Vous êtes sur la page 1sur 93

UNIVERSITE MONTPELLIER

ANNALES CORRIGÉES L.AS


Sujets 1ère et 2ème sessions
20-21 à 22-23
Médicaments et Autres Produits de Santé
Sciences Humaines et Sociales
Physiologie Humaine Générale

Concernant la Physiologie Humaine Générale : les sujets


de 2020-2021 ne sont pas proposés car les enseignants et
le programme ont changé.
De plus il y a certains QCM qui ne sont plus d’actualité ;
en effet certains cours ont été modifiés.
Chères étudiantes, chers étudiants,

Les annales contenant les sujets des examens LAS de 20-21, 21-22 et de 2022 - 2023 (1ère et 2ème
sessions) sont à votre disposition.
Vous pourrez ainsi vous préparer à l’examen terminal. Certains des QCM ont été corrigés en
séance d’ED.
Il est important de bien apprendre à tirer profit au mieux de ces documents pédagogiques désormais mis
à votre disposition :
- La présentation et la correction des annales est réalisée sous le contrôle scrupuleux des
enseignants ayant conçu ces épreuves. Elles doivent vous permettre, au-delà de la formation
académique à une discipline, de bien comprendre les raisons qui ont poussé le jury à choisir telle
question plutôt qu’une autre et quelles étaient les compétences qu’il cherchait à tester pour
chaque item de QCM.
- Elles constituent un excellent entrainement aux raisonnements et modes de pensée qu’il est
nécessaire de maîtriser.
Nous vous conseillons donc de ne les aborder qu’une fois le cours parfaitement assimilé (y
consacrer du temps reste prioritaire par rapport à la résolution d’annales), et plutôt après avoir
assisté aux séances d’ED et de tutorat.
Vous en optimiserez l’apport en les résolvant dans des conditions identiques à celles de l’examen :
même temps imparti, aucun document, utilisation de calculatrice non programmable, résolution
d’une annale en continu du premier au dernier QCM. Les solutions vous sont données sans être ni
explicitées, ni contextualisées (ce qui a été fait en ED et/ou tutorat), mais toute l’équipe
enseignante de la PASS - LAS (enseignants d’ED et de cours magistraux) ainsi que les tuteurs sont
à votre disposition toute l’année pour vous aider et discuter avec vous d’une question qui résisterait
à votre perspicacité… Enfin, nous remercions par avance tout(e) étudiant(e) qui voudra bien nous
signaler une éventuelle coquille ou erreur dans ces documents (les grilles étant recopiées).

Nous espérons que cet outil vous sera utile pour vos révisions ☺ …
BON COURAGE !
L’équipe enseignante

Université Montpellier 1
Table des matières
Examen L.AS – Session 1 – 20-21 - Epreuve de : Médicaments et Autres Produits de Santé .......................... 3
Examen L.AS – Session 1 – 20-21 - Epreuve de : MAPS - Grille de correction ................................................ 7
Examen L.AS – Session 2 – 20-21 - Epreuve de : Médicaments et Autres Produits de Santé .......................... 7
Examen L.AS – Session 2 – 20-21 - Epreuve de : MAPS - Grille de correction .............................................. 11
Examen L.AS – Session 1 – 21-22 - Epreuve de : Médicaments et Autres Produits de Santé ........................ 12
Examen L.AS – Session 2 – 21-22 - Epreuve de : Médicaments et Autres Produits de Santé ........................ 16
Examen L.AS – Session 2 – 21-22 - Epreuve de : MAPS - Grille de correction .............................................. 20
Examen L.AS – Session 1 – 22-23 - Epreuve de : Médicaments et Autres Produits de Santé ........................ 20
Examen L.AS – Session 1 – 22-23 - Epreuve de : MAPS - Grille de correction .............................................. 25
Examen L.AS – Session 2 – 22-23 - Epreuve de : Médicaments et Autres Produits de Santé ........................ 25
Examen L.AS – Session 2 – 22-23 - Epreuve de : MAPS - Grille de correction .............................................. 29
Examen L.AS – Session 1 – 20-21 - Epreuve de : Sciences Humaines et Sociales ......................................... 30
Examen L.AS – Session 1 – 20-21 - Epreuve de : SHS - Grille de correction ................................................. 37
Examen L.AS – Session 2 – 20-21 - Epreuve de : Sciences Humaines et Sociales ......................................... 37
Examen L.AS – Session 2 – 20-21 - Epreuve de : SHS - Grille de correction ................................................. 42
Examen L.AS – Session 1 – 21-22 - Epreuve de : Sciences Humaines et Sociales ......................................... 42
Examen L.AS – Session 1 – 21-22 - Epreuve de : SHS - Grille de correction ................................................. 48
Examen L.AS – Session 2 – 21-22 - Epreuve de : Sciences Humaines et Sociales ......................................... 48
Examen L.AS – Session 2 – 21-22 - Epreuve de : SHS - Grille de correction ................................................. 53
Examen L.AS – Session 1 – 22-23 - Epreuve de : Sciences Humaines et Sociales ......................................... 54
Examen L.AS – Session 1 – 22-23 - Epreuve de : SHS - Grille de correction ................................................. 60
Examen L.AS – Session 2 – 22-23 - Epreuve de : Sciences Humaines et Sociales ......................................... 60
Examen L.AS – Session 2 – 22-23 - Epreuve de : SHS - Grille de correction ................................................. 66
Examen L.AS – Session 1 – 21-22 - Epreuve de : Physiologie Humaine Générale ........................................ 66
Examen L.AS – Session 1 – 21-22 - Epreuve de : Physio - Grille de correction ............................................. 73
Examen L.AS – Session 2 – 21-22 - Epreuve de : Physiologie Humaine Générale ........................................ 73
Examen L.AS – Session 2 – 21-22 - Epreuve de : Physio - Grille de correction ............................................. 79
Examen L.AS – Session 1 – 22-23 - Epreuve de : Physiologie Humaine Générale ........................................ 80
Examen L.AS – Session 1 – 22-23 - Epreuve de : Physio - Grille de correction ............................................. 86
Examen L.AS – Session 2 – 22-23 - Epreuve de : Physiologie Humaine Générale ........................................ 86
Examen L.AS – Session 2 – 22-23 - Epreuve de : Physio - Grille de correction ............................................. 92

Université Montpellier 2
Examen L.AS – Session 1 – 20-21 - Epreuve de : Médicaments et Autres Produits de Santé
Durée de l'épreuve : 1 h 00

QCM 1 - La définition française du médicament


A. Comporte une notion originale par rapport à la définition européenne.
B. A évolué dans les cinq dernières années.
C. Permet de considérer certains produits diététiques comme des médicaments.
D. A servi de modèle à l’élaboration de la définition européenne du médicament.
E. Peut être modifiée par l’ANSM en fonction des besoins.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 2 - Le monopole pharmaceutique en France


A. Comprend les mêmes produits que dans les autres états membres de l’Union européenne
B. Comprend les médicaments vétérinaires.
C. Permet de réserver toutes les manipulations concernant les produits du monopole aux seuls
professionnels de santé.
D. Permet de réserver toutes les manipulations concernant l’ensemble des dispositifs médicaux
aux seuls pharmaciens.
E. Est large en France car il englobe tous les produits de santé.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 3 - Le médicament Prozac® (fluoxétine)


A. Est un médicament commercialisé sous la forme d’une spécialité.
B. A fait l’objet d’un dépôt de marque.
C. Doit respecter les monographies de la Pharmacopée Européenne pour pouvoir faire l’objet
d’une préparation officinale.
D. Nécessite une AMM pour être commercialisé.
E. Est fabriqué selon les bonnes pratiques de préparation.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 4 - Concernant les dispositifs médicaux


A. Il existe trois catégories de dispositifs médicaux.
B. Il existe un règlement spécifique aux dispositifs médicaux de diagnostic in vitro.
C. Le matériel d’hôpital, comme les lits médicaux, est classé dans la catégorie des dispositifs
médicaux à usage individuel.
D. Un réactif peut être considéré comme un dispositif médical s’il est utilisé à des fins de
pronostic.
E. La maîtrise de la conception est la seule finalité des dispositifs médicaux.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 5 - Le poison est


A. Une notion contenue dans le terme Pharmakon.
B. Une notion contenue dans le terme Toxicon.
C. Encore utilisé dans un contexte mystique au XVII° siècle.
D. Constitutif de l’efficacité thérapeutique selon Paracelse.
E. Une drogue utilisée à forte dose.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 3
QCM 6 - La genèse d’un médicament
A. Se compose de différentes phases aboutissant toujours à l’autorisation de mise sur le marché
d’un médicament.
B. Nécessite de breveter les molécules originales après avoir évalué leur pharmacocinétique.
C. Comporte un volet règlementaire.
D. Comporte une phase de recherche dans laquelle un nombre restreint de candidats est étudié.
E. Comporte une phase de production industrielle.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 7 - Concernant les aspects éthiques et règlementaires encadrant la recherche clinique


A. Les études de phase 1 à 4 relèvent de la 3ème catégorie de recherche.
B. Les études de phase 3 sont interventionnelles.
C. Il existe 4 catégories de recherche.
D. Les recherches de catégorie 1 sont les études au cours desquelles on réalise les premières
administrations chez l’homme.
E. Le consentement du patient est recueilli après l’information et la randomisation du patient.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 8 - Concernant le Comité de Protection des Personnes (CPP)


A. L’investigateur de l’essai peut être membre du CPP.
B. Son avis est obligatoire pour les études interventionnelles.
C. Il donne un avis sur la protection des données à caractère personnel.
D. Le choix du CPP est effectué par tirage au sort sur le territoire national.
E. Les membres du CPP doivent être des professionnels de santé.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 9 - La production du médicament


A. Nécessite toujours le contrôle des matières premières dès leur réception.
B. Se termine par la libération du lot par un pharmacien.
C. Nécessite la vérification de la conformité des matériels suivant les bonnes pratiques de
fabrication.
D. Nécessite une mise en quarantaine des matières premières.
E. Nécessite de vérifier l’uniformité de masse des comprimés suivant les bonnes pratiques de
laboratoire.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 10 - Les formes pharmaceutiques liquides


A. Sont toujours formulées avec des conservateurs.
B. Peuvent être conditionnées sous forme unidose ou multidose en verre ou en plastique.
C. Acides peuvent être conditionnées en verre de type I ou II.
D. Peuvent être des formes instables.
E. En solution peuvent être stabilisées par l’ajout de tensio-actifs.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 11 - La biodisponibilité absolue d’un médicament


A. Est identique pour une même dose quelle que soit la forme galénique.
B. Dépend du logP du principe actif.
C. Est proportionnelle à la dose administrée.
D. Est faible pour les principes actifs appartenant à la classe IV de la classification « BCS ».
E. Est calculée en prenant la voie intra-veineuse comme voie de référence.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 4
QCM 12 - Le volume de distribution d’un principe actif
A. Est le volume total des organes dans lesquels le principe actif se distribue.
B. Est toujours un volume inférieur ou égal au volume total de l’organisme.
C. Dépend des propriétés physicochimiques du principe actif.
D. Est élevé pour les principes actifs de haut poids moléculaires comme les héparines.
E. Peut s’exprimer en L/kg.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 13 - La clairance d’organe d’un principe actif


A. Est indépendante du débit sanguin.
B. Est égale au produit du débit sanguin (Q) par le coefficient d’extraction (E).
C. Correspond à un volume de sang ou de plasma débarrassé du principe actif par unité de masse.
D. Est toujours inférieure ou égale à la clairance totale.
E. Ne concerne que la fraction du principe actif fixée aux protéines plasmatiques.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 14 - Concernant les récepteurs couplés aux protéines G


A. Ils peuvent être activés par des phéromones.
B. Ils sont la cible des antagonistes calciques.
C. Ils sont heptahélicoïdaux.
D. Ils sont des facteurs de transcription.
E. Ils interagissent avec des protéines G tétramériques.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 15 - Le récepteur GABA-A


A. Est un récepteur canal à perméabilité anionique.
B. Est la cible pharmacologique du principal neuromédiateur excitateur du système nerveux
central.
C. Est modulé par les benzodiazépines.
D. Est modulé par le diazépam.
E. Est composé de plusieurs sous-unités.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 16 - La liaison Ligand (médicament) / Récepteur


A. Est saturable.
B. Est réversible.
C. Obéit à la loi d’action de masse.
D. Est covalente.
E. Obéit à une fonction mathématique correspondant à une hyperbole.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 17 - La pathologie iatrogène médicamenteuse


A. Peut être accentuée par l’usage de médicament à marge thérapeutique étroite.
B. Résulte exclusivement de l’intervention du professionnel de santé.
C. Peut être liée à des problèmes d’observance thérapeutique.
D. Est plus fréquente chez le sujet âgé polymédiqué.
E. Peut être favorisée par le non-respect des indications.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 5
QCM 18 - En règle générale, par rapport à la population étudiée lors des essais cliniques pré-AMM,
la population qui utilise le médicament en post-AMM
A. Est plus homogène.
B. Est plus âgée.
C. Présente moins de comorbidités.
D. Est mieux informée.
E. Est plus sélectionnée.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 19 - Concernant la pharmacovigilance


A. Elle a, parmi ses missions, l’évaluation de l’efficacité clinique des médicaments.
B. Elle a, parmi ses missions, la surveillance des cas d'abus et de dépendance liés à la
consommation de médicament.
C. L’imputabilité est la mesure de la relation dose-effet d’un effet indésirable.
D. Les antécédents du patient sont pris en compte dans l’évaluation de l’imputabilité.
E. Les professionnels de santé reçoivent les notifications d’effets indésirables envoyées par
l’ANSM.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 20 - En cas d’allaitement par une mère traitée par codéine, le nouveau-né présente un risque
létal d’overdose
A. Du fait d’une toxicité cardiaque directe de la morphine.
B. Du fait que l’enfant présente un métabolisme basal rapide concernant l’activité du CYP450 2D6.
C. Du fait d’une plus grande efficacité de la morphine par rapport à la codéine.
D. Du fait d’une plus grande affinité pour le récepteur µ de la morphine par rapport à la codéine.
E. A l’origine du classement de la codéine comme stupéfiant en 2017.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 6
Examen L.AS – Session 1 – 20-21 - Epreuve de : MAPS - Grille de correction
A B C D E F
1 x x x
2 x
3 x x x
4 x x x
5 x x x x x
6 x x
7 x
8 x x
9 x x x x
10 x xXxxx x
11 x x x
12 x x
13 x x
14 x x
15 x x x x
16 x x x x
17 x x x x
18 x
19 x
20 x x

Examen L.AS – Session 2 – 20-21 - Epreuve de : Médicaments et Autres Produits de Santé


Durée de l'épreuve : 1 h 00

QCM 1 : Les médicaments génériques sont commercialisés


A. Avant les médicaments princeps.
B. Sans AMM car ce sont des copies.
C. Sans marque car ce sont des copies.
D. Sans avoir à refaire des tests précliniques et cliniques car ce sont des copies.
E. Avec un prix inférieur car ce sont des copies.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 2 : Le CEPS (Comité Économique des Produits de Santé)


A. Est un comité indépendant.
B. Est chargé d’élaborer les avis d’efficience pour les médicaments les plus innovants et
susceptibles d’avoir un impact significatif sur les dépenses de l’assurance maladie.
C. Est compétent pour se prononcer sur le prix de tous les médicaments.
D. S’appuie sur le Service Médical Rendu (SMR) pour déterminer le prix du médicament.
E. Privilégie la négociation avec les industriels concernés afin d’établir le prix des médicaments
entrant dans son champ de compétence.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 7
QCM 3 : Les préparations à l’officine
A. Doivent respecter les bonnes pratiques de fabrication.
B. Doivent être réalisées au sein d’un préparatoire.
C. Sont magistrales lorsqu’elles sont préparées conformément aux monographies de la
Pharmacopée Européenne.
D. Nécessitent l’obtention d’une AMM pour être délivrées aux patients.
E. Contenant des substances vénéneuses nécessitent la présentation d’une ordonnance pour être
délivrées.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 4 : Concernant la réglementation des dispositifs médicaux


A. Le fabricant doit rédiger le document technique du dispositif médical.
B. Il existe 22 règles de classification pour déterminer la classe de risque d‘un dispositif médical.
C. Le marquage CE permet une commercialisation uniquement en France.
D. La classe IIa correspond au niveau de risque le plus élevé.
E. Les ciments utilisés pour le comblement osseux contenant des antibiotiques sont des produits
combinés classés comme des dispositifs médicaux.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 5 : L’aspirine
A. Correspond à la molécule responsable de l’efficacité antalgique du saule dans l’Antiquité.
B. Doit en partie son nom commercial à la Reine des Prés.
C. Doit en partie le nom de son principe actif au genre Salix.
D. A eu un développement contemporain de la révolution thérapeutique.
E. A été développée pour être un médicament allopathique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 6 : Le développement préclinique


A. Comporte des études analytiques pour mettre en évidence les produits de dégradation du PA.
B. Comporte des études de stabilité pour évaluer le risque physique d’oxydation du PA.
C. Permet in vivo chez l’animal de relier la concentration plasmatique aux effets
bénéfiques/toxiques.
D. Permet d’étudier la toxicité réitérée à court et long terme.
E. Evalue l’impact du PA sur la fertilité et sur la gestation chez l’Homme.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 7 : Concernant les études de phase 3


A. Elles sont comparatives et randomisées.
B. Elles évaluent la Dose Minimale Efficace (DME).
C. Elles nécessitent une autorisation de mise sur le marché.
D. Le rapport bénéfices/risques est estimé en fin de phase 3.
E. Elles sont parfois observationnelles.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 8
QCM 8 : L’essai clinique comparatif
A. Permet de distinguer l’évolution spontanée de la pathologie et l’action thérapeutique du
médicament.
B. Est dit « contrôlé » si les investigateurs contrôlent les écarts au protocole.
C. Est dit « randomisé » si les sujets sont tirés au sort parmi la population générale.
D. Est dit « ouvert » en absence de groupe contrôle.
E. Est dit « multicentrique » si chaque centre évalue un traitement différent des autres.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 9 : La voie orale permet


A. Une administration aisée de fortes doses de PA sous forme solide ou liquide.
B. De contrôler la libération du PA par un choix adapté d’excipients.
C. De moduler la dose de PA administrée en fonction du poids de l’enfant.
D. Une action locale du PA.
E. D’avoir un effet systémique prolongé grâce à l’effet tampon du phosphate de potassium.
F. Toutes les propositions sont fausses.

QCM 10 : Les formes pharmaceutiques liquides en suspension


A. Peuvent être administrées par injection dans le cul de sac conjonctival.
B. Peuvent être formulées avec de l’eau purifiée ou de l’eau pour préparation injectable (EPPI).
C. Peuvent être déstabilisées par diminution de la taille des particules grâce aux tensio-actifs.
D. Sont des formes adaptées aux PA peu solubles dans la phase dispersante aqueuse.
E. Peuvent être des formes stériles, apyrogènes et limpides.
F. Toutes les propositions sont fausses.

QCM 11 : La vitesse d’absorption d’un principe actif administré par voie orale
A. Est proportionnelle à la concentration si le passage des membranes se fait par des transporteurs
membranaires.
B. Se quantifie par le calcul du facteur de biodisponibilité F.
C. Est influencée par le débit sanguin intestinal.
D. Dépend de la dose lorsque la pharmacocinétique est linéaire.
E. Est prise en compte dans les études de bioéquivalence pour les médicaments génériques.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 12 : La clairance totale d’un PA


A. Correspond à la somme des clairances d’organes (ou clairances partielles).
B. Administré par voie orale peut se calculer par l’équation clairance = dose/aire sous courbe.
C. Correspond au volume de plasma épuré du PA qu’il contient par unité de temps.
D. Est proportionnelle à la dose.
E. Est diminuée lorsque le débit sanguin diminue.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 13 : Les cytochromes P450


A. Sont des enzymes de phase I catalysant des réactions de conjugaison.
B. Ont un pic d’absorption dans l’UV à 450 nm.
C. Sont inductibles par des mécanismes post-transcriptionnels.
D. Sont présents dans les cellules de l’épithélium intestinal.
E. Présentent des isoformes pouvant métaboliser un même PA.

Université Montpellier 9
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 14 : Concernant les récepteurs β adrénergiques


A. Les récepteurs β1 adrénergiques activés induisent une accélération cardiaque.
B. Les récepteurs β1 adrénergiques sont couplés à une protéine Gi.
C. Les récepteurs β2 adrénergiques sont couplés à une protéine Gs.
D. Les récepteurs β2 adrénergiques sont exprimés dans les cellules musculaires lisses bronchiques.
E. Les récepteurs β1 adrénergiques sont la cible d’anti-hypertenseurs.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 15 : L’oméprazole
A. Est un antagoniste des récepteurs H2 de l’histamine.
B. Est un antagoniste des récepteurs de la gastrine.
C. Est un activateur de la pompe à protons.
D. Est un anti-sécrétoire.
E. Est un antagoniste des récepteurs muscariniques.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 16 : Concernant une expérience de saturation


A. Elle consiste en l’incubation d’une préparation riche en récepteur avec un ligand marqué à
concentration fixe.
B. Elle consiste en l’incubation de concentrations croissantes de préparation riche en récepteur
avec un ligand marqué à concentration fixe.
C. Elle permet d’évaluer le Bmax du ligand étudié.
D. Elle permet d’évaluer la constante de dissociation à l’équilibre du ligand étudié.
E. Elle permet d’évaluer la concentration inhibitrice 50 du ligand étudié.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 17 : La non observance thérapeutique


A. Est le non-respect de la prescription et des recommandations du médecin.
B. Primaire consiste à ne pas prendre le médicament tel qu’il est prescrit.
C. Peut-être non intentionnelle.
D. Concerne 80% des patients dans les pathologies chroniques
E. Est fluctuante.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 18 : Concernant la déclaration des effets indésirables médicamenteux


A. Les coordonnées professionnelles du notificateur font partie des éléments obligatoires d’une
déclaration.
B. Les notifications sont gérées au niveau national par la HAS.
C. Il existe un portail national fonctionnel pour le recueil en ligne des notifications.
D. Les notifications sont transmises à l’EMA qui prendra les décisions en matière de
pharmacovigilance.
E. La sous-notification ne concerne pas les effets graves.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 10
QCM 19 : Concernant la prévention et la gestion des risques médicamenteux
A. La découverte d’un signal de pharmacovigilance en post-AMM déclenche la rédaction d’un Plan
de Gestion des Risques.
B. L’OMS peut décider de retirer l’AMM d’un médicament au niveau mondial.
C. Des essais cliniques de sécurité peuvent être réalisés en post-AMM.
D. Après la mise en évidence d’un risque de cancer en post-AMM, le rapport bénéfices/risques
devient automatiquement négatif.
E. La confirmation d’un signal de pharmacovigilance entraine systématiquement le retrait de l’AMM
du médicament.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 20 : L’association de buprénorphine et de naloxone au sein de la même forme galénique


sublinguale est destinée à éviter le mésusage par injection de buprénorphine. Cette stratégie
s’appuie sur les propriétés suivantes :
A. Une intoxication par surdosage en buprénorphine est le risque principal du mésusage par voie
intraveineuse.
B. La biodisponibilité de la buprénorphine est identique par voie sublinguale et par voie intra-
veineuse.
C. La naloxone a une faible biodisponibilité par voie sublinguale.
D. La puissance de la naloxone est plus faible par voie sublinguale que par voie intra-veineuse.
E. La naloxone possède une affinité pour les récepteurs opioïdes mu plus élevée que la
buprénorphine.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
Examen L.AS – Session 2 – 20-21 - Epreuve de : MAPS - Grille de correction
A B C D E F
1 x x
2 x x
3 x x
4 x x x
5 x x x
6 x x x
7 x x
8 x
9 x x x
10 x x
11 x x
12 x x x
13 x x x
14 x x x x
15 x
16 x x
17 x x x
18 x x x
19 x
20 x x

Université Montpellier 11
Examen L.AS – Session 1 – 21-22 - Epreuve de : Médicaments et Autres Produits de Santé
Durée de l'épreuve : 1 h 00
QCM 1 : Le médicament par fonction
A. A vu sa définition évoluer au niveau européen.
B. Peut concerner des produits radiologiques de contraste.
C. Peut être un appareil de diagnostic.
D. Est toujours un produit de santé.
E. Peut être issu d’une requalification par le juge à partir d’un complément alimentaire fortement
dosé.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 2 : Les spécialités


A. Sont des produits de santé.
B. Sont évaluées par la HAS si elles se destinent à obtenir un remboursement.
C. Sont distinguées des médicaments génériques par le code de la santé publique.
D. Peuvent être désignées par une DCI assortie du nom du laboratoire fabricant.
E. Biosimilaires ont un dossier d’AMM identique à la spécialité de référence.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 3 : L’exercice illégal de la pharmacie


A. Est une infraction pénale.
B. Peut être sanctionné par une peine de prison décidée par l’ANSM.
C. Peut être sanctionné par des dommages et intérêts.
D. Est dépendant de la définition du monopole pharmaceutique.
E. Vise à sanctionner les pharmaciens ne respectant pas les règles du code de la santé publique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 4 : Concernant la réglementation des dispositifs médicaux


A. Le fabricant d’un dispositif médical est en charge de l’inspection des organismes notifiés.
B. Les préservatifs sont des dispositifs médicaux de classe I.
C. Le marquage CE des dispositifs médicaux est valable 3 ans.
D. Le marquage CE est délivré au fabricant par l’organisme notifié.
E. Un contraceptif intra-utérin contenant des hormones est considéré comme un médicament.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 5 : Au cours de l’histoire


A. Pharmakos désigne l’antidote.
B. Pharmacus désigne l’empoisonneur.
C. Pharmakon désigne spécifiquement le poison des condamnés à mort.
D. Toxicon désigne spécifiquement le poison pour la chasse.
E. Apothecarius désigne celui qui détient prépare les remèdes.
F. Toutes les réponses précédentes sont fausses.

QCM 6 : L’approche rationnelle


A. Est une stratégie de recherche de substances actives basée sur des observations externes.
B. Permet de développer un ligand par des études quantitatives des relations structure-activité
(QSAR).
C. A rendu possible le développement des biomédicaments issus des nouvelles technologies de la
chimie.
D. A rendu possible le développement des anticorps monoclonaux.
E. A permis la production de protéines recombinantes en quantité suffisante et en toute sécurité.

Université Montpellier 12
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 7 : Concernant le développement clinique d’un médicament


A. Il débute avec les premières administrations chez l’animal.
B. Le respect du principe d’équipoise clinique implique que le patient signe un consentement libre et
éclairé.
C. L’effectif des études augmente avec les phases du développement.
D. La dose administrée augmente avec les phases du développement.
E. Il vise à estimer le rapport bénéfices/risques à la fois chez l’animal et chez l’homme.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 8 : Concernant les acteurs de la recherche clinique


A. Le promoteur d’un essai peut être un CHU.
B. L’investigateur assure la gestion et le financement de l’essai.
C. Le recueil des données d’un essai est sous la responsabilité des investigateurs.
D. Un sujet participant à une étude interventionnelle à haut risque peut être rémunéré jusqu’à 4500
€ par mois.
E. L’ANSM donne son autorisation uniquement pour les recherches non-interventionnelles.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 9 : Concernant les excipients


A. Le lactose permet d’éviter au mélange de poudres de se coller sur les parois des trémies
d’alimentation de la machine à comprimer.
B. Le stéarate de magnésium est ajouté aux granulés avant la compression.
C. Le chlorure de benzalkonium permet d’obtenir des comprimés gastro-résistants par enrobage.
D. L’eau pour préparation injectable est obtenue par distillation de l’eau potable.
E. L’eau potable peut être utilisée lors de la mise en forme d’une suspension.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 10 : Les formes pharmaceutiques de la voie orale


A. Peuvent être des formes solides ou liquides qui sont obligatoirement dégluties.
B. Permettent de contrôler la phase de libération du principe actif par un choix adapté d’excipients.
C. Permettent de moduler la dose de principe actif administré en fonction du poids de l’enfant.
D. Permettent une action locale dans le traitement des ulcères.
E. Doivent être isotoniques.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses

QCM 11 : Le facteur de biodisponibilité absolue F d’un principe actif pris par voie orale
A. Renseigne sur l’intensité de l’absorption.
B. Renseigne sur la vitesse de l’absorption.
C. N’a pas d’unité.
D. Est toujours supérieur ou égal à 1.
E. Se calcule en prenant l’aire sous courbe (ASC) de la voie orale comme référence.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 12 : La clairance totale d’un principe actif administré par voie intra-veineuse
A. Se calcule selon l’équation Cl=D/ASC
B. Est égal au produit des clairances partielles (ou clairances d’organes)
C. Est proportionnelle à la dose.
D. Correspond à un volume de plasma totalement débarrassé du principe actif par unité de temps.
E. Ne concerne que la fraction liée aux protéines plasmatiques.

Université Montpellier 13
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 13 : Le cytochrome P450 2D6


A. Est une enzyme de phase II.
B. Est une monoxygénase.
C. Peut être inhibé par certains antidépresseurs.
D. A une activité augmentée chez les métaboliseurs rapides.
E. Métabolise exclusivement certains médicaments opiacés.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 14 : Le récepteur de l’EGF


A. Est un récepteur à activité tyrosine kinase.
B. Se dimérise suite à la liaison de l’EGF.
C. Est la cible de médicament anticancéreux.
D. Est impliqué dans la prolifération cellulaire lorsqu’il est activé.
E. Est un récepteur couplé à une protéine G (RCPG).
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 15 : Un anti-inflammatoire stéroïdien


A. Peut être utilisé pour traiter le diabète de type 2.
B. Peut être utilisé pour traiter l’asthme.
C. Peut être utilisé pour traiter l’eczéma de contact.
D. Peut être utilisé pour traiter l’ulcère gastro-duodénal.
E. Peut être utilisé pour traiter l’anxiété.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 16 : Soient deux ligands L1 et L2 du récepteur R. Des études de relation concentration/effet ont
permis de déterminer que la CE50 de L1 est de 1 nM et la CE50 de L2 est de 100 nM. Ces résultats
permettent d’affirmer que
A. L1 et L2 sont tous les deux des agonistes de R.
B. La puissance de L1 est supérieure à celle de L2.
C. L’efficacité de L1 est inférieure à celle de L2 .
D. L’effet de L2 est maximal lorsque [L2]= 200 nM.
E. Pour obtenir ces résultats, L1 et L2 ont dû être marqués.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 17 : Concernant la pathologie iatrogène médicamenteuse


A. Les médicaments à marge thérapeutique étroite (type anti-vitamines K) sont plus à risque de
pathologie iatrogène médicamenteuse.
B. Chez le sujet âgé, la polymédication diminue l’incidence des effets indésirables médicamenteux.
C. Chez le sujet âgé, la notion de médicaments inappropriés implique un rapport bénéfices/risques
défavorable.
D. Les « associations à prendre en compte » font parties des 3 niveaux de contrainte des associations
à risque de l’Agence Française du médicament (ANSM).
E. L’incidence et la gravité des effets indésirables médicamenteux sont augmentés chez le sujet âgé.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses

Université Montpellier 14
QCM 18 : Concernant la déclaration des effets indésirables médicamenteux (EIM)
A. Un professionnel de santé peut déclarer un EIM même s’il n’est pas le prescripteur du
médicament.
B. Les patients peuvent eux-mêmes déclarer les EIM.
C. Les pharmaciens doivent déclarer les effets indésirables susceptibles d'être dus à un médicament
sauf si cette susceptibilité est faible.
D. On estime que seulement 50% des EIM graves seraient déclarés en France.
E. Il est nécessaire de déclarer les EIM graves même s’ils sont attendus.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 19 : Concernant la prévention et la gestion des risques médicamenteux


A. La découverte d’un signal de pharmacovigilance en post-AMM déclenche la rédaction d’un Plan
de Gestion des Risques.
B. L’OMS peut décider de retirer l’AMM d’un produit au niveau mondial.
C. Des essais cliniques de sécurité peuvent être réalisés en post-AMM.
D. Après la mise en évidence d’un risque cancérigène en post-AMM, le rapport bénéfices/risques
devient automatiquement négatif.
E. La confirmation d’un signal de pharmacovigilance entraine systématiquement le retrait de l’AMM
du médicament.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 20 : Une personne vient de consommer de l’opium. Si on procède à une analyse de son sang on
retrouvera
A. De la morphine.
B. De la codéine.
C. De l’héroïne.
D. De la 6-mono-acétyl-morphine (6MAM).
E. De la papavérine.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 15
Examen L.AS – Session 1 – 21-22 - Epreuve de : MAPS - Grille de correction

A B C D E F
1 x x x x
2 x x
3 x x
4 x x
5 x x x
6 x x x
7 x
8 x x
9 x x
10 x x x x
11 x x
12 x x
13 x x
14 x x x x
15 x x
16 x x
17 x x x
18 x x x
19 x
20 x x x

Examen L.AS – Session 2 – 21-22 - Epreuve de : Médicaments et Autres Produits de Santé


Durée de l'épreuve : 1 h 00
QCM 1 : L’ANSM
A. Est compétente au niveau européen.
B. Procède désormais au contrôle des liens d’intérêt de ses agents.
C. Procède à l’évaluation du service médical rendu (SMR) des médicaments.
D. Dispose d’une compétence pour inspecter les sites de production des médicaments à usage humain
et vétérinaire.
E. Est compétente pour décider des conditions de remboursement des médicaments destinés à l’usage
des collectivités.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 2 : Le comité économique des produits de santé (CEPS)


A. Est compétent pour procéder à l’évaluation du rapport bénéfices/risques.
B. Est compétent pour fixer le prix des produits de santé remboursables.
C. Tient compte des avis d’efficience dans la fixation des prix des médicaments remboursables.
D. Procède à une évaluation indépendante des autres autorités de santé.
E. Peut procéder à une fixation autoritaire du prix en cas de désaccord avec les industriels.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 16
QCM 3 : Le médicament par présentation
A. Est une notion issue d’une définition européenne.
B. Concerne exclusivement les produits ou compositions possédant des propriétés curatives ou
préventives à l’égard des maladies humaines ou animales.
C. Concerne exclusivement les médicaments à usage humain.
D. Englobe tout produit diététique qui comporte une substance qui n’est pas un élément normal de
l’alimentation.
E. Peut être retenu par des juges se fondant à la fois sur des indices implicites et explicites de
revendications de propriétés curatives ou préventives.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 4 : Concernant les dispositifs médicaux (DM)


A. On trouve des DM dans les hôpitaux, les cliniques et les lieux d’activité des professionnels de santé.
B. Il existe un réglement européen pour les DM à usage individuel et les DM dits d’équipements.
C. Les produits destinés au nettoyage des lentilles de contact ne sont pas considérés comme des DM.
D. Les DM peuvent être utilisés pour remplacer ou modifier une structure anatomique.
E. Une prothèse de hanche est considérée comme un DM avec un mode d’action mécanique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 5 : François Magendie


A. Est considéré comme le fondateur de la pharmacologie.
B. A eu pour élève Claude Bernard au XIX° siècle.
C. A isolé l’émétine de l’Ipécacuanha avec Pelletier.
D. A expérimenté la strychnine chez l’animal avec des extraits de noix vomique.
E. A énoncé la notion de cible cellulaire préférentielle.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 6 : Lors du développement préclinique


A. La monographie des excipients est réalisée.
B. Des études galéniques permettent d’évaluer le caractère hydrophile-lipophile du principe actif pour
prédire son passage des barrières biologiques.
C. Une formulation stable peut être développée pour une administration par voie pulmonaire.
D. Les relations entre la concentration plasmatique du principe actif et ses effets thérapeutiques et
toxiques sont étudiées.
E. Les toxicités aigues, subaiguës et chroniques sont étudiées uniquement chez des rongeurs.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 7 : Concernant le Comité de Protection des Personnes (CPP)


A. L’investigateur de l’essai peut être membre du CPP.
B. Son avis est obligatoire pour les études interventionnelles.
C. Il donne un avis sur la protection des données à caractère personnel.
D. Le choix du CPP est effectué par tirage au sort sur le territoire national.
E. Les membres du CPP doivent être des professionnels de santé.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 8 : Concernant les aspects éthiques et règlementaires encadrant la recherche clinique


A. Les essais de phase 1 à 4 relèvent de la 3ème catégorie de recherche.
B. Les essais de phase 3 sont interventionnels.
C. Il existe 4 catégories de recherche.
D. Un participant à un essai clinique peut retirer son consentement à tout moment.
E. Le consentement du patient est recueilli après l’information et la randomisation du patient.

Université Montpellier 17
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 9 : Les formes pharmaceutiques destinées à la voie parentérale doivent être


A. Dénuées de tout microorganisme viable.
B. Tamisées sur des membranes de 200 nm de porosité.
C. Conditionnées dans du verre de type II pour être stérilisées par autoclavage à la chaleur humide à
121°C pendant 15 minutes.
D. Isotoniques par ajout de NaCl à 9 g/L
E. Conditionnées dans des flacons en verre transparent.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 10 : Concernant la fabrication des comprimés


A. Les poinçons supérieur et inférieur sont mobiles.
B. Le sabot permet d’araser la surface de poudre dans la chambre de compression.
C. La chambre de compression permet de tracer le trait de sécabilité sur le comprimé.
D. Elle peut se faire par compression directe d’un mélange de poudres avec un lubrifiant.
E. La compression se fait lors de la montée du poinçon inférieur.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 11 : La vitesse d’absorption d’un principe actif administré par voie orale
A. Est proportionnelle à la concentration si le passage des membranes se fait par des transporteurs
membranaires.
B. Se quantifie par le calcul du facteur de biodisponibilité F.
C. Est influencée par le débit sanguin intestinal.
D. Dépend de la dose lorsque la pharmacocinétique est linéaire.
E. Est prise en compte dans les études de bioéquivalence pour les médicaments génériques.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 12 : La clairance totale d’un principe actif (PA)


A. Correspond au produit des clairances d’organes (ou clairances partielles).
B. Administré par voie orale peut se calculer par l’équation clairance = dose/aire sous courbe.
C. Correspond au volume de plasma épuré du PA qu’il contient par unité de temps.
D. Est constante quelle que soit la dose dans le cadre d’une pharmacocinétique linéaire.
E. Est inchangée lorsque le débit sanguin diminue.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 13 : Les UDP-glucuronosyl transférases


A. Sont les enzymes de fonctionnalisation majoritaires dans le métabolisme des principes actifs.
B. Sont des enzymes de phase II.
C. Métabolisent également des endobiotiques.
D. Peuvent présenter des variants alléliques.
E. Diminuent l’hydrophilie des principes actifs.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 18
QCM 14 : Le récepteur GABA-A
A. Est un récepteur canal à perméabilité cationique.
B. Présente plusieurs sous unités protéiques transmembranaires.
C. Est la cible de médicament antidépresseur.
D. Est la cible de médicament hypnotique.
E. Est la cible de médicament anticonvulsivant.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 15 : Le budésonide
A. Est un anti-inflammatoire non stéroïdien.
B. Est un antagoniste du récepteur des glucocorticoïdes.
C. Diminue la synthèse de cytokines pro-inflammatoires suite à la liaison à son récepteur.
D. Présente des propriétés anti-allergiques.
E. Peut être utilisé pour traiter l’asthme.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM16 : Le récepteur AT1


A. Est un récepteur couplé à une protéine G (RCPG).
B. Est la cible pharmacologique de l’irbésartan.
C. Est la cible pharmacologique d’un médicament antihypertenseur.
D. Est la cible pharmacologique de l’énalapril.
E. Est impliqué dans la sécrétion d’aldostérone lorsqu’il est activé par l’angiotensine 1.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM17 : Concernant la non-observance


A. Elle correspond au non-respect de la prescription et des recommandations du médecin.
B. Elle est dite secondaire quand le patient ne vas pas chercher le médicament à la pharmacie.
C. Son taux est toujours plus faible pour les maladies graves.
D. Elle englobe le non-respect des règles hygiéno-diététiques.
E. On considère qu’un patient est observant s’il prend au moins 60% des médicaments prescrits.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 18 : Concernant les effets indésirables médicamenteux (EIM)


A. Tout EIM entrainant une hospitalisation est considéré comme grave.
B. Les EIM inattendus sont considérés comme graves.
C. Un EIM est dit attendu lorsqu’il est mentionné dans le Résumé des Caractéristiques du Produit
(RCP).
D. Un effet secondaire est un effet indésirable.
E. Un EIM peut résulter d’un mésusage c’est-à-dire de l’usage non conforme intentionnel d’un
médicament.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 19 : Concernant les études pharmaco-épidémiologiques sur les risques des médicaments
A. Elles permettent de quantifier le risque d’effets indésirables médicamenteux.
B. Elles nécessitent le consentement écrit du patient.
C. Elles sont réalisées après obtention de l’AMM.
D. Ce sont des études interventionnelles.
E. Elles se basent sur l’utilisation réelle du médicament dans la vraie vie.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 19
QCM 20 : Un sujet métaboliseur ultra-rapide pour le cytochrome P450 2D6 est traité avec de la
codéine après une mauvaise chute en vélo.
A. Chez ce patient, le rapport des concentrations sanguines morphine/codéine est plus élevé que celui
d’un sujet métaboliseur lent.
B. L’affinité de la codéine pour ses récepteurs est augmentée chez ce patient.
C. Le temps de demi-vie de la codéine est diminué chez ce patient.
D. Une accélération du rythme respiratoire est attendue chez ce patient.
E. La naloxone est un antidote utile en cas d’intoxication à la codéine chez ce patient.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Examen L.AS – Session 2 – 21-22 - Epreuve de : MAPS - Grille de correction

A B C D E F
1 x
2 x x x x
3 x x
4 x x x x
5 x x x x x
6 x x x
7 x x
8 x x
9 x x
10 x x x
11 x x
12 x x
13 x x x
14 x x x
15 x x x
16 x x x
17 x x
18 x x x
19 x x x
20 x x x

Examen L.AS – Session 1 – 22-23 - Epreuve de : Médicaments et Autres Produits de Santé


Durée de l'épreuve : 1 h 00
QCM 1 : Les spécialités
A. Sont commercialisées, par principe et contrairement aux préparations, dès lors qu’une
autorisation de mise sur le marché (AMM) a été délivrée.
B. Sont toutes commercialisées avec une dénomination spéciale.
C. Sont toutes commercialisées à un prix négocié avec le CEPS (comité économique des
produits de santé).
D. Sont toutes commercialisées avec une protection offerte par un brevet.
E. Sont toutes commercialisées avec un taux de remboursement négocié avec la HAS.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 20
QCM 2 : Les préparations
A. Sont des médicaments préparés au sein d’une officine ou d’un laboratoire de biologie.
B. Sont des médicaments nécessitant une AMM pour pouvoir être commercialisés.
C. Sont des médicaments devant être préparés selon les bonnes pratiques médicales.
D. Sont des médicaments dont la sous-traitance a été réglementée.
E. Sont des médicaments susceptibles d’être accessibles aux patients lorsque les spécialités
correspondantes ne sont pas mises sur le marché.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 3 : L'ANSM
A. Est une agence soumise à la tutelle de plusieurs ministères.
B. A été créée en décembre 2011 suite à une grande loi visant à réformer la sécurité sanitaire
du médicament et des autres produits de santé.
C. Contrôle tous les produits de santé dont les cosmétiques et les compléments alimentaires.
D. Possède désormais des compétences en matière de lutte contre les liens d’intérêt.
E. Est habilitée à requalifier les produits frontières en médicaments, le cas échéant.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 4 : Concernant le cycle de vie du dispositif médical


A. La phase de faisabilité a pour objectif de produire un dispositif médical avec des procédés
industriels.
B. La phase de conception permet de définir le cahier des charges du dispositif médical.
C. L’objectif d’une étude pré-clinique est de démontrer que le dispositif médical produit est
sûr et efficace avant son utilisation chez l’Homme.
D. L’industrialisation consiste à produire avec des procédés industriels la version finale du
prototype de l’étape de conception.
E. La traçabilité descendante permet de remonter aux différentes étapes de production à
partir d’un produit défectueux.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 5 : Parmi les textes et ouvrages relatifs à l’histoire des médicaments


A. Le Canon de la médecine remonte à l’Antiquité.
B. Histoire des plantes et Cause des plantes ont été écrits par Théophraste.
C. Galien a écrit le traité Pharmakitis.
D. Li Che-Tchen est l’auteur du Livre de Susbruta.
E. Jean-Baptiste Dumas a écrit le Traité élémentaire de chimie organique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 6 : Le criblage de molécules


A. Est une stratégie majeure de recherche de médicaments innovants et originaux.
B. Est une stratégie basée sur l’utilisation de chimiothèques et de tests in vivo.
C. De type extensif, permet d’explorer les propriétés de nouvelles molécules naturelles ou
synthétiques en effectuant de nombreux tests.
D. De type systématique, permet de rechercher une activité thérapeutique prédéfinie.
E. A haut débit permet, grâce à la robotisation, de rechercher des composés « lead » dans
d’immenses chimiothèques virtuelles.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 21
QCM 7 : Selon la Loi Jardé, à quelle catégorie de recherche correspondent les essais de
phase 2 ?
A. Catégorie 1.
B. Catégorie 2.
C. Catégorie 3.
D. Catégorie 4.
E. Hors catégorie.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 8 : Parmi les acteurs de la recherche, qui assure la gestion de l’essai et est légalement
responsable ?
A. L’investigateur.
B. Le Comité de Protection des Personnes.
C. L’Attaché de Recherche Clinique.
D. Le directeur du lieu de recherche.
E. Le promoteur.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 9 : La production du médicament


A. Nécessite toujours le contrôle des matières premières dès leur réception pour répondre
aux bonnes pratiques de fabrication.
B. Utilise des appareillages qui doivent être validés uniquement par un pharmacien.
C. Nécessite la vérification de la conformité des appareils tels que les balances suivant les
bonnes pratiques de fabrication.
D. Passe par une étape de mise en quarantaine des formes pharmaceutiques en vrac dans des
fûts.
E. Peut nécessiter de vérifier la limpidité des suspensions pour perfusion après filtration
clarifiante.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 10 : Les formes pharmaceutiques liquides


A. Aqueuses doivent toujours être formulées avec des conservateurs antimicrobiens.
B. Multidoses doivent être conditionnées dans des flacons en verre.
C. Acides peuvent être conditionnées dans du verre de type I ou II.
D. Telles que les collyres permettent une action locale ou systémique du principe actif.
E. Peuvent être des formes stériles, apyrogènes et limpides.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 11 : L’intensité de l’absorption d’un principe actif administré par voie orale
A. Est constante si le passage des membranes se fait par des transporteurs membranaires.
B. Se quantifie par le calcul du facteur de biodisponibilité F.
C. Est influencée par le logP du principe actif.
D. Dépend de la dose lorsque la pharmacocinétique est linéaire.
E. Est prise en compte dans les études de bioéquivalence pour les médicaments génériques.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 22
QCM 12 : La clairance totale d’un principe actif pris par voie orale
A. Correspond à la somme des clairances d’organes (ou clairances partielles).
B. Se calcule selon l’équation : clairance = F.dose/aire sous courbe.
C. Correspond au volume de plasma épuré du PA qu’il contient par unité de masse.
D. Est proportionnelle à la dose.
E. Est augmentée lorsque le débit sanguin augmente.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 13 : La variabilité interindividuelle de métabolisation d’un principe actif par un


cytochrome P450 peut avoir pour origine
A. Un polymorphisme génétique sur le gène codant pour le cytochrome P450 considéré.
B. Une inhibition enzymatique par un mécanisme transcriptionnel.
C. Une induction enzymatique par fixation d’un autre xénobiotique directement sur le
cytochrome P450 considéré.
D. Une variation du débit sanguin hépatique.
E. Une diminution du débit de filtration glomérulaire.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 14 : La nociceptine (Noc) est un peptide endogène dont la cible pharmacologique est le
récepteur ORL1. Des préparations membranaires de cellules exprimant le récepteur ORL1 ont
été utilisées pour déterminer les paramètres pharmacologiques de la Noc radiomarquée
([3H]Noc) grâce à la droite de Scatchard représentée dans la figure ci-dessous.

Les résultats présentés dans la figure permettent d’affirmer que :


A. Dans ces conditions expérimentales, le Bmax est égal à 1.
B. Dans ces conditions expérimentales, la constante de dissociation de [3H]Noc pour le
récepteur ORL 1 est égale à 0.10 nM.
C. Cette étude a été réalisée en incubant une préparation membranaire contenant le
récepteur ORL1 avec des concentrations croissantes de [3H]Noc.
D. Des études de liaison par la méthode de saturation ont permis d’obtenir ces résultats
expérimentaux.
E. La pente de cette droite est égale au KD de [3H]Noc.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses
QCM 15 : La buprénorphine
A. Présente une activité intrinsèque inférieure à celle de la morphine.
B. Partage avec les endorphines le même site de liaison.
C. Inhibe la voie de signalisation AMPc/PKA.
D. Peut diminuer l’action analgésique de la morphine.
E. Est plus efficace que la naloxone.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 23
QCM 16 : Le propranolol
A. Peut être utilisé pour traiter l’asthme.
B. Peut être utilisé pour traiter l’hypertension artérielle.
C. A une activité intrinsèque nulle.
D. Cible un RCPG couplé à Gi.
E. Partage avec la nicardipine une indication commune.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM17 : La pathologie iatrogène médicamenteuse :


A. Peut-être secondaire à l’usage d’une médication inappropriée chez le sujet âgé.
B. Est évitable dans 10% des cas.
C. Peut résulter de soins inadaptés ou d’un déficit de soins.
D. Incombe aux professionnels de santé dans 2/3 des cas.
E. Est secondaire à des erreurs dans les dénominations des médicaments dans 30% des cas.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 18 : Dans quelle situation un effet indésirable médicamenteux sera considéré comme
grave ?
A. S’il n’est pas indiqué dans le RCP.
B. S’il est évitable.
C. S’il survient chez une femme enceinte.
D. S’il est inattendu.
E. S’il résulte d’une erreur médicamenteuse.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 19 : La fréquence des myocardites post-vaccin anti-COVID-19 est estimée à 1/30 000.
Combien faut-il de sujets dans le groupe vaccin de l’essai clinique pour avoir 95% de chance
de détecter une myocardite ?
A. 3000.
B. 10000.
C. 30000.
D. 33000.
E. 90000.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 20 : Le Suivi Thérapeutique Pharmacologique des bêtalactamines comprend les étapes


suivantes
A. Prescription de l’antibiotique le plus adapté au patient.
B. Dosage du médicament de préférence dans les urines.
C. Interprétation des concentrations mesurées par rapport aux valeurs cibles.
D. Recherche des causes pouvant expliquer des concentrations situées en zone toxique.
E. Recherche des causes pouvant expliquer des concentrations situées en zone d’inefficacité.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 24
Examen L.AS – Session 1 – 22-23 - Epreuve de : MAPS - Grille de correction

A B C D E F
1 x
2 x x
3 x x x
4 x x x
5 x
6 x x x
7 x
8 x
9 x x
10 x x
11 x x x
12 x x x
13 x x
14 x x x
15 x x x x x
16 x x x
17 x x x
18 x
19 x
20 x x x

Examen L.AS – Session 2 – 22-23 - Epreuve de : Médicaments et Autres Produits de Santé


Durée de l'épreuve : 1 h 00
QCM 1 : Les produits frontières
A. Sont des produits se rapprochant de la définition légale du médicament.
B. Sont des produits susceptibles d’être requalifiés en médicaments sur décision des juges.
C. Sont des produits susceptibles d’être requalifiés en médicaments sur décision de l’ANSM.
D. Sont des produits dont la requalification en médicament inclus un risque de procès pénal en
exercice illégal de la pharmacie.
E. Sont des produits dont la requalification en médicament induit le plus souvent un retrait du
marché.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 2 : Les médicaments copies


A. Sont des génériques ou des biosimilaires en fonction de la nature de la molécule copiée.
B. Sont mises sur le marché une fois les brevets expirés.
C. Sont mises sur le marché sans test supplémentaire (par rapport aux médicaments qu’ils copient).
D. Sont mis sur le marché avec une décote de prix de vente.
E. Sont mis sur le marché avec une substitution possible par les pharmaciens.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 25
QCM 3 : Le PROZAC®
A. Peut être fabriqué dans les préparatoires des officines.
B. Est commercialisé avec une Marque.
C. Est une spécialité qui fait l’objet de publicité auprès des prescripteurs.
D. Est commercialisé par un laboratoire génériqueur.
E. Est désormais commercialisé avec un numéro de série afin d’obéir aux exigences de
sérialisation.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 4 : A propos des dispositifs médicaux


A. Il existe 38 règles de classification pour déterminer la classe de risque du dispositif médical.
B. Ils peuvent être utilisés afin de diagnostiquer une maladie.
C. Le fabricant doit mettre en place un système qualité.
D. Le mode d’action d’un dispositif médical peut être entre autres mécanique, optique ou électrique.
E. D’après le règlement européen, les gels de comblement de rides sont considérés comme des
dispositifs médicaux.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 5 : La noix vomique


A. Contient de l’émétine, composé vomitif.
B. A fait l’objet d’extractions chimiques par Pelletier et Caventou.
C. A été employée par Magendie dans ses travaux précurseurs en pharmacologie.
D. A permis l’hémisynthèse de la strychnine.
E. Contient au moins un alcaloïde.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 6 : Le développement préclinique


A. A pour but d’assurer la qualité et la sécurité du médicament avant son évaluation clinique.
B. Consiste en la caractérisation physico-chimique du principe actif et les méthodes de dosage des
excipients.
C. Consiste à réaliser des études de stabilité pour s’assurer de l’absence de photodégradation du
principe actif
D. Consiste à identifier les effets toxiques et les organes cibles du principe actif sur des modèles
animaux.
E. A pour but de mettre en évidence un éventuel effet cancérigène du PA après administration
d’une dose unique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 7 : Un essai clinique en double aveugle est réalisé pour comparer l’efficacité de deux
médicaments antidiabétiques en ajout du traitement standard par metformine : le dulaglutide
par injection sous-cutanée et l’empagliflozine par voie orale (comprimé). Un des groupes
reçoit le traitement suivant : metformine + placebo + dulaglutide. Que devrait recevoir l’autre
groupe ?
A. Placebo de metformine + placebo du dulaglutide + empagliflozine.
B. Metformine + injection sous-cutanée placebo + empagliflozine.
C. Placebo de metformine + empagliflozine.
D. Metformine + comprimé de placebo + empagliflozine.
E. Placebo de metformine + dulaglutide + empagliflozine.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 26
QCM 8 : L’essai clinique versus placebo
A. Est obligatoirement contrôlé.
B. Est au minimum en simple aveugle.
C. Est acceptable éthiquement s’il n'existe pas de traitement de référence.
D. Permet de distinguer l’évolution spontanée de la pathologie et l’action thérapeutique du
médicament.
E. Permet de mesurer l’effet propre du médicament en éliminant l’effet placebo.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 9 : Les formes pharmaceutiques destinées à la voie parentérale doivent être


A. Apyrogènes et sont donc limpides.
B. Stériles et apyrogènes.
C. Conditionnées dans du verre de type I pour être stérilisées à la chaleur sèche à 121°C.
D. Toujours isotoniques au sang.
E. Des formes à libération prolongée pour une action systémique rapide.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 10 : Les comprimés


A. Peuvent être formulés par compression directe sur une machine à comprimés alternative.
B. Peuvent être de tailles variables en fonction du type de poinçon utilisé.
C. A libération prolongée peuvent être sécables.
D. Peuvent être des formes pharmaceutiques pour la voie vaginale.
E. Nus doivent se désagréger dans l’eau distillée à 37°C en moins d’une heure.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 11 : La vitesse d’absorption d’un principe actif administré par voie orale
A. Est proportionnelle à la concentration si le passage des membranes se fait par diffusion passive.
B. Se quantifie par le calcul du facteur de biodisponibilité F.
C. Est indépendante du débit sanguin intestinal.
D. Est caractérisée par le temps du pic plasmatique.
E. Est prise en compte dans les études de bioéquivalence pour les médicaments génériques.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 12 : La clairance totale d’un principe actif (PA)


A. Correspond à la somme des clairances d’organes (ou clairances partielles).
B. Administré par voie intra-veineuse peut se calculer en utilisant l’équation clairance = dose/aire
sous courbe.
C. Correspond au volume de plasma épuré du PA qu’il contient par unité de poids corporel.
D. Est constante quelle que soit la dose lorsque la pharmacocinétique est linéaire.
E. Est diminuée lorsque le débit sanguin diminue.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 13 : Les cytochromes P450


A. Sont des enzymes de phase II catalysant des réactions de fonctionnalisation.
B. Ont un pic d’absorption dans l’infra-rouge à 450 nm.
C. Sont inductibles par des mécanismes transcriptionnels.
D. Sont absents dans les cellules de l’épithélium intestinal.
E. Sont à l’origine de la variabilité de métabolisation entre les individus.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 27
QCM 14 : Le cétuximab
A. Cible le récepteur de l’EGF.
B. Peut être utilisé pour traiter le cancer.
C. Est un anticorps monoclonal.
D. Cible un récepteur nucléaire.
E. Cible un récepteur à activité tyrosine kinase.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 15 : Des expériences visant à déterminer les CE50 de deux ligands A et B vis-à-vis de deux
effets pharmacologiques dénommés arbitrairement effet 1 et effet 2 ont été réalisées. Le
tableau ci-dessous résume les résultats des expériences menées.

Ces résultats permettent d’affirmer que :


A. Le ligand A est celui qui est le plus puissant pour générer l’effet 1.
B. Les ligands A et B ont la même efficacité vis-à-vis de l’effet 2.
C. L’efficacité du ligand B pour générer l’effet 1 est supérieure à son efficacité pour générer l’effet 2.
D. Les ligands A et B ont été radiomarqués pour réaliser ces expériences.
E. Si l’on considère que l’effet 1 est un effet indésirable et l’effet 2 un effet thérapeutique, le ligand B
est plus prometteur que le ligand A dans la perspective du développement d’un médicament.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 16 : L’hypertension artérielle peut être traitée


A. Par un agoniste calcique.
B. Par un inhibiteur de l’enzyme de conversion.
C. Par un agoniste des récepteurs β2 adrénergiques.
D. Par un antagoniste des récepteurs AT1.
E. Par un β bloquant.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 17 : La non observance


A. Est le non-respect de la prescription et des recommandations du médecin.
B. Est plus faible lorsque la pathologie est plus sévère.
C. Englobe le respect des consignes de prise du médicament.
D. Est dite primaire si le patient ne prend pas les médicaments selon les recommandations.
E. Est toujours intentionnelle.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 18 : Concernant l’imputabilité en pharmacovigilance


A. Elle traduit l’évaluation de la relation de cause à effet entre la survenue d’un effet indésirable
et la réalisation d’une déclaration de pharmacovigilance.
B. Elle se base, entre-autres, sur des critères intrinsèques chronologiques.
C. Elle se base, entre-autres, sur des critères extrinsèques sémiologiques.
D. Le résumé des caractéristiques du produit (RCP) est une source bibliographique pour estimer
l’imputabilité.
E. Le score d’imputabilité est calculé par l’ANSM.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 28
QCM 19 : Concernant la prévention et la gestion des risques médicamenteux
A. La découverte d’un signal de pharmacovigilance en post-AMM déclenche la rédaction d’un Plan
de Gestion des Risques.
B. L’OMS peut décider de retirer l’AMM d’un médicament au niveau mondial.
C. Des essais cliniques de sécurité peuvent être réalisés en post-AMM.
D. Après la mise en évidence d’un risque de cancer en post-AMM, le rapport bénéfices/risques devient
automatiquement négatif.
E. La confirmation d’un signal de pharmacovigilance entraine systématiquement le retrait de
l’AMM du médicament.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 20 : Les bêtalactamines ont fait l’objet d’une pharmacomodulation pour


A. Faciliter leur production industrielle.
B. Augmenter leur résorption digestive.
C. Augmenter les Concentrations Minimales Inhibitrices sur les germes cibles.
D. Réduire leur spectre d’action.
E. Minimiser les concentrations résiduelles.
F. Toutes les réponses précédentes sont fausses.

Examen L.AS – Session 2 – 22-23 - Epreuve de : MAPS - Grille de correction

A B C D E F
1 x x x x x
2 x x x x
3 x x x
4 x x x x
5 x x x
6 x x x
7 x
8 x x x x x
9 x
10 x x x
11 x x x
12 x x x x
13 x x
14 x x x x
15 x x
16 x x x
17 x x
18 x x
19 x
20 x x

Université Montpellier 29
Examen L.AS – Session 1 – 20-21 - Epreuve de : Sciences Humaines et Sociales
Durée de l'épreuve : 1 h 00
QCM 1 – Histoire de la santé publique
A. La santé publique est une discipline clinique.
B. L’hôpital est le lieu majeur d’exercice de la santé publique.
C. La santé publique s’attache à la santé des populations.
D. La santé publique trouve ses origines au Moyen-Âge.
E. Au XVIIIe siècle, le néo-hippocratisme préconise l’aération et l’ouverture des fenêtres dans les
habitations.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 2 – Les sciences humaines et sociales (SHS)


A. Sont des sciences des idées.
B. Se fondent sur des faits sociaux.
C. Constituent l’ordre du monde comme un ordre naturel.
D. Se développent à partir du XVIe siècle.
E. Sont des disciplines expérimentales.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 3 – Histoire de la santé


A. Le contenu de la définition de la santé est unique et universel.
B. La théorie des humeurs est fondée sur une triade.
C. La saignée, pratique habituelle des charlatans, est rejetée par les docteurs au Moyen-Âge.
D. Chaque époque produit des normes de santé.
E. La notion de contagion s’inscrit dans la théorie des miasmes.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 4 – Anthropologie de la maladie


A. La référence au disease s’appuie sur la définition biologique de la maladie.
B. L’anthropologie insiste à la fois sur l’unité de l’Homme et sur la diversité culturelle.
C. Les anthropologues ont montré que, dans certaines sociétés, la maladie pouvait être laissée
complétement au hasard.
D. Pour l’anthropologie, le cadre de référence de la maladie n’est pas réductible au biologique.
E. L’anthropologie qualifie de représentations profanes des représentations erronées de la maladie.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 5 – Sociologie
A. L’étude de la maladie est historiquement un des premiers objets de la sociologie.
B. Affirmer que la maladie est une déviance sociale contribue à insister sur la responsabilité du malade.
C. Pour le sociologue Talcott Parsons, la bonne santé des populations est une condition nécessaire au
fonctionnement harmonieux du système social.
D. Dans la théorie fonctionnaliste, le malade a un rôle.
E. Pour le sociologue Eliot Freidson, le médecin est le créateur social de la maladie.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 6 – Histoire sociale des maladies


A. Le cancer est déjà présent dans l’Antiquité.
B. En France, les représentations du cancer évoluent avec la transition démographique.
C. Le cancer est la première cause de mortalité en France au début du XXe siècle.
D. Le cancer échappe largement aux représentations épiques et guerrières.
E. L’histoire du cancer au XXe siècle montre l’importance constante de la figure du malade.

Université Montpellier 30
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 7 – Histoire de l’hôpital


A. L’étymologie du mot hôpital réfère explicitement à sa dimension sanitaire.
B. Le principe de la charité et des œuvres organise le fonctionnement de l’hôpital traditionnel.
C. Dès le XVIIIe siècle, le personnel soignant à l’hôpital est formé et spécialisé.
D. L’hôpital en France devient au début du XXe siècle le lieu de l’innovation technique et thérapeutique.
E. Le plein temps pour les médecins hospitaliers est instauré en France en 1958.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 8 – Démocratie en santé


A. On parle d’empowerment pour signifier une emprise croissante du système de soins sur les malades
B. Le code de Nuremberg inscrit en 1902 le consentement volontaire du sujet humain face à
l’expérimentation.
C. En France, la loi du 4 mars 2002 marque l’émergence de la notion de démocratie sanitaire.
D. Les premières associations de malades datent du mouvement anti-sida des années 1980.
E. La démocratie en santé peut aujourd’hui être considérée comme un irrévocable acquis.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 9-10 – Droit : énoncé des faits.


La chambre disciplinaire de première instance de Rhône-Alpes de l’ordre des médecins a prononcé
dans sa décision du 18 décembre 2017 la sanction de l’interdiction d’exercer la médecine pendant une
durée d’un mois, assortie du sursis, à l’encontre du Dr A.
Il résulte de l’instruction de l’affaire que Mme H s’est présentée avec son fils KB-H, âgé de sept ans, en
bonne santé générale et excellent élève, au cabinet du Dr A avec un courrier daté du 18 mai 2016 du
Dr C, médecin généraliste mentionnant : « Cher confrère, merci de recevoir le petit KB-H, 7 ans, pour
demande de circoncision par les parents ». Le Dr A a procédé le 26 août 2016 à une posthectomie en
raison d’un phimosis serré en ayant recueilli le consentement de Mme H.
Monsieur H soutient que son fils a subi cet acte médical sans son accord.
En appel, et puisque le Dr A a procédé à cette intervention sans avoir obtenu l’accord de M. H, la
chambre disciplinaire nationale de l’ordre des médecins, dans sa décision rendue publique par
affichage le 8 juin 2020, maintient une sanction à l’encontre du Dr. A.

QCM 9 – Compte tenu des faits énoncés, cochez la ou les proposition(s) exacte(s) :
A. La posthectomie en raison d’un phimosis serré est une intervention médicale considérée comme un
acte usuel de l’autorité parentale.
B. La nécessité médicale justifie l’atteinte portée au principe de non patrimonialité.
C. La minorité du petit KB-H exonère le Dr A de son obligation d’information.
D. Le petit KB-H a le droit de participer à la prise de décision le concernant d’une manière adaptée à
son degré de maturité.
E. La posthectomie du petit KB-H a été réalisée dans une situation d’urgence.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 31
QCM 10 – Compte tenu des faits énoncés, cochez la ou les proposition(s) exacte(s) :
A. La responsabilité ici recherchée est la responsabilité civile du Dr A.
B. La responsabilité ici recherchée doit faire l’objet d’une assurance.
C. Seul le Dr A a pu faire appel de la décision prononcée par la chambre disciplinaire de première
instance compétente.
D. La sanction prononcée par la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins est
systématiquement plus sévère que celle prononcée en première instance.
E. La chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins peut enjoindre le D r A d’indemniser M.
H en lui versant des dommages et intérêts.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 11 – Droit : énoncé des faits.


M. A, titulaire du diplôme d’État de docteur en pharmacie, exerce son activité en qualité de titulaire
d’officine en Lorraine. Mlle B, mineure de 15 ans, s’est présentée, seule, à l’officine pour demander le
médicament destiné à la contraception d’urgence. En application des instructions permanentes de M.
A, que ce dernier admet, Mme C, préparatrice en pharmacie, a refusé de délivrer gratuitement cette
pilule, demandant à la jeune fille le règlement du prix. M. A est sanctionné d’un avertissement par la
chambre disciplinaire de première instance sur le fondement de plusieurs dispositions du code de
déontologie des pharmaciens.
Compte tenu des faits énoncés, cochez la ou les proposition(s) exacte(s) :
A. Exception faite de la contraception d’urgence, en matière de contraception le consentement des
titulaires de l’autorité parentale est systématiquement requis.
B. Les dispositions du code de déontologie des pharmaciens sont des règles de droit.
C. Le code de déontologie des pharmaciens permet le refus de dispensation des médicaments
contraceptifs fondé sur un motif religieux.
D. La décision de la chambre disciplinaire de première instance est susceptible d’être frappée d’appel
devant le Conseil d’État.
E. La chambre disciplinaire de première instance de Lorraine est présidée par un pharmacien.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 12 – Concernant les dépenses de santé, le reste à charge


A. Correspond à la contribution directe des ménages au financement des soins.
B. En France, représente environ 20 % des dépenses de santé.
C. En France, concerne principalement les soins hospitaliers.
D. Peut créer des inéquités d’accès aux soins.
E. Diminue le risque de renoncement aux soins.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 13 – Dans le terme « hémiparésie »,


A. Le terme comprend quatre affixes.
B. Un affixe renvoie à l’idée de comportement.
C. Un affixe renvoie à l’idée de sang.
D. La première lettre -i sert de connecteur entre deux affixes.
E. La deuxième lettre -é sert de connecteur entre deux affixes.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 32
QCM 14 – Concernant la famille et l’axe « tradition-modernité », l’Institut national de la statistique
et des études économiques (INSEE) :
A. classe dans la catégorie « famille traditionnelle » exclusivement les familles composées de couples
hétérosexuels mariés et vivants avec leurs enfants.
B. classe dans la catégorie « famille traditionnelle » les familles composées de couples hétérosexuels
vivant avec leurs enfants, qu’ils soient mariés ou non.
C. classe dans la catégorie « famille moderne » toutes les familles composées de couples qui ne sont
pas mariés.
D. classe dans la catégorie « famille moderne » les familles monoparentales et recomposées.
E. utilise l’axe « tradition-modernité » reposant sur la structure de la famille, ce qui induit un mésusage
du terme « traditionnel ».
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 15 – Concernant le changement des normes familiales :


A. Le nombre de familles monoparentales augmente à partir des années 70.
B. Le mariage perd son monopole à partir des années 90.
C. Le PaCS (Pacte civil de solidarité) donne un statut légal aux unions de partenaires uniquement de
même sexe.
D. Le mariage est possible, quelle que soit l’orientation sexuelle, depuis 1999.
E. Comme le sentiment amoureux justifie désormais le choix du conjoint, celui-ci est moins souvent
un homologue social.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 16 – Concernant la promotion de la santé et la salutogenèse :


A. La promotion de la santé est un processus permettant à la population, à l’individu d’améliorer sa
santé, sa qualité de vie par le biais de l’augmentation des connaissances, des compétences
personnelles et collectives.
B. La promotion de la santé ne prend pas en compte l’environnement socio-culturel de l’individu.
C. La salutogenèse est une base fondamentale de la promotion de la santé.
D. Le concept de salutogenèse a été décrit par le sociologue Antonovsky au XVIIIe siècle.
E. La salutogenèse s’intéresse aux causes et conditions de la maladie.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 17 – Concernant la prévention santé dans la prise en charge physiologique de la grossesse :


A. Il est recommandé de réaliser une sérologie toxoplasmose à toutes les femmes pendant la
grossesse.
B. Une séroconversion à la rubéole pendant la grossesse est responsable de malformations fœtales.
C. Une supplémentation en folates est recommandée pendant la grossesse pour prévenir les
anomalies de fermeture du tube neural.
D. Le dépistage du HIV pendant la grossesse est réalisé sans le consentement de la femme.
E. La recherche de l’AgHbs (antigène Hbs) est réalisée en début de grossesse pour éviter sa
transmission pendant la grossesse.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 33
QCM 18 – Dépistage. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme en France. Il
constitue également la principale cause de mortalité par cancer chez les femmes. Plusieurs actions
peuvent être mises en place afin de favoriser une détection précoce du cancer du sein.
A. Le dépistage du cancer du sein favorise une détection précoce du cancer du sein.
B. Le dépistage organisé est suivie par plus de 90 % de la population ciblée.
C. L’exploitation des certificats de décès par l’Institut national de la statistique et des études
économiques (INSEE) permet de savoir que ce cancer est la principale cause de mortalité par cancer
chez les femmes.
D. Santé publique France centralise les données sur l’adhésion aux dépistages.
E. La promotion du dépistage a conduit à une augmentation significative de l’adhésion de la population
cible ces dernières années.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 19 – Selon Santé publique France, l’été 2019 a été marqué par deux canicules très étendues et
intenses. Lors de ces deux canicules, pour la première fois, respectivement 4 et 20 départements,
représentant 7 % et 35 % de la population française métropolitaine, ont été placés en vigilance rouge,
compte tenu des températures diurnes exceptionnelles. Ces deux canicules ont eu des impacts
sanitaires pour les populations exposées.
A. Le suivi des passages aux urgences est un outil de suivi des impacts sanitaires de la canicule.
B. Des excès de décès sont régulièrement observés pendant les périodes de canicule.
C. Le carnet de santé de l’enfant recommande de ne pas sortir pendant les heures les plus chaudes.
D. La baisse de vigilance observée chez des travailleurs exposés à la canicule est une source d’accidents
du travail.
E. Le Plan national canicule a été élaboré dès 1990.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 20 – Selon Santé publique France, le mésothéliome est une tumeur maligne rare qui affecte les
cellules du mésothélium. L’amiante est le seul facteur de risque avéré de mésothéliome.
L’exposition, qui peut survenir plusieurs décennies avant le diagnostic, est le plus souvent
professionnelle mais parfois d’origine environnementale. Le registre multicentrique à vocation
nationale des mésothéliomes pleuraux (MESONAT) permet un enregistrement des cas de
mésothéliomes pleuraux. L’estimation de l’incidence nationale annuelle du mésothéliome sur la
période 2015-2016 est d’environ 800 cas masculins et 310 cas féminins.
A. Le mésothéliome est une maladie à déclaration obligatoire.
B. La notification d’un cas de mésothéliome se fait auprès des Cellules d’intervention en région (CIRE).
C. Le registre multicentrique à vocation nationale des mésothéliomes pleuraux MESONAT permet un
enregistrement exhaustif, anonyme et continu des cas de mésothéliomes pleuraux parfaitement
validés sur le plan anatomopathologique.
D. Afin de renforcer la surveillance nationale, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a décidé la
mise en place de la déclaration obligatoire des mésothéliomes.
E. La déclaration des mésothéliomes contribue à la recherche d’autres facteurs étiologiques que
l’amiante.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses

Université Montpellier 34
QCM 21 – Le dispositif de surveillance des maladies à déclaration obligatoire (MDO) repose sur la
transmission de données par les médecins et les biologistes aux médecins inspecteurs de santé
publique, puis aux épidémiologistes de Santé publique France.
A. Les informations collectées permettent de mieux connaître l’évolution du nombre de personnes
séropositives au VIH (personnes infectées par le VIH). Ces informations sont indispensables pour
adapter les actions de préventions.
B. Le signalement d’une maladie à déclaration obligatoire entraine la mise en place d’investigations
spécifiques.
C. La notification de données détaillées dans le cadre des maladies à déclaration obligatoire a pour
objet le suivi épidémiologique des maladies.
D. La liste des maladies à déclaration obligatoire peut évoluer en fonction des besoins de la surveillance
dictée par les politiques de santé publique à l’échelon national et international.
E. Les données de surveillance issues des maladies à déclaration obligatoire sont transmises par Santé
publique France au ministère des solidarités et de la santé qui les utilise pour définir et adapter les
politiques de santé publique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 22 – En France, comme dans le reste du monde, la pollution de l’air demeure une réelle
préoccupation de santé publique et ce malgré l’adoption de valeurs guides et de normes d’émission de
plus en plus sévère. Aujourd’hui, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la pollution
atmosphérique est responsable de plus de 9 millions de décès prématurés dans le monde. En France,
cette valeur a été estimée à 48 000 par Santé publique France (SPF) en 2016. L’OMS a également
montré que la pollution de l’air accroît le risque de mortalité infantile, en particulier dans les pays
d’Afrique et d’Asie du Sud-Est.
A. La Direction générale de la santé (DGS) est le partenaire français de l’OMS pour établir la
classification internationale des maladies (CIM) dans laquelle on retrouve de nombreuses maladies
liées au système respiratoire.
B. L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES)
participe à des études sur des thématiques environnementales telles que l’impact des particules
fines sur la qualité de l’air ambiant.
C. Parmi les décès prématurés liés à la pollution atmosphérique, les personnes les plus touchées ont
plus de 65 ans.
D. Les cellules d’intervention en région (CIRE), gérées au niveau des agences régionales de santé (ARS),
participent à la gestion des crises lors de pics de pollution atmosphériques dans leur région.
E. La conférence de Londres en 1999 a participé à l’engagement de plusieurs pays dont la France dans
des plans d’action en santé environnement.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 35
QCM 23 – Santé publique. Comme dans l’ensemble des pays industrialisés, l’espérance de vie est
élevée en France et continue à progresser régulièrement. Cependant, le niveau de la mortalité
prématurée est plus marqué en France que dans la plupart des autres pays selon un bulletin
épidémiologique hebdomadaire (BEH) publiée en 2003. Pour ces décès prématurés, le poids de la
mortalité liée aux comportements à risque (alcoolisme, tabagisme, conduites dangereuses…), est
particulièrement important. Une grande part de ces décès pourrait être évitée par une amélioration
des pratiques de prévention.
A. Au cours des dernières années, les taux standardisés de mortalité prématurée évitable ont diminué
chez les femmes et chez les hommes.
B. Le volet administratif du certificat de décès permet de calculer l’indicateur « taux de mortalité
prématurée évitable ».
C. Le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) permet au Haut Conseil de la santé publique
(HCSP) de donner un avis sur des questions de santé d’actualité chaque semaine.
D. Les taux standardisés de mortalité prématurée évitable sont similaires dans les différentes régions
de France.
E. Le nombre de décès par alcoolisme chez les personnes de moins de 70 ans est nécessaire pour
calculer le taux de mortalité prématurée évitable.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 24 – Concernant les inégalités de santé :


A. Des inégalités sociales de santé ont été mises en évidence pour la première fois par le rapport Black
en 1980.
B. Les cadres vivent en moyenne plus longtemps avec des incapacités que les ouvriers.
C. L’épidémiologie sociale établit des corrélations statistiques entre des mesures de la santé et des
caractéristiques socio-économiques, au niveau des populations.
D. Actuellement, les renoncements aux soins pour des raisons financières ont disparu grâce à
l’amélioration de l’assurance maladie.
E. Le risque d’être exposé à la Covid-19 est inégalement partagé selon le lieu d’habitation.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 25 – Concernant l’éducation à la santé :


A. C’est un ensemble d’activités d’information et d’éducation qui incitent les gens à vouloir être en
bonne santé.
B. L’éducation à la santé a pour objectif d’accroître la compétence en matière de santé, d’acquérir des
réflexes de santé positifs.
C. L’éducation à la santé n’appartient pas au domaine de la santé publique mais appartient à celui de
l’enseignement supérieur.
D. L’éducation à la santé vise à modifier le comportement de l’individu ou d’un groupe d’individus dans
un objectif de prévention.
E. L’éducation à la santé intervient à tout âge de la vie.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 36
Examen L.AS – Session 1 – 20-21 - Epreuve de : SHS - Grille de correction
A B C D E F
1 x x
2 x
3 x
4 x x x
5 x x x
6 x x
7 x x
8 x
9 x
10 x
11 x
12 x x
13 x
14 x x x
15 x
16 x x
17 x x x
18 x x
19 x x x x
20 x x
21 x x x x x
22 x x
23 x
24 x x
25 x x x x

Examen L.AS – Session 2 – 20-21 - Epreuve de : Sciences Humaines et Sociales


Durée de l'épreuve : 1 h 00

Noircir sur la feuille de réponses jointe la ou les propositions exactes parmi les 6 items proposés.

QCM 1 – Les sciences humaines et sociales (SHS)


A. Sont des disciplines strictement descriptives.
B. Se fondent sur des faits naturels.
C. Visent à distinguer des régularités dans la marche du monde et les comportements humains.
D. Prennent naissance après la Deuxième Guerre mondiale.
E. Constituent une discipline unique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 37
QCM 2 – Anthropologie de la maladie
A. La référence au illness s’appuie sur la définition biologique de la maladie.
B. L’anthropologie est fondée sur une approche évolutionniste.
C. Des couples d’opposition structurent le langage profane de la maladie.
D. L’anthropologie qualifie de représentations profanes les représentations des professionnels.
E. Pour l’anthropologie, le cadre de référence de la maladie est aussi un cadre normatif.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 3 – Histoire sociale des maladies


A. Le cancer est considéré comme la maladie par excellence au Moyen-Âge.
B. En France au XXe siècle, les représentations du cancer évoluent avec la banalisation des maladies
infectieuses.
C. La mortalité imputable à la tuberculose est plus importante que celle due au cancer au début
du XXe siècle.
D. C’est à propos du cancer que s’instaure une nouvelle relation entre la physique nucléaire et la
médecine à la fin du XIXe siècle.
E. Les Plans Cancer successifs depuis 2003 font émerger des logiques sociales et non plus
seulement médicales.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 4 – Démocratie en santé


A. On parle d’empowerment pour signifier l’augmentation de la capacité d’action des acteurs et
des communautés.
B. Parler de démocratie en santé signifie que la santé est une question politique.
C. En France, la loi du 4 mars 2002 renforce les droits des patients.
D. La santé numérique constitue un obstacle pour l’empowerment.
E. L’émergence de la démocratie en santé ces dernières années se traduit par une baisse des
inégalités sociales de santé.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 5-6 – Droit. Énoncé des faits :


Par une décision du 25 septembre 2017, la chambre de discipline du conseil central de la section D de
l’Ordre des pharmaciens a prononcé à l’encontre de M. A la sanction de l’interdiction d’exercer la
pharmacie pendant une durée de trois ans.
En l’espèce, le président du conseil central de la section D de l’Ordre des pharmaciens a formé une
plainte contre M. A suite à la condamnation par le tribunal correctionnel compétent de l’intéressé du
chef d’agression sexuelle sur un patient, sous prétexte d’un examen d’ordre médical.
Aux termes de l’article R. 4235-2 du code de la santé publique « Le pharmacien exerce sa mission dans
le respect de la vie et de la personne humaine (...) ». L’article R. 4235-3 du même code dispose que le
pharmacien : « doit avoir en toutes circonstances un comportement conforme à ce qu’exigent la probité
et la dignité de la profession. Il doit s’abstenir de tout fait ou manifestation de nature à déconsidérer la
profession, même en dehors de l’exercice de celle-ci ».
La requête d’appel de M. A a été rejetée par la chambre disciplinaire nationale.
QCM 5 – Compte tenu des faits énoncés, cochez la ou les proposition(s) exactes(s) :
A. M. A est un pharmacien adjoint d’officine.
B. M. A exerce en outre-mer.
C. M. A est un pharmacien militaire.
D. La responsabilité administrative de M. A est ici recherchée.
E. La conciliation entre M. A et le président du conseil central section D de l’Ordre des
pharmaciens a été organisée par le président du conseil régional de la section D du même
Ordre.

Université Montpellier 38
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 6 – Compte tenu des faits énoncés, cochez la ou les proposition(s) exactes(s) :
A. Les articles ici énoncés du code de la santé publique ont une valeur législative.
B. L’agression sexuelle ici visée est constitutive d’une infraction qu’est la contravention.
C. Le tribunal correctionnel est une juridiction de l’Ordre judiciaire.
D. La décision de la chambre disciplinaire nationale est susceptible de faire l’objet d’un recours en
cassation devant la Cour de Cassation.
E. Cette décision est fortement susceptible d’être annulée en cassation en ce que le prononcé
d’une sanction pénale empêche le prononcé d’une sanction disciplinaire.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 7 – Le système de santé français


A. Est typiquement et uniquement bismarckien.
B. Est typiquement et uniquement beveridgien.
C. A une régulation totalement décentralisée.
D. Offre une couverture santé universelle.
E. Considère la santé comme un droit fondamental.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 8 – La néoplasie désigne


A. Une tumeur.
B. Une tumeur du nez.
C. Une formation à côté de.
D. Une formation différente de.
E. Une nouvelle formation.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 9 – Concernant la constitution de l’espace public de la famille au XXe siècle


A. Par crainte de la dépopulation, un ensemble de textes natalistes, incitatifs et répressifs est voté
au début du XXe siècle, dont la loi du 31 juillet 1920.
B. L’usage de contraceptifs est autorisé en 1975 par la loi Neuwirth.
C. Le droit de vote est accordé aux femmes en 1954.
D. Une branche Famille est intégrée en 1946 lors de la réforme de la Sécurité sociale.
E. La réforme des régimes matrimoniaux de 1965 favorise l’égalité entre homme et femme ainsi
que la solidarité conjugale.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 10 – Concernant la prévention santé et la consultation du suivi gynécologique


A. Une sage-femme peut faire le suivi gynécologique de la femme en bonne santé.
B. Au décours de la consultation de suivi gynécologique, une prescription d’une contraception
adaptée peut être réalisée.
C. Une consultation gynécologique est conseillée tous les 5 ans dès la puberté et tout au long de
votre vie.
D. L’unique objectif de la consultation de suivi gynécologique est d’informer, prévenir (dépistage)
et soigner les troubles gynécologiques au quotidien.
E. Le dépistage des cancers de l’utérus peut être réalisé au cours d’une consultation de suivi
gynécologique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 39
QCM 11 – Santé publique. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE),
en 2017, 767 000 bébés sont nés en France, soit 17 000 naissances de moins qu’en 2016 (- 2,1 %). Le
nombre de femmes âgées de 20 à 40 ans, les plus fécondes, diminue depuis le milieu des années 1990,
contribuant ainsi à la baisse du nombre des naissances. Leur fécondité diminue aussi et est, en 2017,
le principal facteur expliquant la baisse du nombre des naissances. En 2015, la France reste le pays de
l’Union européenne (UE) dont la fécondité est la plus élevée (Indicateur Conjoncturel de Fécondité de
1,96).
A. En France en 2020, le nombre de naissance reste supérieur au nombre des décès avec un solde
naturel positif.
B. Le taux de fécondité tient compte des naissances observées uniquement chez les femmes entre
20 et 40 ans.
C. L’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) est la somme des taux de fécondité par âge
observés une année donnée.
D. En région Occitanie en 2019, le solde naturel est déficitaire avec un nombre de décès supérieur
aux naissances.
E. Le taux de natalité est le rapport du nombre de naissances vivantes de l'année à la population
moyenne de l’année de femmes en âge de procréer de 15 à 50 ans.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 12 – Santé publique. Les estimations nationales de l’incidence et de la mortalité par cancer en
France métropolitaine entre 1990 et 2018 s’inscrivent dans le cadre du Plan Cancer 2014-2019, et
contribuent à apprécier les actions préventives et curatives menées depuis plusieurs années au regard
de l’évolution des facteurs de risque et des pratiques de diagnostic et de dépistage. Selon Santé
Publique France, en 2018, le nombre de nouveaux cas de cancers toutes localisations cancéreuses
confondues en France métropolitaine est estimé à 382 000 (204 600 chez l’homme et 177 400 chez la
femme). Le nombre de décès par cancer est estimé à 157 400, dont 89 600 chez l’homme et 67 800
chez la femme.
A. Les données d’incidence, c’est-à-dire tous les cas de cancers, proviennent des registres des
cancers.
B. Les décès par cancer sont codés selon la Classification internationale des maladies (CIM)
appliquée à l’oncologie.
C. Dans l’Hérault en 2016, l’incidence du cancer du poumon augmente dans la population
masculine, tandis que l’incidence décroît dans la population féminine.
D. La survie des personnes atteintes de cancer permet d’évaluer la performance du système de
soins dans la lutte contre le cancer.
E. Un registre consigne de façon permanente et exhaustive tous les nouveaux cancers
diagnostiqués chez les personnes résidant dans une zone géographique donnée au moment du
diagnostic grâce à un réseau de partenaires publics et privés qui contribuent de façon
essentielle au fonctionnement du registre, par la transmission d’informations.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 13 – Santé publique. En France, les conséquences exceptionnelles de la canicule de 2003 ont
conduit à réexaminer les dispositifs de veille et d’alerte sanitaires alors disponibles et quasi-
exclusivement basés sur des systèmes spécifiques et par pathologie. L’objectif était de développer une
capacité à détecter de nouvelles menaces pour la santé publique, d’origines aussi diverses qu’un
phénomène environnemental ou une pathologie infectieuse émergente. Dans cette perspective, Santé
Publique France (SPF) a développé un système de surveillance centré sur des structures capables de
fournir des informations au jour le jour sur l’état de santé de la population. Ce système, baptisé
SurSaUD® (surveillance sanitaire des urgences et des décès) a été créé en 2004.

Université Montpellier 40
A. Les données de mortalité des services informatisées d’état civil sont une des sources
d’information de SurSaUD.
B. Le nombre de consultations pour des symptômes grippaux par les médecins du réseau
Sentinelles est une source d’information de SurSaUD.
C. Les services des urgences hospitalières jouent un rôle central dans la surveillance syndromique
en France.
D. Santé Publique France (SPF) a pour mission de prévenir les risques sanitaires liés aux vagues de
chaleur ou canicules.
E. Le centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) est une structure de Santé
Publique France (SPF).
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 14 – Concernant les inégalités de santé


A. Les inégalités sociales de santé diminuent en même temps qu’augmente l’espérance de vie.
B. Au cours des années 1980, en France, l’espérance de vie des femmes a rattrapé puis dépassé
celle des hommes.
C. Les modes de vie expliquent tout autant les inégalités sociales de santé que les conditions de
travail.
D. L’indice de développement humain considère la santé comme un indicateur du développement
d’un pays.
E. Les populations pauvres sont plus fréquemment confrontées à la nécessité de réaliser des
gestes barrières de prévention vis-à-vis de la Covid-19.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses

QCM 15 – Concernant l’éducation pour la santé :


A. L’éducation pour la santé est l’ensemble d’activités d’information et d’éducation qui incitent
les gens à vouloir être en bonne santé, à savoir comment y parvenir.
B. L’éducation pour la santé intervient le plus tôt possible dans la vie de l’individu afin d’ancrer les
messages de prévention.
C. « Manger-bouger c’est la santé » est un message d’éducation pour la santé.
D. L’éducation pour la santé est le processus par lequel les personnes ou les groupes de personnes
apprennent les facteurs favorisants de la promotion, l’entretien ou la restauration de la santé.
E. L’éducation pour la santé se limite à la dimension individuelle.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 16 – Concernant la transformation de la famille durant la période de la « première


modernité » :
A. L’institution du mariage est mise en valeur par les régimes politiques en Europe
B. Le modèle matrimonial est caractérisé par l’intensité des mariages, le jeune âge des conjoints,
le faible nombre de divorce et le taux de fécondité élevé
C. Le modèle de référence repose sur la division stricte du travail entre l’homme (travail à
l’extérieur pour gagner l’argent du ménage) et la femme (travail domestique pour s’occuper
des enfants)
D. Le modèle de référence repose sur le choix des conjoints et l’amour dans le mariage
E. Le modèle de référence repose sur l’attention portée à la santé et à l’éducation des enfants
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 41
Examen L.AS – Session 2 – 20-21 - Epreuve de : SHS - Grille de correction

A B C D E F
1 x
2 x x
3 x x x x
4 x x x
5 x
6 x
7 x x
8 x x
9 x x x
10 x x x
11 x x x
12 x x x
13 x x x
14 x x x
15 x x x x
16 x x x x x

Examen L.AS – Session 1 – 21-22 - Epreuve de : Sciences Humaines et Sociales


Durée de l'épreuve : 1 h 00

QCM 1 – Une synalgie désigne


A. Une perte de la sensation douloureuse.
B. Une douleur identique quand le stimulus douloureux est appliqué des deux côtés.
C. Une douleur provoquée par une lésion située dans une autre région.
D. Une douleur des sinus.
E. Une incapacité à exécuter simultanément des mouvements symétriques.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 2 – Une inégalité des pupilles est


A. Une anisocorie.
B. Une asynocorie.
C. Une antisocorie.
D. Une allocorie.
E. Une exocorie.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 3 – Histoire de la santé publique


A. La santé publique trouve ses origines dans l’antiquité.
B. La santé publique est fondée sur la thérapeutique médicale.
C. L’hygiénisme s’attache principalement à la santé des individus.
D. L’hygiénisme s’attache principalement à la santé des populations.
E. Au XVIIIe siècle, le néo-hippocratisme préconise la fermeture des fenêtres dans les habitations.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 42
QCM 4 – Les sciences humaines et sociales (SHS)
A. Visent à comprendre l’organisation du monde social.
B. Naissent avec la philosophie durant l’antiquité.
C. Voient le monde comme un désordre.
D. Appréhendent la santé et la maladie comme des objets sociaux.
E. S’appuient sur des concepts.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 5 – Conceptions de la santé : dans l’Antiquité


A. La biologie gagne son autonomie en s’émancipant des autres types de savoirs.
B. La relation entre l’humain et l’environnement est centrale.
C. L’hippocratisme rejette toute référence aux divinités.
D. La théorie des humeurs naît dans cette période et disparaît au Moyen Âge.
E. La médecine s’exonère de toute rationalité.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 6 – Histoire des institutions


A. Une institution désigne une structure sociale dotée d’une certaine stabilité et durabilité.
B. L’hôpital traditionnel est organisé autour de la fonction d’hébergement.
C. L’hôpital traditionnel est une spécificité du monde occidental.
D. L’hôpital traditionnel est financé à partir du mécanisme religieux des œuvres.
E. L’hôpital devient « professionnel » lorsque les médecins y exercent leur activité à plein temps.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 7 – Du point de vue de l’anthropologie de la maladie et de la santé


A. Le soin est une pratique culturelle et sociale.
B. La maladie ne donne lieu à action que lorsque les moyens thérapeutiques sont suffisants.
C. La distinction entre société développées et sociétés traditionnelles est déterminante.
D. Le langage de la santé est structuré par les relations sociales.
E. Le langage de la santé est structuré en premier lieu par le savoir biologique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 8 – Quand Eliot Freidson définit la maladie comme construction sociale, cela signifie
A. Que la maladie n’existe que dans le monde des idées.
B. Que la maladie n’existe que quand elle est nommée.
C. Que le médecin a une compétence particulière dans la nomination de la maladie.
D. Que la maladie n’a pas d’existence biologique.
E. Que le médecin est le créateur social de la maladie.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 9 – La loi du 4 mars 2002


A. A été rédigée dans la dynamique enclenchée par l’épidémie de sida.
B. Affirme la stricte symétrie entre le médecin et le malade.
C. Prend en compte les inégalités de traitement.
D. Vise à lutter contre les discriminations en santé.
E. Développe un droit de réparation en santé.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 43
QCM 10 – Historiographie de la maladie
A. L’histoire des maladies a d’abord été vue à travers l’histoire des grands Hommes.
B. L’histoire tend à surestimer les maladies les plus visibles.
C. Un diagnostic ancien regroupe fréquemment plusieurs maladies d’aujourd’hui.
D. Pour Mirko Grmek, la maladie doit être appréhendée comme une réalité descriptive.
E. Pour Mirko Grmek, la maladie doit être appréhendée comme un modèle explicatif de la réalité
qui suppose une philosophie médicale.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 11 – Concernant la famille moderne selon Émile Durkheim


A. La famille moderne est conjugale, traduisant la primauté des liens relationnels.
B. La famille moderne est individualiste, traduisant la montée de l’individualisme, qui résulte de la
division du travail et de l’urbanisation.
C. La famille moderne est communautaire, en lien avec le développement de l’entraide familiale.
D. La famille moderne devient un organe secondaire de l’État qui instaure des normes pour
contrôler, soutenir et réguler les relations entre les membres.
E. La famille devient moderne à partir de la fin du XIXe siècle.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 12 – Concernant la famille dite « traditionnelle » sous l’Ancien Régime


A. Elle se caractérise par une transmission du patrimoine équitable pour tous les enfants.
B. Elle se caractérise par le fait que l’éducation y était familiale.
C. Elle se caractérise par le fait que les considérations personnelles étaient secondaires.
D. Elle se caractérise par une structure unique et typique, à savoir nucléaire.
E. Elle est caractéristique des milieux rural et proto-industriel.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 13 – En 2019, Santé publique France initiait, en collaboration avec la direction générale de la
santé et les agences régionales de santé (ARS), un système de surveillance nationale des épidémies
de gastro-entérites aiguës liées à la consommation d’eau du robinet sur l’ensemble du territoire,
incluant les départements d’outremer.
A. L’objectif de cette surveillance est d’améliorer la connaissance de l’impact sanitaire des
épidémies d’origine hydrique et de fournir des indicateurs épidémiologiques en lien avec la
consommation d’eau du robinet.
B. Le réseau Sentinelles suit le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation des
urgences hospitalières.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES)
a pour mission d’évaluer les risques sanitaires pour l’Homme liés à la présence de contaminants
chimiques inorganiques ou organiques d’origine naturelle et/ou anthropique dans l’eau.
C. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) émet des recommandations de gestion des risques
sanitaires en cas de dépassement de la limite de qualité pour les métabolites de pesticides dans
les eaux destinées à la consommation humaine.
D. Les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant la qualité de l’eau
potable sont imposées à tous les pays membres.
E. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 44
QCM 14 – Les agences régionales de santé (ARS) ont été créées par la loi « Hôpital, patients, santé et
territoires » (HPST) du 21 juillet 2009. Ce sont des établissements publics de l’État sous tutelle
ministérielle directe mais disposant d’une part d’autonomie.
A. Avec l’aide des conseils territoriaux de santé, les ARS doivent améliorer l’efficacité du système
de santé et en renforcer l’ancrage territorial, en l’adaptant aux besoins et aux spécificités de
chaque territoire.
B. Avec l’aide de la Conférence nationale de santé, l’ARS Occitanie établit son projet régional de
santé.
C. Avec l’aide des cellules d’intervention en région (CIRE), les ARS octroient les autorisations
d’ouverture des établissements et services médico-sociaux assurant l’accompagnement des
personnes âgées.
D. Avec l’aide de la préfecture, les ARS contribuent à l’anticipation, la préparation et la gestion des
crises sanitaires.
E. L’ARS Occitanie agit pour un environnement favorable à la santé en s’appuyant sur le Plan
régional santé environnement.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 15 – « La vaccination est un moyen de prévention efficace pour lutter contre de nombreuses
maladies infectieuses. Se vacciner, c’est se protéger. Se vacciner, c’est aussi protéger les autres et en
particulier les plus fragiles » (site du ministère de la santé et des solidarités, décembre 2021).
A. Une augmentation de la couverture vaccinale de rattrapage de la vaccination contre le
méningocoque C est observée chez les adolescents depuis que cette vaccination est obligatoire
dans les 18 premiers mois de vie.
B. Les effets indésirables des vaccins sont notifiés auprès de Santé publique France.
C. La promotion de la vaccination est une des missions de Santé publique France.
D. La commission spécialisée maladies infectieuses et maladies émergentes de la Haute Autorité
de santé émet des recommandations vaccinales pour les voyageurs.
E. La couverture vaccinale élevée de la poliomyélite doit être maintenue à la suite de l’éradication
de cette maladie.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 16 – La canicule peut avoir un impact sanitaire considérable. Il est donc primordial de bien s’en
protéger.
A. La Haute Autorité de santé a pour mission de surveiller l’évolution des vagues de chaleur.
B. Des excès de décès liés aux vagues de chaleur ne cessent de croître depuis 2003.
C. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé définit le bon usage du
médicament lors de vague de chaleur.
D. Météo-France est un acteur du système d’alerte canicules et santé.
E. Le Haut Conseil de la santé publique a défini des recommandations sanitaires en particulier
pour les personnes vulnérables aux vagues de chaleur.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 17 – Concernant la promotion de la santé et la salutogenèse


A. La promotion de la santé est un processus permettant à la population, à l’individu d’améliorer
sa santé, sa qualité de vie par le biais de l’augmentation des connaissances, des compétences
personnelles et collectives.
B. La promotion de la santé prend en compte l’environnement socio-culturel de l’individu.
C. La salutogenèse est une base fondamentale de la promotion de la santé.
D. Le concept de salutogenèse a été décrit par le sociologue Antonovsky.
E. La salutogenèse s’intéresse aux causes et conditions de la maladie.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 45
QCM 18 – Concernant la prévention santé dans la prise en charge physiologique de la grossesse
A. Sept consultations prénatales sont prises en charge à 100 % par la Sécurité sociale (CPAM) pour
assurer une prise en charge optimale de la grossesse.
B. Le suivi de la grossesse doit être réalisé par un gynécologue-obstétricien et/ou une sage-
femme.
C. L’objectif du suivi de grossesse est d’identifier des situations à risque obstétrical.
D. Le dépistage de l’infection au VIH est obligatoire.
E. Lors du suivi de grossesse, un dépistage de la trisomie 21 est systématiquement proposé.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 19 – Concernant les inégalités de santé :


A. Il faut mesurer la santé pour constater des inégalités de santé entre les populations.
B. Depuis 50 ans, en France, l’espérance de vie a globalement augmenté pour toutes les catégories
de populations.
C. La double peine est le constat que les ouvriers vivent à la fois moins longtemps que les cadres,
mais plus longtemps avec des incapacités.
D. La mortalité par cancer est égalitaire dans toutes les populations.
E. L’épidémie de Covid-19 a touché toutes les populations de la même manière.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 20 – Concernant le financement des dépenses de santé en France :


A. Les soins hospitaliers sont majoritairement financés directement par les ménages.
B. Les soins dentaires et les dépenses d’optique sont financés quasiment à part égale par
l’Assurance Maladie, les complémentaires santé et les ménages.
C. Les complémentaires santé jouent un rôle croissant, en particulier pour les dépenses
hospitalières.
D. Les honoraires des professionnels de santé sont majoritairement financés par l’Assurance
Maladie.
E. Certaines hospitalisations sont à l’origine d’un reste à charge de plusieurs milliers d’euros.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 21 – À propos de l’ostéogénèse imparfaite, encore appelée maladie de Lobstein :


A. Elle constitue un diagnostic différentiel du syndrome de Münchhausen par procuration.
B. Sa fréquence est plus élevée que celle du syndrome de Tardieu-Silverman.
C. Elle constitue une maladie génétique par atteinte d’un chromosome sexuel.
D. Elle se traduit cliniquement par un enfant de grande taille.
E. Elle se traduit du point de vue moléculaire par un excès de lipides dans le tissu osseux.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 22-23 – Monsieur D, docteur en médecine générale, exerce en libéral avec son épouse, Madame
D, également docteur en médecine générale. Chacun dispose de son cabinet et partage en commun
le secrétariat. Bien que Madame A ait entretenu des relations amicales avec Monsieur D, son
médecin traitant est Madame D.
Alors qu’elle a rendez-vous avec cette dernière, Madame A rencontre Monsieur D au sein du
secrétariat. Bien qu’il ne soit pas son médecin traitant, elle lui confie alors les résultats d’un examen
gynécologique qu’elle vient de subir. Quelques jours après cet échange, Monsieur D a informé l’ex-
compagnon de la patiente de la pathologie sexuellement transmissible de celle-ci – pathologie dont
elle lui avait fait part dans le secrétariat du cabinet –, en vue de l’inviter à se faire soigner lui aussi.
Monsieur D, qui n’a d’ailleurs manifesté aucun regret de s’être ainsi comporté, a été sanctionné par
la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins par une peine de trois mois d’interdiction
d’exercer la médecine.

Université Montpellier 46
QCM 22 – Compte tenu des faits énoncés
A. Madame A aurait pu être tenue dans l’ignorance du diagnostic de l’infection sexuellement
transmissible si elle l’avait désiré.
B. Madame A bénéficie du droit au respect de la vie privée et du secret des informations la
concernant consacré par des dispositions législatives du code de la santé publique.
C. Monsieur D a méconnu son obligation déontologique de secret professionnel malgré son
intention prophylactique.
D. Madame A aurait pu affranchir Monsieur D de son obligation de secret professionnel.
E. La responsabilité pénale de Monsieur D peut être recherchée pour de tels faits.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 23 – Compte tenu des faits énoncés


A. Pour exercer la profession de médecin libéral, Madame D doit être inscrite à l’Ordre des
médecins.
B. La responsabilité disciplinaire d’un médecin inscrit à l’Ordre ne peut être recherchée qu’en cas
d’irrespect de règles déontologiques.
C. La chambre disciplinaire nationale siège auprès du conseil régional de l’Ordre des médecins.
D. La décision prononcée par la chambre disciplinaire nationale peut faire l’objet d’un appel devant
une chambre disciplinaire de première instance.
E. Suite à cette décision, Monsieur D peut former un pourvoi en cassation devant la Cour de
cassation.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 24 – Selon l’article L. 1111-2 du code de la santé publique, « toute personne a le droit d’être
informée sur son état de santé ».
A. Le droit à l’information se fonde dans le principe constitutionnel de sauvegarde de la dignité de
la personne humaine.
B. L’information préalable du patient est nécessaire pour tout acte de soins, quelles que soient les
circonstances.
C. Cette information incombe aux seules professions médicales.
D. Par la seule remise d’une fiche d’information sur la réalisation de l’acte et d’instruction à suivre
dans les jours qui suivent, les professionnels de santé satisfont à leur obligation d’information.
E. Le droit à l’information énoncé à l’article L. 1111-2 du code de la santé publique a été introduit
par un décret en Conseil d’État.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 47
Examen L.AS – Session 1 – 21-22 - Epreuve de : SHS - Grille de correction
A B C D E F
1 x
2 x
3 x x
4 x x x
5 x
6 x x x
7 x x
8 x x x
9 x x x x
10 x x x x
11 x x x
12 x x x
13 x x x
14 x x x
15 x x
16 x x x
17 x x x x
18 x x x
19 x x x
20 x x x
21 x
22 x x x
23 x
24 x
Examen L.AS – Session 2 – 21-22 - Epreuve de : Sciences Humaines et Sociales
Durée de l'épreuve : 1 h 00
QCM 1 – Le terme « acromélalgie »
A. se décompose en acro / mél /alg / ie.
B. se décompose en acro / mél / algie.
C. désigne la douleur des extrémités d’un muscle.
D. désigne la douleur des origines d’un membre.
E. désigne la douleur des origines d’un muscle.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 2 – Histoire de la santé publique


A. La santé publique trouve ses racines dans la référence à Panacée, fille d’Asclépios.
B. La santé publique rejette l’importance de la politique.
C. La méthode numérique est développée au XIXe siècle par Pierre-Charles Alexandre Louis.
D. L’école publique est à la fin du XIXe siècle un vecteur important pour l’action en santé publique.
E. Les écoles de santé publique sont créées en France avant de se développer dans le monde anglo-
saxon.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 48
QCM 3 – Les sciences humaines et sociales et la santé (SHS)
A. Pour l’anthropologie, la maladie est un fait naturel.
B. Pour l’économie, la maladie est digne d’intérêt parce qu’elle déclenche des mécanismes de
production et de consommation.
C. Pour la démographie, la maladie affecte l’espérance de vie des populations, la natalité, la
mortalité et les migrations.
D. La sociologie s’intéresse aux professionnels de santé et non aux malades.
E. La santé est un objet de science politique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 4 – Histoire de la santé


A. La théorie des humeurs est fondée sur une opposition entre l‘air et le feu.
B. On nomme humeurs les liquides censés fluer à l’intérieur du corps.
C. Le retour de la peste au XIVe siècle est déterminant dans la pensée de la maladie.
D. Fracastor formule au XVIe siècle l’hypothèse de la contagion pour la diffusion des maladies.
E. La syphilis apparaît dans l’antiquité
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 5 – Histoire de l’hôpital au XIXe siècle


A. La hiérarchie universitaire prend le pas sur la hiérarchie hospitalière.
B. Les médecins exerçant à l’hôpital tirent l’essentiel de leurs revenus de cette activité.
C. L’internat apparaît au début du siècle comme une articulation entre l’université et l’hôpital.
D. Les indigents commencent à être pensés comme ayant des droits.
E. La notion d’assistance publique remplace progressivement celle de charité.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 6 – Pour Talcott Parsons, affirmer que la maladie est une déviance sociale signifie que
A. Le malade est en partie responsable de son état.
B. La maladie doit être contrôlée.
C. La maladie fait problème pour le système social.
D. Le malade ne peut plus occuper ses rôles habituels.
E. Le malade doit chercher de l’aide et coopérer.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 7 – La démocratie en santé


A. Promeut la concertation avec le public.
B. Vise à améliorer la participation des acteurs de santé.
C. Promeut les droits individuels des usagers.
D. Promeut les droits collectifs des usagers.
E. A été particulièrement mobilisée en période de Covid.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 8 – Le sida
A. Apparaît aux États-Unis et en Europe dans les années 1960.
B. Suscite un activisme thérapeutique.
C. Questionne le statut des minorités.
D. Marque un tournant dans la prise de paroles des malades.
E. Se chronicise avec l’arrivée des trithérapies à partir de 1996.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 49
QCM 9 – La tuberculose
A. On nomme phtisie la tuberculose pulmonaire.
B. La tuberculose a été considérée au début du XIXe siècle comme un mal « romantique ».
C. Les sanatoriums sont, à l’origine, des lieux de soins pour les personnes pauvres atteintes de
tuberculose.
D. La tuberculose marque dans l’histoire des maladies une individualisation du mal.
E. La tuberculose est invalidante mais faiblement létale au XIXe siècle.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 10 – Concernant la famille et l’axe « tradition-modernité » :


A. L’INSEE classe dans la catégorie « famille traditionnelle » exclusivement les familles composées
de couples hétérosexuels mariés ou pacsés et vivant avec leurs enfants.
B. L’INSEE classe dans la catégorie « famille traditionnelle » les familles composées de couples
hétérosexuels et homosexuels vivant avec leurs enfants, qui sont mariés.
C. L’INSEE classe dans la catégorie « famille moderne » toutes les familles composées de couples
qui ne sont pas mariés.
D. L’INSEE classe dans la catégorie « famille moderne » exclusivement les familles monoparentales.
E. L’INSEE utilise l’axe « tradition-modernité » reposant sur la structure de la famille, ce qui
correspond tout à fait à la définition du terme « traditionnel ».
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 11 – Concernant la transformation de la famille durant la période de la « première


modernité » :
A. La transmission de l’héritage persiste et celui-ci se transforme en capital scolaire.
B. Les politiques familiales comme l’allocation de « salaire unique » visent à renforcer un modèle
reposant sur la division stricte du travail entre l’homme et la femme.
C. Le modèle de référence reste paternaliste.
D. Le taux de nuptialité a augmenté jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.
E. Le célibat et le concubinage sont considérés comme « accident social » jusqu’à la fin des années
60.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 12 – Indicateurs
A. L’indice de vieillissement de la population est le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus
pour 100 personnes âgées de moins de 20 ans.
B. En région Occitanie, l’indice du vieillissement est le plus élevé dans le département de l’Hérault.
C. À tous les âges de la vie, les effectifs de la population féminine sont supérieurs aux effectifs de la
population masculine.
D. Des indicateurs sanitaires sont nécessaires pour décrire un phénomène de santé afin de planifier
les ressources à allouer à la prise en charge.
E. Le solde naturel est la différence entre les décès et les entrées migratoires sur un territoire.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 50
QCM 13 – Selon les registres des cancers en 2018, on estime à 46 363 le nombre de nouveaux cas de
cancer des poumons en France métropolitaine. 33 117 décès par cancer des poumons, dont 11 733
pour des personnes de moins de 65 ans, ont été observés. Selon l’INSEE en 2018, il y a 66 891 000
habitants dont 53 746 000 ont moins de 65 ans. Le nombre total de décès en 2018 est de 614 000
personnes.
A. Les données ci-dessus permettent de calculer l’incidence du cancer des poumons en 2018.
B. Les données ci-dessus permettent de calculer la mortalité prématurée.
C. Les données ci-dessus permettent de calculer la mortalité évitable.
D. Les données ci-dessus permettent de calculer la part de la mortalité par cancer des poumons.
E. Les données ci-dessus permettent de calculer le taux brut de mortalité par cancer des poumons.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 14 – Santé publique


A. Santé publique France est en charge de la production des statistiques sur les causes médicales
de décès.
B. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) assure
l’évaluation de l’efficacité et des risques des médicaments vétérinaires.
C. Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) participe à la conception, à l’évaluation des politiques
mais aussi des stratégies de prévention et de sécurité sanitaire.
D. Santé publique France informe le public sur les risques de résistance des bactéries aux
antibiotiques.
E. Santé publique France contrôle la qualité des produits de santé.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 15 – Santé publique


A. Santé publique France centralise l'ensemble des données des maladies à déclaration obligatoire,
les analysent et les transmettent aux pouvoirs publics avec des recommandations sur les mesures
ou actions à mettre en place.
B. Certains examens médicaux obligatoires pour les enfants permettent de déceler des troubles du
langage écrit et oral, des troubles de l’attention, et des troubles du sommeil.
C. Un registre d’une maladie est une base de données nominative recensant tous les patients
présentant une pathologie donnée au sein d’un territoire donné.
D. La fréquentation des urgences pour hyperthermie est un indicateur surveillé par les centres
nationaux de référence.
E. La classification internationale des maladies (CIM), publiée par l'Organisation mondiale de la
Santé (OMS), est mondialement utilisée pour l’enregistrement des causes de mortalité.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 16 – Concernant la promotion de la santé et la salutogenèse :


A. La promotion de la santé est un processus permettant à la population, à l’individu d’améliorer sa
santé, sa qualité de vie par le biais de l’augmentation des connaissances, des compétences
personnelles et collectives.
B. La promotion de la santé ne prend pas en compte l’environnement socio-culturel de l’individu.
C. La salutogenèse est une base fondamentale de la promotion de la santé.
D. Le concept de salutogenèse a été décrit par le sociologue Antonovsky.
E. La salutogenèse s’intéresse aux causes et conditions de la maladie.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 51
QCM 17 – Concernant le suivi de grossesse :
A. La femme enceinte bénéficie de 10 consultations prises en charge à 100 %.
B. La consommation de tabac pendant la grossesse n’est pas conseillée.
C. Toute activité sportive est contre-indiquée pendant la grossesse.
D. Le projet de naissance, stipulant les désirs du couple pour la naissance, est un document écrit.
E. La grossesse ne peut être suivi que par un gynécologue-obstétricien et/ou une sage-femme.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 18 - Concernant les inégalités de santé


A. Au XIXe siècle, Louis René Villermé explique les inégalités de santé autant par les mauvaises
conditions de vie des plus pauvres que par leurs mauvais comportements.
B. Les inégalités de santé constatées entre les hommes et les femmes sont en partie liées à des
différences biologiques.
C. Dans une ville, l’espérance de vie varie d’un quartier à un autre.
D. Des inégalités sont produites par le fonctionnement actuel du système de santé.
E. L’épidémie de Covid-19 a touché toutes les populations de la même manière.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 19 – Le système de santé français


A. Est typiquement et uniquement bismarckien.
B. Est typiquement et uniquement beveridgien.
C. A une régulation totalement décentralisée.
D. Offre une couverture santé universelle.
E. Considère la santé comme un droit fondamental.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 20 – Concernant l’organisation de la justice pénale en France


A. Un justiciable peut interjeter appel d’une décision du tribunal de police.
B. Un justiciable peut interjeter appel d’une décision du tribunal correctionnel.
C. Depuis l’année 2002 un justiciable peut interjeter appel d’une décision de la Cour d’assises.
D. La Cour de cassation statue sur les litiges de forme des affaires judiciaires.
E. Le tribunal correctionnel est composé de trois juges professionnels.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 21 – Concernant les dispositions de l’article L. 1111-4 du code de la santé publique. « Toute
personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations
qu'il lui fournit, les décisions concernant sa santé » :
A. Cette disposition a été intégrée dans le code de la santé publique par une loi.
B. Cette disposition est susceptible d’être modifiée par un décret.
C. Par principe, aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement
libre et éclairé de la personne.
D. En matière médicale, le législateur exige pour tout acte de soin un consentement écrit.
E. Dès lors qu’ils sont accompagnés par les titulaires de l’autorité parentale, les mineurs ne
participent pas à la prise de décision concernant leur santé.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 52
QCM 22 – Concernant le droit au respect de la vie privée et du secret des informations la concernant
consacré à l’article L. 1110-4 du code de la santé publique :
A. Toute personne prise en charge par un professionnel de santé bénéficie de ce droit.
B. L’obligation de secret porte sur l’ensemble des informations concernant la personne venue à la
connaissance des seuls professionnels de santé.
C. Dès lors que deux professionnels participent à la prise en charge d’un patient, la loi les autorise
à partager toutes les informations protégées, qu’elles soient ou non strictement nécessaires à la
coordination ou à la continuité des soins, à la prévention ou au suivi médico-social et social.
D. Par principe, un patient peut s’opposer à l'échange et au partage d'informations le concernant.
E. La violation de son obligation de secret professionnel est constitutive d’un délit.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Examen L.AS – Session 2 – 21-22 - Epreuve de : SHS - Grille de correction

A B C D E F
1 x
2 x x
3 x x x
4 x x x
5 x x x
6 x x x x
7 x x x x
8 x x x x
9 x x x
10 x
11 x x x x
12 x x
13 x x x
14 x x
15 x x x x
16 x x x
17 x
18 x x x x
19 x x
20 x x x x x
21 x x
22 x x x

Université Montpellier 53
Examen L.AS – Session 1 – 22-23 - Epreuve de : Sciences Humaines et Sociales
Durée de l'épreuve : 1 h 00

QCM 1 – Histoire de la santé publique


A. La santé publique trouve ses origines au Moyen Âge.
B. La santé publique est fondée sur la thérapeutique.
C. Au XIXe siècle, la réglementation sur le travail des enfants peut être considérée comme une mesure
de santé publique.
D. L’hygiénisme s’attache principalement à la santé des populations.
E. L’hygiénisme est focalisé sur la santé des grands hommes.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 2 – Les sciences humaines et sociales (SHS)


A. Visent à comprendre l’organisation naturelle du monde.
B. Sont issues des pensées médiévales.
C. Considèrent le monde comme un désordre.
D. Appréhendent la santé et la maladie comme des objets non sociaux.
E. Sont strictement descriptives.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 3 – La théorie des humeurs


A. Au sein de celle-ci, la maladie est définie comme un équilibre.
B. Elle marque des correspondances entre l’intérieur du corps et son environnement.
C. Elle pense le corps à partir des trois liquides suivants : le sang, la bile jaune et la bile noire.
D. Elle caractérise la pensée médicale antique et disparaît définitivement au Moyen-Âge.
E. Elle établit des correspondances entre humeurs et âges de la vie
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 4 – La « naissance de la clinique » pour Michel Foucault, c’est :


A. Le moment où sont créées les premières cliniques privées.
B. Le moment où sont rédigées les premières propositions thérapeutiques.
C. Le moment où se rencontrent l’anatomo-pathologie et la médecine au chevet du malade.
D. Le moment où le social est intégré au diagnostic.
E. Le moment où sont découvertes les bactéries.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 5 – Anthropologie
A. Pour l’anthropologue, le soin est une pratique culturelle et sociale.
B. L’anthropologie montre que la maladie donne toujours lieu à recherche de sens.
C. L’anthropologie montre que la maladie donne toujours lieu à action.
D. Pour l’anthropologue, le langage de la santé et de la maladie est structuré par les relations sociales.
E. Pour l’anthropologue, le langage de la santé et de la maladie est structuré en premier lieu par le
savoir biologique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 54
QCM 6 – Histoire du cancer
A. Les premiers cas de cancer sont documentés au XVIIe siècle.
B. L’augmentation de la prévalence du cancer au XXe siècle est liée à la banalisation des maladies
infectieuses.
C. La chirurgie est au début du XXe siècle la première voie thérapeutique pour le traitement du cancer.
D. C’est à l’hôpital public que se développent entre la Première et la Deuxième Guerre mondiale les
premiers traitements efficaces contre le cancer.
E. C’est à propos du cancer du sein que l’épidémiologie moderne montre sa validité.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 7 – La démocratie en santé


A. Est liée aux grandes victoires thérapeutiques de la médecine.
B. Promeut les droits individuels des patients.
C. Promeut les droits collectifs des patients.
D. S’appuie sur l’affirmation de la capacité d’action des patients.
E. Promeut la concertation et le débat public.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 8 – Les épidémies


A. La peste touche l’Europe dans toutes les périodes de l’histoire jusqu’au XIXe siècle.
B. La peste a été longtemps considérée comme une pathologie contre laquelle aucune action n’était
envisageable.
C. La « peste noire » touche l’Europe au milieu du XIVe siècle.
D. La « peste noire » désorganise l’ordre social.
E. La lèpre est caractérisée au Moyen Âge par la fuite de la population des villes les plus touchées.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 9 – Concernant la famille et l’axe « tradition-modernité » :


A. L’INSEE classe dans la catégorie « famille traditionnelle » exclusivement les familles
composées de couples hétérosexuels mariés ou pacsés et vivant avec leurs enfants.
B. L’INSEE classe dans la catégorie « famille traditionnelle » les familles composées de
couples hétérosexuels vivant avec leurs enfants, qu’ils soient mariés ou non.
C. L’INSEE classe dans la catégorie « famille moderne » toutes les familles composées de
couples qui ne sont pas mariés.
D. L’INSEE classe dans la catégorie « famille moderne » les familles monoparentales et
recomposées.
E. L’INSEE utilise l’axe « tradition-modernité » reposant sur la structure de la famille, ce
qui correspond tout à fait à la définition du terme « traditionnel ».
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 10 – Concernant la famille dite « traditionnelle » sous l’Ancien Régime :


A. Elle se caractérise par un régime patriarcal, où le père est le chef incontesté.
B. Elle se caractérise par le fait que l’éducation y était familiale.
C. Elle se caractérise par une organisation familiale visant à maintenir avant tout les biens domestiques.
D. Elle se caractérise par des structures familiales diverses où le groupe domestique peut être simple,
étendu ou multiple.
E. Elle se caractérise par une natalité et une mortalité infantile élevées.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 55
QCM 11 – Concernant les inégalités de santé :
A. La durée de la vie ne dépend ni des habitudes, ni des mœurs, ni de la qualité des aliments.
B. Les inégalités sociales de santé ont quasiment disparu au cours du XXe siècle, grâce à l’amélioration
de l’espérance de vie de l’ensemble de la population.
C. Sur la période 1991-1999, un homme de 35 ans appartenant à la catégorie « cadres et professions
intellectuelles supérieures » peut espérer vivre 7 ans de plus qu’un ouvrier.
D. Les renoncements aux soins ont diminué avec l’instauration de la CMU-C (couverture maladie
universelle complémentaire).
E. La durée moyenne des consultations en médecine générale est la même pour tous les patients,
quelle que soit leur catégorie sociale.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 12 – Concernant le financement des dépenses de santé en France :


A. Les soins hospitaliers sont majoritairement financés directement par les ménages.
B. Les soins dentaires et les dépenses d’optique sont financés quasiment à part égale par l’Assurance
Maladie, les complémentaires santé et les ménages.
C. Les complémentaires santé jouent un rôle croissant, en particulier pour les dépenses hospitalières.
D. Les honoraires des professionnels de santé sont majoritairement financés par l’Assurance Maladie.
E. Certaines hospitalisations sont à l’origine d’un reste à charge de plusieurs milliers d’euros.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 13 – Concernant la promotion de la santé et la salutogenèse :


A. La promotion de la santé est un processus permettant à l’individu d’améliorer sa santé, sa qualité
de vie par le biais de l’augmentation des connaissances, des compétences personnelles et collectives.
B. La promotion de la santé ne prend pas en compte l’environnement socio-culturel de l’individu.
C. La salutogenèse est une base fondamentale de la promotion de la santé.
D. Le concept de salutogenèse a été décrit par le sociologue Antonovsky.
E. La salutogenèse s’intéresse aux causes et conditions de la maladie.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 14 – Concernant la salutogenèse :


A. Le concept de salutogenèse est né de l’observation des femmes ayant survécu aux conditions
horribles du génocide des juifs perpétré durant la Seconde Guerre mondiale par les nazis.
B. Dans le concept de salutogenèse, il y a un équilibre entre les facteurs de risques et les facteurs de
protection de l’individu.
C. La notion de ressources (internes, externes) est considérée comme un facteur de protection.
D. Dans le concept de salutogenèse, le patient est observateur de sa santé.
E. La pensée salutogène est une orientation holistique et positive de la santé.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 15 – Concernant le suivi de la grossesse physiologique :


A. La femme enceinte bénéficie de 10 consultations prises en charge à 100 %.
B. La consommation d’alcool pendant la grossesse n’est pas conseillée.
C. Le dépistage de l’infection au VIH est obligatoire.
D. Le dépistage de la trisomie 21 est proposé systématiquement pendant la grossesse.
E. Pendant la grossesse, des dépistages de pathologies (ex : hépatite B, syphilis,
toxoplasmose...) sont effectués afin de prévenir toutes affections chez le fœtus, chez
le nouveau-né.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 56
QCM 16 – Concernant le suivi gynécologique de prévention :
A. Le dépistage du cancer du col de l’utérus peut être réalisé par le frottis cervico-vaginal (FCV) ou le
test HPV (papillomavirus humain).
B. Le test HPV ne peut être réalisé que chez les femmes avant 30 ans.
C. Le dépistage du cancer du col de l’utérus est recommandé pour toutes les femmes de 25 à 65 ans.
D. La vaccination contre le HPV et le dépistage sont deux moyens de prévention complémentaires.
E. La vaccination contre le HPV est recommandée et remboursée pour toutes les jeunes filles âgées de
11 à 14 ans (deux doses).
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 17 – Concernant les données démographiques en France :


A. L’augmentation régulière du nombre de décès et la baisse régulière du nombre de naissances a
conduit à un solde naturel négatif.
B. L’augmentation du nombre de naissances depuis 10 ans est essentiellement due à une augmentation
des taux de fécondité.
C. Le vieillissement de la population est associé à une baisse de la part des plus de 75 ans dans la
population française.
D. L’indicateur conjoncturel de fécondité est la somme des taux de fécondité par âge de 20 ans à 40
ans de l’année considérée.
E. Le taux de natalité se calcule avec le nombre de naissances vivantes et le nombre de naissances sans
vie.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 18 – Concernant le dépistage :


A. Il a pour objectif d’identifier de manière certaine les sujets atteints d’une maladie ou d’une anomalie
passée jusque-là inaperçue.
B. Dépister permet de diagnostiquer tôt certains cancers, avant l’apparition de symptômes, et de
pouvoir mieux les soigner, mais aussi de limiter les séquelles liées aux traitements utilisés.
C. Lorsque qu’un dépistage est « organisé », les pouvoirs publics invitent à intervalles réguliers une
partie de la population à pratiquer régulièrement un examen bien précis.
D. Le taux de participation au dépistage du cancer du sein évolue favorablement depuis 10 ans en
France.
E. L’amélioration de la participation au dépistage du cancer du sein est un objectif de santé publique
de prévention tertiaire.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
Examens LAS – Année universitaire 2022-2023

QCM 19 – Concernant la santé environnementale :


A. L’élaboration d’un Plan National Santé Environnement, sa déclinaison en régions et sa mise à jour
tous les ans ont été inscrites dans le code de la santé publique.
B. En 2022, près de 10 % de la population mondiale respirent un air qui dépasse les limites fixées par
l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la qualité de l’air et menace leur santé.
C. Les concentrations en PM2,5 sont en baisse en 2021 par rapport à 2017 en région Occitanie
respectant ainsi l’objectif de qualité dans toutes les agglomérations.
D. Les nouvelles valeurs guides de l’OMS datant de 2021 concernant la qualité de l’air sont plus
contraignantes que celles de la directive actuelle en Europe.
E. L’indice ATMO se calcule à l’aide des concentrations de deux polluants indicateurs de la pollution
atmosphérique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 57
QCM 20 – Concernant la santé publique et ses institutions :
A. La gouvernance de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’appuie sur un conseil exécutif qui
réunit l’ensemble des États membres de l’OMS.
B. La classification internationale des maladies est publiée par l’Organisation mondiale de la santé
(OMS) et est mondialement utilisée pour le codage des causes de mortalité.
C. Une des recommandations prévues dans le règlement sanitaire international (RSI), pour les États
signataires de ce règlement, est de désigner un point focal national (PFN) chargé en permanence
d’assurer les échanges d’informations avec l’OMS.
D. Un médecin a l’obligation de déclarer au point focal régional de son agence régionale de santé un
cas de coqueluche car l’incidence de cette maladie peut être diminuée par la vaccination.
E. Le RSI est un instrument juridique sur lequel s’appuie l’OMS pour prévenir la propagation
internationale des maladies.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 21 – L’organisation de la santé publique


A. Dans le cadre de la surveillance des maladies à déclaration obligatoire, les épidémiologistes de Santé
Publique France au niveau régional apportent une expertise scientifique aux Agences Régionales de
Santé pour les investigations épidémiologiques.
B. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES)
étudie les déséquilibres entre alimentation, activité physique et sommeil.
C. Santé Publique France a pour mission de promouvoir la santé et mettre en œuvre des programmes
de prévention.
D. Les agences régionales de santé (ARS) pilotent la politique de santé publique en région et régulent
l’offre de santé en région.
E. Les cellules d’intervention en région (CIRE) sont les représentants de la Direction générale de la santé
(DGS) en région.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 22 – Concernant le secret professionnel :


A. Les droits des patients comportant le secret professionnel sont retranscrits dans la loi « Guigou » du
4 mars 2003.
B. Le secret professionnel et ses dérogations sont mentionnés dans les articles 226-14 et 226-15 du
code Pénal.
C. La dérogation concernant les maltraitances sur enfant dans le code pénal se réfère au maximum au
mineur de 15 ans.
D. La loi du 30 juin 2010 demande dans le cadre des violences conjugales au professionnel de santé de
faire un signalement systématique au procureur de la République.
E. Concernant la dérogation au sens du code pénal pour violences sur personnes âgées, l’âge de la
personne maltraitée doit être au moins de 70 ans.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 23-24-25
Par une plainte, enregistrée le 6 février 2018, Mme C a demandé le prononcé d’une sanction à
l’encontre du Dr A, qualifié spécialiste en chirurgie viscérale et digestive. La chambre disciplinaire de
première instance territorialement compétente a rejeté cette plainte. Par une requête, enregistrée le
30 octobre 2019, Mme C demande à la chambre disciplinaire nationale de l’ordre des médecins
d’annuler la décision de rejet et de prononcer une sanction à l’encontre du Dr A. La sanction du blâme
sera prononcée lors de l’audience du 17 juin 2021.
Il ressort de l’instruction de l’affaire que le Dr A a remis et fait signer à Mme C un formulaire préétabli,
général et indifférencié, de consentement éclairé comportant, parmi les diverses mentions, l’indication
d’une possible adaptation du geste chirurgical en fonction des constatations faites en cours

Université Montpellier 58
d’intervention. Le Dr. A n’établit pas lui avoir fourni des informations personnalisées ni avoir appelé
son attention sur les risques encourus au regard de sa situation.

QCM 23 – Compte tenu des faits énoncés :


A. Le Dr. A est inscrit à l’Ordre des médecins pour pouvoir exercer son activité.
B. Des dispositions législatives du code de la santé publique reconnaissent à toute personne le droit
d’être informée sur son état de santé.
C. Le blâme est la plus sévère des sanctions que peut prononcer une chambre disciplinaire.
D. La responsabilité civile du Dr. A est ici recherchée par Madame C.
E. Considérant que le Dr. A a satisfait à son obligation déontologique d’information par la remise d’une
brochure d’information, la sanction sera annulée par le Conseil d’État s’il forme un pourvoi en
cassation.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 24 – Selon l’article L. 1110-2 du code de la santé publique, « la personne malade a droit
au respect de sa dignité» :
A. L’article L. 1110-2 du code de la santé publique énonce une règle de droit.
B. Les dispositions de l’article L. 1110-2 du code de la santé publique ont été édictées par le
Gouvernement.
C. Un règlement d’application de la loi définit la notion de « dignité de la personne ».
D. Le principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine est un principe constitutionnel.
E. Le principe d’inviolabilité du corps humain est le seul à s’inscrire dans le respect de la dignité de la
personne humaine.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 25 – Concernant les droits des patients mineurs :


A. Par principe, les mineurs ont le droit de recevoir eux-mêmes une information adaptée à leur degré
de maturité.
B. Par principe, les mineurs ont le droit de participer à la prise de décision les concernant d'une manière
adaptée à leur degré de maturité.
C. Les mineurs pris en charge par un professionnel de santé, ne peuvent, du fait de leur minorité, se
prévaloir du droit au respect de leur vie privée.
D. Depuis l’entrée en vigueur de la loi du 2 août 2021 relative à la bioéthique, un mineur vivant peut
donner un de ses organes dans l’intérêt thérapeutique d’autrui.
E. Le recueil du consentement des titulaires de l’autorité parentale est nécessaire à toute délivrance
de produits contraceptifs destinés à une personne mineure.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 26 – Une anosognosie désigne


A. Une incapacité pour un malade d’admettre l’existence d’une atteinte morbide.
B. Une incapacité pour un médecin d’admettre l’existence d’une atteinte morbide.
C. Une incapacité d’identifier les causes d’une atteinte morbide.
D. Une perte des facultés intellectuelles.
E. Une perte des facultés gustatives.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 59
Examen L.AS – Session 1 – 22-23 - Epreuve de : SHS - Grille de correction
A B C D E F
1 x x
2 x
3 x x x
4 x
5 x x x x
6 x x
7 x x x x
8 x x
9 x x
10 x x x x x
11 x x
12 x x x
13 x x x
14 x x x x
15 x x x
16 x x x x
17 x
18 x x
19 x
20 x x
21 x x x x
22 x
23 x x
24 x x
25 x x
26 x

Examen L.AS – Session 2 – 22-23 - Epreuve de : Sciences Humaines et Sociales


Durée de l'épreuve : 1 h 00
QCM 1 – Histoire de la santé publique
A. La santé publique trouve ses racines dans la référence à Panacée, fille d’Asclépios.
B. La santé publique rejette l’importance de la politique.
C. La méthode numérique est développée au XIXe siècle par Pierre-Charles Alexandre
Louis.
D. L’école publique de la Troisième République est à la fin du XIXe siècle un vecteur important pour
l’action en santé publique.
E. L’hygiénisme est lié à la révolution industrielle.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 60
QCM 2 – Les sciences humaines et sociales, la maladie et la santé
A. Pour la sociologie, la maladie est un fait naturel.
B. Pour l’économie, la maladie est digne d’intérêt parce qu’elle produit des souffrances humaines.
C. La santé est un objet de l’histoire.
D. La santé est un objet de l’anthropologie.
E. La santé est un objet de science politique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 3 – Histoire de la santé


A. La théorie des humeurs est fondée sur une distinction entre quatre éléments.
B. On nomme humeurs les liquides fluant à l’intérieur du corps.
C. Le retour de la peste au XIVe siècle se traduit par un choc démographique dans de nombreuses villes
européennes.
D. Les Français nomment la peste le Mal de Naples.
E. La syphilis apparaît au début de l’Empire romain.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 4 – La kinésithérapie échoue à devenir une spécialité médicale


A. Parce que physique, répétitive et pratiquée par des rebouteux.
B. Parce que la gymnastique n’était pas utilisée dans les hôpitaux.
C. Par son manque d’efficacité thérapeutique.
D. Parce qu’aucun médecin ne la pratiquait.
E. Parce que c’était une médecine du Moyen Âge.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 5 – Pour Talcott Parsons, affirmer que la maladie est une déviance sociale signifie que
A. Le malade n’est pas responsable de son état.
B. La maladie ne peut pas être contrôlée.
C. La maladie constitue une rupture pour le fonctionnement du système social.
D. Le malade doit continuer à occuper ses rôles habituels.
E. Le malade doit viser à se soigner avec ses propres moyens.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 6 – La démocratie en santé


A. Promeut la concertation avec le public.
B. Vise à améliorer la participation des acteurs de santé.
C. Promeut les droits individuels des usagers.
D. Promeut les droits collectifs des usagers.
E. A été particulièrement mobilisée en période de Covid.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 7 – Les associations de malades


A. Les premières associations contre les maladies au début du XXe siècle sont des associations de
malades.
B. Les Alcooliques anonymes promeuvent le traitement par les pairs.
C. L’Association française contre les myopathies (AFM) est à l’origine du Téléthon
D. Les associations revendiquent la maladie comme une question politique.
E. Le mouvement anti-sida remet en cause le statut des minorités.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 61
QCM 8 – Maladies chroniques
A. La définition de la maladie chronique est d’abord physiologique.
B. Les maladies chroniques apparaissent au XXe siècle.
C. Le passage de l’ère des maladies aiguës à celle des maladies chroniques s’appuie sur l’élargissement
de la définition de la maladie.
D. Le vieillissement de la population est lié à la forte prévalence des maladies chroniques.
E. On parle de maladie chronique pour un problème de santé qui nécessite une prise en charge sur une
période de plusieurs années ou plusieurs décennies.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 9 – Concernant l’encadrement de la naissance au XIXe siècle :


A. Dès la fin du XVIIIe siècle, l’État s’inscrit dans un double mouvement de lutte : contre la mortalité
maternelle et infantile d’une part, et contre les avortements, infanticides et abandons d’autre part.
B. Les autorités politico-administratives de la Révolution et du Consulat poursuivent la politique
engagée sous l’Ancien Régime, à savoir de confier l’encadrement obstétrical à des sages-femmes
formées et diplômées.
C. Le Code civil de 1804 instaure la déclaration de naissance qui est l’une des principales obligations
légales des sages-femmes.
D. Les accouchements à domicile sont encouragés à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, pour
réduire la mortalité maternelle qui est en grande partie liées aux épidémies de fièvre puerpérale
récurrentes dans les hospices.
E. À la fin du XIXe siècle, politiques, juristes et médecins voient dans l’avortement la cause première
de la dépopulation.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 10 – Concernant les inégalités de santé :


A. Les inégalités de santé s’observent uniquement entre les plus pauvres et le reste de la société.
B. Les hommes cadres supérieurs vivent plus longtemps avec des incapacités que les ouvriers.
C. Les accidents de travail sont plus graves mais moins fréquents chez les salariés du BTP (bâtiments et
travaux publics) en comparaison des salariés travaillant dans des bureaux.
D. Les inégalités de santé entre les femmes et les hommes sont globalement restées stables durant la
deuxième moitié du XXe siècle.
E. L’inégale répartition des médecins en France participe à expliquer les inégalités sociales de santé.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 11 – Au sujet de l’organisation et du financement des soins en France :


A. Les soins tertiaires sont réalisés essentiellement à l’hôpital.
B. Les soins tertiaires sont des soins complexes et spécialisés.
C. Dans le cadre du parcours de soins coordonné, le patient est incité financièrement à consulter son
médecin traitant en premier.
D. Les professionnels de santé libéraux sont financés par la tarification à l’activité (T2A).
E. Les médecins conventionnés en secteur 2 peuvent faire des dépassements d’honoraires.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 62
QCM 12 – Concernant la promotion de la santé et la salutogenèse :
A. La promotion de la santé est un processus permettant à la population, à l’individu d’améliorer sa
santé, sa qualité de vie par le biais de l’augmentation des connaissances, des compétences
personnelles et collectives.
B. La promotion de la santé ne prend pas en compte l’environnement socio-culturel de l’individu.
C. La salutogenèse est une base fondamentale de la promotion de la santé.
D. Le concept de salutogenèse a été décrit par le sociologue Antonovsky.
E. La salutogenèse s’intéresse aux causes et conditions de la maladie.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 13 – Concernant le suivi gynécologique de prévention :


A. Le dépistage du cancer du col de l’utérus peut être réalisé par le frottis cervico-vaginal (FCV) ou le
test HPV en fonction de l’âge de la femme.
B. Le test HPV est réalisé chez les femmes avant 30 ans.
C. Le dépistage du cancer du col de l’utérus est recommandé pour toutes les femmes de 25 à 65 ans.
D. La vaccination contre le HPV et le dépistage sont 2 moyens de prévention complémentaires.
E. La vaccination contre le HPV est recommandée et remboursée pour toutes les jeunes filles âgées de
11 à 14 ans.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 14 – Concernant le suivi de grossesse :


A. La femme enceinte bénéficie de 10 consultations prises en charge à 100 %.
B. La consommation de tabac pendant la grossesse n’est pas conseillée.
C. Toute activité sportive est contre-indiquée pendant la grossesse.
D. Le projet de naissance, stipulant les désirs du couple pour la naissance, est un document écrit.
E. La grossesse peut être suivie par un gynécologue-obstétricien et/ou une sage-femme et/ou un
médecin généraliste.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 15 – Concernant la prévention santé et le suivi de l’enfant :


A. Un carnet de santé est un document confidentiel, établi systématiquement dès la naissance de
l’enfant.
B. Les vaccinations de l’enfant sont compilées dans le carnet de santé.
C. 11 vaccins sont obligatoires selon le calendrier vaccinal.
D. Les premiers vaccins obligatoires sont effectués dans la 1ère année de vie de l’enfant.
E. De la naissance à 16 ans, chaque enfant bénéficie gratuitement de 20 examens de santé.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 16 – Concernant les indicateurs de santé :


A. La prévalence est le nombre de cas de maladies enregistrés pour une population déterminée et
englobant aussi bien les nouveaux cas que les anciens cas.
B. L’analyse des taux d’incidence d’une maladie permet d’évaluer des actions de santé publique comme
la vaccination.
C. Le suivi des principaux déterminants des états de santé comme l’alcool et le tabac est réalisé par
Santé publique France.
D. Un système de surveillance est associé à la collecte de données permettant le calcul d’indicateurs
de santé.
E. Le calcul des excès de décès est utile pour caractériser des événements sanitaires associés à une
mortalité supérieure à celle attendue.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 63
QCM 17 – La vaccination
A. Depuis le 1er janvier 2018, la vaccination contre 8 maladies est obligatoire à pratiquer (sauf contre-
indication) dans les dix-huit premiers mois de l’enfant.
B. La vaccination contre la diphtérie est obligatoire pour les enfants de moins de dix-huit mois.
C. La vaccination contre la varicelle est obligatoire pour les enfants de moins de dix-huit mois.
D. La poliomyélite a été déclarée comme éradiquée par l’OMS.
E. La commission technique des vaccinations de la Haute Autorité de santé (HAS) a pour missions de
préparer les recommandations vaccinales, y compris en urgence à la demande du ministère chargé de
la santé.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 18 – Les données de santé


A. Les données collectées par les registres territoriaux, généraux et spécialisés du cancer chez l’adulte
couvrent environ 90% de la population nationale.
B. Un registre spécialisé d’un cancer est un recueil continu et exhaustif de données nominatives
incluant tous les types de cancers dans une zone géographique donnée
C. Les remontées à Santé Publique France des données enregistrées par le réseau
Sentinelles permet de mesurer la baisse de l’incidence de la varicelle à la suite de l’obligation vaccinale.
D. Le registre multicentrique des mésothéliomes à vocation nationale permet de réaliser des études
pour la recherche de facteurs de risques.
E. L’inscription d’une maladie sur la liste des maladies à déclaration obligatoire se fait sur décision du
ministre chargé de la Santé après avis de la Haute Autorité de santé.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 19 – Santé publique


A. Les renseignements figurant sur les certificats de santé du 9 e mois et du 24e mois font l’objet d'un
traitement statistique à des fins de suivi des maladies à couverture prévention vaccinale.
B. Les registres de morbidité sont des bases de données recensant tous les patients présentant une
pathologie donnée au sein d’un territoire donné
C. Chaque mois, les données individuelles des passages enregistrés aux urgences sont envoyées
automatiquement du service d'urgence à Santé publique France
D. Le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès produit annuellement la statistique des
causes médicales de décès en France
E. Le Haut Conseil de la santé publique publie des recommandations sur la gestion des usages des
écrans vis-à-vis des jeunes enfants.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 20 - Concernant le syndrome du « bébé secoué » :


A. Il a pour synonyme le syndrome de Tardieu-Silverman.
B. Il a pour synonyme le syndrome de Caffey.
C. Il a pour synonyme le syndrome de Münchhausen par procuration.
D. Il se caractérise par la présence d’un hématome extra-dural chez le nourrisson.
E. Il a pour diagnostic différentiel le tableau de mort inattendue du nourrisson.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 64
QCM 21
Tom, 12 ans, vient d’avoir un accident de trottinette électrique. N’ayant pas de casque, il
doit être pris en charge par une équipe médicale de toute urgence.
Compte tenu des faits énoncés :
A. Dans les circonstances de l’espèce, commet une faute le médecin qui pratique l’intervention
médicale indispensable à la survie de Tom sans avoir recueilli au préalable son consentement éclairé.
B. Dans les circonstances de l’espèce, commet une faute le médecin qui pratique l’intervention
médicale indispensable à la survie de Tom sans avoir au préalable consulté les titulaires de l’autorité
parentale.
C. Dans les circonstances de l’espèce, le médecin doit s’abstenir de pratiquer l’intervention médicale
indispensable à la survie de Tom si les titulaires de l’autorité parentale s’y opposent.
D. Dans les circonstances de l’espèce, Tom demeure protégé par le droit au respect de sa vie privée et
du secret des informations la concernant.
E. L’urgence exonère tout professionnel de santé de son obligation de respecter la dignité de son
patient.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 22
Par une plainte enregistrée le 3 mai 2021, Mme D a demandé le prononcé d’une sanction disciplinaire
à l’encontre du Dr. M-L D., Docteur en pharmacie, adjoint d’officine. Il ressort de l’instruction, et il
n’est d’ailleurs pas contesté, que le Dr M-L D a transmis copie du dossier pharmaceutique de Mme
D, à l’ex-mari de cette dernière afin que ce dernier puisse bénéficier de la garde de leurs enfants. Le
Dr M-L D et l’ex-mari de Mme D sont des amis d’enfance.
Considérant les dispositions de l’article R. 4235-5 du code de la santé publique, « le secret
professionnel s'impose à tous les pharmaciens dans les conditions établies par la loi », la chambre
disciplinaire de première instance territorialement compétente prononcera la sanction de
l’interdiction temporaire d’exercice.
Compte tenu des faits énoncés, choisir la ou le(s) propositions exacte(s) :
A. Du fait de sa prise en charge par un pharmacien, Mme D peut se prévaloir du droit au respect de sa
vie privée et du secret des informations la concernant.
B. Mme D a dû déposer plainte auprès du tribunal correctionnel pour rechercher la responsabilité
disciplinaire du Dr M-L D.
C. La chambre disciplinaire de première instance siège auprès du conseil régional de la section D de
l’Ordre des pharmaciens.
D. Le Dr M-L D peut faire appel de ladite décision devant la chambre disciplinaire nationale.
E. La violation de l’obligation de secret professionnel est constitutive d’un délit.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 23 – Le terme « hématémèse »


A. se décompose en hémat / émèse.
B. se décompose en hémat / ém / èse.
C. se décompose en hé / mat / émèse.
D. Désigne l’écoulement de sang par le rectum.
E. Désigne le vomissement de sang.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 65
Examen L.AS – Session 2 – 22-23 - Epreuve de : SHS - Grille de correction

A B C D E F
1 x x x
2 x x x
3 x x x
4 x
5 x x
6 x x x x
7 x x x x
8 x x x
9 x x x x x
10 x x
11 x x x x
12 x x x
13 x x x x
14 x x
15 x x x x x
16 x x x x x
17 x x
18 x
19 x x x x
20 x x
21 x
22 x x x
23 x x

Examen L.AS – Session 1 – 21-22 - Epreuve de : Physiologie Humaine Générale


Durée de l'épreuve : 1 h 00

QCM 1 : Concernant les principes généraux de l’homéostasie :


A. Les systèmes cardiovasculaire et pulmonaire sont impliqués dans le maintien d’une
concentration constante du milieu intérieur en gaz carbonique.
B. Le liquide intracellulaire est généralement plus riche en ions potassium que le milieu
extracellulaire.
C. Le gaz carbonique présent dans le liquide intravasculaire est majoritairement sous forme
combinée à l’hémoglobine.
D. L’oxygène présent dans le liquide intravasculaire est présent majoritairement sous forme
dissoute.
E. La quantité de gaz carbonique combinée à l’hémoglobine participe à la valeur de la pression
partielle de ce gaz dans le liquide intravasculaire.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 66
QCM 2 : L’érythropoïétine est une hormone qui augmente le nombre de globules rouges par ml de
sang. Elle est utilisée comme dopage chez les sportifs car elle augmente :
A. La consommation maximale d’oxygène (VO2 exprimée en litre/mn).
B. La conductance diffusive de la membrane séparant les alvéoles des capillaires pulmonaires.
C. La conductance convective de la pompe cardiaque.
D. La capacitance du système cardiovasculaire.
E. La conductance diffusive de la membrane séparant les capillaires des cellules musculaires.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 3 : Un sujet se trouve au sommet de l’Everest. La pression atmosphérique est de 240 mmHg et
la pression partielle de la vapeur d’eau dans les voies aériennes est de 40 mmHg. En considérant que
la fraction inspirée en oxygène de l’air est à 20 %, quelle(s) proposition(s) retenez-vous ? :
A. La fraction d’oxygène dans l’air diminue avec l’altitude.
B. La pression partielle en oxygène dans l’air est de 40 mmHg.
C. La pression totale dans ses alvéoles et ses voies aériennes est de 200 mmHg.
D. La pression partielle en oxygène dans ses voies aériennes est de 48 mmHg.
E. Si ce sujet garde une ventilation constante, c’est à dire garde une pression partielle en gaz
carbonique dans ses alvéoles de 40 mmHg, la pression partielle en oxygène dans ses alvéoles
serait alors de 8 mmHg.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 4 : Concernant le cycle cardiaque :


A. Dans les conditions de repos, la diastole représente les deux tiers de la durée du cycle
cardiaque.
B. La phase de remplissage se termine avec la survenue du deuxième bruit cardiaque.
C. La fraction d’éjection systolique ventriculaire est égale au volume d’éjection systolique (VES)
divisé par le volume télésystolique (VTS).
D. Les valves atrio-ventriculaires s’ouvrent au début de la phase de relaxation isovolumétrique.
E. Dans les conditions physiologiques, chaque ventricule éjecte la totalité du volume sanguin qu’il
contient pendant la phase d’éjection.
F. Toutes les réponses précédentes sont fausses.

QCM 5 : A propos des grandeurs physiques cardio-vasculaires :


A. En comparaison avec le versant veineux, la pression sanguine est globalement supérieure et la
vitesse circulatoire est globalement moindre sur le versant artériel.
B. La pulsatilité artérielle diminue progressivement lorsque l’on s’éloigne du cœur.
C. La différence entre la pression artérielle systolique et la pression artérielle diastolique
correspond à la pression pulsée.
D. Au niveau capillaire, l’aire de section vasculaire et la vitesse circulatoire sont maximales, ce qui
favorise les échanges par diffusion.
E. Les artérioles représentent le principal site de réglage des résistances circulatoires.
F. Toutes les réponses précédentes sont fausses.

Université Montpellier 67
QCM 6 : Concernant le tissu nodal et de la conduction des dépolarisations au sein du myocarde :
A. Le tissu nodal est constitué de cellules nerveuses spécialisées pouvant se dépolariser
spontanément grâce au courant If.
B. La branche droite du faisceau de His se divise en deux hémi-branches, antérieure et postérieure.
C. La fréquence de déclenchement des potentiels d’action au niveau de la zone jonctionnelle,
comprenant le nœud atrio-ventriculaire et le tronc du faisceau de His, est de l’ordre de 20 à 40
par minute.
D. Le ralentissement de la conduction des dépolarisations au niveau du nœud atrio-ventriculaire
est responsable de l’intervalle PR sur l’électrocardiogramme de surface.
E. L’effet chronotrope positif du système nerveux parasympathique est lié à une augmentation du
courant If avec accentuation de la pente de dépolarisation des cardiomyocytes automatiques.
F. Toutes les réponses précédentes sont fausses.

QCM 7 : A propos de la régulation cardiovasculaire au cours de l’effort physique de type dynamique


comme la course à pied, choisir la ou les proposition(s) exacte(s) :
A. Le système sympathique exerce un effet inotrope positif via les récepteurs β2 (bêta 2)
cardiaques et un effet vasoconstricteur via les récepteurs α (alpha) vasculaires.
B. L’activation de la pompe veino-musculaire des mollets permet l’augmentation de la force de
contraction systolique via l’augmentation de la pression veineuse centrale et de la précharge.
C. L’adrénaline circulante libérée par la médullo-surrénale stimule préférentiellement les
territoires vasculaires au niveau coronaire, musculaire et hépatique qui sont équipés de
récepteurs β1 (bêta 1).
D. La chute des résistances circulatoires au niveau des muscles en activité permet de limiter
l’augmentation de la pression artérielle.
E. Lors de la pratique régulière et intense de ce type d’exercice, on peut observer sur le long terme
une hypertrophie cardiaque excentrique, caractérisée par une augmentation harmonieuse du
diamètre et de la paroi ventriculaires.
F. Toutes les réponses précédentes sont fausses.

QCM 8 : A propos du cycle ventilatoire :


A. Le volume courant est mobilisé 30 à 45 fois par minute chez une personne au repos.
B. Au cours de l’inspiration, la pression intra-alvéolaire est constante.
C. Au début de l’expiration la pression intra-alvéolaire augmente.
D. Le volume courant d’une personne adulte au repos est de l’ordre de 0,5 litre.
E. La mesure du nombre de cycles ventilatoires par minute est nécessaire pour calculer la
ventilation d’un sujet.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 9 : A propos de la spirométrie :


A. La mesure des volumes pulmonaires non mobilisables nécessite la détermination du volume
résiduel.
B. Elle permet d’évaluer la diffusion alvéolo-capillaire de l’oxygène.
C. La capacité résiduelle fonctionnelle mesurée en spirométrie correspond au volume où il y a
équilibre entre la force de rétraction élastique du poumon et la force d’expansion du thorax.
D. Le VEMS est le plus grand volume mobilisable chez une personne qui réalise une manœuvre
expiratoire forcée à partir de sa capacité pulmonaire totale.
E. La capacité vitale est le volume mobilisé à chaque cycle ventilatoire chez une personne au
repos.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 68
QCM 10 : A propos des muscles respiratoires :
A. Ce sont des muscles lisses.
B. Le diaphragme est le muscle inspiratoire principal.
C. Le diaphragme est un muscle résistant à la fatigue.
D. Les intercostaux externes et les muscles parasternaux ont une fonction inspiratoire.
E. En ventilation calme la contraction des muscles abdominaux est observée lors de l’expiration.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 11 : Concernant la filtration glomérulaire :


A. La filtration du plasma sanguin a lieu dans les glomérules rénaux au niveau du cortex rénal.
B. En sortie des glomérules une partie de l’eau filtrée est réabsorbée de façon passive dans
l’artériole efférente.
C. Des transporteurs membranaires favorisent le passage du glucose sanguin à travers le filtre
glomérulaire.
D. Le débit de filtration glomérulaire est augmenté par une vasoconstriction de l’artériole
afférente.
E. Une augmentation de la concentration des protéines plasmatiques réduit le débit de filtration
glomérulaire.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 12 : Concernant les réabsorptions tubulaires :


A. L’action de la pompe Na/K/ATPase sur la membrane des cellules épithéliales rénales facilite la
réabsorption du sodium urinaire par diminution du taux de sodium intracellulaire.
B. La réabsorption du glucose au niveau du tube contourné proximal est un processus saturable.
C. La réabsorption des protons a lieu essentiellement au niveau du tube contourné proximal.
D. Le liquide tubulaire reste isotonique par rapport au plasma tout le long des tubes rénaux.
E. La réabsorption de l’eau dans l’anse de Henlé a lieu dans sa branche descendante.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 13 : Cochez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant l’appareil juxta-glomérulaire :


A. Une vasoconstriction de l’artériole afférente stimule la sécrétion de rénine.
B. Les cellules productrices de la rénine sont innervées par le système nerveux sympathique.
C. Les cellules de la macula densa sécrètent de la rénine lorsque le débit sanguin rénal diminue.
D. La rénine libérée dans le sang se lie au cortex des glandes surrénales pour stimuler la sécrétion
d’aldostérone.
E. La libération de rénine permet de maintenir le débit de filtration glomérulaire grâce à la
production d’angiotensine II.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 14 : Concernant les rythmes de sécrétions hormonales :


A. Les rythmes de sécrétion pulsatiles sont indépendants de l’environnement.
B. L’épiphyse est un centre nerveux rythmogène responsable du maintien du rythme circadien.
C. Les hormones hypothalamiques peuvent être libérées selon un rythme de sécrétion ultradien.
D. La post-hypophyse sécrète de la mélatonine selon un rythme circadien soumis à l’influence de
la lumière.
E. L’adrénaline est sécrétée selon un rythme ultradien par les glandes surrénales.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses

Université Montpellier 69
QCM 15 : Concernant les hormones :
A. Les hormones peptidiques ont des ½ vies plasmatiques plus courtes que celles des hormones
stéroïdes car elles circulent librement dans le sang.
B. Les hormones stéroïdes circulent dans le sang généralement liées à des protéines de transport.
C. Les hormones peptidiques sont sécrétées dans le sang sous forme de pro-hormones inactives.
D. Les récepteurs aux hormones peptidiques sont le plus souvent des récepteurs membranaires.
E. Elles peuvent être sécrétées par des neurones.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 16 : Concernant les hormones :


A. L’hormone anti-diurétique est une hormone peptidique produite par l’adénohypophyse.
B. Le cortisol est une hormone produite par le cortex des glandes surrénales sous l’effet de la
corticotrophine (ACTH) hypophysaire.
C. Les hormones thyroïdiennes (T3 et T4) circulantes exercent un rétrocontrôle sur l’axe
hypothalamo-hypophysaire.
D. La thyréostimuline (TSH) stimule la production de calcitonine par la glande thyroïde lors d’une
diminution de la calcémie.
E. En cas d’hypoglycémie, le glucagon est sécrété par le foie pour rétablir une glycémie normale.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 17 : Cochez la(les) bonne(s) proposition(s) concernant le potentiel d’action des neurones :
A. Un potentiel d’action neuronal dure quelques centaines de millisecondes.
B. La phase de repolarisation du potentiel d’action s’accompagne d’une augmentation de la
conductance au potassium.
C. Il comporte une phase de dépolarisation due à l’ouverture de canaux calciques.
D. Sa propagation le long des dendrites d’un neurone est plus rapide que celle le long de son axone
s’il est amyélinique.
E. La propagation unidirectionnelle du potentiel d’action est liée à la fermeture des canaux
sodiques après la dépolarisation.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 18 : Concernant la neurotransmission synaptique :


A. La dépolarisation due au potentiel d’action provoque l’ouverture de canaux calciques
dépendant du voltage au niveau de la terminaison axonale.
B. Les neurotransmetteurs dérivés d’acides aminés sont synthétisés au niveau du corps cellulaire
des neurones et transportés jusqu’à la terminaison axonale.
C. Les grandes vésicules peuvent stocker plusieurs neurotransmetteurs d’une même famille
chimique au niveau des terminaisons axonales.
D. La réponse du neurone post-synaptique après liaison du neurotransmetteur est toujours liée à
une modification de sa perméabilité ionique au niveau membranaire.
E. Les récepteurs pré-synaptiques du neurotransmetteur (autorécepteurs) permettent sa capture
et sa dégradation.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses

QCM 19 : Parmi les structures suivantes, visibles sur une coupe coronale des hémisphères cérébraux,
laquelle (lesquelles) correspond(ent) à de la substance grise :
A. Le corps calleux.
B. Le cortex pariétal.
C. Le thalamus.
D. Le 3ème ventricule.
E. Le noyau caudé.

Université Montpellier 70
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 20 : A propos de l’unité motrice du muscle strié squelettique :


A. Une unité motrice peut être constituée de plusieurs motoneurones.
B. Une unité motrice peut être constituée d’un mélange de fibres musculaires striées
squelettiques de type 1 et de type 2.
C. La gradation de la force d’un muscle correspond au recrutement progressif des fibres
musculaires au sein de chaque unité motrice de ce muscle.
D. Dans une unité motrice on ne dénombre qu’une plaque motrice.
E. Toutes les fibres musculaires d’une même unité motrice ont le même diamètre.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 21 : A propos de la contraction du muscle strié squelettique :


A. Lors de la contraction le sarcomère se raccourcit mais la longueur de ses filaments fins et épais
reste inchangée.
B. L’actine et la myosine qui constituent les filaments fins et épais, sont qualifiées de protéines
contractiles.
C. Le potentiel d’action du motoneurone libère du Ca2+ au niveau de la plaque motrice ce qui
enclenche la contraction.
D. On trouve des récepteurs à la Ryanodine au niveau du réticulum sarcoplasmique de la Triade.
E. Le couplage excitation-contraction s’accompagne d’une augmentation massive d’ions Na + dans
le sarcoplasme de la cellule musculaire striée squelettique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 22 : A propos de la typologie et de la plasticité du muscle strié squelettique :


A. Les fibres de type 1 sont prépondérantes dans les muscles des membres inférieurs de sportifs
marathoniens.
B. Un sportif qui pratique de la musculation aura une augmentation de la proportion de fibres 2
dans ses muscles entraînés.
C. La plasticité musculaire correspond aux effets musculaires d’un entraînement mais également
d’une réduction d’activité physique.
D. Les fibres qui utilisent le métabolisme aérobie de façon prépondérante, sont plus résistantes à
la fatigue que les fibres à prédominance glycolytiques.
E. Les fibres musculaires de type 2 sont riches en myoglobine et ont un réseau de capillaires dense.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 23 : Cochez-la(les) bonne(s) proposition(s) concernant la progestérone au cours de la


grossesse :
A. La progestérone est sécrétée essentiellement par le corps jaune tout au long de la grossesse.
B. La sécrétion de progestérone s’effondre juste avant l’accouchement.
C. La progestérone a des effets sur la réduction du tonus de la musculature lisse.
D. La progestérone est une hormone du maintien de la grossesse.
E. La progestérone facilite l’intervention de la prolactine sur la glande mammaire favorisant ainsi
la lactation.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 71
QCM 24 : Cochez-la(les) bonne(s) proposition(s) concernant les modifications du métabolisme au
cours de la grossesse :
A. La sécrétion d’insuline est triplée pendant la grossesse.
B. La grossesse est caractérisée par l’association d’un hyperinsulinisme et d’une résistance à
l’insuline.
C. La résistance à l’insuline débute vers 23 semaines d’aménorrhées et prédomine pendant la
seconde moitié de la grossesse.
D. L’hyperinsulinisme débute précocement sous l’action des œstrogènes, de la prolactine et de
l’hormone lactogène placentaire.
E. Le glucose pénètre dans la cellule par un mécanisme de diffusion facilitateur utilisant le
transporteur GLUT4 sensible à l’insuline.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 25 : Cochez-la(les) bonne(s) proposition(s) concernant les béta-HCG au cours de la grossesse :


A. Les béta-HCG ont pour fonction de maintenir le corps jaune durant les 4 premiers mois de la
grossesse.
B. Les béta-HCG ont un effet antigonadotrope, inhibant ainsi la sécrétion de LH et de FSH.
C. La sécrétion de béta-HCG inhibe la production d’œstrogène.
D. La production de béta-HCG, croissante tout au long de la grossesse, stimule les glandes
mammaires et prépare ainsi les seins à la lactation.
E. Les béta-HCG servent de marqueur aux tests de dépistage de la grossesse.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 72
Examen L.AS – Session 1 – 21-22 - Epreuve de : Physio - Grille de correction

A B C D E F
1 x x
2 x x x
3 x
4 x
5 x x x
6 x
7 x x x
8 x x x
9 x x
10 x x x
11 x x
12 x x x
13 x x
14 x x
15 x x x x x
16 x x
17 x x
18 x x
19 x x x
20 x
21 x x x
22 x x x x
23 x x x
24 x x x x
25 x x x

Examen L.AS – Session 2 – 21-22 - Epreuve de : Physiologie Humaine Générale


Durée de l'épreuve : 1 h 00

QCM 1 : Concernant les principes généraux de l’homéostasie :


A. Le tube digestif permet de transformer les acides gras libres et le glucose en nutriments.
B. Les acides gras libres sont utilisés par les fibres musculaires pour synthétiser de l’ATP.
C. Le gaz carbonique est produit par les muscles lors d’une activité physique.
D. Le système cardio-vasculaire permet le transport de l’oxygène depuis les poumons vers les
muscles.
E. Le système rénal permet d’éliminer l’urée et l’acide urique présents dans le sang et produits par les
fibres musculaires.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 73
QCM 2 : Un sujet ventile un air contenant 20 % d’oxygène et dans un environnement où la pression
atmosphérique est de 500 mmHg. La pression partielle en gaz carbonique dans les alvéoles de ce
sujet est de 40 mmHg. La pression partielle en vapeur d’eau dans les voies aériennes de ce sujet est
de 40 mmHg. Quelle(s) est (sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?
A. La pression partielle en oxygène dans l’air que le sujet inspire est de 60 mmHg.
B. La pression partielle en oxygène dans ses voies aériennes à l’inspiration, avant d’arriver dans les
alvéoles est de 92 mmHg.
C. La pression partielle en oxygène dans ses alvéoles est de 52 mmHg.
D. Si le sujet hyperventile, la pression partielle en oxygène dans les alvéoles va augmenter.
E. Si le sujet hyperventile la pression partielle en gaz carbonique dans les alvéoles va augmenter.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 3 : Le système nerveux végétatif :


A. Permet de réguler l’activité fonctionnelle des viscères indispensable au maintien de l’homéostasie.
B. Est caractérisé par des efférences qui présentent toutes un relais ganglionnaire avant d’innerver
l’organe cible.
C. Présente 2 composantes aux effets antagonistes.
D. Est composé de fibres nerveuses qui sont toutes myélinisées.
E. Présente une notion de convergence des fibres nerveuses qui est caractéristique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 4 : A propos de l’organisation générale du système cardio-vasculaire, choisir la ou les


proposition(s) exacte(s) :
A. Les artères pulmonaires transportent du sang riche en oxygène.
B. Les veines bronchiques se drainent avec les veines pulmonaires vers l’atrium gauche.
C. Le sang veineux coronaire se draine partiellement au niveau du coeur gauche.
D. Le foie reçoit un double apport sanguin par l’artère liénale et par la veine porte.
E. La veine cave inférieure collecte le sang veineux du foie et des reins.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 5 : A propos du cycle cardiaque et des grandeurs physiques cardio-vasculaires, choisir la ou les
proposition(s) exacte(s) :
A. La pression sanguine aortique est supérieure à la pression ventriculaire gauche durant toute la
diastole.
B. La pression sanguine aortique atteint sa valeur minimale pendant la phase de remplissage
ventriculaire.
C. Le premier bruit du coeur (B1) correspond à l’ouverture des valves atrio-ventriculaires.
D. La pression ventriculaire gauche chute fortement après la fermeture de la valve aortique.
E. La repolarisation atriale, bien visible sur l’électrocardiogramme, survient pendant la phase de
contraction isovolumétrique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 74
QCM 6 : Concernant la boucle pression-volume et les modifications isolées de l’un des
déterminants de la force de contraction systolique, choisir la (les) proposition(s) exacte(s) :
A. La tension passive développée par les fibres myocardiques pendant le remplissage ventriculaire
détermine la tension active développée pendant la contraction.
B. Les segments verticaux de la boucle correspondent aux phases isovolumétriques.
C. Une augmentation de la précharge entraîne une augmentation de la force de contraction, du
volume d’éjection systolique et du travail cardiaque.
D. Une augmentation de la postcharge provoque une baisse du volume d’éjection systolique et une
augmentation du volume télésystolique.
E. Un facteur inotrope négatif se traduit par une baisse du volume d’éjection systolique et une
diminution du volume télésystolique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 7 : A propos de la réponse cardio-vasculaire coordonnée en cas d’hémorragie, choisir la (les)


proposition(s) exacte(s) :
A. La baisse de la volémie induite par l’hémorragie a pour conséquences immédiates une baisse de la
pression veineuse centrale, du remplissage cardiaque et d’une chute du volume d’éjection systolique
via la loi de Starling.
B. Le baroréflexe est activé via les chémorécepteurs aortiques et carotidiens.
C. La stimulation du système nerveux sympathique avec son effet chronotrope positif, son effet
inotrope positif et son effet vasoconstricteur, a pour objectif de rehausser le débit cardiaque et la
pression artérielle.
D. La chute de la pression veineuse centrale est partiellement corrigée par la veino-constriction.
E. Le système rénine-angiotensine-aldostérone est stimulé suite à la diminution de la perfusion
rénale avec libération de rénine qui transforme l’angiotensine I en angiotensine II.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 8 : A propos des structures participant à la ventilation :


A. La cavité nasale permet de réchauffer, humidifier et filtrer l’air inhalé.
B. On compte 23 divisions de voies aériennes se distribuant dans les différents lobes pulmonaires.
C. La résistance des voies aériennes est plus élevée au niveau des grosses bronches qu’au niveau des
bronchioles terminales.
D. La plèvre a un rôle dans la mécanique ventilatoire.
E. Les muscles respiratoires inspiratoires et expiratoires font partie de la paroi thoracique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 9 : A propos du cycle ventilatoire :


A. Le volume courant est le volume mobilisé lors d’une inspiration profonde.
B. Le temps total du cycle ventilatoire augmente au cours d’un exercice musculaire d’intensité
croissante.
C. Au début de l’expiration la pression intra-alvéolaire diminue.
D. Au début de l’inspiration la pression intra-alvéolaire augmente.
E. Au cours de l’inspiration la pression intra-pleurale est positive.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 75
QCM 10 : A propos du contrôle de la ventilation :
A. La commande motrice automatique est assurée par des groupes de neurones situés au niveau du
tronc cérébral.
B. Le contrôle volontaire de la ventilation est possible par activation du cortex moteur.
C. Des chémorécepteurs périphériques participent à la régulation de la ventilation.
D. La réduction de la PaO2 peut entraîner une hyperventilation.
E. L’augmentation de la PaCO2 peut entraîner une hyperventilation.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 11 : Cochez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant la filtration glomérulaire :


A. Elle augmente quand la pression sanguine augmente dans l’artériole afférente.
B. C’est un phénomène actif qui consomme beaucoup d’énergie.
C. Elle représente environ 20% du débit cardiaque.
D. Le débit de filtration glomérulaire dépend de la perméabilité à l’interface entre les capillaires
sanguins et la couche viscérale de la capsule de Bowman (podocytes).
E. Le débit de filtration glomérulaire diminue avec l’âge.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 12 : Cochez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les réabsorptions au niveau du tube
contourné proximal (TCP) :
A. Le sodium de l’urine primitive peut gagner le milieu interstitiel par diffusion paracellulaire passive.
B. Les petits peptides filtrés sont dégradés par des peptidases luminales en acides aminés réabsorbés.
C. La réabsorption des acides aminés au niveau du TCP est un processus saturable dépendant des
ions Na+.
D. La réabsorption des bicarbonates est liée à la sécrétion de protons par les cellules tubulaires.
E. Le liquide tubulaire reste isotonique par rapport au plasma tout le long du TCP.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 13 : L’analyse des urines d’un sujet adulte sain montre :


A. La présence de glucose car il est filtré par le glomérule.
B. Une absence d’albumine car elle n’est pas filtrée par le glomérule.
C. La présence de créatinine.
D. Des traces de sodium car il est presque intégralement réabsorbé au niveau des tubules rénaux.
E. La présence d’urée.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 14 : Cochez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant la rénine :


A. C’est une enzyme protéolytique libérée dans le sang.
B. Elle est sécrétée de façon pulsatile par l’appareil juxtaglomérulaire.
C. Sa sécrétion est stimulée par une hypovolémie.
D. Elle se fixe sur ses récepteurs membranaires au niveau des vaisseaux sanguins pour induire une
vasoconstriction.
E. Sa sécrétion est stimulée par le système nerveux parasympathique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 76
QCM 15 : Cochez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les rythmes de sécrétion des
hormones :
A. Un rythme de sécrétion ultradien est sous l’influence de l’environnement.
B. Un rythme de sécrétion circadien est aussi appelé rythme pacemaker.
C. Une hormone peut suivre un rythme de sécrétion à la fois ultradien et mensuel.
D. Un rythme pulsatile appartient à la famille des rythmes ultradiens.
E. La période est définie par le temps qui sépare la concentration maximale de la concentration
minimale de l’hormone dans le sang.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 16 : Parmi les hormones suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) libérée(s) par la partie
postérieure (neuro-) de l’hypophyse ?
A. La prolactine.
B. L’ocytocine.
C. L’angiotensine.
D. La thyroxine.
E. L’endothéline.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 17 : Cochez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les potentiels membranaires des
neurones :
A. Le potentiel membranaire de repos est dû à l’état ouvert de quelques canaux potassiques.
B. Une hyperpolarisation correspond à un changement du potentiel membranaire du neurone vers
une valeur plus négative.
C. Les potentiels post synaptiques excitateurs se propagent le long des axones des neurones.
D. Le transport antérograde axonal conditionne la vitesse de conduction de l’influx nerveux.
E. L’influx nerveux se propage d’une fibre nerveuse à l’autre par un saut de potentiel au niveau
synaptique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 18 : Cochez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant l’organisation du système nerveux :


A. Une coupe coronale du cerveau permet de visualiser le corps calleux.
B. Une coupe sagittale médiane passe par le 3ème ventricule.
C. Les voies ascendantes de la sensibilité se terminent dans le thalamus.
D. Tous les nerfs crâniens émergent du tronc cérébral.
E. La moelle épinière appartient au système nerveux périphérique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 19 : Parmi les structures suivantes, laquelle (lesquelles) correspond(ent) à de la substance


blanche dans le système nerveux ?
A. Le cortex cérébral.
B. Le corps calleux.
C. Les ventricules latéraux.
D. Le chiasma optique.
E. Les pédoncules cérébelleux.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 77
QCM 20 : A propos de l’unité motrice :
A. L’unité motrice contient plusieurs motoneurones.
B. L’unité motrice contient un nombre de fibres musculaires qui diffère selon la finesse d’action du
muscle.
C. La contraction musculaire physiologique de faible intensité correspond à une activation partielle
des fibres musculaires d’une unité motrice.
D. Le nombre d’unités motrices est constant dans les différents muscles de l’organisme.
E. La composition biochimique des fibres musculaires d’une unité motrice peut varier d’une fibre à
l’autre.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 21 : A propos de la contraction du muscle strié squelettique :


A. La contraction se fait par un mécanisme de glissement des filaments d’actine et de myosine.
B. L’augmentation de concentration en calcium du sarcoplasme est nécessaire pour déclencher la
contraction du muscle strié squelettique.
C. Lors du couplage excitation-contraction le pont actine-myosine est possible parce que les sites
actifs de l’actine de la tête de myosine sont démasqués.
D. La triade a un rôle majeur car elle libère du Na + dans le milieu intracellulaire de la fibre musculaire
striée squelettique.
E. L’arrêt de la contraction nécessite une recapture du Ca++ par le tubule T.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 22 : A propos de la réponse mécanique du muscle strié squelettique :


A. La secousse musculaire est la réponse mécanique du muscle provoquée par une stimulation
unique efficace d’un muscle strié squelettique.
B. La sommation de plusieurs secousses musculaires peut aboutir à un tétanos parfait.
C. La contraction musculaire correspond à un tétanos parfait.
D. La secousse musculaire d’un muscle composé principalement de fibres de type 1 est plus rapide
que celle d’un muscle de type 2.
E. Lorsque la longueur d’un muscle est étirée au-delà de sa longueur de repos, sa force augmente.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 23 : Cochez la(les) bonne(s) proposition(s) concernant les effets de la progestérone durant la
grossesse :
A. Elle réduit le tonus de la musculature lisse.
B. Elle est exclusivement secrétée par le placenta durant le premier trimestre de la grossesse.
C. Elle favorise la prolifération des cellules de l’endomètre.
D. Elle diminue la température basale.
E. Elle augmente le tonus vasculaire.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 24 : Cochez la(les) bonne(s) proposition(s) concernant les effets du décubitus dorsal durant la
grossesse :
A. Il augmente le débit cardiaque.
B. Il permet d’améliorer la croissance fœtale en diminuant les contraintes liées à l’augmentation du
volume utérin.
C. Le mécanisme du choc postural par compression de l’aorte par l’utérus gravide à terme est appelé
effet Poseiro.
D. Il facilite le transfert du flux sanguin maternel vers le fœtus.
E. Il améliore le retour veineux et donc favorise la diminution des œdèmes au niveau des membres
inférieurs.

Université Montpellier 78
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 25 : Cochez la(les) bonne(s) proposition(s) concernant les modifications métaboliques lors de
la grossesse :
A. Le métabolisme basal augmente de 15 à 30 %.
B. La prolactine diminue la sécrétion d’insuline.
C. La progestérone augmente la sécrétion d’insuline.
D. Les modifications du métabolisme maternel assurent simultanément les besoins nutritionnels du
foetus et ceux de l’organisme maternel.
E. L’insuline favorise la lipolyse durant le second semestre de la grossesse.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Examen L.AS – Session 2 – 21-22 - Epreuve de : Physio - Grille de correction


A B C D E F
1 x x x x
2 x x x
3 x x x
4 x x
5 x x
6 x x x x
7 x x x
8 x x x x
9 x
10 x x x x x
11 x x x
12 x x x x x
13 x x x x
14 x x
15 x x
16 x
17 x x
18 x x
19 x x x
20 x
21 x x x
22 x x x
23 x
24 x
25 x x

Université Montpellier 79
Examen L.AS – Session 1 – 22-23 - Epreuve de : Physiologie Humaine Générale
Durée de l'épreuve : 1 h 00

QCM 1 : Concernant le transport de l'oxygène et du gaz carbonique dans le sang :


A. Il se fait majoritairement pour l'oxygène sous forme dissoute.
B. Il se fait majoritairement pour le gaz carbonique sous forme dissoute.
C. L'oxygène sous la forme combinée se lie à une molécule d'hème à raison de 4 molécules d'oxygène
par chaine de globine.
D. L'anhydrase carbonique est impliquée dans le transport du gaz carbonique.
E. Son évolution est proportionnelle à celle de la consommation d'oxygène chez l'homme.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 2 : En considérant l'interface membranaire entre une alvéole et un capillaire pulmonaire, pour
une consommation d'oxygène stable :
A. La concentration en O2 dissout dans le sang diminue avec l'augmentation de la pression partielle en
O2 dans l'alvéole.
B. La concentration en O2 dissout dans le sang diminue avec l'augmentation de la concentration
d'hémoglobine.
C. La pression partielle en oxygène dans le sang représente la forme combinée de l'oxygène.
D. Une augmentation du gradient de pression partielle en O 2 de part et d'autre de la membrane
implique une diminution de la conductance diffusive de cette membrane.
E. Le transport de l'O2 et du CO2 à travers cette interface se fait uniquement par un phénomène de
diffusion simple, grâce à la présence d'un gradient de pression partielle allant de la pression partielle
la plus élevée à la plus faible.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 3 : Chez un sujet assis au repos on mesure les paramètres suivants : le volume inspiré et le
volume expiré à la bouche au cours du temps ; la fraction d'oxygène de l'air inspiré et de l’air expiré.
Avec ces simples données on peut calculer directement :
A. Sa consommation d'oxygène exprimée en ml/mn.
B. La consommation d'oxygène de l'ensemble de ses mitochondries exprimée en ml/mn.
C. Sa ventilation exprimée en ml/mn.
D. La pression partielle en oxygène qu'il expire en mmHg.
E. Le gradient de pression partielle en oxygène entre l'inspiration et l'expiration.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 4 : Concernant l’organisation générale du système cardio-vasculaire, choisir la ou les


proposition(s) exacte(s) :
A. Le foie reçoit un double apport sanguin par l’artère hépatique et par la veine porte.
B. Les artérioles jouent un rôle de résistances ajustables grâce à leur paroi riche en fibres élastiques.
C. Les veines bronchiques permettent de ramener du sang riche en oxygène vers l’atrium gauche.
D. Le sang veineux des artères coronaires se draine partiellement au niveau du cœur gauche.
E. La veine cave supérieure draine le sang pauvre en oxygène de la tête, du cou et des membres
supérieurs.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 80
QCM 5 : A propos du cycle cardiaque, choisir la ou les proposition(s) exacte(s) :
A. Le premier bruit du cœur intervient à la fin de la phase d’éjection.
B. L’augmentation de la pression intraventriculaire pendant la phase de remplissage reste limitée grâce
à la relaxation et la rigidité ventriculaire.
C. La pression minimale au niveau de la courbe de pression aortique est atteinte pendant la phase de
contraction isovolumétrique.
D. Le volume ventriculaire télédiastolique est d’environ 40 ml.
E. Pendant la phase de relaxation isovolumétrique, on observe une chute significative de la pression
intraventriculaire.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 6 : A propos des cardiomyocytes et du tissu nodal, choisir la ou les proposition(s)


exacte(s) :
A. En l’absence de stimulation extérieure, tous les cardiomyocytes présentent un potentiel de repos
stable.
B. Les cardiomyocytes automatiques du nœud atrio-ventriculaire présentent une fréquence de
décharge du potentiel d’action d’environ 40 à 60 par minute.
C. La vitesse de conduction du potentiel d’action au niveau du faisceau de His est plus élevée qu’à
l’étage atrial.
D. Au repos, le système parasympathique exerce un frein sur la fréquence cardiaque du nœud sinusal.
E. Le cardiomyocyte contractile présente une phase de plateau caractéristique liée à l’entrée de sodium
dans la cellule.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 7 : Parmi les propositions ci-dessous, choisir celle(s) qui provoque(nt) une baisse du
volume d’éjection systolique dans l’immédiat :
A. Une baisse de la précharge en lien avec une déshydratation.
B. Une augmentation de la postcharge.
C. L’orthostatisme.
D. L’activation de la pompe veino-musculaire.
E. L’acidose.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 8 : A propos du cycle ventilatoire :


A. Le volume mobilisé lors de chaque cycle ventilatoire d’un sujet au repos est appelé capacité vitale.
B. Au cours du cycle ventilatoire le volume courant est l’addition du volume mobilisé lors de
l’inspiration et du volume mobilisé lors de l’expiration.
C. La fréquence respiratoire d’un sujet est de l’ordre de 12 à 15 cycles.min-1 au repos.
D. La ventilation (VE) d’une personne avec un volume courant de 0,5 L et une fréquence respiratoire
de 20 cycles par minute est de 10 L.
E. Au cours de l’expiration la pression intra-alvéolaire est positive.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 9 : A propos des muscles respiratoires :


A. Ce sont des muscles striés squelettiques.
B. Le diaphragme est un muscle endurant.
C. La contraction du diaphragme au repos contribue à 70% du volume mobilisé à chaque cycle
ventilatoire.
D. Les muscles intercostaux internes ont une action expiratoire.
E. Les scalènes sont des muscles expiratoires.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 81
QCM 10 : A propos du contrôle de la ventilation :
A. Les centres respiratoires reçoivent des informations provenant de récepteurs situés au niveau du
tissu pulmonaire et des voies aériennes.
B. La réduction de la pression partielle en O2 du sang artériel est un facteur de stimulation de la
ventilation.
C. L’augmentation de la pression partielle en CO2 du sang artériel est un facteur de stimulation de la
ventilation.
D. Il est possible de contrôler volontairement la contraction diaphragme.
E. La commande motrice automatique provient de neurones situés au niveau du cortex cérébral
moteur.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 11 : Choisir la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les glomérules rénaux :


A. Ils sont situés dans la partie médullaire du rein.
B. Ils sont le siège de la filtration et la réabsorption des protéines plasmatiques.
C. Une pompe Na+/K+/ATPase sur la membrane basale des podocytes favorise le passage des ions vers
le pôle urinaire des glomérules.
D. L’endothélium des artérioles afférentes est fénestré pour favoriser la filtration des petites
molécules.
E. La pression hydrostatique qui règne au pôle vasculaire des glomérules favorise la filtration pour une
pression artérielle normale.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 12 : Choisir la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le devenir des bicarbonates


dans le rein :
A. Les bicarbonates (HCO3-) sont filtrables dans les glomérules rénaux.
B. La réabsorption des bicarbonates au niveau du tube contourné proximal s’accompagne d’une
sécrétion des protons par la pompe H +/ATPase.
C. La concentration des bicarbonates dans la branche descendante de l’anse de Henlé provoque une
alcalinisation de l’urine.
D. Une partie des bicarbonates est réabsorbée dans la branche ascendante de l’anse de Henlé.
E. Les bicarbonates peuvent être soit réabsorbés soit excrétés au niveau des tubes collecteurs.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 13 : Choisir la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les modifications du débit de


filtration glomérulaire (DFG) :
A. Une vasoconstriction de l’artériole afférente augmente le DFG.
B. Une stimulation du système nerveux sympathique diminue le DFG.
C. Une augmentation du Na+ dans la macula densa se traduit par une augmentation du DFG.
D. Une libération de rénine par l’appareil juxta-glomérulaire contribue au maintien du DFG en cas de
diminution du débit sanguin rénal.
E. Le débit de filtration glomérulaire diminue avec l’âge.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 82
QCM 14 : Quelle(s) est (sont) la (les) bonne(s) proposition(s) concernant les rythmes de
sécrétions hormonales ? :
A. Les rythmes circadiens sont indépendants de l’environnement.
B. Les rythmes de sécrétion ultradiens ont une période supérieure à 24 h.
C. Les hormones hypothalamiques sont sécrétées selon un mode pulsatile.
D. La neurohypophyse sécrète le cortisol selon un rythme circadien.
E. Les hormones de l’adénohypophyse sont sécrétées selon un rythme circadien avec des
fluctuations ultradiennes.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 15 : Quelle(s) est (sont) la (les) bonne(s) proposition(s) concernant les hormones ? :
A. Les hormones peptidiques ont des ½ vies plasmatiques de l’ordre de quelques minutes.
B. Les hormones sécrétées par l’adénohypophyse sont de nature peptidique.
C. Les hormones stéroïdes sont sécrétées dans le sang sous forme de pro-hormones inactives.
D. Les hormones stéroïdes se lient généralement à des récepteurs membranaires sur leurs cellules
cibles.
E. Les hormones thyroïdiennes sont des hormones stéroïdes.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 16 : Quelle(s) est (sont) la (les) bonne(s) proposition(s) concernant les régulations
hormonales ? :
A. Le taux de l’hormone circulante exerce un rétrocontrôle sur la cellule endocrine qui l’a produite.
B. La réponse d’une hormone peut être amplifiée grâce à l’augmentation du nombre de ses récepteurs
par une autre hormone sur les cellules cibles.
C. Les hormones thyroïdiennes (T3 et T4) circulantes peuvent agir en synergie de l’hormone de
croissance pour la croissance des tissus.
D. Le glucose sanguin stimule la sécrétion de l’insuline en rentrant dans la cellule beta pancréatique
par un transporteur spécifique.
E. En cas d’hypocalcémie, la calcitonine est sécrétée par la glande thyroïde pour rétablir une calcémie
normale.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 17 : Quelle(s) est (sont) la (les) bonne(s) proposition(s) concernant les potentiels
d’action des neurones ? :
A. Ils sont initiés sur les dendrites des neurones après activation post-synaptique.
B. Ils correspondent à des variations transitoires et rapides de perméabilité membranaire
au Na+ et au K+.
C. Ils se propagent de façon continue sur les neurones myélinisés.
D. En cas d’absence de myéline, leur propagation est bidirectionnelle.
E. Les potentiels d’action générés à partir d’un certain seuil d’activation d’un neurone,
sont d’amplitude invariable.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 83
QCM 18 : Quelle(s) est (sont) la (les) bonne(s) proposition(s) concernant la
neurotransmission synaptique ? :
A. La propagation du potentiel d’action provoque l’ouverture de canaux sodiques au niveau des
terminaisons axonales.
B. Le neurotransmetteur synthétisé par le neurone est transporté le long de l’axone jusqu’aux vésicules
de stockage.
C. Le neurotransmetteur est libéré par le neurone pré-synaptique après une augmentation du Ca++
cytosolique.
D. La liaison du neurotransmetteur à son récepteur post-synaptique conduit à l’ouverture d’un canal
ionique.
E. L’amplitude des potentiels post-synaptiques dépend de la quantité de neurotransmetteur libéré
dans la fente synaptique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 19 : Quelle(s) est (sont) la (les) bonne(s) proposition(s) concernant le système


nerveux ? :
A. Les récepteurs de la sensibilité cutanée extéroceptive sont polymodaux.
B. Le 1er relai des fibres sensitives se trouve dans les ganglions spinaux.
C. Le thalamus est un relai des voies motrices descendantes volontaires.
D. Chaque lobe des hémisphères cérébraux contient des aires corticales primaires.
E. Les centres primaires du système nerveux parasympathique sont situés dans le tronc cérébral et la
moelle épinière.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 20 : A propos des propriétés et fonctions des muscles striés squelettiques :


A. L’extensibilité est la capacité du muscle à s’étirer et reprendre sa taille de repos.
B. L’élasticité est la faculté d’étirement au-delà de la longueur de repos du muscle.
C. La plasticité est la capacité d’adaptation à l’entraînement sportif ou à la réduction d’activité
physique.
D. La production de chaleur est observée non seulement au niveau du muscle strié squelettique mais
également des autres types de muscles, cardiaque ou lisse.
E. Le maintien de la posture est assuré par des muscles striés squelettiques.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 21 : A propos de la contraction du muscle strié squelettique :


A. Les protéines contractiles sont l’actine et la myosine.
B. Les variations de concentration en Ca++ extracellulaire des fibres musculaires striées squelettiques
permettent le déclenchement de la contraction.
C. Le récepteur à la Ryanodine de la fibre musculaire striée squelettique est un canal calcique.
D. La triade est constituée d’un tubule T qui fait partie du réticulum sarcoplasmique.
E. La dystrophine assure une protection du muscle strié squelettique contre un stress mécanique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 84
QCM 22 : A propos de la réponse contractile des muscles striés squelettiques :
A. Lors d’une contraction isotonique le muscle conserve une longueur constante.
B. La secousse musculaire d’une fibre musculaire de type 2 a une force plus élevée que celle d’une fibre
de type 1.
C. La contraction volontaire d’un muscle correspond à un tétanos parfait.
D. La force produite par une fibre musculaire augmente progressivement lorsque que l’on dépasse sa
longueur de repos.
E. Le maximum de ponts actine-myosine est obtenu à la longueur optimale d’une fibre musculaire.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 23 : Lors de la grossesse, les œstrogènes :


A. Sont synthétisés essentiellement au premier trimestre.
B. Ont une action sur le développement de la glande mammaire.
C. Permettent la diminution du nombre de récepteurs à l’ocytocine sur le muscle utérin.
D. Permettent l’augmentation de la sécrétion d’insuline par les cellules β du pancréas.
E. Ont un taux qui se maintient après l’accouchement en cas d’allaitement maternel.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 24 : La grossesse engendre des modifications cardiovasculaires et notamment :


A. Une diminution du débit cardiaque qui est due à une diminution du volume d’éjection systolique.
B. Une augmentation de la pression artérielle systémique.
C. Une augmentation progressive de la fréquence cardiaque.
D. Une hypertrophie cardiaque.
E. Une diminution du volume plasmatique.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 25 : La croissance de l’utérus gravide :


A. A pour conséquence une compression urétérale dès le premier trimestre de la grossesse.
B. A pour conséquence un abaissement du diaphragme et donc une augmentation de la capacité
résiduelle fonctionnelle dès le premier trimestre.
C. Peut entrainer une diminution du retour veineux lors du décubitus dorsal par compression de la
veine cave inférieure lors du troisième trimestre.
D. Entraine l’apparition du segment inférieur lors du troisième trimestre.
E. Est surveillée lors des consultations prénatales car elle est le reflet de la croissance fœtale.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 85
Examen L.AS – Session 1 – 22-23 - Epreuve de : Physio - Grille de correction
A B C D E F
1 x x
2 x x x
3 x x x
4 x x x
5 x x
6 x x x
7 x x x x
8 x x
9 x x x x
10 x x x x
11 x
12 x x x x
13 x x x
14 x x
15 x x
16 x x x x
17 x x
18 x x x
19 x x
20 x x x
21 x x x
22 x x x x
23 x x
24 x x
25 x x x x

Examen L.AS – Session 2 – 22-23 - Epreuve de : Physiologie Humaine Générale


Durée de l'épreuve : 1 h 00

QCM 1 : Le liquide extracellulaire :


A. Est composé de deux compartiments contenant de l’oxygène sous forme dissoute et combinée.
B. A été nommé par Claude Bernard : Milieu intérieur.
C. Présente une concentration en Sodium plus élevée qu’en Potassium.
D. Présente une concentration en O2 qui est variable d’une cellule musculaire à l’autre en fonction de
son niveau d’activité contractile.
E. Contient la majorité de l’eau contenue dans l’organisme.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 86
QCM 2 : Concernant le système nerveux :
A. Les nerfs crâniens et périphériques appartiennent au système nerveux central.
B. Les voies afférentes sensitives appartiennent au système nerveux végétatif.
C. Toutes les voies efférentes motrices appartiennent au système nerveux somatique.
D. Le système nerveux végétatif n’est composé que d’efférences autonomes.
E. Les efférences parasympathiques proviennent d’un centre situé tout le long de la moelle épinière.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 3 : Concernant la fixation de l’oxygène par l’hémoglobine :


A. Dans un volume sanguin donné contenant une quantité d’O 2 constante, plus la fixation à
l’hémoglobine augmente plus la pression partielle en O2 diminue.
B. Elle s’évalue quantitativement par le pourcentage de saturation en O 2 de l’hémoglobine.
C. Dans l’organisme elle augmente avec l’augmentation de la pression partielle en O 2 dans le plasma
sanguin.
D. Elle est maximale au niveau des capillaires systémiques.
E. Elle est constante dans tous les capillaires systémiques de l’organisme, quelle que soit l’activité des
muscles.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 4 : A propos des cardiomyocytes et du tissu nodal :


A. La disposition du tissu nodal permet la dépolarisation des parois latérales des ventricules avant celle
du septum interventriculaire.
B. Le ralentissement de la conduction des potentiels d’action au niveau du nœud atrio-ventriculaire
permet de protéger les ventricules d’un rythme anormalement rapide à l’étage atrial.
C. Les cardiomyocytes automatiques du réseau de Purkinje présentent une fréquence de décharge du
potentiel d’action d’environ 40 à 60 par minute.
D. Les cardiomyocytes contractiles présentent une dépolarisation rapide liée à un courant calcique
entrant.
E. Un facteur chronotrope négatif entraîne un ralentissement de la fréquence de décharge des
potentiels d’action au niveau des cardiomyocytes automatiques
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 5 : A propos des grandeurs physiques cardio-vasculaires :


A. Après la fermeture de la valve aortique, la pression au niveau de l’aorte diminue progressivement
pendant la phase diastolique.
B. La pression artérielle moyenne diminue lorsqu’on s’éloigne du cœur.
C. La vitesse de circulation élevée et l’aire de section large au niveau des capillaires favorisent les
échanges.
D. Sur le versant veineux, l’aire de section est plus importante et la vitesse circulatoire du sang est
moins élevée comparé au versant artériel.
E. Le secteur veineux contient environ un tiers du volume sanguin total.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 87
QCM 6 : A propos de la paroi vasculaire et de l’onde artérielle :
A. L’élasticité de la paroi artérielle permet de convertir le flux continu généré par la pompe cardiaque
en flux intermittent.
B. Sur le versant artériel, plus les vaisseaux sont à distance du cœur, plus ils sont riches en fibres
musculaires.
C. Environ les deux tiers du volume sanguin éjectés par le ventricule gauche en systole sont stockés
grâce à l’élasticité de la paroi aortique.
D. La vasorelaxation artériolaire provoque une augmentation des résistances à l’écoulement du flux
sanguin.
E. L’onde artérielle se réfléchit en distalité au niveau des résistances artériolaires et des bifurcations.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 7 : A propos de la régulation cardio-vasculaire :


A. Le système nerveux sympathique exerce un effet inotrope positif via les récepteurs bêta1
cardiaques.
B. La stimulation des récepteurs alpha au niveau veineux provoque une vasoconstriction à l’origine
d’une augmentation de la pression veineuse centrale.
C. Lors d’une chute de la pression artérielle, l’activation du système-rénine-angiotensine- aldostérone
permet une augmentation de la volémie et un renforcement des effets du système parasympathique.
D. L’adrénaline libérée par la cortico-surrénale permet d’augmenter le débit au niveau des vaisseaux
musculaires, coronaires et hépatiques.
E. L’hormone anti-diurétique provoque une rétention hydro-sodée.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 8 : A propos du cycle ventilatoire :


A. Sa durée totale est la somme du temps inspiratoire et du temps expiratoire.
B. La fréquence respiratoire d’une personne au repos est de l’ordre de 30 à 45 cycles par minute.
C. La ventilation externe correspond au produit de la capacité vitale par la fréquence respiratoire.
D. Chez une personne réalisant un exercice musculaire intense, on observe une diminution de la durée
totale du cycle ventilatoire par rapport à la situation de repos.
E. Au cours de l’expiration la pression intra-alvéolaire est négative.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 9 : A propos des muscles respiratoires :


A. Leur contraction est nécessaire lors de l’expiration chez une personne au repos.
B. Le diaphragme est un muscle strié squelettique.
C. Le diaphragme est composé majoritairement de fibres musculaires de type 2X.
D. Les muscles intercostaux externes sont des muscles expiratoires.
E. La contraction des muscles sterno-cléido-mastoïdiens a pour effet l’élévation du grill costal.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 10 : Parmi les facteurs ayant un effet sur la régulation de la ventilation, on compte :
A. Les variations de PaO2.
B. Les variations de PaCO2.
C. L’acidose.
D. L’activation de mécanorécepteurs pulmonaires.
E. Les stimuli émotionnels.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 88
QCM 11 : Concernant la filtration glomérulaire :
A. Elle a lieu uniquement dans les néphrons corticaux (courts).
B. Les molécules filtrées passent dans la capsule du glomérule grâce à des transporteurs spécifiques.
C. La largeur des fenestrations de l’endothélium des capillaires glomérulaires est une barrière pour les
plaquettes sanguines.
D. Dans des conditions physiologiques, le débit plasmatique rénal et le débit de filtration glomérulaire
sont égaux.
E. La pression oncotique, due aux protéines plasmatiques dans les capillaires glomérulaires, est
défavorable à la filtration glomérulaire.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 12 : Concernant le glucose sanguin :


A. Il est filtré au niveau des glomérules rénaux du fait de sa taille.
B. Il est réabsorbé au niveau des cellules épithéliales des tubes contournés proximaux.
C. Sa réabsorption est un processus saturable dépendant du Na+.
D. Une partie du glucose est réabsorbée dans la branche ascendante de l’anse de Henlé.
E. Sa clairance rénale est égale à zéro.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
QCM 13 : Concernant les anses de Henlé :
A. La branche descendante des anses est imperméable à l’eau.
B. La disposition parallèle et à contre-courant des branches des anses de Henlé et des vasa recta
favorise les réabsorptions d’eau et de sel.
C. Le mode asymétrique de réabsorption du NaCl et de l'eau dans les deux branches des anses de Henlé
crée un gradient osmotique croissant dans la région médullaire rénale.
D. Dans la branche ascendante des anses l’urine se dilue à mesure que le NaCl est réabsorbé.
E. La réabsorption du Na+ est contrôlée par l’aldostérone dans la partie grêle de la branche ascendante
des anses.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 14 : Concernant les rythmes de sécrétions hormonales :


A. La température extérieure est un facteur de synchronisation des rythmes de sécrétion de certaines
hormones.
B. La lumière influence le rythme circadien de sécrétion de la mélatonine.
C. Les rythmes de sécrétions hormonales pulsatiles sont produits par des générateurs endogènes «
pacemaker ».
D. La neurohypophyse sécrète l’hormone antidiurétique selon un rythme circadien.
E. L’adrénaline est sécrétée par les glandes surrénales sous l’effet d’une stimulation nerveuse.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 15 : Concernant les caractéristiques des hormones :


A. La ½ vie plasmatique des hormones stéroïdes est plus longue que celle des hormones peptidiques.
B. Les hormones peptidiques circulent dans le sang liées à des protéines de transport spécifiques.
C. Les hormones peptidiques sont généralement sécrétées dans le sang sous forme de pro-hormones
inactives.
D. Les hormones peuvent se lier sur leurs cellules cibles à des récepteurs membranaires de type canaux
ioniques.
E. Les hormones stéroïdes dérivent toutes chimiquement du cholestérol.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 89
QCM 16 : Parmi les hormones suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) sécrétée(s) après
activation de l’axe hypothalamo-hypophysaire ?
A. L’insuline.
B. Le cortisol.
C. La mélatonine.
D. L’ocytocine.
E. La folliculostimuline.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 17 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) concerne(nt) le potentiel


membranaire de repos des neurones :
A. Il nécessite une répartition égale des ions de part et d’autre de la membrane plasmique.
B. Il est lié à un flux entrant d’ions Ca++ dans la cellule nerveuse.
C. Il implique la pompe Na+/K+/ATPase pour son maintien.
D. Il est généralement négatif.
E. Il se propage le long des axones des neurones myélinisés.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 18 : Concernant la neurotransmission synaptique :


A. Les neurotransmetteurs sont synthétisés et stockés au niveau des terminaisons axonales.
B. L’exocytose du neurotransmetteur dans l’espace synaptique est un phénomène calcium dépendant.
C. La liaison du neurotransmetteur sur ses (auto)récepteurs sur le neurone pré-synaptique module sa
propre libération.
D. Une entrée d’ions chlorures dans le neurone post-synaptique conduit à un potentiel post-synaptique
inhibiteur.
E. Les potentiels post-synaptiques se propagent avec une amplitude constante le long des dendrites
jusqu’au cône d’émergence de l’axone.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 19 : Concernant le cortex cérébral :


A. Il est subdivisé en aires fonctionnelles primaires présentes dans chaque lobe.
B. La région pré-frontale est exclusivement organisée en aires d’association.
C. Il contient des centres primaires du système nerveux sympathique.
D. L’activité électrique des neurones pyramidaux du cortex cérébral est enregistrable
sous forme d’ondes par des électrodes placées à la surface du crâne.
E. Il est majoritairement constitué de six couches de cellules.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 20 : A propos du muscle strié squelettique :


A. Une même unité motrice contient un seul type de fibres musculaires.
B. Le recrutement progressif d’unités motrices permet la gradation de la force du muscle.
C. La composition biochimique d’un muscle strié squelettique est similaire entre toutes les fibres
musculaires qui le composent.
D. Une unité motrice contient plusieurs plaques motrices.
E. Une unité motrice est composée de plusieurs motoneurones.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 90
QCM 21 : A propos de la typologie du muscle strié squelettique :
A. Les fibres de type 1 sont les fibres les plus fatigables.
B. Les fibres de type 2 ont une vitesse de contraction plus élevée que celle des fibres de type 1.
C. Le métabolisme principalement utilisé par les fibres de type 1 est oxydatif.
D. Les fibres de type 1 sont riches en myoglobine et sont composées d’un vaste réseau de capillaires.
E. Les fibres qui composent les muscles d’un sportif en force sont principalement de type 1.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 22 : A propos des propriétés contractiles du muscle strié squelettique :


A. La secousse musculaire est la contraction générée par une stimulation unique d’un muscle.
B. La secousse musculaire d’un muscle rapide a une amplitude plus élevée que celle d’un muscle lent.
C. La contraction musculaire volontaire correspond à un tétanos parfait.
D. Lors d’une contraction isométrique la force maximale d’un muscle est obtenue à sa longueur de
repos.
E. La force maximale d’un muscle est obtenue à sa longueur optimale.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 23 : Les modifications physiologiques de la grossesse :


A. Permettent le développement et la croissance du fœtus.
B. Permettent l’adaptation de l’organisme maternel à l’état gravidique.
C. Préparent le corps pour l’accouchement et le post-partum.
D. Sont dues à des modifications hormonales.
E. Sont réversibles durant le post-partum.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 24 : Durant la grossesse :


A. La progestérone favorise la lactogenèse durant le troisième trimestre.
B. La progestérone a un effet myorelaxant sur le muscle utérin.
C. Les hormones thyroïdiennes sont transférées au fœtus via le placenta.
D. L’HCG (hormone chorionique gonadotrope) est synthétisée progressivement au cours de la
grossesse et sa concentration est maximale au troisième trimestre.
E. Les œstrogènes permettent l’augmentation des récepteurs à la prolactine sur le muscle utérin.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM 25 : Au cours de la grossesse :


A. Les modifications anatomiques du système respiratoire surviennent uniquement à cause de
l’augmentation de taille de l’utérus qui va refouler le diaphragme.
B. La consommation en O2 et la production de CO2 sont augmentées.
C. Les modifications anatomiques du système respiratoire expliquent la diminution du volume courant.
D. L’augmentation du taux de progestérone entraîne une augmentation du débit ventilatoire.
E. L’effet myorelaxant de la progestérone entraîne une bronchodilatation.
F. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

Université Montpellier 91
Examen L.AS – Session 2 – 22-23 - Epreuve de : Physio - Grille de correction
A B C D E F
1 x x
2 x
3 x x x
4 x x
5 x x x
6 x x x
7 x x
8 x x
9 x x
10 x x x x x
11 x x
12 x x x x
13 x x x
14 x x x x
15 x x x
16 x x x
17 x x
18 x x x x
19 x x x x
20 x x x
21 x x x
22 x x x x x
23 x x x x
24 x x
25 x x x

Université Montpellier 92

Vous aimerez peut-être aussi