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6 septembre 2023
2
Table des matières
3
4 TABLE DES MATIÈRES
Chapitre 1
1.1 Généralités
Dans ce chapitre nous nous limiterons aux systèmes discrets. Ceux-ci seront
décrits par un vecteur de paramémes de configuration, que nous noterons {→ −x }.
→
−
Nous désignerons par ailleurs le vecteur d’excitation par { f }. Pour un systéme
linéaire, les équations du mouvement peuvent se mettre sous la forme matri-
cielle suivante :
→
− →
− →
−
[M ] { ẍ } + [C] { ẋ } + [K] {→
−
x} = {f } (1.1)
Si on considère des conditions initiales nulles,
→=→
− − −
→ → −
x 0 0 ẋ0 = 0 (1.2)
la transformée de Laplace de l’équation (1.1) donne :
→
− →
− →
− →
−
p2 [M ] { X (p)} + p [C] { X (p)} + [K] { X (p)} = { f } (1.3)
5
6 CHAPITRE 1. MOUVEMENTS FORCÉS DE SYSTÈMES DISCRETS
X
Xi (p) = H11 (p) Fj (p) (1.7)
j
(
f (t) > 0 pour t compris entre −ϵ et +ϵ
(1.9)
f (t) = 0 partout ailleurs
Lorsque ϵ tend vers 0, cette fonction tend vers l’impulsion δ(t), cette impulsion
étant unitaire si :
Z +ϵ
lim f (t)dt = 1
ϵ→0 −ϵ
1
X (p) = = H (p) (1.12)
mp2 + cp + k
0.08
0.06
0.04
x(t) 0.02
-0.02
-0.04
-0.06
-0.08
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps (en S)
ce qui donne dans le domaine de Laplace, pour des conditions initiales nulles,
l’équation algébrique suivante :
0.016
0.014
0.012
0.01
x(t)
0.008
0.006
0.004
0.002
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps (en S)
dans laquelle l’excitation harmonique f (t) est donnée par : f (t) = F cos (ωt + ϕF ).
En prenant la transformée de Laplace de l’équation du mouvement 1.18, en
considérant des conditions initiales nulles, on obtient :
F (p cos ϕF − ω sin ϕF )
mp2 + cp + k X (p) =
(1.19)
p2 + ω 2
Cette dernière équation permet dès lors de déterminer X (p).
ce qui donne :
jω cos ϕF − ω sin ϕF
A = F H (jω)
2jω
1 1
A = F H (jω) cos ϕF − sin ϕF
2 2j
1
= F H (jω) ejϕH .
2
où :
système est sollicité par une force harmonique f (t) = sin (5t). La réponse est
donnée sur la figure 1.6.
0.06
0.04
0.02
0
x(t)
-0.02
-0.04
-0.06
-0.08
-0.1
-0.12
0 5 10 15 20 25
temps (en S)
où K est une constante réelle. Nous avons vu dans le précédent chapitre que
la transmittance isochrone s’obtient simplement en remplaçant p = jω dans la
fonction de transmittance H (p).
Qm
k=1 (jω − zk )
H(p) = K m Q (1.28)
k=1 (jω − pk )
|H(ω)|
|H(ω)|dB = 20 log10 , (1.29)
|Href |
où |Href | est pris égal à 1.
Compte tenu de cette définition, le module de la transmittance est donné par :
m
X m
X
|HdB (ω)| = 20 log10 K + 20 log10 |jω − zk | − 20 log10 |jω − pk | (1.30)
k=1 k=1
| {z } | {z }
zros ples
et la phase par :
m
X n
X
ϕ = ϕK + arg (jω − zk ) − arg (jω − pk ) (1.31)
k=1 k=1
−σk
ωkc ≡ (degré d’amortissement) (1.35)
ωkc
Ces définitions permettent de réduire l’expression 1.33 à :
1
H (ω) = . (1.36)
ωk2c − ω2 + j2ξk ωkc ω
1
|H (ω)|dB = 20 log10
ωk2c − ω 2 + j2ξk ωkc ω
= −20 log10 ωk2c − ω 2 + j2ξk ωkc ω
q 2
= −20 log10 ωk2c − ω 2 + (2ξk ωkc ω)2
La contribution en module d’une paire de pôles conjugués est donc donnée par :
2
|H (ω)|dB = −10 log10 { ωk2c − ω 2 + (2ξk ωkc ω)2 } (1.37)
* Si ω → 0 (log10 ω → −∞) , alors |H (ω)|dB =−10 log10 ωk4c = −40 log10 ωkc
* Si ω tend vers +∞ (log10 ω → +∞), alors |H (ω)|dB = −10 log10 ω 4 qui
est l’équation d’une droite dont la pente vaut −40dB/décade.
On peut constater dans la figure ... que les deux droites sont asymptotiques se
coupent en ω = ωkc . De manière analogue, on peut calculer la contribution en
phase de la apire de pôles complexes conjugués :
1
H (p) = (1.38)
(p − 3 − 4j) (p − 3 + 4j)
14 CHAPITRE 1. MOUVEMENTS FORCÉS DE SYSTÈMES DISCRETS
1
Figure 1.7 – Diagramme de Bode de la transmittance H (p) = (p−3−4j)(p−3+4j)
1
H (p) = , (1.39)
p − σk
étant donné que dans le cas d’un pôle réel nul ωk = 0. On passe dans le domaine
fréquentiel en posant p = jω dans la transmittance (1.39). La pulsation de
coupure ωkc , dont
q nous avons donné la définition dans la section précédente,
vaut ici : ωkc = σk2 + ωk2 = −σk . Le signe − provient du fait que σk est négatif
pour des systètems stables (cf. chapitre 3).
La transmittance isochrone se réduit à :
1 1
H (ω) = = (1.40)
jω − σk jω + ωkc
On peut donc calculer la contribution en module du pôle réel non nul :
1
|H (ω)|dB = 20 log10 (1.41)
jω + ωkc
= −20 log10 |jω + ωkc | (1.42)
q
= −20 log10 ω 2 + ωk2c (1.43)
= −10 log10 ω 2 + ωk2c
(1.44)
Asymptotiquement, on aura :
* Si ω tend vers 0 (log10 (ω) → 0), alors |H (ω)|dB tend vers −20 log10 ωkc ,
1.6. REPRÉSENTATIONS DE LA TRANSMITTANCE 15
* Si ω tend vers +∞ (log10 (ω) → 0), alors |H (ω)|dB tend vers −20 log10 ω,
qui est une droite de pente −20dB/dcade
De même, on peut calculer la contribution en phase du pôle réel :
1
ϕ = arg + jω
ωkc
= − arg (ωkc + jω)
ω ω
= − arctan = arctan −
ωkc ωkc
1
Figure 1.8 – Diagramme de Bode de la transmittance H (p) = (p−3)
1
H (jω) = (1.46)
jω
1
|H|dB = 20 log10 = −20 log10 |jω| = −20 log10 ω (1.47)
jω
1
Figure 1.9 – Diagramme de Bode de la transmittance H (p) = p
Si une telle fréquence d’excitation varie dans une plage de fréquence s res-
treinte, il nous est donné de pouvoir neutraliser la vibration grâce à un absorbeur
1.7. ABSORBEUR DYNAMIQUE 19
m1 0
0 m2
(1.50)