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Sujet et corrigé CRPE 2023 - G2 Mathématiques

Exercice n°1
Une directrice d’école primaire souhaite inscrire les élèves de l’école à une course solidaire d’action contre la faim
afin de les sensibiliser à la sous-nutrition dans le monde.
Il s’agit pour chaque élève de faire le plus de tours possible d’un parcours prédéfini. Pour chaque tour effectué,
l’élève récolte une somme d’argent fixe qui sera versée à l’association caritative.
La directrice décide de faire courir les élèves dans la cour de l’école, le long d’un parcours schématisé ci-dessous.

Une partie du parcours est constituée d’un demi-cercle de


𝐶
diamètre [𝐶𝐷] et les longueurs sont données en mètre.
Les points 𝐴, 𝐵, et 𝐷 sont alignés et le quadrilatère 𝐴𝐹𝐸𝐷
est un rectangle.
Les élèves partent du point 𝐴 et se déplacent dans le sens

40 m
inverse des aiguilles d’une montre.
On a : 𝐴𝐵 = 50 m ; 𝐵𝐶 = 40 m ; 𝐸𝐹 = 80 m et 𝐹𝐴 = 30 m.

𝐴 50 m
b

𝐵 𝐷
Départ
30 m

𝐹 80 m 𝐸

1. Calculer la longueur du segment [𝐶𝐷].


2. Montrer que la longueur du parcours, arrondie au mètre, est 309 m.
On utilisera cette valeur dans la suite de l’exercice.
3. Construire un plan du parcours à l’échelle 1/800.
4. Killian a effectué un tour complet en 3 minutes.
À quelle vitesse moyenne Killian a-t-il couru ? On donnera le résultat en mètre par seconde arrondi au cen-
tième, puis en kilomètre par heure, arrondi au dixième.
5. On suppose que Sophia court à une vitesse constante de 7 km/h.

(a) Combien de tours complets pourrait-elle effectuer à cette vitesse en 18 minutes ?


(b) On désigne par 𝑆 le point du parcours où Sophia se trouve au bout de 18 minutes de course.
Placer le point 𝑆 sur le plan réalisé à la question 3.
6. L’école est composée de 325 élèves. Le tableau ci-dessous indique le nombre de tours complets effectués par
les élèves.

Nombre de tours 2 3 4 5 6 7 8
Nombre d’élèves 52 52 78 65 39 26 13

(a) Quel est le nombre moyen de tours complets effectués ?


(b) Quelle est l’étendue de cette série statistique ?
(c) Déterminer la médiane de cette série statistique.
(d) Interpréter le résultat de la question c.
(e) Déterminer le premier et le troisième quartile de cette série.
(f) Quel pourcentage d’élèves a réussi à faire au moins 4 tours ?

N. Daval 1/9 INSPE Montpellier


ˆ
1. Le point 𝐵 appartient à la droite (𝐴𝐷) puisque les points 𝐴, 𝐵 et 𝐷 sont alignés. Comme l’angle 𝐴 𝐵𝐶 est droit, alors le
triangle 𝐷𝐵𝐶 est rectangle en 𝐵.
𝐵𝐶 = 40 m et 𝐵𝐷 = 𝐴𝐷 − 𝐴𝐵 = 𝐹𝐸 − 𝐴𝐵 = 80 m − 50 m = 30 m.
Dans le triangle 𝐷𝐵𝐶 rectangle en 𝐵, le théorème de Pythagore permet d’écrire :

𝐷𝐶 2 = 𝐷𝐵 2 + 𝐵𝐶 2
𝐷𝐶 2 = 302 + 402
𝐷𝐶 2 = 900 + 1 600
𝐷𝐶 2 = 2 500
𝐷𝐶 = √2 500
𝐷𝐶 = 50 m

Le segment [𝐶𝐷] mesure 50 m.

2. Soit ℓ la longueur du parcours.



ℓ = 𝐴𝐹 + 𝐹𝐸 + 𝐸𝐷 + 𝐷𝐶 + 𝐶𝐵 + 𝐵𝐴
1
= 30 m + 80 m + 30 m + × (2𝜋 × 25 m) + 40 m + 50 m
2
= 230 m + 25𝜋 m
≈ 308,54 m

Le parcours mesure environ 309 m.

3. À l’échelle 1 : 800, on obtient les les mesures suivantes :

1
Segment 𝐴𝐹, 𝐸𝐷 𝐹𝐸 𝐷𝐶 𝐶𝐵 𝐵𝐴
2

Longueur en cm dans la réalité 3 000 8 000 2 500 4 000 5 000 ↓ ÷800

Longueur en cm sur le plan 3,75 10 3,125 5 6,25

Ce qui donne :

𝐶
5 cm

b
𝑆
3,1
2
5c
m

𝐴 6,25 cm
𝐵 𝐷
3,75 cm

𝐹 10 cm 𝐸

N. Daval 2/9 INSPE Montpellier


4. Killian a effectué 309 m en 3 minutes, soit 180 secondes. Sa vitesse est donc de

𝑑 309 m
𝑣= = ≈ 1,716 7 m/s
𝑡 180 s
3
On peut également dire qu’il a effectué 0,309 km en heure = 0,05 heure. Sa vitesse est aussi de
60

𝑑 0,309 km
𝑣= = ≈ 6,18 km/h
𝑡 0,05 h

Killian a couru a une vitesse d’environ 1,72 m/s, soit 6,2 km/h.

5. (a) À une vitesse de 7 km/h, Sophia va parcourir en 18 minutes une distance égale à

18
𝑑 = 𝑣 × 𝑡 = 7 km/h × h = 2,1 km = 2 100 m
60

Or, 2 100 m ÷ 309 km ≈ 6, 8 donc,


Sophia va effecteur six tours complets en 18 minutes.
(b) Sophia a parcouru presque sept tours. Calculons la distance qui la sépare du point 𝐴 de départ du parcours :
7 × 309 m = 2 163 m et 2 163 m − 2 100 m = 63 m.
Par conséquent, Sophia se trouve à 63 m de 𝐴. Comme 𝐴𝐵 mesure 50 m, Sophia se trouve alors à 13 m de 𝐵, en
partant vers 𝐴. À l’échelle 1 : 800, cela correspond à une mesure de 1 300 cm ÷ 800 = 1,625 cm.

6. (a) La somme des données de la série est :

52 × 2 + 52 × 3 + 78 × 4 + 65 × 5 + 39 × 6 + 26 × 7 + 13 × 8 = 1 417

L’effectif total de la série est :


52 + 52 + 78 + 65 + 39 + 26 + 13 = 325

Donc la moyenne de la série est égale à :


1 417
= 4,36
325
Les élèves ont effectué en moyenne 4,36 tours.
(b) L’étendue est égale à 8 tours − 2 tours = 6 tours.
L’étendue de cette série est de 6 tours.
(c) On commence par construire le tableau des effectifs croissants (E.C.C.) :
Nombre de tours 2 3 4 5 6 7 8
Nombre d’élèves 52 52 78 65 39 26 13
E.C.C. 52 104 182 247 286 312 325
Puis on détermine la médiane : l’effectif total est de 325 élèves. Or, 325 ÷ 2 = 162, 5.
La médiane est donc la 163e valeur. Par lecture du tableau :
La valeur de la médiane est de 4 tours.
(d) Cette valeur signifie que la moitié des élèves a fait 4 tours ou moins, et la moitié en a fait 4 ou plus.
1
(e) Premier quartile : × 325 = 81, 25 donc, le premier quartile correspond à la 82e valeur, qui est 3.
4
3
Troisième quartile : × 325 = 243, 75 donc, le troisième quartile correspond à la 244e valeur, qui est 5.
4
Le premier quartile est 3 et le troisième quartile est 5.
(f) Sur les 325 élèves, 104 ont fait moins de 4 tours.
325 − 104 = 221. On a donc 221 élèves sur 325 qui ont fait au moins 4 tours.
221
× 100 ≈ 68. Donc, environ 68 % des élèves ont fait au moins 4 tours.
325

N. Daval 3/9 INSPE Montpellier


Exercice n°2
Un rectangle est défini dans le dictionnaire de la façon suivante :
« Un rectangle est un quadrilatère dont les quatre angles sont droits. »

1. Un quadrilatère qui possède deux angles droits est-il un rectangle ? Justifier.


2. Dans une classe de CE2, une enseignante demande à ses élèves de compléter la phrase suivante :
« Un rectangle est un quadrilatère dont … ». Voici deux réponses proposées :
Élève A : « Un rectangle est un quadrilatère dont les côtés opposés sont de même longueur ».
Élève B : « Un rectangle est un quadrilatère dont les diagonales sont de même longueur ».

(a) Préciser en quoi la réponse de l’élève A ne pourrait pas être admise comme définition mathématique du
rectangle.
(b) Préciser en quoi la réponse de l’élève B ne pourrait pas être admise comme définition mathématique du
rectangle.
3. Qu’elle est la nature d’un rectangle dont les diagonales sont perpendiculaires ?
4. En s’appuyant sur le codage du quadrilatère ci-après dessiné à main levée, préciser la nature du quadrilatère
en question en justifiant la réponse.
𝐴 𝐵
×

× ×

×
𝐷 𝐶

1. Un quadrilatère avec deux angles droits n’est pas nécessairement un rectangle.

Les quadrilatères ci-contre, par exemple, possè-


dent deux angles droits sans être des rectangles.

2. (a) Un quadrilatère dont les côtés opposés sont de même longueur peut être un parallélogramme.

Le quadrilatère ci-contre, par exemple, possède deux côtés


opposés de même longueur sans être un rectangle.

(b) Un quadrilatère dont les diagonales sont de même longueur peut être un cerf-volant.

Le quadrilatère ci-contre, par exemple, possède des diago-


nales de même longueur sans être un rectangle.

3. Un rectangle dont les diagonales sont perpendiculaires est un carré.

4. Le quadrilatère schématisé est un losange puisqu’il possède quatre côtés de même longueur.

N. Daval 4/9 INSPE Montpellier


Exercice n°3
Voici deux programmes de calcul :
Programme A Programme B
Choisir un nombre
quand est cliqué
Prendre son double
demander Donner un nombre et attendre Ajouter 5
Calculer le carré du résultat
mettre a ▾ à réponse
Retourner le résultat trouvé
mettre b ▾ à 2 × a + 5

mettre c ▾ à 5 × a − 4

mettre d ▾ à b × c

dire d

1. Montrer que si l’utilisateur saisit le nombre 2, alors le programme A retourne le nombre 54.
2. Calculer le résultat obtenu avec le programme A si le nombre saisi par l’utilisateur est 1,15.
3. Pour quel(s) nombre(s) de départ le programme A retourne-t-il le nombre 0 ?
4. (a) Si l’utilisateur saisit le nombre 3, quel résultat le programme B retourne-t-il ?
(b) Si l’utilisateur saisit le nombre 4 , quel résultat le programme B retourne-t-il ?
5. On détermine les résultats suivants retournés par le programme B à l’aide d’une feuille de calcul automatisé.

A B C D E F G H I J
1 0 1 2 3 4 5 6 7 8
2 25 49 81 121 169 225 289 361 441
3

(a) Quelle cellule du tableur permet de retrouver la réponse à la question 4.(a) ci-dessus ?
(b) Quelle formule a pu être saisie dans la cellule A2 de la feuille de calcul automatisé afin de la copier-glisser
sur la ligne 2 ?

6. (a) Pour quel nombre de départ le programme B retourne-t-il le nombre zéro ?


(b) Ce nombre de départ est-il rationnel ? Justifier.
(c) Ce nombre de départ est-il décimal ? Justifier.
7. Pour quel(s) nombre(s) de départ le programme A retourne-t-il le même résultat que le programme B ?

1. Si le nombre saisi est 2, on a successivement :

𝑎=2
𝑏=2×2+5=9
𝑐=5×2−4=6
𝑑 = 9 × 6 = 54

Si l’utilisateur saisit 2, le programme A retourne le nombre 54.

2. Si le nombre saisi est 1,15, on a successivement :

𝑎 = 1, 15
𝑏 = 2 × 1, 15 + 5 = 7, 3
𝑐 = 5 × 1, 15 − 4 = 1, 75
𝑑 = 7, 3 × 1, 75 = 12, 775

Si l’utilisateur saisit 1,15, le programme A retourne le nombre 12,775.

N. Daval 5/9 INSPE Montpellier


3. Pour un résultat nul, il faut avoir 𝑑 = 0, c’est à dire 𝑏 × 𝑐 = 0, soit (2 × 𝑎 + 5)(5 × 𝑎 − 4) = 0.
C’est un produit nul donc l’un au moins des facteurs est nul :

2𝑎 + 5 = 0 ou 5𝑎 − 4 = 0
2𝑎 = −5 5𝑎 = 4
−5 4
𝑎= 𝑎=
2 5
5 4
Si le nombre demandé est − ou , le résultat est nul.
2 5
×2 +5 2
4. (a) Si on choisit le nombre 3, on a successivement : 3 6 11 121
Si le nombre choisi est 3, le nombre retourné est 121.
3 3 ×2 6 3 +5 13 2 169
(b) Si on choisit le nombre , on a successivement : =
4 4 4 2 2 4
3 169
Si le nombre choisi est , le nombre retourné est .
4 4
5. (a) La cellule D2 permet de retrouver le résultat de la question 4.(a).
(b) Dans la cellule A2, on peut saisir la formule =(A1*2+5)∧2.

6. (a) Le programme B, appliqué à un nombre quelconque 𝑥 donne :


×2 +5 2
𝑥 2𝑥 2𝑥 + 5 (2𝑥 + 5)2
Or, (2𝑥 + 5)2 = 0 est équivalent à 2𝑥 + 5 = 0 soit :
2𝑥 + 5 = 0
2𝑥 = −5
−5
𝑥=
2

5
Si le nombre choisi est − , le nombre retourné est 0.
2
5
(b) − est un nombre écrit sous forme fractionnaire dans laquelle le numérateur et le dénominateur sont des nom-
2
5
bres entiers relatif donc, le nombre − est un nombre rationnel.
2
5 25 5
(c) − = −2, 5 = − qui est une fraction dont le dénominateur est 10 donc, le nombre − est un nombre décimal.
2 10 2
7. Soit 𝑥 le nombre de départ choisi. On obtient les résultats suivants, en fonction de 𝑥 :
Pour le programme A : (2𝑥 + 5)(5𝑥 − 4) Pour le programme B : (2𝑥 + 5)2
Le résultat des deux programmes est le même si, et seulement si, (2𝑥 + 5)(5𝑥 − 4) = (2𝑥 + 5)2 .

(2𝑥 + 5)(5𝑥 − 4) = (2𝑥 + 5)2


(2𝑥 + 5)(5𝑥 − 4) − (2𝑥 + 5)2 = 0
(2𝑥 + 5)[(5𝑥 − 4) − (2𝑥 + 5)] = 0
(2𝑥 + 5)(5𝑥 − 4 − 2𝑥 − 5) = 0
(2𝑥 + 5)(3𝑥 − 9) = 0

C’est un produit nul donc l’un au moins des facteurs est nul :

2𝑥 + 5 = 0 ou 3𝑥 − 9 = 0
2𝑥 = −5 3𝑥 = 9
−5 9
𝑥= 𝑥=
2 3
𝑥=3

5
Si on entre les nombres − ou 3, les deux programmes retournent la même valeur.
2

N. Daval 6/9 INSPE Montpellier


Exercice n°4
Deux élèves de CM2, Jeanne et Teddy, jouent à la bataille navale. Il s’agit d’un jeu de société, appelé également «
touché-coulé ».
Les deux joueurs doivent commencer par placer quatre navires horizontalement ou verticalement (sans chevauche-
ment) sur leur grille de 8 lignes et 8 colonnes, tenue secrète : 1 navire de deux cases, 2 navires de trois cases et 1
navire de quatre cases.
Ils doivent ensuite tenter de faire « couler » les navires adverses en « touchant » toutes les cases de chaque navire
de l’autre joueur. Pour cela, chacun, à son tour, énonce une case de la grille, sous le format « lettre-nombre », par
exemple C2.
Lorsqu’un joueur énonce une case, son adversaire répond :
– « À l’eau ! », si la case énoncée est vide ;
– « Touché ! », si la case énoncée est occupée par un morceau de navire et si les autres parties du navire n’ont pas
encore toutes été touchées ;
– « Touché-coulé ! », si la case énoncée est occupée par un morceau de navire et si toutes les autres parties du navire
ont déjà été touchées.
Le gagnant est le joueur qui fait « couler » chez son adversaire tous les navires (au sens de toucher toutes les cases
de chacun d’eux) avant que les siens ne le soient.

Voici ci-dessous la grille de Teddy : les quatre bateaux sont schématisés par des rectangles gris.
On suppose qu’à chaque tir, Jeanne choisit au hasard et de A B C D E F G H
manière équiprobable une case de la grille qu’elle n’a pas
énoncée précédemment.
1
1. Au premier essai :
2
3
(a) Quelle est la probabilité que Jeanne touche un
bateau ? 4
(b) Quelle est la probabilité que Jeanne ne touche
aucun bateau ?
5
(c) Un des bateaux a une chance sur seize d’être 6
touché. De combien de cases est-il composé ?
(d) Jeanne choisit une case de la colonne B. Quelle 7
est la probabilité qu’elle touche un bateau ? 8
2. Au premier essai de la partie, Jeanne désigne la case « E1 ». Teddy annonce « Touché ! ».
Jeanne souhaite couler le bateau touché et choisit une case adjacente à la case « E1 ».
Quelle est la probabilité qu’elle coule le bateau au coup suivant ? Justifier.
3. Teddy annonce « À l’eau ! » pour les deux premiers essais de Jeanne. Quelle est la probabilité de toucher un
bateau pour son troisième essai ?

1. D’après l’énoncé, il y a équiprobabilité pour le choix d’une case.


nombre de cas favorables 2+2×3+4 12 3
(a) 𝒫1𝑎 = = = = .
nombre de cas possibles 8×8 64 16
3
La probabilité que Jeanne touche un bateau est de .
16
3 13
(b) 𝒫1𝑏 = 1 − = .
16 16
13
La probabilité que Jeanne ne touche aucun bateau est de .
16
1 1×4 4
(c) = = .
16 16 × 4 64
Un bateau ayant une chance de un sur seize d’être touché est installé sur quatre cases.
nombre de cas favorables 1+3 4 1
(d) 𝒫1𝑑 = = = = .
nombre de cas possibles 8 8 2
La probabilité que Jeanne touche un bateau sachant qu’elle choisit la colonne B est de un demi.

N. Daval 7/9 INSPE Montpellier


2. Pour couler le bateau au coup suivant, Jeanne doit désigner la case F1. Or, elle a trois possibilités de choisir une case
adjacente à la case E1 : il s’agit des cases D1, E2 et F1.
nombre de cas favorables 1
𝒫2 = = .
nombre de cas possibles 3
La probabilité que Jeanne coule le bateau au deuxième essai est de un tiers.

3. Les deux premiers essais ont été infructueux, il reste toujours les quatre bateaux à couler, composés au total de 12
cases sur un total de (64 − 2) cases = 62 cases disponibles. D’où la probabilité :
nombre de cas favorables 12 6
𝒫3 = = = .
nombre de cas possibles 62 31
6
La probabilité que Jeanne touche un bateau au troisième essai est de .
31

Exercice n°5
Pour choisir une unité de température, les physiciens se sont heurtés à l’absence de « température zéro » (le zéro
absolu n’était pas connu à l’époque). Deux systèmes principaux ont été créés et restent utilisés : le degré Celsius (°C)
et le degré Fahrenheit (°F).
Voici ci-dessous une formule permettant de passer de la mesure d’une température en degré Fahrenheit (notée 𝐹)
vers la mesure de la même température en degré Celsius (notée 𝐶).
5
𝐶 = (𝐹 − 32) ×
9
1. En utilisant cette formule, convertir 95°F en degré Celsius.
2. En utilisant cette formule, convertir 5°C en degré Fahrenheit.
3. Existe-t-il des températures pour lesquelles la mesure en degrés Celsius est égale à la mesure en degrés Fahren-
heit ? Donner toutes les réponse possibles en justifiant.

1. Dans cette question, on nous donne 𝐹 = 95 (en °F) et on cherche 𝐶 (en °C).
5 5
𝐶 = (95 − 32) × = 63 × = 35
9 9
95°F correspondent à une température de 35°C.

2. Dans cette question, on nous donne 𝐶 = 5 (en °C) et on cherche 𝐹 (en °F).
5
5 = (𝐹 − 32) ×
9
9
5× = 𝐹 − 32
5
9 + 32 = 𝐹
41 = 𝐹

5°C correspondent à une température de 41°F.

3. Les deux températures sont égales si, et seulement si, 𝐶 = 𝐹.


5
𝐹 = (𝐹 − 32) ×
9
9
𝐹× = 𝐹 − 32
5
9
𝐹 − 𝐹 = −32
5
4
𝐹 = −32
5
5
𝐹 = × (−32)
4
𝐹 = −40

Il existe une unique température pour laquelle les deux mesures sont égales, il s’agit de −40°C = −40°F

N. Daval 8/9 INSPE Montpellier


Exercice n°6
Un professeur des écoles d’une classe de CE1 présente à ses élèves une règle de calcul qui permet de déterminer
avec ses dix doigts et ses dix orteils le produit de deux nombres entiers compris entre 5 et 10 en utilisant les résultats
des tables appris précédemment. Il s’appuie sur l’exemple suivant :

Effectuons 6 × 7.
– Avec le pied et la main gauches, on lève les 5 orteils et 1 doigt, représentant ainsi le 6.
– Avec le pied et la main droites, on lève les 5 orteils et 2 doigts, représentant ainsi le 7.
Pour le calcul on ne regarde que les mains et on procède de la manière suivante :
la somme du nombre de doigts levés nous indique un nombre de dizaines, le produit des
doigts baissés nous indique un nombre d’unités.
Ici on a : (1 + 2) dizaines et (4 × 3) unités, soit encore 3 dizaines et 12 unités.
On obtient donc le nombre 42.

1. Appliquer cette règle pour calculer le produit 6 × 8.


2. On note 𝑔 le nombre de doigts levés de la main gauche et 𝑑 le nombre de doigts levés de la main droite.

(a) Que représentent dans ce contexte les nombres (5 − 𝑔) et (5 − 𝑑) ?


(b) Démontrer l’égalité : (5 + 𝑔)(5 + 𝑑) = 10 (𝑔 + 𝑑) + (5 − 𝑔)(5 − 𝑑).
(c) Conclure quand à la validité de la règle de calcul.

1. Application de la règle pour le produit de 6 par 8 :


– Avec le pied et la main gauches, on lève les 5 orteils et 1 doigt, représentant ainsi le 6.
– Avec le pied et la main droites, on lève les 5 orteils et 3 doigts, représentant ainsi le 8.
La somme du nombre de doigts levés nous indique un nombre de dizaines, on a donc (1 + 3) dizaines, soit 4 dizaines.
Le produit des doigts baissés nous indique un nombre d’unités, on a donc (4 × 2) unités, soit 8 unites.
On obtient alors le nombre 48.

2. (a) (5 − 𝑔) est égal à 5 (nombre de doigts d’une main) auquel on soustrait le nombre de doigts de la main gauche
levés, (5 − 𝑔) représente le nombre de doigts de la main gauche baissés.
Par un raisonnement analogue, (5 − 𝑑) représente le nombre de doigts de la main droite baissés.
(b) On développe le premier terme de l’égalité :

(5 + 𝑔)(5 + 𝑑) = 5 × 5 + 5 × 𝑑 + 𝑔 × 5 + 𝑔 × 𝑑
= 25 + 5𝑑 + 5𝑔 + 𝑔𝑑

On développe le deuxième terme de l’égalité :

10 (𝑔 + 𝑑) + (5 − 𝑔)(5 − 𝑑) = 10 × 𝑔 + 10 × 𝑑 + 5 × 5 + 5 × (−𝑑) + (−𝑔) × 5 + (−𝑔) × (−𝑑)


= 10𝑔 + 10𝑑 + 25 − 5𝑑 − 5𝑔 + 𝑔𝑑
= 25 + 5𝑑 + 5𝑔 + 𝑔𝑑

Les deux membres de l’égalités sont égaux, on a donc bien


(5 + 𝑔)(5 + 𝑑) = 10 (𝑔 + 𝑑) + (5 − 𝑔)(5 − 𝑑).
(c) (5 + 𝑔) et (5 + 𝑔) correspondent respectivement aux deux facteurs du produit demandé, « 5 » étant le nombre
d’orteils relevés. (5 + 𝑔)(5 + 𝑑) représente donc le produit recherché.
10 (𝑔 + 𝑑) est le nombre de doigts relevés, multiplié par 10, il s’agit donc du nombre de dizaines.
D’après la question 2.(a), (5 − 𝑔)(5 − 𝑑) correspond au produit du nombre de doigts baissés dans chaque main,
il s’agit du nombre d’unités.
Conclusion : L’égalité est vérifiée et est la traduction algébrique de la règle énoncée, cette règle est donc valide.

N. Daval 9/9 INSPE Montpellier

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