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Le tour du monde en
poésies

CE1 - Année 2015 - 2016

L’Europe : Paris (1)


Chanson de la Seine Maurice Carême
La Seine a de la chance,
Elle n'a pas de soucis, Hep taxi !
Elle se la coule douce,
Le jour comme la nuit, Hep taxi !
Et elle sort de sa source
Par ici
Tout doucement sans bruit,
Et sans se faire de mousse, Je veux aller à Passy !
Sans sortir de son lit,
Elle s'en va vers la mer Hep camion !
En passant par Paris. Attention
Tu gênes la circulation !
Jacques Prévert
Hep métro !
Au galop
Je vais au Trocadéro !
La tour Eiffel
Autobus
Mais oui, je suis une girafe, Omnibus
M'a raconté la tour Eiffel,
Mène moi au terminus !
Et si ma tête est dans le ciel,
C'est pour mieux brouter les nuages, Corinne Albaut
Car ils me rendent éternelle.
Mais j'ai quatre pieds bien assis
Dans une courbe de la Seine.
(. . .)
La nuit, je lèche les étoiles.
Et si l'on m'aperçoit de loin,
C'est que très souvent, j'en avale
Une sans avoir l'air de rien.
L’Europe : Paris (2)

Des rives incertaines, A l'hiver en blanc,


Dans le regard d'un enfant. Le temps se suspend,
A pas de fourmi.
J'ai vu des châteaux,
Des jardins à la française, A pas de géant
Des bois des coteaux, Tombent sur Paris
Dame de fer De blancs rochers sous la falaise, La neige et la nuit.
Dans le regard d'un enfant. Pierre Coran
Imposante, toute de fer vêtue,
Cette vieille dame veille sur la ville. J'ai vu les Champs-Élysées,
De son troisième étage, quelle vue ! L'Arc de Triomphe, la Tour Eiffel,
On en reste bouche bée, immobile. Le Louvre et la Seine irisée
Paris est fière de sa célèbre tour Comme un arc-en-ciel,
Que de partout on vient admirer. Dans le regard d'un enfant.
Du monde entier, on fait le détour,
Claude Haller
Miss Tour Eiffel, tu en as du succès !
Paris blanc
Karine Persillet
La neige et la nuit
Tombent sur Paris,
A pas de fourmi.
Et la ville au vent
Peint l'hiver en blanc,
A pas de géant.
Dans le regard d’un enfant
La Seine sans bruit
J'ai vu des continents, Prend couleur d'encens
Des îles lointaines, Et de tabac gris.
De fabuleux océans
L’Océanie (1)
Une expression de la culture
Australie reine d’Océanie Dans cette très vieille colonie.
Où les routes vont à l’infini
Une barrière de corail apparait Karine Persillet
On vient de loin pour l’admirer.
Petit ours austral
Australie terre insulaire
Qui se cache dans les branches Où l’eau est toujours aussi claire
De ce bel eucalyptus ? Une île se trouve à ses côtés
Un marsupial qui nous enchante Tasmanie on l’a nommée.
Aussi doux qu’une fleur de lotus !
Avec ton regard tendre et émouvant, Karine Persillet
Ton pelage douillet gris-argenté
Ton minois rond et attachant
Petit koala, tu es, notre animal préféré.
Aborigènes
Karine Persillet A des milliers de kilomètres
Se trouve une île mystérieuse
Où l’art coloré règne en maitre,
Où les coutumes sont précieuses.

Des hommes aux visages décorés


Que l’on appelle aborigènes
Australie S’essaient souvent dans l’art abstrait
Et la décoration d’armes anciennes.
Australie contrée lointaine
Où vivent les aborigènes
Chants, danses, mimes et peinture
Terre aride et déserts immenses
Sont leurs passe-temps favoris,
Côtoient les villes les plus intenses.
L’Océanie (2)
La maman kangourou
En faisant la nounou
Porte des mioches dedans sa poche.
Pas besoin de poussette,
Coucou, petit kangourou ! C’est beaucoup plus pratique,
Pas besoin de sucette,
Coucou, petit kangourou ! C’est très économique.
On voit dépasser tes oreilles
De cette poche où tu joues Les parents kangourous
Le soir quand tu n’as pas sommeil. Ont des enfants tout roux
Et des neveux, et des aïeux
A l’abri des regards indiscrets Qui leur disent bonjour
Tu grandis tout doucement En jouant du tambour.
Bien au chaud dans ce lit douillet, Paul Savatier
Tu ne vois pas passer le temps.

Bientôt le moment sera venu


Où courageux tu sortiras
Pour découvrir ce monde inconnu
Qu’en quelques jours tu connaîtras.

Karine Persillet

Le kangourou
Le papa kangourou
N’est pas un loup-garou,
C’est un sauteur, c’est un boxeur,
Et c’est un troubadour
Qui joue bien du tambour.
L’Asie (1)
Le rouge est nécessaire Que sa gueule crache du feu.
Pour repousser le dragon vert.
Nien le méchant dragon Il réchauffe l’appartement,
Avait pour certitude Il sèche les vêtements,
De manger dans les maisons Les parents sont tout contents
Les familles entières. Quelle attitude !
Du riz et des baguettes Alors pour définitivement l’éloigner Corinne Albaut
Tous les jours je mange du riz. Des torches il fallait allumer,
Tous les jours ma famille rit. Et des pétards faire claquer.
Un à un, je mange les grains Ainsi la nouvelle année pouvait
Chez nous ça remplace le pain. commencer !
Mais il faut être habile
Parce que ce n’est pas facile. Fabienne Berthomier
Et je m’entraîne en cachette
Pour manger avec les baguettes !

Fabienne Berthomier

Un dragon chez soi

Avoir un dragon chez soi


Ce n’est pas si mal que ça,
Nouvel an chinois Surtout quand il fait très froid.

Demain, c’est le nouvel an. Quand on lui tire la queue


Il faut trouver des rubans. Ca le rend tellement furieux
L’Asie (2)

Il vole, il va, il vit sa vie Elle veille


A petits battements ravis. Sur un milliard de Chinois.
Dans l'air doux, comme un éventail.
Le dragon à 5 pattes On le voit, on ne le voit plus, Corinne Albaut
Il est ici, il est là,
Un dragon, fort et fier, Ou bien c'est un nouveau venu
Se promenait sur ses terres. Son jumeau qui passe là-bas.
Quand soudain, Ah ! Mettez au clou vos filets,
PLOCK ! Jetez épingles et bouchons,
Il tombe par terre. Laissez-le libre car il est
« Qui m'a fait un croche-patte ? » La poésie, le papillon !
Demande le dragon à cinq pattes.
C'est moi, le mille-pattes des Carpates, Marc Alyn
Et maintenant, tu as le nez comme une
patate ! La grande muraille

Pascale Estellon Autrefois,


Des milliers de Chinois
Empilèrent des pierres
Le long de la frontière,
Le papillon
Pour construire
Né au pays de la soie fine Une grande muraille.
Dans un cocon venu de Chine, Quel travail !
L'Orient est peint sur ses ailes. Aujourd’hui,
Jaune ou bleu, vert ou vermeil, La grande muraille
Est toujours là.
L’Amérique (1)

Une statue en liberté


Le chef indien
A vol d’oiseau Aussi célèbre que la Tour Eiffel
A New York, on ne voit qu’elle ! Le chef indien,
Où va-t-il, l’oiseau sur la mer ? Tenant d’une main son flambeau C’est pas malin,
Elle salue tous les badauds. A perdu ses plumes.
Il vole, il vole...
Elles ont du s’envoler,
A-t-il au moins une boussole ? Le vent les a emportées.
Si un coup de vent Au sud de Manhattan,
Sur Liberty Island
Lui rabat les ailes, Le chef indien
La belle dame prend son temps.
Il tombera dans l’eau D’un œil éclairé elle observe la cité
Tout dépité
Et ne sait pas nager. Court après ses plumes.
En proclamant, sans compter, la liberté. Dans le village étonné
Et que va-t-il manger?
On entend chanter :
Et si ses forces l’abandonnent, Symbole de l’amitié de deux nations
Qui le secourra ? Personne. Elle est, d’un sculpteur, la création. Oh la la la
Pourvu qu’il aperçoive à temps Le monde, de sa lumière, est éclairé. Quand on le voit
Une petite crique ! Vive cette belle statue en liberté ! Sans ses plumes, sans ses plumes
C’est tellement loin, l’Amérique... Oh quel émoi
Karine Persillet Le chef indien,
Michel Luneau Est comme vous et moi

Pierre Sarraill

L’Amérique (2)

Le nuage
Le nuage dit à l’indien Et ça répète
« Tire sur moi tes flèches, Du bout du bec
Je ne sentirai rien. »

« C’est vrai, rien ne t’ébrèche,


Répond le sauvage, C'est très coquet
Mais vois mes tatouages ! Un perroquet
Rien de pareil sur les nuages. » Tais ton caquet
Vieux perroquet
Robert Desnos Mais ça répète
Saperlipopette !

Jean-Hugues Malineau

Le perroquet

C'est très coquet


Un perroquet
Des plumes rouges
Bleues violettes
Ça vit ça bouge
Et ça répète
C'est très coquet
Un perroquet
Dans un baquet
Un perroquet
Ça fait trempette
Et ça répète

C'est très coquet


Un perroquet
C'est beau, c'est sec
Après toilette
L’Afrique
A pois Et avoir la paix,
Notre hippopotame
Il n’est pas de très bon ton Redevint plus laid.
Dit-on Il mangea sans faim
De mêler pois et rayures Tant de soupe aux herbes
Pour sûr Que sa femme enfin
Le trouva superbe.
Et puis porter une veste
Du reste Pierre Coran
Par-dessus un pyjama
L’éléphant blanc
Jamais !
Surtout sans nœud papillon
Il est très tentant
Voyons !
Pour l’éléphant blanc
D’aller dans l’étang L’éléphant
Pierre Lebigre
Mais gare au caïman Lent,
Ou au grand serpent Opulent,
Qui d’un coup de dent Corpulent,
Blesseraient son nez en passant.
L’hippopotame L'éléphant
Pour plaire à sa femme Paraît bon enfant.
Qui le trouvait gros,
Un hippopotame Mais l'éléphant
A fait du judo. Ça trompe, ça trompe
Pour plaire à sa femme Mais l'éléphant
Qui le trouvait laid,
Un hippopotame Ça trompe énormément
Fit du karaté.
Quand l’hippopotame Si on veut le dessiner
Se vit mince et beau, Il ne tient pas dans la page
Le zèbre Il dit à sa femme On ne pourra jamais croquer
Qu’elle pesait trop
L’éléphant tout entier.
Broutant dans les hautes Et qu’elle avait l’air,
herbes A côté de lui,
D’une montgolfière Jacques Gaucheron
Un zèbre En papier verni.
Rêvait d’une veste en soie Pour plaire à sa femme
Poésies autour du monde

Comptine des 6 continents


La ronde autour du monde Sur le dos d'une antilope
Je fais le tour de l'Afrique
Si toutes les filles du monde
Voulaient se donner la main, Sur le dos d'une bourrique
Tout autour de la mer, Je fais le tour de l'Europe
Elles pourraient faire une ronde.
À dos de yack qui galope
Si tous les garçons du monde Le tour de l'immense Asie
Voulaient bien être marins, Sur le dos d'un poisson-scie
Ils feraient avec leurs barques Le tour de l'Océanie.
Un joli pont sur l'onde.
Sur la vigogne au poil doux
Alors on pourrait faire Le tour des deux Amérique.
Une ronde autour du monde,
Si tous les gens du monde Dans ta poche kangourou,
Voulaient se donner la main. Je traverse l'Australie.

Bernard Lorrain
Paul Fort

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