Master Audit et Gouvernance du développement Humain
Faculté de Droit Casablanca
Gouvernance et système économique international Le Fonds monétaire international (FMI)
Préparé et animé par Encadré par le Professeur
Abdelali CHAFIK P. Mme Rokia BELALAMI Anass DAHMI PLAN INTRODUCTION • Partie I : LE FMI dans le cadre du système de Brotton Woods 1 : Son fonctionnement 2 : Premières proposition de réforme 3 : Création des droits de tirage spéciaux • Partie II : Politiques et actualité de FMI 1 : Les objectifs de FMI 2 : Politiques préconisées 3 : L’encouragement à la dérégulation du marché du travail 4 : Critiques du FMI a : Vote censitaire et partialité b : Politiques considérée néfaste pour les pays en développement 5 : Le fonds monétaire international et la crise financière internationale CONCLUSION Le siège du FMI à Washington INTRODUCTION • Le Fonds monétaire international (FMI) est une institution internationale multilatérale regroupant 185 pays, dont le rôle est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté ». • Le FMI assure donc la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises monétaires et financières. Pour cela, il fournit des crédits aux pays qui connaissent des difficultés financières telles qu'elles mettent en péril l'organisation gouvernementale du pays, la stabilité de son système financier (banques, marchés financiers), ou les flux d'échanges de commerce international avec les autres pays. • Lors d'une crise financière, pour éviter qu’un pays ne fasse « défaut » (c’est-à-dire que ce pays ne puisse plus rembourser ses créanciers, voire ne plus payer ses dépenses courantes), le FMI lui prête de l’argent le temps que la confiance des agents économiques revienne. Le FMI conditionne l’obtention de prêts à la mise en place de certaines réformes économiques visant de manière générale à améliorer la gestion des finances publiques et une croissance économique équilibrée à long terme. • L’institution a été créée en 1944 et devait à l’origine garantir la stabilité du système monétaire international, dont l’écroulement au moment de la Grande dépression des années 1930 avait eu des effets catastrophiques sur l’économie mondiale. Après 1976 et la disparition d’un système de change fixe, le FMI a hérité d’un nouveau rôle face aux problèmes d’endettement des pays en développement et à certaines crises financières. Partie I: LE FMI dans le cadre du système de Brotton Woods 1:Son fonctionnement • Le rôle du FMI a été de tenter de garantir le bon fonctionnement du système monétaire de Bretton Woods. Lorsque certains pays se révélaient incapables de maintenir la valeur de leur monnaie dans la marge des 1 % prévue par les accords de 1944, ils pouvaient recourir à des dévaluations ou à des réévaluations selon les cas. Si leurs réajustements monétaires étaient supérieurs à 10 %, ils devaient alors obtenir l’accord préalable de l’organisation. • Pour tenter d’éviter ce genre de situation, le FMI joue un rôle d’intermédiaire financier entre États membres. Ainsi chaque État doit verser à l’organisation une certaine somme, nommée « quote-part » et dont le montant est déterminé par sa puissance économique, elle-même mesurée par son PNB et par l'importance de son commerce extérieur. 25 % de cette quote-part doivent être payés en or, le reste en monnaie nationale. En cas de déséquilibre de sa balance des paiements risquant de menacer l’équilibre monétaire sur le marché des changes, chaque pays membre peut obtenir automatiquement 25 % de sa quote-part (« droit de tirage »), lui permettant de soutenir, par l'achat, sa monnaie nationale. Si le FMI le juge nécessaire, il peut prêter à ce pays jusqu’à 125 % de sa quote-part. Ses prêts sont censés permettre aux banques centrales de défendre leur monnaie sur le marché des changes. • L’octroi de ces crédits est soumis à conditions et le pays demandeur doit s’engager dans une politique d'ajustement conseillée par l’organisation afin de remédier aux causes de la dépréciation de sa monnaie. • Le FMI fonctionne par ailleurs sur un système d'élection à majorité, où les voix sont pondérées par le montant de la « quote-part ». Ainsi à sa création, les États-Unis à eux seuls détiennent 25 % des voix. Les États-Unis sont par ailleurs les seuls à disposer d’un droit de veto au sein de cette organisation. • On remarque que dans un tel système, seuls les États-Unis n’ont pas besoin de se soucier, a priori, du cours de leur monnaie vu qu’elle fait office d’étalon. Ainsi les États-Unis pouvaient connaître d’importants déficits sans être soumis aux remarques du FMI. • La plupart des décisions sont prises dans les faits à l'unanimité. Les ressources du FMI liées aux quotes-parts sont d'environ 210 milliards de DTS (soit 300 milliards de dollars américains), auxquels s'ajoute la possibilité pour le FMI de recourir à des emprunts envers les grandes puissances économiques. • Le FMI compte environ 2 700 employés. 2:Premières proposition de réforme Dans le cadre du système de Bretton Woods, chaque banque centrale nationale devait être en mesure échanger en or ou en dollar, toute somme de sa monnaie nationale qui lui serait présentée par un détenteur étranger (principe de la convertibilité externe). C’est-à-dire qu'une banque nationale comme la Banque de France devait, si un allemand possédant des francs lui demandait, lui échanger contre des dollars américains ou de l’or. Dans ce système, le dollar s’était d’abord révélé trop rare pour assurer cette fonction. souhaitée, mais à partir des années 1950, les déficits américains permirent de faire du dollar une monnaie abondante. En 1959, certains pays demandèrent aux États-Unis la conversion de leurs dollars en or, ce qui provoqua une première crise du système. Face à cette crise, l’économiste belge Robert Triffin (L’or et la crise du dollar, 1960) propose une réforme du FMI. Selon lui le système monétaire de Bretton Woods est confronté à un dilemme, aujourd'hui connu sous le nom de dilemme (ou paradoxe) de Triffin car : • les États-Unis doivent fournir au reste du monde des quantités importantes de dollars afin de permettre l’essor du commerce mondial dont les règlements s’effectuent grâce à cette monnaie ; • en même temps, ils se doivent de maintenir la valeur du dollar par rapport à l’or, ce qui revient au contraire à limiter l’émission monétaire. Pour Robert Triffin, les emprunts concédés par le FMI sont insuffisants pour permettre aux banques centrales en difficulté de maintenir la parité officielle de leur monnaie sur le marché des changes. Il souhaite donc un renforcement du rôle de l’organisation en permettant des prêts plus importants qui seraient octroyés, non en monnaie nationale, mais dans une unité de compte commune et propre au FMI. Dans un tel système tous les pays devraient déposer une proportion uniforme de leurs réserves monétaires. Ses dépôts seraient comptabilisés dans une unité commune qui ne serait pas le dollar mais qui serait aussi convertible en or. Cette nouvelle unité de compte sous le contrôle du FMI permettrait la stabilité du système monétaire international, et résoudrait la contradiction qui découle du rôle prépondérant du dollar américain. Cette proposition célèbre ne sera pas retenue, bien que le diagnostic de Robert Triffin se révélera exact. 3:Création des droits de tirage spéciaux
• Une crise similaire à celle de la fin des années 1950 se produit à la
fin de la décennie suivante. À nouveau les spéculateurs jouent contre le dollar. Les détenteurs de la monnaie américaine demandent sa conversion en or, ce qui provoque en mars 1968 la suspension de la convertibilité externe du dollar, mesure visant à limiter la sortie d’or des coffres américains. En 1969, face à l’incapacité du dollar à jouer son ancien rôle, le FMI va créer de toute pièce une nouvelle monnaie, toujours existante, le DTS (droit de tirage spécial). • Le DTS est alors une monnaie définie par une parité en or ; elle fut à plusieurs reprises octroyée aux différents pays membres, selon leur quote-part, afin de créer de nouvelles liquidités internationales (en 1970, 1978 et 1981 puis récemment à certains pays n’étant pas membres de l’organisation aux dates précédentes, et ce dans un souci d’ « équité »). Aujourd’hui défini par rapport à un panier de monnaies (les 5 plus importantes), le DTS est surtout utilisé par les banques centrales (et à des usages très ponctuels : elle sert par exemple de monnaie de compte aux opérateurs téléphoniques pour le règlement des taxes d'interconnexions internationales Partie II:Politiques et actualité de FMI 1: Les objectifs de FMI
Depuis 1976, le rôle du FMI consiste en premier lieu à soutenir les
pays connaissant des difficultés financières. Lorsqu’un pays est confronté à une crise financière, le FMI lui octroie des prêts afin de garantir sa solvabilité et d’empêcher l’éclatement d’une crise financière semblable à celle qui frappa les États-Unis en 1929. L'article I des statuts du FMI en fixe les buts : « Encourager la coopération monétaire internationale; faciliter l'expansion et l'accroissement harmonieux du commerce mondial; promouvoir la stabilité des changes; aider à établir un système multilatéral de paiements; mettre temporairement, moyennant des garanties adéquates, ses ressources générales à la disposition des États membres qui font face à des difficultés de balance des paiements. Plus généralement, et conformément à ses autres buts, le FMI a pour responsabilité d'assurer la stabilité du système financier international. » Le FMI est en ce sens, le responsable de dernier ressort de la liquidité du système financier international, pour éviter le blocage des échanges et la contagion à tout le système (risque systémique) de problèmes momentanés de solvabilité d'un pays ou d'une banque centrale donné. C'est une sorte de « banque centrale des banques centrales et trésors publics ». Dans le cadre des prêts qu’il accorde, le FMI se doit de garantir auprès de ses contributeurs la bonne utilisation des fonds alloués à tel ou tel pays. Il ne s’agit pas seulement de retarder la crise par l’octroi d’une aide monétaire temporaire, mais de profiter du répit accordé par le prêt pour corriger les causes structurelles des difficultés économiques. Ainsi le FMI exige des emprunteurs qu’ils mettent en place les politiques économiques qu’il préconise : les « politiques d'ajustement structurel ». Finalement les trois grandes missions du FMI sont : - d’accorder des prêts aux pays en difficulté financière - de conseiller les États membres quant à leur politique économique - d’apporter une assistance technique et des offres de formation aux États membres dans le besoin 2:Politiques préconisées
Là où il intervient, le FMI, avec l’aide d’autres
organisations internationales octroyant des prêts (comme la Banque mondiale), négocie donc des plans dits d’Ajustement structurel. Ils consistent généralement à améliorer les conditions de production et d’offre via la promotion des mécanismes du marché. Parmi les mesures concrètes souvent exigées on trouve, l’ouverture du pays aux capitaux étrangers et au commerce international, la libéralisation du marché du travail et la réduction du poids de l’État, c’est-à-dire la privatisation de nombreuses entreprises. L’économiste américain John Williamson a regroupé l’ensemble de ces idées sous le terme de « consensus de Washington », en soulignant qu’elles sont partagées par la plupart des grandes organisations internationales (Fonds monétaire international, Banque mondiale, Organisation mondiale du commerce…) dont la plupart ont leur siège à Washington. 3:L’encouragement à la dérégulation du marché du travail
• La déréglementation du marché du travail est une idée
fréquemment mise en avant par le FMI pour soutenir la croissance économique. Le FMI utilise ainsi l'« indice de protection de l'emploi » (créé par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)), pays par pays, et encourage à sa diminution. • Par exemple, le FMI a étudié le cas de la France et encourage le gouvernement à lutter contre les rigidités sur le marché du travail. Il encourage le gouvernement à éviter de nouvelles revalorisations du SMIC, et à limiter les phénomènes de « passager clandestin » pour le versement des revenus d'inactivité. • Pour ce qui est des pays en développement, l’analyse des experts du FMI est simple. Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, les pays ayant choisi d’opter pour une croissance introvertie, comme longtemps la République populaire de Chine et l’Inde, n’ont pas connu de réussite économique, tandis que d’autres, comme les « dragons asiatiques », ont su profiter de leurs avantages, une main-d’œuvre abondante en particulier, pour s’ouvrir au commerce international et prospérer. Le FMI cherche donc généralement à contraindre les pays en développement à s’ouvrir au commerce extérieur. 4:Critiques du FMI
a : Vote censitaire et partialité
• Les États-Unis sont le contributeur principal du FMI, et possèdent
ainsi 16,79 % des droits de vote. L'Union européenne possède 32,1 % des droits de vote9. Les 10 premiers pays, qui représentent plus de 50 % du PIB mondial, ont la majorité des droits de vote alors que le FMI compte 185 pays membres. Ce qui fait dire aux détracteurs du FMI qu'il est un instrument au service des grands pays, qui financeraient le FMI pour imposer les vues économiques de l'organisation sur les pays qui choisissent d’avoir recours aux financements du FMI. Ce système de vote censitaire est critiqué, notamment par les tenants de la mondialisation démocratique. • Selon une règle tacite, le directeur du FMI est un européen (l’Europe se choisit un candidat susceptible de recueillir l'approbation du conseil d’administration), alors que le président de la Banque mondiale est un américain. Certains dirigeants des pays en développement s'insurgent contre cette règle, tels le président de la Commission de l'Union africaine Alpha Oumar Konaré qui voudrait en finir définitivement avec cette règle. • Cette règle est également critiquée par le ministre russe des Finances, Alexeï Koudrine, qui estime que ce système de sélection est également injuste envers les autres grands pays du monde tels le Brésil, l'Inde ou la Chine. • La répartition des droits de vote pose pour certains la question de l'équité du FMI : dans La Grande Désillusion, l'économiste américain Joseph Stiglitz fait par exemple du FMI une institution au service de son principal actionnaire, les États-Unis. Sa critique met régulièrement en lumière la partialité du FMI qui risque d'entraîner le déclin de cette institution : « si l'analyse des déséquilibres mondiaux par le FMI n'est pas équitable, si le Fonds n'identifie pas les États-Unis comme étant le principal coupable, s'il ne concentre pas son attention sur la nécessité de réduire le déficit budgétaire américain par des impôts plus élevés pour les citoyens les plus riches et de dépenses plus faibles en matière de défense, la pertinence du FMI risque fort de décliner au cours du XXIe siècle ». b : Politiques considérée néfaste pour les pays en développement
Des critiques ont pour source la plupart des organisations
altermondialistes et proviennent également d'économistes réputés libéraux (cf. Friedman…) ou de la Banque mondiale. Elles considèrent que les interventions du FMI, même si elles permettent un dépannage momentané des pays du tiers monde qui les acceptent, aggravent la pauvreté et les dettes en supprimant ou diminuant la capacité d'intervention de ces États, ce qui les empêcherait de mieux régler leurs problèmes. L'argument principal se base sur le fait que le FMI préconise les mêmes recommandations économiques et globalement les mêmes plans d'ajustement structurel (essentiellement des privatisations et des ouvertures du marché intérieur) à tout pays demandeur d'aide, sans analyser en profondeur la structure de chacun. Sur la base du « Consensus de Washington », il préconiserait le plus souvent une plus grande ouverture aux capitaux, aux services et biens mondiaux, la privatisation des entreprises publiques ainsi que l'austérité budgétaire. On peut prendre comme exemple l'Argentine, qui était considérée comme un pays modèle par le FMI (pour avoir suivi à la lettre ses recommandations), mais qui a connu une grave crise économique en 2001, entraînant le chaos (avec cinq présidents en dix jours en 2001). • Il y aurait peut-être des cas isolés, comme la Thaïlande, mais [qu']il n'y aurait pas une si grande crise à travers l'Asie ». La direction de la Banque mondiale s'est également montrée distante par rapport à la position du FMI et a renforcé l'impression que les deux institutions ne parlent plus systématiquement d'une même voix. M. James Wolfensohn neuvième président de la Banque mondiale, dans son discours du 6 octobre 1998, a déclaré « qu'il souhaiterait que les programmes de sauvetage financier attachent plus d'importance aux préoccupations sociales (comme le chômage) et que le FMI insistait trop en revanche sur la stabilisation des monnaies ». • Le problème peut être lié à la fois à une mauvaise connaissance du terrain par le FMI, et à une mauvaise communication de sa part. 5:Le fonds monétaire international et la crise financière internationale Les Etats-Unis, au centre de la tempête financière mondiale, pourrait entrer en récession économique, a déclaré le Fonds monétaire international (FMI). L'économie américaine ralentit actuellement et "devrait se contracter ce trimestre-ci et au début de l'année 2009", a déclaré le FMI dans son rapport sur les Perspectives économiques mondiales. La plus grande économie mondiale a augmenté à un taux annuel de 2,8 % au second trimestre. Cependant, si l'on prend les trois derniers trimestres, le rythme de la croissance n'a avoisiné que les 1,25 %, bien en dessous de son potentiel. Plus important encore, les données disponibles pour la période couvrant juillet à septembre suggèrent un autre ralentissement et les indicateurs, comme la confiance des consommateurs et des entreprises ainsi que les preuves de l'impact négatif sur le crédit, suggèrent qu'une récession est possible, selon le FMI. Le FMI projette désormais que l'économie américaine chutera au dernier trimestre 2008 et au premier trimestre 2009, se stabilisera au second trimestre 2009 et connaitra une reprise progressive. Sur une base annuelle, la croissance passera de 2 % en 2007 à 1,6 % en 2008 et 0,1 en 2009. • L'économie ne connaîtra une croissance potentielle qu'en 2010, a souligné le FMI, et d'ajouter que "les risques autour de cette prévision sont à la tendance à la baisse". Selon le rapport, les inquiétudes particulières sont que la crise du crédit pourrait imposer une contrainte encore plus grande sur l'activité, que la correction du prix des logements pourrait s'étendre à 2010 et que les pressions inflationnistes pourraient s'avérer plus persistantes, limitant ainsi la marge de manoeuvre de la Réserve fédérale américaine (Fed). "Avec une récession semblant de plus en plus probable, la question est de savoir à quel point elle sera profonde, quand on pourra s'attendre à une reprise et comment elle sera?" a interrogé le FMI. Ce qui déterminera la perspective à court terme sera l'efficacité des dernières initiatives du gouvernement pour stabiliser les conditions sur le marché financier, ainsi que le comportement des foyers américains face à l'accroissement du stress, la profondeur du cycle du logement et à quel point l'inflation contraindra la politique monétaire, selon le FMI. Le rapport du FMI est publié quelques jours avant la réunion annuelle du FMI et de la Banque mondiale à Washington le 13 octobre 2009. CONCLUSION • Le FMI est devenu une institution ouverte et transparente, comme en témoigne l'impressionnante quantité d'information désormais disponible sur son site Internet. Il encourage la même transparence dans les pays membres. • Il agit pour renforcer la gouvernance économique internationale. Il préconise par exemple l'emploi de normes et codes qui tracent les bonnes orientations pour la gestion économique et financière et le gouvernement d'entreprise. • Il s'emploie à préserver la stabilité et l'intégrité du système financier international, bien commun de l'humanité. En particulier, le programme d'évaluation du secteur financier (PESF) conduit conjointement par le FMI et la Banque mondiale est au cœur des efforts visant à consolider les secteurs financiers nationaux et à combattre le blanchiment de capitaux. • Enfin, le FMI est plus que jamais une institution soucieuse d'écouter et d'apprendre —et pas uniquement auprès des gouvernants de ses pays membres. Il reconnaît et apprécie le rôle des organisations de la société civile dans l'expression des fondements moraux de l'action collective et la mobilisation du soutien des populations sur le terrain. BIBLIOGRAFIE • Site officiel du Fonds monétaire international • Banque mondiale, FMI et développement - article de la documentation française • www.fr.wikipedia.org • Catégories : Organisation internationale à vocation économique . • Organisation des Nations unies | Organisation financière internationale . • www.imf.org MERCI POUR VOTRE ATTENTION