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© Éditions Exergue, 2014


Tous droits d’adaptation, de diffusion ou de traductions réservés.

ISBN : 978-2-70291-825-8
www.editions-tredaniel.com
info@guytredaniel.fr
Ce document numérique a été réalisé par PCA

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Pour Shanamir,
en souvenir de la colline et des pins disparus…

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Avant-propos
Automne 2007, j’ai terminé l’écriture de mon premier livre Sortir hors
de son corps, 40 années d’expériences aujourd’hui partagées1. Ce
premier livre reste cependant très personnel, car j’y ai conté les
expériences qui ont jalonné mon chemin intérieur et spirituel, en toute
sincérité, en tentant de répondre aux interrogations des futurs « voyageurs
» et de proposer une méthode bien rodée par des années de pratique.
Aujourd’hui, cinq ans après sa parution, je mesure le chemin parcouru
pour nous tous qui nous intéressons à un phénomène qui dépasse le champ
ordinaire de notre conscience, la SHC2.
Au fil de ces années consacrées à la pratique et à l’enseignement des
SHC, j’ai accumulé de très nombreux récits d’expériences personnelles
et des témoignages d’élèves. Mais, plus que tout, je veux rendre sa juste
valeur à la sortie du corps, expérience si décriée dans notre société. Une
allusion à la sortie du corps ne provoque, le plus souvent, que sourires et
moqueries. Au mieux, l’expérienceur s’en tire en acceptant d’être taxé
d’illuminé. Du côté du monde des spiritualistes, le tollé est encore pire :
accusations de pratiquer des expériences dangereuses, interdites,
magiques ou même sataniques ! Les préjugés, l’ignorance et la bêtise
n’ont pas de bornes. Nous sommes au XXIe siècle, heureusement pour moi,
et les bûchers n’ont plus cours !
Je raconte ce que j’ai vécu le plus simplement possible. J’expose mes
résultats et mes hypothèses. Plus de quarante ans d’expériences, dont
vingt-cinq d’enseignement, m’ont permis de savoir de quoi je parle. Au
fil de mon enseignement, un groupe d’expérienceurs à la tête solide s’est
constitué autour de moi et j’ai pu commencer à réaliser des expériences
partagées.
Je ressens un immense bonheur d’avoir accédé à d’autres réalités, à

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l’autre côté du monde peut-être, mais je ne cherche à convaincre
personne. Je ne détiens aucune vérité. J’ai vécu de nombreuses
expériences. J’ai seulement essayé de comprendre comment elles
fonctionnent et ce qu’elles pourraient signifier. Les faits que j’ai vécus
ont été source de transformations positives, durables et concrètes dans
ma vie. Les partager m’a permis de mesurer que nombre d’entre nous
souhaitaient vivre ce type d’expériences sans toutefois disposer des
outils nécessaires.
Aujourd’hui, je mesure le chemin parcouru pour nous tous qui nous
intéressons à un phénomène qui dépasse le champ ordinaire de notre
conscience, la SHC. Internet nous a été extrêmement profitable.
Expérienceurs, apprentis, aspirants ont pu nouer entre eux une véritable
communication. Nous nous sommes aperçus que nous étions plus
nombreux que nous ne le pensions, chacun dans son coin avait tendance à
se croire unique, voire incompris de ses semblables, ou pire encore, fou !
Nous avons appris que nous pouvions échanger, partager et progresser
les uns par les autres. Nous avons découvert avec une certaine
stupéfaction que si la science commençait, bien timidement il est vrai, à
s’intéresser à nos expériences, peut-être n’étions nous pas d’incurables
fous, mais des gens dont le cerveau fonctionnait différemment. Sans doute
utilisions-nous quelques neurones en plus ! Cependant, je ne perds pas de
vue que la sortie du corps reste une expérience rare, étrange, et qu’elle
est loin d’être reconnue par tous. Mais nous, les expérienceurs, avons
bien conscience maintenant d’être au commencement de l’exploration
d’une autre dimension de nous-mêmes et de l’univers.
J’ai fait la connaissance de quantité de personnes de tous âges, de tous
milieux et de tous pays qui, elles aussi, voulaient s’envoler, expérimenter,
comprendre. J’ai pu aussi échanger avec d’autres personnes
expérimentant la sortie du corps avec sincérité, authenticité et
détermination. De nombreux élèves, anciens et nouveaux, ont accepté de
partager leurs expériences avec moi et je les en remercie.
Mon parcours m’a imposé une évidence : il n’y a rien à prouver ni
personne à convaincre, c’est à chacun de faire son expérience. Et, pour
ce faire, je me dois de mettre à la disposition de tous des outils efficaces
et leur mode d’emploi. Chacun sera alors à même d’induire des SHC et
de faire son chemin.
De plus, mes recherches personnelles, ainsi que le travail réalisé avec
les stagiaires, ont considérablement augmenté le champ des expériences
possibles ; leur compréhension, leur interprétation et leur vérification se

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sont enrichies des témoignages et réflexions personnelles des stagiaires
devenus expérienceurs chevronnés.
L’objectif de ce manuel d’apprentissage est donc de donner à chacun les
outils qui lui permettront de réaliser par lui-même des sorties, avec le
maximum de chances de réussite… Toutes les techniques que j’ai créées
sont transcrites et expliquées en détail. Tous les petits trucs qui peuvent
aider l’apprenti sont exposés ; des pratiques qui ont fait leurs preuves,
issues de traditions reconnues, sont présentées. Un Petit Guide de
l’expérienceur – destiné à accompagner les premiers pas de l’apprenti
tout autant qu’à explorer de nouveaux horizons ouverts à tout
expérienceur – complète ce manuel. Vous pouvez le lire quand vous aurez
fini ce livre, ou le consulter à n’importe quel moment de votre travail.
Je propose donc une méthode simple et efficace qui permettra au lecteur
de réaliser des sorties hors du corps (SHC) conscientes et contrôlées.
Cette méthode convient à tous, aspirants, débutants, expérienceurs
confirmés qui désirent se perfectionner. Aucun don particulier n’est
requis. Le lecteur a donc à sa disposition les informations
indispensables, des exercices faciles à réaliser, des techniques efficaces,
un programme de travail sur une durée moyenne de trois mois (vingt à
trente minutes par jour), mais les résultats sont quelquefois beaucoup plus
rapides…
Ce manuel pratique de sorties hors du corps est destiné à tous ceux qui
sont déterminés à réaliser eux-mêmes cette expérience.

Akhena

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Introduction

La SHC, une expérience hors du commun


Qui n’a pas rêvé, au moins une fois, de voler dans le ciel comme un
oiseau ? Qui n’a pas rêvé de se déplacer à la vitesse de la lumière parmi
les étoiles ?
La sortie hors du corps s’adresse à ceux qui nourrissent la conviction
intime qu’ils sont plus que leur corps physique. Elle éclaire ceux qui
s’interrogent sur le terme inéluctable de toute vie. Bien souvent, les
religions proposent à notre soif de savoir des dogmes et des mystères
coupés de notre vécu et nous inculquent des croyances qui nous limitent
et nous interdisent tout accès à une exploration libre et personnelle de
nous-mêmes. La SHC nous permet de nous poser les vraies questions sur
notre condition et sur l’univers dans lequel nous sommes lancés à notre
naissance. Grâce à elle, nous devenons capables de trouver nous-mêmes
les outils qui nous permettront de vivre au sommet de nos possibles et de
nous ouvrir aux compréhensions qui donneront sens et richesse à notre
existence. À ce titre, elle fait partie du potentiel le plus précieux de
l’esprit humain.
Quelques-uns vivent des SHC sans l’avoir voulu, en particulier pendant
l’enfance, ou plus tard, si un vécu émotionnel fort, une grave maladie ou
le décès d’un proche remettent en question les repères habituels. Ces
expériences marquent de leur empreinte le cours d’une vie. Même si elles
ne sont pas comprises dans l’immédiat, elles restent ancrées dans la
mémoire. Le plus souvent, la personne préfère se taire car elle redoute le
sourire narquois de ceux à qui elle s’en ouvre. Aucune explication du
phénomène ne lui sera proposée. Alors commencent la quête et les
lectures…

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La SHC ne peut se produire que lorsque le corps physique est endormi.
Des expressions utilisées par d’autres chercheurs – corps physique
endormi, conscience éveillée1 ou encore entrer éveillé dans le
sommeil2 – caractérisent la SHC.
Une sortie hors du corps ne peut pas passer inaperçue, car elle
s’accompagne de sensations très fortes qui caractérisent ce qu’on appelle
« l’état vibratoire ». Le corps physique, lui, dort paisiblement et ne court
aucun danger. Elle ne peut pas non plus se confondre avec un rêve,
ordinaire ou lucide. Des vérifications sont possibles. De plus en plus
d’observations sont menées en milieu médical ou scientifique. Des récits
viennent de tous les continents et de tous les âges3. Aujourd’hui, la sortie
du corps est identifiée et reconnue comme une des phases essentielles des
NDE ou EMI4.
Inutile de préciser qu’une SHC ne se provoque pas en claquant des doigts
ou… en éternuant5 ! Sortir de son corps demande un travail assidu. Les
qualités nécessaires sont motivation, détermination et goût de l’inconnu.
L’état d’esprit requis est celui de l’explorateur lancé à la découverte d’un
monde nouveau. Mais on ne peut pas sortir sans fournir un travail qui,
loin d’être un fardeau, est générateur de sens et d’intégration à la vie.
S’imaginer que quelques exercices vont immanquablement déclencher le
processus est une erreur. Si c’était si simple, tout le monde aurait depuis
longtemps réalisé l’expérience ! Pas de recette magique, de sésame,
ouvre-toi ni de bouton sur lequel appuyer. Bien sûr, il y a des grâces !
Une expérience spontanée en est une, mais une sortie du corps isolée
mène rarement à la compréhension du processus. Si l’on ne saisit pas la
portée de ce que l’on a vécu ou que l’on ne sait pas quoi en faire,
l’expérience est remisée aux oubliettes. La SHC n’est pas un but en soi,
mais un outil que nous devons apprendre à mettre au service de notre
éveil et de notre évolution.
Si je peux entrer et sortir de mon corps physique, je peux exister sans lui.
Sa mort n’est donc pas ma fin. Je peux penser, ressentir, vouloir et agir
dans d’autres contextes que le monde physique. Je peux explorer le
monde terrestre et l’univers, apprendre à mieux me connaître, identifier
mes projections et m’en débarrasser, découvrir d’autres dimensions,
recevoir des enseignements en toutes matières, revoir des êtres décédés,
rencontrer des guides spirituels, me ressourcer aux mondes de l’âme,
vivre ma connexion avec l’énergie créatrice, vibrer en unité avec la Vie.

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Quand sortir de son corps devient réalité !
Après plus de quarante années d’expériences en continu, doublées du
contact avec des milliers d’élèves sincères et résolus, je peux affirmer
que sortir hors de son corps est possible, n’est pas chose dangereuse et
ouvre sur une incomparable évolution intérieure. Quand je fais le point
sur ma trajectoire, et j’ai presque 65 ans, je constate que la sortie du
corps a changé radicalement ma vie et lui a donné tout son sens. Je suis
très heureuse d’avoir choisi de me consacrer pleinement à la pratique de
la SHC puis à son enseignement.
Je tire un bilan positif de mes vingt-cinq années d’enseignement. Ceux
qui sont sortis, et ce ne sont pas les moins nombreux, affirment que la
SHC les a mis sur un chemin d’éveil authentique et leur a permis de
réaliser un travail en profondeur sur leurs projections et sur les
croyances enracinées au plus profond de leur inconscient. Nous sommes
maintenant un petit groupe d’expérienceurs bien soudé. Nous vérifions la
réalité de nos sorties. Nous avons mis au point des protocoles
performants. Nous découvrons que nos énergies conscientes et
inconscientes s’harmonisent et se synchronisent pour de meilleurs
résultats.
Quand l’aspirant sort pour la première fois, il éprouve un grand choc. Il
se rend compte que sortir de son corps est une réalité bien plus
bouleversante que tout ce qu’il avait pu rêver ou imaginer.
L’expérienceur ne posera plus le même regard sur le monde. De
nouvelles options existentielles s’offriront à lui pour son plus grand bien.
Quand les expériences se multiplient et sont contrôlées, la SHC devient
un outil précieux de connaissance de soi, de développement de l’attention
et de la concentration. Le sentiment d’unité avec la Vie fait désormais
partie intégrante de la conscience. La mort est remise à sa juste place,
celle d’un passage vers une autre dimension. L’expérienceur restera
ouvert à la découverte de l’inconnu et n’acceptera plus jamais d’être
emprisonné dans des croyances limitatives.
Au début, vous vous contenterez peut-être d’aller dans votre salon. C’est
déjà énorme de constater que vous êtes capable d’accomplir cet acte
banal sans votre corps physique. Quels objectifs choisir ? Vous élancer
dans le cosmos ? Recevoir un enseignement ? Revoir une personne
décédée bien-aimée ? Explorer des mondes inconnus ? Rencontrer votre
guide spirituel ? Découvrir les lois qui régissent la Vie ? Mieux
comprendre comment vous fonctionnez ? Amener à votre conscience vos

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contenus inconscients ? Éveiller d’autres dimensions de vous-même ?
Illuminer votre conscience ?
Vous êtes libre !
La sortie hors du corps ne nécessite pas de dons extraordinaires. Sans
doute faut-il croire que nous ne sommes pas que notre corps physique.
Pourtant, la SHC nous demande aussi d’être enracinés dans le monde. Ni
fuite ni refuge, elle nous recale sans cesse dans notre réalité.
En sortant de notre corps, nous faisons l’expérience de la puissance de
notre esprit. Nous ne sommes pas limités à notre corps physique, à notre
espace-temps, à notre environnement ordinaire. Oui, nous vivons et nous
nous réalisons dans la dimension terrestre, mais pourquoi s’interdire de
participer à la Vie ? Pourquoi nous diminuer, pourquoi nous enfermer,
alors qu’en permanence une porte nous est ouverte sur l’infini de la Vie ?
L’une des découvertes majeures de la sortie du corps est qu’il n’y a pas
de barrières entre nous et la Vie, que les formes ne sont que transitoires
et ne doivent en aucun cas nous séparer de l’autre, de l’univers, de tous
les êtres vivants. C’est sans doute un des apports les plus marquants de la
sortie du corps que de nous faire prendre conscience de notre unité avec
l’infiniment petit ou l’infiniment grand, avec la fourmi, le chat, l’arbre ou
l’homme, l’étoile ou toute autre forme de vie différente. Savoir
d’expérience que la mort physique ne sera qu’un changement de forme et
qu’une nouvelle aventure au sein de la Vie nous attend n’est pas
négligeable non plus.
Nous sommes partie intégrante d’un univers en perpétuelle mutation, nous
sommes énergie et conscience, quoi qu’il arrive, quoi que nous fassions,
où que nous soyons, quelle que soit notre forme actuelle.

À propos de mon nom, Akhena


J’ai lu sur Internet que mon nom Akhena n’est pas toujours apprécié.
Certains même reconnaissent la qualité de mon premier livre, mais
déplorent seulement le nom de l’auteur ! Je rappelle que mon nom m’a été
donné en sortie du corps et que je l’utilise sans aucune prétention. Je le
trouve joli, agréable à l’oreille, il est l’anagramme de mon prénom de
naissance, que chercher de plus ? En 1987, quand je l’ai adopté, son
usage était inconnu, du moins à ma connaissance.
Considérez que vous pourriez tout aussi bien m’appeler Dupont ou

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Tartempion ! Mais Akhena figure aussi sur mon état civil. C’est ce nom
que j’ai choisi pour signer mes livres et mon travail. C’est le droit de tout
artiste, de tout créateur et de tout écrivain.
Ce choix n’implique pas une quelconque croyance en une religion dont le
maître serait le pharaon égyptien Akhenaton. S’il m’arrive, et je m’en
excuse auprès de ceux qui s’en irritent, de mentionner encore quelquefois
Akhenaton dans ce livre, c’est parce qu’en sortie du corps, j’ai vécu des
expériences très intéressantes avec lui (ou son énergie). Rassurez-vous,
je ne suis ni la réincarnation d’Akhenaton ni je ne sais trop quoi encore
dans ce style. Je ne pratique pas le culte solaire bien que j’aime bien me
chauffer au soleil comme un lézard.
On me reproche aussi ma « spiritualité égyptienne » ! J’affirme ne me
rattacher à aucune spiritualité, chrétienne, bouddhiste, orientale ou
égyptienne. Je m’intéresse à la quête de ce qui est au-delà des
apparences. Si j’ai quelques convictions, elles sont personnelles et ne
concernent que moi. Et bien évidemment, en retour, je respecte toutes les
convictions et toutes les croyances d’autrui.
Même s’il m’est arrivé dans les années quatre-vingt-dix d’être le channel
d’Akhenaton et de partager cette expérience avec d’autres personnes à
travers des transmissions, aujourd’hui j’ai cessé cette pratique. Ce fut une
époque merveilleuse. Nous tous, les participants de cette aventure et moi-
même, avons eu une chance extraordinaire. Grâces soient rendues à leurs
auteurs ! La page est tournée.
Oubliez l’auteur de ce manuel et son nom, lisez, sortez, expérimentez !

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PREMIÈRE
PARTIE

Sortirde son corps

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14
1
Parenthèse spéculative

Notre structure énergétique


Ce n’est nullement le lieu de proposer une explication théorique de la
SHC, encore moins d’en brosser une philosophie. Vivre une expérience
est une chose et l’expliquer en est une autre ! C’est seulement à mon
niveau d’expérienceur que je vais tenter d’avancer quelques hypothèses
utiles à la pratique de la SHC.
Commençons par faire nôtre la proposition de Robert Monroe1 : Nous
sommes bien plus que notre corps physique. En effet, si je ne suis que
mon corps physique, il me sera impossible d’envisager d’en sortir ! De
plus, non limitative, la proposition de Monroe laisse une grande part à
l’interrogation et donc à la recherche.
Je souhaiterais seulement que nous puissions, le lecteur et moi-même,
nous appuyer sur des repères définis pour être sûrs que nous parlons bien
de la même expérience. Le futur apprenti se familiarisera avec les
notions qui lui permettront d’induire une SHC et sera à même de
comprendre les termes que je vais utiliser dans les exercices.

Schéma proposé par la théosophie2

La SHC suppose que je suis une conscience3 et un corps4. Peut-être


serez-vous étonné d’apprendre que, selon la théosophie, nous avons sept
corps ? Le chiffre sept serait-il à prendre concrètement ou
symboliquement, sept nous renvoyant à l’infini ?

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Attardons-nous quelque peu sur le système décrit par les théosophes,
philosophie ésotérique s’il en fut, mais qui aura le mérite au moins pour
nous de poser quelques repères.
Nous serions faits, un peu à la manière des poupées russes, de sept corps
emboîtés les uns dans les autres. Chaque corps a sa vibration qui lui est
propre et permet d’expérimenter un plan spécifique vibrant à une
fréquence identique à la sienne. Exemple : le corps astral permet
d’expérimenter la dimension astrale, tout comme le corps physique
permet d’expérimenter le plan physique.
Nous posséderions donc :
• Le corps physique, adapté au monde matériel.
Et six corps énergétiques :
• Le corps éthérique, le seul de nos corps énergétiques qui se trouve
à l’extérieur du corps physique comme une sorte d’enveloppe.
• Le corps astral ou corps des émotions et des désirs. Lorsque nous
sommes en état de veille, il se trouve à l’intérieur de notre corps
physique.
• Le corps mental supérieur ou corps de l’intelligence, c’est le
réservoir des concepts et des idées.
• Le corps causal ou corps de l’âme nous donne accès au plan où se
trouve la cause de toutes les manifestations, les mondes au-delà
de la forme.
• Le corps bouddhique (ou christique) nous permet d’accéder au
plan des guides spirituels, la conscience universelle d’Amour.
• Le corps divin, l’Unité.

Schéma proposé par l’expérience

Ce schéma traditionnel des sept corps emboîtés les uns dans les autres est
bien commode pour baliser mentalement une sortie. Mais son intérêt
s’arrête là. C’est une croyance, et comme toutes les croyances, tôt ou
tard, elle devient un carcan et nous empêche de voir la réalité telle
qu’elle se présente. L’expérience de la SHC fait éclater ce schéma et
permet d’amorcer d’autres explications, sans pourtant rendre compte de
tout, et c’est normal. L’expérience de la SHC ne nous dote pas d’une
intelligence divine !

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La SHC nous montre que nous aurions d’innombrables corps, autant que
de fréquences possibles dans l’infini de l’esprit. Autant de corps, autant
de dimensions : ce n’est pas demain que vous aurez épuisé votre
exploration ! Et tous ces mondes sont réels, il n’y a pas de mondes plus
réels que d’autres, monde physique y compris. Le monde réel est pour
moi celui qui vibre à une fréquence identique à la mienne.
Pour simplifier, tout au long de ce manuel, je propose de parler de trois
corps :
• Le corps physique.
• Le corps astral.
• Le corps spirituel5.
Et, ne vous inquiétez pas, bien des expérienceurs, et non des moindres,
sont sortis sans savoir qu’ils possédaient plusieurs corps !
Le corps astral est notre véhicule énergétique ordinaire. Il se trouve à
l’intérieur de notre corps physique. L’impression que nous avons de
« sortir » au moment de l’expérience est donc bien réelle. Le corps astral
sort du corps physique, et l’expression « sortir de son corps » est
parfaitement justifiée. « J’étais hors de mon corps et je me voyais allongé
sur le lit », raconte souvent l’expérienceur spontané.
Le corps spirituel se trouve à l’intérieur du corps astral. Donc, quand
celui-ci s’extériorise, il emporte avec lui le corps spirituel. Le corps
astral ne peut accéder qu’à la dimension qui vibre à la même fréquence
que la sienne, tout comme le corps physique ne peut être utilisé que dans
le monde physique. Si je veux explorer d’autres dimensions, il me faudra
réaliser une nouvelle sortie du corps. Par exemple, si je veux explorer
les dimensions spirituelles, il me faudra utiliser mon corps spirituel et
donc faire sortir ce véhicule de mon corps astral.
Une hypothèse de grande envergure est celle que certains chercheurs
formulent à partir de la physique quantique. Mais ce n’est pas le sujet de
notre livre et nous n’en avons pas besoin pour réaliser l’expérience. Je
renvoie les lecteurs intéressés par ce sujet à d’autres ouvrages6.

Qu’est-ce qu’une SHC ?

La SHC est un état particulier et spécifique dans lequel la conscience du


sujet quitte son siège habituel (le corps physique) pour se placer dans un
corps énergétique, le plus souvent le corps astral. Dans cet état, le sujet

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est apte à se déplacer, à penser, à sentir, à vouloir, d’une façon
parfaitement autonome tandis que son corps physique dort. Cette
expérience donne au sujet la certitude qu’il est capable d’exister à part
entière et d’une façon consciente sans son corps physique.
La personnalité est dans ses grandes lignes respectée, ainsi que le
sentiment d’identité. À tout moment, le sujet se souvient parfaitement
d’avoir quitté son corps physique ainsi que des raisons pour lesquelles il
l’a quitté.
Le sujet est apte à contrôler parfaitement son état et à décider par lui-
même des dimensions qu’il veut explorer ou des actions qu’il a envie de
faire.
La SHC ne peut se produire que lorsque le corps physique est endormi.
Impossible de communiquer verbalement avec un interlocuteur du plan
physique. Si des expériences sont menées en laboratoire par des
observateurs extérieurs, aucune communication directe ne peut avoir lieu
entre le sujet endormi et l’observateur.

État de veille

À l’intérieur du corps physique, se trouvent les corps énergétiques : corps astral et corps
spirituel. La conscience est localisée dans le cerveau.
Sortie hors du corps ou SHC

Le corps astral sort du corps physique, la conscience se place à l’intérieur du corps


astral.
Contrairement à une idée répandue à tort, le corps astral n’est ni l’âme ni la
conscience.
Il est seulement le véhicule de la conscience pendant toute la durée de la sortie.

J’existe donc sans mon corps physique avec la totalité des mes sensations
et l’intégralité de mes émotions, pensées et souvenirs. J’ai la sensation
d’être parfaitement réveillé. Une SHC ne ressemble en rien à un rêve : je
sais que je suis en dehors de mon corps physique et me souviens qu’il
dort, je prends des décisions et pose des actions dans un monde réel et
consistant. Quand je suis dans mon corps astral, la matière astrale est
solide. Je ne passe pas à travers les murs astraux. Je serre la main d’un
ami ou le prends dans mes bras. J’établis des contacts volontaires et
signifiants avec des êtres semblables à moi, appartenant au niveau que je
suis en train d’expérimenter (autres expérienceurs conscients, êtres
décédés, entités propres à ces plans, etc.)

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Qu’est-ce qui sort ?

« Ce qui sort », c’est donc le corps astral, mais « éveillé » en quelque


sorte. En effet, au moment de la SHC, il se fait le véhicule de la
conscience, habituellement liée au corps physique.

Plans, sphères, dimensions,


mondes ou univers parallèles
Ces termes recouvrent les mêmes réalités, c’est une question de
vocabulaire. Aujourd’hui, on parle plus volontiers d’univers parallèles.
Je distingue7 :
• Le plan physique, réservé au corps matériel, inaccessible au corps
astral.
• La contrepartie éthérique du monde physique, son double
énergétique en quelque sorte. Le corps astral y accède facilement
et s’y débrouille avec ses moyens sans toutefois y être
parfaitement adapté. Pour simplifier, je parlerai de l’astral
physique.
• Les plans astraux aux fréquences multiples, le domaine privilégié
du corps astral. Les mondes des personnes décédées se trouvent,
pour la plupart, sur ces plans, à différents niveaux vibratoires
suivant leur cheminement. D’innombrables univers parallèles se
situent sur ces plans.
• Les plans spirituels diffèrent des précédents essentiellement par
leurs fréquences vibratoires élevées. Les notions de temps,
d’espace, de forme n’existent plus. La notion de corps y perd son
sens, la conscience/amour/lumière subsiste. On parle parfois des
plans de Lumière. Les guides spirituels et notre conscience
supérieure se situent sur ces plans. Ils sont accessibles au seul
corps spirituel.
Les plans astraux sont ceux que l’expérienceur visite le plus aisément. Le
plan astral physique est souvent atteint spontanément sans la moindre
préparation.

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2
Préparation psychologique

Le premier pas : la charte de travail SHC


La charte SHC définit l’objectif du travail et ses implications. Celui qui y
adhère s’engage avec la totalité de son être. De « l’autre côté », se
mettent en place des aides bien réelles, énergétiques ou spirituelles.
Chacun a sa façon de nommer les instances qui jouent un rôle déterminant
dans la réussite des sorties : conscience supérieure, âme, guides
spirituels, Soi, inconscient ou bien… le cerveau au maximum de son
potentiel. Quand vous vous engagez, « l’autre côté » s’engage à vous
aider. La main tendue ou le guide que vous percevrez peut-être lors de
vos sorties ne sont que la concrétisation de l’aide qui se met en place.
Les écoles de l’astral dont je parle plus loin dans ce livre sont elles aussi
une forme de cette aide. Il s’agit donc avant tout d’un engagement
intérieur. Vous vous engagez à travailler dans le seul but de développer
votre conscience dans le respect de vous-même et d’autrui. Dans cette
charte, j’expose le plus clairement possible les grandes lignes à ne
jamais oublier quand on travaille la SHC, que l’on soit professeur ou
expérienceur.
• Le fait même de vouloir sortir de mon corps suppose que je suis
plus que mon corps physique.
• Mon corps physique est un véhicule temporaire adapté au monde
terrestre. Même sans lui, j’existe. Lors d’une expérience hors du
corps, j’utilise un véhicule énergétique avec lequel je suis à
même d’expérimenter les multiples dimensions de ma conscience.
L’expérience que je veux réaliser, « sortir consciemment de mon

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corps physique », me permet d’explorer d’autres dimensions et de
développer les différents niveaux de mon être. Mon but ultime est
d’illuminer la totalité de ma conscience.
• Mon seul maître est l’Amour.
• Je demande avec toute ma volonté et tout mon cœur l’aide de
ma conscience supérieure (guide spirituel, âme, Esprit Divin,
Soi…) et lui demande d’intervenir :
– pour m’éclairer et pour m’instruire,
– pour me protéger de toute influence qui serait contraire à
mon but tel que je l’ai défini ci-dessus,
– pour me remettre dans le juste chemin si je venais à dévier
de mes objectifs.
• Je renonce à exercer tout pouvoir sur qui que ce soit et dans
quelque but que ce soit en me servant de la sortie hors du corps.
• Je reconnais humblement qu’une partie des processus engagés dans
la sortie est du ressort de ma conscience supérieure et m’en
remets à elle.

Réflexions essentielles sur la SHC


La tête dans le ciel, peut-être, mais avant tout les pieds sur terre !
Sortir de son corps n’est pas une distraction, une façon de passer le
temps ou de satisfaire sa curiosité. En bref, on ne sort pas de son corps
pour le fun, même s’il est fortement conseillé de mettre une bonne dose
d’humour, d’ironie et d’amusement dans l’expérience ! Trop de sérieux
tue la merveilleuse aventure de la SHC.
Ce n’est pas parce que vous êtes sorti une fois ou de nombreuses fois que
vous avez réalisé l’Éveil. Vous n’êtes pas devenu un Maître, vous n’êtes
pas omniscient et n’avez pas réponse à tout. L’expérienceur reste un
individu ordinaire soumis comme tous les autres aux aléas de la vie.
Vous n’avez pas percé le secret de la mort. Sans doute êtes-vous
maintenant capable d’avancer des hypothèses, toutes plus intéressantes
les unes que les autres, sur l’au-delà… L’expérience vous a permis de
constater que la vie est possible sans votre corps physique, mais pour
autant vous n’êtes pas autorisé à extrapoler sur ce qui se passe après la
mort puisqu’en fait vous n’êtes jamais mort, mais seulement sorti et…

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revenu !
L’état d’esprit à cultiver est celui d’un explorateur, d’un découvreur, d’un
pionnier, vous devez être capable d’investir sans bornes du temps et de
l’énergie dans votre entreprise. L’enthousiasme est l’un des moteurs
essentiels de votre réussite.
Tout le monde ne partagera pas vos convictions. En revanche, soyez
toujours particulièrement respectueux de l’autre, de ses doutes, de ses
craintes, de ses peurs ou de son déni de votre expérience. Ne cherchez
jamais à convaincre, jamais à démontrer ni à faire des émules. En toutes
circonstances, restez modeste et discret.
Ne croyez rien, expérimentez. C’est bien là l’essentiel, la sortie du corps
ne se démontre pas, ne s’explique pas, elle s’expérimente. Maintenant,
c’est à vous de vivre les SHC et je vais faire de mon mieux pour vous en
donner les moyens.

Le journal de bord
Pour donner plus d’efficacité à votre préparation, créez un journal de
bord.
Écrivez vos réflexions, notez tous les événements ou les ressentis qui
vous paraissent liés à votre décision de commencer votre apprentissage.
Au fur et à mesure que vous avancerez dans votre travail, vous relaterez
vos rêves, vos premières expériences et tout ce qui s’y rattache.
Recopiez la charte et réfléchissez à chaque terme de l’engagement.

Quatre clés pour réussir

Clé no 1 : Accepter de prendre le temps d’apprendre

Quand vous voulez obtenir votre permis de conduire, il vous semble


normal de passer par un apprentissage auquel vous consacrerez du temps
et de l’énergie. Il vous faut étudier le code de la route, apprendre à
manier un véhicule, suivre des leçons. En fin de compte, vous obtiendrez
votre permis et deviendrez un conducteur de plus en plus performant. Qui
dit apprentissage dit aussi temps d’étude, d’assimilation et de pratique.

22
La SHC ne fait pas exception à la règle, c’est un apprentissage comme un
autre. Tout individu parviendra à sortir de son corps s’il est motivé et
travaille en ce sens.
Or, en dépit de tout bon sens, l’apprenti veut réussir l’expérience
immédiatement. Les résultats devraient se manifester dès le premier jour
de travail. Si ce n’est pas le cas, il en conclut aussitôt que la SHC n’est
pas pour lui, que la méthode n’est pas la bonne, etc. Accordez-vous le
temps de réaliser un apprentissage complet, environ trois mois, et dites-
vous que si vous ne réussissez pas la première nuit programmée, vous
avez bien d’autres nuits pour réussir !
Ayez confiance en vous, moyennant un apprentissage raisonnable, vous
sortirez !

Clé no 2 : La motivation

Votre motivation et votre détermination doivent être sans faille.


Le processus de la SHC ne se met en route que si la motivation est
puissante. Votre motivation, c’est celle du héros ! L’expérienceur dépasse
les limitations ordinaires pour aller vers un absolu : vie, liberté, amour,
conscience, lumière ; à ce niveau-là, tous ces mots recouvrent la même
réalité. L’expérienceur veut dépasser sa condition d’être mortel, aller aux
limites ultimes de lui-même, devenir pleinement conscient de son être
divin.
Sortir de son corps pour assouvir un désir, même grand, de curiosité
scientifique, intellectuelle ou religieuse n’insufflera pas l’énergie
nécessaire.
Il faut vouloir sortir. Vouloir avec toutes les forces de votre corps, toutes
les puissances de votre esprit et toute la volonté de votre âme. Si vous
êtes dans ce vouloir, la réussite est à votre portée. La volonté
intellectuelle ou mentale est insuffisante.
Laisser faire n’est évidemment pas de mise, ni les : « Je m’en remets à la
volonté du Ciel » ou : « Ça viendra quand ça devra se faire ». Vous
pouvez laisser faire longtemps, toute une vie ou plusieurs ! Vous devez
vouloir à hauteur de votre âme.
Pourtant, il est indispensable que vous sachiez aussi lâcher prise à bon
escient et au bon moment. Quand vous êtes investi dans le vouloir, alors
seulement lâchez et laissez faire votre âme. C’est elle qui déclenche le

23
processus. Vous êtes monté en vibration, vous avez offert le sommet de
vous-même, c’est votre conscience supérieure qui passe maintenant à
l’action.
La motivation ne doit jamais ni s’éteindre ni mollir, même si les SHC
deviennent fréquentes. Une motivation faible ou intermittente est
évidemment un facteur de non-réussite. La motivation doit être ancrée
dans votre être profond ; indestructible, elle fait partie de vous.
Beaucoup d’aspirants ont peur du jugement de l’entourage, ce qui freine
leur élan. Rappelons-nous des époques antiques où la sortie hors du
corps était enseignée dans les écoles de Mystères et réservée à des
initiés auxquels il était formellement interdit d’en révéler les secrets. Ou
de ces époques médiévales où les SHC étaient commerce avec le diable
et ses pratiquants brûlés vifs sur des bûchers.
Ne cherchez pas une bonne excuse pour mettre votre motivation en
sommeil, par exemple un « mauvais karma ». Des expériences vécues
dans des vies passées auraient un impact aujourd’hui. Ce fait expliquerait
la plus ou moins grande facilité à accéder à la SHC. Des expériences
gratifiantes, un apprentissage bénéfique en Égypte, en Atlantide ou
ailleurs, constitueraient des acquis positifs et seraient à l’origine de
l’aptitude de certains expérienceurs. En revanche, des expériences
traumatisantes, des apprentissages ouvrant sur une mort terrifiante
expliqueraient les peurs et les refus d’aujourd’hui. D’autres encore
auraient utilisé la SHC afin de satisfaire une soif de pouvoir personnel.
Autant de prétextes pour ne pas réussir aujourd’hui. Je préfère laisser de
côté ces hypothèses karmiques, portes ouvertes à trop de dérapages.
Seuls comptent la motivation de la personne d’aujourd’hui et ses choix de
vie actuels.
La plus ou moins grande facilité avec laquelle s’effectue la sortie hors du
corps tient sans doute aussi à notre constitution énergétique et même à
notre plus ou moins grande aptitude à utiliser les potentiels de notre
cerveau. Plutôt qu’un hypothétique karma, je préférerais parler
d’informations transmises par notre ADN !
Dans tous les cas, l’accès à la SHC n’a aucun rapport avec le degré
d’évolution spirituelle de la personne. Ce qu’on en fait, peut-être…

Clé no 3 : Lâchez la peur !

Il existe en chacun de nous une peur bien enracinée, une peur viscérale :

24
la peur de la mort. Souvent non consciente ou déguisée, elle est cachée au
plus profond de l’être vivant. D’autres peurs comme la peur de l’inconnu
ou la peur de perdre le contrôle ne sont que des dérivés de cette peur qui
prend aux tripes quand la SHC s’annonce. J’ai vu les plus crânes, ceux
qui affirment haut et clair : « Moi, je n’ai pas peur de la mort ! » terrifiés
quand l’état vibratoire s’amorce. Moi aussi, j’ai bien connu cette peur.
Elle ne m’a tout à fait abandonnée qu’après de longues années de
pratique. Elle ne se manifeste chez l’aspirant que lorsqu’il est tout près
de sortir. Elle freine alors le processus. Les peurs intellectuelles se
dissolvent assez facilement, le plus souvent en en parlant. La peur
viscérale se dissout dans l’expérience elle-même. Il faut donc faire avec.
Et réjouissez-vous, si la peur vous prend au ventre, c’est que vous y
êtes !

Clé no 4 : Une philosophie de vie

Lorsque je décide d’entamer un travail visant à induire des SHC, la


première étape consiste à réfléchir sur mes choix de vie et sur
l’organisation de mon quotidien. La SHC doit faire partie intégrante de
ma vie, de ma façon de penser, elle est un choix existentiel.
Sortir de son corps n’a rien à voir avec une foi religieuse ou une pratique
spirituelle. Je peux être athée et me consacrer à la sortie du corps. « Que
suis-je », ou du moins « Qu’est-ce que je crois être ? », « Qu’est-ce que
je veux être ? » sont les bonnes questions. En fait, sortir de mon corps
suppose que je donne la priorité à mon aspiration vers le haut, vers
l’absolu. Je suis bien plus que mon corps physique… L’idée même de
sortir « hors de mon corps » est déjà une révolution qui bouleverse mes
limitations rationnelles et les fait éclater… J’aurai probablement de la
difficulté à partager ma quête avec mes familiers. J’aurai besoin de
prendre du temps pour moi. Cependant, nul besoin de vivre en ermite ; au
contraire, la SHC me demande aussi d’être bien ancré dans ma famille,
mon travail, ma vie sociale. Respecter mes semblables, les animaux, la
nature, la planète, donner un amour vrai à chaque être vivant font partie
intégrante de ma quête. Question d’organisation !
La SHC va transformer ma vision du monde et, fort probablement, la
vision que j’ai de moi. J’apprends à me considérer comme un chercheur,
un explorateur. Je pars à la conquête d’un continent nouveau.
Ce choix signifie que je vais tourner le dos à nombre d’idées et de

25
valeurs courantes dans la société actuelle. L’être humain n’est pas
seulement un amas de molécules ou d’atomes, mais un individu doté
d’une conscience qui fait de lui un être unique dans l’univers. Dans le
même mouvement, je découvre mon unité profonde avec le Vivant.
Certes, la science apporte beaucoup d’explications à notre condition, à
notre univers et à sa création. Ses conquêtes ne se comptent plus et peu
de mystères lui résistent. Grâce à elle, je peux me poser sur des repères
fixes et solides, mais elle ne peut pas tout expliquer ni tout résoudre. La
mort lui fait un pied de nez et le domaine de la SHC lui échappe bel et
bien tout autant que l’après-vie1 ! Et que faire de notre aspiration vers ce
qui est beau, ce qui est bon, ce qui illumine ?
Je dois donc être bien conscient que sortir de mon corps me propulse
dans un processus existentiel peu commun et m’engage dans ma totalité.
Décider de sortir de mon corps n’est donc pas une fantaisie, un caprice
de ma curiosité, une prouesse de plus, pas plus qu’elle n’est une mission
ou une vocation. Encore moins un tour de force qui me permettra de
briller en société… ou de passer pour un original… si ce n’est pour un
fou ! Elle ne sera jamais un passe-droit ni une échappatoire. Elle me
remettra implacablement dans ma condition d’être humain et mortel,
responsable de chaque acte de ma vie. Elle ne m’évitera ni de remplir
une tâche professionnelle, ni d’assumer la charge d’une famille. Elle ne
m’autorisera pas à être absent de la société. Je ne serai pas non plus
miraculeusement épargné par la maladie et les tracas. Je dois savoir
aussi bien m’occuper de mon corps et de son confort, de mon argent, de
mon travail que de mon esprit et de son aspiration à la conquête d’une
autre dimension.

Bilan de ma préparation2

Quels sont mes freins ?

La peur
La peur viscérale (peur de la mort, peur de l’inconnu).
La peur acquise (fausses croyances, les interdits, les on-dit, etc.).
La peur de passer pour un fou.
La peur de me retrouver seul.

26
Le mental
Un mental trop fort, trop analytique, exclusivement rationnel.
Un mental qui crée des peurs imaginaires.
Un mental qui veut réussir tout de suite. Impatience ou naïveté.
Un mental anxieux de ne pas réussir. Manque de confiance.
L’ego
Un ego très fort qui veut tout régenter et n’admet pas qu’une partie de moi
lui échappe.
Un ego qui ne se sent pas digne de…
Le corps physique
Paresse, fatigue ou envie de dormir ? Peut-être autant de stratégies pour
éviter la SHC !

Quels sont mes atouts ?

La motivation. Se mettre dans la peau d’un explorateur parti à la


découverte d’un nouveau continent.
La détermination. Se doit d’être inébranlable.
La patience. Elle est gage de réussite.
L’alliance avec l’inconscient. Prêtez attention à vos rêves, ils sont
susceptibles de vous renseigner sur votre véritable désir autant que sur
vos peurs par rapport à la SHC.
L’intériorisation. Méditation et relaxation sont des aides précieuses.

Avertissement
La SHC ne rend pas fou ! Mais ce n’est pas une thérapie non plus. La
SHC n’est pas une méthode de guérison et n’a rien à voir avec le
domaine de la santé. Il va de soi qu’elle est formellement déconseillée
aux personnes souffrant d’affections psychiatriques avérées.
Elle s’adresse à des adultes ayant une solide structure psychique, un état
émotionnel stable et de bons ancrages physiques. Réussir une SHC ne
vous garantit pas que vous allez développer une intuition supérieure, de
la voyance, des dons de guérisseur ou de prémonition !

27
3
Préparation pratique

Votre pièce de travail

Pour votre préparation

La pièce où vous ferez vos exercices doit être tranquille et confortable,


de préférence personnelle et dédiée à ce seul usage (ou à un usage de
même nature), sinon aménagez-vous un coin où vous pourrez bénéficier
d’une certaine tranquillité même au sein de la maisonnée.
Surtout pas de téléphone ou seulement réglé sur silencieux !
Beaucoup d’exercices se pratiquent allongé, prenez vos dispositions pour
que ce soit possible.
Pour les exercices en posture assise : une chaise, un fauteuil ou un zafu1,
un coussin ordinaire, un shoggi2 si vous préférez adopter une posture de
méditation (jamais obligatoire).
Appareil audio avec un casque avec écouteurs.
Ni encens ni bougies. Inutiles. De plus, la combustion des encens dégage
des substances toxiques néfastes à votre santé, sans compter les crises
d’allergies chez les sujets sensibles. Si vous tenez aux ambiances
parfumées, quelques gouttes d’huile essentielle dans un diffuseur feront
l’affaire. Ne me demandez pas laquelle, je n’ai pas d’avis sur la
question.
Décorez à votre goût. Un Shri-Yantra et tout rappel de votre image-
symbole sont les bienvenus. Amateurs de cristaux, faites-vous plaisir !

28
Important : le corps astral aime la pénombre et la nuit. Même pour les
exercices, la pénombre est préférable, surtout si vous voulez sortir dans
la foulée.
Chats et chiens ? À vous de voir suivant le rapport que vous entretenez
avec eux et leurs habitudes. Certains dérangent, d’autres aident.

Pour la sortie

Deux possibilités : votre lit habituel ou un divan dans votre lieu de


préparation.
Certains préfèrent que leur lit soit exclusivement voué au sommeil et
préfèrent donc s’installer sur un divan dans une autre pièce que la
chambre.
On ne sort jamais mieux que seul, mais c’est à voir en priorité avec votre
conjoint(e). Certains exercices ne passeront pas inaperçus et ne peuvent
que déranger la personne qui dort à vos côtés. Mais le ronflement d’un(e)
conjoint(e) est tout aussi dérangeant !
Et surtout, ne soyez pas maniaque ! Je suis sortie dans n’importe quel
type d’endroit et j’ai fait des exercices préparatoires en pleine nature.
Adaptation est le maître mot !

Choisir ses objectifs

TÉMOIGNAGE DE NATURE_ONE

« Intégrer dans sa vie de tous les jours le concept des SHC, prendre le temps de
méditer régulièrement (sans que cela devienne une obligation) et prendre
conscience de ce que l’on est réellement ainsi que du monde qui nous entoure…
Tu peux déjà en voir les effets sur ta conscience. […] Je me rends compte avec
le temps que plus je parviens à réaliser des SHC, plus j’ai du mal à me rendre
où je le souhaite tellement je veux faire de choses !
Il est temps pour moi d’envisager fortement une vraie structure mentale, un
plan d’accomplissement général, car je vois bien que les sorties hors du corps
peuvent amener à de grands bouleversements personnels. Évidemment, avant
je le savais très bien. Mais entre le savoir et le vivre, ça fait deux… De toute
façon, les SHC font maintenant partie intégrante de ma vie et je n’ai plus
jamais envie d’arrêter. Je pense que j’ai trouvé ma voie d’éveil, j’en suis bien
conscient, mais je dois maintenant arpenter le chemin, c’est-à-dire décider

29
clairement quels sont mes objectifs et les atteindre les uns après les autres,
jusqu’à la réussite totale. Chaque chose en son temps… »

Il est indispensable de vous fixer un objectif précis pour :


• Soutenir votre motivation.
• Focaliser vos énergies.
• Activer le processus de sortie.
• Rester maître du contenu de votre sortie. Sinon, c’est l’astral qui
prend les commandes.

Objectif immédiat

Pour les premières sorties, il est préférable de choisir un objectif


concret, éventuellement un objet ou un lieu familiers, dans
l’environnement proche. Aller rendre visite à un ami, c’est déjà un
objectif pour une deuxième sortie, car il vous éloignera davantage de
votre corps physique et demandera un contrôle du corps astral plus
important, à moins que la charge affective ne soit forte, par exemple un
parent peut se fixer comme objectif immédiat de rendre visite à son
enfant, même de l’autre côté de l’océan…
Cependant, pour une toute première sortie, en règle générale, il vaut
mieux que vous restiez dans un endroit que vous connaissez bien, par
exemple votre maison. Vous décidez d’aller observer dans la pièce d’à
côté un tableau ou un bibelot que vous aimez beaucoup et que vous avez
l’habitude de regarder dans la journée, ou vous allez rendre visite au chat
qui dort dans la cuisine.
Je sais, ce n’est pas très exaltant, mais il est pourtant absolument
nécessaire au début de se fixer des objectifs terre à terre, et encore
mieux, si possible des objectifs vérifiables. C’est ce que j’appelle
l’objectif immédiat. Ce peut être tout simplement être conscient d’être
sorti, savourer ce moment et faire le tour de la chambre sans son corps !
Que de sensations fortes et de perceptions inédites, une occasion
incomparable de vous accoutumer à fonctionner avec votre corps astral et
tous ses sens !
Un test : traverser le mur ou seulement s’appuyer dessus et enregistrer ce
qui se passe !

30
Les sorties de ce type se déroulent sur le plan que j’ai nommé astral
physique, la contrepartie éthérique du monde physique, dont la fréquence
vibratoire est proche de celle du monde matériel.

Objectif ultime

Il se situe dans les dimensions supérieures de la conscience. La plupart


de mes élèves formulent cet objectif ultime en disant vouloir rencontrer
leur guide spirituel. Mais il y a bien d’autres objectifs ultimes. En voici
quelques-uns :
• Explorer ce que vous êtes. Découvrir les dimensions inconnues de
votre conscience.
• Transformation et développement personnel. Le travail sur soi se
fait par le biais des projections et des formes-pensées.
• Enlever les œillères : peu à peu, vous apprendrez à vous
débarrasser des croyances limitatives, des peurs tenaces, des
traumatismes anciens. Vous trouverez vous-même les réponses
aux questions essentielles que vous vous posez sur vous ou sur la
vie.
• Améliorer votre quotidien et contrôler le devenir de votre vie en
utilisant la puissance créatrice de votre pensée.
• Trouver une meilleure compréhension de vos maux, physiques ou
psychiques.
• Recevoir des enseignements dans les domaines de votre choix,
développer ou découvrir vos potentiels créatifs.
• Apprendre ou améliorer des connaissances que vous pourrez
ensuite mettre en œuvre dans votre vie, découvrir vos vrais
talents.
• Entretenir un rapport différent avec la mort. Revoir les personnes
décédées bien vivantes : elles ont seulement changé de
fréquence ! Vous pourrez parler avec elles et découvrir les
mondes de l’après-vie.
• Vous débarrasser de la peur de mourir et vous préparer à une mort
consciente.
• Explorer vos vies antérieures et vos vies futures.
• Explorer d’autres dimensions temporelles. Découvrir les univers

31
hors temps.
• Explorer l’astral et nouer des relations amicales (et, qui sait,
amoureuses), joueuses et souvent passionnantes avec des entités
rencontrées.
• Communiquer avec le monde animal.
• Communiquer avec les arbres, la nature, les éléments.
• Explorer les étoiles, les galaxies, approcher de nouvelles
compréhensions de l’Univers…
• Découvrir des mondes parallèles. Ils défient toute imagination !
• Rencontrer vos guides face à face.
• Renouer avec les mondes de l’Esprit, vous ouvrir à d’autres
compréhensions de la vie, vous reconnecter à votre essence, à
votre âme.
Les possibilités sont infinies, comme celles de l’Esprit ! La liste est loin
d’être exhaustive… Un conseil cependant. Ne visez qu’un objectif à la
fois. Armez-vous d’enthousiasme, de persévérance, d’imagination,
d’humour et d’amour, vous n’obtiendrez pas les réponses du premier
coup. Vous n’aurez jamais fini. Mais qu’importe ! N’avez-vous pas toute
l’éternité avec vous ? Bien vite, vous vous rendrez compte que c’est la
quête qui est passionnante.

Objectifs concrets, souvent vérifiables,


toujours passionnants3 !

• Voir la réalité objective, par exemple votre chambre telle qu’elle


est.
• Réaliser des vérifications et des tests.
• Découvrir un objet mystère.
• Explorer un lieu inconnu de vous, le décrire et vérifier ensuite si
votre description est exacte.
• Les rendez-vous astraux avec d’autres expérienceurs.
Et pour votre plaisir personnel :
• Plonger dans les profondeurs de la mer ou voler dans le ciel
étoilé…
• Se projeter dans le cosmos et contempler notre planète…

32
• Profiter d’une nuit de pleine lune au-dessus de la mer…
• Aller voir un ami à l’autre bout de la terre ou admirer le lever du
soleil sur l’océan Indien, que sais-je encore ?
Cependant, vous ne pouvez pas sauter les étapes selon votre fantaisie.
Vous sentir bien conscient dans votre corps astral, vous familiariser avec
son fonctionnement, c’est déjà beaucoup. Bien affermi sur vos bases,
vous pourrez explorer tous les plans que vous voudrez.
Pour qu’un objectif soit suffisamment motivant et vous arrache à votre
corps physique, il faut qu’il soit chargé émotionnellement ou
affectivement. Un objectif intellectuel n’exercera qu’un très mince attrait
pour votre corps astral. Donc, pensez à une personne plutôt qu’à un
lieu, au chat plutôt qu’au fauteuil. Si vous pensez à un lieu, il faut que
ce lieu suscite en vous une émotion. Même chose à propos d’un être
décédé : si vous voulez le revoir, choisissez-en un que vous avez connu
et aimé.

Avant votre sortie, pensez à votre objectif, observez-le ou imaginez-le. Choisissez un


objectif émotionnellement chargé.

L’image-symbole
L’image-symbole est à intégrer dans votre préparation générale à la sortie
du corps. Ce n’est ni une imagerie mentale ni une technique de sortie,
mais un rappel permanent de votre détermination à sortir, un ancrage pour
votre programmation4. Mais l’expérience montre qu’elle peut aussi
favoriser ou déclencher une SHC (voir le récit de Marc, à la fin de cette
partie).
Le but de l’image-symbole est de vous rappeler à tout moment l’essence
de la SHC : c’est une aventure extraordinaire. Vous êtes plus que votre
corps physique et l’image-symbole vous le rappelle. Elle permet à votre
esprit de rêver, d’imaginer, de s’envoler.
Choisissez une image qui pour vous évoque irrésistiblement la sortie. Ce
sera votre image-symbole, elle doit éveiller en vous des sensations fortes
et agréables liées à la sortie. Une image tirée de votre environnement
quotidien sera la plus efficace : par exemple, un oiseau qui s’envole ou
un avion qui file dans le ciel. À chaque fois que vous verrez un oiseau ou
un avion, vous penserez à votre SHC et vous vous assimilerez à l’oiseau

33
ou à l’avion. Comme eux, vous êtes à même de prendre votre essor.
Il vous faut donc choisir une image-symbole empruntée à votre vie
quotidienne, elle doit tomber naturellement sous vos yeux plusieurs fois
par jour.
En effet, quand vous avez décidé de sortir de votre corps, la pensée de la
sortie ne doit jamais être absente de votre esprit, sans oublier que vous
avez aussi à assumer vos occupations quotidiennes. Au sein même de vos
activités, et sans déranger celles-ci, l’image-symbole vous rappelle que
vous êtes à même de sortir de votre corps, vous n’êtes pas prisonnier de
ce monde, vous êtes libre !
L’image-symbole doit non seulement parler à votre esprit, mais aussi à
votre cœur et à votre imagination. Elle doit éveiller en vous non
seulement la pensée de la sortie, mais aussi la joie, la liberté, la beauté,
le sentiment d’extraordinaire qui l’accompagnent.

Choix de votre image-symbole

Un oiseau qui s’envole… Ici, en Provence, c’est la mouette que je vois le


plus souvent, elle vole haut dans le ciel, profite de tous les courants
aériens pour planer. Regarder son vol est extrêmement évocateur de la
liberté que je ressens en SHC. À chaque fois que je vois une mouette
planer dans le ciel, je la suis du regard en m’identifiant à elle. Je ressens
tout le bonheur d’être en sortie du corps. Dans d’autres régions, il y a des
oiseaux de différentes espèces, à vous de trouver un oiseau que vous
voyez quotidiennement traverser le ciel. Certains ont même la possibilité
de voir les aigles planer !
Vous pouvez aussi choisir un avion qui file dans le ciel, il sollicite à la
fois la vue et l’audition. C’est un symbole parfaitement adéquat.
D’innombrables symboles de la SHC nous interpellent dans la nature, il
suffit de les voir : les légers nuages blancs, hauts dans le ciel d’azur, un
papillon qui voltige, les étoiles qui scintillent…
Un poster, une photo, un tableau que vous avez chez vous et qui évoquent
l’envol feront aussi l’affaire. Une statuette avec des ailes sera aussi une
bonne image-symbole ou le Shri-Yantra (sur lequel nous travaillerons5).
Chaque fois que vous passerez devant, vos yeux se poseront sur l’objet
choisi et vous penserez : Je sors de mon corps.
L’image-symbole fait travailler votre inconscient et vous permet

34
d’intégrer peu à peu l’idée de sortir de votre corps dans votre vie de tous
les jours.
Une image-symbole créée par votre imagination, par exemple penser à un
guide spirituel ou bien vous remémorer une image de rêve, n’a pas la
même puissance ni la même facilité d’utilisation qu’un objet (un avion ou
un Shri-Yantra) ou qu’un être vivant (par exemple, un oiseau) appartenant
à de votre quotidien. Elle relèverait plus de l’imagerie mentale que de
l’image-symbole.
Vous pouvez mettre en écran d’accueil de votre téléphone ou de votre
ordinateur votre image-symbole ou sa représentation graphique. Écrivez-
la ou dessinez-la dans votre journal de bord.

TÉMOIGNAGE DE MARC

« […] Survient une première partie de nuit très plaisante, très riche en rêves.
C’est ce que j’appelle ma nuit fabuleuse. Dans un premier temps, il ne s’agit
que d’un rêve ordinaire où je suis en train de déjeuner dans un restaurant plutôt
chic, sur une terrasse, en compagnie de ma femme. Elle est souriante et
apparaît un peu plus jeune que dans le monde physique. Alors qu’il fait beau
temps et que je me mets à observer le ciel, je reconnais là mon image-symbole :
le ciel, justement ! En l’observant, je me dis : “Mais oui, je ne suis pas sur le
plan physique ! Je suis donc en SHC !” Cela change tout pour moi. […] En
sortant de la prison, j’observe le ciel ; il est bleu avec quelques jolis nuages. Et
là, de nouveau, je prends conscience de mon image-symbole : “Ça y est, dis-je,
je suis en sortie hors du corps !” Je n’avais d’ailleurs même pas réalisé que je
me déplaçais non pas en marchant, mais en glissant à quelques centimètres au-
dessus du sol. Tout s’éclaire pour moi, cette sortie hors du corps fait suite à la
précédente.[…] Pour moi, cette nuit fut très intéressante. […] J’ai pu constater
l’efficacité de l’image-symbole, si on prend le temps de s’autoconditionner ; ce
n’est d’ailleurs pas la première fois qu’elle m’a servi, loin de là. Je vous
conseille donc d’adopter une image-symbole qui vous plaise et qui soit
facilement présente, pluri-quotidiennement. »

Les énergies de base


Pour réaliser une SHC, l’expérienceur doit activer deux énergies : le Feu
et le Diamant. Ce travail est le fondement de la méthode que je propose,
je demande donc à l’aspirant de prêter attention à cette courte
présentation théorique.

35
• LE FEU (TERRE)

Le Feu est l’énergie qui propulse le corps astral à l’extérieur du corps


physique. Lorsque nous sommes en état de veille, le Feu se trouve en
sommeil dans le chakra racine6. Je n’emploie jamais le terme de
Kundalini, connoté par une tradition à laquelle je n’adhère pas et doté
d’attributs ou de pouvoirs qui n’ont pas de rapport avec la SHC.
D’ailleurs, pour ceux qui veulent absolument se référer à cette tradition,
je précise que pour la SHC le sujet n’utilise probablement qu’une facette
de Kundalini, sous contrôle et avec une intention bien précise : sortir du
corps physique. Il n’est pas question d’Éveil, et encore moins de faire
monter Kundalini en vue de développer des pouvoirs7.

• Le Diamant (Ciel)

Le Diamant est le déclencheur de la sortie. C’est le démarreur, c’est lui


qui donne le déclic. Il est relié aux plus hautes instances énergétiques qui
participent à notre fonctionnement. Il se situe au centre de notre front (ne
pas confondre avec le sixième chakra, Ajna, entre les deux sourcils). Le
Diamant n’est pas un chakra, mais le point de connexion entre notre
personnalité humaine et notre dimension non incarnée, Conscience, Âme,
Esprit Divin, Soi, à votre choix ! Ce n’est pas une instance extérieure
à vous. C’est une partie de vous qui vibre à une fréquence plus élevée
que votre moi conscient. Dans la tradition, le Troisième Œil pourrait
être assimilé au Diamant, mais pas plus que Kundalini, je ne veux
employer le terme Troisième Œil, lui aussi entaché de connotations
erronées en désaccord avec la réalité de la SHC. Dans les exercices, je
vous propose d’imaginer un splendide Diamant qui scintille au centre de
votre front. Il émet un faisceau de lumière très blanche qui monte haut
vers le ciel.

Pourquoi travailler le Feu ?

Le Feu, c’est l’énergie dont vous avez besoin pour vous propulser hors
du corps physique, mais aussi pour continuer votre voyage. Il joue
exactement le même rôle que le carburant dans un véhicule.
Indispensable pour le démarrage, mais aussi pour assurer le voyage à
proprement parler. Améliore les performances de l’audition, de la vision,

36
des déplacements ou changements de plan, intensifie la vivacité de toutes
les sensations astrales ou énergétiques. La sensation de lourdeur, la
lenteur, la difficulté à se déplacer ou à s’élever sont très souvent liées à
une énergie défaillante ou trop restreinte.
La pratique des techniques, que je détaille plus loin8, vous permettra
d’éveiller et de nourrir le Feu.

Pourquoi travailler le Diamant ?

Le Diamant est le maître absolu de la sortie. Il donne l’impulsion de


départ et décide du niveau de conscience que vous expérimenterez. C’est
lui qui décide de l’éveil et de la montée du Feu. Le Diamant est le
véritable déclencheur des SHC. Ce n’est pas la volonté égotique ou
mentale qui décide, mais la volonté de la Conscience9. Notre rôle en tant
que personnalité est de préparer cette montée, de la rendre possible.
Indispensable pour être conscient dès le départ de la sortie, puis pour
continuer d’être conscient sur n’importe quel plan où nous voulons agir,
indispensable pour passer d’un plan à un autre plan, indispensable pour
contrôler et guider la sortie. C’est notre volonté et notre émetteur
d’énergie quand nous sommes sortis du corps.
Il joue un rôle très important dans la vision. Les personnes qui disent voir
flou ou voir seulement des couleurs ternes, ou ne pas voir du tout, ont
besoin de travailler le Diamant.
Pour qu’un véhicule puisse vous emmener en balade, plusieurs conditions
sont requises. Si le démarreur fonctionne parfaitement, mais qu’il n’y a
pas de carburant dans le véhicule, ou si le moteur est défectueux, pas de
voyage. Le véhicule, c’est votre corps astral (veillez donc au bon état de
vos émotions et de vos désirs !). Le carburant, c’est le Feu, le moteur,
c’est votre système énergétique.

Le Diamant, c’est le démarreur. Le Feu, c’est le carburant. Le véhicule, c’est votre


corps astral. Êtes-vous prêt à être le conducteur ?

La programmation
Se connecter à la volonté du Diamant

37
La programmation est la clé de votre réussite. Elle est tout aussi
importante que les techniques. Sans elle, vous diminuez ou réduisez à
zéro vos chances d’induire une SHC consciente et contrôlée. Pourtant,
certains sont réticents, voire rebelles, à l’idée de se programmer. Chacun
fait ce qu’il veut. Mais si vous voulez vraiment obtenir des résultats,
vous ne pouvez pas faire l’économie de la programmation.

Sans programmation, pas de sortie consciente. Même si vous sortez dans la nuit, vous
n’aurez pas la conscience entière de votre sortie, elle sera partiellement ou totalement
occultée et donc quasi inutile.

Qu’est-ce que la programmation ?

Concrètement, vous programmer, c’est choisir l’heure et le jour précis où


vous voulez sortir. Vous ferez votre préparation en fonction de cette date.
Votre programmation prend la forme d’une phrase clé que vous vous
répétez souvent dans la journée (par exemple, quand votre image-
symbole se présente à vos yeux) ou bien quand vous terminez un exercice
de préparation ou que vous vous apprêtez à dormir.

Je sors, tel jour, telle heure.

Par exemple, je choisis le dimanche 24 novembre à 5 heures du matin.


Ma phrase devient : « Je sors dimanche 24 novembre à 5 heures. »
Au moment même de la sortie, ma phrase devient : « Je sors maintenant. »
Plus la phrase est courte et concise, plus elle est efficace. Il y a quelques
années encore, je disais et faisais dire à mes élèves : « Je sors
consciemment de mon corps physique tel jour, telle heure. » Or il est
évident que la précision « consciemment de mon corps » est inutile (mon
esprit sait parfaitement ce dont il s’agit !). L’injonction perd de sa force.
Mais chacun pourra choisir la formule qu’il sent la plus appropriée à son
cas.

Pourquoi programmer ?

Se programmer, c’est donner l’impulsion de sortie à votre être tout entier : spirituel,
astral, mental, conscient et inconscient.

38
C’est affirmer votre détermination à sortir de votre corps.
C’est vous connecter à la volonté du Diamant.

Pour être efficace, une programmation doit se faire quand vous êtes en
état de relaxation ou de méditation. À la fin de chaque technique, je vous
demande de faire votre programmation, c’est-à-dire de répéter
intérieurement votre phrase clé. Pour gagner en puissance, faites toujours
votre programmation en centrant votre attention sur le Diamant.
Si vous n’avez pas le temps de faire un exercice entier, prenez seulement
une minute ou deux pour répéter votre programmation, centré dans la
lumière blanche du Diamant. Ces deux minutes, si elles sont parfaitement
posées dans le Diamant, valent à elles seules une technique.
La programmation permet de focaliser toute votre attention et toutes vos
énergies sur un moment précis : celui que vous avez choisi. Elle permet
donc de sortir quand vous le voulez, à des moments que vous avez
choisis parce que vous êtes disponible et donc ouvert à l’expérience.
Vous contrôlerez parfaitement non seulement le moment de votre sortie,
mais aussi son contenu car vous ne serez pas surpris ni déstabilisé.
Les sorties non programmées se produisent n’importe quand, non
seulement quand vous êtes en repos ou en sommeil, mais aussi en
activité, et c’est très fâcheux ! À l’époque où je ne programmais pas mes
sorties et ne les contrôlais pas, il m’arrivait d’avoir des malaises ou des
évanouissements, sans explication médicale. Mon corps astral se
détachait de mon corps physique même si j’étais en activité. Ces
phénomènes, assez désagréables, ont disparu totalement du jour où j’ai
programmé mes sorties. Aujourd’hui, il est rare que je fasse une sortie
spontanée, et même si cela se produit, c’est toujours dans des moments
où mon corps physique est disponible, c’est-à-dire inactif et allongé.
Vous verrez qu’avec l’expérience vous comprendrez de plus en plus la
nécessité de programmer votre sortie. Vous apprécierez les bienfaits de
la programmation et la liberté qu’elle vous apporte. La SHC programmée
ne perturbe en rien le cours de votre vie.
Et comment tenter des expériences telles qu’un rendez-vous astral (se
rencontrer en sortie du corps entre expérienceurs conscients) ou une
visite à une de vos connaissances du monde physique, si vous ne savez
pas sortir à une heure prévue ? Supposez que vous voulez visiter un ami
qui habite aux États-Unis, il vous faudra tenir compte du décalage horaire
et programmer l’heure de votre sortie, sinon vous risquez de le trouver en

39
pleine activité et ce sera beaucoup moins intéressant pour lui comme
pour vous10 ! Si vous avez un objectif précis, il est souvent bon de
choisir l’heure à laquelle vous pourrez observer un phénomène de la
nature ou rencontrer une personne, repérer un animal perdu, visiter un
lieu. Si vous souhaitez servir de sujet dans un laboratoire
d’expérimentation, il vous faudra bien sortir à l’heure !
Un point essentiel : La programmation permet de se réveiller et de sortir
réveillé. Pour être conscient de votre sortie et la contrôler, il faut
absolument que vous sortiez réveillé ou, plus exactement, quand vous
vous rendormez après un réveil programmé. Je reviendrai sur ce point
essentiel dans la partie du livre qui traite de la sortie11, mais dès
maintenant, enregistrez cette obligation incontournable :

Si je veux sortir en toute conscience et contrôler le contenu de ma sortie, je dois sortir


après un réveil dû à une programmation.

Les meilleurs moments pour programmer une sortie

Les moments les plus propices sont ceux où le corps astral a déjà
l’habitude de se détacher du corps physique sans la conscience :
• La nuit, pendant le sommeil.
• La sieste, entre 13 et 17 heures, moment de repos naturel.
• Ou de bonne heure le matin juste après le réveil, le système
énergétique est bien rechargé et le corps astral, encore sous
pression, prêt à repartir.
Certaines personnes préfèrent choisir le moment qui suit leur méditation
ou leur exercice de préparation. Ce n’est pas, à mon avis, le moment le
plus propice, car il ne coïncide généralement pas avec les moments où le
corps astral a ses habitudes.

La nuit

Comptez au minimum deux cycles complets de sommeil après


l’endormissement. Un cycle dure environ une heure trente. Il faut
toujours dormir avant de vous réveiller pour sortir. Le moment de
l’endormissement n’est pas forcément propice, au contraire. Entrer

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éveillé dans le sommeil12, c’est-à-dire s’endormir sans perdre la
conscience, est chose difficile, sauf si vous dormez dans un lieu à hautes
vibrations ou recevez un appel de vos guides spirituels. Généralement, la
fatigue a raison de vous et vous vous endormez, adieu la sortie ! Par
conséquent, sortir à l’endormissement, sauf cas exceptionnel, est une
mauvaise tactique ou, du moins, une tactique difficile à appliquer.

La sieste

Elle est très favorable puisque c’est un moment où l’on somnole


facilement car le corps astral a tendance à se détacher du corps physique.
Se répéter fréquemment à l’issue des exercices : « Je sors pendant la
sieste. »
Puis, le moment venu, il suffit de s’allonger en pensant : « Maintenant, je
sors ! » et se laisser aller à la somnolence naturelle. Très souvent,
survient une sortie du corps.
Les sorties de l’après-midi sont intéressantes, mais différentes des
sorties nocturnes. Elles m’ont presque toujours amenée dans
l’environnement physique astral et rarement sur des plans spirituels. Le
corps astral est sollicité par l’activité ambiante plutôt que par de hautes
sphères. En tout cas, pour les débutants, sortir l’après-midi est plus facile
et plus rassurant que sortir la nuit, mais il faut à tout prix être sûr de ne
pas être dérangé et disposer au moins d’une ou deux heures tranquilles
et… avoir l’habitude de faire la sieste.

Tôt le matin après le sommeil

Après avoir dormi. Vers 6, 7 ou même 8 heures du matin, c’est un moment


excellent, peut-être le meilleur de tous, à condition de n’avoir rien à faire
immédiatement après la sortie. Il ne faut pas sortir à 6 heures en sachant
qu’il faudra être prêt pour partir au travail une heure après ! Votre sortie
sera gâchée, car vous risquez fort de ne cesser de vous demander si vous
serez rentré à temps.

Remarques importantes sur la programmation

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• N’abandonnez jamais la programmation. Même si vous avez une
grosse expérience, à tel point que vous pratiquez moins, ou plus
du tout, les techniques, conservez toujours la programmation et
l’image-symbole. Même chose si vous manquez de temps pour
pratiquer les exercices. Idem, si vous êtes un peu lassé de vos
préparations.
• Évidemment, la programmation ne marche pas à tous les coups et
c’est tout à fait normal. Certaines personnes se découragent vite et
facilement alors qu’elles ont devant elles tant de nuits ou tant de
siestes pour sortir ! Peut-être avez-vous parfaitement programmé,
mais savez-vous ce qui se passe dans votre inconscient ou dans
votre corps astral ? Savez-vous quelle est la décision du
Diamant ? Gardez votre motivation intacte, nourrissez vos
objectifs, et la sortie viendra. Abandonner tout en se disant : « Je
laisse faire et la SHC viendra à son heure » est la meilleure façon
de ne jamais sortir.
• Choisissez avec soin votre heure et restez fixé sur votre choix. Ne
variez pas. Sauf quand vous sentirez que l’heure choisie ne
convient plus à vos rythmes de vie.
• En revanche, le moment venu, sachez être souple et intuitif, vous
avez programmé 4 heures et vous êtes réveillé à 2 heures ? Ne
dites pas : « Non, il est 2 heures. Je sortirai seulement à
4 heures. » Si une sortie s’amorce, quelle que soit l’heure,
affirmez : « Je sors maintenant. » Même chose, si vous vous
réveillez un peu en retard, mieux vaut tard que jamais !

Quand programmer ?

Vous programmez pour la nuit suivant l’exercice de préparation ou pour


une date ultérieure, dans quelques jours ou beaucoup plus. Dans ce
dernier cas, répétez la même programmation dans l’exercice quotidien
jusqu’au jour J. Votre programmation n’en sera que plus forte. Inutile de
multiplier les programmations à des dates diverses. Mieux vaut
programmer moins souvent et à l’avance, mais en étant sûr d’être
disponible à ce moment-là.
Si vous le souhaitez, programmez pour toutes les nuits. Cependant, je
recommande de garder au moins une nuit sur deux pour dormir
tranquillement sans la moindre programmation et bénéficier d’un sommeil

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sans obligation de sortie.
Une bonne tactique, par exemple, est de programmer pendant une
préparation, le matin. Le soir, en vous endormant, réactivez votre
programmation. Au réveil nocturne, à l’heure programmée, affirmez : « Je
sors maintenant » ou si nécessaire, refaites un exercice du type SHC 1 ou
SHC 4 ou même la « Technique du souffle » (SHC 7) si vous en avez
l’habitude13.

Comment formuler au mieux votre programmation ?

Deux options :
• Soit programmer l’heure à laquelle vous voulez vous réveiller. Par
exemple : « Telle nuit, je me réveille à telle heure et je sors. »
• Soit programmer la sortie directement : « Je sors telle nuit à telle
heure. »
La dernière formule est de loin la meilleure. En effet, si vous faites des
préparations assidues, votre inconscient a depuis longtemps associé cette
formule au fait que vous vous réveillez à telle heure pour sortir. Inutile
donc de compliquer l’injonction (je me réveille et je sors). Ma propre
expérience jointe à celle de nombreux élèves et expérimentateurs nous
ont amenés à constater que plus l’injonction est simple, mieux elle
marche.
Quand vous aurez choisi un objectif précis, par exemple un lieu ou une
personne, vous ajouterez seulement le nom du lieu ou de la personne et
votre programmation sera complète. Par exemple : « Cette nuit, 4 heures,
la tour Eiffel », ou bien « Cette nuit, 4 heures, le prénom de l’ami. »
Endormez-vous avec cette programmation en tête. Ne jamais mettre un
réveil ou une alarme à sonner, c’est votre inconscient qui vous
réveillera à l’heure programmée, il est aussi précis et fiable qu’un
réveil. Vous avez certainement pu constater que vous vous réveillez
toujours quelques minutes avant que votre réveil ne sonne ! Mais vous le
mettez quand même, surtout quand il s’agit d’aller au travail ou de
prendre un avion… même si c’est inutile. Faites donc confiance à votre
inconscient. Car à la différence d’un réveil mécanique, il vous réveillera
sans casser le rythme naturel de votre sommeil et de ses cycles et,
pourtant à l’heure voulue, à une ou deux minutes près.
Donc vous voilà réveillé à l’heure prévue. N’hésitez pas à vous réveiller

43
vraiment. Vous pouvez même, si vous le désirez, aller aux toilettes ou
vérifier qu’un volet ne battra pas au vent pendant votre expérience… Puis
recouchez-vous et affirmez : « Je sors maintenant. » Le plus souvent,
c’est au moment où vous vous rendormez que vous sortez.

Programmation et sommeil

À l’issue d’une sortie, quand vous revenez dans votre corps physique,
vous vous rendormez et poursuivez votre sommeil normalement. Si vous
êtes sorti en pleine nuit, il est cependant souhaitable de jeter quelques
notes sur votre journal de bord pour ne pas oublier le moindre détail,
mais ce n’est pas toujours nécessaire, une sortie s’oublie moins
facilement qu’un rêve. Continuer une nuit de sommeil après une sortie ne
pose aucun problème. Il m’est souvent arrivé de me rendormir et de rêver
que je racontais ma sortie du corps à un de mes proches. Je ne risquais
pas de l’oublier au réveil matinal !
D’autre part, pendant une sortie, votre corps physique dort et se repose
normalement. Votre corps astral se régénère. Au réveil, vous êtes en
super forme, vous vous sentez encore plus d’énergie que d’habitude !
Cependant, certaines personnes ont un sommeil délicat ou sont sujettes à
des insomnies fréquentes, ce qui rend quasi impossible l’usage de la
programmation. D’autres encore ont des problèmes avec la
programmation parce qu’elles sont d’un naturel anxieux et se réveillent
toutes les heures de la nuit ! Bilan : pas de sortie et une grosse fatigue au
matin. L’anxiété, l’attente d’une sortie qui ne vient pas ou la peur de rater
le réveil programmé sont le plus souvent la cause de ce type de
désagréments. Mais c’est aussi une excellente stratégie de notre mental et
de notre inconscient quand ils ne veulent pas que nous sortions. Si je ne
peux pas dormir ou si je rate ma programmation, je ne sortirai pas.
Inconscient et mental sont satisfaits. Pour la même raison, il peut vous
arriver, au début de vos expériences, de vous réveiller toutes les heures
sauf à l’heure programmée, ou pire encore de dormir profondément toute
la nuit !
Rassurez-vous, vous avez encore des cordes à votre arc, à savoir :
• Soit programmer la sortie après le sommeil, par exemple vers 6 ou
7 heures du matin. Sortir après une bonne nuit de repos, c’est une
excellente pratique.
• Soit sortir pendant la sieste.

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• En cas d’insomnie chronique ou d’anxiété tenace, je propose aussi
de profiter d’un réveil naturel pour affirmer : « Je sors
maintenant » et la programmation quotidienne devient alors : « Je
sors cette nuit quand je me réveille ». C’est sans doute moins
efficace, mais dans certains cas, il n’y a pas d’autre solution.

Le cas des paresseux et des libertaires !

En substance, voici leur discours : « J’ai envie de dormir tranquille » ou


« Je ne supporte pas les contraintes ! »
Eh bien, ils s’en remettront à leur inconscient et feront avec !

45
4
La sortie avec état vibratoire
La sortie obtenue à partir de l’état vibratoire est la voie la plus directe,
la plus efficace, en un mot la plus satisfaisante, pour obtenir une
expérience contrôlée et consciente dans sa totalité.
Je vais donc commencer par vous proposer d’étudier dans le détail la
SHC avec état vibratoire et les techniques à pratiquer.
Je vous propose de lire attentivement le récit qui suit, vous y trouverez
tous les éléments d’une SHC avec état vibratoire.

TÉMOIGNAGE DE NATURE_ONE

« Aujourd’hui je suis quelqu’un de tout neuf, je me sens différent alors que je ne


suis que moi-même ! Comme si j’étais l’extension de ce que j’étais hier matin,
avec l’âme grandie… Étrange et grisant à la fois. En effet, le déclic tant
attendu et travaillé s’est produit hier après-midi.
J’ai réussi à faire une SHC consciente et volontaire. […] C’est tellement
exaltant pour moi que je me permets de vous raconter son déroulement.
Hier après-midi donc, j’étais en repos et depuis le matin je me disais que je
ferais bien une petite sieste, histoire de récupérer un peu de la semaine dernière
qui fut fatigante. […] Et pourquoi ne pas tenter carrément une sortie si je sens
que c’est possible ?
Je me “cale” donc en position allongée sur mon lit, à 15 h 13 avec une petite
compilation musicale de mon cru, que je me suis faite pour méditer. Je
commence donc mes exercices de méditation et, emporté par la fatigue, je finis
par m’endormir. La fin de la musique me réveille en douceur ; me sentant tout
engourdi et patraque, je garde les yeux fermés et me concentre sur l’idée de
sortir hors de mon corps.
Bizarrement, je ne parviens pas à remarquer quand cela a commencé, mais j’ai

46
le cœur qui bat fortement et je sens ces battements dans mes oreilles s’amplifier
de plus en plus. J’ai la tête qui commence à tourner et ma respiration est de plus
en plus forte et courte. Pourtant, je me sens étrangement bien, aucunement
dérangé. Je laisse donc faire les choses sans chercher à contrôler quoi que ce
soit. Le sang se met à battre de plus en plus fort dans mes oreilles et cela me fait
légèrement mal, je n’y prête pas attention et me concentre sur l’idée de sortir.
C’est alors que je me sens glisser vers la gauche, les pieds en avant ; je ne fais
aucun mouvement de mon propre chef, mais je sens bien que je glisse. Tout à
coup, je me sens tournoyer sur moi-même avec comme point de pivot ma tête.
Je tourne extrêmement vite, d’abord en restant sur le dos puis, sans le vouloir,
je me retrouve à tourner sur le ventre en raclant le sol ! Je garde les yeux fermés
sans savoir où je suis et je me dis qu’il est peut-être temps de prendre le contrôle
des événements car là, ça devient vraiment n’importe quoi ! Mais jusqu’à
présent je laissais faire car les sensations sont vraiment terribles !
Dès lors que je décide de prendre les choses en main, je me retrouve de nouveau
allongé sur le dos, sur mon lit (du moins, à ce moment-là, je le présume), le
corps au calme, mais avec toujours des pulsations infernales dans les oreilles. Je
me redis plus intensément que je veux sortir de mon corps et je me sens d’un
coup attiré en douceur vers l’avant et le haut. Je me sens complètement
engourdi et d’une lourdeur extrême. Sans avoir l’impression d’ouvrir les yeux, le
monde devant moi apparaît, comme si on avait allumé de façon progressive une
petite lumière pâlichonne. Ce que je vois devant moi n’est autre que le mur en
face de mon lit, sauf que je me trouve nez à nez avec lui ! Le crâne contre le
plafond ! Je désire me retourner et instantanément je me retrouve dans l’autre
sens, face à l’autre mur sans avoir eu à me retourner. Je veux rejoindre le sol et
mon corps se met à descendre en direction du mur à côté de ma bibliothèque
(qui est à la tête du lit). Au moment où je veux me retourner, je me retrouve
déjà face au mur où j’étais tout à l’heure. Ce que je trouve de bizarre, c’est que
je suis extrêmement lourd, j’essaie de faire un pas en avant, mais c’est comme
si je pesais une tonne ! Je m’aide de ma main en poussant contre la bibliothèque
et en mettant toute ma volonté sur le fait de vouloir marcher, enfin j’y arrive,
mais difficilement. Je me rends vite compte qu’en fait je ne sens pas le contact
de la bibliothèque et encore moins celui du sol ! Pourtant je pèse une tonne, je
me dis que ça passera, le temps d’intégrer totalement mon corps astral. En
effet, j’ai l’impression de ne pas être dedans entièrement, cela ne doit être
qu’une impression… Avant de rejoindre la porte et de sortir de ma chambre, je
tourne la tête vers la droite pour me voir dormir. Je me vois allongé
paisiblement sur le lit, mais transparent, je trouve ça marrant et me dis que cela
doit être dû au fait que c’est ma première sortie pleinement consciente et que
seule une partie de ma conscience s’est transférée dans mon corps astral. Bref,
il est temps de voir ce dont je suis capable. Je suis maintenant face à la porte et
sans me poser de question, je cherche à passer au travers, l’épaule droite en
premier, je pousse sur le bois. Je sens comme une résistance, mais la moitié de
mon corps passe, je force un peu plus et ma tête passe à son tour. Je sens la
matière me traverser, c’est vraiment étrange, mais grisant ! Je me retrouve dans
le couloir et avance jusqu’à la salle à manger en face. La sensation de lourdeur

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extrême a disparu, je me sens bien et léger à présent. J’ai envie d’aller à côté
du canapé contre le mur et, plutôt que de contourner la grande table ovale en
bois au milieu de la pièce, je décide de me lancer en l’air et je me retrouve en
train de planer. Je glisse au-dessus de la table et atterris sur le canapé. Je
remarque que, contrairement à tout à l’heure, les couleurs commencent à
apparaître. Je veux dire par là qu’elles sont de moins en moins pâles. Leurs
contours se précisent, mais l’atmosphère est comme illuminée par je ne sais
quelle énergie qui rend l’air épais et lumineux (mais de façon diffuse). C’est très
difficile à décrire. Je me sens en pleine possession de mes moyens. C’est alors
que j’ai envie d’aller plus loin, je me mets face à la baie vitrée et me dis
fortement en moi-même : Maison Akhena ! Maison Akhena ! Mais rien n’y fait,
je ne bouge pas d’un pouce. […] Concentration extrême, jambes fléchies,
poings fermés : Maison Akhena ! Maison Akhena ! Rien, je reste au milieu de ma
salle à manger et me dis que toutes ces émotions ont consommé mon énergie,
m’empêchant d’aller plus loin. La lumière s’estompe et je me sens de nouveau
dans mon corps, avec plein de fourmillements partout et les oreilles super
chaudes (du moins, les tympans à ce que je crois).
Je suis tout engourdi et me sens très volumineux, bizarre, mais agréable. J’ai
l’impression d’avoir une taille immense et j’ai des fourmis partout dans les bras
et les jambes, même dans la tête. Cela s’estompe peu à peu et je sors de la
paralysie, j’ouvre les yeux et vois le jour par la fenêtre. Je m’assois et regarde
l’heure : 16 h 57. Je me lève et me sens super bien, heureux d’avoir vécu
quelque chose de grand !
À ce moment-là, ce qui est clair comme de l’eau de roche, c’est qu’on ne peut
pas confondre une sortie hors du corps avec un rêve ! Rien à voir. Les sensations
sont d’une puissance extraordinaire ! C’est exaltant et prenant à souhait, j’en
redemande !
Le déclic s’est effectué, beaucoup de travail m’attend, mais je suis motivé au
plus haut point pour en apprendre toujours plus.
Grisaaaaaaaaaaaaaant !!! »

L’état vibratoire

Description

Souhaité par les uns, redouté par les autres, très souvent expérimenté
dans l’ignorance et dans la peur, l’état vibratoire signe une sortie du
corps consciente, spontanée ou induite par une technique.
Une SHC ne peut pas passer inaperçue : l’extériorisation du corps astral

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s’accompagne de sensations si fortes qu’elles réveillent généralement le
dormeur. Voici le type de sensations le plus généralement éprouvées :
vibrations intenses, changement de la pesanteur du corps (généralement,
il paraît plus léger), un bras, une jambe semblent se transformer en bulles
gazeuses. Certains rapportent des sensations de changement de volume,
ils ont l’impression de se dilater, d’enfler ou de devenir mou, cotonneux.
Sensations de balancement, de tournoiement. Des bruits tonitruants
retentissent dans la tête : craquements, froissements, sonneries de
timbres, vidanges de tuyauteries, claquements de corde, vrombissements
d’avion, bruits de pas, vacarme de télévision ou de radio. Des gens
parlent très fort dans le voisinage immédiat du dormeur ou bien au
contraire chuchotent son prénom ou lui susurrent : « Viens ! » Aspiration
très forte sur une partie du corps, sensation d’être tiré par les cheveux
vers le haut, sensation d’arrachement. Impression de flotter, de s’élever
vers le plafond ou de s’enfoncer dans le matelas. Le lit semble bouger.
Beaucoup attribuent ces phénomènes à l’extérieur et pensent qu’un
cataclysme, un ouragan, un raz-de-marée, un tremblement de terre ou du
moins un orage violent ont fondu sur leur maison. D’autres pensent qu’ils
sont victimes d’un grave malaise et vont mourir. Autant de phénomènes
qui caractérisent ce qu’on appelle l’état vibratoire.
Ces phénomènes sont très variés d’une expérience à l’autre et ne se
reproduisent jamais exactement ni dans leur succession ni dans leur
totalité. Parfois, l’expérienceur entend seulement des bruits dérangeants
ou ressent des vibrations plus ou moins intenses. L’état vibratoire n’est
pas identique non plus d’une personne à l’autre, même si l’on retrouve de
grandes constantes.
Parmi ces constantes revient la violence. La SHC n’est pas une
expérience douce, mais une expérience qui démarre dans la plus grande
violence. Les vibrations, le vacarme sont presque toujours présents. Je
remarque toujours avec surprise que malgré une description détaillée du
phénomène que je ne manque pas de faire dans chaque stage, la première
fois que l’apprenti le ressent, il est fortement étonné, très souvent apeuré,
voire terrifié au point de mettre fin au processus alors que peut-être,
depuis des semaines, il travaillait pour l’obtenir. Il explique volontiers
que, même à partir des descriptions, jamais il n’avait imaginé un
phénomène d’une telle ampleur et d’une telle violence !

Explication

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Il faut bien comprendre que l’état vibratoire est un phénomène
énergétique. Il ne concerne nullement le corps physique. Au moment où il
se produit, la conscience a déjà basculé dans le corps astral. Même si
l’expérienceur a la sensation de mourir ou du moins d’être sur le point de
s’évanouir, il n’en est rien ! Quelques personnes rapportent aussi que leur
cœur battait exagérément, il est probable qu’en fait, déjà sortis sans en
avoir conscience, ils percevaient les battements de leur cœur par
l’intermédiaire de la corde d’argent1 et donc amplifiés par celle-ci. Que
pourrait déceler un observateur avec des instruments de laboratoire ? Peu
de chose sans doute, vu qu’il s’agit d’un remue-ménage énergétique. En
tout cas, le dormeur ne présente aucun signe d’agitation extérieure.
Nous avons vu que le Diamant est le démarreur de l’expérience. Pour
extérioriser le corps astral et le faire décoller, il utilise un carburant, le
Feu, ordinairement en sommeil dans le premier chakra. Activé par le
Diamant, le Feu monte à l’intérieur de la colonne vertébrale pour réaliser
sa conjonction avec la puissance du Diamant. Le corps astral se met à
vibrer comme un avion qui décolle. Si vous n’êtes pas informé, vous
attribuez au corps physique les phénomènes qui se passent dans votre
corps astral où votre conscience se trouve déjà, depuis le signal du
Diamant. Votre corps physique, lui, dort paisiblement. Quand le
décollage est opéré, le corps astral redevient tranquille et le voyage
commence. Les sensations agréables sont maintenant le lot de
l’expérienceur : légèreté, paix, joie, découverte d’un nouveau monde !
L’expérienceur est si joyeux qu’il se livre à toutes sortes de fantaisies :
galipettes, cabrioles, vols, et même quelquefois, il est si réjoui qu’il
revient immédiatement dans son corps physique ! En effet, toute émotion,
même la joie si elle est très forte, fait revenir dans le corps physique.

Que faire quand on ressent l’état vibratoire ?

En principe, rien, sinon l’accueillir avec sérénité et l’accompagner de


pensées positives. Pour accélérer le processus et le mener jusqu’à son
but, il est cependant fortement conseillé de se focaliser sur l’objectif que
l’on s’est choisi lors de la programmation. Si cet état s’éternise, levez-
vous et, dans la majorité des cas, c’est votre corps astral qui se lèvera !

Se manifeste-t-il obligatoirement à chaque sortie ?

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Ma réponse est affirmative. Cependant, l’expérienceur se retrouve
parfois en sortie authentique sans avoir ressenti le moindre état
vibratoire. Le phénomène est passé inaperçu parce que la conscience
n’était pas encore éveillée dans le corps astral. Le voyageur a pris le
train en marche !

État vibratoire complet, état vibratoire partiel

L’expérienceur peut vivre l’état vibratoire au complet tel que je l’ai


décrit plus haut, mais il peut ressentir aussi un état vibratoire partiel, par
exemple il ne ressent que les vibrations ou n’entend que les sons.
La perception de l’état vibratoire dépend de l’éveil de la conscience
dans le corps astral. Très souvent, la conscience, habituée au corps
physique, ne s’éveille pas immédiatement dans le corps astral ou bien
imparfaitement. Le rôle des techniques est aussi de permettre un éveil
immédiat et complet de la conscience dans le corps astral.

L’état vibratoire est-il dangereux ?

La réponse est évidente, l’état vibratoire n’est pas dangereux, notre corps
physique n’en souffre pas, c’est un phénomène énergétique provoqué par
l’extériorisation du corps astral. Il n’est évidemment pas à redouter, mais
à souhaiter !
S’il fait très peur au débutant, c’est parce qu’il échappe totalement à son
contrôle et qu’il lui rappelle fâcheusement la mort. En effet, l’état
vibratoire donne l’impression qu’on est en train de mourir. J’ai le
souvenir d’un élève particulièrement aguerri, de par son métier, à faire
face à des situations de violence et de mort. Il m’annonce que, lui au
moins, n’aura pas peur de l’état vibratoire car la mort, il l’a vue de près !
La première nuit de stage, un état vibratoire se produit, il a tellement peur
qu’il stoppe tout. Au matin, il m’annonce, le visage défait, qu’il a eu
vraiment trop peur et qu’il n’est pas sorti. Heureusement, le traumatisme
est passager car il sortira la deuxième nuit !
Toutes nos peurs par rapport à la mort se réveillent à ce moment-là. L’état
vibratoire échappe totalement à notre contrôle et, par ce fait, déplaît
souverainement à notre ego. Nous pouvons donc en toute bonne foi
affirmer que nous n’avons pas peur de la mort et, au moment où se

51
déclenche l’état vibratoire, éprouver une peur intense. Il ne s’agit plus
d’une affirmation de l’esprit, mais d’un ressenti viscéral contre lequel le
mental ne peut rien.
J’ai remarqué un fait qui se produit fréquemment pendant les stages où
nous travaillons ensemble pendant quelques jours et programmons des
sorties pour les nuits. En début d’après-midi, tout le monde est bien
d’accord pour sortir la nuit et envisage l’état vibratoire avec optimisme.
Déjà, à la fin de l’après-midi, l’enthousiasme est moindre ; quand nous
nous séparons, quelques réticences apparaissent, un rêve, ce serait déjà
pas mal, dit-on, puis l’élève est livré à lui-même. Il semblerait que dans
la soirée, il se laisse facilement distraire par des propositions agréables
de son entourage ou par sa propre paresse, il préfère regarder la télé…
Cependant l’élève consciencieux programme et respecte le protocole
indiqué. Il se réveille comme prévu la nuit, mais souvent à ce moment-là,
l’idée de sortir lui paraît absurde, il ne souhaite qu’une seule chose : se
rendormir (à moins qu’il ne se soit pas réveillé du tout). Si un état
vibratoire se manifeste, c’est souvent la panique, la peur, le refus ou la
conviction que « Non, ça ne peut pas être ça ! ». La thèse de l’orage
soudain est souvent avancée. Au moment de l’échange matinal, viennent
les prises de conscience, les regrets se font jour : « Ah ! si j’avais su ! Si
j’avais compris que c’était ça ! »
Quand l’état vibratoire se manifeste, aspirants à la sortie, soyez heureux,
votre souhait est exaucé, vous êtes en train de sortir !

Peut-on provoquer un état vibratoire ?

Non, on ne peut pas provoquer un état vibratoire, mais tous les exercices2
que je propose aux stagiaires ont pour but de provoquer une sortie avec
un état vibratoire.

Différence entre état vibratoire et sensations que l’on ressent


après un exercice

Souvent, à l’issue d’un exercice, l’apprenti affirme qu’il a ressenti des


vibrations, des fourmillements aux extrémités, de la chaleur, peut-être
même un bourdonnement d’oreille en cas de respiration rapide. Il se
demande si c’est un début d’état vibratoire. Ma réponse est claire : non,

52
ce n’est pas un début d’état vibratoire, il s’agit d’effets provoqués par
l’hyperventilation pour la plupart du temps.
L’état vibratoire est totalement différent et vous ne pourrez pas le
confondre avec les phénomènes dus à l’hyperventilation.
Pour cette raison, j’ai affirmé que les exercices étaient des simulations de
la sortie et que l’énergie ne montait pas réellement. Beaucoup de
personnes sont déçues par cette affirmation et la mettent en doute.
Pourtant, si l’énergie montait réellement pendant l’exercice, la personne
sortirait de son corps immédiatement et ce serait toute autre chose que
des fourmillements, des picotements et des tremblements ressentis, ce
serait un état vibratoire en bonne et due forme !

TÉMOIGNAGE DE JULIEN

« Après le dernier jour du stage, je me réveille à 5 h du matin. Je commence la


technique du souffle, mais cette fois en m’investissant à 100 %, aussi bien sur le
plan physique que sur le plan de l’âme où je demande de l’aide aux guides,
notamment pour ce qui est de lâcher le désir de contrôler, mon principal
obstacle. Je souhaite être capable de m’abandonner et de pratiquer les SHC
dans le but de me développer spirituellement et d’être bénéfique aux autres.
Après 45 min, je m’allonge et apprécie de nouvelles sensations : des
fourmillements dans le crâne et le premier chakra et la sensation d’avoir la
colonne vertébrale comme une barre qui résonne. Puis j’estime que j’ai bien
travaillé et me positionne sur le côté en m’apprêtant à dormir, satisfait, en me
disant que ma première SHC viendra quand ce sera le moment.
Quelques minutes plus tard, alors que ni mon corps ni mon esprit ne sont
endormis, […] je sens une vibration sourde, profonde et puissante remonter
depuis le bas de la colonne. Je me remémore un état vibratoire vécu il y a 8 ans,
similaire quoique plus impressionnant, mais qui avait été avorté. Cette fois je
me laisse entièrement faire, et là, comme par magie, je sens mon corps –
toujours en position fœtale – se replacer à la verticale. C’est peut-être ce qui
m’aura le plus marqué lors de cette expérience : le caractère entièrement
automatique de la séparation […] ».

État vibratoire et paralysie du sommeil

Certains affirment que l’état vibratoire n’est autre que ce l’on appelle
couramment la paralysie du sommeil, à savoir un trouble du sommeil où
le sujet, lors d’un réveil, est conscient, mais se trouve dans l’incapacité

53
d’effectuer tout mouvement volontaire. Pour que vous puissiez en juger,
je vais vous donner en quelques citations la description de la paralysie
du sommeil. J’ai puisé ces citations dans Wikipédia.
« […] À cette sensation d’immobilisation sont couramment associées des
hallucinations auditives, kinesthésiques ou visuelles ainsi que des
impressions d’oppression, de suffocation, de présence maléfique et de
mort imminente. Le sujet, dans l’impossibilité d’articuler les sons et de
prévenir l’entourage, éprouve le plus souvent un sentiment d’anxiété et de
frayeur. […]
[…] La paralysie du sommeil est mentionnée dans les traités médicaux
depuis l’Antiquité. Son caractère étrange et déconcertant a été à l’origine,
au cours des âges et à travers les diverses cultures, de nombreuses
superstitions et thèmes mythologiques ou fantastiques, dont plusieurs
artistes, littérateurs, peintres, sculpteurs, se sont inspirés. […]
[…] Les hallucinations auditives (bruits de pas, voix et autres sons), les
impressions de pression, d’écrasement par un poids sur le torse, les
sensations de picotements électriques, les hallucinations kinesthésiques et
cénesthésiques (sensations de « sortie du corps », de chute ou de
lévitation) sont rapportées par plus de la moitié des sujets. […]
[…] Ces hallucinations sont accompagnées d’émotions, les plus
fréquentes et ressenties avec le plus d’intensité étant la peur et le
sentiment de danger ou de mort imminente. […]
[…] Il faut aussi savoir qu’il est possible d’orienter volontairement les
hallucinations afin de leur donner un caractère agréable et de les
transformer en expériences subjectivement positives, voire parfois
vécues comme spirituelles. […]
[…] Il est aussi faisable, depuis l’état de paralysie du sommeil, d’entrer
consciemment dans un rêve lucide (un rêve où l’on se sait rêver et où
s’offre donc la possibilité d’agir et de modifier le contenu onirique avec
plus de liberté), ce qui désamorce généralement l’aspect effrayant de
l’expérience. Les méthodes consistent, toujours après s’être convaincu du
caractère onirique et inoffensif des ressentis, à accepter images et
sensations telles que la pression vers le bas, le flottement, les
impressions de sortie du corps, à se laisser aller et à les accompagner
mentalement ou bien même à susciter et accentuer ces perceptions, en
particulier la rotation sur soi-même […] »
Ce que j’en conclus ? État vibratoire et paralysie du sommeil sont peut-
être les mêmes phénomènes, le premier vécu par l’expérienceur, le

54
second vu par l’œil du médecin. Pour le médecin, le phénomène n’est pas
dangereux, mais il n’a ni sens ni finalité, pour l’expérienceur le
phénomène n’est pas dangereux, mais il a un sens et une finalité. La
paralysie du sommeil a souvent été citée dans des civilisations anciennes
comme étant une expérience spirituelle. Alors, pourquoi pas ?
Cependant, si l’on observe la description de la paralysie du sommeil
faite par un médecin et qu’on la compare à la description d’un état
vibratoire vécu par un expérienceur, nous pouvons noter des différences.
Pour l’expérienceur, pas d’oppression ni de suffocation, pas de
sensations de présence maléfique, etc. L’état vibratoire ne vient pas
n’importe quand, il est toujours induit par une démarche précise, la
demande d’une SHC ainsi qu’un travail fait pour provoquer celle-ci.
L’expérience qui suit l’état vibratoire n’est pas une hallucination, et cela,
tous les expérienceurs le savent !
Au fond, peu importe qu’il s’agisse d’un état vibratoire ou d’une
paralysie du sommeil… Ce qui est intéressant, c’est que, nous,
expérienceurs, nous connaissons le sens et la portée de l’état vibratoire et
que nous l’utilisons.
Donc pas de panique, si vous vous réveillez paralysé dans la nuit, sachez
que vous êtes à la première phase de l’état vibratoire. La sortie est
bientôt pour vous !

Durée de l’état vibratoire

La durée de l’état vibratoire est très difficile à estimer puisque le sujet


n’est pas en mesure de contrôler l’écoulement du temps à sa montre,
l’estimation reste donc très subjective, d’autant plus que des sensations
plutôt désagréables sont ressenties.
Il me semble que c’est une affaire de quelques minutes. Cependant j’ai
remarqué que si je suis bien focalisée sur mon objectif, l’état vibratoire
est extrêmement rapide, je suis littéralement propulsée hors de mon corps
et les sensations de décollage sont extrêmement fugaces. La majorité des
exercices de respiration rapide provoque ce type de sorties en boulet de
canon, généralement par le sommet de la tête, ce qui permet, en théorie du
moins, d’atteindre des niveaux vibratoires élevés, en revanche, le sujet
passe trop rapidement dans les niveaux intermédiaires pour avoir le
temps d’observer quoi que ce soit, ce qui empêche toute tentative
d’observation du processus et donc sa compréhension.

55
J’ai observé aussi que les personnes qui ont très peur de l’état vibratoire
vont s’éterniser dans cet état. Ceux qui hésitent, ceux qui doutent, ceux
dont l’objectif n’est pas défini risquent bien d’y rester longtemps,
quelquefois de nombreuses minutes, ou plus… Alors souvenez-vous : soit
vous vous décidez entièrement et vous vous centrez sur votre objectif ;
soit vous pensez à votre corps physique, tout rentrera dans l’ordre et vous
recommencerez la nuit suivante.
Après des milliers de sorties, je suis devenue relativement indifférente au
phénomène tout en l’enregistrant. La meilleure attitude reste de
l’accueillir avec bonne humeur et de se centrer immédiatement sur la
cible. D’où la nécessité d’avoir bien en tête son objectif et de l’avoir
programmé, sinon dans le tohu-bohu de l’état vibratoire, on ne sait plus
ce que l’on voulait.
Si l’état vibratoire se produit avant ou après l’heure programmée ou
spontanément, profitez-en et sortez. Même si vous avez un rendez-vous
astral à une heure précise, vous vous débrouillerez toujours, ne laissez
pas une sortie vous échapper !

TÉMOIGNAGE DE NATURE _ONE

« Je me couche très fatigué. […] Un dérangement extérieur m’a empêché de


sombrer dans un sommeil profond, je suis resté dans un état vaporeux et me
réveille à nouveau, mais cette fois dans l’état vibratoire. […]
J’étais couché sur le ventre. Quand je suis dans l’état vibratoire, sur le dos, je
suis en de bonnes conditions pour “vivre” pleinement les vibrations et les
ressens dans tout le corps. Aucune contrainte, tout va bien, tout se déroule bien
et ça finit en sortie. Mais là, sur le ventre et en contrainte, j’ai senti les
vibrations uniquement sur la partie du corps qui ne touchait pas le lit, sur tout
le dos, l’arrière des jambes et la partie des bras non en contact aussi avec le
matelas. Toutes les parties opposées au lit ressentaient les vibrations arriver par
vagues ! C’était extrêmement agréable et légèrement frais. Cela m’a surpris car
c’est nouveau pour moi. Les vagues vibrantes arrivaient de l’espace
environnant et venaient me toucher ! Chaque fois qu’une vague me frôlait, je
me mettais à vibrer très fortement. J’étais en synchronicité avec les vagues.
[…] »

Alain est l’un de mes plus anciens stagiaires, vous pouvez vous fier à ses
propos quand il nous décrit le processus d’une SHC avec état vibratoire :
« J’ai commencé à pratiquer les SHC à l’âge de 52 ans, en 1993, je
vais sur mes 72 ans et je pratique épisodiquement, mais à un rythme

56
bien moins soutenu qu’à mes débuts, car à l’époque les découvertes
de nouvelles expériences étonnantes étaient un aiguillon puissant
qui compensait largement l’investissement volontaire nécessaire
pour le succès des SHC.
Je signale qu’en fait dans ma jeunesse, vers l’âge de 14 ans, j’ai fait
des SHC non volontaires sans savoir ce que c’était, c’est bien plus
tard que j’ai compris avec l’expérience volontaire de quoi il en
retournait.
Certaines différences peuvent être relevées dans la succession des
différentes phases, voici ce que j’ai pu noter de commun dans mes
sorties et dans celles d’amis qui s’entraînent avec moi.
Phase 1 – La préparation
Pour réussir, il faut effectivement y mettre de la volonté et en
deuxième phase un lâcher-prise total.
Phase 2 – L’épreuve (l’état vibratoire)
Le « dans un bruit terrible… » vient en général après le lâcher-
prise.
En variante dans cette phase, on peut entendre des paroles
exprimées dans différentes langues, on peut sentir des personnes
vous frôler, la tête peut se mettre à tourner, le corps partir en
rotation comme s’il était dans un tambour de machine à laver à
l’essorage…
Phase 3 – La confiance
Dans cet état terrifiant, il est recommandé de faire confiance et de
se laisser aller, avec de l’expérience, on finit par jouir de cette
phase d’épreuve car elle annonce la sortie imminente.
Phase 4 – La sortie
Alors, brusquement, lors de cet état de confiance, vous vous sentez
sortir de votre corps par les pieds ou la tête ou même éjecté
parallèlement au corps. Parfois, vous pouvez vous lever comme si
vous étiez le matin à votre réveil, mais vous êtes dans votre corps
astral ; pour preuve, la capacité de ce corps à traverser les murs et
plein d’autres belles choses étonnantes dont le corps physique est
incapable. Parfois, vous vous retrouvez dans un lieu inattendu sans
avoir senti la sortie du corps.
Phase 5 – La récompense de la sortie
Après se trouve la récompense. À chaque fois différente, ce peut être

57
l’émerveillement, le bonheur, l’expérience de la vraie liberté.
Parfois, vous faites des rencontres de toutes natures où l’amitié et
l’amour sont vécus à un niveau incommensurable. La rencontre avec
son guide spirituel restant la plus mythique.
Cependant, même pour une personne guidée, accompagnée, la phase
2 est une réelle épreuve. Le corps physique a sans doute peur de
mourir et retient le corps astral de toutes ses forces.
Phase 6 – Le retour
Après un délai très variable, difficile à estimer, on est rappelé
inexorablement dans son corps physique. Parfois, on sent à regret
qu’on a épuisé les énergies de la sortie, d’autres fois le retour est
brutal sans qu’on s’y attende. Ceux qui estiment qu’il y a un risque
à rester de l’autre côté définitivement se trompent lourdement, c’est
l’inverse qui se passe : le corps profite de toute mauvaise gestion de
la sortie pour vous faire revenir. Ce peut être une émotion trop
grande, un désir trop puissant de vouloir être le maître quand il
faudrait attendre que les événements arrivent harmonieusement…
Phase 7 – Le réveil
Une fois dans votre corps, l’expérience peut se poursuivre de
différentes manières.
• Vous pouvez tout simplement vous réveiller, vous sentir dans
votre corps et être capable de vous souvenir en détail de la
sortie, alors un conseil : il faut tout de suite prendre un papier
et écrire ce que vous avez vécu.
• Il peut aussi arriver que vous soyez conscient d’être revenu dans
votre corps tout en vous y sentant paralysé « figé dans du béton,
incapable de remuer quoi que se soit ». Dans cet état, vous
pouvez essayer de repartir dans une deuxième SHC ou revenir
dans votre corps volontairement. Pour cela je propose, comme
cela me réussit, de mettre toute sa volonté pour essayer de
bouger un petit doigt, s’il obéit la main vient ensuite, puis vient
le bras… puis tout le corps : c’est assez efficace ! »

Déroulement d’une SHC selon moi

1. Le Diamant déclenche le processus au moment programmé.


2. Je perçois une lumière blanche qui balaie très rapidement

58
l’intérieur de mon cerveau. Ce phénomène rarement perçu par le
débutant reste difficile à décrire.
3. L’état vibratoire se déclenche.
4. Le Feu, maintenu sous pression grâce aux exercices, monte dans
la colonne. Par l’intermédiaire des chakras, le flux d’énergie se
transmet au corps astral et le propulse en dehors du corps
physique. C’est le décollage !
5. Je peux activer le processus en me focalisant sur mon objectif.

Le moment zéro

Plus l’expérienceur devient conscient de sa sortie, plus il parvient à


disséquer ses différentes étapes, mais un instant lui échappe toujours :
l’instant zéro où il bascule dans son corps astral.
Voici le processus exact vécu par l’expérienceur confirmé. Réveillé à
l’heure programmée, il affirme : « Je sors maintenant. » Un flash blanc
balaie l’intérieur de sa tête (on dirait que le cerveau lui-même devient
lumineux, rien à voir avec une lumière blanche venant de l’extérieur). La
vision astrale est déjà éveillée et ce flash blanc émane du Diamant. C’est
le déclic. Immédiatement, se déclenche l’état vibratoire avec différentes
sensations dont l’ultime est la sensation d’aspiration ou d’arrachement.
L’expérienceur ne peut absolument plus rien contrôler, il est en train de
sortir… C’est là que se place le point zéro de la sortie ! Puis le voici
dans son corps astral, parfaitement conscient, jouissant d’une paix
extraordinaire. Il voltige au plafond ou traverse le mur et fonce vers les
étoiles. Donc il y a eu un instant, une fraction de seconde où
l’expérienceur a perdu la conscience, c’est le moment où celle-ci a
basculé dans son corps astral.
C’est pourquoi, même si vous sortez en pleine conscience, il y aura
toujours ce moment zéro où justement ça se passe et sur lequel vous
n’avez aucune possibilité d’intervenir.

Les étapes à suivre pour réaliser une SHC avec état vibratoire
Résumé
1. Être déterminé à vivre l’expérience et nourrir une motivation puissante.
2. Choisir son objectif immédiat et son objectif ultime.
3. Choisir une image-symbole de la sortie.

59
4. Programmer le moment de la sortie. Exemple : « Je sors cette nuit à
4 heures. »
5. Se préparer quotidiennement par une technique.
Faire tous les jours une technique ou une méditation. La régularité de l’horaire
choisi rend le travail de préparation plus efficace. Imaginer le scénario de la
SHC avec son objectif immédiat et son objectif ultime. Terminer tous les
exercices par la programmation.
6. S’endormir avec la programmation.
Le soir, avant de s’endormir, refaire une brève programmation.
7. Se réveiller à l’heure programmée.
Affirmer : « Je sors maintenant. »
8. Pratiquer à ce moment-là (réveil programmé) une technique apprise.
9. Si aucun état vibratoire ne se déclenche, s’abandonner au sommeil,
éventuellement en programmant un déclencheur de conscience3. Au réveil,
prêter attention à ses rêves et à tout ce qui s’est passé pendant la nuit, même
si ce n’est pas une SHC en bonne et due forme !
10. Important : Le plus souvent, la sortie se déclenche au moment où
l’on se rendort après un réveil.
11. Si le moment choisi est la sieste, s’allonger, se programmer pour une sortie
immédiate et se laisser aller à la somnolence.
12. Si le moment choisi est tôt le matin après le sommeil, processus identique au
processus nocturne.

Au moment de la sortie3

Maintenant, ça y est ! Je me suis préparé et je suis réveillé à l’heure


programmée, qu’est-ce que je fais ?
Scénario 1
C’est l’état vibratoire qui m’a réveillé. Je n’ai plus qu’à me laisser aller
en me centrant sur mon objectif immédiat.
Scénario 2
Je me réveille à l’heure programmée. C’est le moment de refaire une
programmation puissante : « Je sors maintenant. » Si ce n’est pas
suffisant, je refais une technique, par exemple SHC 1. Si l’état vibratoire
s’amorce pendant l’exercice, je laisse de côté ce dernier pour entrer
pleinement dans le processus en cours. Il est possible aussi que l’état
vibratoire se déclenche un peu plus tard quand je me rendors.

60
Scénario 3
Je me réveille et il ne se passe rien, même si je fais l’exercice. Je me
rendors en sachant que la sortie se déclenchera peut-être plus tard dans la
nuit. La programmation agit assez souvent en différé. Dans ce cas-là, il
est conseillé d’utiliser un déclencheur de conscience4.

TÉMOIGNAGE DE RITEM

« Quand je ressens les vibrations, je pense de toutes mes forces à sortir et à


l’objectif que je me suis fixé. Je pense également que la programmation est
importante pour réussir la sortie, c’est-à-dire que le soir avant de m’endormir
(ou alors quand je suis réveillée la nuit et que je souhaite me rendormir et
sortir), je programme la sortie (“Je sors consciemment hors de mon corps
physique à telle heure cette nuit ou alors dès que je me rendors”), je visualise
mentalement ma sortie pendant l’état vibratoire et je répète à plusieurs reprises
l’objectif que je me suis fixé pour être sûre de ne rien oublier. »

Voyez comme c’est simple. Et, croyez-moi, Ritem est une expérienceuse
des plus performantes.
À vous, maintenant !

61
5
Les techniques de base
Les techniques, je ne les ai apprises ni dans des cours ni dans des livres.
Je les ai puisées dans mon expérience de la SHC. Je n’ai jamais suivi la
moindre formation avec un enseignant. En revanche, je tiens la plupart
d’entre elles de mes guides spirituels rencontrés lors des sorties. Au fil
des années, j’ai expérimenté et mis en forme ces techniques de façon à
les transmettre avec précision et clarté. Pour les mettre à l’épreuve, je les
ai soumises à mes élèves, d’abord à un petit cercle, ensuite à de
nombreux stagiaires venus de tous les horizons. Ces techniques
fonctionnent sans aucun doute !

TÉMOIGNAGE DE SISSI

« C’est avec beaucoup de joie et aussi un peu de fierté (je dois bien l’avouer)
que je vous annonce que j’ai fait ma première SHC consciente la nuit dernière !
Voici comment tout s’est déroulé.
Je suis chez ma mère, dans ma chambre et Nature_One1 n’est pas là. Avant de
m’endormir, je programme ma sortie prévue pour le dimanche à 5 h, mais j’ai
aussi une pensée comme chaque soir pour Pitipiou2 dont j’aimerais tant avoir
un signe ! Cette nuit-là, je suis endormie physiquement, mais je sens ma
conscience éveillée alors que je ne sens pas mon corps. De faibles, mais
constantes vibrations me parcourent et je comprends aussitôt que ça y est, je
vais enfin sortir hors de mon corps ! Je reste détendue afin de ne pas entraver le
processus. Puis une petite poussée arrive et, à ce moment-là, je me sens
détachée de mon corps physique ! Je flotte à quelques centimètres au-dessus de
celui-ci. C’est tout noir et je me dis aussitôt : “Je veux voir !” La lumière
s’éclaire alors, très tamisée, et je vois en noir et blanc ! Devant moi, la chambre
est la réplique exacte de celle que je connais bien.

62
À cet instant, je me dis : “Ça y est ! J’y suis arrivée !” Une onde d’excitation et
de bonheur me parvient et un seul but prioritaire me vient à l’esprit : prévenir
Nature_One ! Je serre alors les poings fortement, je ferme les yeux et avec toute
ma détermination, je dis : “Nature_One !” Sans résultat… Je suis toujours au
même endroit ! Je réessaye encore une fois, puis encore, mais sans succès… Je
sens que je n’ai pas assez d’énergie, c’est d’ailleurs peut-être pour cela que tout
est en noir et blanc au lieu d’être en couleur ! Au moment où je me dis que je
n’ai pas assez d’énergie, je me réveille alors physiquement dans mon lit et
j’ouvre tout de suite les yeux. Cependant, je n’ai pas senti le retour de mon
corps astral, tout s’est fait avec une extrême douceur du début jusqu’à la fin. Je
jette un coup d’œil au réveil pour voir l’heure (dommage que je n’y aie pas
pensé en SHC…) il est 4 h 45. Ma sortie n’a dû durer que deux ou trois minutes.
Je me dis que mes programmations pour 5 h ont finalement payé, puisque je
suis dans les temps.
La veille, en tout début d’après midi, […] j’ai fait une méditation que je n’avais
3
pas refaite depuis un bon moment : la projection astrale . […] Je sais à présent
ce que l’on ressent quand on fait une SHC ; et lorsqu’on a vécu cela, on voit
vraiment la vie autrement ! À présent, tout plein d’objectifs s’offrent à moi,
plein de rencontres aussi. »

De l’intérêt de pratiquer les techniques

J’ai pu moi-même me rendre compte que sortir à volonté en choisissant


ses objectifs et en comprenant le fonctionnement du processus était
beaucoup plus enrichissant que de sortir quand ça vient, sans objectif
précis ! J’ai mille fois plus appris de l’expérience contrôlée que de
l’expérience spontanée, même répétée. Aucune commune mesure entre les
deux. La sortie du corps n’est réellement enrichissante que si l’on est
capable de la maîtriser et de l’utiliser comme un outil au lieu de se
contenter d’en être le héros émerveillé, mais quasi stupide ! De plus, les
techniques sont une méthode pédagogique fiable et performante. Les
bonnes paroles – il suffit de vouloir sortir et de se relaxer – ne suffisent
pas. Des informations, même précises, ne suffiront pas non plus, pas plus
que les récits tous plus exaltants les uns que les autres. Les informations
certes sont nécessaires pour définir ce qu’est une sortie et exposer son
déroulement. Les récits sont indispensables pour éveiller l’envie et
l’émulation de l’aspirant. Ils sont source d’inspiration et d’enseignement.
Au bout de tant d’années d’écoute, je suis encore passionnée par les
narrations de mes élèves. Dans chacune de leurs expériences, je trouve
toujours un détail instructif ! Mais il faut les techniques4 pour réellement

63
apprendre à induire et tirer profit de la SHC. Grâce à elles, un maximum
de personnes sont à même de réaliser l’expérience extraordinaire de la
sortie du corps.
Certes, on peut réaliser des sorties du corps conscientes sans utiliser la
moindre technique. De nombreux expérienceurs sont sortis spontanément,
et ce pendant toute leur vie ! Robert Monroe en est un exemple célèbre.
Moi-même, j’ai connu une première sortie spontanée à l’âge de 15 ans
alors qu’à cette époque je n’avais jamais entendu parler de ce phénomène
et, pendant plus de vingt ans, j’ai continué à sortir sans connaître la
moindre technique. Vous aussi faites peut-être partie de ceux qui sortent
spontanément et qui n’ont aucun besoin de professeurs ni d’exercices,
réjouissez-vous ! Vous comptez peut-être parmi ceux qui ont mis au point
leur propre méthode, rien de mieux à souhaiter. Mais ce n’est pas le cas
de tous et bon nombre d’aspirants ne sortiraient jamais sans l’aide des
techniques.
Pour quelle raison certains sortent spontanément, je n’en sais rien, mais
ce fait montre bien que la sortie du corps ne dépend pas de notre volonté
consciente puisque lors d’une sortie spontanée la décision nous échappe
complètement. N’en concevez pas d’amertume, c’est comme ça ! Pour
vous, il faudra peut-être un peu plus de temps et de travail. En revanche,
il est rare qu’un apprenti déterminé n’obtienne aucun résultat.
Quelquefois, il arrive même qu’un ancien élève me téléphone trois ou
quatre ans après son passage chez moi pour dire : « Ça y est, je suis
sorti ! » Mieux vaut tard que jamais, n’est-ce pas ?
Parfois, une très forte émotion ou un vécu douloureux suffisent à
provoquer une sortie, mais on ne peut pas toujours vivre à la puissance
émotionnelle maximum ni souhaiter un deuil ! Il est bon de recourir à des
exercices lorsque l’on veut faire de la SHC une expérience que l’on
puisse induire, répéter, observer, étudier et utiliser comme un outil de
développement personnel et spirituel.

Quels sont les résultats garantis ?

Je ne garantis jamais à personne qu’il sortira immanquablement. En effet,


une sortie du corps met en jeu tous les niveaux de l’être, conscients et
inconscients, et probablement aussi des niveaux spirituels ou cosmiques
que nous connaissons peu ou mal. Aussi, je ne vous annonce pas que vous
allez sortir en 21 ou 28 jours, je dis cependant que si vous travaillez avec

64
motivation et assiduité pendant environ trois mois, vous obtiendrez
certainement des résultats. J’ai vu des résultats arriver beaucoup plus
vite, après 24 ou 48 heures de stage, mais aussi au terme de délais plus
longs. L’essentiel est de travailler les exercices sans jamais vous
décourager, en sachant que de toute façon si une nuit la sortie ne se
produit pas, vous avez encore de nombreuses autres nuits où ça pourra
marcher ! Inutile de se poser des défis ! L’imprévisibilité et l’irrégularité
des sorties ébranlent souvent la motivation de l’apprenti. Une première
sortie vient assez rapidement, la personne est réjouie, mais il lui faudra
travailler encore pendant des semaines pour obtenir une deuxième sortie.
Ce genre de résultats est peu apprécié ! Pourtant, c’est le processus qui le
veut. Il faut du temps pour intégrer le fait même d’être sorti. On fait
rarement deux sorties majeures d’affilée. Cette observation est tout aussi
valable pour les expérienceurs confirmés que pour les débutants. Le
processus se déroule selon des paliers et des étapes, séparés par des
temps morts, en apparence seulement, car en profondeur l’étudiant
assimile l’incroyable expérience.
Cependant, même si vous choisissez de pratiquer les techniques, il faut
aussi vous souvenir qu’elles ne font pas tout non plus. La sortie du corps
ne fonctionne pas comme une mécanique ou un ordinateur. La pratique
des exercices vous donne le maximum de chances de réaliser des sorties
du corps conscientes et contrôlées. Mais il vous faut aussi user de
souplesse, d’intuition et de créativité dans leur utilisation et surtout ne
jamais laisser votre motivation se ternir ou s’éteindre. L’enthousiasme et
la puissance et la constance du vouloir sont absolument nécessaires.

Si, malgré tout, je ne sors pas !

L’apprenti affirme « Maintenant, je sors »… Mais que faut-il donc faire


pour sortir ? se demande-t-il. Il a pratiqué les techniques
consciencieusement, mais ne comprend toujours pas ce qu’il faut faire
pour sortir ! Il est en effet persuadé qu’il faut « faire » quelque chose
pour sortir et que les techniques ne sont jamais que des exercices
préparatoires. « Il doit me manquer quelque chose dans le mode
d’emploi… » « Sans doute, le professeur a-t-il omis de me transmettre la
formule magique ! »
Désolée ! Il n’existe pas de recette magique, il n’existe pas de « sésame,
ouvre-toi ! » Vous ne trouverez aucun bouton sur lequel appuyer. Aucun

65
clic de souris ne vous permettra de sortir ! Pourtant un jour, ça se passe !
Vous ne saurez sans doute pas exactement ce qui s’est passé ni ce que
vous avez fait pour que ce jour-là ça marche, alors que le jour précédent
ça n’avait pas marché. Il n’y a donc rien à « faire » de particulier pour
sortir, aucune manette à actionner.
Mais savez-vous comment vous faites pour vous endormir ? Vous vous
couchez dans votre lit, certains ont leur petit rituel habituel (toilette,
lecture, etc.), vous éteignez la lumière, adoptez votre position favorite,
fermez les yeux… Quelques pensées traînent encore dans votre esprit et
puis vous vous endormez. Qu’avez-vous donc fait pour vous endormir ?
Qui pourrait le dire exactement ? S’il y avait un truc, ça se saurait et les
insomniaques en seraient ravis. Idem pour la sortie du corps. Vous
préparez au maximum votre sortie avec les techniques, un véritable rituel
pour l’expérienceur ! Certaines d’entre elles5 sont de vrais déclencheurs
de sorties si elles sont pratiquées la nuit au moment programmé. Vous
pratiquez et vous voilà sorti sans savoir exactement comment ça
s’est fait !
Si trois mois de travail sont une moyenne raisonnable, ne laissez pas
tomber quand ce laps de temps est écoulé, vos chances demeurent
intactes. Je peux vous dire que vous ne regretterez ni l’énergie ni le temps
investis dans votre travail quelles qu’en soient l’issue et la durée ! Avec
le recul, je peux aussi vous assurer que les trois quarts des personnes au
moins parviennent à sortir de leur corps, à condition bien sûr de
continuer à le vouloir ! Les délais sont variables, voilà tout. Quant à ceux
qui ne sortent pas, le quart restant, on peut identifier facilement le
pourquoi de la chose : sortir ne les intéresse plus, c’est du passé, ce n’est
plus le moment, ils ont autre chose à faire.
Si vous ne sortez pas malgré un travail consciencieux et motivé, vous
n’avez pas à être déçu ni frustré. Vous êtes engagé dans un apprentissage
de longue haleine. Sortir de son corps n’est pas une expérience qui va de
soi. Pas de souci non plus : les techniques que vous allez apprendre
préparent efficacement le terrain. De plus, vous avez adhéré à une charte
qui vous ouvre les portes des écoles de l’astral. Un être décédé ou un
guide spirituel vous tendront la main pour peu que vous le demandiez.
L’énergie de tous les expérienceurs potentialise la vôtre, soyez-en
certain6 !

Vous seul décidez de votre sortie

66
Rappelez-vous cependant que le déclenchement de la sortie n’appartient
qu’à vous. C’est bien vous, et vous seul, qui décidez de votre sortie.
L’expérience hors corps en pleine conscience appartient aux couches
profondes (ou supérieures) de votre être. Votre mental est certes un
outil précieux dans votre préparation, mais la décision ne lui appartient
pas et c’est d’ailleurs lui qui se dit déçu, frustré, en colère, voire écœuré
ou découragé !
Croyez-en S. Muldoon7, maître authentique en SHC :
« Le pouvoir directeur se trouve dans l’individu lui-même… […] Un
débutant ne devrait jamais oublier dans le déroulement de cette phase que
la super intelligence qui réalise cette espèce de miracle est en lui-même.
Il ne doit absolument pas supposer qu’en réalisant ce développement il
confie sa vie à l’intelligence consciente d’une autre personne, qu’elle soit
mortelle ou esprit. Cela n’empêche pas qu’il puisse être reconnaissant de
toute aide que les autres pourraient lui apporter. L’idée qu’il dépend des
autres en esprit ne l’aidera jamais à réaliser une projection. En effet, si
vous voulez obtenir des résultats dans ce domaine, ne sortez pas de vous-
même, entrez en vous. »
C’est d’ailleurs pour cette raison que votre guide spirituel ne viendra
jamais vous tirer hors de votre corps… et moi encore moins !

Sortir de son corps est facile

Et je vais vous dire autre chose : en fait, sortir de son corps est facile.
Notre mental complique tout. Regardez les animaux (Ah ! les merveilleux
chats, les champions incontestés de la sortie !) : ils n’ont besoin de
personne pour leur apprendre à sortir. Et combien d’enfants sortent,
quasiment tous, si les parents ne se mêlent pas de les bloquer par leurs
propres conditionnements et croyances ! Quand vous serez sorti une
première fois, vous vous exclamerez : « Mais, c’est facile, pourquoi en
avais-je fait une montagne ? »
Soyez confiant et déterminé, la majorité des personnes parviennent à leur
but : vivre une SHC consciente !

L’apport des techniques

Elles sont nécessaires :

67
• Pour éveiller et activer les énergies indispensables (Feu et
Diamant) à la réalisation consciente de la sortie.
• Pour parvenir au contrôle de l’expérience.
• Pour nourrir votre vouloir.
• Pour vous rappeler sans cesse que vous êtes en train d’apprendre à
sortir de votre corps. Elles vous obligent à maintenir votre
attention centrée sur votre but. La vie vous attire inlassablement à
l’extérieur. Le moment consacré aux techniques vous ramène à
l’intérieur de vous. Sans intériorité, pas de sortie hors du corps.
Le paradoxe des mots !
• Pour satisfaire votre mental et l’occuper utilement.
Elles permettent :
• 1. De provoquer au moment programmé la sortie avec état
vibratoire, par le rêve ou le déclencheur de conscience.
• 2. De maintenir le Feu en stand-by de telle sorte qu’au moment où
le Diamant donne le déclic, l’énergie Feu, alors sous pression,
puisse s’élever.
• 3. D’augmenter la puissance du Feu et de la connecter au vouloir
du Diamant.
• 4. De faciliter le transfert de la conscience dans le corps astral et
d’éveiller celle-ci précocement et entièrement.
• 5. De fortifier la programmation.
• 6. De faire fonctionner en synergie les trois éléments en jeu au
moment de la sortie, Diamant, Feu et corps astral.

Faut-il pratiquer toute sa vie des techniques pour sortir ?

Beaucoup d’expérienceurs chevronnés reconnaissent que s’ils laissent


tomber complètement les techniques, ils ne sortent plus. Ils doivent se
remettre au travail pour reprendre les sorties. Mais il leur faut peu de
temps pour retrouver toutes leurs capacités.
Une constatation s’impose : si je laisse la vie avec ses obligations et ses
préoccupations prendre le dessus, alors je ne sors plus. Les techniques
ont pour fonction première de me rappeler que je suis déterminé à sortir,
elles sont là pour me permettent me recentrer sur l’essentiel : ma
motivation.

68
La SHC est comparable à un sport ou à un art, si je veux y exceller, il me
faut sans cesse travailler et pratiquer. En fin de compte, plus vous
pratiquerez régulièrement avec sans cesse de nouveaux objectifs, plus
vous serez expert et plus l’aventure deviendra enrichissante et
passionnante. Vous mettrez au point vos propres protocoles et les
adapterez à votre mode de vie.

Comment utiliser les techniques, à quel rythme ?

Dans ce manuel, je vous donne toutes les indications nécessaires ainsi


que les transcriptions écrites qui vous permettront de réaliser ces
exercices chez vous, mais il est certain qu’il est plus facile d’être
accompagné dans l’apprentissage que de s’initier tout seul.

Vous êtes à même d’obtenir d’excellents résultats en travaillant avec ce livre en


suivant les indications que je vous donne et en faisant preuve vous-même de
créativité.

Il est préférable d’apprendre ces techniques dans l’ordre proposé, du


moins pour faire leur connaissance. Vous pratiquez chacune d’elles
jusqu’à ce que vous l’ayez bien intégrée et que vous puissiez la réaliser
sans l’aide d’un support écrit ou auditif. Chemin faisant, vous
remarquerez que certaines techniques vous conviennent mieux que
d’autres. Les uns apprécient la respiration rapide, d’autres la détestent,
un autre ne jure que par le Shri-Yantra ou les sons… et ainsi de suite.
Quand vous connaîtrez toutes les techniques, vous pourrez pratiquer
comme bon vous semble sans plus respecter leur ordre et choisir celle
qui convient le mieux au moment, à votre ressenti intérieur ou à votre
objectif. Comprenez bien qu’aussi vous pouvez sortir en ne pratiquant
régulièrement qu’une ou deux des techniques que vous aurez
apprises. Le choix que vous ferez des exercices dépend de votre vécu, de
votre rythme de travail ou de vos énergies.

Durée et contenu du travail quotidien

Environ 20 à 30 minutes (ou un peu plus si vous en avez la possibilité).


La séance quotidienne de travail idéale devrait permettre de pratiquer la
méditation plus une technique. Vous n’êtes pas obligé de faire les deux

69
pratiques à la file, vous pouvez méditer le matin et faire une technique le
soir.
Il est souhaitable de séparer le moment de la préparation du moment
programmé pour la sortie. Exemple : Je fais une préparation à 7 heures
le matin, je programme ma sortie à 4 heures la nuit suivante. Je peux
scinder ma préparation en deux, première partie à 7 heures et deuxième
partie en fin d’après-midi ou en soirée.

Si vous disposez de peu de temps, concentrez-vous quelques minutes au moins sur la


programmation et sur votre image-symbole chaque jour et occasionnellement (une ou
deux fois par semaine ou le week-end) pratiquez une technique.

Sept techniques et une méditation

• Méditation (Salutation à L’Esprit Divin).


• SHC 1 Exercice de base (respiration rythmée).
• SHC 2 Projection astrale.
• SHC 3 Shri-Yantra.
• SHC 4 Éveil du Feu.
• SHC 5 Respiration Tremplin.
• SHC 6 Sons.
• SHC 7 Technique du souffle.
Ces exercices permettent tous de travailler le Feu et le Diamant.
Mais si vous souhaitez mettre l’accent sur le Feu, utilisez de préférence :
• SHC 1 Souffle lent et rythmé.
• Les 3 techniques de souffle rapide :
– SHC 4 Éveil du Feu,
– SHC 5 Respiration Tremplin,
– SHC 7 Technique du souffle.
et
• SHC 6 Sons vocaux spécifiques.
Si vous souhaitez mettre l’accent sur le Diamant, utilisez de préférence :
• La programmation.
• La méditation (Salutation…).

70
• SHC 3 Shri-Yantra, support visuel spécifique.
Pour vous familiariser avec votre corps astral, utilisez :
• SHC 2 Projection astrale.

Avertissement général à propos des transcriptions

Ces techniques sont faites pour être écoutées et sont accompagnées d’une
musique adéquate8. Ma voix, avec ses intonations particulières et son
rythme, joue un rôle essentiel. Les répétitions sont voulues et jouent un
rôle capital dans la création de l’état de conscience recherché.
Les transcriptions écrites ne donnent pas grand-chose, à la lecture, elles
sont plutôt pénibles quant à leur style ! Vous me pardonnerez. Mais
comment vous transmettre ces techniques dans un livre écrit ?
Chaque technique est découpée en paragraphes avec une indication
précise sur l’action à faire ou la pensée à nourrir. En dessous de chaque
paragraphe, j’ai mis le texte, souvent mot à mot, de l’enregistrement
sonore. Mais retranscrire une respiration, un rythme ou des sons n’est pas
possible dans un texte écrit.
À vous de tirer parti au mieux de ce que je vous propose !

MÉDITATION DE BASE

Salutation à l’Esprit Divin

• Présentation

Si la méditation est quasi indispensable à la préparation d’une sortie du


corps, elle n’est jamais une technique.
N’importe quelle pratique méditative à laquelle vous êtes accoutumé
favorisera la SHC. Continuez donc, mais souvenez-vous seulement
d’ajouter en fin de méditation une programmation pour votre sortie.
La méditation vous permet de vous recentrer et vous aide à créer le
silence intérieur. Le détachement par rapport aux sollicitations
incessantes du monde extérieur est absolument indispensable. Que vous

71
vous accordiez chaque jour cinq minutes, quinze minutes, trente minutes
ou plus pour méditer vous aidera considérablement dans votre
préparation. Peu importe la durée de la méditation, mais bien plutôt son
intensité.
La méditation peut être aussi totalement improvisée et ne répondre à
aucune pratique définie, par exemple vous marchez dans la forêt ou au
bord de la mer ; être pleinement conscient de ce moment-là est une
excellente méditation, de même que c’est un bon moment pour
programmer une future sortie. En ville, c’est possible aussi, je connais
des personnes qui arrivent à méditer dans le métro !
Je vous propose une méditation guidée conçue pour vous préparer à la
SHC. Je l’ai reçue en 19939 sous le nom de Salutation à l’Esprit Divin,
appellation un peu hermétique. Je vous propose aujourd’hui de la
nommer plus simplement Méditation de base.

• Durée

Prévoyez une vingtaine de minutes.

• Atouts

Cette méditation est une préparation incontournable à l’expérience hors


corps. Indispensable pour qui souhaite pratiquer dans une optique de
développement spirituel, rassurante pour tous ceux qui veulent se sentir
protégés tout au long de leur voyage.
Source d’énergie et de paix intérieure pour tous, à pratiquer si possible
tous les jours.
De préférence le matin, mais aucun moment de la journée n’est contre
indiqué !
Les énergies de base, nécessaires à la réalisation consciente et contrôlée
de la sortie du corps, à savoir le Feu/lumière rouge de la Terre et le
Diamant/lumière blanche du Ciel, sont éveillées et dynamisées par
l’énergie du cœur/lumière rose. Nous pouvons nous lancer dans
l’aventure hors corps en toute confiance. Nous sommes protégés et guidés
par l’Amour.

• Posture

72
Posture du Diamant, assis sur un shoggi (voir les schémas) ou sur un
coussin en tailleur, lotus ou demi-lotus, ou sur une chaise, le dos droit,
les pieds bien à plat sur le sol.
Ne se pratique en posture allongée que lorsque le méditant ne peut
vraiment pas faire autrement !

• Vocabulaire

Le Feu se trouve dans le premier chakra situé au niveau du périnée. Au


cours de la méditation, je parle de « la base de la colonne vertébrale »
pour désigner cette zone.
Le Diamant se trouve au centre du front, c’est le point de connexion avec
votre conscience supérieure, désignée dans la méditation par
l’expression « Âme Divine » ou encore « Esprit Divin ».
Aton
Pour entrer dans cette méditation, vous utilisez un nom issu du
vocabulaire religieux de l’Égypte ancienne : Aton. Vous le répétez
intérieurement pour donner un rythme à votre respiration. Aton signifie
globe solaire, soleil. C’est par ce nom que le pharaon Akhenaton
désignait le Dieu Unique d’Amour, l’énergie divine.
Si la référence égyptienne ne vous concerne pas, utilisez ce vocable en
tant que son de deux syllabes particulièrement propice pour souligner le
rythme de la respiration. ATON est un son. Prononcez « ATONNE ».

Précision importante valable pour toutes les techniques


Ne visualisez pas, écoutez, pensez et cela se fait. Penser suffit à créer dans le
monde astral. Visualiser vous fait gaspiller votre énergie.

TEXTE

Respirer dans la colonne vertébrale, avec le son A-Ton

Le dos bien droit, les yeux fermés, les mains posées sur les genoux,
inspirez et expirez paisiblement. Vous êtes bien détendu et vous respirez
paisiblement. Au fur et à mesure que vous inspirez et que vous expirez,
vous entrez dans le calme et la détente… Et puis vous ramenez toute

73
votre attention à l’intérieur de vous. Vous vous centrez sur votre colonne
vertébrale, votre pilier de vie. En elle circulent des énergies puissantes,
l’énergie de la Terre et l’énergie du Ciel… L’énergie de la Terre, c’est
une chaude et puissante lumière rouge, elle monte depuis la base de votre
colonne jusqu’au sommet de votre tête à chaque fois que vous inspirez,
l’énergie du Ciel, c’est une fraîche et radieuse lumière blanche, elle
descend depuis le sommet de votre tête jusque dans la base de votre
colonne à chaque fois que vous expirez et, pendant quelques instants,
vous gardez votre attention parfaitement centrée sur ces deux énergies qui
circulent à l’intérieur de votre colonne, la lumière rouge de la Terre qui
monte et la lumière blanche du Ciel qui descend au rythme de votre
respiration…
Quand vous inspirez, la lumière rouge de la Terre monte depuis la base
de votre colonne jusqu’au sommet de votre tête et quand vous expirez, la
lumière blanche du Ciel descend depuis le sommet de votre tête jusque
dans la base de votre colonne…
Et maintenant, vous allez accorder votre souffle au nom divin Aton,
pensez le son Aton… Avec le son A, inspirez, avec le son TON,
expirez… Avec le son A, vous expirez et le son A vous porte jusqu’au
sommet de votre tête et beaucoup plus haut encore, il vous porte jusqu’à
la cime du Ciel, et puis pensez le son TON et le son Ton vous porte
jusque dans la base de votre colonne, et beaucoup plus bas encore,
jusqu’au plus profond de la Terre… Avec le son A, inspirez et montez
jusqu’au plus haut du Ciel, avec le son Ton, expirez et descendez
jusqu’au plus profond de la Terre.

Respirer dans le cœur

74
Maintenant, toujours avec le son A-Ton, vous réalisez le mariage de la
Terre et du Ciel, le mariage de la lumière rouge et de la lumière blanche
dans votre cœur… Vous posez votre main gauche sur votre cœur et la
lumière rouge de la Terre monte et pénètre dans votre cœur… La lumière
blanche du Ciel descend et pénètre à son tour dans votre cœur… A-
Ton… Et la lumière rouge de la Terre et la lumière blanche du Ciel se
rencontrent, se mélangent, se marient dans votre cœur… Vous posez votre
main droite sur votre main gauche et la lumière rouge de la Terre et la
lumière blanche du Ciel se mélangent dans votre cœur et donnent
naissance à une merveilleuse lumière rose, une lumière chaude et tendre,
c’est la lumière de la vie, la lumière de l’amour… Plus vous respirez en
union avec A-Ton, plus la merveilleuse lumière rose brille et resplendit,
elle illumine toute votre poitrine et puis se répand dans votre dos, dans
vos épaules, dans vos bras, dans vos mains… En union avec A-Ton, vous
devenez source intarissable de cette merveilleuse lumière rose, source
intarissable d’amour… Vous pouvez donner la merveilleuse lumière rose
à tous les êtres qui respirent, vous pouvez donner l’amour à tous les êtres
vivants.

Tourner les mains vers le ciel

Vous ouvrez les mains, les paumes tournées vers le ciel, et vous donnez
sans compter la merveilleuse lumière rose à tout ce qui vit, vous donnez
l’amour à tout l’univers.
Plus vous donnez la merveilleuse lumière rose, plus vous la recevez, plus
vous donnez l’amour, plus vous le recevez… Vous êtes maintenant en
communion d’amour avec tout l’univers, en harmonie de l’amour avec
tout ce qui vit.

75
Joindre les mains, respirer dans le Diamant

Et maintenant que votre cœur déborde d’amour, maintenant que votre


cœur déborde de la merveilleuse lumière rose, vous pouvez vous relier
directement à votre Esprit Divin. Vous joignez vos mains, paume contre
paume, et vous les montez vers le centre de votre front… Au centre de
votre front brille un splendide Diamant, c’est votre point de connexion
avec votre âme divine… Imaginez un Diamant resplendissant qui brille et
scintille au centre de votre front… Posez vos pouces joints sur le
Diamant… et le Diamant émet un faisceau de lumière blanche qui monte
très haut vers le soleil, beaucoup plus haut que le soleil… Et dans la
lumière blanche, affirmez : « Je me relie à mon Esprit Divin. »

Se relier à notre Esprit Divin et le rayonner

Et puis ouvrez vos mains, gardez-les à hauteur de vos tempes, les paumes
tournées vers l’avant en un geste d’oraison, et rayonnez votre Esprit
Divin…

76
Remercier et terminer la méditation

Et puis joignez de nouveau vos mains et posez vos pouces joints sur le
Diamant au centre de votre front, inclinez légèrement la tête et remerciez
votre Esprit Divin…
Redressez votre tête, reprenez votre posture de méditation habituelle…
Reposez vos mains sur les genoux ou le long de votre corps et restez
quelques instants en méditation silencieuse.

Programmation

Ce moment de méditation silencieuse est un moment privilégié pour


affirmer votre programmation. Choisissez les termes les plus simples et
les plus directs possible. « Cette nuit, je sors à telle heure » ou bien « À
telle date, je sors à telle heure ». Vous pouvez aussi profiter de ce
moment pour demander de l’aide à votre âme, à votre guide ou à tout
niveau de conscience supérieur au vôtre. Profitez-en aussi pour focaliser
votre attention sur l’objectif que vous avez choisi.

SHC 1 EXERCICE DE BASE

Respiration rythmée

• Durée

Prévoyez 30 à 45 minutes.

• Atouts

C’est une technique facile à pratiquer. Elle a l’avantage d’éveiller


l’énergie Feu et de programmer le Diamant. Sa pratique régulière est
recommandée aux débutants. Elle peut se faire tous les jours pendant la
préparation ou se faire juste avant la sortie, même la nuit.
Cet exercice vous ouvre les portes de l’expérience hors corps. Vous
éveillez les deux énergies nécessaires à la réalisation de toute sortie

77
consciente : le Feu et le Diamant.

• Posture

Assis, si vous ne souhaitez pas sortir immédiatement. L’exercice est une


préparation pour une sortie ultérieure que vous programmez.
Obligatoirement allongé, si vous souhaitez sortir à l’issue de l’exercice.
Par exemple, la nuit, au moment de votre réveil programmé.

PREMIÈRE PARTIE DE L’EXERCICE,


ÉVEILLER LE FEU

Fonction du Feu

Le Feu, une fois éveillé, propulse votre corps astral hors de votre corps
physique au moment programmé par le Diamant. Pour éveiller ce Feu,
vous possédez deux outils : votre souffle et votre pensée.

Respiration par la bouche

Je vous demande d’adopter un mode respiratoire particulier. Vous


inspirez et expirez par la bouche, la bouche à peine ouverte. Respiration
lente et profonde. Votre attention est centrée sur votre premier chakra.
La respiration par la bouche a pour effet d’activer le Feu, alors que la
respiration par le nez active plutôt l’esprit.

Position de la langue

Lorsque vous respirez, la bouche à peine ouverte, il vous faut positionner


le bout de votre langue au point de jonction de votre palais et de vos deux
incisives centrales, derrière celles-ci vous sentez un petit creux, il
marque le point où se rejoignent les deux vaisseaux principaux qui gèrent
vos circuits énergétiques, le vaisseau gouverneur et le vaisseau
conception, bien connus de la médecine chinoise. Ces deux vaisseaux

78
sont des réservoirs d’énergie. Quand vous posez le bout de votre langue
sur le point où ils se rejoignent, vous fermez le circuit énergétique et
vous utilisez pleinement leurs ressources.
De plus, cette position de la langue permet aussi de filtrer l’air qui,
sinon, arriverait directement sur votre gorge et risquerait de l’irriter. Elle
évite aussi la sensation de bouche sèche. Si votre langue est bien
positionnée, vous n’éprouverez aucun de ces inconvénients. Vous allez
sans doute saliver beaucoup, c’est signe que votre langue est
correctement positionnée. Si, au contraire, vous avez la bouche sèche ou
la gorge irritée, c’est que votre langue n’est pas positionnée comme il
faut.
Respirez uniquement par la bouche. En cas d’hypersalivation,
déglutissez, c’est un acte réflexe et il ne gêne en rien l’exercice.

Ressenti du Feu

Peut-être sentez-vous maintenant un peu de chaleur dans le bas de votre


colonne, comme une présence, une palpitation, un frémissement. Chacun a
sa façon de ressentir la présence du Feu. Si vous ne ressentez rien de
particulier, ce n’est pas grave ! Certains d’entre nous ne sont pas sensitifs
et l’exercice sera tout aussi efficace.

La pensée alliée à la respiration éveille le Feu

Pensez que le Feu s’éveille à chacune de vos respirations. Quand vous


inspirez, le Feu monte à l’intérieur de votre colonne jusqu’au sommet de
votre tête (septième chakra), quand vous expirez, il redescend jusque
dans la base de votre colonne (premier chakra).

Les pauses

Elles ont pour effet de fortifier les centres d’énergie qui leur
correspondent. La pause que vous effectuez, les poumons pleins, au
sommet de votre tête, fortifie votre septième chakra. Celui-ci assure la
continuité de conscience pendant toute la sortie, le passage conscient
d’un plan à l’autre, y compris au moment du départ et de la rentrée. La

79
pause que vous effectuez, les poumons vides, au niveau du premier
chakra, a pour effet de fortifier le Feu, votre puissance, votre carburant.

Un rythme à quatre temps

• Inspiration, le Feu monte.


• Pause, le Feu jaillit, sommet de la tête.
• Expiration, le Feu redescend.
• Pause, le Feu se replace, base de la colonne.

Rythme idéal, 8/4 8/4

• Inspiration, huit secondes.


• Pause, quatre secondes.
• Expiration, huit secondes.
• Pause, quatre secondes.

Règle d’or

Inspiration et expiration sont le double de vos pauses.


Si le rythme 8/4 8/4 ne vous convient pas, contentez-vous d’une
approximation, en pensant toujours que l’inspiration et l’expiration
doivent être le double de vos pauses ou environ le double de vos pauses.
Vous pouvez faire 6/3 6/3 ou même 4/2 4/2.

Terminer l’exercice

Reprise du rythme avec inspiration et expiration bien liées.


À la fin de l’exercice, toujours faire redescendre le Feu dans votre
premier chakra.
Si vous sortez à l’issue de cet exercice, il est inutile de vous préoccuper
du Feu, il se remettra en place quand vous reviendrez dans votre corps
physique.

80
Si vous êtes dérangé au cours de cet exercice et devez l’interrompre,
prenez tout de même le temps de faire redescendre l’énergie dans la base
de votre colonne.

SECONDE PARTIE DE L’EXERCICE,


PROGRAMMATION DU DIAMANT

« Je sors de mon corps, tel jour, telle heure. »

À vous de préciser les paramètres selon vos souhaits. Votre phrase doit
être simple, courte et affirmative.
Vous pouvez vous programmer pour une date ultérieure ou pour tout de
suite après l’exercice. La phrase devient alors :

« Je sors maintenant. »

Continuez à respirer par la bouche, votre langue bien positionnée. On


s’habitue très vite à respirer par la bouche sans aucun inconvénient, du
moins le temps de cet exercice.
Intensifiez légèrement le rythme de votre respiration, à ce moment-là le
rythme doit être soutenu. Votre attention est placée à l’intérieur du
Diamant, dans sa lumière blanche. Imaginez son faisceau de lumière qui
monte au-dessus de votre tête et projetez-vous dans ce faisceau de
lumière.
Puissance du Feu et volonté du Diamant agissent en concordance pour
vous permettre de réaliser consciemment votre sortie.
Les énergies fondamentales qui vous permettront de réaliser
consciemment votre sortie du corps sont prêtes. Faites confiance.

TEXTE

Préambule, définition de votre objectif et création de la bulle


de lumière rose10

Vous prenez quelques inspirations et quelques expirations profondes.

81
Votre esprit est détendu, bien centré sur votre but : sortir consciemment
de votre corps physique. Vous prenez quelques instants pour demander
l’aide de vos guides spirituels. Créez autour de votre corps physique une
bulle de lumière rose. Elle protégera et régénérera votre corps physique
pendant tout le temps de votre sortie.

Éveil du Feu par la respiration

Votre souffle est puissant, profond et régulier, centré maintenant sur le bas
de votre colonne vertébrale, plus précisément sur votre premier chakra
où se trouve le Feu qui, une fois éveillé, vous permet de réaliser
consciemment vos sorties : ce Feu, c’est votre puissance intérieure. Vous
avez le pouvoir de l’éveiller grâce à votre souffle et à la force de votre
pensée.
Tandis que vous respirez puissamment, vous sentez le Feu s’éveiller dans
la base de votre colonne, vous sentez un peu de chaleur, comme une
vibration, comme une présence vivante dans le bas de votre colonne…
Inspirez profondément. Tandis que vous inspirez profondément, vous
faites monter le Feu à l’intérieur de votre colonne, pensez-le, imaginez-
le.
Le Feu monte à l’intérieur de votre colonne, parvient à la hauteur de
votre nuque et puis monte à l’intérieur de votre tête, la montée se fait en
une seule inspiration lente et profonde…
Et puis expirez…
Tandis que vous expirez, le Feu redescend en suivant le même trajet et
puis se replace dans la base de votre colonne. Vous contrôlez
parfaitement la montée et la descente de ce Feu à l’intérieur de votre
colonne.

Création d’un rythme de respiration à quatre temps


Les pauses

Maintenant vous adoptez un rythme de respiration à quatre temps.


Inspirez et faites monter le Feu à l’intérieur de votre colonne jusqu’au
sommet de votre tête. Vos poumons sont pleins. Retenez votre souffle
pendant quelques secondes et le Feu jaillit très haut, il s’élance depuis le
sommet de votre tête tandis que vous retenez votre souffle pendant

82
quelques secondes.
Et puis vous expirez lentement et profondément et le Feu redescend à
l’intérieur de votre tête, puis à l’intérieur de votre colonne. Vos poumons
sont maintenant vides et vous retenez votre souffle pendant quelques
secondes. Le Feu se replace dans la base de votre colonne et vous
reprenez de nouveau une inspiration profonde.
C’est ainsi que vous créez un rythme de respiration à quatre temps. À
l’inspiration, le Feu monte, à la pause, le Feu jaillit au sommet de votre
tête, à l’expiration, le Feu redescend, à la pause, le Feu se replace dans
le bas de votre colonne.
Je vous laisse quelques instants pour pratiquer la respiration à votre
rythme.

Ne plus faire les pauses, reprendre un rythme à deux temps

Maintenant, vous ne faites plus de pause, vous reliez de nouveau


inspiration et expiration. Vous reprenez un rythme à deux temps, vous
veillez à observer un rythme très lent. Vous inspirez et vous expirez le
plus lentement que vous le pouvez. L’attention toujours centrée sur le Feu
qui monte et qui descend au rythme de votre respiration. Et puis, sur une
expiration profonde, faites redescendre le Feu jusque dans la base de
votre colonne, jusque dans votre premier chakra et laissez-le se
rendormir. Oui, le Feu se replace et se rendort. Il se réveillera seulement
au moment de votre prochaine sortie programmée.

Programmation du Diamant

Vous allez maintenant programmer votre prochaine sortie. Vous choisissez


l’heure et le jour auxquels vous voulez l’accomplir. Je vous donne
quelques instants pour choisir le moment où vous voulez sortir de votre
corps…
Programmez maintenant votre sortie. Inspirez profondément et placez
toute votre conscience dans le Diamant ; pensez, imaginez un splendide
Diamant qui rayonne au centre de votre front, il resplendit et émet un
faisceau de lumière très blanche qui monte haut vers le ciel…
Respirez profondément, bien centré dans la lumière blanche du Diamant.
Vous affirmez : Je sors de mon corps physique, telle heure, tel jour.

83
Répétez le jour et l’heure que vous avez choisis ; si vous faites l’exercice
juste avant votre sortie, dites seulement : « Je sors maintenant. »
Répétez intérieurement l’affirmation avec toute la force de votre
détermination, soyez entier dans votre volonté. « Je sors de mon corps
physique à… »
Montez dans la lumière blanche du Diamant.
Voyez votre sortie réalisée et sentez toute la joie qu’elle vous apporte…

Replacez l’énergie du Diamant dans votre cœur et terminez votre


méditation

Redescendez maintenant dans votre cœur. Placez votre conscience et


votre souffle dans votre cœur. Remerciez votre âme, remerciez vos
guides, remerciez votre corps astral.
Prenez quelques instants encore pour imaginer votre sortie. Que voulez-
vous réaliser pendant votre première sortie ?
Sentez-vous confiant, vous avez tout préparé pour la réalisation de votre
sortie, le Feu s’éveillera à l’heure que vous avez choisie. Le Diamant
donnera le signal et vous réaliserez votre sortie.
Oui, soyez confiant, détendu, tous les niveaux de votre être sont prêts.
Vous reprenez quelques respirations profondes… Elles vous ramènent
peu à peu à votre état de conscience habituel. Revenez à votre respiration
normale.
Sentez de nouveau votre corps physique et tous ses points d’appui avec le
sol ou les coussins. Commencez à remuer vos pieds… et puis vos
mains…
Vous êtes maintenant parfaitement présent dans votre corps physique,
présent, ici et maintenant.
Étirez-vous… Bientôt vous ouvrirez les yeux.

TÉMOIGNAGE DE MARC

« […] Avant de m’endormir, je pratique l’habituel exercice du SHC 1, je


m’endors en cours de programmation, ce qui arrive fréquemment…
Mais mieux que cela, je me rends compte en m’endormant que, alors que mon
corps physique est endormi, il continue à respirer de façon rythmée ! Pourtant je

84
suis à moitié éveillé, j’ai l’impression que mon corps physique continue à
respirer de façon “rectangulaire” (j’adopte un rythme 6/3/6/3), mais que cela lui
est devenu naturel. Et alors que cela se continue, je perçois que mes mains
astrales se dégagent peu à peu de leur contrepartie physique. J’avais déjà
expérimenté ce phénomène, et à chaque fois c’était pareil : ça survenait
toujours lors de l’exercice respiratoire du SHC 1, effectué sans musique au
moment de l’endormissement. Je me dis qu’il est peut-être temps de sortir hors
de mon corps physique, d’autant plus que je perçois déjà les vibrations. Mais je
me relève trop tôt hors de mon corps physique, c’est d’ailleurs ce dernier qui
finit par se relever…
Je m’endors, finalement, naturellement, en programmant une sortie pour 5 h.
[…] À presque 7 h, je ne suis toujours pas rendormi. […] Je tente de nouveau
l’exercice respiratoire habituel, 6/3/6/3, et me rendors…
De nouveau, je sens que mes mains astrales se détachent de mon corps
physique, tandis que les vibrations commencent à survenir et s’amplifient
davantage. Finalement, je suis totalement éveillé et hors de mon corps
physique, debout, à la porte de ma chambre. Je suis tenté d’activer
l’interrupteur de la chambre (comme je le fais d’habitude, comme déclencheur
de conscience ou pour vérifier que je suis bien hors de mon corps physique),
mais j’ai peur de réveiller ma femme ou même son corps astral si j’allume la
lumière astrale… Je me dirige donc vers le couloir pour activer l’interrupteur,
mais je me rends compte que c’est inutile, je suis persuadé d’être hors de mon
corps physique. D’ailleurs, je descends l’escalier en le survolant et je traverse la
porte d’entrée.
Je ne sais pourquoi, un bref instant j’ai l’impression de perdre conscience, il se
met à faire tout noir et je me retrouve peu après dans ma voiture (astrale), en
train de me rendre au travail.
Je me dis qu’il est parfaitement inutile de me rendre à mon travail, puisque je
suis en sortie astrale ! Je préfère mieux profiter de ma sortie pour me promener
et atteindre mon objectif : rencontrer mon grand-père décédé. […] Je me
réveille dans mon corps physique. Il est 8 h. »

COMMENTAIRES

« Certes, avec la pratique il m’est plus aisé de sortir consciemment et


volontairement hors de mon corps physique. J’ai aussi remarqué que lorsque
j’effectuais des programmations après cet exercice respiratoire, j’étais en état
de très profonde relaxation tout en restant concentré sur mon objectif ; je pense
que cela doit donner de la force à la programmation, même si je ne me
concentre pas assez sur le Diamant.
Malgré mes progrès, je pense que cette SHC n’aurait pas été possible si je
n’avais pas été réveillé auparavant, si je n’avais pas bénéficié de cet éveil. Pour
moi, un réveil avant une SHC est quasiment indispensable, et cela fonctionne

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d’ailleurs très bien. »

SHC 2

Projection astrale

• Durée

Prévoyez 50 à 60 minutes où vous ne risquerez pas d’être dérangé.

• Atouts

• Une expérience guidée.


• Une excellente préparation en vue d’une sortie « type douce » avec
peu ou pas d’état vibratoire.
• Une pratique basée sur la relaxation et l’imaginaire, suffisamment
puissante pour provoquer une sortie réelle.
• Une relaxation profonde favorable à votre programmation.
• Une simulation d’une sortie réelle dans laquelle vous vous
familiarisez avec votre corps astral et apprendrez à lui donner
vos instructions pour le diriger.
N’oubliez pas de programmer votre sortie, soit au début de l’exercice si
vous voulez sortir immédiatement, soit à la fin en vue d’une sortie
ultérieure.

• Posture

Impératif : pratiquer l’exercice en position allongée.

Respiration

Normale.

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Projection réelle ou imaginaire ?

Dans un premier temps, votre projection sera peut-être imaginaire, mais


pas inutile pour autant. Votre imagination crée d’ores et déjà votre sortie
dans l’astral. De plus, ce travail vous familiarise avec l’aventure astrale
encore inconnue de vous.
N’hésitez jamais à imaginer le scénario de votre sortie ainsi que les
impressions que vous aimeriez éprouver. C’est la meilleure préparation à
une sortie réelle.
Lorsque que vous ferez une sortie effective, vous saurez la reconnaître
parfaitement et la différencier d’une sortie imaginée, n’ayez aucune
crainte, c’est impossible de confondre les deux !
Quand vous pratiquez cet exercice pour la première fois, choisissez-vous
un but très simple que vous pourrez vérifier par la suite.
Cet exercice est une première sortie guidée, réelle ou imaginée. C’est
pour cette raison que vous devez veiller à ce que rien ne puisse vous
déranger pendant son déroulement. Il est bon aussi de prévoir un temps
de repos et de disponibilité après l’exercice.
Si vous n’obtenez pas de résultats immédiats, persévérez et refaites
l’exercice en sachant que votre corps astral enregistre parfaitement le
mode de sortie décrit ainsi que les directives que vous lui donnez au
moment de votre entraînement.

Apprendre à contrôler votre corps astral

Cet exercice est une programmation complète et active.


Soyez attentif à toutes les sensations inhabituelles, même très légères ou
fugaces, que vous ressentez pendant l’exercice, éventuellement, notez-
les ; elles sont le plus souvent le signe d’une activité de votre corps
astral.
Cet exercice est également destiné à relaxer profondément votre corps
physique. Vous y apprenez aussi à placer votre conscience dans le corps
astral par la pensée. En fait, ce transfert de la conscience du physique à
l’astral se fera automatiquement lors de la sortie effective, à condition
cependant de l’avoir programmé dans ce type d’exercice, lequel est un
entraînement, voire une simulation de la sortie réelle. Il vous prépare à
une sortie « douce » : cette méthode permet une atténuation de l’état

87
vibratoire, elle vous fait sortir à l’horizontale, vous avez la sensation de
faire la planche, elle ne sollicite aucun chakra en particulier. Elle vous
donne accès au milieu astral physique : votre chambre ou votre
environnement immédiat.
Cette étape, exploration et maîtrise de l’astral physique, réalisée en
pleine conscience, est indispensable pour vous donner accès à d’autres
niveaux de l’astral. Vous apprenez à contrôler le phénomène.
Diriger votre corps astral se fera toujours, du moins au début, par les
pensées, centrées sur le Diamant, puis, quand vous aurez l’habitude, le
contrôle se fera automatiquement.
Travaillez sur le plan physique à ne pas être distrait, à rester maître de
vos pensées, à ne pas être ailleurs, en bref, soyez présent, ici et
maintenant.
Vous avez appris à marcher, à faire vos premiers pas, et, tout comme
aujourd’hui vous ne pensez plus comment il faut faire pour marcher, au
bout d’un certain temps d’entraînement votre corps astral saura se diriger.
Il saura exécuter parfaitement ce que vous voulez.
Il vous faut dès maintenant apprendre à communiquer avec votre corps
astral et lui donner vos instructions. C’est aussi un des buts de cet
exercice.
Vos instructions doivent être formulées à l’aide de mots clairs, d’une
expression concise et ferme. Affirmez. Ce sont des injonctions, jamais
des prières ou des formules de politesse ! Si vous ressentez un état
vibratoire ou état de profonde relaxation, pensez : « Je me lève et je vais
dans la pièce à côté » si c’est votre objectif du moment. Votre corps
astral exécute les actes que vous avez décidés.
Vous voulez être pleinement conscient ? Hors de votre corps, affirmez :
« Maintenant, je suis conscient. » Vous voulez voir ? « Maintenant, je
vois. » Vous voulez entendre ? « Maintenant, j’entends. » Et ainsi de suite
pour chacun de vos sens et chacun de vos actes.

TEXTE

Respirez paisiblement en laissant votre esprit voguer


sur la musique

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Cet exercice a pour but de vous permettre de vous familiariser avec votre
corps astral et, peut-être aussi, de réaliser au terme de celui-ci une sortie.
Pendant quelques instants, je vous demande de vous détendre et de
laisser votre esprit voguer sur la musique…
Votre corps astral se trouve en ce moment à l’intérieur de votre corps
physique, en concordance parfaite avec celui-ci. Vous pouvez dès à
présent ressentir la présence de votre corps astral et vous familiariser
avec son fonctionnement. Il vous faut d’abord permettre à votre corps
physique de s’endormir en gardant votre conscience éveillée. Je vais
commencer par vous aider à détendre, à relâcher, à relaxer votre corps
physique tout en gardant votre conscience éveillée…

Relaxation complète du corps, des pieds jusqu’à la tête.


Corps physique endormi, conscience éveillée

Respirez paisiblement, ne modifiez pas le rythme de votre respiration.


Portez votre attention sur vos pieds physiques… Vous retirez la
conscience de vos pieds physiques ou, si vous préférez cette formulation,
vous laissez vos pieds physiques s’endormir, devenir lourds, pesants…
Ils s’endorment… deviennent si lourds qu’ils s’enfoncent sous le sol et
disparaissent… Et puis vous retirez votre conscience de vos chevilles…
Sentez-les devenir lourdes et pesantes, à leur tour, elles s’endorment et
puis elles aussi s’enfoncent sous le sol… Et vous retirez votre
conscience de l’avant de vos jambes, de vos mollets, de vos genoux, de
vos cuisses… Et ces parties de votre corps s’alourdissent, deviennent
pesantes et disparaissent sous le sol… Vos jambes en entier sont
maintenant comme enfoncées, comme disparues sous le sol… Et puis
vous retirez votre conscience de votre bas-ventre, de votre ventre, de vos
fesses… et ces parties de votre corps, elles aussi, deviennent lourdes,
pesantes… s’enfoncent sous le sol et disparaissent… Et le bas de votre
corps, de vos pieds jusqu’à votre taille, est maintenant lourd, pesant,
comme enfoncé sous le sol, disparu… Et puis vous retirez votre
conscience de votre colonne vertébrale, vertèbre après vertèbre, laissez-
la s’endormir… Retirez votre conscience de vos omoplates… et puis de
votre dos tout entier… et puis aussi de votre poitrine… Ces parties de
votre corps sont maintenant lourdes, pesantes, s’enfoncent sous le sol et
disparaissent… Vous retirez votre conscience de vos épaules, du haut de
vos bras, de vos coudes, de vos avant-bras, de vos poignets, de vos
mains, de chacun de vos doigts… Ces parties de votre corps sont

89
maintenant lourdes, pesantes, endormies et s’enfoncent sous le sol…
Votre corps, des pieds jusqu’à vos épaules et vos bras, est maintenant
lourd, pesant, endormi, comme disparu sous le sol… Et puis vous retirez
votre conscience de votre nuque et de votre cou, et puis de votre crâne…
Ces parties de votre corps à leur tour s’endorment et puis disparaissent…
Vous retirez votre conscience de votre front, de vos paupières, de tous les
petits muscles autour de vos yeux… et puis vous retirez votre conscience
de votre nez, de vos joues, de vos lèvres, de votre menton… Votre visage
tout entier s’endort… Votre mâchoire, elle aussi, se relâche… Votre tête
devient lourde et pesante, vos yeux, vos oreilles s’éteignent… Tout votre
corps, des pieds jusqu’à la tête, est maintenant endormi, comme disparu
sous le sol…

Transfert de la conscience dans votre corps astral, pas à pas

Votre conscience, elle, est parfaitement éveillée… Votre conscience, cette


petite flamme blanche qui brille au-dessus de votre tête endormie, une
petite flamme blanche, claire… Je suis, oui, je suis… Maintenant, vous
décidez de placer votre conscience dans votre corps astral. C’est très
facile. Votre conscience a besoin d’un véhicule et, lorsque vous dormez,
elle choisit le plus souvent votre corps astral. Elle le connaît… Vous
allez maintenant effectuer ce transfert. Il vous suffit de penser à votre
corps astral… et votre conscience se place, éveillée, à l’intérieur de
votre corps astral… Et vous accueillez les perceptions, les sensations,
les informations tout à fait nouvelles qui vous parviennent en ce moment.
Je vais vous aider à réaliser ce transfert pas à pas, ce sera plus facile.

Vos pieds astraux

Pensez maintenant à vos pieds astraux, ceux-ci se trouvent en ce moment


à l’intérieur de vos pieds physiques endormis. Dès que vous pensez à vos
pieds astraux, votre conscience se place dans vos pieds astraux et vous
accueillez les perceptions, les sensations, les informations peu ordinaires
qui vous parviennent en ce moment… Vos pieds astraux sont très chauds,
beaucoup plus chauds que vos pieds ordinaires, ils sont aussi très
légers… Ils sont faits d’une matière élastique, une matière qui obéit
immédiatement à votre pensée… Alors je vous demande de réaliser une
expérience très simple.

90
Expérience avec votre pied astral droit :
vous étirez celui-ci comme un élastique

Placez votre conscience dans votre pied astral droit. Pensez-le et c’est
fait. Puis pensez que vous étirez votre pied astral droit, comme un
élastique, étirez votre pied astral droit jusqu’au mur, pensez-le… et votre
pied astral droit obéit immédiatement. Il s’étire comme un élastique
d’autant de centimètres que vous le pensez… Vous accueillez les
perceptions, les sensations, les informations extra-ordinaires qui vous
parviennent en ce moment. Il se peut que le mur soit mou ou chaud…
Votre pied astral s’enfonce à travers le mur… Et vous acceptez les
perceptions, les sensations, les informations extra-ordinaires qui vous
parviennent en ce moment… Souvenez-vous, la matière astrale, votre
corps astral obéissent immédiatement à votre pensée. Aussi, dès que vous
voulez mettre fin à cette expérience, il vous suffit de penser que vous
replacez votre pied astral droit à son emplacement habituel et cela se fait
à la vitesse même de votre pensée… Votre pied astral droit se replace à
son emplacement habituel…

Expérience avec vos mains astrales : vous joignez vos mains


astrales l’une contre l’autre au-dessus de votre poitrine

Vous placez maintenant votre conscience dans vos mains astrales, elles se
trouvent en ce moment à l’intérieur de vos mains physiques. Dès que vous
pensez à vos mains astrales, votre conscience se place à l’intérieur… Et
vous accueillez les perceptions, les sensations, les informations qui vous
parviennent en ce moment. Vos mains astrales sont très chaudes… Elles
sont aussi très légères, si légères qu’elles semblent vouloir flotter… Et
vous accueillez les perceptions, les sensations, les informations inédites
qui vous parviennent en ce moment. N’oubliez pas, vos mains astrales
obéissent immédiatement à votre pensée… Alors je vous demande de
réaliser une expérience avec vos mains astrales. Vous décidez, vous
pensez que vous joignez vos mains astrales au-dessus de votre poitrine…
et vos mains astrales se soulèvent puis se joignent au-dessus de votre
poitrine… Et puis vous pressez vos mains astrales l’une contre l’autre…
Et vous accueillez les perceptions, les sensations, les informations extra-
ordinaires qui vous parviennent en ce moment… Vos mains astrales sont
très chaudes, elles sont aussi fermes, lisses, un peu caoutchouteuses…
Vous appréciez toutes ces informations qui vous parviennent en ce

91
moment.
Vous décidez de mettre fin à l’expérience. Vos mains astrales s’éloignent
l’une de l’autre et se replacent à leur emplacement habituel…
« Maintenant, je replace mes mains astrales à leur emplacement
habituel. » Votre corps astral obéit immédiatement à votre pensée et vous
pouvez, si vous le voulez, continuer par une autre expérience.

Expérience avec votre tête astrale,


vous la faites pivoter sur elle-même

Placez maintenant votre conscience dans votre tête astrale… Et puis


accueillez les perceptions, les sensations, les informations qui vous
parviennent en ce moment… Votre tête astrale est très chaude, oui,
beaucoup plus chaude que votre tête habituelle. Elle est aussi très légère,
elle est aussi très mobile et vous allez immédiatement l’expérimenter.
Inclinez votre tête astrale de gauche à droite, de droite à gauche ou bien
d’avant en arrière, d’arrière en avant, ces mouvements sont aisés… Mais
vous allez réaliser une expérience bien plus intéressante. Votre tête
astrale est infiniment mobile… Vous pouvez la faire tourner sur elle-
même, la faire pivoter sur elle-même… Accueillez les sensations tout à
fait extra-ordinaires qui vous parviennent en ce moment…
Mettez fin à l’expérience, replacez votre tête astrale à son emplacement
habituel. Cela se fait immédiatement, à la vitesse même de votre
pensée…

Transfert de la conscience dans l’intégralité de votre corps astral

Ainsi vous avez pu placer votre conscience dans toutes les parties de
votre corps astral. Vous allez maintenant penser : « Maintenant, corps
astral ! » « Maintenant, corps astral ! » Votre conscience se place
immédiatement dans la totalité de votre corps astral… Votre conscience
se place dans chaque molécule de votre corps astral, dans chaque atome
de votre corps astral, et vous êtes maintenant parfaitement conscient dans
votre corps astral… Vous accueillez les perceptions, les sensations, les
informations tout à fait nouvelles qui vous parviennent en ce moment…
Votre corps astral est un corps d’énergie, il est très chaud, il est très
léger, sans cesse parcouru de frémissements, de frissons et même de

92
tourbillons… et vous accueillez tout cela…

Extériorisation de votre corps astral – sortie en position


horizontale – le balancement

Et puis vous savez que votre corps astral obéit immédiatement à votre
pensée. Alors vous allez réaliser avec lui une expérience extrêmement
facile, vous décidez de sortir, de vous extérioriser, de vous élever :
« Oui, maintenant, je sors, je m’élève, je m’extériorise… » Et votre
corps astral obéit, vous vous sentez très léger, mais vraiment très léger,
tellement léger que vous flottez, votre corps astral s’élève, c’est son
mouvement naturel, il n’est pas soumis à la pesanteur… Votre corps
astral s’élève, flotte, et vous avez l’impression que vous vous balancez,
vous vous balancez, oui, c’est comme si vous faisiez la planche sur l’eau,
oui, vous faites la planche sur l’eau, vous vous balancez, vous vous
balancez et vous accueillez ce mouvement, vous accueillez toutes les
sensations extra-ordinaires qui vous parviennent en ce moment… Vous
vous balancez, oui, vous montez, vous vous élevez…

Passage à la position verticale

Peut-être serait-il beaucoup plus agréable de vous redresser, de vous


mettre en position verticale, alors pensez : « Maintenant, je me lève,
maintenant, debout ! » Et votre corps astral se redresse, il bascule par les
pieds, c’est son mouvement habituel… Vous vous redressez d’un seul
élan, oui, vous voici debout à la verticale et vous flottez… et vous
flottez… et vous vous élevez à la verticale… Vous acceptez les
perceptions, les sensations, toutes les informations qui vous parviennent
en ce moment…

Expérimenter les sens astraux

Oui, vous flottez debout, à la verticale, mais il serait certainement


beaucoup plus intéressant de voir avec votre vision astrale ou d’entendre
avec votre audition astrale… Oui, votre corps astral possède des sens,
tous les sens qui vous sont familiers, la vision, l’audition, mais aussi le
toucher, l’odorat et le goût, alors pourquoi ne pas expérimenter ?

93
Expérimenter la vision astrale

Je vais vous guider pour la vision astrale. Pensez : « Maintenant, je vois,


maintenant, je vois ! » en vous centrant sur le Diamant, oui, le Diamant
énergétique, et pensez : « Maintenant, je vois, maintenant, je vois ! » Et
votre vision astrale s’éveille et vous voyez… Vos perceptions sont peut-
être étranges… En tout cas, elles sont tout à fait précises, oui, vous voyez
votre environnement, la pièce autour de vous, peut-être est-elle un peu
différente de la pièce que vous aviez mémorisée, mais vous la
reconnaissez, elle est sans doute un peu plus grande, les angles comme
élargis, il y règne une luminosité agréable, vous voyez parfaitement…
Les couleurs sont peut-être un peu différentes de celles de votre souvenir.
Et puis, si vous êtes attentif, vous allez remarquer que rien n’est
immobile, les meubles semblent respirer, en fait vous pourriez voir les
molécules en mouvement qui composent le bois ou la matière de vos
meubles comme vous pourriez voir à travers les murs et, chose encore
plus surprenante peut-être, votre vision astrale est une vision qui
fonctionne à 360°, cela veut dire que vous voyez devant vous, c’est
normal, sur les côtés, c’est normal, mais que vous voyez aussi derrière
vous, sans bouger votre tête astrale, et cela est extra-ordinaire…

Expérimenter votre audition astrale

Maintenant vous allez porter votre attention sur votre audition astrale,
elle aussi est particulièrement performante. Pensez : « Maintenant,
j’entends ! Maintenant, j’entends ! » Le centre qui commande votre
audition astrale est votre cinquième centre énergétique, dans votre
gorge… « Maintenant, j’entends ! Maintenant, j’entends ! » Et votre
audition astrale s’éveille et vous entendez sans doute encore ma voix, du
moins par intermittence, une voix qui peut vous paraître lointaine,
inhabituelle… Peut-être entendez-vous la musique, elle aussi lointaine…
Mais vous entendez aussi d’autres bruits… les bruits de l’astral… Oui…
L’astral est un monde bruyant… Il y a des gens qui parlent, des gens qui
bavardent, peut-être quelqu’un qui vous appelle… Il y aussi des gens qui
rient ou qui pleurent… Il y a aussi toutes sortes de bruits… Des
sonneries, des timbres, des froissements, des bruissements, des
craquements… Mais il y a aussi très souvent des musiques magnifiques,
des symphonies, des gens qui chantent… Je vous laisse quelques instants
pour découvrir les bruits de l’astral…

94
Les déplacements. Vitesses de votre corps astral

Le monde astral est un monde bien vivant. Votre corps astral est doté de
tous les sens nécessaires pour y vivre. Il est un véhicule parfait pour
votre conscience. Votre corps astral possède encore bien d’autres
facultés, bien d’autres potentialités. Par exemple, il peut passer à travers
les murs et les vitres, se déplacer à plusieurs vitesses, petite vitesse,
moyenne vitesse, grande vitesse… ou bien se déplacer à la vitesse de
votre pensée, suivant les objectifs que vous choisissez… Ne vous
préoccupez pas de votre déplacement, pensez à votre objectif et laissez
votre corps astral adopter la vitesse adéquate et poser l’action voulue
pour réaliser votre objectif.

Expérience personnelle

Alors, dès maintenant, je vous propose de réaliser avec votre corps


astral une expérience très simple. Vous montez jusqu’au plafond…
Traversez le plafond et montez, traversez le toit, et pourquoi pas ? Flottez
au-dessus du toit… À moins que vous ne préfériez traverser le mur pour
aller dans la pièce à côté… Ou bien, pourquoi pas ? Vous pouvez vous
promener dans la rue qui passe près de votre maison ou bien dans votre
jardin, vous pouvez aller où vous vous voulez. Pour cette première
expérience, il est bon de choisir un objectif simple, proche,
éventuellement vérifiable par la suite. Je vais me taire pendant quelques
instants pour vous permettre de réaliser l’expérience de votre choix. Vous
reviendrez avec l’intégralité de vos énergies dès que je reprendrai la
parole.

Retour dans votre corps physique et réveil

Maintenant ! Maintenant, vous revenez avec l’intégralité de vos énergies.


Souvenez-vous : où que vous soyez dans l’astral, il vous est toujours très
facile de revenir dans votre corps physique. Il vous suffit de penser à
votre corps physique et votre corps astral se replace immédiatement à
l’intérieur de votre corps physique, en concordance parfaite avec celui-
ci.
Il se peut cependant que pendant cet exercice vous ne soyez pas sorti de
votre corps physique, vous étiez en état de relaxation profonde, alors je

95
vais vous demander de replacer votre conscience dans votre corps
physique progressivement. Commencez à replacer votre conscience dans
votre tête physique, sentez la pesanteur de votre tête physique… puis
votre visage se réveille… Vous sentez votre front, vos yeux, vos
paupières, les petits muscles autour de vos yeux se réveiller… Votre nez,
vos joues, votre menton, vos lèvres, vos mâchoires, votre crâne et puis
votre nuque, votre cou se réveillent. Oui, vous bougez doucement votre
tête… Et puis votre conscience se replace dans votre corps, dans vos
épaules, sentez bien vos épaules appuyées sur le sol… Votre conscience
se replace dans le haut de vos bras, dans vos coudes, dans vos avant-
bras, dans vos poignets, dans vos mains, dans vos doigts… Et vous
bougez chacun de vos doigts… Et puis vous replacez votre conscience
dans votre dos, dans vos omoplates… Et puis dans votre poitrine, vous
respirez profondément… Et votre colonne vertébrale se réveille et tout le
bas de votre corps. Vous replacez votre conscience dans votre ventre,
dans vos fesses, dans votre bas-ventre… Et puis dans vos cuisses, dans
vos genoux, dans vos mollets, dans l’avant de vos jambes, dans vos
chevilles et dans vos pieds. Vous bougez chacun de vos orteils…
Vous êtes maintenant bien présent dans votre corps physique, vous sentez
sa pesanteur, sa densité, tous ses points d’appui avec le sol. Tout est prêt
pour vous permettre de réaliser une merveilleuse sortie hors du corps
avec votre allié, votre ami, votre corps astral.
Le secret de la sortie hors du corps est : conscience éveillée, corps
physique endormi, corps astral en activité. Conscience éveillée dans
votre corps astral, corps physique endormi… Alors sentez-vous confiant,
vous avez préparé toutes vos énergies dans tous les niveaux de votre
être… Oui, bougez et souriez, ouvrez les yeux, vous êtes présent, ici et
maintenant.

SHC 3 SHRI-YANTRA

Technique visuelle

• Durée

Prévoir 25 à 30 minutes maximum.

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• Contre-indications majeures

Tout problème de rétine, toute opération récente de la rétine ou de la


cornée.

• Contre-indications mineures

Grande sécheresse oculaire, port de lentilles de contact, dans ce cas,


utilisez des larmes artificielles.

Recommandations

Ne jamais regarder la source lumineuse en face.


L’exercice pratiqué en plein air ne donne aucun résultat.

Qu’est-ce que le Shri-Yantra ?

Le Shri-Yantra est un mandala dédié à la Mère Divine, Kundalini, que je


nomme Feu.
Le Shri-Yantra que je vous propose comme support de votre travail est le
plus important des 690 yantras tantriques. Il symbolise l’union de
l’énergie Shakti (féminin) à la conscience Shiva (masculin). Composé de
9 circuits allant du monde grossier à la plénitude. C’est un puissant
support de méditation.
En termes de SHC, vous y retrouvez l’union du Ciel et de la Terre, les
couleurs blanche et rouge, l’union du Diamant et du Feu.

Comment se procurer un Shri-Yantra ?

Le support visuel est indispensable pour pratiquer l’exercice. C’est un


poster souple de 45 cm sur 45 cm. Vous pouvez le commander à
l’association Channel Soleil11. Placez votre Shri-Yantra sur un support
rigide ou encadrez-le.
Vous pouvez aussi utiliser la reproduction figurant dans le téléchargement
correspondant. Dans ce cas-là, il vous faut imprimer le Shri-Yantra. Si

97
vous en avez la possibilité, agrandissez-le en respectant scrupuleusement
les proportions. Sinon, utilisez le format A4 obtenu avec votre
imprimante. Évitez de travailler directement sur l’écran de votre
ordinateur (risque de fatigue oculaire).

• Atouts

• Renforce la programmation.
• Active le Feu.
• Développe la concentration.
• Active le Diamant, en particulier développe la vision astrale.
• Accroît la conscience (aide à placer la conscience dans le corps
astral, active la conscience et les sens pendant la sortie, aide à la
mémorisation de l’expérience).
• Susceptible de provoquer une sortie immédiate. Dans ce cas-là,
pratiquez allongé, le Shri-Yantra suspendu au-dessus de vous, ce
qui vous demandera un peu d’imagination technique.
C’est l’exercice favori de nombreux élèves qui le considèrent comme le
plus efficace. Accessoirement, il aide à mieux se souvenir de ses rêves et
accroît la qualité du sommeil.

Comment utiliser le Shri-Yantra ? Posture

Assis sur une chaise ou en posture de méditation. Sauf si vous voulez


sortir à l’instant, ce qui n’est pas si facile ! Le débutant pratiquera de
préférence assis pour renforcer sa programmation.
Pour faire l’exercice, placez le Shri-Yantra en face de vous à environ un
mètre de distance. Le point central blanc (bindu) doit se trouver dans
l’axe de votre regard à hauteur de vos yeux. Vous ne devez avoir besoin
ni de lever les yeux ni de les baisser. La pointe du triangle rouge central
tournée vers le bas si vous utilisez le support pour les SHC et vers le
haut si vous l’utilisez pour méditer.
Le Shri-Yantra doit être très éclairé, soit par la lumière du soleil soit par
un spot. La source lumineuse dans les deux cas doit être située en arrière
de vous.

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Exercice : instructions

• Faites l’exercice en sachant que la musique choisie dans cet


enregistrement (Dorje Ling, morceau 412) joue tout autant que la
contemplation. Si vous ne possédez pas cette musique, mieux vaut
travailler en silence plutôt que d’utiliser n’importe quelle autre
musique.
• Respiration libre. À signaler cependant que pratiquer une
respiration ample et profonde, de préférence par la bouche
comme dans l’exercice SHC 1, est très favorable sans être
obligatoire. On peut conseiller aussi de poser le regard sur le
bindu à l’inspiration et de laisser le regard s’élargir jusqu’à la
circonférence à l’expiration.

Deux phases que vous pratiquez en alternance :

Première phase, contemplation, mise en action du Diamant

Sans ciller les paupières, de quelques secondes à quelques minutes suivant


votre degré de tolérance, vous contemplez le Shri-Yantra.
Il est essentiel de ne pas ciller les paupières, car cette façon de regarder
permet la mise en action de la vision du Diamant. Ne pas essayer de fixer
votre regard sur le point blanc, mais plutôt regarder à travers ou au-delà du
« bindu ».

Seconde phase, phosphène et programmation

Quand vos yeux ne peuvent plus supporter de regarder sans ciller, fermez
doucement vos paupières. Vous devez voir un phosphène. Un phosphène est
une sensation lumineuse visuelle liée à un phénomène physiologique, ici
c’est la persistance de l’image du Shri-Yantra sur votre rétine quand vous
avez les yeux fermés. Ses couleurs seront différentes de celles que vous
avez regardées, c’est normal, ce sont les couleurs complémentaires que
vous voyez sur votre rétine. L’image lumineuse du Shri-Yantra sera sans
doute différente ou incomplète.
Deux facteurs accroissent la précision et l’intensité du phosphène : votre
concentration et l’éclairage du dessin.

99
Le phosphène ne se forme pas nécessairement en une seule fois dès que
vous avez les yeux fermés, mais au fur et à mesure que vous restez en
observation, les paupières closes. C’est un phénomène purement
physiologique. Étudié et utilisé par le docteur Lefébure13, il donne
beaucoup plus de puissance à une suggestion et permet une meilleure
mémorisation.
Le phosphène du Shri-Yantra, issu de l’énergie de Kundalini, nourrit votre
programmation. Dès que vous voyez le phosphène, répétez intérieurement
votre phrase de programmation.
Quand le phosphène disparaît, ouvrez de nouveau les yeux et recommencez
une phase de contemplation les yeux ouverts, sans ciller.
Alternez ainsi jusqu’à la fin de l’exercice phase yeux ouverts et phase yeux
fermés.

Source de l’exercice

Le Shri-Yantra appartient à la tradition tantrique, mais l’utilisation que


nous en faisons pour les SHC est spécifique et ne se réfère à aucune
tradition. Notez que vous retrouvez sur ce Shri-Yantra le rouge et le blanc
que nous avons déjà utilisés dans la méditation ainsi que le thème du
mariage du Ciel et de la Terre. Ne cherchez pas à utiliser un Shri-Yantra
différent, il n’aurait pas la même efficacité pour cet exercice.

100
SHC 4

Éveil du Feu

• Durée

Compter 20 à 30 minutes.

• Atouts

• Cet exercice donne puissance et efficacité à votre programmation.


• Il permet une sortie immédiate ou différée.
• Il stimule les énergies en jeu au moment de la sortie : Feu et
Diamant.
• Développe particulièrement l’énergie Feu.
• Permet d’accéder à des plans spirituels.

101
• Susceptible de déclencher un état vibratoire.
• Peut se pratiquer pendant votre préparation quotidienne ou au
moment de votre sortie.

• Posture

Assis pour programmation différée.


Allongé pour sortie immédiate.

Respiration

Mode rapide. Inspiration et expiration par la bouche, sans vous soucier


de la position de la langue.

Recommandations

Si vous faites l’exercice dans la journée et si vous prévoyez votre sortie


pour la nuit, affirmez : « Je sors cette nuit à telle heure. »
Si vous faites l’exercice au moment même où vous prévoyez la sortie, par
exemple lors de votre réveil programmé dans la nuit, affirmez : « Je sors
maintenant. »
Formulez cette affirmation avec toute la puissance de votre être, avec le
vouloir de votre âme et non avec la volonté de votre tête ou de votre
mental.
L’important, c’est la focalisation de votre énergie sur le Diamant et
l’intensité mise dans l’affirmation : « Je sors. »
Cet exercice est une préparation active, qui permet la conjonction du Feu
et du Diamant, susceptible de provoquer une sortie immédiate. Il vous
permet de viser votre but ultime tout autant que de réaliser des objectifs
intermédiaires. À vous de choisir !
Ne faites pas cet exercice deux fois de suite. Quand l’exercice est
terminé, lâchez, relâchez, laissez-vous aller, ce n’est plus à vous d’agir.
Quand vous faites l’Éveil du Feu à titre de préparation, sans volonté de
sortir immédiatement, n’hésitez pas à prolonger ce moment par une
méditation sur votre but ou par un contact avec vos guides.

102
Cet exercice favorise la sortie par les chakras d’en haut, en particulier
par le septième chakra, donc l’accès aux plans vibratoires élevés.

TEXTE
Commencez par vous détendre en respirant paisiblement, votre esprit
centré sur votre but : sortir de votre corps, soit à l’issue de cet exercice,
soit au moment que vous avez programmé.

Activation du Feu par la respiration rapide

Vos mains sont placées bien à plat sur votre ventre et vous respirez
intensément sur un mode rapide. Vous expirez et vous expirez par la
bouche sans vous soucier de la position de votre langue, votre bouche à
peine ouverte. Votre souffle agit comme le soufflet qui active la flamme…
Peu à peu, le Feu s’éveille dans votre premier chakra. Vous sentez sa
chaleur, sa puissance… Ce Feu, c’est votre puissance intérieure, c’est lui
qui vous propulsera hors de votre corps physique au moment que vous
avez choisi.

Vous écartez les mains et vous sentez le Feu se déployer autour


de vous comme une bulle

103
Vous sentez la chaleur de ce Feu dans votre ventre et vous écartez vos
mains lentement de votre ventre. Vous respirez toujours intensément. Vous
ressentez votre énergie déployée tout autour de vous, comme une bulle,
comme un ballon… Elle se déploie sous vos mains, vous sentez son
pétillement, son élasticité, sa chaleur tandis que vous respirez toujours
intensément. Vous appréciez pleinement votre énergie maintenant
déployée tout autour de vous… Votre souffle est toujours rapide,
intense…
Puis reconduisez l’énergie vers votre ventre, guidez-la avec vos mains…
Votre souffle est toujours rapide, intense… Quand vous reposez vos
mains à plat sur votre ventre, toute votre énergie se replace à l’intérieur
de votre ventre. Vous êtes maintenant en pleine possession de votre
énergie.

Faire monter le Feu dans le Diamant

Vous décidez de faire monter votre énergie jusque dans le Diamant. Vous

104
respirez toujours intensément, vous insistez sur l’inspiration. Joignez vos
mains vers l’avant, paume contre paume, et vous tirez, vous montez vos
mains vers le haut, vers le Diamant. Vous posez vos pouces joints au
centre de votre front sur le Diamant et celui-ci émet un faisceau de
lumière très blanche qui monte haut vers le ciel… Vous respirez toujours
intensément dans le Diamant et vous affirmez votre programmation : « Je
sors, telle heure, tel jour. » Toute votre puissance intérieure vient nourrir
la volonté de votre âme, le Feu s’unit au Diamant…

Programmation

Quand vous vous sentez parfaitement centré sur votre programmation et


alors seulement, vous vous projetez avec toute votre énergie le plus haut
possible dans la lumière blanche du Diamant.

105
Vous tirez vos bras vers le haut, vous écartez vos mains… Vous étirez vos
bras le plus haut possible dans la lumière blanche du Diamant. Vous
appréciez pleinement votre énergie déployée là-haut, unie à celle du
Diamant.

Redescendez l’énergie dans la base de votre colonne et méditez

Redescendez l’énergie, guidez-la avec vos mains, ralentissez votre


respiration, insistez sur l’expiration. Replacez le Feu d’abord dans votre
septième chakra au sommet de votre tête, puis dans le Diamant, posez de
nouveau vos pouces joints au centre de votre front, votre respiration est
maintenant lente et profonde… Puis redescendez l’énergie à l’intérieur de
votre colonne, guidez-la avec vos mains. Quand vous reposez vos mains
bien à plat sur votre ventre, toute votre énergie se replace dans la base de
votre colonne, le Feu sur rendort dans votre premier chakra, il se
réveillera seulement au moment de votre prochaine sortie programmée.
Posez de nouveau vos mains bien à plat sur votre ventre et restez
quelques instants en méditation silencieuse.

SHC 5

Respiration Tremplin

• Durée

106
Prévoir 20 minutes ou plus, selon votre choix de pratique (une ou trois
montées Tremplin).

• Tremplin

Votre souffle est le tremplin qui vous propulsera hors de votre corps
physique. Prenez votre élan et bondissez le plus haut possible dans la
Lumière.

• Atouts

• Développe l’énergie Feu.


• Permet d’accéder à des plans vibratoires élevés.
• Susceptible de déclencher un état vibratoire, voire une sortie
immédiate.

• Posture

Assis pour programmation différée.


Allongé pour sortie immédiate.

Respiration

Vous pratiquerez cet exercice en respirant par la bouche, avec la langue


positionnée comme vous l’avez appris dans le SHC 1, en sachant que cet
exercice est susceptible de provoquer une sortie immédiate.

Déroulement de l’exercice

Passer progressivement de la respiration lente à la respiration rapide.


Relier chacun de vos chakras au septième chakra (continuité de la
conscience), suivant le schéma suivant :
• du premier au septième,
• du deuxième au septième,

107
• du troisième au septième,
• du quatrième au septième,
• du cinquième au septième,
• du sixième au septième,
• du septième au septième.
L’idéal serait : 7 respirations dans le premier chakra, 14 dans le
deuxième, 21 dans le troisième, 28 dans le quatrième, 35 dans le
cinquième, 42 dans le Diamant et 49 dans le septième. Si vous n’êtes pas
enclin à compter, ou si compter gêne votre concentration, faites plus
simplement 7 respirations dans chacun des chakras. Démarrez lentement
avec un souffle long, puis raccourcissez votre souffle progressivement,
enfin accélérez, jusqu’à arriver dans le septième chakra où le souffle est
court, très rapide : vous inspirez et expirez au sommet de votre tête.

TEXTE
Prenez quelques respirations amples et profondes… Détendez-vous…
Inspiration et expiration par la bouche, à peine ouverte, la langue libre
positionnée derrière les incisives supérieures…

• Du premier au septième

Reliez votre premier chakra à votre septième chakra grâce à votre


souffle, inspirez, montez de votre premier chakra jusqu’à votre septième
chakra en une seule inspiration lente et puis expirez, redescendez votre
souffle de votre septième chakra jusqu’à votre premier chakra et ainsi de
suite, sept fois.

• Du deuxième au septième

Maintenant, posez votre main au niveau de votre deuxième chakra et,


cette fois-ci, quand vous expirez, bloquez votre souffle au niveau de
votre deuxième chakra. Reliez votre deuxième chakra au septième chakra
par une série de respirations.

108
• Du troisième au septième

Bloquez votre souffle au niveau du troisième chakra au terme d’une


expiration. Puis inspirez et reliez votre troisième chakra à votre septième
chakra, votre souffle devient plus court.

• Du quatrième au septième

Bloquez maintenant votre souffle dans votre quatrième chakra, au niveau


du cœur. Reliez votre quatrième chakra à votre septième chakra.

• Du cinquième au septième

Bloquez maintenant votre souffle dans votre cinquième chakra, au niveau


de la gorge. Reliez votre cinquième chakra à votre septième chakra, votre
souffle devient maintenant rapide et court.

• Du sixième au septième

Bloquez maintenant votre souffle dans le Diamant, au centre de votre


front. Reliez le Diamant à votre septième chakra, votre souffle est
maintenant très rapide.

• Du septième au septième

Bloquez maintenant votre souffle dans votre septième chakra. Reliez le


septième au septième, votre souffle est haletant.
Refaites deux fois cette même montée si vous le souhaitez. Inutile d’en
faire davantage. Comptez environ 21 minutes pour chaque montée.
Pour redescendre, revenir peu à peu à votre respiration habituelle en
insistant sur l’expiration.
La sortie (ou sa programmation) se fait toujours à la fin des montées
d’énergie.

SHC 6 SONS

109
Technique vocale

Sons originaux créés et interprétés par Akhena.

• Durée

Prévoyez 20 à 30 minutes. Plus, si vous souhaitez sortir à l’issue de cet


exercice.

• Atouts

Sons entièrement originaux que vous ne trouverez dans aucune tradition


connue. Ces sons seraient d’origine atlante14 et utilisés dans le but de
provoquer une sortie immédiate. Toutefois, vous pouvez aussi utiliser ces
sons pour activer vos chakras et éveiller le Feu.
Une simple écoute de cet enregistrement vous permettra de découvrir la
puissance de ces sons. Vous pouvez aussi les utiliser en fond de
n’importe quel exercice de préparation SHC ou émettre vous-même les
sons. Cette dernière option est fortement conseillée. Ces sons sont à
pratiquer à haute voix, une pratique mentale est beaucoup moins efficace.
Ils ne demandent aucune capacité vocale particulière ni aucune recherche
au niveau de la gamme ou du chant.

• Posture

Assis ou allongé suivant votre souhait : sortir maintenant ou programmer


seulement une sortie pour plus tard.

• Sons

Ces sons sont au nombre de 7. Les voici transcrits phonétiquement :


• Chakra 1 Eyo.
• Chakra 2 Eya, son a entre le o et le a.
• Chakra 3 Eyé.
• Chakra 4 Eia, avec la syllabe « ia » faites vibrer votre langue sans
bouger les mâchoires. Pour plus de facilité, ne répétez par le E de

110
départ et continuez avec le seul « ia ».
• Chakra 5 Eje, jota en espagnol ou lettre kha de la langue arabe.
• Chakra 6 Ama.
• Chakra 7 Iou (tenu).
Les 6 premiers sons sont brefs et répétés, seul le septième est tenu et
prolongé.
N’oubliez pas de faire redescendre l’énergie comme suit. Si vous ne
sortez pas immédiatement, du moins !

Redescendre l’énergie

Répétez intérieurement le son de chacun des chakras, en commençant par


le « Iou » du septième jusqu’au « Eyo » du premier en expirant
profondément. Quand vous avez terminé cette descente, vous pouvez
ouvrir les yeux, vos centres d’énergie sont harmonisés et vos énergies
sont prêtes à tous les niveaux pour vous permettre de réaliser une sortie
du corps.
Le moment idéal pour la sortie se situerait après l’exercice, au moment
où vous êtes parvenu au septième chakra. Vous sentez alors le champ
d’énergie déployé tout autour de vous. Sinon, si vous ne souhaitez pas
sortir immédiatement, c’est parfait pour faire votre programmation et
méditer avant de redescendre l’énergie.

TÉMOIGNAGE D’ÉRINE

« Une nuit étrange, dérangeante. Cela commence par un rêve, dans un


immense sanctuaire, comme une église, dans lequel se trouvent des livres et des
manuscrits très anciens. Je ne devrais pas être là, ce que je fais est interdit, mais
c’est plus fort que moi. Je saisis le premier livre à ma portée, un livre très
ancien, les pages sont dans une espèce de papyrus épais, mais fragile. Je lis le
texte, je sais que c’est de l’hébreu. Et me voilà emportée dans un tourbillon
puissant, une espèce de tempête de sable, ma conscience affleure, repart, puis
revient. J’arrive dans un lieu sombre. Un enseignant de l’astral est là, nous
travaillons un moment et bien sûr le travail effectué ne me laisse que des
souvenirs épars. Je me retrouve ensuite dans le noir complet […]
Des vibrations puissantes me traversent, le même vent violent me secoue, j’ai
l’impression de me transformer en milliards de particules acérées, qui
s’entrechoquent. Cette vibration se transforme en son. J’entends l’enseignante
qui me dit :

111
“Tu connais les sons, tu les as appris avec Akhena, vas-y.”
Et je deviens ces sons, c’est puissant, violent, j’ai l’impression de me
transformer en cette note qui s’éternise et m’emporte dans une spirale…
Je sais alors que je suis là pour apprendre, un savoir m’est transmis.
Cet instant dure une minute, une heure, une vie ?
Je suis devenue cette syllabe chantée, je la chante en même temps, et toujours
je suis secouée et traversée d’énergie. J’en reviens transformée au plus profond
de mon être.
Je m’éveille, il est 2 h 30 du matin, les sons vocaux enseignés par Akhena
résonnent encore dans mes oreilles et dans mon corps, jusqu’au plus profond de
mes os, comme une vibration qui s’éteint doucement. Je sens l’état vibratoire
tout proche, je suis revenue chargée à bloc, la nuit n’est pas finie… »

SHC 7

Technique du souffle

• Durée

Prévoyez 50 à 60 minutes.

• Technique de souffle intensive – Avertissement

Ce type d’exercice est susceptible de provoquer des réactions


émotionnelles fortes, il est donc déconseillé aux personnes fragiles de le
faire sans être accompagnées.
Peut provoquer aussi des réactions liées à l’hyperventilation à ne pas
confondre avec l’état vibratoire.
Les réactions liées à l’hyperventilation (tremblements, fourmillements,
crispation des extrémités, début de tétanie, etc.) ne sont pas dangereuses,
elles cessent normalement d’elles-mêmes si vous continuez la respiration
rapide. Cependant, si ce type de manifestations vous dérangent, ne cessez
pas brutalement de respirer sur un mode rapide, mais ralentissez votre
rythme progressivement en insistant sur l’expiration15. Revenez à votre
rythme habituel de respiration et mettez fin à l’exercice en replaçant par

112
la pensée le Feu dans le bas de votre colonne.

• Atouts

• La reine des techniques ! Conçue pour provoquer une sortie


immédiate, elle est aussi le plus efficace des entraînements.
• Active Feu et Diamant.

• Posture

Elle se pratique toujours allongé et obligatoirement à jeun.

Respiration

Rapide et intense. Inspiration et expiration par la bouche, position de la


langue libre.

L’exercice – Recommandations

La technique se compose de trois montées d’énergie successives, du


premier chakra au septième chakra. En principe, la sortie a lieu pendant
le moment de détente qui suit la troisième montée d’énergie, plus
rarement au cours de cette troisième et dernière phase.
Il ne faut jamais faire une quatrième montée d’énergie ni encore moins
refaire l’exercice dans son entier. Mieux vaut intensifier la relaxation qui
suit cette pratique et s’abandonner au champ d’énergie créé. La sortie, si
elle doit avoir lieu, se déroulera dans ce temps de lâcher-prise.
Ne jamais forcer ni encore moins s’acharner. Souvenez-vous que
vous utilisez votre souffle exactement comme vous utilisez un
soufflet pour activer la flamme dans la cheminée. Votre souffle n’a pas
pour but d’expulser votre corps astral de votre corps physique, mais
seulement d’attiser ou d’intensifier le Feu. Ce n’est pas le souffle qui
pousse le corps astral hors du corps physique, mais la montée d’énergie.
Le souffle est un facteur facilitant cette montée, mais insuffisant à lui seul.
L’âme, la détermination, le contexte, l’état psychique et physique de la
personne sont d’autres facteurs déterminants.

113
Ne pas démarrer le souffle trop rapidement dans les premiers chakras. Ce
qui est important ici, c’est d’accélérer progressivement l’allure du
souffle au fur et à mesure de la montée dans les chakras.

TEXTE
Vous respirez profondément… Tout en inspirant et en expirant calmement,
profondément, vous vous détendez. Permettez à votre esprit de se centrer
sur l’expérience que vous voulez réaliser : sortir de votre corps physique
consciemment.
« Je sors de mon corps physique quand je le décide. »
Vous pouvez choisir de sortir maintenant à l’issue de cet exercice ou
choisir le jour et l’heure qui vous conviennent le mieux.

Déroulement de l’exercice

Grâce à votre souffle joint à la puissance de votre pensée, vous allez


éveiller le Feu qui dort dans le bas de votre colonne et le faire monter à
l’intérieur de votre colonne, chakra après chakra, jusqu’à ce que le Feu
parvienne dans votre septième chakra. Vous adoptez un rythme de
respiration rapide, inspiration/expiration par la bouche, sans vous
soucier de la position de la langue dans votre bouche.
Respirez environ deux à trois minutes dans chacun des chakras, accélérez
votre rythme de chakra en chakra, le rythme est rapide, mais sans plus
dans le premier chakra et devient de plus en plus rapide au fur et à
mesure que vous montez dans les chakras. Il est extrêmement rapide dans
le septième chakra.

Activer le Feu dans le premier chakra

Vous commencez à respirer intensément, bien centré sur votre premier


chakra. Votre souffle agit comme le soufflet qui attise le Feu, un rythme
puissant, régulier, intense. Respirez avec tout votre ventre, avec tout
votre corps. Permettez à votre corps de participer à votre respiration,
laissez-le bouger au rythme de votre respiration, respirez en continu sans
vous arrêter… Tandis que vous respirez, le Feu s’éveille dans votre

114
premier chakra, vous sentez sa chaleur, sa vibration, sa puissance…
Respirez intensément… Votre souffle, c’est le soufflet qui éveille et attise
le Feu.

Activer le Feu dans le deuxième chakra

Maintenant, faites monter le Feu à l’intérieur de votre colonne jusqu’à


votre deuxième chakra, inspirez… Le Feu monte dans votre deuxième
chakra, un peu en dessous du nombril… Respirez intensément dans votre
deuxième chakra, sentez sa chaleur se répandre dans tout votre ventre…

Activer le Feu dans le troisième chakra

Et puis inspirez fortement et faites monter le Feu de votre troisième


chakra au niveau du plexus… Sentez sa chaleur, sa puissance… Il
illumine tout votre plexus, tandis que vous respirez toujours intensément,
votre rythme s’accélère et votre troisième chakra resplendit.

Activer le Feu dans le quatrième chakra

Respirez intensément, votre souffle est le soufflet qui attise Feu, trouvez
le bon rythme, inspirez fortement et faites monter le Feu dans votre
quatrième chakra au niveau du cœur. Le Feu rayonne dans votre poitrine,
dans votre dos, dans vos épaules, dans vos bras, dans vos mains…
Sentez sa chaleur…

Activer le Feu dans le cinquième chakra

Inspirez fortement et faites monter le Feu dans votre cinquième chakra, la


gorge… Respirez intensément dans votre cinquième chakra, sentez le Feu
rayonner dans votre gorge, dans votre cou, dans le haut de vos épaules,
dans votre nuque…

Activer le Feu dans le Diamant

115
Inspirez fortement et faites monter le Feu jusque dans le Diamant au
centre de votre front… Le Feu monte dans le Diamant et celui-ci
resplendit… Tandis que vous respirez intensément, il illumine tout
l’intérieur de votre tête…

Activer le Feu dans le septième chakra

Inspirez fortement et faites monter le Feu dans le septième chakra, au


sommet de votre tête… Le Feu illumine le sommet de votre tête et jaillit
très haut au-dessus de votre tête vers le ciel…

Descente du Feu

Reprenez quelques respirations profondes et lentes… Reliez le septième


et le premier, le premier et le septième, le haut et le bas, le bas et le
haut… Insistez sur l’expiration, détendez-vous, relâchez-vous, sentez-
vous détendu, paisible et confiant, tout se met en place pour votre
prochaine sortie…

Deuxième et troisième montée du Feu, même processus

À la troisième montée, vous sortez ! Votre corps astral se détache de


votre corps physique et monte très haut, très haut dans la lumière…

Terminer l’exercice

Si vous ne sortez pas à l’issue de cet exercice, pensez à faire redescendre


le Feu. Replacez-le dans le bas de votre colonne et laissez-le se
rendormir dans votre premier chakra.
Si vous sortez, vous n’avez à vous soucier de rien.
On sort généralement pendant la détente qui suit la troisième montée.
Grande détente, légère somnolence ou carrément endormissement.
Il peut arriver qu’on sorte en cours d’exercice. C’est la raison impérative
pour laquelle il faut toujours pratiquer allongé.

116
6
La SHC induite à partir du rêve
La sortie par le rêve est un processus plus doux et plus agréable, mais
aussi moins fiable et moins susceptible d’être contrôlé de bout en bout.
Un travail sur les rêves et une aptitude à les contrôler est nécessaire.

Le rêve et la sortie du corps


Un rêve et une SHC sont deux états de conscience bien différents, même
si le rêve peut être utilisé comme un outil pour accéder à la SHC.
Un point commun entre SHC et rêve : tous deux appartiennent au domaine
de l’astral. Le rêve est une sorte d’hologramme, un film en 3D, une
création mentale dans laquelle je peux avoir un rôle ou être seulement
spectateur. Je ne doute de rien et ne mets pas en question la réalité de ce
que je vois ou entends. Je ne me rends même pas compte que je suis en
train de créer ce que je vis. Je ne sais pas que je dors et suis en train de
rêver.
En SHC, je suis conscient d’être en dehors de mon corps physique
endormi, je sais que je suis en train de faire une sortie. Je me vis dans un
corps non physique, un corps d’énergie, mais cependant doté d’une forme
précise et de sens actifs. Mon esprit est clair, lucide et entier. Je sais qui
je suis et quel processus m’a amené là. Je décide de mes actions. Je me
souviens de mes motivations, des buts que je me suis fixés, de tout ce que
l’on m’a dit ou de tout ce que j’ai lu sur le sujet. Je m’emploie à réaliser
mon objectif si j’en ai toujours l’envie, sinon je fais autre chose, au gré
de mes désirs du moment. Je rencontre d’autres êtres que je peux

117
identifier, avec lesquels je peux communiquer. Je peux mettre fin à
l’expérience quand je le veux. Je ne crée pas le monde astral, il existe
bel et bien en dehors de mon esprit, je peux tout au plus créer des
projections et les plaquer sur ce qui y est, sans toutefois modifier
durablement la réalité dans laquelle j’évolue1.

TÉMOIGNAGE DE NATURE_ONE

« […] En ce qui me concerne, je ne peux jamais douter d’une SHC, ma


conscience et mes facultés de raisonnement sont au moins égales (sinon plus
fulgurantes) à celles que j’ai durant une journée normale. Une fois dans mon
corps physique, je n’ai pas à me poser la question de savoir si je suis sorti ou
non, je le sais de suite comme je sais que je suis réveillé pendant que j’écris ces
lignes. Cela m’arrive des fois de rêver que je sors hors de mon corps, mais
quand je me réveille je sais bien que ce n’était qu’un rêve car il y a une
différence de niveau de conscience. Dans un rêve, l’inconscience nous leurre et
nous fait croire qu’elle est notre conscience. Dans une SHC, même si c’est celle-
ci qui te dirige, comme cela peut arriver quand tu es pris dans un “courant
porteur”, tu es autant conscient que lorsque tu es dans une voiture en tant que
passager. Même si tu ne conduis pas, tu es bien conscient. Cette différence,
lorsqu’on rêve, ne peut être faite qu’au réveil, alors qu’en SHC elle n’existe pas,
et lorsque tu réintègres ton corps physique, tu ne fais aucune différence. En ce
qui me concerne, si je me pose la question de savoir si je rêve ou pas, c’est que
forcément je rêve. Dans la réalité, cela ne me viendrait pas à l’idée de me
demander si je rêve ou non. Je sais ça paraît simpliste, mais il ne faut pas se
poser tant de questions que ça, car c’est aussi simple que cela ! Pour réduire la
mince frontière entre inconscient et conscient, il suffit parfois de se poser le
moins de questions possible et de simplement vivre l’instant présent. […] »

Un rêve vu de l’astral

Le corps astral est à demi dégagé du corps physique ou entièrement


dégagé, dans ce cas il se tient à une courte distance du corps physique. Il
est le plus souvent immobile. Le décor autour de lui est comme une bulle
de réalité astrale dans laquelle l’action se déroule. On pourrait dire aussi
que les émotions, désirs et pensées du dormeur impressionnent la matière
astrale, et le rêve, tel une photo ou un film, surgit. Ce film est visible par
toute entité astrale qui s’approche du corps astral du rêveur. Cette entité
peut donc suivre le rêve, comprendre l’action du rêve et même s’y mêler.
C’est ainsi que font souvent les êtres décédés, ils entrent dans le rêve du

118
dormeur, participent à son action ou cassent le déroulement du rêve pour
faire passer leur message. Quand le dormeur s’éveille, il se souvient
d’avoir rêvé d’Untel : il paraissait tout à fait vivant, raconte-t-il. Un
expérienceur peut faire exactement la même chose que la personne
décédée et communiquer avec un dormeur.
Si, grâce à un travail personnel du sujet, le corps astral a acquis une
certaine indépendance, il s’éloigne du dormeur, à la manière d’un
somnambule, et ses aventures dans l’astral vont devenir des rêves que le
dormeur au réveil qualifiera de particulièrement vivants, réels, colorés.
Ces rêves doivent attirer plus particulièrement l’attention de l’aspirant à
la SHC, car ils dénotent une activité intense du corps astral et un début
d’éveil de la conscience.
L’action et les personnages y sont particulièrement vivants. Amis actuels
ou décédés sont des acteurs réels du rêve et non des projections
psychologiques du dormeur. En effet, ces rêves relatent actions et
rencontres qui se déroulent en astral, mais la conscience SHC n’est pas
éveillée. Le corps astral fait preuve d’une grande autonomie, il s’éloigne
du corps physique et vagabonde sur le plan astral. Les sensations et
perceptions sont vives et précises, mais les mécanismes du rêve sont
toujours en action. Le dormeur a donc l’impression d’avoir rêvé, même si
son rêve lui laisse une inexplicable sensation de réel.

Les somnambules de l’astral

Le « somnambule astral » est un dormeur dont le corps astral est


extériorisé sans la conscience. Il arrive souvent que l’expérienceur
conscient rencontre un somnambule astral et discute avec lui. Le plus
souvent, il tente d’attirer l’attention de son interlocuteur sur son état : « Je
suis en sortie hors du corps, toi aussi tu es en sortie, prends-en
conscience. » L’expérienceur ajoute souvent : « Tiens, je vais te faire un
signe particulier ou te dire quelque chose de personnel et demain quand
tu te réveilleras, tu t’en souviendras ! » Mais le dormeur ne se souvient
de rien à son réveil, contrairement à l’expérienceur, et celui-ci est fort
déçu.
Pourtant de nombreux récits montrent que le dormeur en question était
réellement présent, mais sa conscience n’était pas éveillée. Il était
semblable au somnambule du monde physique que vous avez peut-être été
vous-même quand vous étiez enfant et qui ne se souvient de rien une fois

119
éveillé.
J’ai maintes fois essayé de « réveiller » un somnambule astral, autrement
dit de lui faire comprendre qu’il était en sortie du corps. Le but était
d’éveiller sa conscience, je n’ai jamais pu y parvenir. Aujourd’hui, si je
rencontre un somnambule astral, je ne tente plus de le rendre conscient.
J’avance l’hypothèse qu’il ne faut pas réveiller un somnambule astral, de
même qu’il ne faut pas réveiller un somnambule physique. Mieux vaut le
laisser vaquer à ses occupations astrales ou discuter avec lui. Le
somnambule astral vous répondra des choses très sensées qui
éventuellement pourront être vérifiées lors de son réveil, mais vous
n’avez pas à intervenir dans le cours de sa vie astrale. Non seulement
vous n’y parviendrez pas et gaspillerez votre énergie, mais vous risquez
de provoquer un retour brutal dans son corps physique, ce qui n’est pas
souhaitable. Au mieux, le dormeur se souviendra d’un rêve en
correspondance avec la discussion que vous avez tenue avec lui dans le
monde astral.

Une somnambule astrale ! – Convergence entre


une SHC et un rêve

Jacqueline et moi nous sommes fixé un rendez-vous en astral à 4 heures


du matin. À l’heure dite, je me réveille et je sors. Je traverse la porte de
ma chambre et je me retrouve dans le couloir. En passant devant la porte
de Jacqueline, je l’appelle et poursuis mon chemin vers la grande salle
où je m’assois. Jacqueline à son tour pénètre dans la salle en traversant
la porte vitrée, puis passe devant moi sans s’arrêter et s’en va dans le
jardin en franchissant la porte-fenêtre du fond. J’entends des bruits en
provenance du jardin et je vois Jacqueline à travers le volet fermé : dans
la semi-obscurité, le jardin est éclairé par la lumière de la rue, elle est en
train de bêcher le jardin avec vigueur. Elle est absorbée par son travail et
non consciente. Quand je la rejoins, elle ne prête pas attention à moi et
continue.
Au petit déjeuner, Jacqueline s’assoit, soupire : « J’ai rêvé toute la nuit
que je bêchais le jardin, mais pas de SHC ! »
Dans la journée, Jacqueline s’était livrée au jardinage. Souvent, en effet,
le somnambule astral continue la nuit l’activité qu’il avait pratiquée toute
la journée. Mettre de la conscience dans la SHC signifie aussi s’arracher
à l’activité machinale astrale pour faire quelque chose que nous

120
choisissons de faire.

Les rêves d’apprentissages ou les sorties sans conscience éveillée


Les classes de l’astral

Le dormeur peut aussi se rendre dans les classes de l’astral, zones


réservées aux rêveurs. Il va faire l’apprentissage d’un talent qu’il
développera plus tard dans le monde physique. Ou bien des conseillers
astraux l’aideront à trouver une solution à un problème du moment. Au
matin, il se souvient au mieux de rêves significatifs, souvenirs déformés,
déguisés, de l’activité de la nuit, mais les acquis sont enregistrés et feront
surface dans le monde physique au moment voulu. Même s’il ne se
souvient de rien, il détient les informations au niveau de son inconscient.
Ces classes de l’astral ont été spécialement conçues par des entités
supérieures. Les cours sont donnés par des enseignants astraux
spécialisés. Ces plans sont stables et existent en dehors du dormeur.
Celui-ci peut donc revenir régulièrement dans ces classes. Il en gardera
le souvenir dans ses rêves.
Que vient-on apprendre dans ces classes ?
• L’apprentissage des sorties hors du corps. Le dormeur apprend
comment placer la conscience dans son corps astral et l’utiliser
pour réaliser des SHC. C’est une des raisons qui justifie
l’adhésion à la charte SHC car cela permet un apprentissage en
astral, parallèle à celui entrepris sur le plan physique. Dès que
l’élève s’engage, l’astral et les guides s’engagent eux aussi à
l’aider. J’ai rencontré presque tous mes élèves dans ces classes
avant qu’ils ne sortent en conscience.
• Une discipline ou un art que le dormeur utilisera ensuite dans le
monde physique.
De nombreux apprentis en SHC souhaitent se perfectionner en une
matière qu’ils apprécient : langues vivantes, musique, soins énergétiques,
etc. En effet, ils le pourront. Ils ne ramèneront pas des souvenirs abstraits
ou des notes, mais un savoir-faire qui resurgira quand ils seront en
situation dans le monde physique. En ce qui me concerne, l’apprentissage
majeur que j’ai fait est celui du tarot de Marseille. Un autre savoir m’a
été donné en sortie hors du corps : celui de l’enseignement des sorties du
corps elles-mêmes, et quels professeurs j’ai eus !

121
Je ne pense pas cependant que l’on puisse apprendre sans qu’il y ait un
début d’apprentissage dans le monde physique et surtout une motivation
puissante qui donne le désir de se perfectionner, de comprendre ou de
pratiquer en profondeur. En astral, le savoir ou la pratique ne passent pas
par des mots, mais s’intègrent à ce que nous sommes.
La sagesse populaire dit bien que la nuit porte conseil. En effet, lorsque
nous nous endormons avec une interrogation ou un problème que nous
voulons résoudre, souvent au matin nous avons la réponse. On peut
attribuer cette réponse à notre inconscient, mais tout aussi bien à notre
corps astral.
Nous pouvons donc formuler une demande précise avant de nous
endormir. Choisissons bien nos objectifs, car même sans notre
conscience, notre corps astral fera tout pour réaliser ce que nous lui
avons demandé.

Les rêves reproduisant les mouvements du corps astral (vol,


lévitation, etc.)

D’après les apprentis, les rêves de vol sont très fréquents. Bien des rêves
de vol sont des SHC déguisées en rêve. Pour un esprit rationnel, rêver de
vol est acceptable, sortir de son corps, non. On peut voir aussi ces rêves
de vol comme une sorte d’apprentissage, une étape avant la sortie
consciente et son acceptation par notre mental. Pour ma part, je rêve
rarement de vol, mais il m’arrive de faire des rêves de lévitation. Je
connais les interprétations psychologiques classiques de ces vols de
lévitation sans que je puisse cependant les appliquer avec sens et profit à
mes rêves, en revanche, ils annoncent une sortie du corps consciente sous
peu.

Sortir de son corps à partir d’un rêve spontané de vol

Un rêve de vol permet parfois au dormeur d’accéder à la conscience


SHC. Vous êtes en train de rêver que vous volez, le fait de voler est
anormal, c’est donc que vous êtes en train de rêver. La prise de
conscience que vous êtes en train de rêver permet le passage à la
conscience SHC. Le décor du rêve s’efface et vous vous retrouvez dans
votre corps astral en train de flotter dans votre chambre. Cette attention

122
dans le rêve demande un gros entraînement dans le monde de veille2.

Créer un scénario de rêve symbolique de la sortie

Exemple de scénario : le rêve de l’ascenseur


Imaginez que vous vous trouvez dans un ascenseur. Il démarre, s’élève,
vous sentez le mouvement ascensionnel et voyez défiler au-dessus de la
porte sur des voyants rouges, les nombres 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7.
7 ! L’ascenseur se stabilise, les portes s’ouvrent sur la terrasse d’un
immeuble, le ciel étoilé brille au-dessus de votre tête, vous vous envolez
vers les étoiles…
Ce type d’imagerie souvent répétée peut donner naissance à un rêve que
vous ferez vraiment pendant votre sommeil. N’oubliez pas de
programmer : « Niveau 7, je sors, ciel étoilé, je bondis. »
Le rêve se doit d’être réaliste, ressentez les vibrations de l’ascenseur,
son bruit, la sensation de vitesse et d’ascension. Il est mieux, comme
vous le réalisez en me lisant, d’imaginer un ascenseur à l’ancienne !
Imaginez souvent ce rêve dans la journée et dans vos moments de
relaxation.
Prenez l’habitude de vous endormir en imaginant ce rêve. Entrez dans le
sommeil en rêvant ce rêve.
Rêvez effectivement ce rêve et vous vous retrouverez en sortie réelle.
Cette technique demande beaucoup d’entraînement, mais ça marche.
Une référence en la matière, Sylvan Muldoon, écrit dans son ouvrage La
Projection du corps astral3 :
« Construisez un rêve où l’action personnelle sera prédominante. Le rêve
doit être du type aviation et vous devez vous y déplacer vers le haut et
vers l’extérieur afin de correspondre à l’action du corps astral qui se
projette. Il faut également que le rêve soit agréable à celui qui le fait.
Gardez le rêve clairement à l’esprit et visualisez-le tandis que vous vous
élevez dans le sommeil. Placez-vous dedans juste au moment où la
conscience arrive et continuez à rêver. »

Induire une sortie à partir de n’importe quel rêve

123
Un rêve au contenu non programmé, un rêve banal peut être utilisé pour
sortir. Pour que le procédé fonctionne, il faut prendre l’habitude de
travailler sur ses rêves, de programmer des sorties et de se répéter
souvent, surtout avant de s’endormir : « Tout détail anormal dans mon
rêve me fera prendre conscience que je suis en dehors de mon corps
physique. »
Voici des exemples issus des récits d’élèves.

TÉMOIGNAGE DE TARA

« Ce jeudi 5 novembre 2010, j’ai travaillé toute la soirée sur mon ordinateur
jusqu’à minuit. En allant me mettre au lit, je commence l’exercice de la
Technique du souffle (que je n’avais pas encore essayé). De minuit à 4 heures du
matin, j’étais dans un état de vouloir sortir hors de mon corps, mentalement je
me fortifiais dans mon vouloir “sortir consciemment hors de mon corps” ainsi
que dans mon désir d’une rencontre avec mon guide. Ma sortie débute par un
rêve, je me retrouve en bas d’un quartier quelconque avec un ancien copain
(notre rencontre était très brève, mais chaleureuse), chacun part de son côté. En
voulant le revoir encore une fois, je contourne un bâtiment et, là, très surprise,
je me retrouve en plein milieu d’une route très large, autour de moi les
bâtiments sont gris, mais je ne suis pas dans le noir.
Au fur et à mesure que j’avance, les bâtiments se colorent et face à la route un
ciel plein de couleurs s’ouvre à moi. D’un seul coup, le ciel m’aspire et je monte
à une vitesse vertigineuse vers le ciel au fin fond de l’univers. En même temps
que je monte, j’aperçois brièvement des flashs d’images toujours colorées.
L’image du ciel étoilé se trouve devant moi, c’est magnifique ! Je file toujours
plus haut, avec calme, je me laisse aller loin tout là-haut. Cette sensation de
voler, c’est fantastique ! C’est tellement réel qu’à un moment, je décide de me
retourner pour voir la terre. Je vois à hauteur d’avion des groupes de lumières
des maisons.
Puis je sens un engourdissement au niveau de mes bras et je suis revenue à moi
tout naturellement, en douceur. »

Le passage du rêve à la SHC se produit à la sortie d’un « tournant » qui


débouche sur autre chose que l’attendu. Cette cassure dans le décor
onirique déclenche la SHC. Sensation d’aspiration, vitesse vertigineuse,
apparition de couleurs sont autant de rappels de l’état vibratoire.
À la lecture de ce récit, une constatation importante s’impose : la
préparation à la SHC est intense et soutenue, la motivation est forte. Une
technique spécifique induisant un état vibratoire4 est utilisée. J’invite tous
ceux qui choisissent la voie par le rêve à procéder de la même façon.

124
Leurs chances de réussite seront grandement augmentées.
Les commentaires en italique du témoignage suivant sont de moi. Dans ce
témoignage de Jean-Valdo, vous trouvez toutes les étapes du passage d’un
simple rêve à la sortie.

TÉMOIGNAGE DE JEAN-VALDO

« Je n’avais rien programmé, mais après un réveil à 6 heures, je me recouche en


me faisant la réflexion que je suis en parfait état pour une sortie (ni trop fatigué
ni trop réveillé). Sans plus de volonté que ça, je me dis : “Pourquoi pas ?” et
me rendors. Je rêve que je nage avec des amis (changement d’élément, eau,
astral ?) même si je n’avais pas trop envie au début car l’eau était noire. Elle
devient de plus en plus claire pour finir transparente, c’est magnifique, on
s’amuse beaucoup ! On n’a pas besoin de respirer, je suis vraiment bien au fond
de l’eau. (Fait anormal. Déclencheur du passage à la sortie.)
Je me sens très conscient et je pense brièvement à la sortie. Ensuite, je prends
mon élan et m’élance hors de l’eau pour me laisser retomber comme le font les
baleines, ce qui fait rire tout le monde, mais surtout me réveille en état
vibratoire au moment où je touche l’eau ! (Sortie du rêve, le saut.)
Cette fois j’arrive à laisser faire, je focalise toute mon attention sur le fait de
laisser faire sans questionner. J’ai la sensation d’être un cheval avec des
œillères, mais ce n’est pas grave. (Lâcher-prise.)
Un son extrêmement violent arrive dans mon oreille gauche (type acouphène,
puissance 10). Quand il atteint son paroxysme, il se propage dans tout le corps
et décuple la vibration. (État vibratoire.)
Je laisse toujours faire et je me sens pivoter horizontalement autour de l’axe de
mon deuxième chakra.
Comme je n’ai rien programmé, je n’ai pas d’objectif particulier, alors je
pense : je sors de mon corps.
Instantanément, je reviens en place et les vibrations stoppent. Zut !
(Le rêveur est déjà hors de son corps… Sa formulation est un rappel direct à
son corps physique, ajoutée au manque d’objectif, elle provoque la fin
prématurée de la SHC.)
N’y aurait-il pas une injonction plus pratique que “je sors de mon corps” ?
Celle-ci me faisant immédiatement penser à mon corps dans l’action de “sortir
de”.
Par exemple “J’astralise”, “Je vole”, ou je ne sais quoi ? »
(Le constat suffit : je suis sorti.)

125
RÉPONSE DE TARA À JEAN-VALDO

« Ton message m’a interpellée car comme toi, il m’arrive assez souvent de faire
une SHC à partir d’un rêve. Effectivement, l’heure du réveil, 6 heures, puis le
rendormissement, sont des moments idéaux pour la SHC. Ton état vibratoire en
rêve est le début de la prise de conscience, tu t’es laissé aller sans retenue, c’est
une très bonne chose.
Donc le fait de demander à sortir hors de ton corps à ce moment-là te ramène à
ton corps physique, ce qui est tout à fait normal car en rêve notre corps astral
est déjà sorti (mais sans la conscience). Quand l’occasion se représentera, ne
pense plus à sortir hors de ton corps, mais pense plutôt à ton objectif et tu
ressentiras alors une sorte d’aspiration qui t’amènera où tu voudras. »

Tara est une expérienceuse confirmée qui sait de quoi elle parle. Mais,
chez Jean-Valdo, débutant, comme chez Tara, un intense travail de
préparation en amont est pratiqué.
« Je pratique la Salutation à l’Esprit Divin tous les matins et
Projection astrale à l’heure de la sieste quand j’ai le temps ! SHC 1
quand j’ai programmé une sortie. » Jean-Valdo

Conclusion

Le plus souvent, la prise de conscience suffit à faire passer du rêve à la


sortie. Le rêveur pense devant un fait inhabituel ou un changement de
décor inattendu : « Je suis sorti » et cela suffit. Se centrer à ce moment-
là sur l’objectif que l’on avait en sortie donne à coup sûr le résultat
escompté : le passage à la conscience SHC. Généralement, des échos
de l’état vibratoire sont perçus par le rêveur. Il perçoit (parfois, mais pas
toujours) très loin, à l’arrière-plan, des secousses, des vibrations, des
tourbillons, des bruits sourds, comme si l’état vibratoire se produisait
loin de lui (dans l’espace et dans le temps).
Ce procédé est d’autant plus efficace quand en amont il y a eu une
préparation par les techniques.

126
7
Le déclencheur de conscience,
une technique à part entière

Sortir en provoquant un mini-rêve spécifique


J’ai constaté que beaucoup d’apprentis ne comprennent pas le
fonctionnement du déclencheur de conscience ou ne perçoivent pas son
utilité. C’est pourtant un moyen très efficace, en particulier pour le
débutant, de réaliser qu’il est en SHC sans être passé par le moindre état
vibratoire !

Déclencheur de conscience « allumer la lumière »

Le déclencheur de conscience est un signal programmé à l’état de veille


que le dormeur envoie à sa conscience pour l’éveiller dans le corps
astral extériorisé. On peut le considérer, même si ce n’est pas exactement
cela, comme un rêve particulier, créé volontairement, pour faire prendre
conscience au rêveur qu’il est hors de son corps.

Quand je m’endors ou me rendors après une programmation, je donne une injonction


précise à mon corps astral. L’injonction complète doit être celle-ci : dès que je suis
endormi, je vais allumer la lumière de ma chambre, si la lumière ne s’allume pas, c’est
que je suis en sortie.

Pour exécuter l’injonction reçue, le corps astral sort et se dirige vers


l’interrupteur. Il tente d’allumer la lumière, mais ne peut y parvenir.

127
L’expérienceur est physiquement endormi tandis que son corps astral
extériorisé tente de manipuler l’interrupteur en vain : la lumière ne
s’allume pas. Le sujet a l’impression de vivre quelque chose qui
ressemble à un rêve et qui pourtant ne peut en être un. Il flotte devant
l’interrupteur, sa main passe au travers et rien ne fonctionne ! Ce fait
anormal éveille sa conscience et il réalise qu’il est sorti de son corps. Le
signal d’éveil a joué.
Toutes les nuits, le corps astral a l’habitude de sortir et d’agir d’une
façon autonome, habituellement il ne reçoit pas d’injonction du dormeur,
mais s’il en reçoit une, il va tout faire pour obéir à l’injonction. Une fois
extériorisé, il va donc se diriger vers l’interrupteur de la chambre et tente
de le manipuler pour allumer la lumière. Évidemment, il n’y parvient pas,
la lumière ne s’allume pas. Le fait que la lumière ne s’allume pas éveille
la conscience plus ou moins endormie1 dans le corps astral. Le dormeur
se fait alors la réflexion : mais ce n’est pas normal, la lumière ne
s’allume pas ! C’est que je suis en sortie ! À partir de cette constatation,
l’action est simple : puisque je me trouve déjà dans mon corps astral, je
n’ai plus qu’à mettre en oeuvre le programme que je m’étais fixé, que ce
soit aller dans la pièce à côté, rendre visite à un être décédé, voler dans
le ciel étoilé ou rencontrer mon guide, maintenant tout est possible.
• Je peux utiliser le déclencheur de conscience directement au
moment de m’endormir en pensant : « Cette nuit, dès que je serai
endormi, j’irai allumer la lumière de ma chambre. Si la lumière
ne s’allume pas, c’est que je suis en sortie. »
• Je peux aussi employer le déclencheur de conscience comme « un
outil de rattrapage » quand, par exemple, je me réveille dans la
nuit après avoir fait un exercice. Rien ne se passe, je décide alors
de me rendormir en programmant un déclencheur de conscience.
Un peu plus tard dans la nuit, je me surprends à rêver que je suis
en train d’allumer la lumière, mais celle-ci ne s’allume pas. Cette
anomalie est le signal d’éveil pour ma conscience. Je réalise que
si la lumière ne s’allume pas c’est que je suis en sortie.
• Enfin, je peux appliquer le déclencheur de conscience à tous mes
rêves sous la forme suivante : « Tout détail anormal d’un rêve me
fera prendre conscience que je suis en train de rêver, donc que je
suis en sortie. »
C’est une méthode agréable, facile, aux applications nombreuses. Elle
convient aussi bien aux débutants qu’aux expérimentateurs chevronnés.
Elle permet d’éviter de ressentir l’état vibratoire, elle est donc

128
particulièrement conseillée aux personnes qui craignent ce passage. En
effet, lorsque vous prenez conscience que vous êtes dans votre corps
astral, celui-ci se trouve déjà à un mètre ou deux de votre corps physique,
l’état vibratoire a déjà eu lieu au moment de la séparation des deux
corps. Votre corps astral a retrouvé sa tranquillité. Vous vous sentez
léger, serein, dans un corps qui, ne l’oubliez pas, obéit immédiatement à
votre pensée. Alors, allez-y, c’est le moment de voyager ! Ne vous posez
pas de question, foncez sur l’objectif !
Vous pouvez prendre comme déclencheur de conscience tout geste
habituel que votre corps astral ne pourra pas exécuter : vous verser un
verre d’eau, ouvrir la porte en manipulant la poignée ou allumer la
lumière. La méthode de Castaneda « chercher ses mains en rêve et les
voir » est aussi une forme de déclencheur de conscience2. Certains de
mes élèves chevronnés pratiquent cette méthode avec succès.

Je ou tu ?

Certains préfèrent penser : « Dès que je serai endormi, tu iras allumer la


lumière de ma chambre. La lumière ne s’allume pas, c’est que je suis
sorti. » Ils s’adressent ainsi à leur corps astral en le tutoyant, c’est une
possibilité.
Personnellement, je préfère dire « je », car mon corps astral, c’est moi
aussi ! Et si je dis « tu », j’ai l’impression désagréable de devenir
schizophrène…
Répétez aussi très souvent ce mini-scénario dans la journée. La lumière
s’allume, donc je suis dans mon corps physique, elle ne s’allume pas, je
suis sorti. Faites physiquement le trajet du lit à l’interrupteur. Travaillez
régulièrement votre mini-scénario en état de relaxation.

Les aléas du déclencheur de conscience

Le corps astral est un farceur, du moins c’est ce que j’ai cru pendant
longtemps ! Maintenant seulement, je me rends compte qu’une autre
explication est possible. Le corps astral veut faire très bien, le mieux
possible, alors qu’il n’a pas les outils nécessaires à la réalisation de
notre injonction ou possède des outils différents.
Dans le cas du déclencheur « allumer la lumière », il ne peut pas

129
manipuler l’interrupteur électrique, la main astrale passe au travers de
l’interrupteur ou le corps astral flotte au niveau de l’interrupteur en
faisant de vains efforts pour l’atteindre, il ne parvient ni à le toucher ni à
le manipuler. Alors que fait-il ? Il crée une lumière par sa seule
puissance, c’est très facile pour lui, il crée la lumière qu’il suppose vous
convenir le mieux, un lustre de cristal de Venise, un lampion ou un
chandelier à sept branches. Et même, je crois qu’il s’efforce de créer un
système d’éclairage radicalement différent de ce qui existe réellement
chez vous pour que vous soyez obligé de remarquer que ce n’est pas
normal. Ou bien il ne crée rien du tout, l’obscurité continue de régner et
votre conscience, encore embrumée, s’indigne : « Comment l’interrupteur
ne fonctionne pas ? Ce n’est pas normal… » J’ai vécu de nombreux
exemples de ce type que j’ai racontés dans mon ouvrage précédent, dont
le plus explicite sans doute fut une rencontre avec Akhenaton, Dimension
de la lumière3.
Le corps astral joue avec le déclencheur de conscience de mille façons !
Il modifie la forme de l’interrupteur, sa matière ou sa couleur, j’ai
souvent vu des interrupteurs noirs, une poire électrique à l’ancienne
remplacer le système actuel ou encore des interrupteurs fantaisistes en
perpétuelle transformation. Autre « farce », c’est uniquement le bras
astral qui s’allonge… Ou au contraire le corps astral fait du zèle : un
homme, style laborantin, me présente un interrupteur, vieux modèle
métallique et rond, détaché de son support qui ne peut rien allumer du
tout. L’homme me demande avec insistance de poser ma main sur le fil de
branchement, effectivement, il n’y a pas de courant et je réalise enfin que
je suis sortie !
Le corps astral fait donc des quantités d’efforts pour nous « éveiller »,
mais parfois notre conscience est tellement accrochée aux schémas du
monde physique qu’elle ne veut rien admettre et continue de nier
l’évidence. Elle nie le fait qu’elle puisse être hors du corps physique et
se contente de continuer de rêver des situations qu’au réveil le dormeur
qualifiera d’invraisemblables. À moins que ce refus ne veuille signifier
que notre mental/ego n’est pas prêt à assumer l’expérience de la sortie,
situation qui échappe à son contrôle. Ou bien encore le refus de notre
inconscient d’une situation trop anormale.
Si ce récit ne fait pas honneur à l’expérienceur que je suis, il est
hautement pédagogique et tout à l’honneur de mon corps astral !
Une nuit tandis que je dormais, j’entendis marcher dans la pièce à côté.
Je me sentais dans un état de conscience très particulier, puisque je

130
savais que je dormais et que j’avais envie de dormir, mais je n’y pris pas
garde. J’éatis persuadée de dormir non pas dans ma maison, mais dans un
appartement. Je pensais qu’un inconnu s’était introduit dans cet
appartement. Cette intrusion ne me dérangeait pas trop. Mais le bruit se
poursuivit et se rapprocha, « ils » devaient être plusieurs. C’était un peu
exagéré ! Il fallait que je voie ce qui se passe. Je décidai donc d’allumer
la lumière. Je tendis mon bras gauche comme à l’accoutumée vers la
table de chevet où se trouvaient deux lampes (ce qui était normal). Je
pressai l’interrupteur de la première, je sentais l’interrupteur dans tous
ses détails, c’était du plastique dur et froid. Il fonctionnait parfaitement,
mais la lumière ne s’allumait pas. Donc, toujours dans le noir, je pris le
deuxième interrupteur dans ma main, même scénario, cette fois-ci je
pensais que c’était un peu bizarre, mais, ma foi, j’avais envie de
continuer à dormir. Cependant, je n’arrivais pas à me rendormir, car
décidément les visiteurs nocturnes étaient bruyants, ça devait être des
cambrioleurs, il fallait absolument que je fasse quelque chose. Je tentai
de nouveau d’allumer les deux interrupteurs sans aucun succès. Pourtant
les interrupteurs n’avaient rien d’inhabituel. Leur positionnement par
rapport à moi aussi, même si j’étais dans un appartement et non dans ma
maison, ce dont j’étais toujours consciente. Je décidai de prendre la
torche électrique posée sur la table de chevet. Ce que je fis, la pile était
cylindrique, son contact était normal, j’appuyai sur le bouton enclavé
dans une bande de caoutchouc où étaient gravés des caractères en relief,
normal aussi. J’appuyai de nouveau. En vain ! Je recommençai maintes
fois, toujours en vain. Les bruits persistaient. Au même moment, je sentis
qu’un chat s’introduisait sous le drap. J’étais très étonnée, car aucun de
mes chats n’avait cette habitude. Décidément, dormir se révélait difficile,
mais je ne désespérais pas. Je continuais donc à vouloir dormir. Je gardai
la pile électrique dans ma main droite et je me rendormis. C’est alors
qu’un bruit dans le jardin me réveilla. J’étais absolument abasourdie de
m’apercevoir :
1. Que j’étais dans la chambre de ma maison.
2. Que la pile électrique n’était pas dans ma main, mais à sa place sur la
table de chevet.
3. Que, vérifications faites, les deux lampes de chevet fonctionnaient à la
perfection !
4. Que nul chat ne se trouvait dans ma chambre, encore moins dans mon
lit !
5. Qu’il n’y avait personne dans la maison.

131
Qu’en conclure ?
Sans m’en rendre compte, j’étais dans mon corps astral. Si j’avais prêté
attention à tous ces phénomènes anormaux, ma conscience se serait
éveillée. J’aurais réalisé que j’étais sortie.
Pourquoi ça n’a pas été le cas ? Parce que je n’ai eu aucune pensée dans
la journée pour la sortie du corps et n’avais ni programmation ni
motivation et encore moins d’objectifs.
Si vous avez une programmation ainsi qu’un objectif précis, le
déclencheur de conscience fonctionnera.
Et, dites-moi, les cambrioleurs ont-ils l’habitude de faire autant de bruit ?

Quand le déclencheur de conscience fonctionne

TÉMOIGNAGE DE FRÉDÉRIC

« Je suis novice en SHC et je souhaite partager avec vous ma première


expérience. Cette nuit, programmation pour une sortie à 3 h. À l’heure dite,
après les exercices, début de sortie, mais coupée dans l’œuf me semble-t-il parce
que je doute de ce que je vois. Et une heure et demie plus tard, je me trouve tout
à coup sur le palier, devant ma chambre, en haut de l’escalier. Conscience
claire, j’ai l’impression d’être tout à fait éveillé ; il fait un peu sombre et j’essaie
d’allumer la lumière du haut de l’escalier… Rien ne se passe, et instantanément,
je réalise que je ne me rappelle pas être venu de mon lit à ici, que ça doit être
ça, le fameux déclencheur de conscience, et que je dois effectivement être en
SHC. Joie ! Initialement, je m’étais fixé comme objectif de débutant d’aller au
salon, au RDC, qui est juste sous ma chambre. Mais comme je suis dans
l’escalier, je me lance en l’air et descends en “volant” tranquillement jusqu’en
bas. Je dois passer d’abord par la cuisine pour aller au salon, je n’ai pas perdu
de vue l’objectif, mais d’un coup, il me traverse l’esprit que ce n’est pas normal
et que si je suis bien en SHC, j’aurais dû passer à travers le plancher de ma
chambre pour arriver à destination… et aussitôt avec le doute, réintégration
immédiate du corps. Il était 5 h. J’aurais bien dormi de nouveau, mais
l’excitation était trop grande. »

TÉMOIGNAGE DE CATHERINE

« […] Vers 12 h, j’ai repris ma préparation avec le Shri-Yantra et des


respirations rapides précédées de la lecture d’Initiation au channeling4. Vers
13 h, j’ai éteint et me suis de suite sentie envahie de la tête au pied par des

132
vagues de frissons.[…]
J’ai laissé faire et très vite je me suis retrouvée dans le couloir chez moi.
Normalement, il y fait complètement noir, mais là j’y voyais un peu. J’ai
cherché à allumer la lumière. Pas de lampe ! Je repasse la main plus largement
pour trouver la lampe et l’interrupteur qui est dessus. Toujours rien ! Je me dis
que ça n’est pas possible et je me hausse un peu pour voir de plus près… Je
flotte avec un équilibre incertain. Je réalise alors de suite que je suis sortie. Joie
[…] »

Malgré tous ses avantages, le déclencheur de conscience n’est pas le


meilleur outil pour induire une sortie consciente de son commencement à
sa fin. Une SHC doit être consciente depuis le tout début quand le
Diamant éveille le Feu et que l’état vibratoire se produit. Dans ce cas-là,
vous vivez l’état vibratoire car votre conscience est éveillée dés son
transfert dans votre corps astral, grâce à la conjonction Diamant/Feu.
Vous serez conscient pendant toute la durée de votre sortie, vous aurez un
bien meilleur contrôle sur son contenu, sur sa durée. Vous aurez toutes les
chances de réaliser les objectifs que vous avez choisis. Lorsque vous
reviendrez dans votre corps physique, vous aurez la mémoire entière,
complète et durable, de votre expérience. Les techniques respiratoires
que je vous ai invité à pratiquer ont pour but de permettre l’éveil de la
conscience et son basculement dans le corps astral dès que le signal est
donné par le Diamant.
Avec le déclencheur de conscience, votre conscience sera beaucoup
moins stable dans votre corps astral. Vous aurez des moments où vous
serez lucide, des moments où vous reviendrez en état de rêve ou même
des moments où vous perdrez complètement le fil, des trous de
conscience. Vous aurez peu de contrôle sur votre sortie. Souvent celle-ci
se mélange à un rêve ou devient une sorte de rêve. Elle est très facilement
envahie par vos projections, et même par les projections des autres.
Alors j’insiste : donnez la priorité à la sortie avec l’état vibratoire si
vous voulez être conscient du début jusqu’à la fin. Pour moi, la véritable
SHC passe par l’état vibratoire.
Les déclencheurs de conscience sont certes très efficaces et permettent de
réaliser des sorties, mais ils entraînent bien des aléas et ne sont pas
fiables à 100 %. Gardez-les en solution de secours ! Cependant, ils sont
fortement conseillés aux débutants qui craignent de vivre un état
vibratoire ainsi qu’aux personnes qui ont des difficultés à trouver le
sommeil après avoir programmé une SHC.

133
Le déclencheur de conscience programmation clé
Dès que je suis endormi, je vais allumer la lumière, la lumière ne s’allume pas, c’est que
je suis sorti. Tout détail anormal dans un rêve peut être utilisé comme déclencheur de
conscience.

134
8
Le rêve lucide
Difficile de parler des sorties du corps sans faire mention du rêve lucide.
Quelle est la différence entre un rêve ordinaire et un rêve lucide ? Un
rêve lucide est-il un rêve éveillé ? Est-ce un rêve dans lequel le dormeur
se sent aussi conscient qu’en état de veille, les images et les acteurs étant
particulièrement réalistes, colorés, présents, plus réels que le réel
ordinaire ? Quelle est la différence entre une sortie du corps et un rêve
lucide ? Les apprentis en SHC sont aussi quelquefois des rêveurs lucides
expérimentés, alors comment sortir du rêve lucide pour passer en sortie
du corps ?
Je vais tenter de répondre à ces questions dans ce chapitre en soulignant
que je ne suis pas une spécialiste du rêve lucide. Intéressée par le sujet
alors que je pratiquais la sortie du corps depuis de nombreuses années,
j’ai voulu expérimenter le rêve lucide pour tenter de mesurer par moi-
même la différence entre sortie du corps et rêve lucide. Même si je n’ai
pas pénétré tous les arcanes du rêve lucide, je suis en mesure de
différencier SHC et rêve lucide et d’affirmer que ce sont deux états de
conscience différents.

Qu’est-ce qu’un rêve lucide ?

Dans un rêve ordinaire, le dormeur ne sait pas qu’il rêve, ne met rien en
doute et subit l’action. Les situations, les décors, les personnages, même
les plus extravagants, lui paraissent parfaitement réels et même plus réels
que la réalité… Il faut qu’il se réveille pour qu’il s’aperçoive qu’il a
rêvé !

135
Même les rêves qui nous paraissent particulièrement beaux et
symboliques ne sont pas des rêves lucides, mais appartiennent plutôt à
une catégorie de rêves particuliers, rêves archétypiques, rêves de l’âme
ou… sorties hors du corps déguisées.
Rien à voir non plus avec un rêve éveillé qui est une forme de thérapie
bien définie1 dans laquelle le patient est invité à construire par
l’imagination des scénarios symboliques afin de trouver des solutions à
ses problèmes… sans dormir. Le rêve lucide, comme un rêve ordinaire,
se passe pendant le sommeil.
Le rêve lucide est un rêve où le rêveur sait qu’il rêve. Et beaucoup plus
encore… Le rêveur prend le contrôle de son rêve. Il n’est pas seulement
conscient que le rêve est sa création, mais il l’élabore au fur et à mesure
selon ses désirs et sa volonté.
Il arrive que le dormeur entre en rêve lucide au cours d’un rêve
ordinaire. La prise de conscience a lieu pendant le déroulement de celui-
ci. Par exemple, je rêve que je suis poursuivi par des agresseurs. J’ai très
peur2. Je prends conscience que je suis en rêve, donc que ce n’est pas
grave car si je rêve, je suis en mesure de changer mon scénario, les
agresseurs deviennent des amis qui veulent me rejoindre pour me faire un
cadeau ! Certains rêves lucides ont parfois une valeur curative : les peurs
que nous nourrissons au plus profond de nous disparaissent suite à des
métamorphoses voulues consciemment dans l’action onirique. Nos rêves,
mais aussi nos vies sont libérés de nos peurs. Faire face à son ennemi en
rêve lucide nous permet non seulement de désamorcer son agressivité,
mais aussi d’intégrer l’énergie qu’il absorbait et de la transformer en une
force nouvelle et positive.
Je me souviens de mon étonnement lors de mon premier rêve lucide.
J’avais lu un certain nombre d’ouvrages sur le sujet avec un intérêt très
vif et j’étais bien décidée à faire des rêves lucides. Peu de nuits m’ont
suffi pour obtenir un résultat. Je prends l’habitude de m’endormir avec
cette pensée : « Je serai lucide cette nuit dans mes rêves. » Une nuit, je
rêve que je suis à l’entrée d’une vaste caverne, sur une petite table,
devant l’ouverture ombreuse, brûle une veilleuse d’un bleu absolument
merveilleux !
Je sais alors que je suis en rêve lucide. Je poursuis mon chemin à
l’intérieur de la caverne qui débouche sur une hauteur. Je regarde à mes
pieds, c’est bien une ville que je vois en contrebas, elle évoque la
3
splendide cité évoquée par Lovecraft dans Démons et merveilles . Cette

136
constatation me fait sourire… Puisque je suis en rêve lucide, je décide de
voler au-dessus de la cité merveilleuse… Puis je descends à l’intérieur
d’une vaste demeure, ancienne et splendide, vide de personnes mais
décorée avec un faste désuet.
Je traverse plusieurs pièces et m’approche d’une haute fenêtre. Je
découvre un lac paisible nimbé d’une lumière dorée, entouré d’arbres.
Dans ses eaux d’un beau vert éteint, se baignent des hommes et des
femmes nonchalants. La scène se passe dans la grâce et le silence. Je suis
émerveillée.
Je recréerai à plusieurs reprises dans des rêves lucides cette maison que
j’appelle « la maison du lac ». Très souvent, pour moi, l’entrée en rêve
lucide sera la veilleuse à la douce lumière bleue. Je reviens toujours
avec un plaisir inlassable à la fenêtre d’où je vois le lac où s’ébattent
avec tant de grâce baigneurs et baigneuses dans la merveilleuse lumière
dorée.
Un autre rêve lucide antérieur à celui-ci m’a beaucoup marquée. Je rêve
que je suis à la réception d’un hôtel, accoudée au comptoir d’accueil, je
discute avec la réceptionniste quand je me retourne sous l’effet d’un
regard insistant. Je découvre alors un homme adossé à une porte, il me
regarde en souriant, et hop ! je suis en rêve lucide ! J’ai reconnu cet
homme, c’est S., le personnage central du roman que j’écrivais à
l’époque. Il me lance des railleries et c’est moi qui dois le remettre à sa
place : « Attention à ce que tu dis, c’est moi qui t’ai créé ! » C’est dans
une vaste et somptueuse chambre de la « maison du lac » que je
rencontrerai de nouveau S. J’avais souhaité cette rencontre et pourtant
elle m’a surprise et a de loin dépassé mon imaginaire !

Une méthode pour entrer en rêve lucide : la méthode MILD

Pour entrer en rêve lucide, j’ai souvent utilisé la méthode MILD avec
succès. Je la trouve aisée à pratiquer. MILD, Mnemonic Induction of
Lucid Dreams, l’induction mnémonique des rêves lucides, a été inventée
par Stephen Laberge dans les années 1970. Vous en trouverez l’exposé
détaillé dans son livre Le Rêve lucide4. La phrase clé proposée par
l’auteur pour déclencher un rêve lucide est la suivante : « La prochaine
fois que je rêverai, je veux me souvenir de reconnaître que je suis en
train de rêver. » La technique semble avoir son maximum d’efficacité
quand on la pratique au petit matin en sortant d’un rêve5, précise-t-il.

137
À chacun d’adapter cette formulation selon son ressenti. Moi, je me dis
simplement : « Cette nuit, je serai lucide dans mes rêves. » Cette méthode
n’est pas sans rapport avec le déclencheur de conscience induisant une
SHC ! Adaptez tout cela, c’est facile pour quelqu’un habitué à la
programmation d’une SHC.

Caractéristiques du rêve lucide et différences avec la SHC

Le rêve lucide s’accompagne d’une jubilation extraordinaire que je n’ai


jamais éprouvée en sortie du corps. Cette euphorie est sans doute liée au
fait que le rêveur expérimente en direct la puissance de son esprit, lequel
se révèle capable de créer une réalité plus riche et plus réelle que celle
de tous les jours.
Toutes les sensations et perceptions sont décuplées, centuplées ou plus…
Les couleurs sont magnifiques, les paysages sublimes et l’émotionnel
fonctionne à puissance maximum. La sexualité joue un rôle énorme,
jubilatoire, son vécu est particulièrement facile et gratifiant.
Il semblerait que le rêve lucide fasse appel à des couches très profondes
de notre personnalité inconsciente. Si c’est le cas aussi pour la sortie du
corps, ce n’est pas aussi flagrant ni aussi facile que dans le rêve lucide.
Dans un rêve lucide, mon imagination est mon outil principal. Je suis au
summum de mes capacités créatrices. Personnages, paysages, scénarios
se matérialisent avec un luxe de précisions et de beauté. J’éprouve des
sensations fortes et agréables, je m’amuse autant que je le souhaite, un
énorme sentiment de joie m’accompagne. Lors d’une SHC, mes objectifs
sont d’une autre nature. C’est ma conscience que je souhaite éveiller et
éclairer dans toutes ses dimensions, connues et inconnues. Je veux
explorer, comprendre, communiquer, recevoir des enseignements,
découvrir d’autres dimensions, ramener des informations concrètes et
utiles. Voir ce qu’il y a derrière le voile des apparences est sans doute un
des souhaits les plus chers de l’expérienceur. Revoir une personne
décédée, rencontrer un guide spirituel sont des objectifs de SHC mais pas
de rêve lucide, ce que je rapporterais ne serait qu’illusion et je le
saurais. Le rêve lucide est une exaltation de l’imagination et de la
création, la SHC une expansion de la conscience et d’éveil à ce qui est.
Jouir de la beauté du ciel étoilé en SHC n’est en rien comparable à la
création d’un ciel étoilé en rêve lucide. De la réalité (SHC) à un décor
fictif (rêve lucide).

138
En rêve lucide, je suis donc le maître absolu de ma réalité, d’où sans
doute ma jubilation. Je suis Dieu tout-puissant ! Ce n’est pas le cas en
sortie du corps où je dois composer avec une réalité qui existe en dehors
de moi, d’autres êtres vivants existent et je dois compter avec eux. Des
paysages ou des décors sont bien là. Le monde astral est régi par des lois
qui s’imposent à moi et que je suis obligé de respecter. Que ce soit une
réalité consensuelle6 ou une réalité qui existe en dehors de mon esprit, je
ne peux pas la modifier au gré de ma fantaisie. Si j’arrive sur un plan
astral consensuel où les habitants ont décidé de vivre sous un magnifique
soleil, je ne peux pas faire pleuvoir par la vertu de ma seule volonté !
En SHC, je peux tout au plus créer des projections, ce qui n’est déjà pas
mal, mais ces projections, je les plaque provisoirement sur un monde qui
existe déjà en dehors de ma propre volonté. Je ne modifie ce monde ni en
profondeur ni durablement. Plus je monte en vibrations, plus ma capacité
de projeter s’amenuise. Par exemple, sur le plan de l’âme ou sur le plan
des guides spirituels, il m’est impossible de modifier quoi que ce soit.
D’ailleurs, pas plus que les autres entités rencontrées, ni les guides ni les
êtres décédés n’obéissent à ma volonté. Ils n’en font qu’à leur tête ! Je
peux m’évertuer à appeler mon guide spirituel ou bien un être décédé
autant que je le veux, mais il ne viendra pas vers moi pour autant. En
revanche, en rêve lucide, je peux créer un guide spirituel ou un être
décédé, ils m’obéiront au doigt et à l’œil ! Ils seront conformes à ce que
j’imagine d’eux. Mais n’émane d’eux que ma propre énergie et leur
savoir se limite au mien.
En rêve lucide, je peux passer effectivement à travers tous les murs et
toutes les portes que je désire, en sortie, si je peux aisément traverser une
porte de matière physique, quand il s’agit de matière astrale, je ne le
peux pas. De même, je ne passe pas à travers un être astral et peux donc
le caresser ou le frapper, même si les sensations sont différentes du
physique.
Les confusions les plus fréquentes entre rêve lucide et sortie du corps ont
lieu quand l’expérimentateur se trouve dans l’astral physique ou lors des
fausses rentrées7. Ce sont ses projections qui l’induisent en erreur, mais
un peu d’expérience (et justement quelques erreurs) va vite lui apprendre
à différencier rêve lucide et sortie du corps.
J’ajoute que je n’ai jamais remarqué le moindre état vibratoire précédent
un rêve lucide !

139
Une différence essentielle entre SHC et rêve lucide

Pendant un rêve lucide, comme dans un rêve ordinaire, le rêveur reste en


contact étroit avec son corps physique. Son corps astral, partiellement
dégagé, projette autour de lui son rêve comme un hologramme. Lors
d’une SHC, le corps astral sort intégralement du corps physique et n’a
plus de relation avec lui, excepté par un flux d’énergie8 qui transmet les
informations vitales dans les deux sens.
Ce fait est confirmé par des expériences réalisées en laboratoire sur le
rêve lucide. En effet, le sujet peut convenir avec l’observateur de signes
de reconnaissance. Par exemple, le rêveur avertit son observateur :
« Quand je serai en rêve lucide, je vous ferai un clin d’oeil avec l’œil
droit. » Ou l’observateur propose un protocole : « Je compterai 1, 2, 3, à
trois, vous serez en rêve lucide et lèverez le bras droit. Et ça marche !
9
Je laisse la parole à Stephen Laberge, dans son ouvrage Le rêve lucide :
« Au début de la nuit passée au laboratoire, je m’éveillai d’un rêve et
pratiquai ma méthode Mnémonique d’induction des rêves lucides (MILD)
avant de me rendormir. Peu de temps après, je m’éveillai d’un autre rêve
non lucide, et de nouveau j’essayai la méthode MILD avec le même
résultat décevant. Ma troisième tentative semblait également avoir
échoué. J’étais allongé dans mon lit, réveillé pour la quatrième fois de la
nuit, inquiet, me demandant ce qui n’allait pas – étais-je en train de
perdre mon savoir-faire après toutes ces années ? Alors, soudain, je me
retrouvai en vol, très haut au-dessus d’un champ, je m’aperçus aussitôt,
empli d’exaltation, que c’était bien le rêve lucide tant recherché ! J’émis
un signal par mouvement oculaire et me mis à chanter :
Rame, rame, rame dans ton bateau,
Doucement descend le fleuve,
Ô gué, ô gué, ô gué, ô gué,
La vie n’est qu’un rêve.
Volant toujours bien au-dessus de la prairie, je fis un second signal
oculaire et commençai de compter lentement jusqu’à 10. Pour terminer,
j’émis un troisième signal oculaire marquant l’achèvement de la tâche
expérimentale. Mon succès me transporta de joie et j’exécutai dans les
airs une roue imaginaire. Après quelques secondes, le rêve s’estompa. »
Ce type d’expérience est impossible à réaliser en SHC. L’expérienceur
ne peut en aucun cas établir un contact avec l’observateur. Celui-ci ne

140
peut pas non plus influencer sa sortie du corps ou modifier son
déroulement. L’expérienceur est réellement hors de son corps et coupé
du monde physique.
Stephen Laberge mettait en doute la réalité des SHC (OBE), ce qui
n’enlève en rien l’intérêt de ses travaux sur le rêve lucide. Selon lui, au
mieux, la sortie ne pouvait être qu’une sorte particulière de rêve lucide.
Il écrit : « À mon avis, les rêves lucides ne se distinguent des OBE que
par un seul caractère essentiel : la façon dont le sujet interprète son
expérience sur le moment. »
Eh bien, je ne suis pas d’accord ! Je me consacre en ce moment à des
expérimentations rigoureuses avec un petit groupe d’expérienceurs
confirmés sur quelques points essentiels : montrer par des faits que
l’expérienceur se déplace effectivement et ne rêve donc pas10.
Tout expérienceur confirmé sait s’il est en rêve lucide ou en sortie hors
du corps car la différence entre ces deux états est aussi grande qu’entre
l’état de veille et l’état de rêve. Le débutant quelquefois s’y perd un peu !

Du rêve lucide à la SHC

Passer du rêve lucide à la SHC est la question que posent en priorité les
rêveurs lucides. En ce qui me concerne, je n’ai jamais eu de difficultés
mais sans doute parce que je suis habituée à la SHC. Quand j’ai tenté
l’expérience, je n’ai rien eu à faire de particulier, il suffisait d’émettre
mon intention.
« Une nuit, en 2008, entre 5 heures et 5 h 54 le matin avant de
m’endormir, j’ai pensé : “Tiens, cette nuit, je pourrais faire un rêve
lucide.” Je venais d’envoyer un courriel à un correspondant, François,
où il était question de rêve lucide et de sortie hors du corps.
Vers 5 heures du matin, je suis réveillée par un de mes chats qui veut
sortir. En me recouchant, je pense : “C’est le moment de faire un rêve
lucide ou pourquoi pas une sortie du corps ?”
À peine allongée, je ressens un état vibratoire. Relativement
désagréable. Aucun phénomène auditif, tous les phénomènes sont
énergétiques. Une entité s’est allongée à côté de moi. Je lui demande :
“Pouvez-vous me dire qui vous êtes ?” Pas de réponse. Je deviens plus
insistante. Je reprends : “Qui êtes-vous ? Dites-le-moi
immédiatement !” Toujours pas de réponse. Alors je décide

141
d’invoquer… Jésus !!! Puis, plus raisonnablement, du moins pour moi,
mes guides. Aucun effet particulier. Je n’ai pas peur de l’intrus, j’ai
simplement le sentiment qu’il ne devrait pas être là. Puis me vient le
désir d’expérimenter la force de certains noms ou de certains signes
réputés pour leur action. Dans cette intention, je trace quelques signes
de croix dans l’obscurité autour de moi sans succès, puis je crée la
bulle de lumière rose et reprends avec fermeté les noms de mes guides.
L’intrus disparaît. Mais quelqu’un d’autre me tire par les pieds. Je
reprends ma place au-dessus de mon corps physique. Le nouvel intrus
s’en va aussi. Je me demande ce que je vais faire maintenant qu’il n’y a
plus personne dans ma chambre. À noter que ma chambre est à ce
moment-là exactement semblable à la chambre physique où je dors,
semi-obscurité comprise.
Je décide de passer au rêve lucide, ce sera plus amusant. J’allume
donc la lumière de ma chambre. Ma lampe de chevet s’éclaire
normalement (rêve lucide). Je me retrouve dans ma chambre
exactement dans la même position que précédemment, mais, différence
significative, elle est maintenant éclairée par ma lampe de chevet. Je
suis dans une chambre mentale, car si j’y trouve mon lit, ma lampe et la
porte-fenêtre, l’espace n’a rien à voir avec l’espace habituel. Dans
cette chambre mentale, je me livre à quelques expériences telles que
léviter, m’engager dans le plafond à moitié, etc. Je décide de me
regarder dans le miroir qui se trouve matériellement dans ma chambre
en pensant : “Ça va être un test de plus.” Le miroir que je découvre
n’est pas celui de ma chambre, même s’il est exactement situé au même
endroit. Je me regarde longtemps et attentivement, c’est bien moi, je
suis plus grande, mes yeux aussi sont plus grands, etc. Je ne me
ressemble guère ! Je suis certainement dans un rêve lucide. En SHC,
j’aurais vu le miroir réel, mais vide de tout reflet.
Que vais-je trouver au-dessus de ma chambre mentale ? Je vais m’en
assurer. Je traverse le plafond, je ne trouve rien, si ce n’est un espace
obscur et vide, pas de charpente, dans la réalité elle est apparente et
j’aurais dû la voir si j’avais été en SHC. Je fais quelques pas11 dans ma
chambre sans but, en fin de compte, ce serait plus intéressant si je
sortais de mon corps. C’est justement l’occasion d’aller voir Jean-
Pierre. (C’est un ami qui vient de mourir ce 4 janvier d’une mort
subite, inexplicable, il a été incinéré le 22 janvier.)
Cette pensée me fait quitter la chambre mentale, je me retrouve dans ce
que j’appelle une aire astrale de départ, vide comme il se doit.

142
J’appelle fortement Jean-Pierre. Aucune réaction, aucune vibration. Je
répète plusieurs fois son prénom, je lui rappelle qu’il vient de mourir
et qu’il nous laisse avec beaucoup d’interrogations sur ce qui s’est
passé, je lui demande s’il peut venir vers moi. Toujours aucune
réaction. Je comprends qu’il ne viendra pas. J’ajoute qu’il nous
manque beaucoup, que nous le remercions de tout ce qu’il a fait avec
nous et je termine en disant : “Nous t’aimons, Jean-Pierre.” (En rêve
lucide, il serait venu !)
Je regagne ma chambre mentale. Entre mon correspondant François
que je reconnais tout de suite alors que je ne l’ai jamais vu
physiquement. C’est un jeune homme brun, vêtu d’une combinaison
claire, genre sport. Je lui explique que je viens juste de rentrer d’une
expérience hors corps. Il me dit que ce n’est déjà pas si mal d’être là
où nous sommes en train de nous parler. Il tient à la main un bloc de
papier carré et s’assoit (non pas sur une chaise, mais en tailleur dans
l’espace à côté de moi).
François commence à écrire sur un bloc qu’il a coincé sur sa cuisse,
puis il s’appuie légèrement sur mon genou pour mieux se caler. C’est
comme si nous nous connaissions tous les deux depuis toujours, c’est
amusant cette familiarité puisque dans la réalité physique, nous ne
nous connaissons pas. Sur cette pensée, je sens que l’énergie baisse et
que l’expérience va se terminer.
L’intrication des deux états, rêve lucide et sortie hors du corps, est ici
particulièrement évidente. Peu de temps après, je rencontrerai
François dans le monde physique. Il ressemble trait pour trait au
personnage que j’ai vu. Et tous les deux, nous avons l’impression de
nous connaître depuis toujours ! C’était bien une SHC.
Je me réveille dans mon corps physique. Il est 5 h 45. »
Une autre nuit… Nuit fructueuse, nuit harassante.
Programmation : je veux faire un rêve lucide. Je m’endors avec cette
pensée vers 22 heures.
« Premier réveil, minuit trente : je souffre d’un fort mal à la tête que
j’ai eu toute la journée. J’étais justement en train de rêver que j’avais
trouvé le déclic pour entrer en rêve lucide, une façon de procéder
inspirée de l’informatique ! Pendant ces deux heures de sommeil, je
n’ai cessé de penser au rêve lucide. Je me rendors en ralentissant ma
pensée à l’extrême et fixe mon attention sur ma volonté de faire un rêve
lucide.

143
Réveil à 2 heures : j’ai fait un rêve.
Je dors dans la maison de ma grand-mère. Présence de ma sœur qui
dort, elle aussi, puis altercation avec elle, mais tout ceci se passe
pendant notre sommeil et sur fond de lucidité. Pas une seule seconde,
je n’oublie que je veux faire un rêve lucide et que je suis en train de le
faire.
Le rêve se mue en sortie du corps, c’est instantané. Je suis passée du
rêve lucide à la sortie du corps sans savoir comment ni pourquoi en
moins de temps qu’il ne faut pour le penser, j’identifie immédiatement
l’état de sortie hors corps.
Je me trouve dans une pièce haute, rectangulaire, corniches au
plafond ; sol, plafond et murs sont peints d’un rose beige granité de
blanc, aucune issue, aucune fenêtre, aucune porte, aucune décoration
ni objet, une lumière type électrique jaunâtre dont on ne voit pas la
source, je sais que je suis en astral. Je suis souvent venue là en début
de SHC, c’est une sorte d’antichambre de l’astral. Je ne m’y sens pas
vraiment bien. Je décide d’en sortir pour vagabonder. Je fais un effort
de concentration, puisqu’il n’y a aucune issue, comment en créer une ?
Je me concentre jusqu’à ce qu’enfin un craquement puis une ouverture
(comme un souffle) s’ouvrent vers le haut… Mais, à ce moment précis,
un de mes chats me réveille en miaulant. Miracle ! Je me rends compte
que mon mal à la tête a complètement disparu, je me sens vraiment très
bien.
Puis je me rendors. Je recommence un rêve lucide sur le même thème
que le précédent. Sommeil chez ma grand-mère. Puis le rêve prend une
tournure difficile, deux hommes sont entrés par effraction dans la
maison. L’un des malfaiteurs s’empare de mon porte-monnaie rouge,
l’autre essaie de calmer le jeu. Etc., etc. Finalement, celui qui veut
calmer le jeu intervient en ma faveur, l’autre disparaît. Je ne saisis pas
l’occasion de retourner la situation et de transformer le rêve ordinaire
en rêve lucide.
Réveil 4 heures. Je me rendors. Le même rêve se poursuit, mais, cette
fois-ci, je m’en tire très bien en retournant la situation en ma faveur.
Réveil 6 heures, je suis toujours sur l’histoire du rêve lucide. Chez ma
grand-mère, etc. Mais le mal à la tête a définitivement disparu.12 »

Comment sortir d’un rêve lucide ?

144
Stephen Laberge ne connaît que deux manières de sortir d’un rêve
lucide : « Ou bien l’on perd la lucidité tandis que le rêve continue ou
bien le rêve se termine par un réveil. » Mais il n’a pas prévu une
troisième possibilité : casser le rêve lucide pour se retrouver hors de son
corps.
Ce même chercheur nous donne quelques techniques pour prolonger un
rêve lucide et ceci nous intéresse, vous allez voir pourquoi :
« Je me suis aperçu que la chute en arrière et le tournoiement s’avérait
particulièrement efficace pour déclencher des rêves lucides de réveil.
Et la technique est très simple. Dès que ma vision commence à
s’estomper dans un rêve lucide, soit je tombe en arrière, soit je tourne sur
moi-même comme une toupie (dans mon corps de rêve, bien entendu !).
Pour que le procédé fonctionne, il est important que la sensation de
mouvement soit vécue avec intensité. Cette technique engendre
d’ordinaire un nouveau décor onirique, qui représente souvent la
chambre où je suis couché. En me remettant sans cesse en mémoire,
durant cette transition, que je suis en train de rêver, je suis à même de
poursuivre lucidement, mais dans le nouveau décor. Sans cet effort
particulier d’attention, je prends d’habitude le nouveau rêve pour un
réveil véritable – et ceci en dépit des absurdités souvent criantes de son
contenu ! »
Beaucoup de rêveurs lucides, quand ils veulent sortir d’un rêve lucide
pour passer en SHC, utilisent des techniques semblables à celles décrites
par Stephen Laberge, ce qui génère en effet assez souvent un changement
de rêve ou bien un réveil, à moins qu’ils ne parviennent à se
reprogrammer sur leur objectif de sortie.
Je vous conseille de lire ou de relire S. Muldoon13. Vous trouverez ample
matière à réflexion et d’excellentes pratiques à ce sujet.
En ce qui me concerne, lorsque je suis dans un rêve lucide, le plus
souvent, je n’ai aucune envie d’en sortir ! Donc je n’ai pas de méthode
particulière pour en sortir et, comme mes récits le montrent, la prise de
conscience suffit quand je veux passer en SHC.
Maintenant, je laisse la parole à des rêveurs lucides venus en stage
apprendre à sortir de leur corps.
Julien est un rêveur lucide expérimenté. Suite à un stage, il accomplit sa
première sortie consciente. Je vous livre son récit in extenso, car il
montre clairement la différence entre le rêve lucide et la sortie
consciente.

145
« Avant de commencer le récit de ma première SHC, je tiens à
préciser que je pratique le rêve lucide depuis presque 10 ans et que
j’en ai acquis une certaine maîtrise : transformation du décor et des
personnages, téléportation, et bien sûr maîtrise du vol. J’utilisais
aussi une technique précise pour tenter une SHC depuis le rêve
lucide, consistant à se laisser tomber puis, au moment de l’impact,
se réveiller et utiliser “l’inertie” de la chute pour pousser le corps
astral vers le haut. Cette technique n’a pour moi jamais vraiment
marché dans le sens où aucun élément ne m’a permis de distinguer
mes décorporations d’un rêve.
Après le dernier jour du stage avec Akhena, je me réveille à 5 h du
matin. Je commence la technique du souffle, mais cette fois en
m’investissant à 100 %, aussi bien sur le plan physique que sur le
plan de l’âme où je demande de l’aide aux guides, notamment pour
ce qui est de lâcher le désir de contrôler, mon principal obstacle. Je
souhaite être capable de m’abandonner et de pratiquer les SHC dans
le but de me développer spirituellement et d’être bénéfique aux
autres. Après 45 min, je m’allonge et apprécie de nouvelles
sensations : des fourmillements dans le crâne et le premier chakra,
et la sensation d’avoir la colonne vertébrale comme une barre qui
résonne. Puis j’estime que j’ai bien travaillé et me positionne sur le
côté en m’apprêtant à dormir, satisfait, en me disant que ma
première SHC viendra quand ce sera le moment.
Quelques minutes plus tard, alors que ni mon corps ni mon esprit ne
sont endormis (je mets toujours beaucoup de temps à m’endormir),
je sens une vibration sourde, profonde et puissante remonter depuis
le bas de la colonne. Je me remémore un état vibratoire vécu il y a
8 ans, similaire quoique plus impressionnant, mais qui avait été
avorté. Cette fois, je me laisse entièrement faire, et là, comme par
magie, je sens mon corps – toujours en position fœtale – se replacer
à la verticale. C’est peut-être ce qui m’aura le plus marqué lors de
cette expérience : le caractère entièrement automatique de la
séparation, ce qui ne ressemble pas du tout à mes sorties depuis le
rêve, que je classerais aujourd’hui plutôt comme une sorte de faux
réveil.
Je songe alors à mon objectif : aller voir l’objet mystère sur la table
d’Akhena, mais je me retrouve dans une autre maison. Je l’explore,
j’allume un interrupteur, la lumière ne s’allume pas, puis un jeune
homme vient vers moi dans le couloir. Par réflexe je me colle au mur,

146
mais il ne me voit pas et traverse mon bras (ce qui ne m’arrive pas
en rêve : je peux toucher mes personnages). Je décide alors d’aller
dehors. Je regarde un panneau sur la façade de la maison, mais
impossible de le lire, les lettres n’ont aucun sens pour moi. Je décide
alors de voler pour aller chez Akhena, mais rien ne se passe.
J’essaie de nouveau, rien à faire. Pourtant, j’ai une grande habitude
du vol depuis le rêve lucide, c’est devenu une seconde nature, mais
ici je ne bouge pas. Je remarque aussi que les couleurs ne sont pas
chatoyantes comme dans un rêve lucide. Je prends conscience que
mes pieds flottent à 20 cm du sol, mais impossible d’aller plus haut.
Je continue alors la promenade dans l’espoir de trouver une adresse
de rue, un élément permettant de procéder ultérieurement à une
vérification, mais je songe à me dépêcher avant de revenir dans mon
corps physique, las ! aussitôt pensé aussitôt fait, je me retrouve dans
mon corps, il est environ 7 h. Malgré l’impossibilité de vérifier, je
reste convaincu qu’il ne s’agissait pas d’un rêve, puisque, outre
l’entrée en matière complètement différente, les éléments suivants
diffèrent :
– en rêve lucide, possibilité de lire un panneau, écriture possible
quoique difficile,
– en SHC : je ne sais plus lire. Avec du recul, je me dis que c’est
peut-être parce que j’ai oublié mon cerveau à la maison…
– en rêve lucide, couleurs chatoyantes, euphorie liée au sentiment
d’omnipotence, qui ne dépend que de nos limites mentales,
– en SHC, décor banal, mes capacités se limitent à ne pas pouvoir
allumer un interrupteur et me faire ignorer par les gens qui me
traversent, comme superpouvoirs on a vu plus “funky”…
Quant au vol, j’ai le sentiment que mon incapacité à voler dans cette
première SHC avait pour but de me signifier que le corps astral
n’est pas l’esclave de mon mental. J’imagine qu’avec l’habitude, on
doit pouvoir le faire voler, tout comme un cavalier finit par ne faire
qu’un avec son cheval. Je crois que la leçon à tirer pour moi de cette
première expérience est de lâcher le contrôle : je ne suis pas allé où
je voulais, je n’ai pas pu faire voler mon corps astral, je n’ai pas pu
recouper avec le monde physique, et pourtant j’ai la conviction que
c’est une expérience entièrement différente de celle du rêve… »
Comment casser la bulle de rêve ? Autre témoignage de Julien :
« Comme l’indique le titre, j’essaye depuis quelque temps de casser

147
l’hologramme, la bulle de rêve lorsque je suis en rêve lucide. Pour
l’instant mes tentatives se résument à :
- une fois, un réveil en ayant trop forcé,
- une autre fois, j’ai commencé à séparer “le décor” comme si
j’écartais un rideau avec mes mains, mais ce fut laborieux, j’ai juste
eu le temps d’apercevoir un fond blanc, un mur de brique et un
écran noir (réveil), le tout s’enchaînant très rapidement,
- plus récemment, j’ai essayé en criant : “Je veux voir ce qui est.”
Le résultat a été étonnant, alors que j’étais en bas d’une montagne,
dans la nature, une sorte de moquette bleue a “envahi” la moitié du
sol, mais je pense bien que c’était encore un rêve.
Et quand je deviens lucide, pour moi le rêve ne s’efface pas. »

RÉPONSE DE MARC

« Il n’est pas facile de sortir d’un rêve lucide pour entrer en état de SHC.
Le plus souvent, le fait de prendre conscience que l’on rêve peut nous amener à
un réveil en état vibratoire, on peut alors tenter une sortie. Mais il faut alors
faire attention à ne pas réveiller son corps physique !
C’est ce qui m’arrive le plus souvent lorsque j’accède à la lucidité en rêve, je
me réveille en état vibratoire lorsque j’émets le désir de sortir hors de mon
corps physique. Malheureusement ça bloque à ce moment et le plus souvent je
me réveille alors totalement… »

RÉPONSE D’ÉRINE:

« Julien, je vais te dire comment ça se passe pour moi.


Il m’est donc arrivé en rêve lucide de me mettre à vibrer après cette injonction,
je suis alors sortie assez violemment.
D’autres fois, ça me fait comme lorsque je m’éveille le matin. Tu sais, lorsque tu
ouvres les yeux et que ta conscience s’éveille doucement au lieu où tu es et au
jour qu’il est. Et bien là, pareil… Progressivement c’est comme si je m’éveillais
dans mon corps astral, donc exactement les mêmes sensations qu’au réveil, sauf
que là je m’éveille en pleine action… Â ce moment-là, le décor change la
plupart du temps, au fur et à mesure que je m’éveille…
Et ensuite, la plupart du temps, je prends alors mon envol vers mon objectif, et
c’est ce qui m’aide à ancrer ma conscience. »

148
En guise de conclusion, quelques directives

Mêmes consignes que pour le rêve ordinaire. Quand je suis en rêve


lucide, si je veux sortir de mon corps, je dois me détacher de l’intérêt
que j’éprouve pour le rêve lucide et me remémorer l’objectif précis
que je voulais accomplir en sortie.
Éviter toute injonction faisant une allusion au corps physique ou au
réveil, dire « Maintenant je me réveille de mon rêve ou je sors de mon
corps » est une erreur manifeste !
Ce n’est pas gagné, comme dirait Julien !
Il est à mon avis plus aisé de sortir de son corps en pratiquant des
techniques qui induisent des sorties avec état vibratoire, et donc la
conscience, dès le départ. Chacun choisira la méthode qu’il préfère, mais
dans tous les cas, pensez à travailler en amont, les techniques sont vos
meilleurs atouts.

Si vous souhaitez être parfaitement conscient au cours de votre SHC, il faut


sortir en mettant à profit un réveil physique ou un rendormissement après un
réveil physique, sinon vous passerez nécessairement par une occultation de la
conscience et un début d’expérience en rêve.

149
9
Techniques d’appoint

Imagerie mentale
L’imagerie mentale est fréquemment utilisée par les expérienceurs. Je ne
la pratique que rarement. Cependant, certaines personnes l’emploient en
complément des autres techniques que je pratique. L’imagerie mentale
donne de bons résultats, si l’apprenti est prêt, autrement dit si ses
énergies sont éveillées et qu’il est bien déterminé à sortir. Je la verrais
plus en technique d’appoint qu’en technique à part entière. Mais, sans
doute, existe-t-il autant de techniques que d’expérienceurs !
La plus célèbre de ces techniques d’imagerie mentale a été créée par
Robert Bruce, c’est la fameuse technique de la corde. Je vous renvoie à
l’auteur1.
Si vous souhaitez utiliser l’imagerie mentale pour sortir de votre corps,
je vous donne ici quelques pratiques très simples que j’ai utilisées sans
prétendre en être l’auteur.
Quand vous êtes allongé dans votre lit en vue de sortir de votre corps,
imaginez une situation ou une image qui évoque pour vous le fait de
sortir. Exemple : j’imagine que je cours sur une piste. Je démarre en
petites foulées et puis cours de plus en plus vite, tellement vite que je
décolle et m’envole. Insistez sur les sensations qui accompagnent votre
course, le contact de vos pieds avec le sol, vous allez bientôt courir sur
la pointe des pieds et quasiment ne plus le toucher le sol, sentez le travail
de tous vos muscles, le rythme de votre respiration, la sensation
d’accélération et, finalement, le décollage. Pour qu’une imagerie mentale
fonctionne, il faut non seulement l’imaginer, mais aussi ressentir les

150
sensations qui l’accompagnent.
Utilisez une image qui vous convient. En ce qui me concerne, j’ai
toujours détesté grimper à la corde lisse, en revanche j’étais spécialiste
de la course, vous comprenez le pourquoi du choix de mon imagerie
mentale ! J’aime énormément voyager en avion et raffole du moment du
décollage. L’une de mes imageries favorites sera de m’imaginer dans
l’avion au moment du décollage et de ressentir toutes les sensations qui
l’accompagnent. L’avion se met à rouler doucement et s’engage sur la
piste principale, il accélère, le roulement sourd de ses roues sur le sol
s’amplifie, des vibrations traversent la cabine, les réacteurs s’emballent
dans un rugissement, enfin c’est moment inouï où l’avion, faisant fi de la
pesanteur, décolle et perd le contact avec le sol, le voyageur est plaqué
dans son fauteuil, l’appareil se cabre et bondit, etc., et puis on aperçoit le
paysage en dessous de soi… Dans les vieux appareils, la ressemblance
avec l’état vibratoire était encore plus criante. Le passager avait
l’impression que la carlingue était sur le point d’exploser tant les
vibrations étaient fortes et le vacarme effroyable ! Aujourd’hui encore, à
chaque fois que je prends l’avion, au moment du décollage, je m’imagine
en train de sortir de mon corps.
Pour les amateurs de trampoline, imaginez que vous sautez de plus en
plus haut. Pour les plongeurs, prenez votre élan sur un tremplin au-dessus
d’une piscine. D’autres préfèrent l’image du saut en parachute ou bien
encore un envol en parapente… Toutes les images de vol, d’envol,
d’ascension, de décollage, etc. sont très porteuses.
Quelle que soit l’imagerie mentale utilisée, elle n’aura un effet que si
vous avez élevé votre niveau vibratoire par un travail préparatoire
(méditation, respiration, Shri-Yantra, sons, musique, bols tibétains,
musique hémi-sync). Mais l’imagerie mentale est efficace dans la mesure
où elle permet à votre mental de rester concentré sur l’idée de sortir ou
sur une idée d’élévation, de changement de milieu et de pesanteur.
Je remarque que dans ce type d’exercices, il est souvent question d’une
montgolfière. Pour moi, cet engin volant n’évoque rien, mais pour une
personne passionnée par les montgolfières, cette imagerie doit bien
fonctionner, on peut aussi utiliser toutes sortes d’images : planeurs, ULM,
balançoires, trapèzes, skis, saut en hauteur ou à la perche, soucoupes
volantes et fusées…
Enfin, je placerai aussi dans l’imagerie mentale ce que j’appellerai
« l’imagination mystique ».

151
Imaginez que votre guide spirituel vient vous chercher ou que vous êtes
emporté par une spirale de lumière sur une autre dimension. À vous de
trouver une image qui vous est personnelle.
Se rattachent aussi à l’imagerie mentale toutes les techniques où vous
imaginez votre corps astral en train de sortir de votre corps physique, ou
même comme le préconisent d’autres expérienceurs, créez votre double
astral et projetez votre conscience dans celui-ci2.
Enfin, j’ajoute aussi dans cette catégorie de techniques toutes celles qui
font intervenir la répétition d’un son, d’un mot, d’un nom (par exemple le
nom de votre guide ou de la personne que vous voulez rencontrer) ou
d’un mantra.
Enfin, pour nourrir votre imagerie mentale, vous avez à votre disposition
un outil de travail extraordinaire : Internet. Vous trouverez de nombreuses
vidéos qui représentent chacune à leur manière la sortie du corps, le
double rattaché avec sa corde d’argent au corps physique en train de
s’extérioriser. Choisissez une imagerie qui vous convienne plus pour des
raisons esthétiques que réalistes. Regardez souvent la vidéo ou bien
choisissez une image de vidéo et mettez-la en fond sur votre écran
d’accueil.
Les artistes pourraient s’inspirer de certaines toiles de maître
représentant l’Ascension de Jésus ou l’Assomption de la Vierge !

Musique Hémi-Sync3
Créateur Robert Monroe, diffusé par l’Institut Monroe.
Principe : un bruit de fond inspiré des vagues de l’océan mêlé à des
« bruits roses4 ». Dans l’oreille droite de l’auditeur, on introduit une
fréquence, dans l’oreille gauche, une fréquence différente, puis les deux
en même temps. Le cerveau crée alors un troisième son, un effet vibrato.
Le sujet l’entend distinctement, mais il n’existe pas sur la bande audio.
Cette méthode permet de faire travailler en synchronisation les deux
hémisphères du cerveau, le droit à dominante intuitive et le gauche à
dominante rationnelle. Autrement dit, notre cerveau améliore ses
performances.
Cette méthode largement diffusée par l’Institut Robert Monroe a permis
de faire avancer grandement le travail sur la conscience humaine. De
nombreux chercheurs ou musiciens ont travaillé sur ce procédé. La

152
musique Hémi-Sync est également utilisée par des thérapeutes.
Aujourd’hui, on l’appelle plutôt musique binaurale ou sons binauraux,
mais le principe est le même.
Ces sons ont d’abord été utilisés pour accélérer un apprentissage ou
favoriser l’acquisition de connaissances pendant le sommeil.
Aujourd’hui, les objectifs se sont multipliés. Particulièrement efficaces
pour induire une relaxation ou soutenir une programmation, certains de
ces sons ont été conçus pour favoriser l’endormissement, les rêves ou la
programmation d’objectifs aussi divers que perdre du poids, arrêter de
fumer, apaiser une douleur, être en bonne santé, réussir, devenir riche ou
rencontrer son guide spirituel, etc.
Je pense que Robert Monroe, lui, s’était intéressé à la possibilité de faire
sortir des personnes de leur corps grâce à un son.
Incontestablement, les sons hémi-sync favorisent en effet grandement la
relaxation et les projections de conscience.
Aujourd’hui, je conseille de travailler avec des musiques Hémi-Sync5
afin de favoriser les SHC.
Pour bénéficier du plein effet, il faut écouter les sons avec des écouteurs
en position allongée.
Double objectif de l’écoute :
• se relaxer et programmer la sortie et son scénario,
• sortir.
Cependant, ces sons, issus de l’intellect ou du mental, ne conviennent pas
à tout le monde. Donc vous n’en usez que si vous aimez !

TÉMOIGNAGE DE NATURE_ONE

« Une musique Hémi-Sync a un rôle bien défini. Ce sont des oscillations sonores
(en général deux) qui peuvent se moduler en changeant d’octave, mais en étant
toujours en phase (la différence entre ses oscillations reste fixe, par exemple
4 Hz, 8 Hz). Elles sont très efficaces pour ceux qui parviennent à les utiliser
correctement. Elles s’écoutent avec un casque pour être vraiment
fonctionnelles.
En ce qui me concerne, n’importe quelle musique m’aide à sortir du moment
qu’elle me touche émotionnellement.
Les Hémi-Sync aident à sortir non pas avec une émotion, mais grâce à une
technique de “mise en phase adaptée” du cerveau, c’est donc physiquement et
techniquement qu’on se retrouve dans un état propice à la sortie hors du corps.

153
[…] »

Bols tibétains
Bols tibétains ou bols chantants. Ces objets usuels devenus rituels
viennent des confins de l’Himalaya. Le son des bols chantants a de
nombreuses vertus, en particulier celle de nous mettre en résonance avec
les vibrations des mondes subtils. Fabriqués à partir des sept métaux
fondamentaux, eux-mêmes en relation avec les sept planètes
traditionnelles, les bols chantants gardent encore le secret de fabrication
de leur alliage. Leur son nous prépare efficacement à sortir de notre
corps.
Je les utilise en tête de chaque exercice et je conseille vivement à chacun,
s’il le peut, de se procurer un bol tibétain et de travailler lui-même à
créer des sons.
Double objectif de l’écoute (identique à l’Hémi-Sync) :
• se relaxer et programmer la sortie,
• sortir.
Vous pouvez aussi utiliser les gongs et certains chants tibétains ou
d’origine tibétaine6.

Le son Om
Particulièrement connu et utilisé dans la tradition spirituelle bouddhiste,
le son Om peut être utilisé pour favoriser la sortie du corps.
En ce cas, il faut faire un son Om prolongé le plus longtemps possible sur
l’expiration, de préférence dans les tons graves.
Émettez vous-même le son Om ou écoutez de bons enregistrements en
cours de méditation, avant ou après les exercices ou pour ouvrir un temps
de programmation.
Je recommande un excellent enregistrement d’un son Om conçu pour la
sortie du corps7.

154
Aides mécaniques ou électroniques

La machine à faire monter Kundalini

Il me faut citer « la machine à faire monter Kundalini » du docteur


Lefébure et autres inventions du même style. Je ne fais que rappeler
qu’une telle machine existe ! Je n’ai jamais été attirée par ce type de
procédé mécanique et ne le recommande pas. Il me paraît être à l’inverse
de l’investissement personnel et énergétique demandé par la SHC et je
me pose la question des résultats.
Quelques stagiaires ont suivi l’école du phosphénisme et en ont retiré
parfois des résultats, mais avec l’impression qu’il leur fallait fournir un
travail pénible et astreignant.
Il y a une trentaine d’années, j’ai essayé une machine qui faisait sortir
hors de son corps. Certes, l’expérience a été agréable ! J’ai été redevable
à la machine d’une bonne relaxation sans aucun rapport avec une sortie
du corps. Et pourtant, j’y ai mis beaucoup de bonne volonté !

Les lunettes magiques

En 2014, le matériel a évolué et voici ce que l’on nous propose :

TÉMOIGNAGE DE CAROLE

« Cet après-midi, une amie m’a prêté un truc pour aider aux SHC, ce sont des
lunettes avec une sorte de patch collé qui fait des jeux de lumière et un casque
avec un son similaire à des bols tibétains. Les bols, OK, je connaissais, mais ces
lunettes sont incroyables ! On a l’impression de voir des étoiles, d’être dans
l’espace, ça met en condition, dirons-nous… Je me répétais intérieurement : “Je
sors de mon corps consciemment en toute sécurité.” […] Après 40 min,
concentrée sur les lumières qui passent à travers les paupières, car les yeux sont
fermés, je me suis sentie flotter mais très reliée à mon corps physique, je ne sais
si rêve ou réalité, mais pendant un cours instant je me suis vue voler dans les
étoiles et flotter. Mon corps physique était chaud et flottant, je sentais le corps
astral en même temps qui s’évaporait… Difficile à expliquer ! Je ne vois pas ça
comme une SHC consciente, mais il y a eu un moment de vol plané où je sentais
d’ailleurs le corps astral flotter et s’étendre en volant, tout en me sentant dans
mon corps physique, c’est assez étrange… Quelques muscles qui se sont tendus,
des fourmillements, mais pas de fortes vibrations comme j’ai déjà pu en avoir

155
avant, mais malheureusement pas encore abouties. »

Dans le cas de Carole, il s’agit sans doute d’une projection de


conscience, ce qui explique qu’elle sent encore son corps physique, mais
ce n’est pas une SHC.

Travailler l’énergie des chakras


S’il est une chose évidente, c’est que l’on peut parfaitement réaliser des
sorties du corps conscientes sans connaître l’existence des chakras.
Pourtant, on me pose souvent la question : les chakras ont-il un rôle dans
la SHC et, si oui, lequel ? Quels sont les chakras à travailler et
comment ?
Dans ma méthode, je parle peu des chakras. En effet, lors de toutes mes
expériences de SHC, que ce soit chez les entités astrales ou chez les
humains incarnés vus depuis l’astral, je n’ai jamais observé le moindre
chakra. J’ai interrogé mes stagiaires à ce sujet. Aucun n’a pu me dire
qu’il avait vu (ou ressenti) des chakras en SHC8.
Quant aux guides spirituels, j’ai pu seulement apercevoir, au centre de
leur front, un faisceau de lumière très blanche, extraordinairement
blanche, ce qui correspond au Diamant en pleine activité, mais le
Diamant, justement, n’est pas un chakra.
En tout cas, le temps d’un exercice, imaginons ces chakras, créons-les et
nous en ressentirons tous les bienfaits.

Les chakras selon la tradition : bref rappel

Chakra signifie « roue » en sanskrit.


L’être humain compte d’innombrables chakras. On en distingue
généralement sept principaux, situés le long de la colonne vertébrale.
Implantés sur le corps éthérique, ces chakras (ou vortex) reçoivent,
transforment et distribuent l’énergie cosmique appelée prâna, ki ou chi
selon les traditions. Chacun de ces sept chakras a pour support dans le
corps physique une glande endocrine.
L’énergie transmise par les chakras donne vie à l’être humain à tous les

156
niveaux : conscience, psychisme, corps physique. Le bon fonctionnement
de nos chakras est nécessaire à notre santé physique, psychologique et
spirituelle.
Traditionnellement, on associe aux chakras les sept couleurs de l’arc-en-
ciel et les sept notes de la gamme.
Le premier chakra, Muladhara, ou chakra racine, situé au niveau du
périnée est en rapport avec l’élément Terre, la matière. De lui dépendent
notre instinct de survie et notre capacité à avoir les pieds sur terre.
Couleur rouge.
Le deuxième chakra, Swadhistana, ou chakra sacré, situé un peu en
dessous du nombril, est en rapport avec l’élément Eau. La mère.
L’émotion. Sexualité, plaisir, douceur d’être en vie. Couleur orange.
Le troisième chakra, Manipura, ou chakra solaire, situé au niveau du
plexus solaire est en rapport avec l’élément Feu. Le père. La confiance
en soi, la capacité à prendre sa place et à rayonner tel un soleil, l’ego.
Couleur jaune.
Le quatrième chakra, Anahata, ou chakra du cœur, situé au centre de la
poitrine est en rapport avec l’élément Air. L’amour. Il nous fait aimer la
vie, les autres et l’univers. Couleur verte.
Le cinquième chakra, Vishuddha, ou chakra laryngé, situé au niveau de la
gorge, en rapport avec le cinquième élément, l’éther. Le chakra de la
communication, de la parole, de l’expression de soi, de la création. En
rapport avec l’audition, il nous permet de nous mettre à l’écoute de notre
guide intérieur, de capter les informations des plans subtils et de les
transmettre. Couleur bleu azur.
Le sixième chakra, Ajna, ou le chakra frontal, situé entre les sourcils.
Intuition, sagesse, connaissance, clairvoyance. Couleur bleu indigo.
Le septième chakra, Sahasrara, ou le chakra coronal, situé sur le sommet
de la tête. Il est le siège de l’accomplissement de l’homme, il nous
connecte à notre essence divine. L’Unité. L’Éveil. Couleur violette.

Les chakras et la sortie du corps

Beaucoup d’entre vous connaissent des techniques pour harmoniser leurs


chakras. Utilisez les techniques que vous avez apprises pour vos
préparations aux sorties du corps en respectant trois points essentiels :
• Travailler toujours sur le premier chakra ou chakra racine, même

157
si l’on vous a enseigné le contraire.
• Ouvrir ou fermer un chakra est une absurdité. Vous pouvez tout au
plus activer ou harmoniser un chakra. Ce travail, personne, pas
même un maître, ne peut le faire à votre place.
• Respecter les couleurs spécifiques à la sortie du corps que je vais
vous indiquer.
Toutes les techniques SHC que je vous propose sont basées sur le travail
du Feu et du Diamant qui sont des énergies et non des chakras.
Cependant, j’insiste sur le rôle important du premier chakra. De lui,
dépend l’enracinement du sujet indispensable à tout aspirant à la sortie
du corps.
C’est volontairement que j’omets le sixième chakra, Ajna. Son action est
absorbée dans celle du Diamant. Au moment de la SHC, le chakra 6,
Ajna, et le chakra 7, Sahasrara, s’activent en conjonction sous
l’impulsion du Diamant et forment un arc de lumière, visible sur les plans
supérieurs, voir les guides.
Le chakra 4, Anahata, est essentiel dans notre travail. Il faudrait toujours
commencer votre préparation par la méditation de base et créer la
lumière rose du cœur.
Au moment de la sortie, l’énergie Feu monte à l’intérieur de votre
colonne9 et traverse chacun des chakras. Il faut donc qu’ils soient libres
et actifs pour permettre aisément son passage. Sinon, vous risquez de
ressentir une sensation douloureuse, voire de blocage, au niveau du
chakra en souffrance. La montée d’énergie s’arrêtera peut-être là et la
sortie avortera. D’où l’utilité de faire un travail sur les chakras, concret
et psychologique et/ou énergétique et spirituel. J’insiste aussi sur le fait
que les techniques, en particulier SHC 4/5/6 et 7, sont en elles-mêmes un
travail sur les chakras et sans aucun doute le plus efficace que vous
puissiez réaliser.

Exercices pour travailler les chakras

Allier le souffle, les couleurs et la méditation sur la fonction du


chakra.

Premier chakra – périnée – rouge – la terre – puissance d’incarnation et


d’enracinement. Le Feu, le carburant.
Deuxième chakra – un peu en dessous du nombril – orange – l’eau intérieure, le désir, le

158
monde de l’astral par excellence.
Troisième chakra – le plexus solaire – jaune soleil – l’individu rayonnant sa force vitale,
distinct du milieu astral ambiant (premier niveau de la conscience).
Quatrième chakra – le cœur – rose lumineux – l’unité avec le vivant, l’amour vrai.
Cinquième chakra – la gorge – le bel azur d’un ciel d’été – l’envol, la liberté, également
l’audition et la parole astrale, la création.
Le Diamant – le centre du front – blanc de neige – la conscience supérieure, le
déclencheur de la SHC, le pilote.
Septième chakra – un ou deux centimètres au-dessus de la tête – couleur d’or – la
Conscience et la continuité de la conscience, la mémoire, le passage de plan en plan.

Exercice numéro 1

Respirez dans chacun des chakras, souffle lent et profond (respiration


SHC 1 conseillée). Imaginez à l’emplacement de chacun des chakras une
étincelle de lumière correspondant à sa couleur, plus vous respirez, plus
l’étincelle grandit et resplendit. Elle se transforme en une boule de la
même couleur qui tourbillonne, tournoie et rayonne dans toute la partie du
corps correspondant au chakra.
Répétez ce travail pour chacun des chakras avec sa couleur.
Au chakra 3, l’étincelle se transforme en soleil, au Diamant en…
diamant, au chakra 7, l’étincelle d’or se transforme en une fleur de lotus
aux 1 000 pétales, une colonne de lumière dorée jaillit de son centre,
monte jusqu’au ciel puis retombe en cascade et vous enveloppe, vous
nourrit… C’est la lumière divine… Restez en méditation quelques
instants dans cette lumière d’or, sentez-en tous les bienfaits, remerciez,
faites une programmation de sortie. Puis laissez la belle lumière d’or
redescendre jusqu’à vos pieds. Laissez-la s’en aller jusqu’au plus
profond de la terre.
Le même type d’exercice peut être fait en associant chacun des chakra à
un élément :
• Terre (1).
• Eau (2).
• Feu ou soleil (3).
• Air (4).
• Éther (5).
• Conscience/Ciel étoilé (Diamant).

159
• Lumière divine (7)…
Associez des images de votre choix évoquant ces éléments… Pour la
terre, ce peut-être aussi bien un arbre, une montagne, un paysage, pour le
deuxième chakra, la mer ou une cascade, etc.

Exercice numéro 2

Faites monter du premier chakra jusqu’au septième chakra, en utilisant


votre souffle, une lumière blanche. Méditez sur chacune des fonctions du
chakra par rapport à la sortie du corps. Puis, parvenu au sommet,
imaginez une pluie de lumière d’or qui vient du plus haut du ciel et qui
vous enveloppe, etc. Méditez, programmez, puis faites redescendre la
belle lumière d’or en la remerciant. Laissez-la s’en aller vers le centre
de la Terre.
Vous pouvez compléter tout travail sur les chakras en utilisant des sons
appropriés (en particulier SHC 6), de la musique, des cristaux…
Un travail intellectuel, spirituel ou énergétique ne donnera pas grand-
chose si vous ne faites pas aussi un travail pratique et psychologique.
Référez-vous aux significations classiques des chakras. Par exemple,
pour le premier chakra, travaillez l’enracinement en vous souvenant que
s’enraciner veut dire être présent dans le monde matériel, y assumer des
responsabilités, métier, finances. Développez des activités terre à terre.
Pour vous enraciner, enlacer les arbres ne suffit pas ! Travailler au
jardin, nourrir et soigner des animaux, faire des randonnées, construire ou
aménager une maison, couper du bois ou faire la cuisine, autant
d’excellentes façons de s’enraciner. Aucune méditation ni discipline
énergétique n’auront autant d’efficacité.
Pour chacun des chakras, observez où vous en êtes et travaillez sur vous
concrètement.
Je recommande aussi :
• La méditation de base.
• Les 7 demeures10.
• Harmonisation des chakras et relaxation du cœur11.

Quelques petits trucs

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Se lever en état vibratoire

Vous êtes en train de vous endormir ou de vous rendormir, la sortie est


programmée. L’état vibratoire semble s’amorcer et vous avez
l’impression de stagner… Vous n’êtes pas sorti, mais vous n’êtes pas
endormi non plus… Décidez de vous lever ou de vous asseoir dans votre
lit… Dans la plupart des cas, c’est votre corps astral qui fait l’action !

Technique SHC 7 en abrégé

Cet exercice de respiration rapide (que vous pratiquez déjà dans vos
préparations diurnes) vous paraît pénible, vous n’avez pas envie de le
faire en pleine nuit… Voici la méthode abrégée : trois séries de
respirations en accéléré, pas plus de trois par chakras, ce qui vous
prendra en tout environ une minute, terminez par une programmation
intense dans le Diamant : « Maintenant je sors ! »
À utiliser aussi à n’importe quel moment de la journée à titre de rappel.
Peut se pratiquer n’importe où n’importe quand.
N’oubliez pas : respirez par la bouche !

Technique SHC 7 en mouvement

Pour ceux qui aiment le sport !


Isolez-vous. Votre entourage pourrait s’inquiéter de votre santé mentale !
Quand vous pratiquez la technique, allez à fond dans la respiration et
bougez tout votre corps au rythme de votre souffle.
Pratiquez l’exercice debout. Bougez, sautez, dansez, criez au rythme de
votre respiration. Puis allongez-vous et restez tranquille en programmant
votre sortie.

Image-symbole et déclencheur de conscience

À l’exemple de Marc, utilisez ces deux éléments avec un maximum


d’imagination et de liberté :
« De 21 h 30 à 22 h […], je choisis de pratiquer l’exercice SHC 6, les

161
“sons vocaux”, sans doute mon favori. J’y adjoins une respiration
lente, avec rétention du souffle au niveau des premier et septième
chakras (comme pour l’exercice du SHC 1). Puis j’effectue ma
programmation pour 4 h […] À 5 h, suite à un réveil dû à une cause
extérieure, Marc se recouche.
Il s’ensuit un rêve ordinaire, un peu loufoque, où nous menons une
bataille contre un ennemi bien préparé […] Alors que tout semblait
perdu, nous parvenons quand même à capturer le chef, et l’armée
ennemie se rend. Ce chef tente de s’enfuir, je parviens à le rattraper de
justesse. Avec surprise, je constate un fait qui tient bien du rêve : il se
métamorphose progressivement en lampadaire et sa tête devient une
ampoule électrique grosse comme un ballon de football.
Pour rappel, mon déclencheur de conscience était d’allumer la lumière
en actionnant l’interrupteur, et mon image-symbole, le ciel ; cela
signifie que je pouvais prendre conscience de mon état de SHC en
actionnant un interrupteur qui ne fonctionne pas ou qui produit des
effets bizarres, ou bien en regardant le ciel, ce que j’essaie de faire un
maximum dans la vie de tous les jours pour me poser la question :
“Suis-je en astral ?”
Eh bien, pour la première fois cette ampoule agit comme une image–
symbole, car je n’essaie pas de l’allumer, mais je prends subitement
conscience que je suis en SHC !
Aussitôt, le décor change, chose étonnante, mais ce n’est pas la
première fois que ça m’arrive, en m’élevant d’une dizaine de mètres,
je… touche le ciel ! […]
C’est sur cette pensée que je me réveille. Il est 6 h 20. »
Commentaires sur l’expérience :
« C’est la première fois que j’utilise mon déclencheur de conscience
comme image-symbole. C’était particulièrement efficace et je pense
qu’avec l’entraînement beaucoup d’autres choses peuvent servir comme
images-symboles ou déclencheurs de conscience. […] »

Aidez-vous par tous les moyens

Enregistrez votre CD personnel

162
Enregistrez votre propre voix sur un CD pour sortir de votre corps.
Sur ce CD, faites figurer votre programmation, votre objectif immédiat,
votre image-symbole, votre déclencheur de conscience et tout élément qui
peut vous aider à réaliser votre sortie.
Détaillez avec beaucoup de précision le scénario de votre première
sortie, toujours en utilisant le « je ».
Vous pouvez bien évidemment détailler votre motivation ainsi que votre
objectif ultime.
Faire figurer aussi vos demandes d’aide.
Le tout sur une musique de votre choix et favorisant la sortie du corps.
Puis utilisez ce CD quand vous êtes relaxation, avant de vous endormir et
surtout la nuit quand vous dormez. C’est une préparation du type
subliminal.
La musique Hémi-Sync est particulièrement adaptée à ce type de travail.
Important : Il faut que ce soit votre propre voix, et vous ne devez pas
faire utiliser ce CD par un autre que vous.
La nuit, vous le mettez à une intensité à peine audible pour l’audition
normale.

Les fleurs de Bach

Je conseille leur utilisation. Ces élixirs floraux, créés par un homéopathe,


le docteur Bach, n’agissent pas sur le corps physique, mais sur les corps
énergétiques. Privilégiez le « Rescue Remedy » ou Remède d’Urgence12
en sachant que cet élixir vous aidera, mais ne fera pas le travail à votre
place !

Tarot de Marseille et tarot Zen

Ce sont des aides précieuses qui vous aident à réfléchir sur votre
expérience et vous donnent des repères pour la mener au mieux.

Sachez demander de l’aide

163
À vous-même, à votre inconscient (observez vos rêves), à votre âme
(méditez).
À un parent ou ami décédé.
Le plus souvent, c’est l’être décédé, habitant temporaire de l’astral, qui
décide de vous aider. Il est au courant de votre travail et saura vous aider
ou se manifester au moment voulu. Mais restez conscient qu’un être
décédé, généralement, n’en sait pas beaucoup plus que vous. C’est son
amour qui vous aidera plus que son savoir !
À tout niveau de conscience supérieure au vôtre.
Aux professeurs de l’astral (classes de l’astral).
À vos guides spirituels.
Demandez à être aidé aussi bien avant la sortie pour sa préparation que
pendant une sortie pour faire face à la situation rencontrée. Adressez-
vous toujours à une dimension supérieure en amour et en connaissance,
mais souvenez-vous que nul ne fera le travail à votre place !
Ne pas avoir peur de l’aide et s’attendre à son efficacité. Demander de
l’aide entraîne souvent un changement de plan et ouvre sur l’inconnu.
L’aide ne se présente pas toujours sous la forme que vous avez imaginée.
Elle peut vous surprendre !
Une élève prépare sa première sortie avec moi, nous élaborons ensemble
un scénario très simple. Déclenchement de l’état vibratoire, elle se lève
de son lit en corps astral et va vers le mur de sa chambre. Elle passe sa
main à travers le mur, ce qui lui confirme qu’elle est bel et bien en corps
astral. Le lendemain matin, elle me téléphone : « Je suis sortie ! J’ai eu la
plus grande peur de ma vie ! Cela a marché exactement comme nous
l’avions imaginé, mais quand j’ai passé ma main à travers le mur, j’ai
senti une main saisir la mienne avec force pour m’entraîner à travers le
mur. J’ai eu tellement peur que j’ai réintégré immédiatement mon corps
physique. Ce n’est qu’après que j’ai réalisé que cette main voulait
m’aider à franchir le mur et m’entraîner à la découverte de l’inconnu. »
Souvent, en effet, quand l’expérienceur a demandé de l’aide, il voit se
matérialiser des mains pour l’aider.

TÉMOIGNAGE DE TARA

« Le soir du 3 novembre avant de m’endormir, je souhaitais faire une sortie


avec comme objectif “Retourner chez moi”, sachant intérieurement que ce
n’était pas la maison actuelle. C’était un objectif de curiosité pour voir où cela

164
m’amenait. J’ai fait 3 petites montées de la respiration rapide. Je me réveille à
4 h et ne trouvant pas le sommeil, je me concentre pour sortir, mais rien ne se
passe, ce n’est que vers 5 h environ que je commence à vibrer sur place et dans
le noir, je ne vois rien, j’ai juste des sensations. Je commence à descendre, je
demande à stopper pour remonter, au bout d’un moment je sens qu’on me prend
les mains et me tire. Au fur et à mesure que je monte, les mains commencent à
remonter au niveau de mon bras, instinctivement je me secoue pour me libérer
de ces mains car j’avais déjà eu un souvenir d’une de mes sorties où j’avais eu
la sensation que je me désintégrais. […] Donc la main gauche se libère, mais
revient me soutenir, et c’est là que ma vision est revenue, je tourne la tête pour
voir la personne qui me soutenait, c’était ma sœur à ma gauche et à ma droite !
Je précise qu’elle n’est pas du tout dans la même quête que moi, côté
spiritualité. […] »

TÉMOIGNAGE DE VINCENT

« Ça commence par un rêve. […] Je me retrouve sur le dos, une force


ascensionnelle m’aspirant. Je sens deux grandes mains (bien plus que celles de
taille humaine) me soutenant, il y a des éclairs qui accompagnent la montée,
ainsi que des voix d’hommes, cela fait une sorte de litanie parlée, je retiens
cette phrase “Aimez-vous les uns les autres ou vous allez vous punir”. »

165
10
Pratique des disciplines
énergétiques reconnues
Certaines pratiques bien connues sont des auxiliaires précieux pour
l’expérienceur, en particulier :
• Hatha-yoga
La pratique régulière du Hatha-yoga va considérablement booster vos
sorties. En particulier, la posture du Cobra et la Salutation au soleil. La
pratique de la Respiration alternée est recommandée pour ses nombreux
bienfaits : relaxation, paix intérieure, concentration en vue d’une
programmation et stimulation du Diamant.
J’ai moi-même beaucoup pratiqué le Hatha-yoga. J’ai pu observer sur
moi ses effets remarquables sur la fréquence et la qualité des SHC.
• Kundalini-yoga
Je ne connais pas personnellement le Kundalini-yoga, mais certains de
mes élèves en ont fait l’expérience, c’est aussi un magnifique booster des
sorties. Toujours à pratiquer avec un professeur expérimenté.
• Méditation
Tous les types de méditation vous aideront considérablement.
• Disciplines énergétiques chinoises telles le Tai chi ou le Qi Gong

166
11
Sylvan Muldoon1,
la technique du désir (stress)
Je ne saurais trop vous recommander la lecture complète de l’ouvrage de
S. Muldoon, qui pour moi est certainement le meilleur traité de projection
astrale que j’aie lu jusqu’à ce jour.
Voici une technique que je vous suggère d’utiliser. Très différente de
celles que je vous ai proposées, elle fonctionne bien. Vous pouvez
l’associer à celles que vous avez l’habitude de pratiquer.
Un désir enraciné dans notre inconscient et non satisfait induira une
sortie. Pour employer le vocabulaire de S. Muldoon, « le stress » sera le
moteur de la sortie.
S. Muldoon recommande d’utiliser un désir que nous avons souvent en
tête, un désir qui revient fréquemment, à l’exception du désir sexuel car
celui-ci a pour résultat de retenir le corps astral dans le corps physique.
Il nous conseille d’utiliser la soif ou la faim. En fait, ne pas satisfaire un
besoin vital crée un manque, un « stress » tel que notre corps astral se
projette et fait tout ce qu’il peut pour satisfaire notre besoin. Un peu rude
comme méthode, mais très efficace !

Une projection astrale causée par la soif (récit de S. Muldoon)

« Par une chaude nuit d’été, alors que j’étais couché dans mon lit, je notai
que j’avais soif. Je désirais un verre d’eau, mais au lieu de me lever et
d’apaiser ce désir, je ne bougeai pas de mon lit, simplement parce que –

167
pour être honnête – j’étais trop fainéant pour cela, je devrais dire peut-
être somnolent. Ainsi, mon désir se trouvait refoulé au lieu d’être apaisé.
À plusieurs reprises, j’avais été sur le point de me lever et d’aller
chercher à boire, mais je ne le fis pas. Puis finalement, je sombrai dans le
sommeil. Quand je retrouvai ma conscience, c’était dans le corps astral
projeté. C’était le résultat d’un rêve, un rêve très significatif. Je rêvais
que je me trouvais près du robinet de la cuisine et que je ne parvenais
pas à l’actionner.
C’est à cet endroit que je devins clairement conscient et mes mains
astrales étaient sur le robinet, incapables évidemment de l’actionner. »
Notons dans cet exemple qu’ici le désir non satisfait fonctionne
exactement comme un déclencheur de conscience.
S. Muldoon nous explique en détail comment « insinuer » le stress de la
soif, de la faim et différents autres « stress » :
« La soif est le stress le plus fort et le plus rapidement efficace. Après la
soif vient la faim – le besoin de nourriture. »
À propos du « stress » de la faim :
« Si vous êtes une “bonne fourchette”, cette méthode (se priver de
nourriture) a des chances de très bien fonctionner, mais si vous êtes de
ceux qui n’accordent pas beaucoup d’attention à la nourriture, le “stress”
créé par le jeûne ne possédera pas votre esprit aussi complètement, cela
va de soi. »
Personnellement, je n’ai jamais pratiqué le jeûne ni éprouvé le besoin de
le pratiquer. Je ne suis pas une « bonne fourchette », loin de là ! Mais
priver mon corps de nourriture pour me permettre de meilleures
performances astrales, non ! J’ai remarqué cependant qu’il m’est arrivé
de m’endormir en ayant faim et, un peu plus tard dans la nuit, je me suis
retrouvée en train d’essayer d’ouvrir la porte du frigo avec mes mains
astrales.

Le jeûne exerce-t-il une influence positive sur la projection


du corps astral ?

S. Muldoon soutient que : « Le jeûne exerce une double influence


positive sur la projection astrale. […]
1. Le jeune accroît l’afflux d’énergie cosmique. […]
2. Le jeûne s’inscrit “dans la rubrique du désir refoulé. […] Le

168
désir de nourriture est généralement présent, au début du jeûne,
spécialement ; ce désir, supprimé par l’esprit conscient, se trouve
intensifié dans l’esprit subconscient, le stress devenant si intense
qu’il le surpasse, s’insinue et s’impose pendant que le sujet est
endormi. La volonté subconsciente sera dominée par la
suggestion, tout comme dans le cas de la soif. On peut donc voir
clairement l’avantage du jeûne quand on essaie de se livrer la
projection astrale.” »
Si vous avez l’habitude de pratiquer le jeûne, vous pourrez sans doute
vérifier la justesse des propos de S. Muldoon. Mais si vous n’êtes pas
enclin au jeûne, continuez de vous nourrir normalement et profitez d’une
nuit où accidentellement vous vous endormirez en ayant faim ou soif. En
clair, je ne conseille pas le jeûne.

La nourriture : faut-il suivre un régime spécial ?

Non. Mangez sainement, mangez ce que vous sentez être bénéfique à


votre corps et à votre santé.
Je ne fais pas un cours de diététique, mais de préparation à la SHC. À
vous de réfléchir sur ce qu’est une nourriture saine. Le simple bon sens
vous dictera qu’il est difficile de réaliser une SHC après un repas lourd à
digérer.

Être végétarien ou ne pas l’être ?

Manger de la viande et sortir de son corps sont tout à fait compatibles.


Accéder aux plans vibratoires les plus élevés ne nécessite nullement
d’être végétarien.
Le choix d’un régime végétarien répond à d’autres motifs : le respect de
la vie animale et de l’écologie de la planète, mais la SHC ne doit pas
entrer en ligne de compte dans votre choix.
Comme S. Muldoon, j’ai toujours pensé que ce que nous mangeons n’a
aucune influence sur le corps astral et donc sur la sortie. Il écrit à ce
propos :
« Certains chercheurs ont prétendu qu’un certain régime a un effet
libérateur sur le corps astral, tandis qu’un autre a un effet inverse. Je
crois avoir essayé plus de régimes que quiconque au monde dans le but

169
de libérer la contrepartie astrale (le plus souvent sans aucun résultat) et
je suis finalement arrivé à la conclusion que, même si certaines
nourritures peuvent tendre à libérer le corps astral, l’effet est trop
insignifiant pour être pris en considération.
C’est le stress de l’esprit qui fait sortir le corps astral, je le répète, et
aucune nourriture ne constitue en soi un moyen de créer le stress adéquat.
Je crois que vous ne ferez que vous illusionner si vous espérez pouvoir
provoquer la projection astrale par certains régimes alimentaires. […] »
À vous de trouver le désir ou le stress que vous développerez pour vous
permettre de réaliser une sortie du corps. Sans être trop dur envers votre
corps tout de même. S. Muldoon qualifie lui-même ses méthodes
d’extrêmes !

Influence positive de l’affect, de l’amour, de l’émotion

Si le désir sexuel n’est pas à cultiver, car il ramène au corps physique et


donc ne permet pas la projection du corps astral, en revanche le
sentiment, amical ou amoureux, est un excellent inducteur de sortie. Si
vous êtes séparé d’un ami, vous irez le rejoindre au bout du monde sans
avoir à employer la moindre technique.
Retrouver votre chat perdu, aller réconforter votre enfant dans la peine,
partir en quête de votre guide spirituel, autant de sentiments positifs qui
induiront facilement une sortie !

170
DEUXIÈME
PARTIE

Petit guide
de l’expérienceur

171
172
Vous avez maintenant toutes les clés en main. Vous êtes à même de vivre
une expérience de sortie du corps. Voici quelques informations pour
faciliter vos premiers pas en astral.
Le petit guide peut se lire d’une traite ou dans le désordre, au gré de vos
interrogations du moment.

173
1
Réintégrer le corps physique
Vous êtes sorti, c’est l’essentiel, me direz-vous, mais sans doute
aimeriez-vous aussi savoir comment rentrer, et le sachant, vous sortirez
avec une plus grande sérénité !
Le plus souvent, le retour se fait spontanément. En effet, le corps astral
sort du corps physique toutes les nuits sans la conscience. Il connaît donc
parfaitement la manœuvre pour revenir et se replacer correctement à
l’intérieur du corps physique.
Vous constaterez au fur et à mesure des expériences que c’est rarement
vous qui décidez de votre retour. Le corps astral revient dans le corps
physique pour des raisons énergétiques qui lui sont propres. La
conscience consomme beaucoup d’énergie. Si les sorties conscientes ne
sont pas plus longues, c’est le plus souvent parce que l’énergie fait
défaut. L’expérienceur bascule insensiblement dans l’état de rêve, les
projections abondent, la vision s’obscurcit, les couleurs perdent de leur
éclat. Le carburant manque ! Le corps astral réintègre. Il est fort probable
qu’une sortie du corps sans conscience dure beaucoup plus longtemps
qu’une sortie consciente.

Raisons accidentelles du retour


Elles sont légion ! Le corps astral décide lui-même de rentrer quand le
corps physique a besoin de sa présence. Pendant toute la durée de la
sortie, le corps astral reste relié au corps physique par le câble
énergétique grâce auquel circulent en permanence des informations entre

174
les deux plans. Le corps astral est donc toujours au courant de ce qui se
passe sur le plan terrestre et agit en fonction.
Les causes du retour sont variées : vous vous êtes endormi dans une
mauvaise position et votre bras est engourdi ou vous avez envie de
tousser, le drap vous gêne, etc. Inutile de préciser que si votre corps
physique courait le moindre danger, que ce soit par rapport à
l’environnement matériel (tentative d’agression, accident dans votre
maison, etc.), votre corps astral reprendrait sa place immédiatement. Très
souvent aussi, l’expérienceur revient dans son corps physique sous l’effet
d’une émotion violente vécue en astral. Joie, peur ou tristesse, le résultat
est le même : vous rentrez. Un classique : le débutant est tellement
content d’avoir réussi à sortir qu’il réintègre son corps immédiatement !
L’expérimentateur chevronné n’est pas à l’abri de cette mésaventure.
Je vous recommande expressément de faire en sorte que personne (ni
aucun bruit) ne vienne vous déranger pendant la sortie, en effet toute
intrusion de cet ordre vous ferait revenir immédiatement dans votre corps
physique. À ce propos, de fausses croyances circulent chez certains
« initiés », à savoir que si quelqu’un venait à vous toucher alors que vous
êtes en sortie du corps, vous mourrez ! Certes, vous rentrerez
immédiatement, et ce sera peut-être désagréable, mais vous n’en mourrez
pas pour autant !!!
Le corps astral regagne le corps physique chaque fois qu’une pensée
évoquant le monde matériel traverse l’esprit. Les formules de langage, du
genre : « J’en reste bouche bée », « Les bras m’en tombent », etc. auront
le même effet. Je connais beaucoup d’expérienceurs débutants qui,
voulant voir, pensent à ouvrir leurs yeux ! Cela suffit à les faire revenir
dans leur corps physique. Pour vous préserver de cette mésaventure,
souvenez-vous que votre vision astrale ne dépend pas de vos yeux,
astraux ou physiques, mais qu’elle provient du centre énergétique du
Diamant. Vous n’avez ni à fermer ni à ouvrir vos yeux, vous avez
seulement à voir. Méfiez-vous donc des réflexes et des pensées qui
évoquent votre physique. En SHC, vous y voyez parfaitement et pourtant,
pensez-vous, vous avez oublié vos lunettes ! Vous revoilà dans votre
corps physique ! Il vous faudrait un crayon pour écrire… et, à votre grand
dam, la rentrée se fait immédiatement.
Évitez de vous fixer des obligations juste après la sortie, car fort
probablement vous allez sans cesse penser que vous devez être rentré à
telle heure. Je me souviens d’une aventure de ce genre. Je devais me
lever à 8 heures pour me rendre à un rendez-vous important. Je sors peu

175
avant 8 heures et ne cesse de penser : Il faut que je rentre à 8 heures…
Dans l’astral, la pensée crée ! Dans ce cas, elle créait des réveils, des
pendules, des montres des plus fantaisistes, marquant toutes 8 heures !
Finalement, je suis rentrée à l’heure pile, même si la dernière pendule
astrale marquait 8 h 15. Si vous n’êtes pas d’un naturel trop anxieux,
programmez votre heure de rentrée et vous rentrerez pile à l’heure !
Très souvent donc, l’expérience est interrompue par une réintégration
apparemment intempestive, vous pouvez bien être plongé en pleine
conversation avec un parent décédé ou en face-à-face avec votre guide
spirituel : vous rentrerez, entraîné irrésistiblement vers votre corps
physique, comme si vous étiez tiré en arrière par une force puissante1.
Tout récemment, j’étais en sortie et très motivée car je recherchais un
jeune chat, Cricri, disparu. Je finis par le découvrir, lové dans les hauts
branchages d’un pin. Je m’approche pour tenter de mieux le localiser, et
voilà que je me sens tirée fortement en arrière, la traction s’exerce au
niveau de ma nuque astrale, je comprends que je suis en train de revenir
dans mon corps et, malgré tous mes efforts, je ne peux rien contre cette
force. Je réintègre mon corps sans plus d’informations. Je ne vois aucune
autre raison qui ait pu motiver la rentrée, si ce n’est la joie d’apercevoir
Cricri bien vivant !
Sans aucun doute, une des déceptions la plus grande du voyageur est de
rentrer alors qu’il aurait voulu à tout prix continuer l’expérience. Voici ce
qui m’est arrivé quand j’ai essayé de tenir bon alors que je sentais la
traction du câble.
« Allongée dans une caverne un peu sombre, au fond de laquelle je vois
une lueur dorée. Mon corps est couvert d’une fourrure très douce, très
soyeuse, mais dans laquelle je sens aussi des griffes. Je me dégage de
ma fourrure, je flotte vers l’extrémité de la caverne où je distingue
l’ouverture lumineuse. Je prends mon envol dans la lumière, je me sens
libre, ivre de bonheur. Je suis attirée par un chant splendide. Dans la
lumière dorée flottent de beaux enfants. Je suis parvenue au seuil de la
maison du Père Divin. Un enfant aux yeux d’un vert lumineux flotte
vers moi en me tendant les bras. Je voudrais toujours rester dans cette
Lumière, celle de mon Père Divin. Lorsque je sens qu’il faut rentrer, je
ne le veux pas, je m’efforce de rester encore quelques instants dans
cette magnifique Lumière. Je lutte contre la force d’attraction qui veut
me ramener dans mon corps physique. Mais je ne peux pas. Je suis
obligée de le réintégrer. Lorsque je suis rentrée, je ressens une légère
douleur dans la région du cœur, douleur légère et passagère. Mais cette

176
douleur me fait bien comprendre que l’on est toujours obligé de rentrer
quand l’âme le veut. »
Je n’ai plus jamais tenté de m’opposer à une rentrée décidée par mon
corps d’énergie.

Retour volontaire
Mais peut-être déciderez-vous de mettre vous-même fin à l’expérience,
soit parce que vous avez réalisé votre objectif, soit parce qu’il est temps
pour vous de revenir. Pensez à votre corps physique, à une partie de
votre corps physique, à vos cheveux, à une bague que vous portez, au lit
sur lequel vous êtes couché, à votre maison… et la rentrée se fait
immédiatement et sans problème.

Il suffit de penser à son corps physique et la rentrée se fait immédiatement.

Cas très rare, vous éprouvez une difficulté à revenir dans votre corps
physique, pas d’affolement ! Ne pas revenir est impossible sauf en cas de
mort. Et vous ne mourrez qu’une fois. Souvenez-vous qu’en revanche le
mental vous joue volontiers des tours. Si vous avez très peur de ne pas
revenir dans votre corps physique, peut-être allez-vous vous créer un mur
mental qui vous empêchera de revenir dans votre corps physique, tant que
vous ne serez pas conscient de votre pensée. Il me semble qu’une
aventure de ce genre est arrivée à Robert Monroe et qu’il la raconte dans
un de ses deux livres traduits en français2.

Si vous avez des difficultés à réintégrer votre corps physique, serrez vos mâchoires l’une
contre l’autre et vous rentrerez immédiatement.

L’observation montre que les personnes qui sont peu ou mal enracinées
ont plus de difficultés à rentrer correctement dans leur corps physique.
Le corps astral également a plus de difficultés à réintégrer le corps
physique en cas de fatigue astrale extrême3. En revanche, la fatigue
physique n’entre pas en ligne de compte.

Retours précipités

177
Les interventions extérieures malencontreuses provoquent une
réintégration précipitée. Le corps astral n’est pas à même d’exécuter
correctement sa manœuvre de rentrée. La sonnerie du téléphone est une
des pires calamités pour l’expérienceur ! Vous êtes en pleine aventure
astrale et vous entendez un bruit terrifiant et discordant que vous
identifiez à grand-peine : le téléphone ! Vous êtes précipité dans votre
corps physique. Le cœur battant, d’une main tremblante, vous saisissez le
combiné en peinant pour rassembler vos esprits. Il vous faudra plusieurs
minutes, voire plus, pour vous remettre complètement de votre émotion.
Parfois, lors d’un retour brutal, le corps astral se replace incorrectement
(décalage) dans le corps physique. Toute rentrée brutale peut générer un
malaise passager et sans gravité dû au positionnement incorrect ou
incomplet du corps astral à l’intérieur du corps physique. Si la rentrée est
trop précipitée, le corps astral ne se replace pas en concordance parfaite
avec son homologue physique. Il suffit alors de se rendormir et le corps
astral se replacera correctement. Si l’occasion de vous rendormir ne se
présente pas, prenez une douche chaude, cela aide. Sinon, attendez la nuit
suivante et tout se remettra en ordre. Vous ne serez pas très en forme dans
la journée, un peu fatigué et peut-être somnolent, mais rien de bien grave.
Les inconvénients sont d’ailleurs exactement les mêmes quand vous êtes
réveillé en sursaut au milieu d’un rêve. Il n’y a pas lieu de s’alarmer
davantage.

Au moment du retour et juste après le retour


Le réveil qui suit une SHC est différent du réveil ordinaire.
L’expérienceur ouvre les yeux et constate qu’il est de retour dans son lit
sans plus de transition. Il pense : C’est fini, je suis rentré. Il est dans son
état normal. Tout au plus peut-il sentir un peu de chaleur au bas de la
colonne vertébrale, voire une légère douleur, un peu de mollesse dans les
jambes pendant quelques instants, sans plus. Il est immédiatement
opérationnel. Il peut se lever et vaquer à ses occupations comme à
l’ordinaire. Avec une différence majeure toutefois, il se sent en grande
forme avec un surplus d’énergie et empli de joie !
Quelques-uns de mes élèves disent qu’au moment de la réintégration, ils
sentent des vibrations et entendent encore des bourdonnements, comme
une sorte d’état vibratoire ou se sentent paralysé pendant quelques
instants4. Je n’ai pas connu ce genre de phénomènes. J’entre dans un

178
vêtement, comme une combinaison de plongée, en plus confortable
cependant ! Pour être exacte, j’ai l’impression que mon corps se densifie.
Je retrouve les contours précis auxquels je suis habituée, mais je
n’enregistre ni vibrations ni bruits anormaux. Je suis plutôt étonnée de la
soudaineté du réveil et de la grande forme qui s’ensuit.
Le souvenir d’une SHC est vivace et ne s’efface pas comme celui d’un
rêve, mais il est toujours bon de noter ses souvenirs pour qu’aucune
imprécision ne vienne entacher le récit qui vous servira peut-être
ultérieurement à corroborer la réalité de l’expérience.

Les retours par étapes


Si l’expérienceur a quitté le plan astral pour des plans spirituels au
niveau vibratoire plus élevé, il utilise d’autres corps et donc, quand il
redescend, il doit « raccrocher » un à un ses différents corps. Supposons
qu’il se trouve dans un de ses corps spirituels, il devra réintégrer son
corps astral et enfin son corps physique. Il sent bien qu’il reprend des
corps de plus en plus denses, de plus en plus lourds. Le processus est
automatique et ne requiert aucune intention particulière. Difficile
d’estimer le temps pris par un tel retour, mais comptons plusieurs
secondes à quelques minutes. Cependant, rien n’empêche de faire une
petite escale dans le monde astral, de bien s’y amuser et se détendre
avant de retrouver le monde physique !

Les faux retours


Les faux retours sont fréquents… et plutôt cocasses. L’expérienceur croit
être revenu dans son corps physique et continue tranquillement d’agir
comme s’il était dans son environnement quotidien alors qu’il est
toujours dans son corps astral… Les quiproquos sont comiques et
finissent par faire réaliser au héros de l’aventure qu’il est toujours dans
son corps astral. Par exemple, après une longue sortie, persuadée d’être
revenue dans ma chambre où dort le chat, je suis étonnée de constater que
cet animal, d’habitude si calme, vole à travers la chambre. Il a renversé
son plateau et ses écuelles. Je suis stupéfaite… Il me faut un moment pour
réaliser que je ne suis pas dans le monde physique, mais bien dans le
monde astral et que le chat astral se livre à des acrobaties astrales ! Un

179
voyageur émérite, persuadé d’être revenu dans son corps physique, n’est
pas surpris de voir entrer sa femme dans la chambre et lui servir le petit
déjeuner au lit ! En revanche, il est stupéfait, lorsqu’enfin réveillé
physiquement, il voit sa femme entrer de nouveau dans la chambre et lui
servir de nouveau un petit déjeuner, cette fois-ci bien solide !
Quand l’expérienceur revient dans son corps physique, il est en bout de
course énergétique, sa conscience est quasiment en état de rêve. Elle a
consommé toute l’énergie disponible pour se maintenir en éveil.
L’expérienceur est donc beaucoup plus sujet aux projections, ce qui
explique, à mon avis, les faux retours. L’expérienceur fait quelquefois
plusieurs faux retours d’affilée ou rêve qu’il est rentré et qu’il raconte sa
sortie à des proches.
Ne vous inquiétez pas, il y a toujours un vrai retour et les faux retours
sont plutôt amusants !
Puisqu’il le fait chaque fois que nous dormons, le corps astral connaît
parfaitement comment rentrer. Or j’ai lu dans un livre consacré aux
sorties du corps (et je vous souhaite ne pas tomber dessus) qu’il faut
revenir dans son corps physique en refaisant exactement la même
manœuvre que celle que nous avons utilisée pour sortir !
Malheureusement, lorsque l’on est sorti, on se souvient parfaitement de
ce qu’on a lu (ou de ce qu’on a entendu dire) à propos de la sortie5 et
voilà que je ne savais pas de quelle façon j’étais sortie (et je voudrais
bien savoir qui le sait parfaitement ?), je me disais : « Comment vais-je
rentrer ? » Inutile de vous dire que je suis rentrée sans avoir besoin de
guider en quoi que ce soit le processus !

Conclusion : Il est plus facile de rentrer que de sortir !

180
2
La conscience de la conscience
Dans mon premier ouvrage, j’ai distingué les sorties avec la conscience
et les sorties avec la conscience de la conscience. Cette dernière
expression prête à sourire ! Et pourtant elle recouvre une réalité
fréquemment vécue par les expérienceurs.
Je vais revenir sur cette façon de m’exprimer en distinguant :

La sortie du corps conscience semi-éveillée


Cas très fréquent chez les débutants, mais aussi chez l’expérienceur
chevronné. Généralement, ce dernier se rend compte du phénomène en
cours d’expérience, le débutant à son réveil !
L’expérienceur est hors de son corps. Le décor dans lequel il évolue est
la copie conforme du décor quotidien. Il est bien dans sa chambre sans
aucune modification et en temps réel. L’expérienceur est certain d’être
réveillé dans son corps physique. Il prend conscience qu’il est sorti au
cours de son expérience ou seulement après son réveil physique.

La sortie du corps conscience éveillée


Dans la sortie consciente éveillée, l’expérienceur sait qu’il est sorti
depuis le tout début de l’expérience jusqu’à la réintégration.
Voici un exemple de sortie en conscience semi-éveillée :

181
« Je dors. Je rêve. J’entends bavarder des personnes à très haute voix
dans la maison. Cette nuit-là, un invité dort dans la chambre voisine.
Mais les voix viennent de la salle de séjour de ma maison et je sais
pertinemment que cette pièce est vide. Je décide de me lever, je le fais.
Je vais jusque dans le couloir. Une porte vitrée sépare le couloir de la
salle de séjour, elle est fermée, je regarde attentivement à travers les
vitres car les voix viennent bien de là. En effet, je vois tout au bout de
la salle de séjour deux personnes attablées autour de la table. Elles
discutent. Je suis très étonnée : que font ces deux personnes en pleine
nuit chez moi à discuter si fort ? Une idée curieuse germe dans mon
esprit : ce sont des cambrioleurs, oui, certainement ! Je me dirige vers
la porte de la chambre de mon invité pour l’avertir. Je ne pénètre pas
dans sa chambre, mais je l’appelle à travers la porte. Il surgit (bien
évidemment, il est en corps astral). Qu’il traverse la porte ne me
dérange pas. Je chuchote :
– Pas de bruit, viens voir, des cambrioleurs se sont introduits dans la
maison.
Je l’amène derrière la porte vitrée et lui montre les deux personnes qui
sont toujours en train de discuter autour de la table. Il regarde et me
dit :
– Je ne vois rien, je n’entends rien.
Il ajoute :
– Tu dois être en sortie du corps !
– Mais non ! Je ne suis pas en sortie ! Je le saurais !
– Alors tu es malade !
Je suis indignée :
– Comment ! Toi qui es voyant (cet ami est voyant professionnel), tu ne
vois rien !
Je suis outrée. Il retourne dans sa chambre. Je reviens dans la mienne.
Je m’allonge sur le lit, or j’ai l’habitude de dormir sur le côté gauche
du lit, mais je m’aperçois que quelqu’un dort à ma place, aussi je
m’allonge sur le côté droit qui, lui, est vide. À ce moment-là, un de mes
chats passe à travers le mur et me rejoint sur le lit.
Enfin je réalise ! Oui, je suis en sortie du corps. Je peux maintenant
vaquer à mes occupations astrales en toute conscience. »
Ce prétendu rêve empli de clins d’oeil et de signaux me signalait que
j’étais en fait hors de mon corps. Mais je fais obstinément la sourde. Bien

182
évidemment, les cambrioleurs ne sont que des entités de l’astral qui
discutent entre elles. L’ami qui sort fréquemment de son corps physique a
donc été attiré par mon appel. Mais il n’était pas conscient, il agissait en
« somnambule de l’astral ». Quant à la personne allongée à ma place,
c’est évidemment mon corps physique qui dormait tranquillement !
L’expérience que je viens de raconter se produit sans aucune transition
entre l’état de veille et l’état de sortie. Aucun état vibratoire. Ma
conscience est occultée au moment de la séparation du corps astral
d’avec le corps physique. La conscience ne réapparaît que lorsque mon
corps astral est déjà dégagé du corps physique, les phénomènes
énergétiques dus à la poussée d’énergie nécessaire au décollage n’ont
pas été enregistrés par ma conscience. Cependant celle-ci s’est déjà
placée dans mon corps astral, en premier, l’audition puisque j’entends les
voix des « cambrioleurs », en second lieu le déplacement volontaire et la
vision puisque je les vois assis à la table. À noter que je garde des
réflexes très naturels comme appeler l’ami qui dort dans la chambre à
côté et chuchoter pour ne pas attirer l’attention des cambrioleurs !
Mais ma conscience vibrait à une fréquence basse, un peu comme si elle
était ensommeillée. J’ai l’impression d’être réveillée et d’être dans mon
corps physique et non pas de rêver. Je pourrais formuler le même fait
différemment et écrire que ma conscience de veille s’est placée dans mon
corps astral et fonctionne avec son mental raisonneur qui a l’habitude
d’interpréter la réalité avec ses critères habituels. Le ressenti n’est
absolument pas celui d’un rêve ordinaire ni celui d’un rêve lucide. Je
suis persuadée d’être réveillée et de me promener dans ma maison, la
nuit. C’est ce que j’aime à appeler une sortie « sans la conscience de la
conscience ». La conscience est bien dans le corps astral, mais en
fréquence de veille (basse fréquence).

183
3
Quelques croyances bien
établies

La corde d’argent ou câble énergétique


La corde d’argent, pour user du vocable traditionnel, serait un véritable
cordon ombilical d’un blanc lumineux. Elle relie le corps physique au
corps astral. Elle ressemblerait à une sorte de cordon d’énergie d’un
diamètre quasiment identique sur toute sa longueur. Elle est extensible à
l’infini et rend impossible toute coupure entre le voyageur et son corps
physique. Ce cordon ne se coupe qu’au moment de la mort, ce qui ne peut
donc jamais se produire lors d’une sortie, volontaire ou non. Donc
l’expérienceur reviendra toujours dans son corps et ne se trompera pas
de corps !
Il ne m’est jamais arrivé de voir la corde d’argent, du moins telle que la
décrivent les ésotéristes. Mais j’ai pu observer parfois une nuée
énergétique blanche qui part du centre du front du corps physique pour
rejoindre la nuque astrale. J’ai lu dans de nombreux livres qu’on situe la
corde d’argent au nombril ou au plexus solaire, mais je n’ai jamais rien
observé à ce niveau.
Et encore a-t-il fallu que mon attention se porte sur le fait de vouloir voir
la corde d’argent ou qu’une entité astrale attire mon attention sur sa
présence ou son absence. En fait de corde d’argent, j’ai vu cette nuée
blanche. Elle émanait de la nuque astrale d’un dormeur en sortie, donc
incarné. Rien d’analogue chez un être décédé. Son absence me paraît être
le signe distinctif auquel on le reconnaît. Le voyageur, conscient ou non,

184
est, lui, toujours relié à son corps par cette nuée blanche. D’ailleurs, les
êtres décédés ne se ne s’y trompent pas et identifient immédiatement le
visiteur relié à un corps physique.
Je serais tentée de penser qu’on ne voit cette fameuse corde d’argent que
parce qu’on y pense. Que faut-il en conclure ? Serait-ce une projection ?
Si les voyageurs voient des cordons, serait-ce tout simplement parce
1
qu’ils ont lu les ouvrages de Lobsang Rampa ou Les Thanatonautes ?
Les occultistes ne sont après tout que des êtres humains et peut-être se
sont-ils souvenus du fœtus relié à sa mère par le cordon ombilical,
réalité bien ancrée chez tout être humain ?
Cependant, ce que l’expérience apprend très vite au voyageur, c’est que
même s’il ne voit pas de corde d’argent, elle existe ! Il en sent les effets.
Des tractions au niveau de la nuque, les battements de son cœur fortement
amplifiés, les sensations de turbulences et même certaines phases de
l’état vibratoire, autant de phénomènes liés au champ d’attraction du
câble énergétique.
Il est indéniable donc que nous sommes en permanence reliés à notre
corps physique et qu’un flux d’informations circule en continu de l’astral
au physique et du physique à l’astral. Chacun sans doute y met une image
issue de son inconscient.
Le voyageur reste donc en permanence informé de tout ce qui se passe
dans son environnement physique. À la moindre alerte, il réintégrera. En
outre, notre système énergétique, lorsqu’il fonctionne normalement,
interdit toute invasion ou possession. Aucun risque qu’une entité prenne
notre place en notre absence ! Cependant, la pratique de la SHC est
formellement déconseillée aux personnes dont le système énergétique est
détérioré par un traumatisme émotionnel grave, par l’usage intensif
d’alcool ou de certaines drogues, par une faiblesse de naissance ou
encore par un problème psychique important (psychose).

Aucune entité ne peut s’emparer du corps physique pendant que son propriétaire
légitime est sorti, une barrière énergétique naturelle empêche toute tentative de ce genre.

Pour rassurer les plus craintifs, je leur conseille de pratiquer


régulièrement la méditation de base ou de créer la bulle de lumière rose.

Le « bas astral »

185
• Nombre de croyances stupides et sans fondement génèrent dans
notre esprit des peurs qui, une fois bien ancrées, sont à l’origine
des supposés dangers de la sortie du corps.
• En effet, nos peurs, tout comme nos désirs et nos pensées créent
directement et immédiatement leur objet. Si j’ai peur de
rencontrer le diable, une sorcière ou un monstre, je vais les créer.
Nos pensées et notre imagination, conscientes et inconscientes,
vont se matérialiser dans l’astral.
• D’où le fameux « bas astral », épouvantail brandi au nez du
crédule aspirant à la SHC !
Le plus souvent, cette sorte d’enfer astral est la création de nos
croyances, de nos lectures, des feuilletons que nous regardons tous les
jours à la télé, de notre BD d’épouvante favorite, etc. Ce bas astral nous
est personnel. Terrifiant, il ne présente aucun danger réel, une prise de
conscience de notre part l’efface. Mais il nous faudra peut-être des
sorties répétées et nombre d’expériences hideuses pour l’identifier
comme notre création et donc le dissoudre.
Le « bas astral » peut être aussi un monde consensuel né des terreurs
récurrentes et collectives de l’humanité. L’expérienceur solitaire ne peut
pas le modifier ou l’effacer, même s’il n’y adhère pas. Réfléchissez au
nombre d’êtres humains qui ont cru en l’enfer et ont vécu dans sa terreur !
Vous n’allez pas dissoudre les mondes infernaux en un clin d’oeil ! Dans
la même veine, on peut aussi penser qu’il existe des mondes consensuels
d’horreur, créés et maintenus par la volonté (et peut-être pour
l’amusement) d’esprits hantés de leurs propres projections. Ces entités
créent un monde à leur image et prennent plaisir de la frayeur d’un
expérienceur naïf, monde qui pour ce dernier ne présente aucun danger
réel, mais qui peut, tout au plus, être ressenti comme un cauchemar
difficile à oublier. Mais aucun chant de sirènes n’entraînera le voyageur
contre son gré dans ces obscurs remous ! Et même si des peurs
inconscientes le précipitent dans des contrées terrifiantes, aucune entité
n’a le pouvoir de couper son câble énergétique ou de détériorer son
corps astral.
Je sors de mon corps depuis plus de cinquante ans et n’ai jamais eu
affaire à ce « bas astral » qu’on évoque sans cesse comme danger numéro
un. J’ai eu quelquefois à régler quelques conflits avec des êtres pas très
sympas mais je ne me suis jamais sentie en danger réel. Je n’ai jamais
ramené des séquelles de ces aventures jusque dans le monde physique !

186
Dans le même registre, je situe certains praticiens (certains, mais pas
tous !) qui sont persuadés que celui qui pratique la sortie du corps
s’expose au danger de ramener, collées à lui, des entités négatives,
source de nombreux maux. Ces praticiens, animés des meilleures
intentions du monde, regardent l’expérienceur d’un œil compatissant et le
mettent en garde. L’imprudent voyageur court le risque d’accrocher sur
lui des entités astrales qui lui pompent son énergie et seront la source de
nombreux maux physiques. Par exemple, un patient se plaint d’un mal de
dos chronique, c’est qu’une entité s’est collée là et ne le lâche plus, le
praticien saura débarrasser son patient de cette entité maligne, lequel
sortira frétillant comme un gardon de la séance. Mais il lui faudra par la
suite éviter de sortir de son corps, ça va de soi ! La puissance de la
pensée du praticien et celle du patient suffisent à expliquer ces
phénomènes.
Il arrive aussi que le praticien prenne pour des entités astrales les
formes-pensées de son patient. Ces dernières sont accrochées à lui,
phénomène normal qui, en effet, peut être à l’origine de douleurs
physiques (somatisation), mais ce qui est moins normal, c’est qu’il arrive
aussi que le praticien affuble son patient de ses propres projections2.
Dans les deux cas, rien à voir avec la pratique des SHC !

La grande loi de l’astral est la loi d’affinité : vous attirez à vous ce qui vous
ressemble.

Le « bas astral » brandi comme un épouvantail à moineaux par de


nombreux écrivains n’a qu’une réalité intérieure. Vous ne pouvez
rencontrer que vos propres formes-pensées ou bien des entités qui vous
ressemblent et qui sont attirées par les vibrations que vous émettez. Si je
suis en colère, j’affronte en premier lieu les créations de ma colère, une
colère peut me faire voir rouge ou noir, me lancer dans une tempête avec
éclairs et foudre, ou bien me projeter au milieu d’êtres qui hurlent et
m’insultent. J’attire à moi des entités en colère qui s’en prennent à moi ou
m’entraînent dans leurs projections. À force d’avoir peur d’être agressé,
j’attire un monstre qui m’agresse ou une entité qui me menacera de me
couper la corde d’argent ! Ce qui est impossible, nous l’avons vu.
Sortez serein et confiant et ne viendront à vous que des entités sereines et
confiantes !

187
4
Aider une autre personne
à sortir
Oui, mais il y a deux règles de base :
• La personne doit vous avoir demandé votre aide.
• Ne jamais tenter de la « tirer » hors de son corps.
La meilleure façon de procéder est d’appeler la personne par son
prénom.
• Soit elle ne vient pas.
• Soit vous créez une projection de cette personne.
• Soit elle vient en somnambule astrale. Si, le lendemain, elle se
souvient d’avoir rêvé de vous, mention bien ! Si elle ne se
souvient de rien, consolez-vous, son inconscient aura enregistré
quelque chose.
• Soit elle vient en toute conscience, bravo ! C’est un cas très rare.
La tentative d’entraide est pourtant fréquente dans les couples qui
poursuivent le même objectif. Un seul cas réussi à ce jour parmi mes
stagiaires. J’ai pu remarquer aussi un résultat paradoxal, à savoir que
chaque membre du couple obtient de meilleurs résultats quand son
conjoint (sa conjointe) ne partage pas le même lieu de sommeil.
Récemment, une jeune femme a réussi sa première sortie justement la nuit
où elle dormait loin de son mari qui pourtant tente régulièrement de
l’aider à chacune de ses sorties !
Moi-même, j’ai essayé d’aider mes élèves avec pour seuls résultats de
les faire sortir en somnambules astraux. Je ne pratique plus ce type
d’aide car trop demandée et sans bénéfice réel pour l’élève.

188
5
De l’usage des drogues
et des médicaments
Substances hallucinogènes

Les drogues aident-elles à réaliser des SHC ? Question fréquemment


posée ! J’avale une pilule ou bois une décoction et à moi les belles
sorties ! Et non, ça ne marche pas comme ça. Par drogues, j’entends les
produits hallucinogènes, champignons mexicains, peyotl, LSD,
ayahuasca, etc.
Voilà ce que moi, en tant qu’expérienceur occidental en SHC, suis en
mesure de vous répondre :
Ces substances n’entraînent que rarement des sorties réelles, et si elles en
provoquent, c’est seulement chez des personnes qui sortent déjà sans
produits ! Elles n’ajoutent rien à l’expérience, si ce n’est des malaises
physiques et des chocs brutaux. Elles ôtent tout contrôle du processus.
Pour le novice, elles ne présentent donc aucun intérêt, il risque d’assez
mauvais trips, entraînant des conséquences fâcheuses pour son corps
physique, des perturbations psychiques, des hallucinations et des états de
conscience modifiée sans aucune sortie réelle ! Le jeu en vaut-il la
chandelle ?
Imaginez qu’une substance hallucinogène vous propulse brutalement et
sans aucune préparation dans un monde étrange et dérangeant, votre
cerveau entre en ébullition ! Une fois le produit absorbé, il vous faut bien
suivre et vous ne contrôlez plus rien, que « le voyage » soit agréable ou
désagréable, il vous faut le vivre, même si ce n’est pas une SHC !

189
La SHC est une expérience passionnante que nous pouvons induire nous-
mêmes sans le moindre danger pour nos neurones. Vécue en toute liberté,
elle nous fait grandir et évoluer, pas besoin d’avaler une drogue pour y
arriver !
Mais si malgré tout vous voulez satisfaire votre curiosité, renseignez-
vous auprès d’authentiques chamans et de préférence rendez-vous dans
les contrées où des initiations véritables sont proposées. Méfiez-vous,
les vrais guides en la matière sont rares. Demandez-vous aussi si ces
substances sont adaptées à nos énergies d’Occidentaux. Et n’oubliez pas
que ce que vous vivrez n’aura rien à voir avec une SHC induite par vous-
même.

Les médicaments

Même s’il arrive qu’une anesthésie entraîne une sortie, ce n’est pas un
moyen que l’on choisit ! Aucun médicament ne provoque de SHC. Au
contraire, certains antidépresseurs ou d’autres spécialités chimiques
fortes rendent difficile l’accès à la conscience de la sortie.

190
6
Sexualité et SHC
L’abstinence sexuelle est inutile, voire défavorable. Travailler sur le Feu
active aussi l’énergie sexuelle. Bien des expérienceurs et expérienceuses
s’en rendent compte. Même si S. Muldoon affirme que le désir sexuel
ramène le corps astral dans le corps physique et qu’il n’a pas tort ! Les
deux observations sont parfaitement justes et ne s’excluent pas.
Une fois en astral, le vécu sexuel se révèle imprévu, riche, amusant et
parfaitement amoral, mais il ramène immanquablement au corps
physique.

TÉMOIGNAGE DE JEAN-FRANÇOIS

« […] Je me retrouve dans une cour avec un large escalier extérieur que je
descends. Je croise une femme, la trentaine, blonde, cheveux mi-longs, revêtue
d’un long pardessus. Je me suis dit : “Pourquoi pas ?” et je lui demande
d’attendre. Elle s’arrête et se retourne vers moi. Je m’approche et lui tends la
main qu’elle accepte. La belle énergie qui nous relie me donne envie d’aller plus
loin. Je l’enlace et il se produit comme une fusion, une décharge délicieuse que
je ressens dans tout mon être. C’était en tout cas très fort, tellement que cela
me fit retourner dans mon corps physique, sans même avoir eu le temps de lui
demander son numéro de téléphone ! »

TÉMOIGNAGE DE MARC

« […] Je sens que je vais bientôt me réveiller, je décide de profiter un peu de la


SHC.
Il s’ensuit une situation particulièrement loufoque et… amorale. En effet, je

191
constate une fois de plus que la morale terrestre n’a pas lieu dans l’astral. Je
suis bien conscient de qui je suis, un homme marié et fidèle ; et pourtant
l’irrésistible envie d’embrasser l’une des deux jeunes femmes devant moi me
saisit tout d’un coup. Je m’approche de la première, je la saisis carrément et je
lui demande gentiment si je peux l’embrasser ! Elle me regarde, perplexe, et me
dit : “Tu as besoin de te faire soigner !”
Alors je tente ma chance avec la seconde, qui a l’air encore moins
accommodante. Elle ressemble beaucoup à la première, une très jolie brune aux
cheveux courts, svelte, d’environ 25 ans. Je la prends par la taille, je lui dis que
je la trouve vraiment ravissante et que je souhaite l’embrasser. Elle me regarde
d’un air sévère, en me disant : “Tu demandes cela à toutes les femmes, ce n’est
pas juste pour moi en fait ?” Elle attend sans doute que je lui réponde : “Non,
juste à toi” et elle me traitera alors de menteur.
Mais je lui dis la vérité et ce que j’ai au fond du cœur : “Oui, c’est vrai… c’est
peut-être méprisable, mais je demande cela à toutes les femmes qui me plaisent,
je me comporte comme un séducteur sans scrupule. Je me fais jeter neuf fois
sur dix ; mais la fois restante, lorsque ça marche, c’est un moment de tendresse
partagée ; car c’est ce que je recherche, à condition que ce soit réciproque.”
Alors, surprise par mon honnêteté, son visage s’illumine. Avec un sourire, elle
me tend son cou pour que j’y dépose un baiser, en me disant : “Dépêche-toi
avant que je ne change d’avis…”
Finalement nous nous embrassons pour de vrai, le baiser est aussi réel que dans
le monde physique. La jeune femme me demande pourquoi j’ai l’air si pressé. Je
lui réponds alors : “Eh bien, parce que je ne suis pas de ce monde, je viens d’un
monde parallèle et dans quelques instants je vais bientôt y retourner. […] »

192
7
La notion de corps
Il n’est pas exclu que ce soit notre habitude mentale qui crée une forme
de corps à ce qui n’est qu’énergie. Lorsque nous sortons, nous ne sommes
peut-être qu’un point de conscience. Certains expérienceurs auront ce
sentiment, d’autres, et ce sont les plus nombreux, se verront toujours dans
un corps d’aspect plus ou moins proche du corps physique.
La forme du corps semble inhérente à la pensée humaine, et nous
attribuons des corps astraux à tous les êtres incarnés, animaux, arbres,
planètes…
Je me souviens d’une expérience qui m’a particulièrement marquée en
mars 2003 quand je tentais de « tester » ce que pouvait bien être l’après-
vie.
« Je sors dans la nuit et me retrouve aussitôt dans la ville d’Alexandrie
où j’ai vécu en 1983, une ville que j’aime passionnément. Je reviens
devant la maison où j’ai vécu. Une joie immense me submerge, je
retrouve la ville et les êtres que j’ai aimés. La ville baigne dans une
lumière dorée et pourtant c’est la nuit. Irréelle et pourtant si réelle.
C’est alors qu’une voix off dit : “Mais non, ce n’est pas encore cela, la
mort.” Une énergie inconnue m’arrache à ma ville bien-aimée. Je suis
propulsée dans une magnifique lumière verte et dorée à la vitesse d’une
fusée et je n’avais pas de corps ! J’étais un point de conscience. Je
filais dans l’espace infini. Être sans corps, quel indicible bonheur,
quelle indicible liberté ! C’est probablement le plus beau souvenir de
ma vie. »

193
8
Voir son corps physique
Pour beaucoup de débutants, se retrouver au plafond et voir leur corps
dormir, allongé sur le lit, serait la preuve indiscutable qu’ils sont bel et
bien sortis. Récemment, une stagiaire s’était fixé comme objectif de
première sortie : voir son corps !
Motivant peut-être… mais c’est aussi le meilleur moyen de revenir dans
son corps ! Le voyageur, au contraire, doit s’éloigner immédiatement de
son corps en centrant toute sa pensée sur son objectif. Que ce soit pour se
rendre dans la pièce à côté ou pour rencontrer son guide spirituel, il doit
canaliser toute son énergie sur sa cible. Toute pensée pour son corps
physique le ramènera instantanément à l’intérieur de celui-ci.
L’expérienceur chevronné pourra se donner pour objectif de regarder son
corps endormi, mais il court toujours le risque de réintégrer plus vite
qu’il ne le souhaite ! De plus, passée la première curiosité, l’intérêt
d’une telle observation est très minime, pour ne pas dire inexistant. La
plupart du temps, voir son corps arrive accidentellement. De plus, si le
voyageur se fixe comme but d’observer son corps physique, il court le
risque de se leurrer et de ne voir qu’une projection1.
De nombreux élèves rapportent que, persuadés d’avoir vu leur corps
physique dans une position précise sur le lit, ils ont été très déçus au
réveil de s’apercevoir que c’était une erreur ! Leur corps ne se trouvait
pas dans la position observée, ils avaient donc bel et bien fait une
projection. Cette constatation n’invalide en rien la réalité de la sortie du
corps, mais confirme bien à quel point nous sommes le jouet de nos
projections.
En aucun cas, le fait de voir son corps physique allongé sur votre lit ne

194
peut être la preuve irréfutable que vous êtes hors de votre corps. Quant
au fait de ne pas voir votre corps physique allongé sur le lit, c’est aussi
une projection : celle d’un lit vide ou occupé par une autre personne.
Voici une expérience involontaire que j’ai vécue, que l’on pourrait
appeler « les trois corps » :
« Je suis debout dans ma chambre, exacte reproduction de ma chambre
réelle. Obscurité complète dans laquelle pourtant je vois parfaitement
grâce à la luminosité diffuse de l’astral. Silence. Je suis debout devant
le bureau. En identité parfaite avec le physique où la chaise est rangée
sous la table avec un gros coussin dessus. […] Je sens que quelqu’un
me regarde intensément, je lève les yeux, en face de moi, debout de
l’autre côté de la table, je vois une femme vêtue d’un jogging blanc.
(Dans la journée, je travaille assise dans le fauteuil maintenant tourné
de profil comme je l’ai laissé dans le physique.) Elle me regarde
intensément. Cette femme, c’est moi-même telle que j’étais, il y a une
quinzaine d’années quand je faisais du channeling. Et me voilà
“détriplée” ! Car j’ai aussi la vision très nette du moi qui dort sur le
lit derrière mon moi astral debout. Les trois “moi” sont d’une netteté
et d’une précision extraordinaires (“en chair et en os”, rien de
transparent), mais à l’instant même où je lève mes yeux sur la femme
en blanc en face de moi et qui est moi, une énorme secousse électrique
traverse mon corps astral (une décharge haute tension !). Je n’ai
jamais subi un choc pareil en SHC (ni dans la vie !) Ce choc rebondit,
du moins je le suppose, sur le moi en blanc, car la femme s’en va vers
la porte du bureau dans un indescriptible et extraordinaire mouvement
de roulé sur elle-même. Je me réveille dans mon lit dans la position
exacte où je m’étais vue couchée. »

195
9
Les projections
J’ai déjà mentionné à plusieurs reprises l’existence des projections
interférant avec une expérience SHC authentique. Aucun expérienceur,
débutant ou chevronné, ne pourra échapper à ce phénomène. Nous allons
tenter ensemble de comprendre ce dont il s’agit.

Qu’est-ce qu’une projection (sens général) ?

C’est un schéma intérieur, un sentiment, une émotion, une croyance que


nous projetons à l’extérieur de nous. Nous attribuons ce qui vient de nous
à une personne ou à un objet extérieur à nous.

Les projections en SHC

Elles sont très fréquentes, quasi inévitables. Elles prennent des formes
variées et sont de nature différente, mais elles ont en commun d’être des
illusions. Je distingue deux grands types de projections :
Type 1
• Nous superposons nos projections à la réalité objective.
• Dans ma chambre se trouve une porte bleue, je la préférerais rose ;
en astral, je la vois rose.
• La porte matérielle est fermée, si je pense la trouver ouverte, en
astral, je la vois ouverte.
• Nous projetons un état d’esprit ou un sentiment sur une entité

196
astrale.
• Je suis triste parce que j’ai perdu un parent bien-aimé. Je le
rencontre et le vois pleurer. C’est ma propre tristesse qui a créé
les larmes de la personne décédée. Si je suis persuadé, de par
mes croyances religieuses, que mon guide spirituel ne peut être
qu’un religieux ou qu’un ange, je rencontre un religieux vêtu de
bure ou un être de lumière ailé ou… Jésus, si je suis chrétien !
Type 2
• Nos pensées ou désirs, conscients ou inconscients, se matérialisent
immédiatement dans la substance astrale. Si je désire manger un
gâteau, le gâteau désiré apparaît.
• Nous créons une réalité différente de notre réalité ordinaire. Si je
porte en moi le désir de vivre dans une maison au bord de la mer,
en SHC, je me retrouve dans une maison au bord de la mer. Si j’ai
très peur de me faire agresser, je risque fort de créer un monstre
effrayant, tout droit sorti d’un film d’épouvante, qui va se ruer sur
moi.
• Je peux aussi créer une personne que j’ai envie de rencontrer, un
ami vivant, un guide, un être décédé, un extraterrestre…
• Un expérienceur décide de faire un test avec un ami. Le challenge
est de venir en SHC et d’observer sa maison qui lui est totalement
inconnue. Il sort et se retrouve sans difficulté dans la maison de
son ami. « Je suis absolument certain d’être venu, j’ai remarqué
des détails précis, note-t-il à son retour. » Au matin, il téléphone
à son ami et lui décrit la maison. Cruelle désillusion ! Elle ne
ressemble pas du tout à la demeure réelle ! Peut-être a-t-il rêvé et
n’est-il jamais venu ! Pourtant, d’autres interprétations sont
possibles. Nous aurons l’occasion d’étudier de plus près ce type
d’expériences, bien décevantes de prime abord pour le voyageur !
Dans le monde physique, nous projetons sans nous en apercevoir. Pour
exemple, il suffit de remarquer la diversité des témoignages concernant
un même fait et les différences dans la description d’un même lieu ou
d’une même personne. Les omissions dans nos perceptions sont
stupéfiantes. Souvent, nous ne voyons que ce qui nous intéresse. Je ne
vois pas un objet qui se trouve sous mes yeux parce que je ne m’attends
pas à le trouver là. Je suis persuadé que la personne en face de moi
m’accueille avec un brin d’hostilité alors qu’elle est neutre, dans son état
normal… Ma perception dépend de mon état émotionnel du moment. Je

197
pourrais multiplier les exemples. Les comptes-rendus d’un même
discours par plusieurs personnes sont parfois très différents.
Dans le monde physique comme dans le monde astral, nos pensées sont
créatrices, mais elles mettent beaucoup plus de temps à se manifester
dans le physique où leur matérialisation peut prendre des mois, des
années, voire toute une vie !
La matière astrale est malléable, la matière physique beaucoup moins,
elle résiste, elle a sa vie propre. Plusieurs hypothèses envisageables :
• La différence de fréquence vibratoire entre la pensée et le
physique crée un fossé de taille ! Ce fossé est moindre de la
pensée à l’astral.
• Le monde matériel est un monde consensuel particulièrement
« solide » et donc ne se modifie pas sous l’effet de la seule
pensée (même soutenue) d’un individu.
• Le mental et ses a priori sont un frein plus que sérieux à la
matérialisation de la pensée.
• Les interférences avec les pensées et les désirs des autres ne sont
pas à négliger.

En astral, notre pensée, consciente et inconsciente, est immédiatement créatrice. Dans le


monde physique, nous créons aussi notre propre réalité, mais loin dans le temps, donc
nous nous en rendons rarement compte.

Caractéristiques d’une projection

• Quand je projette, la projection est réelle pour moi. Je ne la mets


pas en doute un seul instant.
• Une projection ne dure que le temps de la pensée.
• Dès que je n’y pense plus, elle disparaît. Elle se transforme au gré
de ma pensée aussi vite qu’elle.
• Une projection ne peut pas exercer une action réelle sur moi ni me
nuire. Mais elle peut m’emplir de joie ou de terreur ! Elle suscite
de fortes émotions en moi, mais comme les images d’un film, elle
ne peut sortir de l’écran !

Origine des projections

198
1. La capacité de matérialiser instantanément pensée ou désir,
conscient ou inconscient.
2. Le contrôle imparfait de la conscience (instabilité de la
conscience, qui passe de la fréquence SHC à la fréquence rêve et
ainsi de suite…).
3. Les perceptions propres au corps astral.
Je reviens en détail sur ce troisième point. En effet, une projection est
quelquefois le résultat d’une mauvaise interprétation du corps astral, une
erreur de vision, une impuissance à voir ce qui est. L’expérienceur est
effectivement sorti, mais il demande l’impossible à son corps astral :
voir le monde matériel. Celui-ci fait de son mieux !
En effet, le corps astral obéit aux injonctions de la conscience et fait tout
ce qu’il peut pour réaliser les objectifs demandés. Il possède une vision
performante, mais inadaptée au plan physique. Il ne peut pas voir le
monde matériel tel que nous le voyons, ses perceptions sont partielles,
inexactes ou simplement différentes. Il cherche pourtant à satisfaire
l’expérienceur. Il complète, il modifie, il améliore selon ses propres
critères. Il interprète. De plus, il manque de certaines données, en
particulier des données intellectuelles stockées dans notre cerveau, de la
capacité d’abstraction, etc.
Exemples :
Il voit trois chaises dans une pièce alors qu’il y en a quatre. Il omet une
personne, mais décrit à la perfection les deux autres qui l’accompagnent.
Il voit un rond où sont tracées des barres noires sans identifier un cadran
d’horloge ou voit un objet rectangulaire sans reconnaître un livre. Il est
incapable de lire ou inverse les syllabes, il ne comprend pas une simple
notice d’avertissement.
Ses particularités de vision sont aussi une source d’erreur pour
l’expérienceur. Par exemple, je ne comprenais pas pourquoi toutes les
pièces que je visitais, chez moi ou ailleurs, offraient des analogies
souvent parfaites avec le réel matériel tout en présentant des anomalies
que je qualifiais de projections ! La plus choquante concernait les murs.
En lieu et place des tapisseries ou des peintures attendues, je voyais des
couches de plâtre, des moellons grossiers, des parpaings ou des briques
souvent traversées de tiges métalliques, incrustées de morceaux de bois
ou parcourues de fils électriques… J’ai fini par comprendre quand, ayant
observé en astral plusieurs couches de tapisseries superposées sur un
mur de ma chambre, de retour dans mon corps, j’ai pu vérifier en en

199
décollant un petit morceau de papier que ma chambre avait été retapissée
plusieurs fois, couche sur couche ! Eh oui, la vision astrale traverse la
matière physique… Autres anomalies dues à la vision, les pièces
paraissent plus grandes, les angles élargis, les couleurs différentes,
brillantes, lumineuses… Tout est en mouvement, les murs paraissent
respirer, les molécules tourbillonnent à l’intérieur d’une simple planche
de bois !
Je vous invite à lire attentivement le compte-rendu des tests que Claude,
un ancien stagiaire, a réalisé sous contrôle avec des chercheurs français1.
Vous comprendrez mieux que nos projections n’en sont pas toujours, mais
sont plutôt des interprétations de notre corps astral, une autre vision de la
réalité.

Comment reconnaître une projection ?

Une projection est sujette à de multiples transformations, disparitions,


réapparitions. En effet, issue de votre esprit, la projection fluctue suivant
le cours de votre pensée. Un personnage que vous projetez change à très
grande vitesse de visage, de chevelure, de vêtements, de taille, de forme
ou même se transforme en tout autre chose sans que vous interveniez
consciemment. Voici déjà un premier signe qui vous permet de
reconnaître que vous avez affaire à une projection.
En outre, une projection est nourrie de votre propre énergie. Dès que
vous l’identifiez en tant que telle, vous en retirez votre propre énergie. La
projection se dissout, se dégonfle et n’existe plus. Les projections ou les
formes-pensées n’émettent pas d’énergie par elles-mêmes et c’est
aussi un signe auquel vous pouvez les reconnaître.
Enfin, dès que vous détournez votre attention de votre projection,
elle disparaît. La discussion suivante illustre bien la difficulté à faire
la différence entre le réel et les projections.

QUESTION DE RITEM

« Je voudrais savoir si vous arrivez d’emblée à faire la distinction rien que par
votre ressenti entre projection ou existence réelle d’un objet ou d’une entité.
Je donne des exemples vécus en SHC sur ce dernier point : ça m’est arrivé
d’avoir la visite d’une entité et alors j’ai ressenti comme une sorte d’onde liée
peut-être à la véritable présence de cette entité. Avez-vous déjà ressenti cela ?

200
Il m’est arrivé une autre fois une anecdote rigolote : je me suis rendue chez une
amie en SHC (à l’époque, je ne savais pas encore qu’il fallait demander à la
personne si elle était d’accord). Au moment où je m’apprêtais à traverser sa
fenêtre pour entrer dans l’appartement, une jeune femme est apparue. Elle
n’était pas vraiment d’accord pour que je rentre. Je me dis alors que c’est
impossible, qu’il ne peut s’agir que d’une projection et je rentre quand même. Je
pense alors à la faire disparaître et c’est ce qui arrive. Quelque temps plus tard,
je discute au téléphone avec cette amie et elle m’apprend qu’elle avait hébergé
une cousine, au moment où a eu lieu ma SHC chez elle ! Donc, en gros, j’ai dû
faire peur à la cousine qui est instantanément rentrée dans son corps physique !
Je pense qu’elle était en somnambule astrale et n’a pas réalisé qu’elle était en
sortie, enfin j’espère ! Donc là, je me suis laissée piéger, étant persuadée d’avoir
affaire à une projection… »

RÉPONSE D’ÉRINE

« Je me pose aussi souvent la question, Ritem. J’ai croisé plusieurs personnes


projetées, et ça ne fut pas difficile à deviner car à peine avais-je détourné mes
pensées d’elles qu’elles se sont dégonflées devant moi, comme dans un dessin
animé ! J’ai d’autres certitudes concernant certaines rencontres. Je me fie alors
à ce que je perçois de la personne, tu sais, par cette espèce de “sens”
supplémentaire qui nous fait percevoir l’amour en SHC, au niveau du chakra du
cœur. Soit il se passe quelque chose, la personne dégage un sentiment, une
énergie, une vibration que je perçois, et là je suis convaincue d’être en relation
avec une entité réelle. Soit il ne se passe rien et ça me fait le même effet que de
me retrouver devant un meuble, et là, je ne sais pas trop. Projection ?
Décédée ? Quant au décor, au paysage, aux objets, c’est plus difficile à dire.
J’ai l’impression que ce qui est projeté ne fait que passer dans mon esprit,
comme un paysage vu depuis le train, dont je n’arrive pas à fixer les détails
tellement il file vite. Mais avec du recul et une analyse des détails, j’arrive un
peu à différencier ce qui sort de mon psychisme ou ce qui possède son existence
propre. Et puis parfois, la personne sonne “faux”. Comme quelqu’un qui dit
quelque chose et pense le contraire, et même si ce que je vois est bien tentant, je
sais bien au fond de moi qu’il y a peu de chance pour que ce soit “vrai”.
Exemple, il y a quelque temps, je croise quelqu’un qui se prétend être un guide.
Il ne dégageait rien pour moi, ni chaleur ni lumière ni amour. Comme par
hasard, il arrivait à ma demande. Curieuse de ne rien ressentir en sa présence,
je me dis : “Il ne dégage même pas de lumière.” Et paf, ça me fait comme un
spot qui s’allume et l’éclaire ! Du grand n’importe quoi ! Notre conversation n’a
rien donné… Notre esprit est quand même sacrément doué pour nous
tromper ! »

201
RITEM, SUITE DU DIALOGUE

« Pour les personnes, je ressens la même chose que toi, une onde ou une
vibration, et d’autres fois rien. Ça m’est aussi arrivé de demander à une entité
si c’était un guide, celle-ci a bredouillé « oui » mais comme tu le précises, ça
sonnait faux, elle n’était pas lumineuse, et quand je l’ai serrée dans mes bras,
aucune sensation d’amour. Par contre, je n’ai pas eu l’impression qu’il
s’agissait d’une projection, mais plutôt d’une entité de l’astral ou effectivement
d’un être décédé. Pour les objets, je trouve aussi cela plus difficile de savoir
d’emblée (sans procéder à une pensée de transformation sur eux), s’il s’agit ou
non d’une projection de notre esprit. »

NATURE_ONE

« Je pense qu’en sortie hors du corps, si deux entités se rencontrent ou se


croisent (volontairement ou non), c’est qu’elles sont en quelque sorte accordées
sur la même “longueur d’ondes”. Elles se trouvent en tout cas, à ce moment-là,
au même niveau vibratoire et donc un échange cordial ne peut qu’être envisagé.
Dans mes expériences, cela a toujours été le cas. Si quelque chose vous semble
hostile en astral alors que vous vous éloignez du lieu ou de l’entité désagréable,
si cette hostilité vous suit et se montre toujours oppressante bien que vous
essayez de la distancer, alors vous pouvez être à coup sûr face à une de vos
projections sortie directe de vos propres peurs. Cela revient en quelque sorte à
dire que vous vous effrayez vous-même. Une fois ce concept intégré, vous allez
voir comme tout devient limpide et vous, lucide. L’astral devient un lieu de pur
bonheur et de régénérescence. »
Jean-Valdo :
« Et si c’est une projection, il est également possible de la faire disparaître par
la pensée, n’est-ce pas ? »

NATURE_ONE

« Tout à fait, si c’est une projection issue de son propre esprit, le seul moyen de
s’en débarrasser est d’y faire face. Prendre conscience de ses propres
projections (de ses propres conceptions mentales) revient à les contrôler. Libre à
nous d’en faire ce que bon nous semble. »

Expériences2

202
Akhena – Créer ou la pensée en action :

« Devant moi un immense tableau, il représente un paysage luxuriant.


Je me dis tout en l’admirant : “Voyons si la projection marche.” Je
pense à ajouter une fleur rouge sur une branche d’arbre et je vois
instantanément se former sur la branche choisie la fleur rouge,
exactement de la variété, de la taille et de la couleur pensées. Je vois
un caniche beige gambader à mes pieds et je décide : “Puisque je suis
en astral, je vais le penser rose.” Le caniche devient rose. Ce qui ne
prouve pas que ce caniche n’avait pas une existence indépendante de
moi. Nous pouvons accrocher notre projection sur un être ou un décor
qui existe en dehors de nous. Souvent nous le faisons dans le monde
physique sans nous en rendre compte. »

Akhena – Réflexion sur une projection

« Je m’éloigne et me retrouve en train de déambuler dans des corridors


peints en marron foncé et éclairés par une lumière jaune. Je me
demande où je suis et ce que je fais. Pour mieux réfléchir, je m’assois à
un endroit où plusieurs corridors se croisent. Tout à coup, un éclair de
compréhension jaillit : “Ces corridors sont la matérialisation de mes
pensées.” D’ailleurs, ils changent au fur et à mesure que je pense. Je
suis en train de contempler le dédale de mon mental. Mais si c’est ça,
quand je pense aux guides, quel est l’effet produit ? À peine ai-je pensé
à eux qu’un courant d’air frais souffle sur moi et m’aspire doucement
vers l’extrémité d’un couloir. Je garde toujours ma pensée bien centrée
sur les guides, et dans le mur du fond du couloir s’ouvre une fenêtre
inondée de la lumière d’un grand jour. Je me mets à la fenêtre et
aperçois un paysage de rêve illuminé d’une claire lumière, un ciel bleu
immense, de hautes montagnes couvertes de verdure, le tout vibre de
joie et d’amour. »

Akhena – Dissoudre une projection

« Je me retrouve dans une sorte de cabine à trois côtés, le quatrième


mur étant remplacé par un rideau qui ne va pas jusqu’au sol. Il fait
presque nuit et le tout est éclairé par une lumière jaunâtre. La cabine
est si exiguë que j’ai à peine la place de m’y tenir. J’entends parler
sans discontinuer et je m’aperçois que ces voix viennent de deux
robinets sans têtes3.

203
Une des deux voix me dit que quelqu’un de menaçant est derrière le
rideau et vient me chercher. Et moi qui suis coincée contre la paroi de
la cabine sans la possibilité de m’échapper !
Dans l’astral et pour le corps astral, les murs ont une densité, j’en fais
l’expérience. Je vois le rideau frémir, frissonner sous la présence de
celui qui me guette. Je sens que c’est particulièrement dangereux. Le
rideau bouge de plus en plus, il finit même par s’écarter très
légèrement. Je vois un homme derrière ce rideau. Relativement jeune,
pas très grand, un peu trapu, brun avec des yeux clairs. Mais ce que je
remarque immédiatement, c’est sa main, elle est gantée de cuir rouge
très foncé et je devine que s’il porte des gants, c’est pour cacher ses
griffes, elles se dessinent nettement sous son gant. J’ai très peur, je me
demande : Pourquoi vient-il me chercher ? Pour me mettre en pièces
certainement ! Son énergie est insoutenable. Je sens qu’il faut que je
fasse quelque chose immédiatement, sinon c’en est fini. Je fixe cet
homme non pas avec mes yeux, mais avec le Diamant (centre du front),
je concentre toute mon énergie et je lui dis : “Que la paix, l’amour et
la lumière soient sur toi !” En le disant, je sens le faisceau d’énergie
qui part de mon Diamant et qui rejoint son Diamant à lui. L’effet est
instantané, le visage fermé de l’homme s’illumine, ses yeux brillent ; il
sourit, il s’incline et me laisse passer.
Je passe devant lui en le saluant et poursuis mon voyage. »

Les formes-pensées

Les formes-pensées sont aussi des projections. Ce sont nos projections


cristallisées, solidifiées par nos habitudes de pensée. Elles demeurent
dans notre environnement astral proche, en d’autres termes, dans notre
vibration astrale.
Par exemple, si j’ai l’envie bien ancrée d’agrémenter ma chambre d’un
sofa rouge et de l’imaginer, ce sofa va peu à peu se cristalliser dans
l’astral de ma chambre, ce sera la forme-pensée du sofa dont je rêve. Je
peux de la même façon créer la forme-pensée d’un individu positif ou
négatif, guide ou agresseur, tout dépend de la teneur de ma pensée.
L’apprenti est généralement confronté à ses propres créations astrales.
S’il a créé une forme-pensée agressive, elle va revenir sur lui pour
l’agresser. S’il a créé une forme-pensée positive, elle viendra l’aider.
Certaines formes-pensées créées par nos pensées ou croyances négatives

204
s’attachent à nous et nous prennent de l’énergie. Elles sont quelquefois la
cause de douleurs ou de malaises physiques. Identifier ces formes-
pensées en SHC puis les dissoudre nous permet de nous en libérer et de
récupérer de l’énergie, du même coup nous sommes débarrassés des
douleurs et des malaises qu’elles avaient générés dans notre physique.
Dissoudre une projection ou une forme-pensée est toujours un gain
d’énergie. Nous récupérons notre énergie investie dans la projection et
sommes à même de la réinvestir dans une création positive.

Quelques observations

Les projections sont abondantes en fin de sortie car l’expérienceur


commence à manquer d’énergie, la conscience faiblit comme une bougie
qui va s’éteindre.
Elles sont également abondantes quand l’expérienceur est sorti par le
moyen d’un rêve ou d’un déclencheur de conscience. Elles reviennent
aussi facilement en cours de sortie. L’éveil puis le contrôle de la
conscience s’obtiennent plus aisément quand l’expérienceur a placé sa
conscience éveillée dans son corps astral dès le début de
l’extériorisation (sortie avec état vibratoire).
Elles me semblent plus abondantes quand l’expérienceur évolue dans
l’environnement physique ou dans certaines zones de l’astral relativement
basses en fréquence. Et plus rares, voire inexistantes, dans les mondes
supérieurs (guides, âme, etc.) ou dans certains mondes consensuels
particulièrement bien structurés.

Projections et réalité de la sortie

Le fait de constater, de retour dans le corps physique, que la sortie est


émaillée de très nombreuses projections ne signifie pas que
l’expérienceur n’est pas sorti, il évoluait dans le monde de ses
projections !
• Soit parce que son énergie était faible.
• Soit parce que le contrôle de la conscience était insuffisant.
• Soit parce que c’était le choix (inconscient) du voyageur ! En
astral, l’inconscient prime sur le conscient.

205
En effet, certaines peurs sont si profondément imprimées en nous que,
tout naturellement, elles se projettent dans l’astral. À l’inverse, nos
projections agréables et gratifiantes se matérialisent tout aussi facilement,
pourquoi ne pas en profiter ?

Comment échapper à nos projections ?

Pendant la sortie, changer son niveau vibratoire permet de se


débarrasser des projections. Je ne pense pas que formuler une injonction
du genre : « Maintenant, niveau supérieur » soit réellement efficace,
mieux vaut créer le silence intérieur, lâcher prise sur le décor ambiant, se
désintéresser de ses projections, se centrer sur son objectif réel, par
exemple les guides, un être décédé ou une caractéristique du plan
supérieur (amour, lumière), se mettre en méditation…
Dans les préparations, privilégier les techniques 3, 4, 5, 6, 7 et les
sorties avec état vibratoire.
Travailler la conscience dans la vie de tous les jours. Prendre la mesure
de ses projections ordinaires.
« […] Je suis en sortie hors du corps en compagnie de Pierre. Je crois
reconnaître mon guide, Memkhis, parmi d’autres entités, mais celui-ci
se transforme à vue d’œil, ce n’est donc que projection de ma part. Je
me concentre et me mets en méditation, ce qui provoque un changement
de niveau. Le vrai Memkhis me prend par le bras, m’entraîne dans un
tourbillon d’énergie en me disant : “Laissons Pierre, il est dans le
monde de ses projections.” […] »

La visite de votre chambre

C’est un premier objectif excellent car il vous permettra de vous


familiariser avec votre corps astral et de mesurer la nature et l’ampleur
de vos projections (ou leur absence).
Peut-on voir sa chambre telle qu’elle est ? Rarement. Pourquoi ?
Un vétéran des sorties est irrité par un autre vétéran des sorties qui lui a
dit : « Moi, je vois ma chambre toujours telle qu’elle est. » La nuit,
Vétéran 1 sort et se dit : « Moi aussi, je vais vois ma chambre telle
qu’elle est. » Il voit en effet sa chambre telle qu’elle est et s’en réjouit.
Sauf qu’au réveil, il s’aperçoit que sa chambre physique n’a aucun

206
rapport avec sa chambre astrale qu’il a crue pourtant vraie !
Êtes-vous en dehors de votre corps en train de faire le tour de votre
chambre ? Ou avez-vous créé une chambre purement mentale ? Vous êtes-
vous laissé submerger par vos projections ?
Cas le plus fréquent
Vous reconnaissez votre chambre. En effet, elle présente beaucoup de
ressemblance avec sa contrepartie physique sans en être toutefois
l’exacte reproduction.
C’est là qu’interviennent :
• Les différences de perceptions entre votre œil physique et votre
vision astrale.
• Vos projections. Vous pouvez voir dans votre chambre, par
exemple, un meuble que vous souhaiteriez depuis longtemps
posséder.
• Votre attention. Vous omettez de voir ce qui ne compte pas pour
vous. Exemple, je vois le carrelage de ma chambre tel qu’il est,
mais je ne vois pas le tapis, car je n’attache ni importance ni
attention au tapis.
• Les rémanences éthériques. Vous avez enlevé une lampe de chevet
de votre chambre il y a six mois, vous la voyez encore, de même
que vous pourriez aussi voir des meubles du précédent occupant
de la chambre.
• Les créations passagères ou durables d’autres entités qui occupent
l’espace astral de votre chambre.
• Votre degré plus ou moins grand du contrôle de votre conscience.
Sur quelle fréquence vibre votre conscience ? De sa fréquence
dépendra ce que vous verrez.
Il se peut aussi que comme Vétéran 1, vous ne soyez pas dans votre
chambre physique, mais dans une chambre qui est la création de votre
mental. Dans ce cas, ce n’est qu’à votre réveil que vous réalisez que la
chambre que vous teniez pour réelle n’a aucun point commun avec votre
chambre.
Souvent aussi le dormeur se retrouve dans sa chambre d’enfant. Ce type
d’expériences est vécu par la quasi-totalité des voyageurs, un jour ou
l’autre. Projection chère ancrée dans notre corps astral ? Sans doute.
Lors de ses premières sorties, le débutant en vient souvent à douter a
posteriori qu’il ait fait une sortie effective. Il était pourtant persuadé

207
d’être sorti, mais à son retour il s’aperçoit que la fenêtre qu’il a vue
ouverte en astral est fermée dans le physique. Il m’est arrivé de me
souvenir avoir fermé la porte matérielle de ma chambre et de la voir
entrouverte en astral, pourtant, c’est bien la même porte : forme, couleur,
emplacement identiques. Prendre conscience de l’anomalie permet
d’effacer la projection ou bien… d’en créer une autre ! Dans le meilleur
des cas, l’expérienceur parvient à voir la porte réelle. Le meilleur test
reste de recourir à une tierce personne qui ouvrira ou fermera la porte
physique sans que l’expérienceur soit au courant. Celui-ci dira ensuite à
son retour ce qu’il a vu.

La puissance de nos projections

Le sujet programme une sortie avec l’idée d’accomplir une action


matérielle clairement définie : souffler une bougie allumée dans la pièce
à côté. Ce type d’expérience nous permet de mesurer la puissance des
projections. L’expérienceur a bel et bien soufflé la bougie lors de sa
sortie. Il est fier d’y avoir pensé et d’avoir réussi. Hélas, quand il revient
dans son corps physique, la bougie qu’il avait soufflée avec tant de brio
est toujours allumée !4

Des réalités multiples

Lors d’une SHC, je suis en dehors de mon corps physique. Je peux soit
me déplacer dans l’espace physique ou plus exactement dans sa
contrepartie éthérique, soit me déplacer dans la dimension astrale. Je
peux créer ou surimposer mes propres créations à la réalité physique ou à
la réalité astrale. Dans les deux cas, il y a interaction entre la réalité
objective et la réalité subjective ; le résultat est ce que j’appelle une
réalité intermédiaire.
Ce que je ne peux pas prouver, mais que je tiens pour certain, c’est qu’il
existe un plan astral indépendant du plan physique. Nous pouvons
accéder à ce plan en modifiant la fréquence de notre conscience. Nous ne
pouvons pas nous y livrer à des vérifications, les normes et les repères
ne sont plus les mêmes que ceux que nous avons l’habitude d’utiliser
dans le monde physique.
L’astral est une réalité, le physique en une autre, inutile de vouloir que la

208
réalité astrale colle à la réalité physique. La réalité physique n’est qu’une
réalité parmi d’autres et n’est pas plus vraie qu’une autre.
C’est pour cette raison que je demande, dans les conditions de base
d’apprentissage de la sortie, d’être bien inséré dans la réalité physique.
Si cette condition de base n’est pas remplie, comment le futur voyageur
pourra-t-il gérer plusieurs réalités ? Étant bien entendu, qui plus est, que
le plan astral n’est qu’un plan parmi bien d’autres qui vibrent à des
fréquences différentes. Les plans spirituels en sont un exemple… et bien
d’autres encore. Les plans (dimensions, sphères ou monde) sont sans
aucun doute innombrables !
Accepter l’idée de réalités multiples, aucune n’étant plus « vraie »
qu’une autre, est un grand pas réalisé par l’expérienceur vers la nature
multidimensionnelle de sa conscience.

209
10
Questions après une première
sortie

PREMIER TÂTONNEMENT, TÉMOIGNAGE DE JEAN-VALDO

« […] Je me suis programmé à 5 h du matin. Mon premier objectif : je sors


consciemment de mon corps et je vais voir mon chat dans le salon. En allant me
coucher, je parle à mon chat et je lui demande de m’aider à sortir cette nuit. Je
ne sais pas ce qui m’a pris !
5 h 25, je me réveille un peu en retard, je me lève, puis me recouche et fais les
exercices de respiration. Petite sensation vibratoire, mais assez faible (j’ai déjà
senti beaucoup plus fort). Je suis assez fatigué alors je me tourne et programme
un déclencheur de conscience pour quand je dormirai. Seulement, j’ai
énormément de mal à m’endormir ! Je me tourne et retourne pendant
longtemps, jusqu’au moment où je trouve la bonne position et crois pouvoir
m’endormir, sauf que mon chat vient sur moi et met sa tête dans mon cou. Ce
qui est impossible car j’ai fermé la porte de la chambre ! Je me dis qu’il a dû
l’ouvrir je ne sais pas comment, alors je le prends et le reconduis dans le salon.
Et là, je vois mon chat par terre, alors que je le tiens dans les mains : je suis
terrorisé, je le jette par terre et m’enfuis dans ma chambre. Puis je prends
conscience : je suis en sortie !
Avec émerveillement, je regarde délicatement autour de moi (j’ai peur de
brusquer le processus et de retourner dans mon corps), mais dès la prise de
conscience ma vue baisse (bien que je voie parfaitement dans ma chambre où il
fait nuit noire), je remarque quelques couleurs irisées, vertes et bleues, puis je
me dirige vers la porte et l’observe de près.
Je me dis : si je suis en sortie, je peux passer à travers. J’approche la main avec
appréhension : vais-je traverser, ou pas ? Mais je sens le contact de la porte
sous ma main. Je suis un peu déçu et je réintègre mon corps sans faire attention.

210
Je regarde l’heure, il est 6 h 40. […]
Il y a quelques phénomènes que je ne comprends pas :
- Je n’ai pas senti de transition entre l’éveil et le passage dans l’astral, pensez-
vous que j’aie pu m’assoupir puis reprendre conscience dans mon corps astral et
essayer de m’endormir avec celui-là ?
- Lorsque mon chat est “venu me chercher”, j’ai très clairement senti son poids
sur moi ainsi que son contact dans mon cou (légèrement intrusif, qui m’incitait
à réagir) bizarre, non ? J’ai pu le prendre dans mes bras, est-ce possible dans
l’astral ?
- Pourquoi ma vue a-t-elle baissé dès que j’ai pris conscience de ma sortie ?
- Pourquoi la porte était-elle palpable ? Ai-je créé une résistance par la
pensée ? Ou alors je n’ai pas appuyé assez fort pour passer à travers ?
- Cela dit, je suis passé deux fois à travers si mes calculs sont bons, mais sans
m’en rendre compte ! »

PREMIÈRE RÉPONSE DE TARA

« […] Très belle expérience de SHC ! Quand tu as demandé à ton chat de


t’aider à sortir, il t’a entendu, mais tu t’es fait surprendre par sa venue. Comme
il est venu te chercher “astralement”, il a pu facilement passer à travers la
porte. Au moment où tu l’as senti, je pense que ton corps astral était déjà sorti,
pendant l’endormissement ou le rêve, le passage de la SHC est très subtil.
En étant en corps astral, tu peux sentir les éléments de l’astral comme dans le
monde physique donc ton chat astral. En le reconduisant au salon, tu as dû
passer à travers ta porte sans t’en rendre compte, car à ce moment-là, tu es
persuadé que tu étais dans le monde physique. Mais le fait de voir ton chat
physique t’a surpris. En même temps tu as pris conscience de ta SHC, et partant
de là tu as apprécié ton état de SHC. Ton impossibilité de passer à travers la
porte viendrait peut-être du mental, car tu t’es posé trop de questions. […]
Avec l’expérience, la vision astrale deviendra de plus en plus claire. Peut-être
que Nature_One aura une explication à te donner sur ce point. »

RÉPONSE DE NATURE_ONE

« […] Belle expérience que tu as vécue là. Je serais tenté de dire que les
premières sorties sont souvent amalgamées à nos “délires” sortis tout droit des
méandres de notre inconscient, mais il se trouve que même après de multiples
véritables SHC conscientes, il m’arrive régulièrement de vivre ce genre
d’expérience que tu relates.
Pour ce qui est de la question qui semble te dérouter, ta vue qui a baissé lorsque

211
tu as pris conscience de ta sortie, si je m’en réfère à mes propres expériences
(car cela m’est arrivé quelquefois), je dirais que c’est simplement une petite
perte d’énergie. En effet, avoir conscience que l’on est dans son corps astral
consomme de l’énergie.
Tant que tu n’étais en astral que partiellement conscient, tu fonctionnais sur un
mélange de souvenir du lieu et d’une vision astrale “voilée”. Dans tes
souvenirs, connaissant bien le lieu, tu y voyais très bien. Dès que tu as pris
conscience de te trouver dans ton corps astral, ta vision est devenue réelle.
Autrement dit, tu t’es mis à voir les lieux comme ils le sont dans l’astral et non
plus comme ils le sont dans tes fantasmes, ce qui t’a “recadré” et fait
consommer de l’énergie, d’où une perte de clarté visuelle… Car une des
premières choses qui manque à l’appel en astral lorsqu’on n’a pas assez
d’énergie, c’est la vision. En ce qui me concerne, avant chaque rentrée dans
mon corps physique après une excursion dans l’astral, ce qui m’indique que je
vais bientôt retourner dans mon corps, c’est une diminution progressive de la
vision jusqu’à son extinction totale qui est l’équivalent de mon énergie globale
et qui me sert de jauge. »

212
11
La jungle de l’astral !

Les leçons à en tirer

Pour l’expérienceur, le plan astral est le plan le plus immédiatement


accessible. Mais ce n’est qu’une étape, certes particulièrement
instructive, s’il ne faut pas s’y engluer, il faut savoir en tirer les
leçons.
Quand je suis dans mon corps astral, je mesure immédiatement et
concrètement l’impact de mes pensées et de mes désirs. Par exemple, si
je suis gourmand, je me retrouve dans une pâtisserie, même si j’avais
programmé une rencontre avec mes guides spirituels sur de hauts niveaux.
Si j’entretiens plus ou moins inconsciemment des pensées de vengeance,
je vais être confronté à un monstre qui m’agresse. Je peux donc me rendre
compte immédiatement de ce que je pense ou de ce que je désire
vraiment.
Dès les premières sorties, je suis confronté à mes formes-pensées ou
projections. Mes pensées habituelles ont pris corps dans l’astral, je les
vois, je les touche, elles me protègent ou m’agressent. La pratique des
SHC me permet d’apprendre à identifier, puis à dissoudre mes
projections. Ce qui est dissous dans l’astral l’est aussi dans le monde
physique. De plus, c’est un gain d’énergie que je peux réinvestir dans des
créations positives ou un mieux-être.
Autre constatation : j’attire à moi des entités qui ne sont pas mes
projections, elles existent bien en dehors de moi et ressemblent à ce que
je porte en moi. Le coléreux attire à lui un coléreux, le menteur un
menteur, et ainsi de suite. Ce phénomène d’attraction est à l’origine du

213
« bas astral ». C’est moi qui crée le « bas astral » et c’est donc moi, et
moi seul, qui ai le pouvoir de le dissoudre.
Alors vous allez peut-être penser : « Si j’ai une pensée entièrement
positive, ne puis-je pas me créer un paradis peuplé de doux anges ? »
Oui, vos sorties seront paradisiaques, mais il existe aussi des paradis
trompeurs. Nés de pensées naïvement optimistes, ils sont touchants,
gentils et maladroits, ou redoutablement beaux et ennuyeux, pièges
insidieux qu’il faut apprendre aussi à déceler. Certains personnes
décédées perdent ainsi des temps précieux à lézarder dans de tels paradis
astraux. Tout le monde est beau, tout le monde est gentil, mais personne
n’évolue !
De plus, rares sont ces projections entièrement agréables, car nous ne
sommes presque jamais entièrement positifs. L’astral englobe le
conscient et l’inconscient, ce que nous connaissons de nous et ce que
nous ne connaissons pas ou ne voulons pas reconnaître. Dans l’astral, pas
moyen d’échapper à ce que je suis. Dans le monde physique, mon ego
trouve toujours des échappatoires. Mes pensées mettent tellement de
temps à se matérialiser que je ne les reconnais plus. Quand elles me
reviennent sous la forme d’événements ou de rencontres, j’attribue ces
événements à des causes extérieures à moi ou à un hypothétique karma.
Autre piège à déjouer dans l’astral : la façon, beaucoup plus subtile, dont
je plaque mes projections sur le monde extérieur (entités, situations). Je
vois la réalité astrale à travers le filtre de mes pensées.
Comment reconnaître une forme-pensée que j’ai créée d’une entité
existant en dehors de moi ? Une forme-pensée n’émet pas d’énergie par
elle-même, c’est mon énergie qui l’anime. Souvent, elle a quelque chose
de mort ou de stéréotypé, elle ressemble à une statue ou à un cliché.
Une forme-pensée existe aussi longtemps que j’y pense. Elle se dissout
dès qu’elle n’est plus nourrie par aucune pensée, celle de son créateur ou
celle de quelqu’un d’autre qui s’y intéresse et la fait sienne.
Vous apprendrez peu à peu à identifier ce qui est en dehors de toute
projection. Vous saurez aussi estimer le degré de conscience de vos
interlocuteurs astraux et faire la différence entre un voyageur, conscient
ou non, et une personne décédée. Alors, sans doute, vous pourrez accéder
à des niveaux vibratoires plus élevés, mais tout aussi trompeurs que
l’astral moyen. En particulier, les plans des égrégores, formes-pensées
collectives, issues des religions ou des systèmes philosophiques. Encore
bien des illusions à traverser avant d’accéder aux mondes de Lumière,

214
âme, guides spirituels, à ce qui est au-delà de la forme et de vos
projections !
Bien d’autres univers vous attendent, à vos marques !

215
12
Le corps astral : synthèse
de ce que vous devez savoir
Vous retrouverez dans ce chapitre toutes les informations concernant
votre corps astral. Éparses dans les différents chapitres de ce manuel, je
les ai réunies, classées et complétées. Une bonne connaissance du
fonctionnement de votre corps astral garantit que vous formerez avec lui
un tandem performant.
L’exercice SHC 2 Projection astrale est en liaison directe avec ce
mémento.

Généralités
L’expérienceur utilise le plus souvent son corps astral comme véhicule.
Quand vous êtes en état de veille, votre corps astral se trouve à
l’intérieur de votre corps physique en état de concordance. Sa présence
est essentielle au bon fonctionnement de votre organisme.
Sans le corps astral, pas de sensations. Ce qui est agréable ou ne l’est
pas, douleur ou plaisir, désir, envie et leurs contraires, sont liés à
l’activité de votre corps astral.
Sans lui, votre vie serait grise et morne, sans saveur ni couleur. Les états
dépressifs graves, les fatigues chroniques peuvent être liés à un mauvais
fonctionnement du corps astral ou à une concordance imparfaite.
Votre corps astral a la haute responsabilité de tous les programmes

216
biologiques vitaux de votre corps physique. Le corps éthérique est son
intermédiaire indispensable. Ce dernier peut dans des cas extrêmes, et
pour peu de temps, assumer cette responsabilité sans le corps astral.
Lors d’une sortie par exemple, c’est votre corps éthérique qui prend en
charge toutes vos fonctions biologiques et sans aucun dommage pour
votre corps physique.
Le corps astral est appelé aussi corps émotionnel ou corps des émotions
(conscientes et inconscientes), c’est le siège des instincts, des désirs et
des pulsions. Il sert de relais entre les autres corps subtils et les corps
éthérique et physique.
Toutes les nuits, au moment du sommeil, votre corps astral sort en partie
ou en totalité de votre corps physique afin de se régénérer. Il capte le
prâna et le retransmet ensuite à votre corps physique, par l’intermédiaire
des chakras. Votre corps astral sort sans votre conscience, donc vous
pouvez lui faire confiance, il connaît parfaitement les manœuvres de
sortie et de rentrée. Par voie de conséquence, il a ses habitudes, dictées
par vos peurs ou vos désirs non conscients, vos instincts et pulsions. Il
faudra donc le programmer avec votre pensée consciente pour qu’il
devienne le véhicule obéissant et efficace de votre volonté. Sinon, vous
vagabonderez au gré de ses envies.
Lorsque votre corps astral est en bonne concordance avec votre corps
physique, vous vous sentez en forme. Si votre corps astral se trouve
décalé ou en concordance imparfaite avec votre corps physique, vous
vous sentez fatigué, voire épuisé, sans qu’il y ait de cause physique
définie. Un choc émotionnel ou physique violent peut décaler votre corps
astral.
Les sorties conscientes et contrôlées ne fatiguent jamais votre corps
astral, même si elles se répètent fréquemment. Elles ne fatiguent pas non
plus votre corps physique qui, au contraire, s’en trouve davantage
régénéré et bénéficie d’un surplus d’énergie.

Fatigue astrale

En revanche, les sorties partielles, répétées, ou le va-et-vient du


physique à l’astral en état de veille fatiguent votre corps astral. Ce type
d’activité astrale est coutumier chez les médiums, les guérisseurs, les
voyants, les channels.

217
Différents niveaux vibratoires pour un même corps

Nous pouvons distinguer :


• Un corps astral dense, fréquence basse, celui que vous utilisez
dans l’astral physique.
• Un corps astral, plus léger, son domaine d’élection : la dimension
astrale. Il est le vecteur de vos émotions (astrales) et de vos
pensées les plus courantes, vos croyances ordinaires (mentales).
• Un corps astral supérieur1, haute fréquence en quelque sorte ! Lui
est le vecteur de la faculté de penser (abstractions, créations de
concepts, intellect, mathématiques et nombres, systèmes
philosophiques ou religieux). Son domaine par excellence est
celui des formes-pensées collectives ou égrégores

Fonctionnement de votre corps astral


Le corps astral impressionne directement la matière astrale. Ce qui veut
dire que tout désir, toute pensée consciente ou non consciente se
matérialise immédiatement dans la matière astrale. On parle alors de
projections ou de formes-pensées.
Votre corps astral obéit immédiatement et directement à votre pensée,
mais il a aussi ses instincts et sa sagesse.
Il véhicule vos mémoires et prend quelquefois des initiatives étonnantes,
il semble en savoir beaucoup plus que votre moi conscient. De plus, il
apprend facilement et ne se fatigue jamais.
Mais si votre pensée consciente est faible ou désordonnée, que se passe-
t-il ?
• Soit votre corps astral se laisse aller au gré de vos incertitudes et
vous véhicule d’illusions en erreurs. Vos peurs prennent souvent
le dessus et se matérialisent dans l’astral.
• Soit votre corps astral prend les commandes et vous emmène là où
il le désire. Le corps astral, de lui-même, est très fantaisiste,
audacieux, joueur et il aime tous les plaisirs. Il est parfaitement
amoral.
D’où l’importance de contrôler vos pensées et vos désirs dans le monde
physique et d’apprendre à diriger votre corps astral, en lui parlant au

218
cours des exercices.

Les propriétés du corps astral


Votre corps astral est fait d’une matière très légère, mais c’est de la
matière tout de même, il pèse un poids infime à l’échelle terrestre,
certains chercheurs ont tenté de le peser. La pesée d’un corps vivant et du
même corps juste après la mort fait ressortir une différence de quelques
grammes, c’est le poids du corps astral !
Votre corps astral est chaud (beaucoup plus chaud que votre corps
physique), élastique. Il peut très facilement s’étirer, et quelquefois au lieu
de vous déplacer, vous étirez votre bras astral ou toute autre partie de
votre corps astral. Au toucher, votre chair astrale est un peu
caoutchouteuse, lisse et ferme. Elle est généralement d’un blanc
lumineux, quelquefois étoilée de phosphorescences. Contrairement à
d’autres expérienceurs, je n’ai jamais vu de corps astral transparent, ou
rarement et fugitivement.
Vous n’êtes plus soumis à la pesanteur, vous avez donc tendance à flotter,
à monter au plafond. Vous êtes très léger. Une des premières joies du
voyageur, c’est de gambader, de faire des roulades, des bonds fabuleux.
Même les plus sérieux n’y résistent pas !
Inutile d’emprunter les marches de l’escalier ni pour monter ni pour
descendre. Laissez-vous tomber dans la cage de l’escalier (vous allez
descendre en flottant lentement comme une feuille morte) ou sautez par la
fenêtre ! Vos réflexes physiques sont si forts qu’il vous faut beaucoup
d’expériences astrales pour vous comporter astralement, vous continuez à
reproduire vos habitudes terrestres et vous avez très peur de les lâcher.
Vous continuez donc pendant un certain temps à vouloir emprunter les
escaliers… et vous vous retrouvez dans votre corps physique.
Votre corps astral passe à travers les murs physiques et vous pouvez en
discerner la composition : pierre, brique, bois, métal, PVC, vitre simple
ou double vitrage, etc. Vous voyez l’intérieur du mur, vous voyez
comment il est fait, ce qu’il y a à l’intérieur ; dans un ancien mur de
pierres, vous pouvez trouver des lattes de bois. Une cloison en brique
creuse se traverse plus facilement qu’un mur plein. Certaines matières
donnent l’impression de chauffer et de se ramollir quand vous les
traversez, les doubles vitrages, par exemple. Au début, il vous faudra un
effort pour traverser un mur physique, concentrez-vous sur le Diamant et

219
pensez « je traverse », le mur semble se ramollir et vous le traversez
aisément, ensuite cela se fait tout seul.
Vous ne traversez que ce qui vibre à un niveau différent du vôtre. Un mur
astral offre la même résistance à votre corps astral qu’un mur physique à
votre corps physique. Vous traversez une personne physique, mais vous
vous heurtez à une personne astrale.
D’ailleurs dans l’astral non terrestre, il existe des portes et des fenêtres
que vous êtes obligé de respecter, vous ne passez pas à travers. Si murs
et portes sont issus d’un consensus astral, vous ne pourrez pas les
modifier ni les ouvrir ou les traverser par votre seule pensée. Vous ne
pouvez modifier que ce qui est issu de votre propre pensée.

Apparence du corps astral


La forme de votre corps astral reproduit celle de votre corps physique,
généralement en plus jeune et en plus beau2. Mais vous pouvez aussi, si
vous le voulez, modifier la couleur de vos cheveux, leur longueur ou la
couleur de vos yeux. Vous pourriez aussi prendre la forme que vous
souhaiteriez, y compris celle d’un animal. Pour réaliser de telles
prouesses, il vous faut cependant une attention soutenue et une grosse
dépense d’énergie, sinon votre corps astral reprend sa forme habituelle
ou vous revenez illico dans votre corps physique.
Les vêtements ? Au gré de votre fantaisie ! J’ai vu sur mes élèves toutes
sortes de vêtements, mais ce qui m’a le plus amusé, c’est de rencontrer un
de mes élèves absolument nu portant à la main un attaché-case. J’en ai
compris la raison lorsque quelque temps après, j’ai appris de la bouche
de ce même élève qu’il pratiquait couramment le naturisme. Quant à la
présence de l’attaché-case dans sa main, c’était le symbole de son
activité incessante et méthodique en affaires.

Déplacements en astral – Les vitesses

Plusieurs vitesses

Le corps astral a sa façon à lui de fonctionner et vous devez en tenir

220
compte. Il choisit lui-même sa vitesse et son mode de déplacement. Il ne
vole pas à proprement parler. Il se déplace plus ou moins vite (du pas
rapide à la vitesse de la pensée, la gamme est large). Dans
l’environnement physique, il ne touche jamais le sol. Il glisse, il
effleure… Si je vais loin, je sens une accélération et vois le sol de la
hauteur d’un avion qui amorce sa montée ou, de bien plus haut, puisque
dans certaines expériences, je distingue la courbure de la Terre. Si ma
cible est plus éloignée, mais toujours dans l’astral terrestre, je file sur le
dos à l’horizontale à travers un vide d’un bleu sombre et lumineux pour
me retrouver en quelques secondes à l’endroit visé, même si c’est à
l’autre bout du monde. Je ne vole jamais comme un oiseau (ni même
comme un avion), inutile d’essayer de battre des bras ou de se créer des
ailes. Le débutant en SHC se crée des accessoires de vol très variés,
planches, luges, etc. et même, si j’en crois certains récits, des ailes !
Projection quand tu nous tiens !
Non limités par les frontières ou murs physiques, tous les déplacements
sont possibles. Votre corps astral se déplace à des vitesses différentes,
selon vos besoins. C’est vous qui choisissez votre objectif : la pièce à
côté, la ville à l’autre bout du monde ou une étoile du cosmos, mais c’est
votre corps astral qui choisit la vitesse adaptée.
La vitesse au pas (toujours rapide) est adaptée à l’exploration de votre
maison ou de ses environs immédiats. Quand il s’agit de couvrir une
certaine distance dans l’astral terrestre, votre corps astral adopte la
grande vitesse. De Paris à Marseille par exemple, le corps astral se
déplace beaucoup plus bas qu’un avion car vous distinguez certaines
caractéristiques du paysage survolé, mais beaucoup plus vite, puisque
vous êtes rendu à votre destination en une minute ou beaucoup moins.
Vous sentez le mouvement d’accélération. Une ou deux minutes en
estimation terrestre semblent nécessaires pour couvrir la distance
Marseille-Égypte.
Encore plus vite
Vous couvrez alors de très longues distances et pouvez vous élever dans
l’atmosphère ou dans le cosmos. Si c’est nécessaire, votre corps astral se
déplace à la vitesse de la pensée.
Vous pouvez aussi vous élever assez haut pour voir de loin notre Terre ou
décider de visiter d’autres planètes. Attention aux émotions fortes qui
vous feront revenir dans votre corps physique, vous vous sentirez très
fragile dans l’espace ! Attention aussi aux projections ; vous avez peut-
être tant rêvé de Sirius ou de la face cachée de la Lune que vous recréez

221
une Sirius ou une Lune astrales ! Quant à moi, je préfère pouvoir vérifier
la réalité de mes déplacements, donc je choisis souvent de rester dans
l’astral terrestre.

À propos de la téléportation
Définition de Wikipédia, le vendredi 20/12/2012 :
« On nomme téléportation (terme de 1934) le transfert d’un corps dans
l’espace sans parcours physique des points intermédiaires entre départ et
arrivée. Le thème a été traité tant en science-fiction qu’en physique ou en
parapsychologie. La dématérialisation a trait à sa disparition initiale.
L’apportation a trait à son apparition soudaine. »
Des expérienceurs utilisent le mot « téléportation » pour parler de
certains déplacements du corps astral. Personnellement, je n’utilise
jamais ce terme car il évoque irrésistiblement pour moi la science-
fiction. Ce terme s’appliquerait avec justesse au transport immédiat du
corps physique d’un point à un autre point de l’univers. Le corps
physique se dématérialiserait à son point de départ et se rematérialiserait
à son point d’arrivée à l’identique de ce qu’il était au départ. Le tout,
instantanément. Or, en SHC, nous sommes déjà dans un corps énergétique
qui a la capacité de se déplacer à la vitesse de la pensée, donc
instantanément et intégralement d’un point à un autre de l’univers. C’est
une faculté inhérente à un corps d’énergie et je ne vois pas de
dématérialisation ni de rematérialisation.
Pendant le déplacement astral, le corps physique dort et ne bouge pas
d’un pouce. Dans certains récits de Castaneda3, il est dit que le corps
physique s’est lui aussi déplacé ! Dans ce cas-là, il y aurait eu
téléportation ! Bon, je n’ai pas expérimenté ce genre d’aventure. Est-ce
roman ? Est-ce réalité ? Étant d’un naturel rationnel, je doute de la
seconde hypothèse, mais sait-on jamais !
Autres cas
L’expérienceur déjà en astral décide de quitter ce plan pour passer à un
plan vibratoire différent.
J’ai noté plusieurs modes opérationnels qui apparemment ne dépendent
pas de l’expérienceur lui-même :
1. L’utilisation d’une technologie symbolique (faisceau lumineux,
engins volants, etc.).

222
2. Une spirale vibratoire ou sonore ou bien encore un sas obscur.
3. La sensation d’un corps qui se dissout puis se reconstitue, mais en
plus subtil sur un autre plan. À la rigueur, on pourrait parler de
téléportation dans ce cas.
Hors du plan physique, le corps astral ne change pas de lieu, mais de
fréquence. Quand il change sa fréquence, c’est une impression de
tourbillon, de spirale ascendante.

Comment trouver mon chemin ?


C’est probablement la question la plus fréquemment posée par le
débutant. Qu’il ait choisi d’aller voir un ami qui habite un village à
50 kilomètres de chez lui ou de se rendre à l’autre bout du monde ou dans
n’importe quel point de la galaxie, le voici avec la même question
anxieuse à la bouche : « Comment vais-je faire pour trouver mon
chemin ? »
Que le voyageur se rassure ! Il n’a strictement rien à faire. Son corps
astral sait parfaitement se diriger et l’amènera par la voie la plus
directe au point choisi.
Consulter un atlas, se renseigner sur le plan physique ou, pire encore, se
renseigner une fois sorti ne ferait que semer la confusion et créer des
projections en abondance ! Sans compter que dans l’astral, il y a
beaucoup de petits farceurs qui se réjouiront de donner au voyageur les
indications les plus fantaisistes !
Le prénom de la personne suffit (inutile de préciser le lieu où elle se
trouve), s’il s’agit d’un lieu, son nom suffit.
Rien d’autre.
Souvenez-vous que votre corps astral se dirige plus volontiers vers une
personne que vers un lieu. L’objectif doit être chargé émotionnellement
(eh oui, c’est le corps des émotions !).
Exemple tiré de mon expérience : je veux me rendre au 2, rue Sénac où
se trouve le local de l’association. Je plane dans la rue, de nuit, tout est
exactement semblable à la réalité physique sauf que je ne parviens plus à
saisir les significations des chiffres tracés sur les plaques au-dessus des
portes. Pour trouver le local, il suffit que je me rappelle le souvenir des
moments agréables que j’y ai passés dans la journée avec des amis et,

223
hop ! j’y suis.

La vision
Votre corps astral voit dans le noir. Toutefois, dans l’astral, il ne fait
jamais complètement noir, il y a toujours une sorte de luminosité ou de
phosphorescence. Est-ce que cela tient à la vision astrale ou bien à la
matière astrale ? Je ne sais pas.
Certains élèves préfèrent sortir le jour plutôt que la nuit ; distinction
seulement valable pour l’astral terrestre, sur les autres plans il n’y a plus
ni jour ni nuit. Peu importe qu’ils choisissent de sortir en plein après-
midi ou en pleine nuit, ils y verront. En revanche, l’ambiance est
différente, tout comme l’atmosphère d’une ville est différente selon qu’il
est trois heures de l’après-midi ou trois heures du matin. Si vous rendez
visite à une personne incarnée dans le monde terrestre, il sera plus facile
de communiquer avec elle si elle dort. Si vous la surprenez en pleine
activité, peu de chances qu’elle soit réceptive à votre présence astrale !
Si la personne à qui vous rendez visite se trouve à l’autre bout de la
terre, tenez compte du décalage horaire.
À noter cependant que votre corps astral n’apprécie pas la lumière du
soleil. Il la fuit. Si vous sortez par un bel après-midi d’été, vous vous
apercevrez que votre corps astral se réfugie dans tous les coins d’ombre
qu’il peut trouver et ne va au soleil qu’avec une répugnance marquée.
Une solution : quittez vite l’astral terrestre !
Pensez aussi à faire vos exercices dans des endroits où règne une
agréable pénombre. Évitez le plein air.

Caractéristiques de la vision

La vision est à 360 degrés, vous voyez devant vous, sur les côtés et aussi
derrière vous sans tourner la tête. Seule l’habitude physique vous
conditionne à continuer à voir seulement devant vous. Au début de mes
sorties, j’ignorais toutes les caractéristiques de ma vision astrale et je me
demandais pourquoi je quittais toujours les personnes à reculons !
Évidemment, je leur tournais le dos et je les voyais s’éloigner, alors que
c’est moi qui m’éloignais, avec cependant une plus grande vitesse que
dans le physique, d’où des effets visuels proches d’un fondu

224
cinématographique.
Les couleurs sont brillantes, vibrantes, vivantes, fluorescentes, plus
nombreuses que celles perçues avec l’oeil physique. Les tonalités sont
différentes, plus ou moins lumineuses suivant le plan vibratoire de
l’astral où l’on se trouve.
Avec notre vision physique, la matière nous paraît solide et immobile.
Avec notre vision astrale, la même matière physique est perçue en
mouvement, une table en bois respire, des molécules tourbillonnent dans
le moindre grain de matière physique.
Vous voyez à travers la matière physique, voire le dessus et le dessous
d’une boîte en même temps. Vous pouvez voir tous les côtés à la fois d’un
même objet. Vous voyez les différentes couches de peintures et de
tapisseries qui ont été superposées sur le même mur au fil des époques.
Les angles droits deviennent des angles obtus, les espaces physiques
paraissent donc plus grands. À ce propos, lisez avec attention les
résultats des tests de Claude4.
Lors d’une projection astrale effective, il arrive que le débutant ne voie
pas ou que sa vision soit floue. Voici quelques conseils à ce propos :
Affirmez : « Je vois maintenant. » Ça ne marche pas toujours, mais, dans
tous les cas, faites-le sans penser à vos yeux physiques. Penser à vos
yeux physiques, d’une façon ou d’une autre, vous ramènerait
immanquablement dans votre corps, et de plus, cela ne sert à rien puisque
la vision dans le corps astral dépend d’un centre énergétique, le Diamant,
et non des yeux.
Il est donc essentiel de travailler le Diamant puisque c’est le centre de
toute vision hors corps. Pour ce faire, utilisez le Shri-Yantra, voir
exercice SHC 3, la contemplation d’une bougie, la méditation. Quand
vous faites des affirmations pour voir clair, n’oubliez pas de vous centrer
sur le Diamant. L’affirmation gagnera en efficacité.
Voir clair est aussi une question d’énergie, si l’énergie est forte,
abondante, éveillée, la vision vient toute seule. Travaillez à augmenter
votre énergie, le Feu (techniques respiratoires, mode de vie, etc.).

Quelques singularités de la vision astrale

Lire un livre en astral : le lire tel que vous le liriez dans le monde
physique est impossible. Soit l’écriture ne signifie plus grand-chose pour

225
vous et vous avez de la difficulté à assembler les lettres pour en faire un
mot et associer ce mot à un sens. Soit vous comprenez parfaitement la
phrase lue, mais êtes tout à fait incapable, une fois de retour dans le
monde physique, de retranscrire cette phrase.
Méfiez-vous des mots écrits, de même que des mots ou messages
entendus, issus de l’astral, car il faut beaucoup de recul pour discerner
vos projections, ou celles des autres, de ce qui est.
On peut assimiler le contenu du livre sans le lire en le touchant, racontent
certains expérienceurs. J’avoue n’avoir jamais fait cette expérience, mais
je conçois que c’est une possibilité, vu le fonctionnement de l’astral.
En astral, pour résoudre une addition aussi simple que 2 + 2 = 4, vous
donnez votre langue au chat ! Et lire le chiffre 123 est quasi impossible !

L’audition
Dans l’astral, vous vous en doutez, vous avez des oreilles pour ne pas
trahir votre corps physique, mais elles ne vous servent à rien, la voix et
le son retentissent à l’intérieur de votre tête. De même votre pensée. Vous
pensez à haute voix, à très haute voix même, et avez souvent l’impression
de hurler plutôt que de parler.
Vous entendez parler l’autre, mais il ne remue pas les lèvres. Le débutant
s’efforce de bouger les lèvres et d’émettre des mots ou des sons comme
il a l’habitude de le faire avec ses organes physiques, ce qui ne sert à
rien puisque toutes les communications sont télépathiques. J’ai donc
toujours entendu ce qu’on me disait en français, même les guides me
parlent français !
Souvenez-vous aussi que l’audition est issue du chakra de la gorge. Si
vous souhaitez améliorer votre audition astrale, travaillez sur votre
cinquième chakra.
Les habitués de l’astral auront remarqué que les noms propres subissent
une sorte de brouillage. Jusqu’à ce jour, aucune explication n’a été
donnée à ce phénomène.

Les bruits terrestres

Si vous vous trouvez dans l’astral terrestre, vous continuez d’entendre les

226
bruits de votre environnement : tic-tac du réveil, respiration ou
ronflement du conjoint(e), ou votre propre respiration, le passage d’une
voiture dans la rue ou le ronronnement du ventilateur. La différence : les
bruits sont beaucoup plus forts, amplifiés et déformés, vous avez de la
peine à mettre un nom dessus. Exemple : la sonnerie de votre téléphone,
que vous entendez sans la reconnaître, crée un énorme stress et votre
corps astral revient précipitamment dans votre corps physique.

Ultimes perceptions auditives astrales au réveil

Vous êtes réveillé en sursaut par une voix tonnante, vous ne saisissez que
le dernier mot d’une phrase, voire la dernière syllabe, ou des bruits de
timbres, de sonnerie résonnent dans votre tête. Ces sons sont toujours
retentissants. En fait, vous êtes en train de réintégrer votre corps physique
et votre audition astrale est encore en action.

Les bruits astraux

Timbres, sonneries, claquements, bruissements difficiles à définir, dont il


est impossible de cerner l’origine. Bavardages lointains ou proches.

Chants et musiques

Très beaux chants, chœurs, musique symphonique, ils paraissent venir de


partout et non d’un point précis ; chant solitaire magnifique, on devient
soi-même un chanteur-compositeur extraordinaire.

Voix

Elles sont très reconnaissables et distinctes les unes des autres et


naturelles.
La reconnaissance des timbres de voix des êtres décédés émeut toujours
beaucoup.

Bruits de radio

227
Souvent, au moment où il sort, l’expérienceur traverse une zone où il
entend les voix de présentateurs de toutes les radios du monde dans
toutes les langues. Il semble donc qu’il vive à ce moment-là sur la même
fréquence que les ondes hertziennes.

Le toucher
Très sensible. Sens qui se développe souvent en premier. Se sentir touché
ou toucher. Une personne astrale, quand elle se trouve au même niveau
vibratoire que le vôtre, a une consistance. Vous pouvez lui serrer la main,
la caresser ou la prendre dans vos bras.
Vous faites la différence entre le rugueux, le lisse, etc.

L’odorat
On y fait moins attention, pourtant il existe. Voir l’odeur du carburant
dans le récit Ardetz5. Vingt ans après, cette odeur ne m’évoque aucune
odeur connue sur terre et elle est très nette dans mes souvenirs olfactifs.

Le goût
Existe dans la mesure où on se souvient d’un goût. Mes expériences sont
très limitées dans ce domaine. Les gourmands recréeront sans peine le
goût du chocolat.

La sexualité
Omniprésente dans l’astral terrestre. Un simple baiser ou même une
poignée de main avec un(e) inconnu(e) peut faire éclore en vous la plus
haute jouissance… et généralement le retour dans votre corps physique !
Les plans supérieurs de l’astral vous permettent de découvrir un vécu
beaucoup plus subtil et profond de la sexualité : un sentiment de fusion
entière avec l’autre et de retour à l’unité originelle.

228
Météo !
À signaler dans certaines zones, l’existence de vents violents. Je n’ai pas
d’explication à donner pour ce phénomène.
Dans les mondes consensuels, il peut pleuvoir. Le soleil se lève ou se
couche !

Est-ce que je mange, bois, dors ?


Vous serez souvent accueilli dans l’astral par de grandes fêtes où tout le
monde se réunit autour d’une table bien servie. Mais qu’est-ce qui vous
est servi ? La table est bien là avec tout ce qu’il faut dessus : assiettes,
verres, couverts… Si vous êtes gourmand, des gâteaux ou des mets
appétissants ne manqueront pas de vous être offerts. Par habitude, vous
porterez un aliment à votre bouche et le mâcherez : la sensation est
étrange et je ne trouve pas de mots adéquats pour la décrire. Si vous
appréciez le vin, il vous suffira de penser au goût du vin et vous le
sentirez dans votre bouche !
En fait, vous n’avez jamais faim, vous n’avez jamais soif ; ce qui compte
pour vous et pour les entités astrales, c’est de recréer l’atmosphère
conviviale qui existe autour d’un repas. Quant au sommeil, le corps astral
n’est jamais fatigué, il n’a donc jamais besoin de se reposer ou de
dormir.

L’écoulement du temps
Dans l’astral terrestre, le temps correspond plus ou moins à notre temps.
Dès que vous montez en niveau vibratoire, même si vous restez dans
l’astral, le temps ne se mesure plus par rapport aux normes terrestres. Il
n’y a plus ni jour ni nuit, la lumière est constante, elle ne vient d’aucun
foyer défini, il n’y a pas de soleil ni son équivalent dans l’astral. Au plus
bas niveau, cette lumière est d’un gris bleuté et devient de plus en plus
bleue, puis brillante, claire et dorée dans les plus hauts niveaux.
D’autre part, l’écoulement du temps n’est plus perçu de la même façon
que dans le monde matériel. Quand vous revenez dans votre corps
physique, vous avez l’impression d’avoir vécu des événements qui

229
auraient pris des heures, voire des jours, alors que vous êtes resté sorti
une dizaine de minutes ou un peu plus. Pour mesurer une sortie, il vous
faut, dès que s’amorce l’état vibratoire, regarder l’heure à votre réveil, et
sitôt que vous avez ouvert les yeux, regarder de nouveau l’heure. Vous
serez très surpris de voir que votre sortie astrale a peu duré par rapport à
votre ressenti.

Durée d’une sortie


Les premières sorties sont extrêmement brèves et durent quelques
secondes à quelques minutes. Ensuite, au fur et à mesure que la pratique
s’installe, la sortie dure souvent une dizaine de minutes, un quart d’heure
ou trois quarts d’heure et même plus… Généralement, au-delà d’une
heure, la sortie est fragmentée, l’expérienceur revient quelques secondes
dans son corps physique puis repart pour une autre expérience sans que
l’état vibratoire se reproduise. En fait, il ne réintègre que très
superficiellement son corps physique avant de repartir. Ce va-et-vient
peut durer une nuit entière sans inconvénient.

Les dimensions temporelles


Peut-on se projeter dans le passé ou dans le futur ? Sans doute… mais il
sera quand même bon de se souvenir que vous aurez tendance à faire
énormément de projections et que de toute façon le futur que vous
expérimenterez ne sera qu’une potentialité parmi d’autres.
Le sentiment que nous avons de l’écoulement du temps est profondément
subjectif, tout le monde est bien d’accord là-dessus, mais notre
conception du temps (un temps linéaire, passé, présent, futur) n’est
valable que dans notre dimension physique. Alors nos vies passées ne
sont peut-être que des vies simultanées et nos vies futures aussi. Dans ce
cas là, à votre avis, qu’en est-il de la réincarnation ?
Tout existe dans un éternel présent.

Vous et votre corps astral

230
À partir de ces informations, vous pouvez imaginer et réaliser autant
d’exercices que vous le voulez. Ces exercices auront pour but de
développer la maîtrise de votre corps astral et de lui permettre de
développer ses facultés. Une excellente maîtrise de votre corps astral et
une bonne connaissance de tous les niveaux de l’astral vous seront utiles
sur les autres plans.
Diriger votre corps astral se fera toujours par les pensées centrées dans
le Diamant puis, quand vous aurez l’habitude, le contrôle se fera
automatiquement.
Vous avez appris à marcher, à faire vos premiers pas, et, tout comme
aujourd’hui, vous ne pensez plus comment il faut faire pour marcher, au
bout d’un certain temps d’entraînement, votre corps astral saura se
diriger pour exécuter parfaitement ce que vous voulez.
Il vous faut dès maintenant apprendre à communiquer avec votre corps
astral et lui donner vos instructions. Parlez-lui en termes simples et
précis. Il obéit aux injonctions. Évitez tout discours intellectuel. Soyez
direct, ferme. L’intellect n’est pas son fort, c’est un grand émotif, il saisit
les images mieux que les raisonnements.
Apprivoisez-le en vous regardant dans votre miroir et en vous souriant. Il
sera très sensible à cette attention de votre part, comme il est très
sensible à l’amour que vous lui portez. Mais n’oubliez pas qu’il est une
partie de vous.
Nourrissez votre corps astral de prâna (nourriture vivante, contact avec
la nature, eau, soleil), d’émotions saines et esthétiques, chaleureuses et
spirituelles, nourrissez-le d’amour.
Toutes les nuits, que le dormeur en ait conscience ou non, le corps astral
sort et se régénère en absorbant l’énergie cosmique. Dans la journée,
nous pouvons aussi nourrir notre corps astral grâce au prâna fourni dans
notre nourriture, dans l’air que nous respirons et dans la lumière du
soleil6.

Immortalité
À noter que le corps astral n’est pas immortel, même s’il semble survivre
longtemps (dans notre échelle temporelle) à la mort physique. Sa durée
de survie est différente selon chaque individu et son chemin d’évolution.
Il se dissout. Hypothèse avancée : une cellule-mémoire, le condensé de

231
nos émotions, ne meurt pas et fusionnerait avec le corps spirituel qui lui
serait immortel. Je mets tout ceci au conditionnel car nul expérienceur
n’est en mesure aujourd’hui d’avancer autre chose que des hypothèses en
ce domaine.

Le corps astral peut-il agir sur la matière physique ?


Voici des extraits de ma correspondance avec un internaute :
« J’ai comme vous une longue pratique en la matière et hier soir est
survenu un fait inhabituel. Alors que j’entamais le protocole de
séparation, rien n’est survenu et après un court instant de réveil, je
me suis endormi. Jusque-là rien de bien exceptionnel, convenons-
en… La surprise a eu lieu le matin. J’ai eu l’étourdissante
constatation d’observer sur mon bureau un objet qui est
habituellement présent sur ma table de chevet !!! Pour lever toute
ambiguïté, j’écarte trois hypothèses majeures :
- je me trouvais seul chez moi hier soir,
- j’affirme de façon formelle que j’ai bien pu constater la présence
de l’objet sur ma table de chevet au coucher,
- j’effectue des nuits ‘d’une traite’ sans me lever pour une raison ou
une autre.
Bien entendu, je connais l’attribut sémantique du phénomène :
télékinésie… Mais au-delà du constat et de sa définition, auriez-
vous une explication sur ce qui a pu véritablement se passer durant
la nuit ?? Projection post-protocolaire inconsciente avec
condensation du corps astral, responsable du délit ? Ou autre ? »
« Votre message m’a particulièrement intéressée parce que le fait
que vous décrivez, ou des faits analogues, me sont arrivés à
plusieurs reprises.
Après avoir pensé à plusieurs explications, j’en étais restée à la plus
simple : à savoir que j’étais somnambule. Pour moi, le
somnambulisme se produit quand le corps astral en sortant entraîne
avec lui le corps physique. Une expérience qui m’est arrivée très
récemment me donne à penser que le somnambulisme n’est pas
l’explication. Il s’agit plutôt d’une densification du corps astral qui
devient alors capable d’agir sur la matière physique. Sans doute ce
qui vous est arrivé.

232
J’ai remarqué que lorsque dans la nuit, j’ai accompli un acte de
cette nature avec mon corps astral, je me réveille fatiguée, alors
qu’au contraire, au retour d’une SHC consciente, je suis en pleine
forme, voire en excès d’énergie.
Pour la petite histoire, voici ce qui m’est arrivé récemment et qui
m’a convaincue que mon corps astral pouvait agir sur la matière.
C’est la nuit. Sur mon lit dorment un chat blanc et un chat noir. Je
décide de sortir de mon corps. Je sors. Je suis tout à fait consciente.
J’observe attentivement ma chambre, ainsi que le chat blanc et le
chat noir endormis sur le lit. La pesante porte-fenêtre à triple
vitrage et aux roulettes endommagées (j’ai de la peine à la
manipuler quand je suis dans mon corps physique) est
hermétiquement fermée ainsi que la porte de la chambre, exactement
comme je les ai laissées avant de m’endormir.
Le chat blanc se réveille et bondit en miaulant devant la porte-
fenêtre pour que je le fasse sortir. Il ne s’agit pas de la contrepartie
astrale du chat mais bel et bien du chat physique, un coup d’œil sur
le lit me permet d’ailleurs de remarquer que seul le chat noir y dort
maintenant. Je suis un peu contrariée car le chat blanc me dérange
dans ma sortie et, de plus, risque de vouloir rentrer quand je serai
sortie ! Le plus simple me paraît être cependant de lui ouvrir la
porte-fenêtre maintenant. C’est ce que je fais en la faisant glisser
comme je le ferais matériellement. Je laisse sortir le chat et le suis
des yeux. Puis je referme la porte-fenêtre, je passe à travers la vitre
et m’envole dans la nuit.
Je fais une sortie très agréable dans l’environnement nocturne…
Mais hélas ! Voilà que j’entends miauler le chat blanc alors que je
suis en train d’admirer Marseille et ses lumières du haut du ciel. Je
suis très contrariée car je dois interrompre ma sortie du corps pour
revenir vers ma chambre. Ce que je fais. La contrariété me vaut une
crise de tachycardie car ma rentrée est assez brutale. Avant d’ouvrir
mes yeux physiques, je me calme sans me lever, je pense que le chat
blanc ne peut pas être dehors puisqu’il dormait sur le lit
physiquement avant que je ne sorte et que j’avais fermé la porte-
fenêtre avant de m’endormir. Mais le miaulement persiste à
l’extérieur et seul le chat noir dort maintenant sur le lit. Le chat
blanc est bien dehors ! Et je dois lui ouvrir la porte, cette fois-ci
physiquement, et c’est très lourd.
Inutile de préciser que je suis seule dans la maison et que toutes les

233
issues de ma chambre étaient bel et bien closes. J’ai donc fait sortir
le chat physiquement de la pièce avec mon corps astral.
J’ai repris conscience avec de la fatigue et un mal à la tête assez
fort, mais qui se dissipent dans les premières heures de la matinée. »

RÉPONSE DE MON CORRESPONDANT

« S’agissant de l’événement que vous relatez, je vous renvoie la balle… car il


m’a également particulièrement intéressé, pour deux raisons :
- vous en donnez la même explication que celle de mon intime conviction sur ma
propre expérience.
- mes symptômes au réveil ont été strictement identiques aux vôtres : grande
fatigue et surtout épouvantable migraine ! (vraiment troublant…) »

234
13
Le corps éthérique
Rappelons que le corps éthérique est le seul de nos corps d’énergie qui
se trouve à l’extérieur de notre corps physique. Il ne peut en aucun cas
servir de véhicule à notre conscience. Au moment de la sortie, il reste lié
au corps physique1.
Ce n’est pas notre propos d’étudier ici son rôle dans notre
fonctionnement énergétique puisqu’il n’intervient pas (en règle générale,
du moins) dans le processus de sortie, sauf en tant que remplaçant
provisoire et capital de notre corps astral, ce transfert de responsabilités
se faisant automatiquement sans l’intervention de notre volonté.
Mais, bien malgré nous, en SHC, nous avons quelquefois affaire à lui !
Par exemple, nous sommes en train d’amorcer le processus de sortie
quand un poids énorme nous écrase, comme un corps allongé sur nous le
ferait. Vite fait pour notre mental de penser qu’une entité astrale et
maligne pèse de tout son poids sur nous pour nous empêcher de sortir. Il
n’en est rien évidemment ! Notre corps éthérique nous joue cette farce,
c’est lui que nous percevons. Probablement suite à un alignement
particulier des champs d’énergie. La prise de conscience suffit à le
traverser, et nous en voilà libérés sans aucun dommage !

Incident dû au corps éthérique


La répercussion
Un choc astral se répercute sur le corps physique. Exemple, lors d’une
sortie, une entité serre fortement mon bras astral. Au matin, quand je me

235
réveille, je suis stupéfaite d’apercevoir la trace de cette poigne astrale
sur mon bras physique sous la forme d’un vilain bleu ! Comment est-ce
possible ? Ce phénomène a pu se produire suite à un positionnement
particulier du corps éthérique, et ce probablement dans le champ
d’activité du câble énergétique. Je vous rassure, ce genre d’incident est
très rare !
Autres exemples de répercussion :
• Les sensations désagréables éprouvées par certains expérienceurs
au retour normal dans le corps physique : paralysie momentanée,
etc.
• Le choc ressenti quand le corps astral sous l’effet d’un bruit
extérieur ou d’une émotion violente réintègre brutalement le corps
physique. Si le retour du corps astral se fait brutalement, le
dormeur est réveillé par une secousse ou un rêve de chute. Il vient
de réintégrer son corps astral. La secousse est proportionnelle à
la rapidité du retour et non au passage astral/physique.
• Parfois, à l’endormissement, vous avez l’impression de tomber
dans un trou ! Vous sursautez et vous tombez. Ce n’est qu’un
décollage raté… Le retour maladroit du corps astral a réveillé
votre conscience, mais trop tard !
Ces phénomènes de répercussion sont sans doute liés à un positionnement
inadéquat du corps éthérique autant qu’à la rapidité du retour.

Mésaventure liée à la participation non désirée de l’éthérique


à une SHC

CORRESPONDANCE AVEC UNE STAGIAIRE

« Dans la nuit de vendredi à samedi, je dors, puis soudain, j’ai une sensation
très désagréable d’une force qui vient sur mon corps et qui essaie de s’extirper
de mon corps (je sais que c’est mon corps astral qui se « détache »), j’essaie de
ne pas contrôler, d’ailleurs, je ne peux rien contrôler, si ce n’est ne pas avoir
peur. Je laisse faire, malgré la sensation désagréable, et là je vois très
clairement et nettement la corde qui me relie à mon corps, elle est d’un bon
diamètre, entre 5 à 10 cm, très dense et très solide, je suis au-dessus de mon
corps, jusque-là, cela ne me dérangerait pas, sauf que cela me fait mal au corps
physique, là où est attachée la corde, j’ai mal autour du nombril, comme une
crampe.

236
Bref, je continue à m’élever assez rapidement, et je vais très vite, je ne sais pas
où, alors j’appelle mes guides de lumière pour me protéger et mes animaux
totem, mais je ne vois personne, bref, je continue dans l’espace. […] Ne me
sentant pas confortable, d’une part avec le corps physique qui me faisait un peu
mal, surtout au niveau du nombril, et pas à l’aise dans mon corps astral ou
énergétique (je ne sais pas en fait), et de plus n’étant pas du tout sûre de la
qualité du lieu dans lequel je me trouve, je demande à revenir dans mon corps,
mais le corps astral ne m’a pas obéi, alors je lui ai menti et j’ai crié « Danger
dans mon corps physique », et là, à une vitesse fulgurante, par le dos, j’ai vu et
senti ma corde me ramener à une vitesse inouïe dans mon corps physique.
L’atterrissage ne m’a pas fait mal, mais j’avais une jambe pliée et l’énergie
pour se remettre à circuler autour de ma jambe a provoqué une sensation
désagréable. Et je me suis réveillée, avec une petite trace rouge et une sorte de
crampe autour du nombril. Globalement, l’expérience ne m’a pas plu, d’une
part, la sensation désagréable et la douleur autour du nombril et d’autre part, le
lieu visité incertain. »

VOICI MES QUESTIONS PAR RAPPORT À CETTE EXPÉRIENCE

- Est-ce normal comme expérience ? C’est une expérience rare. Je n’ai


personnellement jamais vécu ce type de sortie, mais j’ai eu quelquefois affaire à
mon corps éthérique, ce qui va me permettre de vous répondre. Votre expérience
relève du phénomène de répercussion, c’est-à-dire que l’action astrale se
répercute sur votre corps physique. Vous avez donc une trace de l’action astrale
sur votre corps physique, à une condition seulement : que votre corps éthérique
soit partiellement agrégé à votre corps astral et à votre corps physique à la fois.
Ceci ne se passe jamais en sortie du corps « normale » car le corps éthérique
reste intégralement avec le corps physique.
– Est-ce que toutes les nuits nous sortons de notre corps comme cela, mais sans
s’en rendre compte ? Oui et sans aucun désagrément. Mais votre éthérique reste
toujours avec votre corps physique. Exceptions : anesthésie, coma, accidents
graves, choc émotionnel ou psychologique important, mental fortement
influencé par des croyances parasites.
Lorsque votre corps physique et vos corps énergétiques sont en concordance
parfaite, c’est-à-dire quand vous êtes en forme, ce phénomène ne peut pas se
produire.
La fatigue excessive, une tension intérieure importante peuvent plus ou moins
déranger aussi cette concordance.
– S’agit-il du corps astral ? Vous avez eu affaire à votre corps éthérique, ce qui
explique tous les désagréments encourus. Normalement, le corps éthérique ne se
mêle jamais de sortir et reste avec le corps physique. Son rôle est d’assumer les
fonctions biologiques du corps physique en l’absence du corps astral.

237
- Pourquoi ai-je eu mal ? Le corps éthérique sert de relais à la douleur.
Exemple, au moment d’une anesthésie, le corps éthérique se retire totalement et
provisoirement du corps physique : vous ne sentez plus la douleur issue du
physique, mais vous avez aussi beaucoup de difficultés à recevoir des
impressions du monde astral. Au réveil, vous sortez d’un trou noir. Dans votre
cas, la tension de la corde énergétique, essentiellement faite de matière
éthérique, s’est répercutée sur votre corps physique. Comme moi, beaucoup
d’expérienceurs voient ou ressentent leur corde énergétique ancrée au niveau de
la nuque. Mais j’ai lu des récits où le point d’ancrage était le nombril !
Évidemment, j’en crois plutôt mon expérience !!! Mais les deux possibilités
existent sans doute.
– Pourquoi est-ce désagréable ? Le corps éthérique n’est pas un véhicule
correct. Il n’est pas fait pour cela. La sensation que vous avez eue au moment
de la sortie est typique !
- Ai-je failli mourir ? Je ne le crois pas.
– Que faire si cela se reproduit ? Comment se protéger ? En travaillant à
rétablir l’harmonie et la concordance entre vos corps énergétiques et le
physique.
– Comment se comporter dans cette situation ? Revenir dans votre corps
physique et laisser les choses se remettre en place. Pour revenir dans votre corps
physique, serrez les mâchoires.

238
14
D’autres plans
Maintenant, je vous propose une brève présentation d’autres plans
accessibles en SHC.

L’après-vie

Contacts avec les personnes décédées

Les personnes décédées se trouvent partout, dans les zones de l’astral


très proches de nous, voire dans l’astral terrestre, aussi bien que dans des
zones astrales élevées où ils « travaillent », semble-t-il, à leur évolution
et participent à des actions spirituelles. Mais ils ont certainement leurs
plans spécifiques hors d’atteinte pour nous, expérienceurs incarnés.
Le contact n’est pas rompu, bien des moyens de communication existent
entre les mondes des décédés et le monde physique. Les SHC sont un
outil sans pareil pour garder le contact avec un parent ou un ami décédé
sans entraver l’évolution de ces derniers.
Aucune technique particulière n’est requise de la part de l’expérienceur.
Les maîtres mots de la rencontre sont amour et liberté.
Mais ne faites jamais remarquer à un être décédé qu’il est mort ! Il le
prend mal !
Il m’a été impossible de parler de la mort avec les êtres décédés. De
même qu’il m’a été impossible d’obtenir d’eux des renseignements
solides sur les guides spirituels ou sur la réincarnation. Les

239
conversations avec les êtres décédés roulent soit sur leurs activités
actuelles ou sur celles du voyageur, mais rarement sur des sujets
métaphysiques. À la question « Que s’est-il passé au moment de ta
mort ? », pas de réponse. Le mot « mort » a d’ailleurs pour conséquence
de faire disparaître l’être décédé ou, à tout le moins, de susciter chez lui
indignation ou incompréhension. À rayer du vocabulaire, donc.
Ne cherchez pas à résoudre l’énigme de sa disparition avec l’être décédé
lui-même. J’ai déjà évoqué Jean-Pierre1. Quand je l’ai revu en astral, et
je peux vous assurer que ce n’était pas une projection, je lui ai posé la
question : « Que s’est-il passé ? » Âgé d’une soixantaine d’années, J-P
est mort dans son sommeil alors qu’il était en bonne santé, en train de
construire une maison et de réaliser un projet de vie communautaire et
écologique qui lui tenait à cœur. Vingt-quatre heures avant sa mort, il
m’avait affirmé qu’il vivrait très vieux. Ni les médecins ni l’institut
médico-légal n’ont pu définir la cause de sa mort. Quant à J-P lui-même,
en pleine forme astrale, il m’a répondu : « Je te dirai ça une autre fois ! »
Si l’être décédé ne vous dévoilera pas les mystères de la mort, en
revanche, il vous fera aisément et agréablement visiter le monde où il vit
temporairement… si toutefois il est moins pressé que J-P.
Je voudrais seulement dire une nouvelle fois à quel point mes rencontres
avec ceux que j’ai aimés furent vivantes, chaleureuses, pleines de sens et
souvent d’imprévus ! Je les ai revus jeunes et en bonne santé, je les même
vus rajeunir, comme c’est le cas pour mes parents morts à 80 ans et qui,
lors de nos dernières rencontres, en paraissaient 20. Et puis ils ont
disparu !

TÉMOIGNAGE DE NATURE_ONE

« Dans la nuit de vendredi à samedi 1er février, vers 6 h, j’ai fait une sortie
espérée depuis longtemps, mais à laquelle je ne m’attendais plus. De suite après
la séparation avec mon corps physique, je me sens transporté alors que ma vue
n’a pas encore apparu. Puis, comme d’habitude, un “fondu à l’ouverture”
s’opère (pour parler en termes de cinéma, car c’est vraiment ainsi que cela se
passe pour moi) et le monde s’illumine devant moi. Je me rends compte que je
suis à la maison dans le hall d’entrée, face à la salle à manger, avec sur ma
droite la cuisine et sur ma gauche la porte d’entrée (que je ne vois pas, car non
focalisé dessus à cet instant et que j’imagine donc fermée). Le couloir menant
au reste de la maison est derrière moi, bref, tout est à sa place comme ça l’est
actuellement dans la dimension physique, sans la moindre erreur. J’ai bien
conscience que je suis dans le moment présent et dans la zone de l’astral la plus
proche physique qui soit, la plus dense.

240
Aussitôt, j’appelle ma femme pour essayer de la faire venir avec moi. Mais
comme bien souvent, quelque chose d’autre vient détourner mon attention.
J’entends taper à la porte, avant même que je me demande ce qui se passe, je
me retrouve tourné vers l’entrée avec la porte ouverte. Et là, une joie intense
me prend, mêlée de fortes émotions ! Devant moi, rajeunie et resplendissante de
gaieté, se trouve ma grand-mère (maternelle) ! Décédée depuis quelques années,
je peux enfin la voir. Elle a environ 30 ans, porte une robe qui descend en
dessous des genoux de couleur bleu marine avec des petites fleurs blanches,
violettes et roses ainsi que des chaussures blanches fermées au bout, mais
ouvertes à partir de la moitié du pied. On se jette dans les bras l’un l’autre et on
s’embrasse, l’atmosphère est remplie de bonheur et on n’arrête plus de se lancer
des sourires complices. Je m’empresse de lui affirmer que c’est normal de me
trouver aussi conscient, comme je l’avais fait avec mon grand-père (paternel).
Je comprends qu’elle sait que je suis capable de venir dans cette dimension, du
moins elle me le fait comprendre, contrairement à mon grand-père (paternel) à
qui il avait fallu que j’explique. Un peu comme si dans l’astral, la nouvelle se
répandait.
Submergés par l’émotion, nous n’aurons guère plus de temps d’échanger, car je
retourne (contre mon gré) dans mon corps physique avant même d’avoir le
temps de tenter de rester encore pour lui poser le milliard et demi de questions
qui fusent. […] »

« La seconde mort »

Plus encore qu’en 2008, je pense que, passé un certain délai, le « mort »
devient inaccessible. Il a certainement autre chose à faire, ou plus
justement, il a « à être ». Il échappe à l’attraction du monde terrestre ainsi
qu’à ses systèmes de croyances. Je me refuse à faire toute interprétation à
ce sujet, car je ne pourrais que laisser le champ libre aux projections de
mon mental ou entrer dans des systèmes de pensées ou dans des
cosmologies limitatives, copiées sur notre société humaine. Quant aux
« révélations directes », je n’y crois pas et ceci n’engage que moi !
Que se passe-t-il quand l’être décédé disparaît pour la seconde fois ?
Réincarnation, diront les uns, fusion dans l’énergie universelle, diront les
autres. Autre hypothèse : anéantissement pur et simple ?
La SHC permet d’affirmer que conscience et cerveau ne vont par
nécessairement de pair, la vie continue, mais comment, sous quelle forme
et dans quels univers ? Passé un certain seuil, l’expérienceur doit avoir
l’honnêteté de convenir que, comme tout un chacun, il ignore tout. Certes,
il accompagne l’être décédé jusqu’à sa seconde disparition, mais après ?

241
Après la vie continue… Sous quelle forme, je ne dirai rien, car je n’en
sais rien. Ce ne peut être que toute autre chose que ce que nous pouvons
imaginer et ce qu’il advient ne peut être assimilé par l’esprit d’un être
humain incarné. C’est vraiment à ce moment de la seconde disparition
que commence la grande aventure, l’indicible aventure !
Pour rencontrer une personne décédée, il faut avoir accompli son deuil
entier, physique, psychologique et spirituel. Accepter que celui qui s’en
est allé soit entièrement et absolument libre pour l’éternité… libre même
de notre amour !

L’avant-vie
Tout comme il y a des mondes de l’après-vie, il y a des mondes de
l’avant-vie.
Je n’ai pas réalisé d’expériences en ce domaine, mais j’ai assez souvent
reçu des couples ou des futures mamans qui désiraient entrer en contact
avec l’âme de leur futur enfant.
Et c’est tout à fait possible.

TÉMOIGNAGE D’ÉRINE

« À chaque grossesse, j’ai tenté de me connecter à mon enfant, peut-être un peu


de la même façon qu’on échange en SHC, en portant ma conscience auprès
d’eux, avec amour. Lors de ma deuxième grossesse, mon aîné est tombé très
malade. Inquiète de son sort, j’ai totalement délaissé mon ventre et celle qui s’y
trouvait pendant quelques jours.
Un soir, je m’en suis rendu compte. Encore inquiète pour mon “grand”, j’ai
porté mon attention sur mon enfant à venir. J’ai alors reçu en plein cœur une
vague d’amour, de lumière et d’apaisement magnifique, comme si ma puce
avait tenté de me rassurer. Parler à quiconque de cela me ferait passer pour
folle, mais je pense qu’un pratiquant de SHC peut comprendre l’échange de cet
instant magique, si semblable aux communions qui s’établissent en astral.
Il s’est passé à peu près la même chose pour un de mes fils. L’échographie du
premier trimestre avait révélé un possible problème, et mon mari et moi nous
sommes torturés le cœur et la tête pour savoir quelle décision prendre si le
problème décelé s’avérait grave. Le cœur bien triste, peu de temps après, j’ai
machinalement porté mon attention et mon cœur vers ce petit être en devenir.
J’ai alors reçu de même un magnifique élan de lumière et j’ai distinctement
entendu dans ma tête une voix de jeune homme qui me disait : « Ne t’inquiète
pas, maman, ça va aller. »

242
Cela m’a bouleversée. J’ai alors su avec certitude que je portais un petit garçon
(confirmé par la suite), et malgré l’avis des médecins et de mon entourage, j’ai
fait confiance à mon enfant. Il est né quelques mois plus tard, prématuré certes,
mais sain et sans “anomalie” (je n’aime pas ce mot, mais je n’en trouve pas de
plus approprié).
Voilà ma petite expérience. »

Après deux connexions réalisées en SHC au huitième mois de grossesse,


Ritem écrit :
« […] ce que je voudrais préciser, c’est que lorsque je parle de la
réticence et de la peur que j’ai ressenties chez mon futur enfant en
SHC, ce n’est pas par rapport à sa future famille, mais au fait
d’avoir à quitter sa vie actuelle. Vincent l’explique très bien quand
il dit : “Il se peut qu’il existe une peur de se réincarner comme nous
pouvons appréhender de mourir.” […] Autre chose qui est possible,
comme le suggère encore bien Vincent : “Revenir sur terre veut dire
vivre autrement certaines situations déjà vécues, il est donc possible
que voir sa future mère lui fasse songer à cela qui n’est pas
forcément facile” […] »

Les guides spirituels


Les guides spirituels sont des êtres humains comme nous, à la seule
différence qu’ils ont achevé leur parcours et n’ont plus la nécessité de se
réincarner. Ils ne reprendront jamais plus de corps physique, ce sont des
êtres réalisés. On les appelle aussi des Êtres de Lumière, mais on
pourrait aussi bien dire des Christs, des Bouddhas, des Éveillés, des
Maîtres spirituels. Aujourd’hui, l’expression en vogue est Maîtres
Ascensionnés.
Parvenus à ce point d’évolution où l’incarnation n’est plus nécessaire,
ces guides ont fait un choix qui les différencie des êtres décédés
« ordinaires ». Ils auraient pu se fondre dans les sphères divines, mais ils
continuent d’aider l’humanité dans son évolution. Ils ont donc gardé la
possibilité d’établir une relation avec les êtres humains. Leur niveau de
conscience leur permet de nous guider sans erreur tout en respectant notre
liberté. Ils nous aiment sans condition aucune et nous permettent de
retrouver la mémoire de ce que nous sommes : des êtres divins en
incarnation.

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Chacun d’entre nous est relié à un ou des guides spirituels.
Ce sont des guides universels et bien qu’ils guident des milliers de
personnes en même temps, la relation qu’ils entretiennent avec chacun est
unique et exceptionnelle. Certains guides sont célèbres : c’est le cas de
Jésus, de Marie, de Bouddha, de Krishna, de Lao-Tseu ou d’Akhenaton,
et bien d’autres encore. Nos guides se sont réalisés dans n’importe quelle
tradition. Il n’y a pas de hiérarchie entre eux, aucun n’est plus élevé que
l’autre, c’est notre mental qui établit des échelles ! D’autres guides sont
pour nous de parfaits inconnus. L’histoire n’a pas retenu leur nom.

La SHC consciente nous permet de rencontrer nos guides

Le souhait le plus fréquent exprimé par les apprentis en SHC est de


rencontrer leur guide spirituel. C’est aussi la motivation la plus solide, la
plus porteuse, celle qui permet de s’engager dans l’aventure sans
restriction.
Si l’être décédé évolue dans l’ombre de ce qu’il a été, le guide se montre
dans la pleine lumière de ce qu’il est, l’ultime réalisation de ce que je
suis. Souvent je ne comprends pas – ou je ne crois pas – qu’il ait été un
être comme moi : pourtant, comme moi, il a vécu, il est mort.
L’enjeu est énorme, le travail aussi ! Très peu d’apprentis parviennent à
une rencontre pleinement consciente avec leur guide, encore moins à une
relation suivie, à des rencontres répétées et régulières. Plus rares encore
sont les rencontres provoquées par nous. Le guide n’est jamais un copain
à qui nous donnons rendez-vous.
Rencontrer son guide en SHC demande donc un travail profond et
minutieux, un désir ardent, une capacité inépuisable à aimer ce qu’on ne
connaît pas, une foi hors du commun. Bref, une foi à soulever des
montagnes. Il faut aussi faire preuve d’une certaine sagacité : le guide ne
se révèle pas volontiers. Nous devons déjouer des pièges multiples. La
jungle de nos projections nous retient dans ses étreintes, souvent
agréables, voire paradisiaques. Les habitants de l’astral semblent
éprouver une joie malicieuse à nous induire en erreur ou à profiter de
notre naïveté de voyageur. En voilà un, angélique ou vieux sage, qui nous
affirme : « Je suis ton guide ! » Ou encore un autre, serviable : « Je vais
te montrer comment t’y prendre pour rencontrer ton guide. » Un
personnage lumineux et sage saura nous séduire, nous penserons qu’il est
notre guide, même s’il n’émet pas la moindre énergie d’amour ! Mais

244
quand vient enfin la rencontre véritable, plus de doute possible, les
voiles sont levés. L’amour nous pénètre et la connaissance vient avec.
Des changements radicaux s’inscrivent dans notre vie concrète.

Les guides spirituels ne sont pas sur le plan astral. Pour les rencontrer, l’expérienceur
doit quitter son corps astral et utiliser son corps spirituel.

Je n’ai utilisé aucune technique particulière pour changer de plan, tout au


plus j’ai fait la demande à mes guides ou me suis mise en méditation
centrée sur mon objectif, mais le plus souvent, le mode opérationnel a été
choisi par d’autres niveaux de moi-même.

Akhenaton, dimanche 5 avril 1998

Transmis par Akhena


Un élan d’amour suffit.
Un amour entier,
Un amour sans condition…
Quand cet amour est là, tu n’as besoin de nulle technique,
De nul savoir-faire,
De nulle science.

TÉMOIGNAGE DE TARA

« Je pensais tout simplement très fort à ma Guide. Je n’ai pas fait comme à
mon habitude la respiration lente en 4/8. Je commence à entendre des bruits
d’ordinaire inaudibles, signes qui me disent que je suis dans la bonne voie de la
SHC.
Dans la brume d’un rêve, je suis allongée, je sens très fortement qu’une autre
personne avait ses pieds appuyés sur les miens, pour être sûre, je tends la main
pour toucher ces autres pieds. Ils sont de la même taille que les miens comme si
c’était mon miroir. J’ai accepté cette présence et tout d’un coup, nos deux corps
commencent à tournoyer plus ou moins rapidement. On se retrouve dans les
étoiles, nos pieds se séparent, mais j’avais ses mains (ce n’est que par la suite
que j’ai su que c’était ma Guide). Longuement, nous volons parmi les étoiles,
dans l’immensité de l’espace, dès que la vitesse était trop rapide, je demandais
“doucement” et je ralentissais, de temps en temps, elle lâchait une de mes
mains, peut-être pour tester ma confiance. Pendant tout ce temps, je sentais
juste sa présence, mais je ne la voyais pas encore. Je pense que j’étais sur un

245
très haut plan. […]
Une SHC où je n’ai pas de mot pour exprimer mes divers ressentis, tellement
inexprimables sur le moment. Je souhaite à tous les Cordonautes de connaître
une telle expérience. »

Les annales akashiques


Il me semble juste de parler ici des annales akashiques, dont il est fait
mention dans les récits de nombreux auteurs. Une question revient
immanquablement dans les conférences et dans les stages : Le voyageur
a-t-il accès aux annales akashiques ?
Les annales akashiques sont un monde vibratoire, une sorte de bande
magnétique où sont enregistrés tous nos vécus, tous ceux de l’humanité et
de notre terre.
Les annales akashiques sont la source de multiples erreurs et de
nombreuses illusions. Il faut distinguer :

Les annales akashiques éthériques (niveau astral)

Faciles d’accès pour l’expérienceur puisqu’elles sont au même niveau


que lui, ce sont aussi les annales où s’inscrivent toutes ses projections
personnelles et toutes les projections de l’humanité. Le plus souvent, le
voyageur en ramène des récits circonstanciés sur des personnages
célèbres ou des épisodes fameux. Tout le monde aimerait savoir comment
se sont déroulés les événements majeurs de notre histoire et quelles
paroles précises ont été prononcées. En fait, le voyageur ramène ses
propres projections sur le sujet, éventuellement celles de ses
prédécesseurs si elles étaient suffisamment élaborées et diffusées. Nous
pouvons lire une multitude de livres, récits et enseignements issus de ces
niveaux. Ces récits divergents ne remettent pas en cause la bonne foi de
l’auteur. Évidemment, Jésus et Marie sont les meilleurs exemples, en
Occident du moins, car ce sont les personnages religieux qui parlent le
plus à notre imagination, voire à notre cœur. En tout cas, depuis notre
plus tendre enfance, ces personnages sont enracinés dans notre
inconscient, même si nous n’avons pas eu une éducation religieuse, ils
font partie de notre culture. Combien de récits différents de la vie de

246
Jésus avons-nous lus et lirons-nous encore ! Il en est de même pour les
héros des contes de fées ou n’importe quels personnages historiques.

Les annales akashiques de l’âme (niveau vibratoire supérieur)

En elles vibrent tout le vécu de l’humanité depuis ses origines jusqu’à


aujourd’hui, et sans doute aussi tout le vécu de l’univers. Sur le plan de
l’âme, hors du temps et de l’espace, tout existe en simultanéité. Au niveau
de l’âme, l’humain ne peut plus faire de projections. Mais ces annales
sont inaccessibles en SHC, hormis peut-être pour de très brèves
incursions. Pas de transmission possible ni même autorisée. Si vous
connaissiez le passé réel de la terre et son futur, votre passé et votre
futur, seriez-vous capable de vivre votre présent ? Seriez-vous libre ?

La saga des chats


Nous sommes à même aussi de revoir nos animaux familiers décédés.
Aujourd’hui encore, mes nombreuses aventures dans le monde des chats
se poursuivent et mériteraient un volume entier !
Pour rendre hommage à Chaman, disparu le 25 août 2011, voici ces
quelques lignes :
« L’après-midi du jeudi 25 août, j’aperçois Chaman dormant
profondément dans le caniveau du jardin. Le vétérinaire devait venir le
lendemain matin car ces derniers jours, Chaman n’avait pas l’air dans
son assiette.
En fin d’après-midi, Chaman est parti se promener et n’est pas rentré.
Le vétérinaire n’a pas eu besoin de venir.
Les recherches entreprises dans le quartier se révèlent négatives et les
jours passent.
Nuit du dimanche 18 septembre 2011 :
À 4 h du matin, je suis réveillée par des grondements mécontents émis
par la chatte Anaïs et d’autres chats qui sont entrés dans la chambre.
Je jette un coup d’œil vers la porte-fenêtre et distingue Chaman : il est
couché en travers de l’entrebâillement et obstrue le passage. Il lui
arrive souvent de se coucher ainsi, mais en se plaçant dans l’autre
sens, la tête dehors, c’est-à-dire perpendiculairement à l’ouverture et

247
non pas parallèlement comme cette nuit. Zut ! Je prends conscience que
je suis en SHC. Je réintègre, constate la grande effervescence de tous
les chats, en particulier d’Anaïs, il me revient à l’esprit qu’Anaïs et
Chaman se vouaient une haine cordiale !
Je décide de me rendormir pour voir ce qu’il en est en sortie. Il doit
être maintenant presque 6 h du matin quand voilà que surgit Chaman.
C’est le chat magnifique que j’ai connu quand il avait 2 ou 3 ans. Un
saut sur mon épaule, quelques pas gracieux sur le dessus de lit et il
disparaît. Ça grogne de plus belle. Tellement que j’ouvre les yeux et,
revenue à la réalité physique, je constate une fois de plus que c’est
Anaïs qui gronde avec le plus de colère et que Shanamir est très
inquiet. Tout ce monde félin a les yeux fixés sur l’entrebâillement de la
porte-fenêtre. Chaman est venu d’un autre monde. »
Je tire une carte de l’oracle Tao2. C’est la carte 33, La retraite. Sens
général : Départ à point nommé.
Puissent-ils tous bondir dans la vallée des chats heureux ! Chaman et
Molière, Toutnoir, Panache, Pinocchio, Shanamir, Doufilou et Sapristi en
allés depuis 2008 et revus en SHC avant qu’ils ne disparaissent dans la
« seconde mort » pour la plus belle aventure des chats ! Tandis que sur
terre, des petits félins très nombreux m’escortent avec malice et amour
chaque jour !
Savez-vous que nous avons tous un animal guide, les chamans disent un
animal totem ? Eh bien, pour moi, vous vous en doutez, c’est le chat !
Pour tous ceux qui souhaitent retrouver leur animal familier disparu,
point n’est besoin de technique, les chats eux-mêmes sauront vous guider
et tout votre amour.

248
15
Les vérifications
Programmer des expériences vérifiables est particulièrement intéressant
et même recommandé. Ce genre d’expériences n’est réalisable que pour
des SHC se déroulant dans l’environnement physique immédiat du
dormeur, c’est-à-dire une part infime des expériences SHC.
L’expérienceur ne cherche jamais à convaincre, encore moins à
convertir ! Il se borne à donner tout au plus l’envie de réaliser
l’expérience par soi-même. Avant tout, il se perfectionne dans son art.
En effet, grâce aux vérifications, l’expérienceur est amené à se surpasser.
Les progrès réalisés sont validés par des résultats vérifiables.
L’expérienceur affine ses performances, se pose de nouvelles questions et
cherche les réponses sans relâche. Il parvient à mieux comprendre le
mécanisme de la SHC, à découvrir encore et encore de nouveaux sujets
d’étude. Mais il s’aguerrit aussi en vue d’explorations plus lointaines, à
savoir les univers physico-astraux1 où les tests ne seront pas possibles et
les sources d’erreur pourtant toujours présentes. Allez donc vérifier les
dires d’un explorateur qui vous décrit par le menu la planète Vénus ou
l’étoile Sirius ! Que dire alors des plans spirituels où le terme
« vérification » n’a plus de sens ?
Les tests réalisés en groupe suscitent autant d’émulation que
d’amusement. Les SHC se multiplient, s’entrecroisent et s’enrichissent
les unes par les autres.
L’expérienceur, en acceptant de se fixer des objectifs contrôlables, donne
un début de crédibilité à la SHC. Il pourra partager ses expériences avec
des esprits éclairés qui, même s’ils doutent, seront prêts à l’écouter et à
s’intéresser au phénomène SHC quand ils auront acquis la certitude que

249
le sujet garde les pieds sur terre et reste capable de contrôler ce qu’il
expérimente2. Notre monde matériel recèle d’aussi grands mystères que
les ailleurs spirituels, jamais nous ne perdons notre temps ou notre
énergie en l’explorant.

Quelques tests proposés par des chercheurs


Il faudrait envisager d’utiliser des appareils enregistrant les ondes
cérébrales et les différents facteurs physiologiques du dormeur
expérienceur. Ses récits de sorties pourraient être confrontés au relevé de
ces différents appareils. Les expériences devraient être programmées et
répétées de nombreuses fois à l’identique avec un grand nombre de
sujets, les protocoles étant établis par des scientifiques et les expériences
se déroulant en laboratoire.
Évidemment, les descriptions des lieux, objets et personnes vus depuis
l’astral devraient correspondre exactement à des objectifs physiques
inconnus du dormeur. De telles expériences, du moins à ma connaissance,
ne semblent pas exister aujourd’hui. Et même si ? Qui convaincraient-
elles ?
Cependant, quelques pionniers, chercheurs ou expérienceurs, ont initié
quelques travaux susceptibles de faire réfléchir à l’éventualité d’une
expérience hors corps.

Robert Monroe

Il a accepté de dormir dans un labo. On avait disposé des chiffres,


invisibles pour une vision normale, qu’il devait lire au cours d’une SHC.
Il réussit l’expérience, mais ses observateurs invoquèrent une explication
peu convaincante : Monroe aurait lu les chiffres grâce à un reflet sur un
meuble verni !!!

Charles Tart

Charles Tart est un chercheur de l’université de Californie. Il a réalisé


des expériences assez significatives avec Mademoiselle Z. vers les
années 19603.

250
Sam Parnia

Avec toute une équipe médicale de l’hôpital de Southampton, il a préparé


des panneaux spéciaux sur lesquels étaient représentés des dessins et des
écritures. Ces panneaux étaient placés dans des salles d’unités d’urgence,
salle de réanimation, etc., de telle sorte qu’ils ne pouvaient être vus que
d’en haut, donc d’une personne en SHC. Expérience menée en 19974.
Dommage que l’expérience n’ait pas été poursuivie jusqu’au bout5.

Sylvie Déthiollaz (Genève)

Avec son Institut suisse des sciences noétiques, anciennement Noésis,


étudie les NDE et OBE6.

Résultats des tests de SHC pour identifier des objets


à distance
Tests réalisés par l’un des mes plus anciens stagiaires, Claude,
expérienceur chevronné, sous la direction d’un membre du personnel
hospitalier et de son équipe (X).
Je vous incite à lire attentivement ce compte-rendu foisonnant de détails
et de précisions qui vous aideront à mieux comprendre comment
fonctionne votre corps astral et à améliorer vos performances.
Objectif de cette série d’essais : dans un premier temps, il s’agit
d’identifier à distance un objet facilement reconnaissable dans une pièce
close, à un endroit défini, parmi plusieurs autres objets possibles. Ils
servent de prélude à un protocole créé par l’équipe X qui nous fournit
une formidable opportunité scientifique d’étudier les SHC.
Protocole : Choix et disposition des objets
1. Choisir une pièce de la maison de Claude où faire la sortie de
corps avec un objet facilement identifiable et placé dans une
pièce close, à un endroit défini parmi plusieurs autres possibles,
par exemple (extrait du protocole proposé par X.)
La pièce choisie est une chambre du 1er étage de la maison, où
Claude peut s’isoler.

251
2. Dans un premier temps, pour ne pas rencontrer de difficultés
relatives au fait de traverser des portes ou des murs, la table a été
mise en face du lit, légèrement décalée côté gauche.
Les objets étaient donc à une distance d’environ deux mètres du
centre du corps de Claude.
3. Les objets étaient disposés à découvert sur la table. Tous les
objets étaient connus de Claude.
4. Les objets ont été choisis avec des matériaux, des formes, des
couleurs, des lumières, des contenus intérieurs différents dans le
but d’identifier ce qui est visible.
5. Objet 1 est un chargeur de téléphone blanc non branché lors du
test.
Objet 2 : manchon noir en plastique.
Objet 3 : cristal transparent.
Objet 4 : un téléphone branché avec un écran LCD.
SHC no 1 – no 2 – no 3
Date : Nuit du 30 au 31/10/11
Début de l’exercice de programmation : à 0 h 50, fin 1 h 13.
Protocole : 4 objets ont été disposés sur la table
– 1 manchon noir en plastique,
– 1 cristal de quartz,
– 1 téléphone avec un cadran lumineux digital éclairant en lumière
blanche,
– 1 chargeur avec une diode émettant une lumière rouge.
Les objets projetant une lumière ont été choisis pour éclairer la nuit.
• Heure du réveil/sortie : 6 h 05.
• Contenus des sorties :
1re SHC : l’environnement est trouble. Les contours de la table peuvent à
peine être devinés. La pièce est remplie d’un épais brouillard et ses
contours sont à peine perceptibles.
Aucun objet n’est visible, que ce soit sur la table ou ailleurs.
2e SHC : l’environnement astral est aussi trouble que lors de la 1re sortie.
Aucun objet n’est visible, que ce soit sur la table ou ailleurs.
3e SHC : je reprends directement conscience, assis à une table de la

252
cafétéria d’un hôpital.
L’environnement est très clair cette fois. Il fait jour. (matin du 31/10/11 :
heure ?)
L’homme assis face à moi fait partie du personnel de cet hôpital (ou
clinique). Il porte une tenue de chirurgien, de couleur vert pâle, semble-t-
il. Nous venons de terminer une conversation dont le contenu me restera
inconnu.
La table contient 2 places. Sur le côté gauche se dressent des séparations
de lattes de bois entrecroisées. La cafétéria paraît être construite en deux
niveaux séparés par une marche de décalage. La 2e moitié semble avoir
été construite 30 cm plus bas.
« Nous » (moi et une volonté plus grande que la mienne) « pense » à mon
interlocuteur : « Peux-tu m’emmener vers ma chambre ? »
« Nous » nous levons de table, tournons du côté situé dans mon dos,
prenons à droite et poussons une porte battante pour sortir de la cafétéria.
Nous tournons à droite, passons une nouvelle porte battante qui donne
cette fois accès à un long couloir.
Au début de ce long couloir, alors que nous marchons, « Nous » sentons
l’environnement qui devient instable et commence à s’évanouir. « Nous »
nous concentrons et l’environnement redevient stable : nous avons changé
d’étage, comme dans un « fondu-enchaîné ». « Nous » pensons alors à
l’accompagnateur : « Peux-tu me prendre la main, car cela m’aidera à me
stabiliser ! » L’homme nous prend alors la main et nous continuons à
marcher.
Tandis que le nouveau couloir prend fin, nous pouvons voir au travers
des vitres du côté droit un patio sur lequel un jardin a été aménagé. À ce
nouvel étage. Nous tournons à droite et poussons à nouveau une porte
battante. Nous traversons le patio. Nous passons à nouveau une porte
battante et nous nous trouvons dans un couloir que je ressens comme étant
un lieu d’activité de maternité ou pédiatrie, en relation avec les enfants.
Je perçois 5 à 6 chambres de chaque côté de ce couloir. Nous
ralentissons devant une chambre située à gauche. Je me concentre pour
arriver à lire les chiffres marqués sur la porte, mais c’est difficile, car
plus on leur porte attention, plus ils changent. Les combinaisons qui
s’affichent hésitent entre 112-512-114-514. Nous rentrons dans la
chambre. Elle est en forme en de « L ». Deux enfants aux physiques
identiques (des jumeaux ?) semblent revenir du bloc opératoire. Ils sont
encore sur les lits à roulettes utilisés pour transporter les patients de la

253
chambre au bloc. Ces lits ont des petits rangements à trois étagères,
contenant du petit matériel de soin (ciseaux, pansements, etc.). Nous
demandons à notre « guide » de nous choisir 3 objets caractéristiques de
cette pièce. Il prend et nous montre un pansement et des ciseaux. « Nous »
nous excusons instinctivement : « Oh non ! pas ceux-là, le malade
pourrait en avoir besoin. » Il se penche alors derrière la tête du premier
lit et me tend une bouteille d’eau minérale « non gazeuse », qui se
trouvait par terre.
Tout s’évanouit alors et je me réveille dans mon environnement
physique : il est 11 h 55.
Analyse
Toute l’expérience a été vécue en mode « spectateur ». Je suis spectateur
conscient dans mon corps astral, mais je n’ai aucune volonté, ni
raisonnement.
J’entends et je vois, je comprends, mais je ne peux ni agir ni décider.
C’est comme si j’étais un bébé contenu à l’intérieur d’un grand frère qui
décidait tout pour moi.
La programmation à 4 heures n’a pas fonctionné. Elle aurait dû être faite
la veille au matin, comme enseigné dans les trainings, et répétée plusieurs
jours. L’horaire du coucher est trop tardive : 22 heures est un maximum
pour décoller à 4 heures.
6 h 05 correspond exactement à la fin d’un cycle de sommeil.
1re et 2e SHC : La table est trouble lors des deux premières sorties.
Tentatives d’explication :
– Manque d’énergie ?
– « Fréquence » de sortie inadaptée ?
– Dans l’hypothèse ou la table et l’environnement seraient recréés
par mon propre esprit, et dans le cas où je n’aurais pas eu
beaucoup de conscience ou de volonté pendant ces deux sorties, il
peut être supposé que je n’ai rien créé par la pensée et que c’est
la raison pour laquelle il n’ y a rien que du brouillard.
3e SHC : La lecture (du numéro de chambre de l’hôpital) est un exercice
très difficile en SHC.
La lecture est une notion terrestre. En SHC, l’esprit n’a pas appris à
associer les lettres ou les chiffres. Il faut donc lire les chiffres un à un et
s’en souvenir, puis penser que 5 1 2, cela fait 512.

254
Il est classique de voir des chiffres ou des lettres se modifier dès qu’on
porte notre attention sur elles. On ne lit pas un message dans l’astral,
mais on en « perçoit » l’essence.
En SHC, toute pensée est créatrice et le simple fait de faire un effort pour
lire quelque chose en modifie la forme. Tout l’art de la lecture consiste
donc à prendre connaissance du message sans y porter aucune attention
particulière…
Enfin, un effort de lecture trop soutenu en SHC provoque un retour
instantané dans le corps.
La lecture est une activité terrestre.
Claude a décrit cette 3e expérience au cas où elle pourrait se
rapprocher avec des locaux ou une situation connue de X. Claude va
regarder s’il connaît un endroit physique avec lequel il pourrait
rapprocher cette expérience.
4e SHC
Date : nuit du 31/10/11 au 01/11/11
Début de l’exercice de programmation : à 23 h 55, fin 0 h 16.
Musique Nagual7.
À 13 heures la veille : méditation « Salutation à l’Esprit Divin ».
Demande d’obtenir de l’aide pour ces tests.
Heure de sortie programmée : 4 heures.
8 objets ont été disposés sur la table dont :
4 par mes soins :
– Objet 1 : manchon.
– Objet 2 : cristal de quartz.
– Objet 3 : téléphone avec un cadran lumineux digital éclairant en
lumière blanche.
– Objet 4 : chargeur avec une diode émettant une lumière rouge.
Les objets projetant une lumière ont été choisis pour éclairer la nuit.
4 par mon épouse, sans que je les connaisse :
– Objet 5 : paquet de cartes à jouer.
– Objet 6 : collier de coquillages blancs no 1.
– Objet 7 : collier de perles d’ambre no 2.
– Objet 8 : imprimé avec un motif en vague pour exercices de vision

255
3D.
Résultat : La programmation n’a pas fonctionné. Il n’y a pas eu de sortie
à 4 heures.
Analyse : L’heure du coucher a été trop tardive. Ce résultat confirme
qu’avec la technique actuellement utilisée, il faut que le corps soit
complètement reposé pour que la sortie fonctionne, avec un minimum de
4 cycles de sommeil de 1 h 30 au minimum. Il faut donc se coucher à
22 heures pour obtenir un fonctionnement optimal de la programmation de
sortie à 4 heures.
5e SHC
Date : nuit du 4 au 05/11/11
• Début de l’exercice de programmation : à 21 h 35, fin 22 heures.
Musique Nagual.
Heure de sortie programmée : 4 heures.
• La configuration des objets tests est la même que celle du test 4. Il
est précisé que les objets 5-6-7-8 ont été retirés et remis par ma
femme et qu’ils n’ont toujours pas été portés à ma connaissance.
• Heure de sortie réalisée : 6 h 25 – Heure de retour : > 7 h 10, mais
mal notée.
Malgré mes efforts et plusieurs tentatives, impossible de sortir par le
dessus. Le corps astral est comme collé au corps physique, au niveau de
la tête. Je tente alors de sortir en me glissant sur le côté. Cela fonctionne.
Expérience : La pièce est lumineuse, comme éclairée par une ampoule
électrique de forte puissance, mais aucune source de lumière n’est
visible.
La table apparaît clairement, mais elle est positionnée différemment de sa
contrepartie physique : elle a pivoté de 90° sens horaire. Le fauteuil
physiquement situé au fond de la pièce est placé devant la table.
Il y a également trois chaises placées en rang sur le côté de la table.
(Sans contreparties physiques.)
Je sais que ces trois chaises ne devraient pas se trouver là. Craignant
qu’elles ne soient des projections de mon esprit, j’intime donc par la
pensée l’ordre suivant : « Que tous les objets issus de mes projections
disparaissent. » Mais rien ne disparaît. Les trois chaises sont toujours là.
Je m’assois dans le fauteuil et contemple la table. Une dizaine d’objets
sont présents. Il y a aussi des morceaux d’objets non reconnaissables,

256
évoquant un fatras de pièces détachées jetées pêle-mêle.
– Un bijou apparaît clairement enroulé sur lui-même, comme une
broche, avec au bout une grosse perle noire.
– Une pile de fiches, semblables à des bristols, mais sans
quadrillage ni impression dessus. Je me concentre pour faire
disparaître le paquet de fiches du dessus de la table, mais il
demeure. J’en coupe alors mentalement une tranche, comme on le
ferait d’un gâteau. La tranche se sépare, et je la visualise
s’écartant du paquet, et diminuant de taille, jusqu’à disparaître.
Cela fonctionne, car elle disparaît. J’arrive ainsi en répétant trois
fois cette manipulation à faire disparaître la moitié du paquet de
fiches.
– Au premier regard, la surface de la table astrale est ciselée
comme au ciseau à bois avec un motif composé de vagues (alors
que sa contrepartie physique est lisse). Ce détail attire mon
attention, à tel point que j’ai du mal à porter mon regard sur le tas
d’autres morceaux d’objets qui n’apparaissent pas très
clairement. Leurs formes sont enchevêtrées et visibles les unes
aux travers des autres.
Au second regard, la surface de la table est maintenant recouverte d’une
nappe (toile cirée) comportant les mêmes motifs en vagues.
À cet instant, je perds conscience et me réveille physiquement. La pièce
est éclairée par la lumière du jour qui passe entre les rideaux.
Analyse
La difficulté de sortie est liée à la lumière du jour qui commence à
pénétrer dans la pièce au travers des rideaux. Cela confirme que les
sorties doivent se produire dans le noir, ou dans la pénombre. La lumière
écrase le corps astral et la sortie demande beaucoup plus d’énergie.
Les objets présents dans une scène astrale peuvent se présenter dans une
position, une couleur, une forme, une texture différentes de leur
contrepartie physique. La vision astrale ne semble pas adaptée aux objets
terrestres. L’objet vu est une interprétation de l’esprit astral (une
traduction) de sa contrepartie physique.
La lumière émanant des objets électroniques ou électriques n’est pas
visible. Les cadrans de téléphones, les lumières de diodes demeurent
invisibles en SHC.
Lorsque l’objet est inconnu de l’esprit, ce dernier semble remplacer

257
l’objet physique par ce qu’il a en mémoire de plus ressemblant, ou en
tout cas par ce qui lui vient en premier à l’esprit (si j’ose m’exprimer
ainsi). Le paquet de cartes a été interprété sous la forme d’un paquet de
fiches blanches cartonnées.
L’esprit ajoute et occulte des objets ou les transforme en fonction de son
interprétation.
Les contreparties d’objets physiques ont une certaine
consistance/rémanence dans l’astral. Avec de la concentration, il est
possible de faire disparaître une forme existante (ex. paquet de fiches).
Les impressions réalisées sur une feuille, elle-même disposée sur une
table, ont été interprétées comme étant l’état de surface de la table.
L’esprit a fusionné des objets. Il a ensuite réalisé une seconde
interprétation sous la forme d’une nappe comportant le même motif.
Le téléphone et le chargeur semblent avoir été décomposés en un tas de
pièces détachées : cubes, fils, et autres, le rendant impossible à
reconnaître. Il a été d’autre part très difficile de porter son attention
dessus. Il semble que la vision astrale, capable de voir à l’intérieur des
objets, restitue des objets physiques complexes ou composés en les
décomposant en autant d’objets unitaires, remplacés chacun par
l’interprétation la plus commode trouvée en mémoire (d’où le tas de
pièces détachées).
Il a été possible de reconnaître qu’il y avait un bijou et un paquet de
fiches sur la table (qui étaient des cartes à jouer), soit 2/4, parmi les
objets inconnus, et aucun parmi les objets connus, sans pour autant être
identiques aux objets physiques.
Il est important de noter pour de futurs tests que ce ne sont pas la copie
des objets physiques que le corps astral voit, mais une interprétation de
ces objets. Si l’objet ne signifie rien pour lui, ou lui paraît inintéressant,
il semble que l’esprit puisse aller jusqu’à se passer de l’interpréter et
que l’objet n’apparaisse pas du tout. J’émets même la théorie que l’objet
ne sera visible que si le corps astral y trouve un certain intérêt, une
attirance, un sentiment, une émotion, une énergie, aussi infime soit-il. Les
objets seront donc peut-être visibles par un esprit et pas par un autre,
suivant l’intérêt qu’ils lui trouvent.
6e SHC
Date : nuit du 12 au 13/11/11
• Début de l’exercice de programmation : à 2 h 20. Pas de
préparation.

258
Heure de sortie programmée : 4 heures.
• Configuration des objets tests identique au test 5.
• Heure de sortie : pas à 4 heures et l’heure n’a pas pu être notée car
je me suis endormi au retour.
Expérience : Il y a bien eu une sortie hors du corps (SHC), mais pas en
rapport avec l’expérience.
Analyse : néant.
7e SHC
Date : nuit du 13 au 14/11/11
vDébut de l’exercice de programmation : à 23 heures. La musique
utilisée pour la préparation a été entrecoupée de nombreuses fois
par des problèmes de courant.
• Heure de sortie programmée : 4 h 45.
• Configuration des objets tests modifiée : Claude décide de
simplifier le test pour essayer de comprendre pourquoi le cristal
n’est pas apparu dans le test 5.
1 seul objet est disposé sur la table : le cristal.
Dans ce test, l’objet est donc connu et disposé par Claude lui-même.
• Heure de sortie réalisée : 4 h 16.
Expérience : Malgré mon effort, la SHC est impossible par le dessus. Je
reste comme attaché au corps. Je ressors, avec succès cette fois, en
basculant par le côté gauche, comme je l’aurais fait pour me lever. Je
marche jusqu’à la table, qui apparaît clairement.
La pièce est éclairée par une lumière puissante dont la source reste
indéterminée. C’est comme si la lumière était allumée.
J’observe (en SHC) ce qui est sur la table : de multiples grains ayant la
forme et la taille des grains de raisin, dont une partie est de texture
cristalline lisse et de couleur transparente, et l’autre des grains de raisin
violets.
Je perds conscience et me réveille à 4 h 31.
Analyse : La vision astrale a interprété l’objet physique. Le cristal
semble avoir été décomposé en une multitude de grains, qu’une fantaisie
de l’esprit a transformé en grains de raisin. La forme physique globale de
l’objet a complètement disparu.
8e SHC

259
Date : nuit du 23 au 24/01/2012
• Début de l’exercice de programmation : à 23 heures.
• Heure de sortie programmée : 4 h 45.
• Configuration des objets tests : La configuration a été modifiée
pour tester le protocole consistant à mettre un motif imprimé dans
1 enveloppe.
• 5 motifs ont été créés et imprimés sur une feuille A4 : l’étoile,
le carré, le triangle, la vague, le cercle. Ces motifs ont chacun été
insérés dans une enveloppe kraft opaque identique, garantissant
l’anonymat du contenu. Une des cinq enveloppes a été tirée au
hasard et disposée sur la table par Claude.
• Claude ne connaît donc pas le motif contenu à l’intérieur de
l’enveloppe.
• Heure de sortie réalisée : 4 h 40.
Expérience : La SHC s’est produite et je me retrouve directement au
pied du lit. Je n’ai qu’une seule envie, sortir le plus vite de la pièce pour
aller me promener. C’est en passant près de la table que j’aperçois
l’enveloppe. Je me souviens que je dois aller regarder ce qu’il y a
dedans. Je fais un quart de tour de côté : je prends l’enveloppe et je tire
par le côté la feuille contenue. La feuille extraite apparaît clairement
avec l’impression du carré dessus. Je repose alors l’enveloppe sur la
table et marche d’un pas pressé pour sortir de la chambre, mais je perds
conscience et tout s’évanouit.
Je me réveille dans le physique à 7 heures et je vérifie le motif
physiquement contenu dans l’enveloppe : c’est la « vague ».
Analyse : Soit j’ai moi-même créé le résultat, soit j’ai sorti la feuille
placée dans l’enveloppe lors d’une autre expérience réalisée à une date
ultérieure. Il faut donc aménager le test en ajoutant un repère « temporel »
permettant d’identifier à coup sûr le jour de l’expérience ou en mettant
quelque chose (nombres) qui ne soit jamais deux fois identique.
9e SHC
Date : nuit du 24 au 25/01/2012
• Début de l’exercice de programmation : à 23 heures. L’Éveil du
Feu et le Diamant ont été utilisés.
• Heure de sortie programmée : 4 h 45.
• Configuration des objets tests : une enveloppe contenant un des

260
cinq motifs choisis a été tirée au hasard et disposée sur la table
par Claude lui-même.
• Heure de sortie réalisée : 4 h 38.
Expérience : La SHC se produit et je me retrouve directement devant la
table, avec une conscience assez claire, mais en me sentant un peu
assommé.
L’enveloppe est là. J’extrais son contenu comme je l’aurais fait dans le
physique, par le côté de l’enveloppe. À ma grande surprise, l’objet que
j’en extrais n’est pas une feuille, mais une autre enveloppe, exactement
identique à la première. Qu’à cela ne tienne, j’extrais à nouveau le
contenu de cette dernière, qui n’est autre qu’une nouvelle enveloppe
toujours identique. Intrigué, je répète cette opération cinq ou six fois de
suite, et à chaque fois, l’objet extrait est une enveloppe kraft marron
identique à l’original.
Je me concentre pour ne penser à rien, de façon à ne pas influer sur ce
que j’observe. Rien ne change à cet instant.
J’essaie de voir au travers de l’enveloppe : sans succès. En revanche,
quelques signes sont inscrits dessus, on dirait plutôt des graffitis d’une
taille d’un centimètre. J’essaie de les lire, mais ceux-ci n’ont aucune
signification particulière pour moi. Je me concentre une dernière fois
pour mémoriser ce symbole.
Après réveil et vérification dans le physique : Le contenu de l’enveloppe
était le carré.
Analyse : Il semble qu’il y ait comme une barrière qui m’empêche de
voir ce qu’il y a dans l’enveloppe.
Conclusion générale
Dans l’état de mes capacités actuelles, aucun n’objet n’apparaît en SHC à
l’identique de ce qu’il est dans le physique. Le taux de réussite qui
consisterait à identifier un objet à l’identique est de 0 %.
Dans 20 % des cas seulement, la programmation a permis d’effectuer une
sortie à l’heure prévue.
Le taux de réussite d’arriver à rejoindre un lieu situé à 1,50 mètres du
corps physique est de 50 %.
Les objets physiques peuvent apparaître décomposés en unités
élémentaires, fusionnés, interprétés de façon fantaisiste, changés d’état de
surface, de couleurs, ou transformés en un autre objet « qui est celui qui
convient le mieux à l’esprit ». Ils peuvent se trouver à une place

261
différente.
Les objets qui font partie du test sans en être l’objet étaient plus
facilement visibles : 50 % pour la table, et 100 % pour l’enveloppe. Ceci
semble indiquer qu’il est plus facile pour l’esprit de voir correctement.
D’autres objets sans existence physique peuvent se trouver présents.
Si dans l’environnement astral quelque chose s’avère pour l’esprit d’un
intérêt plus grand que l’expérience, il est quasiment impossible d’aller
réaliser cette dernière.
Il est très difficile d’observer des objets si quelque chose…
Les impressions peuvent être effacées de la surface des objets observés,
ou transformées en un objet « le plus confortable pour l’esprit ».
Les énergies lumineuses électroniques sont invisibles.
Le taux de réussite d’arriver à identifier un objet placé sur une table
parmi quatre connus est de 0 %.
Le taux de réussite d’arriver à identifier une « catégorie » d’objets
connus placés sur une table parmi quatre connus est de 25 %,
curieusement plus que pour les objets connus. Connaître l’objet ne
semble donc pas un avantage dans ce type d’expérience.
Le taux de réussite d’arriver à identifier une « catégorie » d’objet choisie
sur une table à une heure précise est de 50 % x 25 % x 20 = 2,5 %.
Si on rajoute encore les difficultés suivantes :
– Changement d’endroit à chaque expérience.
– Éloignement de l’objet à plus de 6 mètres : impliquant une sortie
du 2e corps astral.
– Passer au travers de portes ou d’autres obstacles physiques.
Le taux de probabilité de réussite de l’expérience dans l’état actuel de
mes capacités sera proche de 0 %.

Vérifications spontanées
Laissons de côté toute prétention scientifique et intéressons-nous à des
expériences simples que tout expérienceur peut se donner pour objectif.

TÉMOIGNAGE DE JEAN-FRANÇOIS

262
« J’ai fait, il y a quelques mois, une SHC où j’étais sorti dans le jardin et j’y ai
trouvé, entre notre terrain et celui du voisin, une clôture avec plein de fils
barbelés qui s’étendaient tout le long de la séparation. Dans le monde physique,
la clôture est bien entendu sans barbelés, c’est un simple grillage. Hier, j’ai
discuté avec le grand-père qui vient entretenir le terrain et j’en ai profité pour
lui demander si à une époque il n’y avait pas eu des fils barbelés sur cette
clôture. Il me dit que non, mais comme notre terrain était anciennement une
pâture, il existait en fait une deuxième clôture collée à l’existante, qui, elle, était
remplie de fils barbelés pour empêcher les bêtes de partir. Je ne te cache pas que
j’étais heureux d’entendre ça : ce sont donc ces barbelés que j’avais vus en
astral. »

Expérienceur, à chaque fois que vous faites une sortie dans


l’environnement physique, notez, vérifiez, n’hésitez pas à faire votre
enquête !
En 2008, deux chercheurs qui se consacrent à des tests sur la sortie du
corps me convient à participer à l’une de leurs expériences. Il s’agit,
en sortie du corps, d’aller voir une image aléatoire programmée sur un
ordinateur à Genève dans leur local d’expérimentation. À cette époque,
je ne suis jamais allée à Genève. J’ai aperçu l’une des deux personnes,
une jeune femme, de loin à une conférence, mais je n’ai jamais vu
l’homme, ni en réalité ni en photo. J’ignore tout de lui, y compris son
âge.
Je refuse de faire l’expérience proposée, mais je discute au téléphone
avec la femme et nous sympathisons. Elle me dit : « Mais essayez donc
de venir chez nous la prochaine fois que vous sortirez. » Un ou deux
jours se passent, et la nuit, je me retrouve avec certitude dans le local
des chercheurs suisses. Je vois distinctement les deux pièces et leur
décor. J’en fais tranquillement le tour car il n’y a personne. Puis la
jeune femme survient. J’observe avec précisions ses vêtements, sa
coiffure, elle est bien la femme que j’ai vue à la conférence. Elle porte
un petit gilet en jean (?) bleu foncé, un pull clair, ses cheveux noirs
sont coiffés en catogan. Je discute avec elle. Ses propos, très sensés,
concernent la sortie du corps et l’expérience que je ne veux pas faire.
Puis un homme entre. Je le vois lui aussi parfaitement, visage,
chevelure, âge, vêtements. Nous échangeons quelques mots. Puis nous
faisons une sorte de danse tourbillonnante et tout s’arrête. Je réintègre
mon corps physique. Le lendemain, je téléphone aux Suisses et leur
raconte mon expérience. Je suis sûre que c’est vraiment une sortie du
corps, mais j’ai dû faire aussi beaucoup de projections ! J’apprends

263
que la description du local correspond à la réalité ainsi que certains
détails du décor. La description de mon interlocuteur astral est
conforme en tout point, âge, cheveux, visage, allure… jusqu’à la
chemise, blanche avec un col montant, plutôt style tunique. Il l’a portée
tout cet été, mais ne la porte plus en ce moment ! Il m’envoie sa photo
par Internet. Sans aucun doute possible, je reconnais parfaitement le
personnage vu la nuit. Ce n’était donc pas une projection !
Cette expérience montre bien à quel point dans une sortie se mélangent
des éléments complexes. Ici, la sortie du corps est réelle, comme le
prouve le fait que le local corresponde à celui de la réalité avec
quelques erreurs de vision et des omissions (je n’ai pas vu un grand
tableau sur le mur), mais les deux chercheurs n’étaient pas des
projections. Sans doute sont-ils venus en somnambules astraux. En
effet, ni lui ni elle ne se souvenaient être venus cette nuit-là dans le
local ou l’avoir rêvé.

Vérification programmée – L’objet-mystère


C’est l’expérience la plus simple à mettre en place et sans doute une des
plus difficiles à mener à son terme. La découverte de l’objet-mystère a
pour but est de nous faire progresser, mais non de convaincre quiconque !

Un exemple

J’ai placé un objet au centre de la table de travail. Les expérienceurs ont


été conviés à identifier cet objet, la nuit. Le jour, je l’enlève. Pas de
durée fixée, l’expérience sera terminée quand l’objet aura été identifié.

TÉMOIGNAGE DE NATURE_ONE

« J’ouvre un sujet dédié à la découverte du fameux objet-mystère. Lors d’une


brève sortie, cette fois-ci à partir d’un rêve lucide (en effet, j’ai remarqué que je
volais, cela m’arrive régulièrement, je vole donc je rêve ! Je rêve, donc je peux
en profiter pour faire une SHC), je me suis retrouvé chez Akhena dans la salle
de travail où trône la table blanche8 avec en son centre l’objet. […] Je me
souviens m’être dit : direction “maison Akhena”, “identification objet sur la
table”. J’ai essayé d’être clair afin de couper court à d’éventuelles méprises ou
autres projections, mais je me rends compte après coup que j’aurais peut-être

264
mieux fait de ne pas être aussi précis dans mes demandes, ceci pour ne pas faire
apparaître d’objets issus de mon mental. La bonne demande aurait du être :
“direction maison Akhena”, “observation de la table”. Ainsi, j’aurais éliminé
une tentation de mon esprit de construire un objet fantaisiste. […] Merci à toi,
Akhena, de me dire si je suis dans le vrai ou si je fais fausse route, l’objet que
j’ai aperçu ressemblait à une statuette en forme de chat, il me semble qu’il était
en verre ou en cristal de roche, plutôt. J’ai vu aussi les couleurs rose, vert et
jaune. […] »

AKHENA À NATURE_ONE

Nature_One, bravo ! L’objet-mystère est en effet une statuette de chat. Il reste


juste à préciser la matière et la couleur. Ce qui sera difficile sinon impossible en
ce qui concerne les couleurs car l’oeil astral ne les perçoit pas comme l’oeil
physique, question de spectre vibratoire sans doute. Reste la matière. Superbe
résultat et je t’en félicite très vivement ! C’est magnifique en effet, nous tenons
là un début de validation : les sorties hors du corps ne sont pas des illusions ni
des rêves !
Je le répète, Nature_One n’est jamais venu chez moi et d’aucune manière il ne
pouvait être informé de ce que j’avais posé sur la table.

RÉPONSE DE NATURE_ONE

Ah super ! Enfin, j’ai vu l’objet et pas une rémanence d’un autre objet ou une
projection. Voilà qui me permet de confirmer que l’on peut faire confiance aux
SHC déclenchées depuis un rêve lucide, si toutefois on y met vraiment du sien
en restant très attentif et toujours conscient qu’il faut rester conscient ! Difficile
de l’expliquer, mais pour moi, c’est un grand pas. Je reste fidèle toutefois à mes
dires en réaffirmant que c’est plus intéressant de sortir depuis l’éveil (méditatif)
en passant par toutes les étapes (et les ressentis physiques). Mais cela confirme
que l’on peut très bien travailler les SHC en commençant par maîtriser ses
rêves.
Je continue avec ferveur à méditer et travailler les SHC. Même si on peut sentir
au fond de soi que ce n’est pas un rêve ou une illusion, que les SHC sont autant
réelles que peut paraître le monde physique, c’est toujours encourageant et
plaisant d’en avoir confirmation.
L’objet-mystère ayant été découvert, je n’ai pas pu résister à l’envie de
demander à Akhena de me le montrer. Lors du stage ce week-end, on a pu donc
voir cette belle statue de chat qui ressemblait grandement de par sa forme et sa
posture à ma vision astrale (je l’ai vue juste un peu plus petite), si ce n’est que
la matière est du bois et non du cristal ou autre minéral. Comme le dit Vincent,

265
c’est peut-être qu’on lui a donné une espèce d’âme la rendant vivante par
projection, comme une forme-pensée semblant être vivante… Du coup, dans
l’astral, je l’ai vue transparente, vaporeuse… à moins que cela vienne
simplement d’un problème de vision astrale comme cela peut régulièrement
arriver là bas. »

Un bon nombre de stagiaires et d’expérienceurs étant engagés dans cette


quête de l’objet-mystère, beaucoup de propositions de toutes sortes
d’objets sans rapport avec la statuette du chat me sont parvenues. La
seule réponse intéressante fut celle de Tara, en effet elle avait perçu, me
semble-t-il, la rémanence éthérique de l’objet-mystère précédent !

RÉMANENCE ÉTHÉRIQUE VUE PAR TARA, RÉCIT D’AKHENA

« Nous sommes au mois de mars. J’ai placé un objet au centre de la table dans
la salle de travail. Les stagiaires ont pour objectif de venir dans la salle et
d’identifier l’objet. Tara, une des stagiaires du moment, m’informe qu’elle est
venue et que je lui ai montré une sandale de fille. Ce n’est pas l’objet actuel,
mais plusieurs mois auparavant, en août, pour un autre groupe d’élèves, tous
inconnus de Tara, j’avais effectivement enveloppé dans une serviette de toilette
une sandale de fille au centre de la table. Je laisse la parole à Tara :
“[…] Je vais vous faire part de ma découverte de l’objet-mystère lors de ma
sortie du 25 mars 2012 dernier. J’étais avec Akhena et une autre personne
autour de la table, je demandais à Akhena quel était l’objet en question. À cet
instant, elle me montre un objet qui ressemble à un bloc de pierre, elle le
retourne, celui-ci avait un creux, puis une sandale de fille est apparue.” »

Expériences réalisées par moi-même sur l’objet-mystère

J’ai voulu vérifier si j’étais capable d’identifier depuis l’astral l’objet-


mystère que je plaçais moi-même chaque soir.
Sortie 1
« Je vais dans la salle, mais à l’entrée de celle-ci, je suis interpellée par
un groupe de stagiaires (somnambules astraux probablement) et discute
avec eux. Je vois à l’autre bout de la pièce la table blanche où j’ai placé
l’objet, mais aller le voir ne m’intéresse plus. Je passe le reste de ma
sortie en grande conversation avec les stagiaires. Nous discutons tarot ! »
Sortie 2

266
« Cette fois-ci, je ne me laisserai pas distraire ! La salle est d’ailleurs
vide. Je vais droit à la table et regarde sa surface blanche et lisse comme
il se doit. Mais plusieurs objets traînent dessus (dans la réalité physique,
ils n’y sont pas), je vois aussi l’objet-mystère, mais :
Pas tout à fait au centre de la table.
Plus petit.
Matière différente : on le croirait fait d’une matière tressée de couleur
marron foncé.
En forme de chat.
Je me demande si l’identification sera possible !
Eh oui ! Bravo Nature_One ! »

267
16
Les rendez-vous astraux
L’expérience de loin la plus convaincante, mais aussi la plus difficile à
réaliser, est le rendez-vous astral. Les expérienceurs se fixent une date,
une heure, un lieu précis dans l’environnement physique astral (ou sur le
plan astral) pour se retrouver. Chaque participant doit être présent en
toute conscience. Il lui sera demandé de fournir un récit avant tout contact
extérieur, puis on compare les récits !
Dans mon premier livre, j’ai relaté quelques expériences quasi réussies
et des convergences étonnantes. Aujourd’hui, mon travail prioritaire
personnel est axé sur la réussite parfaite d’un rendez-vous astral à cinq1
personnes dans l’environnement physique astral.

Une réussite partielle


Je vous livre un premier résultat. Cette expérience est toujours en cours à
l’heure actuelle. L’objectif : se retrouver tous les cinq conscients dans la
salle à la date et à l’heure fixée.
« J’avais un stage les 29, 30 et 31 mars, et même pour dire vrai, le
stage a démarré le jeudi 28 dans l’après-midi et s’est terminé
seulement ce matin lundi à 10 heures […] Nous sommes donc au
samedi soir, il est 22 heures passées. [..] Je suis saturée. La seule
pensée de la sortie du corps m’est insupportable ! Je décide donc de
laisser tomber le rendez-vous astral de cette nuit et fais quelques
mots fléchés. Même la lecture serait de trop ! Au moment de
m’endormir, j’ai une pensée fugitive, ce serait quand même pas mal

268
si je pouvais me retrouver dans notre lieu de rendez-vous à l’heure
prévue sans faire aucun effort et d’une façon tout aussi naturelle que
si je m’y rendais de mon pas physique. Je m’endors, je fais un rêve
agréable et je me réveille quasiment à l’heure du rendez-vous. Mais
je décide de me rendormir en me disant : “Tiens, je pourrais être à
l’heure au rendez-vous, mais cette nuit je serai aux abonnés
absents !” Je m’endors et… je me retrouve dans notre lieu de rendez-
vous ! La salle est brillamment éclairée par tous les spots, je reste
un moment à les admirer, toute cette lumière donne un aspect
magnifique à la salle par ailleurs semblable à ce qu’elle était la
veille au soir en tout point, mobilier y compris. Elle est vide de toute
présence. Je me déplace à la vitesse d’un marcheur rapide. Je
traverse la salle sur le côté droit dans le sens de la longueur. En
passant au niveau de la table de travail, je remarque une silhouette
masculine debout près de la table. Je pense : “A. est au rendez-
vous ! B., C., D. ne sont pas venus.” Sans plus, je continue mon
chemin vers la porte-fenêtre latérale. Je la franchis et… me retrouve
dans mon lit. Je suis étonnée de ce que je viens de vivre. Une sortie
du corps en conscience semi-éveillée ? Je n’approfondis pas plus et
je me rendors. […] Le matin, avant de retrouver mes stagiaires, je
prends quelques minutes pour me remémorer ce fragment de nuit.
Quelque chose me saute enfin à l’esprit ! Comment se fait-il que
cette salle soit si parfaitement éclairée ? Que les spots brillaient au
plafond ? J’aurais dû voir la salle à demi obscure ! Un autre fait
anormal vient me frapper : il y a trois spots côté cuisine qui ne
peuvent pas fonctionner car l’électricien les a déconnectés pour
raison de sécurité. La veille au soir, j’avais signalé ce fait à une
stagiaire. Or, lors de mon expérience, ces trois spots étaient allumés
et rayonnaient tout autant que les autres.
Je dois donc conclure qu’il s’agit d’une sortie du corps sans la
conscience de la conscience2 ! Mon corps astral a fait vraiment très
fort en essayant d’attirer mon attention. Mais il est vrai que je ne
voulais pas sortir vu mon état de saturation, alors mon corps astral
a fait ce qu’il a pu ! Merci à lui, je suis quand même venue dans la
salle et… en douceur ! Quant à la silhouette que j’ai identifiée,
projection ou présence réelle… je penche pour une présence réelle.
Le plus étonnant reste que je n’ai pas cherché à parler à A. ou à
attirer son attention sur notre expérience, somme toute réussie pour
nous deux ! »

269
RÉPONSE DE A

« Bravo, Akhena, pour ta sortie sans “trop de conscience” ! Malgré ton état de
fatigue, la saturation et ton “non-désir de sortir” (ce qui fait quand même
beaucoup), ton corps astral parvient quand même à aller au rendez-vous ! […]
Maintenant j’en viens à ce que tu décris, ton arrivée dans la salle. C’est
grandement encourageant ! En effet, quand tu dis voir une présence masculine
qui pourrait être moi, il s’agissait certainement de moi ! Je m’y suis retrouvé
probablement comme toi, sans la conscience de la conscience. J’ai vécu une
expérience très similaire à la tienne.
Après donc un samedi passé comme prévu à faire les deux méditations aux
heures désirées, puis à me vider l’esprit grâce à une ballade dans la nature, je
me suis endormi vers minuit avec deux minutes de Shri-Yantra grâce à la
tablette tactile. Je me réveille à 4 h 33 sans ressentir la moindre fatigue, je me
dis : “Parfait, je vais faire une petite méditation” afin d’essayer de me
retrouver dans l’état vibratoire au moment prévu. Sans trop me rendre compte
du temps qui passe et sans vraiment chercher à focaliser sur l’heure (mais plus
sur le fait de provoquer coûte que coûte l’état vibratoire, peu importe le temps
que cela mettra), je commence à ressentir des vagues de chaleur qui partent des
pieds et montent jusqu’à la tête. Puis je finis par avoir vraiment chaud le long
de la colonne vertébrale pour ensuite sentir des ondes vibratoires provenant de
l’extérieur et qui me percutent. À ce moment-là, je sais que je suis en bonne
voie et m’emballe un peu trop vite, perdant le fil de mon objectif et m’amusant
avec mes sensations. Je me rends compte qu’évidemment les vibrations baissent
et suis obligé de me forcer à lâcher prise pour les faire revenir. Ça fonctionne
bien sûr, comme d’habitude, mais le plaisir des vibrations me percutant
“gentiment” me refont perdre le fil… Encore et encore…
J’abandonne et décide de laisser faire les choses en me tournant sur le côté et
m’endormant en gardant à l’esprit l’objectif de sortie (comme tu le préconises,
Akhena). Et là, je fais un drôle de rêve, dans lequel je sais que je suis en SHC
mais j’ai constamment un doute, comme si je savais qu’en fait je suis en train
de rêver. Difficile à décrire. Toujours est-il que dans ce rêve (qui après avoir lu
ton récit, Akhena, me fait dire que je suis aussi sorti sans trop de conscience,
comme toi), je me retrouve chez toi devant la porte de ta chambre. Je suis dans
le couloir et une forte lumière en direction de la salle vient jusqu’à moi. La
porte de ta chambre est ouverte et je te vois en train de t’approcher de moi,
l’air surpris, et me disant “Mais qui êtes vous ! Partez d’ici !” Je prends l’air le
plus respectueux et avenant possible et te dis : “C’est moi Akhena, A., je suis
venu.” Là, ton expression s’adoucit, tu deviens calme, tu me dis : “Ah OK, ça
va alors.” Puis on se retrouve dans la salle et je me réveille dans un léger
sursaut.
Je me souviens avant de m’endormir, après le passage avec les vibrations,
vouloir très intensément te rejoindre dans la salle. Ma volonté était puissante et
je ne désirais qu’une seule chose : aller au rendez-vous !

270
La lumière intense de la salle de travail pourrait peut-être venir de la forte
énergie provoquée par nos cinq intentions de venir en ce lieu, accumulée en
quatre, cinq jours et qui a irradié cet endroit. En tout cas, il y a eu quelque
chose en commun, c’est sûr. Surtout après avoir lu ton expérience, il se pourrait
bien que nous nous soyons retrouvés au rendez-vous partiellement inconscients.
[…] »

Au moment où j’écris ce livre, nous poursuivons notre travail sans jamais


modifier en rien notre objectif. Nous sommes bien habitués à travailler
ensemble et constatons d’étonnantes convergences de rêves et une
abondance de SHC non prévues. Nous sommes bien d’accord sur le fait
que les modalités du rendez-vous ne doivent jamais changer. Plus
l’objectif est simple et concret, plus ça a de chance de marcher ! Le mode
de préparation reste lui aussi invariable.

271
17
Limites des vérifications
Il va de soi que pour valider une expérience spirituelle, aucun test n’est
possible ! Une expérience spirituelle authentique marque fortement le
sujet et transforme en profondeur sa vision de la vie. Rencontrer son
guide spirituel, revoir un humain ou un animal décédé que l’on a aimé
comptent parmi les plus belles et fortes expériences de SHC. La vie
continue après la mort, le voyageur ne pourra jamais mettre son vécu en
doute, mais ne pourra jamais non plus en convaincre quiconque. La
preuve de l’immortalité ne sera jamais apportée par la SHC d’aucune
manière.

TÉMOIGNAGE DE JULIEN

« Je viens de causer longuement avec un ami mystique chrétien sur les SHC,
notamment, et mon désir de voir un objet-mystère chez mon frère. Il en est
ressorti quelques réflexions intéressantes que je vous soumets : J’ai le désir
d’aller voir un objet-mystère chez mon frère car je l’aime, qu’il est athée, qu’il a
peur de la mort et que j’aimerais bien lui apporter une preuve. Mais dans mon
chemin spirituel comme dans celui de mon ami chrétien, les “preuves”, les
signes de Dieu, ne sont apparus qu’après avoir ardemment désiré cheminer vers
Lui. Est-ce pareil pour vous ? On dirait que d’abord il faut que la personne
éprouve un désir, une attirance pour le divin, alors les signes seront là comme
des récompenses. Du coup, j’ai l’impression que je me fatigue peut-être pour
rien avec mon frère : est-ce qu’il n’y a pas comme une loi divine qui fait que je
n’arriverai pas à lui apporter une preuve, que je vais buter sur des projections
ou que mon corps astral préférera aller au MacDonald’s astral plutôt que chez
mon frère, bref des obstacles ?
Deuxième réflexion : ce n’est peut-être non seulement pas le bon chemin pour
mon frère que d’être “converti” ainsi, mais c’est peut-être aussi craignos pour

272
moi qui risque de développer un ego spirituel. Certes je fais ça par amour, mais
il y aurait probablement une satisfaction de l’ego à montrer que je peux sortir
de mon corps et que j’ai un super pouvoir.
D’ailleurs, si on regarde l’historique des tentatives d’expérimentations
scientifiques avec les SHC, quand le scientifique y croit, ça marche, quand il n’y
croit pas, ça ne marche pas, on peut appeler ça l’effet Barnum ou voir la main
de Dieu qui nous demande une forme de foi préalable, de désir pour Lui. Par
contre, je pense qu’entre nous c’est complètement différent de chercher à voir
un objet- mystère, c’est un travail collectif pour progresser, pas pour convertir. »

RÉPONSE DE SIMON

« Bonjour, Julien, pour ma part, je pense que la rencontre avec la spiritualité ne


se décrète pas pour autrui. Vis ta vie, épanouis-toi, le parfum de paix qui s’en
dégagera est la meilleure démonstration qui soit pour ceux qui t’entourent. À
eux de s’en inspirer et peut-être d’aller rechercher en eux la lumière qu’ils
verront si bien briller en toi, et cela à leur manière.
Sur la question “démontrer la SHC = démontrer l’immortalité = cesser d’être
malheureux/d’avoir peur”, je suis dubitatif.
S’il y a des témoignages nombreux et subjectifs de séparabilité du corps et du
mental, de rencontre d’êtres décédés, avec beaucoup de vraisemblance, qui
mettrait sa tête à couper que ce n’est pas une aventure intérieure exclusive à
celui/celle qui le raconte ? Finalement, il y a si peu de gens qui vivent ce type
d’expérience qu’on peut se demander si ce n’est pas une “capacité” comme
celle des yogis. En quoi cela pourrait-il rassurer sur la mortalité de savoir
qu’une personne témoigne sortir de son corps de son vivant, si nous, commun
des mortels, ce n’est pas notre expérience ?
De plus, cela n’enlève en rien la peur, l’angoisse existentielle, car celle-ci est liée
à notre ressenti d’être une entité minuscule au sein d’un univers infini et
incompréhensible. Ce ressenti-là, la révélation de la SHC n’y change rien : hors
de mon corps, je suis toujours aussi fragile et isolé face au monde. S’il y a
l’euphorie d’avoir un peu plus de pouvoir sur le monde physique ou de
découvrir que d’autres entités veillent sur nous, je reste un être à qui tout peut
arriver.
La fin de la peur de l’anéantissement se passe ailleurs : c’est découvrir que l’on
n’est pas séparé du monde, que l’on est le monde. Dès lors, peu importe le
devenir de nos corps et de nos personnalités sur tous les plans qui peuvent
exister, puisque l’on est aussi éternel et infini que l’univers. On est “ce” qui
existe.
Cela, c’est une expérience intime qui nous en convainc, on ne peut le montrer à
autrui. On pourrait finalement dire qu’il y a bien une sorte de “loi divine” :
l’incommunicabilité de l’expérience spirituelle. »

273
18
Conscience et cerveau
Sans doute serait-il rationnel de penser que le cerveau est à l’origine de
tous ces phénomènes. La conscience ne serait que le produit de nos
neurones en pleine activité. Mon vécu SHC serait-il issu de mon
cerveau ? Il utiliserait à ce moment-là des potentiels inactifs en état de
veille ou de sommeil ordinaire.
Certes, le cerveau joue un rôle dans les SHC puisqu’il est l’interface
obligée entre ce monde énergétique dont il est question dans la sortie du
corps et le monde physique. Ce qui ne veut pas dire que mon cerveau
produit la conscience, il sert simplement d’interface.
L’expérienceur est intimement persuadé de la réalité de ses sorties même
s’il ne sait pas les expliquer comme il le voudrait, pour la bonne raison
que la SHC ne relève pas du domaine couvert par le mental. Il manque
donc d’outils pour expliquer le phénomène.
Si dans l’état actuel de nos connaissances, aucune preuve de la réalité de
la sortie ne peut être avancée, le sujet peut assez facilement vérifier que
le phénomène n’est ni une illusion ni un rêve, mais qu’il n’est pas soumis
aux lois ordinaires de la raison.
C’est donc bien un nouveau continent à découvrir !

TÉMOIGNAGE DE NATURE_ONE

« Je ne sais pas si vous connaissez le médecin américain Sam Parnia1,


spécialiste de la réanimation. Il lui est arrivé de réanimer des personnes
décédées, victimes d’arrêt cardiaque, de trois à cinq heures après leur mort et
dans de rares cas près de huit heures après la mort ! Il affirme que cette période
est la limite absolue de récupération des capacités cognitives, huit heures donc !

274
Après ce délai, les dégâts sont irréversibles.
Ayant lui-même fait l’expérience d’une NDE2, il est depuis ce temps passionné
par le sujet et essaie de l’analyser. Il met à contribution plusieurs hôpitaux aux
États-Unis, mais aussi en Grande-Bretagne, dont il aménage une pièce
spécialement dédiée à ses expériences qui permettent aux victimes d’arrêt
cardiaque d’aller la visiter pendant leur mort et de raconter ce qu’ils y ont vu
avant leur réanimation. Évidemment les sujets ne savent pas qu’une pièce avec
des objets cachés existe dans l’hôpital. Ce sont des victimes d’accident qui sont
emmenées dans l’un des hôpitaux soumis à l’expérience et ils sont interrogés
une fois réanimés. Ces objets ne sont visibles que si la personne “flotte” dans
les airs. »

Pour l’instant, les expériences ne sont pas concluantes car c’est très
difficile, dit-il, de gérer 25 hôpitaux ayant chacun 500 lits. Et la plupart
des personnes craignant d’être traitées en psychiatrie avant de rentrer
chez eux préfèrent se taire… Mais là où cela devient intéressant, c’est
lorsqu’on lui pose les questions suivantes :
- Comment réagir quand on est médecin ou scientifique et qu’une
personne réanimée vous dit qu’elle vous a vu dans haut l’opérer
pendant que son corps était mort ?
- Nous devons accepter ces expériences et ne plus leur dire : Je sais
ce que vous pensez avoir vu, mais vous avez tort.
- Ce ne sont pas juste des hallucinations ?
- Le cerveau ne fonctionne plus après la mort, donc on ne peut plus
halluciner ! Je vous garantis que même après une injection de LSD,
une personne en arrêt cardiaque n’aura pas d’hallucinations !
Il dit aussi que, d’après son expérience dans son métier, la
conscience ne peut être dans le cerveau puisque celle-ci perdure
après la mort. Par contre, elle revient illico dans le corps si celui-ci
est réanimé…
On pourrait rajouter, nous en tant que cordonautes, que notre corps
appartient à notre conscience et qu’on le réintègre à volonté tant
qu’il vit. Et une fois définitivement mort, on continue notre route sur
d’autres plans. Mais cela, nous autres les cordonautes, nous le
savons bien. Ce qui est positif c’est que certains scientifiques
(dignes de ce nom) commencent à s’y intéresser. »

275
En guise de conclusion

La colline ressuscitée
Réveil à 1 heure du matin sous l’effet d’une cause extérieure.
Aucune sortie du corps programmée pour cette nuit.
Je suis réveillée et n’ai qu’un souhait : me rendormir. Mais le sommeil
ne vient pas. Tout à coup, j’identifie un léger état vibratoire. Oui, après
tout, pourquoi ne pas sortir ? Mais je n’ai pas d’objectif… Ça y est, je
suis sortie. Je flotte immobile dans le vide plus ou moins obscur en me
demandant ce que je pourrais bien faire, quand me revient à l’esprit le
souvenir d’une lecture de Robert Monroe. Lui aussi, à un certain
moment de sa vie, n’avait plus envie de sortir par manque d’objectifs.
Sortir l’ennuyait. Alors il s’en est remis à son esprit supérieur. Je fais
de même. Je demande à mon âme de me choisir mon objectif.
Quelques instants s’écoulent. Je sens nettement des vibrations douces
s’amorcer. Il va donc se passer quelque chose. J’attends passivement.
Sans autre transition, je me retrouve parfaitement consciente dans mon
jardin tel qu’il était autrefois. Je suis debout à la lisière de la pinède,
là où s’amorçaient les premières pentes de la colline. C’est
certainement un jour de printemps car l’herbe, très verte et très
épaisse, n’est pas encore bien haute. Le ciel est bleu, le soleil doux et
clair, toute la colline frémit de vie. Chaque brin d’herbe, chaque fleur
des buissons participe à l’éclat du jour. Je suis parfaitement consciente
de mon état de sortie du corps. Je sais aussi que tout ce que je vois en
ce moment n’existe plus.
La pinède est telle qu’elle était, il y a une dizaine d’années quand je
suis arrivée. Pas le moindre grillage, pas le moindre muret, seulement
les pins et leurs hautes cimes sur le bleu du ciel. Devant moi, je vois la

276
colline telle qu’elle était. Les pins, les rochers et le moindre buisson
que j’ai connus resplendissent de vie et d’énergie. J’avance. En
passant au pied de la colline, je ressens un champ d’énergie d’une
force extraordinaire, quelque chose que je n’ai ressenti qu’auprès de
mes guides spirituels, il y a déjà pas mal d’années.
Je découvre l’origine de cette énergie puissante au pied de la colline.
Là où la pente commence se dresse un pin immense. Ce pin n’a jamais
existé dans la réalité. Je ne crois pas qu’il existe au monde semblable
pin. Il est tellement haut que j’en vois à peine la cime. Elle monte
jusqu’au ciel. Quant au tronc, il est large, je n’ai jamais vu un tronc
aussi large, et droit, sans aucune branche latérale. L’écorce est moins
rugueuse que celle d’un pin « physique ». Elle est d’un gris lumineux.
Toute la cime tremble dans la lumière. Du pin émane une énergie
étonnamment puissante. Je reste un moment immobile à deux ou trois
mètres du tronc, sans chercher à me rapprocher davantage. J’essaie de
voir la cime, puis je n’essaie plus rien, je me laisse envahir par
l’énergie. Ce pin donne la vie à toute la colline. Enfin, je me remets à
marcher vers le côté droit de la pinède, vers l’abri à bois, joli et bien
entretenu comme dix ans auparavant. Rien n’a changé. Alors, comme
j’en avais l’habitude, je me retourne pour regarder par-dessus les toits.
Je vois la mer. Je suis heureuse, en paix. Mon attention me ramène au
pin immense, il est légèrement incliné car il prend racine sur la pente.
Je me rapproche une fois encore de l’arbre pour m’emplir encore de
son énergie. Puis je regarde ma maison, parce que c’est bien ma
maison, telle qu’elle était autrefois, ma belle maison, la maison bien-
aimée. Je ne me lasse pas de la regarder encore une fois. Puis je
retourne vers le pin. Je reste encore quelques instants. La colline tout
entière est ressuscitée, je connais maintenant la source de sa
puissance. Je reviens à pas lents vers la maison. Je sens que
l’expérience touche à sa fin et que je vais sans doute rentrer.
Une fois revenue dans mon corps, je prends conscience que mon âme a
exactement réalisé un souhait fait le soir où tous les pins gisaient,
déracinés, parmi les monticules de terre bouleversée. Je sens encore
l’odeur de leur sève rutilante sous le soleil couchant. Le sang de la
colline. Vibrant de compassion, le chat Tête de Clown me précédait
dans le dédale monstrueux des souches et des racines dévastées.
Ce pin dont il émane tant d’énergie est « l’âme des pins » que j’ai
souhaité ardemment rencontrer le soir où toute la colline fut
massacrée, c’était le 16 décembre 2009.

277
Cette expérience me confirme aussi que ce lieu a toujours été béni par
mon âme et qu’elle l’a réellement choisi.
Au petit matin, 6 heures, je me réveille. La nuit commence à se dissiper.
Je vois le lotissement. Il est encore plus hideux qu’à l’ordinaire. Mais
je sais que la colline vit encore sur un plan où toutes les blessures se
ferment. L’âme des pins veille.
Oui, je pourrais faire mille hypothèses : remontée dans le temps,
incursion dans un monde parallèle où la colline existe ou d’autres
explications plus sophistiquées, mais aujourd’hui, je ne retiens qu’une
conclusion toute simple : ce que nous avons aimé ne meurt jamais. À
l’intérieur de moi, la colline n’est jamais morte. Jamais personne ne
pourra me l’enlever.

Akhena

278
Bibliographie
Cette bibliographie est loin d’être exhaustive. Il existe une littérature
abondante sur les expériences hors du corps.
Je vous présente uniquement les livres que je cite dans le Manuel ainsi
que quelques autres auxquels je ne fais pas directement référence. Je les
ai choisis car certains d’entre eux m’ont accompagnée depuis de longues
années ou sont susceptibles d’élargir la réflexion sur la SHC.

Récits et réflexions d’expérienceurs authentiques

Sylvan Muldoon et Hereward Carrington

• La Projection du corps astral – Éditions du Rocher

Robert A. Monroe

• Le Voyage hors du corps – Éditions du Rocher


• Fantastiques expériences de voyage astral – Éditions du Rocher

William Buhlman

• Voyage au-delà du corps – Éditions de l’Art de S’apprivoiser Inc


• Le Secret de l’âme – Éditions de l’Art de S’apprivoiser Inc

279
Charles Lancelin

Méthode de dédoublement personnel – Éditions F. Sorlot F. Lanore


Un des plus anciens ouvrages concernant le dédoublement, une
somme ! L’auteur est un occultiste spirite. Il a écrit cet ouvrage
vers 1900. Il faut donc faire la part des choses. Mais il y a du vrai
et tant de travail !

Enquête sur le voyage astral

Jérôme Bourgine

• Le Voyage astral – Éditions du Rocher

Pour élargir l’exploration des SHC

C. G Jung

• Ma vie. Souvenirs, rêves et pensées – Éditions Folio

Pr Régis Dutheil Brigitte Dutheil

• L’Homme superlumineux – Éditions Sand

Tenzin Wangyal Rinpoché

• Yogas tibétains du rêve et du sommeil – Éditions Claire Lumière

Platon

• Phédon – Collection Tel, Éditions Gallimard

280
Anthropologue, sorcier ou romancier ?

Carlos Castaneda

• Le Voyage à Ixtlan – Collection Folio Essais, Éditions Gallimard


• L’Art de Rêver – Collection Pocket Âge d’Être, Éditions Pocket
• Le Voyage définitif – Éditions J’ai Lu

Rêve lucide

Stephen Laberge

• Le Rêve lucide – Le Pouvoir de l’éveil et de la conscience dans


vos rêves – Oniros Éditions

Hervey de Saint Denys

• Les Rêves et les moyens de les diriger – Éditions Cartouche

Patricia Garfield

• La Créativité onirique – Éditions La Table Ronde

Rêve

Michel Jouvet

• Le Sommeil et le rêve – Éditions Odile Jacob

Fiction sur la SHC

281
Bernard Werber

• Les Thanatonautes – Collection Le Livre de Poche, Éditions LGF

Récits fantastiques (fiction)

H. P. Lovecraft

• Démons et merveilles – Éditions 10/18

NDE

Raymond Moody & Paul Perry

• Paranormal – Une vie en quête de l’au-delà – Éditions Robert


Laffont

Dr Eben Alexander

• La Preuve du paradis – Guy Trédaniel Éditeur

Dr Sam Parnia

• Que se passe-t-il lorsque nous mourons ? – ADA Éditions

Divers

Sylvie Déthiollaz Claude Charles Fourrier

• États modifiés de conscience – Éditions Favre

282
Yves Opizzo

• Opera Sacra

Dr Jean-Jacques Charbonnier

• L’Après-Vie existe – CLC Éditions

283
Musicographie
William Buhlman

• Adventures Beyond the Body: Induction Music for Out-of-Body


Travel – www.out-of-body.com

Hemi-Sync

• Concentration – Monroe products Mind Food – www.hemi-


sync.com

David Parsons

• Dorje Ling – Distributed by Celestial Harmonies

Christophe Martin de Montagu

• Nagual – www.desarzens.com

Patrick Bernhardt

• OM – Atlantis Angelis

Henry Wolff et Nancy Hennings

284
• Tibetans Bells 2: Journey to the End. The Endless Journey – Bols
tibétains – Distributed by Celestial Harmonies

Tom Kenyon

• Wave form 1
http://tomkenyon.com/store/abr.php

Osho

Méditations actives, je recommande pour les SHC, en particulier :


• Chakra breathing
• Kundalini

285
Du même auteur
Sortir hors de son corps
40 années d’expériences aujourd’hui partagées
Éditions Channel Soleil 2008
L’Apprentissage de la sortie hors du corps
Explorations en sortie hors du corps – Récits et réflexions
406 pages

Les expériences et les réflexions d’Akhena sur la sortie hors du corps


qu’elle pratique depuis maintenant plus de quarante ans et enseigne à ses
élèves depuis vingt ans.
Beaucoup plus qu’un manuel d’apprentissage, un partage entier d’une
expérience vécue au fil des années, un témoignage qui remet en cause
notre approche de la vie et de la mort et nous ouvre des perspectives
insoupçonnées.
Un livre comme il n’en existe aucun sur ce sujet en France ou ailleurs !

Existe aussi :
• En version audio (langue française).
• En langue anglaise : version papier et version numérique.

286
Akhena propose avec l’association
Channel Soleil

Les techniques de SHC en huit téléchargements


• Méditation (Salutation à l’Esprit Divin)
• SHC 1 Exercice de base
• SHC 2 Projection astrale
• SHC 3 Shri-Yantra
• SHC 4 Éveil du Feu
• SHC 5 Respiration Tremplin
• SHC 6 Sons
• SHC 7 Technique du souffle
• + en bonus un neuvième téléchargement (bols tibétains)
Chaque téléchargement se compose d’une fiche explicative en PDF, d’un
exercice en audio, texte et interprétation par Akhena avec musique
appropriée.

Pack d’apprentissage à la sortie du corps

Une formation complète à l’aide de CD en téléchargement

Ce pack d’apprentissage vous permet d’acquérir toutes les connaissances


nécessaires pour réaliser des SHC. Grâce aux téléchargements, vous

287
apprendrez à pratiquer les techniques de sorties du corps créées par
Akhena et enseignées dans ses stages.

Contenu du pack
Le livre Sortir hors de son corps, 40 années d’expériences aujourd’hui partagées.
Huit téléchargements + un bonus avec lesquels vous pratiquerez les techniques
d’Akhena.
Un suivi personnel de trois mois à la demande avec Akhena par téléphone, Skype,
courrier ou mail.

Pour ceux qui n’ont pas Internet, les courriels seront remplacés par des
courriers postaux. Les échanges par Internet sur le forum du site
www.levoyageastral.com permettent aux élèves de communiquer entre
eux et de participer à des expériences.

288
Channel Soleil
Channel Soleil est une association loi 1901. La participation à ses
activités requiert l’adhésion à l’association.

Activités
• Stages de pratique de la sortie hors du corps (à Paris et au siège de
l’association à Lavera dans les Bouches-du Rhône)
• Cours individuels
Travail en individuel avec Akhena sur rendez-vous par sessions
courtes espacées ou regroupées sur une journée, uniquement à
Lavéra (13).
• CD ou téléchargements complémentaires au travail de SHC
– Méditations guidées par Akhena
Ces CD ont été conçus pour permettre de travailler en dehors de
tout intention de SHC, mais ils apportent aussi des éléments
complémentaires pour la préparation des SHC.
– Relaxation du cœur et harmonisation des chakras (téléchargement).
– Les 7 demeures, voyage à travers les chakras (téléchargement).
– Entrer en contact avec son guide (CD).
• Livres d’Akhena
Initiation au channeling : le channeling expliqué par les guides – 162
pages, livre électronique uniquement.
Conversation avec les guides : Partage et réflexions avec nos amis du
Ciel – 275 pages, livre papier.
• e-books

289
L’Atlantide
Les Êtres des Étoiles
Vies de Memkhis en Atlantide et ailleurs
Akhenaton, sa vie

290
Booster votre SHC
Le booster numéro 1 des sorties astrales est incontestablement le forum
de notre site. Créé en 2002, il a pris au fil des années une tournure de
plus en plus intéressante et, depuis les années 2010, il s’est révélé être un
remarquable outil de travail. Il est ouvert aux anciens élèves, aux
stagiaires actuels, à mes lecteurs ainsi qu’aux internautes désireux
d’échanger en toute liberté et sincérité sur les sorties du corps.
Ce forum est un lieu d’échanges où chacun raconte ses expériences, son
cheminement et ses tâtonnements, pose des questions et cherche des
réponses à celles des autres. Les résultats de ce partage sont fructueux.
Mais ce forum est aussi un extraordinaire instrument de travail et
d’émulation, un réservoir d’idées et d’imagination.
Des expériences particulières sont menées entre les participants appelés
« cordonautes1 », que ce soit la recherche d’un objet-mystère ou
l’élaboration de rendez-vous astraux. Les imaginaires de tous mais aussi
les sorties bien réelles viennent en enrichir sans cesse le contenu et la
créativité est à l’honneur.
Depuis son début ce forum est un réservoir peu commun d’expériences,
d’interrogations et de réflexions sur le phénomène SHC émanant de
personnes sincères et passionnées. De vrais chercheurs ! Les
explorateurs, audacieux et enthousiastes, d’un monde encore inconnu.
Témoignages vivants que nous sommes bien plus que notre corps
physique !
Je suis moi-même étonnée de voir à quel point le fait de pouvoir
échanger librement sur l’expérience de la sortie du corps enrichit non
seulement le processus mais permet aussi à des personnes motivées de
réaliser des sorties qu’elles n’auraient sans doute pas pu réaliser isolées
dans leur coin.
Pour vous faire une idée de la richesse de ce forum, je vous convie donc
à le parcourir et y participer2.

291
Informations complémentaires
Pour toutes informations complémentaires concernant notamment les
dates des activités et les tarifs des articles, nous vous invitons à aller sur
le site de l’association Channel Soleil :
www.levoyageastral.com

e-mails :
akhena.channelsoleil@free.fr
contact@akhena.com

Association Channel Soleil


L’Horizon d’Aton
5, rue des Laurons
13117 LAVÉRA
Tel 04 42 81 07 07 ou 06 89 82 99 83

292
Remerciements
À Cathy Selena, mon éditrice.

À Tara, qui a eu l’idée de la couverture de ce livre, créatrice et


administratrice du site www.levoyageastral.com.

À Alquanta, créateur et administrateur technique du forum.

Aux expérienceurs et stagiaires pour leurs témoignages, en particulier :

Alain Jacqueline Ritem

Carole Jean-François Sissi

Catherine Jean-Valdo Simon

Claude Julien Tara

Érine Nature_One Vincent

Frédéric Marc

À tous les cordonautes.

À tous les lecteurs de mon premier livre qui m’ont vivement encouragée
à continuer.

À tous les expérienceurs présents, passés et à venir, pour leur


contribution à l’avancement des SHC.

À tous ceux qui sont déterminés à vivre une expérience de sortie du


corps.

293
1. Éditions Channel Soleil. Je renverrai à cet ouvrage sous la référence Livre
1.
2. Abréviation de l’expression « sortie hors du corps ». Certes, sortir de son
corps serait plus correct au niveau de la langue, mais « sortir hors de son
corps » rappelle le « out-of-body expérience » de la langue anglaise ; de plus,
l’expression est autrement plus évocatrice que « sortie du corps ». Dans cet
ouvrage, j’emploierai indifféremment « sortir de son corps » ou « sortir hors
de son corps », et toujours l’abréviation SHC. En revanche, je n’utilise
quasiment jamais le terme « voyage astral » qui, paradoxalement, est devenu
le nom principal de mon site.

294
1. En autres, Patrick Drouot.
2. Traditions yogique et tibétaine.
3. Voir Platon, La République, livre X, le mythe d’Er le Pamphylien.
4. NDE pour Near Death Experience ou EMI pour Expérience de mort
imminente. Le psychiatre américain Raymond Moody a recueilli pendant plus
de vingt ans les témoignages de personnes qui ont connu une expérience de
mort imminente. (La Vie après la vie, 1975). Les NDE sont maintenant
étudiées par de nombreux scientifiques : médecins, cardiologues,
anesthésistes, biologistes…
5. Lu dans un livre sur le voyage hors du corps !

295
1. Robert Monroe (1915-1995), ingénieur du son américain qui a réalisé,
d’abord spontanément, des sorties du corps, puis les a pratiquées, étudiées et
diffusées grâce à ses ouvrages. Je le considère comme le pionnier du voyage
hors du corps et je conseille vivement de lire ses livres (voir la
bibliographie). À plusieurs reprises dans ce manuel, j’utilise une expression
empruntée à son univers : Nous sommes bien plus que notre corps physique.
2. Le terme théosophie fait référence à un système philosophique ésotérique
inspiré en premier lieu par l’hindouisme et le bouddhisme. Helena Blavatsky
et Alice Bailey, toutes deux se disant inspirées par des maîtres de sagesse, le
Tibétain pour Alice Bailey, sont leurs plus illustres représentantes.
3. Je choisis délibérément le terme « conscience » et non pas « âme » trop
connoté au niveau religieux.
4. La philosophie avec Platon et Aristote affirme la dualité matière/esprit.
René Descartes formalise la théorie du dualisme en 1641. Dans notre
civilisation judéo-chrétienne, le dualisme âme/corps est reconnu comme une
vérité. Sur la notion de corps et ses limites, voir le Petit Guide à la fin de cet
ouvrage.
5. Le corps spirituel engloberait le corps causal, le corps bouddhique et le
corps divin, c’est-à-dire les plus hautes fréquences que notre conscience est
capable de supporter.
6. Entre autres : L’Homme superlumineux du professeur Régis Dutheil, voir
bibliographie. De nombreux sites Web (ou blogs) sont riches en informations
sur le sujet.
7. C’est évidemment un classement sommaire, destiné à faciliter la
communication entre nous, il ne prétend pas être la Vérité !

296
1. Ou l’avant-vie.
2. Ceux qui pratiquent le tarot pourraient avec profit s’en aider pour réaliser
ce bilan.

297
1. Coussin de méditation Zen.
2. Banc de méditation.
3. Ce type d’objectifs a pour intérêt majeur de stimuler l’expérienceur et de
permettre une recherche méthodique sur le phénomène SHC ainsi qu’un
début de validation de l’expérience.
4. L’ancrage se définit comme l’instauration d’une association entre un état
émotionnel et un stimulus extérieur unique (PNL). Ce qui se traduit pour
nous : associer les sensations de sortir et l’image-symbole choisie.
5. Voir la technique 3, page 116.
6. Chakra, définition et rôle, voir page 189.
7. La SHC n’est pas un pouvoir mais seulement une expérience et, d’autre
part, elle n’est pas un but en soi mais un outil de développement de la
conscience.
8. Page 75.
9. J’utilise la majuscule pour différencier la Conscience supérieure de la
conscience de tous les jours.
10. Cette visite doit s’effectuer de préférence quand la personne cible est
endormie pour que son corps astral soit disponible.
11. Page 72.
12. Certainement la meilleure pratique pour sortir mais aussi la plus difficile.
13. Vous trouverez le texte intégral de ces exercices dans « Les Techniques
de base » page 75.

298
1. Qu’à l’instar de Sylvan Muldoon, je préfère appeler câble énergétique. À
propos de la corde d’argent : voir page 221.
2. Sauf SHC 2 ou « Projection astrale », conçue pour induire une sortie
« douce » par suggestion et relaxation. Voir page 104.
3. À propos du déclencheur de conscience, voir page 153.
4. Idem voir note 3, p. 72.

299
1. Le mari de Sissi, vous trouvez de nombreux témoignages de lui dans cet
ouvrage.
2. Oiseau familier et bien-aimé de Sissi. Il a pris son envol vers d’autres
sphères récemment.
3. SHC 2.
4. Terme un peu ambitieux, on peut dire aussi exercices !
5. En particulier, SHC 7.
6. D’où l’importance des stages et des échanges entre apprentis.
7. Voir bibliographie.
8. Les titres de ces musiques figurent en fin de cet ouvrage.
9. De mon guide spirituel, Akhenaton, le 19/09/1997.
10. La bulle de lumière rose est une technique de protection. Vous pouvez
aussi la créer à partir de la Salutation à l’Esprit Divin.
11. Voir coordonnées en fin de livre.
12. Référence dans la rubrique « Musicographie » en fin de ce manuel.
13. Le docteur Francis Lefébure (1916-1988) est connu pour son études des
phosphènes. Il est le fondateur du phosphénisme.
14. Reçus d’Akhenaton dans les années 1995.
15. Normalement, ce type de réaction ne devrait pas se produire lorsque l’on
a l’intention de sortir de son corps et non d’extérioriser ses émotions comme
c’est le cas en rebirth où le même type de respiration est utilisée.

300
1. Sujet développé dans le Petit Guide page 237.
2. Je reviendrai plus amplement sur cette technique dans le chapitre consacré
au rêve lucide. Page 163.
3. Voir bibliographie.
4. SHC 7.

301
1. Ou peut-être tout simplement en état de rêve.
2. Voir bibliographie.
3. Voir Livre 1, p. 321.
4. Ouvrage d’Akhena.

302
1. Méthode créée par Robert Desoille dans les années 1930.
2. Est-ce l’intensité de cette peur qui favorise la prise de conscience ? Il faut
en effet que je trouve une solution pour m’en sortir, c’est une question de vie
ou de mort, et la meilleure échappatoire, c’est encore de prendre conscience
que je rêve.
3. Voir bibliographie.
4. Voir bibliographie.
5. Heure idéale, 6 heures du matin.
6. Réalité, plan ou monde consensuels… Un monde astral consensuel est un
monde créé par l’accord (consensus) des pensées d’un grand nombre
d’esprits qui vibrent sur la même fréquence. Ces mondes sont stables et ne
peuvent être modifiés par la pensée d’un seul esprit.
7. Voir Petit Guide p. 215.
8. En langage ésotérique, la fameuse corde d’argent, voir Petit Guide p. 221.
9. Voir bibliographie.
10. Voir Petit Guide page p. 301.
11. En rêve lucide, je fais des pas, en SHC, j’aurais glissé.
12. À noter qu’en rêve lucide, le sujet se guérit facilement de tous les maux
mais lorsqu’il se réveille, ils sont encore sont tous là ! En SHC, le résultat est
patent. Au réveil, la douleur s’est envolée.
13. Voir bibliographie.

303
1. Robert Bruce, Traité de projection astrale. Vous trouverez des
traductions de cet ouvrage sur Internet.
2. Melita Denning et Osborne Phillips, Guide pratique du voyage hors du
corps, Collection La Nuit des temps, Éditions Tchou.
3. Hemispheric Synchronisation.
4. Un bruit rose est un bruit normalisé qui possède une même énergie
identique dans les bandes d’octave 125, 250, 500, 1 000, 2 000 et 4 000 Hz.
Définition issue de Wikipédia, octobre 2013. En gros, ce bruit fait
chhh……… Un peu comme les bruits que l’on entendait entre deux stations
de radio autrefois.
5. Voir les titres et références dans la musicographie en fin de cet ouvrage.
6. Voir musicographie à la fin de cet ouvrage.
7. Voir musicographie.
8. Même chose pour l’aura, jamais observée en SHC.
9. Sushumna, le canal central, correspond à la moelle épinière sur le plan
physique.
10. Voir discographie en fin de livre.
11. Idem.
12. Vous le trouvez en vente dans toutes les pharmacies.

304
1. Voir bibliographie.

305
1. Je suppose par la fameuse corde d’argent. Voir p. 221.
2. Voir bibliographie.
3. La fatigue astrale n’est pas liée à la SHC mais à d’autres facteurs,
l’expérienceur n’a pas à la redouter. Voir p. 263.
4. Il s’agit en fait d’un phénomène de répercussion, voir p. 284.
5. D’où la grande importance de nos lectures, de nos propos, de tous les mots
et conversations que nous prononçons à propos de la sortie.

306
1. Lobsang Rampa, célèbre et populaire auteur de nombreux ouvrages
concernant le voyage astral et l’occultisme en général. Dans un tout autre
style, Bernard Werber, dans son ouvrage Les Thanatonautes utilise avec
humour les cordes d’argent de ses héros ! Voir bibliographie.
2. Ce qui ne se produit pas chez le praticien expérimenté.

307
1. Je reviendrai longuement sur les projections, page 237.

308
1. Voir p. 303.
2. Extraits du livre 1.
3. Mon mental !
4. Cf. l’exemple classique des feuilles de papier à cigarette.

309
1. Désigné traditionnellement par le terme « corps mental supérieur ».
2. Si vous me rencontrez en astral, vous me verrez sous forme d’une jeune
femme, mais ne faites pas la confusion faite par une de mes élèves : elle a
pensé qu’elle s’était trompée d’époque !
3. Voir bibliographie.
4. Voir p. 303.
5. Voir Livre 1, p. 306.
6. En particulier par les rayons du soleil levant.

310
1. À la mort de celui-ci, il ne survit que quelques heures à quelques jours.

311
1. Voir p. 172.
2. Oracle Tao, l’oracle des transformations, Ma Deva Padma.

312
1. Je veux parler de l’univers, des planètes, des étoiles, des comètes, etc.
2. À ce propos, lire le chapitre 3 « Question de preuve » de l’ouvrage de
Robert Monroe, Le Voyage hors du corps.
3. Voir sur Internet, Charles Tart, Étude psychophysiologique
d’expériences de sortie hors du corps chez un sujet choisi.
4. Voir Bibliographie.
5. Voir à ce propos les commentaires de Nature_One, p. 331 de ce livre,
chapitre Conscience et cerveau.
6. Voir Bibliographie et site Internet, p. 351.
7. Voir Musicographie, p. 354.
8. Nature_One qui n’était jamais venu dans la salle de travail avait, lors d’une
précédente sortie, identifié la table blanche sans voir l’objet. À rapprocher de
l’analyse de Claude.

313
1. Aujourd’hui, nous sommes 6.
2. Voir Petit Guide page 217.

314
1. Sam Parnia, voir bibliographie et Manuel p. 303.
2. NDE : Near Death Experience, expérience de mort imminente.

315
1. Nom inventé par l’un des participants et adopté par tous pour désigner les
expérienceurs du forum.
2. Forum du site Channel Soleil : www.levoyageastral.com

316
Table des Matières
Titre 2
Copyright 3
Dédicace 4
Avant-propos 5
Introduction 8
La SHC, une expérience hors du commun 8
Quand sortir de son corps devient réalité ! 10
À propos de mon nom, Akhena 11
PREMIÈRE PARTIE - Sortirde son corps 13
1. Parenthèse spéculative 15
Notre structure énergétique 15
Schéma proposé par la théosophie 16
Schéma proposé par l’expérience 16
Qu’est-ce qu’une SHC ? 18
Qu’est-ce qui sort ? 19
Plans, sphères, dimensions, mondes ou univers parallèles 19
2. Préparation psychologique 20
Le premier pas : la charte de travail SHC 20
Réflexions essentielles sur la SHC 21
Le journal de bord 22
Quatre clés pour réussir 22
Clé no 1 : Accepter de prendre le temps d’apprendre 22
Clé no 2 : La motivation 23
Clé no 3 : Lâchez la peur ! 25
Clé no 4 : Une philosophie de vie 25
Bilan de ma préparation 26
Quels sont mes freins ? 26
Quels sont mes atouts ? 27
Avertissement 27
3. Préparation pratique 28
Votre pièce de travail 28

317
Pour votre préparation 28
Pour la sortie 29
Choisir ses objectifs 29
Objectif immédiat 30
Objectif ultime 31
Objectifs concrets, souvent vérifiables, toujours
32
passionnants !
L’image-symbole 33
Choix de votre image-symbole 34
Les énergies de base 36
• Le Feu (Terre) 36
• Le Diamant (Ciel) 36
Pourquoi travailler le Feu ? 36
Pourquoi travailler le Diamant ? 37
La programmation Se connecter à la volonté du Diamant 37
Qu’est-ce que la programmation ? 38
Pourquoi programmer ? 39
Les meilleurs moments pour programmer une sortie 40
La nuit 40
La sieste 41
Tôt le matin après le sommeil 41
Remarques importantes sur la programmation 42
Quand programmer ? 42
Comment formuler au mieux votre programmation ? 43
Programmation et sommeil 44
Le cas des paresseux et des libertaires ! 45
4. La sortie avec état vibratoire 46
L’état vibratoire 48
Description 49
Explication 50
Que faire quand on ressent l’état vibratoire ? 50
Se manifeste-t-il obligatoirement à chaque sortie ? 51
État vibratoire complet, état vibratoire partiel 51
L’état vibratoire est-il dangereux ? 51

318
Peut-on provoquer un état vibratoire ? 52
Différence entre état vibratoire et sensations que l’on
53
ressent après un exercice
État vibratoire et paralysie du sommeil 54
Durée de l’état vibratoire 55
Déroulement d’une SHC selon moi 59
Le moment zéro 59
Au moment de la sortie 60
5. Les techniques de base 62
De l’intérêt de pratiquer les techniques 63
Quels sont les résultats garantis ? 65
Si, malgré tout, je ne sors pas ! 65
Vous seul décidez de votre sortie 67
Sortir de son corps est facile 67
L’apport des techniques 68
Faut-il pratiquer toute sa vie des techniques pour sortir ? 68
Comment utiliser les techniques, à quel rythme ? 69
Durée et contenu du travail quotidien 70
Sept techniques et une méditation 70
Avertissement général à propos des transcriptions 71
MÉDITATION DE BASE - Salutation à l’Esprit Divin 71
• Présentation 71
• Durée 72
• Atouts 72
• Posture 73
• Vocabulaire 73
TEXTE 73
SHC 1 EXERCICE DE BASE - Respiration rythmée 77
• Durée 77
• Atouts 77
• Posture 78
PREMIÈRE PARTIE DE L’EXERCICE, ÉVEILLER LE FEU 78
Fonction du Feu 78
Respiration par la bouche 78

319
Position de la langue 78
Ressenti du Feu 79
La pensée alliée à la respiration éveille le Feu 79
Les pauses 79
Un rythme à quatre temps 80
Rythme idéal, 8/4 8/4 80
Règle d’or 80
Terminer l’exercice 80
SECONDE PARTIE DE L’EXERCICE, PROGRAMMATION
81
DU DIAMANT
TEXTE 81
SHC 2 - Projection astrale 86
• Durée 86
• Atouts 86
• Posture 86
Respiration 86
Projection réelle ou imaginaire ? 87
Apprendre à contrôler votre corps astral 87
TEXTE 88
SHC 3 SHRI-YANTRA (Technique visuelle) 96
• Durée 96
• Contre-indications majeures 97
• Contre-indications mineures 97
Recommandations 97
Qu’est-ce que le Shri-Yantra ? 97
Comment se procurer un Shri-Yantra ? 97
• Atouts 98
Comment utiliser le Shri-Yantra ? Posture 98
Exercice : instructions 99
Deux phases que vous pratiquez en alternance : 99
Source de l’exercice 100
SHC 4 - Éveil du Feu 101
• Durée 101
• Atouts 101

320
• Posture 102
Respiration 102
Recommandations 102
TEXTE 103
SHC 5 - Respiration Tremplin 107
• Durée 106
• Tremplin 107
• Atouts 107
• Posture 107
Respiration 107
Déroulement de l’exercice 107
TEXTE 108
SHC 6 SONS (Technique vocale) 109
• Durée 110
• Atouts 110
• Posture 110
• Sons 110
Redescendre l’énergie 111
SHC 7 - Technique du souffle 112
• Durée 112
• Technique de souffle intensive – Avertissement 112
• Atouts 113
• Posture 113
Respiration 113
L’exercice – Recommandations 113
TEXTE 114
6. La SHC induite à partir du rêve 117
Le rêve et la sortie du corps 117
Un rêve vu de l’astral 118
Les somnambules de l’astral 119
Une somnambule astrale ! – Convergence entre
120
une SHC et un rêve
Les rêves d’apprentissages ou les sorties sans conscience
121
éveillée Les classes de l’astral

321
Les rêves reproduisant les mouvements du corps astral (vol, 122
lévitation, etc.)
Sortir de son corps à partir d’un rêve spontané de vol 122
Créer un scénario de rêve symbolique de la sortie 123
Induire une sortie à partir de n’importe quel rêve 123
Conclusion 126
7. Le déclencheur de conscience, une technique à part entière 127
Sortir en provoquant un mini-rêve spécifique 127
Déclencheur de conscience « allumer la lumière » 127
Je ou tu ? 129
Les aléas du déclencheur de conscience 129
Quand le déclencheur de conscience fonctionne 132
8. Le rêve lucide 135
Qu’est-ce qu’un rêve lucide ? 136
Une méthode pour entrer en rêve lucide : la méthode MILD 137
Caractéristiques du rêve lucide et différences avec la SHC 138
Une différence essentielle entre SHC et rêve lucide 140
Du rêve lucide à la SHC 141
Comment sortir d’un rêve lucide ? 144
En guise de conclusion, quelques directives 149
9. Techniques d’appoint 150
Imagerie mentale 150
Musique Hémi-Sync 152
Bols tibétains 154
Le son Om 154
Aides mécaniques ou électroniques 155
La machine à faire monter Kundalini 155
Les lunettes magiques 155
Travailler l’énergie des chakras 156
Les chakras selon la tradition : bref rappel 156
Les chakras et la sortie du corps 158
Exercices pour travailler les chakras 159
Exercice numéro 1 159
Exercice numéro 2 160

322
Quelques petits trucs 161
Se lever en état vibratoire 161
Technique SHC 7 en abrégé 161
Technique SHC 7 en mouvement 161
Image-symbole et déclencheur de conscience 162
Aidez-vous par tous les moyens 162
Enregistrez votre CD personnel 163
Les fleurs de Bach 163
Tarot de Marseille et tarot Zen 163
Sachez demander de l’aide 164
10. Pratique des disciplines énergétiques reconnues 166
• Hatha-yoga 166
• Kundalini-yoga 166
• Méditation 166
• Disciplines énergétiques chinoises 166
11. Sylvan Muldoon, la technique du désir (stress) 167
Une projection astrale causée par la soif (récit de S. Muldoon) 168
Le jeûne exerce-t-il une influence positive sur la projection
169
du corps astral ?
La nourriture : faut-il suivre un régime spécial ? 169
Être végétarien ou ne pas l’être ? 169
Influence positive de l’affect, de l’amour, de l’émotion 170
DEUXIÈME PARTIE - Petit guide de l’expérienceur 171
1. Réintégrer le corps physique 174
Raisons accidentelles du retour 175
Retour volontaire 177
Retours précipités 178
Au moment du retour et juste après le retour 178
Les retours par étapes 179
Les faux retours 179
2. La conscience de la conscience 181
La sortie du corps conscience semi-éveillée 181
La sortie du corps conscience éveillée 182
3. Quelques croyances bien établies 184

323
La corde d’argent ou câble énergétique 184
Le « bas astral » 186
4. Aider une autre personne à sortir 188
5. De l’usage des drogues et des médicaments 189
Substances hallucinogènes 189
Les médicaments 190
6. Sexualité et SHC 191
7. La notion de corps 193
8. Voir son corps physique 194
9. Les projections 196
Qu’est-ce qu’une projection (sens général) ? 196
Les projections en SHC 196
Caractéristiques d’une projection 198
Origine des projections 199
Comment reconnaître une projection ? 200
Expériences 202
Les formes-pensées 204
Quelques observations 205
Projections et réalité de la sortie 205
Comment échapper à nos projections ? 206
La visite de votre chambre 206
La puissance de nos projections 208
Des réalités multiples 208
10. Questions après une première sortie 210
11. La jungle de l’astral ! 213
Les leçons à en tirer 213
12. Le corps astral : synthèse de ce que vous devez savoir 216
Généralités 216
Fatigue astrale 217
Différents niveaux vibratoires pour un même corps 218
Fonctionnement de votre corps astral 218
Les propriétés du corps astral 219
Apparence du corps astral 220
Déplacements en astral – Les vitesses 221

324
Plusieurs vitesses 221
À propos de la téléportation 222
Comment trouver mon chemin ? 223
La vision 224
Caractéristiques de la vision 224
Quelques singularités de la vision astrale 226
L’audition 226
Les bruits terrestres 227
Ultimes perceptions auditives astrales au réveil 227
Les bruits astraux 227
Chants et musiques 227
Voix 227
Bruits de radio 228
Le toucher 228
L’odorat 228
Le goût 228
La sexualité 228
Météo ! 229
Est-ce que je mange, bois, dors ? 229
L’écoulement du temps 229
Durée d’une sortie 230
Les dimensions temporelles 230
Vous et votre corps astral 231
Immortalité 231
Le corps astral peut-il agir sur la matière physique ? 232
13. Le corps éthérique 235
Incident dû au corps éthérique La répercussion 235
Mésaventure liée à la participation non désirée
236
de l’éthérique à une SHC
14. D’autres plans 239
L’après-vie 239
Contacts avec les personnes décédées 239
« La seconde mort » 241
L’avant-vie 242

325
Les guides spirituels 243
La SHC consciente nous permet de rencontrer nos guides 244
Akhenaton, dimanche 5 avril 1998 245
Les annales akashiques 246
Les annales akashiques éthériques (niveau astral) 246
Les annales akashiques de l’âme (niveau vibratoire
247
supérieur)
La saga des chats 247
15. Les vérifications 249
Quelques tests proposés par des chercheurs 250
Robert Monroe 250
Charles Tart 250
Sam Parnia 251
Sylvie Déthiollaz (Genève) 251
Résultats des tests de SHC pour identifier des objets
251
à distance
Vérifications spontanées 263
Vérification programmée – L’objet-mystère 264
Un exemple 264
Expériences réalisées par moi-même sur l’objet-mystère 266
16. Les rendez-vous astraux 268
Une réussite partielle 268
17. Limites des vérifications 272
18. Conscience et cerveau 274
En guise de conclusion 276
La colline ressuscitée 276
Bibliographie 279
Récits et réflexions d’expérienceurs authentiques 279
Sylvan Muldoon et Hereward Carrington 279
Robert A. Monroe 279
William Buhlman 279
Charles Lancelin 280
Enquête sur le voyage astral 280
Jérôme Bourgine 280

326
Pour élargir l’exploration des SHC 280
C. G Jung 280
Pr Régis Dutheil Brigitte Dutheil 280
Tenzin Wangyal Rinpoché 280
Platon 280
Anthropologue, sorcier ou romancier ? 281
Carlos Castaneda 281
Rêve lucide 281
Stephen Laberge 281
Hervey de Saint Denys 281
Patricia Garfield 281
Rêve 281
Michel Jouvet 281
Fiction sur la SHC 282
Bernard Werber 282
Récits fantastiques (fiction) 282
H. P. Lovecraft 282
NDE 282
Raymond Moody & Paul Perry 282
Dr Eben Alexander 282
Dr Sam Parnia 282
Divers 283
Sylvie Déthiollaz Claude Charles Fourrier 282
Yves Opizzo 283
Dr Jean-Jacques Charbonnier 283
Musicographie 284
William Buhlman 284
Hemi-Sync 284
David Parsons 284
Christophe Martin de Montagu 284
Patrick Bernhardt 284
Henry Wolff et Nancy Hennings 285
Tom Kenyon 285
Osho 285

327
Du même auteur 286
Akhena propose avec l’association Channel Soleil 287
Les techniques de SHC en huit téléchargements 287
Pack d’apprentissage à la sortie du corps - Une formation complète
288
à l’aide de CD en téléchargement
Channel Soleil 289
Activités 289
Booster votre SHC 291
Informations complémentaires 292
Remerciements 293

328

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