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Département de la Jeunesse

Mars 2024

Marcher résolument sur la voie de Maître et Disciple


Vivre signifie continuer à s’entraîner et à aller de l’avant. Il peut sembler plus facile de passer
sa vie sans s’engager ou sans se dépasser, mais ceux qui choisissent cette voie finissent par
mener une vie triste et pleine de regrets. À l’inverse, ceux qui ne cessent de déployer des
efforts et qui progressent mènent une vie pleinement satisfaisante et victorieuse. […] En nous
inspirant de l’état de vie élevé et sans crainte de Nichiren, nous, pratiquants de la SGI,
consacrons notre vie à la réalisation de kosen rufu. […] Puisant dans la merveilleuse
créativité inhérente à nos vies, où que nous allions, élargissons la sphère de la victoire
humaine et faisons éclore les fleurs de la paix, de la justice et du bonheur. […] Mon maître, le
deuxième Président de la Soka Gakkai, Josei Toda, a toujours souligné l’importance
primordiale de l’unité pour établir un mouvement indestructible et parvenir, à coup sûr, à la
victoire dans chacune de nos entreprises. Il a mené notre mouvement en parfait accord avec
l’instruction léguée par Nichiren Daishonin : « Si la conscience d’être "différents par le
corps, un en esprit" prévalait parmi les êtres humains, ils atteindraient leur but. » (Écrits,
622) La SGI a surmonté chaque obstacle et elle est devenue le mouvement que nous
connaissons aujourd’hui, parce que nous avons suivi cette voie. Lorsque nous examinons
l’histoire de l’humanité, nous réalisons qu’elle forme une suite ininterrompue de discorde
internes, de conflits et de luttes. De tels événements équivalent à « la calamité de la révolte
interne au sein de votre propre domaine », dont Nichiren parle dans son traité Sur
l’établissement de l’enseignement correct pour la paix dans le pays. Au regard de cet état
lamentable des affaires humaines, il n’est nullement exagéré de dire que le grand réseau
humaniste de la SGI est une véritable prouesse. L’unité « différents par le corps, un en
esprit » est en effet la quintessence même de kosen rufu. […] À ma manière, j’ai toujours
réfléchi à ce que mon maître, M. Toda aurait fait et comment il aurait encouragé les autres.
Dans mon journal de jeunesse, au mois de janvier, alors que je venais d’avoir vingt-cinq ans,
j’ai écrit cette question : « Ai-je suivi honorablement la voie de maître et disciple ? » Mon
maître est toujours dans mon cœur. Quand j’ai été nommé troisième président de la Soka
Gakkai et que j’ai entrepris mes premiers pas pour kosen rufu, et à chaque fois que j’ai été
critiqué, mon maître a toujours été présent au plus profond de ma vie. […] Telle est l’essence
de l’idéal bouddhique de maître et disciple : le maître (le Bouddha) et les disciples (les êtres
vivants) luttent ensemble, en ne faisant qu’un, pour réaliser le vœu commun. Quand nous,
disciples, récitons Nam-Myoho-Renge-Kyo, animés du vœu d’accomplir kosen rufu, et
passons à l’action pour réaliser ce noble objectif, en recherchant sincèrement l’enseignement
et l’esprit de notre maître, nous manifestons dans notre vie la même force et la même sagesse
que lui.

Le chant de la victoire humaine (nouvelle série) par Shinichi Yamamoto paru dans le
Seikyo Shimbun, quotidien affilié au mouvement bouddhiste Soka au Japon, le 29 janvier
2014. Discours et entretiens de DAISAKU Ikeda, numéro 269, mai 2014. Vagues de Paix,
numéro 153, juillet 2017, pages 13-15.

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