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La demande
La demande est une relation entre les prix Pd et les quantités demandées Qd pour un bien ou un service,
c’est donc l’ensemble de toutes les combinaisons possibles des coordonnées (Qd , Pd ) ou (Pd ,Qd ) .
On peut obtenir la relation de la demande en posant les questions suivantes:
-Pour chaque prix Pd , quelle est la quantité maximale que le consommateur demande (notée Qd )?
-Pour chaque niveau de quantité demandée Qd marginalement, quel est le prix maximal Pd (appelé le prix de
réserve ou la disposition à payer) que le consommateur est prêt à payer pour la quantité marginale
considérée?
On représente généralement la demande dans le graphique avec les prix en ordonnée (axe des y) et les
quantités en abscisse (axe des x).
Code Matlab
Clear
QQ=[]
PP=[]
for Q=0:25:200
P=400-2*Q
QQ=[QQ
Code Matlab Q]
figure PP=[PP
fplot(@(x)400-2.*x,[0 200]) P]
title('Demande Inverse: P = 400 - 2Q ') end
xlabel('Q: Quantités') QP=[QQ PP]
ylabel('P: Prix') plot(QP)
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L’expression de la (fonction de) demande
En général, on peut exprimer la relation de la demande de façon à avoir les quantités demandées en fonction
des prix et d’autres paramètres (déterminants ou facteurs de la demande), telle que :
Qd = f (Pd , Revenu, Goûts et préférences, Psubstituts , Qsubstituts , Pcomplémentaires ,Qcomplémentaires , etc...)
Code
clear
QQ=[]
PP=[]
for Q=0:20:200
P=100-0.5*Q
QQ=[QQ
Q]
PP=[PP
P]
end
PQ=[PP QQ]
Code Matlab
figure
fplot(@(x)100-0.5.*x,[0 200])
title('Demande: Q = 200 - 2P ')
xlabel(' Q: Quantités')
ylabel(' P: Prix')
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La (fonction de) demande inverse
En général on peut exprimer la même relation de la demande en isolant les prix de façon à avoir les prix en
fonction des quantités demandées et d’autres paramètres (déterminants de la demande). On appellera cette
relation la demande inverse et on l’exprimera telle que :
Pd = f (Qd , Revenu, Goûts et préférences, Psubstituts , Qsubstituts , Pcomplémentaires ,Qcomplémentaires , etc...)
Pour une demande linéaire avec un bien infiniment divisible (consommable en fractions), la demande inverse
correspond au prix en fonction des quantités et d’autres paramètres (constante, revenu, etc…).
Le a correspond à l’ordonnée à l’origine (l’intercepte), soit le prix lorsque les quantités sont égales à 0.
Pour une demande linéaire typique (avec une pente négative), ici le paramètre b correspond à la valeur
∆P (P − P0 )
absolue de la pente, soit b = pente = = 1 .
∆Q (Q1 − Q0 )
-On peut passer de la demande Qd = A − BPd à la demande inverse Pd = a − bQd ; dans ce cas on
A ∆P 1 1
retrouve les correspondances a := et b := = =
B ∆Q B ∆Q
∆P
∆P
( b := est la valeur absolue de la pente dans le plan (Q,P)).
∆Q
-Dans le sens inverse, on peut aussi passer de la demande inverse Pd = a − bQd à la demande de la forme
a ∆Q 1 1
Qd = A − BPd ; dans ce cas on retrouve la correspondance A := et B := = =
b ∆P b ∆P
∆Q
∆Q 1 1
B := = = est l’inverse de la valeur absolue de la pente dans le plan (Q,P)).
∆P b ∆P
∆Q
Bénéfice marginal (Bm) : Le bénéfice (ou bien-être) supplémentaire engendré par la consommation d’une
unité supplémentaire du bien.
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La loi de la demande
La loi de la demande indique que, toutes choses étant égales par ailleurs (Ceteris Paribus), pour un
consommateur lorsque le prix d'un bien ou d’un service augmente, une plus faible quantité sera demandée.
Pd ↑ ⇒ Qd ↓ (en vert)
C’est la relation exprimée par la courbe de demande lorsque le prix change.
L'inverse est aussi vrai, lorsque le prix d'un bien diminue, alors la quantité demandée sera typiquement plus
élevée. Pd ↓ ⇒ Qd ↑ (en rouge)
Ceci est considéré comme un prix glissant le long de la courbe de demande (par exemple le changement de
prix pourrait être causé par un déplacement de l'offre).
Ainsi, un changement dans la quantité demandée est causé par un changement dans le prix de ce bien.
C’est donc un mouvement le long (déplacement le long) de la courbe de demande qui est alors observé et non
un mouvement (déplacement) de la demande (courbe de demande).
Ce mouvement le long de la courbe de demande pourrait être induit par : un déplacement de la courbe
d’offre, l’introduction d’un prix plancher effectif (contraignant), l’introduction d’un prix plafond effectif
(contraignant), d’un quota, d’un changement dans la structure de marché qui affecte le prix, etc...
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Les déterminants ou facteurs de la demande d’un bien ou d’un service X.
Les déterminants ou facteurs suivants affectent la demande en la déplaçant (déplacement de la courbe de
demande):
normal).
Ex. Pour un bien normal, à partir de la demande initiale on ajoute le revenu (avec un signe positif) tel que
QX = 100 − 1PX + 0, 9R où R est le revenu.
Pour un bien inférieur, à partir de la demande initiale on soustrait le revenu (avec un signe négatif) tel que
QX = 100 − 1PX − 0, 5R où R est le revenu.
2. Les goûts et préférences (les préférences sont affectées par la publicité et le marketing, par la mode, par les
tendances, par les pairs, par des nouvelles informations qui changent l’environnement de consommation ou
l’intérêt pour la consommation du bien, etc...)
3. Prix des biens de substitution (biens substituts) Psubstituts et quantités de biens substituts disponibles
Qsubstituts .
Ex.
QX = 100 − 1PX − Qsubstituts alors Qsubstituts ↑ ⇒ QX ↓
5. Le nombre de consommateurs
Ex.
QX = 100 − 1PX + Nbconsommateur
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6. Les anticipations (des prix futurs, de disponibilité, par rapport à un facteur qui est un autre déterminant de
la demande)
Ex. Si nous nous attendons à ce qu’un produit ne soit plus disponible demain, nous allons augmenter notre
demande pour ce bien aujourd'hui et peut-être même stocker ce bien pour une utilisation future.
7- Les taxes à la consommation défrayées directement par les consommateurs ou d’autres contraintes fiscales
qui affectent le consommateur.
Etc…
Déplacement de la demande
Un changement (mouvement, déplacement) de la courbe de demande est provoqué par un changement d'un
déterminant (facteur) de la courbe de demande autre que les quantités et le prix du bien en considération.
Ainsi un changement d’un des facteurs (déterminants) de la demande va généralement déplacer la courbe, ce
faisant le prix et les quantités à l’équilibre vont typiquement changer (sauf dans des cas spéciaux, par exemple
si la demande est parfaitement inélastique ou parfaitement élastique).
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L’offre
L’offre est une relation prix et quantités offertes (PO , QO ) .
On peut découvrir la relation de l’offre en posant les questions suivantes.
-Pour chaque prix PO , quelle est la quantité maximale que le vendeur ou producteur est disposé à offrir QO
?
-Pour chaque niveau de quantité offerte QO , quel est le prix minimal PO (disposition à vendre) exigé par
l’offreur pour qu’il soit prêt à vendre la quantité marginale considérée?
En général, on peut exprimer la relation de l’offre de façon à avoir les quantités offertes en fonction des prix et
d’autres paramètres (déterminants ou facteurs de la l’offre), telle que :
QO = f (PO , Coûts ou prix des intrants, Niveau technologique, Nombre de vendeurs, etc...)
L’équation générale d’une offre linéaire peut être donnée par: QO = C + DPO
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La loi de l'offre
Typiquement, la loi de l'offre stipule que, toutes choses étant égales par ailleurs (Ceteris Paribus), pour
l’offreur (vendeur ou producteur) une augmentation du prix du bien va induire une augmentation de la
quantité offerte.
Ceci est considéré comme un prix glissant le long de la courbe d’offre (un mouvement le long de la courbe
d’offre pourrait être induit par un déplacement de la demande par exemple).
PO ↑ ⇒ QO ↑ (en vert)
C’est la relation exprimée par la courbe de d’offre lorsque le prix change.
L'inverse est aussi vrai, lorsque le prix d'un bien diminue, la quantité offerte sera typiquement plus faible.
PO ↓ ⇒ QO ↓ (en rouge)
Un changement dans la quantité offerte est donc causé par un changement dans le prix du bien.
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Déterminants ou facteurs de l’offre
Des changements dans les déterminants ou facteurs affectant l’offre, vont généralement se traduire par un
déplacement de la courbe d’offre. Les déterminants typiques sont les suivants:
1- Les coûts de production, y compris les prix des intrants (salaires, taux d'intérêt, coûts de location du capital,
coût des matières premières, coûts marginaux de la production,…) et les coûts de la technologie.
3- Le nombre de producteurs
Etc…
Un déplacement de la courbe d'offre est induit par un changement d'un facteur affectant l’offre.
Il y a beaucoup de facteurs micro et macro-économiques affectant l'offre et la demande, ceux
mentionnés ci-dessus sont généralement les plus importants.
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Diminution de l’offre Augmentation de l’offre
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L'équilibre de marché
L'équilibre de marché (là où entre en relation tous les vendeurs et tous les acheteurs) se produit lorsque le
prix est tel que les quantités demandés sont égales aux quantités offertes Qd = QO .
Alternativement, lorsque le prix sur la courbe de demande est tel que le prix sur la courbe d’offre correspond
aux mêmes quantités, alors on aura un équilibre.
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Offre
P*=300
Demande
Q*=50
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Les ajustements de prix
Il est rare d’être initialement au prix d’équilibre lorsque dans la réalité le vendeur choisit initialement un prix
de vente.
Dans la vraie vie l’ajustement pour atteindre le prix d’équilibre se fera généralement par un processus de
tâtonnement (processus d’essais et d’erreurs) jusqu’à ce que l’on atteigne le prix faisant que la quantité
offerte soit égale à la quantité demandée.
Ainsi, avant d’être à l’équilibre de marché on pourra se retrouver dans une situation d’offre excédentaire
(surplus) si le prix initial est trop élevé ou de demande excédentaire (pénurie) si le prix initial est trop faible.
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Demande excédentaire (pénurie)
Lorsque les quantités demandées sont supérieures aux quantités offertes on a une pénurie.
Dans une situation de demande excédentaire Qd > QO , le prix va s’ajuster vers le haut afin d'éliminer la
demande excédentaire.
À moins de contrainte (prix plafond effectif, quotas, lenteur d’ajustement, etc…) le prix s’ajustera à la hausse
pour éliminer la pénurie et atteindre la quantité optimale à l’équilibre.
Si le prix est inférieur au prix d'équilibre, le vendeur sera intéressé à augmenter le prix sachant que des
consommateurs sont prêts à payer plus cher pour les biens, c’est un des incitatifs qui pousse le vendeur à
augmenter son prix pour atteindre l’équilibre.
Ainsi le vendeur sera prêt à augmenter son prix en vue d’aller chercher des prix de vente plus élevés, ce qui lui
permettra de vendre plus de quantités (car il sera prêt à en mettre plus sur le marché), de cette manière il va
graduellement éliminer la demande excédentaire jusqu’à atteindre QO = Qd au prix d’équilibre P * .
Notez qu’un prix plancher effectif (contraignant) sera généralement aussi accompagné d’une offre
excédentaire et notez qu’un prix plafond effectif (contraignant) sera généralement accompagné d’une
demande excédentaire. Dans ces deux cas, on n’atteindra pas la quantité d’équilibre optimale puisque l’on ne
peut pas l’atteindre étant donné les contraintes légales qui limitent les ajustements de prix.
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La recette totale RT
La recette totale correspond au produit des prix P fois les quantités vendues Q , ainsi RT = P × Q .
On peut décomposer les variations de la recette totale à partir de la recette totale initiale RT0 qui change
vers une nouvelle recette totale RT1 en ajoutant les variations de prix ∆P1 = P1 − P0 et de quantités
∆Q1 = Q1 − Q0 .
Si on part du point initial on a la recette totale RT0 = P0 Q0 , lorsque que l’on ajoute le changement
∆P1 = P1 − P0 au prix et le changement ∆Q1 = Q1 − Q0 aux quantités, on obtient :
La dernière partie en rouge est relativement petite si les variations sont faibles.
∆RT ∆P ⋅ Q0 + P0 ⋅ ∆Q + ∆P ⋅ ∆Q ∆P ⋅ Q0 P ⋅ ∆Q ∆P ⋅ ∆Q
Rm = = = + 0 +
∆Q ∆Q ∆Q ∆Q ∆Q
petit si
∆P et ∆Q
sont petits
∆P ⋅ Q0 P ⋅ ∆Q
≈ + 0 + quelquechose de petit
∆Q ∆Q
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Élasticité prix de la demande
∆%Q
L’élasticité prix de la demande, souvent notée telle que εp := ou εD , représente la variation en
∆%P
pourcentage des quantités demandées d’un bien suite à une hausse de 1% des prix. C’est un ratio qui
s’exprime en pourcentage, par rapport à 1% d’augmentation des prix.
Bref, on se pose la question: ‘’si les prix augmentent de 1% ( ∆%P = 1% ), alors quelle est la variation en
pourcentage des quantités demandées ( ∆%Q )?’’
∆%Q
Par exemple, si on a εp := = −2% , alors cela signifie qu’à la position où on se situe sur la courbe
∆%P
(droite) de demande, si le prix augmente de 1% on aura (approximativement) une variation des quantités
négative de 2% (une baisse des quantités de 2%).
Il est important de noter que l’élasticité-prix d’une demande linéaire change en tout point sur la demande et
∆P
ce même si la pente ( = −b ) est constante.
∆Q
Faites très attention, dans les acétates du cours il y a des endroits où l’on a pris la valeur absolue pour indiquer
l’élasticité prix de la demande εD et il y a des endroits où on a pas pris la valeur absolue.
∆%Q
Dans la classe, je vais toujours indiquer l’élasticité prix εp := sans prendre de valeur absolue.
∆%P
∆%Q
Si je prend la valeur absolue je l’indiquerai avec le symbole , tel que εp := , ceci enlève de
∆%P
l’information (le signe), mais ceci permet de comparer l’amplitude relative en valeur absolue (élasticité forte
versus faible en valeur absolue).
2- L’élasticité-prix (d’arc) de la demande par la méthode du point milieu (avec le calcul de la moyenne)
(Q1 − Q0 )
∆%Q (Q − Q0 ) / Q (Q + Q1 ) / 2 (Q − Q0 ) (P0 + P1 )
εp := ≈ 1 = 0 = 1
∆%P (P1 − P0 ) / P (P1 − P0 ) (P1 − P0 ) (Q0 + Q1 )
(P0 + P1 ) / 2
avec les moyennes suivantes Q = (Q0 + Q1 ) / 2 et P = (P0 + P1 ) / 2 . Cette méthode est utilisée pour
régler le problème des résultats numériques qui dépendent du choix des points 0 et 1 pour effectuer le calcul
de l’élasticité-prix; en prenant la moyenne on utilise la moitié de chacun des points. Ce n’est pas un solution
définitive, ni précises.
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3- L’élasticité-prix calculée de manière exacte (élasticité-prix en un point) en utilisant la dérivé de la demande
dQ P
par rapport au prix avec εp := ⋅ (c’est l’approche utilisée dans ce cours). Cette approche donne
dP Q
une fonction et il n’y a pas d’approximation (c’est plus précis, mais cela nécessite l’usage des dérivées).
1
N.B. : La demande inverse du type Qd = a une élasticité unitaire telle que εp = −1% en tout point sur
Pd
la courbe de demande. (Notez que la demande inverse ne touche jamais les axes).
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La relation entre l’élasticité prix de la demande, la recette totale RT et la demande linéaire
Si on prend l'exemple suivant avec la demande linéaire Q = 102 − P ou bien la demande inverse équivalente
P = 102 − Q , on aura le graphique suivant.
On sait que l’élasticité prix d’une demande linéaire varie en fonction des prix (et des quantités), ceci se reflète bien dans
le graphique suivant de l’élasticité prix (sur l’abscisse on a les prix et sur l’ordonnée on a l’élasticité prix).
∆%Q
εP =
∆%P
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Dans la zone élastique (segment élastisque)
Dans la section très élastique (avec des prix élevés), si le prix passe de 100$ à 101$, on a une hausse du prix en
pourcentage de ∆%P = 1% , dans ce cas on a un déplacement le long de la courbe de demande et les quantités vont
diminuer passant de 2 à 1; en pourcentage ce changement des quantités est équivalent à ∆%Q = −50% .
∆Q (1 − 2 ) 1
Calcul : ∆%Q = = = − = −0, 5 = −50%
Q 2 2
Bref, en valeur absolue on a une très forte variation des quantités en pourcentage ∆%Q , alors qu’en valeur absolue
la variation des prix en pourcentage ∆%P est faible à 1%.
Ainsi dans ce coin de la demande (avec un prix très élevé et des quantités faibles) qui est dans la section élastique on a
que ∆%Q > ∆%P , ainsi l’élasticité prix de la demande en valeur absolue sera forte.
forte faible
Dans la section inélastique (avec des prix faibles), si le prix passe de 1$ à 2$, on a une hausse du prix de
∆%P = 100% , dans ce cas on a un déplacement le long de la courbe de demande et les quantités vont diminuer
passant de 101 à 100; en pourcentage ce changement des quantités très faible est équivalent à approximativement
∆%Q ≈ −1% .
∆Q ( 100 − 101 ) 1
Calcul : ∆%Q = = =− = −0, 009900990099... ≈ −1%
Q 101 101
Bref, en valeur absolue on a une très faible variation des quantités en pourcentage ∆%Q , alors qu’en valeur absolue
Ainsi dans ce coin de la demande (avec un prix très faible et des quantités fortes) qui est dans la section inélastique on a
que ∆%Q < ∆%P , ainsi l’élasticité prix de la demande en valeur absolue sera faible.
faible forte
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Concernant le lien entre l’élasticité prix de la demande et la recette totale RT
La recette totale est une fonction des quantités, dans notre cas on a RT = P ⋅ Q = (102 − Q ) ⋅ Q = 102 ⋅ Q − Q 2
Pour maximiser la recette totale que faut-il faire? Cela dépend de la zone dans laquelle on se situe.
– Une baisse du prix P entraîne une hausse des quantités demandées le long de la courbe de demande.
– Concernant la recette totale RT, l'impact sur la recette totale du gain de quantités en % l’emporte sur la perte
occasionnée par la baisse du prix en %, car ∆%Q > ∆%P .
forte faible
Ainsi dans la zone élastique la recette totale RT ( RT = P ⋅ Q ) va augmenter lorsque les quantités augmentent (donc
lorsque les prix diminuent).
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Dans la zone inélastique
– Une hausse du prix P entraîne une baisse des quantités demandées le long de la courbe de demande.
– Concernant la recette totale RT, l'impact sur la recette totale du gain de prix en % l’emporte sur la perte occasionnée
par la baisse des quantités en %, car ∆%Q < ∆%P .
faible forte
Ainsi dans la zone inélastique la recette totale RT ( RT = P ⋅ Q ) va augmenter lorsque les quantités diminuent (donc
lorsque les prix augmentent).
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Les types de biens
Biens normaux: pour les biens normaux, la demande augmente DX ↑ lorsque votre revenu augmente R ↑ .
Si le revenu des consommateurs augmente, ils vont consommer plus de ce bien, ce qui déplace la demande
vers la droite. Il y deux type de biens normaux : les biens normaux (de base, typiques ou nécessaires) et les
biens normaux de luxe.
Aussi, en général pour les biens normaux si le prix du bien diminue, le consommateur sera plus intéressé à
acheter le bien et la quantité demandée va augmenter (sauf pour les cas d’inélasticité parfaite).
Ex. Pommes, crème glacée, chandails
Ex. À partir de la demande initiale on ajoute le revenu (avec un signe positif) tel que QX = 100 − 1PX + 0, 9R
où R est le revenu.
Alors, lorsque le revenu augmente ( R ↑ ), la quantité demandée du bien X augmente (QX ↑ ) ceteris paribus.
∆%QX ∆QX / QX ∆QX R
L’élastité-revenu des biens normaux est positive telle que : εR := = = > 0% .
∆%R ∆R / R ∆R QX
Les biens de luxe ou biens supérieurs: les biens de luxe sont des biens normaux que l’on achète en plus
grandes proportions lorsque l’on devient plus riche.
Ex. Caviar, Mercedes, Maserati, guitare Gibson Les Paul 1959 de Peter Green, guitare Black Stratocaster de
David Gilmour, etc…
L’élastité-revenu des biens de luxe ou supérieurs est supérieure à 1% telle que :
∆%QX ∆QX / QX ∆QX R
εR := = = > 1% .
∆%R ∆R / R ∆R QX
Biens neutres: les biens neutres sont des biens pour lesquels on a pas d’intérêt, pour lesquels on est
indifférent. Si on consomme plus de ces biens, cela n’augmente pas notre bonheur. Donc, si le revenu
augmente on ne va pas en consommer plus parce que l’on ne dépensera pas pour quelque chose qui nous
apporte aucune satisfaction supplémentaire.
∆%QX ∆QX / QX ∆QX R
εR := = = = 0% .
∆%R ∆R / R ∆R QX
Biens inférieurs: les biens inférieurs sont des biens que l’on consomme moins lorsque notre revenu
augmente.
Avec des biens inférieurs la demande diminue lorsque le revenu augmente. Ex. Beurre d'arachide, diner Kraft
Biens non-désirables: un bien que vous ne voulez pas consommer (ex. les anchois pour votre professeur, la
pollution,…)
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