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Saint-Sernin
CORRECTION CONTRÔLE 15
Exercice 1: Probabilité
Pour maintenir le système de chauffage en bon état, une société immobilière fait contrôler les
chaudières de son parc de logement pendant l’été.
On sait que 20% des chaudières sont sous garantie.
Parmi les chaudières sous garantie, la probabilité qu’une chaudière soit défectueuse est de 0, 01.
10% des chaudières qui ne sont plus sous garantie sont défectueuses.
On choisit une chaudière au hasard et on considérera les évènements suivants :
G : " La chaudière est sous garantie "
D : " La chaudière est défectueuse "
P (A) = P (G ∩ D).
D’après l’arbre pondéré de la question 1) on a :
P (G ∩ D) = P (G) × PG (D) = 0, 2 × 0, 01 = 0, 002.
D’où P (A) = 0, 002.
3. Calculons P (D).
D’après la formule des probabilités totales, on a:
P (D) = P (G ∩ D) + P (Ḡ ∩ D).
P (G ∩ D) = 0, 002 et d’après l’arbre pondéré, on a:
P (Ḡ ∩ D) = P (Ḡ) × PḠ (D) = 0, 8 × 0, 1 = 0, 08.
Alors, P (D) = 0, 002 + 0, 08 = 0, 082.
D’où P (D) = 0, 082
Cont.
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y 0 80 280
P (Y = y) 0, 2 0, 72 0, 08
(c) L’espérance ici représente le coût moyen que la société immobilière peut espérer payer
pour le contrôle d’un grand nombre de chaudières.
6. Au cours d’une tournée, on a trouvé 5 chaudières défectueuses.
On appelle X la variable aléatoire donnant le nombre de chaudières sous garantie parmi ces 5
chaudières.
(a) Justifions que X suit une loi binomiale dont on donnera les paramètres.
L’expérience aléatoire qui permet de vérifier si une chaudière est sous garantie ou pas est
une épreuve de Bernoulli dont la probabilité correspondant au succès est p = 0, 2.
X est la variable aléatoire donnant le nombre de chaudières sous garantie parmi 5 chaudières.
La variable aléatoire X compte donc le nombre de succès lors de la répétition de 5 épreuves
de Bernoulli identiques et indépendantes. Ainsi, la variable aléatoire X suit une loi de
binomiale de paramètre p = 0, 2 et n = 5.
(b) Calculons la probabilité que deux de ces cinq chaudières soit sous garantie.
La variable aléatoire X suit une loi binomiale de paramètre n = 5 et p = 0, 2 alors :
P (X = k) = k5 × 0, 2k × 0, 85−k .
Cont.
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g(x) = (x + 2)ex−4 − 2.
= +∞
= −2
D’où le résultat.
Cont.
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x −∞ −3 +∞
g′ − 0 +
−2 +∞
−e−7 − 2
Cont.
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f (x) = x2 − x2 ex−4 .
f (x) = 0 ⇔ x2 − x2 ex−4 = 0
⇔ x2 (1 − ex−4 ) = 0
⇔ x2 = 0 ou 1 − ex−4 = 0
⇔ x = 0 ou 1 = ex−4
⇔ x = 0 ou ln(1) = ln(ex−4 )
⇔ x = 0 ou 0 = x − 4
⇔ x = 0 ou x = 4
= −xg(x)
D’où le résultat.
x −∞ 0 α +∞
−x + 0 − 0 −
g − 0 − 0 +
f′ − 0 + 0 −
+∞ f (α)
0 −∞
Cont.
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α3
3. Démontrons que le maximum de la fonction f sur [0; +∞[ est égal à .
α+2
D’après le tableau de variation ci-dessus, le maximum de la fonction f sur l’intervalle [0; +∞[
est f (α).
f (α) = α2 − α2 ex−4 = α2 (1 − eα−4 ).
Or on sait que f ′ (α) = 0.
f ′ (α) = 0 ⇔ −αg(α) = 0
⇔ g(α) = 0 car 3, 069 ≤ α
⇔ (α + 2)eα−4 − 2 = 0
2
⇔ eα−4 =
α+2
2
En remplaçant l’expression eα−4 = dans l’expression de f (α) on obtient:
α+2
2 α+2−2 α3
f (α) = α2 (1 − ) = α2 × = .
α+2 α+2 α+2
α3
Ainsi, f (α) = .
α+2
α3
D’où le maximum de la fonction f sur l’intervalle [0; +∞[ est bien égal à .
α+2
4. Déterminons l’équation de la tangente à Cf au point d’abscisse 4.
Soit T cette tangente.
T : y = f ′ (4)(x − 4) + f (4).
f (4) = 0 et f ′ (4) = −4 × g(4) = −4((4 + 2)e4−4 − 2) = −4 × 4 = −16.
Ainsi, T : y = −16(x − 4) + 0 = −16x + 64.
D’où T : y = −16x + 64.
Exercice 3: Géométrie dans l’espace
→
− → − → −
L’espace est muni d’un repère orthonormé (O; i ; j ; k ).
On considère deux droites d1 et d2 définies par les représentations paramétriques :
x=2+t x = −5 + 2t′
d1 : y = 3 − t, t ∈ R et d2 : y = −1 + t′ , t′ ∈ R
z=t z=5
⇔t=0
Par conséquent, le point A est bien un point appartenant à la droite d1 .
Cont.
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x = s + 3 = 2 + t
s + 3 = 2 + t
y = −2s + 3 = 3 − t ⇔ −2s + 3 = 3 − t
z = −3s + 5 = t −3s + 5 = t
(
t = −3s + 5 L1 ← L3 s + 3 = 2 − 3s + 5
⇔
−2s + 3 = 3 + 3s − 5
(
s=2
⇔
t=1
On considère la suite (un ) définie, pour tout entier naturel non nul n, par :
Cont.
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n(n + 2)
un = .
(n + 1)2
La suite (vn ) est définie par :
v1 = u1 , v2 = u1 × u2 et pour tout entier naturel n ≥ 3, vn = u1 × u2 × ... × un = vn−1 × un .
2
1. Vérifions que l’on a v2 = puis calculons v3 .
3
• v2 .
v 2 = u1 × u2 .
1(1 + 2) 3
u1 = =
(1 + 1) 2 4
2(2 + 2) 8
u2 = =
(2 + 1)2 9
3 8 2
v 2 = u1 × u2 = × = .
4 9 3
2
D’où on a bien v2 = .
3
• v3 .
v 3 = v 2 × u3
3(3 + 2) 15
u3 = = .
(3 + 1) 2 16
2 15 5
v3 = × = .
3 16 8
5
D’où v3 = .
8
1
2. Montrons que, pour tout entier naturel non nul n, un = 1 − .
(n + 1)2
n(n + 2)
Pour tout entier naturel non nul n, on a un = .
(n + 1)2
n(n + 2)
un =
(n + 1)2
n2 + 2n
=
(n + 1)2
n2 + 2n + 1 − 1
=
(n + 1)2
(n + 1)2 − 1
=
(n + 1)2
1
un = 1 −
(n + 1)2
D’où le résultat.
3. Montrons que, pour tout entier naturel non nul n, 0 < un < 1.
Pour tout entier naturel non nul n on a:
n(n + 2)
n(n + 2) > 0 et (n + 1)2 > 0 donc > 0 d’où un > 0.
(n + 1)2
1 1
De plus, (n + 1)2 > 0 donc > 0 alors 1 − < 1 c’est-à-dire un < 1.
(n + 1) 2 (n + 1)2
On conclut donc que pour tout entier naturel non nul n, 0 < un < 1.
Cont.
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Cont.
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6. Complétons les pointillés de manière à ce que la fonction python suitev renvoie, pour une
valeur de n donnée par l’utilisateur, le terme vn .
1 def suitev ( n ):
2 v =1
3 for i in range (1 , n +1):
4 u =( i *( i +2))/( i +1)**2
5 v=v*u
6 return v
The End.