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Franc CFA

deux monnaies utilisées en Afrique

Le franc CFA est le nom porté par deux monnaies communes


africaines (franc de la Communauté financière africaine et franc
de la Coopération financière en Afrique), héritées de la
colonisation française et utilisées par quatorze pays d'Afrique
constituant en partie la zone franc :

le franc de la communauté financière en Afrique (ISO 4217 :


XOF et 952)[1], émis et géré par la Banque centrale des États de
l'Afrique de l'Ouest pour les huit États membres de l'Union
économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
le franc de la coopération financière en Afrique centrale
(ISO 4217 : XAF et 950)[1], émis par la Banque des États de
l'Afrique centrale pour les six États membres de la Communauté
économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC).

Les pays du franc CFA sont issus de l'évolution et des


transformations de l'ancien empire colonial français, ainsi que des
États qui n'étaient pas des colonies françaises, comme le
Cameroun et le Togo (d'abord colonies allemandes, puis mandats
français), la Guinée équatoriale (espagnole) et la Guinée-Bissau
(portugaise). Le franc CFA est une monnaie dont la valeur,
librement définie par les pays membres, est établie à parité fixe
avec l'euro, parité fixe qui est par la suite garantie par le Trésor
public français. Ce dernier est au préalable informé si les pays
membres décident de réévaluer ou de dévaluer la monnaie.

Terminologie
Le sigle CFA a signifié, de 1945 à 1958, « Colonies françaises
d'Afrique ». Le nom change de 1958 à 1960 pour devenir
« Communauté française d'Afrique ».

Cette abréviation employée dans l'UEMOA, diffère dans la CEMAC


où le sigle CFA signifie « Coopération financière en Afrique ».

Histoire

Genèse et mise en place (1945-1960)

Le franc CFA a été créé initialement en 1939, à la veille de la


Seconde Guerre mondiale mais naît officiellement le
26 décembre 1945, lorsque la France ratifie les accords de
Bretton Woods et procède à sa première déclaration de parité au
Fonds monétaire international (FMI). Le décret qui l'entérine, le
no 45-0136 du 25 décembre 1945 fixant la valeur de certaines
monnaies des territoires d'outre-mer libellées en francs[2],[3] est
signé par Charles de Gaulle, président du Gouvernement provisoire
de la République française[2],[3], et contresigné par René Pleven,
ministre des Finances[3] et Jacques Soustelle, ministre des
Colonies[3]. Il est publié au Journal officiel de la République
française le lendemain, 26 décembre 1945.

Le franc CFA, qui signifie alors « franc des colonies françaises


d'Afrique », est émis par la caisse centrale de la France d'outre-
mer. La parité qui alors fixée est de 1,7 franc métropolitain pour 1
franc CFA. Cet écart en faveur des pays africains s'explique par le
déficit des finances publiques françaises au sortir de la guerre. En
1948, cette parité est établie à 2 FRF[4].

L'objectif du franc CFA est alors de restaurer un moyen de


paiement et de stockage de valeur sûr dans les territoires qui ont
été isolés de la métropole durant la Seconde Guerre mondiale.
Souffrant de la diminution des échanges, ils avaient dû parfois
créer des devises locales, appuyées sur d'autres devises que le
franc (par exemple, le dollar US), voire accepter des émissions
fantaisistes.

Développement post-indépendances (1960-1999)

Après les indépendances, le nombre de pays et territoires utilisant


le franc CFA varie avec le temps. Certains pays décident de quitter
l'union pour développer leur propre monnaie ; d'autres, qui n'ont
jamais été colonisés par la France, demandent à être intégrés et
adoptent le franc CFA.

La règle monétaire qui est mise en place est simple : dans tous les
pays membres circuleront désormais des billets de nom et de
graphismes différents mais de valeur respective fixe — la parité
fixe avec le franc français. Cette parité est fixée à 1 franc français
pour 50 francs CFA ou comoriens. Le franc CFA jouit de la « libre
convertibilité » avec le franc français, rendant l'échange
constamment possible à ce cours entre toutes les monnaies.

Cette « libre convertibilité » est à double tranchant car imprimer du


franc CFA revient en fait à créer du franc français. La Banque de
France a donc pour tâche de surveiller les politiques monétaires
des banques centrales africaines et comorienne. Cette
prééminence a pour contrepartie l'engagement de la Banque de
France de fournir en cas de besoin des devises aux trois banques
centrales si celles-ci épuisent leurs réserves.

La parité fixe garantie par la France nécessite que ces pays


déposent 50 % de leurs réserves de change au Trésor français sur
un compte rémunéré. Tous les ans, la Banque de France reverse
les intérêts obligataires de leurs réserves aux pays africains.

Pendant longtemps, les soldes ont toujours été à peu près


équilibrés, le système ne coûtait pas beaucoup de devises à la
France, d'autant plus qu'elle n'intervenait qu'en dernier recours. Les
banques centrales devaient d'abord inciter les pays endettés de la
zone à négocier en priorité des délais de paiements
supplémentaires à leurs créanciers étrangers avant de demander
de bénéficier de la couverture du parapluie monétaire français.

Premières critiques, départs, retours et intégrations

Le franc CFA subit une première critique, non de nature


économique mais de nature « idéologique » après les
indépendances.

Selon ses détracteurs, le fait que le franc CFA soit soutenu par la
Banque de France et le Trésor français en cas de turbulences
économiques, pérennise la relation de domination de la France sur
les pays nouvellement indépendants. Cette perception explique le
départ de la Guinée en 1960 (qui commence l'émission du franc
guinéen)[5], puis deux ans plus tard du Mali (franc malien)[6], et
enfin de Madagascar en 1973. Cependant, ces deux pays se
retrouvent rapidement avec de sérieuses difficultés économiques
et le Mali finit par réintégrer le système en 1984. Madagascar, qui
avait décidé d'émettre le franc malgache, devenu un sous-multiple
de l'ariary[7](pour 1 ariary = 5 francs malgaches), mais, conscient
de la faiblesse de sa monnaie, décide de l'arrimer au franc CFA. La
même année, les Comores quittent le système CFA.

Cette expérience a finalement servi à renforcer la cohésion des


pays membres, ceux-ci ayant vu que la liberté monétaire pouvait
surtout être la « liberté de faire faillite ».

En 1973, la Mauritanie remplace le franc CFA par l'ouguiya (1


ouguiya = 5 francs CFA).

A rebours, en 1985, la Guinée équatoriale obtient de rejoindre le


système CFA (1 franc = 4 ekwele). En 1997, la Guinée-Bissau
rejoint à son tour le système CFA (1 franc = 65 pesos[8]).

Saint-Pierre-et-Miquelon adopte le franc français la même année,


La Réunion en 1975 et Mayotte en 1976.

Le franc CFA entre contestations et évolutions (depuis


2000)

Zones francs en Afrique:


Franc CFA (UEMOA)
Franc CFA (CEMAC)

Membres actuels

La zone franc rassemble dans les années 2000 quatorze États


africains en deux groupes :
huit États d’Afrique de l’Ouest : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte
d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le
Togo[9], formant l'Union économique et monétaire ouest-
africaine (UEMOA), dont l'institut d'émission est la Banque
centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) ; pour ce
groupe, franc CFA est désormais désigné par franc de la
communauté financière d’Afrique ; son code ISO 4217 est XOF ;

six États d’Afrique centrale : le Cameroun, la République


centrafricaine, la République du Congo, le Gabon, la Guinée
équatoriale et le Tchad[9], formant la Communauté économique
et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), dont l'institut
d'émission est la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC) ;
pour ce groupe, franc CFA est désigné par franc de la
coopération financière d'Afrique centrale ; son code ISO 4217 est
XAF.
Contestations

Le franc CFA fait l'objet de critiques politiques parmi les dirigeants


des pays qui l'utilisent. C'est le cas, en 2015, de Kako Nubukpo,
ministre togolais chargé de la Prospective et de l’Évaluation des
politiques publiques, qui critique la mise en commun de la
monnaie par la BCEAO. Sa sortie fait l'objet de critiques par la
BCEAO[10]. En août 2015, le président tchadien Idriss Déby appelle
les pays africains à sortir de la zone franc CFA, soutenant que tant
que la monnaie sera garantie par la France, elle ne sera pas
entièrement africaine[11]. À la suite de son commentaire, la France
déplorait que le franc CFA soit devenu « une machine à
fantasmes », selon lesquels elle l'utiliserait pour imposer ses
entreprises et rembourser sa dette publique[12].

Les 16 et 17 février 2017 se tiennent des « États généraux du franc


CFA » à Bamako. Organisés par l'économiste et ancien ministre
des finances togolais Kako Nubukpo, ils se donnent pour objectif
de trouver une nouvelle monnaie capable de remplacer l'ancienne
devise[13]. Le 28 novembre 2017, Emmanuel Macron se déclare
totalement ouvert sur la question de l'avenir du franc CFA,
rappelant que, s'il est facteur de stabilité pour les pays qui l'ont, le
franc CFA peut être quitté par ses pays membres à tout moment. Il
déclare : « S'ils considèrent qu'il faut même supprimer totalement
cette stabilité régionale et que c'est mieux pour eux, je considère
que c'est eux qui décident et donc je suis favorable »[14]. Il se
prononce à nouveau dans des mêmes termes le 11 juillet 2019, en
soutenant que le franc CFA « a une utilité », précisant que l'« on
doit garder la part de stabilité que ça apporte mais on doit
permettre à toute la région de s'intégrer pleinement dans un
espace monétaire intégré »[15].

En 2018, dans un document de 29 pages publié le 13 avril 2018,


l'économiste Dominique Strauss-Kahn dresse un tableau presque
élogieux de la monnaie (notamment la bonne performance de la
Zone franc au niveau macroéconomique grâce à la garantie dont
elle bénéficie), mais relève les inconvénients qui, selon lui,
fragilisent les économies de la région[16]. En avril 2019, Bruno Le
Maire, ministre des Finances français, abonde dans ce sens en
rappelant que : « La Zone Franc, c'est de la stabilité pour les pays
africains membres, un moyen de lutter contre l'inflation et une
zone qui permet un développement économique dans de bonnes
conditions. La France est ouverte à une réforme de cette zone
mais c'est aux États membres de décider[17]. »

Projet de l'éco sein de l'UEMOA

Le 23 août 2019, la 42e session du Conseil de convergence de la


Zone monétaire de l'Afrique de l'Ouest (ZMAO), s'est tenue à
Conakry, en Guinée. La ZMAO regroupe les pays membres de la
Cedeao qui n’utilisent pas le francs CFA. La rencontre a
notamment porté sur le lancement d'une future monnaie de
l'Afrique de l'Ouest, l'« eco »[18] ainsi que le nom de la future
Banque centrale de la Cedeao, la « Banque centrale de l’Afrique de
l’Ouest »[19].

En octobre 2019, selon le Fonds monétaire international, le succès


du projet de remplacement du franc CFA, en Afrique de l’Ouest, par
une monnaie commune - l’eco - dépendra de la prise en compte de
certains facteurs à la fois politiques et économiques. Elle
s’inquiète par ailleurs du ralentissement de la croissance au sud
du Sahara[20].
Le 7 novembre 2019, le président du Bénin Patrice Talon a
annoncé, le « retrait des réserves de change du franc CFA » qui se
trouvent en France : « La Banque centrale des pays d’Afrique de
l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) va gérer la totalité de
ces réserves de devises et va les répartir auprès des diverses
banques centrales partenaires dans le monde[21]. »

Le 3 décembre 2019, sur Radio France internationale, le président


ivoirien Alassane Ouattara défend la parité fixe entre l'euro et le
franc CFA, soulignant qu'elle permet aux pays du franc CFA de
limiter le problème de soutenabilité de dette[22].

Le 21 décembre 2019, le président ivoirien Alassane Ouattara


annonce l'hypothèse du remplacement du franc CFA (UEMOA) par
l'eco au cours d'une conférence de presse commune avec le
président français Emmanuel Macron en visite officielle en Côte
d'Ivoire[23],[24],[25]. Emmanuel Macron se montre positif sur le sujet
et dit : « J’ai entendu les critiques, je vois votre jeunesse qui nous
reproche de continuer une relation qu’elle juge postcoloniale. Donc
rompons les amarres[24] ». Cette décision se concrétise par la
signature de l’accord de coopération monétaire en
décembre 2019 à Abidjan entre la France et l'UEMOA.

Un projet de loi approuvant cet accord de coopération monétaire


est adopté en France par l’Assemblée nationale le
10 novembre 2020 et par le Sénat le 28 janvier 2021. Cette
réforme comporte trois grandes évolutions : le changement de la
devise et le passage à l'eco, la suppression du compte d’opération
à la Banque de France, la suppression des sièges occupés par les
représentants français au sein des instances de la BCEAO[24],[12].
La Banque de France continuera d'assurer la parité entre l'eco et
l'euro[24].

Les réactions sont contrastées : pour Kristalina Georgieva,


directrice du FMI, ces changements « constituent une étape
essentielle dans la modernisation d'accords de longue date entre
l'Union économique et monétaire ouest-africaine et la France »[26].
À l'inverse des économistes africains contestent leur portée, tel
Demba Moussa Dembelé qui y voit une façon de « torpiller le
projet de la Cédéao ou de le retarder le plus possible. Ils coupent
l’herbe sous le pied des critiques en éliminant les symboles qui
fâchent sans toucher au fond du problème. Ce que demandent les
peuples africains, c’est la fin du franc CFA et non sa
réforme »[27],[28].

Le 6 janvier 2020 à Dakar, une cinquantaine d'intellectuels publient


une déclaration demandant l'ouverture d'un débat « populaire et
inclusif » sur la réforme en cours et rappelant que «la question de
la monnaie est fondamentalement politique et que la réponse ne
peut être principalement technique»[29].
Le 19 janvier 2020, l’économiste sénégalais N'Dongo Samba Sylla
déclare que la réforme du franc CFA en Afrique de l’Ouest,
annoncée le 21 décembre 2019 par le président français
Emmanuel Macron et son homologue ivoirien Alassane Ouattara,
est loin d’être la panacée. Au-delà du symbole qui consiste à
renommer « eco » la monnaie unique ouest-africaine, c’est tout un
système qui doit être remis à plat, estime-t-il. Selon le coauteur,
avec Fanny Pigeaud, de L’Arme invisible de la Françafrique. Une
histoire du franc CFA, les États africains devraient plutôt mettre en
place des monnaies nationales souveraines[30].

Fin février 2020, l'agence de notation américaine S&P réalise une


étude sur la concrétisation du projet de sortie du franc CFA et se
dit rassurée par le fait que l'eco reste arrimé à l'euro et que la
France continue à garantir sa convertibilité. Le lancement de la
nouvelle monnaie n'aurait donc pas d'effets immédiats et une
dévaluation n'était à ce jour pas prévue. L'étude rappelle de même
que « les États membres de l'UEMOA ne seront plus tenus de
conserver la moitié de leurs réserves de change sur un compte
d'opération au Trésor français. Autrement dit, la banque centrale
régionale, la BCEAO, pourra gérer ses réserves de changes comme
elle le jugera approprié »[31].

Depuis 2019, de nombreuses discussions ont lieu concernant la


mise en place de l'eco comme monnaie unique pour tous les pays
de la CEDEAO,[24],[25].
Article détaillé : Eco (monnaie).

Évolution au sein de la CEMAC (depuis 2019)

Le 28 décembre 2019, le président de la Guinée équatoriale,


Teodoro Obiang Nguema, s'est rendu à Abidjan en Côte d'Ivoire,
pour rencontrer Alassane Ouattara et échanger sur la réforme du
franc CFA dans la zone UEMOA. Le président équato-guinéen
souhaiterait voir s'appliquer la même réforme en zone CEMAC et
juge le franc CFA « obsolète »[32].

Les chefs d’État de la CEMAC souhaitent faire évoluer leur


monnaie d’autant plus que, a déclaré Daniel Ona Ondo, « notre
partenaire la France est disposée à une réforme ambitieuse du
franc CFA »[33].

En janvier 2020, d'après la BBC, plusieurs personnalités de la sous-


région Afrique centrale sont à pied d’œuvre pour rendre possible
une sortie du FCFA comme cela a récemment été le cas dans la
zone UEMOA, L’AFRIX (AFX) est le nom qui est évoqué pour le
moment. Son éventuelle création suscite des réactions chez les
experts indique la BBC. Un raisonnement plus poussé fait état de
ce que les pays concernés par ladite monnaie devront s’atteler à
diversifier leur économie pour être à la hauteur des nouveaux
challenges qui, en même temps que l’AFRIX verront le jour, précise
la même source[34].
En février 2020, au cours de leur entrevue, Ali Bongo et Daniel Ona
Ondo ont également parlé des décisions prises lors de la dernière
conférence des chefs d’État, marquée par «la volonté des chefs
d’État à plus d’intégration». Leur porte-parole déclare que les
réformes engagées sont en bonne voie et les leaders de la zone
CEMAC étudient un schéma approprié quant à l’avenir du franc
CFA[35].

En mai 2022, la République centrafricaine annonce l'adoption du


bitcoin comme seconde monnaie officielle et crée un débat en
Afrique centrale concernant le franc CFA[36], avant d'abandonner
ce projet.

En août 2022, à la suite du projet de la fusion entre la


Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC)
et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale
(Cémac), les autorités de la Cémac pensent qu’elles sont mieux
outillées en matière de stabilité monétaire pour absorber les sept
autres pays, donc imposer le franc CFA dans les onze pays
d’Afrique centrale[37].

En décembre 2022, les chefs d’État de la Communauté


économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) se
retrouvent à Yaoundé au Cameroun pour décider de l’avenir du
franc CFA[38].
Le 17 mars 2023, les chefs d'état d'Afrique centrale se réunissent
à la 15e conférence des pays de la Communauté économique et
monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Concernant l'avenir du
Franc CFA. il est préconisé le changement de nom de la monnaie,
le retrait progressif des représentants français au sein des
organes de décision et de contrôle de la Banque centrale, la
clôture du compte d'opération dans les livres de la Banque de
France et le rapatriement des réserves de change au siège de la
Banque centrale[39].

Controverses et débats
Pour ses détracteurs, le franc CFA est un symbole de la relation de
domination de la France sur une partie de ses anciennes
colonies[12].

Fabrication de la monnaie fiduciaire

Le franc CFA a été critiqué par certains parce qu'il est fabriqué en
France, et que cette situation permettrait à cette dernière d'exercer
une domination néocoloniale.

Toutefois, si la fabrication est réalisée par une entreprise en


France, la décision de fabrique de la monnaie est décidée par la
seule BCEAO.
De plus, la France imprime la monnaie de 12 pays de la zone CFA
mais aussi celle des Comores, de Madagascar, de Djibouti, de la
Tunisie, du Burundi et enfin de la Namibie et de la Zambie[40].

La pratique de faire imprimer sa monnaie à l'étranger est d'ailleurs


très courante. Ainsi, 17 pays africains font imprimer leurs billets
de banque au Royaume-Uni : l’Angola, le Botswana, le Cap-Vert,
l’Éthiopie, la Gambie, la Guinée, le Lesotho, la Libye, le Malawi,
Maurice, le Mozambique, l’Ouganda, le Rwanda, Sao Tomé-et-
Principe, les Seychelles, la Sierra Leone et la Tanzanie (qui fait
également imprimer ses billets dans deux autres pays)[40]. De
même, au minimum six pays font imprimer leurs billets en
Allemagne : l’Érythrée, la Mauritanie, le Soudan du Sud, l’Eswatini,
la Tanzanie (qui est aussi client du Royaume-Uni) et la Zambie (qui
imprime aussi une partie de sa monnaie en France)[40].

Finalement, plus des deux tiers des 54 pays d'Afrique impriment


leur monnaie ailleurs, principalement en Europe et en Amérique du
Nord[41].

Ce sont avant tout les coûts qui expliquent cette situation, une
situation qui n'est pas propre à l'Afrique. Les économies d'échelle
et la technicité nécessaire expliquent qu'un pays n'a pas
forcément intérêt à imprimer lui-même sa monnaie, car cela serait
beaucoup plus cher[41]. La BEAC avait ainsi abandonné l'idée
d'imprimer sa monnaie en 2017 après en avoir jugés les coûts trop
élevés[42].

Parité fixe

Le franc CFA bénéficie d'une parité fixe avec l'euro garantie par la
Banque de France[12]. La parité du franc CFA sur l’euro rend de
brusques dévaluations du CFA impossible et garantit la stabilité
monétaire du pays[24]. De plus, le système permet des transferts
de capitaux à l’intérieur de la zone monétaire libres et gratuits[43].

Toutefois, les détracteurs du franc CFA considèrent que l'euro est


une devise surévaluée[44], et qu'en conséquence le franc CFA l'est
également, au moins par rapport aux besoins des économies
africaines, avec les inconvénients de cette situation, à savoir des
exportations moins compétitives[45]. Certes, cette surévaluation
permet d'acquérir des produits importés à moindre coût. Mais ces
importations ne profiteraient qu'aux « classes moyennes
émergentes et à la petite minorité aisée ».

Une étude d'économistes de l'université Cheikh-Anta-Diop conclut


toutefois que les disparités entre les pays africains en termes
d'investissement intérieur et de volume de crédits accordés par
les banques « semble plus lié à la perception que les banques ont
de la solvabilité des demandeurs de prêts qu'à une quelconque
appartenance à la zone franc »[46].
Il est aussi avancé que le franc CFA serait un frein économique
pour les pays qui le détiennent. Cette position est critiquée à
plusieurs égards : tout d'abord, parce qu'elle confère un poids
disproportionné à la monnaie dans la détermination de la
croissance économique et, deuxièmement, parce que l'évolution
des taux de croissance en Afrique ne montrent pas d'effet négatif
du franc CFA. Une étude de 1994 montre que le taux de
croissance de la zone a été supérieur à celui du continent entre
1970 et 1985[47]. De 2014 à 2018, le taux de croissance de la zone
franc est systématiquement supérieur à celui de l'Afrique
subsaharienne :
Évolution du taux de croissance du PIB (en %)[48]

2014 2015 2016 2017 2018

Monde 3,6 3,4 3,4 3,8 3,6

Afrique subsaharienne 5,1 3,2 1,4 2,9 3,1

Zone franc 5,5 4,0 2,9 3,9 4,4

Alors que les pays africains ont, depuis l'époque post-coloniale,


dévalué à de nombreuses reprises leur monnaie du fait de leur
instabilité, le franc CFA n'a été dévalué qu'une seule fois dans son
histoire[49].

Dans une étude réalisée en 2008 par l'Union européenne, celle-ci


considère que si « les avantages de l'intégration économique au
sein de chacune des deux unions monétaires de la zone franc CFA,
et plus encore entre eux, sont restés remarquablement bas », il est
nécessaire de reconnaître les effets positifs en termes de stabilité
économique sur la région : « le rattachement au franc français et,
depuis 1999, à l'euro comme ancrage du taux de change est
généralement reconnu comme ayant eu des effets favorables
dans la région en termes de stabilité macroéconomique »[50].

En ce qui concerne la zone UEMOA, celle-ci doit contracter des


crédits auprès de la BCEAO (entre 2,5 % et 3,5 %) pour les prêter à
ses États membres à un taux d'intérêt proche des 7 %[51].

Une mesure de suspension de rachat des billets de banque CFA


est entrée en vigueur le 2 août 1993. Auparavant, et ce jusqu'au
1er août 1993, la convertibilité des billets était libre et illimitée aux
guichets de la Banque de France. Une mesure de suspension de
rachat des billets CFA entre la zone UMOA et la zone UMAC est
aussi mise en place à compter de septembre 1993.

Supervision des réserves par la Banque de France

Le franc CFA fonctionnant comme un pot commun de devises, la


zone permet un équilibre global des réserves monétaires qui limite
les risques d'hyperinflation[52]. Cependant, si ce sont toujours les
mêmes pays qui sont créditeurs, la tentation peut s'avérer forte,
pour ces pays, de quitter le système. Devenus crédibles par leur
appartenance à la zone franc, certains pays comme le Gabon et le
Cameroun ont su amorcer une diversification de leurs échanges et
fortifier leur économie, ce qui a incité la France à s'interroger sur
l'opportunité de continuer à délivrer sa garantie monétaire.
Jusqu'en 2019, les pays de la zone franc devaient obligatoirement
placer 50 % de leurs réserves de change auprès du Trésor public
français afin de garantir leur liquidité. Ces réserves de change
étaient déposées sur un compte rémunéré dont les intérêts
obligataires étaient reversés tous les ans aux pays africains[53]. En
2014, la BEAC et la BCEAO disposaient d'un dépôt,
respectivement, de 3 706 et de 5 605 milliards de francs CFA
(environ 14,3 milliards d’euros) auprès du Trésor[54].

La monnaie unique permet une liberté de transferts au sein de


chaque union monétaire, ainsi d'intensifier les flux
d'investissement et de capitaux.

Obligation de maîtrise des dépenses publiques

La maîtrise de la création monétaire a comme corollaire


l'obligation de maîtriser la dépense publique. Le Trésor français
consent des avances mais, en aucun cas, elles ne peuvent
dépasser 20 % des recettes budgétaires, pays par pays. Tout
dérapage se traduit immédiatement par des fins de mois difficiles
pour la trésorerie du pays en cause — les retards dans le paiement
des factures de l'État et dans le versement des salaires des
fonctionnaires constituent ainsi un indicateur de solvabilité des
pays de la zone franc.
Cependant, lorsqu'ils sont privés de trésorerie, ces pays ont dans
une certaine mesure la possibilité de s'endetter à l'extérieur de la
zone franc, auprès de bailleurs de fonds - comme l'Agence
française de développement (AFD) - qui n'auraient jamais consenti
de crédits s'ils n'avaient pas eu la garantie que la gestion de leurs
finances publiques n'était pas aussi rigoureuse.

Dans la zone franc, le ratio crédit à l'économie sur PIB est de 23 %,


alors qu'il est de 100 % dans la zone euro, ce qui provoque une
concurrence déloyale entre les pays membres des deux zones[54].

Le franc CFA permet toutefois aux pays membres d'éviter des


problèmes de solvabilité. Les pays hors-CFA empruntent souvent
dans des monnaies étrangères, telles que le dollar, dont ils ne
disposent que de peu de réserves. La libre convertibilité et la
stabilité du CFA permettent aux États de s'endetter de manière
plus sécurisée. Ainsi, le 3 décembre 2019, sur Radio France
internationale, le président ivoirien Alassane Ouattara défend le
franc CFA en soutenant que « Le fait que nous sommes arrimés à
l’euro, si nous empruntons des euros, le moment de les
rembourser dans cinq ou dix ans, le taux est fixe. Il n’y a pas de
problème. Donc, c’est le même taux auquel nous remboursons. Et
si nous avions une monnaie, les gens parlent de monnaie flexible,
c’est très bien pour certains pays. Mais nous, nous avons une
parité fixe. Je suis désolé de le dire, je suis ancien gouverneur de
la Banque centrale et peut-être que je ne suis pas objectif. Si les
pays de l’UEMOA n’ont pas tellement de problèmes de dettes,
c’est grâce à cette parité fixe »[22].

Stabilité macroéconomique

Une étude de la Banque de France en 2022 montre que l'ancrage


externe du franc CFA à l'euro a permis aux banques centrales des
pays utilisant le franc CFA durant la crise de la Covid-19 de mieux
gérer la crise économique qui s'est ensuivie. Ainsi, l'UEMOA et la
CEMAC ont eu, en 2020 et 2021, des taux de croissance de +4,4%
et +0,3% de leur PIB, contre +3,1% et -1,7% pour l'ensemble des
pays d'Afrique sub-saharienne[55].

Utilisation du franc CFA par la France

L'utilisation du franc CFA par la France fait l'objet de plusieurs


fausses nouvelles dans les médias. Le journal économique
allemand Deutsche Wirtschafts Nachrichten écrit par exemple que
la France perçoit annuellement 440 milliards d'euros d'impôts
auprès de ses anciennes colonies liées au franc CFA[56], avant de
se rétracter et de supprimer la référence à cette information[57].

Ainsi, contrairement à ce qu'affirment certains critiques de la


monnaie, l’État français ne fait pas usage des fonds africains
déposés à la Banque de France[43]. Les États de la zone franc ne
paient pas d'impôt « colonial »[58],[59]. Par ailleurs, aucune
obligation n'est imposée aux membres de la zone Franc : ceux-ci
sont libres d'abandonner le franc CFA pour fonder leur propre
monnaie[60].

Les critiques au sujet du franc CFA se perpétuent cependant. En


septembre 2018, Kémi Séba est reçu à Rome par des cadres du
Mouvement 5 étoiles afin de leur remettre un dossier sur le Franc
CFA et la Françafrique[61]. Quelques mois plus tard, Luigi Di Maio
et Alessandro Di Battista fustigent la France pour sa politique de
maintien du Franc CFA et son supposé néocolonialisme en
Afrique. Ces attaques sont à l'origine d'un incident diplomatique
entre la France et l'Italie[61].

Dominique Strauss-Kahn recommande une réforme du franc CFA


afin de réattribuer des sièges de la France au sein des instances
des banques centrales africaines à des administrateurs
internationaux indépendants afin de couper les derniers liens qui
pourraient être soupçonnés de coloniaux[62].

En 2018, le PIB total des 14 pays membres des deux zones francs
CFA s'élève à 222 milliards de dollars (USD), une valeur
équivalente à 8 % du PIB de la France[63]. La part de la zone franc
dans le commerce extérieur français est de 0,6 % en 2019, la
France dispose d'un excédent commercial de 2,3 milliards d'euros
au sein de ses échanges avec l'UEMOA[64].
En février 2022, un incendie a ravagé l'imprimerie de la Banque de
France à Chamalières, où sont imprimés les francs CFA[65].

Fonctionnement des unions monétaires


Bien que les devises XOF et les XAF soient désignées
communément par le même nom de franc CFA et aient
(actuellement) la même valeur, elles ne sont pas
interchangeables. Il ne s'agit donc pas d'une zone monétaire
commune mais de deux zones juxtaposées.

Initialement les francs CFA émis par les différents instituts étaient
librement convertibles ; ce n'est plus le cas depuis septembre
1993.

Entretenant des relations de coopération étroites avec les


banques centrales de la zone franc, la Banque de France participe,
avec ses consœurs africaines, au fonctionnement des institutions
communes de la zone.

Cette coopération permet à ces pays aux économies fragiles et


aux systèmes politiques assez souvent instables de bénéficier
d'une monnaie stable. Cependant, le lien entre les cours du franc
CFA et l'euro ne permet pas aux pays africains de faire varier le
cours de leur monnaie en fonction des aspects économiques
censés l'influer. Ils subissent donc les aléas économiques de
l'Europe et de sa monnaie sans pouvoir intervenir. Ces aléas sont
toutefois amortis par le mécanisme du compte d'opérations qui
permet de faire varier la quantité de monnaie en circulation dans
la zone en fonction de l'appréciation (ou la dépréciation) de l'ancre
monétaire.

Avec un euro fort, ils sont handicapés pour exporter leurs produits
vers d'autres destinations que l'Europe mais peuvent importer à
moindre coût les biens d'équipement hors zone :

lorsque l'euro s'apprécie, la quantité de monnaie par rapport au


DTS augmente et les Banques centrales créditent le compte
d'opérations auprès du Trésor français, diminuant ainsi leurs
réserves et pénalisant le mécanisme de crédit. Ce mécanisme
permet de contrer l'effet inflationniste de l'euro fort [réf. nécessaire] ;
dans le cas de l'euro faible, c'est le Trésor français qui débite ce
compte pour créditer les banques centrales, ouvrant plus fort le
robinet du crédit (augmentation de la quantité de monnaie).

Fin 2004, des billets plus sécurisés mais aussi plus fragiles ont
été mis en circulation dans les zones BEAC et BCEAO, remplaçant
ainsi les anciens billets.

Évolution de la parité du Franc CFA


Date Événement Taux de conversion

26 décembre 1945 Créat ion du franc CFA 1 F CFA = 1,70 FF

17 oct obre 1948 Dévaluat ion du franc français (FF) 1 F CFA = 2,00 FF

1er janvier 1960 Inst aurat ion[66] du nouveau franc français (FRF) 1 F CFA = 0,02 FRF

11 janvier 1994 Dévaluat ion de 50 % du franc CFA 1 F CFA = 0,01 FRF

1er janvier 1999 Arrimage du franc CFA à l'euro 1 € = 655,957 F CFA (1 F CFA ≈ 0,00152 €)[67]
Numismatique

Billet de 500 francs CFA, émis de 1993 à 2002 par la BEAC.

Afrique centrale (BEAC)

Article détaillé : Franc CFA (CEMAC).

La série de pièces actuelles a été mise en circulation en 2006. La


gamme de billets date de 2002.

La thématique commune symbolise, au revers des pièces, un


panier de fruits tropicaux.

Afrique de l'ouest (BCEAO)

Article détaillé : Franc CFA (UEMOA).

La série de billets actuelle a été mise en circulation en 2003.

Sur chaque pièce et au recto des billets est représenté le logo de


la BCEAO, un poisson-scie stylisé. Celui-ci représente une figurine
en bronze employée anciennement par les Akan pour peser l'or.
Dans leur mythologie, cette espèce incarne la puissance de la mer,
la fécondité et la prospérité.

Appellations

Sur les marchés, les échanges se font en français en franc CFA ou


en dërëm (de l'arabe dirham, lui-même issu de la drachme
grecque), en wolof, langue nationale du Sénégal. Un dërëm vaut
cinq francs (au Sénégal). C'est-à-dire qu'on compte le nombre de
pièces de 5 francs nécessaires à l'échange, plutôt que le nombre
de francs en soi, sorte d'unité de compte.
Wari Ɖolà
Franc CFA Dërëm Dala Sika
(en bambara ou (en fongbé ou
(en français) (en wolof ou autre) (en haoussa) (en baoulé ou autre)
autre) autre)

5 francs CFA 5 francs Dërëm (1 dërëm) Dala (dala 1) Dɔrɔmɛ kelen (1 Ba-blu kun (1 ba-blu) Ɖolà ɖokpó (1
dɔrɔmɛ) ɖolà)

10 francs Dɔrɔmɛ fila (2


10 francs Ñaari dërëm (2 dërëm) ƴar baka (dala 2) Ba-blu nyon (2 ba-blu) Ɖolà wè (2 ɖolà)
CFA dɔrɔmɛ)

25 francs Juroom dërëm (5 Dɔrɔmɛ duuru (5 Kpɔ́wùn ɖokpó


25 francs ƙadago (dala 5) Ponu kun (1 ponu)
CFA dërëm) dɔrɔmɛ) (1 kpɔ́wùn)

50 francs Dɔrɔmɛ t an (10 Kpɔ́wùn wè (2


50 francs Fukki dërëm (10 dërëm) ƴar goma (dala 10) Ponu nyon (2 ponu)
CFA dɔrɔmɛ) kpɔ́wùn)

100 francs Ñaar fukk dërëm (20 Dɔrɔmɛ mugan (20 Kpɔ́wùn ɛ̀nɛ̀ (4
100 francs Ishirin (dala 20) Ponu nnan (4 ponu)
CFA dërëm) dɔrɔmɛ) kpɔ́wùn)

250 francs Juroom fukk dërëm (50 Dɔrɔmɛ biduuru (50 Kpɔ́wùn wǒ (10
250 francs Hamsin (dala 50) Ponu blu (10 ponu)
CFA dërëm) dɔrɔmɛ) kpɔ́wùn)

500 francs Téeméer dërëm (100 Dɔrɔmɛ kɛmɛ (100 Kpɔ́wùn ko (20
500 francs Dari (dala 100) Ponu ablaon (20 ponu)
CFA dërëm) dorèmè) kpɔ́wùn)

1 000 francs Ñaar t éeméer dërëm Dɔrɔmɛ kɛmɛ fila Cakì ɖokpó (1
1 000 francs Jikka (dala 100 biyu) Kot oko kun (1 kot oko)
CFA (200 dërëm) (200 dɔrɔmɛ) cakì)

2 500 francs Juroomu t éeméer Jikka biyu da rabi Dɔrɔmɛ kɛmɛ duuru Kot oko nyon ponu ablaon (2 Cakì wè adaɖé
2 500 francs
CFA dërëm (500 dërëm) (dala 100 biyar) (500 dɔrɔmɛ) kot oko et 20 ponu) (2,5 cakì)

5 000 francs Junni dërëm Dɔrɔmɛ wa kelen Cakì at ɔɔn (5


5 000 francs Jikka biyar (Dubu) Kot oko nnun (5 kot oko)
CFA (1 000 dërëm) (1 000 dɔrɔmɛ) cakì)

10 000 francs Ñaar junni dërëm Dɔrɔmɛ wa fila Cakì wǒ (10


10 000 francs Jikka goma Kot oko blu (10 kot oko)
CFA (2 000 dërëm) (2 000 dɔrɔmɛ) cakì)

Notes et références
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Voir aussi

Bibliographie
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Françafrique : une histoire du franc CFA, La découverte, 2018

L'Afrique libre, ou la mort, récit politique, édition Groupe CCEE,


2018, préfaces de Biram Dah Abeid, Alexandre Douguine, Élie
Domota, Pedro Biscay, Djimon Hounsou, Ganiou Soglo et
Nicolas Anelka (ISBN 979-1091157292)
Kako Nubukpo, L’Urgence africaine. Changeons de modèle de
croissance, Éditions Odile Jacob, 2019, 236 pages.
Loup Viallet, La fin du franc CFA. (2020, VA Éditions, Versailles).
Boel Souleymane Jusqu'à la mort du Franc Cfa Editions Edilivre
paru le 3 juillet 2020
Abolition du Franc CFA : La renaissance du panafricanisme de
Wuldath Mama. (Édition L'Harmattan, mars 2023).
(ISBN 978-2-14-031662-3)

Articles connexes

Liste des Francs (unité monétaire)


Monnaie
Trésor public
Euro
Zone euro
Zone franc
Eco (monnaie)

Liens externes

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l'Ouest (http://www.bceao.int/) [archive]
Site officiel de la Banque des États de l'Afrique centrale (http://w
ww.beac.int/) [archive]
Site officiel de la Banque de France (http://www.banque-france.
fr/) [archive]
Site officiel de la Banque centrale des Comores (http://www.bc
c.km) [archive]
Change (http://www.franc-cfa.com) [archive]
L'Histoire du Franc CFA sur l'Annuaire Numismatique Campi (http
s://www.campi-
numis.org/dossiers/franc_cfa/index.html) [archive]

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