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Sujet et corrigé CRPE 2023 - G3 Mathématiques

Exercice n°1
1. L’entier 4 216 est-il un multiple de 17 ? Justifier.
2. Guillaume veut revoir sa leçon en prenant son petit déjeuner. Malheureusement, il a renversé son chocolat
sur sa feuille. Le chiffre des unités et la justification de l’exemple du maître, sont illisibles…

2 29 est divisible par 3 car


(a) Rappeler le critère de divisibilité par 3.
(b) Donner toutes les valeurs possibles du chiffre des unités, caché par la tâche située à gauche.

3. On admet qu’un nombre entier n est divisible par 7 si et seulement si la différence entre son nombre de dizaines
et le double de son chiffre des unités est un multiple 7, positif ou négatif.
Par exemple, 294 est divisible par 7 car 29 − 4 × 2 = 21, et 21 est divisible par 7.

(a) En détaillant les étapes, vérifier que 413 est bien divisible par 7 en utilisant le critère indiqué ci-dessus.
(b) Le nombre 5 292 est-il divisible par 7 ? Répondre en appliquant, plusieurs fois si nécessaire, le critère
précédent.
(c) Pour déterminer si 1 138 984 est divisible par 7, on utilise le critère précédent à l’aide d’un tableur.
On rappelle que la fonction ENT renvoie la partie entière d’un nombre.

B1 ▾ 𝑓𝑥 ∑ ▾ = ENT(A1/10) ▾

A B C D
1 1138984 113898 4 113890

2 113890 11389 0 11389
3 11389 1138 9 1120
4 1120 112 0 112
5 112 11 2 7
Dans la cellule B1 on a saisi la formule : « = ENT(A1/10) ».
Observer la feuille de calcul puis indiquer des formules ayant pu être saisies dans les cellules C1 et D1 qui,
étirées vers le bas de la feuille de calcul, permettent d’obtenir directement la feuille de calcul ci-dessus.
(d) Le nombre 1 138 984 est-il divisible par 7 ? Justifier en interprétant les résultats fournis par la feuille de
calcul.

1. 4 216 = 17 × 248 donc, l’entier 4 216 est un multiple de 17.

2. (a) Un nombre est divisible par 3 si, et seulement si, la somme de ses chiffres est divisible par 3 (ou multiple de 3).
(b) 2 + 2 + 9 = 13. Le chiffre des unités est un nombre entier compris entre 0 et 9, la somme des chiffres est donc
un nombre entier entre 13 et 22. Les seuls entiers possibles divisibles par 3 sont 15, 18 ou 21.
Le chiffre des unités peut être 2, 5 ou 8.

3. (a) Le nombre de dizaine de 413 est 41 car 413 = 41 × 10 + 3 et le chiffre des unités de 413 est 3.
Or, 41 − 3 × 2 = 35 et 35 = 7 × 5 est divisible par 7. D’après le critère, 413 est divisible par 7.
(b) Le nombre de dizaines de 5 292 est 529 et son chiffre des unités est 2. De plus, 529 − 2 × 2 = 525.
Le nombre de dizaines de 525 est 52 et son chiffre des unités est 5. De plus, 52 − 5 × 2 = 42.
Or, 42 = 7 × 6 est divisible par 7. D’après le critère, 5 292 est divisible par 7.
(c) Dans la cellule C1, on a pu saisir la formule =A1-10*B1.
Dans la cellule D1, on a pu saisir la formule =B1-C1*2.
(d) Les nombres de colone D donnent successivement le résultat du critère cité ci-dessus.
Le dernier nombre en D5 donne 7. Or, 7 = 7 × 1 est divisible par 7 donc, le nombre 1 138 984 est divisible par 7.

N. Daval 1/10 INSPE Montpellier


Exercice n°2
Nadia se prépare pour le cross organisé par son école dont le parcours, 𝐴𝐵𝐼𝐹𝐶𝐷𝐸, est représenté ci-dessous.
1. Les droites (𝐴𝐸) et (𝐵𝐷) se coupent en 𝐶. Les droites (𝐴𝐵), (𝐹𝐼) et (𝐷𝐸) sont parallèles.
𝐹 ∈ [𝐴𝐶] et 𝐼 ∈ [𝐵𝐶]. 𝐴𝐵𝐶 est un triangle rectangle en 𝐴.
𝐴𝐵 = 300 m ; 𝐴𝐶 = 400 m ; 𝐶𝐷 = 1 250 m et 𝐼𝐶 = 350 m.
(a) Déterminer la longueur 𝐵𝐶.
(b) Déterminer les longueurs 𝐼𝐹 et 𝐶𝐹.
(c) Déterminer la longueur 𝐸𝐷.
(d) Calculer la longueur du parcours 𝐴𝐵𝐼𝐹𝐶𝐷𝐸.
𝐴
𝐹

𝐵
𝐼 𝐶

𝐸
2. Quentin, un adolescent de 16 ans, fait du vélo. On a représenté ci-dessous la distance parcourue en fonction
de la durée de parcours lors de sa dernière sortie.

Distance parcourue (en km)


100
95 b

80 b

60

40
b

20 b

0 b

0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5


Durée du parcours (en h)

(a) La durée du parcours en heure est-elle proportionnelle à la distance parcourue en kilomètre ? Justifier.
Les réponses aux questions suivantes seront données avec la précision permise par le graphique.
(b) Quelle distance a parcouru Quentin en 1h ?
(c) Déterminer la vitesse moyenne de Quentin durant la première heure, en mètre par seconde, avec un
arrondi au centième.
(d) Quelle distance a parcouru Quentin en 1h45 ?
(e) Estimer la vitesse de Quentin durant la troisième heure de son parcours, en kilomètre par heure.
(f) Peut-on affirmer que sa vitesse moyenne lors de la troisième heure est supérieure de plus de 40 % à sa
vitesse moyenne lors de la première heure ? Justifier.
(g) Quelle est la vitesse moyenne de Quentin lors de cette sortie, en kilomètre par heure, avec un arrondi au
centième.

N. Daval 2/10 INSPE Montpellier


1. Dans toute cette question, les longueurs sont exprimées en mètre.

(a) Dans le triangle 𝐵𝐴𝐶 rectangle en 𝐴, le théorème de Pythagore permet d’écrire :

𝐵𝐶 2 = 𝐵𝐴2 + 𝐴𝐶 2
𝐵𝐶 2 = 3002 + 4002
𝐵𝐶 2 = 90 000 + 160 000
𝐵𝐶 2 = 250 000
𝐵𝐶 = √250 000
𝐵𝐶 = 500 m

La longueur 𝐵𝐶 est égale à 500 m.

(b) La figure est donnée à titre indicatif. Dans le triangle 𝐶𝐴𝐵, 𝐹 est un point de la droite (𝐶𝐴),
𝐼 est un point de la droite (𝐶𝐵).
A
Comme les droites (𝐹𝐼) et (𝐴𝐵) sont parallèles, alors le
théorème de Thalès permet d’écrire :

𝐶𝐹 𝐶𝐼 𝐹𝐼
= =
𝐶𝐴 𝐶𝐵 𝐴𝐵
// F
𝐶𝐹 350 𝐹𝐼
= =
400 500 300
B
I C
400 × 350 300 × 350
𝐶𝐹 = 𝐹𝐼 =
500 500
140 000 105 000
𝐶𝐹 = 𝐹𝐼 =
500 500
𝐶𝐹 = 280 m 𝐹𝐼 = 210 m

La longueur 𝐼𝐹 vaut 210 m et la longueur 𝐶𝐹 est égale à 280 cm.

(c) La figure est donnée à titre indicatif. Les droites (𝐸𝐴) et (𝐷𝐵) sont sécantes en 𝐶.
Comme les droites (𝐴𝐵) et (𝐸𝐷) sont parallèles, alors
A
le théorème de Thalès permet d’écrire :

B 𝐶𝐴 𝐶𝐵 𝐴𝐵
C = =
// 𝐶𝐸 𝐶𝐷 𝐸𝐷

𝐶𝐸 1 250 𝐸𝐷
= =
400 500 300
D

300 × 1 250
𝐸𝐷 =
500
375 000
𝐸𝐷 =
500
E 𝐸𝐷 = 750 m

La longueur 𝐸𝐷 vaut 750 m.


(d) On note ℓ la longueur du parcours 𝐴𝐵𝐼𝐹𝐶𝐷𝐸.

ℓ = 𝐴𝐵 + 𝐵𝐼 + 𝐼𝐹 + 𝐹𝐶 + 𝐶𝐷 + 𝐷𝐸
= 300 m + (500 m − 350 m) + 210 m + 280 m + 1 250 m + 750 m
= 2 940 m

Le parcours 𝐴𝐵𝐼𝐹𝐶𝐷𝐸 mesure 2 940 m, ou 2,94 km.

N. Daval 3/10 INSPE Montpellier


2. Graphique avec les traces de recherche.

Distance parcourue (en km)


100
(g) 95 b

80 b

60
(e)
40
b

(d)

(b) 20 b

0 b

0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5


Durée du parcours (en h)

(a) La distance parcourue en fonction de la durée est représentée par une fonction dont le support est une ligne
brisée qui n’est pas une droite. Par conséquent :
la durée du parcours n’est pas proportionnelle à la distance parcourue.
(b) Le point d’abscisse 1 a pour ordonnée 20 donc, Quentin a parcouru 20 km en 1 h.
(c) Une distance de 20 km en une heure correspond a une distance de 20 000 m en 3 600 s.

𝑑 20 000 m
𝑣= = ≈ 5,555 6 m/s.
𝑡 3 600 s

La vitesse moyenne de Quentin a été d’environ 5,56 m/s durant la première heure.
(d) 1 h 45 min est égal à 1,75 h. Pour une abscisse de 1,75, la fonction a pour ordonnée environ 32.
Quentin a parcouru environ 32 km en 1 h 45 min
(e) En 2 h, Quentin à parcouru environ 35 km.
En 3 h, Quentin à parcouru environ 65 km. Il a donc parcouru environ 30 km en 1 h,
ce qui fait une vitesse moyenne d’environ 30 km/h durant la troisième heure.
(f) La vitesse de Quentin durant la première heure est de 20 km/h alors qu’elle a été de 30 km/h lors de la troisième
heure. Calculons le taux d’évolution :
𝑣𝑓 − 𝑣𝑖 30 km/h − 20 km/h
𝑡𝑒 = = = 0, 5
𝑣𝑖 20 km/h

Ce qui correspond à un pourcentage d’évolution de 50 %.


La vitesse moyenne de Quentin lors de la troisième heure est supérieure de plus de 40 % à sa vitesse moyenne
lors de la première heure.
(g) Finalement, Quentin a parcouru 95 km en 4,5 h.

𝑑 95 km
𝑣= = ≈ 21,111 1 m/s.
𝑡 4,5 h
La vitesse moyenne de Quentin a été d’environ 21,11 km/h durant sa sortie.

N. Daval 4/10 INSPE Montpellier


Exercice n°3
Un enseignant de CM2 souhaite créer avec ses élèves des décorations pour la salle de classe.

1. Un premier groupe fabriquera une guirlande constituée d’un motif proposé par l’enseignant dans le script
ci-dessous.

quand est cliqué

cacher

effacer tout

stylo en position d’écriture

répéter 4 fois

avancer de 100 pas


Sprite Sprite1 x -40 y -24
tourner de 90 degré(s)
b b
Taille 100 Direction 45

En voyant apparaître la figure,


• Pierre dit : « c’est un losange ».
• Ana dit : « ce n’est pas un rectangle ».
• Karim dit : « c’est un quadrilatère ».
• Lucie dit : « c’est un carré ».

En utilisant le script et les propriétés des quadrilatères, dire si chaque affirmation est vraie ou fausse en justi-
fiant. 𝐽
x

2. Un second groupe fabriquera des étoiles.


L’enseignant leur a montré comment dessiner une étoile à
𝐾x 𝐹
cinq branches sur GeoGebra en utilisant un pentagone : 𝐸 x x x 𝐶
72°
x x
𝐼 𝐺
Pour pouvoir construire des pentagones avec la règle et le x
compas, il propose le programme de construction ci-dessous. 𝐻
x x

𝐴 𝐵

– Tracer un segment [𝑅𝑆].


– Placer le point 𝑂 au milieu du segment [𝑅𝑆].
– Tracer le cercle de diamètre [𝑅𝑆].
– Soit L un point de ce cercle tel que (𝑂𝐿) ⟂ (𝑅𝑆).
– Placer le point 𝐼 au milieu du segment [𝑂𝑆].
– Le cercle de centre 𝐼 et de rayon IL coupe le segment [𝑅𝑂] en 𝐷.
– 𝐿𝐷 est la longueur des côtés du pentagone régulier inscrit dans le cercle
de diamètre [RS], placer les 5 sommets du pentagone sur le cercle.
– Construire le pentagone.

La longueur des côtés du pentagone obtenu est proportionnelle à la longueur du segment [𝑅𝑆] choisi au dé-
part. En choisissant un segment [𝑅𝑆] de longueur 4 cm, on obtient un pentagone dont les côtés mesurent

√10 − 2√5 cm.

(a) Montrer que pour obtenir un pentagone dont les côtés mesurent 7 cm, il faut commencer par construire
un segment [𝑅𝑆] mesurant environ 11,9 cm.
(b) En utilisant le programme de construction précédent, construire un pentagone régulier 𝐿𝑀𝑁𝑃𝑄 dont
les côtés mesurent 7 cm.

N. Daval 5/10 INSPE Montpellier


Exercice n°3

Puis, il leur montre l’étoile à cinq


branches ci-contre, obtenue en
utilisant le logiciel Scratch :

Point de départ de la construction

2. (c) Recopier et compléter les lignes 7 et 9 du script utilisé pour construire l’étoile.
On rappelle que lorsque le lutin est orienté à 90° cela signifie qu’il va se déplacer vers la droite.

1 quand est cliqué

2 cacher

3 aller à x: 0 y: 0

4 s’orienter à 90

5 effacer tout

6 stylo en position d’écriture

7 répéter fois

8 avancer de 80 pas

9 tourner de degré(s)

10 avancer de 80 pas

11 tourner de 72 degré(s)

12 relever le stylo

(d) Quel est le périmètre, en pas, de cette étoile ?


(e) L’enseignant souhaite doubler le périmètre de son étoile. Recopier les quatre lignes à l’intérieur du bloc
« répéter », ligne 8 à 11, en apportant les modifications nécessaires pour obtenir cette nouvelle étoile.

1. Remarquons tout d’abord que le script construit bien un polygone : en effet, il s’agit d’une ligne brisée à quatre
segments et la somme des angles est égale à 4 × 90° = 360°. Donc, la ligne polygonale tracée est fermée.

Pierre : les quatre côtés sont égaux, c’est donc bien un losange. Pierre a raison.
Ana : le quadrilatère possède quatre angles droits, c’est donc un rectangle. Ana a tort.
Karim : la figure possède quatre côtés, c’est donc bien un quadrilatère. Karim a raison.
Lucie : la figure est un quadrilatère à quatre côtés égaux, c’est donc un losange et il possède de plus au moins un
angle droit, c’est un carré. Lucie a raison.

2. (a) Nous sommes dans uns situation de proportionnalité. Notons 𝑠 la longueur du segment recherché.

Longueur du segment de départ en cm 4 𝑠

Longueur du côté du pentagone en cm √10 − 2√5 7

4 cm × 7 cm
𝑠= ≈ 11,909 1 cm
√10 − 2√5cm
Pour construire un pentagone de côté 7 cm, il faut commencer par tracer un segment [𝑅𝑆] d’environ 11,9 cm.

N. Daval 6/10 INSPE Montpellier


(b) On obtient la figure suivante : 𝐿
x

𝑅 x x x x x 𝑆
𝐷 𝑂 𝐼

(c) La partie de la boucle de répétition dessine une branche (constituée de deux segments) de l’étoile. Le nombre
de répétition est donc de 4.
On considère, par exemple, la première branche.
– Arrivé en 𝐶, le script nous indique de tourner à droite d’un 72°
angle de 72°. L’angle 𝐴 ˆ 𝐶𝐵 lui est opposé par le somment il
𝐶
mesure donc aussi 72°.
– 𝐵𝐴 = 𝐵𝐶, le triangle 𝐴𝐵𝐶 est isocèle en 𝐵. Par conséquent,
ˆ
ses angles à la base sont égaux, on a donc 𝐶 𝐴𝐵 = 𝐴ˆ𝐶𝐵 = 72°. 72°
ˆ ?
– La somme des angles d’un triangle faisant 180°, l’angle 𝐴𝐵𝐶 72°
mesure 180° − 2 × 72° = 36°. 36°
– Enfin, l’angle recherché dans la ligne 9 est l’angle supplé- 𝐴 80 pas 𝐵
mentaire à 𝐴ˆ 𝐵𝐶, il mesure 180° − 36° = 144°.
Finalement, les lignes 7 et 9 peuvent être complétées ainsi :

répéter 5 fois tourner de 144 degré(s)


Ligne 7 : et ligne 9 : .
(d) Cette étoile comporte 5 fois 2 segments de 80 pas, soit 10 × 80 pas.
Le périmètre de l’étoile est de 800 pas.
(e) Doubler le périmètre revient à faire un agrandissement de la figure d’un facteur 2. Les longueurs sont alors
multipliées par 2 mais les angles restent inchangés. On obtient donc les lignes 8 à 11 suivantes :

avancer de 160 pas

tourner de 144 degré(s)

avancer de 160 pas

tourner de 72 degré(s)

N. Daval 7/10 INSPE Montpellier


Exercice n°4
Dans une classe de Grande Section, l’enseignant propose à ses élèves le jeu suivant dans lequel il s’agit d’être le
premier à avoir exactement 15 jetons (source : Découvrir les maths GS - Éditions Hatier).
Chaque élève lance deux dés bien équilibrés, identiques, à 6 faces numérotées de 1 à 6. Il considère les deux nombres
indiqués sur les faces supérieures de chacun des dés.
Lorsque les deux dés indiquent le même nombre, l’élève prend autant de jetons que l’indique l’un des deux dés.
Sinon, il prend autant de jetons que le plus grand des deux nombres ou le double de jetons du plus petit.
Après avoir lancé les dés, un élève a la possibilité de passer son tour. Dans ce cas, il ne prend aucun jeton.

1. Un élève lance les deux dés ; il obtient un 3 et un 2. Combien de jetons peut-il prendre ?
Donner tous les cas possibles.
2. Dresser la liste des tirages permettant d’obtenir 3 jetons.
3. Un élève lance les deux dés.
1
(a) Montrer que la probabilité de l’événement « les nombres obtenus sont un 3 et un 2 » est de .
18
(b) Quelle est la probabilité de l’événement « au moins un des nombres obtenus est 3 » ?
(c) Quelle est la probabilité de l’événement « les nombres obtenus permettent de prendre 4 jetons » ?
4. Après un nouveau lancer des deux dés, un élève a pris 3 jetons. Au lancer suivant, la probabilité qu’il prenne de
nouveau 3 jetons augmente-t-elle, reste-t-elle identique ou diminue-t-elle par rapport à la probabilité d’avoir
pris 3 jetons au tirage précédent ? Justifier.
5. En fin de partie, un élève possède 12 jetons. Lors de son lancer de dés, il obtient un 1 et un 4. Pourquoi est-il
préférable pour lui de passer son tour ?

1. Si l’élève choisit le dé marqué d’un 3, il choisit 3 jetons. S’il choisit le dé marqué d’un 2, il en choisit 4. S’il choisit de
passer son tour, il prend aucun jeton.
L’élève peut prendre 0, 3 ou 4 jetons.

2. Pour obtenir 3 jetons, il faut que le plus grand (au sens large) des deux jetons soit égal à 3, puisque c’est un nombre
impair, impossible à obtenir avec un dé de valeur plus petite.
Les tirages possibles pour obtenir un 3 sont : « obtenir 1 et 3 », « obtenir 2 et 3 » ou « obtenir 3 et 3 ».

3. On peut construire un tableau récapitulant toutes les issues possibles en indiquant le nombre de jetons qui peut être
pris pour chacun des tirages et en distinguant les deux dés.
Les dés sont équilibrés, il y a donc équiprobabilité de chaque « case » et 36 issues possibles. On notera (𝑑1 ; 𝑑2 ) une
issue possible où 𝑑1 est le résultat de l’un des dés et 𝑑2 le résultat du deuxième.

1 2 3 4 5 6
1 1 2 2 ou 3 2 ou 4 2 ou 5 2 ou 6
2 2 2 3 ou 4 4 4 ou 5 4 ou 6
3 2 ou 3 3 ou 4 3 4 ou 6 5 ou 6 6
4 2 ou 4 4 4 ou 6 4 5 ou 8 6 ou 8
5 2 ou 5 4 ou 5 5 ou 6 5 ou 8 5 6 ou 10
6 2 ou 6 4 ou 6 6 6 ou 8 6 ou 10 6

(a) Il y a deux issues possibles à l’événement « les nombres obtenus sont un 3 et un 2 » :


(2;3) ou (3;2)
nombre de cas favorables 2 1
𝒫𝑎 = = = .
nombre de cas possibles 36 18
(b) Il y a onze issues possibles à l’événement « au moins un des nombres obtenus est 3 » :
(3;1) ; (3;2) ; (3;3) ; (3;4) ; (3;5) ; (3;6) ; (1;3) ; (2;3) ; (4;3) ; (5;3) et (6;3).
nombre de cas favorables 11
𝒫𝑏 = = .
nombre de cas possibles 36

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(c) Il y a treize issues possibles à l’événement « es nombres obtenus permettent de prendre 4 jetons » :
(1;4) ; (2;3) ; (2;4) ; (2;5) ; (2;6) ; (3;2) ; (3;4) ; (4;1) ; (4;2) ; (4;3) ; (4;4) ; (5;2) et (6;2).
nombre de cas favorables 13
𝒫𝑐 = = .
nombre de cas possibles 36
4. Chaque lancer est indépendant du précédent, ce qui signifie que le résultat d’un lancer n’a aucune influence sur le
suivant (on reprend les mêmes dés et on recommence identiquement).
La probabilité qu’il puisse prendre trois jetons au lancer suivant un lancer où il a pu prendre trois jetons est la même.

5. Avec un 1 et un 4, il a trois choix :


– Il passe sont tour, et garde ses 12 jetons. Il devra donc encore récupérer 3 jetons lors des tours suivants.
– Il choisit de doubler la valeur du plus petit dé et de prendre 2 jetons, ce qui lui en fait 14. Il devra donc récupérer 1
seul jeton lors des tours suivants. O, il n’y a qu’un cas possible pour cela qui est l’éventualité (1;1).
– il choisit la valeur du plus grand dé et prend 4 jetons, ce qui lui en fait 16. Dans ce cas, il dépasse les 15 jetons
demandés et a perdu.
Étant donné que la probabilité de prendre 3 jetons au lancer d’après est plus élevée que celle d’en prendre un seul,
il est préférable pour l’élève de passer son tour.

Exercice n°5
Pour chaque affirmation, indiquer si elle est vraie ou fausse. Justifier.

Affirmation 1 : « 257 est un nombre décimal. »


7
Affirmation 2 : « − 8 est un nombre rationnel. »
3
Affirmation 3 : « la somme de trois nombres entiers consécutifs est toujours un multiple de 3. »
Affirmation 4 : « l’équation (𝑥 + 1)(𝑥 − 2) = (𝑥 − 3)(𝑥 + 4) admet un nombre entier comme solution. »
Affirmation 5 : « augmenter une quantité de 15 % puis de 10 % revient à l’augmenter de son quart. »
Affirmation 6 : « un quadrilatère ayant un angle droit est un rectangle. »
Affirmation 7 : « un triangle rectangle peut-être équilatéral. »
Affirmation 8 : « par la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = −3𝑥 + 1, l’antécédent de 4 est −11. »
Affirmation 9 : « le triangle 𝐴𝐵𝐶 schématisé ci-dessous est rectangle. »
𝐵
m
35 c
12 c
m

𝐴 𝐶
39 cm

Affirmation 10 : « si on multiplie par 3 les longueurs des côtés d’un rectangle, alors son aire est également multi-
pliée par 3. »

1. 257 est un nombre entier naturel, ensemble inclus dans l’ensemble des nombres décimaux (ℕ ∈ 𝔻), c’est donc un
257 2570
nombre décimal (on peut aussi l’écrire sous la forme d’une fraction décimale : 0 = … ).
10 101
L’affirmation 1 est vraie.
7 7 24 17
2. −8 = − = − . Ce nombre, écrit en écriture fractionnaire, possède un numérateur et un dénominateur
3 3 3 3
entiers, c’est donc bien un nombre rationnel.
L’affirmation 2 est vraie.

3. Soit 𝑛 un nombre entier quelconque. La somme de trois nombres entiers consécutifs s’écrit :

𝑛 + (𝑛 + 1) + (𝑛 + 2) = 𝑛 + 𝑛 + 1 + 𝑛 + 2
= 3𝑛 + 3 = 3(𝑛 + 1) qui est bien un multiple de 3

L’affirmation 3 est vraie.

N. Daval 9/10 INSPE Montpellier


4. On commence par développer les deux membres de l’équation avant de simplifier puis de résoudre l’équation.

(𝑥 + 1)(𝑥 − 2) = (𝑥 − 3)(𝑥 + 4)
𝑥2 − 2𝑥 + 𝑥 − 2 = 𝑥2 + 4𝑥 − 3𝑥 − 12
𝑥2 − 𝑥 − 2 = 𝑥2 + 𝑥 − 12
−𝑥 − 2 = 𝑥 − 12
−2 + 12 = 𝑥 + 𝑥
10 = 2𝑥
5=𝑥

La solution de l’équation est 𝑥 = 5 qui est un nombre entier.


L’affirmation 4 est vraie.
15
5. Une augmentation de 15 % correspond à un coefficient multiplicateur de 1 + = 1, 15.
100
10
Une augmentation de 10 % correspond à un coefficient multiplicateur de 1 + = 1, 10.
100
Donc, une augmentation de 15 % puis de 10 % correspond à un coefficient multiplicateur de 1, 15 × 1, 10 = 1, 265, soit
une augmentation de 26,5 %, supérieure à une augmentation d’un quart (25 %).
L’affirmation 5 est fausse.

6. Une quadrilatère ayant un angle droit n’est pas nécessairement un rectangle (il faudrait pour cela qu’il en ait trois).

Contre-exemple :
L’affirmation 6 est fausse.

7. Un triangle rectangle possède un angle droit (90°). Or, un triangle équilatéral possède trois angles égaux à 60°.
Un triangle ne peut donc pas être à la fois rectangle et équilatéral.
L’affirmation 7 est fausse.

8. L’antécédent de 4 est le nombre 𝑥 tel que 𝑓(𝑥) = 4.

− 3𝑥 + 1 = 4
− 3𝑥 = 3
3
𝑥=
−3
𝑥 = −1

L’affirmation 8 est fausse.

9. Toutes les mesures de longueur sont en cm.


Dans le triangle 𝐴𝐵𝐶, [𝐴𝐶] est le plus grand côté.

𝐴𝐶 2 = 392 = 1 521 ⎫
𝐴𝐶 2 ≠ 𝐴𝐵 2 + 𝐵𝐶 2

𝐴𝐵 2 + 𝐵𝐶 2 = 122 + 352 = 144 + 1 225 = 1 369 ⎭

Comme 𝐴𝐶 2 ≠ 𝐴𝐵 2 + 𝐵𝐶 2 , alors le triangle 𝐴𝐵𝐶 n’est pas rectangle d’après la contraposée du théorème de Pythagore.
L’affirmation 9 est fausse.

10. Multiplier les longueur par 3 (c’est à dire faire un agrandissement de facteur 3), revient à multiplier son aire par 32 = 9.
L’affirmation 10 est fausse.

N. Daval 10/10 INSPE Montpellier

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