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cannabis

Plante bénéfique ou produit dangereux? La controverse sur le chanvre indien n’est pas terminée.
Le cannabis est-il une drogue susceptible d’engendrer une dépendance ou un produit
d’agrément inoffensif? Dans quelle mesure la consommation des dérivés du cannabis est-elle
˙entrée dans les mˇurs¨ aujourd’hui en Suisse? Quels sont les effets et les risques
sur le plan physique et psychique auxquels on peut s’attendre en cas de consommation
massive ou régulière? En matière de prévention et de réduction des risques, de quels éléments
faut-il tenir compte pour éviter tout à la fois la dramatisation et la banalisation?

Le chanvre en Suisse
Connu depuis des millénaires au Proche-
Orient notamment, le cannabis y était utili-
sé comme remède, comme substance ri-
tuelle
et comme psychotrope. En Suisse égale-
ment, la culture et l’utilisation des produits
du chanvre reposent sur une longue tradi-
tion. Jusqu’au XXe siècle, le chanvre in-
dien
(cannabis sativa) était cultivé pour ses
fibres, dont on fabriquait des cordages et
des textiles, pour ses graines, que l’on
pressait pour en extraire de l’huile et pour
ses propriétés psychoactives. Dans la mé-
decine populaire, les extraits de chanvre
étaient utilisés à des fins thérapeutiques
et, dans certaines régions du pays, les
paysans ne dédaignaient pas, à ce qu’on
dit, de bourrer leur ˙pipe du dimanche¨
avec ce ˙tabac fort¨.
Avec l’arrivée sur le marché des fibres
synthétiques, la découverte de plantes
oléagineuses de meilleur rapport et l’ap-
parition des médicaments produits par l’in-
dustrie pharmaceutique moderne, le
chanvre a été largement délaissé. En
classant, en 1951,
le cannabis parmi les ˙stupéfiants engen-
drant une dépendance¨ et partant comme
un produit ˙représentant un danger pour
la santé de l’homme¨, la Loi fédérale sur
les stupéfiants (révisée en 1975) a mis un
terme au rite de la˙pipe du dimanche¨.
Depuis lors, le cannabis fait partie — au
même titre que la morphine, la cocaïne,
les hallucinogènes et les amphétamines —
des substances interdites par la loi dont la
culture, la production, le commerce et la
consommation sont punissables. Une in-
terdiction qui n’est pas restée lettre morte,
puisqu’une part importante des dénoncia-
tions pour infraction à la Loi sur les stupé-
fiants concerne aujourd’hui encore la
consommation et le
trafic de cannabis.

La renaissance du chanvre
Malgré la criminalisation de sa consom-
mation, le chanvre n’a jamais complète-
ment perdu ses adeptes dans notre pays.
Comme en Allemagne ou aux Pays-Bas,
Institut suisse de prévention de l’alcoolisme on a vu se former en Suisse, dans les an-
et autres toxicomanies nées 60, des ˙scènes du cannabis¨ liées
à la sous-culture d’une certaine jeunesse
cannabis
et 7% suivant la variété. A noter que les es-
inspirées de l’exemple américain et par- pèces récentes contiennent davantage de
fois oriental. Dans le cadre du mouvement THC que les variétés anciennes. C’est
hippie, l’usage de cannabis a symbolisé, l’huile de haschisch qui a la plus forte te-
pour bon nombre de jeunes, la révolte neur en THC, soit 10 à 30% (voire plus).
contre
la société adulte et son mode de vie. C’est Absorption, apparition et durée
ainsi que l’on a vu naître une ˙culture du des effets
chanvre¨ possédant son langage, ses ri- Les effets du cannabis dépendent
tuels et ses infrastructures propres. —du mode de consommation (fumer,
Aujourd’hui, l’usage du cannabis est large- manger) et de la technique de consom-
ment entré dans les mˇurs et ne peut mation (profondeur de l’inhalation)
plus être considéré comme une pratique
—de la teneur en THC du cannabis
propre
à des groupes marginaux. Une grande —de l’état psychologique du consomma-
partie des adolescents et des jeunes teur
adultes rapportent en effet des expé- —du contexte dans lequel a lieu la
riences personnelles de consommation. consommation.
D’où une
remise en question sérieuse de la crimina- Au niveau physiologique, le cannabis agit
lisation des usagers du cannabis, d’autant avant tout sur le cortex cérébral, le systè-
plus que les experts estiment que la noci- me limbique (qui influence les réactions
vité de cette consommation pour la santé émotionnelles), l’hypothalamus, l’hypophy-
est relativement faible. Une série d’initia- se, le cervelet, mais aussi sur d’autres or-
tives et de projets — dont notamment une ganes tels que la rate et l’intestin.
proposition faite par le Conseil fédéral — En 1988, on a mis en évidence l’existen-
visent à adapter la législation à cette ˙nor- ce, dans le cerveau et le système ner-
malisation¨ croissante de la consomma- veux, de
tion de cannabis et à décriminaliser cette récepteurs spécifiques des cannabi-
dernière. Une telle décriminalisation sou- noïdes. Quelques années plus tard, des
lève cependant un certain nombre de chercheurs américains ont découvert un
questions épineuses: quelle quantité de cannabinoïde présent naturellement dans
cannabis une personne est-elle en droit l’organisme et
de détenir pour sa propre consommation? qui répond à ces récepteurs; ils lui ont
Peut-on autoriser la culture du chanvre en donné le nom d’˙anandamide¨(du mot
vue d’un usage personnel, et, le cas sanscrit ˙ananda¨, qui signifie ˙félicité,
échéant, en quelle quantité? béatitude¨).
Faut-il autoriser l’ouverture de ˙boutiques Lorsque le cannabis est fumé, forme de
de chanvre¨ et si oui à quelles conditions? consommation la plus courante, jusqu’à
Convient-il de fixer une limite d’âge? 60% de la substance active disponible
(THC) parvient dans les vaisseaux san-
n La plante guins. Le taux de THC dans le sang est à
son maximum après 15 — 30 minutes.
Le cannabis est le nom scientifique du
L’effet psychologique dure de 2 à 4
chanvre. En Suisse, la variante la plus ré-
heures. Lorsque le cannabis est consom-
pandue est cannabis sativa. Les produits
mé par voie orale (sous la forme de bis-
dérivés suivants sont utilisés comme
cuits par exemple),
drogue psychoactive:
il produit ses effets plus tardivement, la
—le haschisch (résine sécrétée par les in-
quantité de THC absorbée étant alors plus
florescences et mélangée à certaines
faible.
parties des fleurs et des feuilles)
—la marijuana (feuilles, fleurs et tiges Le THC se métabolise rapidement dans
séchées) l’organisme, notamment dans les organes
—l’huile de haschisch (concentré visqueux bien irrigués et dans le système nerveux.
se présentant sous forme de goudron). Dans un deuxième temps, le THC, extrê-
mement liposoluble, s’accumule dans les
tissus adipeux. Ces dépôts de THC sont li-
Les composants du cannabis bérés très lentement, de sorte que le taux
Le cannabis contient de l’ordre de 420 de THC dans le sang ne baisse que très
composants, dont 60 cannabinoïdes. lentement et qu’on peut donc le mesurer
Les principaux sont: encore longtemps après. Il en va de
—le delta-9 tétrahydrocannabinol (THC) même des métabolites de THC dans
—le cannabidiol (CBD) l’urine: on peut en détecter la présence
—le cannabinol (CBN) des semaines durant chez les consomma-
—le cannabigerol (CGB). teurs réguliers de cannabis, même si
ceux-ci n’ont plus pris de drogue depuis
Les cannabinoïdes peuvent être synthéti- un certain temps déjà.
sés chimiquement et trouvent certaines Selon les experts, il n’existe pas de lien
applications thérapeutiques. direct entre la concentration de THC dans
Le principal composant psychoactif du le sang et le degré d’euphorie produit par
chanvre, le THC, varie suivant l’espèce et le cannabis. Aussi est-il très difficile de
la partie de la plante utilisée. Ainsi, la fixer une valeur limite — en pour mille,
concentration en THC du haschisch est de comme pour l’alcoolémie par exemple —
2 à 10%, et celle de la marijuana de 0,5 à au-delà de laquelle on ne serait plus apte
cannabis
à prendre le volant sous l’influence du les seuls dans ce cas, puisque parmi les
cannabis. personnes interrogées, 16% des per-
sonnes de 49 à 59 ans et près de 5% des
Effets et effets secondaires personnes de 60 ans
Suivant la dose (quantité de THC absor- et plus déclarent avoir goûté au cannabis
bée), le mode de consommation, l’expé- (selon l’enquête réalisée par l’ISPA en
rience que le consommateur a du canna- 2000).
bis, la structure de sa personnalité, son Bien qu’elles illustrent une évolution des
état psychologique du moment et le normes établies, ce ne sont pas tant les
contexte dans lequel la consommation a expériences isolées qui sont détermi-
lieu, de nombreux effets peuvent se pro- nantes, mais bien la consommation ac-
duire simultanément ou successivement. tuelle de cannabis. Or, un tiers des 15 à
Les effets du 74 ans qui ont fait des expériences avec
cannabis peuvent varier en intensité; ils le cannabis fument actuellement encore
peuvent être agréables ou désagréables. des joints. C’est le cas de plus de la moitié
A cela s’ajoute que certaines personnes des 15 à
peuvent trouver agréable ce que d’autres 19 ans et d’un peu moins de la moitié des
vivent comme désagréable. 20 à 24 ans. Même chez les 25 à 59 ans,
la part des consommateurs actuels est en-
Effets physiques à court terme core d’un quart. C’est uniquement chez
—Sécheresse de la bouche et de la gorge les personnes de 60 ans et plus que l’on
—Dilatation de la pupille et yeux rouges ne trouve presque plus de consomma-
—Augmentation du rythme cardiaque teurs/trices
actuels. S’il est vrai que les jeunes
—Modifications de la pression artérielle
consomment davantage de haschisch que
—Détente musculaire leurs aînés, on ne peut plus dire
—Difficultés de concentration, allonge- aujourd’hui que cet usage est un phéno-
ment du temps de réaction mène propre aux jeunes exclusivement. Il
—Troubles de l’attention, pensée frag- faut cependant
mentaire relever que le taux de ceux et celles qui
—Troubles de la locomotion et vertiges arrêtent de prendre du cannabis est consi-
(lors du passage à la station debout en dérable: la plupart des consommateurs de
particulier) haschisch se contentent en effet d’un
—Baisse de la température du corps usage expérimental durant une période li-
(sensation de froid) mitée de leur vie et ne fument plus guère
— Diminution de la pression interne de ensuite. Certaines études montrent qu’en
l’ˇil. revanche, les jeunes se mettent à fumer
On n’a jamais répertorié de décès par sur- des joints de plus en plus tôt.
dose de cannabis. 6,5% des 15 à 19 ans, 5,4% des 20 à 24
ans
Effets psychologiques à court terme et 1,7% des 25 à 44 ans fument un joint
au moins une fois par jour. Cela représen-
—Modification de l’état de conscience, te
perception exacerbée de la lumière et de l’ordre de 90 000 personnes en Suisse.
de la musique Actuellement, le cannabis est consommé
—Grande faculté d’association, accompa- essentiellement sous forme de marijuana
gnée d’un besoin irrépressible de parler (44%), seul un quart des usagers consom-
et de rire mant principalement du haschisch. Un
—Euphorie et désinhibition tiers des personnes interrogées prennent
—Sensation agréable de détente, de légè- des deux.
reté, de bien-être
—Sentiment de communauté
Les risques
—Conscience accrue de soi
—Modification de la perception du temps Les risques liés à la consommation de
—Quiétude, motricité réduite cannabis ont donné lieu à une littérature
abondante, caractérisée par une polarisa-
—Indifférence et détachement vis-à-vis de
tion forte des points de vue scientifiques.
l’environnement
Aussi n’est-il pas toujours facile de faire la
—Etats occasionnels et atypiques de différence entre hypothèses, spéculations
désorientation, de confusion, d’angois- et
se, de affirmations tendant à exagérer ou — sui-
panique et de délire. vant la politique défendue en matière de
drogue — à minimiser la dangerosité prê-
La consommation tée au cannabis d’un côté et les risques
Aujourd’hui, le haschisch et la marijuana objectifs de son usage de l’autre. Les
sont les drogues illégales les plus répan- risques sanitaires liés à la consommation
dues en Suisse. Environ 27% des Suisses de cannabis sont influencés par une série
et des Suissesses de 15 à 74 ans ont, au de dimensions: la qualité de la drogue, le
moins une fois dans leur vie, fumé un dosage,
joint. Et parmi les jeunes adultes, plus de la durée de l’usage, l’état de santé, les
la moitié affirment avoir fait des expé- affections préexistantes, les prédisposi-
riences avec le cannabis. Les adolescents tions psychologiques et les conditions de
et les jeunes adultes ne sont pourtant pas consommation.
cannabis
Evolution de 1986 à 1998 de la consommation de cannabis chez les jeunes
Risques physiques et psychiques de 15 ans fréquentant la 9e année scolaire.
—Altération des facultés cognitives
(attention, concentration et capacité 25 22.4
d’apprentissage)
—Troubles de la mémoire 20
—Chez les personnes souffrant de
troubles psychiques, les symptômes de
la maladie peuvent être accentués. Les 15
% 12.2
affirmations selon lesquelles le cannabis
pourrait être 10 8.4
directement responsable de cas de 5.9 6.4 6.0
schizophrénie et de psychose ne sont 5
pas suffisamment étayées. 2.5 2.1
—Démotivation associée, diminution de
l’activité et perte d’intérêt. Le rapport de 0
causalité entre consommation régulière 1986 1990 1994 1998
de cannabis et démotivation n’est ce-
pendant pas scientifiquement établi. une fois* plusieurs
—Troubles pulmonaires, bronchite chro- fois**
nique
—Cancers des voies respiratoires dus à
l’inhalation de mélanges de cannabis et * Augmentation statistiquement significative entre 1990 et 1994
de tabac durant plusieurs années ** Augmentation statistiquement significative entre 1990 et 1994 ainsi que 1994 et
—Des lésions du système immunitaire et 1998
du patrimoine génétique ont été décrites
avant tout dans l’expérimentation ani-
male, mais les preuves scientifiques ne drogues, ce qui accroît le risque de subir —les femmes enceintes et les mères qui
sont pas établies pour l’homme. Il en va des dommages physiques ou psycholo- allaitent
de même pour les troubles hormonaux giques. —les personnes souffrant de maladies du
—Des retards de croissance chez le fˇtus cˇur ou des poumons
et des troubles du comportement chez La prévention —les personnes souffrant de troubles
le nouveau-né ne sont pas à exclure psychiques.
Encourager l’abstinence
—Risques d’accident. L’état euphorique
En tout état de cause, le cannabis n’est ni
engendré par le cannabis et ses effets Réduction des risques
inoffensif ni une plante diabolique. Le po-
particuliers sont incompatibles avec la
tentiel psychotrope de cette plante ne Si, malgré les risques en matière de
conduite d’un véhicule, le maniement de
provoque pas que les effets recherchés, santé, d’accident ou de sanctions pénales,
machines complexes ou avec d’autres
à savoir des modifications de la conscien- une personne persiste dans son intention
tâches requérant une attention soute-
ce et une détente tant physique que psy- de consommer du cannabis, elle devrait le
nue.
chique. Les risques décrits ci-dessus sont faire en s’efforçant de s’exposer le moins
Risques de dépendance suffisamment importants pour que l’on possible. Cela suppose une connaissance
garde ses distances et que l’on fasse précise des différentes sortes de cannabis
Comme c’est le cas pour bien d’autres preuve de prudence vis-à-vis de cette (teneur en THC, pureté du produit), de
drogues, la consommation régulière de drogue. C’est cela qu’il convient de faire leur mode d’action et des formes de
cannabis peut entraîner une légère dé- comprendre plus particulièrement aux en- consommation permettant de réduire les
pendance physique, mais pas d’accoutu- fants et aux adolescents. risques.
mance (besoin d’augmenter la dose pour Une grande partie de la population adulte Les règles à appliquer pour réduire les
obtenir le même effet). La dépendance et de nombreux adolescents ne consom- risques consistent notamment à choisir un
psychologique doit être prise beaucoup ment pas de cannabis. Diverses enquêtes contexte approprié (ne pas consommer
plus au ont montré que si des jeunes refusent de dans les lieux où l’on doit fournir des pres-
sérieux. C’est en particulier lors de fumer des joints — en dépit de leur curiosi- tations tels que l’école ou le lieu de travail)
consommation régulière et d’état pschique té ou de la pression exercée par le groupe et à évaluer préalablement son humeur du
fragile que le danger existe d’utiliser le — c’est souvent parce qu’ils redoutent les moment pour éviter d’éventuels effets né-
cannabis comme ˙automédication¨, en conséquences que cela pourrait avoir gatifs de la prise de drogue. Bien entendu,
guise de compagnon de tous les instants, pour leur santé. Une telle attitude mérite il convient d’éviter toutes les situations
de moyen de fuite, comme solution illusoi- d’être reconnue et encouragée à titre pré- pouvant déboucher sur un accident
re aux problèmes. On a alors besoin du ventif. Il serait en effet dangereux de re- (prendre
produit pour se sentir mieux, être en me- noncer à mettre en garde la population le volant, etc.) lors-qu’on est sous l’in-
sure de travailler, supporter des conflits, contre les risques encourus sur le plan fluence du cannabis, car la Loi sur la cir-
rencontrer d’autres personnes, etc. Ce physique, psychique et social, car cela re- culation routière prévoit une valeur limite
risque est d’autant plus grand que l’on viendrait à ignorer des risques réels et à égale à 0 pour tous les stupéfiants, y com-
commence très jeune à fumer des joints supprimer les barrières psychologiques pris le cannabis.
régulièrement. qui protègent de la consommation. Pour éviter le développement d’une dé-
De fait, suivant la dose absorbée, l’ivresse pendance, la fréquence de la consomtion
Drogue ˙tremplin¨
euphorique qu’il engendre est suffisam- et les doses absorbées devraient rester
Le cannabis n’est pas un tremplin propul-
ment forte pour augmenter sensiblement faibles. Autrement dit, la consommation
sant automatiquement un jour ou l’autre
les risques d’accident dans un environne- de cannabis ne doit pas devenir le but
ses usagers vers la consommation de
ment hautement technicisé. principal de l’existence. Elle devrait être
drogues dures. Il faut cependant recon-
La consommation de cannabis doit être un plaisir parmi d’autres. Chercher à ré-
naître que les jeunes qui en consomment
formellement déconseillée à certains soudre des problèmes existentiels en pre-
sont moins réticents à essayer d’autres
groupes à risque, à savoir: nant des drogues, c’est courir à l’échec.
drogues. Le cannabis est souvent
—les enfants et les adolescents Cela vaut aussi pour le cannabis. En
consommé en même temps que d’autres
outre, il convient d’alterner diverses
formes de consommation et d’éviter ainsi
celles qui comportent le plus de risque (in-
halation seulement).
Il importe également d’éviter de consom-
mer plusieurs drogues en même temps.
Le cannabis associé à l’alcool, à des mé-
dicaments psychotropes ou à des drogues
telles que l’ecstasy, constitue un cocktail
explosif aux effets imprévisibles.

Vous pouvez obtenir des exemplaires


supplémentaires gratuits auprès
de l’ISPA.
Un flyer, destiné aux jeunes, est éga-
lement disponible, ainsi qu’un feuillet
pour les parents.
(Veuillez nous envoyer les timbres
nécessaires pour le port.)

Institut suisse de prévention


de l’alcoolisme et autres toxicomanies
Case postale 870, 1001 Lausanne
Tél. 021 321 29 35 - Fax 021 321 29
40
http://www.sfa-ispa.ch

Standpunkte 7/94 VERKEHR 5

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