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B
R
R1
R2
R
B
R
B
R1 R R2
B
R R2
R1
Premier circuit :
ÿ ÿ
ÿ ÿ
R1 , R2 (et R) sont sur la même branche, ils sont donc A
⇋
A
montés en série. R1
La résistance RAB est équivalente à l’association paral- R R R R + R1 + R2
lèle de R avec R + R1 + R2 .
1 +R2 )
On a donc RAB = R//(R + R1 + R2 ) = R(R+R
2R+R1 +R2 B R2 B
Deuxième circuit :
ÿ
R1 et R2 ne sont pas sur la même branche et leurs deux pôles ne sont pas A R1 R2
ÿ
directement liés par des fils comme le sont R et R2 . R1 et R2 ne sont donc
montés ni en série ni en parallèle. On peut tout de même calculer RAB équi- R
ÿ
A A
ÿ
⇋
Troisième circuit : les deux bornes de R1 , R2 (et R) sont di-
rectement liés par des fils, ils sont donc montés en parallèle R1 R R2 R1 R//R2
et GAB = G1 + G + G2 ⇒ RAB 1
= R11 + R1 + R12 ⇒ RAB =
RR1 R2 B B
RR1 +RR2 +R1 R2
-
I A 1 kΩ B 1 kΩ C 1 kΩ
6V 2 kΩ 2 kΩ 2 kΩ 1 kΩ
1
TD – EC1 Correction PCSI 2023 – 2024
On procède par simplifications successives. Sur le circuit initial, seuls les deux résistors de 1 kΩ
sont en série, on les associe pour obtenir le premier circuit ci-dessous. Sur ce dernier, on voit que
û ú ÿ ÿ ÿ û úÿ ÿ ÿ
les deux résistors de 2 kΩ situés à droite sont en parallèle. On les associe en un seul de résistance
2×2
2+2
= 1 kΩ (circuit ci-dessous à droite).
-
-
I A 1 kΩ B 1 kΩ C I A 1 kΩ B 1 kΩ C
6V 2 kΩ 2 kΩ 2 kΩ 2 kΩ 6V 2 kΩ 2 kΩ 1 kΩ
û úÿ ÿ û úÿ ÿ û úÿ
On poursuit ensuite la simplification :
-
- -
I A 1 kΩ B I A 1 kΩ B I A
6V 2 kΩ 2 kΩ 2 kΩ 6V 2 kΩ 1 kΩ 6V 2 kΩ 2 kΩ
suite seront les même, on a donc I2 dans ces deux résistors puis 4I I I I I
dans les suivants. 4 I
4
4 2
3
I C I
2
RI. 2 4
Or, en appelant RAB la résistance équivalent au réseau, on peut
aussi écrire UAB = RAB .I.
Par identification, on en déduit RAB = 23 R.
Exercice 4 : Résistance équivalente à un cube. B
b
On est dans le cas particulier où à chaque nœud rencontré, le courant électrique se divise en deux
courants d’intensités égales car le réseau a exactement la même structure selon les deux chemins
offerts.
2
TD – EC1 Correction PCSI 2023 – 2024
I
D 3 B
I I b
I
UAB = R. 3I + R. I6 + R. 3I = 56 RI. I
3
I3
I3
b
R3
r2
r1
b
R1
2
R
r3
B i A
I1
I2
I1
I2
A
B
Il s’agit de déterminer les relations entre les résistances pour que les deux montages soient équi-
valents.
1. Déterminer uBA dans les deux représentations en fonction de I1 , I2 et I3 . On notera i l’in-
tensité du courant dans r3 .
2. Ces relations doivent rester valables quelque soient les Ij , en déduire, par identification :
R1 , R2 et R3 en fonction de r1 , r2 et r3 .
3. Vérifier que r1 = R1 R2 +R2 R3 +R1 R3
R1
, r2 = R1 R2 +R2 R3 +R1 R3
R2
et r3 = R1 R2 +R2 R3 +R1 R3
R3
.
4. Application : déterminer R1 , R2 et R3 si r1 = r2 = r3 = R.
1. Figure de gauche (étoile), on peut rapidement exprimer uBA en fonction des intensités I1 et
I2 : uBA = uBO + uOA = −R1 .I1 + R2 .I2 .
3
TD – EC1 Correction PCSI 2023 – 2024
I3
I3
C
b
R3
u CA
C
uB
r2
r1
b
O
R1
I1
2
i
R
r3
+i
i
I2
uO
O
I1
I2
I1
u
B A
A
I2
A
B
uBA uBA
Association étoile Association triangle
Figure de droite (triangle), on utilise directement la loi des nœuds pour faire figurer les
intensités qui traversent les résistors.
On en déduit ensuite uBA = r3 .i = uBC + uCA = r1 .(I2 − i) − r2 .(I1 + i).
On isole ensuite i dans la seconde équation : i.(r3 + r2 + r1 ) = −r2 .I1 + r1 .I2 ⇒ i =
− r1 +rr22 +r3 I1 + r1 +rr12 +r3 I2 .
Reste à remplacer dans l’expression de uBA pour éliminer i : uBA = − r1 +r r2 .r3
2 +r3
r1 .r3
I1 + r1 +r 2 +r3
I2
2. On a donc uBA = − r1 +r r2 .r3
2 +r3
r1 .r3
I1 + r1 +r 2 +r3
I2 pour toute valeur de I1 et I2 .
Par identification, on en déduit R1 = r1 +r r2 .r3
2 +r3
, R2 = r1 +r
r1 .r3
2 +r3
et par permutation circulaire
des indices, R3 = r1 +r2 +r3 .
r1 .r2
3. En injectant les expressions précédentes dans R1 R2 +RR2 R1 3 +R1 R3 , on montre (calculs fastidieux)
que r1 = R1 R2 +RR2 R1 3 +R1 R3 . Le même type de calculs permet de vérifier que r2 = R1 R2 +RR2 R2 3 +R1 R3
et r3 = R1 R2 +RR2 R3 3 +R1 R3 (fastidieux).
4. Application : si r1 = r2 = r3 = R on a R1 = R2 = R3 = R
3
.
ú
P (W)
ú ù
r
150
100
I
UR 50
R (Ω)
R 0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
4
TD – EC1 Correction PCSI 2023 – 2024
ø
Exercice 7 : Caractéristiques de dipôles actifs
ø ø
1. Tracer la caractéristique du dipôle D1 représenté ci-dessous à gauche.
A I B A B
U
I2 R2
E1 = 10 V, E2 = 2 V, R1 = 2 Ω et R2 = 1 Ω.
2. On ferme D1 sur D2 représenté ci dessus. Trouver graphiquement le point de fonctionne-
ment du circuit constitué.
3. On considère le dipôle D3 constitué par les dipôles D1 et D2 montés en parallèle entre A
et B. En utilisant les transformations générateur de tension ⇐⇒ générateur de courant,
trouver son dipôle actif équivalent, puis sa caractéristique.
ø
i (A)
ø
7
ð úø
I1
3
I
2 D1
, ò
1 u (V) I2 R2
0 E2
ø
−1 0 1 2 3 4 I R2
−2 A B
−3 D2 U
5
TD – EC1 Correction PCSI 2023 – 2024
ø
Remarque : on peut retrouver ce résultat en résolvant le système d’équations
.ø
I =U −2
ø
3. Soit D3 = D1 //D2 .
ðøÿ.øÿ ò
R1 R1
.ø
I2 R2
E2 ↔ ↔
R2
A I R2 B A I B A I B
R
D2
E2
R2
avec η = RE1
1
E2
+R2
, R = R1 //R2 //R2 = 2RR11+R
R2
2
et E = ηR on en déduit I = η − UR = 7 − 2,5u d’où la
caractéristique D3 sur la figure.
Remarque : on pouvait retrouver cette caractéristique à partir de celles de D1 et D2 en convention
générateurs. Comme il s’agit d’une association parallèle, il suffisait d’additionner les intensités à
tension constante (Cf. cours).
U (V) 0 2,0 4,0 6,0 6,2 6,4 6,6 6,8 7,0 7,2
I (mA) 0 0 0 0 50 100 150 200 250 300
ø
quand elle est connectée à la pile).
6
TD – EC1 Correction PCSI 2023 – 2024
I (mA)
300 bc
250 bc bc
200 bc
150 bc
∆I
100 bc bc
50 bc
bc bc bc bc U (V)
0 1 2 3 4 5 6 ∆U 7 8
La caractéristique statique n’est pas rectiligne donc le dipôle n’est pas linéaire.
2. Modélisation : linéarisation par partie.
úø
(a) Pour 0 V 6 U 6 6 V, I = 0, le courant ne passe pas, le composant se comporte comme
un interrupteur ouvert (ou un résistor de résistance infinie).
U
I=0
(b) Pour 6,0 V 6 U 6 7,2 V, I est une fonction affine de U soit I = aU + b avec a la pente
qu’on détermine à l’aide du graphe a = ∆U ∆I
= 0,3
1.2
= 0,25 A.V−1 . La courbe passe par
U = 6 V, I = 0 mA, on en déduit la valeur de b car 0 = 6 × 0,25 + b ⇒ b = −1,5 A.
On a finalement I = 0,25U − 1,5 ⇒ U = I+1,5 0,25
= 4I + 6 avec I en A et U en V.
ø
Pour un générateur de Thévenin de fem EZ et de résistance interne rZ , en convention
úø,
récepteur (c’est le cas ici !), on a U = EZ + rZ I.
U
I rZ
EZ
E − EZ 12 − 6
⇒ E − rI = EZ + rZ I ⇒ I = = ≃ 0,136 A soit 136 mA.
r + rZ 40 + 4
puis u = E − rI = 12 − 40 × 0,136 ≃ 6,56 V
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TD – EC1 Correction PCSI 2023 – 2024
1. On ne peut pas appliquer la relation des ponts diviseurs de tension car l’intensité passant
par x n’est a priori pas la même que I1 ou I2 .
2. Il y a trois branches donc a priori trois intensités à déterminer. Elles ne sont pas indépen-
dantes à cause de la loi des nœuds, d’où deux intensités, donc a priori deux équations.
3. La loi des mailles donne : (
E1 = R1 I1 + xI2
E2 = (R2 + x)I2 + xI1
4. Par combinaison linéaire ou substitution, on obtient :
xE2 − (x + R2 )E1 xE1 − R1 E2
I1 = et I2 =
x2 − R1 (x + R2 ) x2 − R1 (x + R2 )
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TD – EC1 Correction PCSI 2023 – 2024
A R A R A1 A2 An−1 R An
R
R R ′ u0 R R R un−1 R R′ un
R
B R B R B1 B2 Bn−1 R Bn
1 motif n motifs
ÿ
1. Entre les points A et B, la résistance est équivalente à l’association de R en parallèle avec
R, R′ et R en série.
ÿ
R(2R+R′ ) R(2R+R′ )
On a donc RAB = R//(2R+R′) = R+2R+R ′ et RAB = R ⇒ R =
′ ′
3R+R′
⇒ A
2R + RR = 3RR + R .
2 ′ ′ ′2
R
On se ramène à une équation du second degré en R′ : R′2 +2RR′ −2R2 = 0. R R′
Le discriminant est ∆ = 4R + 8R = 12R > 0 il y a donc deux solu-
2 2 2
tions réelles mais on ne√ conserve que celle qui est positive (il s’agit d’une
√ √ B R
résistance) : R =
′ −2R+ ∆
2
12
= −R + 2 R = ( 3 − 1)R.
2. La résistance entre les points An−1 et Bn−1 est R//(2R + R′ ) c’est à dire R′ .
On retrouve donc à nouveau R//(2R + R′ ) entre les points An−2 et Bn−2 .
En remontant de proche en proche tout le réseau et en remplaçant chaque motif par sa résistance
équivalente, c’est à dire R′ à chaque
√ fois, on aboutit au réseau de gauche, lui même équivalent à
R′ . On en déduit RAB = R′ = ( 3 − 1)R.
3. Tensions.
(a) En nommant I l’intensité du courant qui traverse R, R′ et R qui sont montées en série à
l’extrême droite du réseau, on peut écrire un = R′ .I et un−1 = RI +R′ I +RI = (2R+R′)I.
En éliminant I, on obtient un = 2R+R
R′
′ un−1 .
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xyyyzÿ ÿ û
TD – EC1 Correction PCSI 2023 – 2024
xyyyzÿ ÿ
Comme le dernier motif est équivalent à R′ , la partie si- An−2 An−1
tuée à droite du réseau est équivalente au circuit repré-
senté ci-contre. R
R R′ un−1
En appliquant exactement la même méthode que plus haut,
h i2
R′ R′
on peut écrire un−1 = 2R+R′ n−2
u d’où u n = 2R+R′
un−2 . Bn−1
h i 3
Bn−2 R
R′
(b) De même, un = 2R+R ′ un−3 si on répète trois fois les cal-
h ik
culs. Au bout de k opérations, on obtient un = 2R+R R′
′ un−k et pour k = n, on obtient
h in
finalement un = 2R+R u0 .
R ′
′
r = 0,77 Ω
1. I = E−e
r+R
= 2 A et U = e + rI = e + r r+R
E−e
= rE+Re
r+R
= 12,4 V.
(E−e)2
2. Pf = EI = E E−e
r+R
= 26 W, PJ = r+R
= 2 W, Pr = eI = e r+R
E−e
= 24 W. ρ = Pr
Pf
= e
E
= 92%.
3. (a) charge
(b) Il faut fournir une charge Q = 90/100 × 50 = 45 A.h. It = Q car I = cte, d’où t = Q/I =
22,5 h.
(c) RI 2 t = 160 kJ
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TD – EC1 Correction PCSI 2023 – 2024
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