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Cours Galilée CONTRÔLES TERMINALE 2020

Saint-Sernin

CORRECTION CONTRÔLE 15

Exercice 1: Probabilité

Pour maintenir le système de chauffage en bon état, une société immobilière fait contrôler les
chaudières de son parc de logement pendant l’été.
On sait que 20% des chaudières sont sous garantie.
Parmi les chaudières sous garantie, la probabilité qu’une chaudière soit défectueuse est de 0, 01.
10% des chaudières qui ne sont plus sous garantie sont défectueuses.
On choisit une chaudière au hasard et on considérera les évènements suivants :
G : " La chaudière est sous garantie "
D : " La chaudière est défectueuse "

1. Réalisons un arbre pondéré illustrant la situation.

2. Calculons la probabilité de l’évènement suivant :


A : " La chaudière est sous garantie et défectueuse "
La chaudière est sous garantie et défectueuse donc A = G ∩ D.
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P (A) = P (G ∩ D).
D’après l’arbre pondéré de la question 1) on a :
P (G ∩ D) = P (G) × PG (D) = 0, 2 × 0, 01 = 0, 002.
D’où P (A) = 0, 002.

3. Calculons P (D).
D’après la formule des probabilités totales, on a:
P (D) = P (G ∩ D) + P (Ḡ ∩ D).
P (G ∩ D) = 0, 002 et d’après l’arbre pondéré, on a:
P (Ḡ ∩ D) = P (Ḡ) × PḠ (D) = 0, 8 × 0, 1 = 0, 08.
Alors, P (D) = 0, 002 + 0, 08 = 0, 082.
D’où P (D) = 0, 082

4. Un technicien intervient dans un logement où la chaudière est défectueuse.


1
Montrons que la probabilité que cette chaudière soit sous garantie est .
41
Il s’agit de déterminer la probabilité que cette chaudière soit sous garantie sachant que la
chaudière est défectueuse c’est-à-dire PD (G).
P (G ∩ D)
PD (G) = .
P (D)
0, 002 2 1
PD (G) = = = .
0, 082 82 41
1
D’où on a bien PD (G) = .
41
5. Le contrôle est gratuit si la chaudière est sous garantie.
Il coûte 80 euros si la chaudière n’est plus sous garantie et n’est pas défectueuse.
Il coûte 280 euros dans le cas d’une chaudière défectueuse qui n’est plus sous garantie.
Soit Y la variable aléatoire représentant le coût du contrôle d’une chaudière.

(a) Déterminons la loi de probabilité de Y .


La variable aléatoire Y représente le coût du contrôle d’une chaudière donc elle peut
prendre les valeurs : 0, 80 ou 280.
Déterminons :
• P (Y = 0).
L’évènement {Y = 0} correspond à l’évènement "la chaudière est sous garantie" donc
P (Y = 0) = P (G) = 0, 2.
D’où P (Y = 0) = 0, 2.
• P (Y = 80).
L’évènement {Y = 80} correspond à l’évènement "la chaudière n’est plus sous garantie
et n’est pas défectueuse" donc P (Y = 80) = P (Ḡ ∩ D̄).
D’après l’arbre de probabilité de la question 1):
P (Ḡ ∩ D̄) = P (Ḡ) × PḠ (D̄) = 0, 8 × 0, 9 = 0, 72.
D’où P (Y = 80) = 0, 72.
• P (Y = 280).
L’évènement {Y = 280} correspond à l’évènement "la chaudière est défectueuse et
n’est plus sous garantie" donc P (Y = 280) = P (Ḡ ∩ D) or P (Ḡ ∩ D) = 0, 08.
D’où P (Y = 280) = 0, 08.
On obtient par suite la loi de probabilité ci-dessous:

Cont.
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y 0 80 280

P (Y = y) 0, 2 0, 72 0, 08

(b) Calculons l’espérance de Y .

E(Y ) = 0 × P (Y = 0) + 80 × P (Y = 80) + 280 × P (Y = 280)


= 0 + 80 × 0, 72 + 280 × 0, 08
E(Y ) = 80

(c) L’espérance ici représente le coût moyen que la société immobilière peut espérer payer
pour le contrôle d’un grand nombre de chaudières.
6. Au cours d’une tournée, on a trouvé 5 chaudières défectueuses.
On appelle X la variable aléatoire donnant le nombre de chaudières sous garantie parmi ces 5
chaudières.
(a) Justifions que X suit une loi binomiale dont on donnera les paramètres.
L’expérience aléatoire qui permet de vérifier si une chaudière est sous garantie ou pas est
une épreuve de Bernoulli dont la probabilité correspondant au succès est p = 0, 2.
X est la variable aléatoire donnant le nombre de chaudières sous garantie parmi 5 chaudières.
La variable aléatoire X compte donc le nombre de succès lors de la répétition de 5 épreuves
de Bernoulli identiques et indépendantes. Ainsi, la variable aléatoire X suit une loi de
binomiale de paramètre p = 0, 2 et n = 5.
(b) Calculons la probabilité que deux de ces cinq chaudières soit sous garantie.
La variable aléatoire X suit une loi binomiale de paramètre n = 5 et p = 0, 2 alors :
P (X = k) = k5 × 0, 2k × 0, 85−k .


Ainsi, P (X = 2) = 52 × 0, 22 × 0, 83 = 10 × 0, 04 × 0, 512 = 0, 205.


D’où P (X = 2) = 0, 205.
(c) Calculons la probabilité qu’au moins trois de ces cinq chaudières soit sous garantie.
Il s’agit de calculer la probabilité P (X ≥ 3).
P (X ≥ 3) = 1 − P (X < 3).
Déterminons P (X < 3).
P (X < 3) = P (X = 0) + P (X = 1) + P (X = 2).
P (X = 2) = 0, 205.
P (X = 1) = 51 × 0, 21 × 0, 84 = 0, 41.
P (X = 0) = 50 × 0, 20 × 0, 85 = 0, 328.
Donc P (X < 3) = 0, 328 + 0, 41 + 0, 205 = 0, 943.
Ainsi, P (X ≥ 3) = 1 − 0, 943 = 0, 057.
D’où P (X ≥ 3) = 0, 057.
7. (a) Calculons P (G ∪ D).
P (G ∪ D) = P (G) + P (D) − P (G ∩ D).
P (G) = 0, 2; P (D) = 0, 082 et P (G ∩ D) = 0, 002 alors :
P (G ∪ D) = 0, 2 + 0, 082 − 0, 002 = 0, 28.
D’où P (G ∪ D) = 0, 28
(b) Non les évènements G et D ne sont pas indépendants car
P (G) × P (D) = 0, 2 × 0, 082 = 0, 016 6= 0, 002 = P (G ∩ D).

Cont.
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Exercice 2: Étude de fonction

Partie A : Étude d’une fonction auxiliaire


Soit g la fonction définie sur R par

g(x) = (x + 2)ex−4 − 2.

1. Déterminons la limite de g en +∞.

lim g(x) = lim (x + 2)ex−4 − 2


x→+∞ x→+∞


 lim (x + 2) = +∞
x→+∞

= +∞ × +∞ − 2 car x→+∞lim x − 4 = +∞

 lim eX = +∞


X→+∞

= +∞

2. Démontrons que la limite de g en −∞ vaut −2.

lim g(x) = lim (x + 2)ex−4 − 2


x→−∞ x→−∞

= lim xex−4 + 2ex−4 − 2


x→−∞

= lim xex × e−4 + 2ex−4 − 2


x→−∞

 lim xex = 0
= 0 × e + 2 × 0 − 2 car x→−∞ x−4
−4
 lim e =0
x→−∞

= −2

D’où le résultat.

3. On admet que la fonction g est dérivable sur R et on note g ′ sa dérivée.


Calculons g ′ (x) pour tout réel x puis dressons le tableau de variations de g.
Pour tout réel x on a:

g ′ (x) = (x + 2)′ ex−4 + (x + 2)(ex−4 )′


= ex−4 + (x + 2)(x − 4)′ ex−4
= ex−4 + (x + 2)ex−4
g ′ (x) = (x + 3)ex−4

Étudions le signe de la fonction g ′ (x).


Pour tout réel x, g ′ (x) = (x + 3)ex−4 .
Or pour tout réel x, ex−4 > 0 donc g ′ (x) a le signe de la fonction x 7→ x + 3.
Posons x + 3 = 0
x + 3 = 0 ⇔ x = −3.
Faisons en même temps le tableau de signe de g ′ et le tableau de variation de la fonction g.

Cont.
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x −∞ −3 +∞

g′ − 0 +

−2 +∞

−e−7 − 2

g(−3) = (−3 + 2)e−3−4 − 2 = −e−7 − 2


4. Démontrons que l’équation g(x) = 0 admet une unique solution α sur R dont on donnera un
encadrement d’amplitude 10−3 de α.
D’après le tableau de variation ci-dessus, pour tout x ∈] − ∞, −3], −e−7 − 2 ≤ g(x) ≤ −2 donc
g(x) < 0 alors la fonction g n’admet pas de solution sur l’intervalle ] − ∞, −3].
On sait que [−3, 4] ⊂ [−3, +∞[.
g(−3) = −e−7 − 2 et g(4) = (4 + 2)e4−4 − 2 = 4
g(−3) × g(4) = (−e−7 − 2) × 4 = −4(e−7 + 2) < 0.
g(−3)×g(4) < 0 et g est strictement croissante sur l’intervalle ]−3, 4] alors, d’après le théorème
des valeurs intermédiaires, il existe un unique α ∈] − 3, 4] tel que g(α) = 0.
D’où la fonction l’équation g(x) = 0 admet une unique solution α sur R.
Donnons un encadrement d’amplitude 10−3 de α.
On sait que α ∈ [−3, 4].
Après une représentation de la fonction g on conjecture que α ∈ [3, 07; 3, 065].
g(3, 07) = (3, 07 + 2)e3,07−4 − 2 = 5, 07e−0,93 − 2 > 0 et
g(3, 065) = (3, 065 + 2)e3,065−4 − 2 = 5, 065e−0,935 − 2 < 0 Appliquons pour la suite l’algorithme
de dichotomie.
On sait que g(3, 065) < 0 et g(3, 07) > 0.
On s’arrête lorsque l’amplitude de l’intervalle en cours est de 0, 001.
3, 065 + 3, 07
• c1 = = 3, 0675
2
g(3, 065) < 0 et g(3, 07) > 0.
g(3, 0675) = (3, 0675 + 2)e3,0675−4 − 2 = 5, 0675e−0,9325 − 2 < 0.
g(3, 0675) × g(3, 07) < 0 donc α ∈ [3, 0675; 3, 07].
3, 0675 + 3, 07
• c2 = = 3, 069.
2
g(3, 0675) < 0 et g(3, 07) > 0 g(3, 069) = (3, 069 + 2)e3,069−4 − 2 = 5, 069e−0,931 − 2 < 0.
g(3, 069) × g(3, 07) < 0 donc α ∈ [3, 069; 3, 07].
3, 07 − 3, 069 = 0, 001.
D’où un encadrement d’amplitude 10−3 de α est :
3, 069 ≤ α ≤ 3, 07
5. Déduisons le signe de la fonction g sur R.
De ce qui précède, pour tout x ∈] − ∞, α[, g(x) < 0;
pour tout x ∈]α, +∞[, g(x) > 0 et g(α) = 0.
Partie B : Étude de la fonction f
Soit f la fonction définie sur R par

Cont.
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f (x) = x2 − x2 ex−4 .

1. Résolvons l’équation f (x) = 0 sur R.

f (x) = 0 ⇔ x2 − x2 ex−4 = 0
⇔ x2 (1 − ex−4 ) = 0
⇔ x2 = 0 ou 1 − ex−4 = 0
⇔ x = 0 ou 1 = ex−4
⇔ x = 0 ou ln(1) = ln(ex−4 )
⇔ x = 0 ou 0 = x − 4
⇔ x = 0 ou x = 4

Ainsi, les solutions de l’équation f (x) = 0 sont x = 4 et x = 0.

2. On admet que la fonction f est dérivable sur R et on note f ′ sa fonction dérivée.


Démontrons que, pour tout réel x : f ′ (x) = −xg(x)

f ′ (x) = (x2 )′ − [(x2 )′ ex−4 + x2 (ex−4 )′ ]


= 2x − 2xex−4 − x2 ex−4
= 2x − (x2 + 2x)ex−4
= 2x − x(x + 2)ex−4
= −x (x + 2)ex−4 − 2


= −xg(x)

D’où le résultat.

Étudions les variations de la fonction f sur R.


Posons f ′ (x) = 0.
f ′ (x) = 0 ⇔ −xg(x) = 0 ⇔ x = 0 ou g(x) = 0 ⇔ x = 0 ou x = α car de la question précé-
dente, g(x) = 0 ⇔ x = α.
Faisons en même temps un tableau de signe et un tableau de variation.

x −∞ 0 α +∞

−x + 0 − 0 −

g − 0 − 0 +

f′ − 0 + 0 −

+∞ f (α)

0 −∞

Cont.
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α3
3. Démontrons que le maximum de la fonction f sur [0; +∞[ est égal à .
α+2
D’après le tableau de variation ci-dessus, le maximum de la fonction f sur l’intervalle [0; +∞[
est f (α).
f (α) = α2 − α2 ex−4 = α2 (1 − eα−4 ).
Or on sait que f ′ (α) = 0.

f ′ (α) = 0 ⇔ −αg(α) = 0
⇔ g(α) = 0 car 3, 069 ≤ α
⇔ (α + 2)eα−4 − 2 = 0
2
⇔ eα−4 =
α+2
2
En remplaçant l’expression eα−4 = dans l’expression de f (α) on obtient:
α+2
2 α+2−2 α3
f (α) = α2 (1 − ) = α2 × = .
α+2 α+2 α+2
α3
Ainsi, f (α) = .
α+2
α3
D’où le maximum de la fonction f sur l’intervalle [0; +∞[ est bien égal à .
α+2
4. Déterminons l’équation de la tangente à Cf au point d’abscisse 4.
Soit T cette tangente.
T : y = f ′ (4)(x − 4) + f (4).
f (4) = 0 et f ′ (4) = −4 × g(4) = −4((4 + 2)e4−4 − 2) = −4 × 4 = −16.
Ainsi, T : y = −16(x − 4) + 0 = −16x + 64.
D’où T : y = −16x + 64.
Exercice 3: Géométrie dans l’espace

− → − → −
L’espace est muni d’un repère orthonormé (O; i ; j ; k ).
On considère deux droites d1 et d2 définies par les représentations paramétriques :
 
 x=2+t  x = −5 + 2t′
d1 : y = 3 − t, t ∈ R et d2 : y = −1 + t′ , t′ ∈ R
z=t z=5
 

1. Vérifions que le point A(2; 3; 0) appartient à la droite d1 .


Cherchons t ∈ R tel que:
 
 xA = 2 + t
 2 = 2 + t

yA = 3 − t ⇔ 3 = 3 − t
 
zA = t 0=t
 

t = 2 − 2 = 0

⇔ t=3−3=0

t=0

⇔t=0
Par conséquent, le point A est bien un point appartenant à la droite d1 .

Cont.
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2. Donnons un vecteur directeur → −


u1 de la droite d1 et un vecteur directeur → − de ladroite d
u2  2. 
1 2


D’après les représentations paramétriques des droites d1 et d2 on obtient u1 −1 et u2 1.
  →
− 
1 0
Non les droites d1 et d2 ne sont pas parallèles, car les vecteurs u~1 et u~2 ne sont pas colinéaires.
En effet, soitα ∈ R tel que u~1 = αu~2 .
1 = 2α

u~1 = αu~2 ⇔ −1 = α (Absurde)

1=0

Donc les vecteurs u~1 et u~2 ne sont pas colinéaires.
 
1
3. On considère maintenant la droite ∆ dirigée par le vecteur → −v  −2 , et passant par le point
−3
B (3; 3; 5).

(a) Donnons une représentation


 paramétrique de la droite ∆.
x = s + 3

Soit s ∈ R ∆ : y = −2s + 3 est une représentation paramétrique de la droite ∆.

z = −3s + 5

(b) Oui, les droites d1 et ∆ sont sécantes.


En effet, si les droites d1 et d2 sont sécantes alors elles admettent un point d’intersection.
Cherchons s et t tels que :

x = s + 3 = 2 + t

y = −2s + 3 = 3 − t .

z = −3s + 5 = t

 
x = s + 3 = 2 + t
 s + 3 = 2 + t

y = −2s + 3 = 3 − t ⇔ −2s + 3 = 3 − t
 
z = −3s + 5 = t −3s + 5 = t
 
(
t = −3s + 5 L1 ← L3 s + 3 = 2 − 3s + 5

−2s + 3 = 3 + 3s − 5
(
s=2

t=1

Par conséquent, les droites d1 et d2 sont sécantes.

4. Oui la droite ∆ est orthogonale à la droite d1 .


En effet, u~1 .~v = 1 × 1 − 1 × (−2) + 1 × (−3) = 1 + 2 − 3 = 0.
Le produit scalaire des u~1 et ~v est nul donc les deux vecteurs sont orthogonaux.
Les vecteurs directeurs des droites ∆ et d1 sont orthogonaux, d’où les droites ∆ et d1 sont
orthogonaux.

Exercice 4: Suites numériques

On considère la suite (un ) définie, pour tout entier naturel non nul n, par :

Cont.
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n(n + 2)
un = .
(n + 1)2
La suite (vn ) est définie par :
v1 = u1 , v2 = u1 × u2 et pour tout entier naturel n ≥ 3, vn = u1 × u2 × ... × un = vn−1 × un .
2
1. Vérifions que l’on a v2 = puis calculons v3 .
3
• v2 .
v 2 = u1 × u2 .
1(1 + 2) 3
u1 = =
(1 + 1) 2 4
2(2 + 2) 8
u2 = =
(2 + 1)2 9
3 8 2
v 2 = u1 × u2 = × = .
4 9 3
2
D’où on a bien v2 = .
3
• v3 .
v 3 = v 2 × u3
3(3 + 2) 15
u3 = = .
(3 + 1) 2 16
2 15 5
v3 = × = .
3 16 8
5
D’où v3 = .
8
1
2. Montrons que, pour tout entier naturel non nul n, un = 1 − .
(n + 1)2
n(n + 2)
Pour tout entier naturel non nul n, on a un = .
(n + 1)2

n(n + 2)
un =
(n + 1)2
n2 + 2n
=
(n + 1)2
n2 + 2n + 1 − 1
=
(n + 1)2
(n + 1)2 − 1
=
(n + 1)2
1
un = 1 −
(n + 1)2
D’où le résultat.
3. Montrons que, pour tout entier naturel non nul n, 0 < un < 1.
Pour tout entier naturel non nul n on a:
n(n + 2)
n(n + 2) > 0 et (n + 1)2 > 0 donc > 0 d’où un > 0.
(n + 1)2
1 1
De plus, (n + 1)2 > 0 donc > 0 alors 1 − < 1 c’est-à-dire un < 1.
(n + 1) 2 (n + 1)2
On conclut donc que pour tout entier naturel non nul n, 0 < un < 1.

Cont.
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4. (a) Montrons que la suite (vn ) est décroissante.


vn
On sait que vn = vn−1 × un donc = un or pour tout entier naturel non nul n, un < 1.
vn−1
vn
Ainsi, < 1.
vn−1
D’où la suite (vn ) est une suite décroissante.
(b) Justifions que la suite (vn ) est convergente.
Pour tout entier naturel non nul n, vn = u1 × u2 × · · · × un .
Or 0 < u1 < 1, 0 < u2 < 1,... 0 < un < 1.
Donc 0 < u1 × u2 × · · · × un < 1 c’est-à-dire 0 < vn < 1.
0 < vn donc la suite (vn ) est minorée par 0.
La suite (vn ) est une suite décroissante et minorée par 0, d’où elle est une suite convergente.
(n + 1)(n + 3)
5. (a) Vérifions que, pour tout entier naturel non nul n, vn+1 = vn × .
(n + 2)2
On sait que vn = vn−1 × un .
n(n + 2)
un = donc
(n + 1)2
n(n + 2)
vn = vn−1 × .
(n + 1)2
(n + 1)(n + 1 + 2)
Ainsi, vn+1 = vn+1−1 × .
(n + 1 + 1)2
(n + 1)(n + 3)
D’où on a bien vn+1 = vn ×
(n + 2)2
n+2
(b) Montrons par récurrence que, pour tout entier naturel non nul n, vn = .
2(n + 1)
Initialisation:
1+2 3
Pour n = 1 on a: v1 = = = u1 .
2(1 + 2) 4
Donc l’égalité est vraie pour n = 1.
Héritage:
k+2
Supposons l’égalité vk = vraie pour tout entier naturel k ≥ 1 et montrons qu’elle
2(k + 1)
est vraie à l’ordre k + 1.
De la question précédente, on a:
(k + 1)(k + 3) k+2
vk+1 = vk × or vk = .
(k + 2) 2 2(k + 1)
k+2 (k + 1)(k + 3) k+3 (k + 1) + 2
Donc vk+1 = × = = .
2(k + 1) (k + 2) 2 2(k + 2) 2[(k + 1) + 1]
(k + 1) + 2
vk+1 = .
2[(k + 1) + 1]
D’où on conclut que l’égalité est vraie à l’ordre k + 1.
Par conséquent, on conclut donc que pour tout entier naturel non nul k, on a vn =
n+2
.
2(n + 1)

Cont.
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(c) Déterminons la limite de la suite (vn ).


n+2
lim vn = lim
n→+∞ n→+∞ 2(n + 1)
2
n(1 + )
= lim n
n→+∞ 1
2n(1 + )
n
n 1 2
= lim car lim = lim =0
n→+∞ 2n n→+∞ n n→+∞ n
1
=
2

6. Complétons les pointillés de manière à ce que la fonction python suitev renvoie, pour une
valeur de n donnée par l’utilisateur, le terme vn .

1 def suitev ( n ):
2 v =1
3 for i in range (1 , n +1):
4 u =( i *( i +2))/( i +1)**2
5 v=v*u
6 return v

The End.

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