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Étymologie[modifier | modifier le code]

Médaillon représentant Stéphen Liégeard, inventeur de

l'expression « Côte d'Azur ».


L'expression revient à l'écrivain Stéphen Liégeard (1830-1925) et à son livre La Côte
d'Azur publié en 18871et qui décrit son voyage sur les littoraux de Provence et de Ligurie, plus
précisément de Marseille à Gênes. Ce Dijonnais, qui avait été avocat, sous-préfet puis député
sous le Second Empire, se consacrait à la littérature ; il disposait à Cannes d'une villa où il
passait l'hiver. Ayant la Méditerranée sous les yeux2, il eut l'idée de cette
création choronymique3 en pensant à son département d'origine, la Côte-d'Or, pour baptiser sa
région de villégiature la « Côte d'Azur »4. D’azur est un terme d'héraldique qui signifie « de
couleur bleue ».
La Côte d'Azur n'étant pas à proprement parler un territoire, le gentilé qui s'applique est celui des
départements qui composent la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Maralpins, Varois…), bien
que le terme générique d'« Azuréen » soit couramment employé, notamment pour désigner les
habitants du département des Alpes-Maritimes sur sa bande côtière dite azuréenne
(de Menton à Théoule-sur-Mer).
Antibes, effet d'après-midi (Claude Monet).

D'autres interprétations mettent en avant la densité et le contraste des couleurs, pas seulement
de la mer, changeants selon les conditions météorologiques, mais aussi ceux du ciel ou de la
lumière5qui baigne la région et auxquels Liégeard n'a pas été insensible et qui ont profondément
inspiré de nombreux artistes, comme les peintres Henri Matisse ou Claude Monet6 qui
s'émerveille des paysages qui s'offrent à lui lors de son séjour à Bordighera en 1884 :
« C'est si beau ici, si clair, si lumineux ! On nage dans l'air bleu, c'est même effrayant. Je suis
installé dans un pays féérique. Je ne sais où donner de la tête, tout est superbe et je voudrais
tout faire ; aussi j'use et je gâche beaucoup de couleurs, car il y a des essais à faire, c'est toute
une étude nouvelle pour moi que ce pays. »
Dans la nouvelle édition de son ouvrage, en 1894, Stéphen Liégeard constata que « le
dictionnaire s'est augmenté d'un mot »7.
Autres dénominations[modifier | modifier le code]
Les anglophones parlent de riviera ou de French Riviera lorsque Nice a été rattachée à la France
en 1860, qui se calque sur l'italien riviera qui signifie « une région caractérisée par le contact
brutal de la mer et de la montagne »8. On précisera Riviera française, jusqu'au Cap Mortolà, puis
Riviera Ligure ou Ligurienne jusqu'à Porto-Maurizio, portion de côte que les Italiens nomment
Riviera dei Fiori, soit littéralement "la Rive des fleurs" en référence aux productions horticoles,
nombreuses entre Vintimille et Sanremo, et des jardins fleuris aménagés essentiellement par les
touristes anglais en villégiature au XIXème siècle. On retrouve ces particularités jusqu'à Hyères à
l'ouest, car toute la portion de côte entre le Cap des Gardéens Carqueiranne et la province
d'Imperia a connu la première épopée touristique avec l'arrivée du chemin de fer et des premiers
touristes à la fin des années 1800.
En français, on a longtemps parlé de « Rivière de Gênes » et de « Rivière de Nice (Nice
Riviera) »9.

Délimitation[modifier | modifier le code]


La méconnaissance de l'ouvrage de Stéphen Liégeard ainsi que la volonté de certaines
personnalités politiques de centraliser le tourisme dans des territoires précis se traduisent par un
nombre variable de délimitations de la Côte d'Azur, excluant généralement la Ligurie pour deux
raisons : elle est italienne et le terme de Riviera ligure s'est généralisé parallèlement à
l'appellation de Liégeard en France.
Eze-village et Saint-Jean Cap-Ferrat en second plan.

S'agissant d'une dénomination non administrative mais d'origine littéraire, la Côte d'Azur n'a pas
une délimitation nette et indiscutable. Stéphen Liégeard raconte le voyage qu'il a fait sur le littoral
provençal et génois, de Marseille à Gênes, sur ce qu'il appelle la Côte d'Azur10. Pierre-Émile
Blairon, dans son ouvrage Guide secret de la Côte d'Azur se base sur les propos de Stéphen
Liégeard pour la délimiter de Marseille à Menton en tenant compte des frontières politiques
françaises.
La « Côte d’Azur » de Stéphen Liégeard[modifier | modifier le code]
La Côte d'Azur pour Stéphen Liégeard,

inventeur dudit terme, lors de son voyage sur les littoraux provençal et génois. Les deux pages
représentent les première et dernière parties de son livre.
Le livre a fait l'objet d'une première édition en 1887 puis d'une version augmentée en 1894. La
version contemporaine de septembre 2014 s'intitule « La Côte d'Azur, de Marseille à Menton » et
comprend 300 pages, sans le récit en Italie. Les villes et lieux cités dans l'ouvrage La Côte
d'Azur de Stéphen Liégeard sont les suivants, d’après la table des matières du livre11,12 :
 Hyères et le Pays des Maures : Marseille, Toulon, La
Germaine, Hyères, Les Montagnes des Maures, La Garde-Freinet, Cogolin,
le château de Grimaud et le golfe de Sambracie, Saint-Tropez et ses Bravades, La
Moutte, Cavalaire, Sainte-Maxime, Saint-Aygulf
 Saint-Raphaël, Fréjus et ses antiquités
 Cannes
 Îles de Lérins : Saint-Honorat, Sainte-Marguerite
 L'Estérel : Saint-Cassien, La Napoule, Théoule, La Sainte-Baume-d'Honorat,
Le Cap Roux, L'Auberge des Adrets, Le Mont Vinaigre
 Grasse : Grasse, Mouans-Sartoux, Castellaras, Auribeau-sur-Siagne, Source
de la Siagne et grottes de Saint-Cézaire, la Clue du Loup, Mougins, Le Cannet
 Antibes : Route de Cannes au Golfe Juan,
La Californie, Névada et Edelweiss, Le Grand Pin, Vallauris, les Incourdoules,
L'Aqueduc de Clausonne, Le Biot, Golfe Juan, Massier et Napoléon, L'Escadre
cuirassée, Juan-les-Pins, La presqu'île de la Garoupe, Antibes, Le Château de
Villeneuve-Loubet, Cagnes, Le Var
 Nice et ses environs
 La Corniche : Villefranche, Saint-Jean et Saint-Hospice, Beaulieu, Èze, La
Turbie, Notre-Dame de Laghet, Roquebrune
 La Principauté de Monaco
 Menton et ses courses de montagne
 Bordighera, Ospedaletti, Sanremo : La frontière, Le Palazzo
Orengo, Vintimille, Vallée de la Nervia, Dolce-Acqua, Pigna, Bordighera (Villas Ch.
Garnier et Bischoffsheim, Le Val de Sasso, Ruffini et le Docteur
Antonio, Ospedaletti et la Société Française Ligurienne, Coldirodi, Sanremo, Taggia,
La Madone de Lampedusa
 De Sanremo à Gênes

La Côte d'Azur, entre Beaulieu-sur-Mer et Cap-d'Ail, vue de Saint-Jean-Cap-Ferrat.


Agay, un quartier balnéaire de Saint-Raphaël.

Le Cap-Roux et la Corniche d'Or (Anthéor).


Les autres délimitations[modifier | modifier le code]
De nos jours, les limites de la Côte d'Azur sont assez floues du côté occidental13. Si les sources
citées ci-dessous concordent sur la limite orientale, qui s’arrête à la frontière franco-
italienne (plus à l'Est on parle alors de Riviera), la limite occidentale varie beaucoup selon les
sources.
Certaines sources14,15,16 la limitent à l'ouest par la commune de Cassis et à l'est par Menton (à
la frontière italienne). Dans ce cas, elle couvre entièrement le littoral des départements du Var et
des Alpes-Maritimes et partiellement celui des Bouches-du-Rhône.
Des guides touristiques17,18 la situent à Bandol (sans citer de sources bibliographiques
particulières), à la frontière de la péninsule de Sicié, limitant la Côte d'Azur au littoral des
départements du Var et des Alpes-Maritimes.
L'ouvrage Le talentueux M. Ripley de Patricia Highsmith délimite la Côte d'Azur
de Toulon à Menton.
Certains sites internet dédiés au tourisme la font partir de la ville d'Hyères et ses îles, ainsi que
la presqu'île de Giens, jusqu'à Menton19.
D'autres sources20,21 la limitent à Saint-Tropez et sa presqu'île rendue célèbre dans les années
1960 par des célébrités du cinéma, jusqu'à Menton.
Enfin, l'office du tourisme du département des Alpes-Maritimes restreint l'appellation de Côte
d'Azur à la bande côtière de son département sans faire de lien avec la version originelle créée
par Stéphen Liégeard22.
La limitation littéraire, mêlée à des limitations proposées par des personnalités politiques, tend à
assombrir la clarté de ce voyage en « côte d'azur » effectué par Stéphen Liégeard. Ceci tend à
rendre floues aux yeux des Français les limites de cet espace et ont du mal à s'y retrouver,
notamment pour les personnes n'ayant pas lu le livre de l'inventeur du terme.
La délimitation proposée par l'office du tourisme des Alpes-Maritimes s'éloigne des écrits de
Stéphen Liégeard, car il limite cet espace au département des Alpes-Maritimes tout en englobant
également les stations de ski23 en les qualifiant de « stations azuréennes »24.
De plus, la territorialisation du terme littéraire Côte d'Azur calqué sur les frontières françaises
tend à fossiliser Menton comme la limite Est, alors que parallèlement s'est constituée la Riviera
ligure en Italie sur l'ensemble de la Ligurie. Dans sa partie orientale, la Côte d'Azur englobe
la Riviera française (ainsi que Monaco), frange littorale étroite et très urbanisée avec des reliefs
accidentés et des falaises abruptes tombant dans la mer, notamment entre Menton et Nice.
Le 8 mai 2022, un documentaire sur ce sujet des limites de la Côte d'Azur a été réalisé par
France 3 Régions25. Il explique bien ces différentes limites occidentales, et le débat sans fin entre
les tenants des écrits de Stéphen Liégeard et les délimitations plus récentes, comme celles
données par le Comité départemental du Tourisme de la Côte d'Azur : de Menton à Saint-Tropez.
« C'est une approche marketing, touristique, pas un territoire, ni une zone administrative »
déclare Claire Béhar, directrice générale du comité régional du tourisme (CRT) Côte d'Azur
France26. L'appellation « Côte d'Azur France » est une marque déposée en 2016 au registre INPI
(Institut National de la Propriété Industrielle).
Du nord au sud, la délimitation de la Côte d'Azur est tout aussi vague et subjective. Dans ses
guides de sport de plein air (guides Randoxygène), le département des Alpes-Maritimes définit
trois strates horizontales au sein de la région27 : le pays côtier (qui s'étend du littoral jusqu'aux
portes du Mercantour), le moyen pays et le haut pays (jusqu'aux confins du département,
limitrophe avec les Alpes de Haute-Provence). Ainsi le pays côtier, large d'une vingtaine de
kilomètres, coincé entre mer et montagne, à forte densité de population, où se concentrent
l'essentiel des sites touristiques facilement accessibles et desservis régulièrement par les
moyens de transport (bus, cars, trains), constitue naturellement dans sa largeur la zone
géographique correspondant à la Côte d'Azur.
Une autre hypothèse à ce sujet est émise par un géographe, directeur scientifique de l’Institut du
Tourisme Côte d’Azur28. Selon lui, la Côte d'Azur se cantonne au littoral : « ...quand Liégeard
parle d'Azur, ce n'est pas le bleu du ciel, mais bien le bleu de la mer. La Côte d'Azur, c'est le
littoral ». Dans son ouvrage, Stephen Liégeard évoque Grasse, Gourdon, la Garde-Freinet, le
massif des Maures ou Dolceacqua, ce qui laisse imaginer une Côte d'Azur qui ne se réduit pas
strictement au bord de mer mais s'étend sur le pays côtier, voire l'arrière-pays proche où la
lumière bleutée, la transparence de l'atmosphère prédominent et où la mer est absente. « Par
extension, le mot [azur] désigne aussi un ciel pur et intense qu'il convient de ne pas confondre
avec la couleur bleu ciel beaucoup plus pâle, de même que le bleu marine n'a qu'un rapport
indirect avec celle de la mer par beau temps, c'est celle des uniformes de la marine. Enfin, il
convient de rappeler que, couleur du ciel et de la mer, le bleu symbolise l'infini, le divin et le
spirituel. Il invite au rêve et à l'évasion. Par extension, il évoque la paix, le calme et la volupté »29.
Toutefois, certaines descriptions étayent la théorie défendue par le géographe, celle d'une Côte
d'Azur qui se limite à la frange littorale29 : dans son ouvrage, Stéphen Liégeard déclare, alors qu'il
séjourne à Vallauris, commune située à 1,6 kilomètre seulement du bord de mer : « Rarement
d'ailleurs, le touriste s'égare vers ces parages. Les collines Vallauriennes lui sont des Colonnes
d'Hercule30. Au-delà, le spleen l'arrête il tourne bride31 et coupe au court. Vite, avec lui, regagnons
la Côte d'Azur ». On peut également y lire : « La Côte d'Azur ! Ainsi, du Château d'If jusqu'aux
palais de Gênes, s'intitule désormais le pays de la mer bleue, du soleil et des fleurs ». Enfin,
cette évocation : « ...le long de cette plage baignée de rayons qui mérite notre baptême de Côte
d'Azur, Hyères, la première, eut l'idée de mettre ses dons bénis au service de la maladie ou de la
désespérance ».
Quant aux médias locaux, ils incluent dans leur couverture la principauté de Monaco et l'est du
département du Var mais aussi la province d'Imperia en Ligurie, située à la frontière franco-
italienne.

Histoire[modifier | modifier le code]


Vacanciers de classes aisées, à Agay dans les années 1910.

Affiche des années 1920 par David Dellepiane (1866-

1932).
Le littoral de la Côte d'Azur a été le site précurseur d'un certain nombre de stations balnéaires
modernes. Il a commencé comme station thermale d'hiver pour la classe supérieure britannique à
la fin du XVIIIe siècle. Avec l'arrivée du chemin de fer dans le milieu du XIXe siècle, il est devenu
l'aire de plaisance d'aristocrates du Nord de l'Europe, britanniques, russes notamment, tels que
la reine Victoria et le roi Édouard VII, lorsqu'il était prince de Galles. En effet, lorsqu'il était enfant,
celui-ci allait fréquemment y jouer chez les membres de la famille Rothschild. La Promenade des
Anglais et le Quai des États-Unis de Nice sont un témoignage de cette époque, tout comme les
maisons « Belle époque » de nombreux villages, comme Boulouris.
Au début du XXe siècle, les paysages aux couleurs vives et aux formes tranchées, notamment
du massif de l'Esterel, fournissent la matière d'une partie des œuvres qui fondent le fauvisme à
partir du Salon d'automne de 190532, contribuant à la renommée de la région.

Paysage de la Côte d'Azur, par Henri Harpignies (1865)


Été sur la Côte d'Azur par Carl Hasch (vers 1890).

Vue d'Agay, par Albert Marquet, toile présentée au Salon d'automne de 1905.

Vue d'Agay, les roches rouges, par Marquet (idem)


La baie d'Anthéor par Louis Valtat, vers 1906.

Sous la lumière de l'Oustalet, par Henri Manguin (1920)


L'hôtel Negresco sur la promenade des Anglais à Nice.

Durant l'entre-deux-guerres, la Côte d'Azur continue son développement comme l'un des
domaines de villégiature de prédilection pour plusieurs générations de riches européens et
américains, et certaines villes comme Menton, Monaco, Nice, Antibes/Juan-Les-
Pins et Cannes se spécialisent dans l'hôtellerie de luxe et les casinos. Avec sa lumière si
particulière, la Côte d'Azur continue également d'attirer des écrivains, des artistes ou des acteurs,
notamment Pablo Picasso, Claude Monet, Henri Matisse, Antoine de Saint-Exupéry (qui y a sa
famille), Edith Wharton, Somerset Maugham, Aldous Huxley, Greta Garbo, Sacha Guitry.
Après la Seconde Guerre mondiale, la Côte d'Azur gagne encore en popularité et elle est
associée à la Côte Varoise sous l'influence du cinéma (Et Dieu… créa la femme en 1956, Pierrot
le fou en 1965 ou encore Le Gendarme de Saint-Tropez à partir de 1964) puis de la
vague « Yéyé » : avec la mode du bronzage, la Côte d'Azur devient alors une destination
essentiellement estivale et populaire. De nombreuses célébrités comme Elton
John, Bono, Johnny Hallyday, Sheila, Karl Lagerfeld ou Brigitte Bardot sont propriétaires ou ont
possédé une maison dans la région. Les élégantes demeures Belle Époque entourées de pinède
cèdent alors la place aux villas néo-provençales, californiennes ou d'« architecte », aux grands
immeubles de locations saisonnières à proximité de la plage, et la côte change rapidement de
visage.
Officiellement, la Côte d'Azur contemporaine est le foyer de 163 nationalités avec
83 962 résidents étrangers (statut de 1999)33, même si les estimations du nombre de non-
ressortissants français vivant dans la région sont souvent beaucoup plus élevées34.
Géographie[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Au fond, Anthéor et le massif de l'Esterel.

Le climat de la Côte d'Azur est de type tempéré méditerranéen avec des influences
montagnardes sur les parties Nord des départements du Var et des Alpes-Maritimes. Il est
caractérisé par des étés secs et des hivers doux qui participent à la réduction des probabilités de
gels. La Côte d'Azur bénéficie d'un ensoleillement conséquent en France métropolitaine de 300
jours par an.
Le mistral souffle parfois violemment par périodes de 3, 6 ou 9 jours, de la Vallée du Rhône
jusqu'à Saint-Raphaël et se fait faiblement sentir jusqu'à Cannes. Les météorologues expliquent
cela par la présence du massif de l'Esterel, qui détournerait le mistral et l'arrêterait. Le mistral
étant un vent sec, il fait chuter l'humidité relative à Nice : elle est généralement de 65/75 %35, elle
tombe à 30/35 % après un jour de mistral.
Les nuits sont plus douces, en août la température peut ne pas descendre en dessous
des 24 °C, car la proximité du relief à la mer affaiblit les écarts de températures entre le jour et la
nuit36.
Villes et équipements[modifier | modifier le code]
La Côte d'Azur, au sens restreint, par rapport à la version de Stéphen Liégeard, comprend un
espace urbain important. La ville la plus peuplée est Nice qui compte 343 477 habitants (2020)37.
Elle est le centre d'une métropole - Nice-Côte d'Azur - regroupant 49 communes et une
population de plus de 538 555 habitants dans l'aire urbaine dont 343 895 personnes habitant
dans la zone municipale. L'Espace urbain Nice-Côte-d'Azur compte quant à lui
991 903 habitants.
L'espace azuréen comporte aujourd'hui deux aéroports : les aéroports de Cannes-Mandelieu et
de Nice-Côte d'Azur, de classe internationale et qui représente le troisième plus grand aéroport
de France en termes de volume d'utilisation. Celui-ci se trouve sur un terrain côtier partiellement
remis en état à l'extrémité ouest de la Promenade des Anglais. Le deuxième aéroport est celui de
Mandelieu ; autrefois aéroport commercial38 de la région, il est maintenant principalement utilisé
par les avions privés et d'affaires39. L'autoroute A8 traverse la région, tout comme l'ancienne
route principale, la légendaire Route nationale 7 (officiellement aujourd'hui la D N7 dans le Var et
la D6007 dans les Alpes-Maritimes)40. Les trains desservent les régions côtières avec le service
TGV Méditerranée pour atteindre la gare de Nice-Ville en cinq heures et demie à partir de Paris
et intérieure (Grasse) par la ligne TER.
Affiche publicitaire ayant pour cadre la Côte d'Azur (1926).

La Côte d'Azur accueille le siège de la technopole à Sophia Antipolis sur les communes
de Valbonne, Biot, Mougins, Antibes et Vallauris qui comprend des entreprises aux activités
scientifiques et technologiques, ainsi que plusieurs grandes écoles (Sciences-Po à Menton) et
établissements universitaires de l'université Nice-Sophia-Antipolis.
La Côte d'Azur est une voie maritime d'importance, en particulier grâce à ses activités de ports
de plaisance et pour son ouverture sur la Corse via le port de Nice mais aussi celui de Toulon, en
plus de son port militaire qui génère des emplois liés au chantier naval. Plusieurs marinas se
trouvent le long du littoral azuréen dans les Alpes-Maritimes.

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