasme et
la puissance et la constance du vouloir sont absolument nécessaires.
65
clic de souris ne vous permettra de sortir ! Pourtant un jour, ça se passe !
Vous ne saurez sans doute pas exactement ce qui s’est passé ni ce que
vous avez fait pour que ce jour-là ça marche, alors que le jour précédent
ça n’avait pas marché. Il n’y a donc rien à « faire » de particulier pour
sortir, aucune manette à actionner.
Mais savez-vous comment vous faites pour vous endormir ? Vous vous
couchez dans votre lit, certains ont leur petit rituel habituel (toilette,
lecture, etc.), vous éteignez la lumière, adoptez votre position favorite,
fermez les yeux… Quelques pensées traînent encore dans votre esprit et
puis vous vous endormez. Qu’avez-vous donc fait pour vous endormir ?
Qui pourrait le dire exactement ? S’il y avait un truc, ça se saurait et les
insomniaques en seraient ravis. Idem pour la sortie du corps. Vous
préparez au maximum votre sortie avec les techniques, un véritable rituel
pour l’expérienceur ! Certaines d’entre elles5 sont de vrais déclencheurs
de sorties si elles sont pratiquées la nuit au moment programmé. Vous
pratiquez et vous voilà sorti sans savoir exactement comment ça
s’est fait !
Si trois mois de travail sont une moyenne raisonnable, ne laissez pas
tomber quand ce laps de temps est écoulé, vos chances demeurent
intactes. Je peux vous dire que vous ne regretterez ni l’énergie ni le temps
investis dans votre travail quelles qu’en soient l’issue et la durée ! Avec
le recul, je peux aussi vous assurer que les trois quarts des personnes au
moins parviennent à sortir de leur corps, à condition bien sûr de
continuer à le vouloir ! Les délais sont variables, voilà tout. Quant à ceux
qui ne sortent pas, le quart restant, on peut identifier facilement le
pourquoi de la chose : sortir ne les intéresse plus, c’est du passé, ce n’est
plus le moment, ils ont autre chose à faire.
Si vous ne sortez pas malgré un travail consciencieux et motivé, vous
n’avez pas à être déçu ni frustré. Vous êtes engagé dans un apprentissage
de longue haleine. Sortir de son corps n’est pas une expérience qui va de
soi. Pas de souci non plus : les techniques que vous allez apprendre
préparent efficacement le terrain. De plus, vous avez adhéré à une charte
qui vous ouvre les portes des écoles de l’astral. Un être décédé ou un
guide spirituel vous tendront la main pour peu que vous le demandiez.
L’énergie de tous les expérienceurs potentialise la vôtre, soyez-en
certain6 !
66
Rappelez-vous cependant que le déclenchement de la sortie n’appartient
qu’à vous. C’est bien vous, et vous seul, qui décidez de votre sortie.
L’expérience hors corps en pleine conscience appartient aux couches
profondes (ou supérieures) de votre être. Votre mental est certes un
outil précieux dans votre préparation, mais la décision ne lui appartient
pas et c’est d’ailleurs lui qui se dit déçu, frustré, en colère, voire écœuré
ou découragé !
Croyez-en S. Muldoon7, maître authentique en SHC :
« Le pouvoir directeur se trouve dans l’individu lui-même… […] Un
débutant ne devrait jamais oublier dans le déroulement de cette phase que
la super intelligence qui réalise cette espèce de miracle est en lui-même.
Il ne doit absolument pas supposer qu’en réalisant ce développement il
confie sa vie à l’intelligence consciente d’une autre personne, qu’elle soit
mortelle ou esprit. Cela n’empêche pas qu’il puisse être reconnaissant de
toute aide que les autres pourraient lui apporter. L’idée qu’il dépend des
autres en esprit ne l’aidera jamais à réaliser une projection. En effet, si
vous voulez obtenir des résultats dans ce domaine, ne sortez pas de vous-
même, entrez en vous. »
C’est d’ailleurs pour cette raison que votre guide spirituel ne viendra
jamais vous tirer hors de votre corps… et moi encore moins !
Et je vais vous dire autre chose : en fait, sortir de son corps est facile.
Notre mental complique tout. Regardez les animaux (Ah ! les merveilleux
chats, les champions incontestés de la sortie !) : ils n’ont besoin de
personne pour leur apprendre à sortir. Et combien d’enfants sortent,
quasiment tous, si les parents ne se mêlent pas de les bloquer par leurs
propres conditionnements et croyances ! Quand vous serez sorti une
première fois, vous vous exclamerez : « Mais, c’est facile, pourquoi en
avais-je fait une montagne ? »
Soyez confiant et déterminé, la majorité des personnes parviennent à leur
but : vivre une SHC consciente !
67
• Pour éveiller et activer les énergies indispensables (Feu et
Diamant) à la réalisation consciente de la sortie.
• Pour parvenir au contrôle de l’expérience.
• Pour nourrir votre vouloir.
• Pour vous rappeler sans cesse que vous êtes en train d’apprendre à
sortir de votre corps. Elles vous obligent à maintenir votre
attention centrée sur votre but. La vie vous attire inlassablement à
l’extérieur. Le moment consacré aux techniques vous ramène à
l’intérieur de vous. Sans intériorité, pas de sortie hors du corps.
Le paradoxe des mots !
• Pour satisfaire votre mental et l’occuper utilement.
Elles permettent :
• 1. De provoquer au moment programmé la sortie avec état
vibratoire, par le rêve ou le déclencheur de conscience.
• 2. De maintenir le Feu en stand-by de telle sorte qu’au moment où
le Diamant donne le déclic, l’énergie Feu, alors sous pression,
puisse s’élever.
• 3. D’augmenter la puissance du Feu et de la connecter au vouloir
du Diamant.
• 4. De faciliter le transfert de la conscience dans le corps astral et
d’éveiller celle-ci précocement et entièrement.
• 5. De fortifier la programmation.
• 6. De faire fonctionner en synergie les trois éléments en jeu au
moment de la sortie, Diamant, Feu et corps astral.
68
La SHC est comparable à un sport ou à un art, si je veux y exceller, il me
faut sans cesse travailler et pratiquer. En fin de compte, plus vous
pratiquerez régulièrement avec sans cesse de nouveaux objectifs, plus
vous serez expert et plus l’aventure deviendra enrichissante et
passionnante. Vous mettrez au point vos propres protocoles et les
adapterez à votre mode de vie.
69
pratiques à la file, vous pouvez méditer le matin et faire une technique le
soir.
Il est souhaitable de séparer le moment de la préparation du moment
programmé pour la sortie. Exemple : Je fais une préparation à 7 heures
le matin, je programme ma sortie à 4 heures la nuit suivante. Je peux
scinder ma préparation en deux, première partie à 7 heures et deuxième
partie en fin d’après-midi ou en soirée.
70
• SHC 3 Shri-Yantra, support visuel spécifique.
Pour vous familiariser avec votre corps astral, utilisez :
• SHC 2 Projection astrale.
Ces techniques sont faites pour être écoutées et sont accompagnées d’une
musique adéquate8. Ma voix, avec ses intonations particulières et son
rythme, joue un rôle essentiel. Les répétitions sont voulues et jouent un
rôle capital dans la création de l’état de conscience recherché.
Les transcriptions écrites ne donnent pas grand-chose, à la lecture, elles
sont plutôt pénibles quant à leur style ! Vous me pardonnerez. Mais
comment vous transmettre ces techniques dans un livre écrit ?
Chaque technique est découpée en paragraphes avec une indication
précise sur l’action à faire ou la pensée à nourrir. En dessous de chaque
paragraphe, j’ai mis le texte, souvent mot à mot, de l’enregistrement
sonore. Mais retranscrire une respiration, un rythme ou des sons n’est pas
possible dans un texte écrit.
À vous de tirer parti au mieux de ce que je vous propose !
MÉDITATION DE BASE
• Présentation
71
vous accordiez chaque jour cinq minutes, quinze minutes, trente minutes
ou plus pour méditer vous aidera considérablement dans votre
préparation. Peu importe la durée de la méditation, mais bien plutôt son
intensité.
La méditation peut être aussi totalement improvisée et ne répondre à
aucune pratique définie, par exemple vous marchez dans la forêt ou au
bord de la mer ; être pleinement conscient de ce moment-là est une
excellente méditation, de même que c’est un bon moment pour
programmer une future sortie. En ville, c’est possible aussi, je connais
des personnes qui arrivent à méditer dans le métro !
Je vous propose une méditation guidée conçue pour vous préparer à la
SHC. Je l’ai reçue en 19939 sous le nom de Salutation à l’Esprit Divin,
appellation un peu hermétique. Je vous propose aujourd’hui de la
nommer plus simplement Méditation de base.
• Durée
• Atouts
• Posture
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Posture du Diamant, assis sur un shoggi (voir les schémas) ou sur un
coussin en tailleur, lotus ou demi-lotus, ou sur une chaise, le dos droit,
les pieds bien à plat sur le sol.
Ne se pratique en posture allongée que lorsque le méditant ne peut
vraiment pas faire autrement !
• Vocabulaire
TEXTE
Le dos bien droit, les yeux fermés, les mains posées sur les genoux,
inspirez et expirez paisiblement. Vous êtes bien détendu et vous respirez
paisiblement. Au fur et à mesure que vous inspirez et que vous expirez,
vous entrez dans le calme et la détente… Et puis vous ramenez toute
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votre attention à l’intérieur de vous. Vous vous centrez sur votre colonne
vertébrale, votre pilier de vie. En elle circulent des énergies puissantes,
l’énergie de la Terre et l’énergie du Ciel… L’énergie de la Terre, c’est
une chaude et puissante lumière rouge, elle monte depuis la base de votre
colonne jusqu’au sommet de votre tête à chaque fois que vous inspirez,
l’énergie du Ciel, c’est une fraîche et radieuse lumière blanche, elle
descend depuis le sommet de votre tête jusque dans la base de votre
colonne à chaque fois que vous expirez et, pendant quelques instants,
vous gardez votre attention parfaitement centrée sur ces deux énergies qui
circulent à l’intérieur de votre colonne, la lumière rouge de la Terre qui
monte et la lumière blanche du Ciel qui descend au rythme de votre
respiration…
Quand vous inspirez, la lumière rouge de la Terre monte depuis la base
de votre colonne jusqu’au sommet de votre tête et quand vous expirez, la
lumière blanche du Ciel descend depuis le sommet de votre tête jusque
dans la base de votre colonne…
Et maintenant, vous allez accorder votre souffle au nom divin Aton,
pensez le son Aton… Avec le son A, inspirez, avec le son TON,
expirez… Avec le son A, vous expirez et le son A vous porte jusqu’au
sommet de votre tête et beaucoup plus haut encore, il vous porte jusqu’à
la cime du Ciel, et puis pensez le son TON et le son Ton vous porte
jusque dans la base de votre colonne, et beaucoup plus bas encore,
jusqu’au plus profond de la Terre… Avec le son A, inspirez et montez
jusqu’au plus haut du Ciel, avec le son Ton, expirez et descendez
jusqu’au plus profond de la Terre.
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Maintenant, toujours avec le son A-Ton, vous réalisez le mariage de la
Terre et du Ciel, le mariage de la lumière rouge et de la lumière blanche
dans votre cœur… Vous posez votre main gauche sur votre cœur et la
lumière rouge de la Terre monte et pénètre dans votre cœur… La lumière
blanche du Ciel descend et pénètre à son tour dans votre cœur… A-
Ton… Et la lumière rouge de la Terre et la lumière blanche du Ciel se
rencontrent, se mélangent, se marient dans votre cœur… Vous posez votre
main droite sur votre main gauche et la lumière rouge de la Terre et la
lumière blanche du Ciel se mélangent dans votre cœur et donnent
naissance à une merveilleuse lumière rose, une lumière chaude et tendre,
c’est la lumière de la vie, la lumière de l’amour… Plus vous respirez en
union avec A-Ton, plus la merveilleuse lumière rose brille et resplendit,
elle illumine toute votre poitrine et puis se répand dans votre dos, dans
vos épaules, dans vos bras, dans vos mains… En union avec A-Ton, vous
devenez source intarissable de cette merveilleuse lumière rose, source
intarissable d’amour… Vous pouvez donner la merveilleuse lumière rose
à tous les êtres qui respirent, vous pouvez donner l’amour à tous les êtres
vivants.
Vous ouvrez les mains, les paumes tournées vers le ciel, et vous donnez
sans compter la merveilleuse lumière rose à tout ce qui vit, vous donnez
l’amour à tout l’univers.
Plus vous donnez la merveilleuse lumière rose, plus vous la recevez, plus
vous donnez l’amour, plus vous le recevez… Vous êtes maintenant en
communion d’amour avec tout l’univers, en harmonie de l’amour avec
tout ce qui vit.
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Joindre les mains, respirer dans le Diamant
Et puis ouvrez vos mains, gardez-les à hauteur de vos tempes, les paumes
tournées vers l’avant en un geste d’oraison, et rayonnez votre Esprit
Divin…
76
Remercier et terminer la méditation
Et puis joignez de nouveau vos mains et posez vos pouces joints sur le
Diamant au centre de votre front, inclinez légèrement la tête et remerciez
votre Esprit Divin…
Redressez votre tête, reprenez votre posture de méditation habituelle…
Reposez vos mains sur les genoux ou le long de votre corps et restez
quelques instants en méditation silencieuse.
Programmation
Respiration rythmée
• Durée
Prévoyez 30 à 45 minutes.
• Atouts
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consciente : le Feu et le Diamant.
• Posture
Fonction du Feu
Le Feu, une fois éveillé, propulse votre corps astral hors de votre corps
physique au moment programmé par le Diamant. Pour éveiller ce Feu,
vous possédez deux outils : votre souffle et votre pensée.
Position de la langue
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sont des réservoirs d’énergie. Quand vous posez le bout de votre langue
sur le point où ils se rejoignent, vous fermez le circuit énergétique et
vous utilisez pleinement leurs ressources.
De plus, cette position de la langue permet aussi de filtrer l’air qui,
sinon, arriverait directement sur votre gorge et risquerait de l’irriter. Elle
évite aussi la sensation de bouche sèche. Si votre langue est bien
positionnée, vous n’éprouverez aucun de ces inconvénients. Vous allez
sans doute saliver beaucoup, c’est signe que votre langue est
correctement positionnée. Si, au contraire, vous avez la bouche sèche ou
la gorge irritée, c’est que votre langue n’est pas positionnée comme il
faut.
Respirez uniquement par la bouche. En cas d’hypersalivation,
déglutissez, c’est un acte réflexe et il ne gêne en rien l’exercice.
Ressenti du Feu
Les pauses
Elles ont pour effet de fortifier les centres d’énergie qui leur
correspondent. La pause que vous effectuez, les poumons pleins, au
sommet de votre tête, fortifie votre septième chakra. Celui-ci assure la
continuité de conscience pendant toute la sortie, le passage conscient
d’un plan à l’autre, y compris au moment du départ et de la rentrée. La
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pause que vous effectuez, les poumons vides, au niveau du premier
chakra, a pour effet de fortifier le Feu, votre puissance, votre carburant.
Règle d’or
Terminer l’exercice
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Si vous êtes dérangé au cours de cet exercice et devez l’interrompre,
prenez tout de même le temps de faire redescendre l’énergie dans la base
de votre colonne.
À vous de préciser les paramètres selon vos souhaits. Votre phrase doit
être simple, courte et affirmative.
Vous pouvez vous programmer pour une date ultérieure ou pour tout de
suite après l’exercice. La phrase devient alors :
« Je sors maintenant. »
TEXTE
81
Votre esprit est détendu, bien centré sur votre but : sortir consciemment
de votre corps physique. Vous prenez quelques instants pour demander
l’aide de vos guides spirituels. Créez autour de votre corps physique une
bulle de lumière rose. Elle protégera et régénérera votre corps physique
pendant tout le temps de votre sortie.
Votre souffle est puissant, profond et régulier, centré maintenant sur le bas
de votre colonne vertébrale, plus précisément sur votre premier chakra
où se trouve le Feu qui, une fois éveillé, vous permet de réaliser
consciemment vos sorties : ce Feu, c’est votre puissance intérieure. Vous
avez le pouvoir de l’éveiller grâce à votre souffle et à la force de votre
pensée.
Tandis que vous respirez puissamment, vous sentez le Feu s’éveiller dans
la base de votre colonne, vous sentez un peu de chaleur, comme une
vibration, comme une présence vivante dans le bas de votre colonne…
Inspirez profondément. Tandis que vous inspirez profondément, vous
faites monter le Feu à l’intérieur de votre colonne, pensez-le, imaginez-
le.
Le Feu monte à l’intérieur de votre colonne, parvient à la hauteur de
votre nuque et puis monte à l’intérieur de votre tête, la montée se fait en
une seule inspiration lente et profonde…
Et puis expirez…
Tandis que vous expirez, le Feu redescend en suivant le même trajet et
puis se replace dans la base de votre colonne. Vous contrôlez
parfaitement la montée et la descente de ce Feu à l’intérieur de votre
colonne.
82
quelques secondes.
Et puis vous expirez lentement et profondément et le Feu redescend à
l’intérieur de votre tête, puis à l’intérieur de votre colonne. Vos poumons
sont maintenant vides et vous retenez votre souffle pendant quelques
secondes. Le Feu se replace dans la base de votre colonne et vous
reprenez de nouveau une inspiration profonde.
C’est ainsi que vous créez un rythme de respiration à quatre temps. À
l’inspiration, le Feu monte, à la pause, le Feu jaillit au sommet de votre
tête, à l’expiration, le Feu redescend, à la pause, le Feu se replace dans
le bas de votre colonne.
Je vous laisse quelques instants pour pratiquer la respiration à votre
rythme.
Programmation du Diamant
83
Répétez le jour et l’heure que vous avez choisis ; si vous faites l’exercice
juste avant votre sortie, dites seulement : « Je sors maintenant. »
Répétez intérieurement l’affirmation avec toute la force de votre
détermination, soyez entier dans votre volonté. « Je sors de mon corps
physique à… »
Montez dans la lumière blanche du Diamant.
Voyez votre sortie réalisée et sentez toute la joie qu’elle vous apporte…
TÉMOIGNAGE DE MARC
84
suis à moitié éveillé, j’ai l’impression que mon corps physique continue à
respirer de façon “rectangulaire” (j’adopte un rythme 6/3/6/3), mais que cela lui
est devenu naturel. Et alors que cela se continue, je perçois que mes mains
astrales se dégagent peu à peu de leur contrepartie physique. J’avais déjà
expérimenté ce phénomène, et à chaque fois c’était pareil : ça survenait
toujours lors de l’exercice respiratoire du SHC 1, effectué sans musique au
moment de l’endormissement. Je me dis qu’il est peut-être temps de sortir hors
de mon corps physique, d’autant plus que je perçois déjà les vibrations. Mais je
me relève trop tôt hors de mon corps physique, c’est d’ailleurs ce dernier qui
finit par se relever…
Je m’endors, finalement, naturellement, en programmant une sortie pour 5 h.
[…] À presque 7 h, je ne suis toujours pas rendormi. […] Je tente de nouveau
l’exercice respiratoire habituel, 6/3/6/3, et me rendors…
De nouveau, je sens que mes mains astrales se détachent de mon corps
physique, tandis que les vibrations commencent à survenir et s’amplifient
davantage. Finalement, je suis totalement éveillé et hors de mon corps
physique, debout, à la porte de ma chambre. Je suis tenté d’activer
l’interrupteur de la chambre (comme je le fais d’habitude, comme déclencheur
de conscience ou pour vérifier que je suis bien hors de mon corps physique),
mais j’ai peur de réveiller ma femme ou même son corps astral si j’allume la
lumière astrale… Je me dirige donc vers le couloir pour activer l’interrupteur,
mais je me rends compte que c’est inutile, je suis persuadé d’être hors de mon
corps physique. D’ailleurs, je descends l’escalier en le survolant et je traverse la
porte d’entrée.
Je ne sais pourquoi, un bref instant j’ai l’impression de perdre conscience, il se
met à faire tout noir et je me retrouve peu après dans ma voiture (astrale), en
train de me rendre au travail.
Je me dis qu’il est parfaitement inutile de me rendre à mon travail, puisque je
suis en sortie astrale ! Je préfère mieux profiter de ma sortie pour me promener
et atteindre mon objectif : rencontrer mon grand-père décédé. […] Je me
réveille dans mon corps physique. Il est 8 h. »
COMMENTAIRES
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d’ailleurs très bien. »
SHC 2
Projection astrale
• Durée
• Atouts
• Posture
Respiration
Normale.
86
Projection réelle ou imaginaire ?
87
vibratoire, elle vous fait sortir à l’horizontale, vous avez la sensation de
faire la planche, elle ne sollicite aucun chakra en particulier. Elle vous
donne accès au milieu astral physique : votre chambre ou votre
environnement immédiat.
Cette étape, exploration et maîtrise de l’astral physique, réalisée en
pleine conscience, est indispensable pour vous donner accès à d’autres
niveaux de l’astral. Vous apprenez à contrôler le phénomène.
Diriger votre corps astral se fera toujours, du moins au début, par les
pensées, centrées sur le Diamant, puis, quand vous aurez l’habitude, le
contrôle se fera automatiquement.
Travaillez sur le plan physique à ne pas être distrait, à rester maître de
vos pensées, à ne pas être ailleurs, en bref, soyez présent, ici et
maintenant.
Vous avez appris à marcher, à faire vos premiers pas, et, tout comme
aujourd’hui vous ne pensez plus comment il faut faire pour marcher, au
bout d’un certain temps d’entraînement votre corps astral saura se diriger.
Il saura exécuter parfaitement ce que vous voulez.
Il vous faut dès maintenant apprendre à communiquer avec votre corps
astral et lui donner vos instructions. C’est aussi un des buts de cet
exercice.
Vos instructions doivent être formulées à l’aide de mots clairs, d’une
expression concise et ferme. Affirmez. Ce sont des injonctions, jamais
des prières ou des formules de politesse ! Si vous ressentez un état
vibratoire ou état de profonde relaxation, pensez : « Je me lève et je vais
dans la pièce à côté » si c’est votre objectif du moment. Votre corps
astral exécute les actes que vous avez décidés.
Vous voulez être pleinement conscient ? Hors de votre corps, affirmez :
« Maintenant, je suis conscient. » Vous voulez voir ? « Maintenant, je
vois. » Vous voulez entendre ? « Maintenant, j’entends. » Et ainsi de suite
pour chacun de vos sens et chacun de vos actes.
TEXTE
88
Cet exercice a pour but de vous permettre de vous familiariser avec votre
corps astral et, peut-être aussi, de réaliser au terme de celui-ci une sortie.
Pendant quelques instants, je vous demande de vous détendre et de
laisser votre esprit voguer sur la musique…
Votre corps astral se trouve en ce moment à l’intérieur de votre corps
physique, en concordance parfaite avec celui-ci. Vous pouvez dès à
présent ressentir la présence de votre corps astral et vous familiariser
avec son fonctionnement. Il vous faut d’abord permettre à votre corps
physique de s’endormir en gardant votre conscience éveillée. Je vais
commencer par vous aider à détendre, à relâcher, à relaxer votre corps
physique tout en gardant votre conscience éveillée…
89
maintenant lourdes, pesantes, endormies et s’enfoncent sous le sol…
Votre corps, des pieds jusqu’à vos épaules et vos bras, est maintenant
lourd, pesant, endormi, comme disparu sous le sol… Et puis vous retirez
votre conscience de votre nuque et de votre cou, et puis de votre crâne…
Ces parties de votre corps à leur tour s’endorment et puis disparaissent…
Vous retirez votre conscience de votre front, de vos paupières, de tous les
petits muscles autour de vos yeux… et puis vous retirez votre conscience
de votre nez, de vos joues, de vos lèvres, de votre menton… Votre visage
tout entier s’endort… Votre mâchoire, elle aussi, se relâche… Votre tête
devient lourde et pesante, vos yeux, vos oreilles s’éteignent… Tout votre
corps, des pieds jusqu’à la tête, est maintenant endormi, comme disparu
sous le sol…
90
Expérience avec votre pied astral droit :
vous étirez celui-ci comme un élastique
Placez votre conscience dans votre pied astral droit. Pensez-le et c’est
fait. Puis pensez que vous étirez votre pied astral droit, comme un
élastique, étirez votre pied astral droit jusqu’au mur, pensez-le… et votre
pied astral droit obéit immédiatement. Il s’étire comme un élastique
d’autant de centimètres que vous le pensez… Vous accueillez les
perceptions, les sensations, les informations extra-ordinaires qui vous
parviennent en ce moment. Il se peut que le mur soit mou ou chaud…
Votre pied astral s’enfonce à travers le mur… Et vous acceptez les
perceptions, les sensations, les informations extra-ordinaires qui vous
parviennent en ce moment… Souvenez-vous, la matière astrale, votre
corps astral obéissent immédiatement à votre pensée. Aussi, dès que vous
voulez mettre fin à cette expérience, il vous suffit de penser que vous
replacez votre pied astral droit à son emplacement habituel et cela se fait
à la vitesse même de votre pensée… Votre pied astral droit se replace à
son emplacement habituel…
Vous placez maintenant votre conscience dans vos mains astrales, elles se
trouvent en ce moment à l’intérieur de vos mains physiques. Dès que vous
pensez à vos mains astrales, votre conscience se place à l’intérieur… Et
vous accueillez les perceptions, les sensations, les informations qui vous
parviennent en ce moment. Vos mains astrales sont très chaudes… Elles
sont aussi très légères, si légères qu’elles semblent vouloir flotter… Et
vous accueillez les perceptions, les sensations, les informations inédites
qui vous parviennent en ce moment. N’oubliez pas, vos mains astrales
obéissent immédiatement à votre pensée… Alors je vous demande de
réaliser une expérience avec vos mains astrales. Vous décidez, vous
pensez que vous joignez vos mains astrales au-dessus de votre poitrine…
et vos mains astrales se soulèvent puis se joignent au-dessus de votre
poitrine… Et puis vous pressez vos mains astrales l’une contre l’autre…
Et vous accueillez les perceptions, les sensations, les informations extra-
ordinaires qui vous parviennent en ce moment… Vos mains astrales sont
très chaudes, elles sont aussi fermes, lisses, un peu caoutchouteuses…
Vous appréciez toutes ces informations qui vous parviennent en ce
91
moment.
Vous décidez de mettre fin à l’expérience. Vos mains astrales s’éloignent
l’une de l’autre et se replacent à leur emplacement habituel…
« Maintenant, je replace mes mains astrales à leur emplacement
habituel. » Votre corps astral obéit immédiatement à votre pensée et vous
pouvez, si vous le voulez, continuer par une autre expérience.
Ainsi vous avez pu placer votre conscience dans toutes les parties de
votre corps astral. Vous allez maintenant penser : « Maintenant, corps
astral ! » « Maintenant, corps astral ! » Votre conscience se place
immédiatement dans la totalité de votre corps astral… Votre conscience
se place dans chaque molécule de votre corps astral, dans chaque atome
de votre corps astral, et vous êtes maintenant parfaitement conscient dans
votre corps astral… Vous accueillez les perceptions, les sensations, les
informations tout à fait nouvelles qui vous parviennent en ce moment…
Votre corps astral est un corps d’énergie, il est très chaud, il est très
léger, sans cesse parcouru de frémissements, de frissons et même de
92
tourbillons… et vous accueillez tout cela…
Et puis vous savez que votre corps astral obéit immédiatement à votre
pensée. Alors vous allez réaliser avec lui une expérience extrêmement
facile, vous décidez de sortir, de vous extérioriser, de vous élever :
« Oui, maintenant, je sors, je m’élève, je m’extériorise… » Et votre
corps astral obéit, vous vous sentez très léger, mais vraiment très léger,
tellement léger que vous flottez, votre corps astral s’élève, c’est son
mouvement naturel, il n’est pas soumis à la pesanteur… Votre corps
astral s’élève, flotte, et vous avez l’impression que vous vous balancez,
vous vous balancez, oui, c’est comme si vous faisiez la planche sur l’eau,
oui, vous faites la planche sur l’eau, vous vous balancez, vous vous
balancez et vous accueillez ce mouvement, vous accueillez toutes les
sensations extra-ordinaires qui vous parviennent en ce moment… Vous
vous balancez, oui, vous montez, vous vous élevez…
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Expérimenter la vision astrale
Maintenant vous allez porter votre attention sur votre audition astrale,
elle aussi est particulièrement performante. Pensez : « Maintenant,
j’entends ! Maintenant, j’entends ! » Le centre qui commande votre
audition astrale est votre cinquième centre énergétique, dans votre
gorge… « Maintenant, j’entends ! Maintenant, j’entends ! » Et votre
audition astrale s’éveille et vous entendez sans doute encore ma voix, du
moins par intermittence, une voix qui peut vous paraître lointaine,
inhabituelle… Peut-être entendez-vous la musique, elle aussi lointaine…
Mais vous entendez aussi d’autres bruits… les bruits de l’astral… Oui…
L’astral est un monde bruyant… Il y a des gens qui parlent, des gens qui
bavardent, peut-être quelqu’un qui vous appelle… Il y aussi des gens qui
rient ou qui pleurent… Il y a aussi toutes sortes de bruits… Des
sonneries, des timbres, des froissements, des bruissements, des
craquements… Mais il y a aussi très souvent des musiques magnifiques,
des symphonies, des gens qui chantent… Je vous laisse quelques instants
pour découvrir les bruits de l’astral…
94
Les déplacements. Vitesses de votre corps astral
Le monde astral est un monde bien vivant. Votre corps astral est doté de
tous les sens nécessaires pour y vivre. Il est un véhicule parfait pour
votre conscience. Votre corps astral possède encore bien d’autres
facultés, bien d’autres potentialités. Par exemple, il peut passer à travers
les murs et les vitres, se déplacer à plusieurs vitesses, petite vitesse,
moyenne vitesse, grande vitesse… ou bien se déplacer à la vitesse de
votre pensée, suivant les objectifs que vous choisissez… Ne vous
préoccupez pas de votre déplacement, pensez à votre objectif et laissez
votre corps astral adopter la vitesse adéquate et poser l’action voulue
pour réaliser votre objectif.
Expérience personnelle
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vais vous demander de replacer votre conscience dans votre corps
physique progressivement. Commencez à replacer votre conscience dans
votre tête physique, sentez la pesanteur de votre tête physique… puis
votre visage se réveille… Vous sentez votre front, vos yeux, vos
paupières, les petits muscles autour de vos yeux se réveiller… Votre nez,
vos joues, votre menton, vos lèvres, vos mâchoires, votre crâne et puis
votre nuque, votre cou se réveillent. Oui, vous bougez doucement votre
tête… Et puis votre conscience se replace dans votre corps, dans vos
épaules, sentez bien vos épaules appuyées sur le sol… Votre conscience
se replace dans le haut de vos bras, dans vos coudes, dans vos avant-
bras, dans vos poignets, dans vos mains, dans vos doigts… Et vous
bougez chacun de vos doigts… Et puis vous replacez votre conscience
dans votre dos, dans vos omoplates… Et puis dans votre poitrine, vous
respirez profondément… Et votre colonne vertébrale se réveille et tout le
bas de votre corps. Vous replacez votre conscience dans votre ventre,
dans vos fesses, dans votre bas-ventre… Et puis dans vos cuisses, dans
vos genoux, dans vos mollets, dans l’avant de vos jambes, dans vos
chevilles et dans vos pieds. Vous bougez chacun de vos orteils…
Vous êtes maintenant bien présent dans votre corps physique, vous sentez
sa pesanteur, sa densité, tous ses points d’appui avec le sol. Tout est prêt
pour vous permettre de réaliser une merveilleuse sortie hors du corps
avec votre allié, votre ami, votre corps astral.
Le secret de la sortie hors du corps est : conscience éveillée, corps
physique endormi, corps astral en activité. Conscience éveillée dans
votre corps astral, corps physique endormi… Alors sentez-vous confiant,
vous avez préparé toutes vos énergies dans tous les niveaux de votre
être… Oui, bougez et souriez, ouvrez les yeux, vous êtes présent, ici et
maintenant.
SHC 3 SHRI-YANTRA
Technique visuelle
• Durée
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• Contre-indications majeures
• Contre-indications mineures
Recommandations
97
vous en avez la possibilité, agrandissez-le en respectant scrupuleusement
les proportions. Sinon, utilisez le format A4 obtenu avec votre
imprimante. Évitez de travailler directement sur l’écran de votre
ordinateur (risque de fatigue oculaire).
• Atouts
• Renforce la programmation.
• Active le Feu.
• Développe la concentration.
• Active le Diamant, en particulier développe la vision astrale.
• Accroît la conscience (aide à placer la conscience dans le corps
astral, active la conscience et les sens pendant la sortie, aide à la
mémorisation de l’expérience).
• Susceptible de provoquer une sortie immédiate. Dans ce cas-là,
pratiquez allongé, le Shri-Yantra suspendu au-dessus de vous, ce
qui vous demandera un peu d’imagination technique.
C’est l’exercice favori de nombreux élèves qui le considèrent comme le
plus efficace. Accessoirement, il aide à mieux se souvenir de ses rêves et
accroît la qualité du sommeil.
98
Exercice : instructions
Quand vos yeux ne peuvent plus supporter de regarder sans ciller, fermez
doucement vos paupières. Vous devez voir un phosphène. Un phosphène est
une sensation lumineuse visuelle liée à un phénomène physiologique, ici
c’est la persistance de l’image du Shri-Yantra sur votre rétine quand vous
avez les yeux fermés. Ses couleurs seront différentes de celles que vous
avez regardées, c’est normal, ce sont les couleurs complémentaires que
vous voyez sur votre rétine. L’image lumineuse du Shri-Yantra sera sans
doute différente ou incomplète.
Deux facteurs accroissent la précision et l’intensité du phosphène : votre
concentration et l’éclairage du dessin.
99
Le phosphène ne se forme pas nécessairement en une seule fois dès que
vous avez les yeux fermés, mais au fur et à mesure que vous restez en
observation, les paupières closes. C’est un phénomène purement
physiologique. Étudié et utilisé par le docteur Lefébure13, il donne
beaucoup plus de puissance à une suggestion et permet une meilleure
mémorisation.
Le phosphène du Shri-Yantra, issu de l’énergie de Kundalini, nourrit votre
programmation. Dès que vous voyez le phosphène, répétez intérieurement
votre phrase de programmation.
Quand le phosphène disparaît, ouvrez de nouveau les yeux et recommencez
une phase de contemplation les yeux ouverts, sans ciller.
Alternez ainsi jusqu’à la fin de l’exercice phase yeux ouverts et phase yeux
fermés.
Source de l’exercice
100
SHC 4
Éveil du Feu
• Durée
Compter 20 à 30 minutes.
• Atouts
101
• Susceptible de déclencher un état vibratoire.
• Peut se pratiquer pendant votre préparation quotidienne ou au
moment de votre sortie.
• Posture
Respiration
Recommandations
102
Cet exercice favorise la sortie par les chakras d’en haut, en particulier
par le septième chakra, donc l’accès aux plans vibratoires élevés.
TEXTE
Commencez par vous détendre en respirant paisiblement, votre esprit
centré sur votre but : sortir de votre corps, soit à l’issue de cet exercice,
soit au moment que vous avez programmé.
Vos mains sont placées bien à plat sur votre ventre et vous respirez
intensément sur un mode rapide. Vous expirez et vous expirez par la
bouche sans vous soucier de la position de votre langue, votre bouche à
peine ouverte. Votre souffle agit comme le soufflet qui active la flamme…
Peu à peu, le Feu s’éveille dans votre premier chakra. Vous sentez sa
chaleur, sa puissance… Ce Feu, c’est votre puissance intérieure, c’est lui
qui vous propulsera hors de votre corps physique au moment que vous
avez choisi.
103
Vous sentez la chaleur de ce Feu dans votre ventre et vous écartez vos
mains lentement de votre ventre. Vous respirez toujours intensément. Vous
ressentez votre énergie déployée tout autour de vous, comme une bulle,
comme un ballon… Elle se déploie sous vos mains, vous sentez son
pétillement, son élasticité, sa chaleur tandis que vous respirez toujours
intensément. Vous appréciez pleinement votre énergie maintenant
déployée tout autour de vous… Votre souffle est toujours rapide,
intense…
Puis reconduisez l’énergie vers votre ventre, guidez-la avec vos mains…
Votre souffle est toujours rapide, intense… Quand vous reposez vos
mains à plat sur votre ventre, toute votre énergie se replace à l’intérieur
de votre ventre. Vous êtes maintenant en pleine possession de votre
énergie.
Vous décidez de faire monter votre énergie jusque dans le Diamant. Vous
104
respirez toujours intensément, vous insistez sur l’inspiration. Joignez vos
mains vers l’avant, paume contre paume, et vous tirez, vous montez vos
mains vers le haut, vers le Diamant. Vous posez vos pouces joints au
centre de votre front sur le Diamant et celui-ci émet un faisceau de
lumière très blanche qui monte haut vers le ciel… Vous respirez toujours
intensément dans le Diamant et vous affirmez votre programmation : « Je
sors, telle heure, tel jour. » Toute votre puissance intérieure vient nourrir
la volonté de votre âme, le Feu s’unit au Diamant…
Programmation
105
Vous tirez vos bras vers le haut, vous écartez vos mains… Vous étirez vos
bras le plus haut possible dans la lumière blanche du Diamant. Vous
appréciez pleinement votre énergie déployée là-haut, unie à celle du
Diamant.
SHC 5
Respiration Tremplin
• Durée
106
Prévoir 20 minutes ou plus, selon votre choix de pratique (une ou trois
montées Tremplin).
• Tremplin
Votre souffle est le tremplin qui vous propulsera hors de votre corps
physique. Prenez votre élan et bondissez le plus haut possible dans la
Lumière.
• Atouts
• Posture
Respiration
Déroulement de l’exercice
107
• du troisième au septième,
• du quatrième au septième,
• du cinquième au septième,
• du sixième au septième,
• du septième au septième.
L’idéal serait : 7 respirations dans le premier chakra, 14 dans le
deuxième, 21 dans le troisième, 28 dans le quatrième, 35 dans le
cinquième, 42 dans le Diamant et 49 dans le septième. Si vous n’êtes pas
enclin à compter, ou si compter gêne votre concentration, faites plus
simplement 7 respirations dans chacun des chakras. Démarrez lentement
avec un souffle long, puis raccourcissez votre souffle progressivement,
enfin accélérez, jusqu’à arriver dans le septième chakra où le souffle est
court, très rapide : vous inspirez et expirez au sommet de votre tête.
TEXTE
Prenez quelques respirations amples et profondes… Détendez-vous…
Inspiration et expiration par la bouche, à peine ouverte, la langue libre
positionnée derrière les incisives supérieures…
• Du premier au septième
• Du deuxième au septième
108
• Du troisième au septième
• Du quatrième au septième
• Du cinquième au septième
• Du sixième au septième
• Du septième au septième
SHC 6 SONS
109
Technique vocale
• Durée
• Atouts
• Posture
• Sons
110
départ et continuez avec le seul « ia ».
• Chakra 5 Eje, jota en espagnol ou lettre kha de la langue arabe.
• Chakra 6 Ama.
• Chakra 7 Iou (tenu).
Les 6 premiers sons sont brefs et répétés, seul le septième est tenu et
prolongé.
N’oubliez pas de faire redescendre l’énergie comme suit. Si vous ne
sortez pas immédiatement, du moins !
Redescendre l’énergie
TÉMOIGNAGE D’ÉRINE
111
“Tu connais les sons, tu les as appris avec Akhena, vas-y.”
Et je deviens ces sons, c’est puissant, violent, j’ai l’impression de me
transformer en cette note qui s’éternise et m’emporte dans une spirale…
Je sais alors que je suis là pour apprendre, un savoir m’est transmis.
Cet instant dure une minute, une heure, une vie ?
Je suis devenue cette syllabe chantée, je la chante en même temps, et toujours
je suis secouée et traversée d’énergie. J’en reviens transformée au plus profond
de mon être.
Je m’éveille, il est 2 h 30 du matin, les sons vocaux enseignés par Akhena
résonnent encore dans mes oreilles et dans mon corps, jusqu’au plus profond de
mes os, comme une vibration qui s’éteint doucement. Je sens l’état vibratoire
tout proche, je suis revenue chargée à bloc, la nuit n’est pas finie… »
SHC 7
Technique du souffle
• Durée
Prévoyez 50 à 60 minutes.
112
la pensée le Feu dans le bas de votre colonne.
• Atouts
• Posture
Respiration
L’exercice – Recommandations
113
Ne pas démarrer le souffle trop rapidement dans les premiers chakras. Ce
qui est important ici, c’est d’accélérer progressivement l’allure du
souffle au fur et à mesure de la montée dans les chakras.
TEXTE
Vous respirez profondément… Tout en inspirant et en expirant calmement,
profondément, vous vous détendez. Permettez à votre esprit de se centrer
sur l’expérience que vous voulez réaliser : sortir de votre corps physique
consciemment.
« Je sors de mon corps physique quand je le décide. »
Vous pouvez choisir de sortir maintenant à l’issue de cet exercice ou
choisir le jour et l’heure qui vous conviennent le mieux.
Déroulement de l’exercice
114
premier chakra, vous sentez sa chaleur, sa vibration, sa puissance…
Respirez intensément… Votre souffle, c’est le soufflet qui éveille et attise
le Feu.
Respirez intensément, votre souffle est le soufflet qui attise Feu, trouvez
le bon rythme, inspirez fortement et faites monter le Feu dans votre
quatrième chakra au niveau du cœur. Le Feu rayonne dans votre poitrine,
dans votre dos, dans vos épaules, dans vos bras, dans vos mains…
Sentez sa chaleur…
115
Inspirez fortement et faites monter le Feu jusque dans le Diamant au
centre de votre front… Le Feu monte dans le Diamant et celui-ci
resplendit… Tandis que vous respirez intensément, il illumine tout
l’intérieur de votre tête…
Descente du Feu
Terminer l’exercice
116
6
La SHC induite à partir du rêve
La sortie par le rêve est un processus plus doux et plus agréable, mais
aussi moins fiable et moins susceptible d’être contrôlé de bout en bout.
Un travail sur les rêves et une aptitude à les contrôler est nécessaire.
117
identifier, avec lesquels je peux communiquer. Je peux mettre fin à
l’expérience quand je le veux. Je ne crée pas le monde astral, il existe
bel et bien en dehors de mon esprit, je peux tout au plus créer des
projections et les plaquer sur ce qui y est, sans toutefois modifier
durablement la réalité dans laquelle j’évolue1.
TÉMOIGNAGE DE NATURE_ONE
Un rêve vu de l’astral
118
dormeur, participent à son action ou cassent le déroulement du rêve pour
faire passer leur message. Quand le dormeur s’éveille, il se souvient
d’avoir rêvé d’Untel : il paraissait tout à fait vivant, raconte-t-il. Un
expérienceur peut faire exactement la même chose que la personne
décédée et communiquer avec un dormeur.
Si, grâce à un travail personnel du sujet, le corps astral a acquis une
certaine indépendance, il s’éloigne du dormeur, à la manière d’un
somnambule, et ses aventures dans l’astral vont devenir des rêves que le
dormeur au réveil qualifiera de particulièrement vivants, réels, colorés.
Ces rêves doivent attirer plus particulièrement l’attention de l’aspirant à
la SHC, car ils dénotent une activité intense du corps astral et un début
d’éveil de la conscience.
L’action et les personnages y sont particulièrement vivants. Amis actuels
ou décédés sont des acteurs réels du rêve et non des projections
psychologiques du dormeur. En effet, ces rêves relatent actions et
rencontres qui se déroulent en astral, mais la conscience SHC n’est pas
éveillée. Le corps astral fait preuve d’une grande autonomie, il s’éloigne
du corps physique et vagabonde sur le plan astral. Les sensations et
perceptions sont vives et précises, mais les mécanismes du rêve sont
toujours en action. Le dormeur a donc l’impression d’avoir rêvé, même si
son rêve lui laisse une inexplicable sensation de réel.
119
éveillé.
J’ai maintes fois essayé de « réveiller » un somnambule astral, autrement
dit de lui faire comprendre qu’il était en sortie du corps. Le but était
d’éveiller sa conscience, je n’ai jamais pu y parvenir. Aujourd’hui, si je
rencontre un somnambule astral, je ne tente plus de le rendre conscient.
J’avance l’hypothèse qu’il ne faut pas réveiller un somnambule astral, de
même qu’il ne faut pas réveiller un somnambule physique. Mieux vaut le
laisser vaquer à ses occupations astrales ou discuter avec lui. Le
somnambule astral vous répondra des choses très sensées qui
éventuellement pourront être vérifiées lors de son réveil, mais vous
n’avez pas à intervenir dans le cours de sa vie astrale. Non seulement
vous n’y parviendrez pas et gaspillerez votre énergie, mais vous risquez
de provoquer un retour brutal dans son corps physique, ce qui n’est pas
souhaitable. Au mieux, le dormeur se souviendra d’un rêve en
correspondance avec la discussion que vous avez tenue avec lui dans le
monde astral.
120
choisissons de faire.
121
Je ne pense pas cependant que l’on puisse apprendre sans qu’il y ait un
début d’apprentissage dans le monde physique et surtout une motivation
puissante qui donne le désir de se perfectionner, de comprendre ou de
pratiquer en profondeur. En astral, le savoir ou la pratique ne passent pas
par des mots, mais s’intègrent à ce que nous sommes.
La sagesse populaire dit bien que la nuit porte conseil. En effet, lorsque
nous nous endormons avec une interrogation ou un problème que nous
voulons résoudre, souvent au matin nous avons la réponse. On peut
attribuer cette réponse à notre inconscient, mais tout aussi bien à notre
corps astral.
Nous pouvons donc formuler une demande précise avant de nous
endormir. Choisissons bien nos objectifs, car même sans notre
conscience, notre corps astral fera tout pour réaliser ce que nous lui
avons demandé.
D’après les apprentis, les rêves de vol sont très fréquents. Bien des rêves
de vol sont des SHC déguisées en rêve. Pour un esprit rationnel, rêver de
vol est acceptable, sortir de son corps, non. On peut voir aussi ces rêves
de vol comme une sorte d’apprentissage, une étape avant la sortie
consciente et son acceptation par notre mental. Pour ma part, je rêve
rarement de vol, mais il m’arrive de faire des rêves de lévitation. Je
connais les interprétations psychologiques classiques de ces vols de
lévitation sans que je puisse cependant les appliquer avec sens et profit à
mes rêves, en revanche, ils annoncent une sortie du corps consciente sous
peu.
122
dans le rêve demande un gros entraînement dans le monde de veille2.
123
Un rêve au contenu non programmé, un rêve banal peut être utilisé pour
sortir. Pour que le procédé fonctionne, il faut prendre l’habitude de
travailler sur ses rêves, de programmer des sorties et de se répéter
souvent, surtout avant de s’endormir : « Tout détail anormal dans mon
rêve me fera prendre conscience que je suis en dehors de mon corps
physique. »
Voici des exemples issus des récits d’élèves.
TÉMOIGNAGE DE TARA
« Ce jeudi 5 novembre 2010, j’ai travaillé toute la soirée sur mon ordinateur
jusqu’à minuit. En allant me mettre au lit, je commence l’exercice de la
Technique du souffle (que je n’avais pas encore essayé). De minuit à 4 heures du
matin, j’étais dans un état de vouloir sortir hors de mon corps, mentalement je
me fortifiais dans mon vouloir “sortir consciemment hors de mon corps” ainsi
que dans mon désir d’une rencontre avec mon guide. Ma sortie débute par un
rêve, je me retrouve en bas d’un quartier quelconque avec un ancien copain
(notre rencontre était très brève, mais chaleureuse), chacun part de son côté. En
voulant le revoir encore une fois, je contourne un bâtiment et, là, très surprise,
je me retrouve en plein milieu d’une route très large, autour de moi les
bâtiments sont gris, mais je ne suis pas dans le noir.
Au fur et à mesure que j’avance, les bâtiments se colorent et face à la route un
ciel plein de couleurs s’ouvre à moi. D’un seul coup, le ciel m’aspire et je monte
à une vitesse vertigineuse vers le ciel au fin fond de l’univers. En même temps
que je monte, j’aperçois brièvement des flashs d’images toujours colorées.
L’image du ciel étoilé se trouve devant moi, c’est magnifique ! Je file toujours
plus haut, avec calme, je me laisse aller loin tout là-haut. Cette sensation de
voler, c’est fantastique ! C’est tellement réel qu’à un moment, je décide de me
retourner pour voir la terre. Je vois à hauteur d’avion des groupes de lumières
des maisons.
Puis je sens un engourdissement au niveau de mes bras et je suis revenue à moi
tout naturellement, en douceur. »
124
Leurs chances de réussite seront grandement augmentées.
Les commentaires en italique du témoignage suivant sont de moi. Dans ce
témoignage de Jean-Valdo, vous trouvez toutes les étapes du passage d’un
simple rêve à la sortie.
TÉMOIGNAGE DE JEAN-VALDO
125
RÉPONSE DE TARA À JEAN-VALDO
« Ton message m’a interpellée car comme toi, il m’arrive assez souvent de faire
une SHC à partir d’un rêve. Effectivement, l’heure du réveil, 6 heures, puis le
rendormissement, sont des moments idéaux pour la SHC. Ton état vibratoire en
rêve est le début de la prise de conscience, tu t’es laissé aller sans retenue, c’est
une très bonne chose.
Donc le fait de demander à sortir hors de ton corps à ce moment-là te ramène à
ton corps physique, ce qui est tout à fait normal car en rêve notre corps astral
est déjà sorti (mais sans la conscience). Quand l’occasion se représentera, ne
pense plus à sortir hors de ton corps, mais pense plutôt à ton objectif et tu
ressentiras alors une sorte d’aspiration qui t’amènera où tu voudras. »
Tara est une expérienceuse confirmée qui sait de quoi elle parle. Mais,
chez Jean-Valdo, débutant, comme chez Tara, un intense travail de
préparation en amont est pratiqué.
« Je pratique la Salutation à l’Esprit Divin tous les matins et
Projection astrale à l’heure de la sieste quand j’ai le temps ! SHC 1
quand j’ai programmé une sortie. » Jean-Valdo
Conclusion
126
7
Le déclencheur de conscience,
une technique à part entière
127
L’expérienceur est physiquement endormi tandis que son corps astral
extériorisé tente de manipuler l’interrupteur en vain : la lumière ne
s’allume pas. Le sujet a l’impression de vivre quelque chose qui
ressemble à un rêve et qui pourtant ne peut en être un. Il flotte devant
l’interrupteur, sa main passe au travers et rien ne fonctionne ! Ce fait
anormal éveille sa conscience et il réalise qu’il est sorti de son corps. Le
signal d’éveil a joué.
Toutes les nuits, le corps astral a l’habitude de sortir et d’agir d’une
façon autonome, habituellement il ne reçoit pas d’injonction du dormeur,
mais s’il en reçoit une, il va tout faire pour obéir à l’injonction. Une fois
extériorisé, il va donc se diriger vers l’interrupteur de la chambre et tente
de le manipuler pour allumer la lumière. Évidemment, il n’y parvient pas,
la lumière ne s’allume pas. Le fait que la lumière ne s’allume pas éveille
la conscience plus ou moins endormie1 dans le corps astral. Le dormeur
se fait alors la réflexion : mais ce n’est pas normal, la lumière ne
s’allume pas ! C’est que je suis en sortie ! À partir de cette constatation,
l’action est simple : puisque je me trouve déjà dans mon corps astral, je
n’ai plus qu’à mettre en oeuvre le programme que je m’étais fixé, que ce
soit aller dans la pièce à côté, rendre visite à un être décédé, voler dans
le ciel étoilé ou rencontrer mon guide, maintenant tout est possible.
• Je peux utiliser le déclencheur de conscience directement au
moment de m’endormir en pensant : « Cette nuit, dès que je serai
endormi, j’irai allumer la lumière de ma chambre. Si la lumière
ne s’allume pas, c’est que je suis en sortie. »
• Je peux aussi employer le déclencheur de conscience comme « un
outil de rattrapage » quand, par exemple, je me réveille dans la
nuit après avoir fait un exercice. Rien ne se passe, je décide alors
de me rendormir en programmant un déclencheur de conscience.
Un peu plus tard dans la nuit, je me surprends à rêver que je suis
en train d’allumer la lumière, mais celle-ci ne s’allume pas. Cette
anomalie est le signal d’éveil pour ma conscience. Je réalise que
si la lumière ne s’allume pas c’est que je suis en sortie.
• Enfin, je peux appliquer le déclencheur de conscience à tous mes
rêves sous la forme suivante : « Tout détail anormal d’un rêve me
fera prendre conscience que je suis en train de rêver, donc que je
suis en sortie. »
C’est une méthode agréable, facile, aux applications nombreuses. Elle
convient aussi bien aux débutants qu’aux expérimentateurs chevronnés.
Elle permet d’éviter de ressentir l’état vibratoire, elle est donc
128
particulièrement conseillée aux personnes qui craignent ce passage. En
effet, lorsque vous prenez conscience que vous êtes dans votre corps
astral, celui-ci se trouve déjà à un mètre ou deux de votre corps physique,
l’état vibratoire a déjà eu lieu au moment de la séparation des deux
corps. Votre corps astral a retrouvé sa tranquillité. Vous vous sentez
léger, serein, dans un corps qui, ne l’oubliez pas, obéit immédiatement à
votre pensée. Alors, allez-y, c’est le moment de voyager ! Ne vous posez
pas de question, foncez sur l’objectif !
Vous pouvez prendre comme déclencheur de conscience tout geste
habituel que votre corps astral ne pourra pas exécuter : vous verser un
verre d’eau, ouvrir la porte en manipulant la poignée ou allumer la
lumière. La méthode de Castaneda « chercher ses mains en rêve et les
voir » est aussi une forme de déclencheur de conscience2. Certains de
mes élèves chevronnés pratiquent cette méthode avec succès.
Je ou tu ?
Le corps astral est un farceur, du moins c’est ce que j’ai cru pendant
longtemps ! Maintenant seulement, je me rends compte qu’une autre
explication est possible. Le corps astral veut faire très bien, le mieux
possible, alors qu’il n’a pas les outils nécessaires à la réalisation de
notre injonction ou possède des outils différents.
Dans le cas du déclencheur « allumer la lumière », il ne peut pas
129
manipuler l’interrupteur électrique, la main astrale passe au travers de
l’interrupteur ou le corps astral flotte au niveau de l’interrupteur en
faisant de vains efforts pour l’atteindre, il ne parvient ni à le toucher ni à
le manipuler. Alors que fait-il ? Il crée une lumière par sa seule
puissance, c’est très facile pour lui, il crée la lumière qu’il suppose vous
convenir le mieux, un lustre de cristal de Venise, un lampion ou un
chandelier à sept branches. Et même, je crois qu’il s’efforce de créer un
système d’éclairage radicalement différent de ce qui existe réellement
chez vous pour que vous soyez obligé de remarquer que ce n’est pas
normal. Ou bien il ne crée rien du tout, l’obscurité continue de régner et
votre conscience, encore embrumée, s’indigne : « Comment l’interrupteur
ne fonctionne pas ? Ce n’est pas normal… » J’ai vécu de nombreux
exemples de ce type que j’ai racontés dans mon ouvrage précédent, dont
le plus explicite sans doute fut une rencontre avec Akhenaton, Dimension
de la lumière3.
Le corps astral joue avec le déclencheur de conscience de mille façons !
Il modifie la forme de l’interrupteur, sa matière ou sa couleur, j’ai
souvent vu des interrupteurs noirs, une poire électrique à l’ancienne
remplacer le système actuel ou encore des interrupteurs fantaisistes en
perpétuelle transformation. Autre « farce », c’est uniquement le bras
astral qui s’allonge… Ou au contraire le corps astral fait du zèle : un
homme, style laborantin, me présente un interrupteur, vieux modèle
métallique et rond, détaché de son support qui ne peut rien allumer du
tout. L’homme me demande avec insistance de poser ma main sur le fil de
branchement, effectivement, il n’y a pas de courant et je réalise enfin que
je suis sortie !
Le corps astral fait donc des quantités d’efforts pour nous « éveiller »,
mais parfois notre conscience est tellement accrochée aux schémas du
monde physique qu’elle ne veut rien admettre et continue de nier
l’évidence. Elle nie le fait qu’elle puisse être hors du corps physique et
se contente de continuer de rêver des situations qu’au réveil le dormeur
qualifiera d’invraisemblables. À moins que ce refus ne veuille signifier
que notre mental/ego n’est pas prêt à assumer l’expérience de la sortie,
situation qui échappe à son contrôle. Ou bien encore le refus de notre
inconscient d’une situation trop anormale.
Si ce récit ne fait pas honneur à l’expérienceur que je suis, il est
hautement pédagogique et tout à l’honneur de mon corps astral !
Une nuit tandis que je dormais, j’entendis marcher dans la pièce à côté.
Je me sentais dans un état de conscience très particulier, puisque je
130
savais que je dormais et que j’avais envie de dormir, mais je n’y pris pas
garde. J’éatis persuadée de dormir non pas dans ma maison, mais dans un
appartement. Je pensais qu’un inconnu s’était introduit dans cet
appartement. Cette intrusion ne me dérangeait pas trop. Mais le bruit se
poursuivit et se rapprocha, « ils » devaient être plusieurs. C’était un peu
exagéré ! Il fallait que je voie ce qui se passe. Je décidai donc d’allumer
la lumière. Je tendis mon bras gauche comme à l’accoutumée vers la
table de chevet où se trouvaient deux lampes (ce qui était normal). Je
pressai l’interrupteur de la première, je sentais l’interrupteur dans tous
ses détails, c’était du plastique dur et froid. Il fonctionnait parfaitement,
mais la lumière ne s’allumait pas. Donc, toujours dans le noir, je pris le
deuxième interrupteur dans ma main, même scénario, cette fois-ci je
pensais que c’était un peu bizarre, mais, ma foi, j’avais envie de
continuer à dormir. Cependant, je n’arrivais pas à me rendormir, car
décidément les visiteurs nocturnes étaient bruyants, ça devait être des
cambrioleurs, il fallait absolument que je fasse quelque chose. Je tentai
de nouveau d’allumer les deux interrupteurs sans aucun succès. Pourtant
les interrupteurs n’avaient rien d’inhabituel. Leur positionnement par
rapport à moi aussi, même si j’étais dans un appartement et non dans ma
maison, ce dont j’étais toujours consciente. Je décidai de prendre la
torche électrique posée sur la table de chevet. Ce que je fis, la pile était
cylindrique, son contact était normal, j’appuyai sur le bouton enclavé
dans une bande de caoutchouc où étaient gravés des caractères en relief,
normal aussi. J’appuyai de nouveau. En vain ! Je recommençai maintes
fois, toujours en vain. Les bruits persistaient. Au même moment, je sentis
qu’un chat s’introduisait sous le drap. J’étais très étonnée, car aucun de
mes chats n’avait cette habitude. Décidément, dormir se révélait difficile,
mais je ne désespérais pas. Je continuais donc à vouloir dormir. Je gardai
la pile électrique dans ma main droite et je me rendormis. C’est alors
qu’un bruit dans le jardin me réveilla. J’étais absolument abasourdie de
m’apercevoir :
1. Que j’étais dans la chambre de ma maison.
2. Que la pile électrique n’était pas dans ma main, mais à sa place sur la
table de chevet.
3. Que, vérifications faites, les deux lampes de chevet fonctionnaient à la
perfection !
4. Que nul chat ne se trouvait dans ma chambre, encore moins dans mon
lit !
5. Qu’il n’y avait personne dans la maison.
131
Qu’en conclure ?
Sans m’en rendre compte, j’étais dans mon corps astral. Si j’avais prêté
attention à tous ces phénomènes anormaux, ma conscience se serait
éveillée. J’aurais réalisé que j’étais sortie.
Pourquoi ça n’a pas été le cas ? Parce que je n’ai eu aucune pensée dans
la journée pour la sortie du corps et n’avais ni programmation ni
motivation et encore moins d’objectifs.
Si vous avez une programmation ainsi qu’un objectif précis, le
déclencheur de conscience fonctionnera.
Et, dites-moi, les cambrioleurs ont-ils l’habitude de faire autant de bruit ?
TÉMOIGNAGE DE FRÉDÉRIC
TÉMOIGNAGE DE CATHERINE
132
vagues de frissons.[…]
J’ai laissé faire et très vite je me suis retrouvée dans le couloir chez moi.
Normalement, il y fait complètement noir, mais là j’y voyais un peu. J’ai
cherché à allumer la lumière. Pas de lampe ! Je repasse la main plus largement
pour trouver la lampe et l’interrupteur qui est dessus. Toujours rien ! Je me dis
que ça n’est pas possible et je me hausse un peu pour voir de plus près… Je
flotte avec un équilibre incertain. Je réalise alors de suite que je suis sortie. Joie
[…] »
133
Le déclencheur de conscience programmation clé
Dès que je suis endormi, je vais allumer la lumière, la lumière ne s’allume pas, c’est que
je suis sorti. Tout détail anormal dans un rêve peut être utilisé comme déclencheur de
conscience.
134
8
Le rêve lucide
Difficile de parler des sorties du corps sans faire mention du rêve lucide.
Quelle est la différence entre un rêve ordinaire et un rêve lucide ? Un
rêve lucide est-il un rêve éveillé ? Est-ce un rêve dans lequel le dormeur
se sent aussi conscient qu’en état de veille, les images et les acteurs étant
particulièrement réalistes, colorés, présents, plus réels que le réel
ordinaire ? Quelle est la différence entre une sortie du corps et un rêve
lucide ? Les apprentis en SHC sont aussi quelquefois des rêveurs lucides
expérimentés, alors comment sortir du rêve lucide pour passer en sortie
du corps ?
Je vais tenter de répondre à ces questions dans ce chapitre en soulignant
que je ne suis pas une spécialiste du rêve lucide. Intéressée par le sujet
alors que je pratiquais la sortie du corps depuis de nombreuses années,
j’ai voulu expérimenter le rêve lucide pour tenter de mesurer par moi-
même la différence entre sortie du corps et rêve lucide. Même si je n’ai
pas pénétré tous les arcanes du rêve lucide, je suis en mesure de
différencier SHC et rêve lucide et d’affirmer que ce sont deux états de
conscience différents.
Dans un rêve ordinaire, le dormeur ne sait pas qu’il rêve, ne met rien en
doute et subit l’action. Les situations, les décors, les personnages, même
les plus extravagants, lui paraissent parfaitement réels et même plus réels
que la réalité… Il faut qu’il se réveille pour qu’il s’aperçoive qu’il a
rêvé !
135
Même les rêves qui nous paraissent particulièrement beaux et
symboliques ne sont pas des rêves lucides, mais appartiennent plutôt à
une catégorie de rêves particuliers, rêves archétypiques, rêves de l’âme
ou… sorties hors du corps déguisées.
Rien à voir non plus avec un rêve éveillé qui est une forme de thérapie
bien définie1 dans laquelle le patient est invité à construire par
l’imagination des scénarios symboliques afin de trouver des solutions à
ses problèmes… sans dormir. Le rêve lucide, comme un rêve ordinaire,
se passe pendant le sommeil.
Le rêve lucide est un rêve où le rêveur sait qu’il rêve. Et beaucoup plus
encore… Le rêveur prend le contrôle de son rêve. Il n’est pas seulement
conscient que le rêve est sa création, mais il l’élabore au fur et à mesure
selon ses désirs et sa volonté.
Il arrive que le dormeur entre en rêve lucide au cours d’un rêve
ordinaire. La prise de conscience a lieu pendant le déroulement de celui-
ci. Par exemple, je rêve que je suis poursuivi par des agresseurs. J’ai très
peur2. Je prends conscience que je suis en rêve, donc que ce n’est pas
grave car si je rêve, je suis en mesure de changer mon scénario, les
agresseurs deviennent des amis qui veulent me rejoindre pour me faire un
cadeau ! Certains rêves lucides ont parfois une valeur curative : les peurs
que nous nourrissons au plus profond de nous disparaissent suite à des
métamorphoses voulues consciemment dans l’action onirique. Nos rêves,
mais aussi nos vies sont libérés de nos peurs. Faire face à son ennemi en
rêve lucide nous permet non seulement de désamorcer son agressivité,
mais aussi d’intégrer l’énergie qu’il absorbait et de la transformer en une
force nouvelle et positive.
Je me souviens de mon étonnement lors de mon premier rêve lucide.
J’avais lu un certain nombre d’ouvrages sur le sujet avec un intérêt très
vif et j’étais bien décidée à faire des rêves lucides. Peu de nuits m’ont
suffi pour obtenir un résultat. Je prends l’habitude de m’endormir avec
cette pensée : « Je serai lucide cette nuit dans mes rêves. » Une nuit, je
rêve que je suis à l’entrée d’une vaste caverne, sur une petite table,
devant l’ouverture ombreuse, brûle une veilleuse d’un bleu absolument
merveilleux !
Je sais alors que je suis en rêve lucide. Je poursuis mon chemin à
l’intérieur de la caverne qui débouche sur une hauteur. Je regarde à mes
pieds, c’est bien une ville que je vois en contrebas, elle évoque la
3
splendide cité évoquée par Lovecraft dans Démons et merveilles . Cette
136
constatation me fait sourire… Puisque je suis en rêve lucide, je décide de
voler au-dessus de la cité merveilleuse… Puis je descends à l’intérieur
d’une vaste demeure, ancienne et splendide, vide de personnes mais
décorée avec un faste désuet.
Je traverse plusieurs pièces et m’approche d’une haute fenêtre. Je
découvre un lac paisible nimbé d’une lumière dorée, entouré d’arbres.
Dans ses eaux d’un beau vert éteint, se baignent des hommes et des
femmes nonchalants. La scène se passe dans la grâce et le silence. Je suis
émerveillée.
Je recréerai à plusieurs reprises dans des rêves lucides cette maison que
j’appelle « la maison du lac ». Très souvent, pour moi, l’entrée en rêve
lucide sera la veilleuse à la douce lumière bleue. Je reviens toujours
avec un plaisir inlassable à la fenêtre d’où je vois le lac où s’ébattent
avec tant de grâce baigneurs et baigneuses dans la merveilleuse lumière
dorée.
Un autre rêve lucide antérieur à celui-ci m’a beaucoup marquée. Je rêve
que je suis à la réception d’un hôtel, accoudée au comptoir d’accueil, je
discute avec la réceptionniste quand je me retourne sous l’effet d’un
regard insistant. Je découvre alors un homme adossé à une porte, il me
regarde en souriant, et hop ! je suis en rêve lucide ! J’ai reconnu cet
homme, c’est S., le personnage central du roman que j’écrivais à
l’époque. Il me lance des railleries et c’est moi qui dois le remettre à sa
place : « Attention à ce que tu dis, c’est moi qui t’ai créé ! » C’est dans
une vaste et somptueuse chambre de la « maison du lac » que je
rencontrerai de nouveau S. J’avais souhaité cette rencontre et pourtant
elle m’a surprise et a de loin dépassé mon imaginaire !
Pour entrer en rêve lucide, j’ai souvent utilisé la méthode MILD avec
succès. Je la trouve aisée à pratiquer. MILD, Mnemonic Induction of
Lucid Dreams, l’induction mnémonique des rêves lucides, a été inventée
par Stephen Laberge dans les années 1970. Vous en trouverez l’exposé
détaillé dans son livre Le Rêve lucide4. La phrase clé proposée par
l’auteur pour déclencher un rêve lucide est la suivante : « La prochaine
fois que je rêverai, je veux me souvenir de reconnaître que je suis en
train de rêver. » La technique semble avoir son maximum d’efficacité
quand on la pratique au petit matin en sortant d’un rêve5, précise-t-il.
137
À chacun d’adapter cette formulation selon son ressenti. Moi, je me dis
simplement : « Cette nuit, je serai lucide dans mes rêves. » Cette méthode
n’est pas sans rapport avec le déclencheur de conscience induisant une
SHC ! Adaptez tout cela, c’est facile pour quelqu’un habitué à la
programmation d’une SHC.
138
En rêve lucide, je suis donc le maître absolu de ma réalité, d’où sans
doute ma jubilation. Je suis Dieu tout-puissant ! Ce n’est pas le cas en
sortie du corps où je dois composer avec une réalité qui existe en dehors
de moi, d’autres êtres vivants existent et je dois compter avec eux. Des
paysages ou des décors sont bien là. Le monde astral est régi par des lois
qui s’imposent à moi et que je suis obligé de respecter. Que ce soit une
réalité consensuelle6 ou une réalité qui existe en dehors de mon esprit, je
ne peux pas la modifier au gré de ma fantaisie. Si j’arrive sur un plan
astral consensuel où les habitants ont décidé de vivre sous un magnifique
soleil, je ne peux pas faire pleuvoir par la vertu de ma seule volonté !
En SHC, je peux tout au plus créer des projections, ce qui n’est déjà pas
mal, mais ces projections, je les plaque provisoirement sur un monde qui
existe déjà en dehors de ma propre volonté. Je ne modifie ce monde ni en
profondeur ni durablement. Plus je monte en vibrations, plus ma capacité
de projeter s’amenuise. Par exemple, sur le plan de l’âme ou sur le plan
des guides spirituels, il m’est impossible de modifier quoi que ce soit.
D’ailleurs, pas plus que les autres entités rencontrées, ni les guides ni les
êtres décédés n’obéissent à ma volonté. Ils n’en font qu’à leur tête ! Je
peux m’évertuer à appeler mon guide spirituel ou bien un être décédé
autant que je le veux, mais il ne viendra pas vers moi pour autant. En
revanche, en rêve lucide, je peux créer un guide spirituel ou un être
décédé, ils m’obéiront au doigt et à l’œil ! Ils seront conformes à ce que
j’imagine d’eux. Mais n’émane d’eux que ma propre énergie et leur
savoir se limite au mien.
En rêve lucide, je peux passer effectivement à travers tous les murs et
toutes les portes que je désire, en sortie, si je peux aisément traverser une
porte de matière physique, quand il s’agit de matière astrale, je ne le
peux pas. De même, je ne passe pas à travers un être astral et peux donc
le caresser ou le frapper, même si les sensations sont différentes du
physique.
Les confusions les plus fréquentes entre rêve lucide et sortie du corps ont
lieu quand l’expérimentateur se trouve dans l’astral physique ou lors des
fausses rentrées7. Ce sont ses projections qui l’induisent en erreur, mais
un peu d’expérience (et justement quelques erreurs) va vite lui apprendre
à différencier rêve lucide et sortie du corps.
J’ajoute que je n’ai jamais remarqué le moindre état vibratoire précédent
un rêve lucide !
139
Une différence essentielle entre SHC et rêve lucide
140
peut pas non plus influencer sa sortie du corps ou modifier son
déroulement. L’expérienceur est réellement hors de son corps et coupé
du monde physique.
Stephen Laberge mettait en doute la réalité des SHC (OBE), ce qui
n’enlève en rien l’intérêt de ses travaux sur le rêve lucide. Selon lui, au
mieux, la sortie ne pouvait être qu’une sorte particulière de rêve lucide.
Il écrit : « À mon avis, les rêves lucides ne se distinguent des OBE que
par un seul caractère essentiel : la façon dont le sujet interprète son
expérience sur le moment. »
Eh bien, je ne suis pas d’accord ! Je me consacre en ce moment à des
expérimentations rigoureuses avec un petit groupe d’expérienceurs
confirmés sur quelques points essentiels : montrer par des faits que
l’expérienceur se déplace effectivement et ne rêve donc pas10.
Tout expérienceur confirmé sait s’il est en rêve lucide ou en sortie hors
du corps car la différence entre ces deux états est aussi grande qu’entre
l’état de veille et l’état de rêve. Le débutant quelquefois s’y perd un peu !
Passer du rêve lucide à la SHC est la question que posent en priorité les
rêveurs lucides. En ce qui me concerne, je n’ai jamais eu de difficultés
mais sans doute parce que je suis habituée à la SHC. Quand j’ai tenté
l’expérience, je n’ai rien eu à faire de particulier, il suffisait d’émettre
mon intention.
« Une nuit, en 2008, entre 5 heures et 5 h 54 le matin avant de
m’endormir, j’ai pensé : “Tiens, cette nuit, je pourrais faire un rêve
lucide.” Je venais d’envoyer un courriel à un correspondant, François,
où il était question de rêve lucide et de sortie hors du corps.
Vers 5 heures du matin, je suis réveillée par un de mes chats qui veut
sortir. En me recouchant, je pense : “C’est le moment de faire un rêve
lucide ou pourquoi pas une sortie du corps ?”
À peine allongée, je ressens un état vibratoire. Relativement
désagréable. Aucun phénomène auditif, tous les phénomènes sont
énergétiques. Une entité s’est allongée à côté de moi. Je lui demande :
“Pouvez-vous me dire qui vous êtes ?” Pas de réponse. Je deviens plus
insistante. Je reprends : “Qui êtes-vous ? Dites-le-moi
immédiatement !” Toujours pas de réponse. Alors je décide
141
d’invoquer… Jésus !!! Puis, plus raisonnablement, du moins pour moi,
mes guides. Aucun effet particulier. Je n’ai pas peur de l’intrus, j’ai
simplement le sentiment qu’il ne devrait pas être là. Puis me vient le
désir d’expérimenter la force de certains noms ou de certains signes
réputés pour leur action. Dans cette intention, je trace quelques signes
de croix dans l’obscurité autour de moi sans succès, puis je crée la
bulle de lumière rose et reprends avec fermeté les noms de mes guides.
L’intrus disparaît. Mais quelqu’un d’autre me tire par les pieds. Je
reprends ma place au-dessus de mon corps physique. Le nouvel intrus
s’en va aussi. Je me demande ce que je vais faire maintenant qu’il n’y a
plus personne dans ma chambre. À noter que ma chambre est à ce
moment-là exactement semblable à la chambre physique où je dors,
semi-obscurité comprise.
Je décide de passer au rêve lucide, ce sera plus amusant. J’allume
donc la lumière de ma chambre. Ma lampe de chevet s’éclaire
normalement (rêve lucide). Je me retrouve dans ma chambre
exactement dans la même position que précédemment, mais, différence
significative, elle est maintenant éclairée par ma lampe de chevet. Je
suis dans une chambre mentale, car si j’y trouve mon lit, ma lampe et la
porte-fenêtre, l’espace n’a rien à voir avec l’espace habituel. Dans
cette chambre mentale, je me livre à quelques expériences telles que
léviter, m’engager dans le plafond à moitié, etc. Je décide de me
regarder dans le miroir qui se trouve matériellement dans ma chambre
en pensant : “Ça va être un test de plus.” Le miroir que je découvre
n’est pas celui de ma chambre, même s’il est exactement situé au même
endroit. Je me regarde longtemps et attentivement, c’est bien moi, je
suis plus grande, mes yeux aussi sont plus grands, etc. Je ne me
ressemble guère ! Je suis certainement dans un rêve lucide. En SHC,
j’aurais vu le miroir réel, mais vide de tout reflet.
Que vais-je trouver au-dessus de ma chambre mentale ? Je vais m’en
assurer. Je traverse le plafond, je ne trouve rien, si ce n’est un espace
obscur et vide, pas de charpente, dans la réalité elle est apparente et
j’aurais dû la voir si j’avais été en SHC. Je fais quelques pas11 dans ma
chambre sans but, en fin de compte, ce serait plus intéressant si je
sortais de mon corps. C’est justement l’occasion d’aller voir Jean-
Pierre. (C’est un ami qui vient de mourir ce 4 janvier d’une mort
subite, inexplicable, il a été incinéré le 22 janvier.)
Cette pensée me fait quitter la chambre mentale, je me retrouve dans ce
que j’appelle une aire astrale de départ, vide comme il se doit.
142
J’appelle fortement Jean-Pierre. Aucune réaction, aucune vibration. Je
répète plusieurs fois son prénom, je lui rappelle qu’il vient de mourir
et qu’il nous laisse avec beaucoup d’interrogations sur ce qui s’est
passé, je lui demande s’il peut venir vers moi. Toujours aucune
réaction. Je comprends qu’il ne viendra pas. J’ajoute qu’il nous
manque beaucoup, que nous le remercions de tout ce qu’il a fait avec
nous et je termine en disant : “Nous t’aimons, Jean-Pierre.” (En rêve
lucide, il serait venu !)
Je regagne ma chambre mentale. Entre mon correspondant François
que je reconnais tout de suite alors que je ne l’ai jamais vu
physiquement. C’est un jeune homme brun, vêtu d’une combinaison
claire, genre sport. Je lui explique que je viens juste de rentrer d’une
expérience hors corps. Il me dit que ce n’est déjà pas si mal d’être là
où nous sommes en train de nous parler. Il tient à la main un bloc de
papier carré et s’assoit (non pas sur une chaise, mais en tailleur dans
l’espace à côté de moi).
François commence à écrire sur un bloc qu’il a coincé sur sa cuisse,
puis il s’appuie légèrement sur mon genou pour mieux se caler. C’est
comme si nous nous connaissions tous les deux depuis toujours, c’est
amusant cette familiarité puisque dans la réalité physique, nous ne
nous connaissons pas. Sur cette pensée, je sens que l’énergie baisse et
que l’expérience va se terminer.
L’intrication des deux états, rêve lucide et sortie hors du corps, est ici
particulièrement évidente. Peu de temps après, je rencontrerai
François dans le monde physique. Il ressemble trait pour trait au
personnage que j’ai vu. Et tous les deux, nous avons l’impression de
nous connaître depuis toujours ! C’était bien une SHC.
Je me réveille dans mon corps physique. Il est 5 h 45. »
Une autre nuit… Nuit fructueuse, nuit harassante.
Programmation : je veux faire un rêve lucide. Je m’endors avec cette
pensée vers 22 heures.
« Premier réveil, minuit trente : je souffre d’un fort mal à la tête que
j’ai eu toute la journée. J’étais justement en train de rêver que j’avais
trouvé le déclic pour entrer en rêve lucide, une façon de procéder
inspirée de l’informatique ! Pendant ces deux heures de sommeil, je
n’ai cessé de penser au rêve lucide. Je me rendors en ralentissant ma
pensée à l’extrême et fixe mon attention sur ma volonté de faire un rêve
lucide.
143
Réveil à 2 heures : j’ai fait un rêve.
Je dors dans la maison de ma grand-mère. Présence de ma sœur qui
dort, elle aussi, puis altercation avec elle, mais tout ceci se passe
pendant notre sommeil et sur fond de lucidité. Pas une seule seconde,
je n’oublie que je veux faire un rêve lucide et que je suis en train de le
faire.
Le rêve se mue en sortie du corps, c’est instantané. Je suis passée du
rêve lucide à la sortie du corps sans savoir comment ni pourquoi en
moins de temps qu’il ne faut pour le penser, j’identifie immédiatement
l’état de sortie hors corps.
Je me trouve dans une pièce haute, rectangulaire, corniches au
plafond ; sol, plafond et murs sont peints d’un rose beige granité de
blanc, aucune issue, aucune fenêtre, aucune porte, aucune décoration
ni objet, une lumière type électrique jaunâtre dont on ne voit pas la
source, je sais que je suis en astral. Je suis souvent venue là en début
de SHC, c’est une sorte d’antichambre de l’astral. Je ne m’y sens pas
vraiment bien. Je décide d’en sortir pour vagabonder. Je fais un effort
de concentration, puisqu’il n’y a aucune issue, comment en créer une ?
Je me concentre jusqu’à ce qu’enfin un craquement puis une ouverture
(comme un souffle) s’ouvrent vers le haut… Mais, à ce moment précis,
un de mes chats me réveille en miaulant. Miracle ! Je me rends compte
que mon mal à la tête a complètement disparu, je me sens vraiment très
bien.
Puis je me rendors. Je recommence un rêve lucide sur le même thème
que le précédent. Sommeil chez ma grand-mère. Puis le rêve prend une
tournure difficile, deux hommes sont entrés par effraction dans la
maison. L’un des malfaiteurs s’empare de mon porte-monnaie rouge,
l’autre essaie de calmer le jeu. Etc., etc. Finalement, celui qui veut
calmer le jeu intervient en ma faveur, l’autre disparaît. Je ne saisis pas
l’occasion de retourner la situation et de transformer le rêve ordinaire
en rêve lucide.
Réveil 4 heures. Je me rendors. Le même rêve se poursuit, mais, cette
fois-ci, je m’en tire très bien en retournant la situation en ma faveur.
Réveil 6 heures, je suis toujours sur l’histoire du rêve lucide. Chez ma
grand-mère, etc. Mais le mal à la tête a définitivement disparu.12 »
144
Stephen Laberge ne connaît que deux manières de sortir d’un rêve
lucide : « Ou bien l’on perd la lucidité tandis que le rêve continue ou
bien le rêve se termine par un réveil. » Mais il n’a pas prévu une
troisième possibilité : casser le rêve lucide pour se retrouver hors de son
corps.
Ce même chercheur nous donne quelques techniques pour prolonger un
rêve lucide et ceci nous intéresse, vous allez voir pourquoi :
« Je me suis aperçu que la chute en arrière et le tournoiement s’avérait
particulièrement efficace pour déclencher des rêves lucides de réveil.
Et la technique est très simple. Dès que ma vision commence à
s’estomper dans un rêve lucide, soit je tombe en arrière, soit je tourne sur
moi-même comme une toupie (dans mon corps de rêve, bien entendu !).
Pour que le procédé fonctionne, il est important que la sensation de
mouvement soit vécue avec intensité. Cette technique engendre
d’ordinaire un nouveau décor onirique, qui représente souvent la
chambre où je suis couché. En me remettant sans cesse en mémoire,
durant cette transition, que je suis en train de rêver, je suis à même de
poursuivre lucidement, mais dans le nouveau décor. Sans cet effort
particulier d’attention, je prends d’habitude le nouveau rêve pour un
réveil véritable – et ceci en dépit des absurdités souvent criantes de son
contenu ! »
Beaucoup de rêveurs lucides, quand ils veulent sortir d’un rêve lucide
pour passer en SHC, utilisent des techniques semblables à celles décrites
par Stephen Laberge, ce qui génère en effet assez souvent un changement
de rêve ou bien un réveil, à moins qu’ils ne parviennent à se
reprogrammer sur leur objectif de sortie.
Je vous conseille de lire ou de relire S. Muldoon13. Vous trouverez ample
matière à réflexion et d’excellentes pratiques à ce sujet.
En ce qui me concerne, lorsque je suis dans un rêve lucide, le plus
souvent, je n’ai aucune envie d’en sortir ! Donc je n’ai pas de méthode
particulière pour en sortir et, comme mes récits le montrent, la prise de
conscience suffit quand je veux passer en SHC.
Maintenant, je laisse la parole à des rêveurs lucides venus en stage
apprendre à sortir de leur corps.
Julien est un rêveur lucide expérimenté. Suite à un stage, il accomplit sa
première sortie consciente. Je vous livre son récit in extenso, car il
montre clairement la différence entre le rêve lucide et la sortie
consciente.
145
« Avant de commencer le récit de ma première SHC, je tiens à
préciser que je pratique le rêve lucide depuis presque 10 ans et que
j’en ai acquis une certaine maîtrise : transformation du décor et des
personnages, téléportation, et bien sûr maîtrise du vol. J’utilisais
aussi une technique précise pour tenter une SHC depuis le rêve
lucide, consistant à se laisser tomber puis, au moment de l’impact,
se réveiller et utiliser “l’inertie” de la chute pour pousser le corps
astral vers le haut. Cette technique n’a pour moi jamais vraiment
marché dans le sens où aucun élément ne m’a permis de distinguer
mes décorporations d’un rêve.
Après le dernier jour du stage avec Akhena, je me réveille à 5 h du
matin. Je commence la technique du souffle, mais cette fois en
m’investissant à 100 %, aussi bien sur le plan physique que sur le
plan de l’âme où je demande de l’aide aux guides, notamment pour
ce qui est de lâcher le désir de contrôler, mon principal obstacle. Je
souhaite être capable de m’abandonner et de pratiquer les SHC dans
le but de me développer spirituellement et d’être bénéfique aux
autres. Après 45 min, je m’allonge et apprécie de nouvelles
sensations : des fourmillements dans le crâne et le premier chakra,
et la sensation d’avoir la colonne vertébrale comme une barre qui
résonne. Puis j’estime que j’ai bien travaillé et me positionne sur le
côté en m’apprêtant à dormir, satisfait, en me disant que ma
première SHC viendra quand ce sera le moment.
Quelques minutes plus tard, alors que ni mon corps ni mon esprit ne
sont endormis (je mets toujours beaucoup de temps à m’endormir),
je sens une vibration sourde, profonde et puissante remonter depuis
le bas de la colonne. Je me remémore un état vibratoire vécu il y a
8 ans, similaire quoique plus impressionnant, mais qui avait été
avorté. Cette fois, je me laisse entièrement faire, et là, comme par
magie, je sens mon corps – toujours en position fœtale – se replacer
à la verticale. C’est peut-être ce qui m’aura le plus marqué lors de
cette expérience : le caractère entièrement automatique de la
séparation, ce qui ne ressemble pas du tout à mes sorties depuis le
rêve, que je classerais aujourd’hui plutôt comme une sorte de faux
réveil.
Je songe alors à mon objectif : aller voir l’objet mystère sur la table
d’Akhena, mais je me retrouve dans une autre maison. Je l’explore,
j’allume un interrupteur, la lumière ne s’allume pas, puis un jeune
homme vient vers moi dans le couloir. Par réflexe je me colle au mur,
146
mais il ne me voit pas et traverse mon bras (ce qui ne m’arrive pas
en rêve : je peux toucher mes personnages). Je décide alors d’aller
dehors. Je regarde un panneau sur la façade de la maison, mais
impossible de le lire, les lettres n’ont aucun sens pour moi. Je décide
alors de voler pour aller chez Akhena, mais rien ne se passe.
J’essaie de nouveau, rien à faire. Pourtant, j’ai une grande habitude
du vol depuis le rêve lucide, c’est devenu une seconde nature, mais
ici je ne bouge pas. Je remarque aussi que les couleurs ne sont pas
chatoyantes comme dans un rêve lucide. Je prends conscience que
mes pieds flottent à 20 cm du sol, mais impossible d’aller plus haut.
Je continue alors la promenade dans l’espoir de trouver une adresse
de rue, un élément permettant de procéder ultérieurement à une
vérification, mais je songe à me dépêcher avant de revenir dans mon
corps physique, las ! aussitôt pensé aussitôt fait, je me retrouve dans
mon corps, il est environ 7 h. Malgré l’impossibilité de vérifier, je
reste convaincu qu’il ne s’agissait pas d’un rêve, puisque, outre
l’entrée en matière complètement différente, les éléments suivants
diffèrent :
– en rêve lucide, possibilité de lire un panneau, écriture possible
quoique difficile,
– en SHC : je ne sais plus lire. Avec du recul, je me dis que c’est
peut-être parce que j’ai oublié mon cerveau à la maison…
– en rêve lucide, couleurs chatoyantes, euphorie liée au sentiment
d’omnipotence, qui ne dépend que de nos limites mentales,
– en SHC, décor banal, mes capacités se limitent à ne pas pouvoir
allumer un interrupteur et me faire ignorer par les gens qui me
traversent, comme superpouvoirs on a vu plus “funky”…
Quant au vol, j’ai le sentiment que mon incapacité à voler dans cette
première SHC avait pour but de me signifier que le corps astral
n’est pas l’esclave de mon mental. J’imagine qu’avec l’habitude, on
doit pouvoir le faire voler, tout comme un cavalier finit par ne faire
qu’un avec son cheval. Je crois que la leçon à tirer pour moi de cette
première expérience est de lâcher le contrôle : je ne suis pas allé où
je voulais, je n’ai pas pu faire voler mon corps astral, je n’ai pas pu
recouper avec le monde physique, et pourtant j’ai la conviction que
c’est une expérience entièrement différente de celle du rêve… »
Comment casser la bulle de rêve ? Autre témoignage de Julien :
« Comme l’indique le titre, j’essaye depuis quelque temps de casser
147
l’hologramme, la bulle de rêve lorsque je suis en rêve lucide. Pour
l’instant mes tentatives se résument à :
- une fois, un réveil en ayant trop forcé,
- une autre fois, j’ai commencé à séparer “le décor” comme si
j’écartais un rideau avec mes mains, mais ce fut laborieux, j’ai juste
eu le temps d’apercevoir un fond blanc, un mur de brique et un
écran noir (réveil), le tout s’enchaînant très rapidement,
- plus récemment, j’ai essayé en criant : “Je veux voir ce qui est.”
Le résultat a été étonnant, alors que j’étais en bas d’une montagne,
dans la nature, une sorte de moquette bleue a “envahi” la moitié du
sol, mais je pense bien que c’était encore un rêve.
Et quand je deviens lucide, pour moi le rêve ne s’efface pas. »
RÉPONSE DE MARC
« Il n’est pas facile de sortir d’un rêve lucide pour entrer en état de SHC.
Le plus souvent, le fait de prendre conscience que l’on rêve peut nous amener à
un réveil en état vibratoire, on peut alors tenter une sortie. Mais il faut alors
faire attention à ne pas réveiller son corps physique !
C’est ce qui m’arrive le plus souvent lorsque j’accède à la lucidité en rêve, je
me réveille en état vibratoire lorsque j’émets le désir de sortir hors de mon
corps physique. Malheureusement ça bloque à ce moment et le plus souvent je
me réveille alors totalement… »
RÉPONSE D’ÉRINE:
148
En guise de conclusion, quelques directives
149
9
Techniques d’appoint
Imagerie mentale
L’imagerie mentale est fréquemment utilisée par les expérienceurs. Je ne
la pratique que rarement. Cependant, certaines personnes l’emploient en
complément des autres techniques que je pratique. L’imagerie mentale
donne de bons résultats, si l’apprenti est prêt, autrement dit si ses
énergies sont éveillées et qu’il est bien déterminé à sortir. Je la verrais
plus en technique d’appoint qu’en technique à part entière. Mais, sans
doute, existe-t-il autant de techniques que d’expérienceurs !
La plus célèbre de ces techniques d’imagerie mentale a été créée par
Robert Bruce, c’est la fameuse technique de la corde. Je vous renvoie à
l’auteur1.
Si vous souhaitez utiliser l’imagerie mentale pour sortir de votre corps,
je vous donne ici quelques pratiques très simples que j’ai utilisées sans
prétendre en être l’auteur.
Quand vous êtes allongé dans votre lit en vue de sortir de votre corps,
imaginez une situation ou une image qui évoque pour vous le fait de
sortir. Exemple : j’imagine que je cours sur une piste. Je démarre en
petites foulées et puis cours de plus en plus vite, tellement vite que je
décolle et m’envole. Insistez sur les sensations qui accompagnent votre
course, le contact de vos pieds avec le sol, vous allez bientôt courir sur
la pointe des pieds et quasiment ne plus le toucher le sol, sentez le travail
de tous vos muscles, le rythme de votre respiration, la sensation
d’accélération et, finalement, le décollage. Pour qu’une imagerie mentale
fonctionne, il faut non seulement l’imaginer, mais aussi ressentir les
150
sensations qui l’accompagnent.
Utilisez une image qui vous convient. En ce qui me concerne, j’ai
toujours détesté grimper à la corde lisse, en revanche j’étais spécialiste
de la course, vous comprenez le pourquoi du choix de mon imagerie
mentale ! J’aime énormément voyager en avion et raffole du moment du
décollage. L’une de mes imageries favorites sera de m’imaginer dans
l’avion au moment du décollage et de ressentir toutes les sensations qui
l’accompagnent. L’avion se met à rouler doucement et s’engage sur la
piste principale, il accélère, le roulement sourd de ses roues sur le sol
s’amplifie, des vibrations traversent la cabine, les réacteurs s’emballent
dans un rugissement, enfin c’est moment inouï où l’avion, faisant fi de la
pesanteur, décolle et perd le contact avec le sol, le voyageur est plaqué
dans son fauteuil, l’appareil se cabre et bondit, etc., et puis on aperçoit le
paysage en dessous de soi… Dans les vieux appareils, la ressemblance
avec l’état vibratoire était encore plus criante. Le passager avait
l’impression que la carlingue était sur le point d’exploser tant les
vibrations étaient fortes et le vacarme effroyable ! Aujourd’hui encore, à
chaque fois que je prends l’avion, au moment du décollage, je m’imagine
en train de sortir de mon corps.
Pour les amateurs de trampoline, imaginez que vous sautez de plus en
plus haut. Pour les plongeurs, prenez votre élan sur un tremplin au-dessus
d’une piscine. D’autres préfèrent l’image du saut en parachute ou bien
encore un envol en parapente… Toutes les images de vol, d’envol,
d’ascension, de décollage, etc. sont très porteuses.
Quelle que soit l’imagerie mentale utilisée, elle n’aura un effet que si
vous avez élevé votre niveau vibratoire par un travail préparatoire
(méditation, respiration, Shri-Yantra, sons, musique, bols tibétains,
musique hémi-sync). Mais l’imagerie mentale est efficace dans la mesure
où elle permet à votre mental de rester concentré sur l’idée de sortir ou
sur une idée d’élévation, de changement de milieu et de pesanteur.
Je remarque que dans ce type d’exercices, il est souvent question d’une
montgolfière. Pour moi, cet engin volant n’évoque rien, mais pour une
personne passionnée par les montgolfières, cette imagerie doit bien
fonctionner, on peut aussi utiliser toutes sortes d’images : planeurs, ULM,
balançoires, trapèzes, skis, saut en hauteur ou à la perche, soucoupes
volantes et fusées…
Enfin, je placerai aussi dans l’imagerie mentale ce que j’appellerai
« l’imagination mystique ».
151
Imaginez que votre guide spirituel vient vous chercher ou que vous êtes
emporté par une spirale de lumière sur une autre dimension. À vous de
trouver une image qui vous est personnelle.
Se rattachent aussi à l’imagerie mentale toutes les techniques où vous
imaginez votre corps astral en train de sortir de votre corps physique, ou
même comme le préconisent d’autres expérienceurs, créez votre double
astral et projetez votre conscience dans celui-ci2.
Enfin, j’ajoute aussi dans cette catégorie de techniques toutes celles qui
font intervenir la répétition d’un son, d’un mot, d’un nom (par exemple le
nom de votre guide ou de la personne que vous voulez rencontrer) ou
d’un mantra.
Enfin, pour nourrir votre imagerie mentale, vous avez à votre disposition
un outil de travail extraordinaire : Internet. Vous trouverez de nombreuses
vidéos qui représentent chacune à leur manière la sortie du corps, le
double rattaché avec sa corde d’argent au corps physique en train de
s’extérioriser. Choisissez une imagerie qui vous convienne plus pour des
raisons esthétiques que réalistes. Regardez souvent la vidéo ou bien
choisissez une image de vidéo et mettez-la en fond sur votre écran
d’accueil.
Les artistes pourraient s’inspirer de certaines toiles de maître
représentant l’Ascension de Jésus ou l’Assomption de la Vierge !
Musique Hémi-Sync3
Créateur Robert Monroe, diffusé par l’Institut Monroe.
Principe : un bruit de fond inspiré des vagues de l’océan mêlé à des
« bruits roses4 ». Dans l’oreille droite de l’auditeur, on introduit une
fréquence, dans l’oreille gauche, une fréquence différente, puis les deux
en même temps. Le cerveau crée alors un troisième son, un effet vibrato.
Le sujet l’entend distinctement, mais il n’existe pas sur la bande audio.
Cette méthode permet de faire travailler en synchronisation les deux
hémisphères du cerveau, le droit à dominante intuitive et le gauche à
dominante rationnelle. Autrement dit, notre cerveau améliore ses
performances.
Cette méthode largement diffusée par l’Institut Robert Monroe a permis
de faire avancer grandement le travail sur la conscience humaine. De
nombreux chercheurs ou musiciens ont travaillé sur ce procédé. La
152
musique Hémi-Sync est également utilisée par des thérapeutes.
Aujourd’hui, on l’appelle plutôt musique binaurale ou sons binauraux,
mais le principe est le même.
Ces sons ont d’abord été utilisés pour accélérer un apprentissage ou
favoriser l’acquisition de connaissances pendant le sommeil.
Aujourd’hui, les objectifs se sont multipliés. Particulièrement efficaces
pour induire une relaxation ou soutenir une programmation, certains de
ces sons ont été conçus pour favoriser l’endormissement, les rêves ou la
programmation d’objectifs aussi divers que perdre du poids, arrêter de
fumer, apaiser une douleur, être en bonne santé, réussir, devenir riche ou
rencontrer son guide spirituel, etc.
Je pense que Robert Monroe, lui, s’était intéressé à la possibilité de faire
sortir des personnes de leur corps grâce à un son.
Incontestablement, les sons hémi-sync favorisent en effet grandement la
relaxation et les projections de conscience.
Aujourd’hui, je conseille de travailler avec des musiques Hémi-Sync5
afin de favoriser les SHC.
Pour bénéficier du plein effet, il faut écouter les sons avec des écouteurs
en position allongée.
Double objectif de l’écoute :
• se relaxer et programmer la sortie et son scénario,
• sortir.
Cependant, ces sons, issus de l’intellect ou du mental, ne conviennent pas
à tout le monde. Donc vous n’en usez que si vous aimez !
TÉMOIGNAGE DE NATURE_ONE
« Une musique Hémi-Sync a un rôle bien défini. Ce sont des oscillations sonores
(en général deux) qui peuvent se moduler en changeant d’octave, mais en étant
toujours en phase (la différence entre ses oscillations reste fixe, par exemple
4 Hz, 8 Hz). Elles sont très efficaces pour ceux qui parviennent à les utiliser
correctement. Elles s’écoutent avec un casque pour être vraiment
fonctionnelles.
En ce qui me concerne, n’importe quelle musique m’aide à sortir du moment
qu’elle me touche émotionnellement.
Les Hémi-Sync aident à sortir non pas avec une émotion, mais grâce à une
technique de “mise en phase adaptée” du cerveau, c’est donc physiquement et
techniquement qu’on se retrouve dans un état propice à la sortie hors du corps.
153
[…] »
Bols tibétains
Bols tibétains ou bols chantants. Ces objets usuels devenus rituels
viennent des confins de l’Himalaya. Le son des bols chantants a de
nombreuses vertus, en particulier celle de nous mettre en résonance avec
les vibrations des mondes subtils. Fabriqués à partir des sept métaux
fondamentaux, eux-mêmes en relation avec les sept planètes
traditionnelles, les bols chantants gardent encore le secret de fabrication
de leur alliage. Leur son nous prépare efficacement à sortir de notre
corps.
Je les utilise en tête de chaque exercice et je conseille vivement à chacun,
s’il le peut, de se procurer un bol tibétain et de travailler lui-même à
créer des sons.
Double objectif de l’écoute (identique à l’Hémi-Sync) :
• se relaxer et programmer la sortie,
• sortir.
Vous pouvez aussi utiliser les gongs et certains chants tibétains ou
d’origine tibétaine6.
Le son Om
Particulièrement connu et utilisé dans la tradition spirituelle bouddhiste,
le son Om peut être utilisé pour favoriser la sortie du corps.
En ce cas, il faut faire un son Om prolongé le plus longtemps possible sur
l’expiration, de préférence dans les tons graves.
Émettez vous-même le son Om ou écoutez de bons enregistrements en
cours de méditation, avant ou après les exercices ou pour ouvrir un temps
de programmation.
Je recommande un excellent enregistrement d’un son Om conçu pour la
sortie du corps7.
154
Aides mécaniques ou électroniques
TÉMOIGNAGE DE CAROLE
« Cet après-midi, une amie m’a prêté un truc pour aider aux SHC, ce sont des
lunettes avec une sorte de patch collé qui fait des jeux de lumière et un casque
avec un son similaire à des bols tibétains. Les bols, OK, je connaissais, mais ces
lunettes sont incroyables ! On a l’impression de voir des étoiles, d’être dans
l’espace, ça met en condition, dirons-nous… Je me répétais intérieurement : “Je
sors de mon corps consciemment en toute sécurité.” […] Après 40 min,
concentrée sur les lumières qui passent à travers les paupières, car les yeux sont
fermés, je me suis sentie flotter mais très reliée à mon corps physique, je ne sais
si rêve ou réalité, mais pendant un cours instant je me suis vue voler dans les
étoiles et flotter. Mon corps physique était chaud et flottant, je sentais le corps
astral en même temps qui s’évaporait… Difficile à expliquer ! Je ne vois pas ça
comme une SHC consciente, mais il y a eu un moment de vol plané où je sentais
d’ailleurs le corps astral flotter et s’étendre en volant, tout en me sentant dans
mon corps physique, c’est assez étrange… Quelques muscles qui se sont tendus,
des fourmillements, mais pas de fortes vibrations comme j’ai déjà pu en avoir
155
avant, mais malheureusement pas encore abouties. »
156
niveaux : conscience, psychisme, corps physique. Le bon fonctionnement
de nos chakras est nécessaire à notre santé physique, psychologique et
spirituelle.
Traditionnellement, on associe aux chakras les sept couleurs de l’arc-en-
ciel et les sept notes de la gamme.
Le premier chakra, Muladhara, ou chakra racine, situé au niveau du
périnée est en rapport avec l’élément Terre, la matière. De lui dépendent
notre instinct de survie et notre capacité à avoir les pieds sur terre.
Couleur rouge.
Le deuxième chakra, Swadhistana, ou chakra sacré, situé un peu en
dessous du nombril, est en rapport avec l’élément Eau. La mère.
L’émotion. Sexualité, plaisir, douceur d’être en vie. Couleur orange.
Le troisième chakra, Manipura, ou chakra solaire, situé au niveau du
plexus solaire est en rapport avec l’élément Feu. Le père. La confiance
en soi, la capacité à prendre sa place et à rayonner tel un soleil, l’ego.
Couleur jaune.
Le quatrième chakra, Anahata, ou chakra du cœur, situé au centre de la
poitrine est en rapport avec l’élément Air. L’amour. Il nous fait aimer la
vie, les autres et l’univers. Couleur verte.
Le cinquième chakra, Vishuddha, ou chakra laryngé, situé au niveau de la
gorge, en rapport avec le cinquième élément, l’éther. Le chakra de la
communication, de la parole, de l’expression de soi, de la création. En
rapport avec l’audition, il nous permet de nous mettre à l’écoute de notre
guide intérieur, de capter les informations des plans subtils et de les
transmettre. Couleur bleu azur.
Le sixième chakra, Ajna, ou le chakra frontal, situé entre les sourcils.
Intuition, sagesse, connaissance, clairvoyance. Couleur bleu indigo.
Le septième chakra, Sahasrara, ou le chakra coronal, situé sur le sommet
de la tête. Il est le siège de l’accomplissement de l’homme, il nous
connecte à notre essence divine. L’Unité. L’Éveil. Couleur violette.
157
si l’on vous a enseigné le contraire.
• Ouvrir ou fermer un chakra est une absurdité. Vous pouvez tout au
plus activer ou harmoniser un chakra. Ce travail, personne, pas
même un maître, ne peut le faire à votre place.
• Respecter les couleurs spécifiques à la sortie du corps que je vais
vous indiquer.
Toutes les techniques SHC que je vous propose sont basées sur le travail
du Feu et du Diamant qui sont des énergies et non des chakras.
Cependant, j’insiste sur le rôle important du premier chakra. De lui,
dépend l’enracinement du sujet indispensable à tout aspirant à la sortie
du corps.
C’est volontairement que j’omets le sixième chakra, Ajna. Son action est
absorbée dans celle du Diamant. Au moment de la SHC, le chakra 6,
Ajna, et le chakra 7, Sahasrara, s’activent en conjonction sous
l’impulsion du Diamant et forment un arc de lumière, visible sur les plans
supérieurs, voir les guides.
Le chakra 4, Anahata, est essentiel dans notre travail. Il faudrait toujours
commencer votre préparation par la méditation de base et créer la
lumière rose du cœur.
Au moment de la sortie, l’énergie Feu monte à l’intérieur de votre
colonne9 et traverse chacun des chakras. Il faut donc qu’ils soient libres
et actifs pour permettre aisément son passage. Sinon, vous risquez de
ressentir une sensation douloureuse, voire de blocage, au niveau du
chakra en souffrance. La montée d’énergie s’arrêtera peut-être là et la
sortie avortera. D’où l’utilité de faire un travail sur les chakras, concret
et psychologique et/ou énergétique et spirituel. J’insiste aussi sur le fait
que les techniques, en particulier SHC 4/5/6 et 7, sont en elles-mêmes un
travail sur les chakras et sans aucun doute le plus efficace que vous
puissiez réaliser.
158
monde de l’astral par excellence.
Troisième chakra – le plexus solaire – jaune soleil – l’individu rayonnant sa force vitale,
distinct du milieu astral ambiant (premier niveau de la conscience).
Quatrième chakra – le cœur – rose lumineux – l’unité avec le vivant, l’amour vrai.
Cinquième chakra – la gorge – le bel azur d’un ciel d’été – l’envol, la liberté, également
l’audition et la parole astrale, la création.
Le Diamant – le centre du front – blanc de neige – la conscience supérieure, le
déclencheur de la SHC, le pilote.
Septième chakra – un ou deux centimètres au-dessus de la tête – couleur d’or – la
Conscience et la continuité de la conscience, la mémoire, le passage de plan en plan.
Exercice numéro 1
159
• Lumière divine (7)…
Associez des images de votre choix évoquant ces éléments… Pour la
terre, ce peut-être aussi bien un arbre, une montagne, un paysage, pour le
deuxième chakra, la mer ou une cascade, etc.
Exercice numéro 2
160
Se lever en état vibratoire
Cet exercice de respiration rapide (que vous pratiquez déjà dans vos
préparations diurnes) vous paraît pénible, vous n’avez pas envie de le
faire en pleine nuit… Voici la méthode abrégée : trois séries de
respirations en accéléré, pas plus de trois par chakras, ce qui vous
prendra en tout environ une minute, terminez par une programmation
intense dans le Diamant : « Maintenant je sors ! »
À utiliser aussi à n’importe quel moment de la journée à titre de rappel.
Peut se pratiquer n’importe où n’importe quand.
N’oubliez pas : respirez par la bouche !
161
“sons vocaux”, sans doute mon favori. J’y adjoins une respiration
lente, avec rétention du souffle au niveau des premier et septième
chakras (comme pour l’exercice du SHC 1). Puis j’effectue ma
programmation pour 4 h […] À 5 h, suite à un réveil dû à une cause
extérieure, Marc se recouche.
Il s’ensuit un rêve ordinaire, un peu loufoque, où nous menons une
bataille contre un ennemi bien préparé […] Alors que tout semblait
perdu, nous parvenons quand même à capturer le chef, et l’armée
ennemie se rend. Ce chef tente de s’enfuir, je parviens à le rattraper de
justesse. Avec surprise, je constate un fait qui tient bien du rêve : il se
métamorphose progressivement en lampadaire et sa tête devient une
ampoule électrique grosse comme un ballon de football.
Pour rappel, mon déclencheur de conscience était d’allumer la lumière
en actionnant l’interrupteur, et mon image-symbole, le ciel ; cela
signifie que je pouvais prendre conscience de mon état de SHC en
actionnant un interrupteur qui ne fonctionne pas ou qui produit des
effets bizarres, ou bien en regardant le ciel, ce que j’essaie de faire un
maximum dans la vie de tous les jours pour me poser la question :
“Suis-je en astral ?”
Eh bien, pour la première fois cette ampoule agit comme une image–
symbole, car je n’essaie pas de l’allumer, mais je prends subitement
conscience que je suis en SHC !
Aussitôt, le décor change, chose étonnante, mais ce n’est pas la
première fois que ça m’arrive, en m’élevant d’une dizaine de mètres,
je… touche le ciel ! […]
C’est sur cette pensée que je me réveille. Il est 6 h 20. »
Commentaires sur l’expérience :
« C’est la première fois que j’utilise mon déclencheur de conscience
comme image-symbole. C’était particulièrement efficace et je pense
qu’avec l’entraînement beaucoup d’autres choses peuvent servir comme
images-symboles ou déclencheurs de conscience. […] »
162
Enregistrez votre propre voix sur un CD pour sortir de votre corps.
Sur ce CD, faites figurer votre programmation, votre objectif immédiat,
votre image-symbole, votre déclencheur de conscience et tout élément qui
peut vous aider à réaliser votre sortie.
Détaillez avec beaucoup de précision le scénario de votre première
sortie, toujours en utilisant le « je ».
Vous pouvez bien évidemment détailler votre motivation ainsi que votre
objectif ultime.
Faire figurer aussi vos demandes d’aide.
Le tout sur une musique de votre choix et favorisant la sortie du corps.
Puis utilisez ce CD quand vous êtes relaxation, avant de vous endormir et
surtout la nuit quand vous dormez. C’est une préparation du type
subliminal.
La musique Hémi-Sync est particulièrement adaptée à ce type de travail.
Important : Il faut que ce soit votre propre voix, et vous ne devez pas
faire utiliser ce CD par un autre que vous.
La nuit, vous le mettez à une intensité à peine audible pour l’audition
normale.
Ce sont des aides précieuses qui vous aident à réfléchir sur votre
expérience et vous donnent des repères pour la mener au mieux.
163
À vous-même, à votre inconscient (observez vos rêves), à votre âme
(méditez).
À un parent ou ami décédé.
Le plus souvent, c’est l’être décédé, habitant temporaire de l’astral, qui
décide de vous aider. Il est au courant de votre travail et saura vous aider
ou se manifester au moment voulu. Mais restez conscient qu’un être
décédé, généralement, n’en sait pas beaucoup plus que vous. C’est son
amour qui vous aidera plus que son savoir !
À tout niveau de conscience supérieure au vôtre.
Aux professeurs de l’astral (classes de l’astral).
À vos guides spirituels.
Demandez à être aidé aussi bien avant la sortie pour sa préparation que
pendant une sortie pour faire face à la situation rencontrée. Adressez-
vous toujours à une dimension supérieure en amour et en connaissance,
mais souvenez-vous que nul ne fera le travail à votre place !
Ne pas avoir peur de l’aide et s’attendre à son efficacité. Demander de
l’aide entraîne souvent un changement de plan et ouvre sur l’inconnu.
L’aide ne se présente pas toujours sous la forme que vous avez imaginée.
Elle peut vous surprendre !
Une élève prépare sa première sortie avec moi, nous élaborons ensemble
un scénario très simple. Déclenchement de l’état vibratoire, elle se lève
de son lit en corps astral et va vers le mur de sa chambre. Elle passe sa
main à travers le mur, ce qui lui confirme qu’elle est bel et bien en corps
astral. Le lendemain matin, elle me téléphone : « Je suis sortie ! J’ai eu la
plus grande peur de ma vie ! Cela a marché exactement comme nous
l’avions imaginé, mais quand j’ai passé ma main à travers le mur, j’ai
senti une main saisir la mienne avec force pour m’entraîner à travers le
mur. J’ai eu tellement peur que j’ai réintégré immédiatement mon corps
physique. Ce n’est qu’après que j’ai réalisé que cette main voulait
m’aider à franchir le mur et m’entraîner à la découverte de l’inconnu. »
Souvent, en effet, quand l’expérienceur a demandé de l’aide, il voit se
matérialiser des mains pour l’aider.
TÉMOIGNAGE DE TARA
164
m’amenait. J’ai fait 3 petites montées de la respiration rapide. Je me réveille à
4 h et ne trouvant pas le sommeil, je me concentre pour sortir, mais rien ne se
passe, ce n’est que vers 5 h environ que je commence à vibrer sur place et dans
le noir, je ne vois rien, j’ai juste des sensations. Je commence à descendre, je
demande à stopper pour remonter, au bout d’un moment je sens qu’on me prend
les mains et me tire. Au fur et à mesure que je monte, les mains commencent à
remonter au niveau de mon bras, instinctivement je me secoue pour me libérer
de ces mains car j’avais déjà eu un souvenir d’une de mes sorties où j’avais eu
la sensation que je me désintégrais. […] Donc la main gauche se libère, mais
revient me soutenir, et c’est là que ma vision est revenue, je tourne la tête pour
voir la personne qui me soutenait, c’était ma sœur à ma gauche et à ma droite !
Je précise qu’elle n’est pas du tout dans la même quête que moi, côté
spiritualité. […] »
TÉMOIGNAGE DE VINCENT
165
10
Pratique des disciplines
énergétiques reconnues
Certaines pratiques bien connues sont des auxiliaires précieux pour
l’expérienceur, en particulier :
• Hatha-yoga
La pratique régulière du Hatha-yoga va considérablement booster vos
sorties. En particulier, la posture du Cobra et la Salutation au soleil. La
pratique de la Respiration alternée est recommandée pour ses nombreux
bienfaits : relaxation, paix intérieure, concentration en vue d’une
programmation et stimulation du Diamant.
J’ai moi-même beaucoup pratiqué le Hatha-yoga. J’ai pu observer sur
moi ses effets remarquables sur la fréquence et la qualité des SHC.
• Kundalini-yoga
Je ne connais pas personnellement le Kundalini-yoga, mais certains de
mes élèves en ont fait l’expérience, c’est aussi un magnifique booster des
sorties. Toujours à pratiquer avec un professeur expérimenté.
• Méditation
Tous les types de méditation vous aideront considérablement.
• Disciplines énergétiques chinoises telles le Tai chi ou le Qi Gong
166
11
Sylvan Muldoon1,
la technique du désir (stress)
Je ne saurais trop vous recommander la lecture complète de l’ouvrage de
S. Muldoon, qui pour moi est certainement le meilleur traité de projection
astrale que j’aie lu jusqu’à ce jour.
Voici une technique que je vous suggère d’utiliser. Très différente de
celles que je vous ai proposées, elle fonctionne bien. Vous pouvez
l’associer à celles que vous avez l’habitude de pratiquer.
Un désir enraciné dans notre inconscient et non satisfait induira une
sortie. Pour employer le vocabulaire de S. Muldoon, « le stress » sera le
moteur de la sortie.
S. Muldoon recommande d’utiliser un désir que nous avons souvent en
tête, un désir qui revient fréquemment, à l’exception du désir sexuel car
celui-ci a pour résultat de retenir le corps astral dans le corps physique.
Il nous conseille d’utiliser la soif ou la faim. En fait, ne pas satisfaire un
besoin vital crée un manque, un « stress » tel que notre corps astral se
projette et fait tout ce qu’il peut pour satisfaire notre besoin. Un peu rude
comme méthode, mais très efficace !
« Par une chaude nuit d’été, alors que j’étais couché dans mon lit, je notai
que j’avais soif. Je désirais un verre d’eau, mais au lieu de me lever et
d’apaiser ce désir, je ne bougeai pas de mon lit, simplement parce que –
167
pour être honnête – j’étais trop fainéant pour cela, je devrais dire peut-
être somnolent. Ainsi, mon désir se trouvait refoulé au lieu d’être apaisé.
À plusieurs reprises, j’avais été sur le point de me lever et d’aller
chercher à boire, mais je ne le fis pas. Puis finalement, je sombrai dans le
sommeil. Quand je retrouvai ma conscience, c’était dans le corps astral
projeté. C’était le résultat d’un rêve, un rêve très significatif. Je rêvais
que je me trouvais près du robinet de la cuisine et que je ne parvenais
pas à l’actionner.
C’est à cet endroit que je devins clairement conscient et mes mains
astrales étaient sur le robinet, incapables évidemment de l’actionner. »
Notons dans cet exemple qu’ici le désir non satisfait fonctionne
exactement comme un déclencheur de conscience.
S. Muldoon nous explique en détail comment « insinuer » le stress de la
soif, de la faim et différents autres « stress » :
« La soif est le stress le plus fort et le plus rapidement efficace. Après la
soif vient la faim – le besoin de nourriture. »
À propos du « stress » de la faim :
« Si vous êtes une “bonne fourchette”, cette méthode (se priver de
nourriture) a des chances de très bien fonctionner, mais si vous êtes de
ceux qui n’accordent pas beaucoup d’attention à la nourriture, le “stress”
créé par le jeûne ne possédera pas votre esprit aussi complètement, cela
va de soi. »
Personnellement, je n’ai jamais pratiqué le jeûne ni éprouvé le besoin de
le pratiquer. Je ne suis pas une « bonne fourchette », loin de là ! Mais
priver mon corps de nourriture pour me permettre de meilleures
performances astrales, non ! J’ai remarqué cependant qu’il m’est arrivé
de m’endormir en ayant faim et, un peu plus tard dans la nuit, je me suis
retrouvée en train d’essayer d’ouvrir la porte du frigo avec mes mains
astrales.
168
désir de nourriture est généralement présent, au début du jeûne,
spécialement ; ce désir, supprimé par l’esprit conscient, se trouve
intensifié dans l’esprit subconscient, le stress devenant si intense
qu’il le surpasse, s’insinue et s’impose pendant que le sujet est
endormi. La volonté subconsciente sera dominée par la
suggestion, tout comme dans le cas de la soif. On peut donc voir
clairement l’avantage du jeûne quand on essaie de se livrer la
projection astrale.” »
Si vous avez l’habitude de pratiquer le jeûne, vous pourrez sans doute
vérifier la justesse des propos de S. Muldoon. Mais si vous n’êtes pas
enclin au jeûne, continuez de vous nourrir normalement et profitez d’une
nuit où accidentellement vous vous endormirez en ayant faim ou soif. En
clair, je ne conseille pas le jeûne.
169
de libérer la contrepartie astrale (le plus souvent sans aucun résultat) et
je suis finalement arrivé à la conclusion que, même si certaines
nourritures peuvent tendre à libérer le corps astral, l’effet est trop
insignifiant pour être pris en considération.
C’est le stress de l’esprit qui fait sortir le corps astral, je le répète, et
aucune nourriture ne constitue en soi un moyen de créer le stress adéquat.
Je crois que vous ne ferez que vous illusionner si vous espérez pouvoir
provoquer la projection astrale par certains régimes alimentaires. […] »
À vous de trouver le désir ou le stress que vous développerez pour vous
permettre de réaliser une sortie du corps. Sans être trop dur envers votre
corps tout de même. S. Muldoon qualifie lui-même ses méthodes
d’extrêmes !
170
DEUXIÈME
PARTIE
Petit guide
de l’expérienceur
171
172
Vous avez maintenant toutes les clés en main. Vous êtes à même de vivre
une expérience de sortie du corps. Voici quelques informations pour
faciliter vos premiers pas en astral.
Le petit guide peut se lire d’une traite ou dans le désordre, au gré de vos
interrogations du moment.
173
1
Réintégrer le corps physique
Vous êtes sorti, c’est l’essentiel, me direz-vous, mais sans doute
aimeriez-vous aussi savoir comment rentrer, et le sachant, vous sortirez
avec une plus grande sérénité !
Le plus souvent, le retour se fait spontanément. En effet, le corps astral
sort du corps physique toutes les nuits sans la conscience. Il connaît donc
parfaitement la manœuvre pour revenir et se replacer correctement à
l’intérieur du corps physique.
Vous constaterez au fur et à mesure des expériences que c’est rarement
vous qui décidez de votre retour. Le corps astral revient dans le corps
physique pour des raisons énergétiques qui lui sont propres. La
conscience consomme beaucoup d’énergie. Si les sorties conscientes ne
sont pas plus longues, c’est le plus souvent parce que l’énergie fait
défaut. L’expérienceur bascule insensiblement dans l’état de rêve, les
projections abondent, la vision s’obscurcit, les couleurs perdent de leur
éclat. Le carburant manque ! Le corps astral réintègre. Il est fort probable
qu’une sortie du corps sans conscience dure beaucoup plus longtemps
qu’une sortie consciente.
174
les deux plans. Le corps astral est donc toujours au courant de ce qui se
passe sur le plan terrestre et agit en fonction.
Les causes du retour sont variées : vous vous êtes endormi dans une
mauvaise position et votre bras est engourdi ou vous avez envie de
tousser, le drap vous gêne, etc. Inutile de préciser que si votre corps
physique courait le moindre danger, que ce soit par rapport à
l’environnement matériel (tentative d’agression, accident dans votre
maison, etc.), votre corps astral reprendrait sa place immédiatement. Très
souvent aussi, l’expérienceur revient dans son corps physique sous l’effet
d’une émotion violente vécue en astral. Joie, peur ou tristesse, le résultat
est le même : vous rentrez. Un classique : le débutant est tellement
content d’avoir réussi à sortir qu’il réintègre son corps immédiatement !
L’expérimentateur chevronné n’est pas à l’abri de cette mésaventure.
Je vous recommande expressément de faire en sorte que personne (ni
aucun bruit) ne vienne vous déranger pendant la sortie, en effet toute
intrusion de cet ordre vous ferait revenir immédiatement dans votre corps
physique. À ce propos, de fausses croyances circulent chez certains
« initiés », à savoir que si quelqu’un venait à vous toucher alors que vous
êtes en sortie du corps, vous mourrez ! Certes, vous rentrerez
immédiatement, et ce sera peut-être désagréable, mais vous n’en mourrez
pas pour autant !!!
Le corps astral regagne le corps physique chaque fois qu’une pensée
évoquant le monde matériel traverse l’esprit. Les formules de langage, du
genre : « J’en reste bouche bée », « Les bras m’en tombent », etc. auront
le même effet. Je connais beaucoup d’expérienceurs débutants qui,
voulant voir, pensent à ouvrir leurs yeux ! Cela suffit à les faire revenir
dans leur corps physique. Pour vous préserver de cette mésaventure,
souvenez-vous que votre vision astrale ne dépend pas de vos yeux,
astraux ou physiques, mais qu’elle provient du centre énergétique du
Diamant. Vous n’avez ni à fermer ni à ouvrir vos yeux, vous avez
seulement à voir. Méfiez-vous donc des réflexes et des pensées qui
évoquent votre physique. En SHC, vous y voyez parfaitement et pourtant,
pensez-vous, vous avez oublié vos lunettes ! Vous revoilà dans votre
corps physique ! Il vous faudrait un crayon pour écrire… et, à votre grand
dam, la rentrée se fait immédiatement.
Évitez de vous fixer des obligations juste après la sortie, car fort
probablement vous allez sans cesse penser que vous devez être rentré à
telle heure. Je me souviens d’une aventure de ce genre. Je devais me
lever à 8 heures pour me rendre à un rendez-vous important. Je sors peu
175
avant 8 heures et ne cesse de penser : Il faut que je rentre à 8 heures…
Dans l’astral, la pensée crée ! Dans ce cas, elle créait des réveils, des
pendules, des montres des plus fantaisistes, marquant toutes 8 heures !
Finalement, je suis rentrée à l’heure pile, même si la dernière pendule
astrale marquait 8 h 15. Si vous n’êtes pas d’un naturel trop anxieux,
programmez votre heure de rentrée et vous rentrerez pile à l’heure !
Très souvent donc, l’expérience est interrompue par une réintégration
apparemment intempestive, vous pouvez bien être plongé en pleine
conversation avec un parent décédé ou en face-à-face avec votre guide
spirituel : vous rentrerez, entraîné irrésistiblement vers votre corps
physique, comme si vous étiez tiré en arrière par une force puissante1.
Tout récemment, j’étais en sortie et très motivée car je recherchais un
jeune chat, Cricri, disparu. Je finis par le découvrir, lové dans les hauts
branchages d’un pin. Je m’approche pour tenter de mieux le localiser, et
voilà que je me sens tirée fortement en arrière, la traction s’exerce au
niveau de ma nuque astrale, je comprends que je suis en train de revenir
dans mon corps et, malgré tous mes efforts, je ne peux rien contre cette
force. Je réintègre mon corps sans plus d’informations. Je ne vois aucune
autre raison qui ait pu motiver la rentrée, si ce n’est la joie d’apercevoir
Cricri bien vivant !
Sans aucun doute, une des déceptions la plus grande du voyageur est de
rentrer alors qu’il aurait voulu à tout prix continuer l’expérience. Voici ce
qui m’est arrivé quand j’ai essayé de tenir bon alors que je sentais la
traction du câble.
« Allongée dans une caverne un peu sombre, au fond de laquelle je vois
une lueur dorée. Mon corps est couvert d’une fourrure très douce, très
soyeuse, mais dans laquelle je sens aussi des griffes. Je me dégage de
ma fourrure, je flotte vers l’extrémité de la caverne où je distingue
l’ouverture lumineuse. Je prends mon envol dans la lumière, je me sens
libre, ivre de bonheur. Je suis attirée par un chant splendide. Dans la
lumière dorée flottent de beaux enfants. Je suis parvenue au seuil de la
maison du Père Divin. Un enfant aux yeux d’un vert lumineux flotte
vers moi en me tendant les bras. Je voudrais toujours rester dans cette
Lumière, celle de mon Père Divin. Lorsque je sens qu’il faut rentrer, je
ne le veux pas, je m’efforce de rester encore quelques instants dans
cette magnifique Lumière. Je lutte contre la force d’attraction qui veut
me ramener dans mon corps physique. Mais je ne peux pas. Je suis
obligée de le réintégrer. Lorsque je suis rentrée, je ressens une légère
douleur dans la région du cœur, douleur légère et passagère. Mais cette
176
douleur me fait bien comprendre que l’on est toujours obligé de rentrer
quand l’âme le veut. »
Je n’ai plus jamais tenté de m’opposer à une rentrée décidée par mon
corps d’énergie.
Retour volontaire
Mais peut-être déciderez-vous de mettre vous-même fin à l’expérience,
soit parce que vous avez réalisé votre objectif, soit parce qu’il est temps
pour vous de revenir. Pensez à votre corps physique, à une partie de
votre corps physique, à vos cheveux, à une bague que vous portez, au lit
sur lequel vous êtes couché, à votre maison… et la rentrée se fait
immédiatement et sans problème.
Cas très rare, vous éprouvez une difficulté à revenir dans votre corps
physique, pas d’affolement ! Ne pas revenir est impossible sauf en cas de
mort. Et vous ne mourrez qu’une fois. Souvenez-vous qu’en revanche le
mental vous joue volontiers des tours. Si vous avez très peur de ne pas
revenir dans votre corps physique, peut-être allez-vous vous créer un mur
mental qui vous empêchera de revenir dans votre corps physique, tant que
vous ne serez pas conscient de votre pensée. Il me semble qu’une
aventure de ce genre est arrivée à Robert Monroe et qu’il la raconte dans
un de ses deux livres traduits en français2.
Si vous avez des difficultés à réintégrer votre corps physique, serrez vos mâchoires l’une
contre l’autre et vous rentrerez immédiatement.
L’observation montre que les personnes qui sont peu ou mal enracinées
ont plus de difficultés à rentrer correctement dans leur corps physique.
Le corps astral également a plus de difficultés à réintégrer le corps
physique en cas de fatigue astrale extrême3. En revanche, la fatigue
physique n’entre pas en ligne de compte.
Retours précipités
177
Les interventions extérieures malencontreuses provoquent une
réintégration précipitée. Le corps astral n’est pas à même d’exécuter
correctement sa manœuvre de rentrée. La sonnerie du téléphone est une
des pires calamités pour l’expérienceur ! Vous êtes en pleine aventure
astrale et vous entendez un bruit terrifiant et discordant que vous
identifiez à grand-peine : le téléphone ! Vous êtes précipité dans votre
corps physique. Le cœur battant, d’une main tremblante, vous saisissez le
combiné en peinant pour rassembler vos esprits. Il vous faudra plusieurs
minutes, voire plus, pour vous remettre complètement de votre émotion.
Parfois, lors d’un retour brutal, le corps astral se replace incorrectement
(décalage) dans le corps physique. Toute rentrée brutale peut générer un
malaise passager et sans gravité dû au positionnement incorrect ou
incomplet du corps astral à l’intérieur du corps physique. Si la rentrée est
trop précipitée, le corps astral ne se replace pas en concordance parfaite
avec son homologue physique. Il suffit alors de se rendormir et le corps
astral se replacera correctement. Si l’occasion de vous rendormir ne se
présente pas, prenez une douche chaude, cela aide. Sinon, attendez la nuit
suivante et tout se remettra en ordre. Vous ne serez pas très en forme dans
la journée, un peu fatigué et peut-être somnolent, mais rien de bien grave.
Les inconvénients sont d’ailleurs exactement les mêmes quand vous êtes
réveillé en sursaut au milieu d’un rêve. Il n’y a pas lieu de s’alarmer
davantage.
178
vêtement, comme une combinaison de plongée, en plus confortable
cependant ! Pour être exacte, j’ai l’impression que mon corps se densifie.
Je retrouve les contours précis auxquels je suis habituée, mais je
n’enregistre ni vibrations ni bruits anormaux. Je suis plutôt étonnée de la
soudaineté du réveil et de la grande forme qui s’ensuit.
Le souvenir d’une SHC est vivace et ne s’efface pas comme celui d’un
rêve, mais il est toujours bon de noter ses souvenirs pour qu’aucune
imprécision ne vienne entacher le récit qui vous servira peut-être
ultérieurement à corroborer la réalité de l’expérience.
179
voyageur émérite, persuadé d’être revenu dans son corps physique, n’est
pas surpris de voir entrer sa femme dans la chambre et lui servir le petit
déjeuner au lit ! En revanche, il est stupéfait, lorsqu’enfin réveillé
physiquement, il voit sa femme entrer de nouveau dans la chambre et lui
servir de nouveau un petit déjeuner, cette fois-ci bien solide !
Quand l’expérienceur revient dans son corps physique, il est en bout de
course énergétique, sa conscience est quasiment en état de rêve. Elle a
consommé toute l’énergie disponible pour se maintenir en éveil.
L’expérienceur est donc beaucoup plus sujet aux projections, ce qui
explique, à mon avis, les faux retours. L’expérienceur fait quelquefois
plusieurs faux retours d’affilée ou rêve qu’il est rentré et qu’il raconte sa
sortie à des proches.
Ne vous inquiétez pas, il y a toujours un vrai retour et les faux retours
sont plutôt amusants !
Puisqu’il le fait chaque fois que nous dormons, le corps astral connaît
parfaitement comment rentrer. Or j’ai lu dans un livre consacré aux
sorties du corps (et je vous souhaite ne pas tomber dessus) qu’il faut
revenir dans son corps physique en refaisant exactement la même
manœuvre que celle que nous avons utilisée pour sortir !
Malheureusement, lorsque l’on est sorti, on se souvient parfaitement de
ce qu’on a lu (ou de ce qu’on a entendu dire) à propos de la sortie5 et
voilà que je ne savais pas de quelle façon j’étais sortie (et je voudrais
bien savoir qui le sait parfaitement ?), je me disais : « Comment vais-je
rentrer ? » Inutile de vous dire que je suis rentrée sans avoir besoin de
guider en quoi que ce soit le processus !
180
2
La conscience de la conscience
Dans mon premier ouvrage, j’ai distingué les sorties avec la conscience
et les sorties avec la conscience de la conscience. Cette dernière
expression prête à sourire ! Et pourtant elle recouvre une réalité
fréquemment vécue par les expérienceurs.
Je vais revenir sur cette façon de m’exprimer en distinguant :
181
« Je dors. Je rêve. J’entends bavarder des personnes à très haute voix
dans la maison. Cette nuit-là, un invité dort dans la chambre voisine.
Mais les voix viennent de la salle de séjour de ma maison et je sais
pertinemment que cette pièce est vide. Je décide de me lever, je le fais.
Je vais jusque dans le couloir. Une porte vitrée sépare le couloir de la
salle de séjour, elle est fermée, je regarde attentivement à travers les
vitres car les voix viennent bien de là. En effet, je vois tout au bout de
la salle de séjour deux personnes attablées autour de la table. Elles
discutent. Je suis très étonnée : que font ces deux personnes en pleine
nuit chez moi à discuter si fort ? Une idée curieuse germe dans mon
esprit : ce sont des cambrioleurs, oui, certainement ! Je me dirige vers
la porte de la chambre de mon invité pour l’avertir. Je ne pénètre pas
dans sa chambre, mais je l’appelle à travers la porte. Il surgit (bien
évidemment, il est en corps astral). Qu’il traverse la porte ne me
dérange pas. Je chuchote :
– Pas de bruit, viens voir, des cambrioleurs se sont introduits dans la
maison.
Je l’amène derrière la porte vitrée et lui montre les deux personnes qui
sont toujours en train de discuter autour de la table. Il regarde et me
dit :
– Je ne vois rien, je n’entends rien.
Il ajoute :
– Tu dois être en sortie du corps !
– Mais non ! Je ne suis pas en sortie ! Je le saurais !
– Alors tu es malade !
Je suis indignée :
– Comment ! Toi qui es voyant (cet ami est voyant professionnel), tu ne
vois rien !
Je suis outrée. Il retourne dans sa chambre. Je reviens dans la mienne.
Je m’allonge sur le lit, or j’ai l’habitude de dormir sur le côté gauche
du lit, mais je m’aperçois que quelqu’un dort à ma place, aussi je
m’allonge sur le côté droit qui, lui, est vide. À ce moment-là, un de mes
chats passe à travers le mur et me rejoint sur le lit.
Enfin je réalise ! Oui, je suis en sortie du corps. Je peux maintenant
vaquer à mes occupations astrales en toute conscience. »
Ce prétendu rêve empli de clins d’oeil et de signaux me signalait que
j’étais en fait hors de mon corps. Mais je fais obstinément la sourde. Bien
182
évidemment, les cambrioleurs ne sont que des entités de l’astral qui
discutent entre elles. L’ami qui sort fréquemment de son corps physique a
donc été attiré par mon appel. Mais il n’était pas conscient, il agissait en
« somnambule de l’astral ». Quant à la personne allongée à ma place,
c’est évidemment mon corps physique qui dormait tranquillement !
L’expérience que je viens de raconter se produit sans aucune transition
entre l’état de veille et l’état de sortie. Aucun état vibratoire. Ma
conscience est occultée au moment de la séparation du corps astral
d’avec le corps physique. La conscience ne réapparaît que lorsque mon
corps astral est déjà dégagé du corps physique, les phénomènes
énergétiques dus à la poussée d’énergie nécessaire au décollage n’ont
pas été enregistrés par ma conscience. Cependant celle-ci s’est déjà
placée dans mon corps astral, en premier, l’audition puisque j’entends les
voix des « cambrioleurs », en second lieu le déplacement volontaire et la
vision puisque je les vois assis à la table. À noter que je garde des
réflexes très naturels comme appeler l’ami qui dort dans la chambre à
côté et chuchoter pour ne pas attirer l’attention des cambrioleurs !
Mais ma conscience vibrait à une fréquence basse, un peu comme si elle
était ensommeillée. J’ai l’impression d’être réveillée et d’être dans mon
corps physique et non pas de rêver. Je pourrais formuler le même fait
différemment et écrire que ma conscience de veille s’est placée dans mon
corps astral et fonctionne avec son mental raisonneur qui a l’habitude
d’interpréter la réalité avec ses critères habituels. Le ressenti n’est
absolument pas celui d’un rêve ordinaire ni celui d’un rêve lucide. Je
suis persuadée d’être réveillée et de me promener dans ma maison, la
nuit. C’est ce que j’aime à appeler une sortie « sans la conscience de la
conscience ». La conscience est bien dans le corps astral, mais en
fréquence de veille (basse fréquence).
183
3
Quelques croyances bien
établies
184
est, lui, toujours relié à son corps par cette nuée blanche. D’ailleurs, les
êtres décédés ne se ne s’y trompent pas et identifient immédiatement le
visiteur relié à un corps physique.
Je serais tentée de penser qu’on ne voit cette fameuse corde d’argent que
parce qu’on y pense. Que faut-il en conclure ? Serait-ce une projection ?
Si les voyageurs voient des cordons, serait-ce tout simplement parce
1
qu’ils ont lu les ouvrages de Lobsang Rampa ou Les Thanatonautes ?
Les occultistes ne sont après tout que des êtres humains et peut-être se
sont-ils souvenus du fœtus relié à sa mère par le cordon ombilical,
réalité bien ancrée chez tout être humain ?
Cependant, ce que l’expérience apprend très vite au voyageur, c’est que
même s’il ne voit pas de corde d’argent, elle existe ! Il en sent les effets.
Des tractions au niveau de la nuque, les battements de son cœur fortement
amplifiés, les sensations de turbulences et même certaines phases de
l’état vibratoire, autant de phénomènes liés au champ d’attraction du
câble énergétique.
Il est indéniable donc que nous sommes en permanence reliés à notre
corps physique et qu’un flux d’informations circule en continu de l’astral
au physique et du physique à l’astral. Chacun sans doute y met une image
issue de son inconscient.
Le voyageur reste donc en permanence informé de tout ce qui se passe
dans son environnement physique. À la moindre alerte, il réintégrera. En
outre, notre système énergétique, lorsqu’il fonctionne normalement,
interdit toute invasion ou possession. Aucun risque qu’une entité prenne
notre place en notre absence ! Cependant, la pratique de la SHC est
formellement déconseillée aux personnes dont le système énergétique est
détérioré par un traumatisme émotionnel grave, par l’usage intensif
d’alcool ou de certaines drogues, par une faiblesse de naissance ou
encore par un problème psychique important (psychose).
Aucune entité ne peut s’emparer du corps physique pendant que son propriétaire
légitime est sorti, une barrière énergétique naturelle empêche toute tentative de ce genre.
Le « bas astral »
185
• Nombre de croyances stupides et sans fondement génèrent dans
notre esprit des peurs qui, une fois bien ancrées, sont à l’origine
des supposés dangers de la sortie du corps.
• En effet, nos peurs, tout comme nos désirs et nos pensées créent
directement et immédiatement leur objet. Si j’ai peur de
rencontrer le diable, une sorcière ou un monstre, je vais les créer.
Nos pensées et notre imagination, conscientes et inconscientes,
vont se matérialiser dans l’astral.
• D’où le fameux « bas astral », épouvantail brandi au nez du
crédule aspirant à la SHC !
Le plus souvent, cette sorte d’enfer astral est la création de nos
croyances, de nos lectures, des feuilletons que nous regardons tous les
jours à la télé, de notre BD d’épouvante favorite, etc. Ce bas astral nous
est personnel. Terrifiant, il ne présente aucun danger réel, une prise de
conscience de notre part l’efface. Mais il nous faudra peut-être des
sorties répétées et nombre d’expériences hideuses pour l’identifier
comme notre création et donc le dissoudre.
Le « bas astral » peut être aussi un monde consensuel né des terreurs
récurrentes et collectives de l’humanité. L’expérienceur solitaire ne peut
pas le modifier ou l’effacer, même s’il n’y adhère pas. Réfléchissez au
nombre d’êtres humains qui ont cru en l’enfer et ont vécu dans sa terreur !
Vous n’allez pas dissoudre les mondes infernaux en un clin d’oeil ! Dans
la même veine, on peut aussi penser qu’il existe des mondes consensuels
d’horreur, créés et maintenus par la volonté (et peut-être pour
l’amusement) d’esprits hantés de leurs propres projections. Ces entités
créent un monde à leur image et prennent plaisir de la frayeur d’un
expérienceur naïf, monde qui pour ce dernier ne présente aucun danger
réel, mais qui peut, tout au plus, être ressenti comme un cauchemar
difficile à oublier. Mais aucun chant de sirènes n’entraînera le voyageur
contre son gré dans ces obscurs remous ! Et même si des peurs
inconscientes le précipitent dans des contrées terrifiantes, aucune entité
n’a le pouvoir de couper son câble énergétique ou de détériorer son
corps astral.
Je sors de mon corps depuis plus de cinquante ans et n’ai jamais eu
affaire à ce « bas astral » qu’on évoque sans cesse comme danger numéro
un. J’ai eu quelquefois à régler quelques conflits avec des êtres pas très
sympas mais je ne me suis jamais sentie en danger réel. Je n’ai jamais
ramené des séquelles de ces aventures jusque dans le monde physique !
186
Dans le même registre, je situe certains praticiens (certains, mais pas
tous !) qui sont persuadés que celui qui pratique la sortie du corps
s’expose au danger de ramener, collées à lui, des entités négatives,
source de nombreux maux. Ces praticiens, animés des meilleures
intentions du monde, regardent l’expérienceur d’un œil compatissant et le
mettent en garde. L’imprudent voyageur court le risque d’accrocher sur
lui des entités astrales qui lui pompent son énergie et seront la source de
nombreux maux physiques. Par exemple, un patient se plaint d’un mal de
dos chronique, c’est qu’une entité s’est collée là et ne le lâche plus, le
praticien saura débarrasser son patient de cette entité maligne, lequel
sortira frétillant comme un gardon de la séance. Mais il lui faudra par la
suite éviter de sortir de son corps, ça va de soi ! La puissance de la
pensée du praticien et celle du patient suffisent à expliquer ces
phénomènes.
Il arrive aussi que le praticien prenne pour des entités astrales les
formes-pensées de son patient. Ces dernières sont accrochées à lui,
phénomène normal qui, en effet, peut être à l’origine de douleurs
physiques (somatisation), mais ce qui est moins normal, c’est qu’il arrive
aussi que le praticien affuble son patient de ses propres projections2.
Dans les deux cas, rien à voir avec la pratique des SHC !
La grande loi de l’astral est la loi d’affinité : vous attirez à vous ce qui vous
ressemble.
187
4
Aider une autre personne
à sortir
Oui, mais il y a deux règles de base :
• La personne doit vous avoir demandé votre aide.
• Ne jamais tenter de la « tirer » hors de son corps.
La meilleure façon de procéder est d’appeler la personne par son
prénom.
• Soit elle ne vient pas.
• Soit vous créez une projection de cette personne.
• Soit elle vient en somnambule astrale. Si, le lendemain, elle se
souvient d’avoir rêvé de vous, mention bien ! Si elle ne se
souvient de rien, consolez-vous, son inconscient aura enregistré
quelque chose.
• Soit elle vient en toute conscience, bravo ! C’est un cas très rare.
La tentative d’entraide est pourtant fréquente dans les couples qui
poursuivent le même objectif. Un seul cas réussi à ce jour parmi mes
stagiaires. J’ai pu remarquer aussi un résultat paradoxal, à savoir que
chaque membre du couple obtient de meilleurs résultats quand son
conjoint (sa conjointe) ne partage pas le même lieu de sommeil.
Récemment, une jeune femme a réussi sa première sortie justement la nuit
où elle dormait loin de son mari qui pourtant tente régulièrement de
l’aider à chacune de ses sorties !
Moi-même, j’ai essayé d’aider mes élèves avec pour seuls résultats de
les faire sortir en somnambules astraux. Je ne pratique plus ce type
d’aide car trop demandée et sans bénéfice réel pour l’élève.
188
5
De l’usage des drogues
et des médicaments
Substances hallucinogènes
189
La SHC est une expérience passionnante que nous pouvons induire nous-
mêmes sans le moindre danger pour nos neurones. Vécue en toute liberté,
elle nous fait grandir et évoluer, pas besoin d’avaler une drogue pour y
arriver !
Mais si malgré tout vous voulez satisfaire votre curiosité, renseignez-
vous auprès d’authentiques chamans et de préférence rendez-vous dans
les contrées où des initiations véritables sont proposées. Méfiez-vous,
les vrais guides en la matière sont rares. Demandez-vous aussi si ces
substances sont adaptées à nos énergies d’Occidentaux. Et n’oubliez pas
que ce que vous vivrez n’aura rien à voir avec une SHC induite par vous-
même.
Les médicaments
Même s’il arrive qu’une anesthésie entraîne une sortie, ce n’est pas un
moyen que l’on choisit ! Aucun médicament ne provoque de SHC. Au
contraire, certains antidépresseurs ou d’autres spécialités chimiques
fortes rendent difficile l’accès à la conscience de la sortie.
190
6
Sexualité et SHC
L’abstinence sexuelle est inutile, voire défavorable. Travailler sur le Feu
active aussi l’énergie sexuelle. Bien des expérienceurs et expérienceuses
s’en rendent compte. Même si S. Muldoon affirme que le désir sexuel
ramène le corps astral dans le corps physique et qu’il n’a pas tort ! Les
deux observations sont parfaitement justes et ne s’excluent pas.
Une fois en astral, le vécu sexuel se révèle imprévu, riche, amusant et
parfaitement amoral, mais il ramène immanquablement au corps
physique.
TÉMOIGNAGE DE JEAN-FRANÇOIS
« […] Je me retrouve dans une cour avec un large escalier extérieur que je
descends. Je croise une femme, la trentaine, blonde, cheveux mi-longs, revêtue
d’un long pardessus. Je me suis dit : “Pourquoi pas ?” et je lui demande
d’attendre. Elle s’arrête et se retourne vers moi. Je m’approche et lui tends la
main qu’elle accepte. La belle énergie qui nous relie me donne envie d’aller plus
loin. Je l’enlace et il se produit comme une fusion, une décharge délicieuse que
je ressens dans tout mon être. C’était en tout cas très fort, tellement que cela
me fit retourner dans mon corps physique, sans même avoir eu le temps de lui
demander son numéro de téléphone ! »
TÉMOIGNAGE DE MARC
191
constate une fois de plus que la morale terrestre n’a pas lieu dans l’astral. Je
suis bien conscient de qui je suis, un homme marié et fidèle ; et pourtant
l’irrésistible envie d’embrasser l’une des deux jeunes femmes devant moi me
saisit tout d’un coup. Je m’approche de la première, je la saisis carrément et je
lui demande gentiment si je peux l’embrasser ! Elle me regarde, perplexe, et me
dit : “Tu as besoin de te faire soigner !”
Alors je tente ma chance avec la seconde, qui a l’air encore moins
accommodante. Elle ressemble beaucoup à la première, une très jolie brune aux
cheveux courts, svelte, d’environ 25 ans. Je la prends par la taille, je lui dis que
je la trouve vraiment ravissante et que je souhaite l’embrasser. Elle me regarde
d’un air sévère, en me disant : “Tu demandes cela à toutes les femmes, ce n’est
pas juste pour moi en fait ?” Elle attend sans doute que je lui réponde : “Non,
juste à toi” et elle me traitera alors de menteur.
Mais je lui dis la vérité et ce que j’ai au fond du cœur : “Oui, c’est vrai… c’est
peut-être méprisable, mais je demande cela à toutes les femmes qui me plaisent,
je me comporte comme un séducteur sans scrupule. Je me fais jeter neuf fois
sur dix ; mais la fois restante, lorsque ça marche, c’est un moment de tendresse
partagée ; car c’est ce que je recherche, à condition que ce soit réciproque.”
Alors, surprise par mon honnêteté, son visage s’illumine. Avec un sourire, elle
me tend son cou pour que j’y dépose un baiser, en me disant : “Dépêche-toi
avant que je ne change d’avis…”
Finalement nous nous embrassons pour de vrai, le baiser est aussi réel que dans
le monde physique. La jeune femme me demande pourquoi j’ai l’air si pressé. Je
lui réponds alors : “Eh bien, parce que je ne suis pas de ce monde, je viens d’un
monde parallèle et dans quelques instants je vais bientôt y retourner. […] »
192
7
La notion de corps
Il n’est pas exclu que ce soit notre habitude mentale qui crée une forme
de corps à ce qui n’est qu’énergie. Lorsque nous sortons, nous ne sommes
peut-être qu’un point de conscience. Certains expérienceurs auront ce
sentiment, d’autres, et ce sont les plus nombreux, se verront toujours dans
un corps d’aspect plus ou moins proche du corps physique.
La forme du corps semble inhérente à la pensée humaine, et nous
attribuons des corps astraux à tous les êtres incarnés, animaux, arbres,
planètes…
Je me souviens d’une expérience qui m’a particulièrement marquée en
mars 2003 quand je tentais de « tester » ce que pouvait bien être l’après-
vie.
« Je sors dans la nuit et me retrouve aussitôt dans la ville d’Alexandrie
où j’ai vécu en 1983, une ville que j’aime passionnément. Je reviens
devant la maison où j’ai vécu. Une joie immense me submerge, je
retrouve la ville et les êtres que j’ai aimés. La ville baigne dans une
lumière dorée et pourtant c’est la nuit. Irréelle et pourtant si réelle.
C’est alors qu’une voix off dit : “Mais non, ce n’est pas encore cela, la
mort.” Une énergie inconnue m’arrache à ma ville bien-aimée. Je suis
propulsée dans une magnifique lumière verte et dorée à la vitesse d’une
fusée et je n’avais pas de corps ! J’étais un point de conscience. Je
filais dans l’espace infini. Être sans corps, quel indicible bonheur,
quelle indicible liberté ! C’est probablement le plus beau souvenir de
ma vie. »
193
8
Voir son corps physique
Pour beaucoup de débutants, se retrouver au plafond et voir leur corps
dormir, allongé sur le lit, serait la preuve indiscutable qu’ils sont bel et
bien sortis. Récemment, une stagiaire s’était fixé comme objectif de
première sortie : voir son corps !
Motivant peut-être… mais c’est aussi le meilleur moyen de revenir dans
son corps ! Le voyageur, au contraire, doit s’éloigner immédiatement de
son corps en centrant toute sa pensée sur son objectif. Que ce soit pour se
rendre dans la pièce à côté ou pour rencontrer son guide spirituel, il doit
canaliser toute son énergie sur sa cible. Toute pensée pour son corps
physique le ramènera instantanément à l’intérieur de celui-ci.
L’expérienceur chevronné pourra se donner pour objectif de regarder son
corps endormi, mais il court toujours le risque de réintégrer plus vite
qu’il ne le souhaite ! De plus, passée la première curiosité, l’intérêt
d’une telle observation est très minime, pour ne pas dire inexistant. La
plupart du temps, voir son corps arrive accidentellement. De plus, si le
voyageur se fixe comme but d’observer son corps physique, il court le
risque de se leurrer et de ne voir qu’une projection1.
De nombreux élèves rapportent que, persuadés d’avoir vu leur corps
physique dans une position précise sur le lit, ils ont été très déçus au
réveil de s’apercevoir que c’était une erreur ! Leur corps ne se trouvait
pas dans la position observée, ils avaient donc bel et bien fait une
projection. Cette constatation n’invalide en rien la réalité de la sortie du
corps, mais confirme bien à quel point nous sommes le jouet de nos
projections.
En aucun cas, le fait de voir son corps physique allongé sur votre lit ne
194
peut être la preuve irréfutable que vous êtes hors de votre corps. Quant
au fait de ne pas voir votre corps physique allongé sur le lit, c’est aussi
une projection : celle d’un lit vide ou occupé par une autre personne.
Voici une expérience involontaire que j’ai vécue, que l’on pourrait
appeler « les trois corps » :
« Je suis debout dans ma chambre, exacte reproduction de ma chambre
réelle. Obscurité complète dans laquelle pourtant je vois parfaitement
grâce à la luminosité diffuse de l’astral. Silence. Je suis debout devant
le bureau. En identité parfaite avec le physique où la chaise est rangée
sous la table avec un gros coussin dessus. […] Je sens que quelqu’un
me regarde intensément, je lève les yeux, en face de moi, debout de
l’autre côté de la table, je vois une femme vêtue d’un jogging blanc.
(Dans la journée, je travaille assise dans le fauteuil maintenant tourné
de profil comme je l’ai laissé dans le physique.) Elle me regarde
intensément. Cette femme, c’est moi-même telle que j’étais, il y a une
quinzaine d’années quand je faisais du channeling. Et me voilà
“détriplée” ! Car j’ai aussi la vision très nette du moi qui dort sur le
lit derrière mon moi astral debout. Les trois “moi” sont d’une netteté
et d’une précision extraordinaires (“en chair et en os”, rien de
transparent), mais à l’instant même où je lève mes yeux sur la femme
en blanc en face de moi et qui est moi, une énorme secousse électrique
traverse mon corps astral (une décharge haute tension !). Je n’ai
jamais subi un choc pareil en SHC (ni dans la vie !) Ce choc rebondit,
du moins je le suppose, sur le moi en blanc, car la femme s’en va vers
la porte du bureau dans un indescriptible et extraordinaire mouvement
de roulé sur elle-même. Je me réveille dans mon lit dans la position
exacte où je m’étais vue couchée. »
195
9
Les projections
J’ai déjà mentionné à plusieurs reprises l’existence des projections
interférant avec une expérience SHC authentique. Aucun expérienceur,
débutant ou chevronné, ne pourra échapper à ce phénomène. Nous allons
tenter ensemble de comprendre ce dont il s’agit.
Elles sont très fréquentes, quasi inévitables. Elles prennent des formes
variées et sont de nature différente, mais elles ont en commun d’être des
illusions. Je distingue deux grands types de projections :
Type 1
• Nous superposons nos projections à la réalité objective.
• Dans ma chambre se trouve une porte bleue, je la préférerais rose ;
en astral, je la vois rose.
• La porte matérielle est fermée, si je pense la trouver ouverte, en
astral, je la vois ouverte.
• Nous projetons un état d’esprit ou un sentiment sur une entité
196
astrale.
• Je suis triste parce que j’ai perdu un parent bien-aimé. Je le
rencontre et le vois pleurer. C’est ma propre tristesse qui a créé
les larmes de la personne décédée. Si je suis persuadé, de par
mes croyances religieuses, que mon guide spirituel ne peut être
qu’un religieux ou qu’un ange, je rencontre un religieux vêtu de
bure ou un être de lumière ailé ou… Jésus, si je suis chrétien !
Type 2
• Nos pensées ou désirs, conscients ou inconscients, se matérialisent
immédiatement dans la substance astrale. Si je désire manger un
gâteau, le gâteau désiré apparaît.
• Nous créons une réalité différente de notre réalité ordinaire. Si je
porte en moi le désir de vivre dans une maison au bord de la mer,
en SHC, je me retrouve dans une maison au bord de la mer. Si j’ai
très peur de me faire agresser, je risque fort de créer un monstre
effrayant, tout droit sorti d’un film d’épouvante, qui va se ruer sur
moi.
• Je peux aussi créer une personne que j’ai envie de rencontrer, un
ami vivant, un guide, un être décédé, un extraterrestre…
• Un expérienceur décide de faire un test avec un ami. Le challenge
est de venir en SHC et d’observer sa maison qui lui est totalement
inconnue. Il sort et se retrouve sans difficulté dans la maison de
son ami. « Je suis absolument certain d’être venu, j’ai remarqué
des détails précis, note-t-il à son retour. » Au matin, il téléphone
à son ami et lui décrit la maison. Cruelle désillusion ! Elle ne
ressemble pas du tout à la demeure réelle ! Peut-être a-t-il rêvé et
n’est-il jamais venu ! Pourtant, d’autres interprétations sont
possibles. Nous aurons l’occasion d’étudier de plus près ce type
d’expériences, bien décevantes de prime abord pour le voyageur !
Dans le monde physique, nous projetons sans nous en apercevoir. Pour
exemple, il suffit de remarquer la diversité des témoignages concernant
un même fait et les différences dans la description d’un même lieu ou
d’une même personne. Les omissions dans nos perceptions sont
stupéfiantes. Souvent, nous ne voyons que ce qui nous intéresse. Je ne
vois pas un objet qui se trouve sous mes yeux parce que je ne m’attends
pas à le trouver là. Je suis persuadé que la personne en face de moi
m’accueille avec un brin d’hostilité alors qu’elle est neutre, dans son état
normal… Ma perception dépend de mon état émotionnel du moment. Je
197
pourrais multiplier les exemples. Les comptes-rendus d’un même
discours par plusieurs personnes sont parfois très différents.
Dans le monde physique comme dans le monde astral, nos pensées sont
créatrices, mais elles mettent beaucoup plus de temps à se manifester
dans le physique où leur matérialisation peut prendre des mois, des
années, voire toute une vie !
La matière astrale est malléable, la matière physique beaucoup moins,
elle résiste, elle a sa vie propre. Plusieurs hypothèses envisageables :
• La différence de fréquence vibratoire entre la pensée et le
physique crée un fossé de taille ! Ce fossé est moindre de la
pensée à l’astral.
• Le monde matériel est un monde consensuel particulièrement
« solide » et donc ne se modifie pas sous l’effet de la seule
pensée (même soutenue) d’un individu.
• Le mental et ses a priori sont un frein plus que sérieux à la
matérialisation de la pensée.
• Les interférences avec les pensées et les désirs des autres ne sont
pas à négliger.
198
1. La capacité de matérialiser instantanément pensée ou désir,
conscient ou inconscient.
2. Le contrôle imparfait de la conscience (instabilité de la
conscience, qui passe de la fréquence SHC à la fréquence rêve et
ainsi de suite…).
3. Les perceptions propres au corps astral.
Je reviens en détail sur ce troisième point. En effet, une projection est
quelquefois le résultat d’une mauvaise interprétation du corps astral, une
erreur de vision, une impuissance à voir ce qui est. L’expérienceur est
effectivement sorti, mais il demande l’impossible à son corps astral :
voir le monde matériel. Celui-ci fait de son mieux !
En effet, le corps astral obéit aux injonctions de la conscience et fait tout
ce qu’il peut pour réaliser les objectifs demandés. Il possède une vision
performante, mais inadaptée au plan physique. Il ne peut pas voir le
monde matériel tel que nous le voyons, ses perceptions sont partielles,
inexactes ou simplement différentes. Il cherche pourtant à satisfaire
l’expérienceur. Il complète, il modifie, il améliore selon ses propres
critères. Il interprète. De plus, il manque de certaines données, en
particulier des données intellectuelles stockées dans notre cerveau, de la
capacité d’abstraction, etc.
Exemples :
Il voit trois chaises dans une pièce alors qu’il y en a quatre. Il omet une
personne, mais décrit à la perfection les deux autres qui l’accompagnent.
Il voit un rond où sont tracées des barres noires sans identifier un cadran
d’horloge ou voit un objet rectangulaire sans reconnaître un livre. Il est
incapable de lire ou inverse les syllabes, il ne comprend pas une simple
notice d’avertissement.
Ses particularités de vision sont aussi une source d’erreur pour
l’expérienceur. Par exemple, je ne comprenais pas pourquoi toutes les
pièces que je visitais, chez moi ou ailleurs, offraient des analogies
souvent parfaites avec le réel matériel tout en présentant des anomalies
que je qualifiais de projections ! La plus choquante concernait les murs.
En lieu et place des tapisseries ou des peintures attendues, je voyais des
couches de plâtre, des moellons grossiers, des parpaings ou des briques
souvent traversées de tiges métalliques, incrustées de morceaux de bois
ou parcourues de fils électriques… J’ai fini par comprendre quand, ayant
observé en astral plusieurs couches de tapisseries superposées sur un
mur de ma chambre, de retour dans mon corps, j’ai pu vérifier en en
199
décollant un petit morceau de papier que ma chambre avait été retapissée
plusieurs fois, couche sur couche ! Eh oui, la vision astrale traverse la
matière physique… Autres anomalies dues à la vision, les pièces
paraissent plus grandes, les angles élargis, les couleurs différentes,
brillantes, lumineuses… Tout est en mouvement, les murs paraissent
respirer, les molécules tourbillonnent à l’intérieur d’une simple planche
de bois !
Je vous invite à lire attentivement le compte-rendu des tests que Claude,
un ancien stagiaire, a réalisé sous contrôle avec des chercheurs français1.
Vous comprendrez mieux que nos projections n’en sont pas toujours, mais
sont plutôt des interprétations de notre corps astral, une autre vision de la
réalité.
QUESTION DE RITEM
« Je voudrais savoir si vous arrivez d’emblée à faire la distinction rien que par
votre ressenti entre projection ou existence réelle d’un objet ou d’une entité.
Je donne des exemples vécus en SHC sur ce dernier point : ça m’est arrivé
d’avoir la visite d’une entité et alors j’ai ressenti comme une sorte d’onde liée
peut-être à la véritable présence de cette entité. Avez-vous déjà ressenti cela ?
200
Il m’est arrivé une autre fois une anecdote rigolote : je me suis rendue chez une
amie en SHC (à l’époque, je ne savais pas encore qu’il fallait demander à la
personne si elle était d’accord). Au moment où je m’apprêtais à traverser sa
fenêtre pour entrer dans l’appartement, une jeune femme est apparue. Elle
n’était pas vraiment d’accord pour que je rentre. Je me dis alors que c’est
impossible, qu’il ne peut s’agir que d’une projection et je rentre quand même. Je
pense alors à la faire disparaître et c’est ce qui arrive. Quelque temps plus tard,
je discute au téléphone avec cette amie et elle m’apprend qu’elle avait hébergé
une cousine, au moment où a eu lieu ma SHC chez elle ! Donc, en gros, j’ai dû
faire peur à la cousine qui est instantanément rentrée dans son corps physique !
Je pense qu’elle était en somnambule astrale et n’a pas réalisé qu’elle était en
sortie, enfin j’espère ! Donc là, je me suis laissée piéger, étant persuadée d’avoir
affaire à une projection… »
RÉPONSE D’ÉRINE
201
RITEM, SUITE DU DIALOGUE
« Pour les personnes, je ressens la même chose que toi, une onde ou une
vibration, et d’autres fois rien. Ça m’est aussi arrivé de demander à une entité
si c’était un guide, celle-ci a bredouillé « oui » mais comme tu le précises, ça
sonnait faux, elle n’était pas lumineuse, et quand je l’ai serrée dans mes bras,
aucune sensation d’amour. Par contre, je n’ai pas eu l’impression qu’il
s’agissait d’une projection, mais plutôt d’une entité de l’astral ou effectivement
d’un être décédé. Pour les objets, je trouve aussi cela plus difficile de savoir
d’emblée (sans procéder à une pensée de transformation sur eux), s’il s’agit ou
non d’une projection de notre esprit. »
NATURE_ONE
NATURE_ONE
« Tout à fait, si c’est une projection issue de son propre esprit, le seul moyen de
s’en débarrasser est d’y faire face. Prendre conscience de ses propres
projections (de ses propres conceptions mentales) revient à les contrôler. Libre à
nous d’en faire ce que bon nous semble. »
Expériences2
202
Akhena – Créer ou la pensée en action :
203
Une des deux voix me dit que quelqu’un de menaçant est derrière le
rideau et vient me chercher. Et moi qui suis coincée contre la paroi de
la cabine sans la possibilité de m’échapper !
Dans l’astral et pour le corps astral, les murs ont une densité, j’en fais
l’expérience. Je vois le rideau frémir, frissonner sous la présence de
celui qui me guette. Je sens que c’est particulièrement dangereux. Le
rideau bouge de plus en plus, il finit même par s’écarter très
légèrement. Je vois un homme derrière ce rideau. Relativement jeune,
pas très grand, un peu trapu, brun avec des yeux clairs. Mais ce que je
remarque immédiatement, c’est sa main, elle est gantée de cuir rouge
très foncé et je devine que s’il porte des gants, c’est pour cacher ses
griffes, elles se dessinent nettement sous son gant. J’ai très peur, je me
demande : Pourquoi vient-il me chercher ? Pour me mettre en pièces
certainement ! Son énergie est insoutenable. Je sens qu’il faut que je
fasse quelque chose immédiatement, sinon c’en est fini. Je fixe cet
homme non pas avec mes yeux, mais avec le Diamant (centre du front),
je concentre toute mon énergie et je lui dis : “Que la paix, l’amour et
la lumière soient sur toi !” En le disant, je sens le faisceau d’énergie
qui part de mon Diamant et qui rejoint son Diamant à lui. L’effet est
instantané, le visage fermé de l’homme s’illumine, ses yeux brillent ; il
sourit, il s’incline et me laisse passer.
Je passe devant lui en le saluant et poursuis mon voyage. »
Les formes-pensées
204
s’attachent à nous et nous prennent de l’énergie. Elles sont quelquefois la
cause de douleurs ou de malaises physiques. Identifier ces formes-
pensées en SHC puis les dissoudre nous permet de nous en libérer et de
récupérer de l’énergie, du même coup nous sommes débarrassés des
douleurs et des malaises qu’elles avaient générés dans notre physique.
Dissoudre une projection ou une forme-pensée est toujours un gain
d’énergie. Nous récupérons notre énergie investie dans la projection et
sommes à même de la réinvestir dans une création positive.
Quelques observations
205
En effet, certaines peurs sont si profondément imprimées en nous que,
tout naturellement, elles se projettent dans l’astral. À l’inverse, nos
projections agréables et gratifiantes se matérialisent tout aussi facilement,
pourquoi ne pas en profiter ?
206
rapport avec sa chambre astrale qu’il a crue pourtant vraie !
Êtes-vous en dehors de votre corps en train de faire le tour de votre
chambre ? Ou avez-vous créé une chambre purement mentale ? Vous êtes-
vous laissé submerger par vos projections ?
Cas le plus fréquent
Vous reconnaissez votre chambre. En effet, elle présente beaucoup de
ressemblance avec sa contrepartie physique sans en être toutefois
l’exacte reproduction.
C’est là qu’interviennent :
• Les différences de perceptions entre votre œil physique et votre
vision astrale.
• Vos projections. Vous pouvez voir dans votre chambre, par
exemple, un meuble que vous souhaiteriez depuis longtemps
posséder.
• Votre attention. Vous omettez de voir ce qui ne compte pas pour
vous. Exemple, je vois le carrelage de ma chambre tel qu’il est,
mais je ne vois pas le tapis, car je n’attache ni importance ni
attention au tapis.
• Les rémanences éthériques. Vous avez enlevé une lampe de chevet
de votre chambre il y a six mois, vous la voyez encore, de même
que vous pourriez aussi voir des meubles du précédent occupant
de la chambre.
• Les créations passagères ou durables d’autres entités qui occupent
l’espace astral de votre chambre.
• Votre degré plus ou moins grand du contrôle de votre conscience.
Sur quelle fréquence vibre votre conscience ? De sa fréquence
dépendra ce que vous verrez.
Il se peut aussi que comme Vétéran 1, vous ne soyez pas dans votre
chambre physique, mais dans une chambre qui est la création de votre
mental. Dans ce cas, ce n’est qu’à votre réveil que vous réalisez que la
chambre que vous teniez pour réelle n’a aucun point commun avec votre
chambre.
Souvent aussi le dormeur se retrouve dans sa chambre d’enfant. Ce type
d’expériences est vécu par la quasi-totalité des voyageurs, un jour ou
l’autre. Projection chère ancrée dans notre corps astral ? Sans doute.
Lors de ses premières sorties, le débutant en vient souvent à douter a
posteriori qu’il ait fait une sortie effective. Il était pourtant persuadé
207
d’être sorti, mais à son retour il s’aperçoit que la fenêtre qu’il a vue
ouverte en astral est fermée dans le physique. Il m’est arrivé de me
souvenir avoir fermé la porte matérielle de ma chambre et de la voir
entrouverte en astral, pourtant, c’est bien la même porte : forme, couleur,
emplacement identiques. Prendre conscience de l’anomalie permet
d’effacer la projection ou bien… d’en créer une autre ! Dans le meilleur
des cas, l’expérienceur parvient à voir la porte réelle. Le meilleur test
reste de recourir à une tierce personne qui ouvrira ou fermera la porte
physique sans que l’expérienceur soit au courant. Celui-ci dira ensuite à
son retour ce qu’il a vu.
Lors d’une SHC, je suis en dehors de mon corps physique. Je peux soit
me déplacer dans l’espace physique ou plus exactement dans sa
contrepartie éthérique, soit me déplacer dans la dimension astrale. Je
peux créer ou surimposer mes propres créations à la réalité physique ou à
la réalité astrale. Dans les deux cas, il y a interaction entre la réalité
objective et la réalité subjective ; le résultat est ce que j’appelle une
réalité intermédiaire.
Ce que je ne peux pas prouver, mais que je tiens pour certain, c’est qu’il
existe un plan astral indépendant du plan physique. Nous pouvons
accéder à ce plan en modifiant la fréquence de notre conscience. Nous ne
pouvons pas nous y livrer à des vérifications, les normes et les repères
ne sont plus les mêmes que ceux que nous avons l’habitude d’utiliser
dans le monde physique.
L’astral est une réalité, le physique en une autre, inutile de vouloir que la
208
réalité astrale colle à la réalité physique. La réalité physique n’est qu’une
réalité parmi d’autres et n’est pas plus vraie qu’une autre.
C’est pour cette raison que je demande, dans les conditions de base
d’apprentissage de la sortie, d’être bien inséré dans la réalité physique.
Si cette condition de base n’est pas remplie, comment le futur voyageur
pourra-t-il gérer plusieurs réalités ? Étant bien entendu, qui plus est, que
le plan astral n’est qu’un plan parmi bien d’autres qui vibrent à des
fréquences différentes. Les plans spirituels en sont un exemple… et bien
d’autres encore. Les plans (dimensions, sphères ou monde) sont sans
aucun doute innombrables !
Accepter l’idée de réalités multiples, aucune n’étant plus « vraie »
qu’une autre, est un grand pas réalisé par l’expérienceur vers la nature
multidimensionnelle de sa conscience.
209
10
Questions après une première
sortie
210
Je regarde l’heure, il est 6 h 40. […]
Il y a quelques phénomènes que je ne comprends pas :
- Je n’ai pas senti de transition entre l’éveil et le passage dans l’astral, pensez-
vous que j’aie pu m’assoupir puis reprendre conscience dans mon corps astral et
essayer de m’endormir avec celui-là ?
- Lorsque mon chat est “venu me chercher”, j’ai très clairement senti son poids
sur moi ainsi que son contact dans mon cou (légèrement intrusif, qui m’incitait
à réagir) bizarre, non ? J’ai pu le prendre dans mes bras, est-ce possible dans
l’astral ?
- Pourquoi ma vue a-t-elle baissé dès que j’ai pris conscience de ma sortie ?
- Pourquoi la porte était-elle palpable ? Ai-je créé une résistance par la
pensée ? Ou alors je n’ai pas appuyé assez fort pour passer à travers ?
- Cela dit, je suis passé deux fois à travers si mes calculs sont bons, mais sans
m’en rendre compte ! »
RÉPONSE DE NATURE_ONE
« […] Belle expérience que tu as vécue là. Je serais tenté de dire que les
premières sorties sont souvent amalgamées à nos “délires” sortis tout droit des
méandres de notre inconscient, mais il se trouve que même après de multiples
véritables SHC conscientes, il m’arrive régulièrement de vivre ce genre
d’expérience que tu relates.
Pour ce qui est de la question qui semble te dérouter, ta vue qui a baissé lorsque
211
tu as pris conscience de ta sortie, si je m’en réfère à mes propres expériences
(car cela m’est arrivé quelquefois), je dirais que c’est simplement une petite
perte d’énergie. En effet, avoir conscience que l’on est dans son corps astral
consomme de l’énergie.
Tant que tu n’étais en astral que partiellement conscient, tu fonctionnais sur un
mélange de souvenir du lieu et d’une vision astrale “voilée”. Dans tes
souvenirs, connaissant bien le lieu, tu y voyais très bien. Dès que tu as pris
conscience de te trouver dans ton corps astral, ta vision est devenue réelle.
Autrement dit, tu t’es mis à voir les lieux comme ils le sont dans l’astral et non
plus comme ils le sont dans tes fantasmes, ce qui t’a “recadré” et fait
consommer de l’énergie, d’où une perte de clarté visuelle… Car une des
premières choses qui manque à l’appel en astral lorsqu’on n’a pas assez
d’énergie, c’est la vision. En ce qui me concerne, avant chaque rentrée dans
mon corps physique après une excursion dans l’astral, ce qui m’indique que je
vais bientôt retourner dans mon corps, c’est une diminution progressive de la
vision jusqu’à son extinction totale qui est l’équivalent de mon énergie globale
et qui me sert de jauge. »
212
11
La jungle de l’astral !
213
« bas astral ». C’est moi qui crée le « bas astral » et c’est donc moi, et
moi seul, qui ai le pouvoir de le dissoudre.
Alors vous allez peut-être penser : « Si j’ai une pensée entièrement
positive, ne puis-je pas me créer un paradis peuplé de doux anges ? »
Oui, vos sorties seront paradisiaques, mais il existe aussi des paradis
trompeurs. Nés de pensées naïvement optimistes, ils sont touchants,
gentils et maladroits, ou redoutablement beaux et ennuyeux, pièges
insidieux qu’il faut apprendre aussi à déceler. Certains personnes
décédées perdent ainsi des temps précieux à lézarder dans de tels paradis
astraux. Tout le monde est beau, tout le monde est gentil, mais personne
n’évolue !
De plus, rares sont ces projections entièrement agréables, car nous ne
sommes presque jamais entièrement positifs. L’astral englobe le
conscient et l’inconscient, ce que nous connaissons de nous et ce que
nous ne connaissons pas ou ne voulons pas reconnaître. Dans l’astral, pas
moyen d’échapper à ce que je suis. Dans le monde physique, mon ego
trouve toujours des échappatoires. Mes pensées mettent tellement de
temps à se matérialiser que je ne les reconnais plus. Quand elles me
reviennent sous la forme d’événements ou de rencontres, j’attribue ces
événements à des causes extérieures à moi ou à un hypothétique karma.
Autre piège à déjouer dans l’astral : la façon, beaucoup plus subtile, dont
je plaque mes projections sur le monde extérieur (entités, situations). Je
vois la réalité astrale à travers le filtre de mes pensées.
Comment reconnaître une forme-pensée que j’ai créée d’une entité
existant en dehors de moi ? Une forme-pensée n’émet pas d’énergie par
elle-même, c’est mon énergie qui l’anime. Souvent, elle a quelque chose
de mort ou de stéréotypé, elle ressemble à une statue ou à un cliché.
Une forme-pensée existe aussi longtemps que j’y pense. Elle se dissout
dès qu’elle n’est plus nourrie par aucune pensée, celle de son créateur ou
celle de quelqu’un d’autre qui s’y intéresse et la fait sienne.
Vous apprendrez peu à peu à identifier ce qui est en dehors de toute
projection. Vous saurez aussi estimer le degré de conscience de vos
interlocuteurs astraux et faire la différence entre un voyageur, conscient
ou non, et une personne décédée. Alors, sans doute, vous pourrez accéder
à des niveaux vibratoires plus élevés, mais tout aussi trompeurs que
l’astral moyen. En particulier, les plans des égrégores, formes-pensées
collectives, issues des religions ou des systèmes philosophiques. Encore
bien des illusions à traverser avant d’accéder aux mondes de Lumière,
214
âme, guides spirituels, à ce qui est au-delà de la forme et de vos
projections !
Bien d’autres univers vous attendent, à vos marques !
215
12
Le corps astral : synthèse
de ce que vous devez savoir
Vous retrouverez dans ce chapitre toutes les informations concernant
votre corps astral. Éparses dans les différents chapitres de ce manuel, je
les ai réunies, classées et complétées. Une bonne connaissance du
fonctionnement de votre corps astral garantit que vous formerez avec lui
un tandem performant.
L’exercice SHC 2 Projection astrale est en liaison directe avec ce
mémento.
Généralités
L’expérienceur utilise le plus souvent son corps astral comme véhicule.
Quand vous êtes en état de veille, votre corps astral se trouve à
l’intérieur de votre corps physique en état de concordance. Sa présence
est essentielle au bon fonctionnement de votre organisme.
Sans le corps astral, pas de sensations. Ce qui est agréable ou ne l’est
pas, douleur ou plaisir, désir, envie et leurs contraires, sont liés à
l’activité de votre corps astral.
Sans lui, votre vie serait grise et morne, sans saveur ni couleur. Les états
dépressifs graves, les fatigues chroniques peuvent être liés à un mauvais
fonctionnement du corps astral ou à une concordance imparfaite.
Votre corps astral a la haute responsabilité de tous les programmes
216
biologiques vitaux de votre corps physique. Le corps éthérique est son
intermédiaire indispensable. Ce dernier peut dans des cas extrêmes, et
pour peu de temps, assumer cette responsabilité sans le corps astral.
Lors d’une sortie par exemple, c’est votre corps éthérique qui prend en
charge toutes vos fonctions biologiques et sans aucun dommage pour
votre corps physique.
Le corps astral est appelé aussi corps émotionnel ou corps des émotions
(conscientes et inconscientes), c’est le siège des instincts, des désirs et
des pulsions. Il sert de relais entre les autres corps subtils et les corps
éthérique et physique.
Toutes les nuits, au moment du sommeil, votre corps astral sort en partie
ou en totalité de votre corps physique afin de se régénérer. Il capte le
prâna et le retransmet ensuite à votre corps physique, par l’intermédiaire
des chakras. Votre corps astral sort sans votre conscience, donc vous
pouvez lui faire confiance, il connaît parfaitement les manœuvres de
sortie et de rentrée. Par voie de conséquence, il a ses habitudes, dictées
par vos peurs ou vos désirs non conscients, vos instincts et pulsions. Il
faudra donc le programmer avec votre pensée consciente pour qu’il
devienne le véhicule obéissant et efficace de votre volonté. Sinon, vous
vagabonderez au gré de ses envies.
Lorsque votre corps astral est en bonne concordance avec votre corps
physique, vous vous sentez en forme. Si votre corps astral se trouve
décalé ou en concordance imparfaite avec votre corps physique, vous
vous sentez fatigué, voire épuisé, sans qu’il y ait de cause physique
définie. Un choc émotionnel ou physique violent peut décaler votre corps
astral.
Les sorties conscientes et contrôlées ne fatiguent jamais votre corps
astral, même si elles se répètent fréquemment. Elles ne fatiguent pas non
plus votre corps physique qui, au contraire, s’en trouve davantage
régénéré et bénéficie d’un surplus d’énergie.
Fatigue astrale
217
Différents niveaux vibratoires pour un même corps
218
cours des exercices.
219
pensez « je traverse », le mur semble se ramollir et vous le traversez
aisément, ensuite cela se fait tout seul.
Vous ne traversez que ce qui vibre à un niveau différent du vôtre. Un mur
astral offre la même résistance à votre corps astral qu’un mur physique à
votre corps physique. Vous traversez une personne physique, mais vous
vous heurtez à une personne astrale.
D’ailleurs dans l’astral non terrestre, il existe des portes et des fenêtres
que vous êtes obligé de respecter, vous ne passez pas à travers. Si murs
et portes sont issus d’un consensus astral, vous ne pourrez pas les
modifier ni les ouvrir ou les traverser par votre seule pensée. Vous ne
pouvez modifier que ce qui est issu de votre propre pensée.
Plusieurs vitesses
220
compte. Il choisit lui-même sa vitesse et son mode de déplacement. Il ne
vole pas à proprement parler. Il se déplace plus ou moins vite (du pas
rapide à la vitesse de la pensée, la gamme est large). Dans
l’environnement physique, il ne touche jamais le sol. Il glisse, il
effleure… Si je vais loin, je sens une accélération et vois le sol de la
hauteur d’un avion qui amorce sa montée ou, de bien plus haut, puisque
dans certaines expériences, je distingue la courbure de la Terre. Si ma
cible est plus éloignée, mais toujours dans l’astral terrestre, je file sur le
dos à l’horizontale à travers un vide d’un bleu sombre et lumineux pour
me retrouver en quelques secondes à l’endroit visé, même si c’est à
l’autre bout du monde. Je ne vole jamais comme un oiseau (ni même
comme un avion), inutile d’essayer de battre des bras ou de se créer des
ailes. Le débutant en SHC se crée des accessoires de vol très variés,
planches, luges, etc. et même, si j’en crois certains récits, des ailes !
Projection quand tu nous tiens !
Non limités par les frontières ou murs physiques, tous les déplacements
sont possibles. Votre corps astral se déplace à des vitesses différentes,
selon vos besoins. C’est vous qui choisissez votre objectif : la pièce à
côté, la ville à l’autre bout du monde ou une étoile du cosmos, mais c’est
votre corps astral qui choisit la vitesse adaptée.
La vitesse au pas (toujours rapide) est adaptée à l’exploration de votre
maison ou de ses environs immédiats. Quand il s’agit de couvrir une
certaine distance dans l’astral terrestre, votre corps astral adopte la
grande vitesse. De Paris à Marseille par exemple, le corps astral se
déplace beaucoup plus bas qu’un avion car vous distinguez certaines
caractéristiques du paysage survolé, mais beaucoup plus vite, puisque
vous êtes rendu à votre destination en une minute ou beaucoup moins.
Vous sentez le mouvement d’accélération. Une ou deux minutes en
estimation terrestre semblent nécessaires pour couvrir la distance
Marseille-Égypte.
Encore plus vite
Vous couvrez alors de très longues distances et pouvez vous élever dans
l’atmosphère ou dans le cosmos. Si c’est nécessaire, votre corps astral se
déplace à la vitesse de la pensée.
Vous pouvez aussi vous élever assez haut pour voir de loin notre Terre ou
décider de visiter d’autres planètes. Attention aux émotions fortes qui
vous feront revenir dans votre corps physique, vous vous sentirez très
fragile dans l’espace ! Attention aussi aux projections ; vous avez peut-
être tant rêvé de Sirius ou de la face cachée de la Lune que vous recréez
221
une Sirius ou une Lune astrales ! Quant à moi, je préfère pouvoir vérifier
la réalité de mes déplacements, donc je choisis souvent de rester dans
l’astral terrestre.
À propos de la téléportation
Définition de Wikipédia, le vendredi 20/12/2012 :
« On nomme téléportation (terme de 1934) le transfert d’un corps dans
l’espace sans parcours physique des points intermédiaires entre départ et
arrivée. Le thème a été traité tant en science-fiction qu’en physique ou en
parapsychologie. La dématérialisation a trait à sa disparition initiale.
L’apportation a trait à son apparition soudaine. »
Des expérienceurs utilisent le mot « téléportation » pour parler de
certains déplacements du corps astral. Personnellement, je n’utilise
jamais ce terme car il évoque irrésistiblement pour moi la science-
fiction. Ce terme s’appliquerait avec justesse au transport immédiat du
corps physique d’un point à un autre point de l’univers. Le corps
physique se dématérialiserait à son point de départ et se rematérialiserait
à son point d’arrivée à l’identique de ce qu’il était au départ. Le tout,
instantanément. Or, en SHC, nous sommes déjà dans un corps énergétique
qui a la capacité de se déplacer à la vitesse de la pensée, donc
instantanément et intégralement d’un point à un autre de l’univers. C’est
une faculté inhérente à un corps d’énergie et je ne vois pas de
dématérialisation ni de rematérialisation.
Pendant le déplacement astral, le corps physique dort et ne bouge pas
d’un pouce. Dans certains récits de Castaneda3, il est dit que le corps
physique s’est lui aussi déplacé ! Dans ce cas-là, il y aurait eu
téléportation ! Bon, je n’ai pas expérimenté ce genre d’aventure. Est-ce
roman ? Est-ce réalité ? Étant d’un naturel rationnel, je doute de la
seconde hypothèse, mais sait-on jamais !
Autres cas
L’expérienceur déjà en astral décide de quitter ce plan pour passer à un
plan vibratoire différent.
J’ai noté plusieurs modes opérationnels qui apparemment ne dépendent
pas de l’expérienceur lui-même :
1. L’utilisation d’une technologie symbolique (faisceau lumineux,
engins volants, etc.).
222
2. Une spirale vibratoire ou sonore ou bien encore un sas obscur.
3. La sensation d’un corps qui se dissout puis se reconstitue, mais en
plus subtil sur un autre plan. À la rigueur, on pourrait parler de
téléportation dans ce cas.
Hors du plan physique, le corps astral ne change pas de lieu, mais de
fréquence. Quand il change sa fréquence, c’est une impression de
tourbillon, de spirale ascendante.
223
hop ! j’y suis.
La vision
Votre corps astral voit dans le noir. Toutefois, dans l’astral, il ne fait
jamais complètement noir, il y a toujours une sorte de luminosité ou de
phosphorescence. Est-ce que cela tient à la vision astrale ou bien à la
matière astrale ? Je ne sais pas.
Certains élèves préfèrent sortir le jour plutôt que la nuit ; distinction
seulement valable pour l’astral terrestre, sur les autres plans il n’y a plus
ni jour ni nuit. Peu importe qu’ils choisissent de sortir en plein après-
midi ou en pleine nuit, ils y verront. En revanche, l’ambiance est
différente, tout comme l’atmosphère d’une ville est différente selon qu’il
est trois heures de l’après-midi ou trois heures du matin. Si vous rendez
visite à une personne incarnée dans le monde terrestre, il sera plus facile
de communiquer avec elle si elle dort. Si vous la surprenez en pleine
activité, peu de chances qu’elle soit réceptive à votre présence astrale !
Si la personne à qui vous rendez visite se trouve à l’autre bout de la
terre, tenez compte du décalage horaire.
À noter cependant que votre corps astral n’apprécie pas la lumière du
soleil. Il la fuit. Si vous sortez par un bel après-midi d’été, vous vous
apercevrez que votre corps astral se réfugie dans tous les coins d’ombre
qu’il peut trouver et ne va au soleil qu’avec une répugnance marquée.
Une solution : quittez vite l’astral terrestre !
Pensez aussi à faire vos exercices dans des endroits où règne une
agréable pénombre. Évitez le plein air.
Caractéristiques de la vision
La vision est à 360 degrés, vous voyez devant vous, sur les côtés et aussi
derrière vous sans tourner la tête. Seule l’habitude physique vous
conditionne à continuer à voir seulement devant vous. Au début de mes
sorties, j’ignorais toutes les caractéristiques de ma vision astrale et je me
demandais pourquoi je quittais toujours les personnes à reculons !
Évidemment, je leur tournais le dos et je les voyais s’éloigner, alors que
c’est moi qui m’éloignais, avec cependant une plus grande vitesse que
dans le physique, d’où des effets visuels proches d’un fondu
224
cinématographique.
Les couleurs sont brillantes, vibrantes, vivantes, fluorescentes, plus
nombreuses que celles perçues avec l’oeil physique. Les tonalités sont
différentes, plus ou moins lumineuses suivant le plan vibratoire de
l’astral où l’on se trouve.
Avec notre vision physique, la matière nous paraît solide et immobile.
Avec notre vision astrale, la même matière physique est perçue en
mouvement, une table en bois respire, des molécules tourbillonnent dans
le moindre grain de matière physique.
Vous voyez à travers la matière physique, voire le dessus et le dessous
d’une boîte en même temps. Vous pouvez voir tous les côtés à la fois d’un
même objet. Vous voyez les différentes couches de peintures et de
tapisseries qui ont été superposées sur le même mur au fil des époques.
Les angles droits deviennent des angles obtus, les espaces physiques
paraissent donc plus grands. À ce propos, lisez avec attention les
résultats des tests de Claude4.
Lors d’une projection astrale effective, il arrive que le débutant ne voie
pas ou que sa vision soit floue. Voici quelques conseils à ce propos :
Affirmez : « Je vois maintenant. » Ça ne marche pas toujours, mais, dans
tous les cas, faites-le sans penser à vos yeux physiques. Penser à vos
yeux physiques, d’une façon ou d’une autre, vous ramènerait
immanquablement dans votre corps, et de plus, cela ne sert à rien puisque
la vision dans le corps astral dépend d’un centre énergétique, le Diamant,
et non des yeux.
Il est donc essentiel de travailler le Diamant puisque c’est le centre de
toute vision hors corps. Pour ce faire, utilisez le Shri-Yantra, voir
exercice SHC 3, la contemplation d’une bougie, la méditation. Quand
vous faites des affirmations pour voir clair, n’oubliez pas de vous centrer
sur le Diamant. L’affirmation gagnera en efficacité.
Voir clair est aussi une question d’énergie, si l’énergie est forte,
abondante, éveillée, la vision vient toute seule. Travaillez à augmenter
votre énergie, le Feu (techniques respiratoires, mode de vie, etc.).
Lire un livre en astral : le lire tel que vous le liriez dans le monde
physique est impossible. Soit l’écriture ne signifie plus grand-chose pour
225
vous et vous avez de la difficulté à assembler les lettres pour en faire un
mot et associer ce mot à un sens. Soit vous comprenez parfaitement la
phrase lue, mais êtes tout à fait incapable, une fois de retour dans le
monde physique, de retranscrire cette phrase.
Méfiez-vous des mots écrits, de même que des mots ou messages
entendus, issus de l’astral, car il faut beaucoup de recul pour discerner
vos projections, ou celles des autres, de ce qui est.
On peut assimiler le contenu du livre sans le lire en le touchant, racontent
certains expérienceurs. J’avoue n’avoir jamais fait cette expérience, mais
je conçois que c’est une possibilité, vu le fonctionnement de l’astral.
En astral, pour résoudre une addition aussi simple que 2 + 2 = 4, vous
donnez votre langue au chat ! Et lire le chiffre 123 est quasi impossible !
L’audition
Dans l’astral, vous vous en doutez, vous avez des oreilles pour ne pas
trahir votre corps physique, mais elles ne vous servent à rien, la voix et
le son retentissent à l’intérieur de votre tête. De même votre pensée. Vous
pensez à haute voix, à très haute voix même, et avez souvent l’impression
de hurler plutôt que de parler.
Vous entendez parler l’autre, mais il ne remue pas les lèvres. Le débutant
s’efforce de bouger les lèvres et d’émettre des mots ou des sons comme
il a l’habitude de le faire avec ses organes physiques, ce qui ne sert à
rien puisque toutes les communications sont télépathiques. J’ai donc
toujours entendu ce qu’on me disait en français, même les guides me
parlent français !
Souvenez-vous aussi que l’audition est issue du chakra de la gorge. Si
vous souhaitez améliorer votre audition astrale, travaillez sur votre
cinquième chakra.
Les habitués de l’astral auront remarqué que les noms propres subissent
une sorte de brouillage. Jusqu’à ce jour, aucune explication n’a été
donnée à ce phénomène.
Si vous vous trouvez dans l’astral terrestre, vous continuez d’entendre les
226
bruits de votre environnement : tic-tac du réveil, respiration ou
ronflement du conjoint(e), ou votre propre respiration, le passage d’une
voiture dans la rue ou le ronronnement du ventilateur. La différence : les
bruits sont beaucoup plus forts, amplifiés et déformés, vous avez de la
peine à mettre un nom dessus. Exemple : la sonnerie de votre téléphone,
que vous entendez sans la reconnaître, crée un énorme stress et votre
corps astral revient précipitamment dans votre corps physique.
Vous êtes réveillé en sursaut par une voix tonnante, vous ne saisissez que
le dernier mot d’une phrase, voire la dernière syllabe, ou des bruits de
timbres, de sonnerie résonnent dans votre tête. Ces sons sont toujours
retentissants. En fait, vous êtes en train de réintégrer votre corps physique
et votre audition astrale est encore en action.
Chants et musiques
Voix
Bruits de radio
227
Souvent, au moment où il sort, l’expérienceur traverse une zone où il
entend les voix de présentateurs de toutes les radios du monde dans
toutes les langues. Il semble donc qu’il vive à ce moment-là sur la même
fréquence que les ondes hertziennes.
Le toucher
Très sensible. Sens qui se développe souvent en premier. Se sentir touché
ou toucher. Une personne astrale, quand elle se trouve au même niveau
vibratoire que le vôtre, a une consistance. Vous pouvez lui serrer la main,
la caresser ou la prendre dans vos bras.
Vous faites la différence entre le rugueux, le lisse, etc.
L’odorat
On y fait moins attention, pourtant il existe. Voir l’odeur du carburant
dans le récit Ardetz5. Vingt ans après, cette odeur ne m’évoque aucune
odeur connue sur terre et elle est très nette dans mes souvenirs olfactifs.
Le goût
Existe dans la mesure où on se souvient d’un goût. Mes expériences sont
très limitées dans ce domaine. Les gourmands recréeront sans peine le
goût du chocolat.
La sexualité
Omniprésente dans l’astral terrestre. Un simple baiser ou même une
poignée de main avec un(e) inconnu(e) peut faire éclore en vous la plus
haute jouissance… et généralement le retour dans votre corps physique !
Les plans supérieurs de l’astral vous permettent de découvrir un vécu
beaucoup plus subtil et profond de la sexualité : un sentiment de fusion
entière avec l’autre et de retour à l’unité originelle.
228
Météo !
À signaler dans certaines zones, l’existence de vents violents. Je n’ai pas
d’explication à donner pour ce phénomène.
Dans les mondes consensuels, il peut pleuvoir. Le soleil se lève ou se
couche !
L’écoulement du temps
Dans l’astral terrestre, le temps correspond plus ou moins à notre temps.
Dès que vous montez en niveau vibratoire, même si vous restez dans
l’astral, le temps ne se mesure plus par rapport aux normes terrestres. Il
n’y a plus ni jour ni nuit, la lumière est constante, elle ne vient d’aucun
foyer défini, il n’y a pas de soleil ni son équivalent dans l’astral. Au plus
bas niveau, cette lumière est d’un gris bleuté et devient de plus en plus
bleue, puis brillante, claire et dorée dans les plus hauts niveaux.
D’autre part, l’écoulement du temps n’est plus perçu de la même façon
que dans le monde matériel. Quand vous revenez dans votre corps
physique, vous avez l’impression d’avoir vécu des événements qui
229
auraient pris des heures, voire des jours, alors que vous êtes resté sorti
une dizaine de minutes ou un peu plus. Pour mesurer une sortie, il vous
faut, dès que s’amorce l’état vibratoire, regarder l’heure à votre réveil, et
sitôt que vous avez ouvert les yeux, regarder de nouveau l’heure. Vous
serez très surpris de voir que votre sortie astrale a peu duré par rapport à
votre ressenti.
230
À partir de ces informations, vous pouvez imaginer et réaliser autant
d’exercices que vous le voulez. Ces exercices auront pour but de
développer la maîtrise de votre corps astral et de lui permettre de
développer ses facultés. Une excellente maîtrise de votre corps astral et
une bonne connaissance de tous les niveaux de l’astral vous seront utiles
sur les autres plans.
Diriger votre corps astral se fera toujours par les pensées centrées dans
le Diamant puis, quand vous aurez l’habitude, le contrôle se fera
automatiquement.
Vous avez appris à marcher, à faire vos premiers pas, et, tout comme
aujourd’hui, vous ne pensez plus comment il faut faire pour marcher, au
bout d’un certain temps d’entraînement, votre corps astral saura se
diriger pour exécuter parfaitement ce que vous voulez.
Il vous faut dès maintenant apprendre à communiquer avec votre corps
astral et lui donner vos instructions. Parlez-lui en termes simples et
précis. Il obéit aux injonctions. Évitez tout discours intellectuel. Soyez
direct, ferme. L’intellect n’est pas son fort, c’est un grand émotif, il saisit
les images mieux que les raisonnements.
Apprivoisez-le en vous regardant dans votre miroir et en vous souriant. Il
sera très sensible à cette attention de votre part, comme il est très
sensible à l’amour que vous lui portez. Mais n’oubliez pas qu’il est une
partie de vous.
Nourrissez votre corps astral de prâna (nourriture vivante, contact avec
la nature, eau, soleil), d’émotions saines et esthétiques, chaleureuses et
spirituelles, nourrissez-le d’amour.
Toutes les nuits, que le dormeur en ait conscience ou non, le corps astral
sort et se régénère en absorbant l’énergie cosmique. Dans la journée,
nous pouvons aussi nourrir notre corps astral grâce au prâna fourni dans
notre nourriture, dans l’air que nous respirons et dans la lumière du
soleil6.
Immortalité
À noter que le corps astral n’est pas immortel, même s’il semble survivre
longtemps (dans notre échelle temporelle) à la mort physique. Sa durée
de survie est différente selon chaque individu et son chemin d’évolution.
Il se dissout. Hypothèse avancée : une cellule-mémoire, le condensé de
231
nos émotions, ne meurt pas et fusionnerait avec le corps spirituel qui lui
serait immortel. Je mets tout ceci au conditionnel car nul expérienceur
n’est en mesure aujourd’hui d’avancer autre chose que des hypothèses en
ce domaine.
232
J’ai remarqué que lorsque dans la nuit, j’ai accompli un acte de
cette nature avec mon corps astral, je me réveille fatiguée, alors
qu’au contraire, au retour d’une SHC consciente, je suis en pleine
forme, voire en excès d’énergie.
Pour la petite histoire, voici ce qui m’est arrivé récemment et qui
m’a convaincue que mon corps astral pouvait agir sur la matière.
C’est la nuit. Sur mon lit dorment un chat blanc et un chat noir. Je
décide de sortir de mon corps. Je sors. Je suis tout à fait consciente.
J’observe attentivement ma chambre, ainsi que le chat blanc et le
chat noir endormis sur le lit. La pesante porte-fenêtre à triple
vitrage et aux roulettes endommagées (j’ai de la peine à la
manipuler quand je suis dans mon corps physique) est
hermétiquement fermée ainsi que la porte de la chambre, exactement
comme je les ai laissées avant de m’endormir.
Le chat blanc se réveille et bondit en miaulant devant la porte-
fenêtre pour que je le fasse sortir. Il ne s’agit pas de la contrepartie
astrale du chat mais bel et bien du chat physique, un coup d’œil sur
le lit me permet d’ailleurs de remarquer que seul le chat noir y dort
maintenant. Je suis un peu contrariée car le chat blanc me dérange
dans ma sortie et, de plus, risque de vouloir rentrer quand je serai
sortie ! Le plus simple me paraît être cependant de lui ouvrir la
porte-fenêtre maintenant. C’est ce que je fais en la faisant glisser
comme je le ferais matériellement. Je laisse sortir le chat et le suis
des yeux. Puis je referme la porte-fenêtre, je passe à travers la vitre
et m’envole dans la nuit.
Je fais une sortie très agréable dans l’environnement nocturne…
Mais hélas ! Voilà que j’entends miauler le chat blanc alors que je
suis en train d’admirer Marseille et ses lumières du haut du ciel. Je
suis très contrariée car je dois interrompre ma sortie du corps pour
revenir vers ma chambre. Ce que je fais. La contrariété me vaut une
crise de tachycardie car ma rentrée est assez brutale. Avant d’ouvrir
mes yeux physiques, je me calme sans me lever, je pense que le chat
blanc ne peut pas être dehors puisqu’il dormait sur le lit
physiquement avant que je ne sorte et que j’avais fermé la porte-
fenêtre avant de m’endormir. Mais le miaulement persiste à
l’extérieur et seul le chat noir dort maintenant sur le lit. Le chat
blanc est bien dehors ! Et je dois lui ouvrir la porte, cette fois-ci
physiquement, et c’est très lourd.
Inutile de préciser que je suis seule dans la maison et que toutes les
233
issues de ma chambre étaient bel et bien closes. J’ai donc fait sortir
le chat physiquement de la pièce avec mon corps astral.
J’ai repris conscience avec de la fatigue et un mal à la tête assez
fort, mais qui se dissipent dans les premières heures de la matinée. »
234
13
Le corps éthérique
Rappelons que le corps éthérique est le seul de nos corps d’énergie qui
se trouve à l’extérieur de notre corps physique. Il ne peut en aucun cas
servir de véhicule à notre conscience. Au moment de la sortie, il reste lié
au corps physique1.
Ce n’est pas notre propos d’étudier ici son rôle dans notre
fonctionnement énergétique puisqu’il n’intervient pas (en règle générale,
du moins) dans le processus de sortie, sauf en tant que remplaçant
provisoire et capital de notre corps astral, ce transfert de responsabilités
se faisant automatiquement sans l’intervention de notre volonté.
Mais, bien malgré nous, en SHC, nous avons quelquefois affaire à lui !
Par exemple, nous sommes en train d’amorcer le processus de sortie
quand un poids énorme nous écrase, comme un corps allongé sur nous le
ferait. Vite fait pour notre mental de penser qu’une entité astrale et
maligne pèse de tout son poids sur nous pour nous empêcher de sortir. Il
n’en est rien évidemment ! Notre corps éthérique nous joue cette farce,
c’est lui que nous percevons. Probablement suite à un alignement
particulier des champs d’énergie. La prise de conscience suffit à le
traverser, et nous en voilà libérés sans aucun dommage !
235
réveille, je suis stupéfaite d’apercevoir la trace de cette poigne astrale
sur mon bras physique sous la forme d’un vilain bleu ! Comment est-ce
possible ? Ce phénomène a pu se produire suite à un positionnement
particulier du corps éthérique, et ce probablement dans le champ
d’activité du câble énergétique. Je vous rassure, ce genre d’incident est
très rare !
Autres exemples de répercussion :
• Les sensations désagréables éprouvées par certains expérienceurs
au retour normal dans le corps physique : paralysie momentanée,
etc.
• Le choc ressenti quand le corps astral sous l’effet d’un bruit
extérieur ou d’une émotion violente réintègre brutalement le corps
physique. Si le retour du corps astral se fait brutalement, le
dormeur est réveillé par une secousse ou un rêve de chute. Il vient
de réintégrer son corps astral. La secousse est proportionnelle à
la rapidité du retour et non au passage astral/physique.
• Parfois, à l’endormissement, vous avez l’impression de tomber
dans un trou ! Vous sursautez et vous tombez. Ce n’est qu’un
décollage raté… Le retour maladroit du corps astral a réveillé
votre conscience, mais trop tard !
Ces phénomènes de répercussion sont sans doute liés à un positionnement
inadéquat du corps éthérique autant qu’à la rapidité du retour.
« Dans la nuit de vendredi à samedi, je dors, puis soudain, j’ai une sensation
très désagréable d’une force qui vient sur mon corps et qui essaie de s’extirper
de mon corps (je sais que c’est mon corps astral qui se « détache »), j’essaie de
ne pas contrôler, d’ailleurs, je ne peux rien contrôler, si ce n’est ne pas avoir
peur. Je laisse faire, malgré la sensation désagréable, et là je vois très
clairement et nettement la corde qui me relie à mon corps, elle est d’un bon
diamètre, entre 5 à 10 cm, très dense et très solide, je suis au-dessus de mon
corps, jusque-là, cela ne me dérangerait pas, sauf que cela me fait mal au corps
physique, là où est attachée la corde, j’ai mal autour du nombril, comme une
crampe.
236
Bref, je continue à m’élever assez rapidement, et je vais très vite, je ne sais pas
où, alors j’appelle mes guides de lumière pour me protéger et mes animaux
totem, mais je ne vois personne, bref, je continue dans l’espace. […] Ne me
sentant pas confortable, d’une part avec le corps physique qui me faisait un peu
mal, surtout au niveau du nombril, et pas à l’aise dans mon corps astral ou
énergétique (je ne sais pas en fait), et de plus n’étant pas du tout sûre de la
qualité du lieu dans lequel je me trouve, je demande à revenir dans mon corps,
mais le corps astral ne m’a pas obéi, alors je lui ai menti et j’ai crié « Danger
dans mon corps physique », et là, à une vitesse fulgurante, par le dos, j’ai vu et
senti ma corde me ramener à une vitesse inouïe dans mon corps physique.
L’atterrissage ne m’a pas fait mal, mais j’avais une jambe pliée et l’énergie
pour se remettre à circuler autour de ma jambe a provoqué une sensation
désagréable. Et je me suis réveillée, avec une petite trace rouge et une sorte de
crampe autour du nombril. Globalement, l’expérience ne m’a pas plu, d’une
part, la sensation désagréable et la douleur autour du nombril et d’autre part, le
lieu visité incertain. »
237
- Pourquoi ai-je eu mal ? Le corps éthérique sert de relais à la douleur.
Exemple, au moment d’une anesthésie, le corps éthérique se retire totalement et
provisoirement du corps physique : vous ne sentez plus la douleur issue du
physique, mais vous avez aussi beaucoup de difficultés à recevoir des
impressions du monde astral. Au réveil, vous sortez d’un trou noir. Dans votre
cas, la tension de la corde énergétique, essentiellement faite de matière
éthérique, s’est répercutée sur votre corps physique. Comme moi, beaucoup
d’expérienceurs voient ou ressentent leur corde énergétique ancrée au niveau de
la nuque. Mais j’ai lu des récits où le point d’ancrage était le nombril !
Évidemment, j’en crois plutôt mon expérience !!! Mais les deux possibilités
existent sans doute.
– Pourquoi est-ce désagréable ? Le corps éthérique n’est pas un véhicule
correct. Il n’est pas fait pour cela. La sensation que vous avez eue au moment
de la sortie est typique !
- Ai-je failli mourir ? Je ne le crois pas.
– Que faire si cela se reproduit ? Comment se protéger ? En travaillant à
rétablir l’harmonie et la concordance entre vos corps énergétiques et le
physique.
– Comment se comporter dans cette situation ? Revenir dans votre corps
physique et laisser les choses se remettre en place. Pour revenir dans votre corps
physique, serrez les mâchoires.
238
14
D’autres plans
Maintenant, je vous propose une brève présentation d’autres plans
accessibles en SHC.
L’après-vie
239
conversations avec les êtres décédés roulent soit sur leurs activités
actuelles ou sur celles du voyageur, mais rarement sur des sujets
métaphysiques. À la question « Que s’est-il passé au moment de ta
mort ? », pas de réponse. Le mot « mort » a d’ailleurs pour conséquence
de faire disparaître l’être décédé ou, à tout le moins, de susciter chez lui
indignation ou incompréhension. À rayer du vocabulaire, donc.
Ne cherchez pas à résoudre l’énigme de sa disparition avec l’être décédé
lui-même. J’ai déjà évoqué Jean-Pierre1. Quand je l’ai revu en astral, et
je peux vous assurer que ce n’était pas une projection, je lui ai posé la
question : « Que s’est-il passé ? » Âgé d’une soixantaine d’années, J-P
est mort dans son sommeil alors qu’il était en bonne santé, en train de
construire une maison et de réaliser un projet de vie communautaire et
écologique qui lui tenait à cœur. Vingt-quatre heures avant sa mort, il
m’avait affirmé qu’il vivrait très vieux. Ni les médecins ni l’institut
médico-légal n’ont pu définir la cause de sa mort. Quant à J-P lui-même,
en pleine forme astrale, il m’a répondu : « Je te dirai ça une autre fois ! »
Si l’être décédé ne vous dévoilera pas les mystères de la mort, en
revanche, il vous fera aisément et agréablement visiter le monde où il vit
temporairement… si toutefois il est moins pressé que J-P.
Je voudrais seulement dire une nouvelle fois à quel point mes rencontres
avec ceux que j’ai aimés furent vivantes, chaleureuses, pleines de sens et
souvent d’imprévus ! Je les ai revus jeunes et en bonne santé, je les même
vus rajeunir, comme c’est le cas pour mes parents morts à 80 ans et qui,
lors de nos dernières rencontres, en paraissaient 20. Et puis ils ont
disparu !
TÉMOIGNAGE DE NATURE_ONE
« Dans la nuit de vendredi à samedi 1er février, vers 6 h, j’ai fait une sortie
espérée depuis longtemps, mais à laquelle je ne m’attendais plus. De suite après
la séparation avec mon corps physique, je me sens transporté alors que ma vue
n’a pas encore apparu. Puis, comme d’habitude, un “fondu à l’ouverture”
s’opère (pour parler en termes de cinéma, car c’est vraiment ainsi que cela se
passe pour moi) et le monde s’illumine devant moi. Je me rends compte que je
suis à la maison dans le hall d’entrée, face à la salle à manger, avec sur ma
droite la cuisine et sur ma gauche la porte d’entrée (que je ne vois pas, car non
focalisé dessus à cet instant et que j’imagine donc fermée). Le couloir menant
au reste de la maison est derrière moi, bref, tout est à sa place comme ça l’est
actuellement dans la dimension physique, sans la moindre erreur. J’ai bien
conscience que je suis dans le moment présent et dans la zone de l’astral la plus
proche physique qui soit, la plus dense.
240
Aussitôt, j’appelle ma femme pour essayer de la faire venir avec moi. Mais
comme bien souvent, quelque chose d’autre vient détourner mon attention.
J’entends taper à la porte, avant même que je me demande ce qui se passe, je
me retrouve tourné vers l’entrée avec la porte ouverte. Et là, une joie intense
me prend, mêlée de fortes émotions ! Devant moi, rajeunie et resplendissante de
gaieté, se trouve ma grand-mère (maternelle) ! Décédée depuis quelques années,
je peux enfin la voir. Elle a environ 30 ans, porte une robe qui descend en
dessous des genoux de couleur bleu marine avec des petites fleurs blanches,
violettes et roses ainsi que des chaussures blanches fermées au bout, mais
ouvertes à partir de la moitié du pied. On se jette dans les bras l’un l’autre et on
s’embrasse, l’atmosphère est remplie de bonheur et on n’arrête plus de se lancer
des sourires complices. Je m’empresse de lui affirmer que c’est normal de me
trouver aussi conscient, comme je l’avais fait avec mon grand-père (paternel).
Je comprends qu’elle sait que je suis capable de venir dans cette dimension, du
moins elle me le fait comprendre, contrairement à mon grand-père (paternel) à
qui il avait fallu que j’explique. Un peu comme si dans l’astral, la nouvelle se
répandait.
Submergés par l’émotion, nous n’aurons guère plus de temps d’échanger, car je
retourne (contre mon gré) dans mon corps physique avant même d’avoir le
temps de tenter de rester encore pour lui poser le milliard et demi de questions
qui fusent. […] »
« La seconde mort »
Plus encore qu’en 2008, je pense que, passé un certain délai, le « mort »
devient inaccessible. Il a certainement autre chose à faire, ou plus
justement, il a « à être ». Il échappe à l’attraction du monde terrestre ainsi
qu’à ses systèmes de croyances. Je me refuse à faire toute interprétation à
ce sujet, car je ne pourrais que laisser le champ libre aux projections de
mon mental ou entrer dans des systèmes de pensées ou dans des
cosmologies limitatives, copiées sur notre société humaine. Quant aux
« révélations directes », je n’y crois pas et ceci n’engage que moi !
Que se passe-t-il quand l’être décédé disparaît pour la seconde fois ?
Réincarnation, diront les uns, fusion dans l’énergie universelle, diront les
autres. Autre hypothèse : anéantissement pur et simple ?
La SHC permet d’affirmer que conscience et cerveau ne vont par
nécessairement de pair, la vie continue, mais comment, sous quelle forme
et dans quels univers ? Passé un certain seuil, l’expérienceur doit avoir
l’honnêteté de convenir que, comme tout un chacun, il ignore tout. Certes,
il accompagne l’être décédé jusqu’à sa seconde disparition, mais après ?
241
Après la vie continue… Sous quelle forme, je ne dirai rien, car je n’en
sais rien. Ce ne peut être que toute autre chose que ce que nous pouvons
imaginer et ce qu’il advient ne peut être assimilé par l’esprit d’un être
humain incarné. C’est vraiment à ce moment de la seconde disparition
que commence la grande aventure, l’indicible aventure !
Pour rencontrer une personne décédée, il faut avoir accompli son deuil
entier, physique, psychologique et spirituel. Accepter que celui qui s’en
est allé soit entièrement et absolument libre pour l’éternité… libre même
de notre amour !
L’avant-vie
Tout comme il y a des mondes de l’après-vie, il y a des mondes de
l’avant-vie.
Je n’ai pas réalisé d’expériences en ce domaine, mais j’ai assez souvent
reçu des couples ou des futures mamans qui désiraient entrer en contact
avec l’âme de leur futur enfant.
Et c’est tout à fait possible.
TÉMOIGNAGE D’ÉRINE
242
Cela m’a bouleversée. J’ai alors su avec certitude que je portais un petit garçon
(confirmé par la suite), et malgré l’avis des médecins et de mon entourage, j’ai
fait confiance à mon enfant. Il est né quelques mois plus tard, prématuré certes,
mais sain et sans “anomalie” (je n’aime pas ce mot, mais je n’en trouve pas de
plus approprié).
Voilà ma petite expérience. »
243
Chacun d’entre nous est relié à un ou des guides spirituels.
Ce sont des guides universels et bien qu’ils guident des milliers de
personnes en même temps, la relation qu’ils entretiennent avec chacun est
unique et exceptionnelle. Certains guides sont célèbres : c’est le cas de
Jésus, de Marie, de Bouddha, de Krishna, de Lao-Tseu ou d’Akhenaton,
et bien d’autres encore. Nos guides se sont réalisés dans n’importe quelle
tradition. Il n’y a pas de hiérarchie entre eux, aucun n’est plus élevé que
l’autre, c’est notre mental qui établit des échelles ! D’autres guides sont
pour nous de parfaits inconnus. L’histoire n’a pas retenu leur nom.
244
quand vient enfin la rencontre véritable, plus de doute possible, les
voiles sont levés. L’amour nous pénètre et la connaissance vient avec.
Des changements radicaux s’inscrivent dans notre vie concrète.
Les guides spirituels ne sont pas sur le plan astral. Pour les rencontrer, l’expérienceur
doit quitter son corps astral et utiliser son corps spirituel.
TÉMOIGNAGE DE TARA
« Je pensais tout simplement très fort à ma Guide. Je n’ai pas fait comme à
mon habitude la respiration lente en 4/8. Je commence à entendre des bruits
d’ordinaire inaudibles, signes qui me disent que je suis dans la bonne voie de la
SHC.
Dans la brume d’un rêve, je suis allongée, je sens très fortement qu’une autre
personne avait ses pieds appuyés sur les miens, pour être sûre, je tends la main
pour toucher ces autres pieds. Ils sont de la même taille que les miens comme si
c’était mon miroir. J’ai accepté cette présence et tout d’un coup, nos deux corps
commencent à tournoyer plus ou moins rapidement. On se retrouve dans les
étoiles, nos pieds se séparent, mais j’avais ses mains (ce n’est que par la suite
que j’ai su que c’était ma Guide). Longuement, nous volons parmi les étoiles,
dans l’immensité de l’espace, dès que la vitesse était trop rapide, je demandais
“doucement” et je ralentissais, de temps en temps, elle lâchait une de mes
mains, peut-être pour tester ma confiance. Pendant tout ce temps, je sentais
juste sa présence, mais je ne la voyais pas encore. Je pense que j’étais sur un
245
très haut plan. […]
Une SHC où je n’ai pas de mot pour exprimer mes divers ressentis, tellement
inexprimables sur le moment. Je souhaite à tous les Cordonautes de connaître
une telle expérience. »
246
Jésus avons-nous lus et lirons-nous encore ! Il en est de même pour les
héros des contes de fées ou n’importe quels personnages historiques.
247
non pas parallèlement comme cette nuit. Zut ! Je prends conscience que
je suis en SHC. Je réintègre, constate la grande effervescence de tous
les chats, en particulier d’Anaïs, il me revient à l’esprit qu’Anaïs et
Chaman se vouaient une haine cordiale !
Je décide de me rendormir pour voir ce qu’il en est en sortie. Il doit
être maintenant presque 6 h du matin quand voilà que surgit Chaman.
C’est le chat magnifique que j’ai connu quand il avait 2 ou 3 ans. Un
saut sur mon épaule, quelques pas gracieux sur le dessus de lit et il
disparaît. Ça grogne de plus belle. Tellement que j’ouvre les yeux et,
revenue à la réalité physique, je constate une fois de plus que c’est
Anaïs qui gronde avec le plus de colère et que Shanamir est très
inquiet. Tout ce monde félin a les yeux fixés sur l’entrebâillement de la
porte-fenêtre. Chaman est venu d’un autre monde. »
Je tire une carte de l’oracle Tao2. C’est la carte 33, La retraite. Sens
général : Départ à point nommé.
Puissent-ils tous bondir dans la vallée des chats heureux ! Chaman et
Molière, Toutnoir, Panache, Pinocchio, Shanamir, Doufilou et Sapristi en
allés depuis 2008 et revus en SHC avant qu’ils ne disparaissent dans la
« seconde mort » pour la plus belle aventure des chats ! Tandis que sur
terre, des petits félins très nombreux m’escortent avec malice et amour
chaque jour !
Savez-vous que nous avons tous un animal guide, les chamans disent un
animal totem ? Eh bien, pour moi, vous vous en doutez, c’est le chat !
Pour tous ceux qui souhaitent retrouver leur animal familier disparu,
point n’est besoin de technique, les chats eux-mêmes sauront vous guider
et tout votre amour.
248
15
Les vérifications
Programmer des expériences vérifiables est particulièrement intéressant
et même recommandé. Ce genre d’expériences n’est réalisable que pour
des SHC se déroulant dans l’environnement physique immédiat du
dormeur, c’est-à-dire une part infime des expériences SHC.
L’expérienceur ne cherche jamais à convaincre, encore moins à
convertir ! Il se borne à donner tout au plus l’envie de réaliser
l’expérience par soi-même. Avant tout, il se perfectionne dans son art.
En effet, grâce aux vérifications, l’expérienceur est amené à se surpasser.
Les progrès réalisés sont validés par des résultats vérifiables.
L’expérienceur affine ses performances, se pose de nouvelles questions et
cherche les réponses sans relâche. Il parvient à mieux comprendre le
mécanisme de la SHC, à découvrir encore et encore de nouveaux sujets
d’étude. Mais il s’aguerrit aussi en vue d’explorations plus lointaines, à
savoir les univers physico-astraux1 où les tests ne seront pas possibles et
les sources d’erreur pourtant toujours présentes. Allez donc vérifier les
dires d’un explorateur qui vous décrit par le menu la planète Vénus ou
l’étoile Sirius ! Que dire alors des plans spirituels où le terme
« vérification » n’a plus de sens ?
Les tests réalisés en groupe suscitent autant d’émulation que
d’amusement. Les SHC se multiplient, s’entrecroisent et s’enrichissent
les unes par les autres.
L’expérienceur, en acceptant de se fixer des objectifs contrôlables, donne
un début de crédibilité à la SHC. Il pourra partager ses expériences avec
des esprits éclairés qui, même s’ils doutent, seront prêts à l’écouter et à
s’intéresser au phénomène SHC quand ils auront acquis la certitude que
249
le sujet garde les pieds sur terre et reste capable de contrôler ce qu’il
expérimente2. Notre monde matériel recèle d’aussi grands mystères que
les ailleurs spirituels, jamais nous ne perdons notre temps ou notre
énergie en l’explorant.
Robert Monroe
Charles Tart
250
Sam Parnia
251
2. Dans un premier temps, pour ne pas rencontrer de difficultés
relatives au fait de traverser des portes ou des murs, la table a été
mise en face du lit, légèrement décalée côté gauche.
Les objets étaient donc à une distance d’environ deux mètres du
centre du corps de Claude.
3. Les objets étaient disposés à découvert sur la table. Tous les
objets étaient connus de Claude.
4. Les objets ont été choisis avec des matériaux, des formes, des
couleurs, des lumières, des contenus intérieurs différents dans le
but d’identifier ce qui est visible.
5. Objet 1 est un chargeur de téléphone blanc non branché lors du
test.
Objet 2 : manchon noir en plastique.
Objet 3 : cristal transparent.
Objet 4 : un téléphone branché avec un écran LCD.
SHC no 1 – no 2 – no 3
Date : Nuit du 30 au 31/10/11
Début de l’exercice de programmation : à 0 h 50, fin 1 h 13.
Protocole : 4 objets ont été disposés sur la table
– 1 manchon noir en plastique,
– 1 cristal de quartz,
– 1 téléphone avec un cadran lumineux digital éclairant en lumière
blanche,
– 1 chargeur avec une diode émettant une lumière rouge.
Les objets projetant une lumière ont été choisis pour éclairer la nuit.
• Heure du réveil/sortie : 6 h 05.
• Contenus des sorties :
1re SHC : l’environnement est trouble. Les contours de la table peuvent à
peine être devinés. La pièce est remplie d’un épais brouillard et ses
contours sont à peine perceptibles.
Aucun objet n’est visible, que ce soit sur la table ou ailleurs.
2e SHC : l’environnement astral est aussi trouble que lors de la 1re sortie.
Aucun objet n’est visible, que ce soit sur la table ou ailleurs.
3e SHC : je reprends directement conscience, assis à une table de la
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cafétéria d’un hôpital.
L’environnement est très clair cette fois. Il fait jour. (matin du 31/10/11 :
heure ?)
L’homme assis face à moi fait partie du personnel de cet hôpital (ou
clinique). Il porte une tenue de chirurgien, de couleur vert pâle, semble-t-
il. Nous venons de terminer une conversation dont le contenu me restera
inconnu.
La table contient 2 places. Sur le côté gauche se dressent des séparations
de lattes de bois entrecroisées. La cafétéria paraît être construite en deux
niveaux séparés par une marche de décalage. La 2e moitié semble avoir
été construite 30 cm plus bas.
« Nous » (moi et une volonté plus grande que la mienne) « pense » à mon
interlocuteur : « Peux-tu m’emmener vers ma chambre ? »
« Nous » nous levons de table, tournons du côté situé dans mon dos,
prenons à droite et poussons une porte battante pour sortir de la cafétéria.
Nous tournons à droite, passons une nouvelle porte battante qui donne
cette fois accès à un long couloir.
Au début de ce long couloir, alors que nous marchons, « Nous » sentons
l’environnement qui devient instable et commence à s’évanouir. « Nous »
nous concentrons et l’environnement redevient stable : nous avons changé
d’étage, comme dans un « fondu-enchaîné ». « Nous » pensons alors à
l’accompagnateur : « Peux-tu me prendre la main, car cela m’aidera à me
stabiliser ! » L’homme nous prend alors la main et nous continuons à
marcher.
Tandis que le nouveau couloir prend fin, nous pouvons voir au travers
des vitres du côté droit un patio sur lequel un jardin a été aménagé. À ce
nouvel étage. Nous tournons à droite et poussons à nouveau une porte
battante. Nous traversons le patio. Nous passons à nouveau une porte
battante et nous nous trouvons dans un couloir que je ressens comme étant
un lieu d’activité de maternité ou pédiatrie, en relation avec les enfants.
Je perçois 5 à 6 chambres de chaque côté de ce couloir. Nous
ralentissons devant une chambre située à gauche. Je me concentre pour
arriver à lire les chiffres marqués sur la porte, mais c’est difficile, car
plus on leur porte attention, plus ils changent. Les combinaisons qui
s’affichent hésitent entre 112-512-114-514. Nous rentrons dans la
chambre. Elle est en forme en de « L ». Deux enfants aux physiques
identiques (des jumeaux ?) semblent revenir du bloc opératoire. Ils sont
encore sur les lits à roulettes utilisés pour transporter les patients de la
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chambre au bloc. Ces lits ont des petits rangements à trois étagères,
contenant du petit matériel de soin (ciseaux, pansements, etc.). Nous
demandons à notre « guide » de nous choisir 3 objets caractéristiques de
cette pièce. Il prend et nous montre un pansement et des ciseaux. « Nous »
nous excusons instinctivement : « Oh non ! pas ceux-là, le malade
pourrait en avoir besoin. » Il se penche alors derrière la tête du premier
lit et me tend une bouteille d’eau minérale « non gazeuse », qui se
trouvait par terre.
Tout s’évanouit alors et je me réveille dans mon environnement
physique : il est 11 h 55.
Analyse
Toute l’expérience a été vécue en mode « spectateur ». Je suis spectateur
conscient dans mon corps astral, mais je n’ai aucune volonté, ni
raisonnement.
J’entends et je vois, je comprends, mais je ne peux ni agir ni décider.
C’est comme si j’étais un bébé contenu à l’intérieur d’un grand frère qui
décidait tout pour moi.
La programmation à 4 heures n’a pas fonctionné. Elle aurait dû être faite
la veille au matin, comme enseigné dans les trainings, et répétée plusieurs
jours. L’horaire du coucher est trop tardive : 22 heures est un maximum
pour décoller à 4 heures.
6 h 05 correspond exactement à la fin d’un cycle de sommeil.
1re et 2e SHC : La table est trouble lors des deux premières sorties.
Tentatives d’explication :
– Manque d’énergie ?
– « Fréquence » de sortie inadaptée ?
– Dans l’hypothèse ou la table et l’environnement seraient recréés
par mon propre esprit, et dans le cas où je n’aurais pas eu
beaucoup de conscience ou de volonté pendant ces deux sorties, il
peut être supposé que je n’ai rien créé par la pensée et que c’est
la raison pour laquelle il n’ y a rien que du brouillard.
3e SHC : La lecture (du numéro de chambre de l’hôpital) est un exercice
très difficile en SHC.
La lecture est une notion terrestre. En SHC, l’esprit n’a pas appris à
associer les lettres ou les chiffres. Il faut donc lire les chiffres un à un et
s’en souvenir, puis penser que 5 1 2, cela fait 512.
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Il est classique de voir des chiffres ou des lettres se modifier dès qu’on
porte notre attention sur elles. On ne lit pas un message dans l’astral,
mais on en « perçoit » l’essence.
En SHC, toute pensée est créatrice et le simple fait de faire un effort pour
lire quelque chose en modifie la forme. Tout l’art de la lecture consiste
donc à prendre connaissance du message sans y porter aucune attention
particulière…
Enfin, un effort de lecture trop soutenu en SHC provoque un retour
instantané dans le corps.
La lecture est une activité terrestre.
Claude a décrit cette 3e expérience au cas où elle pourrait se
rapprocher avec des locaux ou une situation connue de X. Claude va
regarder s’il connaît un endroit physique avec lequel il pourrait
rapprocher cette expérience.
4e SHC
Date : nuit du 31/10/11 au 01/11/11
Début de l’exercice de programmation : à 23 h 55, fin 0 h 16.
Musique Nagual7.
À 13 heures la veille : méditation « Salutation à l’Esprit Divin ».
Demande d’obtenir de l’aide pour ces tests.
Heure de sortie programmée : 4 heures.
8 objets ont été disposés sur la table dont :
4 par mes soins :
– Objet 1 : manchon.
– Objet 2 : cristal de quartz.
– Objet 3 : téléphone avec un cadran lumineux digital éclairant en
lumière blanche.
– Objet 4 : chargeur avec une diode émettant une lumière rouge.
Les objets projetant une lumière ont été choisis pour éclairer la nuit.
4 par mon épouse, sans que je les connaisse :
– Objet 5 : paquet de cartes à jouer.
– Objet 6 : collier de coquillages blancs no 1.
– Objet 7 : collier de perles d’ambre no 2.
– Objet 8 : imprimé avec un motif en vague pour exercices de vision
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3D.
Résultat : La programmation n’a pas fonctionné. Il n’y a pas eu de sortie
à 4 heures.
Analyse : L’heure du coucher a été trop tardive. Ce résultat confirme
qu’avec la technique actuellement utilisée, il faut que le corps soit
complètement reposé pour que la sortie fonctionne, avec un minimum de
4 cycles de sommeil de 1 h 30 au minimum. Il faut donc se coucher à
22 heures pour obtenir un fonctionnement optimal de la programmation de
sortie à 4 heures.
5e SHC
Date : nuit du 4 au 05/11/11
• Début de l’exercice de programmation : à 21 h 35, fin 22 heures.
Musique Nagual.
Heure de sortie programmée : 4 heures.
• La configuration des objets tests est la même que celle du test 4. Il
est précisé que les objets 5-6-7-8 ont été retirés et remis par ma
femme et qu’ils n’ont toujours pas été portés à ma connaissance.
• Heure de sortie réalisée : 6 h 25 – Heure de retour : > 7 h 10, mais
mal notée.
Malgré mes efforts et plusieurs tentatives, impossible de sortir par le
dessus. Le corps astral est comme collé au corps physique, au niveau de
la tête. Je tente alors de sortir en me glissant sur le côté. Cela fonctionne.
Expérience : La pièce est lumineuse, comme éclairée par une ampoule
électrique de forte puissance, mais aucune source de lumière n’est
visible.
La table apparaît clairement, mais elle est positionnée différemment de sa
contrepartie physique : elle a pivoté de 90° sens horaire. Le fauteuil
physiquement situé au fond de la pièce est placé devant la table.
Il y a également trois chaises placées en rang sur le côté de la table.
(Sans contreparties physiques.)
Je sais que ces trois chaises ne devraient pas se trouver là. Craignant
qu’elles ne soient des projections de mon esprit, j’intime donc par la
pensée l’ordre suivant : « Que tous les objets issus de mes projections
disparaissent. » Mais rien ne disparaît. Les trois chaises sont toujours là.
Je m’assois dans le fauteuil et contemple la table. Une dizaine d’objets
sont présents. Il y a aussi des morceaux d’objets non reconnaissables,
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évoquant un fatras de pièces détachées jetées pêle-mêle.
– Un bijou apparaît clairement enroulé sur lui-même, comme une
broche, avec au bout une grosse perle noire.
– Une pile de fiches, semblables à des bristols, mais sans
quadrillage ni impression dessus. Je me concentre pour faire
disparaître le paquet de fiches du dessus de la table, mais il
demeure. J’en coupe alors mentalement une tranche, comme on le
ferait d’un gâteau. La tranche se sépare, et je la visualise
s’écartant du paquet, et diminuant de taille, jusqu’à disparaître.
Cela fonctionne, car elle disparaît. J’arrive ainsi en répétant trois
fois cette manipulation à faire disparaître la moitié du paquet de
fiches.
– Au premier regard, la surface de la table astrale est ciselée
comme au ciseau à bois avec un motif composé de vagues (alors
que sa contrepartie physique est lisse). Ce détail attire mon
attention, à tel point que j’ai du mal à porter mon regard sur le tas
d’autres morceaux d’objets qui n’apparaissent pas très
clairement. Leurs formes sont enchevêtrées et visibles les unes
aux travers des autres.
Au second regard, la surface de la table est maintenant recouverte d’une
nappe (toile cirée) comportant les mêmes motifs en vagues.
À cet instant, je perds conscience et me réveille physiquement. La pièce
est éclairée par la lumière du jour qui passe entre les rideaux.
Analyse
La difficulté de sortie est liée à la lumière du jour qui commence à
pénétrer dans la pièce au travers des rideaux. Cela confirme que les
sorties doivent se produire dans le noir, ou dans la pénombre. La lumière
écrase le corps astral et la sortie demande beaucoup plus d’énergie.
Les objets présents dans une scène astrale peuvent se présenter dans une
position, une couleur, une forme, une texture différentes de leur
contrepartie physique. La vision astrale ne semble pas adaptée aux objets
terrestres. L’objet vu est une interprétation de l’esprit astral (une
traduction) de sa contrepartie physique.
La lumière émanant des objets électroniques ou électriques n’est pas
visible. Les cadrans de téléphones, les lumières de diodes demeurent
invisibles en SHC.
Lorsque l’objet est inconnu de l’esprit, ce dernier semble remplacer
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l’objet physique par ce qu’il a en mémoire de plus ressemblant, ou en
tout cas par ce qui lui vient en premier à l’esprit (si j’ose m’exprimer
ainsi). Le paquet de cartes a été interprété sous la forme d’un paquet de
fiches blanches cartonnées.
L’esprit ajoute et occulte des objets ou les transforme en fonction de son
interprétation.
Les contreparties d’objets physiques ont une certaine
consistance/rémanence dans l’astral. Avec de la concentration, il est
possible de faire disparaître une forme existante (ex. paquet de fiches).
Les impressions réalisées sur une feuille, elle-même disposée sur une
table, ont été interprétées comme étant l’état de surface de la table.
L’esprit a fusionné des objets. Il a ensuite réalisé une seconde
interprétation sous la forme d’une nappe comportant le même motif.
Le téléphone et le chargeur semblent avoir été décomposés en un tas de
pièces détachées : cubes, fils, et autres, le rendant impossible à
reconnaître. Il a été d’autre part très difficile de porter son attention
dessus. Il semble que la vision astrale, capable de voir à l’intérieur des
objets, restitue des objets physiques complexes ou composés en les
décomposant en autant d’objets unitaires, remplacés chacun par
l’interprétation la plus commode trouvée en mémoire (d’où le tas de
pièces détachées).
Il a été possible de reconnaître qu’il y avait un bijou et un paquet de
fiches sur la table (qui étaient des cartes à jouer), soit 2/4, parmi les
objets inconnus, et aucun parmi les objets connus, sans pour autant être
identiques aux objets physiques.
Il est important de noter pour de futurs tests que ce ne sont pas la copie
des objets physiques que le corps astral voit, mais une interprétation de
ces objets. Si l’objet ne signifie rien pour lui, ou lui paraît inintéressant,
il semble que l’esprit puisse aller jusqu’à se passer de l’interpréter et
que l’objet n’apparaisse pas du tout. J’émets même la théorie que l’objet
ne sera visible que si le corps astral y trouve un certain intérêt, une
attirance, un sentiment, une émotion, une énergie, aussi infime soit-il. Les
objets seront donc peut-être visibles par un esprit et pas par un autre,
suivant l’intérêt qu’ils lui trouvent.
6e SHC
Date : nuit du 12 au 13/11/11
• Début de l’exercice de programmation : à 2 h 20. Pas de
préparation.
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Heure de sortie programmée : 4 heures.
• Configuration des objets tests identique au test 5.
• Heure de sortie : pas à 4 heures et l’heure n’a pas pu être notée car
je me suis endormi au retour.
Expérience : Il y a bien eu une sortie hors du corps (SHC), mais pas en
rapport avec l’expérience.
Analyse : néant.
7e SHC
Date : nuit du 13 au 14/11/11
vDébut de l’exercice de programmation : à 23 heures. La musique
utilisée pour la préparation a été entrecoupée de nombreuses fois
par des problèmes de courant.
• Heure de sortie programmée : 4 h 45.
• Configuration des objets tests modifiée : Claude décide de
simplifier le test pour essayer de comprendre pourquoi le cristal
n’est pas apparu dans le test 5.
1 seul objet est disposé sur la table : le cristal.
Dans ce test, l’objet est donc connu et disposé par Claude lui-même.
• Heure de sortie réalisée : 4 h 16.
Expérience : Malgré mon effort, la SHC est impossible par le dessus. Je
reste comme attaché au corps. Je ressors, avec succès cette fois, en
basculant par le côté gauche, comme je l’aurais fait pour me lever. Je
marche jusqu’à la table, qui apparaît clairement.
La pièce est éclairée par une lumière puissante dont la source reste
indéterminée. C’est comme si la lumière était allumée.
J’observe (en SHC) ce qui est sur la table : de multiples grains ayant la
forme et la taille des grains de raisin, dont une partie est de texture
cristalline lisse et de couleur transparente, et l’autre des grains de raisin
violets.
Je perds conscience et me réveille à 4 h 31.
Analyse : La vision astrale a interprété l’objet physique. Le cristal
semble avoir été décomposé en une multitude de grains, qu’une fantaisie
de l’esprit a transformé en grains de raisin. La forme physique globale de
l’objet a complètement disparu.
8e SHC
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Date : nuit du 23 au 24/01/2012
• Début de l’exercice de programmation : à 23 heures.
• Heure de sortie programmée : 4 h 45.
• Configuration des objets tests : La configuration a été modifiée
pour tester le protocole consistant à mettre un motif imprimé dans
1 enveloppe.
• 5 motifs ont été créés et imprimés sur une feuille A4 : l’étoile,
le carré, le triangle, la vague, le cercle. Ces motifs ont chacun été
insérés dans une enveloppe kraft opaque identique, garantissant
l’anonymat du contenu. Une des cinq enveloppes a été tirée au
hasard et disposée sur la table par Claude.
• Claude ne connaît donc pas le motif contenu à l’intérieur de
l’enveloppe.
• Heure de sortie réalisée : 4 h 40.
Expérience : La SHC s’est produite et je me retrouve directement au
pied du lit. Je n’ai qu’une seule envie, sortir le plus vite de la pièce pour
aller me promener. C’est en passant près de la table que j’aperçois
l’enveloppe. Je me souviens que je dois aller regarder ce qu’il y a
dedans. Je fais un quart de tour de côté : je prends l’enveloppe et je tire
par le côté la feuille contenue. La feuille extraite apparaît clairement
avec l’impression du carré dessus. Je repose alors l’enveloppe sur la
table et marche d’un pas pressé pour sortir de la chambre, mais je perds
conscience et tout s’évanouit.
Je me réveille dans le physique à 7 heures et je vérifie le motif
physiquement contenu dans l’enveloppe : c’est la « vague ».
Analyse : Soit j’ai moi-même créé le résultat, soit j’ai sorti la feuille
placée dans l’enveloppe lors d’une autre expérience réalisée à une date
ultérieure. Il faut donc aménager le test en ajoutant un repère « temporel »
permettant d’identifier à coup sûr le jour de l’expérience ou en mettant
quelque chose (nombres) qui ne soit jamais deux fois identique.
9e SHC
Date : nuit du 24 au 25/01/2012
• Début de l’exercice de programmation : à 23 heures. L’Éveil du
Feu et le Diamant ont été utilisés.
• Heure de sortie programmée : 4 h 45.
• Configuration des objets tests : une enveloppe contenant un des
260
cinq motifs choisis a été tirée au hasard et disposée sur la table
par Claude lui-même.
• Heure de sortie réalisée : 4 h 38.
Expérience : La SHC se produit et je me retrouve directement devant la
table, avec une conscience assez claire, mais en me sentant un peu
assommé.
L’enveloppe est là. J’extrais son contenu comme je l’aurais fait dans le
physique, par le côté de l’enveloppe. À ma grande surprise, l’objet que
j’en extrais n’est pas une feuille, mais une autre enveloppe, exactement
identique à la première. Qu’à cela ne tienne, j’extrais à nouveau le
contenu de cette dernière, qui n’est autre qu’une nouvelle enveloppe
toujours identique. Intrigué, je répète cette opération cinq ou six fois de
suite, et à chaque fois, l’objet extrait est une enveloppe kraft marron
identique à l’original.
Je me concentre pour ne penser à rien, de façon à ne pas influer sur ce
que j’observe. Rien ne change à cet instant.
J’essaie de voir au travers de l’enveloppe : sans succès. En revanche,
quelques signes sont inscrits dessus, on dirait plutôt des graffitis d’une
taille d’un centimètre. J’essaie de les lire, mais ceux-ci n’ont aucune
signification particulière pour moi. Je me concentre une dernière fois
pour mémoriser ce symbole.
Après réveil et vérification dans le physique : Le contenu de l’enveloppe
était le carré.
Analyse : Il semble qu’il y ait comme une barrière qui m’empêche de
voir ce qu’il y a dans l’enveloppe.
Conclusion générale
Dans l’état de mes capacités actuelles, aucun n’objet n’apparaît en SHC à
l’identique de ce qu’il est dans le physique. Le taux de réussite qui
consisterait à identifier un objet à l’identique est de 0 %.
Dans 20 % des cas seulement, la programmation a permis d’effectuer une
sortie à l’heure prévue.
Le taux de réussite d’arriver à rejoindre un lieu situé à 1,50 mètres du
corps physique est de 50 %.
Les objets physiques peuvent apparaître décomposés en unités
élémentaires, fusionnés, interprétés de façon fantaisiste, changés d’état de
surface, de couleurs, ou transformés en un autre objet « qui est celui qui
convient le mieux à l’esprit ». Ils peuvent se trouver à une place
261
différente.
Les objets qui font partie du test sans en être l’objet étaient plus
facilement visibles : 50 % pour la table, et 100 % pour l’enveloppe. Ceci
semble indiquer qu’il est plus facile pour l’esprit de voir correctement.
D’autres objets sans existence physique peuvent se trouver présents.
Si dans l’environnement astral quelque chose s’avère pour l’esprit d’un
intérêt plus grand que l’expérience, il est quasiment impossible d’aller
réaliser cette dernière.
Il est très difficile d’observer des objets si quelque chose…
Les impressions peuvent être effacées de la surface des objets observés,
ou transformées en un objet « le plus confortable pour l’esprit ».
Les énergies lumineuses électroniques sont invisibles.
Le taux de réussite d’arriver à identifier un objet placé sur une table
parmi quatre connus est de 0 %.
Le taux de réussite d’arriver à identifier une « catégorie » d’objets
connus placés sur une table parmi quatre connus est de 25 %,
curieusement plus que pour les objets connus. Connaître l’objet ne
semble donc pas un avantage dans ce type d’expérience.
Le taux de réussite d’arriver à identifier une « catégorie » d’objet choisie
sur une table à une heure précise est de 50 % x 25 % x 20 = 2,5 %.
Si on rajoute encore les difficultés suivantes :
– Changement d’endroit à chaque expérience.
– Éloignement de l’objet à plus de 6 mètres : impliquant une sortie
du 2e corps astral.
– Passer au travers de portes ou d’autres obstacles physiques.
Le taux de probabilité de réussite de l’expérience dans l’état actuel de
mes capacités sera proche de 0 %.
Vérifications spontanées
Laissons de côté toute prétention scientifique et intéressons-nous à des
expériences simples que tout expérienceur peut se donner pour objectif.
TÉMOIGNAGE DE JEAN-FRANÇOIS
262
« J’ai fait, il y a quelques mois, une SHC où j’étais sorti dans le jardin et j’y ai
trouvé, entre notre terrain et celui du voisin, une clôture avec plein de fils
barbelés qui s’étendaient tout le long de la séparation. Dans le monde physique,
la clôture est bien entendu sans barbelés, c’est un simple grillage. Hier, j’ai
discuté avec le grand-père qui vient entretenir le terrain et j’en ai profité pour
lui demander si à une époque il n’y avait pas eu des fils barbelés sur cette
clôture. Il me dit que non, mais comme notre terrain était anciennement une
pâture, il existait en fait une deuxième clôture collée à l’existante, qui, elle, était
remplie de fils barbelés pour empêcher les bêtes de partir. Je ne te cache pas que
j’étais heureux d’entendre ça : ce sont donc ces barbelés que j’avais vus en
astral. »
263
que la description du local correspond à la réalité ainsi que certains
détails du décor. La description de mon interlocuteur astral est
conforme en tout point, âge, cheveux, visage, allure… jusqu’à la
chemise, blanche avec un col montant, plutôt style tunique. Il l’a portée
tout cet été, mais ne la porte plus en ce moment ! Il m’envoie sa photo
par Internet. Sans aucun doute possible, je reconnais parfaitement le
personnage vu la nuit. Ce n’était donc pas une projection !
Cette expérience montre bien à quel point dans une sortie se mélangent
des éléments complexes. Ici, la sortie du corps est réelle, comme le
prouve le fait que le local corresponde à celui de la réalité avec
quelques erreurs de vision et des omissions (je n’ai pas vu un grand
tableau sur le mur), mais les deux chercheurs n’étaient pas des
projections. Sans doute sont-ils venus en somnambules astraux. En
effet, ni lui ni elle ne se souvenaient être venus cette nuit-là dans le
local ou l’avoir rêvé.
Un exemple
TÉMOIGNAGE DE NATURE_ONE
264
mieux fait de ne pas être aussi précis dans mes demandes, ceci pour ne pas faire
apparaître d’objets issus de mon mental. La bonne demande aurait du être :
“direction maison Akhena”, “observation de la table”. Ainsi, j’aurais éliminé
une tentation de mon esprit de construire un objet fantaisiste. […] Merci à toi,
Akhena, de me dire si je suis dans le vrai ou si je fais fausse route, l’objet que
j’ai aperçu ressemblait à une statuette en forme de chat, il me semble qu’il était
en verre ou en cristal de roche, plutôt. J’ai vu aussi les couleurs rose, vert et
jaune. […] »
AKHENA À NATURE_ONE
RÉPONSE DE NATURE_ONE
Ah super ! Enfin, j’ai vu l’objet et pas une rémanence d’un autre objet ou une
projection. Voilà qui me permet de confirmer que l’on peut faire confiance aux
SHC déclenchées depuis un rêve lucide, si toutefois on y met vraiment du sien
en restant très attentif et toujours conscient qu’il faut rester conscient ! Difficile
de l’expliquer, mais pour moi, c’est un grand pas. Je reste fidèle toutefois à mes
dires en réaffirmant que c’est plus intéressant de sortir depuis l’éveil (méditatif)
en passant par toutes les étapes (et les ressentis physiques). Mais cela confirme
que l’on peut très bien travailler les SHC en commençant par maîtriser ses
rêves.
Je continue avec ferveur à méditer et travailler les SHC. Même si on peut sentir
au fond de soi que ce n’est pas un rêve ou une illusion, que les SHC sont autant
réelles que peut paraître le monde physique, c’est toujours encourageant et
plaisant d’en avoir confirmation.
L’objet-mystère ayant été découvert, je n’ai pas pu résister à l’envie de
demander à Akhena de me le montrer. Lors du stage ce week-end, on a pu donc
voir cette belle statue de chat qui ressemblait grandement de par sa forme et sa
posture à ma vision astrale (je l’ai vue juste un peu plus petite), si ce n’est que
la matière est du bois et non du cristal ou autre minéral. Comme le dit Vincent,
265
c’est peut-être qu’on lui a donné une espèce d’âme la rendant vivante par
projection, comme une forme-pensée semblant être vivante… Du coup, dans
l’astral, je l’ai vue transparente, vaporeuse… à moins que cela vienne
simplement d’un problème de vision astrale comme cela peut régulièrement
arriver là bas. »
« Nous sommes au mois de mars. J’ai placé un objet au centre de la table dans
la salle de travail. Les stagiaires ont pour objectif de venir dans la salle et
d’identifier l’objet. Tara, une des stagiaires du moment, m’informe qu’elle est
venue et que je lui ai montré une sandale de fille. Ce n’est pas l’objet actuel,
mais plusieurs mois auparavant, en août, pour un autre groupe d’élèves, tous
inconnus de Tara, j’avais effectivement enveloppé dans une serviette de toilette
une sandale de fille au centre de la table. Je laisse la parole à Tara :
“[…] Je vais vous faire part de ma découverte de l’objet-mystère lors de ma
sortie du 25 mars 2012 dernier. J’étais avec Akhena et une autre personne
autour de la table, je demandais à Akhena quel était l’objet en question. À cet
instant, elle me montre un objet qui ressemble à un bloc de pierre, elle le
retourne, celui-ci avait un creux, puis une sandale de fille est apparue.” »
266
« Cette fois-ci, je ne me laisserai pas distraire ! La salle est d’ailleurs
vide. Je vais droit à la table et regarde sa surface blanche et lisse comme
il se doit. Mais plusieurs objets traînent dessus (dans la réalité physique,
ils n’y sont pas), je vois aussi l’objet-mystère, mais :
Pas tout à fait au centre de la table.
Plus petit.
Matière différente : on le croirait fait d’une matière tressée de couleur
marron foncé.
En forme de chat.
Je me demande si l’identification sera possible !
Eh oui ! Bravo Nature_One ! »
267
16
Les rendez-vous astraux
L’expérience de loin la plus convaincante, mais aussi la plus difficile à
réaliser, est le rendez-vous astral. Les expérienceurs se fixent une date,
une heure, un lieu précis dans l’environnement physique astral (ou sur le
plan astral) pour se retrouver. Chaque participant doit être présent en
toute conscience. Il lui sera demandé de fournir un récit avant tout contact
extérieur, puis on compare les récits !
Dans mon premier livre, j’ai relaté quelques expériences quasi réussies
et des convergences étonnantes. Aujourd’hui, mon travail prioritaire
personnel est axé sur la réussite parfaite d’un rendez-vous astral à cinq1
personnes dans l’environnement physique astral.
268
si je pouvais me retrouver dans notre lieu de rendez-vous à l’heure
prévue sans faire aucun effort et d’une façon tout aussi naturelle que
si je m’y rendais de mon pas physique. Je m’endors, je fais un rêve
agréable et je me réveille quasiment à l’heure du rendez-vous. Mais
je décide de me rendormir en me disant : “Tiens, je pourrais être à
l’heure au rendez-vous, mais cette nuit je serai aux abonnés
absents !” Je m’endors et… je me retrouve dans notre lieu de rendez-
vous ! La salle est brillamment éclairée par tous les spots, je reste
un moment à les admirer, toute cette lumière donne un aspect
magnifique à la salle par ailleurs semblable à ce qu’elle était la
veille au soir en tout point, mobilier y compris. Elle est vide de toute
présence. Je me déplace à la vitesse d’un marcheur rapide. Je
traverse la salle sur le côté droit dans le sens de la longueur. En
passant au niveau de la table de travail, je remarque une silhouette
masculine debout près de la table. Je pense : “A. est au rendez-
vous ! B., C., D. ne sont pas venus.” Sans plus, je continue mon
chemin vers la porte-fenêtre latérale. Je la franchis et… me retrouve
dans mon lit. Je suis étonnée de ce que je viens de vivre. Une sortie
du corps en conscience semi-éveillée ? Je n’approfondis pas plus et
je me rendors. […] Le matin, avant de retrouver mes stagiaires, je
prends quelques minutes pour me remémorer ce fragment de nuit.
Quelque chose me saute enfin à l’esprit ! Comment se fait-il que
cette salle soit si parfaitement éclairée ? Que les spots brillaient au
plafond ? J’aurais dû voir la salle à demi obscure ! Un autre fait
anormal vient me frapper : il y a trois spots côté cuisine qui ne
peuvent pas fonctionner car l’électricien les a déconnectés pour
raison de sécurité. La veille au soir, j’avais signalé ce fait à une
stagiaire. Or, lors de mon expérience, ces trois spots étaient allumés
et rayonnaient tout autant que les autres.
Je dois donc conclure qu’il s’agit d’une sortie du corps sans la
conscience de la conscience2 ! Mon corps astral a fait vraiment très
fort en essayant d’attirer mon attention. Mais il est vrai que je ne
voulais pas sortir vu mon état de saturation, alors mon corps astral
a fait ce qu’il a pu ! Merci à lui, je suis quand même venue dans la
salle et… en douceur ! Quant à la silhouette que j’ai identifiée,
projection ou présence réelle… je penche pour une présence réelle.
Le plus étonnant reste que je n’ai pas cherché à parler à A. ou à
attirer son attention sur notre expérience, somme toute réussie pour
nous deux ! »
269
RÉPONSE DE A
« Bravo, Akhena, pour ta sortie sans “trop de conscience” ! Malgré ton état de
fatigue, la saturation et ton “non-désir de sortir” (ce qui fait quand même
beaucoup), ton corps astral parvient quand même à aller au rendez-vous ! […]
Maintenant j’en viens à ce que tu décris, ton arrivée dans la salle. C’est
grandement encourageant ! En effet, quand tu dis voir une présence masculine
qui pourrait être moi, il s’agissait certainement de moi ! Je m’y suis retrouvé
probablement comme toi, sans la conscience de la conscience. J’ai vécu une
expérience très similaire à la tienne.
Après donc un samedi passé comme prévu à faire les deux méditations aux
heures désirées, puis à me vider l’esprit grâce à une ballade dans la nature, je
me suis endormi vers minuit avec deux minutes de Shri-Yantra grâce à la
tablette tactile. Je me réveille à 4 h 33 sans ressentir la moindre fatigue, je me
dis : “Parfait, je vais faire une petite méditation” afin d’essayer de me
retrouver dans l’état vibratoire au moment prévu. Sans trop me rendre compte
du temps qui passe et sans vraiment chercher à focaliser sur l’heure (mais plus
sur le fait de provoquer coûte que coûte l’état vibratoire, peu importe le temps
que cela mettra), je commence à ressentir des vagues de chaleur qui partent des
pieds et montent jusqu’à la tête. Puis je finis par avoir vraiment chaud le long
de la colonne vertébrale pour ensuite sentir des ondes vibratoires provenant de
l’extérieur et qui me percutent. À ce moment-là, je sais que je suis en bonne
voie et m’emballe un peu trop vite, perdant le fil de mon objectif et m’amusant
avec mes sensations. Je me rends compte qu’évidemment les vibrations baissent
et suis obligé de me forcer à lâcher prise pour les faire revenir. Ça fonctionne
bien sûr, comme d’habitude, mais le plaisir des vibrations me percutant
“gentiment” me refont perdre le fil… Encore et encore…
J’abandonne et décide de laisser faire les choses en me tournant sur le côté et
m’endormant en gardant à l’esprit l’objectif de sortie (comme tu le préconises,
Akhena). Et là, je fais un drôle de rêve, dans lequel je sais que je suis en SHC
mais j’ai constamment un doute, comme si je savais qu’en fait je suis en train
de rêver. Difficile à décrire. Toujours est-il que dans ce rêve (qui après avoir lu
ton récit, Akhena, me fait dire que je suis aussi sorti sans trop de conscience,
comme toi), je me retrouve chez toi devant la porte de ta chambre. Je suis dans
le couloir et une forte lumière en direction de la salle vient jusqu’à moi. La
porte de ta chambre est ouverte et je te vois en train de t’approcher de moi,
l’air surpris, et me disant “Mais qui êtes vous ! Partez d’ici !” Je prends l’air le
plus respectueux et avenant possible et te dis : “C’est moi Akhena, A., je suis
venu.” Là, ton expression s’adoucit, tu deviens calme, tu me dis : “Ah OK, ça
va alors.” Puis on se retrouve dans la salle et je me réveille dans un léger
sursaut.
Je me souviens avant de m’endormir, après le passage avec les vibrations,
vouloir très intensément te rejoindre dans la salle. Ma volonté était puissante et
je ne désirais qu’une seule chose : aller au rendez-vous !
270
La lumière intense de la salle de travail pourrait peut-être venir de la forte
énergie provoquée par nos cinq intentions de venir en ce lieu, accumulée en
quatre, cinq jours et qui a irradié cet endroit. En tout cas, il y a eu quelque
chose en commun, c’est sûr. Surtout après avoir lu ton expérience, il se pourrait
bien que nous nous soyons retrouvés au rendez-vous partiellement inconscients.
[…] »
271
17
Limites des vérifications
Il va de soi que pour valider une expérience spirituelle, aucun test n’est
possible ! Une expérience spirituelle authentique marque fortement le
sujet et transforme en profondeur sa vision de la vie. Rencontrer son
guide spirituel, revoir un humain ou un animal décédé que l’on a aimé
comptent parmi les plus belles et fortes expériences de SHC. La vie
continue après la mort, le voyageur ne pourra jamais mettre son vécu en
doute, mais ne pourra jamais non plus en convaincre quiconque. La
preuve de l’immortalité ne sera jamais apportée par la SHC d’aucune
manière.
TÉMOIGNAGE DE JULIEN
« Je viens de causer longuement avec un ami mystique chrétien sur les SHC,
notamment, et mon désir de voir un objet-mystère chez mon frère. Il en est
ressorti quelques réflexions intéressantes que je vous soumets : J’ai le désir
d’aller voir un objet-mystère chez mon frère car je l’aime, qu’il est athée, qu’il a
peur de la mort et que j’aimerais bien lui apporter une preuve. Mais dans mon
chemin spirituel comme dans celui de mon ami chrétien, les “preuves”, les
signes de Dieu, ne sont apparus qu’après avoir ardemment désiré cheminer vers
Lui. Est-ce pareil pour vous ? On dirait que d’abord il faut que la personne
éprouve un désir, une attirance pour le divin, alors les signes seront là comme
des récompenses. Du coup, j’ai l’impression que je me fatigue peut-être pour
rien avec mon frère : est-ce qu’il n’y a pas comme une loi divine qui fait que je
n’arriverai pas à lui apporter une preuve, que je vais buter sur des projections
ou que mon corps astral préférera aller au MacDonald’s astral plutôt que chez
mon frère, bref des obstacles ?
Deuxième réflexion : ce n’est peut-être non seulement pas le bon chemin pour
mon frère que d’être “converti” ainsi, mais c’est peut-être aussi craignos pour
272
moi qui risque de développer un ego spirituel. Certes je fais ça par amour, mais
il y aurait probablement une satisfaction de l’ego à montrer que je peux sortir
de mon corps et que j’ai un super pouvoir.
D’ailleurs, si on regarde l’historique des tentatives d’expérimentations
scientifiques avec les SHC, quand le scientifique y croit, ça marche, quand il n’y
croit pas, ça ne marche pas, on peut appeler ça l’effet Barnum ou voir la main
de Dieu qui nous demande une forme de foi préalable, de désir pour Lui. Par
contre, je pense qu’entre nous c’est complètement différent de chercher à voir
un objet- mystère, c’est un travail collectif pour progresser, pas pour convertir. »
RÉPONSE DE SIMON
273
18
Conscience et cerveau
Sans doute serait-il rationnel de penser que le cerveau est à l’origine de
tous ces phénomènes. La conscience ne serait que le produit de nos
neurones en pleine activité. Mon vécu SHC serait-il issu de mon
cerveau ? Il utiliserait à ce moment-là des potentiels inactifs en état de
veille ou de sommeil ordinaire.
Certes, le cerveau joue un rôle dans les SHC puisqu’il est l’interface
obligée entre ce monde énergétique dont il est question dans la sortie du
corps et le monde physique. Ce qui ne veut pas dire que mon cerveau
produit la conscience, il sert simplement d’interface.
L’expérienceur est intimement persuadé de la réalité de ses sorties même
s’il ne sait pas les expliquer comme il le voudrait, pour la bonne raison
que la SHC ne relève pas du domaine couvert par le mental. Il manque
donc d’outils pour expliquer le phénomène.
Si dans l’état actuel de nos connaissances, aucune preuve de la réalité de
la sortie ne peut être avancée, le sujet peut assez facilement vérifier que
le phénomène n’est ni une illusion ni un rêve, mais qu’il n’est pas soumis
aux lois ordinaires de la raison.
C’est donc bien un nouveau continent à découvrir !
TÉMOIGNAGE DE NATURE_ONE
274
Après ce délai, les dégâts sont irréversibles.
Ayant lui-même fait l’expérience d’une NDE2, il est depuis ce temps passionné
par le sujet et essaie de l’analyser. Il met à contribution plusieurs hôpitaux aux
États-Unis, mais aussi en Grande-Bretagne, dont il aménage une pièce
spécialement dédiée à ses expériences qui permettent aux victimes d’arrêt
cardiaque d’aller la visiter pendant leur mort et de raconter ce qu’ils y ont vu
avant leur réanimation. Évidemment les sujets ne savent pas qu’une pièce avec
des objets cachés existe dans l’hôpital. Ce sont des victimes d’accident qui sont
emmenées dans l’un des hôpitaux soumis à l’expérience et ils sont interrogés
une fois réanimés. Ces objets ne sont visibles que si la personne “flotte” dans
les airs. »
Pour l’instant, les expériences ne sont pas concluantes car c’est très
difficile, dit-il, de gérer 25 hôpitaux ayant chacun 500 lits. Et la plupart
des personnes craignant d’être traitées en psychiatrie avant de rentrer
chez eux préfèrent se taire… Mais là où cela devient intéressant, c’est
lorsqu’on lui pose les questions suivantes :
- Comment réagir quand on est médecin ou scientifique et qu’une
personne réanimée vous dit qu’elle vous a vu dans haut l’opérer
pendant que son corps était mort ?
- Nous devons accepter ces expériences et ne plus leur dire : Je sais
ce que vous pensez avoir vu, mais vous avez tort.
- Ce ne sont pas juste des hallucinations ?
- Le cerveau ne fonctionne plus après la mort, donc on ne peut plus
halluciner ! Je vous garantis que même après une injection de LSD,
une personne en arrêt cardiaque n’aura pas d’hallucinations !
Il dit aussi que, d’après son expérience dans son métier, la
conscience ne peut être dans le cerveau puisque celle-ci perdure
après la mort. Par contre, elle revient illico dans le corps si celui-ci
est réanimé…
On pourrait rajouter, nous en tant que cordonautes, que notre corps
appartient à notre conscience et qu’on le réintègre à volonté tant
qu’il vit. Et une fois définitivement mort, on continue notre route sur
d’autres plans. Mais cela, nous autres les cordonautes, nous le
savons bien. Ce qui est positif c’est que certains scientifiques
(dignes de ce nom) commencent à s’y intéresser. »
275
En guise de conclusion
La colline ressuscitée
Réveil à 1 heure du matin sous l’effet d’une cause extérieure.
Aucune sortie du corps programmée pour cette nuit.
Je suis réveillée et n’ai qu’un souhait : me rendormir. Mais le sommeil
ne vient pas. Tout à coup, j’identifie un léger état vibratoire. Oui, après
tout, pourquoi ne pas sortir ? Mais je n’ai pas d’objectif… Ça y est, je
suis sortie. Je flotte immobile dans le vide plus ou moins obscur en me
demandant ce que je pourrais bien faire, quand me revient à l’esprit le
souvenir d’une lecture de Robert Monroe. Lui aussi, à un certain
moment de sa vie, n’avait plus envie de sortir par manque d’objectifs.
Sortir l’ennuyait. Alors il s’en est remis à son esprit supérieur. Je fais
de même. Je demande à mon âme de me choisir mon objectif.
Quelques instants s’écoulent. Je sens nettement des vibrations douces
s’amorcer. Il va donc se passer quelque chose. J’attends passivement.
Sans autre transition, je me retrouve parfaitement consciente dans mon
jardin tel qu’il était autrefois. Je suis debout à la lisière de la pinède,
là où s’amorçaient les premières pentes de la colline. C’est
certainement un jour de printemps car l’herbe, très verte et très
épaisse, n’est pas encore bien haute. Le ciel est bleu, le soleil doux et
clair, toute la colline frémit de vie. Chaque brin d’herbe, chaque fleur
des buissons participe à l’éclat du jour. Je suis parfaitement consciente
de mon état de sortie du corps. Je sais aussi que tout ce que je vois en
ce moment n’existe plus.
La pinède est telle qu’elle était, il y a une dizaine d’années quand je
suis arrivée. Pas le moindre grillage, pas le moindre muret, seulement
les pins et leurs hautes cimes sur le bleu du ciel. Devant moi, je vois la
276
colline telle qu’elle était. Les pins, les rochers et le moindre buisson
que j’ai connus resplendissent de vie et d’énergie. J’avance. En
passant au pied de la colline, je ressens un champ d’énergie d’une
force extraordinaire, quelque chose que je n’ai ressenti qu’auprès de
mes guides spirituels, il y a déjà pas mal d’années.
Je découvre l’origine de cette énergie puissante au pied de la colline.
Là où la pente commence se dresse un pin immense. Ce pin n’a jamais
existé dans la réalité. Je ne crois pas qu’il existe au monde semblable
pin. Il est tellement haut que j’en vois à peine la cime. Elle monte
jusqu’au ciel. Quant au tronc, il est large, je n’ai jamais vu un tronc
aussi large, et droit, sans aucune branche latérale. L’écorce est moins
rugueuse que celle d’un pin « physique ». Elle est d’un gris lumineux.
Toute la cime tremble dans la lumière. Du pin émane une énergie
étonnamment puissante. Je reste un moment immobile à deux ou trois
mètres du tronc, sans chercher à me rapprocher davantage. J’essaie de
voir la cime, puis je n’essaie plus rien, je me laisse envahir par
l’énergie. Ce pin donne la vie à toute la colline. Enfin, je me remets à
marcher vers le côté droit de la pinède, vers l’abri à bois, joli et bien
entretenu comme dix ans auparavant. Rien n’a changé. Alors, comme
j’en avais l’habitude, je me retourne pour regarder par-dessus les toits.
Je vois la mer. Je suis heureuse, en paix. Mon attention me ramène au
pin immense, il est légèrement incliné car il prend racine sur la pente.
Je me rapproche une fois encore de l’arbre pour m’emplir encore de
son énergie. Puis je regarde ma maison, parce que c’est bien ma
maison, telle qu’elle était autrefois, ma belle maison, la maison bien-
aimée. Je ne me lasse pas de la regarder encore une fois. Puis je
retourne vers le pin. Je reste encore quelques instants. La colline tout
entière est ressuscitée, je connais maintenant la source de sa
puissance. Je reviens à pas lents vers la maison. Je sens que
l’expérience touche à sa fin et que je vais sans doute rentrer.
Une fois revenue dans mon corps, je prends conscience que mon âme a
exactement réalisé un souhait fait le soir où tous les pins gisaient,
déracinés, parmi les monticules de terre bouleversée. Je sens encore
l’odeur de leur sève rutilante sous le soleil couchant. Le sang de la
colline. Vibrant de compassion, le chat Tête de Clown me précédait
dans le dédale monstrueux des souches et des racines dévastées.
Ce pin dont il émane tant d’énergie est « l’âme des pins » que j’ai
souhaité ardemment rencontrer le soir où toute la colline fut
massacrée, c’était le 16 décembre 2009.
277
Cette expérience me confirme aussi que ce lieu a toujours été béni par
mon âme et qu’elle l’a réellement choisi.
Au petit matin, 6 heures, je me réveille. La nuit commence à se dissiper.
Je vois le lotissement. Il est encore plus hideux qu’à l’ordinaire. Mais
je sais que la colline vit encore sur un plan où toutes les blessures se
ferment. L’âme des pins veille.
Oui, je pourrais faire mille hypothèses : remontée dans le temps,
incursion dans un monde parallèle où la colline existe ou d’autres
explications plus sophistiquées, mais aujourd’hui, je ne retiens qu’une
conclusion toute simple : ce que nous avons aimé ne meurt jamais. À
l’intérieur de moi, la colline n’est jamais morte. Jamais personne ne
pourra me l’enlever.
Akhena
278
Bibliographie
Cette bibliographie est loin d’être exhaustive. Il existe une littérature
abondante sur les expériences hors du corps.
Je vous présente uniquement les livres que je cite dans le Manuel ainsi
que quelques autres auxquels je ne fais pas directement référence. Je les
ai choisis car certains d’entre eux m’ont accompagnée depuis de longues
années ou sont susceptibles d’élargir la réflexion sur la SHC.
Robert A. Monroe
William Buhlman
279
Charles Lancelin
Jérôme Bourgine
C. G Jung
Platon
280
Anthropologue, sorcier ou romancier ?
Carlos Castaneda
Rêve lucide
Stephen Laberge
Patricia Garfield
Rêve
Michel Jouvet
281
Bernard Werber
H. P. Lovecraft
NDE
Dr Eben Alexander
Dr Sam Parnia
Divers
282
Yves Opizzo
• Opera Sacra
Dr Jean-Jacques Charbonnier
283
Musicographie
William Buhlman
Hemi-Sync
David Parsons
• Nagual – www.desarzens.com
Patrick Bernhardt
• OM – Atlantis Angelis
284
• Tibetans Bells 2: Journey to the End. The Endless Journey – Bols
tibétains – Distributed by Celestial Harmonies
Tom Kenyon
• Wave form 1
http://tomkenyon.com/store/abr.php
Osho
285
Du même auteur
Sortir hors de son corps
40 années d’expériences aujourd’hui partagées
Éditions Channel Soleil 2008
L’Apprentissage de la sortie hors du corps
Explorations en sortie hors du corps – Récits et réflexions
406 pages
Existe aussi :
• En version audio (langue française).
• En langue anglaise : version papier et version numérique.
286
Akhena propose avec l’association
Channel Soleil
287
apprendrez à pratiquer les techniques de sorties du corps créées par
Akhena et enseignées dans ses stages.
Contenu du pack
Le livre Sortir hors de son corps, 40 années d’expériences aujourd’hui partagées.
Huit téléchargements + un bonus avec lesquels vous pratiquerez les techniques
d’Akhena.
Un suivi personnel de trois mois à la demande avec Akhena par téléphone, Skype,
courrier ou mail.
Pour ceux qui n’ont pas Internet, les courriels seront remplacés par des
courriers postaux. Les échanges par Internet sur le forum du site
www.levoyageastral.com permettent aux élèves de communiquer entre
eux et de participer à des expériences.
288
Channel Soleil
Channel Soleil est une association loi 1901. La participation à ses
activités requiert l’adhésion à l’association.
Activités
• Stages de pratique de la sortie hors du corps (à Paris et au siège de
l’association à Lavera dans les Bouches-du Rhône)
• Cours individuels
Travail en individuel avec Akhena sur rendez-vous par sessions
courtes espacées ou regroupées sur une journée, uniquement à
Lavéra (13).
• CD ou téléchargements complémentaires au travail de SHC
– Méditations guidées par Akhena
Ces CD ont été conçus pour permettre de travailler en dehors de
tout intention de SHC, mais ils apportent aussi des éléments
complémentaires pour la préparation des SHC.
– Relaxation du cœur et harmonisation des chakras (téléchargement).
– Les 7 demeures, voyage à travers les chakras (téléchargement).
– Entrer en contact avec son guide (CD).
• Livres d’Akhena
Initiation au channeling : le channeling expliqué par les guides – 162
pages, livre électronique uniquement.
Conversation avec les guides : Partage et réflexions avec nos amis du
Ciel – 275 pages, livre papier.
• e-books
289
L’Atlantide
Les Êtres des Étoiles
Vies de Memkhis en Atlantide et ailleurs
Akhenaton, sa vie
290
Booster votre SHC
Le booster numéro 1 des sorties astrales est incontestablement le forum
de notre site. Créé en 2002, il a pris au fil des années une tournure de
plus en plus intéressante et, depuis les années 2010, il s’est révélé être un
remarquable outil de travail. Il est ouvert aux anciens élèves, aux
stagiaires actuels, à mes lecteurs ainsi qu’aux internautes désireux
d’échanger en toute liberté et sincérité sur les sorties du corps.
Ce forum est un lieu d’échanges où chacun raconte ses expériences, son
cheminement et ses tâtonnements, pose des questions et cherche des
réponses à celles des autres. Les résultats de ce partage sont fructueux.
Mais ce forum est aussi un extraordinaire instrument de travail et
d’émulation, un réservoir d’idées et d’imagination.
Des expériences particulières sont menées entre les participants appelés
« cordonautes1 », que ce soit la recherche d’un objet-mystère ou
l’élaboration de rendez-vous astraux. Les imaginaires de tous mais aussi
les sorties bien réelles viennent en enrichir sans cesse le contenu et la
créativité est à l’honneur.
Depuis son début ce forum est un réservoir peu commun d’expériences,
d’interrogations et de réflexions sur le phénomène SHC émanant de
personnes sincères et passionnées. De vrais chercheurs ! Les
explorateurs, audacieux et enthousiastes, d’un monde encore inconnu.
Témoignages vivants que nous sommes bien plus que notre corps
physique !
Je suis moi-même étonnée de voir à quel point le fait de pouvoir
échanger librement sur l’expérience de la sortie du corps enrichit non
seulement le processus mais permet aussi à des personnes motivées de
réaliser des sorties qu’elles n’auraient sans doute pas pu réaliser isolées
dans leur coin.
Pour vous faire une idée de la richesse de ce forum, je vous convie donc
à le parcourir et y participer2.
291
Informations complémentaires
Pour toutes informations complémentaires concernant notamment les
dates des activités et les tarifs des articles, nous vous invitons à aller sur
le site de l’association Channel Soleil :
www.levoyageastral.com
e-mails :
akhena.channelsoleil@free.fr
contact@akhena.com
292
Remerciements
À Cathy Selena, mon éditrice.
Frédéric Marc
À tous les lecteurs de mon premier livre qui m’ont vivement encouragée
à continuer.
293
1. Éditions Channel Soleil. Je renverrai à cet ouvrage sous la référence Livre
1.
2. Abréviation de l’expression « sortie hors du corps ». Certes, sortir de son
corps serait plus correct au niveau de la langue, mais « sortir hors de son
corps » rappelle le « out-of-body expérience » de la langue anglaise ; de plus,
l’expression est autrement plus évocatrice que « sortie du corps ». Dans cet
ouvrage, j’emploierai indifféremment « sortir de son corps » ou « sortir hors
de son corps », et toujours l’abréviation SHC. En revanche, je n’utilise
quasiment jamais le terme « voyage astral » qui, paradoxalement, est devenu
le nom principal de mon site.
294
1. En autres, Patrick Drouot.
2. Traditions yogique et tibétaine.
3. Voir Platon, La République, livre X, le mythe d’Er le Pamphylien.
4. NDE pour Near Death Experience ou EMI pour Expérience de mort
imminente. Le psychiatre américain Raymond Moody a recueilli pendant plus
de vingt ans les témoignages de personnes qui ont connu une expérience de
mort imminente. (La Vie après la vie, 1975). Les NDE sont maintenant
étudiées par de nombreux scientifiques : médecins, cardiologues,
anesthésistes, biologistes…
5. Lu dans un livre sur le voyage hors du corps !
295
1. Robert Monroe (1915-1995), ingénieur du son américain qui a réalisé,
d’abord spontanément, des sorties du corps, puis les a pratiquées, étudiées et
diffusées grâce à ses ouvrages. Je le considère comme le pionnier du voyage
hors du corps et je conseille vivement de lire ses livres (voir la
bibliographie). À plusieurs reprises dans ce manuel, j’utilise une expression
empruntée à son univers : Nous sommes bien plus que notre corps physique.
2. Le terme théosophie fait référence à un système philosophique ésotérique
inspiré en premier lieu par l’hindouisme et le bouddhisme. Helena Blavatsky
et Alice Bailey, toutes deux se disant inspirées par des maîtres de sagesse, le
Tibétain pour Alice Bailey, sont leurs plus illustres représentantes.
3. Je choisis délibérément le terme « conscience » et non pas « âme » trop
connoté au niveau religieux.
4. La philosophie avec Platon et Aristote affirme la dualité matière/esprit.
René Descartes formalise la théorie du dualisme en 1641. Dans notre
civilisation judéo-chrétienne, le dualisme âme/corps est reconnu comme une
vérité. Sur la notion de corps et ses limites, voir le Petit Guide à la fin de cet
ouvrage.
5. Le corps spirituel engloberait le corps causal, le corps bouddhique et le
corps divin, c’est-à-dire les plus hautes fréquences que notre conscience est
capable de supporter.
6. Entre autres : L’Homme superlumineux du professeur Régis Dutheil, voir
bibliographie. De nombreux sites Web (ou blogs) sont riches en informations
sur le sujet.
7. C’est évidemment un classement sommaire, destiné à faciliter la
communication entre nous, il ne prétend pas être la Vérité !
296
1. Ou l’avant-vie.
2. Ceux qui pratiquent le tarot pourraient avec profit s’en aider pour réaliser
ce bilan.
297
1. Coussin de méditation Zen.
2. Banc de méditation.
3. Ce type d’objectifs a pour intérêt majeur de stimuler l’expérienceur et de
permettre une recherche méthodique sur le phénomène SHC ainsi qu’un
début de validation de l’expérience.
4. L’ancrage se définit comme l’instauration d’une association entre un état
émotionnel et un stimulus extérieur unique (PNL). Ce qui se traduit pour
nous : associer les sensations de sortir et l’image-symbole choisie.
5. Voir la technique 3, page 116.
6. Chakra, définition et rôle, voir page 189.
7. La SHC n’est pas un pouvoir mais seulement une expérience et, d’autre
part, elle n’est pas un but en soi mais un outil de développement de la
conscience.
8. Page 75.
9. J’utilise la majuscule pour différencier la Conscience supérieure de la
conscience de tous les jours.
10. Cette visite doit s’effectuer de préférence quand la personne cible est
endormie pour que son corps astral soit disponible.
11. Page 72.
12. Certainement la meilleure pratique pour sortir mais aussi la plus difficile.
13. Vous trouverez le texte intégral de ces exercices dans « Les Techniques
de base » page 75.
298
1. Qu’à l’instar de Sylvan Muldoon, je préfère appeler câble énergétique. À
propos de la corde d’argent : voir page 221.
2. Sauf SHC 2 ou « Projection astrale », conçue pour induire une sortie
« douce » par suggestion et relaxation. Voir page 104.
3. À propos du déclencheur de conscience, voir page 153.
4. Idem voir note 3, p. 72.
299
1. Le mari de Sissi, vous trouvez de nombreux témoignages de lui dans cet
ouvrage.
2. Oiseau familier et bien-aimé de Sissi. Il a pris son envol vers d’autres
sphères récemment.
3. SHC 2.
4. Terme un peu ambitieux, on peut dire aussi exercices !
5. En particulier, SHC 7.
6. D’où l’importance des stages et des échanges entre apprentis.
7. Voir bibliographie.
8. Les titres de ces musiques figurent en fin de cet ouvrage.
9. De mon guide spirituel, Akhenaton, le 19/09/1997.
10. La bulle de lumière rose est une technique de protection. Vous pouvez
aussi la créer à partir de la Salutation à l’Esprit Divin.
11. Voir coordonnées en fin de livre.
12. Référence dans la rubrique « Musicographie » en fin de ce manuel.
13. Le docteur Francis Lefébure (1916-1988) est connu pour son études des
phosphènes. Il est le fondateur du phosphénisme.
14. Reçus d’Akhenaton dans les années 1995.
15. Normalement, ce type de réaction ne devrait pas se produire lorsque l’on
a l’intention de sortir de son corps et non d’extérioriser ses émotions comme
c’est le cas en rebirth où le même type de respiration est utilisée.
300
1. Sujet développé dans le Petit Guide page 237.
2. Je reviendrai plus amplement sur cette technique dans le chapitre consacré
au rêve lucide. Page 163.
3. Voir bibliographie.
4. SHC 7.
301
1. Ou peut-être tout simplement en état de rêve.
2. Voir bibliographie.
3. Voir Livre 1, p. 321.
4. Ouvrage d’Akhena.
302
1. Méthode créée par Robert Desoille dans les années 1930.
2. Est-ce l’intensité de cette peur qui favorise la prise de conscience ? Il faut
en effet que je trouve une solution pour m’en sortir, c’est une question de vie
ou de mort, et la meilleure échappatoire, c’est encore de prendre conscience
que je rêve.
3. Voir bibliographie.
4. Voir bibliographie.
5. Heure idéale, 6 heures du matin.
6. Réalité, plan ou monde consensuels… Un monde astral consensuel est un
monde créé par l’accord (consensus) des pensées d’un grand nombre
d’esprits qui vibrent sur la même fréquence. Ces mondes sont stables et ne
peuvent être modifiés par la pensée d’un seul esprit.
7. Voir Petit Guide p. 215.
8. En langage ésotérique, la fameuse corde d’argent, voir Petit Guide p. 221.
9. Voir bibliographie.
10. Voir Petit Guide page p. 301.
11. En rêve lucide, je fais des pas, en SHC, j’aurais glissé.
12. À noter qu’en rêve lucide, le sujet se guérit facilement de tous les maux
mais lorsqu’il se réveille, ils sont encore sont tous là ! En SHC, le résultat est
patent. Au réveil, la douleur s’est envolée.
13. Voir bibliographie.
303
1. Robert Bruce, Traité de projection astrale. Vous trouverez des
traductions de cet ouvrage sur Internet.
2. Melita Denning et Osborne Phillips, Guide pratique du voyage hors du
corps, Collection La Nuit des temps, Éditions Tchou.
3. Hemispheric Synchronisation.
4. Un bruit rose est un bruit normalisé qui possède une même énergie
identique dans les bandes d’octave 125, 250, 500, 1 000, 2 000 et 4 000 Hz.
Définition issue de Wikipédia, octobre 2013. En gros, ce bruit fait
chhh……… Un peu comme les bruits que l’on entendait entre deux stations
de radio autrefois.
5. Voir les titres et références dans la musicographie en fin de cet ouvrage.
6. Voir musicographie à la fin de cet ouvrage.
7. Voir musicographie.
8. Même chose pour l’aura, jamais observée en SHC.
9. Sushumna, le canal central, correspond à la moelle épinière sur le plan
physique.
10. Voir discographie en fin de livre.
11. Idem.
12. Vous le trouvez en vente dans toutes les pharmacies.
304
1. Voir bibliographie.
305
1. Je suppose par la fameuse corde d’argent. Voir p. 221.
2. Voir bibliographie.
3. La fatigue astrale n’est pas liée à la SHC mais à d’autres facteurs,
l’expérienceur n’a pas à la redouter. Voir p. 263.
4. Il s’agit en fait d’un phénomène de répercussion, voir p. 284.
5. D’où la grande importance de nos lectures, de nos propos, de tous les mots
et conversations que nous prononçons à propos de la sortie.
306
1. Lobsang Rampa, célèbre et populaire auteur de nombreux ouvrages
concernant le voyage astral et l’occultisme en général. Dans un tout autre
style, Bernard Werber, dans son ouvrage Les Thanatonautes utilise avec
humour les cordes d’argent de ses héros ! Voir bibliographie.
2. Ce qui ne se produit pas chez le praticien expérimenté.
307
1. Je reviendrai longuement sur les projections, page 237.
308
1. Voir p. 303.
2. Extraits du livre 1.
3. Mon mental !
4. Cf. l’exemple classique des feuilles de papier à cigarette.
309
1. Désigné traditionnellement par le terme « corps mental supérieur ».
2. Si vous me rencontrez en astral, vous me verrez sous forme d’une jeune
femme, mais ne faites pas la confusion faite par une de mes élèves : elle a
pensé qu’elle s’était trompée d’époque !
3. Voir bibliographie.
4. Voir p. 303.
5. Voir Livre 1, p. 306.
6. En particulier par les rayons du soleil levant.
310
1. À la mort de celui-ci, il ne survit que quelques heures à quelques jours.
311
1. Voir p. 172.
2. Oracle Tao, l’oracle des transformations, Ma Deva Padma.
312
1. Je veux parler de l’univers, des planètes, des étoiles, des comètes, etc.
2. À ce propos, lire le chapitre 3 « Question de preuve » de l’ouvrage de
Robert Monroe, Le Voyage hors du corps.
3. Voir sur Internet, Charles Tart, Étude psychophysiologique
d’expériences de sortie hors du corps chez un sujet choisi.
4. Voir Bibliographie.
5. Voir à ce propos les commentaires de Nature_One, p. 331 de ce livre,
chapitre Conscience et cerveau.
6. Voir Bibliographie et site Internet, p. 351.
7. Voir Musicographie, p. 354.
8. Nature_One qui n’était jamais venu dans la salle de travail avait, lors d’une
précédente sortie, identifié la table blanche sans voir l’objet. À rapprocher de
l’analyse de Claude.
313
1. Aujourd’hui, nous sommes 6.
2. Voir Petit Guide page 217.
314
1. Sam Parnia, voir bibliographie et Manuel p. 303.
2. NDE : Near Death Experience, expérience de mort imminente.
315
1. Nom inventé par l’un des participants et adopté par tous pour désigner les
expérienceurs du forum.
2. Forum du site Channel Soleil : www.levoyageastral.com
316
Table des Matières
Titre 2
Copyright 3
Dédicace 4
Avant-propos 5
Introduction 8
La SHC, une expérience hors du commun 8
Quand sortir de son corps devient réalité ! 10
À propos de mon nom, Akhena 11
PREMIÈRE PARTIE - Sortirde son corps 13
1. Parenthèse spéculative 15
Notre structure énergétique 15
Schéma proposé par la théosophie 16
Schéma proposé par l’expérience 16
Qu’est-ce qu’une SHC ? 18
Qu’est-ce qui sort ? 19
Plans, sphères, dimensions, mondes ou univers parallèles 19
2. Préparation psychologique 20
Le premier pas : la charte de travail SHC 20
Réflexions essentielles sur la SHC 21
Le journal de bord 22
Quatre clés pour réussir 22
Clé no 1 : Accepter de prendre le temps d’apprendre 22
Clé no 2 : La motivation 23
Clé no 3 : Lâchez la peur ! 25
Clé no 4 : Une philosophie de vie 25
Bilan de ma préparation 26
Quels sont mes freins ? 26
Quels sont mes atouts ? 27
Avertissement 27
3. Préparation pratique 28
Votre pièce de travail 28
317
Pour votre préparation 28
Pour la sortie 29
Choisir ses objectifs 29
Objectif immédiat 30
Objectif ultime 31
Objectifs concrets, souvent vérifiables, toujours
32
passionnants !
L’image-symbole 33
Choix de votre image-symbole 34
Les énergies de base 36
• Le Feu (Terre) 36
• Le Diamant (Ciel) 36
Pourquoi travailler le Feu ? 36
Pourquoi travailler le Diamant ? 37
La programmation Se connecter à la volonté du Diamant 37
Qu’est-ce que la programmation ? 38
Pourquoi programmer ? 39
Les meilleurs moments pour programmer une sortie 40
La nuit 40
La sieste 41
Tôt le matin après le sommeil 41
Remarques importantes sur la programmation 42
Quand programmer ? 42
Comment formuler au mieux votre programmation ? 43
Programmation et sommeil 44
Le cas des paresseux et des libertaires ! 45
4. La sortie avec état vibratoire 46
L’état vibratoire 48
Description 49
Explication 50
Que faire quand on ressent l’état vibratoire ? 50
Se manifeste-t-il obligatoirement à chaque sortie ? 51
État vibratoire complet, état vibratoire partiel 51
L’état vibratoire est-il dangereux ? 51
318
Peut-on provoquer un état vibratoire ? 52
Différence entre état vibratoire et sensations que l’on
53
ressent après un exercice
État vibratoire et paralysie du sommeil 54
Durée de l’état vibratoire 55
Déroulement d’une SHC selon moi 59
Le moment zéro 59
Au moment de la sortie 60
5. Les techniques de base 62
De l’intérêt de pratiquer les techniques 63
Quels sont les résultats garantis ? 65
Si, malgré tout, je ne sors pas ! 65
Vous seul décidez de votre sortie 67
Sortir de son corps est facile 67
L’apport des techniques 68
Faut-il pratiquer toute sa vie des techniques pour sortir ? 68
Comment utiliser les techniques, à quel rythme ? 69
Durée et contenu du travail quotidien 70
Sept techniques et une méditation 70
Avertissement général à propos des transcriptions 71
MÉDITATION DE BASE - Salutation à l’Esprit Divin 71
• Présentation 71
• Durée 72
• Atouts 72
• Posture 73
• Vocabulaire 73
TEXTE 73
SHC 1 EXERCICE DE BASE - Respiration rythmée 77
• Durée 77
• Atouts 77
• Posture 78
PREMIÈRE PARTIE DE L’EXERCICE, ÉVEILLER LE FEU 78
Fonction du Feu 78
Respiration par la bouche 78
319
Position de la langue 78
Ressenti du Feu 79
La pensée alliée à la respiration éveille le Feu 79
Les pauses 79
Un rythme à quatre temps 80
Rythme idéal, 8/4 8/4 80
Règle d’or 80
Terminer l’exercice 80
SECONDE PARTIE DE L’EXERCICE, PROGRAMMATION
81
DU DIAMANT
TEXTE 81
SHC 2 - Projection astrale 86
• Durée 86
• Atouts 86
• Posture 86
Respiration 86
Projection réelle ou imaginaire ? 87
Apprendre à contrôler votre corps astral 87
TEXTE 88
SHC 3 SHRI-YANTRA (Technique visuelle) 96
• Durée 96
• Contre-indications majeures 97
• Contre-indications mineures 97
Recommandations 97
Qu’est-ce que le Shri-Yantra ? 97
Comment se procurer un Shri-Yantra ? 97
• Atouts 98
Comment utiliser le Shri-Yantra ? Posture 98
Exercice : instructions 99
Deux phases que vous pratiquez en alternance : 99
Source de l’exercice 100
SHC 4 - Éveil du Feu 101
• Durée 101
• Atouts 101
320
• Posture 102
Respiration 102
Recommandations 102
TEXTE 103
SHC 5 - Respiration Tremplin 107
• Durée 106
• Tremplin 107
• Atouts 107
• Posture 107
Respiration 107
Déroulement de l’exercice 107
TEXTE 108
SHC 6 SONS (Technique vocale) 109
• Durée 110
• Atouts 110
• Posture 110
• Sons 110
Redescendre l’énergie 111
SHC 7 - Technique du souffle 112
• Durée 112
• Technique de souffle intensive – Avertissement 112
• Atouts 113
• Posture 113
Respiration 113
L’exercice – Recommandations 113
TEXTE 114
6. La SHC induite à partir du rêve 117
Le rêve et la sortie du corps 117
Un rêve vu de l’astral 118
Les somnambules de l’astral 119
Une somnambule astrale ! – Convergence entre
120
une SHC et un rêve
Les rêves d’apprentissages ou les sorties sans conscience
121
éveillée Les classes de l’astral
321
Les rêves reproduisant les mouvements du corps astral (vol, 122
lévitation, etc.)
Sortir de son corps à partir d’un rêve spontané de vol 122
Créer un scénario de rêve symbolique de la sortie 123
Induire une sortie à partir de n’importe quel rêve 123
Conclusion 126
7. Le déclencheur de conscience, une technique à part entière 127
Sortir en provoquant un mini-rêve spécifique 127
Déclencheur de conscience « allumer la lumière » 127
Je ou tu ? 129
Les aléas du déclencheur de conscience 129
Quand le déclencheur de conscience fonctionne 132
8. Le rêve lucide 135
Qu’est-ce qu’un rêve lucide ? 136
Une méthode pour entrer en rêve lucide : la méthode MILD 137
Caractéristiques du rêve lucide et différences avec la SHC 138
Une différence essentielle entre SHC et rêve lucide 140
Du rêve lucide à la SHC 141
Comment sortir d’un rêve lucide ? 144
En guise de conclusion, quelques directives 149
9. Techniques d’appoint 150
Imagerie mentale 150
Musique Hémi-Sync 152
Bols tibétains 154
Le son Om 154
Aides mécaniques ou électroniques 155
La machine à faire monter Kundalini 155
Les lunettes magiques 155
Travailler l’énergie des chakras 156
Les chakras selon la tradition : bref rappel 156
Les chakras et la sortie du corps 158
Exercices pour travailler les chakras 159
Exercice numéro 1 159
Exercice numéro 2 160
322
Quelques petits trucs 161
Se lever en état vibratoire 161
Technique SHC 7 en abrégé 161
Technique SHC 7 en mouvement 161
Image-symbole et déclencheur de conscience 162
Aidez-vous par tous les moyens 162
Enregistrez votre CD personnel 163
Les fleurs de Bach 163
Tarot de Marseille et tarot Zen 163
Sachez demander de l’aide 164
10. Pratique des disciplines énergétiques reconnues 166
• Hatha-yoga 166
• Kundalini-yoga 166
• Méditation 166
• Disciplines énergétiques chinoises 166
11. Sylvan Muldoon, la technique du désir (stress) 167
Une projection astrale causée par la soif (récit de S. Muldoon) 168
Le jeûne exerce-t-il une influence positive sur la projection
169
du corps astral ?
La nourriture : faut-il suivre un régime spécial ? 169
Être végétarien ou ne pas l’être ? 169
Influence positive de l’affect, de l’amour, de l’émotion 170
DEUXIÈME PARTIE - Petit guide de l’expérienceur 171
1. Réintégrer le corps physique 174
Raisons accidentelles du retour 175
Retour volontaire 177
Retours précipités 178
Au moment du retour et juste après le retour 178
Les retours par étapes 179
Les faux retours 179
2. La conscience de la conscience 181
La sortie du corps conscience semi-éveillée 181
La sortie du corps conscience éveillée 182
3. Quelques croyances bien établies 184
323
La corde d’argent ou câble énergétique 184
Le « bas astral » 186
4. Aider une autre personne à sortir 188
5. De l’usage des drogues et des médicaments 189
Substances hallucinogènes 189
Les médicaments 190
6. Sexualité et SHC 191
7. La notion de corps 193
8. Voir son corps physique 194
9. Les projections 196
Qu’est-ce qu’une projection (sens général) ? 196
Les projections en SHC 196
Caractéristiques d’une projection 198
Origine des projections 199
Comment reconnaître une projection ? 200
Expériences 202
Les formes-pensées 204
Quelques observations 205
Projections et réalité de la sortie 205
Comment échapper à nos projections ? 206
La visite de votre chambre 206
La puissance de nos projections 208
Des réalités multiples 208
10. Questions après une première sortie 210
11. La jungle de l’astral ! 213
Les leçons à en tirer 213
12. Le corps astral : synthèse de ce que vous devez savoir 216
Généralités 216
Fatigue astrale 217
Différents niveaux vibratoires pour un même corps 218
Fonctionnement de votre corps astral 218
Les propriétés du corps astral 219
Apparence du corps astral 220
Déplacements en astral – Les vitesses 221
324
Plusieurs vitesses 221
À propos de la téléportation 222
Comment trouver mon chemin ? 223
La vision 224
Caractéristiques de la vision 224
Quelques singularités de la vision astrale 226
L’audition 226
Les bruits terrestres 227
Ultimes perceptions auditives astrales au réveil 227
Les bruits astraux 227
Chants et musiques 227
Voix 227
Bruits de radio 228
Le toucher 228
L’odorat 228
Le goût 228
La sexualité 228
Météo ! 229
Est-ce que je mange, bois, dors ? 229
L’écoulement du temps 229
Durée d’une sortie 230
Les dimensions temporelles 230
Vous et votre corps astral 231
Immortalité 231
Le corps astral peut-il agir sur la matière physique ? 232
13. Le corps éthérique 235
Incident dû au corps éthérique La répercussion 235
Mésaventure liée à la participation non désirée
236
de l’éthérique à une SHC
14. D’autres plans 239
L’après-vie 239
Contacts avec les personnes décédées 239
« La seconde mort » 241
L’avant-vie 242
325
Les guides spirituels 243
La SHC consciente nous permet de rencontrer nos guides 244
Akhenaton, dimanche 5 avril 1998 245
Les annales akashiques 246
Les annales akashiques éthériques (niveau astral) 246
Les annales akashiques de l’âme (niveau vibratoire
247
supérieur)
La saga des chats 247
15. Les vérifications 249
Quelques tests proposés par des chercheurs 250
Robert Monroe 250
Charles Tart 250
Sam Parnia 251
Sylvie Déthiollaz (Genève) 251
Résultats des tests de SHC pour identifier des objets
251
à distance
Vérifications spontanées 263
Vérification programmée – L’objet-mystère 264
Un exemple 264
Expériences réalisées par moi-même sur l’objet-mystère 266
16. Les rendez-vous astraux 268
Une réussite partielle 268
17. Limites des vérifications 272
18. Conscience et cerveau 274
En guise de conclusion 276
La colline ressuscitée 276
Bibliographie 279
Récits et réflexions d’expérienceurs authentiques 279
Sylvan Muldoon et Hereward Carrington 279
Robert A. Monroe 279
William Buhlman 279
Charles Lancelin 280
Enquête sur le voyage astral 280
Jérôme Bourgine 280
326
Pour élargir l’exploration des SHC 280
C. G Jung 280
Pr Régis Dutheil Brigitte Dutheil 280
Tenzin Wangyal Rinpoché 280
Platon 280
Anthropologue, sorcier ou romancier ? 281
Carlos Castaneda 281
Rêve lucide 281
Stephen Laberge 281
Hervey de Saint Denys 281
Patricia Garfield 281
Rêve 281
Michel Jouvet 281
Fiction sur la SHC 282
Bernard Werber 282
Récits fantastiques (fiction) 282
H. P. Lovecraft 282
NDE 282
Raymond Moody & Paul Perry 282
Dr Eben Alexander 282
Dr Sam Parnia 282
Divers 283
Sylvie Déthiollaz Claude Charles Fourrier 282
Yves Opizzo 283
Dr Jean-Jacques Charbonnier 283
Musicographie 284
William Buhlman 284
Hemi-Sync 284
David Parsons 284
Christophe Martin de Montagu 284
Patrick Bernhardt 284
Henry Wolff et Nancy Hennings 285
Tom Kenyon 285
Osho 285
327
Du même auteur 286
Akhena propose avec l’association Channel Soleil 287
Les techniques de SHC en huit téléchargements 287
Pack d’apprentissage à la sortie du corps - Une formation complète
288
à l’aide de CD en téléchargement
Channel Soleil 289
Activités 289
Booster votre SHC 291
Informations complémentaires 292
Remerciements 293
328