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Réponse à la question d’ouverture, p.

45
Les premiers termes de la suite de nombres donnée dans l’ouverture sont : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, … C’est
le début de la suite de Fibonacci pour laquelle chaque terme est la somme des deux qui le précèdent
(voir aussi exercice 76). Les termes suivants dans la suite de Fibonacci sont 13, 21, 44 etc.
Si la marguerite a un nombre de pétales compris entre 20 et 30 elle a donc un nombre de pétales
égal à 21 (ou un nombre proche). La marguerite de l’illustration a exactement 21 pétales, donc on
obtient « je l’aime beaucoup ».
Lors de l’effeuillage d’une marguerite, le « pas du tout » revient tous les 6 pétales, donc lors du 6e,
12e, 18e, 24e, etc. pétale. Les nombres 18 et 24 sont suffisamment éloignés de 21 pour que l’on
obtienne rarement « pas du tout ».
Remarque : pour des raisons biologiques, le nombre de pétales d’une marguerite est très souvent
un nombre de la suite de Fibonacci (ou un nombre proche).

Des nombres triangulaires


Activité d’introduction 3, p.29

Objectifs généraux
A travers cette activité, l’objectif est que les élèves découvrent la notion de suite, de suite
récurrente et de suite explicite.
Les premiers exemples sont faits pour que les élèves s’approprient la situation et ces
exemples sont suffisamment simples pour qu’ils puissent dénombrer à l’aide d’une figure.
Pour des plus grands nombres il sera indispensable de faire appel à un outil informatique ou
à généraliser la situation en utilisant des lettres.
Le tableur peut-être un excellent outil pour permettre de comprendre cette suite

Commentaires et corrigés détaillés


1. En remarquant, en utilisant les figures que t4 = t3 +3 ou en reproduisant les pyramides avec
5,6,7,8 côtés on trouve : t5=15 ; t6=21 ; t7=28 ; t8=36.
2. En utilisant un tableur, on trouve que : t100=5050 et t1000=500500.
3. En utilisant le dessin des pyramides deux nombres triangulaire, on peut conjecturer que
𝑛(𝑛+1)
tn= .
2

L’épargne judicieuse
Activité complémentaire 8, p.31

Objectifs généraux
L’objectif de cette activité est que les élèves découvrent deux types de suites de référence :
les suites arithmétiques et géométriques.
Les valeurs des deux premières années du placement sont données afin que l’élève puisse
vérifier ses calculs.
L’utilisation d’un tableur est quasi indispensable pour cette activité.

Commentaires et corrigés détaillés


En utilisant un tableur et en entrant les formules B3 : = B2+50 et C3=C2*1,05, on obtient le tableau
ci-dessous :

La somme sera donc doublée après 14 ans pour le placement A et après 15 ans pour le placement B.
Un jardin prolifique
Activité complémentaire 13, p.34

Objectifs généraux
L’objectif de cette activité est d’initier les élèves à la notion de limite de suite. Pour cela, il
est utilisé plusieurs modélisations possibles d’une évolution du nombre de coccinelles.
Les élèves seront amenés à avoir un regard critique sur les modélisations proposées.
Le tableur est quasi indispensable pour cette activité.

Commentaires et corrigés détaillés


𝑢
1.a. 𝑢1 =1,225. Donc u2=1,225×0,98≈ 1,20 et u3=1,225×u2≈ 1,47.
0
b. En utilisant un tableur ou le mode suite de la calculatrice, on trouve que :
- pour n=13, on a un>10 ;
- pour n=24, on a un>100 ;
- pour n=36, on a un>1000.
c. Le nombre de coccinelles va être extrêmement grand pour des grandes valeurs de n. On dira que
cette suite tend vers +∞.
2.a. On peut utiliser un tableur ou le mode suite de la calculatrice. On entre B3=F$2*B2*(1-B2).

On remarque que le nombre de coccinelles ne se stabilise pas.


b. Après des essais avec un tableur, on trouve que :
-pour k=2, le nombre de coccinelles se stabilise vers 0,5 ;
-pour k=1,5, le nombre de coccinelles se stabilise vers 1/3 ;
- pour k=0,5, le nombre de coccinelles se stabilise vers 0.
Accords et désaccords
Activité complémentaire, 15 p.35

Objectifs généraux
L’objectif de cette activité est de faire découvrir la notion de suite croissante et suite décroissante.
Pour cela les élèves devront réfléchir aux sens des différents quantificateurs et relier cela à des
représentations graphiques de suites.
De plus lors de la dernière question ils sont amenés à réfléchir à la définition de suites croissantes et
du lien qu’il y a avec les fonctions croissantes.

Commentaires et corrigés détaillés


1. Figure a : les propriétés 1 et 2 sont vérifiées.
Figure b : les propriétés 2 et 4 sont vérifiées.
Figure c : les propriétés 3 et 4 sont vérifiées.
Figure d : les propriétés 2 et 4 sont vérifiées.
Figure e : les propriétés 2 et 4 sont vérifiées.
Figure f : les propriétés 2 et 4 sont vérifiées.
2. La propriété 1 va correspondre à une suite croissante.
La propriété 3 va correspondre à une suite décroissante.

1.
a. 32n×3=32n+1 b. (3n+1)2=32n+2
62𝑛 3𝑛−1
c. 22𝑛
=32n d. 3𝑛+1
=3 -2

2.
a. 5n×52=5n+2 b. (53)n==53n
10𝑛+1 53𝑛+1
c. 2𝑛+1
=5n+1 d. =5n+2
52𝑛−1

3.
a. 2×2n=21×2n=2n+1
b. (25)n=25×n=25n
1
c. 25
=2-5
22𝑛+1
d. 2𝑛−1
=2(2n+1)-(n-1)=22n+1-n+1=2n+2
4.
a. 4 -2a = -2 × (-2 + a)
1 1
b. 3a + 1 = 6 ×( 2 𝑎 + 6)
1 1 1
c. 4 𝑎 + 2 = 4 × (a+2)
1200
d. 0,8 a + 1200=0,8 × (a+ )= 0,8 × (a+1500)
0,8
e. 60-(0,95a + 3) =60-0,95a -3=57-0,95a
57
=0,95× (0,95 − 𝑎)=0,95(60-a)

938,4
f. 1,02a+ 938,4=1,02(a+ )=1,02(a+920)
1,02

5.
1 1 1
a. 2 𝑎 + 3 = 6 × (3𝑎 + 2)
b. 0,75 a -1200 =0,75 × (a-1600)
1 4 2 1
c. ( 𝑎 − ) - = (𝑎 − 2)
3 9 9 3
d. 625 –(0,92 a +50)=0,92 (-a+625)
e. 0,41 +0,5a -0,82=0,5 (a-0,82)
f. 57-0,95a=0,95 (-a+60)

6.
a. 10×0,95n+1+10×0,95n=0,95n×19,5
b. 500×0,9n+1+500×0,9n=0,9n× 950
c. -500×0,8n+500×0,8n-1=0,8n-1× 100

7.
a. 400×0,9n+1-400×0,9n=0,9n ×(-40)
3 𝑛+1 3 𝑛 3 𝑛
b. 100×(4) +100×(4) =(4) ×175
c.-200×0,95n+200×0,95n-1=0,95n-1 ×10

8.
1. u(n+1) =4n+5
𝑛
v(n+1)= 𝑛+3

2.u(n-1) =4n-3
𝑛−2
v(n-1)= 𝑛+1

3.u(2n) =8n+1
2𝑛−1
v(n-1)= 2𝑛+2
9.
1. Soit u la fonction définie sur ℝ par u(x)=3x+2.
u(1)=3×1+2=5.
u(2)=3×2+2=8.
u(3)=3×3+2=11.
u(4)=3×4+2=14

2. Soit n dans ℕ, u(n+1)=3(n+1)+2=3n+3+2=3n+5.


3. Si n=1, alors d’une part u(1+1)=u(2)=8 ; d’autre part u(1)+1=5+1=6.
Donc u(1+1)≠u(1)+1.Donc l’égalité u(n+1)=u(n)+1 n’est pas vraie pour tout n dans ℕ.
4. Résolvons l’équation, d’inconnue entière n : u(n+1)= u(n)+1.
u(n+1)= u(n)+1 ⇔3n+5=3n+2+1⇔5=3.
L’égalité précédente étant fausse, il n’y a donc aucune valeur de n telle que u(n+1)= u(n)+1.

10.
a. =5+5 donnera 10 mais comme ce n’est pas une formule, cela ne permettra de compléter la colonne
en étirant vers le bas.
b. A2+5 ne permet pas de calculer car il manque le signe égal.
c. =A2+A2 va donner 10 en cellule A3 mais en cellule A4 le résultat sera le double de A3, c’est-à-dire
20 et non 15. Donc cela ne convient pas.
d. = A2+5 est une formule correcte, qui donne le résultat attendu et qu’on peut étirer vers le bas pour
compléter la colonne A.

11.
Réponse c. = 2 * A3

12. 1.
Valeur de k 1 2 3 4
Valeur de t 0 3 6 9 12
Après exécution du programme, t vaut 12.
2. Le programme 1 est correct.
Le programme 2 ne convient pas car il manque les indentations.
Le programme 3 ne convient pas car la fonction ex12() ne renvoie pas de nombre (il n’y a pas d’instruction
return).
Le programme 4 est correct si on l’utilise avec 0 comme valeur de t : ex12(0) renverra la valeur correcte.
13.
1. Au bout de la 6e négociation, Charles aura un prix de 0,9375€, soit environ 0,94 €.
2. Le résultat renvoyé est 13 ; il correspond au nombre de négociations pour que le prix du jean soit
inférieur ou égal à 0,01€.

14.
1.
Après exécution, la valeur de la variable n est 10.
2.

15
30
On note p un prix présent dans le magasin. Le prix après réduction est p - 100p , qui est égal à p-0,3p ou encore
à 0,7p
Donc les réponses b. et c. sont correctes.

16
Le prix est de 0,65p.

17
1. Le prix est multiplié par 1,25.
2. Le prix est multiplié par 0,85.
3. Son pourcentage d’augmentation est 50%.
4. Son pourcentage de diminution est 20%.

18
1. L’augmentation est de 40%.
Valeur de 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
n
Valeur de 1 2 4 8 16 32 64 128 256 512 1024
2n
2n<103 Vrai Vrai Vrai Vrai Vrai Vrai Vrai Vrai Vrai Vrai Faux

20
2. La diminution est de 80
= 0,25 = 25%.
135
3. L’augmentation est de = 0,10 = 10%.
1350
150
4. La diminution est de 250
= 0,6 = 60%.

19
1,12=1,21 ; donc l’augmentation est de 21%.

p.49

Si on choisit, par exemple, la suite définie sur ℕ par 𝑢𝑛 = 4𝑛 + 1.


Pour n=1 on a :
-d’une part u(1+1)=u(2)=3×2+2=8.
-d’autre part u(1)+1=5+1=6.
Donc u(1+1)≠u(1)+1 et donc l’égalité u(n+1)=u(n)+1 n’est pas vraie pour tout n dans ℕ. Donc la
proposition est fausse.

Soit f définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = −3 + 𝑥.


𝑓est une fonction affine de coefficient directeur 1>0 ; donc f est une fonction croissante sur ℝ. Soit n
un entier : vn+1- vn=-3+vn- vn=-3<0
Donc, pour tout n entier on a :vn+1- vn<0 . La suite (vn) est donc décroissante.
La proposition est donc fausse car on a trouvé un contre-exemple.

p.51

Prenons un exemple plus simple pour comprendre : les entiers de l’intervalle [5 ;10] sont les
nombres 5,6,7,8,9,10. Il y a 10-5+1=6 entiers dans cet intervalle.
Une suite u étant donnée, c’est le même problème que celui du dénombrement des termes de
u5 à u10. De même, dans [5 ;1000], il y a 1000-5+1 = 996 entiers.
La proposition est donc fausse.
Pour tout entier naturel n, on a : 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 2 − 2 = 0.
Donc la suite (𝑢𝑛 ) est arithmétique de raison 0.
La proposition est donc vraie.

p.53

Prenons 𝑛 = 2 .
2 × 22 = 8 et 42 =16 ; donc cette égalité est fausse.

Cette égalité peut faire penser à la somme des termes d’une suite géométrique, de premier terme 1 et
de raison x mais l’égalité n’est pas vraie pour x =1 : cette valeur annulerait en effet le dénominateur de
1−𝑥 8
1−𝑥
, ce qui est impossible.
L’égalité n’est donc pas vraie pour tout x dans ℝ, elle est donc fausse.

p.55

1+(−1)𝑛
Considérons la suite (𝑢𝑛 ) définie sur ℕ par 𝑢𝑛 = .
𝑛+1

Grâce à un tableau de valeurs, on peut conjecturer que la suite tend vers 0.

On peut remarquer aussi que cette valeur est atteinte plusieurs fois (pour les termes d’indice
impair). Cette affirmation peut être démontrée : soit n un entier naturel impair.
Alors (−1)𝑛 = −1
1+(−1) 0
Donc : un= = 𝑛+1 = 0.
𝑛+1

Donc, en admettant que la limite de cette suite est effectivement égale à 0, on peut en conclure
qu’une suite peut atteindre sa limite, c’est-à-dire qu’il existe au moins un terme de cette suite
égal à la limite.

Lorsqu’une suite tend vers l’infini, cette suite a une limite infinie. Elle a donc une limite.
Donc, oui, une suite qui tends vers l’infini a une limite.
20
Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ une suite arithmétique de raison r.
Soit n et p des entiers naturels. On a donc un= u0+nr et up= u0+pr.
Donc un- up = u0+nr-(u0+pr) =(n –p )r et donc on a : un= up+(n –p )r.

21
Soit (un) une suite arithmétique, de premier terme u0 et raison r.
1. Soit n un nombre entier naturel, le point d’abscisse n qui appartient à la droite
d’équation y=rx+u0 a pour ordonnée rn+u0.. Donc les points M(n ; rn+u0)
appartiennent à (d).
2. La représentation graphique de la suite (un) est constitué des points M(n ; un). Or
pour tout n entier naturel on a un= u0+nr , donc les points M(n ; rn+u0) sont les
points de la représentation graphique de la suite (un) et donc d’après le 1) ils
appartiennent à (d).

22
Soit n et p des entiers naturels, avec p<n. On pose : S =up+ up+1+…+ un.
1. On a pour tout n ; un= up+(n –p )r
S= up + (up +r)+ … + up +(n-p)r=(n-p+1) up+ r (1+2+3+…+(n- p)).

(𝑛−𝑝)(𝑛−𝑝+1)
2. 1+2+3+…+(n- p)= ,
2
(𝑛−𝑝)(𝑛−𝑝+1) (𝑛−𝑝+1) 2𝑢𝑝 𝑟(𝑛−𝑝)(𝑛−𝑝+1) (𝑛−𝑝+1)(2𝑢𝑝 +(𝑛−𝑝)𝑟)
S=(n-p+1) up+ r = + = .
2 2 2 2

up+ un= up+(n –p )r+ up=2𝑢𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟, d’où la formule du cours.

23
Soit n et p des entiers naturels.
Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ une suite géométrique de raison q.
1. Exprimer qn-pup =qn-p qpu0 = qn u0 .
2. Or un= qn u0 = qn-pup.
24
Soit q un nombre réel différent de 1 et soit n et p deux entiers naturels, avec p<n .
On considère (un) une suite géométrique de raison q.
On pose : S=up+ up+1+…+ un. On a un= qn-pup.
1−𝑞 𝑛−𝑝+1
S=up+ up+1+…+ un=up+q up+…+ qn-pup= up(1+q+q2+…+qn-p)= up 1−𝑞
1−𝑞 𝑛−𝑝+1 𝑢 −𝑢𝑝 𝑞 𝑛−𝑝+1 𝑢𝑝 −𝑢𝑝 𝑞 𝑛−𝑝+1 𝑢𝑝 −𝑢0 𝑞𝑝 𝑞 𝑛−𝑝+1 𝑢𝑝 −𝑢𝑛+1
S= up 1−𝑞 = 𝑝 1−𝑞 = 1−𝑞
= 1−𝑞
= 1−𝑞

1
a. La suite (un) définie sur ℕ par un=n2 est définie de manière explicite.
b. La suite définie par u0=1 et, pour tout n dans ℕ, par un+1= 5un-2 est définie par récurrence.

2
a. La suite (un) définie sur ℕ par un=2n est croissante.
b. La suite (un) définie sur ℕ par un=-2n est décroissante.

3
a. Une suite (un) est arithmétique s’il existe un nombre r, appelé raison, tel que pour tout
entier naturel n, un+1= un+r.
b. La représentation graphique d’une suite (un) est constituée de points isolés alignés sur une
droite ayant pour ordonnée à l’origine u0 et pour coefficient directeur r.

4
a. Pour tout n dans ℕ, on a : un=-3+5n.
(8−0+1)(𝑢0 +𝑢8 ) 9(−3+(−3)+40)
b. u0+ u1+…+ u8= 2
= 2
=153.

5 1+2+3+…+n=𝑛(𝑛+1)
2
.
6 Une suite (u ) est géométrique s’il existe un nombre q, appelé raison, tel que pour tout entier
n

naturel n, un+1=q × un.

7
a. Pour tout n dans ℕ, on a : un=-3×5n.
𝑢0 −𝑢9 −3−(−3×59 )
b. u0+ u1+…+ u8= 1−5
= −4
=-1 464 843.

8 1+2+2 +…+2 =1−21−2


2 n
𝑛+1
=
1−2𝑛+1
−1
=-1+2n+1

9
a. u0=-1 ; u1=0 ; u2=3 ; u3=8.
b. u0=2 ; u1=3,5 ; u2=4 ; u3=4,25.

10
20 1 21 2
a. u0= = =1 ; u1= = =1;
02 +1 1 12 +1 2

22 4 23 8
u2=22+1 = 5=0,8 ; u3=32+1 = 10=0,8.

b. u0=(-1)0 +0=1 ; u1=(-1)1 +1=-1+1=0 ;


u2=(-1)2 +2=1+2=3 ; u3=(-1)3 +3=-1+3=2.

11
u1=u0+1=2 u0-1=2×2-1=3
u2=2 u1-1=2×3-1=5
u3=2 u2-1=2×5-1=9
u4=2 u3-1=2×9-1=17
12 u =3 u
1 0 -1=-1
2 ; u2=3 u12-1=2 ; u3=3 u22-1=11.

13 u1=3×2-2×0+1=7 ; u2=3 ×7-2×1+1=20 ; u3=3 ×20-2×2+1=57.

14
a. u1=0 u2=1 u3=4
b. v1=-2 v2=-6 v3=-38
5 3
c. w1=3 w2= w3=
2 2

15.
1. (un) définie sur ℕ par : un=(n-1)2.

Avec un tableur :

La formule en B2 est =(A2-1)^2


Avec un programme en Python :

2. (vn) définie sur ℕ par : v0=0 et vn+1=-vn2-2.

La formule en B3 est =- B2*B2-2


Avec un programme en Python :

𝑤 +2
𝑛
(wn) définie sur ℕ par : w0=1 et wn+1= 𝑛+1 .

Avec un tableur :

La formule entrée en B3 est =(B2+2)/(A2+1).


Avec un programme en Python :

16.
a. u0=-2 ; u1=-1 ; u2=2 ; u3=7 ; u4=14.
b. u0=10; u1=0 ; u2=0 ; u3=-5 ; u4=-25.

17.
r0=87,8 %; r1=88,5% ; r2=87,9% ; r3=88,3% .

18.
a. (un) définie sur ℕ par : un=5(n-1).
Soit n dans ℕ. On a : un+1- un =5(n+1-1)- 5(n-1) = 5n-5n+5=5.
Donc la suite est arithmétique, de raison 5.
b. (vn) définie sur ℕ par : vn=5n2-1.

v0=5×02-1=-1,
v1=5×12-1=4,
v2=5×22-1=19.
Or v1- v0≠ v2- v1 donc la suite n’est pas arithmétique.

19.
a. Pour tout entier naturel n, on a:xn+1= xn -1 et donc xn+1- xn =-1. Donc la suite est
arithmétique de raison -1.
2𝑦 −1 1
b. Pour tout entier naturel n, on a : yn+1= 𝑛2 = yn-2 et donc yn+1- yn=-0,5. Donc la suite est
arithmétique de raison -0,5.

20. Pour tout entier naturel n, on a:wn+1= wn et donc wn+1-wn=0. Donc la suite est arithmétique
de raison 0.

21.
a) Pour tout entier naturel n, on a : un=2+5n.
b) Pour tout entier naturel n on a : un=-3+2n.

22. D’après le cours, pour tout n dans ℕ, on a : un= u0+nr.


1 1
a. Ici, pour tout n dans ℕ, on a : un= 3+n×√3=3+√3n
1 3 1 3𝑛
b. De même, pour tout n dans ℕ, on a : un= 4+n×4 = 4+ 4

23. Soit (un) une suite arithmétique de raison 5 et soit n et p deux nombres entiers.
D’après le cours on a :un= up+(n-p)×5.
Ici, un= u3+(n-3)×5= u3+5n-15.

24. Pour tout entier naturel n on a : v = vn 10+ (-2)×(n-10).

25.
(10−1+1)(𝑢1 +𝑢10 )
u1+ u2+…+ u10= 2
=5(5+41)=230
26.
(10−1+1)(𝑢1 +𝑢10 )
u1+ u2+…+ u10= 2
=5(-1+(-28))=-145.

27.
(100−3+1)(𝑢3 +𝑢100 )
u3+ u4+…+ u100= 2
=49(4-190)=-9114

28.
Appelons (un) la suite dont on calcule la somme des termes, on pose u0=12, et donc u1=17.
Comme (un) est arithmétique, sa raison est 5. Cherchons n tel que un=12+5n=67 donc 5n=67-
12=55 et donc n=11.
(11−0+1)(𝑢0 +𝑢11 )
Et donc S= 2
=6(12+67)=474

29.
Appelons (un) la suite dont on calcule la somme des termes, on pose u0=100, et donc u1=102.
Comme (un) est arithmétique, sa raison est 2. Cherchons n tel que un=100+2n=1000 donc
2n=900 et donc n=450.
(450−0+1)(𝑢0 +𝑢100 ) 451(100+1000)
Et donc S= 2
= 2
=248050

30..
1. Prenons un exemple plus simple pour comprendre : les entiers de l’intervalle [5 ;10] sont
les nombres 5,6,7,8,9,10. Il y a 10-5+1=6 entiers dans cet intervalle.
Une suite u étant donnée, c’est le même problème que celui du dénombrement des termes de u5 à
u10. De même, dans [5 ;1000], il y a 1000-5+1 = 996 entiers.
2. Dans la somme u5+ u6+…+ u500, il y a 500-5+1=496 termes.

31.
a. Soit n dans ℕ.
On a : un+1=6n(n+1)+2=6(n+2)+1=6n+2×61= 6un. Donc la suite (un) est géométrique, de raison
6.
b. v0=5× 0² − 1= -1;
v1=5× 1² − 1 = 4;
v2=5× 2² − 1 = 19.
𝑣 𝑣
Or 𝑣2 ≠ 𝑣1 donc la suite (vn) n’est pas géométrique.
1 0
32.
2
a. Pour tout entier naturel n, on a : 3wn+1=2 wn et donc wn+1=3 wn. Donc la suite (wn) est
2
géométrique de raison .
3
𝑥 7 𝑥 3 7
b. x0=-1; x1=-3; x2=-7. Or 𝑥 2=3 et 𝑥1=1≠3 donc la suite (xn) n’est pas géométrique.
1 0

33. . Soit (u ) géométrique de raison q.


n

D’après une propriété du cours, on a, pour tout n dans ℕ, un=qn u0.


a. Ici, pour tout n dans ℕ, on a : un=5n×2=2×5n
b. De même, pour tout n dans ℕ, on a : un=(-2)n ×(-1)=-(-2)n

34.
1
a. Pour tout entier naturel n, on a : un= ×(-5)n.
3
1 3
b. Pour tout entier naturel n, on a : un=4 ×(4)n.

35. Pour tout entier naturel n, on a : u = u × 5 n 3 n-3.

36. Pour tout entier naturel n, on a : v = v n 10× (-2)n-10.

37. S=u +u + u +… + u
0 1 2 10 =
𝑢0 −𝑢11
1−4
=
4−4×411
−3
=
−4
3
+
4
3
× 411 ≈ 5 592 404 (arrondi à l’unité).

38.
𝑢3 −𝑢101 10×23 −10×2101
a. S=u3 +u4 + u5 +… + u100 = = =-10×23+10×2101.
1−2 1−2

b. S≈10×2101 et donc S≈10×2×100010 donc S≈2×1031.

39.
1−211
a. S=1+2+…+1024=20+21+…+210= 1−2
=211-1.

1 1 10 1 1 10
1 1 1 1 1 1 2 1 9 3−(3) −( ) 1 3 1 10
b. S=3 + + ⋯+
9 19683
=(3
) +(3
) +…+(3
) = 1 = 3 3
2 = 2 - 2×(3) .
1−
3 3

40. u =-521 et u
9 10=-1034. Donc n=10.

41. u 25<5 et u26>5. Donc n=26.


42. u ∉]-0,1;0,1[ et u ≈-0,041. Donc n=4.
3 4

43.
a. La suite semble avoir 3 pour limite.
b. La suite ne semble pas avoir de limite.
c. La suite semble avoir -∞ comme limite.
d. La suite semble avoir 0 comme limite.

44.
a. u semble avoir pour limite +∞.
b. v semble avoir pour limite 3.
c. w ne semble pas avoir de limite .

45.
1. a. u4≈ 0,88 et u5≈0,92 donc n=5.
b. u14≈ 0,98 et u15≈0,991 donc n=15.
2. u semble avoir pour limite 1.

46.
1. a. u8=85 et u9=114, donc n=9
b. u23=940 et u24=1029, donc n=24
2. u semble avoir pour limite +∞.

47.
a. un+1- un =(n+1)2-5-(n2-5)=n2+2n+1-5- n2+5=2n+1>0 donc (un) est croissante.
1 −1
b. Soit f définie sur ]0 ;+∞[ par f(x)= 3+𝑥. Or f’(x)= 𝑥 2 <0 donc f est décroissante et donc (un) est
décroissante.
3𝑛+1
𝑢𝑛+1 𝑛+2 3𝑛+1 𝑛+1 3(𝑛+1)
c. La suite est positive, de plus = 3𝑛 = × = .
𝑢𝑛 𝑛+2 3𝑛 𝑛+2
𝑛+1
3(𝑛+1)
Or 𝑛+2
> 1⇔3n+3>n+2⇔2n>-1. Donc la suite est croissante.
d. un+1 -un=-4(n+1)-1-(-4n-1)=-4<0 Donc la suite est décroissante.

48.
a. Pour tout n dans ℕ, un+1- un=2n+1>0 donc la suite (un) est croissante.
b. Pour tout n dans ℕ, un+1- un=-5n2-5<0 donc la suite (un) est décroissante.
49.
a. Pour tout n on a : un+1- un=-3<0 donc la suite (un) est décroissante.
b. Pour tout n on a : un+1- un=5>0 donc la suite (un) est croissante.
c. Pour tout n on a : un+1- un=2>0 donc la suite (un) est croissante.
d. Pour tout n on a : un+1- un=-7<0 donc la suite (un) est décroissante.

50.
a. 0,8<1 et donc, en multipliant par 0,8n (qui est positif), on a 0,8n+1< 0,8n. Donc un+1< un et
donc la suite (un) est décroissante.
b. 3>1 et donc, en multipliant par 3n (qui est positif), on a 3n+1> 3n .Donc un+1> un et donc la
suite (un) est croissante.
𝟑 3 𝑛 3 3
c. 𝟒
<1 et donc, en multipliant par (4) (qui est positif), on a (4)n+1<(4)n .
Donc un+1< un donc la suite (un) est décroissante.
d. u0=1 ; u1=-2 ; u2=4 ; la suite n’est donc ni croissante, ni décroissante.
e. Pour tout n dans ℕ, un+1- un=3+2×5n+1-(3+2×5n)=2×5n×(5-1)= 8×5n>0. Donc la suite (un)
est croissante.
f. Pour tout n dans ℕ, un+1- un=5-2×0,6n+1-(5-2×0,6n)=2×0,6n×(-0,6+1)= 0,8×0,6n>0
Donc la suite (un) est croissante.

51. .

a. La propriété P1 implique P2 (par définition de suite arithmétique). VRAI


b. En revanche, P2 n’implique pas P1 ; en effet il suffit de choisir la suite u0=2 ; u1=3 ; u2=4 ;
u3=7 . Cette suite n’est pas arithmétique car u3- u2≠ u2- u1 et pourtant u1- u0= u2-u1 FAUX
c. Comme b) est faux c) est faux.

52.
1. u1=3 et u2=7.
2. u5=4+(-3)=1, u6=1+(-3)=-2 et u7=-2+(-3)=-5.
100(100+1)
3. 1+2+3+…+100= =5050
2
4 1 1 1
4. u1=2 = 2 , u2=2 × 2 = 1 et u3=1 × 2=2
1−25+1
5. 1 + 2 + 22 + 23 +24 + 25 = =26 − 1.
1−2

53.
a. u25= u0+ 25×r=101 ⇔25r=101-1⇔r=4
b. u21= u5+ (21-5)×r=-8 ⇔16r=-20⇔r=-1,25
54.
a. u15= u5+ 10×r=-12 ⇔10r=-12-1⇔r=-1,3 et donc u0= u5+ (-5)×(-1,3)=1+6,5=7,5
b. u13= u9+ 4×r=√50 ⇔4r=√50 − √2⇔4r=4√2⇔r=√2. Et donc u0= u9+(0-
9)× √2=-8√2.

55.
a. (un) semble décroissante a. (vn) semble croissante
b. u0=20 et r=-10 b. v0=-5 et r=5
c. Comme (un) est arithmétique , c. Comme (vn) est arithmétique ,
un+1- un=-10<0 ce qui prouve que (un) est vn+1- vn=5>0 ce qui prouve que (vn) est
décroissante croissante

56.
a. (un) semble croissante a. (vn) semble décroissante
b. u0=-3 et r=2 b. v2=6 et r=-3 et donc v0=12
c. Comme (un) est arithmétique , c. Comme (vn) est arithmétique,
un+1- un=2>0 ce qui prouve que (un) est vn+1- vn=-3<0 ce qui prouve que (vn) est
croissante décroissante.

57.
𝑢
a. u15=q u14 et donc q=𝑢15=-6
14
𝑢
2= 12 =9
b. u12=q u10 et donc q
2
𝑢10
donc q=3 ou q=-3.

58. 𝑢
1. u8=q4 u4 donc q4=𝑢8=16. Donc q4=16 et donc q2=4 ou q2=-4 (impossible).
4
Donc q=2 ou q=-2.
𝑢 1 1 1
2. u11=q2 u9 donc q2= 𝑢11=25 donc q=5 ou q=− 5.
9

59.
a. (un) semble décroissante a. (vn) semble croissante
b. u0=10 et q=0,5 b. v0=1 et q=3
c. Comme (un) est géométrique à termes c. Comme (vn) est géométrique à termes
positifs, un+1=0,5 un< un ce qui prouve que positifs, vn+1=5vn> vn ce qui prouve que
(un) est décroissante. (vn) est croissante.
60.
1. Définissons un par le nombre d’abonné lors du nième mois. On a un+1=1,1 un et donc la suite
est géométrique.
2. Définissons un par la somme placée en banque n années après son dépôt. On a un+1=100+ un
et donc la suite (un ) est arithmétique.
3. Définissons un par la surface du nénuphar après n mois. On a un+1=2un et donc la suite (un )
est géométrique.
4. Définissons un par l’aire de la foret après n années. On a un+1=0,996un+2 et la suite (un )
n’est ni géométrique, ni arithmétique. On prend une valeur u0 =100 arbitraire.
On calcule : u1=0,996u0+2= 101,6 et u2=0,996u1+2=103,1936.
On remarque que u2- u1≠ u1- u0 donc la suite n’est pas arithmétique.
𝑢 𝑢
De plus, 1≠ 2 donc la suite n’est pas géométrique.
𝑢0 𝑢1
5. Définissons un par la concentration en médicaments après n heures. On a un+1=0,993un et
donc la suite (un) est géométrique.

61.
1.
1,2
a. u0=5 ; u1=(1-100) u0=0,988×5=4,94.
1,2
u2=(1-100) u1=0,988×4,94=4,88072g.
b. Pour tout n dans ℕ, on a : un+1=(1-1,2%) un=0,988 un.
c. La suite (un) est géométrique donc u5=5 ×0,9885 u0≈ 4,71 g.
u20=5 ×0,98820 u0≈ 3,93 g.

2. Cherchons la valeur de n tel que 0,988n ≈0,4.


On trouvera 0,98875≈0,404 et 0,98876≈0,3999 donc on peut considérer que l’échantillon a
76 siècles environ.

62.
1. en+1=2en et donc la suite (en) est géométrique de raison 2.
2. Pour tout n dans ℕ, on a : en=2n 0,1.
3. e20=104857,6 mm=104,8576 m.
Il n’est pas possible d’obtenir cette épaisseur donc on ne peut pas plier autant de fois que
cela une feuille de papier.
63.
Définissons un par le nombre de carrés dans la figure n.
On a u0=1 ; u1=4 ; u2=7.
Remarquons que pour tout n dans ℕ, on a un+1= un+3 donc la suite (un) est arithmétique de raison
3 et de premier terme u0=1 .
On a donc pour tout n dans ℕ ; un=1+3n ; et donc u100=1+3×100 =301.

64.
Définissons un par le nombre d’allumettes à l’étape n.
On a u0=5 ; u1=9 ; u2=13.
Remarquons que pour tout n dans ℕ, on a un+1= un+4 donc la suite ( un) est arithmétique de raison
3 et de premier terme u0=5 .
On a donc pour tout n dans ℕ ; un=5+4n et donc u2020=5+4×2020 =8085.

65.
1. h0=200 ; h1=0,8 h0=160 ; h2=0,8 h1=128.
2. Pour tout n on a : hn+1= 0,8 hn et comme hn >0 on a 0,8 hn < hn donc hn+1 < hn la suite (hn)
est donc décroissante.
3. La suite (hn ) est géométrique de raison 0,8 donc on a : h6=0,86 ×200=52,4288 cm.
4.
tant que h≥3 faire
h0,8 h
n n+1
Remarque : on considère que quand la balle touche le sol une dernière fois en se stabilisant,
cela compte comme un rebond.
5. Après un programme en Python, on trouve n=19.

66.
1) d1=4,9 m; d2=4,9+9,8=14,7 m ; d3= d2+9,8=24,5 m.
2) Pour tout n entier naturel n≥0, on a dn+1= dn+9,8 donc la suite (dn) est arithmétique de
raison 9,8.
3) Pour tout n entier naturel n≥0, on a dn= d1+9,8 ×(n-1). Et donc d10= d1+9,8 ×9=93,1m.
La distance parcourue est égale à d1+ d2+… d10=5×(4,9+93,1)=490.

67. Le nombre de tuyaux est égal à 1+2+…+25=25×26


2
=325.

68.
1. Il y a 1 grain sur la première case, 2 sur la deuxième, 22 sur la troisième ….et 263 sur
la dernière case.
1−264
Donc en tout, il y a 1+2+…+263= 1−2 =264-1 grains de riz.
2. (264-1)×0,02≈3,7×1017g, soit 3,7×1011tonnes ce qui est supérieur à la production de
riz en 2017 (7,5×108 tonnes).

69.
1. u0=10 ; u1=8; u2=7.
𝑢 𝑢
2. On remarque que u2- u1≠ u1- u0 donc la suite n’est pas arithmétique. De plus 𝑢1≠𝑢2 donc la
0 1
suite n’est pas géométrique.
3. a) Pour tout n entier naturel, on a vn+1= un+1-6=0,5 un+3-6=0,5 un-3=0,5 (un-6)=0,5 vn.
Donc (vn) est une suite géométrique de raison 0,5.
b) Pour tout entier naturel n, on a 0,5 vn< vn (car 0,5<1 et vn positif) donc vn+1< vn. Donc la
suite (vn) est décroissante.
c) Pour tout entier naturel n ,on a vn=0,5nv0=0,5n×4.
d) Pour tout entier naturel n, on a vn =un-6 et donc un =vn+6 =0,5n×4+6.
4. Soit n un entier naturel : 0,5<1 et donc 0,5n+1<0,5n et donc 0,5n+1×4<0,5n×4 et donc
0,5n+1×4+6<0,5n×4+6 et donc un+1< un , la suite (un) est donc décroissante.
5. u50 =0,550×4+6.

70.
1. B3= (A2+1)/(2*A2+4)*B2 ; C3=(A3+1)*B3.
2.
1 𝑛
a. On peut conjecturer que, pour tout n dans ℕ, vn=( ) .
2
b. Pour démontrer cette conjecture, on va démontrer que la suite (vn) est géométrique
1
de raison 2 et de premier terme v0=1.
𝑛+1 (𝑛+2)(𝑛+1) (𝑛+1)
Pour tout n dans ℕ, on a : vn+1=(n+2) un+1=(n+2)×(2𝑛+4) un= 2(𝑛+2)
un= 2 ,
1 1
un=2(n+1), un=2 vn.
1
Donc la suite (vn) est géométrique de raison 2
et de premier terme v0=1.
1 1 1 𝑛
3. On a pour tout n dans ℕ, vn=(n+1) un et donc un=(𝑛+1) vn=(𝑛+1) × (2) .
1 1 1 50 1 1 50
u50=(50+1) v50=(50+1) × (2) = 51 × (2) .

71.
20
1. Pour tout entier naturel n, on a : pn+1=(1+100)pn=1,2 pn. Donc (pn) est une suite
géométrique de raison 1,2.
2.
a. u12≈ 891 et u13≈ 1069. Donc n=13.
b. u25≈ 9539 et u26≈ 11448. Donc n=26.
3. La limite de la suite (pn) semble être +∞. Cette modélisation n’est pas pertinente pour des
valeurs de n très grandes, car le nombre de bactéries est forcément limité à l’intérieur de la
boite, et donc cela ne peut pas être +∞.

72. .
1. Soit n un entier naturel non nul et soit an la probabilité de ne pas obtenir de 6 lors des n
premiers lancers.
5
Par indépendance des lancers, on a : an+1=(6) an et donc la suite (an) est géométrique de
5 5 5 5
raison 6
et de premier terme a1=6 ; donc pour tout n dans ℕ, an=(6) 𝑛−1 a1=(6) 𝑛 .
Obtenir au moins un 6 est l’évènement contraire de ne pas obtenir de 6 et donc :
5
pn=1-(6) 𝑛 .

2. Soit n un entier naturel non nul,


5 5 𝑛
on a ( )<1 or ( ) > 0
6 6
5 𝑛+1 5 𝑛
donc (6) <(6)
5 𝑛+1 5 5 5
donc − (6) >− (6) 𝑛 et donc: 1 − (6) 𝑛+1>1 − (6) 𝑛 . Donc pn+1> pn , la suite (pn ) est
donc croissante.
3. a.
n 1
1
p6
Tant que p<0,99 faire
n n+1
5
p1 − (6) 𝑛

b. p25≈ 0,9895 et p26≈ 0,9913, donc on a n1=26.


4. p37≈ 0,9988 et p38≈ 0,99902, donc on a n2=38.
5. La suite (pn ) semble converger vers 1.
73.
1. u1=0,8×65+18=70; u2= 0,8×70+18=74.
2. a. Pour tout n entier naturel, on a vn+1= un+1-90=0,8 un+18-90=0,8 un-72=0,8 (un-
90)=0,8 vn.
Donc (vn) est une suite géométrique de raison 0,8 et de premier terme v0=65-90=-
25.
b. Pour tout entier naturel n, on a : vn =un-90 et donc un =vn+90 =90-25×0,8n.
c. Soit n un entier naturel : 0,8<1 et donc, comme 0,8n>0 on a 0,8n+1<0,8n et donc -
25×0,8n+1>-25×0,8n et donc
90-25×0,8n+1>90-25×0,8n et donc un+1> un , la suite (un) est donc croissante.
3. a.
u 65
n0
Tant que u≤0,85 faire
u 0,8u+18
nn+1
b. u7≈ 84,8 et u8≈ 85,8 donc n=8.
4. Soit n un entier naturel, appelons un le nombre de paniers vendus n mois après le mois de
juillet 2017. On a un+1= 0,8 un+18.
La recette du mois de décembre 2018 correspond à u17≈89,43, or 89×52=4628 €>4 420 €.
Donc la recette devrait dépasser 4 420 €.

74.
1. u1=0,6×(-3)+2,4=0,6 et u2= 2,76.
2. u2- u1≠ u1- u0 donc la suite n’est pas arithmétique.
𝑢 𝑢
De plus 𝑢1≠𝑢2 donc la suite n’est pas géométrique.
0 1
3. a. Pour tout n entier naturel, on a vn+1= un+1-6=0,8 un+2,4-6=0,6 un-3,6=0,6 (un-6)=0,6 vn.

Donc (vn) est une suite géométrique de raison 0,6 et de premier terme v0=-9.
b. Pour tout entier naturel n, on a : vn=0,6n v0=0,6n×(-9).
Pour tout entier naturel n, on a : vn =un-6 et donc un =vn+6 =0,6n×(-9)+6.
c. Pour tout entier naturel n, on a : vn=(-9)×0,6n . Or 0,6n+1<0,6n et donc(-
9)×0,6n+1>(-9)×0,6n et donc vn+1> vn
Donc la suite (vn) est croissante.
d. Soit n un entier naturel : comme vn+1> vn on a donc vn+1+6> vn +6 et donc
un+1> un , la suite (un) est donc croissante.

4. a. u8≈ 5,8 et u9≈ 5,909, donc on a n1=9.


b. u13≈ 5,98 et u14≈ 5,993, donc on a n2=14.
5. On conjecture que la limite vaut 6.
75.
Inspiré du sujet Bac S Sept 2010, France.
4𝑢 −1
On considère la suite (un) définie sur ℕ par u0 = 4 et pour tout entier naturel n, un+1 = 𝑢 𝑛+2 .
𝑛
On admet que pour tout entier naturel n, un > 1.
4×(−5)−1 −21 4×7−1 27
1. u1 = = = 7 et u2.= = =3
−5+2 −3 7+2 9
2. u2- u1≠ u1- u0 donc la suite n’est pas arithmétique.
𝑢1 𝑢2
De plus, ≠
𝑢0 𝑢1
donc la suite n’est pas géométrique.

4𝑢𝑛 −1
3. Pour tout entier naturel n, on pose : 𝑢𝑛 + 1 = 𝑢𝑛 +2
1
et vn = 𝑢
𝑛 −1
a. Soit n un entier naturel.
1 1 1 𝑢𝑛 +2 𝑢 +2
vn+1 = 𝑢 −1= 4𝑢𝑛−1 = 4𝑢𝑛−1 𝑢 +2= = 𝑛 .
𝑛+1 −1 − 𝑛 4𝑢𝑛 −1− 𝑢𝑛 −2 3𝑢𝑛 −3
𝑢𝑛 +2 𝑢𝑛 +2 𝑢𝑛 +2
𝑢 +2 1 𝑢 −1 𝑢 −1 1
Donc vn+1- vn=3𝑢𝑛 −3 − 𝑢 −1 = 3𝑢𝑛 −3=3(𝑢𝑛 −1)=3.
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝑛 −1 2𝑛−1
b. Pour n entier naturel, vn= + = .
3 6 6
1
c. Pour n entier naturel on a, vn = et donc vn× un- vn=1.
𝑢𝑛 −1
Remarquons que d’après l’expression de vn, on peut en conclure que pour tout n dans ℕ,
on a vn≠0.
1+𝑣𝑛
Donc un = .
𝑣𝑛
5+2𝑛
1+𝑣𝑛 6 5+2𝑛
d. un = 𝑣𝑛
= 2𝑛−1 =2𝑛−1
6
5+200 205
4. u100.= 200−1=199.

76. F0=0 ; F1=1 ; F2=1; F3=2 ; F4=3 ; F5=5 ; F6=8;


F7=13 ; F8=21 ; F9=34 et F10=55.

1. F11=89 <130
F12=144 >130
La suite de Fibonacci étant strictement croissante ; 30
n’est pas un terme de la suite.
F13=233 est un nombre de Fibonacci.
2. Avec un tableur, on entre en case B3 la formule =B2+B1, puis on étire la formule.
On trouve F30=832 040 et F31= 1 346 269 >106. Donc le rang n à partir duquel Fn>106 est
31
On trouve F44= 701 408 733 et F45= 1 134 903 170 >109.
Donc le rang n à partir duquel Fn>109 est 45.
3. On peut conjecturer que la suite (Fn) tend vers l’infini.
77.
1. f est une fonction affine, sa représentation graphique est une droite de coefficient directeur
0,25, donc elle est croissante.
2. u1=f(10)=8 ; u2=f(8)=7 ; u3=f(7)=6,5.
3. Soit n un nombre entier naturel, un+1- un= f(un)- un=3+ 0,5 un- un=3-0,5 un.
Or un.>6 donc 0,5un.>3 donc -0,5un.<-3 et donc 3-0,5 un<0.
D’où un+1- un<0 ; la suite est donc décroissante.

78.
a. Soit x dans ℝ. Développons le premier membre :
(1+x+x2+…+x7)(1-x)= 1+x+x2+ x3 + x4+ x5 + x6 + x7-x-x2-x3- x4- x5 - x6 - x7-x8=1-x8.
Donc l’égalité est vraie pour tout x dans ℝ.
b. Cette égalité peut faire penser à la somme des termes d’une suite géométrique, de premier
terme 1 et de raison x mais l’égalité n’est pas vraie pour x =1 : cette valeur annulerait en
1−𝑥 8
effet le dénominateur de 1−𝑥
, ce qui est impossible.
L’égalité n’est donc pas vraie pour tout x dans ℝ.
c. Dans la somme 2×30+ 2 × 31 +. . +2 × 310 , on reconnait des termes consécutifs d’une suite
géométrique. Notons cette suite (un ). Le premier terme de la suite est u0=2 et la raison est
3.
On a donc, d’après une propriété du cours,
𝑢0 −𝑢11 2− 2×311 2(1−311 ) 1−310
2+2 × 3+. . +2 × 310 = 1−3
= 1−3 = 1−3 ≠ 1−3
car 2(1 − 311 ) = −354 292 et
1 − 310 = −59 048. L’égalité proposée est donc fausse.

79. Observons un tableau de valeurs. Dans la cellule B2, on écrit la formule suivante : = (1+(-
1)^A2)/(A2+1).

On peut conjecturer que la suite tend vers 0.
On peut remarquer aussi que cette valeur est atteinte plusieurs fois (pour les termes d’indice
impair). Cette affirmation peut être démontrée : soit n un entier naturel impair.
Alors (−1)𝑛 = −1
1+(−1) 0
Donc : un= 𝑛+1
= 𝑛+1 = 0.

Donc, en admettant que la limite de cette suite est effectivement égale à 0, on peut en conclure
qu’une suite peut atteindre sa limite, c’est-à-dire qu’il existe au moins un terme de cette suite égal à
sa limite.

80
Léna se trompe, en effet, si elle considére le nombre de termes , toute suite définie sur ℕ a
une infinité de termes puisque son indice varie dans ℕ.
Elle commet une seconde erreur car la suite (un) a bien une limite : cette limite n’est pas un
nombre réel (ce n’est pas une limite finie) mais elle existe.

81
Soit (un) une suite arithmétique de raison r et de premier terme u0, on a alors un= u0+nr.
un+2= u0+(n+2)r et un+1= u0+(n+1)r.
𝑢𝑛 +𝑢𝑛+2 𝑢0 +𝑛𝑟+𝑢0 +(𝑛+2)𝑟 2𝑢0 +(2𝑛+2)𝑟
= = = u0+(n+1)r= un+1
2 2 2
𝑢 +𝑢
Réciproquement, supposons une suite qui, pour tout n entier naturel vérifie : 𝑛 2 𝑛+2 = un+1
Donc 𝑢𝑛 + 𝑢𝑛+2 = 2𝑢𝑛+1 et donc pour tout n entier naturel on a 𝑢𝑛+2 − 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛+1 −
𝑢𝑛 ce qui veut dire que pour tout n entier naturel 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 𝑢𝑛 − 𝑢𝑛−1 =𝑢𝑛−1 −
𝑢𝑛−2=….=𝑢1 − 𝑢0 .
Cela veut donc dire que la suite (𝑢𝑛 ) est arithmétique de raison 𝑢1 − 𝑢0

82
Soit (vn) une suite géométrique à terme positifs, de raison q et de premier terme v0, on a
alors vn= v0qn.
vn+2= v0qn+2 et vn+1= v0qn+1.
√𝑣𝑛 𝑣𝑛+2 =.√𝑣0 𝑞 𝑛 𝑣0 𝑞𝑛+2 = √𝑣02 𝑞2𝑛+2 = v0qn+1.
Réciproquement, supposons une suite qui, pour tout n entier naturel vérifie : √𝑣𝑛 𝑣𝑛+2 = vn+1.
On a donc 𝑣𝑛 𝑣𝑛+2= vn+12 .
Si un des termes de la suite est nul, cela veut donc dire qu’il existe un k entier tel que 𝑣𝑘 =0 et donc
𝑣𝑘+1 = 0 et 𝑣𝑘+2 = 0 et ainsi de suite. De même si k>0 pour 𝑣𝑘−1 = 0 etc. On en déduit donc que la
suite (vn) est nulle, et donc géométrique de raison 0 et de premier terme 0.
Sinon, cela veut dire que tous les termes de la suite sont non nuls et donc pour tout n entier naturel
𝑣 𝑣
on a 𝑣𝑛+2 = 𝑛+1
𝑣
. La suite (vn) est donc géométrique.
𝑛+1 𝑛

83
1. Soit (un) une suite constante. On a donc pour tout n entier naturel un+1= un et donc la suite
est arithmétique de raison 0 et géométrique de raison 1.
2.
a. Soit (un) une suite arithmétique de raison r et géométrique de raison q. On a donc,
pour tout n entier naturel, un+1= un+r et un+1=q un.
Donc pour tout n entier naturel, un+r=q un⇔ r=(q-1)un.
b. Si q=1 alors la suite est constante.
𝑟
Si q≠1 alors, pour tout n entier naturel, on a un=𝑞−1 et donc la suite est constante.

84
3
1. On a : u0 + u1 = u0 ×u1⇔3 + u1 = 3 ×u1⇔u1 = 2=1,5.
9
On a u0 + u1+u2 = u0 ×u1 ×u2⇔4,5+u2 = 4,5×u2⇔ u2= .
7
2.
a. On a pour tout n entier naturel :
u0 + u1 +··· un-1 + un = u0 ×u1 ×··· un-1 × un .
Donc on a pour tout n entier naturel,
sn+1= u0 + u1 +··· +un-1 + un= sn+ un.
Comme un > 0 donc u1 +u2 +··· +un−1 > 0 d’où sn = u0 +u1 +u2 +··· +un−1 > u0 > 1.
b. On a pour tout n entier naturel non nul : u0 + u1 +··· un-1 + un = u0 ×u1 ×··· un-1 × un=
sn+1.
Or d’après la question précédente : pour tout n entier naturel non nul, sn+1 = sn+ un.
𝑠
Donc sn+ un= sn× un ⇔ (𝑠𝑛 − 1)𝑢𝑛 = 𝑠𝑛 ⇔ un= 𝑠 𝑛 car pour tout n entier naturel,
𝑛−1
sn≠ 1.
𝑠
c. Soit n un entier naturel non nul, alors 𝑠𝑛 >𝑠𝑛 − 1 donc un= 𝑠 𝑛 >1.
𝑛−1
3. a.
u 3
su
Pour i allant de 1 à n :
us/(s-1)
ss+u
b.
Ci-dessous une copie d’écran du programme demandé.

Valeur 5 10 20 50
de n
Valeur 1,140 1,078 1,043 1,018
de un
c. On peut conjecturer que la suite converge vers 1

85
1. Soit n entier naturel .
un+1- un =a (n+1) 3+ b (n+1) 2+ c (n+1)-( an 3+ bn 2+ cn)
un+1- un=3a n 2+(3a+2b)n+(a+b+c)= n 2.
Si on choisit trois valeurs de n particulières (par exemple 0,1,et -1) , on obtient le système
suivant :
1
𝑎=3
−2𝑏 = 1
1
{ 6𝑎 + 2𝑏 = 1 et donc on obtient 𝑏 = − 2
𝑎+𝑏+𝑐 =0 1
𝑐=
{ 6
Réciproquement on montre que ces nombres conviennent bien.
Pour résoudre cette question, on peut aussi donner la propriété suivante aux élèves :
Soit P et Q deux fonctions polynômes du second degré, si pour tout n dans ℕ, on a
P(n)=Q(n) alors ces deux fonctions sont égales et leurs coefficients sont égaux.
2. Pour n=0, on a u1- u0=12.
Pour n=1, on a u2- u1=22
Pour n=2, on a u3- u2=32
…………………………………………………….

Pour n, on a un+1- un=n2


En additionnant ces égalités on obtient : (u1- u0)+( u2- u1)+( u3- u2)+…+( un+1- un)=
12+22+…+n2 donc
un+1- u0=12+22+…+n2 et donc un+1- u0=12+22+…+n2
1 1 1 1 1 1
3. un+1=3 (𝑛 + 1)3 − 2 (𝑛 + 1)2 + 6 (𝑛 + 1) = 3 𝑛3 + 2 𝑛2 + 6 𝑛
1 1 1 𝑛(2𝑛2 +3𝑛+1) 𝑛(𝑛+1)(2𝑛+1)
un+1=3 𝑛3 + 2 𝑛2 + 6 𝑛 = 6
= 6
.
𝑛(𝑛+1)(2𝑛+1)
D’où 12+22+…+n2= 6
10×11×21
4. En appliquant la dernière égalité pour n=10, on obtient 12+22+…+102= 6
=385.
86
1.Soit n entier naturel.
vn+1- vn =a (n+1)4+ b (n+1)3+ c (n+1)2-( an4+ bn 3+ cn2)
vn+1- vn=4a n 3+(6a+3b)n2+(4a+3b+2c)n+(a+b+c)= n 3.
En choisissant comme valeur pour 0,1, -1 et 2, on obtient le système suivant :
1
64𝑎 + 18𝑏 + 4𝑐 = 8 𝑎=4
−2𝑎 − 2𝑐 = −1 1
{ et donc on obtient 𝑏 = − 2
14𝑎 + 6𝑏 + 2𝑐 = 1
1
𝑎+𝑏+𝑐 =0
{ 𝑐=4
Réciproquement on montre que ces nombres conviennent bien.
2. Pour n=0 on a v1- v0=13
Pour n=1 on a v2- v1=23
Pour n=2 on a v3- v2=33
…………………………………………………….

Pour n on a vn+1- vn=n3


En additionnant ces égalités on obtient : (v1- v0)+( v2- v1)+( v3- v2)+…+( vn+1- vn)= 13+23+…+n3
donc
vn+1- v0=13+23+…+n3 et donc vn+1=13+23+…+n3.
1 1 1 1 1
3. vn+1=4 (𝑛 + 1)4 − 2 (𝑛 + 1)3 + 4 (𝑛 + 1)2 =4((𝑛 + 1)4 − 2(𝑛 + 1)3 + (𝑛 + 1)2 )=4 (𝑛4 + 32 + 𝑛2 )

1 𝑛(𝑛+1) 2
Et donc vn+1= (𝑛2 (𝑛 + 1)2 ) = ( ) .
4 2

87
2𝑢0 +𝑣0 7 𝑢0 +3𝑣0 21
1. u1= = 3 et v1= = .
3 4 4

2.

a. w0 = v0 – u0=7 − 0 = 7.
𝑢𝑛 +3𝑣𝑛 2𝑢𝑛 +𝑣𝑛 3(𝑢𝑛 +3𝑣𝑛)
b. Soit n dans ℕ, wn+1=vn+1- un+1= − = −
4 3 12
4(2𝑢𝑛 +𝑣𝑛 ) 5𝑣𝑛 −5𝑢𝑛 5
= = 12 𝑤𝑛 .
12 12
5
Donc la suite (wn) est une suite géométrique de raison 12.
5 𝑛 5 𝑛
On a donc 𝑤𝑛 = (12) 𝑤0 = 7 (12) .
3.

a. x0 = 3u0+ 4v0=28 et x1 = 3u1+ 4v1=28.

b. Soit n dans ℕ, xn+1=3un+1+4 vn+1=2𝑢𝑛 + 𝑣𝑛 +𝑢𝑛 + 3𝑣𝑛 =3un+4 vn= xn.


Donc la suite (xn) est constante, pour tout n dans ℕ, xn = x0=28.

5 𝑛
4. D’après la question 2., on a pour tout n dans ℕ, vn- un=7 (12) (E1).

D’après la question 3., on a pour tout n dans ℕ, 3un+4 vn=28 (E2).

5 𝑛 5 𝑛
3E1 + E2 donne 7vn=21 (12) + 28 et donc vn=4 + 3 (12) et donc, dans (E1) en
5 𝑛 5 𝑛 5 𝑛
remplaçant vn par 4 + 3 ( ) on obtient- un=−4 + 4 ( ) et donc un=4 − 4 ( ) .
12 12 12

5. Soit n un entier naturel non nul,

5 5 𝑛
on a (12)<1, de plus (12) > 0
5 5
donc (12) 𝑛+1<(12) 𝑛
5 5 5 5
donc −4 (12) 𝑛+1 >−4 (12) 𝑛 et donc 4−4 (12) 𝑛+1>4 − 4 (12) 𝑛 .
Donc un+1> un ; la suite (un ) est donc croissante.
5 5 5 5
De plus 3 (12) 𝑛+1 <3 (12) 𝑛 et donc 4+3 (12) 𝑛+1<4 + 3 (12) 𝑛 .
Donc vn+1> vn ; la suite (vn ) est donc décroissante.

6. Pour n=10, on a u10≈3,999 et v10≈4,0004.


Pour n=15, on a u15≈3,999 99 et v15≈4,000 006.
Donc on peut conjecturer que ces deux suites tendent vers 4.

88
1. Soit n dans ℕ, dn= qn+1- qn=a(n+1)2+b(n+1)+c-( an2+bn+c)=(2a+b)n +(a+b+c).
La suite (dn) est donc une suite arithmétique de raison 2a+b et de premier terme a+b+c.
2. Notons q0=5 ; q1=8 ; q2=13 ; q3=20.
On a donc d1= q1- q0=3 ; d2= q2- q1=5 ; d3= q3- q2=7 et donc d4=9 ; d5=11 ; d6=13.
La suite (dn) est donc une suite arithmétique de raison 2 et donc d4=9 ; d5=11 ; d6=13.
Or d4= q4- q3 et donc q4= d4+q3=9+20=29. De même q5= d5+q4=11+29=40 et q6= d6+q5=53.
89
Soit n le nombre de pages. Supposons que toutes les pages ont été comptées.

𝑛(𝑛+1) 1 1 1 1 1
On a 1+2+…+n= 2
= 2 𝑛2 + 2 𝑛 or pour des valeurs de n grandes 2 𝑛2 + 2 𝑛 ≈ 2 𝑛2.
1
Cherchons à résoudre 𝑛2 ≈ 7 245, on trouve n≈ 120.
2
Or 1+2+…+119=7140 ; 1+2+…+120=7260 et 1+2+…+121=7381. Donc il est impossible que le
nombre de page ait été compté sans erreur (la suite de la somme des nombres entiers est une suite
strictement croissante qui n’atteint jamais 7245).
Pour la suite, on va supposer que Joël a compté une seule page en double.

S’il y a 119 pages, il a compté deux fois la page 7245-7140=105.

S’il y a 118 pages, il a compté deux fois la page 7245-7021=224, impossible.

Donc il y a 119 pages dans ce livre et Joël a compté la page 105 en double.

90
Comptons les cartes en différentiant celles qui sont horizontales et celles obliques.

Nombre d’étage Nombre de cartes Nombre de cartes Total


horizontales obliques
0 0 2 2
1 1 3×2 7
2 1+2=3 (1+2+3)×2 15
Pour un château fait avec n étages, on aura :
𝑛(𝑛+1)
 1+2+..+n= 2
cartes horizontales,
(𝑛+1)(𝑛+2)
 (1+2+3+…+n+(n+1))×2= 2
×2=(n+1)(n+2)=n2+3n+2.

3𝑛2 +7𝑛+4
Il y a donc au total cartes au total.
2

3×72 +7×7+4 3×82 +7×8+4


Or pour n=7, on trouvera =100 cartes et n=8 on trouvera =126.
2 2

Donc avec deux jeux de 54 cartes, on peut faire un château à 7 étages.

91
Soit n un entier tel que n≥2.
La longueur d’une guirlande de n boules est égale à :
2
2 2 2 1−( )𝑛+1 2 𝑛+1 2
1+3+ (3)2+…+(3)𝑛 = 3
2 =3(1 − (3) )=3−3 × (3)𝑛+1
1−
3
Une étude de grandes valeurs de n font conjecturer que cette suite a pour limite 3.
2 𝑛+1 2 𝑛+1
De plus, 3−3 × (3) > 3⇔−3 × (3) > 0 ce qui est impossible.
On peut donc enfiler autant de boules que l’on veut sur ce fil.

92
Pour la finale il y a 2 joueurs, pour les demi-finales, deux fois plus, i.e 4 joueurs.
Pour les quarts de finales, il y a deux fois plus i.e 8 joueurs.
S’il y a 7 tours, il y a donc 27=128 joueurs.

93 Soit Tn le nombre minimum de déplacements pour transférer n anneaux d'une tour à une
autre. De manière évidente T1=1
Pour bouger les n anneaux de A vers C, on prend les (n-1) plus petits que l’on place sur B ce qui
requiert Tn-1 déplacements.
Il reste à transférer le plus gros restant sur A ce qui requiert un mouvement.
On replace ensuite nos (n-1) anneaux de B vers A. Ceci veut dire que pour transférer n anneaux sur
une autre tour, il faut au plus : donc Tn ≤2 Tn-1+1
Mais pour transférer n anneaux, il faudra déplacer le plus gros des anneaux et donc les n-1 plus
petits pour cela il faudra Tn-1 déplacements.
Déplacer le gros et remettre les (n-1) dessus prendra au minimum Tn-1 +1 mouvements.
Au final : Tn ≥2 Tn-1+1
On a donc Tn =2 Tn-1+1
Après utilisation d’un tableur, on trouve T20 =1 048 575

94 Pour n entier naturel non nul, on appelle un le prix d’une place de la ne rangée.
On a donc u1=38 et la suite u est une suite arithmétique de raison 36,5-38=-1,5.
u25=38 +(25-1)×(-1,5)=38-36=2
25×(𝑢1 +𝑢25 )
La somme payée par l’agent de voyage est 2×( u1+…+ u25)=2× 2
=1000€.

95
Imaginons que l’équipe numéro 1 fasse tous ses matchs en premier, elle aura donc n-1 matchs à
faire.
Imaginons ensuite que l’équipe numéro 2 fasse tous ses matchs, elle aura déjà affronté l’équipe 1,
donc il lui restera n-2 matchs à faire.
De même, imaginons que l’équipe numéro 3 fasse tous ses matchs, elle aura donc déjà affronté les
deux premières équipes, donc il lui restera n-3 matchs.
Lorsque l’on arrive à la dernière équipe avec ce procédé, la ne équipe aura déjà fait tous les matchs.
(𝑛−1)𝑛 𝑛2 −𝑛
Il y aura donc (n-1)+( n-2)+…+2+1= 2
= 2
matchs à faire sans compter la finale.
𝑛2 −𝑛
Donc en tout, il y aura 2
+ 1 matchs.
96
La somme, à partir de 1, de nombres impairs consécutifs est-elle un carré ?
Soit p un nombre entier, calculons la somme 1+ 3 +5+..+(2p+1).
(𝑝+1)×(2𝑝+2)
Calculons 1+ 3 +5+..+(2p+1)= 2
=(p+1)2

97
1. Chaque jour les carrés découpés sont trois fois plus petits et donc on a, pour tout n dans ℕ ;
1 1 1
cn+1= 3 cn et c1 =3. On a donc, pour tout n dans ℕ : cn =(3)𝑛 .
1 1 8 1 17
2. On a 𝐴1 = 9. De plus, 𝐴2 = 9 + 9 × 9 = 81.
1 8 1
3. Soit n dans ℕ, on a 𝐴𝑛+1 = 𝐴𝑛 + 9 (1 − 𝐴𝑛 ) = 9 𝐴𝑛 + 9 .
8 1 8 1 8
4. a. Soit n dans ℕ, on a 𝐵𝑛+1 = 𝐴𝑛+1 − 1 = 9 𝐴𝑛 + 9 − 1=9 (𝐴𝑛 − 9) = 𝐵 .
9 𝑛
8
Donc la suite (𝐵𝑛 ) est une suite géométrique de raison 9.

8 𝑛−1 8 𝑛 8 𝑛
b. Soit n dans ℕ, on a 𝐵𝑛 = (9) 𝐵1 = − (9) et donc 𝐴𝑛 = 1 − (9) .

5. a. Grace au mode SUITE de la calculatrice, on trouve 𝐴39 ≈ 0,98 (arrondi au centième par défaut)
et 𝐴40 ≈ 0,991. Donc à partir du 40e jour un peu plus de 99% du tapis sera mangé.
b. Cherchons la première valeur de n telle que cn<0,0005
𝑐6 ≈ 0,001342 ; 𝑐7 ≈ 0,00046 donc à partir du 7e jour, les trous ne se verront plus à 1 m de haut.
6. A partir du 7e jour, les trous ne se verront plus à 1 m de haut, et donc Horion a raison.
8 𝑛
De plus quelle que soit la valeur de n , 1 − (9) < 1 donc le tapis ne sera jamais entièrement mangé,
donc Apolline a tort.

98
En modélisant la population de l’Angleterre par une suite géométrique et le nombre de personnes
que la production de l’Angleterre peut nourrir, on arrive au fait qu’au bout d’un certain temps la
population anglaise ne peut plus être nourrie. En utilisant un tableur, on trouve qu’aux environs de
1903, la population anglaise ne peut plus être nourrie par l’Angleterre.
Ce résultat peut être discuté avec le professeur de SES afin d’avoir une vision complète de cette
théorie.
99
Tous les phénomènes de décroissances radioactives peuvent se modéliser par des suites
géométriques, avec des raisons différentes suivant les principes radioactifs.
On peut ainsi calculer le temps que vont mettre les déchets radioactifs à ne plus être dangereux ; on
peut aussi calculer, après une catastrophe nucléaire, le temps qu’il faudra pour que l’endroit
redevienne sans danger.

Remboursement d’un emprunt


Objectifs généraux
Ce TP a pour but de faire comprendre aux élèves le fonctionnement d’un remboursement
d’un emprunt à taux fixe.
La première partie permet de trouver une solution approchée à l’unité en utilisant un
tableur, la seconde partie permet de trouver la solution exacte avec les suites.

Solution approchée du problème à l’aide du tableur


En utilisant un tableur, on peut déterminer une solution au problème. L’image présentant une partie
du travail attendu permettra de contrôler le travail.

Résolution guidée du problème


La résolution théorique utilise principalement une suite géométrique : la suite des amortissements.
Un certain nombre de résultats sont donnés afin qu’aucune question ne soit bloquante. La dernière
question pourra être laissée aux plus rapides.

Eléments de corrigé
Partie A
1)a)
E6 :=D6-C6
F6 :=B6-E6
B7 :=F6
b) Voir fichier sur le site cqfd.fr
c) Non car il reste environ 1615,28€ de dette.
2) Pour 442€ de mensualité, la dette restante après 3 ans est 13,46€.
Pour 443€ de mensualité, la dette restante après 3 ans est -24,68€.
La mensualité est donc environ 442€.

Partie B
1a)

dn= dn-1- an est justifié par la phrase : « La dette en fin de mois est égale à la différence entre
la dette en début de mois et l’amortissement ».
m=an+0,00327 dn-1⇔ an =m- 0,00327 dn-1 est justifié par la phrase : « On appelle
amortissement le montant de la mensualité diminuée du montant de l’intérêt. » .
an+0,00327dn-1=an+1+0,00327dn est justifié par la phrase : «Chaque mensualité aura le
même montant ».
b) Soit n un entier, an+0,00327dn-1=an+1+0,00327 dn.

Et donc an+1= an +0,00327(dn-dn-1)= an +0,00327 an=1,00327 an.


Donc la suite (an) est une suite géométrique de raison 1,00327.
𝑎1 (1,0032736 −1) 𝑎1 (1,0032736 −1)
2) d0= a0+ a1+…+ a36= = .
1,00327−1 0,00327

0,00327𝑑0
3) D’après 2), on a a1= .
1,0032736 −1
0,00327𝑑0
En remplaçant a1 par la valeur 1,0032736 −1 dans m= a1+ 0,00327 d0 on obtient le résultat
demandé.
m≈ 442,35€.

4) Le cout du crédit est de 36×m-15 000≈924,70€.

1
1. La valeur stockée dans la variable u à la fin de l’exécution de l’algorithme est le terme de
rang n de la suite géométrique de raison 0,9 et de premier terme 1.
2. u ← 0,9𝑛
2
1. Le tableau complété est le suivant.

i F
1 1
2 2
3 6
4 24
5 120
6 720
7 5040

2. 𝐹7 = 1 × 2 × 3 × 4 × 5 × 6 × 7.
3. Pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝐹𝑛 = 1 × 2 × … × 𝑛.
3 Voici une proposition des fonctions à écrire :

4 Voici une proposition de la fonction à écrire :

5
Voici une proposition des fonctions à écrire :
6 Voici une proposition des fonctions à écrire :

7 Voici une proposition des fonctions à écrire :

La conjecture est la suivante : pour tout 𝑛 entier, il existe un indice 𝑛0 tel que 𝑈𝑛0 = 1.
Voici une proposition des fonctions à écrire :

Protocoles médicaux
Visées pédagogiques
Ce Tp vise à la compréhension et à la production d’algorithmes de calculs de termes de suites, et de
calculs de rangs, et leurs implémentations en langage Python.
Compréhension et réinvestissement de structures algorithmiques
La première partie du TP consiste à présenter deux fonctions Python « classiques » : une fonction de
calcul d’un terme d’une suite définie par récurrence, et une fonction de recherche de rang. Pour les
utiliser, l’’élève est amené à comprendre ces fonctions, déjà écrites, pour ensuite, dans les parties B
et C, adapter leurs structures pour implémenter d’autres suites ou d’autres recherches de rangs. Cette
démarche par compréhension/réinvestissement permet d’aborder la notion algorithmique de
manière graduée, sans toutefois qu’elle soit trop directive.
La partie A est l’occasion de s’assurer que les méthodes et résultats de cours sur les suites
géométriques sont maitrisés par les élèves. C’est aussi l’occasion de rappeler que les termes d’une
telle suite peuvent être calculés à l’aide de la formule de récurrence ou à l’aide de la formule explicite,
ce qui permet ici de réécrire la fonction Python a(n). Un commentaire peut être fait à cette occasion
sur l’optimisation algorithmique que représente cette amélioration.
Dans la partie B en revanche, la suite étant arithmético-géométrique, l’élève n’a pas accès à la formule
explicite pour les calculs des termes et devra donc nécessairement utiliser la formule de récurrence
pour produire la fonction b(n). La traduction d’une formule de récurrence mathématiques par une
fonction récursive en programmation n’est pas au programme, mais peut éventuellement être
évoquée.

Approfondissement : Ajouts d’arguments dans une fonction Python


Bien que la question de l’ « efficacité » ne soit pas posée pour la suite (𝑏𝑛 ), on pourra faire remarquer
aux élèves que l’ajout d’un argument à la fonction efficacite(M) permettrait son utilisation pour
l’étude d’autres suites que (𝑎𝑛 ), et éventuellement dans d’autres contextes :

La même remarque peut être faite concernant la fonction de recherche de rang de la partie C, qui peut
être rendue « universelle » par l’introduction d’arguments :

Remarque : La situation concrète étudiée concernant l’évolution continue d’une grandeur (volume
de produit présent en fonction du temps écoulé), il serait théoriquement plus approprié d’étudier la
situation à l’aide de fonctions plutôt que de suites, mais cela présente des degrés de difficultés
supérieurs et difficilement exploitables à l’aide d’algorithmes avec les élèves.

Eléments de corrigé
Partie A
1. 𝑎0 = 2 ; 𝑎1 = 1,9 ; 𝑎2 = 1,805 .
2. 𝑎𝑛+1 = 0,95𝑎𝑛
3. La quantité de produit au bout de 6h est d’environ 1,47 mL.
4. a (𝑎𝑛 ) est géométrique de premier terme 𝑎0 = 2 et de raison 0,95 .
𝑎𝑛 = 2 × 0,95𝑛
b) Définition de la fonction Python à l’aide de l’expression explicite :

5. Le produit devient inefficace au bout de la 59ème heure.

Partie B
1) 𝑏0 = 1,8 ; 𝑏1 = 1,66 ; 𝑏2 = 1,534 .
2) 𝑏𝑛+1 = 0,9𝑏𝑛 + 0,04
3) a) Fonction Python implémentant la suite (𝑏𝑛 ):

b) Le volume de produit présent au bout de 6 heures est d’environ 1,144 mL.

Partie C
1) Fonction Python donnant le rang souhaité :

2) La quantité de produit présente pour le patient à qui on a appliqué le protocole B deviendra


inférieure à celle du patient à qui on a appliqué le protocole A au bout de 29 heures.

1. Non car la définition de D’Alembert sous-entend qu’une suite est forcément monotone, ce
qui n’est pas le cas, il existe des suites qui sont ni croissante, ni décroissante.
1 1
2. a. Cette suite est une suite géométrique de premier terme et de raison .
2 2
1
NB : il y a probablement une faute de frappe dans l’encyclopédie pour le nombre 64
qui a
3
été transformé en 64.
b. Une rapide étude des premiers termes de la suite permet de conjecturer que la suite
donnée dans l’encyclopédie converge vers 0 et non vers 1 comme signalé dans l’article.

3. Il existe de nombreuses suites convergeant vers π (voir par exemple p. 232).


Un autre exemple est la suite de Héron définie par u0=2 et pour tout n entier non nul,
2
𝑢𝑛 +
𝑢𝑛
un+1= 2
qui converge vers √2.
4. A la sortie du manuel papier, la conjecture n’avait toujours pas été démontrée.
Réponse à la question d’ouverture, p. 79
Fixons un repère orthonormé (O ; 𝑖⃗ , 𝑗⃗) où O est le point d’intersection entre l’arche et la rive
gauche (sol).
Le sol est supposé horizontal et au même niveau que la surface de l’eau.
L’axe des abscisses du repère est assimilé au sol

Dans (O ; 𝑖⃗ , 𝑗⃗), le sommet S de


503
l’arche a pour coordonnées ( ;
2
134).
Ainsi dans ce repère, l’arche
parabolique P a pour équation :
503
y = a (x - )² + 134.
2

De plus, le point O appartient à P donc ses coordonnées vérifient l’équation de P :


503 536
0 = a (- )² + 134, ainsi 253 009 a = - 4 × 134 ou encore a=- .
2 253009
536 503
Donc P a pour équation : y = - (x - )² + 134.
253009 2
Considérons le point A appartenant à P d’abscisse 49. Ce point A est également sur le pont.
Son ordonnée yA est égale à la hauteur du pont.
Or A ϵ P si et seulement si ses coordonnées vérifient l’équation de P.
536 503
Ainsi yA = - (49 - )² + 134
253009 2
536
yA = - × (- 202,5)² + 134
253009
yA ≈ 47,13
La hauteur de l’Harbour Bridge est environ égale à 47,13 mètres.
Cherchez l’intruse !
Activité d’introduction 17, p.36

Objectifs généraux
Il s’agit d’une activité de découverte de la définition de fonctions polynômes du second
degré.
Lors de cette activité, les compétences travaillées sont chercher et représenter.
Des fonctions de référence (carré et cube) de la classe de seconde sont mises en jeu puis
les élèves découvriront des nouvelles fonctions de référence.
Ils seront confrontés au fait qu’une fonction polynôme du second degré possède
plusieurs écritures possibles. L’enseignant insistera sur l’écriture développée et réduite.
Les élèves vont associer la courbe d’une fonction à une de ses expressions.
L’enseignant pourra, dans un deuxième temps, mettre en place le vocabulaire spécifique
aux fonctions du second degré : parabole, sommet d’une parabole, racine(s)
(éventuelles) d’une fonction polynôme du second degré.

Commentaires et corrigés détaillés


1.
 Calculons les images de 0 et de -1 par la fonction f1 : f1(0)=03 =0 et de même
f1(-1) = -1. Or la seule courbe passant par les points de coordonnées (0 ; 0) et
(-1 ; -1) est la Courbe 4.
 Calculons les images de 2 et de -2 par la fonction f2 : f2(2) = f2(-2) = 0. Or la seule
courbe passant par les points de coordonnées (-2 ; 0) et (2 ; 0) est la Courbe 7.
 Calculons les images de 0 et de -1 par la fonction f3 : f3(-1)=0 et de même f3(1)=0.
Or la seule courbe passant par les points de coordonnées (-1 ; 0) et (1 ; 0) est la
Courbe 2.
 Calculons les images de 0 et de 2 par la fonction f4 : f4(0)=(0-1)² = (-1)² = 1 et de
même f4(2) = 1. Or la seule courbe passant par les points de coordonnées (0 ; 1) et
(2 ; 1) est la Courbe 5.
 Calculons les images de 0 et de 1 par la fonction f5 : f5(0)= - (0 - 1)² - 3 = - 4 et de
même f5(1) = -3. Or la seule courbe passant par les points de coordonnées (0 ; -4) et
(1 ; -3) est la Courbe 3.
 La fonction f6 est la fonction carrée. Sa représentation graphique est représentée par
la Courbe 8.
 Calculons les images de 0 et de 4 par la fonction f7 : f7(0)=0 et de même f7(4)= 0.
Or la seule courbe passant par les points de coordonnées (0 ; 0) et (4 ; 0) est la Courbe 1.
Bilan : La seule courbe qui ne correspond à aucune des sept fonctions proposées est la Courbe 6.
2. On admet que toutes les fonctions qui ont pour représentation graphique une courbe de
forme parabolique s’écrivent x ↦ ax² + bx + c, avec a, b et c nombres réels et a non nul.
Déterminer les nombres a, b et c qui correspondent à la fonction intruse trouvée à la
question 1.

La Courbe 6 passe par le point de coordonnées (0 ; -1). Ainsi l’image de 0 par la fonction
correspondant à cette courbe est égale à -1.
Donc a × 0² + b × 0 + c = - 1.
On obtient c = -1.

De plus, la Courbe 6 passe par les points de coordonnées (1 ; 1) et (2 ; 0).


2
On obtient alors le système suivant : {𝑎 × 12 + 𝑏 × 1 − 1 = 1
𝑎 ×2 +𝑏 ×2−1= 0
𝑎+𝑏 =2 𝑏 =2−𝑎 𝑏 =2−𝑎 𝑏 =2−𝑎
C’est-à-dire { ⇔{ ⇔{ ⇔ { 𝑎 = −3
4𝑎 + 2𝑏 = 1 4𝑎 + 2 (2 − 𝑎) = 1 2𝑎 + 4 = 1 2
3 7
𝑏 = 2 − (− 2) = 2
⇔{ 3
𝑎= −
2
3 7
Ainsi la fonction correspondant à la Courbe 6 s’écrit x  − x² + x - 1
2 2

Une rénovation familiale


Activité complémentaire 19, p.37

Objectifs généraux
L’activité proposée permettra aux élèves de découvrir la notion d’écriture canonique d’une
fonction polynôme du second degré.

La compétence raisonner est la compétence (principalement) travaillée dans cette activité.


Il s’agit, dans le cadre d’une résolution de problème, d’obtenir l’écriture canonique d’une
fonction polynôme du second degré et d’en comprendre (il s’agit d’une première approche) une
de ses utilités quant à la recherche de l’extremum (ici un minimum) de cette même fonction.
Commentaires et corrigés détaillés
1. a) x représente la longueur AK mais aussi DJ. Ainsi x est positif ou nul (il s’agit d’une
longueur) et inférieur ou égal à AD, c’est-à-dire 3. Finalement x appartient à l’intervalle
[0 ; 3].
b) L’aire (en m²) du motif en céramique peut être calculée en soustrayant à l’aire du
rectangle ABCD la somme des aires des deux triangles AKJ et BIK et du trapèze DJIC
𝐴𝐾 ×𝐴𝐽 𝑥 ×(3−𝑥) 𝐵𝐾 ×𝐵𝐼 (4−𝑥) ×1,5
Or AABCD = 3 × 4 = 12 ; AAKJ = 2
= 2
; ABIK = 2
= 2
et
(𝐶𝐼+𝐷𝐽)×𝐷𝐶 (1,5+𝑥)×4
ADJIC = 2
= 2
= 3 + 2𝑥.
𝑥 ×(3−𝑥) (4−𝑥) ×1,5
On obtient alors : A(x) = 12 – ( 2
+ 2
+ 3 + 2x) = 12 – (1,5 x – 0,5 x² + 3 – 0,75 x +
3 + 2x) = 12 – ( - 0,5 x² + 2,75 x + 6) = 12 + 0,5 x² - 2,75 x – 6 = 0,5 x² - 2,75 x + 6.

2. a. Un carré d’un nombre réel étant toujours positif, pour tout x nombre réel, on a :
(x – α) ² ≥ 0.
Ainsi 0,5 (x – α) ² ≥ 0 et 0,5 (x – α) ² + β ≥ β.

La famille recherche l’aire minimale. La dernière inégalité indique que cette aire minimale est
égale à β et elle est atteinte pour x = α.

b. Développons 0,5 (x – α)² + β :


0,5 (x – α)² + β = 0,5 (x² - 2 α x + α²) + β = 0,5 x² - α x + 0,5 α² + β
Par identification, on a : - α = -2,75 et donc α = 2,75.
La famille doit donc construire le triangle en plaçant le point J à 2,75 m de D et le point K
à 2,75 m de A.
Il peut être noté le fait qu’alors l’aire minimale du motif sera égale à 2,21875 m².

Le panier à 100 000 euros !


Activité complémentaire 27, p.41

Objectifs généraux
L’activité permettra de revenir sur l’extremum d’une fonction polynôme de degré 2 et ainsi sur
un des intérêts de l’écriture canonique d’une fonction de degré 2.
Les compétences chercher, modéliser et raisonner sont les compétences travaillées.

Une vidéo permet de positionner le problème. On prendra garde à ne montrer que la première
partie de la vidéo.

Dans le cadre de la résolution de ce problème concret, les élèves devront conjecturer à l’aide de
GeoGebra, l’expression d’une fonction du second degré répondant à la question.
Pour cela, l’enseignant imposera aux élèves de nommer la fonction f dans le champ de saisie de
GeoGebra. Cela permettra aux points de changer de couleur lorsqu’ils seront « proches » de la
courbe de f.

Les expressions obtenues à l’issue de la question 1. peuvent être différentes d’un élève à l’autre
aussi l’enseignant validera (avec les élèves) l’expression -0,05x² + 0,79x + 1,79.
La fin de l’activité est un retour sur β, son calcul, son intérêt et l’interprétation que l’on peut en
faire dans le contexte proposé (ici la hauteur maximale atteinte).

L’enseignant pourra terminer l’activité avec un retour vers la vidéo et son dénouement.
Commentaires et corrigés détaillés
1. a) La trajectoire du ballon est modélisée par une parabole.
Elle correspond donc à une fonction polynôme du second degré.
b) « f(x) = a * x² + b * x + c » est l’expression à saisir dans le champ de saisie de
GeoGebra.
c) En faisant varier les valeurs de a, b et c, on superpose la courbe obtenue et la
trajectoire du ballon lorsque a = -0,05, b = 0,79 et c = 1,79.
2. L’expression de f(x) validée par l’enseignant est : f(x) = -0,05x² + 0,79x + 1,79.
a) f(x) est donc la hauteur du ballon en fonction de la distance horizontale entre le
ballon et le spectateur x. La question revient donc à calculer f(14).
f(14) = - 0,05 × 14² + 0,79 × 14 + 1,79 = 3,05.
La hauteur du panier est de 3,05 m.
b) L’écriture canonique de la fonction f et la valeur de β nous permettront de connaître
la hauteur maximale atteinte par le ballon lors de ce lancer.
𝑏 0,79
On sait que α = − 2𝑎
= − 2 ×(−0,05)
= 7,9 et β = f(α) = f(7,9) = -0,05 × 7,9² + 0,79
×7,9 + 1,79 = 4,9105.
On a alors pour tout x nombre réel : -0,05x² + 0,79x + 1,79 = -0,05 (x – 7,9)² +
4,9105
Un carré d’un nombre réel étant toujours positif, pour tout x nombre réel, on a :
(x – 7,9) ² ≥ 0
Ainsi - 0,05 (x – 7,9) ² ≤ 0 et -0,05 (x – 7,9) ² + 4,9105 ≤ 4,9105.
On vient de prouver que pour tout x nombre réel, f(x) ≤ 4,9105 et f(7,9) = 4,9105.
Ainsi la hauteur maximale du ballon lors de ce lancer est de 4,9105 m (elle est
atteinte lorsque x = 7,9 m).

1. a. 36 b. 100 c. 2 d.
1
100
𝑒.
16
10000

2. a. Vrai b. Faux c. Faux d. Vrai e. Faux

3.

a. 25

b. (3√7) 2
= 3²(√7)² = 9 × 7= 63
c. (−8√3)² = (-8)² ×(√3)² = 64 × 3 = 192

d. 4,41

e. (− 5−√2
4
)² = (
5−√2
4
)² =
(5− √2)²

=
25−10√2+2
16
=
27−10√2
16

4.
b 0 10 -2 t 1 -1 7

b² + 3b 0 130 -2 3t² - 4t -1 7 119

5. 1. a. -13 9
b. 21 =
3
7
1
c. -1. 2. a.− 3. b. –(c+ 1) = -c – 1.

6. a. 𝟏
𝟑
b. -3 c. 0,9

7. a. x² + 4x + 4 b. 4y² - 12y + 9 c. 25t² - 20t

d. 288y² + 384y +128 e. 49t² - 115t + 64 f. 49t²-115t+64 g. 9x² - 1 h. 3x² + 24x + 41 i. -7x² + 84
x - 254 j. -2m² +28 m - 49

8. a. (x + 5)² en utilisant l’identité remarquable a² + 2ab + b² = (a + b)²

b. (6 -2m)(6 + 2m) en utilisant l’identité remarquable a² - b² = (a –b)(a + b)

c. (4t - 3)² en utilisant l’identité remarquable a² - 2ab + b² = (a - b)²

d. x (3x – 2) en factorisant par x.

e. (2x +5)² -4² = (2x + 5 – 4)( 2x + 5 + 4) = (2x + 1)(2x + 9) en utilisant une identité
remarquable.
f. x (-5x + 1) en factorisant par x

g. (1 – 10y)( 1 + 10y) en utilisant l’identité remarquable a² - b² = (a –b)(a + b)


h. 49m² - 14m + 1 = (7m – 1)² en utilisant une identité remarquable.

9.
1/ 4(x-1)²-64 = 4(x²-2x+1)-64 = 4x²-8x+4-64 = 4x²-8x-60.
4(x-5)(x+3) = 4(x²+3x-5x-15) = 4x²-8x-60.
2/ On note f la fonction x ↦ 4x² - 8x – 60, définie sur ℝ, de courbe Cf dans un repère. En utilisant
l’écriture la plus appropriée,
a. 4(x-5)(x+3)=0 a pour solution x= -3 ; x= 5. Les coordonnées des points de Cf d’ordonnée 0 sont
(-3 ; 0) et (5 ;0).
b. 4(x-1)²-64 permet d’affirmer que -64 est le minimum de f sur ℝ. Il est atteint en x = 1.

10. 1. f(5) =61. Le coût moyen de fabrication de 5 ordinateurs est de 610 €.

f(10) = 76. Le coût moyen de fabrication de 10 ordinateurs est de 760 €.


2. Vérifier les résultats obtenus en 1. à l’aide de la calculatrice.
3. Le nombre d’ordinateurs a doublé mais pas le coût moyen de fabrication. Ainsi il n’y a pas de
proportionnalité entre ces deux grandeurs.

11. 1. f(1) ≈-6 2. f(0)≈ -2,5 3. -5,5 et -0,5.

12. 1. Résoudre graphiquement f(x) = 0 revient à lire les abscisses des points de la courbe
d’ordonnée 0. -5 et -1 sont les deux solutions.
2. Le maximum de f sur ℝ lu sur la courbe est 2 (ordonnée du point situé le plus haut sur la courbe).
Il est atteint pour x = -3.
3. f(x) est négatif pour tout x appartenant à ]-∞ ; -5] U [-1 ; +∞[. f(x) est positif pour tout x
appartenant à l’intervalle [-5 ; -1].

13. 1. I = [-2 ; 3] 2. Les solutions sont -1,98 environ, 1 et 1,98 environ. 3. f est une fonction

croissante sur les intervalles [-2 ; -0,8] et [1,6 ; 3] et décroissante sur l’intervalle [-0,8 ; 1,6]. 4.

x -2 -1,8 0,3 2,2 3


Signe
de f(x) - 0 + 0 - 0 +
14. 1. Les solutions sont tous les nombres situés dans [-2 ; -1,9[ U ]0,8 ; 2,1[ 2. [-1,98 ; 1] U

[1,98 ; 3]

15. a. Vrai. Les valeurs de x remarquables pour le signe sont précisées dans la première ligne et le
signe des images dans la deuxième.
b. Faux. D’après le tableau de signes, le point d’abscisse 0 a une ordonnée strictement négative.

x -∞ 1 +∞ 2
Signe de +∞- 0 + 0 -
h(x)

c. On ne peut pas savoir. Nous ne connaissons pas l’allure de la courbe de h.


d. Vrai. Résoudre h(x) ≥ 0 revient à déterminer toutes les valeurs de x dont les images h(x) sont
positives ou nulles.

16. 1. a.

2. b.
3. b

17. 1. a. et b.
2. a.
3. b.

18. 1. 2276,968 m.
2. a. 2278,132 m
b. 2278,132-2276,968 = 1,16397.
La différence de longueur de ce pont entre ces deux jours est environ égale à 1,164 m (au mm près).

19. a. 4
5
b.
5
3
c.
1
4
d. 7
5
e. − ;
4
3
2
f. dans le cas où x est l’inconnue. Lorsque m ≠ -1 :

8𝑚−7
; pour m = -1 , aucune solution.
𝑚+1
7+𝑥
Dans le cas où m est l’inconnue. Lorsque x ≠ 8 : 8−𝑥 ; pour x = 8, aucune solution.
20 On est amené à résoudre l’équation :

a. (x – 2)² = 0 or un carré d’un nombre est nul si et seulement si le nombre est nul ainsi x – 2 = 0.
b. t² = -7 . Le carré d’un nombre réel est toujours positif ou nul ainsi cette équation ne possède pas
de solution dans ℝ.
c. (10 – 7a)(10 + 7a) = 0 or un produit de facteurs est nul si et seulement si l’un au moins des
10 10
facteurs est nul ainsi 10 – 7a = 0 ou 10 + 7a = 0. On obtient deux solutions - 7
𝑒𝑡 7
.
1
d. (2x + 1)² = 0 ou encore 2x + 1 = 0. - est l’unique solution
2

e. (3x – 2)² - (3x)² = 0 ou encore (3x – 2 – 3x)(3x – 2 + 3x) = 0 c’est-à-dire -2 (6x – 2)=0 ou encore
1
6x – 2 = 0. Finalement, 3
est l’unique solution

f. 2𝑡 + 1 = 0, en effet un quotient est nul si et seulement si son numérateur l’est (et son
1
dénominateur ne l’est pas). - est donc l’unique solution.
2

21. La résolution de l’inéquation proposée revient à :


a. résoudre 3y ≤ 12 ou encore y ≤ 4. Ainsi y ϵ ]-∞ ; 4]
24 24
b. 5,5x >12 ou encore x > . Ainsi x ϵ ] ; + ∞[
11 11

Utiliser un tableau de signes :


c.

x -∞
5 3
+∞
4 2

Signe de 2x – 3 - - 0 +
Signe de 5 – 4x + 0 - -
Signe de (2x – 3)(5 – 4x) - 0 + 0 -
5 3
Les solutions de l’inéquation sont tous les nombres x tels que : x ϵ ] - ∞ ; [ ∪ ] ; + ∞[ .
4 2

d.

x -∞
6
7 +∞
5

Signe de 7 – x + + 0 -
Signe de 5x - 6 - 0 + +
7−𝑥
Signe de 5𝑥−6 - + 0 -
6
Les solutions de l’inéquation sont tous les nombres réels appartenant à l’intervalle ] ; 7].
5
6
Remarque : ne fait pas partie des solutions : c’est la valeur interdite du quotient.
5
22. a. {(-1,8 ; 0,4)}
b. {( 6,8 ; -1,2)}

p.83

x ↦ 𝑥 3 n’est pas une fonction polynôme du second degré. La courbe représentative de cette fonction
ne possède pas d’axe de symétrie, ce n’est donc pas une parabole.

3−𝑥²
x ↦ 8𝑥+1 n’est pas une fonction polynôme de degré 2. On peut, par exemple, le justifier à l’aide de sa
représentation graphique, qui n’est pas une parabole, mais une courbe avec deux arcs disjoints.

L’écriture canonique d’une fonction polynôme du second degré est donnée par a(x – α)² + β.

Ici 3(x + 2)² - 8 peut s’écrire 3(x – (- 2) )²+ ( - 8). Ainsi, on obtient α = -2 (et non 2) et β = -8.

p.85

On cherche des fonctions qui n’est pas du second degré et admettant les variations proposées dans le
tableau ci-dessous :

Posons g fonction polynôme de degré 2,


d’écriture canonique (x – 14)² + √10. Son coefficient a est égal à 1, est donc strictement positif.
D’après le cours, g est strictement décroissante sur ]-∞ ; 14] et strictement croissante sur [14 ; + ∞[
et admet comme minimum √10.
Posons f la fonction définie sur ℝ par f(x) = (g(x))².

f possède les mêmes variations que g sur ℝ. En effet :


Soient x1 et x2 deux nombres réels appartenant à l’intervalle ]-∞ ; 14] avec x1 < x2.
g étant décroissante sur ]-∞ ; 14], on a : g(x1) > g(x2) > √10.

La fonction carré étant strictement croissante sur [0 ; + ∞[, on obtient : (g(x1))² > (g(x2))²>10

Ainsi : f(x1) > f(x2). La fonction f est donc décroissante sur ]-∞ ; 14].

On procède de même sur [14 ; +∞[.

Les variations de f sont résumées dans le tableau :

De plus, pour tout x nombre réel : g(x) = (x – 14)² + √10.

Ainsi, (g(x))² = ((x – 14)² + √10)² = ( x² - 28x + 196 + √10)² = ( x² - 28x + 196 + √10) ( x² - 28x +
196 + √10) = 𝑎 𝑥 4 + 𝑏 𝑥 3 + 𝑐 𝑥 2 + 𝑑 𝑥 + 𝑒 où a, b, c, d et e sont des nombres réels et a = 1.

L’exposant le plus élevé présent dans l’écriture développée et réduite est 4, ainsi f est une fonction
polynôme de degré 4 qui répond à la question initiale.

La fonction x  -x² qui est strictement croissante sur ]-∞ ; 0] est un contre-exemple. Plus
généralement, d’après le cours nous savons que toute fonction polynôme du second degré avec a < 0
est strictement croissante sur ]- ∞ ; α] et strictement décroissante sur [α ; + ∞[.

p.87

∆ = (-3)² - 4× 4 × 0,5 = 9 – 8 = 1 (et non -17).

2 2
Il suffit de calculer f(0) pour prouver que c’est faux : f(0) = 2 alors que (0 – 1) (0 − 3) = 3.
2
En complément, si on développe l’expression (𝑥 – 1) (𝑥 − 3), on obtient les égalités suivantes :
2 2 2 5 2 2
(𝑥 – 1) (𝑥 − )= x² - x - x + = x² - x + . Ainsi (𝑥 – 1) (𝑥 − ) n’est pas l’écriture factorisée de
3 3 3 3 3 3
5 2
x ↦ 3x² - 5x + 2 mais de x ↦x² - 3x + 3.

p.89

Considérons la fonction polynôme du second degré g : x ↦ -10x² + 11x – 3.


Calculons le discriminant de g : ∆ = 11² - 4 × (−10) × (−3) = 1.
∆ > 0, ainsi d’après le cours, la fonction g change nécessairement de signe sur ℝ.

Si son discriminant est strictement positif, la fonction f est négative sur l’intervalle [x1 ; x2], où x1
et x2 sont les solutions de f(x)=0, rangées dans l’ordre croissant.

Voici un contre-exemple : f(x) = (x – 1)² - 16. On a : a = 1 > 0.

Donc f est négative sur l’intervalle [-3 ; 5].

23 𝑏
1. En factorisant par a non nul, on obtient : pour tout x nombre réel, f(x) = a (x² + 𝑎 x) + c.

𝑏 𝑏 𝑏 𝑏²
2. En appliquant le Rappel pour x² + x, on obtient : x² + x = (x + )² - 4𝑎² .
𝑎 𝑎 2𝑎

Ainsi, pour tout x réel, on a :


𝑏 𝑏²
f(x) = a [ (x + 2𝑎)² - 4𝑎² ] + c
𝑏 𝑏²
f(x) = a (x + 2𝑎)² - 4𝑎 + c.
3. Pour tout nombre réel x,
𝑏 𝑏 2 −4𝑎𝑐
f(x) = a (x + 2𝑎)² - 4𝑎
.
𝑏 𝑏 2 −4𝑎𝑐
Ainsi f(x) = a (x - α )²+ β avec α = - 2𝑎
et β = - 4𝑎
.

24 Partie A. Etude sur ]-∞ ; α].

1. x1 < x2 ≤ α alors x1 – α < x2 – α ≤ 0.


De plus, la fonction carré est strictement décroissante sur ]-∞ ; 0]. Ainsi :
(x1 – α)² > (x2 – α)².
2. a(x1 – α)² > a (x2 – α)² (a étant positif)

a (x1 – α)²+ β > a (x2 – α)² + β


Finalement : f(x1) > f(x2)

f est une fonction décroissante sur l’intervalle ]-∞ ; α].


Etude sur [α ; + ∞[.
1. Comme α ≤ x1 < x2, on a - α ≥ - x1 > - x2 et ainsi 2 α - α ≤ 2 α - x1 < 2 α - x2
ou encore α ≥ y2 > y1.

De plus, f(y2) = a ( y2 – α )²+ β = a ( 2 α – x1 – α )²+ β =a (α – x1)² + β = a (x1 – α )² + β = f(x1).


2. D’après l’étude précédente : f(y2) < f(y1)
Ainsi f(x1) < f(x2)

La fonction f est donc strictement croissante sur [α ; + ∞[.

Partie B. Etude sur ]-∞ ; α].


1. x1 < x2 ≤ α alors x1 – α < x2 – α ≤ 0.
De plus, la fonction carré est strictement décroissante sur ]-∞ ; 0]. Ainsi : (x1 – α)² > (x2 – α)².
2. a(x1 – α)² < a (x2 – α)² (a étant négatif)

a (x1 – α)²+ β < a (x2 – α)² + β


Finalement : f(x1) < f(x2).
La fonction f est donc strictement croissante sur ]-∞ ; α].

Etude sur [α ; + ∞[.


α ≤ x1 < x2 alors 0 ≤ x1 – α < x2 – α.
De plus, la fonction carré est strictement croissante sur [0 ; + ∞[. Ainsi :
(x1 – α)² < (x2 – α)².
2. a(x1 – α)² > a (x2 – α)² (a étant négatif)

a (x1 – α)²+ β > a (x2 – α)² + β


Finalement : f(x1) > f(x2).
La fonction f est donc strictement décroissante sur [α ; + ∞[.

25 1. a. En utilisant l’écriture canonique de f : a (x - α )²+ β et le fait que a>0 et qu’un carré d’un
nombre réel est toujours positif ou nul, on a :
Pour tout x nombre réel, f(x) ≥ β.
b. f(x) = β est équivalent à (x - α )²= 0.
Or cette dernière équation possède une unique solution α. Ainsi α est l’unique antécédent de β par la
fonction f.
c. β est alors le minimum de f sur ℝ. Il est atteint pour x = α.
2. En raisonnant de la même façon avec a < 0, on démontre que pour tout x nombre réel, f(x) ≤ β.
β est le maximum de f sur ℝ. Il est atteint pour x = α.

26 1. Pour tout h nombre réel, on a :


f(α + h) = a ( α+ h – α)²+ β = a h² + β
et f(α - h) = a ( α- h – α)²+ β = a (-h)² + β = a h² + β = f(α + h).
2. a. Soient M et M’ deux points symétriques par rapport à la droite d’équation x = α. Nommons M’’ le
projeté orthogonal de M (et de M’) sur la droite d’équation x = α.
Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont égaux et ont donc la même abscisse. Or xM’’ = α.
𝑀𝑀′′ et 𝑀′′𝑀′
Posons h le nombre réel xM’’ – xM = α– xM.
On a bien xM = α + h.
Ainsi α – xM = xM’ – α ou encore xM’’ = 2 α – xM = α + h.
b. Pour tout point M appartenant à P, il existe un nombre réel h tel que xM = α - h et yM = a h² + β.
En considérant le point M’ de coordonnées (α + h ; a h² + β), on a M’ symétrique de M par rapport à
la droite d’équation x = α et M’ appartient à la parabole P.

P est donc symétrique par rapport à la droite d’équation x = α.

27 1. Lorsque ∆ > 0, on a x1 =
−𝑏− √∆
2𝑎
et x2 =
−𝑏+√∆
2𝑎
.

−𝑏− √∆ −𝑏+√∆ −𝑏− √Δ+(−𝑏)+ √Δ −2𝑏 𝑏


2. a. x1 + x2 = 2𝑎
+ 2𝑎
= 2𝑎
= 2𝑎
= − 𝑎.
−𝑏− √∆ −𝑏+√∆ (−𝑏− √Δ)(−𝑏+ √Δ) 1 2 1
b. x1 × x2 = × = = × ((−𝑏)2 − (√Δ) ) = × (𝑏2 − Δ) .
2𝑎 2𝑎 4𝑎² 4𝑎² 4𝑎²
1 𝑐
Or ∆ = b²- 4ac donc 𝑏 2 − Δ = 4ac et x1 × x2 = × 4𝑎𝑐 = .
4𝑎² 𝑎

28 1. On sait que pour tout x nombre réel : f(x) = a (x - α )²+ β avec α = -


𝑏
2𝑎
et β = -
𝑏 2 −4𝑎𝑐
4𝑎
.

𝑏 𝑏 2 −4𝑎𝑐 𝑏 ∆
Ainsi f(x) = a [(x + )²- ] = a [(x + 2𝑎)²- 4𝑎2 ].
2𝑎 4𝑎2
𝑏
2. Avec ∆ = 0, on obtient : f(x) = a (x + 2𝑎)² qui est l’écriture factorisée de f.
3. Supposons ∆>0
2 2 2
𝑏 ∆ 𝑏 (√Δ) 𝑏 √Δ
a. (x + )²- 4𝑎2 = (x + 2𝑎)²- (2|𝑎|)2 = (𝑥 + ) − (2|𝑎|)
2𝑎 2𝑎

b. En distinguant les cas a < 0 et a > 0, on obtient :


−𝑏− √Δ −𝑏+ √Δ
f(x) = (𝑥 − 2𝑎
) (𝑥 − 2𝑎
)= (x – x1)(x – x2).

29 1. a. -
Δ
4𝑎²
est strictement positif.

𝑏 ∆
b. Ainsi (x + 2𝑎)²- 4𝑎2 est strictement positif (comme somme de deux termes strictement positif) et
donc f(x) est du signe de a.
𝑏
2. Lorsque ∆ = 0, f(x) = a (x + 2𝑎)².
𝑏
Son signe est celui de a sauf pour x = - 2𝑎= α où f(α) = 0.
3. a. Dans le cas où ∆ > 0, pour tout x nombre réel on a : f(x) = a(x – x1)(x – x2).
b. En supposant que x1 < x2 :

x -∞ x1 x2 +∞
Signe de x – x1
- 0 +
Signe de x – x2
- - 0 +
Signe de f(x) Signe de Signe Signe de
a 0 opposé 0 a
de a
c. Résumé

30 1. b’ appartient à ℤ.

2. ∆ = b²- 4ac = 4b’ ²- 4ac = 4(b’ ²-ac)


3. ∆’ >0 ⟺∆ > 0 et dans ce cas :
−𝑏− √Δ −2𝑏 ′−2 √Δ′ −𝑏 ′ − √Δ′ −𝑏 ′ + √Δ′
√Δ = 2 √Δ′ et x1 = 2𝑎
=
2𝑎
=
𝑎
et de même x2 =
𝑎
.
4− √64 2
4. a. b= -4 et b’ = -2 : ∆ = (-4)²-4×(-3)×4 = 64 et ∆’ = (-2)² - (-3)×4 = 16 et x1 = = .
2 ×(−3) 3

2− √16
En utilisant le discriminant réduit, on obtient la même valeur pour x1 en effectuant les calculs : .
−3
2+ √16
De même x2 = −3
= −2.
b. Il est clair que le discriminant réduit permet d’obtenir les solutions d’une équation du second
degré en effectuant moins de calculs.
5. Dans le cas où b n’est pas un nombre entier, b’ appartient à ℝ.

31 1. On obtient ∆ 2 = k²∆1.

2. Le signe de ∆2 est le même que celui de ∆1. Ainsi (E1) et (E2) possèdent le même nombre de
solutions.
3. Supposons ∆1 < 0 (ainsi ∆2 < 0), les équations (E1) et (E2) n’ont pas de solutions réelles.
𝑏
Supposons ∆1 = 0. La solution de (E1) est : - 2𝑎.
𝑘𝑏 𝑏
Dans ce cas ∆2 = 0 et (E2) possède une unique solution : - soit - .
2𝑘𝑎 2𝑎
−𝑏− √Δ1 −𝑏+ √Δ1
Supposons ∆1 > 0, (E1) possède deux solutions conjuguées x1 = et x2 =
2𝑎 2𝑎

Pour (E2), comme ∆2 > 0, (E2) possède deux solutions conjuguées :


−𝑘𝑏 − √k 2 Δ1 𝑘(−𝑏) − |𝑘|√Δ1
=
2𝑘𝑎 𝑘(2𝑎)
En simplifiant par k, on obtient x1 lorsque k > 0 et x2 lorsque k < 0.
Pour la deuxième solution, on obtient x2 lorsque k > 0 et x1 lorsque k < 0.
Donc les solutions éventuelles de (E1) sont les mêmes que celles de (E2).

4. En multipliant l’équation proposée par 1014 , on obtient l’équation équivalente :


-0,364 x²- 18 x + 10 = 0.
On calcule ∆ : ∆ = 338,56 = 18,4².
L’équation initiale possède deux solutions conjuguées :
50
x1 = -50 et x2 = 91 .
1. On peut résoudre toutes les équations de degré 2.

2 Il s’agit de l’écriture de f sous la forme : a(x – α)² + β. Elle permet de déterminer l’extremum de f
sur ℝ.

3 C’est le nombre égal à ∆ = b²- 4ac.

4 On calcule le discriminant ∆ et suivant son signe, on déduit le nombre de solutions. Les solutions
−𝑏− √Δ −𝑏+ √Δ 𝑏
éventuelles sont égales à x1 = et x2 = lorsque ∆ > 0 et − lorsque ∆ = 0.
2𝑎 2𝑎 2𝑎

5 Lorsque ∆ < 0 la fonction f n’admet pas une écriture factorisée. Dans les deux autres cas, f
admet une écriture factorisée.
Pour tout x nombre réel, f(x) = a(x – x0)² lorsque ∆ = 0, f(x) = a (x – x1)(x – x2) lorsque ∆ > 0.

6 A l’aide des signes de a (qui donne l’orientation de la parabole) et de ∆ (qui donne le nombre
de points d’intersection entre la parabole et l’axe des abscisses).

7 a. a =-3 ; b =0 ; c =1. b. a =8 ; b =4 ; c =-3. c. a =√2 ; b =-3 ; c =0. d. a =-5 ; b =15 ; c =0. e.

1 5
a =3 ; b =-2 ; c =3.

8 a. f : x ↦ -3 x² + 1 est écrit sous forme canonique avec α = 0 et β = 1.


b. f : x ↦ - 13 + (x + 5)² est écrit sous forme canonique avec α = -5 et β = -13.

c. f : x ↦ (2x – 6)² + 7 n’est pas écrit sous forme canonique (du fait du 2 présent dans la parenthèse).
d. f est écrite sous forme canonique avec α = 3 et β = 1.

9 a. α = -0,5 et β = f(-0,5) = -11,25 b. α = 0 et β = 7 c. α =


2
3
et β = −
4
3

25 35 191 √2 1
d. α = 0,25 et β = - e. α = et β = f. α = et β=-
24 6 12 16 16
10.
Fonction Écriture canonique
f1(x)= 2(- 5 + 2x²) a. 4 (x – 3)² -10
f2(x) = b. 4 (x – 3)² + 10
(2x+3)(2x+9)
f3(x)=4x² - 24x c. 4 (x + 3)² - 9
+26
f4(x) = (2x - 6)² + d. 4 x ² - 10
10

11. a. f(x) = (x – 2)² - 4 b. f(x) = (x + 1,5)² - 2,25 c. f(x) = -5 (x - 7


10
49
)² + 20

1 2
d. f(x) = 3(x - 3)² + 3.

12. D’après le cours, a étant positif, f est décroissante sur ]-∞ ; α] c’est-à-dire ]-∞ ; 2] et croissante
sur [2 ; + ∞[.

13. a = 2 > 0 ainsi f est strictement décroissante sur l’intervalle ]-∞ ; α] soit ]-∞ ; 0,75] et
strictement croissante sur [0,75 ; + ∞[

14. La fonction f polynôme de degré 2 définie sur ℝ par f(x) = (x – 3)² - 4 convient.

15. g(x) =− 9
16
(x + 2)² + 6.

16. 1. a = -3 < 0 ainsi, d’après le cours, f possède un maximum β sur ℝ.


− (−6)
2. On sait que β = f(α) avec α = 2 ×(−3) = - 1 et f(-1)= - 3 ×(-1)² - 6 × (−1) + 7= 10.

3. On peut placer dans le repère le sommet de la parabole S (-1 ; 10) mais aussi le point A (0 ; 7).

Par symétrie de la parabole, on peut alors placer le point B (-2 ; 7).

17. 1. D’après le tableau de valeurs, on en déduit que f décroit sur l’intervalle ]-∞ ; -2] et croit sur
[-2 ; +∞[.
2. f admet un minimum en x = -2. Ce minimum est β = f(-2). Grâce au tableau de valeurs et à la
𝑏
définition de α (= - 2𝑎), on obtient f(x) = 3x² + 12x+ 16 et ainsi β = 4.
18.
f1 : x ↦ (x + 1)²+3 associée à C3.
f2 : x ↦ -(x - 1)²+3 associée à C2.
f3 : x ↦ x² - 2x +4 associée à C1.
f4 : x ↦ -x² - 2x+ 2 ne peut être associée à aucune courbe.
1 1 11
f5: x ↦- -4x² + 2x + 4 associée à C4.

19. A(-1 ;0) est un des deux points d’intersection de la parabole et de l’axe des abscisses.
1,5+2,5
Les nombres 1,5 et 2,5 possèdent la même image par la fonction. Ainsi = 2 est l’abscisse du
2
sommet de la parabole.
Grâce à la symétrie de la parabole, l’abscisse xB du deuxième point d’intersection de la parabole et de
−1+𝑥𝐵
l’axe des abscisses est telle que = 2 ainsi xB = 5.
2
Les deux points d’intersection de la parabole et de l’axe des abscisses ont pour coordonnées (-1 ; 0)
et (5 ; 0).

20. Deux calculs détaillés.


a b c b² - 4ac
2 3 1 1
7 -5 -6 193
-3 -1 -4 -47
-3 1 -4 -47
1 1 -1 5
-1 -4 5 36
2 8 ou -8 8 0
2 0 8 -64
* (-1)² - 4 × (-3) × (-4) = 1 – 48 = -47

* 36 = (-4)² - 4 × a × 5 ainsi 36 = 16 – 20 a et donc a = -1.

* b² - 4 ×2×8 = 0 ainsi b² - 64 = 0 ce qui peut s’écrire (b – 8) (b + 8) = 0.


Or un produit est nul si et seulement si l’un des facteurs au moins est nul ainsi b – 8 = 0 ou b + 8 =
0
Finalement : b = 8 OU b = -8.

21. 1. a. ∆ 1 = 0 b. ∆2 = 3 c. ∆3 = 3 + 16√7 d. ∆4 = -12.


2. f1 possède une racine (dite double).
f2 possède deux racines distinctes.
f3 possède deux racines distinctes.
f4 ne possède pas de racine.
22.
2
a. -3 et 7 sont les deux solutions.
1 1
b. − 𝑒𝑡 sont les deux solutions.
2 2
c. Aucune solution.
5
d. 0 et 4 sont les deux solutions.
1
e. − est l’unique solution.
2
3 11
f. − 𝑒𝑡 sont les deux solutions.
5 7

23. a. ∆ = 52. Deux solutions : 3 − √13 𝑒𝑡 3 + √13


b. ∆ = -95. Aucune solution.
1
c. ∆ = 0. Une unique solution : 2.
2
d. ∆ = 256 = 16². Deux solutions : −2 𝑒𝑡 3.

24 a. x² - 4x + 4 = 0 ⇔ (x – 2)² = 0 ⇔x = 2.

b. x² +2x- 3 = 0 : 1 est solution évidente. De plus, la somme des deux solutions est égale à -2. Ainsi
l’autre solution de cette équation est -3. Donc -3 et 1 sont les deux solutions de cette équation.
c. –x² +7x + 8 = 0 : -1 est solution évidente. De plus, le produit des deux solutions est égal à
8
= - 8. Ainsi l’autre solution de cette équation est 8.
−1

d. -0,04 x² -0,4 x -1 = 0. ∆ = (-0,4)² - 4 ×(-0,04) × (-1) = 0. Cette équation possède une unique
−(−0,4)
solution x = = −5.
2×(−0,04)

e. x² - x = - 1 ⇔ x² - x + 1 = 0 ∆ = (-1)² - 4 ×1×1 = -3 < 0. Cette équation ne possède aucune


solution.

f. 1050 𝑥 2 − 2 × 1051 𝑥 + 1052=0

En divisant les deux membres de l’équation par 1050 , on obtient : x² - 20x + 100 = 0 ⇔ (x – 10)² = 0
⇔ x = 10.

25. a. S = ]-0,5 ; 2,5[ b. S = {3}

5−√10 5+ √10
c. S = ] 5
; 5
[ d. S = ℝ.

26 f s’annulant en – 1 et 3, on obtient :

Pour tout x nombre réel, f(x) = a (x - (-1))(x – 3) avec a nombre réel non nul.
Ainsi toute fonction polynôme de degré 2 s’annulant en -1 et 3 peut s’écrire sous la forme :
f(x) = a (x + 1)(x – 3).

27. a. 1 est racine évidente de f. De plus, d’après le cours, le produit des deux racines est égal à 10.
Ainsi, l’autre racine est égale à 10.

b. 3 est racine évidente de f. De plus, d’après le cours, la somme des deux racines est égal à
−1,1
− 11
= 0,1. Ainsi, l’autre racine est égale à 0,1 – 3 = -2,9.

c. -2 est racine évidente de f. De plus, le produit des deux racines est égal à - 2√2. Ainsi, l’autre racine
est égale à √2.
−1,6
d. -2 est racine évidente de f. De plus, le produit des deux racines est égal à 8
= −0,2. Ainsi, l’autre
racine est égale à 0,1.

28. 1. On teste les nombres entiers 0 ; 1 ; -1. On remarque que -1 est racine évidente de f.
𝑐 7
2. D’après le cours, le produit des deux racines est égal à , ici soit -3,5. Ainsi l’autre racine de f est
𝑎 −2
3,5.

3. On a alors, pour tout x nombre réel, f(x) = -2 (x + 1) ( x – 3,5).

4. On connait le signe de la fonction affine x  x + 1 : négatif sur ]- ∞ ; - 1] et positif sur [- 1 ; + ∞[.

De même la fonction définie sur ℝ par x  x – 3,5 est négative sur ]- ∞ ; 3,5] et positive sur [3,5 ; +
∞[.

Sans oublier le facteur égal à -2, on peut synthétiser le signe de f(x) dans un tableau :

x -∞ -1 3,5 +∞
Signe de -2 - - -
Signe de x + 1 - 0 + +
Signe de x – 3,5 - - 0 +
Signe de f(x) - 0 + 0 -

29. a. f (x) = (x-2)² (par une identité remarquable)


1 b. f2(x) = (x-1) (x-2) (1 est racine

1
évidente) c. ∆ = -111 <0 f3 n’a pas d’écriture factorisée. d. ∆ = 169, f4(x) = 4 (x + 4) (x + 56)
30. A(1 ;0) et B(7 ;0) appartiennent à C ainsi, pour tout x nombre réel, f(x) = a (x – 1) (x – 7) où
f

a est un nombre réel. De plus C(4 ; -9) est le sommet de cette parabole donc f(4) = -9. On a donc a=
1.
Ecriture factorisée de f : (x – 1) (x – 7).
Ecriture canonique de f : ( x – 4 )² - 9.

31. a. f est négative sur [-1 ;1] et positive sur ]-∞ ;-1] et sur [1 ; +∞[
1 1
b. f est positive sur [0 ; 3] et négative sur ]-∞ ; 0] ∪ [3 ; +∞[

c. f est négative sur ]-∞ ; -6] ∪ [7 ; + ∞[ et positive sur [-6 ; 7]


11 11
d. f est négative sur ]-∞ ; -1] ∪ [ 3 ; + ∞[ et positive sur [-1 ; 3
].

32.
1. x ↦ 𝑥 3 n’est pas une fonction polynôme du second degré. La courbe représentative de cette
fonction ne possède pas d’axe de symétrie, ce n’est donc pas une parabole.

2. x ↦ 7 – 5x + 3x² est bien du second degré avec a = 3, b= -5 et c = 7.

𝑥3
3. x↦ n’est pas une fonction polynôme de degré 2. En effet, cette fonction n’est pas définie sur
𝑥
ℝ mais sur ]-∞ ;0[⋃]0 ; +∞[.

3−𝑥²
4. x ↦ n’est pas une fonction polynôme de degré 2. On peut, par exemple, le justifier à l’aide de
8𝑥+1
sa représentation graphique, qui n’est pas une parabole, mais une courbe avec deux arcs disjoints.

5. x ↦ (x – 1) (2 – 7x) est une fonction polynôme du second degré. En développant, on obtient les
coefficients a = -7, b= 9 et c = -2.

6. x ↦ x² - 1 est une fonction polynôme de degré 2, avec a = 1, b = 0 et c = -1.

7. x ↦ (x² - 1)²- 1 n’est pas une fonction polynôme de degré 2. Raisonnons par l’absurde.

Supposons qu’il existe trois nombres réels a, b et c tels que, pour tout réel x, on a : (x² - 1)² - 1 = ax² +
bx + c.
Pour x = 0, cela donne : 0 = c.
Pour x = 1, - 1 = a + b et pour x = -1, -1 = a – b.
𝑎 + 𝑏 = −1
La résolution du système : { donne a = -1 et b = 0.
𝑎 − 𝑏 = −1
Ainsi, on obtient pour tout x nombre réel: (x² - 1)² - 1 = - x². Ceci est absurde car cette égalité est
fausse pour, par exemple, x = 2 : En effet, (2²-1)² - 1 = 3² - 1 = 8 ≠ - 2².
33. 1. On note ∆i le discriminant de la fonction fi.

∆1 = 102 - 4× 5 × 5= 0 ; ∆2 = -4 ; ∆3 = (-3)²-4× 4 × 0,5 = 9 – 8 = 1 (et non -17)


et ∆4 = (-5)² - 4× (−7) × (−3) = 25-84 = - 59

2. On note 𝐶𝑓𝑖 la courbe représentative de la fonction fi dans un repère orthonormé.


À l’aide du cours, en considérant la valeur du discriminant et son signe en particulier, on peut
affirmer qu’avec l’axe des abscisses, 𝐶𝑓1 possède un seul point d’intersection, 𝐶𝑓2 ne possède aucun
point d’intersection, 𝐶𝑓3 possède deux points d’intersection et 𝐶𝑓4 ne possède aucun point
d’intersection.

34.
1. L’écriture canonique d’une fonction polynôme du second degré est donnée par a(x – α)² + β.

Ici 3(x + 2)² - 8 peut s’écrire 3(x – (- 2) )²+ ( - 8). Ainsi, on obtient α = -2 (et non 2) et β = -8.
2 2
2. Faux. Il suffit de calculer f(0) pour prouver que c’est faux : f(0) = 2 alors que (0 – 1) (0 − ) = .
3 3
2
En complément, si on développe l’expression (𝑥 – 1) (𝑥 − ), on obtient les égalités suivantes :
3
2 2 2 5 2
(𝑥 – 1) (𝑥 − 3)= x² - x - 3x + 3
= x² - 3x + 3.

2 5 2
Ainsi (𝑥 – 1) (𝑥 − 3) n’est pas l’écriture factorisée de x ↦ 3x² - 5x + 2 mais de x ↦x² - 3x + 3.

3. Faux. La fonction x  -x² qui est strictement croissante sur ]-∞ ; 0] est un contre-exemple. Plus
généralement, d’après le cours nous savons que toute fonction polynôme du second degré avec a < 0
est strictement croissante sur ]- ∞ ; α] et strictement décroissante sur [α ; + ∞[.

35.
1. Vraie f(0) = 1 et f(2) = 0 donc les deux points appartiennent à la parabole
5
2. La réciproque est fausse, la parabole peut avoir comme équation y = x² - 𝑥 +1.
2

36. 1. ∆ > 0, cette équation admet deux solutions.


2. 1² + 2×1 – 3 = 0 donc 1 est solution évidente.
−6
3.. a=-3 <0, f est donc croissante sur ]-∞ ; α] et décroissante sur [α ; +∞[ avec α = 2×(−3) = 1.
4. b. Les solutions sont tous nombres appartenant à ]-2 ; 6 [.
−2+6
c. g possède un maximum atteint en x = =2
2
d. a < 0 et ∆ > 0 (g possède deux racines distinctes).
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

37. 1. f(x) =a (x – 1) (x + 6) où a est un nombre réel non nul.


1 1
2. De plus f(2) = − donne a = − .
2 16

38. a. f(x) = 10x² + 27x – 9 : -3 est racine de f. De plus, d’après le cours, le produit des deux
𝑐 −9 3
racines est égal à 𝑎
= 10
ainsi l’autre racine est égale à 10. D’après le cours, f admet comme écriture
3
factorisée : 10 ( x - )(𝑥 + 3).
10

b. f(x) = 8x² - 32 : -2 et 2 sont les racines de f.

Ainsi, pour tout x nombre réel, on a f(x) = 8 (x -2) (x + 2).


𝑐 3
c. f(x) = -4x – 3 + 7x² : 1 est racine de f. Ainsi l’autre racine est égale à , soit − .
𝑎 7
3
Ainsi, pour tout x nombre réel, on a f(x) =7(x- 1)(x + ).
7

𝑐 13 13
d. f(x) = 13 - 24x² - 11x : -1 est racine de f. Ainsi l’autre racine est égale à − , soit − = .
𝑎 −24 24

13
Ainsi, pour tout x nombre réel, on a f(x) =-24 ( x + 1) (x - 24).

39 a > 0 (variations de f), b < 0 (− 𝑏


2𝑎
= 11) et c= f(0) > 11 > 0.

De plus, ∆ < 0 (aucune intersection entre la parabole et l’axe des abscisses).

40 Le signe de a est obtenu grâce à l’orientation des branches de la parabole.


𝑏
 Le signe de b est obtenu grâce au signe de l’abscisse du sommet de la parabole ( xS = − ) et du
2𝑎
signe de a.
 Le signe de c est le signe de l’ordonnée du point d’intersection de la parabole et de l’axe des
ordonnées.
 Le signe de ∆ est obtenu grâce au nombre de points d’intersections de la parabole et de l’axe des
abscisses.
Signe de Signe de Signe de Signe de
a b c ∆
f1 négatif positif positif positif
f2 positif positif positif négatif
f3 négatif Nul nul Nul
f4 positif positif Négatif Positif

41 1. f possède : a. deux racines b. aucune racine c. une unique racine d. deux racines e. deux

racines f. deux racines

2. a. positives toutes les deux. c. cette racine (double) est positive


Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

d. une positive et l’autre négative e. une positive et l’autre négative f. négatives toutes les deux.

42 f est négative sur ℝ. Son discriminant est alors strictement négatif.

43 a. 1 est solution évidente et par produit -30 est l’autre.

b. 1 est solution évidente et par somme √7 − 1 est l’autre.


5
c. -1 est solution évidente et par produit − 4.
d. -2 est solution évidente et par produit 0,3 est l’autre.

44 a. f est strictement positive sur ℝ.

1
b. f est strictement positive sur ℝ sauf en x = 2 où elle est nulle.
1−√2 1+√2 1−√2 1+√2
c. f est strictement positive sur ]-∞ ; [∪] ; +∞[, strictement négative sur ] ; [ et
2 2 2 2
1−√2 1+√2
nulle en x = 2
𝑒𝑡 𝑥 = 2
.
1 1
d. f est strictement négative sur ]-∞ ; − [∪]2 ; +∞[, strictement positive sur ]− ; 2[ et nulle en x =
3 3
1
− 𝑒𝑡 𝑥 = 2.
3

45 Nommons x la longueur du côté de la parcelle carrée.


On a alors 0 ≤ x ≤ 3 et de plus 5 – x et 3 – x sont les longueurs de la parcelle rectangulaire.
L’aire du potager en fonction de x est alors donnée par la fonction :
A(x) = x² + (5 – x)( 3 –x) = x² + 15 -5x – 3x + x²
Ainsi A(x) = 2 x² - 8x+ 15.
A est une fonction polynôme du second degré. a = 2 > 0, la fonction A possède un minimum atteint
𝑏 −8
en x = − 2𝑎 = − 4
= 2.
L’aire minimale du potager est réalisée lorsque la longueur du côté de la parcelle carrée est fixée à
2m.
Cette aire minimale est égale à : A(2) = 2×2² - 8 ×2 + 15 = 7.
L’aire minimale du potager sera égale à 7 m².

46 8
a. -1 et 5 b. -3 et 1 c. −
10
3
𝑒𝑡
10
9
d. aucune solution.

47 a.
−6,4−8 ×√0,47
17
et
−6,4+8 ×√0,47
17

11 11
7 2−4√ 2+4√
8 8
b. − 3 c. 3
et 3
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

48 a. Les solutions sont tous les nombres appartenant à ]-∞ ; -1]∪[6 ; + ∞[

1
b. Les solutions sont tous les nombres réels excepté 3.
3√2 3√2
c. Les solutions sont tous les nombres appartenant à l’intervalle [−1 − 2
; −1 + 2
].
1−√3 1+√3
d. Les solutions sont tous les nombres appartenant à ]-∞ ; ]∪[ ; + ∞[.
3 3

e. Aucune solution. f. Une seule solution √2.

49 a. Impossible b. -18 et -42 c. impossible d. -0,25 et 3. e. -3 et 2,5. f. − et − .


1
3
1
2

50 1. 2 Θ 3 = (1-2) × 3 = -3

2. -2 Θ 3 = 9 et 1410 Θ (-1804) = 2 541 836


3. a. x Θ x = 0 a pour solutions les nombres 0 et 1.
b. x Θ x = 1 n’admet pas de solution.
4. a. (1-x) Θ x= x². Les solutions sont tous les nombres non nuls.
b. Les solutions sont tous les nombres réels appartenant à l’intervalle [-1 ; 3]

51 1. 0,350625 est la hauteur maximale de la puce n°2. Celle de la puce n°1 est égale à 0,3362.

Il n’est pas vrai que la hauteur du saut de la puce n°2 est supérieure au double de celle du saut de la
puce n°1.
2. La puce n°1 a effectué le saut le plus long.

52 a. Axe de symétrie d’équation x = 1 et S (1 ; 8).

b. Axe de symétrie d’équation x = -2,5 et S (-2,5 ; -5,25).


1 1 1
c. Axe de symétrie d’équation x = 6 et S (6 ; − 12).
2 2 18
d. Axe de symétrie d’équation x = − et S (− ; − ).
7 7 7

53 4
1. a. x = 0 et x = . b. x = 0 et x = .
3
5
3

2. a. L’affichage correspond aux solutions éventuelles de l’équation - 3x² + 4x – 1 = 2x – 7 qui est


équivalente à - 3x² +2x + 6 = 0.
−2−2 √19 −2+2 √19
On obtient ∆ = 76 = 4 × 19 et ainsi comme solutions −6
; −6
soit encore

1+√19 −(√19)−1 1−√19 √19−1


= − ; = − .
3 3 3 3
b. Yann cherche les abscisses des éventuels points d’intersection de P avec la droite d’équation

y = 2x-7.
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

54 1. y = 2x² 2. y = -2x² + 8x – 4.

55 1. y = -0,07x² + 0,95x.

2. Le coefficient permet de translater la parabole selon un vecteur colinéaire au vecteur 𝑗⃗.


Considérons deux paraboles P d’équation y=ax²+bx+c et P’ d’équation y = ax²+ bx + c’ et deux
points M et M’ d’abscisse fixée x0 appartenant respectivement à P et à P’.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ a pour coordonnées ( ′0 ), il est donc colinéaire au vecteur 𝑗⃗.
Le vecteur 𝑀𝑀′ 𝑐 −𝑐
3. Le coefficient b permet, lorsque a et c sont fixés, de déplacer la parabole tout en ayant un point fixe
(de coordonnées (0 ;c) )
95
4. α = 14 < 7,7 ainsi le sommet de la parabole n’est pas situé au même niveau que le point de départ
du jet d’eau.
95 95
-0,07 × (14 )² + 0,95 × 14 - (-0,07 × 7,7² + 0,95 × 7,7) ≈ 0,0585, soit environ 6 cm de différence.

56 1. h(t) = -0,49 (t -
15
7
)² + 4.

2. Hauteur maximale : 4 m 3. 5 secondes 4. Pendant environ 3,8 secondes.

57 a. Les solutions sont tous les nombres appartenant à l’intervalle ]-∞ ; 1,5[.

3
b Les solutions sont tous les nombres appartenant à ]-1,4 ; -1] ∪ [11 ; + ∞[.
1−√5 1+√5
c. Les solutions sont tous les nombres appartenant à l’intervalle [ ; ].
2 2
3
d. Les solutions sont tous les nombres appartenant à ]7 ; 2[∪]2 ; + ∞[.

58 1. La différence de f(x) et g(x) est égale à -7x² + 23x – 22. Cette fonction du second degré a
pour discriminant -87 ainsi la différence est de signe constant, ici négatif.
La courbe de f est donc toujours située en dessous de la courbe de g.
5
2. Les solutions de cette inéquation sont tous les nombres appartenant à ]-∞ ; 1[∪]3 ; 3[∪]4 ; +∞[.
5
3. Les solutions de cette inéquation sont tous les nombres appartenant à ]1; 3 [∪ [3 ; 4].

59 1. a. 12 b. En prenant a = 5 et b = 10, on obtient 50.

2. Cet algorithme semble renvoyer le produit des nombres a et b.


3. Les coordonnées des points A et B sont respectivement (-a ; a²) et (b ; b²).
La droite (AB) a pour équation réduite : y = (b-a)x + ab.
Le point d’intersection de [AB] et de l’axe des ordonnées a pour abscisse 0 et pour ordonnée

y = (b-a) × 0 + ab = ab.
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

60 1. y = -0,4 (x-1)² + 2,4 ou encore y = -0,4x² + 0,8x + 2.

2. On résout -0,4(x-1)² + 2,4 = 0. Emma touche l’eau à 0,5 + 1 + √6 , soit environ à 3,95 m du pied du
plongeoir.
10
3. -0,4x² + 0,8x + 2 = -0,25x² +0,6x + 1 a pour solutions -2 et 3
. Emma peut donc attraper la balle
10
lorsque x = 3
.
10 10 2 2
-0,4 ( 3 )² + 0,8 × ( 3 ) + 2 = 9. Emma sera située à 9
m au-dessus de l’eau, soit environ 0,22 m.

61 1. ∆m = (2m-1)² - 4m² = 1 – 4m.

1
2. Cherchons m tel que ∆m = 0. On obtient m = 4.
1 1 1
Ainsi la parabole a pour équation : y = 𝑥 2 + (2 × − 1) 𝑥 + .
4 4 4
1 2 1 1
Cette parabole a pour équation : y = = 4 𝑥 − 2 𝑥 + 4.

62 4
1. V = 180π + 𝜋𝑅 3 ou encore V = 36π×2R.
3

4
2. Ainsi 180π + 𝜋𝑅 3 − 72𝜋𝑅 = 0 ou encore (E) 𝑅 3 − 54𝑅 + 135 = 0.
3
𝟑
3. 3 − 54 × 3 + 135 = 0 ainsi R peut être égal à 3.
4. Comme (R-3)(R² + bR+ c) = 𝑅 3 + 𝑅 2 (𝑏 − 3) + 𝑅(𝑐 − 3𝑏) − 3𝑐
En identifiant les coefficients, on peut écrire (E) (R-3) (R² + 3R – 45) = 0.
−3−3√21 −3+3√21
5. L’équation R² + 3R – 45 = 0 a pour solutions 2
𝑒𝑡 2
.
−3+3√21
R représentant le rayon d’une bille, seul 2
est un rayon possible pour la bille de Marius, soit
environ 5,37 cm.

63 1. C(7) = 39. 70 tables ont un coût de production de 39 mille euros.


2. On résout 0,2x² + 4x + 1,2 = 2,418. ∆ = 4,12² et x1 = - 20,3 et x2 = 0,3. Ainsi 3 tables produites ont
un coût de production de 2418 €.
3. a. Le bénéfice est la différence entre la recette et le coût de production.
B(x) = 5,4x – (0,2x² + 4x + 1,2) = -0,2 x² + 1,4x – 1,2.
b. B(x) ≥ 0 est à résoudre. ∆ = 1. Les solutions de cette inéquation sont tous les nombres appartenant
à l’intervalle [1 ; 6]. Ainsi l’artisan perd de l’argent pour plus de 60 tables produites.
c. Calculons α puis β. α = 3,5.
Le bénéfice est maximal pour 35 tables produites et vendues.
β = 1,25. Ce bénéfice maximal est de 1 250 €.

64) En utilisant le théorème de Pythagore dans le triangle ACD rectangle en D (projeté


orthogonal de A sur (BC)), on obtient la hauteur maximale AD des combles √7,3125 m. En utilisant le
théorème de Thalès et en nommant x la hauteur de la fenêtre rectangulaire, on a l’expression de l’aire
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

4,5𝑥²
de cette fenêtre : 4,5x - .
√7,3125
√7,3125
Cette aire est maximale pour x = α = 2
.
√7,3125
La distance séparant le point H du haut de cette fenêtre est égale à √7,3125 − 1,2 − , soit
2
environ 0,152 m c’est-à-dire 15,2 cm.

65 1. a. f(0,5) = 2,4 × 0,5 – 2,4 × 0,5² = 0,6


Ainsi en février, l’aire formée par les algues vertes est de 0,6 dizaine de m² soit 6 m².
b. f(0,6) = 0,576. En mars, l’aire est égale à 5,76 m².
c. A l’aide de la calculatrice, en calculant successivement l’image de 0,5, de f(0,5) puis de f(f(0,5) et
ainsi de suite (11 fois pour l’aire des algues au bout d’un an et 19 fois pour au bout de 20 mois), il
semble que l’aire formée par les algues vertes semble stagner autour de 5,83 m² environ.

2. En se plaçant sur l’axe des abscisses en x= 0,5, son image 0,6 est lue comme ordonnée du point de
la courbe de f d’abscisse 0,5.
La droite d’équation y = x permet de placer sur l’axe des abscisses, l’ordonnée 0,6
lue précédemment. On peut donc lire graphiquement l’image de 0,6 par f comme
ordonnée du point de la courbe de f d’abscisse 0,6 : 0,57. Ces lectures sont
approximatives mais peuvent permettre de relever une erreur de calcul.
3. a. Cette équation est équivalente à -2,4x² + 1,4x = 0 ou encore x (-2,4 x + 1,4) = 0.
7
Cette équation (produit nul) possède deux solutions 0 et .
12
b. Ces deux solutions sont les abscisses des deux points d’intersection entre la courbe de f et la droite
d’équation y = x.
7
D’autre part, est la valeur en dizaine de m² vers laquelle « converge » l’aire des algues vertes en
12
mer d’Iroise au fil des mois.

66.
1. a. Faux.
Considérons la fonction polynôme du second degré g : x ↦ -10x² + 11x – 3.
Calculons le discriminant de g : ∆ = 11² - 4 × (−10) × (−3) = 1.
∆ > 0, ainsi d’après le cours, la fonction g change nécessairement de signe sur ℝ.
b. Faux.
Si son discriminant est strictement positif, la fonction f est négative sur l’intervalle [x1 ;
x2], où x1 et x2 sont les solutions de f(x)=0, rangées dans l’ordre croissant.
Voici un contre-exemple : f(x) = (x – 1)² - 16. On a : a = 1 > 0.
Donc f est négative sur l’intervalle [-3 ; 5].
2. Vrai.
La proposition réciproque de la proposition précédente s’énonce de la façon suivante : « Si une
fonction polynôme du second degré f est positive sur ℝ alors a est strictement positif ». On peut
justifier qu’elle est vraie, par exemple, en traduisant graphiquement la positivité de la fonction
f sur ℝ : La parabole est en orientée vers le haut sinon, d’après le cours, f changerait de signe ou
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

possèderait des images toutes négatives. D’après le cours, on peut affirmer que a est strictement
positif.

67.
1. Grâce au tableau, on peut proposer α = 14 et β = 10. Ainsi, f définie sur ℝ par :
f(x)= (x – 14)² + 10 répond à la question.
2. a) Pour tout nombre réel x, on a : (x – 14)² ≥0 et ainsi g(x) ≥ √10. La fonction g est donc positive
sur ℝ. La fonction g est une fonction polynôme de degré 2, d’écriture canonique (x – 14)² + √10.
Son coefficient a est égal à 1, est donc strictement positif. D’après le cours, g est strictement
décroissante sur ]-∞ ; 14] et strictement croissante sur [14 ; + ∞[.

b) Démontrons que h possède les mêmes variations que g sur ℝ.

Soient x1 et x2 deux nombres réels appartenant à l’intervalle ]-∞ ; 14] avec x1 < x2.

g étant décroissante sur ]-∞ ; 14], on a : g(x1) > g(x2) > √10.

La fonction carré étant strictement croissante sur [0 ; + ∞[, on obtient : (g(x1))² > (g(x2))² > 10

Ainsi : h(x1) > h(x2) > 10. La fonction h est donc décroissante sur ]-∞ ; 14].

On procède de même sur [14 ; +∞[.

Les variations de h sont résumées dans le tableau :

c) On a prouvé en 2.b) que h possède les variations souhaitées.

De plus, pour tout x nombre réel : g(x) = (x – 14)² + √10.

Ainsi, (g(x))² = ((x – 14)² + √10)² = ( x² - 28x + 196 + √10)² = ( x² - 28x + 196 + √10) ( x² - 28x +
196 + √10) = 𝑎 𝑥 4 + 𝑏 𝑥 3 + 𝑐 𝑥 2 + 𝑑 𝑥 + 𝑒 où a, b, c, d et e sont des nombres réels et a = 1.

L’exposant le plus élevé présent dans l’écriture développée et réduite est 4, ainsi h est une fonction
polynôme de degré 4 qui répond à la question initiale.

68
a. ∆ < 0 et a =1 > 0. Vrai b. ∆ > 0 donc la parabole possède deux intersections avec l’axe des
abscisses. Vrai.
c. ∆ = 0 et a = 0,5 > 0. Vrai.
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

69 Chercher, représenter, calculer et enfin communiquer sont les compétences travaillées dans

cet exercice. Un premier travail « graphique » peut être proposé avec un zoom localement autour du
point de la courbe de f d’abscisse x = 2 à l’aide de la calculatrice.
Dans un second temps, on pourra déterminer la position relative de deux courbes grâce à l’étude du
signe d’une différence.
On obtient, comme différence, un polynôme de degré 2 dont l’étude du signe peut être menée grâce
au cours.
Il est intéressant ici de remarquer que ni Alexis ni Elisa n’ont a priori raison.
Le point de coordonnées (2 ; 3) est le point d’intersection des deux courbes. Un débat peut, par
exemple, être mené en classe sur l’expression « située au-dessus ».

70 Les compétences mathématiques Chercher et communiquer sont travaillées dans cet exercice.

Deux fonctions en langage Python sont à écrire, utilisant toutes deux la fonction discriminant
proposée dans l’énoncé.
On fera appel au module math par l’instruction from maths import* (pour accéder entre autre aux
racines carrées).
On utilisera une structure conditionnelle if elif else.
Les solutions éventuelles pourront être renvoyées sous forme de liste.
On pourra attirer l’attention sur le fait que ces solutions sont alors des variables de type flottant
(ainsi on obtiendra le plus fréquemment des valeurs approchées des solutions et non des valeurs
exactes).

71 1. Distinguons deux cas :

* ∆ > 0 et a < 0 : la fonction f changera de signe (du type – 0 + 0 - ) lorsque x est égal à x1 et à x2.
* ∆ < 0 et a > 0 : la fonction f gardera un signe constant sur ℝ et ce signe est positif (car a > 0).

2. Distinguons deux cas :


* ∆ > 0 et a > 0 : la fonction f changera de signe ( du type + 0 - 0 + ) lorsque x est égal à x1 et à x2.
* ∆ < 0 et a < 0 : la fonction f gardera un signe constant sur ℝ et ce signe est négatif (car a < 0).

72 Partie A. 1. Calculons ∆a = 4 – 12a.

1
* Ainsi lorsque a est strictement inférieur à 3, la parabole Pa possède deux points d’intersection avec
l’axe des abscisses.
1
* Pour a = , la parabole Pa possède un unique point d’intersection avec l’axe des abscisses.
3
1
* Lorsque a > , la parabole Pa ne possède pas de point d’intersection avec l’axe des abscisses.
3
1 1
2. Les coordonnées du sommet S de Pa sont ( ; − + 3). S appartient à la droite d’équation réduite
𝑎 𝑎

y = - x + 3.
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

𝑚 𝑚²
Partie B. 1. S ( 8 ; 16
− 3).
2. Les coordonnées de S vérifient l’équation de la parabole P ainsi le point S appartient à P.
3. Soit A (xA ; 4 xA² - 3) un point quelconque de la parabole P.
En posant m = 8 xA , A est le sommet de la parabole P8 xA.

73 1. En remplaçant x par √2 (de même pour √3) dans l’expression 𝑥 2


− (√2 + √3)𝑥 + √6, on

2 2
obtient (√2) − (√2 + √3)√2 + √6 = 2 − (√2) − √3 × √2 + √6 = 0.
Ainsi √2 et √3 sont solutions de cette équation.

2. Pour résoudre l’équation 𝑥 2 − (√2 + √3)𝑥 + √6 = 0, on peut calculer le discriminant :


2
∆ = (√2 + √3) − 4 × 1 × √6 = 5 − 2√6.
Ce discriminant est strictement positif, cette équation possède donc deux solutions conjuguées.
Ces solutions sont √2 et √3.
√∆
La différence √3 − √2 est égale (d’après le cours) à , soit √5 − 2√6.
𝑎

Finalement : √5 − 2√6 = √3 − √2 .

74 1. L’existence de deux tels nombres est liée à l’existence de solutions de l’équation


x²-25x +155 =0.
25− √5 25+ √5
Or ∆ = 5 > 0 donc les nombres cherchés existent et ils sont égaux à : et .
2 2

2. Cherchons x et y entiers (avec x > y) tels que : x – y = 13 et xy = 300.


Posons Y = - y.
x + Y = 13 et xY = - 300.
Nous devons chercher deux nombres entiers x et Y tels que la somme est égale à 13 et le produit est
égal à – 300.
Résolvons alors l’équation : x² -13x – 300 = 0.
∆ = 1369 = 37² > 0.
Les deux nombres x et Y cherchés existent (sous condition qu’ils soient entiers) et sont égaux à
13−37 13+37
2
= −12 et 2
= 25.
En revenant à x et y, on obtient deux couples solutions (25 ;12) et (-12 ; -25).

75) Posons l la largeur du tableau et L sa longueur (avec l < L) en cm.


On a alors : l L = 4081 et 2(l + L) = 260.
Ainsi : l = 130 – L (*) et (130 – L)L = 4081 ou encore –L² + 130 L – 4081 = 0.
En résolvant cette dernière équation, on obtient : ∆ = 576 = 24² et les deux solutions de cette
équation sont L1 = 77 et L2 = 53.
En reportant ces valeurs dans (*) et en considérant que l < L, on obtient alors : l = 53 et L = 77.
Le tableau La Joconde de Léonard de Vinci a pour dimensions 53 cm en largeur et 77 cm de longueur.
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

76 1. a. En posant X = x², on a X²= 𝑥 , ainsi (E) s’écrit bien 6X²- 40X + 50 = 0 .


4

5
b. Cette équation est du second degré avec ∆ = 400 = 20². Ainsi les solutions sont X1 = 3 et X2 = 5.
5 5
c. Comme X = x², on obtient comme solutions de (E) d’inconnue x : -√3 et √3 mais également -√5 et

√5.

2. En posant X = x², on obtient X1 = -2 et X2 = 7.


Ainsi les solutions de l’équation d’inconnue x sont - √7 et √7. En effet x² = -2 ne possède aucune
solution dans ℝ.

77 1. a. Cette équation possède deux solution conjuguées (∆ >0).


b. 0² - 9 × 0 + 13 = 13 et non 0. Ainsi 0 n’est pas solution de cette équation.
c. Soit x1 une solution de cette équation.
13
Notons x2 l’autre solution. D’après le cours, nous savons que x1 x2 = 13 ainsi x2 = .
𝑥1
De plus la somme x1 + x2 = 9.
13
Donc x1 + = 9.
𝑥1

2. a. En supposant que b² - 4ac ≥ 0, cette équation possèdera au moins une solution.


b. x1 est non nul car c est non nul.
𝑐 𝑏
D’après le cours x1 × x2 = 𝑎 et x1 + x2 = - 𝑎.

𝑐
= 𝑎𝑥2 et ax1 = -b – ax2.
𝑥1
𝑐
Finalement ax1 + 𝑥 = - b.
1

78 1. Le discriminant est clairement strictement positif. Cette équation admet donc deux
solutions x1 et x2 conjuguées.
2. a. D’après le cours : x1 + x2 = -7 et x1x2 = -2.
b. Le produit des deux solutions est non nul donc ces deux solutions sont non nulles.
c. (x1 + x2)² = (-7)² = 49 or (x1 + x2)² = x1² + 2x1x2 + x2².
Ainsi x1² + x2² = 49 – 2x1x2 = 49 + 4 = 53
1 1 𝑥2 + 𝑥1 −7
D’autre part : 𝑥 + 𝑥2
= 𝑥1 𝑥2
= −2
= 3,5
1

𝑥 𝑥1 𝑥22 + 𝑥 53

Enfin : 𝑥2 + 𝑥2
= 𝑥1 𝑥2
= −2
= −26,5
1

79 Plaçons-nous dans le repère orthonormé (H ; 𝑖⃗ , 𝑗⃗) (𝑢𝑛𝑖𝑡é 𝑙𝑒 𝑐𝑚).


Dans ce repère, l’arc de parabole P a pour équation y = a (x – 230)² + 20.
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

A (0 ; 70) ϵ P ainsi 70 = a(-230)² + 20.


50 1
on obtient alors a = 230² = 1058
.

1
L’équation de P est y = 1058 (x – 230)² + 20.
Le point D a pour ordonnée 70 + 150 = 220.
1
Or 220 =
1058
(xD – 230)² + 20.
On a : (xD – 230)² = 211600 = 460²
Finalement xD = -230 ou xD = 690.
Quentin doit imposer que le pied de la deuxième plateforme se situe à 690 cm de H, soit à 6,9 m.

80 1. On sait que a = 1 – b. Notons A la somme des aires du disque et du carré.


1−𝑏 𝜋
A = b² + π ( 2
)² = b² + 4 (b²-2b+1)
𝜋 𝜋 𝜋
A = (1 + 4 )b² - 2 b + 4 .
𝜋
𝜋
D’après le cours, cette aire est minimale lorsque b = 2
𝜋 = 4+ 𝜋
.
2(1+ )
4

𝜋 𝜋 4𝜋
2. Pcarré = 4 × et Pcercle = π×( 1 - ) = 4+ 𝜋.
4+ 𝜋 4+ 𝜋

Ainsi lorsque b minimise la somme des aires du disque et du carré, le rapport des périmètres du
cercle et du carré est égal à 1.

81 On sait que v = 𝑑
𝑡
où d = 156 (en km). De plus, si on note v la vitesse de Marin alors v + 4,5 est

celle de Pierre.
De même, si on note t le temps (en heure) de parcours de Marin alors t – 1,5 est celui de Pierre.
156 156
On obtient alors : + 4,5 = .
𝑡 𝑡−1,5
On est amené à résoudre : 4,5 t² - 6,75t - 234 = 0.
∆ = 65,25² et les deux solutions de cette équation sont -6,5 et 8.

La solution négative n’a pas de sens dans l’exercice.


Le temps mis par Marin est de 8 heures (6 heures 30 min pour Pierre). Les deux amis arrivent à
Beaumont-de-Lomagne à 15 h 30.

82 1. Pour tout x nombre réel, on a P (x) = (P (x))²- 1 et P (x) = (P (x))²- 1


2 1 3 2

2. a. P1(x) = 0 a pour solutions -1 et 1.


P2(x) = 0 a pour solutions -√2 ; 0 et √2.
P3(x) = 0 a pour solutions - √1 + √2 ; -1 ; 1 et √1 + √2.
b. P1(x) = 1 a pour solutions -√2 et √2.
P2(x) = 1 a pour solutions -√1 + √2 et √1 + √2.
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

P3(x) = 1 a pour solutions

- √1 + √1 + √2 et √1 + √1 + √2.

POUR ALLER PLUS LOIN


3. Pour tout x nombre réel, on a P4(x) = (P3(x))² - 1.
4. P4(x) = 0 ⟺ (P3(x))² = 1 ⟺P3(x) = 1 ou P2(x) = 0.
P4(x) = 0 a pour solutions

- √1 + √1 + √2 ; − √2 ; 0 ; √2 et √1 + √1 + √2.

83 Nommons a la longueur de la carte bancaire et b sa largeur. En appliquant le théorème de


𝑎 𝑏
Thalès, on obtient : 𝑎+𝑏 = 𝑎.
𝑎
Notons q le quotient de la longueur a par la largeur b : q = 𝑏.
1 1 1
On obtient : 1 = 𝑞
ou encore 1 + 𝑞
= 𝑞.
1+
𝑞

Le quotient q est alors solution de l’équation q + 1 = q² ou encore q² - q – 1 = 0.


Cette équation possède deux solutions dont une négative (qui ne peut être le quotient cherché).
1+ √5
Finalement q = .
2
1+ √5
Le quotient de la longueur d’une carte bancaire par sa largeur est égal à 2
(qui n’est autre que le
nombre d’Or).

84 Nommons l le morceau de la ficelle avec laquelle on forme un cercle. Le diamètre du cercle


𝑙 𝐿−𝑙
obtenu est égal à 𝜋. La longueur du côté du carré est alors égale à 4
.
Ainsi la somme des aires du disque et du carré est égale à :

𝑙² 1 1 1 1 1
𝜋 + (𝐿 − 𝑙)² = ( + )l²- L l + L².
4𝜋² 16 16 4𝜋 8 16
1
𝐿 𝐿 𝜋𝐿
8
lmin = 1 1 = 4 = 𝜋+4
.
2( + ) 1+
16 4𝜋 𝜋

Il faut donc couper la ficelle à environ 0,44 de la longueur pour que la somme des aires du disque et
du carré soit minimale.

85
𝑎𝑘 = 1 si seulement si (k = 0 ou a = 1 ou a = -1 et k pair).

* x²- 3x + 2 = 0 possède deux solutions : 1 et 2.

* x² - 7x + 11 = 1 possède deux solutions : 2 et 5.


* x² - 7x + 11 = -1 possède deux solutions : 3 et 4.
Pour ces deux valeurs de x, x² - 3x + 2 est pair.
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

Pour cinq valeurs de x, 1, 2, 3, 4 et 5 :


2 −3𝑥+2
𝑥 2 − 7𝑥 + 11𝑥 =1

86
Les compétences mathématiques travaillées dans cet exercice sont représenter, raisonner et
communiquer.
Le groupe d’élèves doit rechercher une équation de la trajectoire parabolique de la balle de Roger
Federer connaissant les coordonnées de trois de ces points.
On demandera au groupe de travailler avec les valeurs exactes ou à 10−6 près.
Pour conclure (in or out ?), le calcul de l’abscisse d’un point (d’ordonnée connue) appartenant à cette
parabole est attendue.
Il est important de demander aux élèves de retranscrire (à l’oral ou à l’écrit suivant le mode choisi
par l’enseignant) toutes les idées, même celles qui n’ont pas abouti.

En considérant un repère orthonormé dont l’axe des abscisses est modélisé par le sol et l’origine par
les pieds de Roger Federer, la trajectoire de la balle est un arc de parabole d’équation y = ax² + bx +
1,2. Pour x = 10, on a 1,2 = 100 a + 10b + 1,2.
De même pour x=12,45, on a 1,0962 = 155,0025 a + 12,45 b + 1,2
La résolution de ce système donne a ≈-0,003403 et b ≈0,03403.
Ainsi l’arc de parabole a pour équation (approximative) : y = -0,003403 x²+ 0,03403 x + 1,2.

Le point appartenant à l’arc de parabole d’ordonnée 0 et d’abscisse positive est assimilé à l’impact de
la balle sur le court de la Rod Laver Arena.
Cette abscisse peut être calculée grâce au discriminant, on obtient environ 24,43 (< 24,45).

La balle de Roger Federer est donc bonne.

87
Partie A. 1. D’après l’énoncé, f(0) = 1. Ainsi c = 1.
On est amené à résoudre le système :
𝑎 + 𝑏 = 0,7
{
9𝑎 + 3𝑏 = 2,7
On obtient a = 0,1 et b = 0,6.

2. Résolvons f(t) > 10 soit 0,1 t² + 0,6 t + 1 > 10 ou encore 0,1 t² + 0,6t – 9> 0
La partie des solutions négatives n’est pas à considérer pour l’exercice. Au-delà de t1 ≈ 6,95 (en
heure), l’état de Sushi sera critique. Il reste à Apolline un peu moins de 7 heures pour déterminer un
traitement.
Partie B. 1. -1,4 × 7² + 21,84 × 7 – 74,97 = 9,31.
Pour un PH neutre, la vitesse de croissance est de 9,31 UFC.ℎ−1.
2. -1,4 x² + 21,84x – 74,97 = 0 a pour (discriminant 7,56²) solutions x1 = 5,1 et x2 = 10,5.
3. On est amené à résoudre l’inéquation -1,4x² + 21,84x – 84,34 < 0
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

En dessous de 7,027 (environ), la vitesse de croissance de la Restilia sera strictement inférieure à 9,4
UFC.ℎ−1.
Il faudra donc abaisser le PH de Sushi d’environ 0,173.

88
Les élèves pourront illustrer ces sections grâce à GeoGebra 3D.

On pourra également utiliser le site www.geogebra.org


Pour présenter le mathématicien Apollonius, le site

images.math.cnrs.fr peut être utile.

89 On pourra utiliser :
 L’algèbre arabe : genèse d’un art, Paris, Vuibert, coll. « Inflexions », 2005 d’Ahmed
Djebbar ;
 Science & Vie Hors-série n°1 Nov 2016 ;
 Tangente n°139, Mars-Avril 2011 ;
ou encore

le site www.bibmath.net pour réaliser une présentation du mathématicien Omar


Khayyām.
La résolution graphique de l’équation de degré 3 utilisera un logiciel de géométrie dynamique, d’un
logiciel de calcul formel (afin de valider les solutions obtenues) ou de calculatrice graphique. Elle
peut également être accompagnée, lors de l’oral, de l’évocation du statut des solutions négatives à
l’époque de Khayyām.
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

Zone de baignade

Objectifs généraux
Ce TP s’inscrit dans une phase de réinvestissement des résultats sur les polynômes du 2d
degré :
- recherche et détermination d’extremum
- étude de signe, résolution d’inéquation
Il permet de faire des ponts entre le registre algébrique et le registre graphique.

Conjectures géométriques et/ou graphiques


Les étapes de construction avec GeoGebra sont très détaillées, afin d’obtenir rapidement une figure et
un graphique exploitables et permettant d’émettre des conjectures :

- résolution graphique d’une inéquation du 2nd degré ;

- lecture graphique de l’extremum d’une fonction du 2nd degré.

Les conjectures émises dans la question 3, permettront de confirmer/invalider des résultats obtenus
ensuite par le calcul.

Résolution guidée du problème


Dans la question 4, l’obtention de l’expression algébrique de la fonction 𝑓 permettra de retrouver les
résultats lus graphiquement. L’expression à trouver et l’inéquation à résoudre est donnée pour que la
difficulté du passage du problème concret à la modélisation ne soit pas trop bloquante.

Une question plus ouverte


La gestion de l’hétérogénéité est assurée par la question 5 finale, pour laquelle plusieurs pistes sont
1
envisageables. On peut établir la formule générale de l’aire de la zone de baignade 𝑓(𝑥) = 2 (ℓ − 𝑥)𝑥
où ℓ est la longueur de la corde, puis :

- utiliser la figure dynamique (avec curseur ℓ) pour conjecturer la valeur cherchée ;

- calculer l’extremum de 𝑓 dans le cas général.


Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

Eléments de correction

1) a) 0 ≤ 𝑥 ≤ 175
1
b) 𝐿 = 2 (175 − 𝑥) = −0,5𝑥 + 87,5

3) a) Il semble que l’aire est maximale pour 𝑥 ≈ 87,5 m.

b) Il semble que 𝑥 doit être compris entre 23,85 et 151,15 environ.

4) a) 𝑓(𝑥) = 𝑥 × 𝐿 = 𝑥(−0,5𝑥 + 87,5) = −0,5𝑥 2 + 87,5𝑥


87,5
b) D’après le cours, le maximum de 𝑓 est atteint pour 𝑥 = − 2×(−0,5) = 87,5 m. Ce
3828,125
maximum vaut donc 𝑓(87,5) = 3828,125 m². 20 ≈ 191,4 donc on peut accueillir au
maximum 191 personnes.
c) 𝑓(𝑥) ≥ 1800 donne −0,5𝑥 2 + 87,5𝑥 − 1800 ≥ 0.
Δ = 87,52 − 4 × (−0,5) × (−1800) = 4056,25 > 0.
Comme 𝑎 = −0,5 < 0, on en déduit le tableau de signes :
𝑥 0 23,81 151,19 175
−0,5𝑥 2 + 87,5𝑥 − 1800 − 0 + 0 −
−87,5+√4056,25
𝑓(𝑥) − 1800 a deux racines : 𝑥1 = ≈ 23,81 et 𝑥1 ≈ 151,19.
2×(−0,5)
La longueur 𝑥, en m, est donc comprise entre 23,81 et 151,19 environ.
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

5) Si on note ℓ la longueur totale de la corde, les dimensions de la zone de baignade sont


1
alors 𝑥 et 2 (ℓ − 𝑥) = 0,5(ℓ − 𝑥) = −0,5𝑥 + 0,5ℓ. L’aire de cette zone vaut alors :
1 1
𝑓(𝑥) = 𝑥(−0,5𝑥 + 0,5ℓ) = −0,5𝑥 2 + 0,5ℓ𝑥 = − 2 𝑥 2 + 2 ℓ𝑥
C’est un polynôme du 2nd degré avec pour paramètres 𝑎 = −0,5 ; 𝑏 = 0,5ℓ et 𝑐 = 0.
𝑏 0,5ℓ 1
Son maximum est atteint pour 𝑥 = − 2𝑎 = − 2×(−0,5) = 2 ℓ et vaut :
1 1 1 2 1 1 1
𝑓 (2 ℓ) = − 2 × (2 ℓ) + 2 ℓ × 2 ℓ = 8 ℓ2
1
Pour accueillir 360 baigneurs, il faut 8 ℓ2 ≥ 20 × 360, soit ℓ2 ≥ 57600 et donc ℓ ≥ 240
(car ℓ ≥ 0).
Il faut donc disposer d’une corde d’au moins 240m de long pour accueillir 360 baigneurs.

1 Comme la valeur 2 est stockée dans la variable a et la valeur -3 est stockée dans la variable b, la valeur
−(−3) 3
soit est stockée dans la variable b. Cette valeur est l’abscisse du sommet de la parabole d’équation
2∗2 4
𝑓(𝑥) = 2𝑥 2 − 3𝑥 + 4.

3 2 3 23
La variable d stocke la valeur 2 ∗ (4) − 3 ∗ 4 + 4 soit 8
. Comme la dernière instruction calcule l’image de
3
, la valeur correspond à l’ordonnée du sommet de la parabole 𝑓(𝑥) = 2𝑥 2 − 3𝑥 + 4. Comme 𝑎 > 0, la
4
valeur stockée dans la variable e à la fin de l’exécution des instructions correspond au minimum de la
fonction f sur ℝ.

2
1. Le tableau complété :
i j
0 -1
1 0
2 -3
3 -10
4 -21
5 -36

2. L’expression de la fonction est x → −2𝑥 2 + 3𝑥 − 1.


Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

3, 4 et 5

6 L’argument qui représente le nombre d’itération est la variable n. La boucle bornée effectuera n
itérations (pour i variant de 0 à n-1). La fonction renvoie les mesures des deux côtés a et b, donc √𝐴 avec
la précision permise par le nombre d’itération n.

Les deux premières fonctions proposées sont celles des exercices 3, 4 et 5. La fonction poly renvoie les
coefficients du polynôme pour toute valeur alpha passée en argument.

La fonction sommet_alpha renvoie les coordonnées du sommet de la parabole pour toute valeur alpha
passée en argument.

La fonction trouve_alpha() permet de tester un grand nombre de valeurs de alpha. Sur une calculatrice,
on pourra diminuer l’ordre de grandeur de la variable n pour diminuer le nombre d’itérations. Dès que
l’angle alpha permet d’atteindre 93, la valeur de alpha est renvoyée ainsi que les coordonnées du
sommet.

La fonction distance() permet de déterminer les racines du polynôme trouvé avec la fonction
trouve_alpha().
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

Remarque : On pourra utiliser avec profit la bibliographie suivante :


 Al-Khwârizmi, l’algèbre et le calcul indien d’Ahmed Djebbar, les éditions du Kangourou,
2013.
 Galois, Le mathématicien maudit, de Norbert Verdier, Belin pour la science, 2011.
 Science & Vie Hors-série n°1 Novembre 2016.
 Le grand roman des maths, Mickaël Launay, Flammarion, 2016.
 Tangente n°139, Mars-Avril 2011.
Mais également les sites suivants :

fracademic.com.
images.math.cnrs.fr/Resolution-des-equations-de-degre.
mathematiques.ac-bordeaux.fr/profplus/publica/bulletin/bull15/naissalg.htm
ou encore www.math93.com
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.

1. On vérifie aisément que si (E) possède une solution x1 alors cette solution est non nulle.
De plus comme x1² = x1 + 1 alors en divisant par x1 les deux membres de l’égalité on
1
obtient : x1 = 1 + 𝑥 .
1
1 1
En remplaçant x1 du membre de droite par 1 + 𝑥 , il vient alors : x1 = 1 + 1 .
1 1+
𝑥1
On peut poursuivre cette substitution et ainsi donner du sens au nom « fraction continue
immédiatement périodique » utilisé par E.Galois.
2. Supposons que l’une des racines de l’équation (E) soit plus grande que l’unité. D’après le
𝑐
cours, le produit des deux racines est égal à 𝑎, soit -1. La seconde racine est donc égale à
l’opposé de l’inverse de la première. Elle est donc nécessairement comprise entre -1 et 0.
1−√5
3. a. (E) possède deux solutions et sa résolution amène aux nombres/solutions et
2
1+√5
2
= Φ.
b. Φ est l’élément commun au Parthénon d’Athènes (où Phidias architecte grec a utilisé
le nombre d’Or pour construire cet édifice), le chou romanesco, la Joconde et la suite de
Fibonacci.
On pourrait, par exemple, ajouter l’étude d’un tournesol ou encore du modulor de Le
Corbusier.
On pourra utiliser avec profit le livre de Fernando Corbalán
 Le nombre d'or : Le langage mathématique de la beauté, Paris, RBA (es)-Le
Monde, coll. « Le Monde est mathématique », 2013.
La fonction x 7−→ −25|x| + 5 n’est donc pas
dérivable en 0. On peut proposer aux élèves
Réponse à la question d’ouverture l’exercice de démonstration 29 p. 32 pour les
p. 111 entraîner à rédiger une démonstration basée
sur un raisonnement par l’absurde.
Pour montrer qu’on ne peut pas tracer de
tangente en tout point de la courbe d’un
électrocardiogramme, il suffit d’exhiber un
contre-exemple.
Supposons qu’on puisse tracer la tangente
en un des deux points les plus hauts de la
courbe de cet électrocardiogramme. Le manège
Activité d’introduction 25 p. 40

Prérequis :

— Calcul de vitesses moyennes

Objectifs généraux

L’activité ne demande qu’un minimum de


connaissances pour être abordée et étudiée.
Il est demandé aux élèves des qualités d’ob-
servation pour mettre en relation la pente
de la corde [AB] et la vitesse moyenne
maximale que le logiciel affiche. Il nous a
paru utile d’afficher dans le logiciel l’expres-
On peut par exemple modéliser une par- sion de la vitesse moyenne de manière à ce
tie de la courbe par une droite passant par qu’elle devienne familière aux élèves qui de-
les points A et B, dont l’équation est ici vront chercher un certain temps une posi-
y = 25x + 5. Celle qui passe par les points tion optimale pour A et pour B.
B et C a pour équation y = −25x + 5 (on À l’issue de ces manipulations, les élèves
peut remarquer en passant que la courbe doivent avoir construit une représentation
passant par les points A, B et C n’est autre possible de la notion de vitesse instanta-
que la courbe représentative de la fonction née comme « vitesse moyenne » entre deux
x 7−→ −25|x|+5 sur [−0, 2 ; 0, 2]). Le coeffi- instants suffisamment rapprochés. On peut
cient directeur de l’équation de la tangente s’attendre à ce que cette représentation
en tout point de la courbe d’une fonction constitue un obstacle à l’acquisition chez
affine x 7−→ mx + p est égal à m. les élèves de la notion de limite. On pourra
Ici, par hypothèse, la courbe de l’électro- alors faire remarquer que le logiciel n’affiche
cardiogramme possède en B une tangente aucune valeur si A et B sont confondus :
qui aurait deux coefficients directeurs diffé- il est donc nécessaire d’introduire une nou-
rents : 25 et −25, ce qui est absurde. On ne velle notion, celle de tangente à une courbe
peut donc pas tracer de tangente au point en un point de la courbe, définie à l’aide
B (on parle parfois de « demi-tangentes » d’un coefficient directeur. Initier les élèves
dans ce cas de figure). à ressentir cette nécessité constitue un axe
de recherche intéressant en soi et prépare deux points A et B présents sur
aussi en amont l’introduction de la notion le graphique pour s’engager sur un
de nombre dérivé. calcul de vitesse moyenne. Mais, pour
compléter leur démarche, il leur faudra
Commentaires et corrigés détaillés soit utiliser un troisième point, soit
évoquer intuitivement la croissance
de la pente de (AB) en fonction de
1. On peut penser que Chloé a calculé la
t1 sur l’intervalle [0 ; 25] par exemple,
vitesse moyenne du wagon le long des
avec t2 fixé. On peut laisser les élèves
880 m du parcours pendant 36 s, c’est-
0, 88 × 3600 passer au tableau pour « montrer avec
à-dire , soit 88 km.h−1 . les mains » l’évolution de la pente de
36
À ce stade de l’activité, les élèves (AB) si B est fixé.
peuvent de nouveau relire l’énoncé et À ce stade encore, une formalisation
remarquer que la vitesse annoncée à n’est pas encore nécessaire pour ré-
l’entrée du manège correspond proba- pondre à la question. Mais on peut
blement à la vitesse maximale atteinte s’attendre à ce que quelques élèves
par le wagon au cours des 36 secondes : commencent à penser en termes de
c’est l’occasion de rappeler que la vi- croissance de la « fonction pente ».
tesse moyenne d’un mobile sur une dis- Bien entendu, certains élèves préfére-
tance pendant une durée donnée ne ront fixer la valeur de t1 . . . ou ne rien
correspond pas nécessairement à la vi- fixer du tout.
tesse du mobile à un instant donné. La L’enseignant peut, quant à lui, re-
notion de vitesse instantanée est donc cueillir ou – si nécessaire – relancer
peu à peu dégagée et comparée avec le débat concernant la vraisemblance
celle de vitesse moyenne, au moins in- de la vitesse annoncée à l’entrée du
tuitivement ou en tout cas en cohérence manège, ce qui permet notamment
avec l’expérience sensible et le vécu des d’introduire la question suivante, en
élèves. ayant pris soin de laisser au tableau
quelques traces de calculs d’élèves
2. Sur le graphique, la vitesse moyenne (dont les différentes pentes écrites
entre deux instants t1 et t2 est égale comme coefficient de proportionnalité
à la pente de la droite passant par des accroissements, par exemple de la
les deux points A et B de la courbe, d2 − d1
d’abscisses respectives t1 et t2 . forme ).
t2 − t1
Or, par exemple pour t1 = 10
et t2 = 25, la pente de la 3. Au-delà du défi de trouver une vitesse
droite (AB) semble être égale à maximale supérieure à celle du voi-
(0, 5 − 0, 05) × 3 600 sin, l’élève doit être capable d’écrire
, soit 108 km.h−1 . quelques observations au cours de ses
25 − 10
Si t1 = 17, 5, la pente de la manipulations : le risque est de voir les
droite (AB) semble être égale élèves utiliser l’outil informatique dans
(0, 5 − 0, 175) × 3 600 tous les sens, sans pour autant avoir
à , soit
25 − 17, 5 l’impression de construire une repré-
156 km.h−1 . Il est donc certain que le sentation mathématique de la vitesse
wagon atteint une vitesse supérieure à instantanée. L’enseignant doit seule-
110 km.h−1 au cours de l’attraction. ment veiller à rappeler la consigne de
Les élèves prendront appui sur les la question en demandant par exemple
un mini-compte rendu rédigé avant le En complément, la fonction représen-
bilan final. Celui-ci peut prendre des tée dans l’activité est 2
f : x 7−→ 880 e−( 15 − 5 ) . Cette fonction
12
formes variées mais il est nécessaire de
x

faire apparaître les pentes de la forme est deux fois dérivable sur [0 ; 36] et,
d2 − d1 pour tout réel x dans [0 ; 36], en po-
, avec des valeurs particulières
t2 − t1 1 12
de t1 et de t2 . Cette approche très em- sant m = et p = − , on a :
15 5
pirique et numérique de la notion de f ′ (x) = −2m(mx  + p)f (x) et 
vitesse instantanée conduit les élèves à f ′′ (x) = −2m2 1 − 2(mx + p)2 f (x).
s’approprier une image mentale de dif- La dérivée seconde s’annule √ en chan-
férentes sécantes et de la position « li- 2
−p
mite » qu’elles tendent à adopter. La geant de signe pour x1 = 2 > 36
√ √m
présence permanente à l’écran du quo- − 22 − p 15 2
f (a + h) − f (a) et x0 = = 36 − , de va-
tient permet à l’ensei- m 2
h leur approchée 25,393. Onobtient alors
gnant de faire un lien avec les diffé- 2 x 12

0
f ′ (x0 ) = − − f (x0 ), dont
rentes écritures des pentes précédentes 15 15 5
et d’interpréter le rôle du nombre h une valeur approchée est 50,322. La vi-
dans cette écriture. Le fait que Geo- tesse du wagon est alors environ égale
Gebra n’affiche pas de valeur du quo- à 181,16 km.h−1 .
tient lorsque A et B sont confondus
doit interpeller les élèves, et l’ensei-
gnant pourra l’inclure dans son bilan La belle chute libre
afin de motiver l’émergence de la no- Activité complémentaire 12 p. 33
tion de tangente à une courbe. Au bout
de quelques manipulations, les élèves Prérequis :
peuvent obtenir la valeur indiquée dans
la capture ci-après. S’ils n’y pensent
— Calcul de vitesses moyennes
pas, l’enseignant peut inviter les élèves
à utiliser le zoom du logiciel, tout en
conservant l’affichage des valeurs du Objectifs généraux
taux de variation.
L’activité ne demande qu’un minimum
de connaissances pour être abordée et
étudiée, à l’instar de l’activité d’intro-
duction, qui constitue en quelque sorte le
versant graphique de la notion de taux
de variation. Il sera donc très profitable
aux élèves d’étudier ces deux activités de
manière rapprochée dans le temps.
Il est question ici de faire vivre numéri-
quement la notion de taux de variation
d’une fonction en un point en prenant
une nouvelle fois appui sur les notions de
vitesse moyenne et instantanée.
Un des objectifs majeurs des manipulations
numériques de l’activité est de nourrir et
d’aiguiser l’intuition de la notion de limite On peut demander aux élèves une
du taux de variation lorsque le nombre conversion de cette vitesse moyenne
h tend vers 0. La limite d’une fonction (354,564 km.h−1 ).
en un point ou l’infini sera plus ou moins 2. Pour tout réel h > 0, en posant :
formalisée en Terminale mais, déjà en d(10 + h) − d(10)
τ10 (h) = , on a :
Première, les élèves sont mis en contact h
avec le fait que la limite d’une fonction, 4, 9((10 + h) − 102 )
2
τ10 (h) =
si elle existe, n’est pas nécessairement h
atteinte et que la nécessité de créer un 4, 9(100 + 20h + h2 − 100)
τ10 (h) =
nouvel objet par continuité (ici le nombre h
τ10 (h) = 4, 9(20 + h) = 98 + 4, 9h.
dérivé d’une fonction en un point) appa-
raît pour la modélisation de phénomènes
physiques du quotidien. C’est tout l’enjeu Il sera très utile pour les élèves de poin-
épistémologique de la notion de limite ter les invariants dans ce type de cal-
que les élèves pourront développer avec cul algébrique : dans les « bons cas »
les questions du paragraphe « Au cœur (c’est-à-dire par exemple les fonctions
des mathématiques » avec un extrait d’un polynomiales), une simplification des
texte traduit d’Isaac Newton (p. 140). termes constants et une factorisation
Dans l’activité, l’approche numérique de par h sont systématiques.
la convergence de h vers 0 s’effectue par 3. On obtient les valeurs regroupées dans
discrétisation de la variable, ce qui est une le tableau suivant.
h 0, 1 0, 01 0, 001 0,000 1
occasion de faire un lien avec la notion de τ10 (h) 98, 49 98,049 98,004 9 98,000 49
suite et de revenir sur les puissances de 10.
4. La vitesse instantanée à l’instant 10
Ce type d’activité peut engendrer un
semble être égale à 98 m.s−1 .
obstacle didactique auquel il est nécessaire
À ce stade de l’apprentissage, les com-
d’être vigilant. En effet, ici, la variable h
mentaires des élèves peuvent être nom-
n’a d’interprétation physique que dans le
breux. Ils prennent souvent appui sur
cas où elle prend des valeurs strictement
le fait que substituer à h la valeur 0
positives. Or, la limite du taux de variation
donne immédiatement le résultat at-
de la fonction distance entre 10 et 10 + h
tendu : c’est alors une excellente oc-
lorsque h tend vers 0 est aussi égale à
casion pour travailler la rigueur du rai-
la limite à gauche de 10 : le bilan sera
sonnement et rappeler les hypothèses
l’occasion d’évoquer le cas de données nu-
faites sur h en amont de tous ces cal-
mériques pour h strictement négatif. Dans
culs. Les valeurs numériques de h étant
le registre graphique, on doit montrer aux
ici uniquement des puissances de 10,
élèves (le cas échéant) qu’il est nécessaire
il convient de généraliser au moins à
de considérer des sécantes issues d’un point
l’oral que « tendre vers 0 » n’est pas
de part et d’autre de ce point.
limité à une approche à l’aide d’une
suite. Pendant le bilan, on peut envisa-
Commentaires et corrigés détaillés ger de résoudre une inéquation du type
98 + 4, 9h < 98 + ǫ, avec ǫ > 0 fixé, et,
1. La vitesse moyenne du parachutiste dans une deuxième étape, de résoudre
entre les instants 10 et 10, 1 est égale |τ10 (h) − 98| < ǫ pour une initiation
4, 9(10, 12 − 102 ) des élèves à la formalisation de la no-
(en m.s−1 ) à , soit à tion de limite en 0, qu’ils poursuivront
0, 1
4, 9 × 20, 1, soit à 98, 49. en Terminale.
Les poulets grognons vocabulaire que l’enseignant pourra in-
Activité complémentaire 4 p. 29 troduire à sa guise, au moment où il le
juge le plus opportun. La périphrase « [...]
Prérequis : qu’un seul point commun » ne renvoie pas
directement à la position limite de sécantes
— Dérivabilité d’une fonction en un issues d’un point donné, mais les différentes
point manipulations des élèves les amèneront à
faire apparaître de telles sécantes.
— Appartenance d’un point à une Par ailleurs, le logiciel GeoGebra possède
droite d’équation donnée une fonction Tangentes mais même les
élèves les plus curieux ne seront sans doute
Objectifs généraux pas tentés d’utiliser une fonction dont

L’activité a pour but principal l’impres- l’icône semble réservée aux cercles : .
sion d’une image mentale de la notion de
tangente à une courbe en un point (dans La deuxième partie de l’activité (question
cette activité de découverte, la courbe 4) est plutôt orientée vers les manipula-
choisie est une parabole). C’est une des tions numériques et algébriques autour
premières fois que les élèves expérimentent de l’équation de chacune des tangentes
géométriquement la représentation d’une cherchées, ce qui constitue une initiation
telle droite, jusqu’ici étudiée uniquement (sur des exemples) à la démonstration
dans le cadre d’un cercle (cycle 4). On exemplaire de la propriété 2, rédigée p. 120.
pourra mettre en parallèle cette activité et La clé de ces questions est la traduction
celle titrée « Le manège » (no 25 p. 40). algébrique de l’appartenance d’un point
Une autre particularité est que la définition à une droite d’équation donnée, ce qui
de tangente, dans le cadre du programme constitue toujours une difficulté pour la
de Première, est dépendante de la notion plupart des élèves issus de Seconde. La
de dérivabilité d’une fonction, et qu’elle est question 4. est donc une introduction à
ainsi définie d’un point de vue analytique, la démonstration de la propriété de la
en réponse à des considérations intuitives tangente et il sera très profitable pour
sur la notion de sécante issue d’un point les élèves de chercher cette question sans
à une courbe. Ce point de vue restrictif intervention particulière de l’enseignant.
ne prévoit pas a priori la considération de
tangente verticale ou de demi-tangentes À l’issue de cette activité, l’enseignant
(des exercices complémentaires comme le peut alors faire écrire aux élèves l’intégra-
no 63 ou le no 65 p.134 ou la non-dérivabilité lité du paragraphe 3 p. 116.
en 0 de la fonction valeur absolue étudiée
dans le no 29 p. 123 ou bien encore la
Commentaires et corrigés détaillés
non-dérivabilité en 0 de la fonction racine
carrée, démonstration exemplaire rédigée à
la page 122, permettent d’étendre la notion
de tangente à des courbes de fonctions non
dérivables en un point). 1. L’icône (Point sur Objet)
L’activité propose une expérimentation permet aux points A et B créés d’être
avec logiciel de géométrie dynamique, en liés à la parabole P malgré les mou-
prenant soin d’éviter le mot « tangente », vements du curseur, ce qui rendent
les manipulations moins fastidieuses. dérivés en un réel dont la valeur nu-
Voici une conjecture possible pour les mérique est connue. Puisque cette ac-
abscisses des points A et B. tivité propose en outre de déterminer
des tangentes passant par un point
donné, l’enseignant pourra faire remar-
quer qu’il est possible de déterminer
une (ou les) tangente(s) à une parabole
passant par un point, qu’il appartienne
à la parabole ou non.
3. D’après la question 2, on sait
que f ′ (a2 ) = −0, 8a2 + 3 . Donc
1+3
a2 = = 5.
0, 8
La conjecture sur la valeur de l’abscisse
de B est cohérente avec celle de a2 ,
abscisse de B2 .

Il est possible aussi de faire remarquer


À ce stade, l’enseignant peut institu- à un moment ou à un autre que le co-
tionnaliser le mot « tangente » et faire efficient directeur de la droite (BC2 ),
le lien avec l’activité « Le manège ». dont la direction a été conjecturée gra-
phiquement, est égal à −1, qui est la
2. Soit a un réel positif et h un réel non valeur de f ′ (a2 ).
nul tel que a + h soit positif. Alors
4. a. Le point A1 (a1 , f (a1 )) appartient
−0, 4(a + h) + 3(a + h) + 4
2 à la droite (A1 C1 ) d’équation
τa (h) = y = f ′ (a1 )x + p.
h
−0, 4a2 + 3a + 4 Donc f (a1 ) = f ′ (a1 ) × a1 + p.
− Donc p = f (a1 ) − a1 f ′ (a1 ).
h
b. Les élèves peuvent être une nou-
τa (h) = −0, 8a − 0, 4h + 3,
velle fois troublés par le nombre
dont la limite est −0, 8a + 3 lorsque
d’inconnues de la question : ni
h tend vers 0. Cette limite étant
p ni a1 ne sont connus mais
le réel −0, 8a + 3, la fonction f
ils doivent comprendre que p
est par définition dérivable en a et
s’exprime en fonction de a1 .
f ′ (a) = −0, 8a + 3.
L’équation réduite de la droite
Cette question permet de réactiver et
(A1 C1 ) s’écrit donc
de consolider l’utilisation de l’algo-
y = f ′ (a1 )(x − a1 ) + f (a1 ).
rithme de détermination du nombre
Or, f (a1 ) = −0, 4a1 2 + 3a1 + 4 et
dérivé d’une fonction dérivable en un
f ′ (a1 ) = −0, 8a1 + 3. Enfin,
point. Les élèves peuvent être surpris
C1 (9 ; 11) appartient à la droite
par le fait que le nombre dérivé est
(A1 C1 ). Donc a1 vérifie l’égalité
exprimé en fonction d’un paramètre :
la situation est inédite pour eux car,
11 = (−0, 8a1 + 3)(9 − a1 )
jusqu’ici, les énoncés proposés leur de-
mandaient de déterminer des nombres − 0, 4a1 2 + 3a1 + 4,
qui est équivalente à Proche de zéro
2
0, 4a1 − 7, 2a1 + 20 = 0 ou encore Activité complémentaire 22 p. 39
à a1 2 − 18a1 + 50 = 0.
Les solutions de l’équation du Prérequis :
2
second degré √ x − 18x + 50√= 0
18 − 2 31 18 + 2 31 — Utilisation d’un tableur
sont et .
2 √ 2 — Dérivabilité d’une fonction en un
Donc √ a1 = 9 − 31 car
point
9 + 31 > 9 (le poulet atterrit
√ au
−3 − 2 3, 85
point d’abscisse ,
−0, 8 Objectifs généraux
unique solution positive de
l’équation f (x) = 0, dont une L’activité est centrée sur la fonction
valeur approchée à 10−2 près est carré. Elle débute avec des manipulations
8, 66). de fonction d’un tableur, dans le but de ré-
Une valeur approchée de a1 est investir les notions de :
3, 43 (à 10−2 près), ce qui est
— taux de variation en différents points ;
cohérent avec la conjecture de la
question 1. — limite quand la variable h tend vers
0 des taux de variation, avec une ap-
proche numérique pour nourrir l’intui-
tion de cette notion ;
Aux élèves qui s’interrogent sur
l’interprétation — nombre dérivé en un point en initiant
√ de la deuxième so- les élèves au passage du local au global :
lution 9 + 31 ≈ 14, 57 de l’équa-
tion x2 − 18x + 50 = 0, on peut l’expression générale du nombre dérivé
répondre que la deuxième tan- en fonction de a peut être interprétée
gente déterminée existe à l’inté- de manière fonctionnelle.
rieur du modèle (la fonction f a Les questions sur tableur peuvent sem-
en effet été définie sur [0 ; +∞[). bler arbitraires au premier abord et c’est
En complément, on peut la visua- bien à l’élève de construire son chemin
liser avec GeoGebra en utilisant en interprétant, au fur et à mesure des
l’outil Tangentes, qui permet d’af- manipulations, les données numériques et
ficher les deux tangentes à P pas- les formules du tableur comme des appli-
sant par C1 . cations de notions déjà étudiées au cours
du chapitre. À partir de la question 2, les
élèves sont invités à utiliser les résultats
expérimentaux comme un guide vers la
généralisation des expressions algébriques.
La question 3 peut sembler redondante
voire plus simple que certaines questions
des autres activités (dans lesquelles des
nombres dérivés généraux des fonctions
polynômes du second degré ont pu être
obtenus) mais ce qui était considéré comme
une étape intermédiaire de calcul est ici
l’objectif principal de l’activité : déterminer
(et commencer à retenir) une des lignes l’intuition déjà développée par
du tableau des nombres dérivés usuels. La l’observation des valeurs de la
démarche proposée de manière très balisée colonne B du tableur.
dans cette activité peut être considérée b. La formule saisie dans la cellule
comme générique pour les autres nombres (a + h)2 − a2
B2 correspond à ,
dérivés usuels : elle peut par conséquent h
être utilisée pour déterminer d’autres lignes où a est l’une des valeurs de la
du tableau du cours. colonne A et h = 10−12 . La for-
mule entrée dans la cellule B2
Commentaires et corrigés détaillés permet de faire calculer des va-
leurs approchées du taux de varia-
tion de la fonction carré entre a et
1. a. Voici un exemple de valeurs a + 10−12 , ce qui est noté dans le
numériques obtenues avec un cours τa (10−12 ).
tableur, à partir de 23 valeurs de
2. Soit h un réel non nul.
a. Celles-ci ont au préalable été
classées par ordre croissant. a. • Cas a = 1 On note τ1 (h) le
taux de variation de la fonc-
tion carré entre 1 et 1 + h.
Alors
(1 + h)2 − 12
τ1 (h) =
h
2h + h2
τ1 (h) = = 2 + h,
h
qui tend vers le réel 2 lorsque
h tend vers 0. Donc la fonc-
tion carré est dérivable en 1
et son nombre dérivé en 1 est
égal à 2.
• Cas a = 2 On note τ2 (h) le
taux de variation de la fonc-
tion carré entre 2 et 2 + h.
Alors
(2 + h)2 − 22
τ2 (h) =
h
4h + h2
τ2 (h) = = 4 + h,
h
qui tend vers le réel 4 lorsque
h tend vers 0. Donc la fonc-
tion carré est dérivable en 2
On peut saisir l’opportunité de et son nombre dérivé en 2 est
cette question a priori gratuite égal à 4.
pour commenter le rôle tenu b. L’ensemble des questions précé-
par les symboles $ dans les dentes (tableau de valeurs, gra-
formules d’un tableur, ce qui phique qui représente une par-
permet en particulier d’anticiper tie de droite passant par l’ori-
les questions suivantes. Le gra- gine et de coefficient directeur 2 et
phique inséré permet de renforcer nombres dérivés précédents) per-
met de conjecturer que si la fonc- 5
tion carré est dérivable en a, où a
est un réel quelconque, alors son
nombre dérivé en a est égal à 2a. 1. Les paires de droites qui semblent
parallèles entre elles sont {(d4 ), (d5 )},
3. Soit a un réel quelconque et h un réel
{(d2 ), (d3 )} (et éventuellement
non nul.
(a + h)2 − a2 {(d1 ), (d6 )}).
τa (h) = = 2a+h, dont la
h
limite est le réel 2a lorsque h tend vers 2. Les droites (d4 ) et (d5 ) ont pour coeffi-
0. Donc la fonction carré est dérivable cient directeur 0 donc ces deux droites
en a et son nombre dérivé en a est égal sont effectivement parallèles.
à 2a. Les droites (d2 ) et (d3 ) ont pour coeffi-
cient directeur 2 donc ces deux droites
sont effectivement parallèles.
La droite (d1 ) a pour coefficient direc-
1 1
La droite qui n’apparaît pas dans la liste teur − et (d6 ) a pour coefficient di-
4
est (d3 ) et son équation réduite est y = x. 1
recteur − donc ces droites ne sont pas
3
parallèles.
2

4 6
(d3 ) (d4 )
3

2 Droite (d1 ) (d2 ) (d3 ) (d4 ) (d5 ) (d6 )


(d5 ) (d2 )
A
1 Équation e d f b a c
0
−2 −1 0 1 2 3 4 5
−1 7
Les droites d’équation a et c sont pa-
−2 (d1 )
rallèles entre elles car leur coefficient direc-
teur est égal à 3.
3
Les droites d’équation b et g sont pa-
rallèles entre elles car leur coefficient direc-
Équation a b c d e f teur est égal à −3.
1 Les droites d’équation e et h sont paral-
Coefficient
−2 0 0, 5 −3 −1 lèles entre elles car leur coefficient directeur
directeur 3 1
est égal à .
4 3
1 Les droites d’équation d et f ont pour
(d1 ) a pour équation y = x − 2. 1
4 coefficients directeurs respectifs − et 0. Il
1 3
(d2 ) a pour équation y = − x + 2. n’y a donc aucune droite parmi les autres
3
(d3 ) a pour équation y = 3x − 8. qui soit parallèle à l’une ou l’autre de ces
droites.
8

5  
−→ −  −→  1
a. La droite parallèle à la droite (BC) a c. AB  2  et AC  . Les vecteurs
pour coefficient directeur m, où 3 −4
−3 − 2 5 −→ −→
m = = . Elle a donc pour AB et AC n’étant pas colinéaires, le
1−4 3 point C n’appartient pas à la droite
5
équation y = x + p, où p vérifie (AB).
3
5 10
1 = × 2 + p car A(2 ; 1) appartient à
3 1. Les points A et B semblent en effet ap-
cette droite.
5 7 partenir à la courbe Cf .
On obtient au final y = x − pour 19
3 3 2. D’une part, f (1) = < 1.
l’équation réduite de la droite cherchée. 20
b. Le point M(x ; y) appartient à la droite Donc A n’appartient pas à Cf .
parallèle à (BC) et passant D’autre part, f (−2) = 1, 1 > 1.
! par A si et
−−→ x + 2 Donc B n’appartient pas non plus à Cf .
!
−→ −3
seulement si AM et BC 11
y−2 −2
sont colinéaires, si et seulement si 1. a. La fonction f est la fonction affine
(x + 2) × (−2) − (y − 2) × (−3) = 0, (non linéaire) de coefficient direc-
teur 1 et d’ordonnée à l’origine 2.
2 10
si et seulement si y = x + . b. La fonction affine f est représen-
3 3
9 tée par une droite. De plus, le co-
efficient directeur de la droite (d)
−→ 2
! !
−→ −2 −→
a. AB et AC . Les vecteurs AB semble être égal à 1 et (d) semble
1 −1
−→ passer par le point de coordonnées
et AC étant colinéaires, le point C ap- (0 ; 2) donc la fonction affine f est
partient à la droite (AB). représentée par (d).
−→ −→
Remarque : puisque AC = −AB, on Remarque : ces compléments
peut même préciser que A est le milieu d’information sont utiles si les
de [BC]. élèves ressentent le besoin de vé-
rifier la cohérence de l’énoncé, qui
! !
−→ −1 −→ −1
b. AB et AC . Les vecteurs admet que les deux courbes repré-
3 −3
−→ −→ sentées sont respectivement celles
AB et AC n’étant pas colinéaires, le
des fonctions f et g.
point C n’appartient pas à la droite
(AB). 2. L’autre courbe représentée est celle de
Remarque : les coordonnées ont été la fonction g. Donc g(−1) est l’ordon-
choisies pour que les erreurs de calcul née du point d’abscisse −1 appartenant
sur les expressions numériques (notam- à cette courbe. Par lecture graphique,
ment celles comportant des signes né- il semble que g(−1) soit égale à un
gatifs dans le calcul éventuel du déter- nombre compris entre 1, 8 et 1, 9.
minant des deux vecteurs) puissent être 3. Puisque f (6) = 8 et puisque 8 6= 7, 7 on
pointées le cas échéant. Ne pas hésiter à peut en conclure que le point A n’ap-
conseiller aux élèves de contrôler la ré- partient pas à la droite (d).
ponse sur une figure et de vérifier égale- 12
ment la proportionnalité des coordon- 
1

nées « à vue » (ici, les deux premières 1. Le point A a pour coordonnées ;2
2
coordoonées des vecteurs sont égales). et le point B a pour coordonnées (1 ; 1).
2. La droite (AB) a pour équation réduite 2. Pour tout h différent de −2, on a :
y = −2x + 3. h2 − 4
= h − 2.
13 h+2
−→ −5
!
3. Pour tout h différent de 0, on a :
Il suffit de vérifier si OA et 2 − 2(1 + h)2 −4h − 2h2 2(2 + h)
−9 2
= 2
=− .
! h(1 + h) h(1 + h) (1 + h)2
−→ −3
OB sont colinéaires, où O est l’ori- 17
−5
−→ Pour tout réel x différent de 0 et différent
gine du repère. Or, le déterminant de OA et
−→ de 1, on a :
de OB est égal à −2, qui est non nul. Donc
la droite (AB) ne passe pas par l’origine du 1
+1 1−1+x 1
repère.
−1+x
= = .
x x(−1 + x) x−1

14 18
1. On note yA l’ordonnée de A. Pour tout réel t différent de −2, on a :
Alors 6 − 2yA − 4 = 0. Donc yA = 1.
4+t 4 + t − 2(2 + t) t
2. On note xB l’abscisse de B. −2 = =− .
2 (4 + t) − 2 2+t 2+t
Alors 3xB + 6 − 4 = 0. Donc xB = − .
3 19
15
a. 2x + y = 2(y + 1) + y = 3y + 2
1. On note C la courbe représentative de
b. x(y − 1) = (y + 1)(y − 1) = y 2 − 1
la fonction valeur absolue.
c. −2y + x2 = −2y + (y + 1)2 = y 2 + 1
• |0| = 0 donc A appartient à C .
d. (y−1)(x−1) = (y−1)(y+1−1) = y 2 −y
• |2| = 2 donc B appartient à C .
20
• |−4, 1| = 4, 1 donc C n’appartient
pas à C . 1. f (2y) = 3 × 2y + 2 × (2y)2 = 2y(3 + 4y)
2 2 2. f (y − 1) = 3(y − 1) + 2(y − 1)2
• − = donc D appartient à C . f (y − 1) = 3y − 3 + 2y 2 − 4y + 2
3 3
√ √ f (y − 1) = 2y 2 − y − 1
• |2 − 2| = 2 − 2 donc E n’ap-
partient pas à C . 21
• |3π−9| = 3π−9 donc F appartient 1. a. f (1) = 0
à C. b. f (2) = 1
2. Pour tout réel m, on a : 2. Pour tout réel h, on a :
m2 − 1 = (m + 1)(m − 1). f (1 + h) = (1 + h)2 − 2(1 + h) + 1 = h2
Donc m2 − 1 est négatif ou nul si et
22
seulement si m appartient à [−1 ; 1].
Donc ( 1. g(−3) = −(−3)2 − 3 = −12
m2 − 1 si m 6 −1 ou m > 1 2. Soit h un réel quelconque.
|m2 − 1| = .
1 − m2 si − 1 6 m 6 1
a. g(2 + h) = −(2 + h)2 − 3
16 g(2 + h) = −h2 − 4h − 7
1. Pour tout h différent de 0, on a : b. g(−3 + h) = −(−3 + h)2 − 3
3h2 − 4h g(−3 + h) = −h2 + 6h − 12
= 3h − 4.
h
23 p. 117
2
1. k(−3) = −(−3 − 3) = −36
2. Soit h un réel quelconque.
a. k(2 + h) = −(2 + h − 3)2
k(2 + h) = −h2 + 2h − 1
b. k(−3 + h) = −(−3 + h − 3)2 C’est vrai si la fonction f choisie est déri-
k(−3 + h) = −h2 + 12h − 36 vable en 1.
Cette phrase met l’accent sur une erreur
3. Pour tout réel x, on a : d’élève courante concernant la distinction
k(x) = −x2 + 6x − 9. des notations « f (a) » et « f ′ (a) », visible
Soit h un réel quelconque. notamment dès qu’on demande une lecture
k(2 + h) = −(2 + h)2 + 6(2 + h) − 9 graphique des deux nombres f (a) et f ′ (a).
k(2 + h) = −h2 − 4h − 4 + 12 + 6h − 9 Très souvent, en début d’apprentissage, les
k(2 + h) = −h2 + 2h − 1 élèves peuvent percevoir « f ′ (a) » comme la
notation d’une autre image par f : compa-
k(−3+h) = −(−3+h)2 +6(−3+h)−9 rer les notations des nombres f ′ (a) et f (a′ )
k(−3 + h) = −h2 + 6h − 9 − 18 + 6h − 9 pour deux réels a et a′ permet de faire émer-
k(−3 + h) = −h2 + 12h − 36 ger les fausses représentations des élèves,
dont ils n’ont parfois pas du tout conscience
Les résultats des questions 2. et 3. (voir également p. 119 pour une autre er-
sont cohérents. reur courante sur la notation d’un nombre
dérivé).

p. 115
La phrase est fausse car une droite non pa-
rallèle à l’axe des ordonnées est la courbe
Pour f : x 7−→ x2 et a = 1, on a : représentative d’une fonction (affine) et elle
f (a+1) = 4 et f (a)+f (1) = 2 donc l’égalité est confondue avec chacune de ses tan-
est fausse. gentes.

Pour f : x 7−→ x2 et a = 1, on a :
f ′ (a) = 2a = 2 et, par exemple,
f (1 + 1) − f (1) La phrase est fausse : il suffit de considé-
τ1 (1) = = 3 donc l’égalité rer f : x 7−→ x et le point de coordonnées
1
est fausse. (1 ; 1) en lequel la tangente à la droite repré-
sentative de f a pour équation y = x. Alors
l’ordonnée à l’origine de cette tangente est
égale à 0 alors que f (1) = 1.
C’est en effet le cas de certaines calcula- L’idée est de revenir au résultat du cours
trices : tout dépend de la méthode de cal- concernant l’équation de la tangente au
cul utilisée par les différents modèles. C’est point d’abscisse a (y = f ′ (a)(x − a) + f (a))
donc l’occasion de revenir avec les élèves sur et de comparer les coefficients à ceux de
le statut de l’affichage d’une calculatrice. l’équation réduite (y = mx + p).
p. 119

24
La phrase est fausse car pour dériver une
fonction de la forme kf , il faut multiplier 1. Il suffit d’appliquer un des rappels :
par k la dérivée de f . puisque h est non nul, on a : a 6= a + h.
Par exemple, si f est la fonction carré, et Donc la droite (AM) a pour coeffi-
k = 2, alors (2f )′ = 2f ′ 6= 2f . f (a + h) − f (a)
cient directeur , soit
Cette erreur est fréquente en début d’ap- (a + h) − a
prentissage de la dérivation : certains élèves f (a + h) − f (a)
.
peuvent avoir l’impression de calculer en h
écrivant par exemple : (kf )(x) = kf (x). 2. Le nombre écrit dans la question pré-
cédente est exactement τa (h), d’après
l’autre rappel.
C’est une erreur très courante qu’on voit ra-
25
pidement dans les copies d’élève lors des cal-
culs de dérivées. L’élève qui écrit « f (x)′ » Soit a un réel quelconque et h un réel dif-
peut néanmoins avoir une pensée juste mais férent de 0.
se contenter d’une telle notation au lieu de Fonction constante On note f une fonc-
« f ′ (x) » revient à créer un obstacle dif- tion constante sur R. Il existe donc un
ficile à franchir quand il s’agira de faire réel k tel que, pour tout réel x, on a :
du calcul différentiel. On peut expliquer à f (x) = k.
l’élève qui commet cette erreur que la no- k−k
tation «f (x)′ » peut avoir un sens (on peut a. Par définition, τa (h) = = 0.
h
la confondre avec la notation de la dérivée b. Quel que soit h non nul, le taux de
d’une fonction constante) mais qu’il vaut variation de f entre a et a + h est
d
encore mieux écrire (2x) pour éviter la égal à 0. Sa limite lorsque h tend
dx
confusion classique entre la notation d’une vers 0 est donc égale à 0, qui est
fonction et celle d’une de ses images. un réel. La fonction constante f
est donc dérivable en a et f ′ (a) =
0.
Cela dépend du type de calculatrice : la Le raisonnement étant valable
grande majorité des calculatrices ne four- pour tout réel a, on obtient :
nissent pas d’expression générale de la pour tout réel a, toute fonction
dérivée d’une fonction mais seulement le constante est dérivable en a et son
nombre dérivé de cette fonction en un point nombre dérivé en a est égal à 0.
a. Dans ce cas, il suffit de faire plusieurs Fonction affine On note f une fonction
fois appel à la fonction « nombre dérivé » affine sur R. Il existe donc deux réels
pour obtenir les images de a par la fonction m et p tels que, pour tout réel x, on a :
dérivée. f (x) = mx + p.
Dans l’exemple
ci-contre, la calcu- a. Par définition,
m(a + h) + p − ma − p
latrice affiche une τa (h) =
valeur approchée du
h
mh
nombre dérivé. τa (h) = = m.
h

b. Quel que soit h non nul, le taux que 0 < |h| < ǫ pour que
de variation de f entre a et a + h 0 < h2 < ǫ.
est égal à m. Sa limite lorsque h D’autre part, si a 6= 0, il suffit de
tend vers 0 est donc égale à m, qui ǫ
choisir h tel que 0 < |h| <
est un réel. La fonction affine f est 3|a|
donc dérivable en a et f ′ (a) = m. pour que 0 < |3ah| < ǫ.
Le raisonnement étant valable Donc pour tout h tel que
√ ǫ
pour tout réel a, on obtient : pour 0 < |h| < ǫ et 0 < |h| < ,
3|a|
tout réel a, toute fonction affine on obtient :
est dérivable en a et son nombre |3ah + h2 | 6 |3ah| + h2 < 2ǫ.
dérivé en a est égal à m. Dans le cas où a = 0, le nombre
Fonction cube On note f la fonction 3ah + h2 n’est autre que h2 , qui
cube. Pour tout réel x, on a : f (x) = x3 . tend vers 0 lorsque h tend vers 0.
a. Par définition, 26
(a + h)3 − a3 On note f la fonction racine carrée et soit
τa (h) =
h a un réel strictement positif.
3a2 h + 3ah2 + h3
τa (h) = 1. Soit h√ un réel strictement
√ positif.
h Alors a + h + a est non nul et
2 2
τa (h) = 3a + 3ah + h . √ √
a+h− a
b. Quel que soit h non nul, le taux τa (h) =
de variation de f entre a et a + h √ h √ √ √
( a + h − a)( a + h + a)
2
est égal à 3a + 3ah + h . Or, 2 τa (h) = √ √
2 h( a + h + a)
3ah + h est aussi proche que a+h−a 1
l’on veut de 0 pourvu que h soit τa (h) = √ √ =√ √
h( a + h + a) a+h+ a
suffisamment proche de 0 (cette
affirmation est démontrée plus 2. Le calcul précédent est encore valable
bas, pour une libre utilisation si h est choisi tel que a + h > 0.
par l’enseignant, qui jugera lui- On utilise d’abord le résultat admis 1 :
même s’il est pertinent de ne puisque a + h tend√vers a > 0 lorsque √h
pas rester sur un plan purement tend vers 0, alors a + h tend vers a
intuitif avec ses élèves). Donc lorsque √h tend vers
√ 0. √ √
3a2 + 3ah + h2 est aussi proche Alors √ a + h + a tend vers a + a,
de 3a2 que l’on veut, pourvu soit 2 a.
que h soit suffisamment proche On utilise√ensuite le√résultat admis 2 :
de 0. Donc la limite du taux de puisque a + h + a > 0 tend vers

variation de la fonction f entre a a > 0 lorsque h tend vers 0, alors
1 1
et a + h est égale à 3a2 , qui est un √ √ tend vers √ lorsque h
a+h+ a 2 a
réel. Pour tout réel a, la fonction 1
cube est donc dérivable en a et tend vers 0. Puisque √ est un réel,
2 a
son nombre dérivé en a est égal à on en conclut que la fonction racine
3a2 . carrée est dérivable en a > 0 et que
1
f ′ (a) = √ .
Complément : montrons que, pour 2 a
tout réel a, lim 3ah + h2 = 0. On pourra comparer avec profit (et avec les
h→0
En effet, ǫ > 0 étant donné, élèves) la preuve de non-dérivabilité en 0
il suffit de choisir h tel de la fonction racine carrée avec la preuve
ci-dessus, qui ne sont pas de même nature, Sur ] − ∞ ; 0], |x| = mx + p, avec
dans le sens où la preuve de non-dérivabilité m = −1 et p = 0 (expression de
en 0 nécessite un retour sur la définition de la fonction affine linéaire de coef-
la notion de limite. ficient −1 sur ] − ∞ ; 0]).
27 2. Soit a non nul. Puisque toute fonction
1. Pour tout h non nul tel que a + h est affine x 7−→ mx + p est dérivable en a
dans I, on a : et que son nombre dérivé en a est égal à
kf (a + h) − kf (a) m, alors le nombre dérivé de la fonction
τa (h) =
h valeur absolue en a est égal à 1 si a > 0
f (a + h) − f (a) et égal à −1 si a < 0.
τa (h) = k × .
h
2. La fonction f est supposée dérivable en 3. Supposons que la fonction valeur abso-
f (a + h) − f (a) lue soit dérivable en 0 et notons ℓ son
a. Donc lim = f ′ (a). nombre dérivé en a.
h→0 h
D’après le résultat admis,
a. D’après le cours, l’équation de la
lim τa (h) = k × f ′ (a).
h→0 tangente à la courbe au point
Le raisonnement précédent étant va- d’abscisse 0 de la fonction valeur
lable pour tout a dans I, on en conclut absolue est alors y = ℓ(x − 0) + 0,
que la fonction kf est dérivable sur I et soit y = ℓx.
que (kf )′ = kf ′ sur I.
b. D’après le cours, l’équation de la
28 tangente à la courbe d’une fonc-
1. Pour tout h non nul tel que a + h est tion affine x 7−→ mx + p au point
dans I, on a : d’abscisse 0 est y = mx + p.
(u + v)(a + h) − (+v)u(a)
τa (h) = c. Dans le cas particulier où la fonc-
h tion affine est x 7−→ x, la tangente
u(a + h) − u(a) v(a + h) − v(a)
τa (h) = + à sa courbe au point d’abscisse 0
h h
2. Les fonctions u et v sont sup- est y = x. Donc ℓ = 1 par uni-
posées dérivables en a. Donc cité du coefficient directeur d’une
u(a + h) − u(a) droite.
lim = u′ (a) et De même, dans le cas particulier
h→0 h
v(a + h) − v(a) où la fonction affine est x 7−→ −x,
lim = v ′ (a).
h→0 h la tangente à sa courbe au point
D’après le résultat admis, d’abscisse 0 est y = −x. Donc
lim τa (h) = u (a) + v (a).
′ ′
ℓ = −1, ce qui est contradictoire
h→0
Le raisonnement précédent étant va- avec l’affirmation précédente.
lable pour tout a dans I, on en conclut
d. L’hypothèse : « la fonction va-
que la fonction u + v est dérivable sur
leur absolue est dérivable en 0 »
I et que (u + v)′ = u′ + v ′ sur I.
est fausse, d’après le raisonnement
29 par l’absurde ci-dessus. Donc la
1. a. Pour tout x > 0, |x| = x et pour fonction valeur absolue n’est pas
tout x 6 0, |x| = −x. dérivable en 0.
b. Sur [0 ; +∞[, |x| = mx + p, avec La preuve ci-dessous est très détaillée et il
m = 1 et p = 0 (expression de est possible d’en présenter une avec moins
la fonction affine linéaire de coef- de questions intermédiaires. Une représen-
ficient 1 sur [0 ; +∞[). tation des deux demi-tangentes en 0 peut
aider les élèves à imprimer dans leur mé- être la fonction (cube) x 7−→ x3 ou toute
moire une image mentale de manière effi- fonction x 7−→ x3 + k définie sur un in-
cace. tervalle contenant 5, où k est une constante.

Pour être rigoureux, il faudrait néan-


moins justifier une telle identification. Soit
f une fonction définie sur un intervalle I
(contenant 5), dont le taux de variation
1
entre 5 et 5 + h est celui qui est proposé ;
Soit f une fonction définie sur un inter-
celui-ci est défini pour tout h non nul et tel
valle I et a et un élément de I. Pour tout
que 5 + h est dans l’intervalle I. Ainsi, on
réel h non nul et tel que h appartient à I,
a, pour tout h non nul et tel que 5 + h ap-
on appelle taux de variation de f entre a et
partient à I :
f (a + h) − f (a)
a + h le nombre . f (5 + h) − f (5) (5 + h)3 − 125
h τ5 (h) = = .
2 h h
3
Donc f (5 + h) = (5 + h) − 125 + f (5).
Soit f une fonction définie sur un inter-
Quitte à modifier l’intervalle I, on peut sup-
valle I et a un élément de I. On suppose
poser que h appartient à I, ce qui permet
que le taux de variation τa (h) de f entre a
d’écrire :
et a + h est défini pour tout h non nul et
f (h) = h3 − 125 + f (5).
tel que a + h appartient à I. On dit que f
Ainsi, il existe un intervalle I contenant 5
est dérivable en a si τa (h) admet une limite
et il existe une constante k telle que, pour
ℓ appartenant à R lorsque h tend vers 0.
tout x dans I, on a : f (x) = x3 + k. On vé-
Cette limite est alors unique et on appelle
rifie réciproquement qu’une telle fonction a
nombre dérivé de f en a le nombre ℓ, qu’on
pour taux de variation entre 5 et 5 + h celui
note f ′ (a).
indiqué dans l’énoncé.
3
7
Le nombre f ′ (2) est appelé nombre dérivé
La fonction dérivée de x 7−→ x2 est
de f en 2.
x 7−→ 2x.
Puisque f est dérivable en 2, la courbe re-
La fonction dérivée de x 7−→ x3 est
présentative de f admet dans un repère une
x 7−→ 3x2 .
tangente non verticale au point d’abscisse 2.
Le nombre f ′ (2) est alors le coefficient di-
recteur de cette tangente.
4
Par propriété, puisque la fonction f est
dérivable en a, la courbe représentative de
f admet dans un repère une tangente non 8
verticale au point d’abscisse a et l’équation
réduite de cette tangente est 1. f (1) = 1.
y = f ′ (a)(x − a) + f (a). 2. Pour tout nombre réel h, on a :
5 f (1 + h) = −(1 + h) + 2 = −h + 1.
Le nombre dérivé de la fonction carré en
a est 2a. 3. Pour tout nombre réel non nul h, on a :
f (1 + h) − f (1)
6 τ1 (h) =
On attend une méthode par identification h
−h + 1 − 1
de la part des élèves : la fonction f peut τ1 (h) = = −1.
h
4. Le résultat était prévisible car, pour ces hypothèses,
1
tout réel non nul h, τa (h) est le coeffi- − a1 1
τa (h) = a+h
= − . On peut
cient directeur de la sécante à la courbe h a(a + h)
de f issue du point A(1; 1) et passant ensuite exploiter cette expression générale
par Mh (1+h; f (1+h)). Or, la courbe re- pour traiter les différents cas particuliers
présentative de la fonction affine f est précédents.
une droite, qui est donc confondue avec 11
chacune de ses sécantes issues du point 1. f (1) = 2 et pour tout réel h,
A. Donc il est cohérent de trouver un f (1 + h) = 2 + 2h + h2 .
taux de variation constant par rapport
2. Pour tout h non nul, on a :
à h et égal au coefficient de x dans l’ex- 2 + 2h + h2 − 2
pression de f . τ1 (h) = = 2 + h. Or,
h
9 lim 2 + h = 2, qui est un réel. Donc f
h→0
1. f (−2) = 1. est dérivable en 1 et f ′ (1) = 2.
2. Pour tout nombre réel h, on a : 3. Selon le type de calculatrice, la valeur
f (−2 + h) = (−2 + h)2 − 3 affichée est en général « 2 ».
f (−2+h) = 4−4h+h2 −3 = h2 −4h+1. 12
3. Pour tout nombre réel non nul h, on a : 1. f (−2) = 11 et pour tout réel h,
f (−2 + h) − f (−2) f (−2 + h) = h2 − 5h + 11.
τ−2 (h) =
h Pour tout h non nul, on a :
h2 − 4h + 1 − 1
τ−2 (h) = = h − 4. τ−2 (h) = h − 5.
h Puisque lim h − 5 = −5, la fonction f
10 h→0
est dérivable en −2 et f ′ (−2) = −5.
a. Pour tout h non nul et différent de 1,
on a : 2. Selon le type de calculatrice, la valeur
1
− (−1) 1 affichée est en général « −5 ».
τ−1 (h) = −1+h
= .
h −1 + h 13
b. Pour tout h non nul et différent de a. Pour tout h non nul et différent de 2,
−0, 1, on a : on a :
1
0,1+h
− 10 10
1 1
− −2 1
τ0,1 (h) = =− . τ−1 (h) = −2+h
= , qui
h 0, 1 + h h 2(−2 + h)
1 1
c. Pour tout h non nul et différent de − , tend vers − lorsque h tend vers 0.
4 4
on a : Donc f est dérivable en −1 et
1
1
−4 4 1
τ 1 (h) = 4
+h
= −1 . f ′ (−1) = − .
4 h +h 4
4
b. Pour tout h non nul et différent de −1,
d. Pour√ tout h non nul et différent de on a :
− 2, on a : 2
−2 2(h + 2)
(1+h)2
√1 − √12 1 τ1 (h) = = − , qui
τ√2 (h) = 2+h = −√ √ . h (1 + h)2
h 2( 2 + h) tend vers −4 lorsque h tend vers 0.
Remarque : on peut suggérer aux élèves Donc f est dérivable en 1 et
(s’ils ne le font pas fait eux-mêmes) de dé- f ′ (1) = −4.
terminer le taux de variation de la fonction Remarque : le calcul de limite utilise
inverse entre a et a + h, où a est un réel non intuitivement un résultat sur la limite
nul et h est non nul et différent de −a : avec d’un quotient.
c. Pour tout h non nul, on a : limites est assez emblématique des si-
τ2 (h) = h2 + 6h + 12, qui tend vers 12 tuations proposées en Terminale.
lorsque h tend vers 0. 3
Donc f est dérivable en 2 et f ′ (2) = 12. d. lim √ − 2 = −1
h→0 h+9
14 16
1
1. f (1) = 1. La fonction f est dérivable
2 en tout réel a.
2. Pour tout h > −1, on a :
1 1 En effet, pour tout réel a et tout réel
f (1 + h) − f (1) = − h non nul, on a :
2+h 2
h (a + h)2 − 2(a + h) + 1 − a2 + 2a − 1
f (1 + h) − f (1) = − . τa (h) =
2(h + 2) h
τa (h) = 2a + h − 2, qui tend vers 2a − 2
3. Soit h non nul tel que h > −1. lorsque h tend vers 0.
h
− 2(h+2) 1 En particulier, f ′ (−1) = −2 − 2 = −4
τ1 (h) = =− .
h 2(h + 2) et f ′ (2) = 4 − 2 = 2.
4. Lorsque h tend vers 0, la limite de 2. La tangente (T−1 ) a pour équation
1 1
− est égale à − , qui est un y = −4(x + 1) + 4, soit y = −4x.
2(h + 2) 4 La tangente (T2 ) a pour équation
réel. Donc la fonction f est dérivable
1 y = 2(x − 2) + 1, soit y = 2x − 3.
en 1 et f ′ (1) = .
4 3. Pour tracer Cf , on peut par
Remarque : le calcul de limite utilise exemple remarquer que, pour tout
intuitivement et en situation des résultats réel x, on a : f (x) = (x − 1)2 .
algébriques étudiés en Terminale. On obtient la figure suivante.
(T−1 ) (T2 )
15 Cf
5
L’exercice utilise systématiquement des
résultats d’opérations sur les limites qui ne A b
4
seront étudiés qu’en Terminale. Ici, c’est
l’intuition algébrique et numérique qui est 3
sollicitée pour répondre à la question dans
chaque cas. La notation τ (h) rappelle le 2

contexte du chapitre. C’est donc un exercice


que l’enseignant peut proposer aux élèves 1 b
B
qui ont des difficultés sur l’étape spécifique
0
de calcul d’une limite de taux de variation −1 0 1 2 3 4 5
(lors de la détermination de la dérivabilité −1
d’une fonction en un point). On peut faire
remarquer aux élèves que si l’expression de −2

τ (h) proposée est issue d’un calcul de taux


de variation, cette limite n’est pas atteinte.
17
a. lim 3 − h = 3 On utilise la définition de la tan-
h→0
gente à une courbe et en particu-
b. lim 2h2 + h − 1 = 1
h→0
√ lier celle de son coefficient directeur.
c. lim h + 4 = 2 Droite (d1 ) (d2 ) (d3 )
h→0 Coefficient
Ce cas particulier de composition des directeur 2 = f (0) 0 = f (1) −2 = f ′ (2)
′ ′
18

1. Le nombre dérivé de la fonction g en 4 est exactement le coefficient directeur de la


tangente à la courbe de g au point d’abscisse 4, c’est-à-dire ici −2.
2. a. On fait tracer à la calculatrice la courbe de g, puis on utilise la fonction de tracé
de tangente.
Casio GRAPH90+E Instructions pour ce modèle de calculatrice :

Appuyer
sur SHIFT,
Saisir l’expression de la
puis sur F4 Entrer une valeur directe-
fonction, puis appuyer sur
(Sketch), ment sur le pavé numérique
F6 (DRAW)
puis sur F2
(Tangent)

TI-83 Instructions pour ce modèle de calculatrice :

Appuyer sur
Saisir l’expression de la 2nde, puis sur Appuyer sur graphe
fonction, puis appuyer sur prgm (des- (MENU), puis renseigner le
trace sin), puis sur formulaire Tangente→
5 (Tangente()

Entrer une valeur directe-


ment sur le pavé numérique
Numworks Instructions pour ce modèle de calculatrice :

Saisir l’expression de
Appuyer sur OK, puis Appuyer sur OK, puis
la fonction, puis sélec-
renseigner la valeur de sélectionner Calculer,
tionner Tracer le gra-
x dans Aller a puis Tangente
phique

b. Les affichages finals de chaque calculatrice confirment la lecture graphique


précédente.

À noter que pour le modèle de calculatrice Casio proposé,


il est nécessaire d’activer la fonction Derivative dans
le menu SET UP. Une fois que la tangente est tracée,
appuyer sur EXE pour afficher son équation.
Casio GRAPH90+E TI-83 Numworks

3. Puisque la courbe de g est symétrique par rapport à la droite (d) d’équation x = 5, les
élèves peuvent conjecturer que les tangentes à la courbe de g aux points d’abscisses
respectives 4 et 6 sont elles aussi symétriques par rapport à (d) ; cette conjecture peut
être étayée par la situation vue dans l’exercice 17. La propriété de conservation du
contact par symétrie n’étant pas au programme de Première, on peut s’en tenir à une
vérification avec la calculatrice (ce qui permet en outre de refaire les manipulations
précédentes). On peut aussi prolonger l’exercice en prouvant que le nombre dérivé
de g en 4 (respectivement en 6) est égal à −2 (respectivement 2) et, pourquoi pas
prouver que, pour tout réel a, on a : g ′ (5 − a) = −2a et g ′ (5 + a) = 2a.
19 de l’aspect local à l’aspect global de la no-
1. f (1) = 4 et f ′ (1) = 3. tion de dérivation. La remarque de l’exer-
cice précédent est bien sûr toujours valable
2. D’après le cours, l’équation de (d1 ) est et cet exercice doit inciter les élèves restant
y = 3(x − 1) + 4, soit y = 3x + 1. sur la définition de nombre dérivé pour trai-
On peut faire remarquer aux élèves que l’or- ter ce genre d’exercice à changer de straté-
donnée à l’origine de (d1 ) est cohérente avec gie.
le graphique puisque la droite (d1 ) semble 23
passer par le point de coordonnées (0 ; 1). 1. Pour tout réel x, on a :
20 2(x − 1)(2x − 3) = 2(2x2 − 5x + 3)
1. On lit graphiquement que 2(x − 1)(2x − 3) = 4x2 − 10x + 6.
400 − (−150) 550 2. La fonction g est dérivable sur R
C′ (5) = = = 110.
5−0 5 comme somme de fonctions dérivables
D’après l’énoncé, on peut interpréter ce sur R et, pour tout réel x, on a :
résultat de la façon suivante : le coût g ′ (x) = 8x − 10.
marginal pour 500 tablettes produites
Remarque : cet exercice est utile pour
est égal à 110 euros.
montrer qu’il est parfois nécessaire de déter-
2. La calculatrice affiche ce qu’on peut miner une expression d’une fonction donnée
calculer à la main (une fois les premiers adaptée aux théorèmes du cours avant de la
théorèmes de dérivation connus), à dériver.
savoir 110 pour C′ (5). 24
Dans toutes les réponses, x est un réel
De manière générale, pour tout x où C(x) quelconque.
est défini, on a : C′ (x) = 6x2 − 20x + 60. En a. On a : f (x) = −2x2 + 12x − 23.
particulier, C′ (5) = 150 − 100 + 60 = 110. Donc f ′ (x) = −4x + 12.
21 Pour tout réel a, on a : f ′ (a) = 2a + 1. 7
b. On a : f (x) = −x2 + x + .
4
Remarque : une fois les nombres déri- Donc f ′ (x) = −2x + 1.
vés des fonctions monômes connus, ainsi que c. On a : f (x) = x3 − 3x2 + 2x.
les premières propriétés de dérivation, cer- Donc f ′ (x) = 3x2 − 6x + 2.
tains élèves peuvent encore ressentir la né- d. On a : f ′ (x) = 0, 002x − 0, 3x.
cessité de revenir à la définition pour cal- 3 1
culer des nombres dérivés. D’autres auront e. On a : f ′ (x) = x2 − .
7 √ 14
peut-être intégré rapidement l’aspect global f. On a : f (x) = x4 − √2x.
de la notion de dérivation et calculeront di- Donc f ′ (x) = 4x3 − 2.
rectement la dérivée de la fonction f .
g. Remarquons que 2x2 + 2 est non nul.
22
3x2 (x2 + 1)
Pour tout réel a, on a : f ′ (a) = 4a − 3. De plus, f (x) = + 4x − 5.
2(x2 + 1)
D’ou le tableau de valeurs suivant. 3
f (x) = x2 + 4x − 5
a −3 −2 −1 0 1 2 3 4 2
Donc f ′ (x) = 3x + 4.
f (a) −15 −11 −7 −3 1 5 9 13

h. Remarquons que 3x2 + 3 est non nul.
1
Remarque : calculer de nombreux De plus, f (x) = − x + 2.
nombres dérivés grâce à une expression gé- 3
1
nérale est une façon de travailler le passage Donc f (x) = − .

3
Remarque : cet exercice est utile pour méthode en français (ce qui n’est
montrer qu’il est parfois nécessaire de déter- pas un exercice facile), insister sur la
miner une expression d’une fonction donnée différence de procédure pour lire f (a)
adaptée aux théorèmes du cours avant de la et f ′ (a), compléter une explication
dériver. orale (et souvent visuelle) par une
25 description écrite, dont le temps de
1. Soit a un réel quelconque. Pour tout rédaction facilite la mémorisation à
h non nul, le taux de variation de la long terme.
fonction carré entre a et a + h est égal On note M(a ; f (a)) le point de la
à 2a + h, dont la limite est le réel 2a courbe de f , d’abscisse a.
lorsque h tend vers 0. Donc le nombre
dérivé de la fonction carré en −1 (res- Pour lire f (a) On construit la droite
pectivement 2 et 4) est égal à −2 (res- d’équation x = a, qui coupe la
pectivement 4 et 8). courbe de f au point M. On trace
2. Il n’est pas toujours possible d’obtenir la parallèle à l’axe des abscisses
l’expression explicite (2a) avec une cal- passant par M. Cette droite coupe
culatrice donnée : seules celles qui sont l’axe des ordonnées en un point,
équipées d’un logiciel de calcul formel dont l’ordonnée est f (a).
peuvent fournir une telle expression à Pour lire f ′ (a) Le coefficient direc-
partir de la donnée de la fonction (carré teur de la tangente à la courbe de
ici). f en M est égal à f ′ (a).
La grande majorité des calculatrices ne Pour lire ce coefficient directeur,
fournissent le nombre dérivé que pour on peut par exemple construire un
des valeurs particulières de a. Dans ce triangle dont les côtés sont paral-
cas, on doit faire appel plusieurs fois à lèles aux axes. Plus précisément,
la fonction de la calculatrice pour ob- un de ses sommets est M et le côté
tenir le nombre dérivé de la fonction parallèle à l’axe des abscisses est


carré : pour a = −1, puis pour a = 2 de longueur 1 (dans le sens de OI),
et enfin a = 4. ou toute autre longueur facile à
26 lire. Le côté parallèle à l’axe des
ordonnées recoupe la tangente en
1. On lit graphiquement (avec l’hypothèse
un point N. Le coefficient direc-
que le repère est orthonormé, ce qui
teur de la droite est le quotient de
est rappelé en haut de la page 126) :
la différence des ordonnées de N
f (0) = 3, f ′ (0) = −3, f (1) = 2,
et de M par la différence des abs-
f ′ (1) = 2, f (−1, 4) = 6 et
cisses de N et de M (le quotient
f ′ (−1, 4) = 0.
se résume à la différence des or-
2. La question précédente permet de données dans le cas pratique où le
pointer l’erreur courante de confusion côté du triangle parallèle à l’axe
entre image d’un nombre a par une des abscisses a pour longueur 1).
fonction f et le nombre dérivé de la
fonction f en a. Les exemples proposés 27
montrent néanmoins qu’il peut exister 1. Pour tout h non nul, le taux de varia-
a tel que f (a) = f ′ (a). tion de la fonction cube entre −1 et
Cette question a pour plusieurs avan- −1 + h est égal à h2 − 3h + 3, qui a
tages : faire rédiger à l’élève une pour limite le réel 3 lorsque h tend vers
0. Donc la fonction f est dérivable en 2. Soit f la fonction définie sur R par
−1 et f ′ (−1) = 3. f (x) = 2x. Alors f est dérivable
2. Certaines calculatrices peuvent affi- sur R et, pour tout réel x, on a :
cher 3 et d’autres des valeurs comme f ′ (x) = 2. En particulier, il existe
3,000 001 un réel a tel que f ′ (a) = 2. Donc
3. Les affichages de calculatrice ne sont la réciproque de la proposition est
pas toujours cohérents avec la valeur vraie.
numérique du nombre dérivé f ′ (−1). 30
La méthode de calcul de certains mo- 1
Réponse :
dèles de calculatrice donne seulement 8
une valeur approchée du nombre dérivé 31
d’une fonction. Réponse : la tangente est d’allure mon-
En conclusion, il faut non seulement tante.
bien connaître le comportement et les 32
limites de sa calculatrice mais aussi Réponse : f (0) = 2 et f ′ (0) = −2
savoir interpréter son affichage le cas 33
échéant. 1. a. Réponse : 0
28 b. Réponse : 1
1. f (−2) = −7 et f ′ (−2) = 6. c. Réponse : 0
2. C’est Macéo qui a « juste ». d. Réponse : 1
Glaïs a sans doute dérivé la constante
2. Réponse : y = 1
−7 en pensant à tort que si on connaît
f (−2), alors on peut en déduire direc- En complément, on peut aussi deman-
tement que f ′ (−2) = 0 est une égalité der l’équation de la tangente en A.
vraie.
Sabri a mal appliqué l’expression géné-
rale de l’équation d’une tangente, pen-
sant sans doute que le facteur (x − a)
s’écrit toujours sous la forme d’une dif- 34
férence avec un nombre a positif. 1. Pour tout réel a, la fonction f est dé-
3. On obtient : y = 6x + 5. rivable en a et on a : f ′ (a) = 2a − 3.
1 7
 
Remarque : avant d’analyser chaque er- Donc f ′ =− .
reur, il est utile de faire remarquer aux 3 3
élèves qu’un contrôle des réponses (avec 1 17
 
2. D’une part, f = − . Donc
un test numérique d’appartenance à une 3 9
droite ou avec la considération de la direc- l’équation de la tangenteà Cf au point
1 7 1 17

tion d’une droite) est un réflexe à acquérir. d’abscisse est y = − x − − ,
3 3 3 9
7 10
soit y = − x − .
3 9
29 35
√ √
1. La fonction f : x 7−→ 2x + 1 vérifie 1. Réponse : f ′ ( 2) = −4 2 + 2
également l’hypothèse « il existe √ √
2. On a : f ( 2) = 2 √2 − 1.
un réel a tel que f ′ (a) = 2 ». Donc Réponse : y = (−4 2 + 2)x + 7
la proposition est fausse.
36 (2 ; 2). Donc le coefficient directeur de
2−0 1
1. La fonction f est dérivable sur R, de (T2 ) est égal à , c’est-à-dire .
2 − (−6) 4
dérivée x 7−→ 3x2 .
L’équation de la tangente cherchée 39
est y = 12(x − 2) + 8, ou encore a. Réponse : f (−1) = −5 et
y = 12x − 16. f ′ (−1) = −2
2. La tangente coupe les axes du repère b. Réponse : f (0) = 7 et f ′ (0) = 1
aux points de coordonnées respectives
4
 y = −2x − 5 ⇐⇒ y = −2(x + 1) − 3
(0 ; −16) et ;0 . c. Réponse : f (−1) = −3 et
3
f ′ (−1) = −2
37
Remarque : la méthode par identifi-
1. Pour
√ tout h >√−9, on a : cation se justifie par l’unicité du coeffi-
( 9 + h − 3)( 9 + h + 3) = h. cient directeur et de l’ordonnée à l’ori-
2. Pour tout h > −9 et h 6= 0, en posant gine d’une droite non parallèle à l’axe
g(9 + h) − g(9) des ordonnées. On peut rappeler à cette
τ9 (h) = , on a :
√ h occasion aux élèves qu’une telle droite
9+h−3 est entièrement définie par une direc-
τ9 (h) =
√ h √ tion (ici un coefficient directeur) et un
( 9 + h − 3)( 9 + h + 3) point.
τ9 (h) = √
h( 9 + h + 3) De manière générale, l’équation réduite
1 d’une tangente y = f ′ (a)(x − a) + f (a)
τ9 (h) = √
9+h+3 est équivalente à y = mx + p, avec
1 m = f ′ (a) et p = f (a) − af ′ (a) : ces
3. Puisque lim τ9 (h) = , on peut en dé-
h→0 6 égalités constituent le nœud de la dé-
duire que g est dérivable en 9 et que monstration de la propriété de la tan-
1
g ′ (9) = . gente.
6 Une autre stratégie pour la détermina-
38 tion de f (a) est de calculer l’ordonnée
1. Pour tout√h > −4 et h√6= 0, on a : du point d’abscisse a, qui appartient à
( 4 + h − 2)( 4 + h + 2) la fois à la tangente et à la courbe de f .
τ2 (h) = √ 40
h( 4 + h + 2)
1 a. Réponse : f (2) = 2 et
τ2 (h) = √
4+h+2 f ′ (2) = 1
1 1
Puisque lim τ2 (h) = , on peut en dé- b. Réponse : f (−3) = − et
h→0 4 3
duire que f est dérivable en 2 et que 1
1 f ′ (−3) = −
f ′ (2) = . 9
4 1 1
2. Il s’agit de calculer f ′ (2) avec l’expres- c. f (2) = √ et f ′ (2) = √
2 2 2
sion admise pour f ′ . Et en effet,
1 1 41
f ′ (2) = √ = .
2 2+2 4 1. Les droites (T1 ) et (T2 ) semblent paral-
3. Il s’agit de lire le coefficient directeur lèles entre elles, à vue d’œil. Pour ré-
de la droite (T2 ). Cette droite passe par pondre de manière plus rigoureuse, on
les points de coordonnées (−6 ; 0) et peut lire graphiquement les coefficients
directeurs respectifs de ces droites : le tangente. Cette situation permet de revenir
coefficient directeur de (T1 ) semble être sur l’aspect local de la notion de sécante à
égal à −4 (la droite passe par le point une courbe issue d’un point et, éventuelle-
A et semble passer par le point de coor- ment, d’introduire la notion de convexité
données (0 ; 6)) et celui de (T2 ) semble (dont le sens change√ pour f sur [1 ; 2], et
proche de −4 (la droite semble pas- 3+ 6
exactement en ).
ser par les points de coordonnées res- 3
pectives (−2 ; 3) et (−1 ; −1), ce qui
42
tend à confirmer l’impression visuelle
initiale. Pour tout réel x, le nombre f ′ (x) existe
et f ′ (x) = 9x2 > 0.
2. Avec les précautions graphiques Donc aucune tangente à Cf n’a de coeffi-
d’usage, la droite (T1 ) a pour équa- cient directeur strictement négatif. De plus,
tion y = −4x + 6. Or, cette droite f ′ (x) = 0 si et seulement si x = 0.
semble être située au-dessus de Cf
sur [−1 ; 1, 3] et au-dessous de Cf sur 43
[1, 3 ; 3]. Pour tout réel x non nul, le nombre f ′ (x)
Donc l’équation f (x) < −4x + 6 1
semble avoir pour intervalle de solu- existe et f ′ (x) = 2 > 0.
x
tions [−1 ; 1, 3]. Donc aucune tangente à Cf n’a de coeffi-
3. a. L’équation de (T3 ) semble être cient directeur strictement négatif.
y = 1.
44
b. Pour tout réel x, on a :
f ′ (x) = 4x3 − 12x2 + 4x + 4. 1. a. Réponse : S(−1 ; −3)
Donc f ′ (1) = 0. De plus, le point b. Pour tout réel x, on a :
B appartient effectivement à Cf f (x) = 2x2 + 4x − 1.
puisque f (1) = 1. Donc l’équation Donc f ′ (x) = 4x + 4 = 4(x + 1).
de (T3 ) est effectivement y = 1. En particulier, f ′ (−1) = 0.
4. a. Réponse (approximative) : Donc l’équation de la tangente à
(−0, 4 ; −3) et (2, 4 ; −3) P en S(−1 ; −3) est y = −3.
Remarque : on peut montrer 2. Par définition, une parabole P étant
que, pour tout réel x, on a : donnée, elle admet une équation de la
√ √
f ′ (x) = 4(x − 1)(x − 1 − 2)(x − 1 + 2). forme y = f (x), avec, pour tout réel x :
Les valeurs de x en lesquels f f (x) = a(x − α)2 + β, où a est non nul
admet des minimums √ locaux et (α ; β) sont les coordonnées de son
sont √respectivement 1 − 2 et sommet S.
1 + 2, ce qui est cohérent avec Alors β est un extremum de la fonction
les valeurs lues graphiquement. f . De plus, pour tout réel x, on a :
b. Les deux tangentes à Cf sont f ′ (x) = 2a(x−α). Donc f ′ (α) = 2a(α−
confondues et leur équation com- α) = 0. Donc la tangente au sommet
mune est y = −3. d’une parabole quelconque est parallèle
Remarque
√ : on prouve
√ que à l’axe des abscisses.
f (1 − 2) = f (1 + 2) = −3. Remarque : cet exercice peut être traité
Remarque générale sur le graphique : au cours de l’apprentissage de la caractéri-
les élèves peuvent remarquer que la droite sation des extremums locaux (chapitre 4),
(T1 ) ne semble pas avoir une allure de qui évite le recours à un calcul de dérivée.
45 (d2 ) 2 (d3 )

L’objectif visé est de travailler la repré- 1


Cf
sentation de la notion de tangente à une −1
0
0 1 2 3 4 5
b

6 7 8 9

courbe. C’est pourquoi on ne s’arrêtera pas −1

sur la précision des tracés des élèves, sauf (d1 )−2

localement autour du point d’abscisse 1.


b. Voici un exemple de courbe répondant
L’exercice est corrigé dans le manuel élève au problème posé, de type polynomial.
(avec une autre proposition de courbe) et Son équation est
9 23
l’exercice 46 page 130 permet aux élèves de y = x3 + x2 − 16x + 12.
16 4
s’entraîner eux-mêmes. Une question ana-
logue est posée dans l’évaluation p. 133. 6

Voici un exemple de courbe répondant au 5


problème posé, de type polynomial. Son
1 1 4 b

équation est y = x3 + x2 − 4.
2 2
3

2 b
B 2

1
1 Cg
0
0 0 1 2 3 4 5 6
−3 −2 −1 0 1 2 −1

−1
(T1 ) b

−2

−2

47
−3 b

A 1. a. Réponse (approximative) :
f (−1) = 2
b −4

−5 b. Réponse (approximative) :
f (0) = 1
−6
c. Réponse (approximative) :
f (1) = 2
Pour les élèves les plus avancés, on peut
prolonger l’exercice en leur demandant les 2. a. Réponse : f ′ (−0, 5) < 0
fonctions polynomiales de degré raisonnable b. Réponse : f ′ (0) < 0
satisfaisant aux conditions de l’énoncé.
c. Réponse (approximative) :
46 1
 
f′ =0
2
d. Réponse : f ′ (1) > 0
a. Voici un exemple de courbe (non 
1

droite) répondant au problème posé, de 3. Réponse (approximative) : −1 ;
2
type polynomial. Son équation est
1 4. Pour tout réel x, on a :
y = x2 + 1. f ′ (x) = 3x2 + 2x − 1
36
1
 
f (x) = 3 (x + 1) x −

et f ′ est né- 4. Pour itérer le procédé, il est nécessaire
3 d’entrer dans la cellule B3 l’instruction
1
 
gative sur −1 ; , ce qui infirme la
3 =(B2*C2-D2)/C2
réponse précédente.
5. a. Réponse (approximative) : dans la cellule C3 l’instruction
[−1, 9 ; 1, 3]
b. Réponse (approximative) : =3*B2^2-2
1

[−2 ; −1] ∪ ; 1, 3
2 et dans la cellule D3 l’instruction
Depuis la question 4, nous savons
par ailleurs que la réponse est =B3^3-2*B3-5
1
[−2 ; −1] ∪ ; 1, 3 .
3 avant de recopier vers le bas. On
48 obtient l’affichage suivant.
1. La formulation de l’affirmation est à
comprendre comme « admet exacte-
ment ».
La courbe de f coupe visiblement l’axe
des abscisses en trois points distincts :
F, B et C.
L’affirmation est donc fausse. 5. D’après les valeurs affichées par le ta-
2. La formulation de l’affirmation est à bleur, une valeur approchée de la so-
comprendre comme « admet exacte- lution de l’équation f (x) = 0 est
ment ». 2,094 551 481 542 3, ce qu’une calcula-
La partie visible de la courbe de f com- trice confirme (de manière approchée
porte deux points en chacun desquels la toujours).
tangente est parallèle à l’axe des abs-
50
cisses : A et D.
L’affirmation est donc vraie. 1. Pour tout réel x > 0, on a :
1 1 √ √
3. La tangente au point C n’est visible- f (x) = × + (− 2) × x.
ment pas parallèle à l’axe des abscisses. 3 x
1 √
L’affirmation est donc fausse. On peut donc poser : k = , k ′ = 2
3
4. Le coefficient directeur de la tangente 1
et, pour tout réel x > 0 : u(x) = ,
(T0 ) est visiblement égal à −3. √ x
L’affirmation est donc fausse. v(x) = x. Les fonctions u et v sont
des fonctions de référence dérivables
49 sur I.
1. Réponse : y = 10x − 21 2. Pour tout x > 0, on a :
21 1 1
2. Réponse : x = = 2, 1 u′ (x) = − 2 et v ′ (x) = √ .
10 x 2 x
3. Il suffit de résoudre l’équation Donc, par propriété, la fonction f est
f ′ (a)(x − a) + f (a) = 0, qui est équiva- dérivable sur I et, pour tout réel x > 0,
lente à f ′ (a)x = −f (a)+af ′ (a) et dont on a : √ √ √
af ′ (a) − f (a) 1 2 2 + 3 2x x
la solution est car f ′ (a) f (x) = − 2 − √ = −

.
f ′ (a) 3x 2 x 6x2
est supposé non nul.
51 Remarque : il est toujours possible de
1. Pour tout réel h > 0 tel que 1 + h > 0 : prouver le résultat admis une fois que le cha-

− √ h+1+1 √ pitre 4 est étudié.
1− 1+h
τ−2 (h) = 2 h+1
= √ . 52
h 2h 1 + h
2. Pour tout réel h > 0 tel que 1 + h > 0, 1. La fonction valeur absolue est dérivable
on obtient : √ √ en tout a 6= 0. En effet, pour tout
(1 − 1 + h)(1 + 1 + h) x 6= 0, on a :
τ−2 (h) = √ √
2h 1 + h(1 + 1 + h) x si x > 0
|x| =  . Donc la fonc-
1 − (1 + h) −x si x < 0
τ−2 (h) = √ √
2h 1 + h(1 + 1 + h) tion valeur absolue est linéaire par mor-
−1 ceaux. Donc sa dérivée sur chacun des
τ−2 (h) = √ √
2 1 + h(1 + 1 + h) intervalles ] − ∞ ; 0[ et ]0 ; +∞[ est

3. Lorsque h tend vers 0, 1 + h tend vers constante. Plus précisément, pour tout
−1 1 réel a non nul, le nombre dérivé en a
1. Donc lim τ−2 (h) = =− .
h→0 2×1×2 4 de la fonction valeur absolue est égal à
1 1 1 si a > 0 et −1 si a < 0.
4. Réponse : y = − (x + 2) + ou encore
4 2 2. a. La fonction g est paire car la fonc-
1
y = − x. tion x 7−→ |x| définie sur [−4 ; 4]
4
est paire. En effet, pour tout réel
5. Pour tout
 x >−3, on a :
1 1 x x dans [−4 ; 4], on a :
f (x) − − x = √ + || − x| − 2| = ||x| − 2|.
4 2 x+ √3 4
1 2+x x+3 b. Voici la courbe représentative
 
f (x) − − x = √ .
4 4 x+3 de la fonction g dans un repère
√ orthonormé.
2+x x+3
Si x > 0, alors √ > 0.
4 x+3
Si −3√< x < 0, alors 1
2 − x x + 3 > 0 et
√ −4 −3 −2 −1 0 1 2 3
2+x x+3
 √  √ 
2+x x+3 2−x x+3 c. Pour tout réel a dans
= √ [−4 ; −2[∪]0 ; 2[, g (a) = −1

2−x x+3
et pour tout réel a dans
4 − x2 (x + 3)
= √ ] − 2 ; 0[∪]2 ; 4], g ′ (a) = 1.
2−x x+3 Remarque : on peut prouver les
D’après le résultat admis, la fonction réponses précédentes en détermi-
x 7−→ 4 − x2 (x + 3) admet sur ] − 3 ; 0[ nant une expression de la fonction
un minimum g sur chacun des intervalles où
√ en −2, égal à 0.
Donc 2 + x x + 3 > 0. elle est dérivable, sans utiliser la
notation de valeur absolue.
Donc pour tout réel x > −3, on a :
1 53
f (x) − − x > 0. Donc la courbe de f
4
est entièrement au-dessus de la tangente a. La tangente (T ′ ) n’est pas parallèle à
(T−2 ). l’axe des abscisses donc f ′ (1) 6= 0. La
proposition est fausse.
b. La tangente (T ) n’est pas parallèle à x2 + 6x − 9 et x 6 0.
l’axe des abscisses donc f ′ (0) 6= 0. La La première condition est équivalente
proposition est fausse. à x = 3 (et on retrouve l’abscisse du
point A).
Remarque : les deux affirmations sont La deuxième √ condition est équivalente
proposées pour revenir avec les élèves à x = −3 − 3 2.
sur une confusion classique entre f (a) Les solutions de l’équation
√f (x) = 6x−
et f ′ (a). 9 sur R sont 3 et −3 − 3 2.
c. La tangente (T ) passe par l’origine du 4. La droite (T3 ) ayant pour équation y =
repère mais, visiblement, f ′ (0) = −3. 6x − 9, résoudre l’équation
La proposition est fausse. f (x) = 6x − 9 est équivalent à dé-
d. La tangente (T ′ ) passe par les points terminer les abscisses respectives des
de coordonnées (1 ; 0) et (2 ; 4) donc points d’intersection éventuels entre Cf
son équation est y = 4x − 4. et (T3 ). D’après la question précédente,
5 8 15 on peut conclure que la conjecture de
Or, 4 × − 4 = − 6= − donc la question 2. est fausse.
7 7  7
5 15

le point de coordonnées ;− 55
7 7
n’appartient pas à (T ′ ). La proposition 1. a. Réponse : f (0) = 2 et f ′ (0) = −5
est fausse.
b. Réponse : y = −5x + 2
Remarque : en c. Puisque −5 × 1 + 2 = −3, le point
 revanche,
 le point
5 15 D appartient bien à la tangente à
de coordonnées ;− appartient
7 7 la courbe de f au point A.
bien à la droite (T ). On peut de-
2. L’ordonnée à l’origine n’est pas tou-
mander en complément les coordonnées
jours égale à f (a) (. . . même si les ques-
du point d’intersection des
 deux tan-

4 12 tions précédentes le laissent à penser).
gentes, qui sont ;− . En effet, par exemple, l’équation de la
7 7
tangente à la courbe de f au point B
54 (d’abscisse 2) est
1. Pour tout réel h non nul et tel que y = 3x − 6 et f (2) = 0 6= −6.
3 + h > 0, on a :
(3 + h)2 − 9 56
τ3 (h) = = 6 + h, qui tend
h 1. Il suffit par exemple de choisir pour f
vers 0 lorsque h tend vers 0. Donc f une fonction linéaire et a = 0 ou plus
est dérivable en 3 et f ′ (3) = 6. généralement toute fonction dérivable
en 0.
Remarque : on peut aussi utiliser les
2. Soit f une fonction dérivable en a.
nombres dérivés de référence s’ils ont
Alors l’équation de la tangente à la
été étudiés avant d’aborder cet exer-
courbe de f au point d’abscisse a est
cice.
y = f ′ (a)(x − a) + f (a) ou encore
2. Il semble n’y avoir qu’un seul point en y = f ′ (a)x + f (a) − af ′ (a). L’or-
commun entre Cf et (T3 ), à savoir le donnée à l’origine de cette tangente
point A. est donc égale à f (a) − af ′ (a). Ainsi,
3. L’équation f (x) = 6x − 9 est équiva- f (a) − af ′ (a) = f (a) si et seulement si
lente à : x2 − 6x + 9 et x > 0 ou af ′ (a) = 0.
Une condition nécessaire et suffisante fonction affine x 7−→ mx + p en
pour que la propriété (P) soit vraie est : a quelconque est égal à m.
a = 0 ou f ′ (a) = 0.
b. Il y a une infinité de points en
commun entre la courbe de la
fonction g et sa tangente puis-
57
qu’elles sont confondues.
1. On utilise les fonctions des calculatrices
détaillées dans le corrigé de l’exercice 3. Le nombre de points en commun entre
18. la courbe d’une fonction dérivable en a
Casio GRAPH90+E et sa tangente au point d’abscisse a est
au moins égal à 1 (et peut même dans
certains cas être infini).

58

TI-83 1. Pour tout h non nul, on a :


f (0 + h) − f (0)
τ0 (h) =
h
(h + 1)2 + 2 − h2 + 3 2h
τ0 (h) = = = 2.
h h
2. En suivant scrupuleusement la recette
indiquée, on a, pour tout h non nul :
(2 + h)2 − 4
τ2 (h) = = 4 + h.
h
On en conclurait donc que 4 + h est le
Numworks nombre dérivé de la fonction carré en 2.

3. La conclusion précédente est fausse


puisque le nombre dérivé de la fonc-
tion carré en 2 est égal à 4. Le calcul
de limite du taux de variation lorsque
h tend vers 0 est une étape nécessaire.
La fonction que Romain étudie est en
fait affine car, pour tout réel x, on
2. a. La fonction g : x 7−→ 2x + 1 étant a : f (x) = 2x + 3. Puisque le taux
affine, l’équation de la tangente de variation d’une telle fonction en un
est y = 2x + 1. point quelconque est égal à 2 (et par
Remarque : selon le niveau de conséquent son nombre dérivé aussi), il
connaissances des élèves au mo- est cohérent que Romain obtienne ce
ment où ils abordent cet exercice, nombre dérivé directement.
il sera peut-être nécessaire de re- Le contre-exemple de la fonction carré
venir à la définition du nombre dé- montre que le nombre dérivé d’une
rivé d’une fonction en un point, ce fonction en un point n’est pas égal au
qui est une autre occasion de mon- taux de variation en ce point.
trer que le nombre dérivé d’une
59 demander d’utiliser l’outil Tangente de Geo-
Gebra et de décrire les variations de la fonc-
a. Soit f : x 7−→ mx une fonction linéaire. tion dérivée de f en fonction de l’allure de
Alors, pour tout réel a et pour tout réel la tangente mobile.
h non nul, on a : La vitesse maximale de la nacelle est égale
f (a + h) = m(a + h) = ma + mh. Donc à 40 m.s−1 , soit 144 km.h−1 et elle est at-
f (a + h) = f (a) + f (h). teinte aux points d’abscisses respectives 3
b. Soit f : x 7−→ x2 la fonction carré. et 3 + π.
Alors, pour a = 1 et h = 1, on a : Au-delà des manipulations logicielles, une
f (a + h) = 4 et f (a) + f (h) = 2. discussion peut s’engager autour de la
preuve de ces résultats : en admettant
Le cas de la fonction carré f montre qu’il d’autres résultats de dérivation, on peut ré-
est faux de dire que, pour tout réel a et investir des contenus sur les fonctions trigo-
tout réel h tels que a et a + h soient dans I, nométriques.
f (a + h) = f (a) + f (h). Certains élèves peuvent avoir remarqué que
60 la fonction f prend des valeurs négatives sur
1. La fonction f est dérivable sur R un « petit » intervalle de temps au début
comme somme de fonctions dérivables de l’attraction : on peut par exemple leur
sur R. De plus, pour tout réel x, on a : répondre que la courbe présentée est une
f ′ (x) = x2 − 10x + 1. modélisation effectuée à partir de données
discrètes.
2. Lucas connaît sans doute la dérivée des 62
fonctions monômes et la propriété de
dérivée d’une somme mais il n’a pas 1. D’après les affichages de calculatrice,
tenu compte des coefficients de chaque f ′ (0, 5) est visiblement égal à 2, 5 et
monôme (ni par conséquent de la pro- f ′ (3, 5) est visiblement égal à 2, 5 aussi.
priété de dérivée du produit par une On peut donc conjecturer que les tan-
constante). gentes aux points d’abscisses respec-
tives 0, 5 et 3, 5 sont parallèles.
61
Cet exercice d’oral est l’occasion pour les 2. Pour tout x, on a : f ′ (x) = 2x2 − 8x + 6.
élèves de manipuler un logiciel de géomé- De plus, f ′ (0, 5) = 0, 5 − 4 + 6 = 2, 5
trie dynamique devant la classe, ce qui peut et f ′ (3, 5) = 24, 5 − 28 + 6 = 2, 5.
constituer un entraînement à l’utilisation La conjecture précédente est donc prouvée.
des TICE pour le grand oral de Terminale. 3. L’équation f ′ (x) = 0 est équivalente à
L’énoncé est en écho de l’activité « Le ma- x2 −4x+3 = 0, dont les solutions sont 1
nège » p. 40. et 3. Donc la courbe de f admet exac-
Au cours de l’exposé, la participation des tement deux tangentes parallèles, aux
autres élèves est bien sûr souhaitée dans le points d’abscisses respectives 1 et 3.
sens où ils peuvent suggérer à l’élève qui est Avant de prouver cette affirmation, il
au tableau d’utiliser certaines fonctions du sera intéressant pour l’élève au ta-
logiciel telles que le zoom, l’étirement des bleau de la conjecturer à l’aide d’un
axes, la création d’un curseur, etc. émulateur de calculatrice vidéoprojeté.
Si l’élève au tableau utilise les mêmes ou- D’autres élèves peuvent également le
tils que dans l’activité « Le manège » (affi- relayer et présenter à leur tour les ma-
chage du coefficient directeur de différentes nipulations à effectuer avec d’autres
sécantes), il est tout à fait possible de lui modèles de calculatrice, le cas échéant.
de la démonstration exemplaire corri-
gée p. 122. Elle est proposée pour en-
traîner les élèves à savoir restituer une
démonstration du cours.
63
De même que dans la question 2., on
1. Pour tout h √ > 0, on a : peut utilliser un raisonnement par dis-
h+ h 1 crétisation.
τ0 (h) = =1+ √ .
h h On conclut de la même façon que précé-
2. Supposons que τ0 (h) tende vers ℓ, avec demment concernant l’existence d’une
1 tangente à la courbe de la fonction ra-
ℓ dans R. Alors, 1+ √ est aussi proche cine carrée, qui est dite « verticale »
h
de ℓ que l’on veut pourvu que h soit suf- au point O. Plus précisément, l’axe des
1 ordonnées du repère est la tangente à
fisamment proche de 0. Ainsi, 1 + √
h Cf en l’origine du repère.
est inférieur à 1 + ℓ (ou toute autre va- En complément, on peut aussi faire re-
leur ǫ + ℓ fixée à l’avance, avec ǫ > 0) marquer aux élèves que la propriété
pourvu que h soit suffisamment proche de conservation du contact est conser-
de 0. vée par symétrie axiale par rapport
Or, pour tout h tel que 0 < h < ℓ2 , on à la droite d’équation y = x : c’est
1
obtient : 1 + √ > 1 + ℓ, ce qui est une occasion pour revenir sur le lien
h graphique existant entre la courbe
contradictoire avec l’inégalité
de la fonction racine carrée et la
τ0 (h) 6 1 + ℓ.
demi-parabole d’équation y = x2 sur
Donc τ0 (h) ne tend pas vers un nombre
[0 ; +∞[ dans un repère orthonormé.
réel lorsque h tend vers 0.
Remarque : on peut aussi raisonner
avec des suites, comme dans le cours
p. 115. Plus précisément, en choisissant 64
h = 10−2n√, avec n entier naturel, on
a : 1 + 1/ h = 1 + 10n , qui est aussi
grand que l’on veut dès que n est suffi-
samment grand.
1. a. On calcule :
1 1
3. Le cas qui est évoqué par l’énoncé est 0,001
− −0,001 2 × 1 000
= = 106
celui où la fonction h 7−→ τ0 (h) tend 2 × 0, 001 2 × 0, 001
vers +∞ lorsque h tend vers 0. En in-
terprétant cette situation en termes de
coefficients directeurs, on peut encore b. Voici les affichages obtenus avec
dire (par définition) que la courbe de différents modèles de calculatrice.
Numworks
la fonction f admet une tangente, dite
« verticale ». Comme cette droite passe
par l’origine du repère, cette tangente
est exactement l’axe des ordonnées.
Remarque : on parle parfois de
« demi-tangente » car la fonction est
définie uniquement à droite de 0.
4. Cette question est une reprise intégrale
Casio GRAPH90+E Casio GRAPH90+E

TI-83

TI-83

Toutes les calculatrices devraient b. Pour tout h différent de 0 et


afficher soit un message d’erreur différent de 0, 001, on a :
1 1
soit un message de nombre non h−0,001
− −0,001
τ0 (h) =
défini car cela n’a pas de sens h
1
de parler de nombre dérivé en un τ0 (h) = , qui
point pour une fonction qui n’est 0, 001(h − 0, 001)
pas définie en ce point. tend vers −106 quand h tend vers
0. Donc la fonction est dérivable
en 0 et le nombre dérivé de cette
fonction en 0 est égal à −106 .
2. a. Voici les affichages obtenus avec
différents modèles de calculatrice. 3. Soit f dérivable en a. Alors, pour tout
Numworks
h différent de 0 :
f (a + h) − f (a − h) 1
= [τa (h) + τa (−h)].
2h 2
Puisque f est dérivable en a,
lim τa (h) = f ′ (a) et
h→0
lim τa (−h) = lim τa (h) = f ′ (a).
h→0 −h→0
Donc, par somme des limites, le quo-
f (a + h) − f (a − h)
tient tend vers
2h
f ′ (a) lorsque h tend vers 0. Méthode de construction de la tangente :
Remarque : cette question (difficile — Placer le point A(a ; a2 ) sur la para-
pour un élève) repose notamment sur bole.
des résultats algébriques (admis) sur b

les limites. De plus, il est nécessaire — Placer le point A′ (0 ; −a2 ).


de prendre une initiative algébrique — Tracer la droite (AA′ ), qui est la tan-
au préalable pour écrire le quotient gente à la parabole au point A.
comme la somme de deux taux de
variation. Enfin, il faut que l’élève
comprenne que h tend vers 0 si et
seulement si −h tend vers 0. 2
a2 b A
65 1

1. Soit a un réel non nul. La fonction f est


a
la somme de deux fonctions dérivables
b
0
−1 0 1 2
en a donc, par propriété, elle est elle-
même dérivable en a. −1
−a2 b b

2. Soit h un réel non nul. On a : A′ B


h + |h| |h| −2
τ0 (h) = =1+ .
h h
Si h > 0, alors τ0 (h) = 2. Voici la représentation d’une famille de
Si h < 0, alors τ0 (h) = 0. tangentes à la parabole d’équation y = x2 ,
Alors, si f était dérivable en 0, la limite obtenues avec la méthode de construction
en 0 de τa (h) serait, par unicité, égale précédente.
à la fois à 2 et à 0, ce qui est absurde.
Donc la fonction f n’est pas dérivable
en 0.
3. La situation n’est pas analogue à celle
de l’exercice 63, où la limite du taux
de variation était unique. On ne peut
donc pas définir a priori de tangente
à la courbe de f au point d’abscisse
0 cette fois. En revanche, on peut dire
que la courbe de f admet deux demi-
tangentes en O (on qualifie parfois
d’« anguleux » un tel point) : l’une
d’équation y = 0 (c’est l’axe des abs-
cisses) et l’autre d’équation y = 2x.
66
Soit a un réel quelconque.
Alors f ′ (a) = 2a. L’équation de la tangente
67
à la parabole d’équation y = x2 au point
d’abscisse a est égale à y = 2a(x − a) + a2 . 1. L’affichage doit faire apparaître le
Alors l’ordonnée à l’origine de cette tan- point commun évoqué dans les ques-
gente est égale à −a2 . tions suivantes, de manière à pouvoir
conjecturer les coordonnées de ce point.
2. Il s’agit de résoudre y = x + 1. Donc le nombre dérivé en 1 de
x2 + 2x = −x2 + 6x − 2, qui est équi- la fonction x 7−→ ax2 + bx + c est à la fois
valente à x2 − 2x + 1 = 0, dont la seule égal à 2a + b (donc aussi à −a) et à 1. Donc
solution est 1. Donc C1 ∩ C2 = {A}, où a = −1 et b = 3.
A(1 ; 3). Donc l’équation de la parabole est
3. Par calcul direct du nombre dérivé en y = −x2 + 3x.
1, le coefficient directeur de la tangente 70
à C1 au point A est égal à 2×1+2, soit On note A(a ; a2 ) et B(b ; b2 ) deux points
4, et celui de la tangente à C2 au point de la parabole P d’équation y = x2 , tels
A est égal à −2 × 1 + 6, soit 4 aussi. que a 6= b.
On en déduit que la droite d’équation 1. Puisque 2a 6= 2b, les tangentes (TA ) et
y = 4(x − 1) + 3 est la tangente à C1 (TB ) sont sécantes.
et à C2 au même point A.
2. Les équations respectives de (TA ) et
68 (TB ) sont y = 2ax − a2 et
1. Il est possible de proposer au moins une y = 2bx − b2 . Le point d’inter-
expression qui convient : pour f (x), section C de ces deux tangentes !a
3 a+b
ce serait par exemple 2x3 − x2 + 2x donc pour coordonnées ; ab .
2 2
et pour g(x), ce serait par exemple Le point D a pour coordonnées
√ 3  !2
−2 x − . a + b a + b
x  ; .
2. La question est là pour contrôler les 2 2
propositions des élèves. Le coefficient directeur de la tangente à
P au point D est égal à a + b. L’équa-
3. Il y a en réalité une infinité
tion de cette tangente est
de fonctions f et g possibles. !2
a+b a+b
!
En effet, pour tout réel k, y = (a + b) x − + ,
3 √ 3 2 2
2x3 − x2 + 2x + k et −2 x − + k qui est équivalente à
2 x
sont des expressions de fonctions (a + b)2
y = (a + b)x − .
dérivables sur R, dont les dérivées sont 4
données dans l’énoncé. 3. L’utilisation de deux curseurs indépen-
Avec la caractérisation des fonctions dants pour les abscisses respectives des
constantes du chapitre 4 p. 148, on points A et B permet d’émettre rapide-
montre que les fonctions précédentes ment la conjecture suivante avec un lo-
sont les seules à posséder de telles giciel de géométrie dynamique : le rap-
dérivées. port des aires de ABC et de ABD est
69 égal à 2. Voir Le python qui tue ! (p.
On peut par exemple commencer par re- 138 du spécimen) et son corrigé plus
marquer que la parabole passe par les points bas pour une preuve de cette conjec-
de coordonnées respectives (0 ; 0) et (3 ; 0). ture.
Donc l’équation est de la forme 71
y = ax(x − 3) = ax2 − 3ax. Par unicité de Pour tout réel x, on a : f (x) = |(x+2)(x+3)|
l’écriture développée et réduite d’une fonc-

(x + 2)(x + 3) si x 6 −3 ou x > −2
tion polynôme du second degré, on obtient : f (x) =  .
−(x + 2)(x + 3) si − 3 6 x 6 −2
c = 0 et b = −3a.
De plus, la tangente (TA ) a pour équation 1. Pour tout h non nul, on a :
f (−2 + h) − f (−2) f (−2 + h) 2. On suppose a strictement positif.
τ−2 (h) = =
h h Soit d la fonction définie sur R par
Or, 
h(1 + h) d(x) = f (x) − ((2ax0 + b)x − ax0 2 + c).
si h > 0
f (−2 + h) =  . Pour tout réel x, on a :
−h(1 + h) si −1 6 h < 0 d(x) = ax2 − 2ax0 x + ax0 2
Donc  d(x) = a(x2 − 2x0 x + x0 2 )
1 + h si h > 0
τ−2 (h) =  . d(x) = a(x − x0 )2 > 0.
−(1 + h) si − 1 6 h < 0 Donc P est située au-dessus de (Tx0 )
2. Voici l’affichage d’un extrait de feuille et les deux courbes ont un point com-
de tableur répondant à l’énoncé de la mun, d’abscisse x0 .
question. Le raisonnement étant valable pour
tout réel x0 , on peut conclure que P
est située au-dessus de chacune de ses
tangentes.
3. On suppose a strictement négatif.
Avec les mêmes notations que précé-
demment, pour tout x0 , on a :
3. On peut conjecturer que τ−2 (h) n’a pas d(x) = a(x − x0 )2 6 0.
de limite lorsque h tend vers 0. Plus Donc P est située au-dessous de cha-
précisément, lorsque h tend vers 0 par cune de ses tangentes.
valeurs inférieures, la limite de τ−2 (h)
Remarque : le choix des notations diffé-
semble être égale à −1 et lorsque h tend
rentes du cours (par exemple « x0 ») est vo-
vers 0 par valeurs supérieures, la limite
lontaire. Au-delà de la précaution nécessaire
de τ−2 (h) semble être égale à 1.
pour distinguer le coefficient de x2 de l’abs-
4. On peut interpréter les résultats précé- cisse du point de contact, il est formateur
dents de la manière suivante : les direc- pour les élèves d’écrire des raisonnements
tions des différentes sécantes (AMh ) à ou des calculs avec des notations diverses et
la courbe de f issues du point de co- adaptées à la situation étudiée.
ordonnées A(−2 ; f (−2)) ne semblent L’exercice est une initiation à la notion de
pas tendre vers la même direction sui- convexité d’une fonction (vue dans le pro-
vant le signe de h : leurs coefficients di- gramme de Terminale), vocabulaire qu’il est
recteurs respectifs semblent tendre vers possible d’introduire en synthèse de l’exer-
−1 (respectivement 1) lorsque le point cice.
Mh se « rapproche » du point A par la
gauche (respectivement par la droite).
5. D’après la question 1., si f était dé- 73
rivable en −2, alors τ−2 (h) aurait une La situation peut, entre autres, susciter
limite égale à la fois à 1 et à −1 lorsque les questions suivantes :
h tend vers 0, ce qui est absurde. Donc • Quelle représentation graphique
f n’est pas dérivable en −2. est celle de la fonction f ? de la
fonction g ?
72
• Quelles sont les abscisses respec-
1. Réponse : tives des points d’intersection de
y = (2ax0 + b)(x − x0 ) + ax0 2 + bx0 + c la courbe rouge avec l’axe des abs-
ou encore y = (2ax0 + b)x − ax0 2 + c cisses ?
• Les courbes bleue et rouge ont- f ′ (a) = −2a.
elles au moins un point commun Remarque : l’énoncé impose une
et si oui, combien ? méthode particulière pour réin-
• Si elles ont un seul point commun, vestir la définition du nombre dé-
que peut-on dire de leurs tangentes rivé d’une fonction en un point
respectives en ce point (en écho de mais il est souhaitable que les
l’exercice 67) : quelle est leur équa- élèves utilisent une autre méthode
tion ? Sont-elles confondues ? pour contrôler leur réponse.
• Quelles sont les positions relatives b. D’après l’énoncé, la droite (PC)
de Cf et de Cg ? Quelles sont les est en fait la tangente à Cf au
positions relatives de chacune des point A. Donc son équation est
ces courbes avec leurs tangentes y = −2a(x − a) + 1 − a2 , qui est
respectives ? équivalente à y = −2ax + a2 + 1.
• La fonction f a-t-elle une propriété 2. Puisque P(−5, 05 ; 0) appartient à la
de convexité sur ]0 ; +∞[ (en écho tangente (AC), le nombre a est une so-
de l’exercice 72) ? lution de l’équation
x2 + 10, 1x + 1 = 0. Or, cette équation
74
a pour solutions
Soit a un réel quelconque et A(a ; f (a)) −10, 1 + 9, 9
le point de Cf d’abscisse a. La tangente à = −0, 1 < −1 et
2
Cf au point A a pour équation −10, 1 − 9, 9
= −10.
y = (4a − 3)(x − a) + 2a2 − 3a + 2, qui est 2
équivalente à y = (4a − 3)x − 2a2 + 2. Puisque a ∈ [−1 ; 1], on en déduit :
Cette tangente passe par l’origine du repère a = −0, 1.
si et seulement si −2a2 + 2 = 0, si et 3. D’après la question précédente, l’équa-
seulement si a = 1 ou a = −1. tion de (AC) est y = 0, 2x + 1, 01.
Les points vérifiant les conditions de L’ordonnée du point C est donc égale
l’énoncé ont donc pour coordonnées respec- à 0, 2 × 0, 02 + 1, 01, soit 1, 014. De
tives (−1 ; 7) et (1 ; 1). plus, le pied de l’arbre est modélisé par
le point de la parabole d’abscisse 0, 02
Remarques : après un tel raisonnement, donc l’ordonnée de ce point est égale à
on peut conseiller aux élèves de contrôler 0, 996. Donc l’arbre mesure exactement
graphiquement leur réponse. 14,4 m.
D’autre part, cet exercice constitue une 4. Soit Q le point le plus proche de la col-
bonne introduction à l’exercice 75. line satisfaisant aux conditions de visi-
75 bilité. De manière équivalente, cela si-
On considère que le point P est situé sur gnifie que (CQ) est la tangente à la pa-
l’axe des abscisses. rabole au point B d’abscisse b ∈ [0 ; 1]
1. a. Par hypothèse, le nombre a ap- à déterminer. Ainsi, l’équation réduite
partient à [−1 ; 1]. Pour tout h de cette tangente est y = −2bx+b2 +1.
non nul tel que a + h appartient à Puisque C(0, 02 ; 1, 014) appartient à
[−1 ; 1], on a : cette tangente, b est une solution de
1 − (a + h)2 − 1 + a2 l’équation x2 − 0, 04x − 0, 014 = 0. Les
τa (h) = solutions de cette équation sont 0, 14
h
τa (h) = −2a − h, qui tend vers et −0, 01 < 0. Donc b = 0, 14. Alors
−2a lorsque h tend vers 0. Donc l’équation de (CQ) est
y = −0, 28x + 1,019 6. Donc l’abscisse 0 = a × 03 + b × 02 + c × 0 + d. Donc
1,019 6 d = 0.
de Q est égale à .
0, 28 La fonction f étant (la restriction à
Donc tous les points de l’axe des abs- [0 ; 3] d’) une somme de fonctions déri-
cisses dont l’abscisse est supérieure ou vables sur R, elle est dérivable sur [0 ; 3]
égale à 3, 642 (à 10−3 près par excès) et, pour tout réel x, on a : f ′ (x) =
sont des positions possibles pour voir 3ax2 + 2bx + c.
la cime de l’arbre (tant que le permet
2. On traduit « l’accès de la terrasse à la
la sensibilité de l’œil de Pablo).
rampe est horizontal » par le fait que
76 f ′ (0) = 0. Donc c = 0.
1. a. Pour tout x > 0, on a : 3. De la même façon que pour le point O,
f (x) = x + 1. Donc f est (la res- le point A appartient à Cf , ce qui est
triction d’) une fonction affine dé- équivalent à
finie sur ]0 ; +∞[. Elle est en par- f (3) = 0, 5 ou encore à
ticulier dérivable sur ]0 ; +∞[ et, 27a + 9b = 0, 5.
pour tout x > 0, on a : f ′ (x) = 1. De plus, l’accès du salon à la rampe est
b. Pour tout réel x, on a : lui aussi horizontal, ce qui se traduit
g(x) = x2 − 1. Donc g est une de manière équivalente par f ′ (3) = 0
fonction polynôme du second de- ou encore par 27a + 6b = 0. D’où le
gré. Elle est en particulier déri- système indiqué par l’énoncé.
vable sur R et, pour tout réel x, 4. Par exemple, par soustraction membre
on a : g ′ (x) = 2x. à membre des deux équations, on
2. Soit h une fonction définie et dérivable 1
obtient 3b = 0, 5, soit b = . On en
sur R telle que pour tout réel x, 6
1
h (x) = 2x. Avec les notations de la

déduit a = − .
question précédente, on a, pour tout 27
Donc, pour tout réel x dans [0 ; 3], on
réel x : (h − g) (x) = h (x) − g (x) = 0.
′ ′ ′
1 1
D’après le résultat admis, cela est équi- a : f (x) = − x3 + x2 .
27 6
valent au fait que h − g est constante
sur R, ou encore qu’il existe un réel k
telle que h = g + k sur R.
On a ainsi caractérisé toutes les fonc-
tions dérivables sur R, dont la dérivée 5. Pour tout a dans [0 ; 3], on a : f ′ (a) =
est x 7−→ 2x. 1 1
− a2 + a. Or :
Remarque : au lieu de la fonction g, 9 3
2 f ′ (a) 6 0, 05 ⇐⇒ 20a2 − 60a + 9 > 0.
on peut utiliser aussi x 7−→ x . Dans ce
cas, on vérifie aussi que les fonctions h Cette inéquation a pour ensemble de so-
solutions du problème sont telles qu’il lutions [0 ; a1√ ] ∪ [a2 ; 3], avec
existe un réel k tel que, pour tout réel

30 − 12 5
a = > 0, 15 et
x, on a : h(x) = x2 +k ′ = x2 +1+(k−1), 1 20 √
ce qui est équivalent à l’existence d’un 30 + 12 5
a2 = < 2, 9. Horion a donc du
réel k tel que h = g + k. 20
souci à se faire : il doit se remettre au travail
77 car la majeure partie de la rampe modélisée
1. Puisque l’origine du repère appartient par la courbe de la fonction f a une pente
à Cf , on a : strictement supérieure à 0,05.
plus simplement possible, en évitant le
fourre-tout mal digéré
Sur la forme, on peut évaluer les points
Les propositions d’exposé dans ce manuel suivants.
permettent aux élèves de découvrir des • En introduction, rappeler le sujet et le
notions mathématiques sous un jour plus reformuler si nécessaire ou dire claire-
culturel ou en lien avec d’autres disciplines. ment comment il a été interprété le cas
Ces propositions sont autant d’occasions échéant
de mettre les élèves en situation d’oral,
en vue de les familiariser avec cet exercice • S’exprimer clairement, assez lente-
difficile (et en particulier avec l’épreuve ment, suffisamment fort, en marquant
du grand oral) sur un contenu qui n’est des pauses (par exemple avant de pas-
pas exclusivement d’ordre mathématique. ser à l’idée suivante), regarder l’assis-
Dans le même temps, ces exposés peuvent tance de temps en temps, faire preuve
susciter des idées complémentaires sur d’une certaine conviction
les contenus du dossier à présenter en • Utiliser ses notes de manière modérée :
Terminale. un bon exposé nécessite de la part de
l’orateur une bonne connaissance de
Pour chaque exposé, il est possible de son sujet et lire constamment ses notes
faire travailler un groupe d’élèves en amont est non seulement monotone mais aussi
pour la recherche proprement dite et de révélateur d’un manque de familiarité
demander à ce que chaque élève du groupe avec les contenus
s’exprime pendant le temps de l’exposé • Équilibrer les phases de discours,
(c’est en particulier en attribuant des d’écriture au tableau, d’utilisation du
rôles précis que le travail en équipe peut vidéoprojecteur
prendre du sens). Il est intéressant de faire • Plus spécifiquement, si un diaporama
participer la classe après ou pendant le est projeté, vérifier que celui-ci est syn-
temps d’exposé, ce qui permet entre autres thétique, sobre et non redondant avec
d’évaluer les capacités de réactivité des le discours
membres du groupe.
• Utiliser à bon escient le vocabulaire
scientifique (prononcer les mots nou-
La grille d’évaluation peut prendre en
veaux ou difficiles est un autre signe
compte (sur le fond) les capacités suivantes.
de familiarité)
• Répondre au sujet donné
• Respecter la contrainte de temps de
• Illustrer les idées théoriqes par des passation fixée, le cas échéant
exemples • Distribuer la parole aux autres
• Replacer les éléments scientifiques membres du groupe si plusieurs élèves
dans leur contexte historique (éléments réalisent l’exposé
d’Histoire, mœurs de l’époque, état des • Conclure clairement en reprenant les
connaissances scientifiques, lien avec idées essentielles de l’exposé
d’autres disciplines,. . . )
• Pendant la phase de questions des
• Définir proprement les mots de voca- autres camarades, faire preuve d’écoute
bulaire employés et d’ouverture et accepter le débat ou
• Présenter les notions qui dépassent le la contradiction tout en gardant un es-
cadre du programme de Première le prit critique
78 flexion pour des courbes paramétrées est
Cet exposé est essentiellement destiné possible : le traitement d’un exemple simple
aux plus linguistes des élèves : chercher peut largement suffire pour une présenta-
la racine des mots facilite la mémorisation tion orale.
d’un concept ou d’un résultat scientifique. La notion de normale à une courbe permet
Les élèves ont la possibilité de repartir de la de réinvestir les connaissances concernant le
notion de tangente à un demi-cercle étudiée produit scalaire et l’orthogonalité de deux
au cycle 4 et de rattacher la notion de sé- vecteurs.
cantes et de tangente à une courbe plus gé- D’autres notions (trajectoire d’un mobile,
nérale avec les différentes positions relatives rayon de courbure, repères de Frénet, ,..)
d’une droite et d’un cercle dans le plan. peuvent être envisagées comme passerelles
Pour les plus avancés, on peut fournir une avec la mécanique du point, si elles sont pré-
formule de dérivation supplémentaire pour sentées à un niveau théorique raisonnable.
déterminer l’équation des tangentes à un
demi-cercle particulier,
√ par exemple celui 80
d’équation y = 1 − x , avec x ∈ [−1 ; 1]
2

(ou x ∈] − 1 ; 1[ si on ne veut pas parler La querelle de paternité entre Newton et


de tangente verticale) dans un repère ortho- Leibniz évoquée dans l’énoncé de l’exposé
normé. (lors d’un voyage à Londres en 1673, Leib-
Si l’équation générale d’un cercle dans un niz rencontre des mathématiciens anglais
repère orthonormé est donnée et si l’ou- et il est admis à la Royal Society. Newton
til du produit scalaire est à disposition, on le soupçonnera plus tard d’avoir lu un de
peut encore enrichir le contenu de l’exposé ses manuscrits sur le calcul différentiel)
par la preuve de la règle de « dédouble- est un prétexte pour apporter un éclairage
ment » : soit un cercle d’équation carté- physique au calcul différentiel (qui reste en
sienne x2 + y 2 + 2ax + 2by + c = 0. Alors Première présenté dans le cas particulier
la tangente à ce cercle au point de coordon- de la dérivation) : les tentatives de forma-
nées (x0 ; y0 ) a pour équation cartésienne lisation de la notion de vitesse instantanée
xx0 + yy0 + a(x + x0 ) + b(y + y0 ) + c = 0. d’un mobile à un temps donné datent de
Un autre axe de recherche est de justifier la fin du XVIIe siècle et il sera utile de
l’utilisation du mot « tangente » en trigo- rappeler que la théorie de la dérivation a
nométrie : l’élève peut alors compléter le pour origine des considérations mécaniques.
cercle trigonométrique tout en réinvestis- Pour cet exposé, il sera utile de consulter
sant le théorème de Thalès. notamment l’extrait de l’ouvrage de New-
ton p. 140. La première motivation de cet
exposé est d’évoquer (et si possible d’ex-
79 pliciter) l’introduction aux « indéfiniment
Cet exposé est essentiellement un pré- petits » qui a présidé aux travaux des deux
texte à l’introduction de la notion de grands scientifiques. Sans entrer dans la
convexité d’une fonction dérivable (au théorie, les élèves pourront faire un paral-
moins une fois) sur un intervalle. L’élève lèle avec la notion d’approximation affine
pourra par exemple illustrer la notion de (voir à ce sujet l’activité « La méthode
point d’inflexion en la reliant à la position pas à pas » p. 38), voire de développement
relative de la courbe d’une telle fonction limité en un point, pour une fonction
avec ses tangentes. suffisamment régulière.
Une extension de la notion de point d’in-
possible de rencontrer au cours du TP.
f (m) − f (a) f (a + h) − f (a)
f ′ (a) = lim = lim
m→a m−a h→0 h

Vitesse d’un robot Calcul de nombre dérivé ou de fonc-


tion dérivée
Objectifs généraux Pour la question 5., suivant les connais-
sances des élèves, on pourra soit utiliser la
Ce TP s’inscrit dans une phase de réinves-
définition du nombre dérivé soit utiliser les
tissement des notions de taux de variation,
résultats des dérivées des fonctions de ré-
de nombre dérivé et de tangente.
férence soit même proposer les deux ap-
Il permet de faire des ponts entre les diffé-
proches.
rents registres (sémantique, algébrique, gra-
phique) de la dérivation tout en faisant le
lien entre les notions physiques de vitesse Éléments de corrigé
moyenne et de vitesse instantanée.
1. Voici une copie d’écran possible.
On observera que la tangente à
Donner du sens à la notion de limite la courbe de f en A n’est pas
La figure dynamique et le lien avec les affichée mais son équation est dis-
notions physiques permettent de renforcer ponible dans la fenêtre Algèbre.
les représentations des élèves au sujet du
nombre dérivé (défini comme limite de co-
efficients directeurs de sécantes).
La figure dynamique est ici vecteur de com-
préhension pour l’élève, notamment lors de
la conjecture d’une vitesse instantanée, qui
nécessite une prise d’initiative pour l’utili- f (20) − f (0) 240 − 0
sation du logiciel, et qui permet de donner 2. On a : = = 12.
20 − 0 20 − 0
un sens géométrique au calcul de limite : La vitesse moyenne du robot sur la du-
l’objectif est de relier le résultat du calcul à rée totale de l’expérience est 12 m.s−1 .
l’obtention de la tangente comme « droite Si la vitesse était constante, la dis-
limite » des droites (AM) lorsque « M se tance parcourue serait proportionnelle
rapproche de A ». au temps écoulé. Or, ici, la fonction
f n’est pas linéaire. Donc la vitesse
Manipulation d’écritures mathéma- n’est pas constante (on peut aussi cal-
tiques, résultats exacts et approchés culer d’autres vitesses moyennes, par
exemple entre 0 et 10 secondes).
Une des objectifs de ce TP en particulier
est de développer l’esprit critique des 3. a. On a :
f (12) − f (5) 96 − 22, 5
élèves lorsqu’ils confrontent des résultats = = 10, 5
12 − 5 7
de calculs avec des valeurs lues « expéri- Remarque : on pourra faire re-
mentalement » (obtenues avec un logiciel marquer aux élèves (s’ils ne se
par exemple). font pas la réflexion spontané-
On peut inciter les élèves à mener une ment) que le taux de variation de-
réflexion sur les égalités suivantes, qu’il est mandé est celui de f entre 5 et
5+h, avec h = 7, c’est-à-dire, avec 0, 5h2 + (a + 2)h
τa (h) =
les notations du cours, τ5 (7). h
τa (h) = a + 2 + 0, 5h.
f (12) − f (5) Puisque lim a + 2 + 0, 5h = a + 2
b. Le quotient n’est
12 − 5 h→0
autre que la vitesse moyenne du et que a + 2 est un nombre réel,
robot entre la 5e et la 12e seconde, la fonction f est dérivable en a et
exprimée en m.s−1 . f ′ (a) = a + 2.
Remarque : il est possible de cal-
c. Si on règle les curseurs sur les va-
culer directement la fonction déri-
leurs a = 5 et m = 12, on observe
vée de f pour répondre aux ques-
que la valeur 10, 5 correspond au
tions précédentes.
coefficient directeur de la droite
(AM), visible dans l’équation car-
tésienne affichée dans la fenêtre
Algèbre.
Cela s’explique par le fait que le
coefficient directeur de (AM) est 1
f (12) − f (5)
égal à : on retrouve 1. La valeur affectée à la variable d pour
12 − 5 a = −2 est −32.
le calcul effectué précédemment.
4. a. La vitesse cherchée est très proche
2. Les réponses sont b et c car elles
de la vitesse du robot entre la
5e et un deuxième instant « très admettent 9a2 − 6a comme nombre dé-
proche ». Ainsi, en posant a = 5 rivé en a.
et en prenant des valeurs de m 2
de plus en plus proches de a, on 1. Le tableau complété est le suivant.
obtient des coefficients directeurs i d h
de plus en plus proches de 7. On 0,1
peut donc conjecturer que la vi- 1 13,32 0,01
tesse cherchée est 7 m.s−1 .
2 13,02 0,001
b. Pour tout h non nul, on a : 3 12,99 0,0001
0, 5h2 + 7h 4 12,99 0,00001
τ5 (h) = = 7 + 0, 5h, qui
h
tend vers 7 lorsque h tend vers 2. La valeur stockée dans la variable d
0. Donc f est dérivable en 5 et pour n = 4 est le taux de variation
f ′ (5) = 7. de la fonction f entre 3 et 3 + h, avec
c. Le logiciel permet de vérifier que h = 0, 0001.
le coefficient directeur de la tan-
gente à la courbe de f au point
d’abscisse 5 est égal à 7.
5. a. En comparant la valeur de a et le
coefficient directeur de la tangente
à la courbe de f au point d’abs-
cisse a, on conjecture que
f ′ (a) = a + 2.
b. Pour tout h non nul, on a :
3
Les fonctions à écrire sont les suivantes. Elles tiennent compte des questions de
l’exercice 4.

4
Les fonctions à écrire sont les suivantes.

5
1. Si on appelle la fonction avec l’argument 0, la console affiche une erreur puisque le
calcul de l’image de f effectue une division par 0.
2. 3. Les fonctions à écrire sont les suivantes.
6
1. Cette liste créée en compréhension comprend les valeurs entières de −3 à 7.

2. 3. Les fonctions à écrire sont les suivantes.


Complément : ce Python qui tue ! ainsi
que l’exercice 70 peuvent piquer la curio-
sité des élèves. On peut démontrer le ré-
sultat sur le quotient des aires des triangles
Méthode de Newton
ABC et ABD avec la formule de Héron mais
des calculs fastidieux attendent le plus té-
méraire des algébristes. Visées pédagogiques
Il est possible, en admettant (ou en prou- Ce TP permet de réinvestir la pro-
vant) le résultat suivant, de démontrer la priété donnant une équation de tangente,
conjecture. et d’appréhender géométriquement l’algo-
Pour tous points A, B et C du plan muni rithme correspondant à la méthode de New-
d’un repère orthonormé, l’aire du triangle ton pour ensuite l’implémenter en langage
1 −→ −→
ABC est égale à det AB, AC . Python (implémentation de fonctions Py-
2
Avec ce résultat, en reprenant les nota- thon correspondant à des fonctions, des
tions de l’exercice 70 2
; b2 ), suites, et pour la recherche de rang).
 : A(a ; a ), B(b !2 
a+b a+b a+b 
!
C ; ab et D  ; , et
2 2 2 Construction géométrique
en posant :
−→ −→ La répétition des opérations, lors de la
d1 = det AB, AC et construction géométrique, permet de bien
−→ −→
d2 = det AB, AD , on obtient : appréhender l’algorithme mis en place. De
a+b plus, on pourra éventuellement présenter la
!
2 2 2
d1 = (b−a)(ab−a )−(b −a ) −a création d’un outil dans GeoGebra, via le
2
b+a (b − a)3
!!
bouton , ce qui permet d’itérer les tâches
d1 = (b − a)2 a − =−
2 2 plus facilement (outil fourni dans le fichier
enseignant).
 !2 
a+b
d2 = (b − a)  − a2  Précision de la méthode
2
a+b Pour la mise en place de l’algorithme de
!
− (b2 − a2 ) −a
2 seuil demandé à l’élève, il est nécessaire de
disposer d’un majorant de l’erreur : pour
a+b a+b tout entier naturel n, on a :
  
d2 = (b − a) −a +a−b−a 1 √
2 2 un − a 6 (K (u0 − a))2 , où a = 2,
n 3

(b − a)2 a − b K
d2 = × M
2 2 K = , M étant un majorant de f ′′
(b − a)3 2m
d2 = − . et m un minorant de f ′ sur l’intervalle I
4
|d1 | considéré.
D’où = 2 et le résultat. 3
|d2 | En prenant I = [1, 25 ; 2], on a : u0 − a < ,
4
M = 12 et 4, 6 < m < 4, 7, on en déduit
12 12 12
1< <K< = . Donc
2 × 4, 7 2 × 4, 6
!2n
9,!2n
2
12 3 36
= < 0, 982 .
n
un − a < ×
9, 2 4 36, 8
Le majorant choisi est très grossier, mais la
convergence de la suite étant quadratique,
elle est « extrêmement rapide ».
2. Voici une proposition de fonction Py-
thon correspondant à un .

3. Ci-après les valeurs approchées four-


nies par les fonctions Python.

Éléments de corrigé
4. Voici une proposition de fonction Py-
PARTIE A thon
√ donnant la valeur approchée de
2 à 10−k près.
3
1. La tangente à Cf au point d’abscisse B
a pour équation
y = f ′ (a)(x − a) + f (a).
Comme C appartient à cette tangente
et a pour ordonnée 0, son abscisse x vé-
rifie f ′ (a)(x−a)+f (a) = 0. Comme on
a supposé f ′ (a) 6= 0, cela est équivalent
à f (a)(x − a) = −f (a), à Elle permet par exemple
√ d’obtenir une
valeur approchée de 2 à 10−6 près.
3
f (a) f (a)
x−a = − ′ et donc à x = a− ′ .
f (a) f (a)
2. Graphiquement, les points ainsi
construits semblent se rapprocher du
point d’intersection de Cf avec l’axe
des abscisses. Si on admet que cette
conjecture est correcte, on peut en
déduire que√la suite des abscisses a
pour limite 2.
3

PARTIE B
1. Voici une proposition de fonctions Py-
thon qui correspondent respectivement 1. y = x2 est équivalent à
à f (x) et f ′ (x). ˙ = x2 + 2xxo
y + yo ˙ + xo
˙ ou encore à
2
˙ = 2xxo
yo ˙ + xo˙ .
On aboutit à :
˙
yo
= 2x + xo. ˙ Comme Newton
˙
xo
considère la quantité xo˙ comme « in- D’après Le Robert illustré, édition
définiment petite », il la considère 2019, on appelle calcul différentiel la
comme négligeable mais prend soin « partie des mathématiques qui a pour
ẏ objet l’étude des variations infiniment
de noter la quantité obtenue pour
ẋ petites des fonctions ». Cette défini-
˙
yo
lors de ce passage à la limite (qui tion laissera les scientifiques sur leur
˙
xo faim et renvoie directement à la locu-
ne dit pas son nom). Remarquer qu’il
utilise néanmoins la même notation – tion suivante : le calcul infinitésimal
avec le point supérieur – pour ẋ et xo,
˙ contenant en quelque sorte le calcul
qui sont des objets différents, ce qui dit « différentiel » et le calcul dit
est courant dans les textes anciens. « intégral ».

D’où ẏ = 2xẋ. Créée au XVIIe siècle par Newton,


Leibniz et leurs prédécesseurs immé-
diats (les apports originels de Fermat
Avec les notations actuelles « à la phy-
ẏ seront vite occultés par la fameuse
sicienne », la notation désigne la dé- querelle), transformée au XVIIIe siècle

dy ˙
yo ∆y par Euler en un formidable instrument
rivée et est en fait , qui sym-
dx ˙
xo ∆x de calcul, l’analyse infinitésimale a
bolise un taux de variation. connu de très larges améliorations
Avec des notations mathématiques, formelles jusqu’à représenter l’une des
l’égalité ẏ = 2xẋ s’écrit dy = 2xdx. théories les plus finement ciselées des
La correspondance avec les différentes mathématiques. Pour en apprécier la
notations peut se lire dans le tableau saveur, il est nécessaire d’avoir assi-
suivant, en posant y = f (x). milé les notions de dérivation (calcul
différentiel pour une variable). Le
calcul infinitésimal pour les fonctions
Phys./ Mathématiques de plusieurs variables a eu un dévelop-
Newton
Maths pement plus tardif que la dérivation :
ses fondements sont solidement établis
˙
xo ∆x h
uniquement à partir du XXe siècle.
L’étude algébrique des opérateurs
˙
yo ∆y f (x + h) − f (x)
différentiels linéaires ne commence
˙
yo ∆y qu’au XIXe siècle et donnera lieu plus
τx (h)
˙
xo ∆x tard au calcul différentiel extérieur,
ẏ dy qui ouvrira notamment largement une
f ′ (x) porte sur la géométrie différentielle.
ẋ dx

˙
yo Les considérations et apports de
Par exemple, l’égalité = 2x + xo
˙ se
˙
xo Newton et de Leibniz sur le calcul
traduit de nos jours par τx (h) = 2x+h, infinitésimal sont d’ordre numérique,
où h est non nul. au sens de l’ordre de grandeur actuel
2. On peut trouver dans la littérature (« négligeable par rapport à »). Les
pléthore d’articles concernant les mots « indéfiniment petits intervalles de
de cette question. temps » ou « accroissement infiniment
petits » sont notés xo
˙ et yo
˙ par New-
ton, qu’il appelle « moments ». Comme biographique, il sera intéressant d’in-
la notion de vitesse instantanée, celle sister sur le fait que la formation ini-
d’infiniment petit est non définie. En tiale de Leibniz n’est pas mathéma-
se basant sur l’égalité d = vt, où v tique : c’est avec les encouragements
désigne une vitesse moyenne, Newton de Huygens qu’il se consacre véritable-
étend cette relation en considérant ment aux sciences, complétant une jeu-
que, pendant un temps infiniment nesse plutôt tournée vers la théologie,
petit, on peut considérer la vitesse le droit et la philosophie.
comme constante. C’est pour cela
4. Les élèves peuvent se baser sur le
qu’il affirme que les quantités x et y
document 3 pour établir un panorama
deviennent respectivement x + xo ˙ et
synthétique des grandes étapes du
y + yo˙ après un intervalle de temps
calcul différentiel.
indéfiniment petit.

C’est Leibniz qui introduit le symbole Outre Pierre de Fermat, à qui on


d, abréviation de différence ainsi que doit la notion intuitive de position
dy limite des sécantes, on peut citer
la notation (dans la même veine, John Wallis, James Gregory et Isaac
dx
c’est
Z bien par un « s » de l’époque : Barrow qui s’inspirent des idées de
– première lettre du latin summa – Fermat pour développer une méthode
qu’il symbolise pour la première fois de détermination d’une tangente par
une intégrale). le calcul, Descartes ayant relevé le
manque de rigueur de son compatriote.
Le terme « fluxion » employé par
Newton désigne la vitesse instantanée À la fin du XVIIe siècle, Guillaume
d’une « variable en mouvement » de L’Hospital contribue à diffuser
(appelée fluente), ce qui se traduit de le calcul différentiel de Leibniz, qui
nos jours par « dérivée ». Le calcul l’emporte sur Newton en Europe
des fluxions n’est autre que la table continentale : sa notion d’infiniment
des opérations de dérivation que nous petit, mal (car non) définie, tient de
connaissons actuellement. l’intuitif et ne peut donc pas s’imposer
comme référence universelle : « être
L’analyse numérique est une disci- négligeable » peut s’entendre mais ne
pline située de part et d’autre de peut tenir lieu de définition (solide et
la frontière entre les mathématiques objective).
et l’informatique : elle s’intéresse aux
fondements et à la mise en pra- Au XVIIIe siècle, d’Alembert tente
tique des méthodes permettant de ré- une formalisation de la notion de
soudre (souvent de manière appro- nombre dérivé en un point mais le
chée) des problèmes d’analyse mathé- point délicat reste la notion de limite,
matique, comme par exemple la re- qui va ralentir considérablement les
cherche des solutions d’une équation progrès de l’analyse, et pas seulement
différentielle (recherche « des fluentes concernant le calcul différentiel.
connaissant les fluxions », comme di-
rait Newton). Il faudra attendre le XIXe siècle et les
3. Au cours de cet exposé typiquement travaux de Weierstrass pour que la si-
tuation se clarifie avec la formalisation
de la notion de limite.

Un peu plus tard, la définition de li-


mite induit des phénomènes qualifiés
de « pathologiques », par exemple des
fonctions continues et nulle part dé-
rivables, qui ont quelques propriétés
fractales. Charles Hermite écrira en
1893 : « Je me détourne avec effroi et
horreur de cette plaie lamentable des
fonctions continues qui sont sans déri-
vée. »
Réponse à la question d’ouverture, p. 141
Si, par exemple, la courbe 𝐶 est celle de la fonction 𝑓 définie par y

𝑓(𝑥) = 0,1𝑥 3 − 0,3𝑥 2 + 0,3𝑥 + 0,9, dérivable sur ℝ , de dérivée vérifiant : 2

𝑓 ′ (𝑥) = 0,3𝑥 2 − 0,6𝑥 + 0,3 , la dérivée seconde de 𝑓, qui est la dérivée de 𝑓 ′ , 1


vérifie 𝑓"(𝑥) = 0,6(𝑥 − 1) : elle est négative sur ] − ∞; 1] , positive sur [1; +∞[
-2 -1 0 1 2
et s’annule en 1 (le point d’abscisse 1 de 𝐶 est appelé « point d’inflexion »). x
-1
Par suite, 𝑓 ′ est décroissante sur ] − ∞; 1] et croissante sur [1; +∞[ ce qui
traduit le fait que les pentes des tangentes décroissent jusqu’à l’abscisse 1
pour croître ensuite. De plus, 𝑓 ′ (𝑥) = 0,3(𝑥 − 1)2 ≥ 0 sur ℝ .
La branche de 𝐶 correspondant aux abscisses 𝑥 ≤ 1 est ainsi concave y
(« ouverte vers le bas ») donc plus facile à tracer à la main (pour un droitier) 2
et celle correspondant aux abscisses 𝑥 ≥ 1 est convexe (« ouverte vers le haut »),
1
ce qui rend son tracé à la main moins aisé.
On dit dans un tel cas qu’il y a un changement de concavité en 1. -2 -1 0 1 2 3x

-1

-2

Les deux font la paire


Activité d’introduction 30, p.43

Objectifs généraux
Prérequis
-Connaître les dérivées des fonctions de référence, de la somme de deux fonctions et du
produit d’une fonction par une constante (chapitre 3) ;
-Simplifier une expression avant de calculer l’expression d’une dérivée.
Cibler l’erreur (si fréquente) consistant à penser que (uv)′ = u′ v′.
(Erreur attendue quand on ne connait « que » les formules donnant (u + v)′ ou (u − v)′
pouvant laisser penser que la dérivation est « compatible » avec les 4 opérations de base).
Prolongement possible : on pourra, en cours de chapitre, après avoir introduit et pratiqué toutes
1
les formules de dérivation, proposer l’exemple du produit : x ↦ x × x−1 qui vérifie (uv)′ = u′ v′
sur ]1; +∞[ (par exemple), afin de ne pas laisser penser non plus que l’égalité, fausse en général,
n’est pas seulement vraie quand les fonctions u et v sont constantes.
Commentaires et corrigés détaillés
1
1. a. Cas 1 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 =]0; +∞[ on a : 𝑢′ (𝑥) = 1 et 𝑣 ′ (𝑥) = − 𝑥 2 ;

Cas 2 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 = ℝ, on a : 𝑢′ (𝑥) = 2𝑥 et 𝑣 ′ (𝑥) = 0 ;


1
Cas 3 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 =]0; +∞[, on a : 𝑢′ (𝑥) = 𝑣 ′ (𝑥) = ;
2√𝑥
′ (𝑥) 2 ′ (𝑥)
Cas 4 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 = ℝ, on a : 𝑢 = 3𝑥 et 𝑣 =0;
Cas 5 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 = ℝ, on a : 𝑢′ (𝑥) = 0 et 𝑣 ′ (𝑥) = 0 ;
1
Cas 6 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 =]0; +∞[, on a : 𝑢′ (𝑥) = − et 𝑣 ′ (𝑥) = 3𝑥 2 ;
𝑥2

Cas 7 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 = ℝ, on a : 𝑢′ (𝑥) = 1 et 𝑣 ′ (𝑥) = 2𝑥.


1
b. Cas 1 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 =]0; +∞[ , 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) = 𝑥 × 𝑥 = 1 donc (𝑢𝑣)′ (𝑥) = 0.
1 1
Cas 2 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 = ℝ , 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) = 𝑥 2 × 2 = 2 𝑥 2 donc (𝑢𝑣)′ (𝑥) = 𝑥.

Cas 3 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 =]0; +∞[, 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) = √𝑥 × √𝑥 = 𝑥 donc (𝑢𝑣)′ (𝑥) = 1.

Cas 4 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 = ℝ, 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) = 𝑥 3 × √2 = √2𝑥 3 donc (𝑢𝑣)′ (𝑥) = 3√2𝑥 2
1 √2
Cas 5 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 = ℝ, 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) = √2 × = donc (𝑢𝑣)′ (𝑥) =0
2 2
1
Cas 6 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 =]0; +∞[, 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) = 𝑥 × 𝑥 3 = 𝑥 2 donc (𝑢𝑣)′ (𝑥) = 2𝑥
Cas 7 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 = ℝ, 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) = 𝑥 × (𝑥 2 + 1) = 𝑥 3 + 𝑥
donc (𝑢𝑣)′ (𝑥) = 3𝑥 2 + 1
2. Le seul cas dans lequel on a (𝑢𝑣)′ = 𝑢′𝑣′ sur 𝐼 est donc le cas 5, lorsque 𝑢 et 𝑣 sont
constantes sur 𝐼.
Commentaire : en conclusion, on observe que contrairement à la somme ( ou différence),
l’opération produit n’est pas « compatible » avec celle de dérivation ; on peut aussi signaler
qu’un seul contre-exemple aurait suffi pour nier cette incompatibilité mais que la
multiplicité indique que, pratiquement, l’égalité (uv)′ = u′ v′ sur un intervalle donné est en
fait exceptionnelle.

Les couples bien assortis


Activité complémentaire 32, p.36

Objectifs généraux
Prérequis
-Savoir que le nombre dérivé d’une fonction en un nombre 𝑎 est le coefficient directeur de la
tangente à la courbe de la fonction à l’abscisse 𝑎 et aussi l’image de 𝑎 par la dérivée de cette
fonction.
Il s’agit ici d’appréhender graphiquement le lien entre les variations d’une fonction et le signe de
sa dérivée, qui fait l’objet du théorème central du chapitre.
Commentaires et corrigés détaillés
Figure 1 Figure 2 Figure 3 Figure 4
y y y y

1 2
1 1
1
-2 -1 0 1 2 3 x
-2 -1 0 1 2 3 x -2 -1 0 1 2 3 x
-1 -2 -1 0 1 2 x
-1 -1
-1
-2
-2 -2
-2
-3
-3 -3 -3
-4
-4 -4 -4

1. On observe que les coefficients directeurs des tangentes aux courbes de 𝑓1 , 𝑓2 , 𝑓3 et 𝑓4


sont respectivement −1,5 ; 0 ; −3 et −2,5.
Donc 𝑓1′ (−1) = −1,5, 𝑓2′ (−1) = 0 , 𝑓3′ (−1) = −3 et 𝑓4′ (−1) = −2,5.
Or, par lecture graphique, 𝑓1 (−1) = −0,5 ; 𝑓2 (−1) = 1 ; 𝑓3 (−1) = 0 et 𝑓4 (−1) = −1,5.
Par élimination, on en déduit que 𝑓4 = 𝑓1 ′ et 𝑓2′ = 𝑓3.
2. Notons 𝑓 = 𝑓1 et 𝑔 = 𝑓2 .
a. On a (avec la précision permise par les graphiques) :
𝒙 −∞ −1 2 +∞
𝒇𝟑 (𝒙) + 0 − 0 +

et
𝒙 −∞ −1,75 0 1,2 +∞
𝒇𝟒 (𝒙) − 0 − 0 + 0 −

b. D’autre part :
𝒙 −∞ −1 2 +∞
1
𝒇𝟐 (𝒙)
et −3,5

En confrontant les variations de 𝑓2 et le signe de 𝑓3 d’une part et les variations de 𝑓1 et le


signe de 𝑓4 d’autre part, on constate que sur tout intervalle sur lequel 𝑓2 (respectivement
𝑓1) est croissante, sa dérivée 𝑓3 (respectivement 𝑓4 ) est positive et sur tout intervalle sur
lequel 𝑓2 (respectivement 𝑓1) est décroissante, sa dérivée 𝑓3 (respectivement 𝑓4 ) est
négative.
𝒙 −∞ 0 1,2 +∞
0,25
𝒇𝟏 (𝒙)

−2
Le repère tournant
Activité complémentaire 6, p.30

Objectifs généraux
Prérequis :
- définition d’une fonction (unicité de l’image) ;
- savoir que les flèches sur les axes d’un repère indiquent le sens croissant de la coordonnée ;
- définition du sens de variation d’une fonction (lien entre l’évolution de la variable et de son
image) ;
- traduction graphique du signe d’une fonction sur un intervalle ;
- lien entre nombre dérivé et coefficient directeur de la tangente (signe et valeur).
Utiliser des orientations inhabituelles des axes du repère de manière à dépasser le simple
constat visuel : « ça monte (descend) donc c’est croissant (décroissant) » pour préparer à
l’utilisation de la définition du sens de variation d’une fonction sur un intervalle (la comparaison
d’images en particulier) pour établir des inégalités.

Commentaires et corrigés détaillés


1. Dans la position suivante, la courbe 𝐶 n’est pas la représentation graphique d’une
fonction (car il y a deux points d’abscisse 1 sur 𝐶, par exemple):

Commentaire : on peut être amené à rappeler qu’un nombre ne peut avoir plus d’une
image par une fonction…
2. a. Dans la position suivante, 𝑓 est 2.b. Dans la position suivante, 𝑓 est
croissante et négative sur 𝐼 : décroissante et positive sur 𝐼 :

Commentaire : pour les questions 1.a., 1.b., 1.c. et 1.d., on peut être amené à
traduire la définition du sens de variation d’une fonction sur un intervalle en
terme de lien entre les évolutions des coordonnées d’un point « mobile » sur la
courbe.
2.c. Dans la position suivante, 𝑓 est 2.d. Dans la position suivante, 𝑓
est croissante et positive sur 𝐼 : décroissante et négative sur 𝐼 :

2.e. Dans la position suivante, 𝑓 est 2.f. Dans la position suivante, 𝑓 est
telle que 𝑓 ′ (1) = 0 avec 1 ∈ 𝐼 : telle que 𝑓 ′ (0) < 0 avec 0 ∈ 𝐼

Commentaire : on peut être amené à rappeler que le coefficient directeur de la tangente à la


courbe en un point où elle n’est pas verticale est le nombre dérivé de la fonction en l’abscisse de
ce point (pour les questions 2.a.,2.b. et 2.c.)
2.g. Dans la position suivante, 𝑓 est telle que 𝑓 ′ (0) = 1 avec 0 ∈ 𝐼.

1 a. (𝑥 − 2)(2𝑥 + 5) = 2𝑥 2
+ 5𝑥 − 4𝑥 − 10 = 2𝑥 2 + 𝑥 − 10 ;

b. (𝑥 − 6)2 + (2𝑥 + 1)2 = (𝑥 2 − 12𝑥 + 36) + (4𝑥 2 + 4𝑥 + 1) = 5𝑥 2 − 8𝑥 + 37 ;


1 1 1 1
c. 2𝑥 − (𝑥 + ) (𝑥 − ) = 2𝑥 − (𝑥 2 − ) = 2𝑥 − 𝑥 2 + .
2 2 4 4

2 a. (𝑥 + 5) 2
− 1 = (𝑥 + 5 − 1)(𝑥 + 5 + 1) = (𝑥 + 4)(𝑥 + 6) ;
1 𝑥(𝑥+2) 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
b. 𝑥 2 − = ( − 𝑥 − 2) = (− − 2) ;
4 2 2 2 2 2
c. (𝑥 − 2)2 + 𝑥 − 2 = (𝑥 − 2)(𝑥 − 2 + 1) = (𝑥 − 2)(𝑥 − 1) ;
d. 𝑥 3 − 4𝑥 = 𝑥(𝑥 2 − 4) = 𝑥(𝑥 − 2)(𝑥 + 2).

3 a. 2𝑥 − 2
𝑥
1
+ = 2𝑥 ×
3
3𝑥
3𝑥
2
− × + × =
𝑥
3
3
1
3
𝑥
𝑥
6𝑥 2 −6+𝑥
3𝑥
;

4 1 4×(𝑥+1)−1×(𝑥+4) 4𝑥+4−𝑥−4 3𝑥
b. − = (𝑥+4)(𝑥+1)
= (𝑥+4)(𝑥+1) = ;
𝑥+4 𝑥+1 (𝑥+4)(𝑥+1)

𝑥 1 𝑥 1 2(𝑥−3) 𝑥 2𝑥−6 3𝑥−6


c. + = + × = + (𝑥−3)2 = .
2(𝑥−3)2 𝑥−3 2(𝑥−3)2 𝑥−3 2(𝑥−3) 2(𝑥−3)2 2(𝑥−3)2

4. a. 2𝑥 2 −𝑥
𝑥
=
2𝑥 2
𝑥
𝑥
− = 2𝑥 − 1 pour tout 𝑥 ≠ 0 ;
𝑥
2
4𝑥−√𝑥 4(√𝑥) √𝑥 1
b.
2√𝑥
= 2√𝑥
−2 = 2√𝑥 − 2 pour tout 𝑥 > 0.
√𝑥

5. a. 𝑓(𝑥) = 2𝑥 3
3
𝑥 2
− + 1 = 𝑥 3 − 𝑥 + 1 donc 𝑎 =
2 3
1
2
2
3
1
, 𝑏 = 0, 𝑐 = − , 𝑑 = 1.
2

𝑥 3 −10𝑥 2 +6 𝑥3 10𝑥 2 6 1 5 3 1 5 3
b. 𝑓(𝑥) = = − + = 𝑥 3 − 𝑥 2 + donc 𝑎 = ,𝑏 = − ,𝑐 = 0 ,𝑑 = .
4 4 4 4 4 2 2 4 2 2

6. L’expression de 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) est l’expression c : (1 − 3𝑥)(𝑥 − 2) car −2 + 𝑥 = 𝑥 − 2 pour tout 𝑥.

7. a. 𝑢(𝑥) + 2𝑣(𝑥) = 2𝑥 − 3 + 2(1 − 𝑥 ) = 2𝑥 − 3 + 2 − 2𝑥 2 2


= −2𝑥 2 + 2𝑥 − 1 ;

b. 𝑢(𝑥) − 𝑣(𝑥) = 2𝑥 − 3 − (1 − 𝑥 2 ) = 2𝑥 − 3 − 1 + 𝑥 2 = 𝑥 2 + 2𝑥 − 4 ;

c. 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) = (2𝑥 − 3)(1 − 𝑥 2 ) = 2𝑥 − 2𝑥 3 − 3 + 3𝑥 2 = −2𝑥 3 + 3𝑥 2 + 2𝑥 − 3.

8. a. 𝑓(𝑥) = 𝑢(𝑥) + 𝑣(𝑥) avec 𝑢(𝑥) = 𝑥 2


𝑒𝑡 𝑣(𝑥) = 𝑥(𝑥 − 3) ;

b. 𝑓(𝑥) = 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) avec 𝑢(𝑥) = 𝑥 et 𝑣(𝑥) = √𝑥 2 + 1 ;


c. 𝑓(𝑥) = 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) avec 𝑢(𝑥) = 𝑣(𝑥) = 𝑥 + 1 ;
d. 𝑓(𝑥) = 𝑢(𝑥) + 𝑣(𝑥) avec 𝑢(𝑥) = (𝑥 + 1)(𝑥 − 2) et 𝑣(𝑥) = −𝑥 .

9. Parmi 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑, 𝑒 et f, les nombres positifs sont : 𝑏 = 5 − √23 ; 𝑑 = 1−√2


1−√3
; 𝑒 = (√2 − 10)2 .
10. 1. On a :
𝑥 3
−∞ 0 5
+∞

Signe de 5𝑥 − 3 − − 0 +

Signe de −4𝑥 + 0 − −

Signe de − 0 + 0 −
−4𝑥(5𝑥 − 3)

3
2. On en déduit que les solutions de −4𝑥(5𝑥 − 3) ≤ 0 sont les nombres 𝑥 ∈ ] − ∞; 0] ∪ [ ; +∞[.
5

11. 1. Par lecture graphique, on a : 𝑓(𝑥) ≥ 0 sur ] − ∞; −1] ∪ [2; +∞[, 𝑓(𝑥) ≤ 0 sur [−1; 2]
et 𝑔(𝑥) ≤ 0 sur ] − ∞; −1], 𝑔(𝑥) ≥ 0 sur [−1; +∞[.
2. Par lecture graphique, 𝑔(𝑥) ≥ 𝑓(𝑥) sur [−1; 3] (abscisses des points pour lesquels la droite
représentant g est au-dessus ou coupe la parabole représentant 𝑓 ).

12 3
Les expressions 2𝑥 − 3 et 𝑥 + 2 sont de même signe sur] − ∞; −2] et [ ; +∞[ (respectivement
2
3
négatives et positives), donc (2𝑥 − 3)(𝑥 + 2) ≥ 0 a pour solutions les nombres 𝑥 ∈] − ∞; −2] ∪ [ ; +∞[.
2

13. 1. On a : (2𝑥 − 1)2 = 4𝑥 2 − 4𝑥 + 1.


2. L’inéquation 4𝑥 2 − 4𝑥 ≤ −1 est donc équivalente à (2𝑥 − 1)2 ≤ 0 et comme le carré (2𝑥 − 1)2 est
1 1
strictement positif pour tout 𝑥 ≠ , la seule solution de l’inéquation 4𝑥 2 − 4𝑥 ≤ −1 est 𝑥 = .
2 2

14 La fonction cube est strictement croissante sur ℝ .


2.𝑥 3 < −8 signifie 𝑥 3 < (−2)3 , donc, comme la fonction cube est strictement croissante sur ℝ ,
𝑥 3 < −8 a pour solutions les nombres 𝑥 ∈] − ∞; −2[.

15 𝑔(𝑥) = 3𝑥 ( 𝑥 + 2) : pour tout 𝑥 ≠ 0


2 1
2
, 3𝑥 2 > 0 et
1
2
𝑥 + 2 > 0 équivaut à 𝑥 > −4, donc si 𝑥 > −4,
𝑔(𝑥) > 0 ; si 𝑥 < −4, 𝑔(𝑥) < 0 et 𝑔(𝑥) = 0 si 3𝑥 2 = 0 ou 𝑥 = −4, c’est-à-dire 𝑠𝑖 𝑥 = 0 ou 𝑥 = −4.

16 Comme 𝑥 2 + 1 > 0 sur ℝ, le quotient 𝑔(𝑥) =


𝑥 2 −2
𝑥 2 +1
est du même signe que 𝑥 2 − 2, donc il est
strictement positif sur ] − ∞; −√2[∪]√2; +∞[, strictement négatif sur ] − √2; √2[, et nul en −√2 et √2 .

17 Comme (𝑥 − 1)2 > 0 sur ]1; +∞[, 𝑔(𝑥) est du même signe que 𝑥(𝑥 2 − 𝑥 − 2) sur cet intervalle ; or
les racines réelles de 𝑥 2 − 𝑥 − 2 sont −1 et 2, donc : 𝑔(𝑥) < 0 pour tout 𝑥 ∈ ]1; 2[, 𝑔(𝑥) > 0 sur ]2; +∞[ et
𝑔(𝑥) = 0 pour 𝑥 = 2.

18. a. 2𝑥 2 − 5𝑥 < 0 ⇔ 𝑥(2𝑥 − 5) < 0 ⇔ 𝑥 ∈] 0 ; [ ;


5
2
b. 𝑥 2 + 4 < 0 n’a aucune solution ;
2 2+3𝑥 2
c. + 3 ≥ 0 équivaut à ≥ 0 d’où les solutions : 𝑥 ∈] − ∞; − [∪]0; +∞[ ;
𝑥 𝑥 3
2
d. −2𝑥 − 1 < 0 pour tout 𝑥 ∈ ℝ.

19. 1.Pour tout 𝑥 ∈ ℝ : (𝑥 − 1)(𝑥 2 + 𝑥 + 1) = 𝑥 3 + 𝑥 2 + 𝑥 − 𝑥 2 − 𝑥 − 1 = 𝑥 3 − 1.


2. Ainsi, 𝑥 3 ≥ 1 ⇔ (𝑥 − 1)(𝑥 2 + 𝑥 + 1) ≥ 0 ; or le polynôme 𝑥 2 + 𝑥 + 1 est positif sur ℝ (de discriminant
−3), donc 𝑥 3 ≥ 1 ⇔ 𝑥 − 1 ≥ 0, d’où les solutions : tous les nombres 𝑥 ∈ [1; +∞[.

20. 1. Les courbes 𝐶1 , 𝐶2 , 𝐶3 sont les représentations graphiques respectives de : 𝑥 ↦ 𝑥 2 , 𝑥 ↦ 𝑥 3 et 𝑥 ↦


𝑥.
2. Si 𝑥 ≤ −1, on a : 𝑥 3 ≤ 𝑥 ≤ 𝑥 2 ; si −1 ≤ 𝑥 ≤ 0, on a : 𝑥 ≤ 𝑥 3 ≤ 𝑥 2 ; si 0 ≤ 𝑥 ≤ 1, on a : 𝑥 3 ≤ 𝑥 2 ≤ 𝑥 et si
𝑥 ≥ 1, on a : 𝑥 ≤ 𝑥 2 ≤ 𝑥 3 .

21. a. Comme −5 et −2 sont dans [−8; −1] sur lequel 𝑓 est (strictement) décroissante, on a : 𝑓(−5) ≥
𝑓(−2) (et même 𝑓(−5) > 𝑓(−2)).
b. Les données ne permettent pas de comparer 𝑓(−7,9) et 𝑓(7,9).

22. Si 𝑓(−4) = 𝑓(1) = 0, compte tenu des variations de 𝑓, on a :

𝑥 −8 −4 1 8
Signe de 𝑓(𝑥) + 0 − 0 +

23. Comme 𝑓 est strictement décroissante sur [−8; −1] et 𝑓(−8) > 0 > 𝑓(−1), l’équation
𝑓(𝑥) = 0 admet une unique solution sur cet intervalle ( la flèche supposant la continuité de 𝑓) et, de
même, sur [−1; 8], 𝑓(𝑥) = 0 admet une seule solution car 𝑓 est strictement croissante (et continue) et
𝑓(−1) < 0 < 𝑓(8). Ainsi, l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet exactement deux solutions sur [−8; 8].
1
Par ailleurs, le minimum de 𝑓 sur [−8; 8] étant − , l’équation 𝑓(𝑥) = −1 n’admet aucune solution sur cet
2
intervalle.

24. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ , on a : 𝑓 ′ (𝑥) = 3𝑥 2 − 4𝑥 + 4.

25. Pour tout 𝑥 > 0 , on a : 𝑓 ′ (𝑥) = 4𝑥 −


𝑥2
1
.

26. Pour tout 𝑥 > 0 , on a : 𝑓 ′ (𝑥) = 3 −


√𝑥
1
.

27. Pour tout 𝑥 > 0 , on a : 𝑓 ′ (𝑥) =


𝑥2
2
+
2
𝑥2

28. 1. Graphiquement, le nombre 𝑓′(𝑎) est le coefficient directeur de la tangente à la courbe de 𝑓


5 1
en son point d’abscisse 𝑎. Par lecture graphique, on obtient : 𝑓 ′ (2) = 0 et 𝑓 ′ ( ) = − .
4 2
2. La tangente à la courbe de 𝑓 à l’abscisse 1 est parallèle à l’axe des ordonnées, donc 𝑓 n’est pas
dérivable en 1.
3. 𝑥 1 2 +∞

Variations
de 𝑓(𝑥) 1

2

29 1
a. On a 𝑓(𝑥) = 2𝑥 2 + − 1 et 𝑓 ′ (𝑥) = 4𝑥 −
𝑥
1
𝑥2
, donc 𝑓(1) = 2 et 𝑓 ′ (1) = 3 ; l’équation réduite de
la tangente à la courbe de 𝑓 en son point d’abscisse 1 est donc : 𝑦 = 3(𝑥 − 1) + 2, soit 𝑦 = 3𝑥 − 1.
1 5
b. On a 𝑓(𝑥) = 3𝑥 − 2√𝑥 et 𝑓 ′ (𝑥) = 3 − , donc 𝑓(4) = 8 et 𝑓 ′ (4) = ; l’équation réduite de la tangente
√𝑥 2
5 5
à la courbe de 𝑓 en son point d’abscisse 4 est donc : 𝑦 = (𝑥 − 4) + 8, soit 𝑦 = 𝑥 − 2.
2 2

p.145

3𝑥 3
L’utilisation de la formule donnant la dérivée d’un quotient est inutile puisque = × 𝑥. Le recours à
4 4
l’égalité (𝑘𝑢)′ = 𝑘𝑢′ est plus simple.

𝑢
Il est faux en général que, pour deux fonctions 𝑢 et 𝑣 dérivables sur un intervalle et telles que soit
𝑣
𝑢 ′ 𝑢′
dérivable sur cet intervalle, on ait ( ) = ′.
𝑣 𝑣
Ici, les fonctions 𝑥 ↦ 𝑥 et 𝑥 ↦ 𝑥 2 + 1 sont dérivables sur ℝ et cette dernière ne s’annule pas : par
1
théorème, 𝑓 est dérivable sur ℝ. Or 𝑥 ↦ n’est pas définie en 0, donc pas dérivable sur ℝ.
2𝑥
1
(On peut aussi calculer une expression de la dérivée de 𝑓 et constater qu’elle n’est pas égale à 𝑥 ↦ pour
2𝑥
une valeur choisie de 𝑥). Voir aussi le corrigé de l’exercice 37,p.158.

p.147

Par exemple, la fonction carré : 𝑥 ↦ 𝑥 2 est positive sur 𝐼 = [−1; 0] mais strictement décroissante sur cet
intervalle (ou aussi : pour tout 𝑥 ∈ [−1; 0], 𝑥 2 ≥ 0 mais on a −1 ≤ 0 et (−1)2 ≥ 0 ). Voir aussi le corrigé
de l’exercice 39, p.158
2(𝑥 2 +1)−2𝑥×𝑥
Dans l’expression proposée pour 𝑓′(𝑥), il manque des parenthèses : en effet, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 2 +1)2
,
expression qui ne prend pas la même valeur que celle avancée, pour 𝑥 = 0, par exemple (voir aussi le
corrigé de l’exercice 82, p.162).

p.149

Le corrigé de l’exercice 84, p.162 donne un contre-exemple.

Voir le corrigé de l’exercice 41, p.158 donne l’explication

Voir le corrigé de l’exercice 85, p.162 pour un contre-exemple.

30
1. Pour tout 𝑥 dans 𝐼 et ℎ ≠ 0 tel que 𝑥 + ℎ ∈ 𝐼, on a :
𝑢 𝑢
( )(𝑥+ℎ)−( )(𝑥) 1 𝑢(𝑥+ℎ) 𝑢(𝑥) 1 𝑢(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)−𝑣(𝑥+ℎ)𝑢(𝑥)
𝑣 𝑣
𝜏𝑥 (ℎ) = ℎ
= ℎ × (𝑣(𝑥+ℎ) − 𝑣(𝑥)) = ℎ × ( 𝑣(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)
),
𝑢(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)−𝑣(𝑥+ℎ)𝑢(𝑥)
c’est-à-dire : 𝜏𝑥 (ℎ) = ℎ 𝑣(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)
.
𝑢(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)−𝑢(𝑥)𝑣(𝑥) 𝑢(𝑥+ℎ)−𝑢(𝑥)
2. a. On a : ℎ
=( ℎ
) × 𝑣(𝑥) ;
𝑢(𝑥+ℎ)−𝑢(𝑥)
or 𝑢 étant dérivable en 𝑥, ℎ
→ 𝑢′ (𝑥), donc, d’après le second résultat admis,
ℎ→0
𝑢(𝑥+ℎ)−𝑢(𝑥) ′ (𝑥)𝑣(𝑥).
( ℎ
) × 𝑣(𝑥) → 𝑢
ℎ→0
𝑣(𝑥+ℎ)𝑢(𝑥)−𝑣(𝑥)𝑢(𝑥)
b. De même on obtient : → 𝑣 ′ (𝑥)𝑢(𝑥).
ℎ ℎ→0
3. On a :
𝑢(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)−𝑣(𝑥+ℎ)𝑢(𝑥) 1 𝑢(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)−𝑢(𝑥)𝑣(𝑥) 𝑢(𝑥)𝑣(𝑥)−𝑣(𝑥+ℎ)𝑢(𝑥)
𝜏𝑥 (ℎ) = ℎ 𝑣(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)
= 𝑣(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥) ( ℎ
+ ℎ
)
1 𝑢(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)−𝑢(𝑥)𝑣(𝑥) 𝑣(𝑥+ℎ)𝑢(𝑥)−𝑢(𝑥)𝑣(𝑥)
donc 𝜏𝑥 (ℎ) = ( − );
𝑣(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥) ℎ ℎ
2
or 𝑣(𝑥 + ℎ)𝑣(𝑥) → 𝑣(𝑥) , donc, d’après la question 2 :
𝑢 𝑢
( )(𝑥+ℎ)−( )(𝑥) 1 𝑢
𝑣 𝑣
→ 2
(𝑢′ (𝑥)𝑣(𝑥) − 𝑣 ′ (𝑥)𝑢(𝑥)) ce qui prouve que 𝑣 est dérivable en 𝑥 et
ℎ ℎ→0 𝑣(𝑥)
𝑢 ′ 𝑢′ (𝑥)𝑣(𝑥)−𝑣 ′ (𝑥)𝑢(𝑥)
que (𝑣 ) (𝑥) = 2 .
(𝑣(𝑥))

31
𝑣
1. Un quotient de deux fonctions 𝑢 est dérivable sur un intervalle 𝐼 si 𝑢 et 𝑣 sont dérivables
sur 𝐼 et si 𝑣 ne s’annule pas sur 𝐼, et on a alors :
𝑣 ′ 𝑣 ′ (𝑥)𝑢(𝑥)−𝑢′ (𝑥)𝑣(𝑥)
pour tout 𝑥 dans 𝐼, (𝑢) (𝑥) = 2 .
(𝑢(𝑥))
2. Avec les notations précédentes, si 𝑢 est dérivable et ne s’annule pas sur 𝐼, comme la
fonction constante 𝑣: 𝑥 ↦ 1 est dérivable sur 𝐼, de dérivée nulle, on a :
1 ′ 0×𝑢(𝑥)−𝑢′(𝑥)×1 𝑢′ (𝑥)
pour tout 𝑥 dans 𝐼, (𝑢) (𝑥) = 2 =− 2 .
(𝑢(𝑥)) (𝑢(𝑥))

32 1.a. Soit 𝑥 dans J et ℎ ≠ 0 tel que 𝑥 + ℎ ∈ J .


𝑔(𝑚(𝑥+ℎ)+𝑝)−𝑔(𝑚𝑥+𝑝) 𝑔(𝑚𝑥+𝑝+𝑚ℎ)−𝑔(𝑚𝑥+𝑝)
On a = et 𝑚ℎ → 0 donc comme 𝑔 est
𝑚ℎ 𝑚ℎ ℎ→0
𝑔(𝑚(𝑥+ℎ)+𝑝)−𝑔(𝑚𝑥+𝑝)
dérivable sur 𝐼 et 𝑚𝑥 + 𝑝 ∈ 𝐼, on obtient : 𝑚ℎ
→ 𝑔′ (𝑚𝑥 + 𝑝).
ℎ→0

𝑔(𝑚(𝑥+ℎ)+𝑝)−𝑔(𝑚𝑥+𝑝) 𝑔(𝑚(𝑥+ℎ)+𝑝)−𝑔(𝑚𝑥+𝑝)
b. Avec les mêmes notations, =𝑚×
ℎ 𝑚ℎ
𝑔(𝑚(𝑥+ℎ)+𝑝)−𝑔(𝑚𝑥+𝑝) ′
et d’après a., 𝑚ℎ
→ 𝑔 (𝑚𝑥 + 𝑝), donc
ℎ→0
𝑔(𝑚(𝑥+ℎ)+𝑝)−𝑔(𝑚𝑥+𝑝) ′

→ 𝑚𝑔 (𝑚𝑥 + 𝑝), ce qui prouve que 𝑥 ↦ 𝑔(𝑚𝑥 + 𝑝) est
ℎ→0
′ (𝑚𝑥
dérivable en 𝑥, de nombre dérivé 𝑚𝑔 + 𝑝), donc, 𝑥 étant quelconque dans J,
𝑥 ↦ 𝑔(𝑚𝑥 + 𝑝) est dérivable sur J, de dérivée 𝑥 ↦ 𝑚𝑔′ (𝑚𝑥 + 𝑝).
2. Si 𝑚 = 0, 𝑥 ↦ 𝑔(𝑚𝑥 + 𝑝) est la fonction constante sur J : 𝑥 ↦ 𝑔(𝑝), donc sa dérivée est
nulle sur J ; comme 𝑥 ↦ 0 × 𝑔′ (𝑝) est également la fonction nulle sur J, le résultat
précédent est également valable lorsque 𝑚 = 0.

33
1. Comme 𝑓 ′ (𝑥) = 0 pour tout 𝑥 dans 𝐼, on a : 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 0 pour tout 𝑥 dans 𝐼, donc, par
théorème, 𝑓 est croissante sur 𝐼 ;
de même, 𝑓 ′ (𝑥) ≤ 0 pour tout 𝑥 dans 𝐼, donc, par théorème, 𝑓 est décroissante sur 𝐼.
Soit 𝑎 et 𝑏 dans 𝐼 tels que 𝑎 ≤ 𝑏 :
comme 𝑓 est croissante sur 𝐼, par définition, on a : 𝑓(𝑎) ≤ 𝑓(𝑏) et comme 𝑓 est
décroissante sur 𝐼, on a aussi : 𝑓(𝑎) ≥ 𝑓(𝑏).
Ces deux inégalités assurent que 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏) pour tous 𝑎 et 𝑏 dans 𝐼, car en échangeant
les rôles de 𝑎 et 𝑏 ( 𝑎 ≥ 𝑏 ), on obtient : 𝑓(𝑏) = 𝑓(𝑎).
2. La caractérisation des fonctions constantes étant une équivalence, il reste à vérifier que
la réciproque : « si 𝑓 est constante sur 𝐼, alors 𝑓 ′ = 0 sur 𝐼 » est également vraie.
Or si 𝑓 est constante sur I, pour tous 𝑥 et ℎ tels que : 𝑥 ∈ 𝐼, ℎ ≠ 0 et 𝑥 + ℎ ∈ 𝐼, on a
𝑓(𝑥+ℎ)−𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥+ℎ)−𝑓(𝑥)
𝑓(𝑥 + ℎ) = 𝑓(𝑥), donc ℎ
= 0 et, par suite, ℎ
→ 0.
ℎ→0
34
1. Si 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 0 sur ]𝑎; 𝑐], par théorème, 𝑓 est croissante sur ]𝑎; 𝑐], et alors, pour tout 𝑥 dans
]𝑎; 𝑐], on a : (1) 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑐).
Si de plus 𝑓 ′ (𝑥) ≤ 0 sur [𝑐; 𝑏[, par théorème, 𝑓 est décroissante sur [𝑐; 𝑏[, et alors, pour
tout 𝑥 dans [𝑐; 𝑏[, on a : (2) 𝑓(𝑐) ≥ 𝑓(𝑥).
Donc si 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 0 sur ]𝑎; 𝑐] et 𝑓 ′ (𝑥) ≤ 0 sur [𝑐; 𝑏[, (1) et (2) assurent que 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑐)
pour tout 𝑥 dans ]𝑎 ; 𝑏[, autrement dit, que 𝑓(𝑐) est un maximum local de 𝑓.
2. a. Comme 𝑓(𝑐) est le maximum de 𝑓 sur ]𝑎; 𝑏[, on a pour tout ℎ tel que 𝑐 + ℎ ∈]𝑎; 𝑏[ :
𝑓(𝑐 + ℎ) ≤ 𝑓(𝑐) , donc 𝑓(𝑐 + ℎ) − 𝑓(𝑐) ≤ 0.
On en déduit, d’après la règle des signes, que :
𝑓(𝑐+ℎ)−𝑓(𝑐) 𝑓(𝑐+ℎ)−𝑓(𝑐)
si ℎ > 0, 𝜏𝑐 (ℎ) = ℎ
≤ 0 et, si ℎ < 0, 𝜏𝑐 (ℎ) = ℎ
≥ 0.
b. La fonction 𝜏𝑐 est donc négative sur ]0; 𝑏 − 𝑐[ et positive sur ]𝑎 − 𝑐 ; 0[ ;
or 𝜏𝑐 (ℎ) → 𝑓 ′ (𝑐), donc d’après le résultat admis, 𝑓 ′ (𝑐) est à la fois positif et
ℎ→0
négatif, ce qui signifie que 𝑓 ′ (𝑐) = 0.
c. Supposons que 𝑓 ′ soit positive sur [𝑠; 𝑡], alors, par théorème, 𝑓 ′ est croissante sur
[𝑠 ; 𝑡], donc comme 𝑐 ∈]𝑠; 𝑡[, on a, pour tout 𝑥 ∈ [𝑐; 𝑡] : 𝑓(𝑐) ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑡), c’est à
dire, pour tout 𝑥 ∈ [𝑐; 𝑡], 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑐) car 𝑓(𝑐) est le maximum de 𝑓 sur ]a ;b[, donc
aussi sur [𝑐 ; 𝑡] : cela contredit l’hypothèse selon laquelle 𝑓 n’est constante sur
aucun intervalle ouvert contenu dans ]a ;b[ (ici, ]𝑐 ; 𝑡[).
De la même manière, si 𝑓 ′ est négative sur [𝑠; 𝑡], on obtient la même contradiction :
𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑐) sur ]𝑠; 𝑐[.
Ainsi, il ne peut exister un intervalle ouvert ]𝑠; 𝑡[ contenant 𝑐 sur lequel 𝑓 ′ est de
signe constant, ce qui prouve que 𝑓 ′ change de signe en 𝑐.

1 Une fonction 𝑓 est négative sur un intervalle 𝐼 si et seulement si pour tout 𝑥 ∈ 𝐼 on a : 𝑓(𝑥) ≤ 0.

2 Une fonction 𝑓 est strictement décroissante sur un intervalle 𝐼 si et seulement si pour tous nombres
𝑎 et 𝑏 de 𝐼 tels que 𝑎 < 𝑏, on a 𝑓(𝑎) > 𝑓(𝑏).

3 Si 𝑔 est décroissante sur un intervalle 𝐼 et 𝑎 et 𝑏 dans 𝐼 tels que 𝑎 ≥ 𝑏, on a 𝑔(𝑎) ≤ 𝑔(𝑏), donc

𝑔(𝑎) − 𝑔(𝑏) est un nombre négatif.

4. La fonction 𝑥 ↦ 3𝑥 2 2
− 𝑥 − 1 est dérivable sur ℝ, de dérivée 𝑥 ↦ 6𝑥 − 1 et la fonction 𝑥 ↦ 1 − est
𝑥
2
dérivable sur ] − ∞; 0[ et sur ]0; +∞[, de dérivée 𝑥 ↦ .
𝑥2
5. Si 𝑢
𝑣
est un quotient dérivable sur un intervalle 𝐼, sa dérivée étant 𝑥 ↦
𝑢′(𝑥)𝑣(𝑥)−𝑣 ′ (𝑥)𝑢(𝑥)
(𝑣(𝑥))
2 , avec
2 𝑢 ′
(𝑣(𝑥)) > 0 sur 𝐼, d’après la règle des signes, ( ) est du même signe que 𝑢 ′ 𝑣 − 𝑣′𝑢 sur 𝐼.
𝑣

6 Sur ] − ∞; 2[, la dérivée de 𝑓: 𝑥 ↦ √4 − 2𝑥 a pour expression (simplifiée) : 𝑓 (𝑥) = − ′


√4−2𝑥
1
.

7 Si 𝑓 est une fonction dérivable et croissante sur un intervalle 𝐼, alors sa dérivée est positive sur 𝐼.

8 Si 𝑓(𝑐) est un maximum local d’une fonction 𝑓 dérivable en 𝑐, alors 𝑓 (𝑐) = 0. ′

9 a. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 2 ≥ 0 donc 𝑥 2 + 2 ≥ 2 : 𝑥 ↦ 𝑥 2 + 2 est donc strictement positive sur ℝ.


b. La fonction racine carré est à valeurs positives et −2 < 0, donc, d’après la règle des signes,
−2
𝑥 ↦ 2 est strictement négative sur ℝ.
√𝑥 +1
c. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 2 − 4𝑥 + 4 = (𝑥 − 2)2 , et le carré d’un nombre réel est positif, donc
𝑥 → 𝑥 2 − 4𝑥 + 4 est positive sur ℝ.

10 a. Pour 𝑥 ↦ 𝑥 2 − 2, on a par exemple 𝑓(0) = −2 < 0 et 𝑓(2) = 2 > 0 donc 𝑓 change de signe sur
ℝ.
𝑥+1 1 1
b. Pour 𝑔: 𝑥 ↦ , on a par exemple 𝑔(−3) = − < 0 et 𝑔(0) = > 0 donc 𝑔 change de signe sur ℝ.
2√4+𝑥 2 √13 4
3 2
c. Pour ℎ: 𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥 , on a par exemple ℎ(−2) = −4 < 0 et ℎ(1) = 2 > 0 donc ℎ change de signe sur ℝ.

11. a. Pour 𝑓: 𝑥 → 2𝑥 2 1
− 𝑥 − 1, où 𝑥 ∈ ℝ , le discriminant est 9, les racines sont 1 et − et le coefficient
2
2 1 1
de 𝑥 étant positif, donc on a : 𝑓(𝑥) > 0 sur ] − ∞; − [∪]1; +∞[ , 𝑓(𝑥) < 0 sur ] − ; 1[ et 𝑓(𝑥) = 0 pour
2 2
1
𝑥 = − ou 𝑥 = 1.
2
𝑥 2 +𝑥+1
b. Pour 𝑔: 𝑥 → , où 𝑥 ∈] − 2; +∞[, le numérateur est strictement positif sur ] − 2; +∞[ car de
(𝑥+2)2
discriminant −3 < 0 et de coefficient de 𝑥 2 positif et le dénominateur aussi, donc 𝑔(𝑥) > 0 sur
] − 2; +∞[.
c. Pour ℎ: 𝑥 → 𝑥(𝑥 2 − 1) , où 𝑥 ∈ ℝ, on obtient (en utilisant éventuellement un tableau de signe) : ℎ(𝑥) > 0
sur ] − 1; 0[∪]1; +∞[, ℎ(𝑥) < 0 sur ] − ∞; −1[∪]0; 1[ et ℎ(𝑥) = 0 pour 𝑥 ∈ {−1; 0; 1}.

12. 1. On a pour tout 𝑥 ∈ ℝ : 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) = 1


2
1
𝑥 2 + 𝑥 − 3 − (𝑥 − 2) = 𝑥 2 + 𝑥 − 3 − 𝑥 + 2 = 𝑥 2 − 1
2
1
2

2. On obtient que 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) > 0 sur ] − ∞; −√2[∪]√2; +∞[, et 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) < 0 sur ] − √2; √2[ : ainsi,
𝐶𝑓 est au-dessus de 𝐶𝑔 sur ] − ∞; −√2[ et sur ]√2; +∞[, en dessous de 𝐶𝑔 sur ] − √2; √2[ et elles se
coupent aux abscisses −√2 et √2.
𝑥 −∞ −4 −1 2 +∞
13. En observant la position de la courbe de 𝑓 par
𝑓(𝑥) + 0 + 0 − 0 +
rapport à l’axe des abscisses et leurs points d’intersection
on déduit le tableau :

14. 1. Par lecture graphique, on obtient le tableau de variation de 𝑓 sur ℝ :


2. la fonction 𝑓 est positive et décroissante sur ] − ∞; −4] et sur [−2,5; −1].

𝑥 −∞ −4 −2,5 1 +∞

2,5

𝑓(𝑥) 0 −3

15. Les solutions de l’équation 𝑓 (𝑥) = 0 sont : 𝑥 = −4 ; 𝑥 = −2,5 ; 𝑥 = 1, antécédents des extremums

locaux de 𝑓.

16. La fonction cube 𝑓: 𝑥 ↦ 𝑥 3


est négative et croissante sur ] − ∞; 0] donc aussi sur tout intervalle
contenu dans ] − ∞; 0] et la fonction 𝑔: 𝑥 ↦ 𝑥 2 − 4 est négative et croissante sur [0 ; 2] donc aussi sur tout
intervalle contenu dans [0 ; 2].

17. Si pour tout 𝑎 dans ]1; +∞[ on a : lim ℎ→0


𝑓(𝑎+ℎ)−𝑓(𝑎)

=
𝑎
𝑎−1
, alors 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥−1
𝑥
pour tout 𝑥 dans
]1; +∞[ .

18 1. On a pour tout 𝑥 ∈ ℝ : 𝑓 (𝑥) = 3𝑥


′ 2
− 1.
2. Comme 𝑓(2) = 5 et 𝑓 ′ (2) = 11, l’équation réduite de la tangente à la courbe de 𝑓 en son point
d’abscisse 2 est : 𝑦 = 11(𝑥 − 2) + 5, soit 𝑦 = 11𝑥 − 17.

19 1. Dans le raisonnement suivant : « Puisque 𝑓(4) = 4 − √4, c’est-à-dire 𝑓(4) = 2 et puisque la


dérivée de 𝑥 → 2 est nulle, on a : 𝑓 ′ (4) = 0 », l’erreur consiste à dériver la fonction constante 𝑥 ↦ 𝑓(4) au
lieu de la fonction 𝑓, avant de calculer l’image de 4 par 𝑓 ′ . (C’est aussi pour cette raison que des écritures

du type (𝑥 − √𝑥) sont erronées )
1 3
2. On a pour tout 𝑥 > 0 : 𝑓 ′ (𝑥) = 1 − , donc 𝑓 ′ (4) = .
2√𝑥 4

20 a. Pour tout 𝑥 > 0 : 𝑓 (𝑥) = 1 −



𝑥2
1
;
1
b. Pour tout 𝑥 > 0 : 𝑓 ′ (𝑥) = 6𝑥 + .
√𝑥
21 1. On a, pour tout 𝑥 ∈ ℝ : 𝑓(𝑥) = (2𝑥 + 1)(5 − 𝑥) = 10𝑥 − 2𝑥 2
+ 5 − 𝑥, donc 𝑓(𝑥) = −2𝑥 2 + 9𝑥 +
5. La fonction 𝑓 est dérivable sur ℝ comme somme de fonctions dérivables, et on a :
𝑓 ′ (𝑥) = −2 × 2𝑥 + 9 × 1 + 0, soit 𝑓 ′ (𝑥) = −4𝑥 + 9.
2. On a : 𝑓(𝑥) = 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥), avec 𝑢(𝑥) = 2𝑥 + 1 et 𝑣(𝑥) = 5 − 𝑥 ; 𝑢 et 𝑣 sont dérivables sur ℝ et on a :
𝑢′ (𝑥) = 2 et 𝑣 ′ (𝑥) = −1, d’où 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑢′ (𝑥) × 𝑣(𝑥) + 𝑣 ′ (𝑥) × 𝑢(𝑥) = 2 × (5 − 𝑥) + (−1) × (2𝑥 + 1) =
10 − 2𝑥 − 2𝑥 − 1, soit 𝑓 ′ (𝑥) = −4𝑥 + 9 .

22 1. 𝑓 est le produit des fonctions dérivables sur ]0; +∞[ : 𝑥 ↦ 𝑥 + 2 et 𝑥 ↦ √𝑥 donc 𝑓 est dérivable
sur cet intervalle.
1 √𝑥×2√𝑥+𝑥+2 3𝑥+2
2. Pour tout 𝑥 > 0, on a : 𝑓 ′ (𝑥) = √𝑥 + (𝑥 + 2) × = , d’où 𝑓 ′ (𝑥) = .
2√𝑥 2√𝑥 2√𝑥

23 1. 5𝑥 − 10 > 0 ⇔ 𝑥 > 2 donc la fonction 𝑥 ↦ 5𝑥 − 10, définie (en particulier) sur ]2; +∞[ est à
valeurs dans ]0; +∞[, intervalle sur lequel la fonction racine carré est dérivable, donc 𝑥 ↦ √5𝑥 − 2 est
dérivable sur ]2; +∞[ et 𝑓 aussi.
1 5
2. Pour tout 𝑥 > 2 : 𝑓 ′ (𝑥) = 5 × = .
2√5𝑥+2 2√5𝑥+2

24 La fonction 𝑓 est un quotient dérivable sur ]2; +∞[, de dérivée vérifiant : 𝑓 ′ (𝑥) =
−3(𝑥−2)−1(−3𝑥)
(𝑥−2)2
6
soit 𝑓 ′ (𝑥) = .
(𝑥−2)2

25 1. La fonction 𝑔 est le quotient de la fonction 𝑢: 𝑥 ↦ 4𝑥 + 1, par la fonction 𝑣: 𝑥 ↦ 𝑥 − 1, toutes


deux dérivables sur ]1; +∞[, avec 𝑣(𝑥) ≠ 0 pour tout 𝑥 ∈]1; +∞[, car 𝑥 − 1 = 0 ⇔ 𝑥 = 1. Donc 𝑔 est
dérivable sur ]1; +∞[.
𝑢
2. On a : 𝑔 = , avec 𝑢(𝑥) = 4𝑥 + 1, 𝑣(𝑥) = 𝑥 − 1, donc 𝑢′ (𝑥) = 4 et 𝑣 ′ (𝑥) = 1 ;
𝑣

𝑢′ (𝑥)×𝑣(𝑥)−𝑣 ′ (𝑥)×𝑢(𝑥) 4(𝑥−1)−1(4𝑥+1) 4𝑥−4−4𝑥−1 −5


alors 𝑔′ (𝑥) = 2 = (𝑥−1)2
= (𝑥−1)2
, c’est-à-dire : 𝑔′ (𝑥) = (𝑥−1)2 pour tout 𝑥 ∈
(𝑢(𝑥))
]1; +∞[.

26 a. 𝑓(𝑥) =
𝑥 2 +1
𝑥
1
= 𝑥 + donc, pour tout 𝑥 > 0, 𝑓 ′ (𝑥) = 1 −
𝑥
1
𝑥2
ou
𝑥 2 −1
𝑥2
.
1−𝑥 −(1+𝑥)−(1−𝑥) −2
b. 𝑓(𝑥) = : pour tout 𝑥 > −1, 𝑓 ′ (𝑥) = (1+𝑥)2
soit 𝑓 ′ (𝑥) = (1+𝑥)2 .
1+𝑥
10𝑥 10(5𝑥−10)−5(10𝑥) 100
c. 𝑓(𝑥) = + 1 : pour tout 𝑥 > 2, 𝑓 ′ (𝑥) = (5𝑥−10)2
, soit 𝑓 ′ (𝑥) = − (5𝑥−10)2 .
5𝑥−10

27 1. Pour tout 𝑥 > 1


4
4
, 𝑓 ′ (𝑥) = − (4𝑥−1)2.
3 1 1 3 4
2. Ainsi, 𝑓 ( ) = = et 𝑓 ′ ( ) = − (3−1)2 = −1 d’où l’équation réduite de la tangente à la courbe de 𝑓 en
4 3−1 2 4
3 3 1 5
son point d’abscisse : 𝑦 = − (𝑥 − ) + , c’est-à-dire 𝑦 = −𝑥 + .
4 4 2 4
28
1. On 𝑥 −2 1 3 5 2. On en 𝑥 −2 1 3 5
lit : déduit :

Variations 4 3 Signe
de 𝑓 de
−1,5 1 𝑓 ′ (𝑥) − 0 + 0 −

29. 1. Du signe de 𝑓 obtenu par lecture graphique, et du fait que 𝑓(3) = −1, on déduit :

𝑥 −∞ 3 +∞ 2. 𝑓 ′ s’annule en changeant de signe en 3

−1 donc 𝑓 admet un extremum local qui est


𝑓(3) = −1…. Et en fait, cet extremum est son
𝑓(𝑥) maximum sur ℝ.

30. 1. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, on a : 𝑓(𝑥) = −3 + 𝑥 2


− 2𝑥 + 1, soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 2𝑥 − 2.
2. La fonction 𝑓 est dérivable sur ℝ et on a : 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑥 − 2 pour tout 𝑥 ∈ ℝ.
Comme 𝑓 ′ (𝑥) < 0 sur ] − ∞; 1[, 𝑓 ′ (1) = 0 et 𝑓 ′ (𝑥) > 0 sur ]1; +∞[, la fonction 𝑓 est strictement
décroissante sur ] − ∞; 1[ et strictement croissante sur ]1; +∞[ : elle admet donc un minimum
atteint en 𝑥 = 1 et égal à 𝑓(1) = −3.
3. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, on a (𝑥 − 1)2 ≥ 0 avec égalité si et seulement si 𝑥 = 1 , donc pour tout 𝑥 ∈ ℝ, on a
𝑓(𝑥) ≥ 3 avec égalité si et seulement si 𝑥 = 1, ce qui prouve aussi que 𝑓(1) = −3 est le minimum de 𝑓 sur
ℝ.

31 .a. On a 𝑓(𝑥) = 2𝑥−1


1−2𝑥
1
, donc pour tout 𝑥 > , 𝑓 ′ (𝑥) =
2
2(1−2𝑥)−(−2)(2𝑥−1)
(1−2𝑥)2
=
2−4𝑥+4𝑥−2
(1−2𝑥)2
0
= (1−2𝑥)2 = 0.
1
b. La dérivée de 𝑓 étant nulle sur ] ; +∞[, on en déduit que 𝑓 est constante sur cet intervalle.
2
2𝑥−1 −(−2𝑥+1) 1−2𝑥 1
2. On a : = =− = −1 pour tout 𝑥 > .
1−2𝑥 1−2𝑥 1−2𝑥 2

32 On a : 𝑓 (𝑥) = 3𝑥 ′ 2
− 3 = 3(𝑥 − 1)(𝑥 + 1), d’où 𝑓 ′ (𝑥) > 0 sur ] − ∞; −1[ et sur ]1; +∞[ et 𝑓 ′ (𝑥) < 0
sur ] − 1; 1[. On en déduit que 𝑓 est (strictement) croissante sur ] − ∞; −1[ et sur ]1; +∞[ et (strictement)
décroissante sur ] − 1; 1[.

33 Pour tout 𝑥 ∈]0; +∞[, on a : 𝑓(𝑥) = −𝑥 + 3 × 1


𝑥
, donc 𝑓 ′ (𝑥) = −1 + 3 × (−
1
𝑥2
) et 𝑓 ′ (𝑥) = −1 −
3
𝑥2
;
3
or, pour tout 𝑥 ∈]0; +∞[, − < 0 et −1 < 0, donc par somme : 𝑓 ′ (𝑥) < 0 et donc 𝑓 est strictement
𝑥2
décroissante sur ]0; +∞[.

34 Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = −6 (1 − 𝑥 3


2
1 𝑥 2
) donc 𝑓 ′ (𝑥) = −6 × (− ) 3 (1 − ) = 9 (1 − ) .
2 2
𝑥 2
2

Comme 𝑓 ′ ne s’annule qu’une fois en 𝑥 = 2 et 𝑓 ′ (𝑥) > 0 pour tout 𝑥 ≠ 2, 𝑓 est strictement croissante sur
ℝ.
35 Pour tout 𝑥 > −5, 𝑓(𝑥) = 2𝑥−5
𝑥+5
donc 𝑓 (𝑥) = ′ 2(𝑥+5)−(2𝑥−5)
(𝑥+5)2
15
= (𝑥+5)2 > 0, donc 𝑓 est strictement
croissante sur ] − 5; +∞[.

36. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 1


6
1
𝑥3 + 𝑥2 − 𝑥 +
4 12
1 1 1
donc 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥 2 + 𝑥 − 1 : le discriminant de 𝑓 ′ (𝑥)
2 2
9
est et ses racines sont : 1 et −2 ; comme le coefficient de 𝑥 est positif, on obtient que 𝑓 ′ (𝑥) est 2
4
strictement positive sur ] − ∞; −2[ et sur ]1; +∞[, et strictement négative sur ] − 2; 1[. Il suit que 𝑓 est
strictement croissante sur ] − ∞; −2[ et sur ]1; +∞[, et strictement décroissante sur ] − 2; 1[.

37 1. Les fonctions 𝑢: 𝑥 ↦ 𝑥 et 𝑣: 𝑥 ↦ 𝑥 2 + 1 sont dérivables sur ℝ et pour tout réel 𝑥, 𝑣(𝑥) ≥ 1, donc
𝑢
𝑣 ne s’annule pas sur ℝ. Par proposition, le quotient 𝑓 = est alors dérivable sur ℝ.
𝑣
1 2
2.a. 𝑓(1) = et 𝑓(2) = ;
2 5
1
b. Sur [1 ;2], > 0;
2𝑥
1
3. Si la dérivée de 𝑓 sur [1 ;2] était la fonction 𝑥 ↦ , 𝑓 serait (strictement) croissante sur [1 ;2] d’après
2𝑥
1 2
2b. et par théorème : on aurait alors 𝑓(1) < 𝑓(2) ce qui n’est pas le cas d’après 2a. car > .
2 5

38 Le calcul des expressions des dérivées des fonctions dont les expressions sont données en a., c. et
𝑢 ′
d. ne nécessitent pas l'utilisation de la formule donnant l'expression de ( ) [particulièrement celles
𝑣
définies en a. et c.].
1 1 1 1 1 1
a. Si 𝑥 ≠ 0, 𝑓(𝑥) = = × donc la dérivée de 𝑓 est 𝑥 → × (− ), soit 𝑓 ′ (𝑥) = − .
2𝑥 2 𝑥 2 𝑥2 2𝑥 2
𝑥 2 +3 1 1 1 1
b. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔(𝑥) = = × (𝑥 2 + 3) = 𝑥 2 + donc la dérivée de 𝑔 est 𝑥 → × 2𝑥 + 0 , soit
6 6 6 2 6
′ (𝑥) 1
𝑔 = 𝑥.
3
1 1 1
c. Pour tout 𝑥 ≠ −5, ℎ(𝑥) = = avec 𝑢(𝑥) = 𝑥 + 5, donc 𝑢′(𝑥) = 1 et ℎ′ (𝑥) = − (𝑥+5)2.
𝑥+5 𝑢(𝑥)

39 Par exemple, la fonction inverse 𝑥 → 1


𝑥
, est strictement positive et strictement décroissante sur
]0; +∞[ ou encore la fonction carré 𝑥 → 𝑥 2 sur ] − ∞; 0[…

40 Par exemple sur [-1 ;1], la fonction carré 𝑥 ↦ 𝑥 2


n’est pas croissante car −1 ≤ 0 mais (−1)2 = 1 >
0 = 02 , ni décroissante car 0 ≤ 1 mais 02 ≤ 12 .

41 Si 𝑓: 𝑥 ↦ 𝑥 3 , on a pour tout 𝑥 ∈ ℝ : 𝑓 ′ (𝑥) = 3𝑥 2 , donc 𝑓 ′ (0) = 3 × 02 = 0 ; or 𝑓(0) = 0 et pour


tous a et b tels que 𝑎 < 0 < 𝑏, sur ]𝑎; 0[, 𝑓(𝑥) < 0 tandis que pour sur ]0; 𝑏[, 𝑓(𝑥) > 0 , donc 𝑓(0) n’est ni
un minimum ni un maximum local.

42
La négation de la proposition : « 𝑢 et 𝑣 sont positives sur 𝐼 » est : (b) « 𝑢 n’est pas positive sur 𝐼 ou 𝑣 n’est
pas positive sur 𝐼 ».
43 1
1. 𝑓(𝑥) = : le nombre 𝑓(3) − 𝑓(2) est négatif ;
𝑥

2. 𝑓(𝑥) = 5𝑥 3 − 4𝑥 2 + 𝑥 − 8 : 𝑓 ′ (𝑥) = 15𝑥 2 − 8𝑥 + 1 ;


1
3. 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 𝑥 : la solution de l’équation 𝑓 ′ (𝑥) = 0 est 𝑥 = ;
2
2
4. 𝑢(𝑥) = 2√𝑥 et 𝑣(𝑥) = : la dérivée de 𝑢𝑣 sur ]0; +∞[ est la fonction nulle ;
√𝑥
′ (2) 2 1 ′ 3
5. 𝑢 = 𝑢(2) = , donc ( ) (2) = − .
3 𝑢 2

44 Les fonctions 𝑢 et 𝑢𝑣 ayant le même signe sur ℝ, d’après la règle des signes, 𝑣 ne peut pas prendre
de valeurs strictement négative, donc elle est positive sur ℝ.

45 1. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 4𝑥 2
+ 1 ≥ 1 > 0 et 2 > 0 donc, d’après la règle des signes,
2𝑓(𝑥)
4𝑥 2 +1
est du même
signe que 𝑓(𝑥), d’où, par lecture du tableau : 𝑔(𝑥) ≥ 0 pour 𝑥 ∈] − ∞; −2] ou pour 𝑥 = 2.
2. Si 𝑥 ≤ 2, 𝑥 − 2 ≤ 0 donc comme 𝑓 est positive sur ] − ∞; −2], on a : (𝑥 − 2)𝑓(𝑥) ≤ 0 sur ] − ∞; −2] ;
comme 𝑓 est négative sur [−2; 2], on a : (𝑥 − 2)𝑓(𝑥) ≥ 0 sur [−2; 2]. Si 𝑥 ≥ 2, 𝑥 − 2 ≥ 0 donc comme 𝑓 est
négative sur [2; +∞[, on a: (𝑥 − 2)𝑓(𝑥) ≤ 0 sur [2; +∞[ . Donc ℎ(𝑥) ≥ 0 a pour ensemble de solutions
[−2; 2].

46 Dire que 𝑥 2
− 1 ≥ 𝑥 où 𝑥 est un nombre réel équivaut à dire que :
𝑥 2 −1 𝑥
(a) ≥ car 𝑥 2 + 5 > 0 pour tout 𝑥 ∈ ℝ
𝑥 2 +5 𝑥 2 +5
ou aussi que (c) 1 − 𝑥 2 + 𝑥 ≤ 0 car 𝑥 2 − 1 ≥ 𝑥 ⇔ 𝑥 2 − 1 − 𝑥 2 + 1 ≥ 𝑥 − 𝑥 2 + 1
et non à : (b) 𝑥 2 − 𝑥 ≥ −1, ce qui est vrai pour 𝑥 = 1 alors que 𝑥 2 − 1 ≥ 𝑥 est faux pour 𝑥 = 1 ;
ni à : (d) 𝑥(𝑥 2 − 1) ≥ 𝑥 × 𝑥 , qui n’est vrai avec 𝑥 2 − 1 ≥ 𝑥 que si 𝑥 ≥ 0.

47 𝑓(𝑥) = 𝑥 2
+ 3𝑥 − 4 :
(a) est vraie car les racines de 𝑓(𝑥) sont −4 et 1, et le coefficient de 𝑥 2 dans l’expression de 𝑓(𝑥) est

𝑥 −∞ −5 0 5 +∞ 1> 0;
(b) est fausse car les
𝑓(𝑥) + 0 − 0 + 0 − nombres de ] − ∞; −4] sont
également solutions de
l’inéquation 𝑓(𝑥) ≥ 0 ;
4
(c) est fausse par exemple pour 𝑥 = −5 ( et, plus généralement, pour 𝑥 ∈] − ∞; −4[∪]1; [ )
3
(d) est vraie car comme pour tout 𝑥 ∈ ℝ on a : 𝑥 2 ≥ 0, alors 𝑥 2 + 3𝑥 − 4 ≥ 0 + 3𝑥 − 4 .

48. 1. On a en particulier : 𝑓(−0) = −𝑓(0), d’où 2𝑓(0) = 0 et donc 𝑓(0) = 0.


2. Comme 𝑓(𝑥) > 0 sur ]0; 5[, on a : 𝑓(𝑥) < 0 sur ] − 5; 0[ et comme 𝑓(𝑥) < 0 sur ]5; +∞[, on a 𝑓(𝑥) > 0
sur ] − ∞; −5[ . Enfin, vu que 𝑓(5) = 0, on a aussi 𝑓(−5) = 0
49 1. Pour l’étude du signe de 𝑑(𝑥) = 2𝑥(2𝑥−4)−2(𝑥
(2𝑥−4)
+1)
il faut : 2
2

(a) simplifier son numérateur de manière à pouvoir étudier son signe, puis utiliser la règle des signes ;
En revanche :
il est inutile de développer le dénominateur qui est un carré, strictement positif sur ]2; +∞[ ;
il serait faux de « simplifier » par 2𝑥 − 4 car 2𝑥 − 4 n’est pas facteur commun à 2𝑥(2𝑥 − 4) et
2(𝑥 2 + 1) ; enfin, il n’est pas nécessaire de dresser un tableau de signe ( qui n’est qu’un outil…)
2. Comme (2𝑥 − 4)2 > 0 sur ]2; +∞[, 𝑑(𝑥) est du même signe que 2𝑥(2𝑥 − 4) − 2(𝑥 2 + 1) = 4𝑥 2 − 8𝑥 −
2𝑥 2 − 2 = 2𝑥 2 − 8𝑥 − 2 sur cet intervalle ; or 2𝑥 2 − 8𝑥 − 2 a pour discriminant 80, donc pour racines
8−√80
réelles = 2 − √5 < 2 et 2 + √5 > 2, donc on obtient : 𝑑(𝑥) < 0 sur ]2; 2 + √5[ , 𝑑(𝑥) > 0 sur ]2 +
4
√5; +∞[ et 𝑑(𝑥) = 0 pour 𝑥 = 2 + √5.

50. 1. a. 𝑓(2) < 𝑓(4) car 3


2
≤ 2 < 4 ≤ 5 et 𝑓 est strictement croissante sur [ ; 5] ;
3
2

b. On ne peut pas comparer 𝑓(1) et 𝑓(4) ;


𝑥 0 3 6 +∞

𝑓(𝑥) 0 − 0 + 0 −

c. On ne peut pas comparer 𝑓(1,5) = −1 et 𝑓(6,5) ( dont on sait seulement qu’il est strictement négatif) ;
d. On a 𝑓(6,2) < 0 car 6,2 > 6, 𝑓(6) = 0 et 𝑓 est strictement décroissante sur [6; +∞[.
2. a. On a :
b. Les solutions de l’inéquation 𝑓(𝑥) < 0 sont les nombres 𝑥 ∈]0; 3[∪]6; +∞[.

51. 1. a. On a pour tout 𝑥 ∈ ℝ : 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) = 𝑥 3



𝑥2
2
1
= 𝑥 2 (𝑥 − ) et, comme 𝑥 2 ≥ 0, 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) est
2
1
du même signe que 𝑥 − .
2
1
b. Comme 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 (𝑥 − ), et comme 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) ⇔ 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) = 0, on a : 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) pour
2
1
𝑥 = 0 et 𝑥 = .
2
1
2. On déduit de 1 que 𝑓(𝑥) > 𝑔(𝑥) sur ] ; +∞[, intervalle sur lequel la courbe de 𝑓 est donc au-dessus de
2
1
celle de 𝑔, et que 𝑓(𝑥) < 𝑔(𝑥) sur ] − ∞ ; [, intervalle sur lequel la courbe de 𝑓 est en dessous de celle de
2
1
𝑔 ; enfin, d’après 2, les courbes de 𝑓 et de 𝑔 se coupent aux abscisses 0 et .
2

52. 1. On a 𝑢(𝑥) − 𝑣(𝑥) ≤ 0 si et seulement si 𝑢(𝑥) ≤ 𝑣(𝑥), c’est-à-dire si et seulement si à l’abscisse 𝑥,


la droite représentant 𝑢 est en dessous de la parabole représentant 𝑣, donc les solutions de cette
inéquation sont les nombres 𝑥 ∈] − ∞; −3] ∪ [1; +∞[.
2. Le produit 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) est négatif si et seulement si un de ses deux facteurs est négatif et l’autre positif.
Sur [-2 ;1] et [1 ;+∞[ la droite et la parabole sont de part et d’autre de l’axe des abscisses, donc 𝑢(𝑥) ×
𝑣(𝑥) ≤ 0 a pour solutions les 𝑥 ∈ [−2; +∞[.

53. 1. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 2 + 1 ∈]0; +∞[ et 5 ∈]0; +∞[ . Comme la fonction inverse est (strictement)
1 1
décroissante sur ]0; +∞[, on a : ≥ si et seulement si 𝑥 2 + 1 ≤ 5.
𝑥 2 +1 5
2. L’inéquation (*) équivaut donc à 𝑥 2 − 4 ≤ 0, c’est-à-dire (𝑥 − 2)(𝑥 + 2) ≤ 0 et l’étude du signe du
produit (𝑥 − 2)(𝑥 + 2) montre qu’il est négatif uniquement sur [−2; 2], qui est donc l’ensemble des
solutions.
54 On a : 𝑓 (𝑥) = 2𝑥 + 1 pour tout 𝑥 ∈ ℝ.

55 On a :𝑔(𝑥) = 𝑥 + 1
𝑥
, donc pour tout 𝑥 > 0, 𝑔′ (𝑥) = 1 −
𝑥2
1
, soit encore 𝑔′ (𝑥) =
(𝑥−1)(𝑥+1)
𝑥2
, donc

𝑔′ (𝑥) = 0 et 𝑥 > 0 équivaut à 𝑥 = 1 : la seule tangente à la courbe de 𝑔 parallèle à l’axe des abscisses est
celle en son point d’abscisse 1.

56 1. Compte tenu des variations observables de 𝑓, par théorème, on déduit que :


𝑥 −∞ −2 −0,5 3 +∞

𝑓 ′ (𝑥) − 0 + 0 − 0 +
.
2. Le tableau de signe précédent met en évidence que 𝑓 ′ (3) < 0 alors que 𝑓 ′ (3) = 0 ( ou bien : la courbe
de 𝑓 admet une tangente parallèle à l’axe des abscisses en 𝑥 = 3, ce qui n’est pas le cas en 𝑥 = −3), donc
𝑓 ′ (3) ≠ 𝑓 ′ (−3).

57 1. On peut utiliser les tangentes tracées ( à l’abscisse −1) : sur la courbe en rouge, la tangente a pour
1
pente − tandis que sur la courbe en bleu, à l’abscisse −1, l’ordonnée est 1 : la courbe en rouge ne peut
2
donc pas représenter 𝑓 ; on peut aussi observer que la courbe en rouge est celle d’une fonction
décroissante sur [−3; −1] (en particulier), alors que la fonction représentée par la courbe en bleu est
positive sur cet intervalle, pour obtenir la même conclusion : la courbe de 𝑓 est celle tracée en rouge et
celle de 𝑓 ′ est tracée en bleu.
2. Comme 𝑓 ′ s’annule en −2 et en 1, les coefficients directeurs des tangentes à la courbe de 𝑓 sont nuls à
ces abscisses, donc la courbe de 𝑓 admet deux tangentes parallèles à l’axe des abscisses, en −1 et en 2.

58 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 1)(𝑥2 − 𝑥) : sans transformer l’expression qui est un produit :


𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥 2 − 𝑥 + (2𝑥 − 1)(𝑥 + 1) = 𝑥 2 − 𝑥 + 2𝑥 2 + 2𝑥 − 𝑥 − 1 = 3𝑥 2 − 1 pour tout 𝑥 ∈ ℝ ; en
développant et réduisant avant de dériver : 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 𝑥, donc 𝑓 ′ (𝑥) = 3𝑥 2 − 1.

59 𝑓(𝑥) = 4 − 2
3−𝑥
1
: pour tout 𝑥 > 3 on a : 𝑓(𝑥) = 4 − 2 × 3−𝑥 , donc 𝑓 ′ (𝑥) = −2 × (3−𝑥)2 = (3−𝑥)2
−1 2

60. 𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑥+𝑥 : pour tout 𝑥 > 0, on a : 𝑓 (𝑥) =


2
′ 𝑥 2 +𝑥−(2𝑥+1)×𝑥
(𝑥 2 +𝑥)2
= (𝑥 2
−𝑥 2
+𝑥)2

61 On a : 𝑓(𝑥) = 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) avec 𝑢(𝑥) = 10√𝑥 et 𝑣(𝑥) = 4𝑥 + 1 : u et v sont dérivables sur ]0; +∞[
1
donc leur produit, 𝑓 aussi et on a pour tout 𝑥 > 0 : 𝑓 ′ (𝑥) = 10 × (4𝑥 + 1) + 4 × 10√𝑥, soit
2√𝑥

5(4𝑥+1) 20𝑥+5 √𝑥×40√𝑥 20𝑥+5+40𝑥


𝑓 ′ (𝑥) = + 40√𝑥 (ou encore, sous forme de quotient :𝑓 ′ (𝑥) = + = car
√𝑥 √𝑥 √𝑥 √𝑥

60𝑥+5
√𝑥 × √𝑥 = 𝑥, donc 𝑓 ′ (𝑥) = √𝑥
).
62 On a : 𝑓(𝑥) = 3 − 2(2𝑥 − 7) , donc pour tout 𝑥 ∈ ℝ : 𝑓 (𝑥) = −12(2𝑥 − 7)
3 ′
2
.

63 On a : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2√4𝑥 + 2 , donc pour tout 𝑥 ∈] − ; +∞[,


1
2
𝑓 ′ (𝑥) = 1 +
4
√4𝑥+2

64 On a : 𝑓(𝑥) = 2𝑥(10 − 𝑥) , donc 𝑓(𝑥) = 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) avec 𝑢(𝑥) = 2𝑥 et 𝑣(𝑥) = 𝑔(10 − 𝑥) où
4

𝑔(𝑥) = 𝑥 4 . Ainsi, 𝑢′ (𝑥) = 2 et 𝑣 ′ (𝑥) = −1 × 𝑔′(10 − 𝑥) et, comme 𝑔′ (𝑥) = 4𝑥 3 , on a :


𝑣 ′ (𝑥) = −4(10 − 𝑥)3 , d’où : pour tout 𝑥 ∈ ℝ , 𝑓 ′ (𝑥) = 2(10 − 𝑥)4 + 2𝑥 × (−4)(10 − 𝑥)3 , c’est-à-dire
𝑓 ′ (𝑥) = 2(10 − 𝑥)4 − 8𝑥(10 − 𝑥)3 . (ou encore, en factorisant :
𝑓 ′ (𝑥) = (10 − 𝑥)3 (2(10 − 𝑥) − 8𝑥) = (20 − 10𝑥)(10 − 𝑥)3 = 10(2 − 𝑥)(10 − 𝑥)3 .

65 1. On a : 𝑓(𝑥) = 23 𝑥 3 − 3𝑥, donc pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 (𝑥) = 2𝑥 ′ 2


− 3.
2. Ainsi, 𝑓(3) = 9 et 𝑓 ′ (3) = 15, d’où l’équation réduite de la tangente à la courbe de 𝑓 en son point
d’abscisse 3 : 𝑦 = 15(𝑥 − 3) + 9, soit 𝑦 = 15𝑥 − 36.
3. La tangente à la courbe de 𝑓 en un point d’abscisse 𝑎 est parallèle à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 si et
seulement si leurs coefficients directeurs sont égaux, ce qui équivaut à 2𝑎2 − 3 = 1, donc à 𝑎 = −√2 ou
𝑎 = √2 : il y a donc deux tangentes à la courbe de 𝑓 parallèles à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥.

66. 1. On a pour tout 𝑥 ∈ ℝ : 𝑓 (𝑥) = 3𝑥 ′ 2


+ 𝑎.
2. (a) Si 𝑎 > 0, comme 3𝑥 ≥ 0 pour tout 𝑥 ∈ ℝ , on a 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 𝑎 > 0, donc 𝑓 ′ est strictement positive sur
2

ℝ, ce qui assure que 𝑓 est strictement croissante sur ℝ : l’affirmation est donc VRAIE.
𝑎 𝑎
(b) Si 𝑎 < 0, l’équation 𝑓 ′ (𝑥) admet deux racines : −√− 𝑒𝑡 √− donc, compte tenu du signe du
3 3
𝑎 𝑎
coefficient de 𝑥 2 , on a : 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 0 sur] − ∞; −√− ] et sur [ √− ; +∞[, donc 𝑓 est croissante sur ces
3 3
deux intervalles, et l’affirmation est FAUSSE (remarque : un contre-exemple, par exemple avec 𝑎 = −3,
permet de justifier aussi).
(c) Si 𝑎 > 0, comme 𝑓(𝑥) = 𝑥(𝑥 2 + 𝑎), avec 𝑥 2 + 𝑎 > 0 sur ℝ, pour tout 𝑥 < 0, on a : 𝑓(𝑥) < 0, donc
l’affirmation est fausse ( remarque, là encore, un contre-exemple permet de justifier).
(d) Si 𝑎 = −6, on obtient ( cf (a) ) que : 𝑓 ′ (𝑥) = 3𝑥 2 − 6 = 3(𝑥 2 − 2) donc que 𝑓 ′ (𝑥) > 0 sur] − ∞; −√2 [
et sur ] √2 ; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) < 0 sur ] − √2 ; √2 [ et 𝑓 ′ (𝑥) = 0 en −√2 et √2 , donc 𝑓 ′ s’annulant en changeant
de signe en √2, 𝑓 admet un extremum local (minimum local) en √2 : l’affirmation est VRAIE. ( on peut
aussi conclure en invoquant les variations de 𝑓 sur un intervalle contenu dans ] − √2 ; +∞[.

67 On a 𝑓(𝑡) = 𝑡
2
2
+ , donc pour tout 𝑡 > 0, 𝑓 ′ (𝑡) = −
𝑡
1
2
2
𝑡2
=
𝑡 2 −4
2𝑡 2
=
(𝑡−2)(𝑡+2)
2𝑡 2
.

68. On a 𝑔(𝑥) = (2𝑥 2


− 10)√𝑥 , donc, pour tout 𝑥 > 0 : 𝑔′ (𝑥) = 4𝑥 √𝑥 +
𝑥 2 −5
√𝑥
=
4𝑥 2 +𝑥 2 −5
√𝑥
=
5(𝑥 2 −1)
√𝑥
.

69 On a ℎ(𝑡) = 2𝑡+1
𝑡 1
− 4𝑡, donc, pour tout 𝑡 > − : ℎ′ (𝑡) =
2
2𝑡+1−2𝑡
(2𝑡+1)2
−4=
1−4(4𝑡 2 +4𝑡+1)
(2𝑡+1)2
=−
16𝑡 2 +16𝑡+3
(2𝑡+1)2
.
70 Variations de 𝒇 (exercice n°67)
Pour tout 𝑡 > 0, 𝑡 + 2 > 0 et 2𝑡 2 > 0, donc 𝑓′(𝑡) est du même signe que 𝑡 − 2 sur ]0; +∞[. On en déduit
que 𝑓 ′ est strictement négative sur]0; 2[ , et donc 𝑓 strictement décroissante sur ]0; 2] et que 𝑓 ′ est
strictement positive sur]2; +∞[ , donc 𝑓 strictement croissante sur [2; +∞[ (…et 𝑓 a pour minimum
𝑓(2) = 2 sur ]0; +∞[ ).
Variations de 𝒈 (exercice n°68)
5(𝑥+1)(𝑥−1)
Comme 𝑔′ (𝑥) = , avec pour tout 𝑥 > 0 : 𝑥 + 1 > 0, √𝑥 > 0 et 5 > 0, 𝑔′(𝑥) est du signe de 𝑥 − 1
√𝑥
sur ]0; +∞[, donc 𝑔′ (𝑥) < 0 sur ]0; 1[ et 𝑔′ (𝑥) > 0 sur ]1; +∞[, ce qui prouve que 𝑔 est strictement
décroissante sur [0; 1] et strictement croissante sur [1; +∞[ (…et 𝑔 a pour minimum 𝑔(1) = −8 sur
[0; +∞[).
Variations de 𝒉 (exercice n°69)
16𝑡 2 +16𝑡+3 1 1
On a : ℎ′ (𝑡) = − (2𝑡+1)2
pour tout 𝑡 > − , et comme (2𝑡 + 1)2 > 0 sur ] − ; +∞[, ℎ′(𝑡) et
2 2
16𝑡 2 + 16𝑡 + 3 sont de signes opposés sur cet intervalle. Or 16𝑡 2 + 16𝑡 + 3 a pour discriminant 64>0 et
3 1 1 1 1
pour racines réelles − et − , d’où : ℎ′ (𝑡) > 0 sur ] − ; − [ et ℎ′ (𝑡) < 0 sur ] − ; +∞[, ce qui assure que
4 4 2 4 4
1 1 1
ℎ est strictement croissante sur ] − ; − ], strictement décroissante sur [− ; +∞[ (…et le maximum de ℎ
2 4 4
1 1 1
sur ] − ; +∞[ est ℎ (− ) = ) .
2 4 2

71 a. On a pour tout 𝑥 dans ℝ : 𝑓 (𝑥) = 3𝑥 ′ 2


− 3 ; ce polynôme admet deux racines qui sont −1 et 1 : le
2 ′
coefficient de 𝑥 étant 3>0, on en déduit que 𝑓 est positive sur ] − ∞; 1], négative sur [−1; 1] et positive
sur [1; +∞[ ; par conséquent, 𝑓 est croissante sur ] − ∞; 1], décroissante sur [−1; 1] et croissante sur
[1; +∞[.
b. On a : 𝑓 ′ (𝑥) = 3𝑥 2 + 3 et, comme pour tout 𝑥 dans ℝ on a : 3𝑥 2 ≥ 0, on obtient que :
3𝑥 2 + 3 ≥ 3 > 0. Donc, comme 𝑓 ′ est strictement positive sur ℝ, la fonction 𝑔 est strictement croissante
sur ℝ.

72 . On a : 𝑓(𝑡) = 20
0,005𝑡 2+0,1𝑡+1
−20(0,01𝑡+0,1)
, donc pour tout 𝑡 ∈ [0; 48], 𝑓 ′ (𝑡) = (0,005𝑡 2
+0,1𝑡+1)2
−0,2(𝑡+10)
= (0,005𝑡 2
+0,1𝑡+1)2
.
2. Pour tout 𝑡 ∈ [0; 48], 𝑡 + 10 > 0 , (0,005𝑡 2 2
+ 0,1𝑡 + 1) > 0, donc, comme −0,2 < 0, on en déduit que
𝑓 ′ (𝑡) < 0, puis que la fonction 𝑓 est strictement décroissante sur [0; 48]. Ainsi, la concentration
d’anesthésiant dans le sang diminue au fil du temps.
20
3. On a : 𝑓(0) = 20 donc 𝑓(𝑡) = 0,1𝑓(0) ⇔ 2 = 2 ⇔ 0,005𝑡 2 + 0,1𝑡 − 9 = 0. Le discriminant
0,005𝑡 +0,1𝑡+1
−0,1+√0,19
étant 0,19>0 , cette équation admet deux solutions réelles dont une seule est positive : = −10 +
0,01
10√19 ≈ 33,6 donc 𝑓 étant décroissante, pour tout 𝑡 ≥ 34, on a 𝑓(𝑡) < 0,1𝑓(0) ; le patient pourra rentrer
chez lui 34h après l’administration de l’anesthésiant.

73 1. On a 𝑑(1) = 0, ce qui signifie graphiquement que les courbes 𝐶 et 𝐶 𝑓 𝑔 se coupent à l’abscisse 0.


1
2. Pour tout 𝑥 > 0, 𝑑 ′ (𝑥) = 3𝑥 2 + 2 > 0, donc 𝑑 est strictement croissante sur ]0; +∞[.
𝑥
3. Comme 𝑑(1) = 0 et 𝑑 est strictement croissante sur ]0; +∞[, on a : 𝑑(𝑥) < 0 pour tout 𝑥 < 1 et 𝑑(𝑥) > 0
pour tout 𝑥 > 1 : donc 𝐶𝑓 est en dessous de 𝐶𝑔 sur ]0; 1[ et au-dessus de 𝐶𝑔 sur ]1; +∞[.

74 1. On a : 𝑀𝑁 = √(𝑥 − 𝑥) 2 + (𝑓(𝑥) − 0)2 = √(𝑓(𝑥))2 = 𝑓(𝑥) pour tout 𝑥 ∈ [0; 3] car 𝑓(𝑥) ≥ 0 sur
cet intervalle ( puisque ce polynôme du second degré s’annule en −3 et 3 et le coefficient de 𝑥 2 dans son
1 2
expression est − < 0) . Aussi, 𝑁𝑃 = √(−𝑥 − 𝑥)2 + (𝑓(−𝑥) − 𝑓(𝑥)) = √4𝑥 2 car 𝑓 est paire et, comme
4
2𝑥(9−𝑥 2 ) 9𝑥−𝑥 3
𝑥 ∈ [0; 3], 𝑁𝑃 = 2𝑥. On en déduit l’aire de 𝑀𝑁𝑃𝑄 : 𝑀𝑁 × 𝑁𝑃 = 2𝑥𝑓(𝑥) = , d’où 𝐴(𝑥) = .
4 2
9−3𝑥 2 3
2. Ainsi, 𝐴′ (𝑥) = = (3 − 𝑥 2 ) pour tout 𝑥 ∈ [0; 3]. On en déduit que 𝐴′ (𝑥) ≥ 0 sur [0; √3] et
2 2
𝐴′ (𝑥) ≤ 0 sur [√3; 3] donc 𝐴 est croissante sur [0; √3] et décroissante sur [√3 ; 3] : l’aire de 𝑀𝑁𝑃𝑄 est
3
9√3−(√3)
donc maximale lorsque 𝑥 = √3 et vaut alors 𝐴(√3) = = 3√3.
2

75. 1. On a 𝐶(0) = 50 ≠ 0 : les « coûts fixes » de l’entreprise s’élèvent à 500 euros.


2.a. On peut supposer que 𝐶 est croissante sur [0 ;6] car le coût total de production doit augmenter
lorsque la production augmente.
1 3
2.b.Pour tout 𝑥 ∈ [0; 6], 𝐶 ′ (𝑥) = × 3𝑥 2 − 3 × 2𝑥 + 7 × 1 + 0 soit 𝐶 ′ (𝑥) = 𝑥 2 − 6𝑥 + 7. Le discriminant
2 2
3
est ici ∆= −6 < 0 donc comme le coefficient de 𝑥 2 est > 0, pour tout 𝑥 ∈ [0; 6], 𝐶 ′ (𝑥) > 0. Il suit que 𝐶
2
est (strictement) croissante sur [0 ;6].

76. 1.On a : 𝐶𝑀 (𝑥) =


𝐶(𝑥)
𝑥
1
= 𝑥 2 − 3𝑥 + 7 +
2
50
𝑥
, donc, pour tout 𝑥 dans ]0 ;6], 𝐶𝑀′ (𝑥) = 𝑥 − 3 −
50
𝑥2
, soit
𝑥 3 −3𝑥 2 −50
𝐶𝑀′ (𝑥) = ; or (𝑥 − 5)(𝑥 2 + 2𝑥 + 10) = 𝑥 3 + 2𝑥 2 + 10𝑥 − 5𝑥 2 − 10𝑥 − 50 = 𝑥 3 − 3𝑥 2 − 50, d’où
𝑥2
(𝑥−5)(𝑥 2 +2𝑥+10)
𝐶𝑀′ (𝑥) = .
𝑥2
2. Comme le polynôme 𝑥 2 + 2𝑥 + 10 est strictement positif sur ℝ ( discriminant : −36<0 ) et comme
𝑥 2 > 0 sur ]0; 6], 𝐶𝑀′ (𝑥) est du même signe que 𝑥 − 5 sur cet intervalle : on en déduit que 𝐶𝑀 est
décroissante sur ]0; 5], croissante sur [5; 6], donc de minimum 𝐶𝑀 (5) = 14,5, soit 145 € par hL.
3
3. On a 𝐶 ′ (𝑥) = 𝑥 2 − 6𝑥 + 7, donc 𝐶 ′ (5) = 37,5 − 30 + 7 = 14,5 : ainsi, 𝐶 ′ (5) = 𝐶𝑀 (5).
2

77. 1. Pour tout 𝑥 dans ℝ, 𝑓 (𝑥) = ′ 3𝑥 2 (𝑥 2 +1)−2𝑥(𝑥 3 +2)


(𝑥 2 +1)2
=
𝑥 4 +3𝑥 2 −4𝑥
(𝑥 2 +1)2
=
𝑥(𝑥 3 +3𝑥−4)
(𝑥 2 +1)2
; or
𝑥(𝑥−1)(𝑥 2 +𝑥+4)
(𝑥 − 1)(𝑥 2 + 𝑥 + 4) = 𝑥 3 + 𝑥 2 + 4𝑥 − 𝑥 2 − 𝑥 − 4 = 𝑥 3 + 3𝑥 − 4, d’où 𝑓 ′ (𝑥) = .
(𝑥 2 +1)2
2
2. Comme le polynôme 𝑥 + 𝑥 + 4 est strictement positif sur ℝ ( discriminant : −15<0 ) et comme
(𝑥 2 + 1)2 > 0 sur ℝ, pour tout 𝑥, 𝑓 ′ (𝑥) est du même signe que 𝑥(𝑥 − 1) : ainsi, 𝑓 ′ (𝑥) < 0 sur ]0 ; 1[,
𝑓 ′ (𝑥) > 0 sur ] − ∞; 0[ et sur ]1; +∞[ et 𝑓 ′ (𝑥) = 0 pour 𝑥 = 0 et 𝑥 = 1.

3. On en déduit que 𝑓 est décroissante sur [0 ; 1], donc que pour tout 𝑥 dans [0; 1] : 𝑓(1) ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(0).
3 3
Comme 𝑓(0) = 2 et 𝑓(1) = , on a bien : ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 2 pour tout 𝑥 dans [0; 1] .
2 2

78 On sait que (𝑢𝑣) = 𝑢 𝑣 + 𝑣′𝑢 sur 𝐼 : si 𝑢 et 𝑣 sont croissantes sur 𝐼, leurs dérivées sont positives
′ ′

sur 𝐼, donc, si de plus 𝑢 et 𝑣 sont positives sur 𝐼, par produits puis somme, (𝑢𝑣)′ est positive sur 𝐼, donc 𝑢𝑣
est croissante sur 𝐼.

79 On observe que 𝑓(0) et 𝑓(1,5) sont des extremums locaux de 𝑓, ce qui implique que 𝑓 (0) = ′

𝑓 ′ (1,5) = 0 car 𝑓 est supposée dérivable sur ℝ.


Or les fonctions représentées figures 1 et 2 ne s’annulent ni en 0 ni en 1,5 donc la courbe de 𝑓 ′ est celle
tracée figure 3.

80 Comme 𝑓 ′(𝑥) = 𝑥(𝑥+2𝑥−1


+1)
2
, 𝑓′(𝑥) est du même signe que 𝑥 2 + 2𝑥 − 1 sur ℝ . Or ce polynôme (de
2 2

−2−√8 −2+√8
discriminant 8) s’annule en = −1 − √2 ≈ −2,4 et en = −1 + √2 ≈ 0,41. En particulier, 𝑓 ′ (𝑥) <
2 2
0 sur [−2; 0], ce qui assure que 𝑓 est strictement décroissante sur [−2; 0], et permet d’éliminer les courbes
𝐶3 et 𝐶4 ; aussi, 𝑓 ′ (𝑥) > 0 sur [0,5; 1], ce qui assure que 𝑓 n’est pas représentée par la courbe 𝐶1 qui est celle
d’une fonction décroissante sur cet intervalle. Donc, par élimination, 𝑓 est représentée par la courbe 𝐶2 .
81 1. La fonction 𝑥 ↦ 𝑥 − 1 est dérivable sur ]1; +∞[ et ne s’annule pas sur cet intervalle, donc son
inverse est également dérivable sur cet intervalle. Comme 𝑥 ↦ 4𝑥 est aussi dérivable sur ]1; +∞[, par
somme, 𝑓 est dérivable sur cet intervalle.
1 1 (2𝑥−2)2 −1 (2𝑥−1)(2𝑥−3)
2. Comme 𝑓(𝑥) = 4𝑥 + , pour tout 𝑥 > 1 : 𝑓 ′ (𝑥) = 4 − (𝑥−1)2 = (𝑥−1)2
= (𝑥−1)2
(ou bien :
𝑥−1
4𝑥 2 −8𝑥+3
𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥−1)2
et, pour tout 𝑥, (2𝑥 − 1)(2𝑥 − 3) = 4𝑥 2 − 8𝑥 + 3).
3. Sur ]1; +∞[, (𝑥 − 1)2 > 0 et 2𝑥 − 1 > 0 donc 𝑓 ′ est du même signe que 2𝑥 − 3, d’où : 𝑓 ′ (𝑥) < 0 sur
3 3 3
]1; [, 𝑓 ′ ( ) = 0 et 𝑓 ′ (𝑥) > 0 sur ] ; +∞[.
2 2 2
3 3
4. On en déduit que 𝑓 est décroissante sur ]1; [ et croissante sur ] ; +∞[, donc, pour tout 𝑥 > 1,
2 2
3 3
𝑓(𝑥) ≥ 𝑓 ( ). Or 𝑓 ( ) = 6 + 2 = 8, donc pour tout 𝑥 > 1, 𝑓(𝑥) ≥ 8.
2 2

82 L’égalité 2𝑥 2 + 1 = 2(𝑥 2 + 1) équivaut à 2𝑥 2 + 1 = 2𝑥 2 + 2 donc à 1 = 2, ce qui est absurde.


Comme 1 ≠ 2, pour tout 𝑥 ∈ ℝ, on a : 2𝑥 2 + 1 ≠ 2(𝑥 2 + 1).

83. Soit par exemple 𝑢(𝑥) = 𝑥 et 𝑣(𝑥) = 𝑥 2


pour 𝑥 ∈ 𝐼 =]0; +∞[. Pour tout 𝑥 ∈ 𝐼, on a : 𝑢’(𝑥) = 1,
𝑢′(𝑥) 1 𝑢 𝑥 1
𝑣’(𝑥) = 2𝑥 donc 𝑢’(𝑥) × 𝑣’(𝑥) = 2𝑥 et = . Or (𝑢𝑣)(𝑥) = 𝑥 3 donc (𝑢𝑣)’(𝑥) = 3𝑥 2 et ( ) (𝑥) = = ,
𝑣 ′ (𝑥) 2𝑥 𝑣 𝑥2 𝑥
𝑢 ′ 1 𝑢 ′ 𝑢′
donc ( ) (𝑥) = − . Ainsi, en considérant par exemple les images de 1 par les fonctions ( ) et d’une
𝑣 𝑥2 𝑣 𝑣′
𝑢 ′ 𝑢′
part et par (𝑢𝑣)’ et 𝑢′ 𝑣 ′ d’autre part, il est faux sur 𝐼 que ( ) = et que (𝑢𝑣)′ = 𝑢′ 𝑣 ′ .
𝑣 𝑣′

84 Les fonctions affines 𝑢: 𝑥 ↦ 𝑥 et 𝑣: 𝑥 ↦ 𝑥 − 2 ont même dérivée 𝑥 ↦ 1 positive sur ℝ, donc sont
croissantes ; leur produit vérifie : (𝑢𝑣)(𝑥) = 𝑥 2 − 2𝑥, donc (𝑢𝑣)′ (𝑥) = 2𝑥 − 2. Sur [0; 1] par exemple, on a
donc (𝑢𝑣)′ (𝑥) ≤ 0, donc 𝑢𝑣 est une fonction décroissante alors que 𝑢 et 𝑣 sont croissantes.

85 On a (𝑓 − 𝑔) = 𝑓 − 𝑔′, donc comme 𝑓


′ ′ ′
= 𝑔′ sur 𝐼, (𝑓 − 𝑔)′ = 0 sur 𝐼, ce qui assure que 𝑓 − 𝑔 est
constante sur 𝐼. Alors, pour toute fonction 𝑔, dérivable sur un intervalle 𝐼, si on choisit 𝑓: 𝑥 → 𝑔(𝑥) + 𝑘,
avec 𝑘 constante non nulle, on aura aussi « 𝑓 dérivable sur 𝐼 », 𝑓 ′ = 𝑔′ mais 𝑓 ≠ 𝑔 (par exemple, 𝑔: 𝑥 → 𝑥
et 𝑓: 𝑥 → 𝑥 + 1).

86 La négation de : « Pour tous a et b dans 𝐼 tels que 𝑎 ≤ 𝑏, on a : 𝑓(𝑎) ≤ 𝑓(𝑏) » est la proposition (c)
« Il existe a et b dans 𝐼 tels que 𝑎 ≤ 𝑏 et 𝑓(𝑎) > 𝑓(𝑏) » .
87 La courbe doit passer par les points 𝐴(−2; 0), 𝐵(1; 4) ; 𝐶(3; 0) et 𝐷(5; −3).
La fonction 𝑓 est strictement croissante sur ] − ∞; 1]et sur [5; +∞[ ; elle est
décroissante sur [1; 5] et doit présenter une tangente de coefficient directeur 1 à
l’abscisse 7. En particulier, comme 𝑓 ne s’annule pas sur [5; +∞[,
on a : 𝑓(𝑥) < 0 sur cet intervalle, ce qui impose la présence d’un point d’inflexion
d’abscisse strictement supérieure à 7.

88 La situation peut être examinée en utilisant un logiciel de manière à formuler des conjectures.
On peut distinguer les trois allures par le nombre de tangente(s) parallèle(s) à l’axe des abscisses ou aussi
par les changements (ou non) de sens de variation ; comme 𝑓 ′ (𝑥) = 3𝑎𝑥 2 + 𝑏, si 𝑏 > 0, la fonction 𝑓 est
strictement croissante sur ℝ et sa courbe n’admet aucune tangente parallèle à l’axe des abscisses ( et pas
de point d’inflexion), si 𝑏 = 0, 𝑓 est strictement croissante sur ℝ et sa courbe admet une seule tangente
parallèle à l’axe des abscisses ( à l’abscisse 0, point d’inflexion) et si 𝑏 < 0, la courbe admet deux tangentes
𝑏 𝑏
parallèles à l’axe des abscisses, en 𝑥 = √− et en 𝑥 = −√− .
3𝑎 3𝑎

89 . La négation de « pour tous 𝑎 et 𝑏 dans I tels que a<b, on a 𝑓(𝑎) < 𝑓(𝑏) » est : « il existe 𝑎 et 𝑏 dans
I tels que 𝑎 < 𝑏 et 𝑓(𝑎) ≥ 𝑓(𝑏) ».
2. Comme 𝑓 n’est pas strictement décroissante sur I, il existe a et b dans I tels que 𝑎 < 𝑏 et 𝑓(𝑎) ≥ 𝑓(𝑏) ;
or comme 𝑓 est croissante sur I et 𝑎 < 𝑏, on a : 𝑓(𝑎) ≤ 𝑓(𝑏) , donc 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏) et vu que 𝑓 est croissante
sur I, pour tout 𝑥 dans [𝑎; 𝑏], 𝑓(𝑎) ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑏), d’où 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏) pour tout 𝑥 dans [𝑎; 𝑏], ce qui
prouve que 𝑓 est constante sur [𝑎; 𝑏].

90 1. 𝑓(𝑥) = 1
(4𝑥+3)3
pour tout 𝑥 dans ] − ; +∞[.
3
4
a. La fonction 𝑓 est l’inverse de la fonction 𝑥 ↦ (4𝑥 + 3)3 , de dérivée : 𝑥 ↦ 12(4𝑥 + 3)2 , d’où, pour tout
3 12(4𝑥+3)2 12
𝑥 dans ] − ; +∞[ 𝑓 ′ (𝑥) = − (4𝑥+3)6
, soit aussi 𝑓 ′ (𝑥) = − (4𝑥+3)4.
4
3
b. On a aussi : 𝑓(𝑥) = 𝑔(4𝑥 + 3) avec 𝑔(𝑥) = 𝑥 −3 , donc pour tout 𝑥 dans ] − ; +∞[,
4
𝑓 ′ (𝑥) = 4𝑔′(4𝑥 + 3), c’est-à-dire 𝑓 ′ (𝑥) = 4 × (−3)(4𝑥 + 3)−4 = −12(4𝑥 + 3)−4 .
3 12(4𝑥+3)2 12
c. On a bien, pour tout 𝑥 dans ] − ; +∞[ : − (4𝑥+3)6
= − (4𝑥+3)4 = −12(4𝑥 + 3)−4 .
4
𝑥 3
2. ℎ(𝑥) = (4𝑥+3)3 pour tout 𝑥 dans ] − ; +∞[.
4
𝑢
a. En considérant que ℎ = , et en utilisant un des résultats obtenus en 1a. on obtient que, pour tout
𝑣
3 (4𝑥+3)3 −12𝑥(4𝑥+3)2 4𝑥+3−12𝑥 −8𝑥+3
𝑥 dans ] − ; +∞[ ℎ′ (𝑥) = (4𝑥+3)6
soit aussi : ℎ′ (𝑥) = (4𝑥+3)4
= (4𝑥+3)4 .
4
b. En considérant que ℎ = 𝑢𝑣 et en utilisant un des résultats obtenus en 1b. on obtient que, pour tout
3
𝑥 dans ] − ; +∞[ ℎ′ (𝑥) = (4𝑥 + 3)−3 + (−12𝑥(4𝑥 + 3)−4 ) = (4𝑥 + 3)−3 − 12𝑥(4𝑥 + 3)−4 .
4
3 −8𝑥+3
c. Pour tout 𝑥 dans ] − ; +∞[, (4𝑥 + 3)−3 − 12𝑥(4𝑥 + 3)−4 = (4𝑥 + 3)−4 (4𝑥 + 3 − 12𝑥) = (4𝑥+3)4.
4

91 . On a pour tout 𝑥 ≥ 1 : 0 ≤ 𝑥 − 1 ≤ 𝑥 ≤ 𝑥 + 1, donc comme la fonction racine carré est croissante


sur [0; +∞[, 𝑏 ≤ 𝑎 ≤ 𝑐.
2. a. Comme 𝑏 + 𝑐 et 2𝑎 sont positifs, la fonction carré étant croissante sur [0; +∞[, on a :
𝑏 + 𝑐 < 2𝑎 si et seulement si (𝑏 + 𝑐)2 < 4𝑎2 .
b. On a : (𝑏 + 𝑐)2 = 𝑥 − 1 + 𝑥 + 1 + 2√𝑥 − 1√𝑥 + 1 = 2𝑥 + 2√𝑥 2 − 1 et 4𝑎2 = 4𝑥, d’où, via l’équivalence
précédente : 𝑏 + 𝑐 < 2𝑎 si et seulement si 2√𝑥 2 − 1 < 2𝑥 ce qui équivaut à √𝑥 2 − 1 < 𝑥.
c. Pour tout 𝑥 on a : 𝑥 2 − 1 < 𝑥 2, donc, comme la fonction racine carré est strictement croissante sur
[0; +∞[, pour tout 𝑥 ≥ 1, on a √𝑥 2 − 1 < 𝑥, donc, d’après 2b. on a bien : 𝑏 + 𝑐 < 2𝑎.

92. Les données se traduisent par : 𝑓(0) = 2, donc 𝑑 = 2 ; 𝑓 (0) = 0, donc, comme ′

𝑓 ′ (𝑥) = 3𝑎𝑥 2 + 2𝑏𝑥 + 𝑐, on a 𝑐 = 0 ; 𝑓(1) = 0, donc 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 + 𝑑 = 𝑎 + 𝑏 + 2 = 0 ; 𝑓 ′ (1) = −1, donc


3𝑎 + 2𝑏 = −1.
𝑎+𝑏+2=0 𝑏 = −𝑎 − 2 𝑏 = −5
Or { ⇔{ ⇔{ , d’où 𝑓(𝑥) = 3𝑥 3 − 5𝑥 2 + 2 et
3𝑎 + 2𝑏 = −1 3𝑎 + 2(−𝑎 − 2) = −1 𝑎=3
𝑓 ′ (𝑥) = 9𝑥 2 − 10𝑥 = 𝑥(9𝑥 − 10). Or pour tout 𝑥 ∈ [0; 1], on a : 𝑥 ≥ 0 et 9𝑥 − 10 ≤ 0, donc par produit,
𝑓 ′ (𝑥) ≤ 0, ce qui assure que 𝑓 est décroissante sur [0; 1].

93 1. Pour tout 𝑥, on a : 𝑥 2
+ 1 > 𝑥 2 ≥ 0, donc la fonction racine carré étant croissante sur [0; +∞[,
pour tout 𝑥 > 0 ∶ √𝑥 2 + 1 ≥ √𝑥 2 = 𝑥, et, par somme : 𝑓(𝑥) ≥ 2𝑥.
2 1 1
2. On a : (𝑓(𝑥) − 𝑥)(𝑓(𝑥) + 𝑥) = (𝑓(𝑥)) − 𝑥 2 = 1, donc 𝑓(𝑥) − 𝑥 = ≤ en utilisant l’inégalité
𝑓(𝑥)+𝑥 2𝑥
précédente et la décroissance de la fonction inverse sur ]0; +∞[. Par ailleurs, on a vu que pour tout 𝑥 > 0 ∶
√𝑥 2 + 1 ≥ √𝑥 2 = 𝑥, donc 𝑓(𝑥) − 𝑥 ≥ 0.
3. La courbe (𝐶) de 𝑓 et la droite (d) ne pourront pas être distinguées à une abscisse 𝑥 si l’écart entre leurs
1 1
ordonnées est inférieur à cm, donc comme l’unité est 0,5 cm, ce sera le cas si 𝑓(𝑥) − 𝑥 < et comme
80 40
1 1
0 ≤ 𝑓(𝑥) − 𝑥 ≤ , on a 𝑓(𝑥) − 𝑥 < pour tout 𝑥 > 20. A partir de l’abscisse 20, on ne pourra plus
2𝑥 40
distinguer la courbe (𝐶) de 𝑓 et la droite (d).

94. On observe par exemple que la courbe 𝐶 est celle d’une fonction négative (en particulier) sur
1

[−1; 0], intervalle sur lequel les fonctions représentées par 𝐶2 et 𝐶3 sont croissantes : par élimination, on
en déduit que 𝐶1 représente 𝑓. Aussi, la fonction représentée par 𝐶2 est décroissante sur [−1,5; −1] et celle
représentée par 𝐶3 est positive sur cet intervalle : donc 𝐶3 ne peut pas représenter 𝑓 ′′ . En conclusion, 𝐶1
représente 𝑓, 𝐶2 représente 𝑓 ′′ et 𝐶3 représente 𝑓 ′ .

95 Les données se traduisent par : 2𝑘 = 4 ; 1


4
1 𝑘
𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 4 ; = 1 ; 4𝑎 + 2𝑏 + 𝑐 = 1 et, les dérivées
2 2
𝑘 𝑘
des fonctions 𝑥 ↦ et 𝑥 ↦ 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 étant 𝑥 ↦ − et 𝑥 ↦ 2𝑎𝑥 + 𝑏, on a aussi : −4𝑘 = 𝑎 + 𝑏.
𝑥 𝑥2
1 1
𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 4 (𝐿1 ) 15 3
Donc 𝒌 = 𝟐 et 𝑎 + 𝑏 = −8. Or {4 2 ⇒ 𝑎 + 𝑏 = −3 ( 𝐿2 ) − (𝐿1 ) soit 15𝑎 + 6𝑏 = −12
4 2
4𝑎 + 2𝑏 + 𝑐 = 1 (𝐿2 )
𝑎 + 𝑏 = −8
et { ⇒ 15𝑎 + 6𝑏 − 6𝑎 − 6𝑏 = −12 − 6 × (−8), soit 9𝑎 = 36, d’où 𝒂 = 𝟒, puis 𝒃 = −𝟏𝟐 et
15𝑎 + 6𝑏 = −12
1 1
𝒄 = 𝟗 et on vérifie que, réciproquement 𝑎 = 4, 𝑏 = −12 et 𝑐 = 9 satisfont aux égalités : 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 4 ;
4 2
4𝑎 + 2𝑏 + 𝑐 = 1 et 𝑎 + 𝑏 = −8.

96. 1. Si il existe un réel 𝑘 tel que 𝑢 = 𝑘𝑣 sur 𝐼 , alors 𝑢 = 𝑘𝑣 sur 𝐼 et comme ni 𝑣 ni 𝑣′ ne s’annulent
′ ′

𝑢 𝑢′ 𝑢′ 𝑢
sur 𝐼, on a : = 𝑘 et = 𝑘 sur 𝐼, donc = sur 𝐼.
𝑣 𝑣′ 𝑣′ 𝑣
𝑢 ′ 𝑢′𝑣−𝑣 ′ 𝑢 𝑢′ 𝑢 𝑢 ′ 𝑢
2. On a : ( ) = , et si ′ = sur 𝐼, alors 𝑢′ 𝑣 = 𝑣 ′ 𝑢 sur 𝐼, donc ( ) = 0 : le quotient est donc
𝑣 𝑣2 𝑣 𝑣 𝑣 𝑣
constant sur 𝐼, ce qui prouve qu’il existe un réel 𝑘 tel que 𝑢 = 𝑘𝑣 sur 𝐼.

97 Comme 𝑓 est dérivable sur ℝ, elle est strictement monotone si et seulement si sa dérivée est
𝑛

strictement positive ou strictement négative sur ℝ. Or 𝑓𝑛′ (𝑥) = 3𝑥 2 + 2𝑛𝑥 + 0,75 : le coefficient de 𝑥 2
étant positif, il faut et suffit donc que 𝑓𝑛′ (𝑥) soit strictement positive sur ℝ, c’est-à-dire que son
discriminant, 4𝑛2 − 9, vérifie : 4𝑛2 − 9 < 0, soit (2𝑛 − 3)(2𝑛 + 3) < 0, ce qui n’est le cas que pour les
entiers 𝑛 ∈ {−1; 0; 1}.

98 1. On a, pour tout 𝑥 ∈ ℝ : 𝑓 (𝑥) = 3𝑥 ′ 2


− 3, donc 𝑓 ′ (−2) = 9 et, comme 𝑓(−2) = −3, l’équation
réduite de (T) est : 𝑦 = 9(𝑥 + 2) − 3, soit 𝑦 = 9𝑥 + 15.
2. L’étude des positions relatives de (C) et (T) se ramène donc à l’étude du signe de
𝑓(𝑥) − (9𝑥 + 15) = 𝑥 3 − 3𝑥 − 1 − 9𝑥 − 15, c’est-à-dire à l’étude du signe de 𝑑(𝑥) = 𝑥 3 − 12𝑥 − 16.
3. On observe par exemple que, pour tout 𝑥 = 0 , on a : (0 + 2)(0 − 4)(0 + 𝑚) = −8𝑚, et que 𝑑(0) = −16,
ce qui implique que si 𝑑(𝑥) = (𝑥 + 2)(𝑥 − 4)(𝑥 + 𝑚) pour tout 𝑥 ∈ ℝ , on a : 𝑚 = 2 ;
on vérifie : pour tout 𝑥 ∈ ℝ (𝑥 + 2)(𝑥 − 4)(𝑥 + 2) = (𝑥 + 2)(𝑥 2 − 2𝑥 − 8) = 𝑥 3 − 2𝑥 2 − 8𝑥 + 2𝑥 2 −
4𝑥 − 16) donc on a bien (𝑥 + 2)(𝑥 − 4)(𝑥 + 2) = 𝑑(𝑥) pour tout 𝑥 ∈ ℝ .
4. L’étude du signe du produit (𝑥 + 2)(𝑥 − 4)(𝑥 + 2) = (𝑥 − 4)(𝑥 + 2)2 conduit à : 𝑑(𝑥) = 0 pour 𝑥 ∈
{−2; 4}, 𝑑(𝑥) > 0 sur ]4; +∞[, 𝑑(𝑥) < 0 sur ] − ∞; 4[ donc (C) est en dessous de (T) sur ] − ∞; 4[, au
dessus de (T) sur ]4; +∞[, et elles se coupent aux abscisses −2 et 4.

99 1. On a, pour tout 𝑥 > −4 : 𝑓 (𝑥) = ′ 3𝑥 2 (𝑥+4)−(𝑥 3 −2)


(𝑥+4)2
=
2𝑥 3 +12𝑥 2 +2
(𝑥+4)2
.
′ (𝑥)
2. Pour tout 𝑥 > −4 : 𝑔 = 6𝑥 + 24𝑥 = 6𝑥(𝑥 + 4) . On en déduit que 𝑔′ (𝑥) = 0 pour 𝑥 = 0, que
2
′ (𝑥)
𝑔 < 0 sur ] − 4; 0[ et que 𝑔′ (𝑥) > 0 sur [0; +∞[, donc 𝑔 est strictement décroissante sur ] − 4; 0] et
strictement croissante sur [0; +∞[, ce qui prouve que le minimum de 𝑔 sur ] − 4; +∞[ est 𝑔(0) = 2.
𝑔(𝑥)
3. Comme 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥+4)2 sur ] − 4; +∞[, avec 𝑔(𝑥) ≥ 2 > 0 et (𝑥 + 4)2 > 0 pour tout 𝑥 > −4, on a :
𝑓 ′ (𝑥) > 0 sur ] − 4; +∞[, donc 𝑓 est strictement croissante sur cet intervalle.

100. 𝑓: 𝑥 ↦ 𝑎𝑥+𝑏
𝑐𝑥+𝑑
𝑑
est dérivable sur ] − ; +∞[, de dérivée 𝑓 ′ : 𝑥 ↦ (𝑐𝑥+𝑑)2. Comme (𝑐𝑥 + 𝑑)2 > 0 sur
𝑐
𝑎𝑑−𝑏𝑐

𝑑 𝑑
] − ; +∞[, 𝑓′(𝑥) est du même signe que 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 pour tout 𝑥 > − , et comme 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 ≠ 0, on en déduit
𝑐 𝑐
𝑑
que 𝑓 est strictement monotone sur ] − ; +∞[ ( strictement croissante ou strictement décroissante
𝑐
suivant que, respectivement : 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 > 0 ou 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 < 0 ).

101 1. Pour tout 𝑥 > 2 on a : 𝑓 ′ (𝑥)


=
√5𝑥−10−𝑥×

(√5𝑥−10)
2√5𝑥−10
2 =
2(5𝑥−10)−5𝑥
2(5𝑥−10)√5𝑥−10
=
5𝑥−20
2(5𝑥−10)√5𝑥−10
.

2. Sur ]2; +∞[, on a : 5𝑥 − 10 > 0 , √5𝑥 − 10 > 0 et comme 2 > 0, d’après la règle des signes, on en déduit
que 𝑓′(𝑥) est du même signe que 5𝑥 − 20 pour tout 𝑥 > 2, donc que 𝑓 ′ (𝑥) < 0 sur ]2; 4[ et 𝑓 ′ (𝑥) > 0 sur
]4; +∞[ ; ainsi, 𝑓 est décroissante sur ]2; 4] et croissante sur [4; +∞[ et admet donc un minimum :
4 2√10 5 25 5
𝑓(4) = = ≥ (car √10 ≥ ), d’où 𝑓(𝑥) ≥ pour tout 𝑥 > 2 .
√10 5 4 8 4

102. 1. Comme 𝑢 est dérivable sur 𝐼 et 𝑢 2


= 𝑢 × 𝑢, 𝑢2 est également dérivable sur 𝐼 comme produit
de fonctions dérivables sur cet intervalle, et on a : (𝑢2 )′ = 𝑢′ 𝑢 + 𝑢′𝑢, soit (𝑢2 )′ = 2𝑢′ 𝑢.
2. D’une part, pour tout 𝑥 > 0, on a : 𝑢2 (𝑥) = 2𝑥 3 + 𝑥, donc (𝑢2 )′ (𝑥) = 6𝑥 2 + 1 ; comme

(𝑢2 ) (𝑥) 6𝑥 2 +1
(𝑢2 )′ (𝑥) = 2𝑢′ (𝑥)𝑢(𝑥) pour tout 𝑥 > 0, on en déduit que : 𝑢′ (𝑥) = , d’où 𝑢′ (𝑥) = .
2𝑢(𝑥) 2√2𝑥 3 +𝑥

103. 1. L’expression du coefficient directeur donne : 𝑓 (𝑎) = 3𝑎 ′ 2


− 3 pour tout réel 𝑎, donc, pour
′ (𝑥) 2
tout 𝑥 ∈ ℝ, on a : 𝑓 = 3𝑥 − 3.
2. La fonction 𝑔: 𝑥 ↦ 𝑥 3 − 3𝑥 a pour dérivée 𝑔′ = 𝑓′ sur ℝ, donc la fonction 𝑓 − 𝑔, de dérivée nulle, est
constante sur ℝ, d’où 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥 + 𝑘 pour un réel 𝑘. Or 𝑓(0) = −1, d’où 𝑘 = −1 et
𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥 − 1 pour tout 𝑥 ∈ ℝ.
104. 1. Pour tout 𝑥 ∈ [8; 15], on a : 𝑓 (𝑥) = 2(𝑥 − 30), donc 𝐸(𝑥) =
′ 2𝑥((𝑥−30)
(𝑥−30)2
=
2𝑥
𝑥−30
. Or, pour tout 𝑥 ∈
[8; 15], on a : 2𝑥 > 0 et 𝑥 − 30 < 0 , donc, par quotient, 𝐸(𝑥) < 0. Cela signifie que lorsque le prix du
produit considéré augmente, la demande de ce produit diminue.
2. Le chiffre d’affaires au prix de vente unitaire de 𝑥 € est, en euros : 𝐶(𝑥) = 𝑥 × 1000𝑓(𝑥) =
1000𝑥(𝑥 − 30)2 , donc 𝐶 ′ (𝑥) = 1000(𝑥 − 30)2 + 2000𝑥(𝑥 − 30) = 1000(𝑥 − 30)(3𝑥 − 30).
On en déduit que sur [8; 15], 𝐶 ′ s’annule en 𝑥 = 10, que 𝐶 ′ (𝑥) > 0 sur [8; 10[ et que 𝐶 ′ (𝑥) < 0 sur ]10; 15],
donc 𝐶 est croissante sur [8; 10] et décroissante sur [10; 15] : par conséquent, le chiffre d’affaires est
2×10
maximal au prix de vente 𝑥 = 10 €, et alors l’élasticité est 𝐸(10) = = −1.
20−10

105
On peut se demander si l’aire de 𝑂𝑀𝑁𝑃 est constante, ou s’il elle peut être maximale.
L’aire de 𝑂𝑀𝑁𝑃 est 𝑂𝑀 × 𝑀𝑁, donc comme le repère est orthonormé, cette aire est, en fonction de 𝑥 :
𝐴(𝑥) = √(𝑥 − 0)2 + (0 − 0)2 × √(𝑓(𝑥) − 0)2 + (𝑥 − 𝑥)2 = 𝑥𝑓(𝑥) car 𝑥 ≥ 0 et 𝑓(𝑥) ≥ 0 sur [0; +∞[.
8𝑥
Ainsi, 𝐴(𝑥) = (𝑥+2)2 ; la dérivée 𝐴′ de 𝐴 vérifie donc, pour tout 𝑥 ≥ 0 :
8(𝑥+2)2 −16𝑥(𝑥+2) 8𝑥+16−16𝑥 8(2−𝑥)
𝐴′ (𝑥) = (𝑥+2)4
= (𝑥+2)3
, soit 𝐴′ (𝑥) = (𝑥+2)3 .
′ (𝑥)
Par conséquent, 𝐴 = 0 pour 𝑥 = 2 ; 𝐴′ (𝑥) > 0 sur [0; 2[ et 𝐴′ (𝑥) < 0 sur ]2; +∞[. Il suit que 𝐴 admet
16
un maximum en 𝑥 = 2 et l’aire de OMNP est alors 𝐴(2) = = 1 u.a.
16

106 1. a. La distance 𝑇𝑀 étant positive et la fonction carré croissante sur [0; +∞[, dire que 𝑇𝑀 est
minimale équivaut à dire que 𝑇𝑀2 est minimale.
b. Le repère étant orthonormé, on a pour tout 𝑥 ∈ [0; 2] :
2
𝑇𝑀2 = (√(𝑥 − 3)2 + (𝑥 2 − 0)2 ) = 𝑥 4 + 𝑥 2 − 6𝑥 + 9.
2. a. Pour tout 𝑥 ≥ 0, on a 𝑔′ (𝑥) = 12𝑥 2 + 2 > 0, donc 𝑔 est strictement croissante sur [0; +∞[.
b. Comme 𝑔(1) = 0, compte tenu du sens de variation de 𝑔, on a :
𝑔(𝑥) < 0 sur [0; 1[ et 𝑔(𝑥) > 0 sur ]1; +∞[.
3. Notons 𝑓(𝑥) le carré de la distance 𝑇𝑀 avec 𝑀 d’abscisse 𝑥 : on remarque que 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥), donc via
2b., on peut affirmer que 𝑓 est strictement croissante sur [0; 1] et strictement décroissante sur [1; +∞[.
Ainsi, 𝑇𝑀2 est maximale pour 𝑥 = 1, donc 𝑇𝑀 aussi, d’après 1a.
Or, pour 𝑥 = 1, 𝑇𝑀 = √𝑓(1) = √5 ≈ 2,236 𝑘𝑚. Cette distance étant supérieure à 2 km, Horion
n’aura pas à faire appel à Apolline pour changer la trajectoire des drones durant leur phase de
décollage.

C’est dans la boîte


Objectifs généraux
Ce TP s’inscrit dans une phase d’entraînement aux études de variations de fonction à l’aide
du signe de la dérivée. Il permet également de mettre en évidence l’importance du choix
d’une expression algébrique adaptée pour mener des calculs, notamment des calculs de
dérivées.

Construction géométrique
Le fichier fourni à l’enseignant permet, à l’aide d’un curseur, de plier/déplier le patron du
parallélépipède, ce qui peut être utile à présenter aux élèves qui n’appréhenderaient pas
bien la situation (on peut aussi proposer la construction effective de boîtes matérielles).
Étude de fonction
L’égalité 𝑓(𝑥) = 𝑥(7 − 2𝑥)(15 − 2𝑥) n’est pas donnée dans l’énoncé, mais comme les 3
dimensions ont dû être trouvées précédemment pour permettre la construction avec le
logiciel, l’obtention de cette écriture factorisée ne devrait pas poser de problème.
La fonction à étudier n’est a priori pas compliquée à étudier, mais il faut tout de même :
- que l’élève prenne l’initiative de transformer l’écriture de 𝑓 pour faciliter le travail
de dérivation (ne pas donner la forme développée à obtenir permet des échanges
en classe sur la forme la plus adaptée d’une expression algébrique pour le calcul
de la dérivée) ;
- que l’élève calcule le discriminant de 𝑓′ pour déterminer son signe.

Éléments de corrigé
Annotations utiles de la figure :

1) 𝑥 ∈ ]0; 3,5[.
3) Il semble que le volume soit maximal pour 𝑥 ≈ 1,5 (longueur exprimée en cm) et que
ce volume maximal vaudrait alors 72 cm3.
4) a) 𝑓(𝑥) = 𝑥(15 − 2𝑥)(7 − 2𝑥) = 4𝑥 3 − 44𝑥 2 + 105𝑥
b) 𝑓 ′ (𝑥) = 12𝑥 2 − 88𝑥 + 105 a pour discriminant Δ = (−88)2 − 4 × 12 × 105 =
2 704 > 0.
−(−88)−√2 704 −(−88)+√2 704 35
𝑓 ′ (𝑥) a deux racines 𝑥1 = = 1,5 et 𝑥2 = = 6 .
2×12 2×12
On exclut la valeur 𝑥2 qui n’appartient pas à l’ensemble de définition de 𝑓 et 𝑓′.
On en déduit que 𝑓 est croissante sur ]0; 1,5] et décroissante sur [1,5; 3,5[.
c) 𝑓(1,5) = 72. Le volume de la boîte est maximal si la longueur 𝑥 vaut 1,5 cm.
Le volume obtenu est 72 cm3, ce qui montre que les conjectures de la question 3. sont
vraies.
1 La valeur stockée dans la variable m à la fin de l’exécution des instructions est le minimum
des deux valeurs stockées dans les variables a et b.

2
1. Les réponses sont b. et d. car qu’elles admettent comme fonction dérivée 𝑥 ↦ 𝑥 3 − 5𝑥 2 −
2.
2. Le tableau complété est le suivant.
x v Condition v<0
0 -2 vraie
1 -6 vraie
2 -14 vraie
3 -20 vraie
4 -18 vraie
5 -2 vraie
6 34 fausse

3. La boucle s’arrête puisque la condition de la boucle non bornée devient fausse. La


dernière valeur stockée dans la variable x est la première abscisse entière positive donc
la première abscisse entière après le changement de signe de la dérivée, la fonction f est
alors croissante.
3 Voici une proposition des fonctions à écrire :
4 Voici une proposition des fonctions à écrire :

5
1. La fonction renvoie la liste suivante :
[92, -21, 0, -19, -12, 327, 1544, 4425, 9996, 19523, 34512]
On peut conjecturer comme encadrement de la valeur 𝛼 du minimum de la fonction sur [0 ; 10] :
0 < 𝛼 < 2.

2. Lila n’a listé que les images des abscisses entières sur l’intervalle donc cette méthode ne
donne pas forcément le bon résultat.
3. Voici une proposition de la fonction à écrire :

Voici une proposition des fonctions à écrire :

Quel que soit le pas choisi, une fonction Python ne permet d’étudier qu’un nombre fini de
valeurs. Entre deux valeurs testées, une fonction peut changer de sens de variation.

Algorithme de dichotomie

Objectifs généraux
Ce TP permet de découvrir l’algorithme de dichotomie pour l’approximation du zéro d’une
fonction, puis de l’implémenter en langage Python.
Recherche du zéro d’une fonction… un problème toujours d’actualité
Comme dans le TP Python du chapitre 3 (Méthode de Newton), le but est d’obtenir des valeurs
approchées du zéro d’une fonction. On pourra indiquer aux élèves que, tout au long de l’histoire
des mathématiques, ce type de recherche a motivé les mathématiciens et les a amenés à élaborer
des stratégies innovantes.
Avec l’avènement des ordinateurs, les méthodes algorithmiques ont permis d’atteindre des
précisions inespérées auparavant… mais n’a pas mis un terme à ce type de problème : la recherche
d’efficacité en temps et en mémoire pour ces algorithmes est plus que jamais un enjeu majeur
pour la recherche en mathématiques et en informatique.

Éléments de corrigé
1) Les volumes du cube et du parallélépipède rectangle exprimés en cm3, valent
respectivement 𝛼 3 et 25𝛼. La condition de l’énoncé sur la somme de ces volumes s’écrit
𝛼 3 + 25𝛼 = 1000, c'est-à-dire 𝑓(𝛼) = 0.
2) La fonction Python correspondant à 𝑓 est :

3) 𝑓′(𝑥) = 3𝑥² + 25 > 0 donc la fonction 𝑓 est croissante sur ℝ.


𝑓(0) = −1000 et 𝑓(20) = 7500.
4) a) 𝑓(𝑎) = 𝑓(0) = −1000 et 𝑓(𝑚) = 𝑓(10) = 250 sont de signes opposés.
𝑓 est croissante, donc pour 𝑥 ∈ [10; 20], on a 𝑓(𝑥) ≥ 𝑓(10) = 250 > 0, et donc 𝛼 ∉
[10; 20].
Comme on a admis que 𝛼 ∈ [0; 20], on en déduit que nécessairement 𝛼 ∈ [0; 10] =
[𝑎; 𝑚].
b) 𝑓(𝑎) × 𝑓(𝑚) ≤ 0 si et seulement si 𝑓(𝑎) et 𝑓(𝑚) sont de signes opposés (ou l’un des
deux est nul).
5) a) Application des trois premières étapes de dichotomie :

𝑏−𝑎
b) L’intervalle obtenu est [𝑎; 𝑚] ou [𝑚; 𝑏], donc il a pour longueur 𝑚 − 𝑎 = ou
2
𝑏−𝑎
𝑏 − 𝑚 = 2 . Dans les deux cas, la longueur de cet intervalle est la moitié de celle
de l’intervalle initial [𝑎; 𝑏].
6) a) La fonction Python qui réalise une étape de dichotomie est :
b) La fonction Python qui réalise les étapes de dichotomie permettant d’obtenir un
intervalle de longueur inférieure à h est :

Cette fonction permet d’obtenir la valeur approchée : 𝛼 ≈ 9,1688. (à noter : pour obtenir
une valeur approchée à 10−4, il faut chercher une précision sur la décimale suivante, par
exemple avec ℎ = 10−6 ).

1. La notation de Lagrange pour désigner la dérivée d’une fonction 𝑓 est celle que nous utilisons
actuellement, mais celle du nombre dérivé d’une fonction 𝑓 en un réel 𝑥 diffère : Lagrange note
« 𝑓 ′ 𝑥 » quand nous notons 𝑓 ′ (𝑥). L’ajout des parenthèses permet d’éviter toute ambigüité par
rapport au produit de deux nombres.
2. Les écritures a., b. et d. sont correctes ( pour d., en sciences physiques, si la variable 𝑡 désigne
le temps).
En revanche, b. et e. sont incorrectes car elles ne désignent pas un nombre dérivé d’une
fonction, mais la dérivée d’un nombre, ce qui n’a aucun sens mathématique.
3. En considérant respectivement 𝑦 et 𝑥 comme des constantes, on obtient les expressions des
𝑑𝑓 𝑑𝑓
dérivées partielles : (𝑥; 𝑦) = 2𝑥 − 𝑦 et = −𝑥.
𝑑𝑥 𝑑𝑥
4. Eléments de réponse
Une courbe tautochrone est la coupe verticale d’une surface passant par deux points A et B
( A au-dessus de B) telle le temps pour qu’un mobile lâché sans vitesse initiale d’un point P
de cette coupe située entre A et B et uniquement soumis à la force de la pesanteur (en
particulier, pas de frottement) atteigne le point B ne dépend pas du point P choisi entre A et
B.
Huygens résolut le problème de l’existence d’une telle courbe en 1659 en considérant les
énergies cinétiques et potentielle de pesanteur et utilisant le principe de conservation de
l’énergie mécanique d’un système : il s’agit d’une demi-arche de cycloïde renversée.

Une cycloïde peut être définie comme l’ensemble des positions 𝑀𝑡 (fonction du temps 𝑡 )
d’un point M fixé sur un cercle qui roulerait sur un axe ( pratiquement : la valve de la
chambre à air de la roue d’un vélo se déplaçant sur un sol plat, par exemple).

Si R est le rayon du cercle, une représentation paramétrique de la cycloïde est :


𝑥(𝑡) = 𝑅(𝑡 − sin 𝑡)
{
𝑦(𝑡) = 𝑅(1 − cos 𝑡)

Une présentation animée de cette définition est envisageable.


Une telle courbe possède en fait de nombreuses propriétés (outre celle d’être
« tautochrone ») :
-elle est isochrone, c’est-à-dire que si un point mobile se déplace sur une arche de
cycloïde renversée sous la seule action de la pesanteur (sans frottement), le mouvement
de ce point mobile est périodique de période indépendante de sa position de départ ;
-elle est brachistochrone, c’est-à-dire qu’elle correspond à la trajectoire minimisant le
temps qu’un point mobile de vitesse initiale nulle et uniquement soumis à la force de la
pesanteur mettrait pour se rendre d’un point A à un point B ( A étant plus haut que B).
L’histoire de la cycloïde est ainsi le fruit des différentes approches de cette courbe,
suivant la propriété ciblée.
En 1633, Galilée aborde la question de la courbe brachistochrone conjecturant qu’il s’agit
d’un demi-cercle ( « Le mouvement le plus rapide entre deux points n’a pas lieu le long
de la ligne la plus courte, mais le long d’un arc de cercle »).
Jean Bernoulli circonscrit clairement le problème en 1696 et y apporte une solution
basée sur la considération d’un rayon de lumière qui traverserait différent milieux ( sa
vitesse étant différente suivant le milieu traversé).
Newton (en considérant les accélérations tangentielles) et Leibniz (sous forme de défi à
certains de ses contemporains) ont également travaillé sur ces approches dans le cadre
de la naissance du Calcul des variations en cette seconde moitié du XVIIe siècle et un peu
plus tard, Lagrange, d’Alembert et Euler y ont cherché une solution analytique, qui ont
ainsi préoccupé nombre de grands mathématiciens de cette époque…
Réponse à la question
d’ouverture p. 171
On cherche une fonction 𝑣 dérivable vérifiant
l’équation suivante (E) : 𝑣 ′ + 0,5 𝑣 = 9,8.
La méthode pas à pas
On remarque déjà que la fonction constante 𝑢 Activité d’introduction 21 p. 38
égale à 19,6 est une solution de (E). 1. Si ℎ est au voisinage de 0, 𝑎 + ℎ est au
En effet, on a 𝑢′ = 0 et donc 𝑢′ + 0,5 𝑢 = 0 + voisinage de 𝑎, donc d’après l’approximation
0,5 × 19,6 = 9,8. affine de 𝑓 en 𝑎, on a : 𝑓(𝑎 + ℎ) ≈ 𝑓 ′ (𝑎)(𝑎 + ℎ −
Cette solution constante est une solution 𝑎) + 𝑓(𝑎).
particulière de (E), qui physiquement Comme 𝑓 ′ (𝑎) = 𝑓(𝑎), on obtient : 𝑓(𝑎 + ℎ) ≈
correspond à une vitesse limite. Cherchons les 𝑓(𝑎)ℎ + 𝑓(𝑎) et donc 𝑓(𝑎 + ℎ) ≈ 𝑓(𝑎)(1 + ℎ)
éventuelles autres solutions de (E). Soit 𝑣 une (*)
solution de (E).
On a alors 𝑣 ′ + 0,5𝑣 = 9,8 mais aussi 𝑢′ + 2. a. On prend 𝑎 = 0, on a donc 𝑓(ℎ) ≈ 𝑓(0)(1 +
0,5𝑢 = 9,8. ℎ) = 1 + ℎ car 𝑓(0) = 1.
En soustrayant, on obtient 𝑣 ′ − 𝑢′ + 0,5(𝑣 − b. On prend cette fois ci 𝑎 = ℎ dans la formule
(*), on a donc : 𝑓(ℎ + ℎ) ≈ 𝑓(ℎ)(1 + ℎ) ≈
𝑢) = 0 et donc (𝑣 − 𝑢)′ + 0,5(𝑣 − 𝑢) = 0.
(1 + ℎ)(1 + ℎ) = (1 + ℎ)2 .
La fonction 𝑓 = 𝑣 − 𝑢 vérifie donc l’équation
c. On recommence avec 𝑎 = 2ℎ, on obtient
𝑓 ′ = 𝑎𝑓, avec 𝑎 = −0,5. 𝑓(3ℎ) = 𝑓(2ℎ + ℎ) ≈ 𝑓(2ℎ)(1 + ℎ) ≈ (1 + ℎ)3 .
Or on a vu à l’exercice 101 que 𝑓 est alors De même, on a 𝑓(4ℎ) ≈ (1 + ℎ)4 .
proportionnelle à la fonction 𝑡 ↦ exp(𝑎𝑡). d. En réitérant le procédé, pour tout 𝑛 ∈ ℕ, une
On vient donc de prouver que la fonction valeur approchée de 𝑓(𝑛ℎ) sera (1 + ℎ)𝑛 .
recherchée 𝑣 est de la forme 𝑣(𝑡) =
𝑘 exp(−0,5𝑡) + 19,6 avec 𝑘 une constante que 3. a. La suite (𝑥𝑛 ) est arithmétique de raison ℎ et
l’on détermine grâce à une condition initiale. la suite (𝑦𝑛 ) est géométrique de raison 1 + ℎ.
Remarque : ce modèle repose sur l’hypothèse b. Pour ℎ = 0.1, on obtient :
d’une force de frottement proportionnelle à la
vitesse, ce qui n’est pas réaliste… En effet, la
force de frottement de l’air est plutôt
proportionnelle au carré de la vitesse, la
fonction 𝑣 vérifie alors une relation du type 𝑣 ′ +
𝑘
𝑚
𝑣 2 = 9,8 avec 𝑚 la masse de Felix. On résout
alors ce type d’équation différentielle avec des
méthodes numériques du type méthode d’Euler.

Pour ℎ = 0,05, on obtient :


l’intervalle [0,1] (voir activité 21 p. 38). Le
nombre 𝑦𝑛 est donc une approximation de
exp(1) = 𝑒 .

1 1 𝑛
Remarque : puisque ℎ = 𝑛 , on a 𝑦𝑛 = (1 + 𝑛) .
C’est ainsi que l’on peut justifier que la suite de
1 𝑛
terme général (1 + 𝑛) converge vers le
nombre e.

4. En exécutant le script suivant :

for k in range(1, 6):


n = 10**k
print(y(n, 1/n))
on obtient les résultats suivants :
2.5937424601000023
2.7048138294215285
2.7169239322355936
Approcher un nouvel 2.7181459268249255
2.7182682371922975
irrationnel Or, exp(1) ≈ 2.718281828459045
Activité complémentaire 2 p. 28
Le nombre ℎ s’appelle le pas de la méthode. On
1. observe que lorsqu’il est divisé par 10, on gagne
environ une décimale de précision.
def y(n, h):
En prenant 𝑛 = 252, on obtient 𝑒 ≈
yn = 1 # valeur initiale 2.718281828459045, ce qui est très bien.
for k in range(n): # n itérations
yn = yn*(1 + h) Remarque : en prenant 𝑛 = 253 , on obtient 𝑒 ≈1.
return yn Que se passe-t-il ? C’est une problématique des
nombres flottants codés sur 64 bits, le nombre
1 + 2−53est représenté en machine par le
Remarque : la suite (𝑦𝑛 ) est géométrique de nombre flottant 1. Ainsi avec 𝑛 = 253, le nombre
raison ℎ, ainsi on a 𝑦𝑛 = (1 + ℎ)𝑛 . On peut donc 1 𝑛
(1 + 𝑛) est égal 1 × 1 × … × 1 = 1.
aussi programmer la fonction y(n, h) de la façon
Pour être plus précis, le nombre 1 + 2−53s’écrit
suivante : en base deux sous la forme 1,00 … 01 avec 53
chiffres (bits) après la virgule. Or pour un
def y(n, h): nombre flottant codé sur 64 bits le nombre de
return (1+h)**n bits après la virgule est fixé à 52 bits (on parle
de mantisse codée sur 52 bits). Le nombre
1,00 … 01 est donc représenté par le nombre
flottant 1,00 … 0 qui est égal à 1.
2. On a 𝑥100 = 100ℎ = 1 et en exécutant
𝑦(100, 0.01) on obtient que 𝑦100 ≈ 2.704.
1
3. En prenant ℎ = 𝑛, les abscisses 𝑥0 = 0, 𝑥1 =
1 2
,𝑥
𝑛 2
= 𝑛 … , 𝑥𝑛 = 1 forment une subdivision de
l’intervalle [0,1]. Les ordonnées calculées 𝑦0 =
1, 𝑦1 , … , 𝑦𝑛 proviennent de la méthode d’Euler
appliquée à la fonction exponentielle sur
10−3 ×(105 )−1 10−3 ×10−5 10−8
1 b. 10−4
−8−(−4)
= 10−4
−4
= 10−4 =
1. En s’aidant du début d’un arbre pour 10 = 10
−3
dénombrer, on trouve : 2−3 ×4−3 2−3 ×(22 ) 2−3 ×2−6 2−9
c. 22
= 22
= 22
= 22
= 2−11
Pour chaque chiffre on a 5 possibilités, chacune 10−3 ×107 104
ouvre 5 nouvelles possibilités et ce processus se d. (10−3 )−2 ×10−1 = 105 = 10−1
renouvelle 4 fois. On a ainsi : 5 × 5 × 5 × 5 = 54
possibilités.
2. Un même raisonnement avec 10 possibilités 6 1. 5 litres = 5 × 106 𝑚𝑚3, donc le corps
de choix pour chaque chiffre conduit à humain contient environ : 5 × 106 × 5 × 106 =
104 possibilités. 25 × 1012 globules rouges.
25×1012 25 25
2. 3×10−3
= 3
× 1015 mm, soit 3
× 109 km.
2 a. 22 × 24 = 26
b. 75 × 7 = 75 × 71 = 76
c. 5−6 × 56 = 50 = 1
7 Masse de 1000 atomes de carbone : 2 ×
10−24 × 1000 = 2 × 10−21 g.
37 7−4 3
d. 34
=3 =3
Masse de 10 milliards d’électrons : 1010 ×
64 9,107 × 10−38 = 9,107 × 10−28 g.
e. 6−7 = 64−(−7) = 611
Donc 1000 atomes de carbone sont plus lourds
(−5)−6 que 10 milliards d’électrons.
f. (−5)
= (−5)−6−1 = (−5)−7

g. 7−4 × 5−4 = (7 × 5)−4 = 35−4


h. (43 )5 = 43×5 = 415 8 1. a. 𝑢0 = 5 𝑢1 = −10

i. 0,25−12 × 4−12 = (0,25 × 4)−12 = 1−12 = 1 𝑢2 = 20


b. 𝑢0 = 1 𝑢1 = −1

3 a. 9−7 b. (−2)−1 = −
1
2
𝑢2 = 1
3
c. 1,80 = 1 d. 102 × 102 = 104 c. 𝑢0 − 3 𝑢1 = − 2
3
e. 68 × 6−7 = 6 𝑢2 = − 4.
2 −3
f. (3) g. 118 2. Ce sont des suites géométriques ; éléments
caractéristiques :
1 a. 𝑢0 = 5 et raison 𝑞 = −2
h. 2−4 i. (−6)−1 = − 6
b. 𝑢0 = 1 et raison 𝑞 = −1
1
c. 𝑢0 = −3 et raison 𝑞 = 2

4 a. 28 b. 6−19 c. (−8)5

d. 30 e. 7−7 f. −23 9 a. 𝑢𝑛 = 2 × 3𝑛
1 𝑛
b. 𝑢𝑛 = 2 × (4)
1 𝑛
5 a. 3 ×33 4
5
−2
=
32
35
= 32−5 = 3−3
c. 𝑢𝑛 = −4 × (2)
donc 𝑓(𝑥) est strictement négatif quel que soit
10 le réel 𝑥.
a. 𝑢0 = 2 𝑢1 = 6 𝑢2 = 18
1 1
b. 𝑢0 = 2 𝑢1 = 2 𝑢2 = 8
c. 𝑢0 − 4 𝑢1 = −2 𝑢2 = −1

16
11 1. a. 400 × 1,018 = 407,20 € 3
1. a. 𝑥 > 2. b. 𝑥 ≥ 5
4

b. 400× 1,018² = 414,5296 €


2. La réalisation d’un tableau de signe permet de
2. 400 × 1.018𝑛 conclure que
2𝑥−3 4 3
≥ 0 pour 𝑥 ∈ ]5 ; 2].
−5𝑥+4

12 17 𝑥 ∈ ]−∞; 1[ ∪ ]32 ; +∞[


a. (3𝑥 + 1)(2𝑥 – 3) + (5𝑥 + 1)(𝑥 – 2) =
6𝑥 2 − 7𝑥 − 3 + 5𝑥 2 − 9𝑥 − 2 = 11𝑥 2 −
16𝑥 − 5
b. (𝑥 – 4)(5– 3𝑥)– (𝑥 – 6)(1– 2 𝑥) =
−3𝑥 2 + 17𝑥 − 20 + 2𝑥 2 − 13𝑥 + 6 =
18
−𝑥 2 + 4𝑥 − 14 a. 𝑓 ′ (𝑥) = 4𝑥 3 − 15𝑥 2 + 4𝑥 + 3 sur ℝ
1
c. 9𝑥 2 + 6𝑥 + 1 b. 𝑓 ′ (𝑥) = −1 × √𝑥 + (2 − 𝑥) × =
2√𝑥
d. 4𝑥 2 − 12𝑥 + 9 2−𝑥 −2𝑥+2−𝑥 2−3𝑥
e. 64𝑥 2 − 1 −√𝑥 +2 𝑥 = 2√𝑥
= 2 √𝑥
sur

]0; +∞[
2(𝑥−2)−(2𝑥+3)×1 7
c. 𝑓′(𝑥) = = − (𝑥−2)2 sur
13 ℝ − {−2}
(𝑥−2)2

a. 𝑥(3𝑥 + 1) b. (𝑥 − 1)(3𝑥 + 4) 2𝑥
d. 𝑓′(𝑥) = − (𝑥 2 +2)² sur ℝ
c. (𝑥 − 3)(𝑥 + 3) d. (𝑥 − 5)(𝑥 − 1)
1 3
e. 𝑓 ′ (𝑥) = sur ]− 2 ; +∞[
√2𝑥+3

14
𝑥−1 2𝑥 2 −2𝑥+17
a. 𝑥−3 b. (𝑥−2)(𝑥+5) 19
2𝑥 3 +𝑥 2 +3 −5𝑥+9
c. d. a. 𝑓 ′ (𝑥) = −12𝑥 2 + 2𝑥 − 5 sur ℝ
𝑥2 2(𝑥−1) 2
b. 𝑓 ′ (𝑥) = − 𝑥 3 sur ℝ − {0}
6 3
c. 𝑓 ′ (𝑥) = (2𝑥+3)² sur ℝ − {− 2}
15 a. ∆= 16 𝑥1 = −5 𝑥2 = −1 −𝑥 2 −2𝑥+3
d. 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 2 +3)2
sur ℝ
donc 𝑓(𝑥) strictement positif pour 𝑥 ∈ e. 𝑓 ′ (𝑥) = 54𝑥 − 78𝑥 + 26 sur ℝ
2
]−∞; −5[ ∪ ]−1; +∞[.
b. 𝑓(𝑥) = 𝑥(𝑥 − 4) donc 𝑥1 = 0 𝑥2 = 4
donc 𝑓(𝑥) strictement positif pour 𝑥 ∈
]−∞; 0[ ∪ ]4; +∞[. 20
c. ∆= −16 et le coefficient du terme de plus haut 1. 𝑦 = 𝑓 ′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑓(𝑎)
degré est négatif 2. a. Pour 𝑎 = 1, l’équation de la tangente s’écrit
donc 𝑓(𝑥) strictement négatif quel que soit le 𝑦 = 5(𝑥 − 1) + 3, soit 𝑦 = 5𝑥 − 2.
réel 𝑥. b. Pour 𝑎 = 3, l’équation de la tangente s’écrit
d. 𝑓(𝑥) = −5𝑥² − 1 𝑦 = −5(𝑥 − 3) + 7, soit aussi 𝑦 = −5𝑥 +22.
21 𝑓 ′(𝑥) = −𝑥𝑥 +1 pour 𝑥 ∈ ℝ − {0}
2
2 𝑥 0 √
3
2
+∞
′ (𝑥)
1. 𝑓 = 0 ⇔ 𝑥 = −1 ou 𝑥 = 1 donc la courbe 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 − 0 +
représentative de 𝑓 admet deux tangentes 𝑑𝑒 ℎ′(𝑥)
horizontales en −1 et en 1. 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
𝑑𝑒 ℎ 3
2. 𝑓 ′ (𝑥) = −2 ⇔ 𝑥 2 = −1 ce qui est impossible,
4
donc la courbe représentative de 𝑓 n’admet pas 3
de tangente de coefficient directeur égal à −2. ℎ admet donc un minimum en √2 qui vaut
2
3. 𝑓 ′ (𝑥) = − 3 ⇔ 𝑥 2 = 3 ⇔ 𝑥 = −√3 ou 𝑥 = 3 3
d'où 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) ≥ 4 > 0, soit : 𝑥 4 > 3𝑥 2 − 3
4
√3 donc la courbe représentative de 𝑓 admet pour tout 𝑥 ∈ [0; +∞[.
deux tangentes parallèles à la droite d’équation
2 1
𝑦 = − 3 𝑥 − 5 en −√3 et en √3. b. Posons 𝑓(𝑥) = √𝑥 , 𝑔(𝑥) = 1 + 4 𝑥 et ℎ(𝑥) =
1
√𝑥 − 1 − 4 𝑥 pour 𝑥 ∈ [0; 100],alors :

22 ℎ′ (𝑥) =
1 1 2 − √𝑥
− =
2√𝑥 4 4√𝑥
1. 𝑓 ′ (𝑥) = 6𝑥 2 + 6𝑥 − 12 pour tout 𝑥 réel.
Or : 2 − √𝑥 ≥ 0 ⟺ −√𝑥 ≥ −2 ⟺ √𝑥 ≤ 2
∆= 324 𝑥1 = −2 𝑥2 = 1
Comme 𝑥 ≥ 0, l‘inéquation est équivalente à
donc 𝑓 ′ (𝑥) est strictement négative sur ]−2; 1[ 𝑥 ≤ 4, d’où le tableau :
et par suite :
 𝑓 est croissante sur ]−∞; −2[ et sur 𝑥 0 4 +100
]1; +∞[ ; 𝑠igne + 0 −
 𝑓 est décroissante sur ]−2; 1[. de ℎ′(𝑥)
2. a. Sur [−1; 2] : −6 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 14. Variations 0
b. Sur [−3; 3] : −6 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 46. de ℎ
-1 -16

23 ℎ admet donc un maximum en 4 qui vaut 0, on


−𝑥 2 +4 en déduit que : ℎ(𝑥) ≤ 0 pour tout 𝑥 ∈ [0; 100],
1. 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 2 +4)2
pour tout 𝑥 ∈ [−4; 4]. Le 1
et par suite : √𝑥 − 1 − 𝑥 ≤ 0, pour tout
4
dénominateur étant toujours positif, la dérivée
𝑥𝜖[0; 100], encore équivalent à :
est du signe du numérateur qui est strictement 1
√𝑥 ≤ 1 + 4 𝑥, pour tout 𝑥 ∈ [0; 100].
positif sur ]−2; 2[, d’où :
 𝑓 est strictement décroissante sur
[−4; −2[ et sur ]2; 4] ; 25
 𝑓 est strictement croissante sur ]−2; 2[.
1. 𝑔(𝑥) existe pour 𝑥 réel différent de -1 (le
2. Sur [−4; 4], 𝑓 admet un minimum en -2 qui
dénominateur s’annule pour 𝑥 = −1) et sur cet
vaut -0,25 et un maximum en 2 qui vaut 0,25. 3
ensemble 𝑔′ (𝑥) = (𝑥+1)2, qui est toujours
3. Sur [0; 4] : 0 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 0,25.
positive. La fonction 𝑔 est donc strictement
croissante sur ]−∞; −1[ et sur ]−1; +∞[.
24
a. Posons 𝑓(𝑥) = 𝑥 4 et 𝑔(𝑥) = 3𝑥 2 − 3, pour 2. L’équation de la tangente est de la forme : 𝑦 =
tout 𝑥 ∈ [0; +∞[ et ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) = 𝑥 4 − 𝑔′ (0)(𝑥 − 0) + 𝑔(0) avec 𝑔(0) = 1 et 𝑔′ (0) =
3𝑥 2 + 3. 3, ce qui donne 𝑦 = 3𝑥 + 1.
Pour tout 𝑥 dans [0; +∞[, ℎ′ (𝑥) = 4𝑥 3 − 6𝑥 = 3. Pour tout 𝑥 réel différent de −1, 𝑔(𝑥) −
2𝑥(2𝑥 2 − 3), on obtient le tableau de variation : 4𝑥+1 4𝑥+1
(3𝑥 + 1) = − (3𝑥 + 1) = −
𝑥+1 𝑥+1
(3𝑥+1)(𝑥+1) −3𝑥 2 −1
𝑥+1
= 𝑥+1
exp(0) 1
En prenant un contre-exemple : =
exp(1) exp(1)
Le numérateur étant négatif quel que soit 𝑥, ce 0
mais 1 = 0, donc la simplification proposée n’est
quotient est du signe contraire à 𝑥 + 1, d’où :
pas correcte.
 Si 𝑥 > 1, 𝑔(𝑥) − (3𝑥 + 1) < 0, donc la
courbe représentative de 𝑔 est situé
sous la droite d’équation 𝑦 = 3𝑥 + 1,
c’est-à-dire sous sa tangente au point En prenant 𝑥 = 1, exp(12 ) = exp(1)
d’abscisse 0. Or (exp(1))² ≠ exp(1). Le problème vient de la
 Si 𝑥 < 1, 𝑔(𝑥) − (3𝑥 + 1) > 0, donc la place du carré.
courbe représentative de 𝑔 est situé au-
dessus de la droite d’équation 𝑦 = 3𝑥 + p. 177
1, c’est-à-dire au-dessus de sa tangente
au point d’abscisse 0.
4.

L’ambigüité peut venir de la place du carré :


s’agit-il de 𝑡² à qui on applique la fonction
exponentielle ou de l’exponentielle de 𝑡 mise au
carré ? Ici, il s’agit de la première proposition.

On développe : e𝑡 (e𝑡 − 1) = e2𝑡 − e𝑡 ≠ e𝑡² − e𝑡 .

p.179

exp(𝑥) > 0 quel que soit 𝑥 réel.

Il n’est pas nécessaire d’utiliser la formule de la


dérivée d’un quotient pour dériver la fonction 𝑓,
il est plus simple de transformer l’expression en
utilisant les propriétés de l’exponentielle avant
de dériver :
e5𝑥+1
𝑓(𝑥) = 2𝑥 = e3𝑥+1
e
p. 175 On trouve alors : 𝑓 ′ (𝑥) = 3e3𝑥+1 .
Supposons que e𝑥 < e𝑦 . Si 𝑥 ≥ 𝑦, alors par
stricte croissance de la fonction exponentielle,
e𝑥 ≥ e𝑦 ce qui contredit l’inéquation de départ,
donc 𝑥 < 𝑦.
26. b. En remarquant à nouveau que e = e1 puis
1. a. Pour tout 𝑥 réel, la démonstration de que 1 = e0 et en remplaçant dans l’inégalité du
l’unicité a permis de montrer que exp(𝑥) × a., on obtient les résultats souhaités.
exp(−𝑥) = 1, on en déduit que exp(𝑥) ≠ 0 pour
1
tout 𝑥 réel et par suite que exp(−𝑥) = exp(𝑥). 28. A Pour tout réel 𝑥, 𝑓(𝑥) = e𝑥 − (𝑥 + 1).
b. Pour tout 𝑦 réel, exp(𝑥 − 𝑦) = exp(𝑥 + 1. La fonction 𝑓 est dérivable sur ℝ comme
1 différence de deux fonctions dérivables sur ℝ
(−𝑦)) = exp(𝑥) × exp(−𝑦) = exp(𝑥) × =
exp(𝑦)
exp(𝑥)
et :
exp(𝑦)
. 𝑓 ′ (𝑥) = e𝑥 − 1
′ (𝑥)
2. a. Pour tout 𝑥 réel, exp(0 × 𝑥) = exp(0) = 1 𝑓 > 0 ⟺ e − 1 > 0 ⟺ e𝑥 > 1 ⟺ 𝑥 > 0
𝑥

et exp(𝑥)0 = 1 donc exp(0 × 𝑥) = exp(𝑥)0 . 𝑓 ′ (𝑥) < 0 ⟺ 𝑥 < 0


b. Soit 𝑥 un réel. Posons : 𝑢𝑛 = exp(𝑛𝑥) pour 𝑛
entier naturel. 2. 𝑓 est donc décroissante pour 𝑥 < 0 et
Alors : 𝑢𝑛+1 = exp((𝑛 + 1) × 𝑥) = exp(𝑛𝑥 + croissante pour 𝑥 > 0, elle admet donc un
𝑥) = exp(𝑛𝑥) × exp(𝑥) = 𝑢𝑛 × exp(𝑥) donc 𝑢𝑛 minimum en 0.
est une suite géométrique de raison exp(𝑥). 𝑓(0) = e0 − (0 + 1) = 0
Le terme général d’une suite géométrique de
premier terme 𝑢0 et de raison 𝑞 est de la forme : 3. Les résultats du 2. permettent d’affirmer que
𝑢𝑛 = 𝑢0 × 𝑞 𝑛 , ce qui donne ici :𝑢𝑛 = exp(0) × 𝑓(𝑥) ≥ 0 sur ℝ, soit e𝑥 − (𝑥 + 1) ≥ 0 ⟺ e𝑥 ≥
exp(𝑥)𝑛 = exp(𝑥)𝑛 . 𝑥 + 1.
Ainsi, exp(𝑛𝑥) = exp(𝑥)𝑛 , pour tout entier
naturel 𝑛 et pour tout réel 𝑥. 4. a. L’équation d la tangente est de la forme 𝑦 =
1 exp(0) (𝑥 − 0) + exp(0) puisque la dérivée de la
c. Soit 𝑛 un entier négatif. exp(𝑛𝑥) = exp(−𝑛𝑥)
fonction exponentielle est la fonction
où – 𝑛 est un entier naturel. exponentielle. Or, exp(0) = 1,
En appliquant l’égalité démontrée au 2. b., on D’où : 𝑦 = 𝑥 + 1.
obtient : exp(−𝑛𝑥) = exp(𝑥)−𝑛 et par suite : b. D’après 3., pour tout 𝑥 réel, e𝑥 ≥ 𝑥 + 1, on en
1 1
exp(𝑛𝑥) = exp(−𝑛𝑥) = exp(𝑥)−𝑛 = exp(𝑥)𝑛 . déduit que la représentation graphique de la
d. L’égalité exp(𝑛𝑥) = exp(𝑥)𝑛 a été fonction exponentielle est toujours au-dessus de
successivement démontrée pour 𝑛 = 0, pour 𝑛 sa tangente au point d’abscisse 0.
entier naturel et enfin pour 𝑛 entier négatif, on
en conclut qu’elle est vraie pour tout entier 𝑛. B 1. 𝑒 𝑥 < 𝜀 ⟺ e𝑥 < e𝑦 puisqu’on a admis
l’existence d’un réel 𝑦 tel que 𝜀 = e𝑦 .
D’après l’exercice précédent, e𝑥 < e𝑦 ⟺ 𝑥 < 𝑦.
27Soit 𝑥 et 𝑦 deux réels. 2. En prenant 𝐴 = 𝑦, on a bien, pour tout 𝑥 < 𝐴,
1. a. Il est clair que 𝑥 = 𝑦 ⇒ e𝑥 = e𝑦 . e𝑥 < 𝜀.
Supposons que e𝑥 = e𝑦 . Si 𝑥 ≠ 𝑦, alors par 3. Nous venons de démontrer que pour tout 𝜀 >
exemple 𝑥 < 𝑦 mais par stricte croissance de la 0, aussi petit soit-il, pour 𝑥 au voisinage de −∞,
fonction exponentielle, e𝑥 < e𝑦 ce qui contredit la distance entre exp(𝑥) et 0 est inférieure à 𝜀
l’égalité de départ. Donc 𝑥 = 𝑦. (puisque exp(𝑥) > 0).
b. e𝑥 = 1 ⟺ e𝑥 = e0 ⟺ 𝑥 = 0 en utilisant le
résultat du 1. a.
De même, e𝑥 = e ⟺ e𝑥 = e1 ⟺ 𝑥 = 1.
29
1. Pour tout 𝑥 réel, ℎ′ (𝑥) = 𝑚 × exp(𝑚𝑥 + 𝑝).
2. a. 𝑥 < 𝑦 ⇒ e𝑥 < e𝑦 car la fonction
2. Pour tout 𝑥 réel et pour tous réels 𝑚 et 𝑝,
exponentielle est strictement croissante.
exp(𝑚𝑥 + 𝑝) > 0. Donc :
 Si 𝑚 > 0, ℎ′ (𝑥) > 0 pour tout 𝑥 réel et
par suite ℎ est strictement croissante
6 La dérivée de la fonction 𝑥 ↦ e𝑎𝑥 est la
sur ℝ. fonction 𝑥 ↦ 𝑎e𝑎𝑥 sur ℝ.
 Si 𝑚 < 0, ℎ′ (𝑥) < 0 pour tout 𝑥 réel et
par suite ℎ est strictement décroissante
sur ℝ.
7 La fonction exponentielle est strictement
croissante, strictement positive donc située au-
 Si 𝑚 = 0, ℎ′ (𝑥) = 0 pour tout 𝑥 réel et
dessus de l’axe des abscisses. Elle admet pour
par suite ℎ est constante sur ℝ.
asymptote horizontale l’axe des abscisses
3. Nous avons démontré au 2. que, si 𝑚 ≠ 0, ℎ
lorsque 𝑥 tend vers −∞. Elle passe par le point
est strictement monotone sur ℝ.
de coordonnées (0 ;1). Sa tangente en 0 a pour
Si 𝑚 = 0, alors ℎ est constante égale à exp(𝑝) et
équation 𝑦 = 𝑥 + 1.
donc ℎ n’est pas strictement monotone.

8
a. Vraie. La dérivée de la fonction 𝑓𝑘 : 𝑥 ↦ e−𝑘𝑥
est 𝑓𝑘′ : 𝑥 ↦ −𝑘e−𝑘𝑥 .
Comme 𝑘 est strictement positif, −𝑘 est
1 La fonction exponentielle est strictement strictement négatif tandis que e−𝑘𝑥 > 0 pour
croissante et strictement positive sur ℝ. tout 𝑥 réel.
Donc 𝑓𝑘 ′ est strictement négative et 𝑓𝑘 est donc
2 strictement décroissante.
b. Faux. La fonction exponentielle est définie sur
l’ensemble des réels.
c. Faux. 𝑒 𝑥 > 0 pour tout 𝑥 réel.

9
a. exp(3) × exp(−5) × exp(2) = exp(3 − 5 +
2) = exp(0) = 1 = exp(1)0
exp(5) 1
b. = exp(5 − 6) = exp(−1) =
exp(6) exp(1)
c. (exp(7))3 × exp(−20) = exp(3 × 7) ×
exp(−20) = exp(21 − 20) = exp(1)

2
10
a. (exp(0,5))2 = exp(0,5 × 2) = exp(1)
exp(3,4)
b. exp(2,4) = exp(3,4 − 2,4) = exp(1)
3 Pour tout 𝑥 et 𝑦 réels, exp(𝑥 + 𝑦) =
exp(𝑥) × exp(𝑦). c. exp(1 − √2) × exp(√2 − 1) = exp ((1 −
√2) + (√2 − 1)) = exp(0) = 1
4 La dérivée de la fonction exponentielle est la
fonction exponentielle elle-même sur ℝ. 11
a. exp(6) = exp(2 × 3) = (exp(2))3
5e 0 1
= 1;e = e;e −1
=
1
e
. 1 1
b. exp(−6) = exp(6) = (exp(2))3
c. exp(√3 − 2) × exp(−√3 − 6) = exp (√3 −
2 + (−√3 − 6)) = exp(−8) = exp(8) = (exp(2))4
1 1
17
1
e𝑥𝑦 • •
e𝑥
e𝑥
12 e−𝑦
• •e 2𝑥

−𝑥
a. exp(𝑥 + 2) exp(𝑥 − 2) = exp(2𝑥) e • • e 𝑥 e𝑦
𝑥2
b.
exp(2𝑥+3)
= exp(2𝑥 + 3 − (2𝑥 − 1)) = exp(4) e • • e𝑥−𝑦
exp(2𝑥−1) 𝑥 2
(e ) • • e𝑥 − e𝑦
c. exp(3𝑥 + 2) exp(−𝑥 + 1) = exp(3𝑥 + 2 − 𝑥 +
1) = exp(2𝑥 + 3)
exp(𝑥−2)
d. = exp(𝑥 − 2 − (−𝑥 − 1)) = exp(𝑥 −
exp(−𝑥−1)
2 + 𝑥 + 1) = exp(2𝑥 − 1)
18
a. (e𝑥 )3 = e3𝑥
e𝑥+2
b. = e𝑥+2−𝑥 = e2
13 e𝑥
c. e × e = e𝑥 × e1 = e𝑥+1
𝑥
a. exp(𝑥 + 𝑦) exp(𝑥 − 𝑦) = exp(𝑥 + 𝑦 + 𝑥 −
d. e𝑥 × e𝑥−1 = e𝑥+𝑥−1 = e2𝑥−1
𝑦) = exp(2𝑥) e2𝑥
exp(𝑥+𝑦) e. = e2𝑥−(−𝑥) = e3𝑥
b. exp(𝑥−𝑦) = exp(𝑥 + 𝑦 − (𝑥 − 𝑦)) = exp(𝑥 + e−𝑥
1 e𝑥
𝑦 − 𝑥 + 𝑦) = exp(2𝑦) f. 1−𝑥 × e𝑥 = 1−𝑥 = e𝑥−(1−𝑥) = e𝑥−1+𝑥 = e2𝑥−1
e e
1
c. (exp(𝑥))3 (exp(𝑦))−3 = exp(3𝑥) × Autre méthode : e1−𝑥 × e𝑥 = e−(1−𝑥) × e𝑥 =
exp(−3𝑦) = exp(3𝑥 − 3𝑦) = exp(3(𝑥 − 𝑦)) = e 𝑥−1 𝑥
×e =e 2𝑥−1
(exp(𝑥 − 𝑦))3
Autres possibilités : (exp(𝑥))3 (exp(𝑦))−3 =
exp(3𝑥)
= (exp 𝑦 )
exp 𝑥 3 19
exp(3𝑦) a. e𝑥 × e𝑥−2 =e2𝑥−2
b. (e𝑥 )4 × e−3 = e4𝑥−3
e2𝑥−3
14 c.
e−3𝑥
= e2𝑥−3−(−3𝑥) = e5𝑥−3
a. e−4 × e4 = e−4+4 = e0 = 1 e𝑥 ×e e𝑥+1
d. (e−𝑥 )2 = −2𝑥 = e𝑥+1−(−2𝑥) = e3𝑥+1
e
b. e√7 × e−3√7 = e√7−3√7 = e−2√7
e1,2
c. e−5,6 = e1,2−(−5,6) = e1,2+5,6 = e6,8

1

1
1 1 1 3 4
20
e 3 e 3 − −1 − −1 − − − 1 e𝑥
d. e
= e1
=e 3 =e 3 =e 3 3 =e 3
a. e𝑥 × e2𝑥−1 = e2𝑥−1 = e𝑥−(2𝑥−1) = e−𝑥+1
b. (e−𝑥+1 )2 × e2𝑥 = e2(−𝑥+1) × e2𝑥 =
15 e−2𝑥+2+2𝑥 = e2
1
a. (e−1 )2 × e3 = e c. (e3 )1−𝑥 × e = e3(1−𝑥) × e−1 = e3−3𝑥−1 =
5 −2

2 = e−3𝑥+2
b. e × (e ) 6 =e 3
e𝑥 +e2𝑥 e𝑥 e2𝑥
d. e𝑥
= e𝑥 + e𝑥
= 1 + e𝑥
e−2 ×e5
c. e3 ×e−1 = e
e3 ×e2
d. (e−2 )2
= e9 21
a. e𝑥 (e−𝑥 + e3𝑥 ) = e𝑥 × e−𝑥 + e𝑥 × e3𝑥 =
16 e𝑥−𝑥 + e𝑥+3𝑥 = e0 + e4𝑥 = 1 + e4𝑥
b. (e𝑥 + e−𝑥 )2 + (e𝑥 − e−𝑥 )2 = e2𝑥 + 2e𝑥 e−𝑥 +
a. Fausse : e𝑥 × e𝑦 = e𝑥+𝑦 donc e3 × e4 = e7
e−2𝑥 + e2𝑥 − 2e𝑥 e−𝑥 + e−2𝑥 = 2e2𝑥 + 2e−2𝑥
b. Fausse : (e0,5 )2 = e1 = e
c. (e𝑥 − 1)2 − e−𝑥 (e3𝑥 + e2𝑥 ) = e2𝑥 − 2e𝑥 + 1 −
c. Fausse : e × e−1 = e1 × e − 1 = e0 = 1
e−1
(e−𝑥 × e3𝑥 + e−𝑥 × e2𝑥 ) = e2𝑥 − 2e𝑥 + 1 −
d. Vraie : e1
= e−1−1 = e−2 e2𝑥 − e𝑥 = 1 − 3e𝑥
strictement positif (donc non nul) quel que soit
le réel 𝑥.
22 ⇔ 𝑥 = 0 ou e3𝑥 − 1 = 0 ⇔ 𝑥 = 0 ou e3𝑥 = 1
a. e𝑥 (1 + e−𝑥 ) = e𝑥 + 1 Donc la seule solution de cette équation est 0.
b. (e𝑥 − 1)2 − (e𝑥 + 1)2 = e2𝑥 − 2e𝑥 + 1 −
(e2𝑥 + 2e𝑥 + 1) = e2𝑥 − 2e𝑥 + 1 − e2𝑥 − 2e𝑥 −
1 = −4e𝑥 26
c. (e𝑥 − e−𝑥 )2 − e−𝑥 (e−𝑥 + e3𝑥 ) = e2𝑥 − 2 + a. (e𝑥 )² − 1 = 0 ⟺ (e𝑥 − 1)(e𝑥 + 1) = 0 ⟺
e −2𝑥
− e−2𝑥 − e2𝑥 = −2 e𝑥 = 1 ou e𝑥 = −1 ⟺ 𝑥 = 0.
b. e2𝑥 + 3e𝑥 + 10 = 0, e𝑥 > 0 pour tout 𝑥 réel
donc pas de solution.
23 c. e2𝑥 − 2e𝑥 + 1 = 0 ⟺ (e𝑥 − 1)2 = 0 ⟺ e𝑥 =
1. a. e−𝑥 − e−3𝑥 = e−𝑥 − e−𝑥−2𝑥 = e−𝑥 − e−𝑥 × 1 ⟺ 𝑥 = 0.
e−2𝑥 = e−𝑥 (1 − e−2𝑥 ) d. e2𝑥 + 2e𝑥 − 3 = 0 ⟺ 𝑋² + 2𝑋 − 3 = 0, en
b. e−𝑥 + 1 = e−𝑥 + e−𝑥 e𝑥 = e−𝑥 (1 + e𝑥 ) posant 𝑋 = e𝑥 , ∆= 16, deux solutions :
2. a. 𝑥e𝑥 − 𝑥 2 e2𝑥 = 𝑥e𝑥 − (𝑥e𝑥 )2 = 𝑥e𝑥 (1 − −2+√16
𝑋1 = = 1 ⟺ e𝑥 = 1 ⟺ 𝑥=0
𝑥e𝑥 ) 2×1
−2−√16
b. e2𝑥 + e𝑥 + 1 = e𝑥 (e𝑥 + 1 + e−𝑥 ) 𝑋2 = = −3 ⟺ e𝑥 = −3, impossible.
2×1

24 27
𝑥 𝑥 0
a. e = 1 ⟺ e = e ⟺ 𝑥 = 0 a. −1 < 0 < e−1 < 1 < e < e3
b. e𝑥 = e−𝑥 ⟺ 𝑥 = −𝑥 ⟺ 2𝑥 = 0 ⟺ 𝑥 = 0 b. −e𝑎 < −e−𝑎 < 0 < e−𝑎 < 1 < e𝑎 (𝑎 est un
c. e2𝑥−1 = e−3𝑥−2 ⟺ 2𝑥 − 1 = −3𝑥 − 2 ⟺ nombre positif)
1
5𝑥 = −1 ⟺ 𝑥 = − 5
2
d. e𝑥 = e2𝑥+4 ⟺ 𝑥 2 = 2𝑥 + 4 ⟺ 𝑥 2 − 2𝑥 −
4=0
28
a. 𝑥e𝑥 < 0 si 𝑥 < 0 ; 𝑥e𝑥 > 0 si 𝑥 > 0 et
∆= 20, deux solutions : 𝑥1 = 1 − √5 et 𝑥2 = 1 +
𝑥e𝑥 = 0 si 𝑥 = 0 .
√5 b. e𝑥 (1 + e−𝑥 )>0 pour tout réel 𝑥 car e𝑥 > 0
pour tout 𝑥 réel.
25 c. e−𝑥 (1 + 𝑥²) > 0 pour tout réel 𝑥 car e𝑥 > 0 et
𝑥² > 0 pour tout 𝑥 réel.
a. (e2𝑥 − 1)(2𝑥 − 3) = 0 ⟺ e2𝑥 = 1 ou 2𝑥 −
d. (2𝑥 2 + 𝑥 + 1)e−3𝑥 est du signe de 2𝑥 2 + 𝑥 +
3=0
3 1 car e−3𝑥 > 0 pour tout 𝑥 réel.
Les solutions sont donc 0 et 2. Or, 2𝑥 2 + 𝑥 + 1 > 0 pour tout réel 𝑥 puisque ∆=
b. (1 − e−𝑥 )(𝑥 2 − 2𝑥 − 3) = 0 ⟺ 1 − e−𝑥 = 0 −7. Donc (2𝑥 2 + 𝑥 + 1)e−3𝑥 > 0 pour tout 𝑥
ou 𝑥 2 − 2𝑥 − 3 = 0 réel.
⟺ e−𝑥 = e0 ou 𝑥 2 − 2𝑥 − 3 = 0
Le discriminant de 𝑥 ⟼ 𝑥 2 − 2𝑥 − 3 est égal à
16, positif donc deux solutions : 29
1
𝑥1 =
−(−2)+√16 6
= 2 = 3 et a. e𝑥 = e ⟺ e𝑥 = e−1 ⟺ 𝑥 = −1
2×1
1
−(−2)−√16 −2 b. e3𝑥 = e−𝑥 ⟺ e3𝑥 = e𝑥 ⟺ 3𝑥 = 𝑥 ⟺ 𝑥 = 0
𝑥2 = 2×1
= 2
= −1.
2 2
Les solutions sont donc −1, 0 et 3. c. e−2𝑥 e−1 = e𝑥 ⟺ e−2𝑥−1 = e𝑥 ⟺ 𝑥 2 +
c. 𝑥e𝑥 − 𝑥 2 e𝑥 = 0 ⇔ 𝑥e𝑥 (1 − 𝑥) = 0 ⇔ 𝑥e𝑥 = 2𝑥 + 1 = 0 ⟺ (𝑥 + 1)2 = 0 ⟺ 𝑥 = −1
2
0 ou 1 − 𝑥 = 0. e2𝑥 +1 2 −𝑥+1
d. = e ⟺ e2𝑥 = e1 ⟺ 2𝑥 2 − 𝑥 +
e𝑥
Les solutions sont 0 et 1. 1
𝑥(e3𝑥 −1) 1 = 1 ⟺ 𝑥(2𝑥 − 1) = 0 ⟺ 𝑥 = 0 ou 𝑥 = 2
3𝑥
d. = 0 ⇔ 𝑥(e − 1) = 0 car le
e𝑥 +𝑥²
dénominateur du premier membre est
30 32
𝑥 𝑥 0
a. e ≤ 1 ⟺ e ≤ e ⟺ 𝑥 ≤ 0 a. 𝑢𝑛 = (e2 )𝑛 donc 𝑢𝑛 est une suite
1
b. e2𝑥 > e ⟺ e2𝑥 > e1 ⟺ 2𝑥 > 1 ⟺ 𝑥 > 2 géométrique de premier terme 1 et de raison e2 .
b. 𝑢𝑛 = (e−3 )𝑛 donc 𝑢𝑛 est une suite
c. e−3𝑥 ≥ e2𝑥+1 ⟺ −3𝑥 ≥ 2𝑥 + 1 ⟺ −5𝑥 ≥
1 géométrique de premier terme 1 et de raison
1 ⟺ 𝑥 ≤ −5
e−3 .
2
d. e2𝑥 < e9𝑥−10 ⟺ 2𝑥² < 9𝑥 − 10 ⟺ 2𝑥² − c. 𝑢𝑛 = − (e−1 )𝑛 donc 𝑢𝑛 est une suite
9𝑥 + 10 < 0 géométrique de premier terme −1 et de raison
5
∆= 1 On a donc deux racines : 𝑥1 = 2 et 𝑥2 = 2. e−1 .
1 𝑛
Les solutions de l’inéquation sont les réels d. 𝑢𝑛 = −3 (e2 ) donc 𝑢𝑛 est une suite
5
appartenant à l’intervalle ]2 ; 2[. géométrique de premier terme −3 et de raison
1
e2 .
31
a. (e3𝑥 − 1)(𝑥 − 5) > 0 33
a. 𝑢𝑛 = 2e−𝑛
−∞ 0 5 +∞ b. 𝑢𝑛 = (−e−2 )𝑛 = (−1)𝑛 e−2𝑛
𝑒 3𝑥 − 1 − 0 + + c. 𝑢𝑛 = −2e𝑛
𝑥−5 − − 0 + 𝑛 1 𝑛 𝑛
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 + 0 − 0 + d. 𝑢𝑛 = −(√e ) = − (e2 ) = −e 2
(𝑒 3𝑥 − 1)(𝑥 − 5)

Donc 𝑆 = ]−∞ ; 0[ ∪ ]5 ; +∞[. 34


b. 𝑥e𝑥 − e𝑥 ≥ 0 ⟺ e𝑥 (𝑥 − 1) ≥ 0 ⟺ 𝑥 − 1 ≥ 0
1.
car e𝑥 > 0 pour tout 𝑥 réel ⟺ 𝑥 ≥ 1
Donc 𝑆 = [1; +∞[.
c. (1 − e−𝑥 )(3𝑥 2 − 5) < 0

−∞ 0 +∞
5 5
−√ √
3 3
1 − 𝑒 −𝑥 − − 0 + +
3𝑥 2 − 5 + 0 − − 0 +
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 − 0 + 0 − 0 +
(1 − 𝑒 −𝑥 )(3𝑥 2 − 5)

5 5
Donc 𝑆 = ]−∞ ; −√3[ ∪ ]0 ; √3[.

(e𝑥−3 −1)
d. ≥0
e𝑥 −e

−∞ 1 3 +∞
𝑒 𝑥−3 − 1 − − 0 +
𝑒𝑥 − 𝑒 − 0 + +
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 + − 0 +
𝑒𝑥−3 − 1
𝑒𝑥 − 𝑒

Donc 𝑆 = ]−∞ ; 1[ ∪ [3 ; +∞[.


2. Les représentations graphiques des suites de
terme général e2𝑛 et − e−2𝑛 où 𝑛 est un entier 37
naturel, sont respectivement les points des 1. 𝑓(𝑥) = e3𝑥 pour 𝑥 réel puisque 𝑓 ′ (𝑥) =
courbes représentatives des fonctions 𝑓: 𝑥 ⟼ 3e3𝑥 = 3𝑓(𝑥).
e2𝑥 et 𝑖: 𝑥 ⟼ −e−2𝑥 dont les abscisses sont des 2. 𝑔(𝑥) = e−𝑥 pour 𝑥 réel puisque 𝑔′ (𝑥) =
entiers naturels. −e−𝑥 = −𝑔(𝑥).

35 38
 𝑓 ′ (𝑥) = 6e2𝑥−1 > 0 donc 𝑓 est
strictement croissante sur ℝ.
 𝑔′ (𝑥) = 12e−3𝑥+7 > 0 donc 𝑓 est
strictement croissante sur ℝ.
 ℎ′ (𝑥) = e−𝑥 > 0 donc 𝑓 est strictement
croissante sur ℝ.
𝑥
5
 𝑖 ′ (𝑥) = − 3 e−3+6 < 0 donc 𝑓 est
strictement décroissante sur ℝ.

39
1. 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑒 𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥 = 𝑒 𝑥 (1 + 𝑥)
𝑒 −𝑥 1−2𝑥
2. 𝑔′ (𝑥) = − √𝑥𝑒 −𝑥 = 𝑒 −𝑥 ( ) pour 𝑥
2√𝑥 2√𝑥
différent de 0
1−𝑥
3. ℎ′ (𝑥) = 𝑥
𝑒
′ (𝑥) 2𝑒 −𝑥
4. 𝑖 = (1+𝑒 −𝑥 )2
36
a. 𝑔: 𝑥 ⟼ e3𝑥
𝑔′ (𝑥) = 3e3𝑥 > 0 pour tout 𝑥 réel, donc la 40
fonction 𝑔 est strictement croissante. 1. 𝑓 ′ (𝑥) = −(𝑒 −𝑥 − (𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 ) = −(𝑒 −𝑥 −
b. 𝑔: 𝑥 ⟼ e−5𝑥 𝑥𝑒 −𝑥 − 𝑒 −𝑥 ) = 𝑥𝑒 −𝑥
𝑔′ (𝑥) = −5e−5𝑥 < 0 pour tout 𝑥 réel, donc la 2. 𝑒 −𝑥 > 0 pour tout 𝑥 réel donc 𝑓 ′ (𝑥) est du
fonction 𝑔 est strictement décroissante. signe de 𝑥, ainsi :
𝑥  𝑓 est décroissante sur ]−∞; 0] ;
c. 𝑔: 𝑥 ⟼ e2
1 𝑥
 𝑓 est croissante sur [0; +∞[.
𝑔′ (𝑥) = 2 e2 > 0 pour tout 𝑥 réel, donc la
fonction 𝑔 est strictement croissante.
d. 𝑔: 𝑥 ⟼ e𝑥+1
41
𝑔′ (𝑥) = e𝑥+1 > 0 pour tout 𝑥 réel, donc la  𝑓 ′ (𝑥) = −𝑒 𝑥 < 0 pour tout 𝑥 réel,
fonction 𝑔 est strictement croissante. donc 𝑓 est décroissante sur ℝ
e. 𝑔: 𝑥 ⟼ e−𝑥+7  𝑔′ (𝑥) = 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥
𝑔′ (𝑥) = −e−𝑥+7 < 0 donc la fonction 𝑔 est 𝑔′ (𝑥) > 0 ⟺ 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 > 0 ⟺ 𝑒 𝑥 >
strictement décroissante. 𝑒 −𝑥 ⟺ 𝑥 > −𝑥 ⟺ 𝑥 > 0, donc :
f. 𝑔: 𝑥 ⟼ 𝑥e−5 𝑔 est décroissante sur ]−∞; 0] et
𝑔′ (𝑥) = e−5 > 0 donc fonction 𝑔 est strictement croissante sur [0; +∞[
croissante (fonction affine de coefficient  ℎ′ (𝑥) = 3𝑒 𝑥 − 3𝑒 3𝑥
directeur positif). ℎ′ (𝑥) > 0 ⟺ 3(𝑒 𝑥 − 𝑒 3𝑥 ) > 0 ⟺ 𝑒 𝑥 >
𝑒 3𝑥 ⟺ 𝑥 > 3𝑥 ⟺ −2𝑥 > 0 ⟺ 𝑥 < 0,
donc :
ℎ est croissante sur ]−∞; 0] et fonction nulle vérifie 𝑓 ′ = 2𝑓 mais n’est pas la
décroissante sur [0; +∞[. fonction 𝑓 proposée.
2. a. En prenant 𝑥 = 0 et 𝑦 = 0 dans la
proposition (*), on obtient : 𝑓(0 + 0) = 𝑓(0) ×
42 𝑓 ′(𝑥) = 𝑒 𝑥 (𝑥 2 + 2𝑥 − 3) 𝑓(0) soit :
𝑒 𝑥 > 0 pour tout 𝑥 réel, donc 𝑓′ est du signe de 𝑓(0) − 𝑓(0)2 = 0 ⟺ 𝑓(0)(1 − 𝑓(0)) = 0
𝑥² + 2𝑥 − 3. ⟺ 𝑓(0) = 0 𝑜𝑢 1 − 𝑓(0) = 0
Le discriminant de 𝑥 ↦ 𝑥 2 + 2𝑥 − 3 est égal à ⟺ 𝑓(0) = 0 𝑜𝑢 𝑓(0) = 1.
16, positif donc deux racines : b. Non, elle n’est pas suffisante. En effet :
𝑥1 = −3 et 𝑥2 = 1, d’où le tableau suivant :  La fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1
vérifie 𝑓(0) = 1 mais ne vérifie pas (*)
−∞ −3 1 puisque :
+∞
𝑓(𝑥 + 𝑦) = 𝑥 + 𝑦 + 1 et 𝑓(𝑥) × 𝑓(𝑦) =
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 + 0 − 0 +
(𝑥 + 1)(𝑦 + 1) ≠ 𝑥 + 𝑦 + 1 par
𝑑𝑒 𝑓′
exemple si 𝑥 = 𝑦 = 1.
𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 6𝑒 −3
𝑑𝑒 𝑓 −2𝑒  La fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥
vérifie 𝑓(0) = 0 mais ne vérifie pas (*)
puisque :
43 𝑓(𝑥 + 𝑦) = 𝑥 + 𝑦 et 𝑓(𝑥) × 𝑓(𝑦) = 𝑥𝑦 ≠
exp(0)
1. exp(1)=e
1 𝑥 + 𝑦 par exemple si 𝑥 = 𝑦 = 1.

2. L’égalité est fausse. En effet, la question 1.


0
fournit un contre-exemple puisque = 0 ≠ .
1
1
e
47 La courbe représentative de 𝑓 est la
courbe rose.
La courbe représentative de 𝑔 est la courbe
44 rouge.
1. e𝑥 (e𝑥 − 1) = e2𝑥 − e𝑥 La courbe représentative de ℎ est la courbe
2. a. 𝑥e𝑥 − e3𝑥 = e𝑥 (𝑥 − e2𝑥 ) bleue.
b. e𝑥 − 1 = e𝑥 (1 − e−𝑥 ) La courbe représentative de 𝑖 est la courbe
c. e2𝑥 − e−2𝑥 = e𝑥 (e𝑥 − e−3𝑥 ) verte.

45 48 La courbe représentative de 𝑓 est la


1. On peut par exemple prendre 𝑥 = 0. Dans ce courbe bleue.
cas, exp(𝑥) = exp(0) = 1 > 0. Donc La courbe représentative de 𝑔 est la courbe
l’implication : « pour tout réel 𝑥, exp(𝑥) > 0 ⟹ rouge.
𝑥 > 0 » est fausse, puisqu’il existe une valeur de La courbe représentative de ℎ est la courbe
𝑥 vérifiant la condition suffisante de verte.
l’implication, à savoir exp(𝑥) > 0, mais ne La courbe représentative de 𝑖 est la courbe rose.
vérifiant pas la conclusion, à savoir 𝑥 > 0.
2. exp(𝑥) > 0 si et seulement si 𝑥 ∈ ℝ.

46 49 Pour tout entier 𝑛, le terme général de 𝑢𝑛


1. C’est la première proposition qui est vraie. En est donné par 𝑢𝑛 = 3 + 2𝑛.
effet, si 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 , alors 𝑓 ′ = 2𝑓, c’est donc une Donc 𝑣𝑛 = exp(𝑢𝑛 ) = exp(3 + 2𝑛) = exp( 3) ×
condition suffisante. exp(2𝑛) = exp(3) × (exp(2))𝑛 , ce qui est le
En revanche, il n’est pas nécessaire que 𝑓(𝑥) = terme général d’une suite géométrique de
𝑒 2𝑥 pour que 𝑓 ′ = 2𝑓 puisque, par exemple, la raison exp(2) et de premier terme 𝑢0 = exp(3).
50 En utilisant la formule de la dérivée de 56
l’inverse d’une fonction qui ne s’annule jamais, 1. c. 2. d. 3. c.
ce qui est bien le cas pour la fonction
exp(𝑥)
exponentielle, on obtient : 𝑓 ′ (𝑥) = − (exp(𝑥))2 =
1
57
− exp(𝑥) = −𝑓(𝑥) pour tout 𝑥 réel. a. Pour 𝑥 différent de 0 :
𝑥+3 1 𝑥+3 𝑥+3
e 𝑥 > ⟺ e 𝑥 > e−1 ⟺ > −1
e 𝑥
51 ⟺
𝑥+3
+1>0⟺
𝑥+3+𝑥
a. exp(𝑎 + 𝑏) exp(𝑎 − 𝑏) = exp(𝑎 + 𝑏 + 𝑎 − 𝑥 𝑥
2𝑥 + 3
𝑏) = exp(2𝑎). >0⟺ >0
exp(𝑎+𝑏) exp(3𝑎−𝑏) 𝑥
b. exp(𝑎−𝑏) × exp(3𝑎+𝑏) = exp(𝑎 + 𝑏 − 𝑎 + 𝑏) ×
exp(3𝑎 − 𝑏 − 3𝑎 − 𝑏) = exp(2𝑏) × exp(−2𝑏) = 𝑥 −∞ 3 0 +∞

exp(0) = 1 2
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 2𝑥 + 3 − 0 + +
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑥 − − 0 +
52 Pour tout 𝑥 réel, 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒
𝑑𝑢 𝑞𝑢𝑜𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡
+ 0 − +
𝑓(𝑥) = (e𝑥 − e−𝑥 )2 − e−2𝑥 (1 + e4𝑥 ) = (𝑒 2𝑥 −
2𝑒 𝑥 𝑒 −𝑥 + 𝑒 −2𝑥 ) − 𝑒 −2𝑥 − 𝑒 2𝑥 = −2. 3
Les solutions sont donc : ]−∞; − 2[ ∪ ]0; +∞[.
Donc 𝑓 est bien une fonction constante, la
fonction constante égale à −2. b. Pour 𝑥 différent de −2 :
3𝑥+1 3𝑥 + 1 3𝑥 + 1
e 𝑥+2 ≤ e1 ⟺ ≤1⟺ −1≤0
53 Pour tout 𝑥 réel : 𝑥+2
2𝑥 − 1
𝑥+2
e−𝑥 −e𝑥 ⟺ ≤0
a. 𝑔(−𝑥) = ≠ −𝑓(𝑥) donc l’égalité est 𝑥+2
2
fausse.
e−𝑥 −e𝑥 e𝑥 −e−𝑥 −∞ −2 1 +∞
b. 𝑔(−𝑥) = 2
=− 2
= −𝑔(𝑥) donc 2
l’égalité est vraie. 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 2𝑥 − 1 − − 0 +
e−𝑥 +e𝑥 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑥 + 2 − 0 + +
c. – 𝑓(−𝑥) = − ≠ 𝑔(𝑥) donc l’égalité est 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒
2 + − 0 +
fausse. 𝑑𝑢 𝑞𝑢𝑜𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡
2 2 e𝑥 +e−𝑥 2
d. (𝑓(𝑥)) − (𝑔(𝑥)) = ( ) − 1
2 Les solutions sont donc :]−2; 2].
𝑥
e −e −𝑥 2 2𝑥
𝑒 +2+𝑒 −2𝑥 𝑒 −2+𝑒 −2𝑥
2𝑥
( 2 ) = 4
− 4
=
𝑒 2𝑥 +2+𝑒 −2𝑥 −𝑒 2𝑥 +2−𝑒 −2𝑥
4
4
= 4 = 1 donc l’égalité est 58
vraie. 1. Il semblerait que la courbe soit symétrique
par rapport à l’origine.
54 Pour tout 𝑥 réel :
1 + e2𝑥 e−𝑥 (1 + e2𝑥 ) e𝑥 + e−𝑥
= −𝑥 = −𝑥
1 − e𝑥 e (1 − e𝑥 ) e −1

55 Pour tout 𝑥 réel : 2. Pour tout 𝑥 réel : 𝑓(−𝑥) = e−2𝑥 + 1 =


e−2𝑥 − 1

𝐞𝒙 − 𝐞−𝒙 e𝑥 (e𝑥 − e−𝑥 ) 𝐞𝟐𝒙 − 𝟏 e−2𝑥 (1−e2𝑥 ) 1−e2𝑥 −(e2𝑥 − 1) e2𝑥 − 1


= = = = = − e2𝑥 + 1 =
𝐞𝒙 + 𝐞−𝒙 e𝑥 (e𝑥 + e−𝑥 ) 𝐞𝟐𝒙 + 𝟏 e−2𝑥 (1+e2𝑥 ) 1+e2𝑥 e2𝑥 + 1
e−2𝑥 (e2𝑥 − 1) 𝟏 − 𝐞−𝟐𝒙 −𝑓(𝑥).
= −2𝑥 2𝑥 = On dit que la fonction 𝑓 est impaire.
e (e + 1) 𝟏 + 𝐞−𝟐𝒙
3. Les coordonnées du milieu de 1
b. La fonction inverse 𝑥 ↦ 𝑥 est décroissante sur
𝑥𝑀 +𝑥 ′ 𝑦 +𝑦 ′
[MM’]sont :( 2 𝑀 ; 𝑀 2 𝑀 ) = 1
I =]0; +∞[, donc 𝑥 ↦ 1 + 𝑥 est décroissante sur
𝑥+(−𝑥) 𝑓(𝑥)+𝑓(−𝑥)
( 2 ; 2
). I =]0; +∞[, d’après les résultats des questions
Or, d’après 2., 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥) donc on obtient précédentes 𝑔 est décroissante sur I.
(0 ;0) pour les coordonnées du milieu. c. La fonction 𝑥 ↦ 𝑥² − 4𝑥 est un polynôme du
4. On vient de démontrer que, quel que soit le second degré, son minimum est atteint en 2, elle
réel 𝑥, le milieu du segment [MM’] formé par est décroissante sur ]−∞ ; 2] et croissante sur
deux points d’abscisses opposées situés sur la [2 ; + ∞[. D’après les résultats des questions
courbe représentative de 𝑓 est l’origine donc la précédentes 𝑔 est décroissante sur ]−∞ ; 2] et
courbe représentative de 𝑓 est bien symétrique croissante sur [2 ; + ∞[.
par rapport à l’origine, la conjecture est vérifiée. d. La fonction 𝑥 ↦ cos(𝑥) est décroissante sur
[0 ; 𝜋] et croissante sur [𝜋 ; 2𝜋]. D’après les
résultats des questions précédentes 𝑔 est
59 décroissante sur [0 ; 𝜋] et croissante sur
1. a. Pour tout 𝑥 réel : 𝑔(−𝑥) = exp(−(−𝑥)2 ) = [𝜋 ; 2𝜋].
exp(−𝑥 2 ) = 𝑔(𝑥).
b. Deux points d’abscisses symétriques sur la
courbe représentative de 𝑔 ont la même 61
ordonnée, la courbe représentative est donc a. L’équation de la tangente à la courbe
symétrique par rapport à l’axe des ordonnées. représentative de la fonction exponentielle au
2. a. Si 𝑎 et 𝑏 sont deux réels positifs ou nuls tels point d’abscisse 1 est : 𝑦 = e1 (𝑥 − 1) + e1 soit
que 𝑎 ≤ 𝑏, alors : 𝑎² ≤ 𝑏² par croissance de la 𝑦 = e𝑥 donc l’affirmation est vraie.
fonction carrée sur ℝ+ et −𝑎² ≥ −𝑏², donc b. Faux. Le coefficient directeur de l’équation de
exp(−𝑎2 ) ≥ exp(−𝑏 2 ) par croissance de la droite proposée est négatif, or, les coefficients
fonction exponentielle. directeurs des tangentes à la courbe
b. On a démontré que, pour tout 𝑎 et 𝑏 réels représentative de la fonction exp au point
positifs : d’abscisse 𝑎 sont positifs puisqu’ils sont de la
𝑎 ≤ 𝑏 ⇒ exp(−𝑎2 ) ≥ exp(−𝑏2 ) soit 𝑔(𝑎) ≥ forme e𝑎 > 0 pour tout réel 𝑎.
𝑔(𝑏), la fonction 𝑔 est donc décroissante sur c. Faux. Pour que la courbe représentative de la
[0, +∞[. fonction exponentielle admette une tangente
D’après 1., par symétrie, on en déduit que 𝑔 est horizontale, il faudrait que le coefficient
croissante sur ]−∞; 0]. directeur de cette tangente soit égal à 0. Or, les
coefficients directeurs des tangentes à la courbe
représentative de la fonction exp au point
60 d’abscisse 𝑎 sont strictement positifs puisqu’ils
1. a. Si 𝑓 est croissante et 𝑎 ≤ 𝑏 sur I, alors sont de la forme e𝑎 > 0 pour tout réel 𝑎.
𝑓(𝑎) ≤ 𝑓(𝑏) et par croissance de la fonction
exponentielle sur ℝ, exp(𝑓(𝑎)) ≤ exp(𝑓(𝑏)).
b. Les implications du a. donnent : si 𝑎 ≤ 𝑏 sur I, 62
alors exp(𝑓(𝑎)) ≤ exp(𝑓(𝑏)) ce qui est la a. La dérivée de la fonction 𝑥 ⟼ e2𝑥 est la
définition de la croissance de la fonction exp(𝑓). fonction 𝑥 ⟼ 2e2𝑥 .
2. Si 𝑓 est décroissante et 𝑎 ≤ 𝑏 sur I, alors La courbe représentative de la fonction 𝑥 ⟼
𝑓(𝑎) ≥ 𝑓(𝑏) et par croissance de la fonction e2𝑥 admet un unique point d’abscisse 𝑎 réel en
exponentielle sur ℝ, exp(𝑓(𝑎)) ≥ exp(𝑓(𝑏)), la lequel la tangente est parallèle à la droite
fonction exp(𝑓) est donc décroissante sur I. d’équation = 2𝑥 − 1 ⟺ 2e2𝑎 = 2 ⟺ e2𝑎 =
1 ⟺ 𝑎 = 0.
3. Application :
L’affirmation est donc vraie, il s’agit du point
a. La fonction 𝑥 ↦ √𝑥 est croissante sur I = d’abscisse 0.
[0 ; + ∞[, donc d’après les résultats du 1., la b. La dérivée de la fonction 𝑥 ⟼ e−𝑥 est la
fonction 𝑔 est croissante sur I. fonction 𝑥 ⟼ −e−𝑥 < 0 pour tout 𝑥 réel. Donc
les coefficients directeurs des tangentes sont 𝑥 −∞ −2 0 +∞
tous négatifs, l’affirmation est donc vraie. 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑓′ + 0 − 0 +
𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 4𝑒 −2
𝑑𝑒 𝑓 0
63
1. Le signe des fonctions 𝑓3 et 𝑓4 sont immédiats Remarque : on peut aussi factoriser de la façon
en utilisant e𝑥 > 0 et 𝑥² > 0 pour tout réel 𝑥. suivante : 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥e𝑥 (𝑥 + 2) et étudier le signe
2. La fonction 𝑓1 est le produit de la fonction de 𝑓′ sous cette forme.
exponentielle, positive sur ℝ et de la fonction
3
affine 𝑥 ⟼ 2𝑥 − 3, négative sur ]−∞ ; 2] et
3
positive sur [ ; +∞[. En utilisant la règle du
2
66
signe d’un produit, on en déduit que : 𝑓1 est a. 𝑓 est définie et dérivable sur ℝ comme
3 3 produit et somme de fonctions dérivables sur ℝ.
négative sur ]−∞ ; 2] et positive sur [2 ; +∞[.
b. 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑥e𝑥 , du signe de 𝑥 puisque e𝑥 > 0
La fonction 𝑓6 est le produit de la fonction
pour tout réel 𝑥. Donc :
exponentielle, positive sur ℝ et de la fonction du
𝑓 est décroissante sur ]−∞; 0] et croissante sur
second degré : 𝑥 ⟼ 𝑥² + 3𝑥 − 4 dont le
[0 ; +∞[.
discriminant vaut : ∆= 25 et admettant 𝑥1 = −4
et 𝑥2 = 1 pour racines.
La fonction 𝑓6 a le même signe que la fonction
𝑥 ⟼ 𝑥² + 3𝑥 − 4, c’est-à-dire négative sur 67
[−4 ; 1] et positive sur ]−∞ ; −4] et sur a. 𝑓 est définie et dérivable sur ℝ comme
[1 ; +∞[. produit de fonctions dérivables sur ℝ.
3. Pour tout 𝑥 réel, 𝑓2 (𝑥) = e2𝑥 − e𝑥 = e𝑥 (e𝑥 − b. 𝑓 ′ (𝑥) = e𝑥 (−𝑥 2 − 2𝑥 + 8) du signe de – 𝑥² −
1), du signe de e𝑥 − 1, puisque e𝑥 > 0. 2𝑥 + 8 puisque e𝑥 > 0 pour tout réel 𝑥.
Or, e𝑥 − 1 > 0 ⟺ 𝑥 > 0, donc 𝑓2 est négative 𝑥 ⟼ −𝑥² − 2𝑥 + 8 est une fonction du second
sur ]−∞ ; 0] et positive sur [0 ; +∞[. degré dont le discriminant vaut : ∆= 36 et
Pour tout 𝑥 réel, 𝑓5 (𝑥) = 𝑥 2 e𝑥 − e𝑥 = e𝑥 (𝑥 2 − admettant 𝑥1 = −4 et 𝑥2 = 2 pour racines.
1) du signe de 𝑥² − 1, puisque e𝑥 > 0. D’où :
Donc, 𝑓5 est négative sur [−1 ; 1] et positive sur
]−∞ ; −1] et sur [1 ; +∞[.
−∞ −2 0 +∞
64 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑓′
𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
− 0 + 0 −
4𝑒 2
a. 𝑓 est définie et dérivable sur ℝ comme 𝑑𝑒 𝑓 −8𝑒 −4
somme de fonctions dérivables sur ℝ.
b. 𝑓 ′ (𝑥) = e𝑥 + e−𝑥 + 3, strictement positive
pour tout réel 𝑥, donc 𝑓 est strictement
croissante sur ℝ. 68
a. 𝑓 est définie et dérivable sur ℝ comme
quotient de fonctions dérivables sur ℝ dont le
65 dénominateur ne s’annule pas.
a. 𝑓 est définie et dérivable sur ℝ comme −3𝑥+8
b. 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥 du signe de – 3𝑥 + 8 puisque
produit de fonctions dérivables sur ℝ. e

b. 𝑓 ′ (𝑥) = e𝑥 (𝑥 2 + 2𝑥) du signe de 𝑥² + 2𝑥 e𝑥 > 0 pour tout réel 𝑥.


8
puisque e𝑥 > 0 pour tout réel 𝑥. −3𝑥 + 8 > 0 ⟺ 𝑥 < donc :
3
𝑥 ⟼ 𝑥² + 2𝑥 est une fonction du second degré 8
𝑓 est croissante sur ]−∞; ] et décroissante sur
3
dont les racines évidentes sont 0 et -2. D’où : 8
[3 ; +∞[.
69
1. La fonction 𝑓 est définie sur 𝐼 = ]−∞; 4[ et
𝐽 = ]4; +∞[, 4 étant une valeur interdite 71
puisque le dénominateur s’annule en 4. 1. 𝑓 est dérivable sur ℝ comme produit de
e𝑥 (𝑥−5) fonctions dérivables sur ℝ et :
2. 𝑓 ′ (𝑥) = pour 𝑥 ∈ 𝐼 ou 𝑥 ∈ 𝐽. 𝑓 ′ (𝑥) est
(𝑥−4)2 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑥e1−𝑥 − 𝑥²e1−𝑥 = 𝑥e1−𝑥 (2 − 𝑥), du
du signe de 𝑥 − 5 car e𝑥 > 0 et (𝑥 − 4)2 > 0. signe de 𝑥(2 − 𝑥), d’où le tableau suivant :
On obtient :
𝑥 −∞ 0 2 +∞
𝑥 −∞ 4 5 +∞ 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑥 − 0 + +
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑓′ − − 0 + 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 2 + + 0 −
𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 −𝑥
𝑑𝑒 𝑓 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑓′ − 0 + 0 −
𝑒5 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 4𝑒 −1

𝑑𝑒 𝑓 0

𝑓(0) = 02 𝑒 1−0 = 0 et 𝑓(2) = 22 e1−2 = 4e−1


70 2. L’équation de la tangente est de la forme : 𝑦 =
a. 𝑓 est définie et dérivable sur [0 ; 2π[ comme 𝑓 ′ (1)(𝑥 − 1) + 𝑓(1)
produit de deux fonctions dérivables. Avec : 𝑓 ′ (1) = 1e1−1 (2 − 1) = 1 et 𝑓(1) =
𝑓 ′ (𝑥) = e−𝑥 (cos 𝑥 − sin 𝑥) 12 e1−1 = 1, d’où : 𝑦 = 1(𝑥 − 1) + 1 ⟺ 𝑦 = 𝑥.
𝑓 ′ (𝑥) > 0 ⟺ cos 𝑥 − sin 𝑥 > 0 ⟺ cos 𝑥 > 3. La représentation graphique de la fonction 𝑓
𝜋 5𝜋
sin 𝑥 ⟺ 𝑥 ∈ ]0 ; 4 [ ∪ ] 4 ; 2𝜋[, d’où : à l’aide d’un logiciel de géométrie ou d’une
calculatrice permet de conjecturer que :
𝑥 0 𝜋 5𝜋 2𝜋  Pour de grandes valeurs de 𝑥, 𝑓(𝑥)
4 4 semble prendre des valeurs proches de 0.
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑓′ + 0 − 0 +  Pour de petites valeurs de 𝑥, 𝑓(𝑥) semble
𝜋
𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 √2 −
𝑒 4 prendre de très grandes valeurs, 𝑓(𝑥)
𝑑𝑒 𝑓 2
semble tendre vers +∞.
√2 −5𝜋
− 𝑒 4
2

b. 𝑓 est définie et dérivable sur [0 ; 2π[ comme


produit de deux fonctions dérivables.
𝑓 ′ (𝑥) = e𝑥 (cos 𝑥 − sin 𝑥). En reprenant les
résultats du a., on obtient :

𝑥 0 𝜋 5𝜋 2𝜋
4 4
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑓′ + 0 − 0 +
𝜋
𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 √2
𝑒4
𝑑𝑒 𝑓 2
√2 5𝜋
− 𝑒4
2

72
1. 𝑓 est dérivable sur ℝ comme quotient de deux fonctions dérivables dont le dénominateur ne s’annule
4e𝑥
pas et 𝑓 ′ (𝑥) = (e𝑥 +1)2 > 0 pour tout 𝑥 réel puisque e𝑥 > 0. La fonction 𝑓 est donc strictement
croissante sur ℝ.
2. L’équation de la tangente est de la forme : 𝑦 = 𝑓 ′ (0)(𝑥 − 0) + 𝑓(0), ce qui donne en remplaçant : 𝑦 =
𝑥 − 1.
3. On peut conjecturer que, pour de très petites valeurs de 𝑥 la fonction 𝑓 se rapproche de la droite
d’équation 𝑦 = −3, autrement dit que la droite d’équation 𝑦 = −3 est asymptote horizontale à la
courbe représentative de 𝑓 au voisinage de −∞.
On peut conjecturer que, pour de très grandes valeurs de 𝑥 la fonction 𝑓 se rapproche de la droite
d’équation 𝑦 = 1, autrement dit que la droite d’équation 𝑦 = 1 est asymptote horizontale à la courbe
représentative de 𝑓 au voisinage de +∞.

e𝑥 −3 4e𝑥
4. 𝑓(𝑥) − (−3) = e𝑥 +1 + 3 = e𝑥 +1 > 0 pour tout 𝑥 réel donc la courbe représentative de 𝑓 est toujours
au-dessus de la droite d’équation 𝑦 = −3.

3. 𝑓′ est du signe de 1 − e−0,4𝑥+1, donc d’après la


73 question précédente, on a :
1. L’équation de la tangente à la courbe
représentative d’une fonction 𝑓 dérivable, au 𝑥 0 2,5 30
point d’abscisse 𝑎 est de la forme : 𝑦 = 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑓′
𝑓 ′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑓(𝑎). Or, pour la fonction 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 ≈ 3,72 ≈ 13
exponentielle la dérivée est la fonction 𝑑𝑒 𝑓 3
exponentielle elle-même, d’où :
𝑦 = e𝑎 (𝑥 − 𝑎) + e𝑎 ⟺ 𝑦 = e𝑎 𝑥 − 𝑎e𝑎 + e𝑎 𝑓(0) = 1 + e ≈ 3,72
⟺ 𝑦 = e𝑎 𝑥 + e𝑎 (1 − 𝑎) 𝑓(30) ≈ 13,00
2. Si la droite d’équation 𝑦 = 𝑚𝑥 est tangente à 𝑓(2,5) = 3
la courbe représentative de la fonction
exponentielle, alors e𝑎 (1 − 𝑎) = 0 ⟺ 𝑎 = 1. B.
Réciproquement si 𝑎 = 1, l’équation de la 1. 𝑓(1) ≈ 3,22. Le coût de fabrication de 100
tangente est 𝑦 = e𝑥 qui appartient à la paquets est donc d’environ 322 €.
famille de droites proposée. La valeur de 𝑚 𝑓(20) ≈ 9,00. Le coût de fabrication de 2 000
recherchée est donc e. paquets est donc d’environ 900 €.
2. a. Le chiffre d’affaire est de 2𝑥 euros, le coût
Commentaire : de fabrication est donné par la fonction 𝑓, le
On pourra faire remarquer aux élèves qu’il bénéfice 𝐵(𝑥) est donc la différence :
s’agit d’un raisonnement par « analyse- 𝐵(𝑥) = 2𝑥 − 𝑓(𝑥) = 2𝑥 − (0,4𝑥 + 1 + e−0,4𝑥+1 )
synthèse » et leur expliquer le principe d’un tel
= 1,6𝑥 − 1 − e−0,4𝑥+1
raisonnement.
b. 𝐵 est dérivable sur [0 ; 30] comme différence
de fonctions dérivables et 𝐵′ (𝑥) = 2 +
74 0,4e−0,4𝑥+1 > 0.
A. c. L’entreprise réalise un bénéfice lorsque le
1. Pour 𝑥 ∈ [0; 30], 𝑓 ′ (𝑥) = 0,4 − 0,4e−0,4𝑥+1 = chiffre d’affaires est supérieur au coût de
0,4(1 − e−0,4𝑥+1 ). fabrication, c’est-à-dire lorsque 𝐵 est positif. En
2. 1 − e−0,4𝑥+1 > 0 ⟺ 1 > e−0,4𝑥+1 ⟺ −0,4𝑥 + utilisant le tableau de valeur de la calculatrice,
1 < 0 ⟺ 𝑥 > 2,5 on trouve successivement :
𝑓 ′ (𝑥) > 0 ⟺ e𝑥 − 1 > 0 ⟺ 𝑥 > 0 d’où le
tableau de variation de 𝑓 :

𝑥 −∞ 0 +∞
𝑓′ − 0 +

𝑓 1

𝑓(0) = e0 − 0 = 1

Le minimum de 𝑓 sur ℝ vaut 1, donc, pour tout


𝑥 réel, e𝑥 − 𝑥 ≥ 1 ⟺ e𝑥 ≥ 𝑥 + 1 ≥ 𝑥.
2. D’après la proposition 8 p.178, pour tout réel
𝑥, on a : e𝑥 ≥ 𝑥 + 1, soit e𝑥 ≥ 𝑥.
Nous avons en fait redémontré cette inégalité.

77
1. On pose 𝑓(𝑥) = e−𝑥 − 1 + 𝑥 pour tout 𝑥 réel.
La fonction 𝑓 ainsi définie est dérivable comme
différence de deux fonctions dérivables et :
𝑓 ′ (𝑥) = −e−𝑥 + 1
𝑓 ′ (𝑥) > 0 ⟺ −e−𝑥 + 1 > 0 ⟺ 𝑥 > 0 d’où le
tableau de variation de 𝑓 :

Ainsi, 𝐵 est positif à partir d’environ 𝑥 ≈ 1,54 𝑥 −∞ 0 +∞


soit pour 154 paquets fabriqués. 𝑓′ − 0 +

75 𝑓 0
1. 𝑓 est dérivable sur ] − 1; +∞[ comme 𝑓(0) = e−0 − 1 + 0 = 0
quotient de deux fonctions dérivables dont le Le minimum de 𝑓 sur ℝ vaut 0, donc, pour tout
dénominateur ne s’annule pas sur cet réel 𝑥 :
intervalle. 𝑓(𝑥) ≥ 0 ⟺ e−𝑥 − 1 + 𝑥 ≥ 0 ⟺ e−𝑥 ≥ 1 − 𝑥
𝑥e𝑥
𝑓 ′ (𝑥) = du signe de 𝑥 d’où :
(𝑥+1)²
2. D’après la proposition 8 p.178, pour tout réel
𝑥 −1 0 +∞ 𝑥, on a : e𝑥 ≥ 𝑥 + 1, comme cette inégalité
𝑓′ − 0 + est vraie pour tout 𝑥 réel, elle est vraie en
particulier pour −𝑥, ce qui donne : e−𝑥 ≥
𝑓 1 −𝑥 + 1, c’est-à-dire l’inégalité voulue.

e0
𝑓(0) = 0+1 = 1 78 On pose 𝑓(𝑥) = 𝑥e2−𝑥 pour tout 𝑥 réel.
La fonction 𝑓 ainsi définie est dérivable comme
2. D’après 1., le minimum de 𝑓 sur ] − 1 ; +∞[ produit de deux fonctions dérivables et :
vaut 1, donc, pour tout 𝑥 > −1, on a 𝑓(𝑥) ≥ 1 𝑓 ′ (𝑥) = e2−𝑥 + 𝑥(−e2−𝑥 ) = (1 − 𝑥)e2−𝑥 .
e𝑥 𝑓 ′ (𝑥) > 0 ⟺ 1 − 𝑥 > 0 ⟺ 𝑥 < 1 d’où le
c’est-à-dire : 𝑥+1 ≥ 1.
tableau de variation de 𝑓 :

76 𝑥
𝑓′
−∞
+
1
0 −
+∞
1. On pose 𝑓(𝑥) = e𝑥 − 𝑥 pour tout 𝑥 réel.
𝑒
La fonction 𝑓 ainsi définie est dérivable comme
𝑓
différence de deux fonctions dérivables et :
𝑓 ′ (𝑥) = e𝑥 − 1.
𝑓(1) = 1e2−1 = e est le maximum de 𝑓 sur ℝ, 4. Plus le temps 𝑡 devient grand, plus e𝑘𝑡
on en déduit que, pour tout réel 𝑥 : 𝑓(𝑥) ≤ e et devient proche de 0 puisque 𝑘 < 0. La
par suite, 𝑥e2−𝑥 ≤ e. température limite est donc de 20°C, c’est-à-
dire la température de la pièce.
79
1. a. La vitesse de refroidissement est donnée 80 A. 1. 𝐷1′(𝑡) = 10e−0,5𝑡 > 0 donc 𝐷1est
par : 𝑓 ′ (𝑡).
strictement croissante sur [0 ; 10].
L’écart entre la température du corps et celle du
2. 15 − 2𝐷1′ (𝑡) = 15 − 2 × 10e−0,5𝑡 = 15 −
milieu est donné par : 𝑓(𝑡) − 20.
20e−0,5𝑡 = 𝐷1 (𝑡) pour tout 𝑡 dans [0 ; 10].
Dire que ces deux quantités sont
proportionnelles, signifie qu’il existe un réel 𝑘 −0,5×20e−0,5𝑡 150e−0,5𝑡
tel que : 𝑓 ′ (𝑡) = 𝑘(𝑓(𝑡) − 20). B. 1. 𝐷2′ (𝑡) = 15 × − (1+20e−0,5𝑡 )2 = (1+20e−0,5𝑡 )2
b. 𝑔′ (𝑡) = 𝑘 × 60e𝑘𝑡 en utilisant la formule de dérivée de l’inverse
𝑔(𝑡) − 20 = 60e𝑘𝑡 , on a donc bien 𝑔′ (𝑡) = d’une fonction.
𝑘(𝑔(𝑡) − 20) donc 𝑔 vérifie l’égalité 𝐸.
2. a. 𝑔(0) = 80. Au moment où on verse le café, 𝐷2′ (𝑡) > 0 pour tout 𝑡 dans [0 ; 10], donc 𝐷2 est
il est à une température de 80°C. strictement croissante sur [0 ; 10].
1 1 15
b. 𝑔(5) = 60 ⟺ 60e5𝑘 + 20 = 60 ⟺ e5𝑘 = 2. 𝐷2 (𝑡)(15 − 𝐷2 (𝑡)) = × −0.5𝑡 ×
30 30 1+20e
40 2 15 152
60
=3 (15 − )= 30(1+20e−0.5𝑡 )2 × (1 +
1+20e−0.5𝑡
c. Puisque la fonction exponentielle est 152 ×20e−0.5𝑡 150𝑒 −0,5𝑡
strictement croissante et la calculatrice nous 20e−0.5𝑡 − 1) = 30(1+20e −0.5𝑡 ) 2 = (1+20𝑒 −0,5𝑡 )2
=
donne : 𝐷2′ (𝑡)
2 2
e−0,09×5 ≈ 0,6376 < 3 et e−0,08×5 ≈ 0,6703 > 3
C. 1. et 2. En utilisant Geogebra, on obtient :
On en déduit que −0,09 < 𝑘 < −0,08.
3. 𝑔(10) = 60e10×−0,081 + 20 ≈ 47°𝐶
Le modèle le plus adapté aux données
expérimentales pour cette plante semble donc 84
être le modèle 𝐷2 de Verhulst. 1. 𝑓0 (𝑥) = 𝑥 + 1 qui est une fonction affine.
Commentaires : On pourra lors de la résolution 2. a. 𝑓𝑘′ (𝑥) = e𝑘𝑥 + 𝑘(𝑥 + 1)e𝑘𝑥 = e𝑘𝑥 (𝑘𝑥 + 𝑘 +
des questions A2 et B2, parler de la notion 1), du signe de 𝑘𝑥 + 𝑘 + 1.
𝑘+1
d’équation différentielle. 𝑘𝑥 + 𝑘 + 1 > 0 ⟺ 𝑥 > − car 𝑘 > 0 dans
𝑘
On pourra également demander aux élèves cette question.
d’effectuer des recherches sur les modèles 𝑘+1 1
b. 𝑓 (− ) = − 𝑘 e−𝑘−1 d’où le tableau de
proposés : applications en sciences, recherches 𝑘
historiques sur Verhulst et Von Bertalanffy, variation de 𝑓𝑘 pour 𝑘 > 0 :
équations et fonctions logistiques.
𝑥 −∞ 𝑘+1 +∞

𝑘
81 𝐴(0 ; 1) appartient à la courbe 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑘 ′ − 0 +
représentative de 𝑓 donc 𝑓(0) = 1 ⟺ 𝑎 = 1. 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
𝑑𝑒 𝑓𝑘 1
La tangente au point A est parallèle à 𝑦 = 𝑥 − 𝑒 −𝑘−1
donc 𝑓 ′ (0) = 1. 𝑘
𝑓 ′ (𝑥) = −e𝑏𝑥 + (−𝑥 + 𝑎) × 𝑏e𝑏𝑥 = e𝑏𝑥 (−𝑏𝑥 +
3. Si 𝑘 < 0, l’expression de 𝑓𝑘 ′ ne change pas
𝑏 − 1) car 𝑎 = 1.
mais :
D’où :𝑏 − 1 = 1 ⟺ 𝑏 = 2. 𝑘+1
Donc, 𝑓(𝑥) = (−𝑥 + 1)e2𝑥 . 𝑘𝑥 + 𝑘 + 1 > 0 ⟺ 𝑥 < − 𝑘
car 𝑘 < 0.
𝑘+1 1
𝑓 (− ) = − e−𝑘−1 d’où le tableau de
𝑘 𝑘
82 𝐴(2; 0) appartient à la courbe variation de 𝑓𝑘 pour 𝑘 < 0 :
représentative de 𝑓 donc 𝑓(2) = 0 ⟺ 𝑎 +
𝑥 −∞ 𝑘+1 +∞
2𝑏e2 = 0 ⟺ 𝑎 = −2𝑏e2 . −
𝑘
La tangente au point A a pour coefficient 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑘 ′ + 0 −
directeur −1 donc 𝑓 ′ (2) = −1. 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 1
Or, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑏(e𝑥 + 𝑥e𝑥 ) = 𝑏e𝑥 (1 + 𝑥). − 𝑒 −𝑘−1
𝑑𝑒 𝑓𝑘 𝑘
1
𝑓 ′ (2) = 3𝑏e2 = −1 ⟺ 𝑏 = − 3e2 et par suite,
1 2
𝑎 = −2𝑏e2 = −2 × − 3e2 × e2 = 3.
4. a. Si 𝑘 = 0, 𝑓0 (𝑥) = 𝑓−0 (𝑥) pour tout 𝑥, c’est la
2 1
Donc : 𝑓(𝑥) = − 2 𝑥e𝑥 . même fonction, les courbes sont confondues.
3 3e
Si 𝑘 ≠ 0, les abscisses des points d’intersection
de 𝑓𝑘 et 𝑓−𝑘 vérifient :
83 𝑓𝑘 (𝑥) = 𝑓−𝑘 (𝑥) ⟺ (𝑥 + 1)e𝑘𝑥 = (𝑥 + 1)e−𝑘𝑥
1. 𝑓0 (𝑥) = 𝑥 + 1 qui est une fonction affine. ⟺ (𝑥 + 1)e𝑘𝑥 − (𝑥 + 1)e−𝑘𝑥
2. Pour tout entier naturel 𝑛, 𝑓𝑛′ (𝑥) = 1 + =0
𝑛e𝑛(𝑥−1) > 0 pour tout 𝑥 réel. Donc 𝑓𝑛 ⟺ (𝑥 + 1)(e𝑘𝑥 − e−𝑘𝑥 ) = 0 ⟺ 𝑥 =
strictement croissante sur ℝ. −1 𝑜𝑢 e𝑘𝑥 = e−𝑘𝑥 ⟺ 𝑥 = −1 𝑜𝑢 𝑥 = 0 car 𝑘 ≠
3. Pour tout entier naturel 𝑛, pour 𝑥 = 1, 0.
𝑓𝑛 (1) = 1 + e0 = 2 donc (1 ; 2) est un point De plus, 𝑓𝑘 (−1) = 0 et 𝑓𝑘 (0) = 1.
commun à toutes les courbes représentatives Les courbes représentatives des fonctions 𝑓𝑘 et
des fonctions 𝑓𝑛 . 𝑓−𝑘 ont donc deux points d’intersections de
4. Pour tout entier naturel 𝑛, 𝑓𝑛 (0) = e−𝑛 > 0. coordonnées (−1 ; 0)et (0 ; 1).
5. Pour tout entier naturel 𝑛, 𝑓𝑛 est strictement b. Pour tout entier 𝑘, 𝑓𝑘 (−1) = 0 et 𝑓𝑘 (0) = 1,
croissante donc en particulier elle est les points (−1 ; 0) et (0 ; 1) appartiennent donc
strictement croissante sur [0 ; 1]. Donc, pour à la courbe représentative de 𝑓𝑘 quel que soit 𝑘
tout 𝑥 ∈ [0 ; 1] : 𝑓𝑛 (0) ≤ 𝑓𝑛 (𝑥) ≤ 𝑓𝑛 (1), donc 0 < entier.
𝑓𝑛 (0) ≤ 𝑓𝑛 (𝑥) ≤ 2, donc 0 < 𝑥 + e𝑛(𝑥−1) ≤ 2.
5. Pour tout 𝑥 réel, 𝑓𝑘+1 (𝑥) − 𝑓𝑘 (𝑥) = (𝑥 +
1)e𝑘𝑥 (e𝑥 − 1), du signe de (𝑥 + 1)(e𝑥 − 1).
87
Déterminons ce signe à l’aide d’un tableau de 1. Tom a effectivement raison de dire que 𝑥 ↦
2
signe : e𝑥 est une fonction dont le calcul de dérivée
n’est pas étudié en classe de Première.
𝑥 −∞ −1 0 +∞ Cependant, il pense à tort que, pour tout réel
𝑥+1 − 0 + + 𝑥, on a:
𝑒𝑥 − 1 − − 0 + 2
(e𝑥 )2 = e𝑥 . Cette affirmation est fausse : en
𝑓𝑘+1 − 𝑓𝑘 + 0 − 0 +
effet, pour 𝑥 = 1, par exemple, on obtient
Ainsi, la courbe représentative de 𝑓𝑘+1 est au- d’une part : (e1 )2 = e2×1 = e2 et d’autre part :
2 2
dessus de celle de 𝑓𝑘 sur ]−∞ ; −1[ et sur e1 = e. Donc (e1 )2 ≠ e1 , ce qui montre que
]0 ; +∞[ et celle de 𝑓𝑘 est au-dessus sur ]−1 ; 0[. le blocage de Tom est injustifié.
Commentaire : On pourra éventuellement 2. Pour tout 𝑥 réel, (e𝑥 )2 = e2𝑥 la dérivée
prolonger l’exercice en demandant de tracer les dixième de 𝑥 ↦ e2𝑥 est donc :
courbes représentatives à l’aide d’un logiciel de 𝑥 ↦ 𝑓 (10) (𝑥) = 210 e2𝑥 = 1024e2𝑥 .
géométrie dynamique ou de la calculatrice pour
les entiers 𝑘 compris entre −3 et 3 par exemple.
88
1. a. 𝑓 est dérivable comme quotient de deux
85 fonctions dérivables dont le dénominateur ne
2
1. L’équation e𝑡 = e2𝑡 est équivalente à 𝑡² = 2𝑡, s’annule pas et 𝑓 ′ (𝑥) =
d’après un résultat de cours. 2e2𝑥−3 ×e−3𝑥 −e2𝑥−3 ×−3e−3𝑥 2e2𝑥−3−3𝑥 +3e2𝑥−3−3𝑥
(e−3𝑥 )2
= e−6𝑥
=
Cette équation est encore équivalente à : 𝑡 2 −
5e−𝑥−3
2𝑡 = 0, ou encore à : 𝑡(𝑡 − 2) = 0. e−6𝑥
= 5e−𝑥−3+6𝑥 = 5e5𝑥−3 .
Un produit de facteurs est nul si et seulement si
l’un des facteurs est nul. L’équation a donc pour b. En utilisant les règles de calcul de
solutions 0 et 2. l’exponentielle, on obtient :
2 0
2. Si n = 0, alors e0 = (e0 )2 = 1 et e2 = e1 = e. e2𝑥−3
2 0 𝑓(𝑥) = −3𝑥 = e2𝑥−3−(−3𝑥) = e2𝑥−3+3𝑥 = e5𝑥−3
Donc e0 = (e0 )2 < e2 . e
2
Si 𝑛 = 1, alors e1 = e1 = e, (e1 )2 = e² et e2 =
1
Ainsi, 𝑓 ′ (𝑥) = 5e5𝑥−3 .
2 1 e𝑥 e𝑥
e². Donc e1 < (e1 )2 = e2 . 2. 𝑔(𝑥) = (e−𝑥 )2 = e−2𝑥 = e𝑥−(−2𝑥) = e3𝑥
Si 𝑛 = 2, alors e2² = e4 et (e2 )2 = e4 . Donc Ainsi, 𝑔′ (𝑥) = 3e3𝑥 .
2
e2 = (e2 )2.
3
Si 𝑛 = 3, alors e3² = e9 , (e3 )2 = e6 et e2 = e8 . ℎ(𝑥) = e𝑥 × e−𝑥+2 = e𝑥−𝑥+2 = e2
Donc, par stricte croissance de exp sur ℝ, on Ainsi, ℎ′ (𝑥) = 0 puisque e2 est une constante.
3
obtient : (e3 )2 < e2 < e3².
2 2
4 e𝑥−𝑥+1 e1
Si 𝑛 = 4, alors e4² = e16, (e4 )2 = e8 et e2 = e16 . 𝑖(𝑥) = ( ) = (e−2𝑥 ) = (e1−(−2𝑥) )² =
4 e−2𝑥
Donc (e4 )2 < e2 = e4². e2(1+2𝑥)
=e 2+4𝑥
Remarque : Si 𝑛 > 4, alors on peut démontrer Donc 𝑖 ′ (𝑥) = 4e2+4𝑥 .
(avec un autre type de raisonnement) que
2𝑛 < 𝑛² < 2𝑛 donc, par stricte croissance de
2 𝑛
exp sur ℝ, on obtient : (e𝑛 )2 < e𝑛 < e2 .
89
1 a. Pour tout réel 𝑥, on pose : 𝑓(𝑥) = e𝑥 − (𝑥 +
86 1).
La fonction 𝑓 est dérivable sur ℝ comme
La fonction nulle vérifie les conditions
différence de deux fonctions dérivables sur ℝ
demandées.
et :
𝑓 ′ (𝑥) = e𝑥 − 1
𝑓 ′ (𝑥) > 0 ⟺ e𝑥 − 1 > 0 ⟺ e𝑥 > 1 ⟺ 𝑥 > 0 𝑝2
carré, on a 2 = 𝑞2 , d’où 𝑝2 = 2𝑞 2. On en déduit
𝑓 est donc décroissante pour 𝑥 < 0 et croissante
pour 𝑥 > 0, elle admet donc un minimum en 0. que 𝑝2 est pair donc que 𝑝 est pair (si 𝑝 était
𝑓(0) = e0 − (0 + 1) = 0 donc 𝑓(𝑥) ≥ 0 sur ℝ, impair, son carré le serait encore comme
soit e𝑥 − (𝑥 + 1) ≥ 0 ⟺ e𝑥 ≥ 𝑥 + 1. produit de deux nombres impairs, voir
b. L’équation de la tangente est de la forme 𝑦 = remarque ci-dessous). Ainsi 𝑝 = 2𝑑 avec 𝑑 un
exp(0) (𝑥 − 0) + exp(0) puisque la dérivée de la entier naturel. On a alors 4𝑑2 = 2𝑞 2, d’où 2𝑑2 =
fonction exponentielle est la fonction 𝑞 2 . Ainsi 𝑞 2 est pair, donc 𝑞 est pair.
exponentielle. Or, exp(0) = 1, d’où : 𝑦 = 𝑥 + 1. Ceci est impossible car 𝑝 et 𝑞 sont premiers
D’après a., pour tout 𝑥 réel, e𝑥 ≥ 𝑥 + 1, on en entre eux et donc ne peuvent être tous les deux
déduit que la représentation graphique de la pairs.
fonction exponentielle est toujours au-dessus de Commentaire et prolongement possible :
sa tangente au point d’abscisse 0. Si 𝑛 est un entier, l’équivalence entre 𝑛 pair et
2. a. D’après 1., e𝑥 ≥ 𝑥 + 1 pour tout 𝑥 réel. 𝑛2 pair est intéressante à faire démontrer. Le
Si 𝑥 + 1 ≥ 0, ce qui est la cas dans cette cas 𝑛 pair implique 𝑛2 pair est le plus simple, si
question puisque 𝑥 ≥ −1, on a : 𝑛 = 2𝑎 avec 𝑎 entier, alors 𝑛2 = 2 × 2𝑎2 , donc
(e𝑥 )2 ≥ (𝑥 + 1)² car la fonction carrée est 𝑛2 est pair. Pour la réciproque, si 𝑛2 est pair,
croissante sur [0 ; +∞[, en développant, on alors on raisonne par l’absurde en supposant
trouve : e2𝑥 ≥ 𝑥 2 + 2𝑥 + 1 pour 𝑥 ≥ −1. que 𝑛 est impair, donc de la forme 𝑛 = 2𝑎 + 1
b. En posant 𝑡 = 2𝑥, puisque 𝑥 ≥ −1, on a alors avec 𝑎 un entier.
𝑡 ≥ −2 et en remplaçant dans l’inégalité Alors : 𝑛2 = 4𝑎2 + 4𝑎 + 1 est impair (par
précédente, on obtient : exemple comme somme d’un nombre pair et
𝑡 2 𝑡2 d’un nombre impair), contradiction.
e𝑡 ≥ ( ) + 𝑡 + 1 ⟺ e 𝑡 ≥ + 𝑡 + 1
2 4

90 Démontrons que √𝟐 n’est pas décimal :


Remarquons déjà que √2 n’est pas un entier
puisque 1 < √2 < 2 car 1 < 2 < 4 (la fonction 91
2
racine carrée est strictement croissante sur ℝ+ . 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
1. e𝑥 = e2+2 = e2 × e2 = (e2 ) . Or e𝑥 > 0 pour
Supposons que √2 est un nombre décimal. Son
tout réel 𝑥, en passant à la racine carrée, on
écriture décimale se termine alors par 1, 2, 3, 4, 𝑥
5, 6, 7, 8 ou 9 (pas 0 puisque ce n’est pas un obtient :√e𝑥 = e2 .
𝑥
entier et on ne tient pas compte des zéros 2. Puisque √e𝑥 = 𝑒 2 , la dérivée dixième de 𝑥 ⟼
inutiles). 𝑥
1 10 𝑥
e2 est 𝑥 ⟼ (2) e2 .
En l’élevant au carré, il se termine
nécessairement par : 1, 4, 9, 6, 5 car les carrés
de 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 ou 9 se terminent par tous
par 1, 4, 9, 6 ou 5. Donc la partie décimale de
92
𝑥 𝑥
2
√2 = 2 se terminerait par 1, 4, 9, 6 ou 5 ce qui e2𝑥+1 = √e ⟺ e2𝑥+1 = e2 ⟺ 2𝑥 + 1 = ⟺ 𝑥
2
est une contradiction puisque 2 est un entier, sa 2
=−
partie décimale est donc nulle. 3

Démontrons que √𝟐 est irrationnel :


93 Puisque 2 < e < 3, on a : e10 < 310.
Raisonnons par l’absurde : supposons que √2 Or : 10! = 1 × 2 × 3 × 4 × 5 × 6 × 7 × 8 × 9 ×
est rationnel. 10.
𝑝
Alors il s’écrit sous la forme √2 = avec 𝑝 et 𝑞 En décomposant 6 = 2 × 3 et 9 = 3 × 3, on a :
𝑞
10! = 1 × 2 × 3 × 4 × 5 × 2 × 3 × 7 × 8 × 3 ×
des entiers naturels non nuls premiers entre
3 × 10 = 1 × 4 × 3 × 4 × 5 × 3 × 7 × 8 × 3 ×
eux (la fraction est irréductible). En élevant au
3 × 10 en regroupant les deux facteurs 2.
Les dix derniers facteurs sont donc tous 2. a. 𝑔𝑚 (𝑥) = 0 ⟺ 𝑥 + 1 − 𝑚e−𝑥 = 0 ⇔ 𝑥 +
supérieurs ou égaux à 3, ainsi : 1 = 𝑚e−𝑥 ⇔ (𝑥 + 1)e𝑥 = 𝑚 ⇔ 𝑓(𝑥) = 𝑚.
310 < 10! et par suite e10 < 10! b. D’après la question 2. a., déterminer le
nombre de points d’intersection de la courbe
représentative de 𝑔𝑚 avec l’axe des abscisses
94 revient à déterminer le nombre de solutions de
1. a. 𝑔 est dérivable comme produit de fonctions l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑚.
dérivables sur ℝ et : En conjecturant les limites lorsque 𝑥 prend
𝑔′ (𝑥) = exp(𝑥) × 𝑓(𝑥) + exp(𝑥) × 𝑓 ′ (𝑥) d’infiniment petites valeurs et lorsque 𝑥 prend
= exp(𝑥) 𝑓(𝑥) − exp(𝑥) 𝑓(𝑥) d’infiniment grandes valeurs, on peut compléter
=0 le tableau de variation comme suit :
Donc 𝑔 est une fonction constante.
b. 𝑔(0) = exp(0) × 𝑓(0) = 1 donc 𝑔 est la 𝑥 −∞ −2 +∞
fonction constante égale à 1. Donc : 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 0 +∞
Pour tout 𝑥 réel, 𝑔(𝑥) = 1 ⟺ exp(𝑥) × 𝑓(𝑥) = 𝑑𝑒 𝑓 −𝑒 −2
1
1 ⟺ 𝑓(𝑥) = exp(𝑥) car exp(𝑥) ≠ 0 pour tout 𝑥
En remarquant enfin que la dérivée est
réel.
strictement positive sur ]−2 ; +∞[ et
2. Supposons qu’il existe une autre fonction 𝑘,
strictement négative sur ]−∞ ; −2[, donc que 𝑓
définie et dérivable sur ℝ vérifiant :
est strictement monotone sur ces intervalles, on
𝑘 ′ = −𝑘 et 𝑘(0) = 1
𝑘(𝑥)
peut dire que :
Posons 𝑙(𝑥) = 𝑓(𝑥) pour tout 𝑥 réel, la fonction  Si −e−2 < 𝑚 < 0, alors il y a exactement
1 deux solutions (une inférieure à −2 et
𝑓(𝑥) = ne s’annule jamais, 𝑙 est donc bien
exp(𝑥)
l’autre comprise entre −2 et −1), donc
définie. deux points d’intersections.
𝑙 est dérivable comme quotient de fonctions
 Si 𝑚 = −e−2 ou 𝑚 ≥ 0, alors il y a une
dérivables dont le dénominateur ne s’annule
unique solution qui est 𝑥 = −2 (dans le
pas.
premier cas) ou un nombre de
𝑘 ′ (𝑥)𝑓(𝑥) − 𝑘(𝑥)𝑓 ′ (𝑥)
𝑙 ′ (𝑥) = [−1 ; +∞[ (dans le second cas) donc un
2
(𝑓(𝑥)) seul point d’intersection.
−𝑘(𝑥)𝑓(𝑥) + 𝑘(𝑥)𝑓(𝑥)  Si 𝑚 < −e−2 , alors il n’y a pas de
= 2 =0
(𝑓(𝑥)) solution donc pas de points
Donc 𝑙 est une fonction constante. Comme de d’intersection.
plus, 𝑙(0) = 1, 𝑙 est la fonction constante égale à
𝑘(𝑥)
1 et par suite : 𝑓(𝑥) = 1 ⟺ 𝑘(𝑥) = 𝑓(𝑥). 96
Ce qui prouve l’unicité de la fonction 𝑓 1. 𝑔𝑎 est dérivable comme somme de fonctions
déterminé à la question 1. b.. dérivables sur ℝ et :
𝑔𝑎′ (𝑥) = e𝑥 − e𝑎 , d’où le tableau de variations :

95 𝑥 −∞ 𝑎 +∞
1. 𝑓 est dérivable comme produit de fonctions 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑔𝑎 ′ − 0 +
dérivables sur ℝ et : 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
′ (𝑥)
𝑓 = e𝑥 + (𝑥 + 1)e𝑥 = (𝑥 + 2)e𝑥 du signe de 𝑑𝑒 𝑔𝑎 0
𝑥+2
2. Soit 𝑎 un réel quelconque. L’équation de la
𝑥 −∞ −2 +∞ tangente à la courbe représentative de la
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑓′ − 0 + fonction exponentielle au point d’abscisse 𝑎
𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 est de la forme :
𝑑𝑒 𝑓 −𝑒 −2 𝑦 = 𝑓 ′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑓(𝑎), où 𝑓 est la fonction
exponentielle, ce qui donne :
𝑦 = e𝑎 (𝑥 − 𝑎) + e𝑎 = e𝑎 (𝑥 − 𝑎 + 1)
La fonction 𝑔𝑎 définie à la question 1. 98
correspond donc à la différence entre la 1. a. ch(0) = 1 et sh(0) = 0.
fonction exponentielle et l’équation de sa e−𝑥 +e−(−𝑥)
b. ch(−𝑥) = 2
= ch(𝑥), fonction paire.
tangente au point d’abscisse 𝑎.
La courbe représentative de ch est symétrique
D’après les variations établies au 1., cette
différence admet un minimum qui vaut 0 en 𝑎, par rapport à l’axe des ordonnées.
e−𝑥 −e−(−𝑥) e−𝑥 −e𝑥
on en déduit donc que e𝑥 − e𝑎 (𝑥 − 𝑎 + 1) ≥ sh(−𝑥) = = = −sh(𝑥),
2 2
0 ⟺ e𝑥 ≥ e𝑎 (𝑥 − 𝑎 + 1) pour tout 𝑥 réel et fonction impaire.
pour tout 𝑎 réel. Donc la courbe représentative
La courbe représentative de sh est symétrique
de la fonction exponentielle est bien
par rapport à l’origine.
entièrement située au-dessus de ses tangentes. e𝑥 +e−𝑥 e𝑥 −e−𝑥
c. ch(𝑥) + sh(𝑥) = 2
+ 2
= e𝑥
2. Signe de ch : toujours positif puisque somme
97 de deux exponentielles qui sont toujours
1. D’après la définition de la valeur absolue, on
positives.
𝑥−1 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 1
a : |𝑥 − 1| = { 3. a. ch et sh sont dérivables sur ℝ comme
−(𝑥 − 1) 𝑠𝑖 𝑥 < 1
𝑥 2 e𝑥−1 𝑠𝑢𝑟 𝐼 = [1 ; +∞[ somme (ou différence) de deux fonctions
Donc 𝑓(𝑥) = { 2 −(𝑥−1) dérivables sur ℝ.
𝑥 e 𝑠𝑢𝑟 𝐽 = ]−∞ ; 1[
e𝑥 −e−𝑥 e𝑥 −(−e−𝑥 )
2. a. Sur 𝐼 : 𝑓 est dérivable comme produit de ch′ (𝑥) = = sh(𝑥) et sh′ (𝑥) = =
2 2
fonctions dérivables et :
ch(𝑥)
𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑥𝑒 𝑥−1 + 𝑥 2 𝑒 𝑥−1 = (𝑥² + 2𝑥)𝑒 𝑥−1 , du
b. La dérivée de la fonction cosinus est la
signe de 𝑥 2 + 2𝑥 = 𝑥(𝑥 + 2).
fonction 𝑥 ⟼ − sin 𝑥.
Cette fonction du second degré admet deux
La dérivée de la fonction sinus est la fonction
racines −2 et 0 qui n’appartiennent pas à I et
comme son terme de plus haut degré est positif, 𝑥 ⟼ cos 𝑥.
on en déduit que 𝑓 ′ (𝑥) est positive sur 𝐼. 4. a. sh′ (𝑥) = ch(𝑥), or ch(𝑥) toujours positive
Donc 𝑓 est strictement croissante sur 𝐼. d’après 2. donc sh est strictement croissante.

Sur 𝐽 : 𝑓 est dérivable comme produit de 𝑥 −∞ +∞


fonctions dérivables et : ′
sh = ch +
𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑥𝑒 −(𝑥−1) − 𝑥 2 𝑒 −(𝑥−1) = (−𝑥² + sh
2𝑥)𝑒 −(𝑥−1) , du signe de −𝑥 2 + 2𝑥 = 𝑥(−𝑥 + 2).
Cette fonction du second degré admet deux
racines 2 et 0, seul 0 appartient à J. Comme son b. De plus, sh(0) = 0 (question 1.)
terme de plus haut degré est négatif, on en donc sh(𝑥) < 0 si 𝑥 < 0 et sh(𝑥) > 0 si 𝑥 > 0.
déduit que 𝑓 ′ (𝑥) est négative sur ]−∞ ; 0] et 5. Variations de ch : la dérivée de ch est sh dont
positive sur [0 ; 1], donc 𝑓 est strictement
nous venons de déterminer le signe d’où :
décroissante sur ]−∞ ; 0] et strictement
ch est croissante si 𝑥 > 0 et décroissante si 𝑥 <
croissante sur [0 ; 1].
0.
b. Comme le calcul pour 𝑥 = 1 avec les deux
expressions de 𝑓 (celle sur 𝐼 et celle sur 𝐽)
donnent le même résultat, on en déduit que 𝑓 𝑥 −∞ 0 +∞

est strictement décroissante sur ]−∞ ; 0[ et ch = sh − 0 +
strictement croissante sur [0 ; +∞[. ch
1
6. Courbes représentatives de ch et sh :
100 Pour tout réel 𝑥, on pose : th(𝑥) = sh(𝑥)
ch(𝑥)
.
1. Le dénominateur de cette fonction est
e𝑥 +e−𝑥
ch(𝑥) = 2
, or quelque soit 𝑥 ∈ ℝ, e𝑥 +
e−𝑥 > 0 donc th(𝑥) est bien définie sur ℝ
comme quotient de deux fonction définies sur ℝ
dont le dénominateur ne s’annule pas.
e−𝑥 −e𝑥 e𝑥 −e−𝑥

2 2
2. Pour tout réel 𝑥, th(−𝑥) = e−𝑥 +e𝑥
= e𝑥 +e−𝑥
=
2 2
e𝑥 −e−𝑥
2
− e𝑥 +e−𝑥
= −th(𝑥).
2
On en déduit que la courbe de th dans un repère
est symétrique par rapport à l’origine.
e𝑥 −e−𝑥
2
3. a. Pour tout réel 𝑥, on a th(𝑥) = e𝑥 +e−𝑥 =
2
e𝑥 −e−𝑥 2 e𝑥 −e−𝑥 (e𝑥 −e−𝑥 )×e𝑥 e2𝑥 −1
2
× e𝑥 +e−𝑥 = e𝑥 +e−𝑥 = (e𝑥 +e−𝑥 )×e𝑥 = e2𝑥 +1.
e2𝑥 −1
b. Pour tout réel 𝑥, th(𝑥) = e2𝑥 +1 donc le
99 numérateur est inférieur au dénominateur donc
1. Équation de la tangente à la courbe de sh au
th(𝑥) < 1.
point d’abscisse 0 : 𝑦 = sh′ (0)(𝑥 − 0) + sh(0) Comme de plus th(−𝑥) = −th(𝑥), on a −1 <
Soit 𝑦 = ch(0)𝑥 + sh(0) = 𝑥. th(𝑥), d’où : −1 < th(𝑥) < 1.
2. a. 𝑓 est dérivable sur [0 ; +∞[ comme e2𝑥 −1
On aurait aussi pu étudier les signes de −
différence de fonctions dérivables sur [0 ; +∞[. e2𝑥 +1
e2𝑥 −1
𝑓 ′ (𝑥) = ch(𝑥) − 1 1 puis de + 1, mais c’est plus long.
e2𝑥 +1
𝑓 ′ (𝑥) > 0 ⟺ ch(𝑥) − 1 > 0 ⟺ ch(𝑥) > 1. Or, 4. a. th est dérivable sur ℝ comme produit de
d’après l’exercice précédent (variations de ch), deux fonctions dérivables sur ℝ dont le
ch admet un minimum en 0 qui vaut 1, donc dénominateur ne s’annule pas. En utilisant la
pour tout 𝑥 réel, ch(𝑥) > 1, c’est-à-dire 𝑓 ′ (𝑥) > formule de dérivée d’un produit, et en posant :
0. e𝑥 −e−𝑥 e𝑥 +e−𝑥
𝑢(𝑥) = = sh(𝑥) 𝑢′ (𝑥) = = ch(𝑥)
Donc, 𝑓 est strictement croissante sur ℝ. 2 2
e𝑥 +e−𝑥 e𝑥 −e−𝑥
b. 𝑓 est strictement croissante sur [0 ; +∞[, elle 𝑣(𝑥) = = ch(𝑥) 𝑣 ′ (𝑥) = = sh(𝑥)
2 2
admet donc un minimum en 0 qui vaut : on a pour tout réel 𝑥 :
ch(𝑥)×ch(𝑥)−sh(𝑥)×sh(𝑥)
𝑓(0) = sh(0) − 0 = 0 donc pour tout réel de th′ (𝑥) = =
(ch(𝑥))²
[0 ; +∞[, 𝑓(𝑥) > 0. 2 2
(ch(𝑥)) −(sh(𝑥))² (ch(𝑥)) (sh(𝑥))²
𝑓 est strictement croissante sur ]−∞ ; 0], elle = − =1−
(ch(𝑥))² (ch(𝑥))² (ch(𝑥))²
admet donc un maximum en 0 qui vaut 0 donc sh(𝑥) 2
( ) ² = 1 − (th(𝑥)) .
pour tout réel de ]−∞ ; 0], 𝑓(𝑥) < 0. (ch(𝑥))
c. Sur [0 ; +∞[, 𝑓(𝑥) > 0 donc sh(𝑥) − 𝑥 > 0 ⟺ On peut aussi trouver ce résultat sans repasser
sh(𝑥) > 𝑥. par ch(𝑥) et sh(𝑥), en gardant une des deux
La courbe représentative de sh est donc au- formules explicites de th et en développant
2
dessus de la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 sur éventuellement 1 − (th(𝑥)) pour montrer que
[0 ; +∞[. la dérivée trouvée est bien égale à ce résultat.
Sur ]−∞ ; 0], 𝑓(𝑥) < 0 donc ℎ(𝑥) − 𝑥 < 0 ⟺ b. D’après 3.b., pour tout réel 𝑥, on a : −1 <
sh(𝑥) < 𝑥. th(𝑥) < 1 donc 0 < (th(𝑥))² < 1 et par suite
2
La courbe représentative de sh est donc en- 1 − (th(𝑥)) > 0 donc la dérivée de la fonction
dessous de la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 sur th est positive pour tout 𝑥 appartenant à ℝ donc
]−∞ ; 0]. th est croissante sur ℝ.
101
1. 𝑔′ (𝑥) = 𝑎 × 𝑘e𝑎𝑥 = 𝑎𝑔(𝑥), donc la fonction 𝑔 103
vérifie bien la propriété (P). 1 3
1. 𝑢1 = 1 + 2 = 2
2. a. ℎ′ (𝑥) = 𝑓 ′ (𝑥)e−𝑎𝑥 + 𝑓(𝑥)(−𝑎e−𝑎𝑥 ) = 1 1 3 5 15
𝑎𝑓(𝑥)e−𝑎𝑥 − 𝑎𝑓(𝑥)e−𝑎𝑥 = 0. 𝑢2 = (1 + 2) (1 + 4) = 2 × 4 = 8
1 15 9 135
b. ℎ est donc une fonction constante, c’est-à-dire 𝑢3 = 𝑢2 × (1 + 8) = ×8=
8 64
qu’il existe un réel 𝑘 tel que ℎ(𝑥) = 𝑘 ⟺ 2. L’appel de cette fonction avec 𝑛 = 10 renvoie
𝑓(𝑥)e−𝑎𝑥 = 𝑘 ⟺ 𝑓(𝑥) = 𝑘e𝑎𝑥 .
la valeur de 𝑢10 .
3. Nous avons démontré que les fonctions 3. Pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢𝑛 > 0 et 𝑢𝑛+1 =
proportionnelles à leur dérivée avec un 1 1
coefficient de proportionnalité 𝑎 réel, sont les 𝑢𝑛 × (1 + ), or 1 + > 1, donc 𝑢𝑛+1 > 𝑢𝑛 .
2𝑛 2𝑛
fonctions de la forme 𝑓(𝑥) = 𝑘e𝑎𝑥 , 𝑘 réel. 4. a. En appliquant l’inégalité 1 + 𝑥 ≤ e𝑥 à 𝑥 =
1
1 1
2𝑛
pour tout entier 𝑛 ≥ 1, on a : 1 + 2𝑛 ≤ e2𝑛 .
102 1
D’où : 𝑢𝑛 = (1 + 2) × (1 + 2² ) × … × (1 + 2𝑛 ) ≤
1 1

1. 𝑔(𝑥 + 𝑦) = e𝑎(𝑥+𝑦) = e𝑎𝑥+𝑎𝑦 = e𝑎𝑥 × e𝑎𝑦 = 1 1


2𝑛 .
1 1
+
1
+⋯+
1
e21 × e22 × … × e2𝑛 = e2 22
𝑔(𝑥)𝑔(𝑦) donc la fonction 𝑔 vérifie bien la
b. D’après le cours sur les suites et le résultat
propriété (P’).
sur la somme des termes d’une suite
2. a. En prenant 𝑥 = 𝑦 = 0, on obtient 𝑓(0) =
géométrique :
𝑓(0) × 𝑓(0) = 𝑓(0)². 1 1 1 1 1 1
b. 𝑓(0) = 𝑓(0)2 ⟺ 𝑓(0) − 𝑓(0)2 = 0 ⟺ 2
+ 22 + ⋯ + 2𝑛 = 2 (1 + 2 + ⋯ + 2𝑛−1 ) =
1 1 𝑛
𝑓(0)(1 − 𝑓(0)) = 0 ⟺ 𝑓(0) = 0 ou 𝑓(0) = 1. 2
(1−( ) )
2 1 𝑛
c. Supposons que 𝑓(0) = 0, alors pour tout 𝑥 1 = 1 − (2) < 1 car 𝑛 ≥ 1.
1−
2
réel, on a : 1 1 1 1 𝑛
c. 2 + 22 + ⋯ + 2𝑛 = 1 − (2) < 1 car 𝑛 ≥ 1.
𝑓(𝑥) = 𝑓(0 + 𝑥) = 𝑓(0)𝑓(𝑥) = 0, donc 𝑓 est la
1 1 1 1 𝑛
fonction nulle. +
e2 22 2𝑛 = e
+⋯+
2
1−( )
< e1 car la fonction
3. a. Le résultat sur la dérivée de la composée exponentielle est strictement croissante sur ℝ.
d’une fonction affine par une autre fonction Donc 𝑢𝑛 ≤ e.
(proposition 4 p. 144) permet d’affirmer que 5. Paul a raison : la suite (𝑢𝑛 ) correspond à un
la fonction 𝑔 est dérivable sur ℝ et que : produit de termes tous supérieurs à 1, mais on
𝑔′ (𝑥) = 𝑓′(𝑥 + 𝑦) puisque la dérivée de la vient de démontrer que, quel que soit 𝑛, 𝑢𝑛 ≤
fonction affine 𝑥 ⟼ 𝑥 + 𝑦, pour 𝑦 fixé est 1. e < 3.
b. Soit 𝑦 un réel fixé.
Posons : ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) × 𝑓(𝑦) pour 𝑥 réel.
Alors ℎ est dérivable comme produit d’une 104 1.Soit 𝑀 un point de la courbe
fonction dérivable 𝑓 et d’une constante 𝑓(𝑦). représentative de la fonction exponentielle.
Et pour tout 𝑥 réel, ℎ′ (𝑥) = 𝑓′(𝑥) × 𝑓(𝑦). Notons 𝑎 son abscisse. Alors les coordonnées de
On a donc en dérivant les deux membres de 𝑀 sont (𝑎 ; e𝑎 ).
l’égalité (P’) :
𝑓 ′ (𝑥 + 𝑦) = 𝑓 ′ (𝑥)𝑓(𝑦).
4. En prenant 𝑥 = 0 et 𝑦 = 𝑡 dans l’égalité
établie au 3., on obtient :
𝑓 ′ (0 + 𝑡) = 𝑓 ′ (0)𝑓(𝑡) ⟺ 𝑓 ′ (𝑡) = 𝑎𝑓(𝑡), pour 𝑡
réel.
5. Dans l’exercice précédent, on a démontré
que les fonctions vérifiant 𝑓 ′ (𝑡) = 𝑎𝑓(𝑡),
pour 𝑡 réel, sont les fonctions de la forme
𝑓(𝑡) = 𝑘e𝑎𝑡 , 𝑘 réel.
On en déduit donc que l’ensemble des fonctions
vérifiant (P’) sont les fonctions de cette forme.
Les coordonnées de son projeté orthogonal H
sur l’axe des abscisses sont donc (𝑎 ; 0). 106
Déterminons les coordonnées du point 𝐼, 1. Les coordonnées de 𝐴(𝑡) sont celles d’un
intersection entre la tangente à la courbe point du cercle trigonométrique.
représentative de la fonction exponentielle au
point 𝑀 et l’axe des abscisses. L’équation de la
tangente est de la forme : 𝑦 = e𝑎 (𝑥 − 𝑎) + e𝑎 .
Le point 𝐼(𝑥𝐼 ; 𝑦𝐼 ) appartient à cette tangente
donc ses coordonnées vérifient l’équation :
𝑦𝐼 = e𝑎 (𝑥𝐼 − 𝑎) + e𝑎
Il appartient aussi à l’axe des abscisses donc
𝑦𝐼 = 0.
Ainsi : e𝑎 (𝑥𝐼 − 𝑎) + e𝑎 = 0 ⟺ 𝑥𝐼 = 𝑎 − 1.
Calcul de la distance : 𝐼𝐻 =
2
√(𝑎 − (𝑎 − 1)) + 0² = 1, cette distance ne
dépend pas de l’abscisse 𝑎 choisie, elle est donc
bien constante lorsque 𝑀 décrit 𝐶1 .
1. Reprenons les mêmes étapes et notations L’Iscooter d’Apolline décrit donc le cercle
que dans la question 1. : trigonométrique puisque pour tout 𝑡
𝑀(𝑎 ; e𝑘𝑎 ) et 𝐻(𝑎 ; 0) appartenant à l’intervalle [0 ; +∞[, (cos 𝑡)² +
L’équation de la tangente est : 𝑦 = 𝑘e𝑘𝑎 (𝑥 − (sin 𝑡)² = 1 , 𝐴(𝑡) appartient au cercle de centre
𝑎) + e𝑘𝑎 . 0 et de rayon 1.
L’abscisse du point 𝐼 vérifie : 𝑘e𝑘𝑎 (𝑥𝐼 − 𝑎) + 2. a. Pour 𝑡 = 5, les coordonnées de 𝐻(5) sont
𝑘𝑎−1 1 (ch(5); sh(5)), la distance de l’origine à
e𝑘𝑎 = 0 ⟺ 𝑥𝐼 = 𝑘
= 𝑎 − 𝑘, car 𝑘 non nul.
Calcul de la distance : 𝐼𝐻 = l’Iscooter d’Horion est donc :
𝑑5 = √ch(5)2 + sh(5)2 ≈ 105𝑚
2
√(𝑎 − (𝑎 − 1 )) + 0² = 1, ne dépend pas de 𝑎, b. Pour 𝑡 = 10, les coordonnées de 𝐻(10) sont
𝑘 𝑘
(ch(10); sh(10)), la distance de l’origine à
on obtient donc le même résultat qu’en 1. l’Iscooter d’Horion est donc :
𝑑10 = √ch(10)2 + sh(10)2 ≈ 15 575𝑚
c. Pour 𝑡 = 20, les coordonnées de 𝐻(20) sont
105 (ch(20); sh(20)), la distance de l’origine à
e𝑎𝑏 = e−1,5×0,6 = e−0,9 ≈ 0,40 657 l’Iscooter d’Horion est donc :
e𝑎 × e𝑏 = e−1,5 × e0,6 ≈ 0,40 657 𝑑20 = √ch(20)2 + sh(20)2 ≈ 343 063 600𝑚
2 2
Les résultats suggérés par les exemples donnés e𝑡 +e−𝑡 e𝑡 −e−𝑡
3. ch2 (𝑡) − sh2 (𝑡) = ( ) − ( ) =
sur le graphique semblent montrer que e𝑎𝑏 = 2 2
e2𝑡 +2+e−2𝑡 e2𝑡 −2+e−2𝑡 4
e𝑎 × e𝑏 . Mais cette égalité est évidemment 4
− 4
=4=1
fausse dans le cas général, il suffit pour cela de D’après l’équation de l’hyperbole donnée dans
faire appel à un contre-exemple. l’énoncé, on peut dire que la trajectoire de
En prenant 𝑎 = 0 et 𝑏 = 1, on a : l’Iscooter d’Horion suit, au moins partiellement,
e𝑎𝑏 = e1×0 = e0 = 1 le tracé de l’hyperbole.
e𝑎 × e𝑏 = e0 × e1 = e ≠ 1
Les deux résultats sont différents donc l’égalité
e𝑎𝑏 = e𝑎 × e𝑏 n’est pas vraie pour tous 𝑎 et 𝑏
réels mais seulement éventuellement pour
quelques valeurs de 𝑎 et de 𝑏.
4. a.

L’équation de l’hyperbole est : 𝑥² − 𝑦² = 1 ⟺


𝑦² = 𝑥² − 1 ⟺ 𝑦 = ±√𝑥² − 1
Nous avons tracé la représentation graphique Commentaire : On pourra proposer un
prolongement pour le tracer de l’hyperbole
de la fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ √𝑥² − 1 sur [1 ; +∞[, pour
complète en complétant par symétrie par
compléter l’hyperbole, il faut donc tracer la
rapport à l’axe des ordonnées pour les valeurs
représentation graphique de la fonction 𝑥 ⟼
de 𝑡 inférieures ou égales à −1.
−√𝑥² − 1 sur [1 ; +∞[, on l’obtient par symétrie
de la représentation graphique de 𝑓 par rapport
à l’axe des abscisses :

107 La radioactivité correspond à la désintégration d’éléments radioactifs produisant des


rayonnements très énergétiques.
Désintégration radioactive et fonction exponentielle : Des données statistiques montrent que les noyaux
des atomes d’un corps radioactif se désintègrent selon la loi suivante :
Si 𝑁(𝑡) est le nombres de noyaux à l’instant 𝑡, la variation ∆𝑁(𝑡) du nombre de noyaux sur une durée
notée ∆𝑡 est proportionnelle à ∆𝑡 et à 𝑁(𝑡).Ce qui peut s’écrire :
∆𝑁(𝑡) = 𝑎𝑁(𝑡)∆𝑡 où 𝑎 est le coefficient de proportionnalité, c’est-à-dire un nombre réel propre à
chaque élément radioactif. Par exemple, pour le polonium 218, 𝑎 ≈ −0.0038.
Cette équation correspond à une écriture plutôt « physicienne » de la désintégration radioactive, elle
∆𝑁(𝑡)
équivalente à : ∆𝑡
=𝑎𝑁(𝑡).
Le membre de gauche de l’équation correspond à un taux d’accroissement, on peut donc écrire, sous
réserve que la fonction 𝑡 ↦ 𝑁(𝑡) est dérivable que : 𝑁 ′ (𝑡) = 𝑎𝑁(𝑡).
En utilisant alors le résultat de l’exercice n°101, on peut affirmer que 𝑁 est de la forme :
𝑁(𝑡) = 𝑘e𝑎𝑥 où 𝑘 est un réel.
Notion de demi-vie : La demi-vie est le temps au terme duquel une grandeur atteint la moitié de sa
valeur initiale, notons 𝑡1 cette demi-vie. Elle est propre à chaque élément radioactif et peut varier de
2
quelques secondes à des centaines de milliers d’années.
Soit 𝑡 le temps, 𝑁(𝑡) le nombre de noyau radioactifs à l’instant 𝑡, 𝑁0 le nombre de noyau au départ, on
peut alors tracer la courbe suivante :

Cette courbe est celle d’une fonction exponentielle appelée courbe de décroissance radioactive. Quel que
soit l’élément radioactif choisi, cette courbe à la même allure.

Commentaire : On pourra compléter l’exposé par une présentation historique de la découverte de la


radioactivité et des grands noms qui y sont associés : Marie et Pierre Curie, Konrad Röntgen, Henry
Becquerel…

108
L’idée de cet exercice est de dégager deux éléments de l’expression « croissance exponentielle ».
D’abord, trouver un article présentant cette croissance comme se basant sur l’allure de la représentation
graphique qui ressemble à celle d’une fonction contenant une exponentielle (𝑥 ⟼ 𝑒 𝑎𝑥 ou 𝑥 ⟼ 𝑘𝑒 𝑎𝑥
avec 𝑘 et 𝑎 réels).
D’autre part, trouver un article parlant par exemple d’un rendement de 5% permettant de dégager une
suite géométrique du type :
Si 𝑢𝑛 est le capital au bout de la n-ième année, avec pour capital de départ 𝑢0 =1€, on a :
𝑢𝑛+1 = 1,05𝑢𝑛
𝑛
Le terme général de cette suite est : 𝑢𝑛 = 1,05 .
Ainsi, le capital au bout de 14 ans par exemple est de 𝑢14 = 1,0514 × 1 ≈ 2€.
La stricte croissance de la fonction exponentielle ainsi que le fait qu’on puisse la tracer sans lever son
crayon (elle est continue) permet d’affirmer qu’il existe un nombre 𝑎 tel que e𝑎 = 1,05.
Donc 𝑢𝑛 = (e𝑎 )𝑛 = e𝑎𝑛 , l’utilisation de l’expression « croissance exponentielle » est donc justifiée par
les mathématiques se cachant derrière la situation.
Valeur exacte de 𝐯𝐬𝐮𝐩
Si les élèves ont conjecturé la valeur 50 au lieu de
49 pour 𝑣𝑠𝑢𝑝 et l’utilisent, la dernière question ne
pourra être menée à bien. Il conviendra donc de
En chute libre les convaincre que cette valeur n’est pas
correcte, et pour cela, il y a plusieurs stratégies :
Visées pédagogiques - dans GeoGebra, effectuer une recherche
Dans ce TP, l’élève est amené à étudier des du maximum de la fonction 𝑓′ sur un
fonctions définies à l’aide de paramètres et intervalle suffisamment « grand » :
d’appréhender l’effet des variations de ces
paramètres sur la représentation graphique de
- faire observer la formule de 𝑓 ′ (𝑥) où la
la fonction. Ensuite, la partie algorithmique
consiste à implémenter une fonction valeur exacte de 𝑣𝑠𝑢𝑝 apparait :
𝑚𝑔 75×9,8
mathématique en langage Python, et à écrire des 𝑣𝑠𝑢𝑝 = = = 49
𝑘 15
algorithmes de recherche de rangs. (On pourra s’appuyer sur l’intuition, une fois que
les calculs de la question 2.b. ont été effectués.)
Des paramètres : découverte de
familles de fonctions Calculs avec Python
La construction de la représentation graphique La fonction Python cherche_temps(v,m,k)
dans la partie A et les différentes conjectures, crée une variable x, initialisée à 0, et incrémentée
sont l’occasion pour les élèves d’une avec un pas de 0,1. Dès lors, la valeur renvoyée
(première ?) rencontre avec une famille de par cette fonction peut paraître surprenante
fonctions, où les paramètres sont directement pour les élèves :
modifiables à l’aide des curseurs.

Conjectures : bien comprendre le


C’est une occasion de les inviter à être méfiants
graphique et critiques à l’égard de résultats obtenus à l’aide
Les lectures graphiques demandées dans la de logiciels… ici, le codage informatique des
question B.1. demandent de bien s’approprier la variables de type float est en cause.
figure et le lien avec la fenêtre algèbre (placer le
point A d’abscisse 10 sur la courbe, lire son Eléments de correction
ordonnée, lire le coefficient directeur de la A 2. a. On peut fixer 𝑘 = 15 et comparer, à l’aide
tangente à ce point). C’est d’ailleurs l’occasion de du point A, les distances parcourues au bout de
réinvestir les notions vues dans le TP TICE n°2 10s pour 𝑚 = 20 et 𝑚 = 40 par exemple (avec
sur les vitesses, s’il a été traité précédemment. un facteur 2). Les distances obtenues sont
À noter que nombre d’élèves conjectureront à respectivement approximativement 113,25 m et
tort que la valeur de 𝑣𝑠𝑢𝑝 est 50. Ce n’est pas 193,28m, il n’y a donc pas proportionnalité.
b. Si le coefficient 𝑘 augmente, l’accélération du
gênant pour cette question, mais cela risque
corps diminue (la vitesse, modélisée par la
d’être bloquant pour la question finale (voir plus
fonction 𝑓′ augmente « moins vite »).
loin).
B 1. a. Le parachutiste a parcouru environ
Écriture de fonctions Python : 278 𝑚 en 10 𝑠 (lecture de l’ordonnée du point A
de Cf, d’abscisse 10) et sa vitesse est d’environ
une prise d’initiative 42 𝑚 ∙ 𝑠 −1 (lecture du coefficient directeur de la
Bien que cela ne soit pas demandé, il sera tangente en A, d’abscisse 10).
nécessaire que l’élève crée préalablement une b. La vitesse du parachutiste (fonction 𝑓′) est
fonction Python correspondant à 𝑓′(𝑥) pour strictement croissante.
pouvoir implémenter cherche_temps(v,m,k).
c. La plus petite vitesse qu’il ne peut ni atteindre
ni dépasser est 𝑣𝑠𝑢𝑝 = 49 𝑚 ∙ 𝑠 −1.

1
1. La boucle bornée, qui comporte deux
multiplications, est exécutée 10 fois donc 20
multiplications sont effectuées par la fonction.
Question A. 2.a. Pour tout entier 𝑛 ≥ 1, la boucle bornée, qui
comporte deux multiplications, est exécutée 𝑛
fois donc 2𝑛 multiplications sont effectuées par
la fonction.
2Pour 𝑛 = 10 :
K Nombre de
multiplications
1 Pas de multiplication
pour 2**k et une
u*(1+1/2**k)
2 Une multiplication
pour 2**k et une
u*(1+1/2**k)
Question B. 1. 3 3
𝑘
4 4
𝑚𝑔 𝑚 𝑘
2. a. 𝑓′(𝑥) = (1 + × (− ) 𝑒 −𝑚𝑥 ) = 5 5
𝑘 𝑘 𝑚
𝑘 6 6
𝑚𝑔
(1 − 𝑒 −𝑚𝑥 ) 7 7
𝑘
75×9,8 75 15
75 8 8
b. 𝑓(10) = 15
(10 + 15 𝑒 −75×10 − 15) = 9 9
−2 ) 10 10
49(5 + 5𝑒 ≈ 278,16
𝑓′(10) = 49(1 − 𝑒 −2 ) ≈ 42,37
3. a. b. Les fonctions Python demandées sont : Pour 𝑛 = 10, il y a 1 + 2 + ⋯ + 10
multiplications.
Le calcul précédent est la somme des 10
premiers termes d’une suite arithmétique de
raison 1 et de premier terme 1, donc
10(10+1)
2
= 55.
Pour tout entier 𝑛 ≥ 1, il y a 1 + 2 + ⋯ + 𝑛
multiplications qui est la somme des 𝑛 premiers
termes d’une suite arithmétique de raison 1 et
de premier terme 1, donc
𝑛(𝑛+1)
2
.

c. Le parachutiste aura atteint 99 % de la vitesse


𝑣𝑠𝑢𝑝 au bout de 23,1 𝑠.
4 Une proposition des fonctions à écrire :
2 Une proposition des fonctions à écrire :

3 Une proposition des fonctions à écrire :


1. Deux propositions des fonctions à écrire :

2. Dès que la valeur de l’entier n est grande, le temps de calcul est important. Sur une calculatrice,
on préfèrera la version mathématique ci-dessous pour s’affranchir du problème.

approchées d’images par la fonction


exponentielle.

Analogie avec la dichotomie


Pédagogiquement, le lien avec la méthode de
dichotomie peut être souligné, mais avec une
Fonction exponentielle nuance de taille cependant : lorsqu’on applique
l’algorithme de dichotomie, on cherche la valeur
Visées pédagogiques approchée d’une valeur x dans l’ensemble de
Ce TP vise à implémenter en langage Python une définition de la fonction considérée, alors qu’ici
méthode itérative de recherche de valeurs
on cherche à approcher l’image par la fonction
d’une valeur x connue.

Limites de la méthode
implémentée
Théoriquement, on pourrait proposer un
prolongement de la méthode pour calculer
l’exponentielle de n’importe quel réel 𝑥, à l’aide
de la décomposition :
𝑒 𝑥 = 𝑒 𝐸𝑛𝑡(𝑥) × 𝑒 𝑥−𝐸𝑛𝑡(𝑥)
avec 0 ≤ 𝑥 − 𝐸𝑛𝑡(𝑥) < 1.
(Calcul de 𝑒 𝐸𝑛𝑡(𝑥) à l’aide des puissances
entières, et calcul séparé de 𝑒 𝑥−𝐸𝑛𝑡(𝑥) avec la
méthode du TP)
Malheureusement, le codage binaire des
variables de type float en langage Python
provoque des pertes de précisions
conséquentes : x-floor(x) ne donne pas
nécessairement la partie décimale de x, et par
conséquent, les résultats seront grandement
faussés :

Par ailleurs, comme on étudie l’exponentielle de


base e et qu’on ne dispose que d’une valeur
approchée de la constante e, rien n’assure
a priori que la répétition de l’algorithme donnera
des valeurs approchées cohérentes. Mais les
erreurs engendrées de ce fait sont heureusement
minimes et négligeables.
Cette méthode serait théoriquement plutôt à
mettre en œuvre pour une fonction 𝑎+𝑏
La formule 𝑒 2 = √𝑒 𝑎 𝑒 𝑏 permet, à partir de
exponentielle en base a où la valeur exacte de a
deux valeurs 𝑎 et 𝑏 dont les exponentielles sont
est donnée, mais de toute façon, les calculs en
connues, de calculer une infinité d’autres images
langage Python débouchant quoiqu’il arrive sur
dans [𝑎 ; 𝑏]. On peut obtenir ainsi des valeurs
des approximations et étant effectués sur des
approchées de l’image de n’importe quelle
variables de type float, quelles que soient les
valeur dans [𝑎 ; 𝑏].
précautions prises, des erreurs peuvent
survenir.
Éléments de correction
𝑎+𝑏 2 𝑎+𝑏 2
1. (𝑒 2 ) = 𝑒 2× 2 = 𝑒 𝑎+𝑏 et (√𝑒 𝑎 𝑒 𝑏 ) =
𝑒 𝑎 𝑒 𝑏 = 𝑒 𝑎+𝑏 .
𝑎+𝑏
Comme 𝑒 2 et √𝑒 𝑎 𝑒 𝑏 sont positifs et ont des
carrés égaux, on en déduit qu’ils sont égaux.
𝑎+𝑏
2. a. Si 𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 2 alors, en appliquant la
fonction exponentielle qui est croissante :
𝑎+𝑏
𝑒 𝑎 ≤ 𝑒 𝑥 ≤ 𝑒 2 < √𝑒 𝑎 𝑒 𝑏
b. Même méthode que 2. a..
3. a. Supposons que les valeurs 𝑥, 𝑎, 𝑏, 𝑒𝑥𝑝𝑎, 𝑒𝑥𝑝𝑏 − 𝑒 𝑥 ≤ 10−6 , ce qui prouve bien que 𝑒𝑥𝑝𝑏
𝑒𝑥𝑝𝑏 entrées dans l’algorithme vérifient (C) : est une valeur approchée de 𝑒 𝑥 à 10−6 près.
𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏 ; 𝑒𝑥𝑝𝑎 = 𝑒 𝑎 ; 𝑒𝑥𝑝𝑏 = 𝑒 𝑏 et 𝑒𝑥𝑝𝑎 ≤
𝑒 𝑥 ≤ 𝑒𝑥𝑝𝑏.
𝑎+𝑏
Posons 𝑚 = 2
et supposons que 𝑥 ∈ [𝑎 ; 𝑚].
Les valeurs de 𝑏 et 𝑒𝑥𝑝𝑏 seront remplacées par
𝑎+𝑏
𝑚 et √𝑒 𝑎 𝑒 𝑏 = 𝑒 2 = 𝑒 𝑚 . 1. D’après le document n°1, dans la fin du texte
Ainsi, on aura bien : proposé par Euler, la suite de terme général :
1 1 1 1
𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏 (car 𝑏 a été remplacé par 𝑚 et 𝑥 ∈ 𝑢𝑛 = 1 + 1 + 1×2 + 1×2×3 + 1×2×3×4 + ⋯ +
[𝑎 ; 𝑚]) 1
1×2×…×𝑛
permet d’approcher le nombre e.
𝑒𝑥𝑝𝑎 = 𝑒 𝑎 (les valeurs de 𝑎 et 𝑒𝑥𝑝𝑎 n’ont pas
On programme les scripts Python suivants :
été modifiées)
𝑒𝑥𝑝𝑏 = 𝑒 𝑏 (justifié précédemment)
Pour calculer les 10 premières valeurs de la
𝑒𝑥𝑝𝑎 ≤ 𝑒 𝑥 ≤ 𝑒𝑥𝑝𝑏 (découle des deux égalités et suite, on peut par exemple utiliser le script
de l’inégalité précédente, puisque la fonction Python suivant :
exponentielle est croissante)
Le cas où 𝑥 ∈ [𝑚 ; 𝑏] se traite de la même façon. n = 10
b. Supposons que 𝑎 = 0, 𝑏 = 1, 𝑒𝑥𝑝𝑎 = 1, fact = 1
𝑒𝑥𝑝𝑏 = 𝑒 (et rappelons que 0 ≤ 𝑥 ≤ 1). s=1
On a alors : for k in range(1, n+1): # pour k de 1 à n
𝑎=0≤𝑥≤1=𝑏 fact = fact * k # valeur de k!
𝑒𝑥𝑝𝑎 = 1 = 𝑒 0 = 𝑒 𝑎 s = s + 1/fact
𝑒𝑥𝑝𝑏 = 𝑒 = 𝑒 1 = 𝑒 𝑏 print(s)
𝑒𝑥𝑝𝑎 = 1 ≤ 𝑒 𝑥 ≤ 𝑒 = 𝑒𝑥𝑝𝑏
4. a. b. Les fonctions Python qui implémentent Qui donne :
l’algorithme sont : 2.0
2.5
2.6666666666666665
2.708333333333333
2.7166666666666663
2.7180555555555554
2.7182539682539684
2.71827876984127
2.7182815255731922
2.7182818011463845

Pour estimer l’erreur commise, on peut par


exemple utiliser le script Python suivant :

from math import exp


c. Les dernières valeurs stockées dans 𝑥, 𝑎, 𝑏, n = 10
𝑒𝑥𝑝𝑎, 𝑒𝑥𝑝𝑏 à la fin de l’exécution de la fonction fact = 1
vérifient les conditions (C), donc en particulier s=1
𝑒𝑥𝑝𝑎 ≤ 𝑒 𝑥 ≤ 𝑒𝑥𝑝𝑏 qui permet d’obtenir 0 ≤ for k in range(1,n+1): # pour k de 1 à n
𝑒𝑥𝑝𝑏 − 𝑒 𝑥 ≤ 𝑒𝑥𝑝𝑏 − 𝑒𝑥𝑝𝑎. Or, à la fin de fact = fact * k # valeur de k!
l’exécution de la fonction, on a aussi 𝑒𝑥𝑝𝑏 − s = s + 1/fact
𝑒𝑥𝑝𝑎 ≤ 10−6 (puisque la boucle while s’est erreur = abs(s - exp(1))
interrompue) et on en déduit donc que 0 ≤ print("erreur", erreur)
On pourra donc s’intéresser et faire remarquer
Qui donne : que l’essor de l’informatique a permis
erreur 0.7182818284590451 d’accélérer considérablement les découvertes
erreur 0.2182818284590451 de nouvelles décimales de 𝑒.
erreur 0.05161516179237857
erreur 0.009948495125712054
erreur 0.0016151617923787498
erreur 0.0002262729034896438
erreur 2.7860205076724043e-05
erreur 3.0586177750535626e-06
erreur 3.0288585284310443e-07
erreur 2.7312660577649694e-08

2. a. En comptant le nombre de carreaux entier


situés dans la partie verte, on peut estimer l’aire
16
colorée à environ 25 soit 0,64 unité d’aire.
b. On peut ici introduire la méthode des
rectangles en prenant des rectangles de largeur
0,2, on obtient ainsi :
1
 valeur approchée par défaut : 0,2 × +
1,2
1 1 1 1
0,2 × + 0,2 × + 0,2 × 0,2 × ≈
1,4 1,6 1,8 2
0,68
1
 valeur approchée par excès :0,2 × 1 +
1 1 1
0,2 × 1,2 + 0,2 × 1,4 + 0,2 × 1,6 + 0,2 ×
1
1,8
≈ 0.75
On peut ensuite prolonger en expliquant la
méthode des trapèzes.

3. Un nombre transcendant est un nombre qui


n’est pas solution d’une équation polynomiale à
coefficient entier, c’est-à-dire qui n’est pas
solution d’une équation de la forme :
𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + 𝑎𝑛−1 𝑥 𝑛−1 + ⋯ + 𝑎1 𝑥 + 𝑎0 = 0 où les 𝑎𝑖
pour 𝑖 allant de 0 à 𝑛 sont des coefficients
entiers.
𝜋 est aussi un nombre transcendant.
3 n’est pas un nombre transcendant, en effet, il
est solution de l’équation 𝑥 − 3 = 0 qui est
polynomiale et dont tous les coefficients sont
entiers.
√2 n’est pas un nombre transcendant, en effet, il
est solution de l’équation 𝑥² − 2 = 0 qui est
polynomiale et dont tous les coefficients sont
entiers.

4. Le document n°3, retrace les premières


étapes des découvertes des décimales de 𝑒.
B̂1 A1 ≈ 48,52 𝑚𝑚 ; A1 A2 ≈ 406,35 𝑚𝑚 ;
Â2 B2 ≈ 201,72 𝑚𝑚
Réponse à la question d’ouverture • La longueur de la chaîne est donc 2 ×
p. 201 (48,52 + 406,35 + 201,72) ≈ 1313,18 𝑚𝑚,
et le nombre de maillons de cette chaîne
1313,18
est 13,82
≈ 95 soit 𝟗𝟓 maillons.

Des tours à vélo


Activité d’introduction 5, p. 30
On note O1 et O2 les centres respectifs du
plateau et du pédalier. 1. a. Lorsque le point V fait un quart de
La partie supérieure suit une tangente aux tour, il semble que le vélo se déplace
deux cercles. Cette tangente coupe les d’une distance d’environ 47cm.
cercles en A1 et A2 , et coupe la droite
(O1 O2 ) en S.
On note B1 et B2 les points d’intersection de
(O1 O2 ) avec chacun des cercles, délimitant
les arcs de cercle où s’enroule la chaîne,
comme sur la figure ci-dessus.

• L’espacement entre deux dents (et donc


2𝜋×114,4
entre deux maillons) vaut 52

13,82 𝑚𝑚. Lorsque le vélo avance, le sens de
2𝜋×35,2
(on peut aussi le calculer ainsi : 16 ≈ rotation de la valve est relatif : Il
13,82 𝑚𝑚 ) dépend de la position de
• Le théorème de Thalès permet d’établir l’observateur par rapport au vélo.
SO1 +414 114,4 b. Si la valve tourne de 70°
que = puis que SO1 = 184 𝑚𝑚.
SO1 35,2 (respectivement 113°), le vélo
• En raisonnant dans les triangles SO1 A1 et semble parcourir une distance
SO2 A2 on a : d’environ 37cm (respectivement
SA1 ≈ 180,60 𝑚𝑚 ; SA2 ≈ 568,96 𝑚𝑚 59cm).
; 𝜃 ≈ 78,97°
• On peut ensuite en déduire que :
2. On conjecture que si 𝛼 = 68°, alors
le centre de gravité M de Mathurin
se situe :
- à une hauteur d’environ
0,93dam ;
- à environ 0,38dam du mur.

c. Un déplacement du vélo de 1,50m


correspond approximativement aux
valeurs 𝛼=286 et 𝛼=-286.
2. La distance (algébrique, exprimée En posant H le projeté orthogonal de
en cm) 𝑑 parcourue par le vélo est M sur (Ox), les formules de
proportionnelle à 𝛼 (algébrique, trigonométrie vues au Collège
exprimé en degré), et on peut donnent :
écrire : ̂ = 𝐻𝑀
𝜋×60 𝜋
• sin 𝐻𝑂𝑀 𝑂𝑀
𝑑= 𝛼 = 6 𝛼.
360 ̂ = sin 68°
𝑀𝐻 = 𝑂𝑀 × sin 𝐻𝑂𝑀
Ainsi : donc 𝑀𝐻 ≈ 0,927dam ;
• Si 𝛼 = ±90 alors : ̂ = 𝑂𝐻
• cos 𝐻𝑂𝑀
𝑑 = ±15𝜋 ≈ ±47,12 𝑂𝑀
̂ = cos 68°
𝑂𝐻 = 𝑂𝑀 × cos 𝐻𝑂𝑀
• Si 𝛼 = ±70 alors :
70𝜋 35𝜋 donc 𝑂𝐻 ≈ 0,375dam ;
𝑑=± 6
=± 3
≈ 36,65
• Si 𝛼 = ±113 alors : 3. En appliquant les mêmes formules
113𝜋
𝑑= ± 6 ≈ 59,17 que dans la question 2, on obtient :
• Si 𝑑 = ±150 alors : a. 𝑀𝐻 = sin 𝛼
6 900 b. 𝑂𝐻 = sin 𝛼
𝛼 = ± 𝜋 × 150 = ± 𝜋
≈ 286

Le jeu du Tac-tac
Prendre de la hauteur Activité complémentaire 11, p. 33
Activité complémentaire 9, p. 32
On considère ici que les mesures de 𝛼 et 𝛽
1. Comme on a 𝑂𝑀 = 1 et 0° < 𝛼 < sont exprimées en radian.
90°, on en déduit que le point M se
déplace sur un quart de cercle de 1. Cas où les ombres portées sur le
centre O et de rayon 1dam. mur sont confondues :
c. cos(−𝛼) = cos 𝛽 = cos 𝛼 ;
sin(−𝛼) = sin 𝛽 = −sin 𝛼.
3. Cas où l’anneau se situe au milieu
des ombres des deux boules, sur les
deux supports à la fois :

a. Les deux boules ont des


abscisses opposées et des
ordonnées égales.
b. 𝛽 = 𝜋 − 𝛼.
c. Les abscisses et les ordonnées a. L’abscisse (resp. l’ordonnée) de
des deux boules sont chaque boule est l’opposée de
respectivement cos 𝛼 ; sin 𝛼 et l’abscisse (resp. l’ordonnée) de
cos 𝛽 ; sin 𝛽. l’autre.
On en déduit donc que b. 𝛽 = 𝜋 + 𝛼.
cos(𝜋 − 𝛼) = cos 𝛽 = −cos 𝛼 ; c. cos(𝜋 + 𝛼) = cos 𝛽 = −cos 𝛼 ;
sin(𝜋 − 𝛼) = sin 𝛽 = sin 𝛼. sin(𝜋 + 𝛼) = sin 𝛽 = −sin 𝛼.
2. Cas où les ombres portées sur le sol 4. Cas d’un décalage d’un quart de tour
sont confondues : dans le sens trigonométrique :

L’abscisse de la 2ème boule est


a. Les deux boules sont situées à la l’opposée de l’ordonnée de la 1ère, et
même abscisse, et leurs son ordonnée est égale à l’abscisse
𝜋
ordonnées sont opposées. de la 1ère. Comme on a 𝛽 = 2 + 𝛼, on
b. 𝛽 = −𝛼. déduit que :
𝜋
cos ( + 𝛼) = cos 𝛽 = −sin 𝛼 ;
2
𝜋
sin ( 2 + 𝛼) = sin 𝛽 = cos 𝛼.

1. d. 2𝜋𝑟
Le train 2. c. 𝑎√2
Activité complémentaire 31, p. 43
3. c. 𝑎2√3
1. Lorsque le train aura avancé et que
les roues auront fait un tour 4. c. 90°
complet, la distance parcourue est
égale à la longueur du cercle qui
5. c. 24𝜋
représente la roue, soit : 6. a. 40° b. 70° c. 100°
𝑥 = 2𝜋 × 1 = 2𝜋 ≈ 6,28
2. On retrouve le résultat
7. (mesures exprimées en degré)
a. Triangle orange : 𝛼 ; 90 et 90 −
graphiquement en lisant l’abscisse
𝛼.
de A.
b. Quadrilatère vert : 90 ; 60 ; 90 +
𝛼 et 120 − 𝛼.
Quadrilatère bleu : 90 ; 60 ;
180 − 𝛼 et 30 + 𝛼.
c. Quadrilatère rose : 90 ; 60 ;
150 − 𝛼 et 60 + 𝛼.

8. AOD
̂ = 35° ; AOB
̂ = 145° ; ACB
̂ =
̂ = 83° ; ODA
62°; DBC ̂ = 83°.

9. Fonctions paires : 𝑔 ; 𝑚 ; 𝑛.
Fonctions impaires : 𝑓 ; 𝑗. Intruse : ℎ.

3. a. (observation sur la figure)


10. a. Pour tout 𝑥 dans ℝ,
𝑓(−𝑥) = |−𝑥| = |𝑥| = 𝑓(𝑥) donc 𝑓
𝜋 𝜋 √3
b. Pour 𝑥 = 3
; 𝑦𝐸 = sin 3 = 2
. est paire sur ℝ .
5𝜋 5𝜋 1 b. Pour tout 𝑥 dans ℝ, 𝑔(−𝑥) =
Pour 𝑥 = 6
; 𝑦𝐸 = sin 6 = 2.
−(−𝑥) = 𝑥 = −𝑔(𝑥) donc 𝑔 est
c. Les coordonnées de E sont
impaire sur ℝ .
(𝑥𝐸 ; 𝑦𝐸 ) = (𝑥; sin 𝑥)
c. Pour tout 𝑥 dans ℝ, ℎ(−𝑥) =
4. a. La courbe obtenue a pour
(−𝑥)3 = −𝑥 3 = −ℎ(𝑥) donc ℎ est
équation y = sin 𝑥.
impaire sur ℝ .
b. On obtient la courbe
représentative de la fonction sinus 11. a. Pour tout 𝑥 dans ℝ\{0},
sur ℝ . 1 1
𝑓(−𝑥) = (−𝑥)² = 𝑥² = 𝑓(𝑥) donc 𝑓
est paire sur ℝ\{0}.
b. 𝑔 n’est ni paire ni impaire sur ℝ.
c. Pour tout 𝑥 dans ℝ, ℎ(−𝑥) =
3(−𝑥) = −3𝑥 = −ℎ(𝑥) donc ℎ est
impaire sur ℝ.

12.
a. Pour tout 𝑥 dans ℝ, 𝑓(−𝑥) = correspond donc à une longueur
(−𝑥)2 − 1 = 𝑥 2 − 1 = 𝑓(𝑥) donc 𝑓 horizontale de
1200×2,8𝜋
=
28𝜋

360 3
est paire sur ℝ.
29,32 m.
b. Pour tout 𝑥 dans ℝ\{0}, 𝑔(−𝑥) =
La balustrade
1 1 1
−𝑥 − −𝑥 = −𝑥 + 𝑥 = − (𝑥 − 𝑥) = parcourt une
−𝑔(𝑥) donc 𝑔 est impaire sur ℝ\{0}. distance
c. Pour tout 𝑥 dans ℝ, ℎ(−𝑥) = horizontale de
(−𝑥)3 + (−𝑥) = −𝑥 3 − 𝑥 = 29,32 m pour un
−(𝑥 3 + 𝑥) = −ℎ(𝑥) donc ℎ est dénivelé de
impaire sur ℝ. 13,60 m donc sa longueur est :
𝑑 ≈ √13,602 + 29,322 ≈ 32,32 m.
13. Pour tout 𝑥 dans ℝ, (−𝑥)𝑛 =
𝑥 𝑛 si 𝑛 est pair
{ 𝑛 donc 𝑥 ⟼ 𝑥 𝑛
−𝑥 si 𝑛 est impair
paire si 𝑛 est pair
est { .
impaire si 𝑛 est impair

14. AB ≈ 5,3 cm ; EF ≈ 4,8 cm ;


page 205
JK ≈ 10,6 cm ; MP ≈ 12,9 cm .

15. ̂ ≈ 27,9° ; EDF


ACB ̂ ≈
̂ ≈ 101,1° ; NMP
37,1° ; IJK ̂ ≈ 74,3° .
L’affirmation est fausse par exemple pour
16. ̂ ) = AK et
1. 𝑡𝑎𝑛(AOK OA 𝜋
𝜃 ′ = − et 𝜃 =
8𝜋
. On a 𝜃 = 𝜃 ′ + 3𝜋 mais 𝜃 ′
AB AK 3 3
̂) =
𝑡𝑎𝑛(AOB donc OA = =
OA 𝑡𝑎𝑛(𝛼) n’est pas la mesure principale de 𝜃.
AB
. La mesure principale de 𝜃 est :
𝑡𝑎𝑛(𝛼+𝛽) 8𝜋 2𝜋
2. a. AB ≈ 6,41 m. b. AO ≈ 8,51 m. 3
− 2𝜋 = 3
∈ ]−𝜋; 𝜋].

17. a. 14,0°. b. 21,8°.

18. 515,8 tour٠min-1.


Considérons les points 𝑀1 et 𝑀2 du cercle
19. trigonométrique correspondant
1. Le nombre de marches de 𝜋
1360 respectivement aux mesures en radian 2 et
l’escalier est = 80. 𝜋
17 ̂1 = et 𝐼𝑀
𝜋. On a donc par définition 𝐼𝑀 ̂2 =
Comme chaque marche forme un 2

angle de 15° avec la précédente, 𝜋.


l’angle de rotation total de l’escalier Il est facile de vérifier que 𝐼𝑀1 = √2 et
est 80 × 15 = 1200°. Or 1200 = 𝐼𝑀2 = 2.
𝐼𝑀2 2 ̂
𝐼𝑀
360 × 3 + 120, donc l’angle formé = √2 ≠ 2 = 𝐼𝑀
̂
donc la longueur de la
𝐼𝑀1 1
entre la première et la dernière corde [𝐼𝑀] n’est pas proportionnelle à la
marche est de 120° si on soustrait ̂.
longueur de l’arc de cercle 𝐼𝑀
les trois tours complets.
2. Un cercle de rayon 1,40m a pour page 207
périmètre 2𝜋 × 1,40 = 2,8𝜋 ≈ 8,80
m
Par proportionnalité, la rotation de On obtient facilement un contre-exemple :
1200° calculée précédemment cos(0 + 0) = 1 ≠ 2 = cos(0) + cos(0)
Par ailleurs, pour tout 𝑘 ∈ ℝ et tout 𝑥 ∈ ℝ ,
on a :
𝑓𝑘 (𝑥 + 2𝜋) = cos(𝑥 + 2𝜋 + 𝑘) = cos(𝑥 + 𝑘)
On obtient facilement un contre-exemple en = 𝑓𝑘 (𝑥).
prenant deux mesures distinctes On peut également démontrer, en posant
correspondant à un même point du cercle 𝑔𝑘 (𝑥) = sin(𝑥 + 𝑘), que :
𝜋
trigonométrique : 𝑔𝑘 est paire ⟺ 𝑘 = + 𝑛𝜋, où 𝑛 est un
2
𝜋 5𝜋
cos ( 2 ) = cos ( 2 ) = 0 𝜋 5𝜋 entier relatif.
𝜋 5𝜋
} mais 2 ≠ 2
. 𝑔𝑘 est impaire ⟺ ⟺ 𝑘 = 𝑛′𝜋, où 𝑛′ est un
sin ( 2 ) = sin ( 2 ) =1
entier relatif.
Pour tout réel 𝑘, 𝑔𝑘 est 2𝜋-périodique.

(les démonstrations détaillées figurent dans


le corrigé de l’exercice 90)
Si 𝑇 est une période de 𝑓, alors on peut
écrire, pour 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 :
𝑓(𝑥 + 2𝑇) = 𝑓(𝑥 + 𝑇 + 𝑇) = 𝑓(𝑥 + 𝑇) =
𝑓(𝑥) Une fonction affine non linéaire et non
On en déduit que 2𝑇 est aussi une période constante fournit un contre-exemple, sa
de 𝑓, et la période 𝑇 n’est donc pas unique. représentation graphique n’étant ni
symétrique par rapport à l’axe des
page 209 ordonnées, ni symétrique par rapport au
centre du repère.

page 211

Posons 𝑓𝑘 (𝑥) = cos(𝑥 + 𝑘).


Cherchons dans quels cas la fonction 𝑓𝑘 est
paire :
𝑓𝑘 (−𝑥) = 𝑓𝑘 (𝑥)
⟺ cos(−𝑥 + 𝑘) = cos(𝑥 + 𝑘)
⟺ −𝑥 + 𝑘 = 𝑥 + 𝑘 [2𝜋]
ou −𝑥 + 𝑘 = −(𝑥 + 𝑘) [2𝜋] 2𝜋 𝜋
3
∈ ]−𝜋; 𝜋] et 2 ∈ ]−𝜋; 𝜋] sont deux
⟺ 2𝑥 = 0 [2𝜋] ou 2𝑘 = 0 [2𝜋] 2𝜋
⟺ 2𝑥 = 2𝑛𝜋 ou 2𝑘 = 2𝑛𝜋, où 𝑛 est un mesures principales, mais leur somme 3
+
entier relatif 𝜋 7𝜋
2
= 6
∉ ]−𝜋; 𝜋] n’est pas une mesure
⟺ 𝑥 = 𝑛𝜋 ou 𝑘 = 𝑛𝜋, où n est un entier
principale.
relatif 2𝜋 2𝜋
∈ ]−𝜋; 𝜋] et − ∈ ]−𝜋; 𝜋] sont deux
Donc, pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓𝑘 (−𝑥) = 𝑓𝑘 (𝑥) si et 3 3
seulement si 𝑘 = 𝑛𝜋, où 𝑛 est un entier mesures principales, mais leur différence
2𝜋 2𝜋 4𝜋
relatif. 3
+ (− 3
) = 3
∉ ]−𝜋; 𝜋] n’est pas une
𝑓𝑘 est paire si et seulement si 𝑘 = 𝑛𝜋, où 𝑛 mesure principale.
est un entier relatif.
On démontre de manière similaire que :
𝜋
𝑓𝑘 est impaire si et seulement si 𝑘 = 2 + 𝑛𝜋 La symétrie axiale est un retournement,
où 𝑛 est un entier relatif. donc transforme un angle en un angle de
mesure opposée.
En revanche, la symétrie centrale peut se Comme 𝑘 est entier, on en déduit
décomposer comme composée de deux que 𝑘 = 0 donc que 𝜃′2 = −𝜃′1 +
symétries axiales d’axes perpendiculaires. 2 × 0 × 𝜋 = −𝜃′1 . 𝜃′1 = 𝜃′2 donc
Elle transforme donc un angle en un angle l’unicité est prouvée.
qui a même mesure.

22.
1. Dans le triangle OHM, rectangle en
H, on a :
20. 1. Pour un angle de 0°, les cos(𝛼) = OM =
OH OH
1
= OH et sin(𝛼) =
points M ; N et I sont confondus sur HM HM
l’axe [I ;T), donc la graduation de N OM
= 1
= HM
sur cet axe vaut 0 : Un angle de 0° 2. Le quadrilatère OHMK a 3 angles
correspond donc bien à une mesure droits (en O, H et K) donc c’est un
de 0 rad. rectangle.
2.a. Le cercle 𝒞 a pour rayon 𝑟 = 1 On en déduit que OK = HM.
donc son périmètre vaut 2𝜋𝑟 = 2𝜋. Finalement, on a OH = cos(𝛼) et
b. Un tour complet sur le cercle 𝒞 OK = sin(𝛼).
correspond à 360°, et d’après 2.a. à
une mesure de 2𝜋 rad.
3.a. D’après la question précédente,
23. 1. M(𝑥M ; 𝑦M ) ∈ 𝒞 ⟺ OM =
1 ⟺ OM 2 = 1 ⟺ 𝑥M2 + 𝑦M2 = 1.
une mesure de 360° correspond à
2. Si M(𝑥M ; 𝑦M ) ∈ 𝒞 est associé à la
une mesure de 2𝜋 rad, on en déduit
mesure 𝑥 en radian, alors 𝑥M =
qu’une mesure de 180° correspond à
cos(𝑥) et 𝑦M = sin(𝑥).
une mesure de 𝜋 rad, et donc que le
On a donc cos²(𝑥) + sin²(𝑥) = 𝑥M2 +
coefficient de proportionnalité
𝑦M2 = 1.
permettant la conversion de degré
𝜋 cos²(𝑥) = 1 − sin²(𝑥) ≤ 1 donc
en radian est 180. Le coefficient de
|cos(𝑥)| ≤ 1 donc −1 ≤ cos(𝑥) ≤ 1.
proportionnalité permettant la sin²(𝑥) = 1 − cos²(𝑥) ≤ 1 donc
conversion de radian en degré est |sin(𝑥)| ≤ 1 donc −1 ≤ sin(𝑥) ≤ 1.
180
son inverse, soit 𝜋
.
𝜋 𝜋 𝜋
b. 30 × 180 = 6 donc 30° = 6 rad ;
𝜋 𝜋 𝜋
24.
45 × 180 = 4 donc 45° = 4 rad ; 60 × 1. F(𝑥 + 𝑘; 𝑓(𝑥 + 𝑘)) et G(𝑥; 𝑔(𝑥))
𝜋 𝜋 𝜋 ⃗⃗⃗⃗ (𝑥 − (𝑥 + 𝑘); 𝑔(𝑥) −
= donc 60° = rad ; 90 × donc FG
180 3 3
𝜋 𝜋 𝜋 𝑓(𝑥 + 𝑘)) = (−𝑘; 0).
180
= donc 90° =
2 2
rad et les
2. D’après la question précédente, on
autres valeurs du tableau ont déjà
⃗⃗⃗⃗ = −𝑘i.
a FG
été trouvées précédemment.
Cette propriété étant vraie pour tout
𝑥 tel que 𝑥 + 𝑘 ∈ 𝒟, on en déduit
21. que 𝒞𝑔 se déduit de 𝒞𝑓 par
1. −𝜋 < 𝜃′1 ≤ 𝜋 et −𝜋 ≤ −𝜃′2 < 𝜋 . translation de vecteur −𝑘i.
En sommant on a −𝜋 − 𝜋 <
𝜃′1 −𝜃′2 < 𝜋 + 𝜋 soit 𝜃′1 −𝜃′2 ∈
]−2𝜋; 2𝜋[. 25.
2. Comme 𝜃′1 −𝜃′2 = −2𝑘𝜋, on a 1. 𝑀(𝑥; 𝑓(𝑥)) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM ′ (−𝑇; 0) donc on
−2𝑘𝜋 ∈ ]−2𝜋; 2𝜋[ soit 𝑘 ∈ ]−1; 1[. peut en déduire que
𝑀′(𝑥 − 𝑇; 𝑓(𝑥)). - leurs abscisses sont égales, c'est-à-
Comme 𝑓 est 𝑇-périodique, on a dire cos(−𝑥) = cos(𝑥) ;
𝑓(𝑥 − 𝑇) = 𝑓(𝑥) et donc 𝑀′(𝑥 − - leurs ordonnées sont opposées,
𝑇; 𝑓(𝑥 − 𝑇)) ∈ 𝐶𝑓 . c'est-à-dire sin(−𝑥) = − sin(𝑥).
2. L’image de tout point de 𝐶𝑓 par la
translation de vecteur −𝑇𝑖 est un
point de 𝐶𝑓 , et réciproquement tout
27. a. M2 est le symétrique de M
par rapport à (OJ), donc les
point de 𝐶𝑓 s’obtient par translation propriétés admises sur les angles
de vecteur −𝑇𝑖 d’un point de 𝐶𝑓 . On symétriques permettent de déduire
en déduit que l’image de 𝐶𝑓 par cette qu’il correspond à un angle de
translation est elle-même. mesure 𝜋 − 𝑥 sur le cercle.
Les points M(cos(𝑥) ; sin(𝑥)) et
M2 (cos(𝜋 − 𝑥) ; sin(𝜋 − 𝑥)) étant
26. 1. 𝑥 + 2𝜋 = 𝑥 [2𝜋] donc ces
symétriques par rapport à (OJ), on
mesures correspondent au même
en déduit que :
point sur le cercle trigonométrique.
- leurs abscisses sont opposées,
Comme le cosinus et le sinus sont
c'est-à-dire cos(𝜋 − 𝑥) = − cos(𝑥) ;
définis respectivement comme étant
- leurs ordonnées sont égales, c'est-
l’abscisse et l’ordonnée de ce point,
à-dire sin(𝜋 − 𝑥) = sin(𝑥).
on a bien cos(𝑥 + 2𝜋) = cos(𝑥) et
b. M3 est le symétrique de M par
sin(𝑥 + 2𝜋) = sin(𝑥).
rapport à O, donc les propriétés
2. a. Les points M et M1 sont
admises sur les angles symétriques
symétriques par rapport à (OI),
permettent de déduire qu’il
donc il existe deux points N et N1 sur
correspond à un angle de mesure
l’axe gradué 𝑑 dont ils sont images
𝜋 + 𝑥 sur le cercle.
par enroulement sur le cercle, et qui
Les points M(cos(𝑥) ; sin(𝑥)) et
sont eux-mêmes symétriques par
M3 (cos(𝜋 + 𝑥) ; sin(𝜋 + 𝑥)) étant
rapport à cet axe (OI). On en déduit
symétriques par rapport à O, on en
que les abscisses de N et N1 sur 𝑑
déduit que :
sont opposées.
- leurs abscisses sont opposées,
Si on note 𝑥 l’abscisse de N sur 𝑑
c'est-à-dire cos(𝜋 − 𝑥) = − cos(𝑥) ;
(c'est-à-dire une mesure associée à
- leurs ordonnées sont égales, c'est-
M) alors −𝑥 est l’abscisse de N1 sur
à-dire sin(𝜋 − 𝑥) = sin(𝑥).
𝑑 (c'est-à-dire une mesure associée
c. On considère le point M4 ,
à M1 ).
symétrique de M par rapport à la
droite d’équation 𝑦 = 𝑥. Les
propriétés admises sur les angles
symétriques permettent de déduire
qu’il correspond à un angle de
𝜋
mesure 2 − 𝑥 sur le cercle.
Les points M(cos(𝑥) ; sin(𝑥)) et
𝜋 𝜋
M4 (cos ( − 𝑥) ; sin ( − 𝑥)) étant
2 2
b. Les points M(cos(𝑥) ; sin(𝑥)) et
symétriques par rapport à la droite
M1 (cos(−𝑥) ; sin(−𝑥)) étant
d’équation 𝑦 = 𝑥, on en déduit
symétriques par rapport à (OI), on
en déduit que :
𝜋
que cos ( − 𝑥) = sin(𝑥) et
2
𝜋
sin ( 2 − 𝑥) = cos(𝑥).
d. On considère le point M5 ,
symétrique de M4 par rapport à
(OJ). Les propriétés admises sur les
angles symétriques permettent de
déduire qu’il correspond à un angle
𝜋
de mesure 𝑥 + 2 sur le cercle.
Les points M4 (sin(𝑥) ; cos(𝑥)) et
𝜋 𝜋
28. 1. par définition de cours, on
M5 (cos ( 𝑥 + 2
) ; sin (𝑥 + 2
)) étant a (𝑢 ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ , 𝑣 ) = (OI ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
OB) − (OI OA) [2𝜋]
symétriques par rapport à (OJ), on et (𝑣 , 𝑢 ⃗⃗⃗⃗ , OA
⃗ ) = (OI ⃗⃗⃗⃗⃗ ) − (OI⃗⃗⃗⃗ , OB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) [2𝜋].
en déduit que : On en déduit que (𝑢 ⃗ , 𝑣 ) + (𝑣 , 𝑢 ⃗)=
- leurs abscisses sont opposées, 0 [2𝜋].
𝜋
c'est-à-dire cos (𝑥 + 2 ) = − sin(𝑥) ; 2. Finalement, on a l’égalité (𝑢 ⃗ , 𝑣) =
- leurs ordonnées sont égales, c'est- −(𝑣 , 𝑢⃗ ) [2𝜋].
𝜋
à-dire sin (𝑥 + 2 ) = cos(𝑥).

29. À l’aide de la définition du


cours, on a :
(𝑢 ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ , 𝑣 ) = (OI OB) − (OI ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
OA) [2𝜋] ;
(𝑣 , 𝑤 ⃗⃗⃗⃗ , OC
⃗⃗ ) = (OI ⃗⃗⃗⃗⃗ ) − (OI
⃗⃗⃗⃗ , OB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) [2𝜋] ;
(𝑢⃗ ,𝑤 ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗ ) = (OI OC) − (OI ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
OA) [2𝜋]
On déduit :
(𝑢 ⃗ , 𝑣 ) + (𝑣 , 𝑤⃗⃗ ) − (𝑢 ⃗⃗ ) =
⃗ ,𝑤
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(OI OB) − (OI ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
OA) + (OI ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
OC) −
⃗⃗⃗⃗ , OB
(OI ⃗⃗⃗⃗⃗ ) − (OI
⃗⃗⃗⃗ , OC
⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (OI⃗⃗⃗⃗ , OA
⃗⃗⃗⃗⃗ ) [2𝜋]
(𝑢 ⃗ , 𝑣 ) + (𝑣 , 𝑤⃗⃗ ) − (𝑢 ⃗⃗ ) = 0 [2𝜋]
⃗ ,𝑤
On en déduit finalement la relation
de Chasles : (𝑢 ⃗ , 𝑣 ) + (𝑣 , 𝑤 ⃗⃗ ) =
(𝑢⃗ ,𝑤 ⃗⃗ ) [2𝜋]
⃗⃗⃗⃗⃗ = −OB
⃗⃗⃗⃗⃗ , alors (𝑢
30. 1.a. Par définition de cours,
Si OA
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ , −OB
⃗ , 𝑣) =
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (OI⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ , OA
⃗⃗⃗⃗⃗ ) − (OI ⃗⃗⃗⃗ , OA
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (OI OB) − (OI OB) +
on a (𝑢 ⃗ ) = (OI
⃗ ,𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗ , −OI
(OB ⃗⃗⃗⃗ ) = (OI ⃗⃗⃗⃗ , −OI ⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋 [2𝜋].
0 [2𝜋].
b. [AA′] est un diamètre du cercle Réciproquement, si (𝑢 ⃗ , 𝑣 ) = 𝜋 [2𝜋],
trigonométrique, donc le point A′ on a (OI ⃗⃗⃗⃗ , OB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) − (OI ⃗⃗⃗⃗ , OA⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋 [2𝜋]
correspond à un enroulement d’une donc (OI ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
OB) + (OA ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗
OI) = 𝜋 [2𝜋]
longueur 𝜋 de plus que A, d’où on ⃗⃗⃗⃗⃗ , OB
donc (OA ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋 [2𝜋] et donc
déduit (𝑢 ⃗ ) = (OI
⃗ , −𝑢 ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OA′) − ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
OA = −OB
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(OI OA) = 𝜋 [2𝜋]. On a bien démontré : 𝑢 ⃗ et 𝑣
2. a. (𝑢 ⃗ , −𝑣 ) = (𝑢 ⃗ , 𝑣 ) + (𝑣 , −𝑣 ) [2𝜋] colinéaires de sens opposés ⇔
donc (𝑢 ⃗ , −𝑣 ) = (𝑢 ⃗ , 𝑣 ) + 𝜋 [2𝜋]. ⃗ , 𝑣 ) = 𝜋 [2𝜋].
(𝑢
b. En utilisant la propriété 3. D’après ce qui précède : 𝑢 ⃗ et 𝑣
précédente et celle démontrée dans colinéaires ⇔ (𝑢 ⃗ , 𝑣 ) = 0 [2𝜋] ou
l’exercice de démonstration 28 : ⃗ , 𝑣 ) = 𝜋 [2𝜋].
(𝑢
(−𝑢 ⃗ , 𝑣 ) = −(𝑣 , −𝑢 ⃗ ) = −(𝑣 , 𝑢 ⃗)−𝜋 Si 𝑢
⃗ et 𝑣 colinéaires, on a 2(𝑢 ⃗ , 𝑣) =
donc (−𝑢 ⃗ , 𝑣 ) = (𝑢 ⃗ , 𝑣 ) + 𝜋 [2𝜋]. 0 [2𝜋] ou 2(𝑢 ⃗ , 𝑣 ) = 2𝜋 [2𝜋], donc
Pour finir, on a : 2(𝑢⃗ , 𝑣 ) = 0 [2𝜋].
(−𝑢 ⃗ , −𝑣 ) = (−𝑢 ⃗ , 𝑣 ) + 𝜋 [2𝜋] donc Réciproquement, si 2(𝑢 ⃗ , 𝑣 ) = 0 [2𝜋],
(−𝑢 ⃗ , −𝑣 ) = (𝑢 ⃗ , 𝑣 ) + 2𝜋 [2𝜋] d’où on alors (𝑢 ⃗ , 𝑣 ) = 0 [𝜋], c'est-à-dire
déduit (−𝑢 ⃗ , −𝑣 ) = (𝑢 ⃗ , 𝑣 ) [2𝜋]. ⃗ , 𝑣 ) = 0 [2𝜋] ou (𝑢
(𝑢 ⃗ , 𝑣 ) = 𝜋 [2𝜋].
Finalement, on a bien démontré : 𝑢 ⃗
et 𝑣 colinéaires ⇔ 2(𝑢 )
⃗ ,𝑣 = 0 [2𝜋].
31. On note A et B les points du
cercle trigonométrique tels que les
⃗⃗⃗⃗⃗ et OB
vecteurs OA ⃗⃗⃗⃗⃗ ont
respectivement même direction et
même sens que 𝑢 ⃗ et 𝑣 . 1. Un angle plat (respectivement droit,
1. 𝑢
⃗ et 𝑣 colinéaires de même sens respectivement nul) correspond à
𝜋
⇔ OA⃗⃗⃗⃗⃗ et OB
⃗⃗⃗⃗⃗ colinéaires de même un angle de 𝜋 (respectivement 2 ou
𝜋
sens ⇔∗ ⃗⃗⃗⃗⃗
OA = ⃗⃗⃗⃗⃗
OB ⇔ A = B (en − , respectivement 0) radian.
2
utilisant le fait que ⃗⃗⃗⃗⃗
OA et ⃗⃗⃗⃗⃗
OB ont
même norme 1)
2. La mesure principale d’un angle
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ orienté de vecteurs est l’unique
Si A = B, alors (𝑢 ⃗ , 𝑣 ) = (OI OB) −
mesure de cet angle, exprimée en
⃗⃗⃗⃗ , OA
(OI ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (OI
⃗⃗⃗⃗ , OB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) − (OI
⃗⃗⃗⃗ , OB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
radian, qui appartient à l’intervalle
0 [2𝜋]. ]−𝜋; 𝜋].
Réciproquement, si (𝑢 ⃗ , 𝑣 ) = 0 [2𝜋],
on a A = B. 3. Si 𝑢⃗ ; 𝑣 et 𝑤⃗⃗ sont trois vecteurs non
On a bien démontré : 𝑢 ⃗ et 𝑣 nuls, alors : (𝑢
⃗ , 𝑣 ) + (𝑣 , 𝑤
⃗⃗ ) = (𝑢 ⃗⃗ ).
⃗ ,𝑤
colinéaires de même sens ⇔
⃗ , 𝑣 ) = 0 [2𝜋].
(𝑢
4. Soit 𝜃 une mesure d’angle donnée. Si
on note M l’unique point du cercle
2. 𝑢
⃗ et 𝑣 colinéaires de sens opposés ⃗⃗⃗⃗ , OM
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
trigonométrique tel que (OI
⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗
OA et ⃗⃗⃗⃗⃗
OB colinéaires de sens
𝜃 [2𝜋], alors cos(𝑥) et sin(𝑥) sont
opposés ⇔∗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
OA = −OB respectivement l’abscisse et
l’ordonnée du point M.
5. cos(𝑥) = cos(−𝑥) = sin (𝜋2 − 𝑥) ; 14. 13𝜋
3
=
𝜋
3
5𝜋
[2𝜋] ; − 4 =
3𝜋 9𝜋 𝜋 35𝜋
sin(−𝑥) = sin(𝑥 + 𝜋) = cos (𝑥 + 4
[2𝜋] ; − 2 = − 2 [2𝜋] ; 6 =
𝜋 𝜋
); sin(𝜋 − 𝑥) = sin(𝑥) ; cos(𝜋 − 𝑥) − [2𝜋] ; −𝜋 = 𝜋 [2𝜋] .
2 6
n’est égal à aucune autre expression
proposée.
15. a. B ; A ; D ; J ; I ; C’.
b. E ; F’ ; J’ ; I ; C’ ; F’.

16. √3 1 1 √3
a. A ( 2 ; 2) ; D (− 2 ; 2
);
√2 √2 √2 √2
E (− 2 2
; ). b. B ( 2 ; 2 ) ;
6. 45° = 𝜋4 rad ; 30° = 𝜋6 rad ; 135° = √3 1 1 √3
F (− 2 ; 2); C′ (2 ; − 2 ).
3𝜋 5𝜋
4
rad ; 150° = 6
rad ; 180° = 𝜋 rad. 1 √3 √2 √2
c. C (2 ; 2 ) ; E′ (− 2 ; − 2 );
7. 60° = 𝜋3 rad ; 90° = 𝜋2 rad ; 120° = √3 1 1 √3
A′ ( 2 ; − 2). d. D′ (− 2 ; − 2 ) ;
2𝜋 7𝜋
rad ; 210° = rad ; 270° = √3 1 √2 √2
3 6 F′ (− 2 ; − 2); B′ ( 2 ; − 2 ).
3𝜋
rad.
2
17. I(1; 0) ; B (− ;
1 √3
);
8. 0° = 0 rad ; 15° = 𝜋
12
rad ; 225° = 1 √3
2 2

5𝜋 4𝜋 D (− 2 ; − 2
).
rad ; 240° = rad ; 390° =
4 3
13𝜋
6
rad. 18. 1 √3
I(1; 0) ; A (2 ; 2
);
1 √3 1 √3
9. 18° = 10𝜋 rad ; 20° = 𝜋9 rad ; 50° = B (− 2 ;
1
2
) ; C(−1; 0) ; D (− 2 ; − 2
)
√3
5𝜋
rad ; 72° =
2𝜋
rad ; 450° =
5𝜋
rad. ; E( ;− ).
2 2
18 5 2

10.
𝜋 𝜋
6
rad = 30° ; 4 rad = 45° ;
3𝜋 7𝜋
rad = 135° ; rad = 210° ;
4 6
2𝜋
3
rad = 120°.

11. 𝜋
3
rad = 60° ;
𝜋
2
rad = 90° ; 19. a.
5𝜋 5𝜋
6
rad = 150° ; 3
rad = 300° ;
𝜋 rad = 180°.

12. 2𝜋
3
rad = 120° ;
3𝜋
2
rad =
2𝜋
270° ; 2𝜋 rad = 180° ; 5
rad =
𝜋
144° ; 12
rad = 15°. b.
13. 13𝜋
6
𝜋 29𝜋
= 6 [2𝜋] ; − 4 =
3𝜋 16𝜋 2𝜋 11𝜋
4
[2𝜋] ; 3 = − 3 [2𝜋] ; 2 =
𝜋 14𝜋 4𝜋
2
[2𝜋] ; 5 = 5 [2𝜋] .
Par 2π-périodicité de la fonction cos,
et en utilisant les valeurs
remarquables du cours, on a :
5𝜋 5𝜋
𝑐𝑜𝑠 (− 3
)= 𝑐𝑜𝑠 (− 3
+ 2𝜋) =
𝜋 1
𝑐𝑜𝑠 ( 3 ) = 2
De la même façon, les propriétés de
c.
cours sur les angles
20. 1. (OI ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 ) = 𝜋 [2𝜋] et
⃗⃗⃗⃗ , OM
3
associés permettent d’obtenir :
11𝜋 11𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 ) = − 𝜋 [2𝜋].
⃗⃗⃗⃗ , OM
(OI 𝑠𝑖𝑛 ( 6
) = −𝑠𝑖𝑛 (𝜋 − 6
) =
3
𝜋 𝜋 𝜋 1
2. 𝑥 = − + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = + 2𝑘𝜋 −𝑠𝑖𝑛 ( ) = −
3 3 6 2
où 𝑘 est un entier relatif. En utilisant à nouveau la 2π-
périodicité de la fonction cos, on a :
21. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗3 ) = 𝜋 [2𝜋] et
⃗⃗⃗⃗ , OM
1. (OI
4 9𝜋
𝑐𝑜𝑠 ( 4 ) = 𝑐𝑜𝑠 ( 4 +
𝜋 8𝜋
)=
3𝜋 4
⃗⃗⃗⃗ , OM
(OI ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗4 ) = [2𝜋].
4 𝜋 𝜋 √2
𝜋 3𝜋 𝑐𝑜𝑠 ( 4 + 2𝜋) = 𝑐𝑜𝑠 ( 4 ) = 2
2. 𝑥 = + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 =
4 4
+ 2𝑘𝜋 où
𝑘 est un entier relatif. 29. sin (−

4
) =−
√2
2
;

22. 1. cos(𝑥) ≥
√2
2
.
𝜋
2. − 4 ≤ 𝑥 ≤ sin (
19π
2
) = −1 ;
20π
cos ( 3 )
1
= − 2.
𝜋
4
.
30. 8π
cos ( ) = − ; sin (
3
1
2
17π
6
) =
23. 1. sin(𝑥) ≥
1
2
.
𝜋
2. ≤ 𝑥 ≤
6
5𝜋
6
. 1
2
;
2 020π
cos ( 3 ) =
1
− 2.

24. 1. Dans ] − π ; π] : 𝑥 ∈ 31. a et b sont égaux à 0.


5𝜋 𝜋 5𝜋
{− 6 ; − 6 }. Dans ℝ : − 6 + c et e sont égaux à 2cos(𝑥).
𝜋
2𝑘𝜋 ; − 6 + 2𝑘𝜋 où 𝑘 est un entier 32.
relatif. 6𝜋 𝜋
a. 𝑐𝑜𝑠 ( 5 ) = 𝑐𝑜𝑠 (𝜋 + 5 ) =
5𝜋 𝜋
2. 𝑥 ∈ [− 6 ; − 6 ]. 𝜋
−1−√5
−𝑐𝑜𝑠 ( 5 ) = 4
par propriété des
25. a. 𝑥 ∈ [ ;
𝜋 3𝜋
4 4
] 𝜋 𝜋
angles associés 5 et 𝜋 + 5 .
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 1+√5
b. 𝑥 ∈ ]− 3 ; 3 [ b. 𝑐𝑜𝑠 (− 5 ) = 𝑐𝑜𝑠 ( 5 ) = 4 par
𝜋 𝜋
c. 𝑥 ∈ ]−𝜋; − 3 [ ∪ ] 3 ; 𝜋] parité de cos.
𝜋 𝜋
c. 𝑠𝑖𝑛² ( 5 ) + 𝑐𝑜𝑠² ( 5 ) = 1 par
26. a. (DE ⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
⃗⃗⃗⃗⃗ , DC 7𝜋
12
[2𝜋]
propriété fondamentale de la
𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ , ED
b. (AE ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − [2𝜋] 𝜋
3 trigonométrie, donc 𝑠𝑖𝑛² ( 5 ) = 1 −
11𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ , AB
c. (AE ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − 12 [2𝜋] 𝜋 1+2√5+5
𝑐𝑜𝑠² ( 5 ) = 1 − 4²
=1−
27. ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
a. (AD
𝜋
AB) = − 2 [2𝜋] 6+2√5
=
10−2√5
4² 4²
b. (CB ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − 3𝜋 [2𝜋]
⃗⃗⃗⃗⃗ , CD 𝜋
4 Comme 0<5< 𝜋, on en déduit que
𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
c. (BC, CD) = 4 [2𝜋] 𝜋 𝜋
𝑠𝑖𝑛 ( 5 ) > 0, donc que 𝑠𝑖𝑛 ( 5 ) =
28. √10−2√5
=
√2√5−√5
.
4 4
3𝜋 5𝜋 2𝜋
d. On remarque que 10 = 10
− 10 =
𝜋 𝜋 3𝜋 𝜋 𝜋
2
− 5 donc 𝑠𝑖𝑛 ( 10 ) = 𝑠𝑖𝑛 ( 2 − 5 ) =
𝜋 1+√5
𝑐𝑜𝑠 ( 5 ) = 4
par propriété des
𝜋 𝜋 𝜋
angles associés 5 et 2 − 5 .

33. a. sin (−
π
10
) =
1−√5
4
π √2√5+√5
b. cos (10) = 4 c. f est définie sur ℝ.
2π √2√5+√5
c. sin ( ) =
5 4
9π −1+√5
d. sin (10) = 4 .

34. 7π
sin ( ) = √
24
4−√2+√6
8
.

38. 1. Faux. Par exemple,


π
l’équation cos(𝑥) = cos ( 2 ) a deux
π
solutions dans ] − π ; π], qui sont − 2
π
et 2 .
2. Vrai. Par exemple, l’équation
35. cos(𝑥) = cos(0) a une unique
solution dans ] − π ; π], qui est 0.
36. 𝐶𝑎 correspond à 𝑔3 ; 𝐶𝑏 3. Faux. Il y a deux mesures
principales pour lesquelles
correspond à 𝑔2 ; 𝐶𝑐 correspond à
π 3π
𝑔1 . cos(𝑥) = sin(𝑥), qui sont 4 et − 4
.
4. Vrai. L’imparité de f donne
37. a. f est définie sur ℝ. T T
𝑓 ( ) = −𝑓 (− ) et sa T-périodicité
2 2
T T
donne 𝑓 (− 2 ) = 𝑓 (2 ).
T T
On en déduit 𝑓 ( ) = −𝑓 ( ) donc
2 2
T T
2𝑓 (2 ) = 0 donc 𝑓 (2 ) = 0.

39. 𝜋
1. 2
1
2. 2 = 0,5 est
un nombre décimal.
5𝜋
3. − 6
4. 0
b. f est définie sur [4; +∞[. √3
5. − 2 6. 0
7. [−𝜋; 0] 8. −sin(𝑥)
𝜋
b. 𝑥 = − 3 + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = 2𝑘𝜋 ou 𝑥 =
𝜋
3
+ 2𝑘𝜋, où 𝑘 est un entier relatif.

40. 2. a. 𝑥 = −
5𝜋
6
+ 2𝑘𝜋 ou 𝑥 =
5𝜋
6
+
𝜋 𝜋
a. 𝑥 = + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = − + 2𝑘𝜋 où 2𝑘𝜋, où 𝑘 est un entier relatif.
6 6 3𝜋 3𝜋
𝑘 est un entier relatif. b. 𝑥 = − 4
+ 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = 4
+ 2𝑘𝜋,
𝜋 3𝜋
b. 𝑥 = − + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = − + 2𝑘𝜋 où 𝑘 est un entier relatif.
4 4 3𝜋 𝜋
où 𝑘 est un entier relatif. c. 𝑥 = − 4
+ 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = − 4 + 2𝑘𝜋
𝜋 3𝜋
41. 𝜋
a. 𝑥 = 3 + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 =
2𝜋
3
+ ou 𝑥 = 4
+ 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = 4 + 2𝑘𝜋, où
𝑘 est un entier relatif.
2𝑘𝜋 où 𝑘 est un entier relatif.
𝜋 3𝜋
b. 𝑥 = − 4 + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = − 4
+ 2𝑘𝜋 Pour les exercices 52 à 54, par abus de
où 𝑘 est un entier relatif. notation, on écrit les égalités avec les
mesures principales.
42. a. 𝑥 ∈ {
3𝜋 5𝜋
; }
4 4
b. 𝑥 ∈ {− ; }
6 6
𝜋 𝜋
52. ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
a. (CD
𝜋
CB) = [2𝜋]
2
𝜋 𝜋
c. 𝑥 ∈ {− 2 ; 2 } b. (IB ⃗⃗⃗ ) = − 𝜋 [2𝜋]
⃗⃗⃗ , IC
3
𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗
43. a. 𝑥 ∈ {−
2𝜋 2𝜋
; }
3 3
c. (CD CJ) = − 4 [2𝜋]

b. 𝑥 ∈ {0; 𝜋} 53. ⃗⃗⃗⃗⃗ , DC


a. (BC
𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − [2𝜋]
2
5𝜋 17𝜋 𝜋
c. 𝑥 ∈ { 6 ; 6
} ⃗⃗⃗⃗⃗ , IB
b. (CB ⃗⃗⃗ ) = − [2𝜋]
3
𝜋
44. 𝜋 𝜋
a. 𝑥 ∈ [− 2 ; 2 ]
⃗⃗⃗ , DJ
c. (CJ ⃗⃗⃗⃗ ) = −
4
[2𝜋]
𝜋 𝜋
b. 𝑥 ∈ [− 3 ; 3 ] 54. ⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
a. (CI
𝜋
DB) = − 6 [2𝜋]
11𝜋
⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗
45. b. (CI CJ) = 12 [2𝜋]
5𝜋
a. 𝑥 ∈ [0; 𝜋] b. 𝑥 ∈ ]−
3𝜋 3𝜋
; [ ⃗⃗⃗ , AB
c. (IC ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − [2𝜋]
4 4 6

46. 𝜋 3𝜋
a. 𝑥 ∈ [ 2 ;
2
] 55.
𝜋 𝜋 1.Une double relation de Chasles
b. 𝑥 ∈ ]−𝜋; − 2 ] ∪ [ 2 ; 𝜋] ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
donne (DT ⃗⃗⃗⃗⃗ , DB
AE) = (DT ⃗⃗⃗⃗⃗ ) +
47. a. 𝑥 ∈ [−
2𝜋
3
𝜋
; − 3]
4𝜋 5𝜋
∪[3 ; 3
] ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(DB ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) + (AB AE) [2𝜋]. Or
b. ∅ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
(DB, AB) = (−DB, −AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (BD
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
BA)
11𝜋 𝜋 𝜋 11𝜋 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (DT
⃗⃗⃗⃗⃗ , AE ⃗⃗⃗⃗⃗ , DB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) +
c. 𝑥 ∈ [− ;− ] ∪[ ; ] [2𝜋], donc (DT
6 6 6 6
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(BD ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
BA) + (AB AE) [2𝜋].
48. 𝑎 ∈ {−
2√2 2√2
3
; 3 } ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
2. (DT
1
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
DB) = 2 × (DC
1
DB) = 2 ×
49. 4 4
𝑎 ∈ {− 5 ; 5}
𝜋
4
=
𝜋
8
[2𝜋]
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (BD
⃗⃗⃗⃗⃗ , BA ⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (BC
⃗⃗⃗⃗⃗ , BC ⃗⃗⃗⃗⃗ , BA
⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
50. 𝜋 𝜋 𝜋 5𝜋
a. 𝑥 ∈ {− ; ; ;
3 6 3 6
}
𝜋
(BD
𝜋 5𝜋
3𝜋 𝜋 2
+3= 6
[2𝜋]
b. 𝑥 ∈ {0; − 4 ; − 4 }
⃗⃗⃗⃗⃗ , AE
(AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (AB
⃗⃗⃗⃗⃗ , AC
⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (AC
⃗⃗⃗⃗⃗ , AE
⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
2𝜋 2𝜋
c. 𝑥 ∈ [− 3 ; 3 ] 𝜋 𝜋 7𝜋
3
+4= 12
[2𝜋]
51. 1. a. 𝑋 ∈
1
{2 ; 1}
Donc (DT ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (DT
⃗⃗⃗⃗⃗ , AE ⃗⃗⃗⃗⃗ , DB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) + = 0 [2𝜋]
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜋 5𝜋 7𝜋 Par propriété de cours, on en déduit
(BD BA) + (AB AE) = + + =
8 6 12
37𝜋 que ⃗⃗⃗⃗
CF et ⃗⃗⃗⃗⃗
CA sont colinéaires, donc
24
[2𝜋] que A ; C et F sont alignés.
2(DT ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 74𝜋 [2𝜋]
⃗⃗⃗⃗⃗ , AE =
26𝜋 13𝜋
24 58. 1.a. On a tout d’abord
[2𝜋] = [2𝜋] ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜋 𝜋 5𝜋
24 12 (ED EB) = 3 + 2 = 6 [2𝜋], puis, à
2(DT ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≠ 𝜋 [2𝜋] donc l’angle
⃗⃗⃗⃗⃗ , AE l’aide de la propriété sur la somme
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(DT AE) n’est pas droit, et les des angles dans le triangle BED :
droites (DT) et (AE) ne sont pas ⃗⃗⃗⃗⃗ , BD
2(BE ⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (ED
⃗⃗⃗⃗⃗ , EB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋 [2𝜋], ce
perpendiculaires. ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
qui donne 2(BE
5𝜋
BD) = 𝜋 − 6 =
56. 1. (BC⃗⃗⃗⃗⃗ , BA
⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ , AC
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋
6
[2𝜋].
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(CB AB) + (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AC) = (CB ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AC) [2𝜋] On en déduit finalement que :
2. (BC⃗⃗⃗⃗⃗ , BA
⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ , AC
⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (CA ⃗⃗⃗⃗⃗ , CB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗⃗ , BD
2(BC ⃗⃗⃗⃗⃗ , BE
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 2[(BC ⃗⃗⃗⃗⃗ ) +
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(CB ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AC) + (CA ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
CB) = (CA AC) = ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(BE BD)] [2𝜋]
𝜋 [2𝜋] ⃗⃗⃗⃗⃗ , BE
= 2(BC ⃗⃗⃗⃗⃗ ) +

57. ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗


1. (CD
𝜋
CA) = 4 [2𝜋] ;
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
2(BE BD) [2𝜋]
𝜋 𝜋
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜋 =2× + [2𝜋]
(CE CD) = [2𝜋]. 3 6
3 5𝜋
2. Comme ECF est isocèle en E, on a = [2𝜋]
6
⃗⃗⃗⃗ , CE
(CF ⃗⃗⃗⃗ ) = (FE ⃗⃗⃗⃗ ) [2𝜋] (1)
⃗⃗⃗⃗ , FC b. Un raisonnement similaire au
D’autre part, on a : (EC ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗
EF) = ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
précédent donne : 2(CA CB) =
𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ , EF
(ED ⃗⃗⃗⃗ ) − (ED ⃗⃗⃗⃗ ) = − 𝜋 =
⃗⃗⃗⃗⃗ , EC 𝜋
6
[2𝜋], puis par propriété de cours
2 3
𝜋 ⃗⃗⃗⃗⃗ , BC
sur les angles orientés : 2(AC ⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
6
[2𝜋] (2)
𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
2(CA CB) = [2𝜋].
En appliquant la propriété obtenue 6
précédemment sur la somme des c. 2(AC ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
BD) = 2[(AC BC) +
angles dans le triangle CFE : ⃗⃗⃗⃗⃗ , BD
(BC ⃗⃗⃗⃗⃗ )] [2𝜋]
⃗⃗⃗⃗ , CE
(CF ⃗⃗⃗⃗ ) + (FE ⃗⃗⃗⃗ ) + (EC
⃗⃗⃗⃗ , FC ⃗⃗⃗⃗ , EF
⃗⃗⃗⃗ ) =
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
= 2(AC BC) +
𝜋 [2𝜋] ; puis à l’aide de (1) et (2) :
𝜋 ⃗⃗⃗⃗⃗ , BD
2(BC ⃗⃗⃗⃗⃗ ) [2𝜋]
2(CF ⃗⃗⃗⃗ , CE
⃗⃗⃗⃗ ) + = 𝜋 [2𝜋] 𝜋 5𝜋
6 = 6
+ 6
[2𝜋]
𝜋
2(CF ⃗⃗⃗⃗ , CE
⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋 − [2𝜋] = 𝜋 [2𝜋]
6
5𝜋 On en déduit donc que (AC ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
BD) est
2(CF ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗
CE) = [2𝜋]
6 un angle droit, et que (AC) et (BD)
3. À l’aide d’une double relation de sont perpendiculaires.
Chasles, on a : 2. Comme les triangles ABC et DFA
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
2(CF CA) = 2[(CF ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗
CE) + sont isométriques (superposables),
⃗⃗⃗⃗ , CD
(CE ⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (CD
⃗⃗⃗⃗⃗ , CA
⃗⃗⃗⃗⃗ )] [2𝜋] on en déduit que AC=AD (on peut
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗ 𝜋 aussi raisonner avec (AE) qui est un
= 2(CF CE) + 2 × +
3 axe de symétrie de la figure).
𝜋
2× 4
[2𝜋] De plus, (AC ⃗⃗⃗⃗⃗ , AD
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (AC
⃗⃗⃗⃗⃗ , AB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) +
5𝜋 2𝜋 𝜋
= 6
+ 3
+ 2 [2𝜋] ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(AB AF) + (AF ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AD) [2𝜋]
= 2𝜋 [2𝜋]
𝜋 𝜋 7𝜋 𝜋
= − 12 + 2 − 4. cos ( ) = cos (𝜋 − ) =
8 8
𝜋
[𝜋] 𝜋 √2+√2 5𝜋
12
𝜋
−cos ( ) = − et cos ( ) =
8 2 8
= 3
[𝜋]
𝜋 𝜋 𝜋 √2−√2
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ cos ( + ) = −sin ( ) = − .
On a donc AC=AD et (AC AD) = 2 8 8 2
𝜋
3
[𝜋], d’où on déduit que ACD est un 60. ̂ = 𝜋 − 𝜋 = 5𝜋 rad
1. On a I′OA 6 6
triangle équilatéral. ̂ = OI′A
̂ = (𝜋 − 1 5𝜋 𝜋
donc II′A 2 6
) = 12
59. 1. On a IH = OI − OH = 1 − rad.
𝜋 √2 2−√2 𝜋
cos ( 4 ) =1 − 2 = , et donc : 2. I ′ H = I ′ O + OH = 1 + cos ( 6 ) =
2
2 √3
√2 1+ .
IM 2 = IH 2 + HM 2 = (1 − 2
) + 2

𝜋 2 √2 √2
2 3. Dans le triangle I’HA rectangle en
(sin ( 4 )) = 1 − 2 + (2) + ̂ ) = I′H donc I ′ H =
2 H, on a cos( HI′A I′A
2
√2 1 1 𝜋
( 2 ) = 1 − √2 + 2 + 2 = 2 − √2, I′A cos ( ).
12
d’où on déduit que IM = √2 − √2. 4. a. Le triangle OIA étant isocèle en
̂ = 𝜋 − 𝜋 = 3𝜋 rad donc
2. On a I′OM ̂ = 1 (𝜋 − IOA
O, on a OIA ̂)=
4 4 2
1 3𝜋 𝜋 1 𝜋 5𝜋
̂=
OI′M (𝜋 − ) = rad. (𝜋 − ) = rad.
2 4 8 2 6 12
En raisonnant dans le triangle OIM En raisonnant dans le triangle OIA
̂ =
isocèle en O, on a OIM ̂ =
isocèle en O, on a OIA
1
1
̂ ) = 1 (𝜋 − 𝜋) = 3𝜋 rad.
(𝜋 − IOM ̂ ) = (𝜋 − 𝜋) = 5𝜋 rad.
(𝜋 − IOA
1
2 2 4 8 2 2 6 12
̂ = 𝜋 − IÎ
Enfin, on a I′MI ′ M − I ′̂
IM = ̂ = 𝜋 − IÎ
Enfin, on a I′AI ′ A − Î
′ IA =

𝜋 3𝜋 𝜋 𝜋 5𝜋 𝜋
𝜋− − = rad, ce qui prouve 𝜋− − = rad, ce qui prouve
8 8 2 12 12 2
que I’MI est rectangle en M, et on que I’MI est rectangle en M.
̂ ) = IM ,
peut donc écrire sin(II′M b. Dans le triangle I’MI rectangle en
I′I
𝜋 IM
̂ ) = I′A ,
M, on peut écrire cos(II′A
c'est-à-dire sin ( ) = et donc I′I
8 2 𝜋 I′A
𝜋 c'est-à-dire cos (12) = 2 et donc
IM = 2sin ( 8 ).
𝜋
3. À l’aide des résultats des I′A = 2cos (12).
𝜋 𝜋
questions 1. et 2. on obtient 5. I ′ H = I ′ A cos ( ) = 2cos ( ) ×
12 12
𝜋 IM √2−√2 𝜋 𝜋
sin ( 8 ) = 2
= 2
. cos (12) = 2cos² (12)
𝜋 𝜋
cos² ( 8 ) + sin² ( 8 ) = 1 donc 6. En égalant les deux expressions
𝜋 𝜋 trouvées pour I’H, on obtient
cos² ( 8 ) = 1 − sin² ( 8 ) = 1 − 𝜋 √3
2 2cos² (12) = 1 + 2
, c'est-à-dire
√2−√2 2−√2 2+√2
( 2 ) =1− 4 = 4 . 𝜋 2+√3
cos² (12) = 4
.
𝜋 𝜋 𝜋
0 < 8 < 2 donc cos ( 8 ) > 0. 𝜋 𝜋
0 < 12 < 2 donc cos (12) > 0.
𝜋

𝜋
On en déduit donc que cos ( ) = On en déduit donc que cos (12) =
𝜋
8
√2+√2
√2+√2 = . √2+√3 =
√2+√3
4 2
4 2
.
2
√6+√2 6+2√12+2 8+4√3
7. ( ) = = =
4 16 16
2+√3 √6+√2
4
et comme 4 > 0, on a
√6+√2 2+√3 √2+√3
4
=√ 4
= 2
.

61.
► La fonction sin est connue (voir cours).
𝜋
► La fonction 𝑥 ↦ sin (𝑥 + 2 ) se déduit de la fonction sin par translation de vecteur
𝜋
− 𝑖.
2
𝜋
(Remarque : sin (𝑥 + 2 ) = cos(𝑥) donc on obtient la courbe représentative de cos)
𝜋
► La fonction 𝑥 ↦ sin (𝑥 + 4 ) se déduit de la fonction sin par translation de vecteur
𝜋
− 4 𝑖.

62. ► La fonction cos est connue (voir cours).


► La fonction 𝑥 ↦ cos(𝑥 + 𝜋) se déduit de la fonction cos par translation de vecteur
−𝜋𝑖.
𝜋
► La fonction 𝑥 ↦ cos (𝑥 + ) se déduit de la fonction cos par translation de vecteur
2
𝜋
− 𝑖.
2
𝜋 𝜋 𝜋
63. a. 𝑓(−𝑥) = 3 + 2 cos(−𝑥) = 𝑦 = sin′ ( ) (𝑥 − ) + sin ( ) , c'est-
3 3 3
3 + 2 cos(𝑥) = 𝑓(𝑥) donc 𝑓 est 1 𝜋 √3
à-dire 𝑦 = 2 (𝑥 − 3 ) + 2 , ce qui
paire. 1 3√3−𝜋
𝑓(𝑥 + 2𝜋) = 3 + 2 cos(𝑥 + 2𝜋) = donne 𝑦 = 2 𝑥 + 6 .
3 + 2 cos(𝑥) = 𝑓(𝑥) donc 𝑓 est 2𝜋-
périodique.
66. 𝑓 ; 𝑔 et ℎ ont respectivement
pour courbes représentatives
b. 𝑔(−𝑥) = (sin(−𝑥))2 =
𝒞4 ; 𝒞2 et 𝒞1 .
(−sin(𝑥))2 = (sin(𝑥))2 = 𝑔(𝑥) donc
𝑔 est paire. 67. 𝑓 ; 𝑔 et ℎ ont respectivement
𝑔(𝑥 + 𝜋) = (sin(𝑥 + 𝜋))2 = pour courbes représentatives
(−sin(𝑥))2 = (sin(𝑥))2 = 𝑔(𝑥) donc 𝒞2 ; 𝒞1 et 𝒞3 .
𝑔 est 𝜋-périodique.
c. ℎ(−𝑥) = |sin(−𝑥)| = |−sin(𝑥)| = 68. 𝑓 ; 𝑔 et ℎ ont respectivement
|sin(𝑥)| = ℎ(𝑥) donc ℎ est paire. pour courbes représentatives
ℎ(𝑥 + 𝜋) = |sin(𝑥 + 𝜋)| = 𝒞4 ; 𝒞4 et 𝒞2 .
|−sin(𝑥)| = |sin(𝑥)| = ℎ(𝑥) donc ℎ 69. 𝑓 ; 𝑔 et ℎ ont respectivement
est 𝜋-périodique. pour courbes représentatives
d. 𝑝(−𝑥) = (cos(−𝑥))2 − 𝒞2 ; 𝒞3 et 𝒞1 .
(sin(−𝑥))2 = (cos(𝑥))2 −
(− sin(𝑥))2 = (cos(𝑥))2 − 70. 1. Pour tout 𝑛 ≥ 0, on a
(𝑛+1)𝜋 𝑛𝜋 𝜋 𝜋
(sin(𝑥))2 = 𝑝(𝑥) donc 𝑝 est paire. 𝑢𝑛+1 = 2
= 2
+ 2 = 𝑢𝑛 + 2
𝑝(𝑥 + 𝜋) = (cos(𝑥 + 𝜋))2 − donc (𝑢𝑛 ) est la suite arithmétique
(sin(𝑥 + 𝜋))2 = (− cos(𝑥))2 − de premier terme 𝑢0 = 0 et de
(− sin(𝑥))2 = (cos(𝑥))2 − 𝜋
raison 2 .
(sin(𝑥))2 = 𝑝(𝑥) donc 𝑝 est 𝜋- 4𝑘𝜋
périodique. 2. • cos(𝑢4𝑘 ) = cos ( 2
) =
cos(2𝑘𝜋) = 1
64. a. 𝑓(−𝑥) = −𝑥 cos(−𝑥) =
• cos(𝑢4𝑘+1 ) = cos (
4(𝑘+1)𝜋
) =
−𝑥 cos(𝑥) = −𝑓(𝑥) donc 𝑓 est 2
𝜋 𝜋
impaire. cos (2𝑘𝜋 + 2 ) = cos ( 2 ) = 0
b. 𝑔(−𝑥) = −𝑥 sin(−𝑥) = 4(𝑘+2)𝜋
• cos(𝑢4𝑘+2 ) = cos ( 2 ) =
−𝑥(− sin(𝑥)) = 𝑥 sin(𝑥) = 𝑔(𝑥)
donc 𝑔 est paire. cos(2𝑘𝜋 + 𝜋) = cos(𝜋) = −1
4(𝑘+3)𝜋
c. ℎ(−𝑥) = (−𝑥)² cos(−𝑥) = • cos(𝑢4𝑘+3 ) = cos ( 2
) =
𝑥 2 cos(𝑥) = ℎ(𝑥) donc ℎ est paire. 3𝜋 3𝜋
cos (2𝑘𝜋 + ) = cos ( 2 ) = 0
d. 𝑝(−𝑥) = −𝑥 (sin(−𝑥))2 = 2
3. cos(𝑢1789 ) = cos(𝑢4×447+1 ) = 0
−𝑥 (− sin(𝑥))2 = −𝑥 (sin(𝑥))2 =
−𝑝(𝑥) donc 𝑝 est impaire. 71. 1. a. Il semble graphiquement
65. 𝜋
On a sin ( ) =
3
√3
2
et
que les antécédents de 3 par 𝑓 dans
𝜋
𝜋 𝜋 1
[0; 3𝜋] sont et 2𝜋.
2
sin′ ( 3 ) = cos ( 3 ) = 2. 𝜋
𝜋 2 −𝜋
2
L’équation de la tangente à la courbe b. 𝑓 ( 2 ) = 3 − 5 sin ( 3
)=3−
représentative de sin au point 5 sin (
𝜋−𝜋
)
0
= 3 − 5 sin (3) = 3 −
𝜋 3
d’abscisse 3 est :
0=3
2×2𝜋−𝜋 (c'est-à-dire à 0:00 ; 1:05 ; 2:11 ;
𝑓(2𝜋) = 3 − 5 sin ( ) =3−
3
3𝜋 3:16 ; 4:22 ; 5:27 ; 6:33 ; 7:38 ; 8:44 ;
5 sin ( 3 ) = 3 − 5 sin(𝜋) = 3 − 0 = 9:49 ; 10:55).
3 4. À 10:04, le nombre de minutes
2. 𝑓(𝑥 + 3𝜋) = 3 − écoulées vaut 𝑡 = 10 × 60 + 4 =
2(𝑥+3𝜋)−𝜋
5 sin ( ) =3 − 604.
3
2𝑥+6𝜋−𝜋 2𝑥−𝜋 Dans le repère orthonormé unitaire
5 sin ( 3 ) = 3 − 5 sin ( 3 +
(en cm) centré en O et dont l’axe des
6𝜋 2𝑥−𝜋 ⃗⃗⃗⃗
3
) = 3 − 5 sin ( 3 + 2𝜋) = 3 − abscisses est dirigé par
OI
, on a :
⃗⃗⃗⃗ ‖
‖OI
2𝑥−𝜋
5 sin ( 3 ) = 𝑓(𝑥) G(85cos(𝑓(604)); 85sin(𝑓(604))) et
3. Les antécédents de 3 par 𝑓 dans ℝ P(50cos(𝑔(604)); 50sin(𝑔(604))).
𝜋
sont les valeurs 𝑥 = 2 + 3𝑘𝜋 et 𝑥 = On en déduit que :
2𝜋 + 3𝑘𝜋 pour tout entier relatif 𝑘. PG =
2
72. √(85
cos(𝑓(604)) − 50 cos(𝑔(604)))

+(85sin(𝑓(604)) − 50sin(𝑔(604)))2
1. L’angle est proportionnel au
temps écoulé. 92𝑐𝑚.
𝜋
À midi, on a 𝑓(0) = 2 . L’aiguille aura 73. 1
1. 𝐾 (2 ; 0) ; 𝐽(0; 1) et
réalisé un tour complet (dans le sens 𝑀(cos(𝑥); sin(𝑥)) donc :
négatif) lorsque 60 minutes se 1 2
seront écoulées. On a donc 𝑓(𝑡) = 𝐾𝑀2 = (2 − cos(𝑥)) + sin²(𝑥) =
𝜋 𝑡 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 1
− × 2𝜋 = − 𝑡 =− 𝑡 + . − cos(𝑥) + cos²(𝑥) + 1 −
2 60 2 30 30 2 4
5
2. Un raisonnement analogue au cos²(𝑥) = 4 − cos(𝑥),
précédent, sachant que cette fois
5
l’aiguille aura réalisé un tour donc 𝐾𝑀 = √ − cos(𝑥).
4
complet au bout de 12 × 60 = 720 𝐽𝑀2 = (cos(𝑥))2 + (sin(𝑥) − 1)2 =
𝑡 𝜋
minutes, donne 𝑔(𝑡) = − × cos²(𝑥) + sin²(𝑥) − 2 sin(𝑥) + 1 =
720 2
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 1 − 2 sin(𝑥) + 1 = 2 − 2 sin(𝑥),
2𝜋 = − 𝑡=− 𝑡+ .
2 360 360 2
3. 𝑔(𝑡) = 𝑓(𝑡)[2𝜋] ⟺−
𝜋
𝑡+ donc 𝐽𝑀 = √2 − 2 sin(𝑥).
360 5 5
𝜋 𝜋 𝜋 2. a. 𝑓(−𝑥) = 4 − cos(−𝑥) = 4 −
2
= − 30 𝑡 + 2 + 2𝑘𝜋, où 𝑘 est un
cos(𝑥) = 𝑓(𝑥) donc 𝑓 est paire.
entier. 5 5
𝜋
⟺ − 360 𝑡 + 𝑓(𝑥 + 2𝜋) = 4 − cos(𝑥 + 2𝜋) = 4 −
𝜋 cos(𝑥) = 𝑓(𝑥) donc 2𝜋-périodique.
30
𝑡 = 2𝑘𝜋
b. 𝑔(𝑥 + 2𝜋) = 2 − 2 sin(𝑥 + 2𝜋) =
11𝜋
⟺ 360 𝑡 = 2 − 2 sin(𝑥) = 𝑔(𝑥) donc 2𝜋-
2𝑘𝜋 périodique.
720 3. a. b. Le point M appartient à la
⟺𝑡= 𝑘
11
médiatrice de [JK] si et seulement si
La condition 0 ≤ 𝑡 < 720 donne 0 ≤
720 JM=JK. Les valeurs de 𝑥 ∈ [−𝜋; 𝜋]
𝑘 < 720, soit 0 ≤ 𝑘 < 11. Les
11 cherchées sont donc celles qui
valeurs arrondies à l’entier près sont vérifient 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) : ce sont les
0; 65; 131; 196; 262; 327; abscisses des points d’intersection
donc 𝑡 ∈ { }.
393; 458; 524; 589; 655
des deux courbes. On obtient 𝑥 ≈
Pour ces valeurs, les aiguilles de
−3,0 et 𝑥 ≈ 0,8.
l’horloge sont quasiment alignées
74. 𝜋
sin ( 2 − 𝑥) sin (𝑥 + 2 ) −
𝜋

𝜋 𝜋
cos ( − 𝑥) cos (𝑥 + ) =
2 2
cos(𝑥) cos(𝑥) − sin(𝑥) (− sin(𝑥)) =
cos²(𝑥) + sin²(𝑥) = 1
cos(𝜋 + 𝑥) sin(𝜋 + 𝑥) +
cos(𝜋 − 𝑥) sin(𝜋 − 𝑥) =
− cos(𝑥)(− sin(𝑥)) +
(− cos(𝑥))sin(𝑥) = 0

75. 1. 𝑥 0 𝜋/3 𝜋
2 cos(𝑥) − 1 + 0 −
𝜋
sin(𝑥) 0 + + 0
(2 cos(𝑥) − 1)sin(𝑥) 0 + 0 − 0

2. 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) = 2 cos(𝑥) sin(𝑥) − sin(𝑥) = (2 cos(𝑥) − 1) sin(𝑥).


𝜋 𝜋
𝒞𝑓 est au-dessus de 𝒞𝑔 sur [0; 3 ], et en dessous de 𝒞𝑔 sur [ 3 ; 𝜋].

76. 1. 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) = 4𝑥 sin2(𝑥) − 2𝑥 = 4𝑥 (sin2 (𝑥) − )


1
2
2
√2 √2 √2
= 4𝑥 ((sin(𝑥))2 − ( 2 ) ) = 4𝑥 (sin(𝑥) − 2
) (sin(𝑥) + 2 )

2.𝑥 −𝜋 −3𝜋/4 −𝜋/4 0 𝜋/4 3𝜋/4 𝜋


4𝑥 − − − 0 + + +

sin(𝑥) −
√2 − − − − 0 +
𝜋 0 −
2
+
sin(𝑥) +
√2 + 0 − 0 + + + +
2

𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) + 0 − 0 + 0 − 0 + 0 −
3𝜋 𝜋 𝜋 3𝜋
𝒞𝑓 est au-dessus de 𝒞𝑔 sur [−𝜋; − 4
], sur [− 4 ; 0] et sur [ 4 ;4
].
La courbe représentative de la
77. 1. 𝑓(−𝑥) = − cos(−2𝑥) =
fonction 𝑓 est donc 𝒞4 .
− cos(2𝑥) = 𝑓(𝑥) donc 𝑓 est paire.
5. a. 𝑔𝑘 (0) = 0 ⟺ 𝑓(𝑘) = 0 ⟺
2. 𝑓(𝑥 + 𝜋) = − cos(2(𝑥 + 𝜋)) =
− cos(2𝑘) = 0 ⟺ cos(2𝑘) = 0 ⟺
− cos(2𝑥 + 2𝜋) = − cos(2𝑥) = 𝑓(𝑥) 𝜋 𝜋 𝜋
2𝑘 = 2 [𝜋] ⟺ 𝑘 = 4 [ 2 ].
donc 𝑓 est 𝜋-périodique.
𝜋
𝜋 𝜋 𝜋 𝑔𝑘 (0) = 0 si et seulement si 𝑘 = +
3. 𝑓 ( 6 ) = − cos (2 6 ) = − cos ( 3 ) = 4
𝜋
1 𝑚 2 où 𝑚 est un entier relatif.
− 2.
𝜋 𝜋
4. 𝒞2 n’est pas la courbe cherchée b. 𝑔𝑘 ( ) = 0 ⟺ 𝑓 ( + 𝑘) = 0
4 4
𝜋 1 𝜋
car l’image de 6 ne serait pas − 2. ⟺ − cos (2 ( + 𝑘)) =
4
𝒞1 n’est pas la courbe cherchée car 𝜋
0 ⟺ cos ( 2 + 2𝑘) = 0 ⟺ 2𝑘 =
elle n’est pas symétrique par
𝜋
rapport à (O𝑦). (parité) 0 [𝜋] ⟺ 𝑘 = 0 [ 2 ].
𝒞3 n’est pas la courbe cherchée car 𝜋
𝑔𝑘 ( ) = 0 si et seulement si 𝑘 =
4
elle n’est pas invariante par 𝜋
𝑚 où 𝑚 est un entier relatif.
translation de vecteur −𝜋𝑖. 2
(périodicité)

78.
1. 𝑓(−𝑥) = 1 − cos(−𝑥) = 1 − cos(𝑥) = 𝑓(𝑥) donc la fonction 𝑓 est paire.
2. 𝑓(𝑥 + 2𝜋) = 1 − cos(𝑥 + 2𝜋) = 1 − cos(𝑥) = 𝑓(𝑥) donc la fonction 𝑓 est 2π-
périodique.
3. 𝑓 ′ (𝑥) = −(−𝑠𝑖𝑛(𝑥)) = 𝑠𝑖𝑛(𝑥). Pour 𝑥 ∈ [0; 𝜋], on a sin(𝑥) ≥ 0 donc 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 0.
4. L’étude de signe de 𝑓 ′ (𝑥) sur [0; 𝜋] permet de dresser le tableau de variations suivant :

𝑥 0 𝜋
𝑓 ′ (𝑥) 0 + 0

2
𝑓
0

5. Le tableau précédent donne les variations de 𝑓 et ses tangentes horizontales sur [0;π].
On obtient la représentation de 𝑓 sur [-π;π] par symétrie par rapport à l’axe (O𝑦), car 𝑓
est paire.
On obtient ensuite la représentation de f sur [-π;2π] par translation de vecteur 2π𝑖, car 𝑓
est 2π-périodique.
79. 1 1
1. 𝑓(−𝑥) = 3 sin(−𝑥) = − 3 sin(𝑥) = −𝑓(𝑥) donc la fonction 𝑓 est impaire.
1 1
2. 𝑓(𝑥 + 2𝜋) = sin(𝑥 + 2𝜋) = sin(𝑥) = 𝑓(𝑥) donc la fonction 𝑓 est 2π-périodique.
3 3
1 𝜋
3. 𝑓 ′ (𝑥) = 3 cos(𝑥). Sur [0; 𝜋], on a : 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 0 ⟺ cos(𝑥) ≥ 0 ⟺ 0 ≤ 𝑥 ≤ 2 .
4. L’étude de signe de 𝑓 ′ (𝑥) sur [0; 𝜋] permet de dresser le tableau de variations suivant :

𝑥 0 𝜋/2 𝜋
𝑓 ′ (𝑥) + 0 −

1/3
𝑓
0 0

5. Le tableau précédent donne les variations de 𝑓 et sa tangente horizontale sur [0;π].


On obtient la représentation de f sur [-π;π] par symétrie par rapport à l’axe O, car f est
impaire.
On obtient ensuite la représentation de f sur [-π;2π] par translation de vecteur 2π𝑖, car f
est 2π-périodique.

80. a. 𝑓 ′ (𝑥) = 4 sin (2𝑥 + )


𝜋
4
b. 𝑓 ′ (𝑥) = −2 cos(𝑥) sin(𝑥)
sin(𝑥)
c. 𝑓 ′ (𝑥) =
cos ²(𝑥)

81. 1. 𝑓(−𝑥) = (sin(−𝑥))2 + cos(−𝑥) = (− sin(𝑥))2 + cos(𝑥) = (sin(𝑥))2 +


cos(𝑥) = 𝑓(𝑥) donc 𝑓 est paire.
𝑓(𝑥 + 2𝜋) = (sin(𝑥 + 2𝜋))2 + cos(𝑥 + 2𝜋) = (sin(𝑥))2 + cos(𝑥) = 𝑓(𝑥) donc 𝑓 est 2π-
périodique.
2. 𝑓 ′ (𝑥) = 2 sin(𝑥) cos(𝑥) − sin(𝑥) = (2 cos(𝑥) − 1) sin(𝑥)
3.
𝑥 0 𝜋/3 𝜋
2 cos(𝑥) − 1 + 0 −
𝜋
sin(𝑥) 0 + + 0
𝑓′(𝑥) 0 + 0 − 0
5/4
𝑓
1 −1

82. 1. 𝑓(−𝑥) = −𝑥 + sin(−𝑥) = −𝑥 − sin(𝑥) = −(𝑥 + sin(𝑥)) = −𝑓(𝑥) donc 𝑓 est


impaire.
2. 𝑓 ′ (𝑥) = 1 + cos(𝑥)
3. 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 1 + (−1) = 0 donc 𝑓 est croissante sur [0; 𝜋].
4. Voir figure.
5. a. 𝑓(𝑥 + 2𝜋) = 𝑥 + 2𝜋 + sin(𝑥 + 2𝜋) = 𝑥 + sin(𝑥) + 2𝜋 = 𝑓(𝑥) + 2𝜋.
b. L’arc de courbe de 𝑓 sur [𝜋; 3𝜋] se déduit de l’arc de courbe de 𝑓 sur [−𝜋; 𝜋] par
translation de vecteur 2𝜋𝑖 + 2𝜋𝑗 .
c. La translation de vecteur 2𝜋𝑖 + 2𝜋𝑗 et la symétrie par rapport à O (imparité)
permettent d’obtenir la courbe sur [−3𝜋; 3𝜋].

83. 𝜋 𝜋
1. 𝑓 ( 6 ) = cos ( 6 ) sin ( 6 ) =
𝜋
√3
2
1
×2=
√3
4
𝜋 𝜋 𝜋 √2 √2 1
𝑓 ( ) = cos ( ) sin ( ) = × =
4 4 4 2 2 2
𝜋 𝜋 𝜋 1 √3 √3
𝑓( ) = cos ( ) sin ( ) = × =
3 3 3 2 2 4
2. 𝑓(−𝑥) = cos(−𝑥) sin(−𝑥) = cos(𝑥) (−sin(𝑥)) = − cos(𝑥) sin(𝑥) = −𝑓(𝑥) donc 𝑓 est
impaire.
𝑓(𝑥 + 𝜋) = cos(𝑥 + 𝜋) sin(𝑥 + 𝜋) = − cos(𝑥) (−sin(𝑥)) = cos(𝑥) sin(𝑥) = 𝑓(𝑥) donc f
est π-périodique.
3. 𝑓′(𝑥) = (− sin(𝑥))sin(𝑥) + cos(𝑥) cos(𝑥) = − sin2(𝑥) + cos²(𝑥) = − sin2 (𝑥) + 1 −
sin²(𝑥) = 1 − 2 sin2 (𝑥)
𝜋 1 √2
4. Pour 𝑥 ∈ [0; 2 ] ; 𝑓′(𝑥) ≥ 0 ⟺ 1 − 2 sin2(𝑥) ≥ 0 ⟺ sin2 (𝑥) ≤ 2 ⟺ sin(𝑥) ≤ 2
⟺0≤
𝜋
𝑥≤ 4
𝜋 𝜋 𝜋
5. 𝑓 est croissante sur [0; 4 ] et décroissante sur [ 4 ; 2 ].

3 3 3
84. 𝜋 𝜋
1. 𝑓 ( 6 ) = (sin ( 6 )) =
𝜋 𝜋 √2
𝑓 ( 4 ) = (sin ( 4 )) = ( 2 ) =
2√2
8
=
1 3 1 √2
(2) =8 4
3 3 1,683 km et s’il a parcouru 3 km,
𝜋 𝜋 √3 3√3
𝑓 ( ) = (sin ( )) = ( ) =
3 3 2 8 alors AM =
2. 𝑓(−𝑥) = (sin(−𝑥))3 =
√(cos(3) − 1)2 + sin(3)2 ≈
(− sin(𝑥))3 = −(sin(𝑥))3 = −𝑓(𝑥)
1,995 km.
donc 𝑓 est impaire.
3. Les calculs précédents montrent
3. 𝑓(𝑥 + 2𝜋) = (sin(𝑥 + 2𝜋))3 =
que lorsque la distance le long de la
(sin(𝑥))3 = −𝑓(𝑥) donc 𝑓 est 2𝜋-
plage a doublé, la distance au phare
périodique.
n’a pas doublé. Il n’y a donc pas
85. proportionnalité entre la distance
𝜋 𝜋
1. 6 + 1789𝜋 = 6 + 1789𝜋 − 895 × parcourue et la distance au phare.

2𝜋 = − 𝜋 = −
𝜋
6
5𝜋
6
et −𝜋 < −
5𝜋
6
≤ 87. 𝜋
6
𝜋
cos ( + ) = cos ( ) = 0 et
3
𝜋
2
𝜋 𝜋 √3 1 1+√3
𝜋. cos ( 6 ) + cos ( 3 ) = +2= 2
2
La proposition est donc fausse : la 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝜋 donc cos ( 6 + 3 ) ≠ cos ( 6 ) + cos ( 3 )
mesure principale de + 1789𝜋 est
6 𝜋 𝜋 𝜋
5𝜋 sin ( 6 + 3 ) = sin ( 2 ) = 1 et
− 6.
𝜋 𝜋 1√3 1+√3
2. Si 𝑘 est pair, alors 𝑘 = 2𝑘′ où 𝑘′ sin ( 6 ) + sin ( 3 ) = 2 + 2
= 2
est un entier relatif. On a alors : 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝜋 𝜋 𝜋
donc sin ( + ) ≠ sin ( ) + sin ( )
6 3 6 3
𝜃 = 6 + 𝑘𝜋 = 6 + 2𝑘 ′ 𝜋 = 6 [2𝜋] et
𝜋
Le cosinus (resp. le sinus) d’une
comme −𝜋 < ≤ 𝜋 , on en déduit somme n’est donc pas égal à la
6
𝜋
que la mesure principale de 𝜃 est 6 . somme des cosinus (resp. des
Si 𝑘 est impair, alors 𝑘 = 2𝑘 ′ − 1 où sinus).
𝑘′ est un entier relatif. On a alors :
𝜋 𝜋 𝜋
88.
𝜃 = 6 + 𝑘𝜋 = 6 + (2𝑘 ′ − 1)𝜋 = 6 + 1. On considère 𝑥 = 2 et 𝑦 = 2 +
𝜋 𝜋
5𝜋
2𝑘 ′ 𝜋 − 𝜋 = [2𝜋] et comme −𝜋 < 5𝜋 𝜋 5𝜋
6 2𝜋 = 2
. On a cos ( 2 ) = cos ( 2 ) et
5𝜋
− ≤ 𝜋 , on en déduit que la 𝜋 5𝜋 𝜋 5𝜋
6 sin ( ) = sin ( ) mais ≠ .
5𝜋 2 2 2 2
mesure principale de 𝜃 est − 6 . 2. Les conditions cos(𝑥) = cos(𝑦) et
sin(𝑥) = sin(𝑦) sont simultanément
86. Pour les calculs, on considère
vraies si et seulement si les mesures
le repère orthonormé de centre O tel
𝑥 et 𝑦 correspondent au même point
que A(1; 0).
du cercle trigonométrique, si et
1. La distance parcourue le long de
seulement si 𝑦 = 𝑥 + 2𝑘𝜋 où 𝑘 est
la plage est la longueur de l’arc de
un entier.
cercle allant de A à M, donc elle
3. L’exemple du 1. permet de
correspond à un angle de 1 radian.
répondre négativement à la question
La distance qui le sépare du phare
posée.
est donc :
AM = √(𝑥M − 𝑥A )2 + (𝑦M − 𝑦A )2 = 89.
√(cos(1) − 1)2 + sin(1)2 ≈ 1. En utilisant la T-périodicité de 𝑓 :
0,959 km 𝑓(𝑥 − 𝑇) = 𝑓(𝑥 − 𝑇 + 𝑇) = 𝑓(𝑥)
2. La même méthode montre que : donc 𝑓 est (-T)-périodique.
s’il a parcouru 2 km, alors AM = 𝑓(𝑥 + 2𝑇) = 𝑓(𝑥 + 𝑇 + 𝑇) =
𝑓(𝑥 + 𝑇) = 𝑓(𝑥) donc 𝑓 est 2T-
√(cos(2) − 1)2 + sin(2)2 ≈
périodique.
De façon générale, pour tout entier Donc pour tout réel 𝑘, 𝑓𝑘 est 2𝜋-
relatif 𝑘, la fonction 𝑓 est 𝑘T- périodique.
périodique. 2. En remarquant que 𝑔𝑘 (𝑥) =
2. a. 𝑓(𝑥 + 2𝜋) = cos(3(𝑥 + 2𝜋)) = 𝜋 𝜋
sin(𝑥 + 𝑘) = sin (𝑥 + 𝑘 − 2 + 2 ) =
cos(3𝑥 + 6𝜋) = cos(3𝑥) = 𝑓(𝑥) 𝜋
cos (𝑥 + 𝑘 − 2 ) = 𝑓𝑘−𝜋 (𝑥), on en
donc 𝑓 est 2𝜋-périodique. 2

b. D’après la question 1., la fonction déduit que :


𝑓 est 2𝑘𝜋-périodique pour tout a. 𝑔𝑘 est paire ⟺ 𝑓𝑘−𝜋 est paire ⟺
2
entier relatif 𝑘, mais on n’obtient pas 𝜋 𝜋
𝑘 − = 𝑛𝜋 ⟺ 𝑘 = + 𝑛𝜋, où 𝑛 est
toutes les périodes de 𝑘. En effet, la 2 2
2𝜋 un entier relatif.
fonction 𝑓 est aussi -périodique :
3 b. 𝑔𝑘 est impaire ⟺ 𝑓𝑘−𝜋 est impaire
2𝜋 2𝜋 2
𝑓 (𝑥 + ) = cos (3 (𝑥 + )) = 𝜋 𝜋
⟺ 𝑘 − 2 = 2 + 𝑛𝜋 ⟺ 𝑘 = 𝜋 +
3 3
cos(3𝑥 + 2𝜋) = cos(3𝑥) = 𝑓(𝑥) 𝑛𝜋 ⟺ 𝑘 = 𝑛′𝜋, où 𝑛′ est un entier
90. 1. a. 𝑓𝑘 (−𝑥) = 𝑓𝑘 (𝑥) ⟺
relatif.
c. Pour tout réel 𝑘, 𝑔𝑘 est 2𝜋-
cos(−𝑥 + 𝑘) = cos(𝑥 + 𝑘)
périodique.
⟺ −𝑥 + 𝑘 = 𝑥 + 𝑘 [2𝜋] ou
−𝑥 + 𝑘 = −(𝑥 + 𝑘) [2𝜋] 91. 1. Si 𝑓 est à la fois paire et
⟺ 2𝑥 = 0 [2𝜋] ou 2𝑘 = 0 [2𝜋] impaire, on a 𝑓(𝑥) = 𝑓(−𝑥) et
⟺ 2𝑥 = 2𝑛𝜋 ou 2𝑘 = 2𝑛𝜋, où −𝑓(𝑥) = 𝑓(−𝑥) donc 𝑓(𝑥) = −𝑓(𝑥),
𝑛 est un entier relatif c'est-à-dire 2𝑓(𝑥) = 0 ; 𝑓(𝑥) = 0.
⟺ 𝑥 = 𝑛𝜋 ou 𝑘 = 𝑛𝜋, où n est 2. a. Soit 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏.
un entier relatif 𝑓 est paire ⟺ pour tout 𝑥 ∈ ℝ ;
Donc, pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓𝑘 (−𝑥) = 𝑓(𝑥) = 𝑓(−𝑥)
𝑓𝑘 (𝑥) si et seulement si 𝑘 = 𝑛𝜋, où 𝑛 ⟺ pour tout 𝑥 ∈ ℝ ; 𝑎𝑥 +
est un entier relatif. 𝑏 = 𝑎(−𝑥) + 𝑏
𝑓𝑘 est paire si et seulement si 𝑘 = ⟺ pour tout 𝑥 ∈ ℝ ;
𝑛𝜋, où 𝑛 est un entier relatif. 2𝑎𝑥 = 0
b. 𝑓𝑘 (−𝑥) = −𝑓𝑘 (𝑥) ⟺ cos(−𝑥 + ⟺𝑎 =0
𝑘) = − cos(𝑥 + 𝑘) = cos(𝑥 + 𝑘 + 𝜋) Les fonctions affines paires sont
⟺ −𝑥 + 𝑘 = 𝑥 + 𝑘 + 𝜋 [2𝜋] ou donc les fonctions constantes.
−𝑥 + 𝑘 = −(𝑥 + 𝑘 + 𝜋) [2𝜋] 𝑓 est impaire ⟺ pour tout 𝑥 ∈ ℝ ;
⟺ 2𝑥 = 𝜋 [2𝜋] ou 2𝑘 = 𝜋 [2𝜋] 𝑓(𝑥) = −𝑓(−𝑥)
⟺ 2𝑥 = 𝜋 + 2𝑛𝜋 ou 2𝑘 = 𝜋 + ⟺ pour tout 𝑥 ∈ ℝ ;
2𝑛𝜋 où 𝑛 est un entier relatif 𝑎𝑥 + 𝑏 = −(𝑎(−𝑥) + 𝑏)
𝜋 𝜋
⟺ 𝑥 = 2 + 𝑛𝜋 ou 𝑘 = 2 + 𝑛𝜋 ⟺ pour tout 𝑥 ∈ ℝ ;
où 𝑛 est un entier relatif 2𝑏 = 0
Donc, pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓𝑘 (−𝑥) = ⟺𝑏 =0
𝜋 Les fonctions affines impaires sont
−𝑓𝑘 (𝑥) si et seulement si 𝑘 = 2 + 𝑛𝜋
donc les fonctions linéaires.
où 𝑛 est un entier relatif.
b. D’après ce qui précède, la fonction
𝑓𝑘 est impaire si et seulement si 𝑘 =
𝜋 𝑓(𝑥) = 3𝑥 − 2 par exemple n’est ni
+ 𝑛𝜋 où 𝑛 est un entier relatif
2 paire ni impaire.
c. Pour tout 𝑘 ∈ ℝ et tout 𝑥 ∈ ℝ , on
a 𝑓𝑘 (𝑥 + 2𝜋) = cos(𝑥 + 2𝜋 + 𝑘) = 92. 5𝜋
6
𝜋
et 3 sont des mesures
cos(𝑥 + 𝑘) = 𝑓𝑘 (𝑥). 5𝜋
principales, mais leur somme 6
+
𝜋 7𝜋 𝜋
3
= 6
n’est pas une mesure et sin ( − 𝑥) sont opposés (donc ne
2
7𝜋
principale car > 𝜋. sont en général pas égaux).
6
𝜋
− 4 et
5𝜋
6
sont deux mesures 95. 𝑓(𝑥) = cos (𝑥 + 2 ) =
𝜋

principales, mais leur différence − sin(𝑥) donc la courbe


𝜋 5𝜋 13𝜋
− 4 − 6 = − 12 n’en est pas une car représentative de 𝑓 est celle tracée
13𝜋 en violet.
− 12 ≤ −𝜋. 𝜋
𝑔(𝑥) = sin ( 2 − 𝑥) = cos(𝑥) donc la
93. courbe représentative de 𝑔 est celle
𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ , OB
1. (OA ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗⃗ , AD
[2𝜋] ; (AC ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = tracée en orange.
2
𝜋 𝜋
[2𝜋] et (BC ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋 [2𝜋].
⃗⃗⃗⃗⃗ , BA 𝑔(𝑥) = 𝑓 (𝑥 − 2 ) donc la courbe
4 2
2. Les symétriques par rapport à la représentative de 𝑔 s’obtient à
droite (BD) de ces angles sont partir de celle de 𝑓 par translation
𝜋
respectivement : de vecteur 𝑖.
2
(OC ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − 𝜋 [2𝜋] ; (CA
⃗⃗⃗⃗⃗ , OB ⃗⃗⃗⃗⃗ , CD
⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
2
𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − 𝜋 [2𝜋].
⃗⃗⃗⃗⃗ , BC
− 4 [2𝜋] ; (BA 2
On observe que les mesures des
angles symétriques par rapport à 96. 1. La construction de T est
(BD) sont opposées. possible si (OM) et d ne sont pas
3. Les symétriques par rapport au 𝜋
parallèles, c'est-à-dire si 𝑥 ≠ 2 + 𝑘𝜋
point O des angles sont
pour tout entier relatif 𝑘.
respectivement :
2. On a M(cos(𝑥); sin(𝑥)) donc, en
(OC ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋 [2𝜋] ; (CA
⃗⃗⃗⃗⃗ , OD ⃗⃗⃗⃗⃗ , CB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
2 désignant par des majuscules les
𝜋
[2𝜋] ; (DA ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋 [2𝜋].
⃗⃗⃗⃗⃗ , DC coordonnées d’un point du plan,
4 2
On observe que les mesures des l’équation de la droite (OM) est 𝑌 =
sin(𝑥)
angles symétriques par rapport à O 𝑋. Le point T appartient à cette
cos(𝑥)
sont égaux. droite et a pour abscisse 1, donc son
sin(𝑥)
ordonnée est tan(𝑥) = 𝑌𝑇 = .
cos(𝑥)

94. 1. Par parité de cos et par 3. Si 𝑥 + 𝜋 ∉ 𝒟 alors il existe 𝑘 entier


𝜋
𝜋
propriété des angles associés 2 − 𝑥 relatif tel que 𝑥 + 𝜋 = 2 + 𝑘𝜋 et
𝜋
et 𝑥, on a : donc 𝑥 = 2 + (𝑘 − 1)𝜋 ∉ 𝒟.
𝜋 𝜋 Par contraposition, on en déduit que
cos (𝑥 − ) = cos (− ( − 𝑥)) =
2 2 si 𝑥 ∈ 𝒟, alors 𝑥 + 𝜋 ∈ 𝒟.
𝜋
cos ( 2 − 𝑥) = sin(𝑥) Si −𝑥 ∉ 𝒟 alors il existe 𝑘 entier
𝜋
Par imparité de sin et par propriété relatif tel que −𝑥 = 2 + 𝑘𝜋 et donc
𝜋 𝜋 𝜋
des angles associés 2 − 𝑥 et 𝑥, on a : 𝑥 = − 2 − 𝑘𝜋 = 2 − (𝑘 + 1)𝜋 ∉ 𝒟.
𝜋 𝜋 Par contraposition, on en déduit que
sin (𝑥 − ) = sin (− ( − 𝑥)) =
2 2
si 𝑥 ∈ 𝒟, alors −𝑥 ∈ 𝒟.
𝜋
− sin ( 2 − 𝑥) = −cos(𝑥) sin(−𝑥) − sin(𝑥)
tan(−𝑥) = cos(−𝑥) = cos(𝑥)
=
𝜋
2. On a démontré que cos (𝑥 − ) = sin(𝑥)
2 − cos(𝑥) = − tan(𝑥) donc tan est
𝜋 𝜋
cos ( 2 − 𝑥). En revanche sin (𝑥 − 2
) impaire.
sin(𝑥+𝜋) − sin(𝑥)
tan(𝑥 + 𝜋) = cos(𝑥+𝜋) = −cos(𝑥) =
sin(𝑥)
cos(𝑥)
= tan(𝑥) donc tan est 𝜋-
périodique.
𝜋
𝜋 sin( ) 1 2 1
6
4. tan ( 6 ) = 𝜋 =2× = =
cos( ) √3 √3
6
𝜋
√3 𝜋 sin( ) √2 2
4
3
; tan ( 4 ) = 𝜋 = 2
× =1;
cos( ) √2
4
𝜋
𝜋 sin( ) √3
3
tan ( 3 ) = 𝜋 = 2
× 2 = √3.
cos( )
3
𝜋 𝜋
5. a. tan est dérivable sur ]− 2 ; 2 [
comme quotient de fonctions
dérivables, et :
tan′(𝑥) =
cos(𝑥) cos(𝑥)−sin(𝑥)(− sin(𝑥))
cos ²(𝑥)
=
cos²(𝑥)+sin²(𝑥) sin²(𝑥)
cos ²(𝑥)
= 1 + cos ²(𝑥) = 1+
tan²(𝑥). 97. 1. La construction de T’ est
De plus, comme cos²(𝑥) + sin²(𝑥) = possible si (OM) et d’ ne sont pas
1, on en déduit que tan′(𝑥) = parallèles, c'est-à-dire si 𝑥 ≠ 𝑘𝜋
cos²(𝑥)+sin²(𝑥) 1 pour tout entier relatif 𝑘.
= cos ²(𝑥).
cos ²(𝑥) 2. On a M(cos(𝑥); sin(𝑥)) donc, en
b. tan′(𝑥) ≥ 0 donc la fonction tan désignant par des majuscules les
𝜋 𝜋
est croissante sur ]− ; [. coordonnées d’un point du plan,
2 2
c. tan(0) = 0 et tan ′(0) = 1 + l’équation de la droite (OM) est 𝑌 =
sin(𝑥)
tan²(0) = 1. L’équation de la 𝑋. Le point T’ appartient à
cos(𝑥)
tangente à la courbe de tan en 0 est : cette droite et a pour ordonnée 1,
𝑦 = tan′ (0) (𝑥 − 0) + tan(0) c'est-à- sin(𝑥)
donc on a 1 = 𝑋 c'est-à-dire
dire 𝑦 = 𝑥. cos(𝑥) 𝑇′
cos(𝑥)
d. cotan (𝑥) = 𝑋𝑇′ = sin(𝑥) .

98.
1.a. Dans le repère (O; ⃗⃗⃗⃗
OI; ⃗⃗⃗⃗
OJ), on a :
A(cos(𝑎); sin(𝑎)) ;
B(cos(𝑎 + 𝑏); sin(𝑎 + 𝑏))
𝜋 𝜋
C (cos(𝑎 + 2 ); sin(𝑎 + 2 )) =
(−sin(𝑎); cos(𝑎))
b. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ + sin(𝑎)OJ
OA = cos(𝑎)OI ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗
OC = −sin(𝑎)OI ⃗⃗⃗⃗ + cos(𝑎)OJ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ = cos(𝑎 + 𝑏)OI
c. OB ⃗⃗⃗⃗ + sin(𝑎 + 𝑏)OJ
⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ; OC
2. Dans le repère (O; OA ⃗⃗⃗⃗⃗ ), on a la
décomposition ⃗⃗⃗⃗⃗
OB = cos(𝑏)OA ⃗⃗⃗⃗⃗ +
sin(𝑏)OC ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ = cos(𝑏) OA
3. OB ⃗⃗⃗⃗⃗ + sin(𝑏) OC
⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ + sin(𝑎)OJ
= cos(𝑏)(cos(𝑎)OI ⃗⃗⃗⃗ ) 𝐴𝑖𝑟𝑒𝑂𝑐𝑐 = 2(𝐴𝑖𝑟𝑒𝑆𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 −
⃗⃗⃗⃗
+ sin(𝑏) (−sin(𝑎)OI 𝐴𝑖𝑟𝑒(ONP)) = 2(𝑡 −
⃗⃗⃗⃗ )
+ cos(𝑎)OJ cos(𝑡) sin(𝑡)) = 2𝑡 −
⃗⃗⃗⃗ + cos(𝑏) sin(𝑎) ⃗⃗⃗⃗ 2 cos(𝑡) sin(𝑡) = 2𝑡 − sin(2𝑡)
= cos(𝑏)cos(𝑎)OI OJ 𝜋
⃗⃗⃗⃗ b. Pour 𝑥𝑀 = 1, on a 𝑡 = 3 et donc
− sin(𝑏) sin(𝑎) OI
2𝜋 2𝜋 2𝜋 √3
⃗⃗⃗⃗
+ sin(𝑏) cos(𝑎) OJ 𝐴𝑖𝑟𝑒𝑂𝑐𝑐 = − sin ( 3 ) = − =
3 3 2
= [cos(𝑎)cos(𝑏) − sin(𝑎) sin(𝑏)] OI ⃗⃗⃗⃗ 4𝜋−3√3
6
≈ 1,23.
+ [cos(𝑎) sin(𝑏) 𝜋
⃗⃗⃗⃗ Pour 𝑥𝑀 = √2, on a 𝑡 = 4 et donc
+ sin(𝑎) cos(𝑏)]OJ
𝜋 𝜋 𝜋
4. En identifiant les coefficients de la 𝐴𝑖𝑟𝑒𝑂𝑐𝑐 = 2 − sin ( 2 ) = 2 − 1 =
décomposition de OB ⃗⃗⃗⃗⃗ suivant les 𝜋−2
2
≈ 0,57.
⃗⃗⃗⃗ et OJ
vecteurs OI ⃗⃗⃗⃗ , on a :
3. a. 𝑥𝑀 = OM = 2cos(𝑡) donc
cos(𝑎 + 𝑏) = cos(𝑎)cos(𝑏) − 𝑥
cos(𝑡) = 𝑀.
sin(𝑎) sin(𝑏) 2

sin(𝑎 + 𝑏) = cos(𝑎) sin(𝑏) + b. L’équation saisie dans le logiciel


sin(𝑎) cos(𝑏) correspond à l’aire occultée qui vaut
la moitié de l’aire totale du disque.
99. 1. Pour un réel 𝑎 a On a alors 𝑥𝑀 = 2cos(𝑡) ≈
quelconque, on a : 2 cos(1,154940730005) ≈ 0,40.
cos(2𝑎) = cos(𝑎 + 𝑎) =
cos(𝑎) cos(𝑎) − sin(𝑎) sin(𝑎) =
101.
cos2 (𝑎) − sin²(𝑎). Partie A
Or cos2 (𝑎) + sin2 (𝑎) = 1 donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; OR
1. (OA′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; OA
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (OA′ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) −
sin2 (𝑎) = 1 − cos 2 (𝑎). ⃗⃗⃗⃗⃗ ; OA
(OR ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋 − 2𝛼 [2𝜋].
L’égalité précédente donne donc : 2. L’aire d’un disque de rayon 𝑟 = 2
cos(2𝑎) = cos 2 (𝑎) − sin2 (𝑎) = est 𝜋 × 22 = 4𝜋.
cos2 (𝑎) − (1 − cos2 (𝑎)) = L’aire de la portion de disque de
2 cos2 (𝑎) − 1. centre O de A’ à R vaut donc
𝜋−2𝛼
×
2𝜋
2. Pour un réel 𝑎 a quelconque, on a : 𝜋
sin(2𝑎) = sin(𝑎 + 𝑎) = 4𝜋 = 2(𝜋 − 2𝛼) = 4 ( − 𝛼).
2
sin(𝑎) cos(𝑎) + cos(𝑎) sin(𝑎) = 3. On note H le pied de la hauteur
2cos(𝑎)sin(𝑎). issue de O dans le triangle OA’R.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; A′O
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
100. En remarquant que (A′R
1. a. En notant H le pied de la 𝛼 [2𝜋], il vient :
A′R×OH
hauteur issue de O dans ONP, on a : 𝐴𝑖𝑟𝑒(OA′R) = 2
= A′ H × OH =
NP×OH
𝐴𝑖𝑟𝑒(ONP) = 2
= OR cos(𝛼) × OR sin(𝛼) = 2 cos(𝛼) ×
2 sin(𝑡)×cos(𝑡) 2 sin(𝛼) = 4 cos(𝛼) sin(𝛼)
2
= cos(𝑡) sin(𝑡)
L’aire correspondant à la partie
b. L’aire du disque de centre O et de
remplie de liquide, en m², est donc :
rayon 𝑟 = 1 vaut 𝜋 × 12 = 𝜋, donc 𝜋
𝐴𝑖𝑟𝑒𝑙𝑖𝑞 = 4 ( 2 − 𝛼) −
l’aire de la section de N à P vaut :
2𝑡 𝜋
𝐴𝑖𝑟𝑒𝑆𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 = 2𝜋 × 𝜋 = 𝑡 4 cos(𝛼) sin(𝛼) = 4 ( 2 − 𝛼 −
2. a. L’aire de la partie occulté vaut : cos(𝛼) sin(𝛼)).
Partie B
1. Le volume d’eau contenu dans le
réservoir (cylindre de hauteur ℎ = 5
m), en m3, vaut :
𝑉𝑜𝑙𝑙𝑖𝑞 = 𝐴𝑖𝑟𝑒𝑙𝑖𝑞 × ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 =
𝜋
4 ( − 𝛼 − cos(𝛼) sin(𝛼)) × 5 =
2
𝜋
20 ( 2 − 𝛼 − cos(𝛼) sin(𝛼)) = 𝑓(𝛼)
𝜋 𝜋 𝜋
2. 𝑓 ( 6 ) = 20 ( 2 − 6 −
Par ailleurs, dans le triangle EBA, on
𝜋 𝜋 𝜋 √3
cos ( ) sin ( )) = 20 ( −
6 6 3 4
) ≈ ̂ = EAB
a EBA ̂ = 𝜋, donc EBA est
5
12,3 isocèle en E et EA = EB = ℓ.
𝜋 𝜋 𝜋
𝑓 ( 4 ) = 20 ( 2 − 4 − On a donc CE = CA − EA = L − ℓ.
𝜋 𝜋 𝜋 1 Les triangles BEC et ABC étant
cos ( 4 ) sin ( 4 )) = 20 ( 4 − 2) ≈ 5,7
semblables, les longueurs des côtés
𝜋 𝜋
Pour un angle 𝛼 = 6 rad (resp. 4 sont proportionnelles, et en
CE BC
rad), le volume de liquide est particulier on a = BA c'est-à-dire
CB
environ 12,3 m3 (resp. 5,7 m3). L−ℓ ℓ L ℓ
= L , ce qui donne ℓ − 1 = L.
3. ℓ
L
Si on note 𝜑 = ℓ le rapport du grand
côté du triangle d’or sur le petit, on a
1
𝜑 − 1 = 𝜑.
Enfin, en multipliant par 𝜑, cette
dernière égalité donne 𝜑2 − 𝜑 − 1 =
0.
La résolution de l’équation 𝑥 2 − 𝑥 −
1 = 0 à l’aide du discriminant donne
deux solutions, dont une seule est
positive, et on peut donc en déduire
1+√5
𝜑= 2
.
Remarque : 𝜑 est appelé nombre d’or
102. et c’est également le rapport des
En raisonnant sur la somme des longueurs des côtés dans un
angles dans le triangle ABC, on rectangle d’or. L’objet d’une
obtient : nouvelle recherche… ?
̂ = BCA
ABC ̂ = 1 (𝜋 − 𝜋) = 2𝜋 d’où
2 5 5
𝜋
̂ = EBA
on déduit CBE ̂= .
̂ =
Comme ECB
5
2𝜋
̂ et EBC
= ACB ̂ = 103.
5
𝜋 1. Dans le triangle AOM rectangle en
̂ , on en déduit que les deux
= CAB
5 ̂ ) = OA =
O, on a : tan(𝛼) = tan(OMA OM
triangles ABC et BEC sont 20
semblables. BEC est donc un triangle 𝑥
.
d’or, et il est en particulier isocèle en Dans le triangle BOM rectangle en O,
B, donc BE = BC = ℓ. ̂ ) = OB =
on a : tan(𝛽) = tan(OMB
OM
24
𝑥
.
2. tan(𝛾) = tan(β − α) = formant des angles différents, alors
24 20
tan(β)−tan(𝛼) 𝑥

𝑥 4 ces deux droites sont sécantes ». Il
= 24 20 =𝑥÷
1+tan(β) tan(𝛼) 1+ ×
𝑥 𝑥
existe aussi des énoncés de
480 4 𝑥 2 +480 4 propriétés équivalentes à celle-ci,
(1 + 𝑥²
) = 𝑥÷( 𝑥²
)=𝑥×
par exemple : « par un point donné,
𝑥2 4𝑥
𝑥 2 +480
= 𝑥 2 +480 on peut mener une et une seule
3. On démontre que pour tout 𝑥 ∈ parallèle à une droite donnée ».
𝜋
]0; 2 [, tan′(𝑥) = 1 + tan ²(𝑥) > 0 La géométrie sphérique consiste à
considérer une sphère, sur laquelle
(voir exercice 96).
les « droites » sont les tracés
La fonction tan est donc croissante
(prolongés) donnant les plus courts
𝜋
sur ]0; [, et 𝛾 est maximal si et chemins entre deux points : Ce sont
2
seulement si tan(𝛾) est maximal. des cercles tracés sur la sphère, dont
4. On étudie les variations de la le centre est le centre de la sphère.
fonction 𝑓 définie sur [0; +∞[ par Ainsi, deux « droites » (c’est-à-dire
4𝑥 grands cercles) dans cette géométrie
𝑓(𝑥) = 𝑥 2 +480.
4(𝑥 2 +480)−4𝑥×2𝑥
sont nécessairement sécantes, et le
𝑓′(𝑥) = (𝑥 2 +480)2
= postulat des parallèles est invalidé,
4(−𝑥 2 +480) 4(√480−𝑥)(√480+𝑥) puisqu’il n’existe pas de « droites »
(𝑥 2 +480)2
= (𝑥 2 +480)2
=
parallèles.
4(4√30−𝑥)(4√30+𝑥)
(𝑥 2 +480)2

𝑥 0 4√30 +∞

𝑓 ′ (𝑥) + 0 −

𝑓(4√30)
𝑓
0 (0)

La fonction 𝑓 atteint donc un unique


maximum en 𝑥 = 4√30 ≈ 21,9 m.
Pour cette valeur de 𝑥, l’angle 𝛾 est
4𝑥
maximal, et on a tan(𝛾) = 𝑥 2 +480 = Il y a possibilité de tracer des
16√30 √30
triangles ayant trois angles droits
960
= 60
et donc 𝛾 ≈ 0,09 rad. sur cette sphère, ce qui invalide la
propriété habituelle concernant la
somme des angles d’un triangle qui
104. vaut 𝜋 rad. L’étude des propriétés
La géométrie non euclidienne est qui lient angles et longueurs de
une géométrie où tous les axiomes côtés des « triangles » en géométrie
et postulats posés par Euclide sphérique s’appelle la trigonométrie
restent valables sauf le postulat des sphérique.
parallèles, dont un énoncé moderne On peut présenter, à l’aide d’un
(très) simplifié est : « Si deux droites logiciel de géométrie (GeoGebra par
coupent une troisième droite en exemple) ou même concrètement
par découpe d’un objet sphérique,
des triangles dont la somme des parallèles et méridiens, consiste à
angles est supérieure à 𝜋 rad. On donner deux mesures d’angles.
remarque que la somme des angles
d’un triangle tracé sur la sphère est
toujours supérieure à 𝜋 rad, et
qu’elle n’est pas constante.

• Quelques liens et références sur la


notion de géométrie non
euclidienne :
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-
01442936/document
https://www.math.u-
psud.fr/~perrin/Conferences/Romil Un point de la sphère est défini
ly.pdf comme intersection d’un parallèle et
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3 d’un méridien et :
%A9om%C3%A9trie_non_euclidien - la latitude correspond à l’angle
ne formé au centre entre ce parallèle et
l’équateur ;
• Quelques liens et références sur la - la longitude correspond à l’angle
notion de géométrie et de formé au centre entre ce méridien et
trigonométrie sphérique : le méridien de référence
https://ljk.imag.fr/membres/Bernar (Greenwich).
d.Ycart/mel/ge/node23.html En général la latitude et la longitude
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3 sont données avec des mesures
%A9om%C3%A9trie_sph%C3%A9ri positives comprises respectivement
que entre 0° et 90° et entre 0° et 180°,
http://mathematique.coursgratuits. avec une mention « Nord » ou
net/trigonometrie/trigonometrie- « Sud » et « Ouest ou « Est ».
spherique.php
• Quelques liens et références sur la
• Une BD de vulgarisation notion de coordonnées sphériques
scientifique : et/ou les notions de latitude et
Anselme Lanturlu, Le géometricon, longitude :
par Jean Pierre Petit aux Éditions https://www.jeuxmaths.fr/cours/re
Belin perage-sphere.php
https://fr.wikipedia.org/wiki/Coord
• Une figure dynamique : onn%C3%A9es_g%C3%A9ographiq
http://ressources.univ- ues
lemans.fr/AccesLibre/UM/Pedago/
physique/02/divers/trigospherique. • Une figure dynamique :
html http://www.sciences.univ-
nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/M
eca/Cinematique/coord_spheriques.
105. php
Le repérage par longitude et latitude
sur la sphère terrestre, à l’aide des
106. 107.
Le repérage en coordonnées Les formules trigonométriques de
polaires consiste à définir la position Simpson stipulent que, pour tous
d’un point M du plan à l’aide d’une réels 𝑎 et 𝑏, on a :
distance et d’un angle. Si on se munit cos(𝑎+𝑏)+cos(𝑎−𝑏)
(1) cos(𝑎) cos(𝑏) = 2
d’un repère orthonormé (O ; I, J), la cos(𝑎−𝑏)−cos(𝑎+𝑏)
distance considérée est 𝜌 = OM et (2) sin(𝑎) sin(𝑏) = 2
sin(𝑎+𝑏)+sin(𝑎−𝑏)
⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
l’angle est 𝜃 = (OI OM). (3) sin(𝑎) cos(𝑏) = 2
Une courbe polaire peut ainsi être (4) cos(𝑎) sin(𝑏) =
sin(𝑎+𝑏)−sin(𝑎−𝑏)
définie à partir d’une relation 2
Démontrons ces propriétés :
fonctionnelle exprimant 𝜌 en
On a démontré dans l’exercice 98
fonction de 𝜃. Une construction
que, pour tous réels 𝑎 et 𝑏, on a :
point par point permet de
• cos(𝑎 + 𝑏) = cos(𝑎) cos(𝑏) −
comprendre la méthode de
sin(𝑎) sin(𝑏)
génération des courbes, puis
• sin(𝑎 + 𝑏) = cos(𝑎) sin(𝑏) +
l’utilisation d’un logiciel de
sin(𝑎) cos(𝑏)
géométrie dynamique (par exemple
On en déduit, à l’aide des propriétés
GeoGebra) permet d’obtenir
de parité des fonctions cos et sin,
rapidement les courbes complètes.
que :
On pourra présenter les méthodes
cos(𝑎 + 𝑏) + cos(𝑎 − 𝑏) =
de conversion entre coordonnées
cos(𝑎) cos(𝑏) − sin(𝑎) sin(𝑏) +
polaires et coordonnées
cos(𝑎) cos(−𝑏) − sin(𝑎) sin(−𝑏)
cartésiennes.
=
cos(𝑎) cos(𝑏) − sin(𝑎) sin(𝑏) +
cos(𝑎) cos(𝑏) + sin(𝑎) sin(𝑏)
=
2 cos(𝑎) cos(𝑏) d’où on déduit (1).
cos(𝑎 − 𝑏) − cos(𝑎 + 𝑏) =
cos(𝑎) cos(−𝑏) − sin(𝑎) sin(−𝑏) −
cos(𝑎) cos(𝑏) + sin(𝑎) sin(𝑏)
=
cos(𝑎) cos(𝑏) + sin(𝑎) sin(𝑏) −
cos(𝑎) cos(𝑏) + sin(𝑎) sin(𝑏)
=
2 sin(𝑎) sin(𝑏) d’où on
déduit (2).
sin(𝑎 + 𝑏) + sin(𝑎 − 𝑏) =
• Quelques liens et références :
http://serge.mehl.free.fr/anx/parap cos(𝑎) sin(𝑏) + sin(𝑎) cos(𝑏) +
cos(𝑎) sin(−𝑏) + sin(𝑎) cos(−𝑏)
ol.html
=
https://fr.wikipedia.org/wiki/Coord
cos(𝑎) sin(𝑏) + sin(𝑎) cos(𝑏) −
onn%C3%A9es_polaires
cos(𝑎) sin(𝑏) + sin(𝑎) cos(𝑏)
=
2 sin(𝑎) cos(𝑏) d’où on déduit (3).
Enfin, la propriété (4) se déduit de Une illustration dynamique connue
(3) puisque : Le visuel de la locomotive n’est ici pas
cos(𝑎) sin(𝑏) = sin(𝑏) cos(𝑎) = anodin car il permet de se raccrocher à une
sin(𝑏+𝑎)+sin(𝑏−𝑎)
2
= image mentale connue : rare sont ceux qui
sin(𝑎+𝑏)−sin(−(𝑏−𝑎)) n’ont jamais observé le mouvement bielle-
2
=
manivelle dans cette situation (qu’il ne faut
sin(𝑎+𝑏)−sin(𝑎−𝑏)
2 toutefois pas confondre avec un système de
Enfin, signalons que les formules de couplage entre les roues, souvent présent
Simpson peuvent aussi s’écrire, de aussi sur les locomotives : voir l’activité « Le
façon équivalente, sous les formes : train » qui propose l’introduction de la
Pour tous réels 𝑝 et 𝑞, on a : courbe représentative de la courbe de la
(5) cos(𝑝) + cos(𝑞) = fonction sinus à partir d’une barre
2 cos (
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
) cos ( 2 ) d’entraînement sur une ancienne
2
locomotive).
(6) cos(𝑝) − cos(𝑞) =
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
Plus qu’une image mentale, c’est l’aspect
−2 sin ( 2
) sin ( 2 ) dynamique de la situation qui est ici mise en
(7) sin(𝑝) + sin(𝑞) = avant, avec un bémol toutefois : dans le
𝑝+𝑞 𝑝+𝑞 système bielle-manivelle d’une telle
2 sin ( ) cos ( )
2 2
locomotive, le mouvement est transmis de la
(8) sin(𝑝) − sin(𝑞) =
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞 bielle vers la manivelle, alors que dans la
2 cos ( 2
) sin ( 2 ) construction sur GeoGebra proposée, c’est le
Démontrons par exemple (5) à l’aide mouvement de la manivelle qui est transmis
des formules précédentes : à la bielle.
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
On remarque que 𝑝 = + et Cette « inversion » permet de s’assurer qu’à
2 2
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞 chaque angle correspond bien un unique
𝑞= 2
− 2
.
point M, et d’introduire une fonction (dans
En utilisant la formule (1) avec 𝑎 = l’autre sens, il n’y aurait pas unicité de
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
2
et 𝑏 = 2
, on obtient : l’angle correspondant à un point M donné).
cos(𝑝) + cos(𝑞) = cos(𝑎 + 𝑏) + Par ailleurs, la construction réalisée n’est
cos(𝑎 − 𝑏) = 2 cos(𝑎) cos(𝑏) = pas proposée dans le même sens que la
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞 locomotive (vertical contre horizontal), ceci
2 cos ( ) cos ( ).
2 2
pour faciliter l’introduction de la courbe
représentative de la fonction finale, plus
naturelle ainsi.

Des calculs particuliers puis une


généralisation
• La question 2 permet de travailler sans
inconnue, pour s’assurer que l’élève
La bielle-manivelle comprend la démarche des calculs
Visées pédagogiques successifs de longueurs : on utilise les
définitions du cosinus et sinus dans le cercle
Ce TP a pour but de réinvestir des notions
trigonométrique, puis on applique le
de trigonométrie pour calculer des
théorème de Pythagore.
longueurs dans un contexte concret. Il
propose de vérifier numériquement et • La question 3 permet de généraliser le
graphiquement les résultats obtenus. raisonnement précédent. On pourrait
donner la formule finale à obtenir, mais la
vérification logicielle perdrait alors tout son
intérêt. il est aussi intéressant de laisser
certains élèves commettre l’erreur classique
consistant à simplifier √𝑎2 − 𝑏² en 𝑎 − 𝑏 …
à commenter ensuite avec eux.

• La question 4 amène l’élève à appréhender


et gérer le fait qu’un cos ou un sin peuvent
être négatifs. Ici, il est nécessaire de
comprendre que AH = −sin(𝑡).

• La question 5 est une simple utilisation de


la formule obtenue, pour conforter l’idée
qu’une formule générale est puissante : une
fois établie, elle permet d’éviter toute la
démarche effectuée dans la question 2.

Il est intéressant de proposer la vérification


logicielle aux élèves :
- soit l’élève connait la méthode pour
régler le curseur sur les valeurs
π 7π 5π
exactes ; et ;
3 6 4
- soit l’élève connait le
positionnement des points
correspondants sur le cercle
(utilisation des cosinus/sinus valant
½ et bissectrice principale).

• Enfin, la vérification logicielle consiste à


Eléments de correction
obtenir la courbe point par point et vérifier 2. Le cercle étant un agrandissement de
qu’elle coïncide avec la formule 𝑓(𝑡) = facteur 10 du cercle trigonométrique, on a :
𝜋
10 sin(𝑡) + 10√9 − cos²(𝑡) obtenue par le AH = 10 sin ( 3 ) = 5√3 et HB′ =
𝜋
calcul. 10 cos ( ) = 5
3
D’après le théorème de Pythagore, on
obtient :
HM 2 = MB ′2 − HB ′2 = 302 − 52 = 875
donc HM = √875 = 5√35
Enfin, on a AM = AH + HM = 5√3 + 5√35.
M est un point de l’axe des ordonnées,
d’ordonnée positive, donc 𝑦M = 5√3 +
5√35.
3. Pour 0 ≤ 𝑡 ≤ 𝜋, on a :
a. AH⃗⃗⃗⃗⃗ (0 ; 10sin(𝑡)) donc AH = 10 sin(𝑡) (car
sin(𝑡) ≥ 0) ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (10cos(𝑡); 0) donc HB ′ = 10|cos(𝑡)| ;
HB′
HM 2 = MB ′2 − HB ′2 = 302 − 52 = 900 −
10² cos ²(𝑡) donc HM = 10√9 − cos²(𝑡).
b. Puisque 0 ≤ 𝑡 ≤ 𝜋 ; B’ et H sont
d’ordonnées positives et on a donc :
AM = AH + HM = 10 sin(𝑡) +
10√9 − cos²(𝑡)
M est un point de l’axe des ordonnées,
d’ordonnée positive, donc :
𝑦M = 10 sin(𝑡) + 10√9 − cos²(𝑡).

4. Pour 𝜋 ≤ 𝑡 ≤ 2𝜋, on a :
AH = −10 sin(𝑡) (car sin(𝑡) ≤ 0) ;
HB ′ = 10|cos(𝑡)| ;
HM = 10√9 − cos²(𝑡).
Puisque 𝜋 ≤ 𝑡 ≤ 2𝜋 ; B’ et H sont
d’ordonnées négatives et on a donc : 7𝜋
Vérification logicielle pour 𝑡 =
AM = HM − AH = 10√9 − cos 2(𝑡) − 6

(−10 sin(𝑡)) = 10 sin(𝑡) + 10√9 − cos²(𝑡)


M est un point de l’axe des ordonnées,
d’ordonnée positive, donc on retrouve :
𝑦M = 10 sin(𝑡) + 10√9 − cos²(𝑡).

7𝜋
5. Pour 𝑡 = 6
;
7𝜋 7𝜋
𝑦M = 10 sin ( ) + 10√9 − cos²( ) =
6 6
2
1 √3
10 (− 2) + 10√9 − (− 2
) = −5 + 5√33

5𝜋
Pour 𝑡 = 4
;
5𝜋 5𝜋
𝑦M = 10 sin ( 4 ) + 10√9 − cos²( 4 ) =
2
√2 √2
10 (− 2
)+ 10√9 − (− 2
) = −5√2 + 5𝜋
Vérification logicielle pour 𝑡 = 4
5√34

𝜋
Vérification logicielle pour 𝑡 = 3
2. Ce programme renvoie True si la
valeur a passée en argument est une
mesure principale, et False sinon.

3
1. a. Le tableau complété est le
suivant :
alpha Condition
alpha > pi
10 Vraie
3,716815 Vraie
-2,566371 Fausse

c. Lorsque l’argument alpha


représente une mesure positive en
radian, la dernière valeur stockée
dans la variable alpha à la fin de
l’exécution de la fonction est la
mesure principale de l’angle alpha.

2. a. Lors de l’appel de la fonction


Python avec alpha=-4, la fonction
renvoie -4 qui n’est pas la mesure
1
𝜋 principale de l’angle alpha.
1. Si 𝑎 = 3 , la valeur stockée dans la
b. Une proposition de la fonction à
variable b à la fin de l’exécution des écrire :
1
instructions est .
2
𝜋
2. Cette valeur représente cos 3 .

2
𝜋
1. Pour 𝑎𝑙𝑝ℎ𝑎 = , la fonction Python
3
renvoie True.
7𝜋
Pour 𝑎𝑙𝑝ℎ𝑎 = 6
, la fonction Python
renvoie False.
3𝜋
Pour 𝑎𝑙𝑝ℎ𝑎 = − 4
, la fonction
Python renvoie True.
4 et 5
Voici une proposition des fonctions à écrire. Elles tiennent compte des questions de l'exercice 5.

6
1. Voici une proposition des fonctions à écrire :

2. Le nombre total de tours complets du ruban enroulé autour du support est 94.
3. La longueur de ruban qu’il manque pour terminer le dernier tour est de 156,5mm, ce qui
correspond à 204,7°.
4. Le diamètre de ce rouleau de ruban adhésif est de 87,65 mm.
Voici une proposition des fonctions à écrire pour l’exercice :

champ de l’étude proposée ici. Les liens


suivants permettront si nécessaire de
compléter l’étude :

https://melusine.eu.org/syracuse/bc/archi
mede/doc-a4.pdf

http://www.mathkang.org/pdf/MC2004-Pi-
Algorithme d’Archimède Archimede.pdf

Visées pédagogiques Eléments de correction


Ce TP permet de découvrir l’algorithme PARTIE A
d’Archimède à l’aide d’une figure de
géométrie dynamique, puis d’implémenter 1. Le périmètre du cercle vaut 2 × 𝜋 × OA =
en langage Python les suites obtenues. 2 × 𝜋 × 0,5 = 𝜋.
En notant H le pied de la hauteur issue de O
Formules de récurrence dans le triangle OAA’ isocèle en O, on peut
Les formules de récurrence peuvent écrire, en considérant le triangle OHA
s’obtenir à l’aide de raisonnements rectangle en H :
géométriques assez complexes et hors du
̂ ) = AH c'est-à-dire
sin(AOH OA
̂ ) = 0,5 × sin (1 × 2𝜋) =
AH = OA × sin(AOH
2 𝑛
𝜋
0,5 × sin (𝑛)
′ 𝜋
donc AA = 2 × AH = sin (𝑛). Comme le
polygone est régulier à 𝑛 côtés, on a 𝐼𝑛 =
𝜋
𝑛 sin (𝑛).

2. Il semble que la suite (𝐼𝑛 ) a pour limite 𝜋,


périmètre du cercle précédemment calculé. Figure pour 𝑛 = 8
3. En considérant le triangle OAB rectangle PARTIE B
en H : 𝜋 √2
1. 𝐼4 = 4 sin ( 4 ) = 4 × = 2√2
̂ ) = AB c'est-à-dire
tan(AOB 2
OA 𝜋
1 2𝜋 𝐸4 = 4 tan ( 4 ) =4×1=4
̂ ) = 0,5 × tan ( ×
AB = OA × tan(AOB ) =
2 𝑛
𝜋 2𝐼4 𝐸4 2×2√2×4 8√2
0,5 × tan ( ) 2. 𝐸8 = = = ≈ 3,314
𝑛 𝐼4 +𝐸4 2√2+4 2+√2
𝜋
donc BB′ = 2 × AB = tan (𝑛). Comme le 8√2
𝐼8 = √𝐼4 𝐸8 = √2√2 × 2+ 2 ≈ 3,061
polygone est régulier à 𝑛 côtés, on a 𝐸𝑛 = √
𝜋
𝑛 tan (𝑛). 3. 4. Les fonctions Python demandées sont :

4. Le fichier GeoGebra fournit


l’encadrement, pour 𝑛 = 100 :
3,14262660433510 ≤ 𝜋 ≤
3,14107590781283

5. On en déduit un encadrement de 𝜋 à
10−12 près :

Figure pour 𝑛 = 4 1. L’égalité énoncée par Cauchy repose sur


un développement à l’aide d’une identité
remarquable et de la formule (cosθ)2 +
(sinθ)2 = 1 :
(𝑥 − ρ cosθ)2 + (ρ sinθ)2 = 𝑥 2 −
2 ρ cosθ + (ρ cosθ)2 + (ρ sinθ)2
= 𝑥 2 − 2 ρ cosθ +
ρ²[(cosθ)2 + (sinθ)2 ]
= 𝑥 2 − 2 ρ cosθ +
ρ²
L’interprétation géométrique proposée par avec ce qu’indique Cauchy dans le texte
Cauchy est résumée sur les figures ci- proposé.
dessous : En réalité, Cauchy utilise comme définitions
𝑥 = AB et ρ = AC sont les longueurs des du cosinus et du sinus des expressions
̂ dans le
côtés adjacents à l’angle 𝜃 = BAC explicites, écrites sous forme de sommes
triangle ABC, et on pose H le pied de la infinies (voir les deux dernières lignes de
hauteur issue de C dans ce triangle. l’extrait ci-dessous).
On peut d’abord établir que AH = ρ cosθ et
CH = ρ sinθ.
On démontre alors à l’aide du théorème de
Pythagore que l’expression (𝑥 − ρ cosθ)2 +
(ρ sinθ)2 est l’aire BC² du carré de côté BC.

Obtention de formules explicites donnant le


cosinus et le sinus
Augustin Louis Cauchy, Cours d’analyse de
l’Ecole royale polytechnique, 1821, extrait
de la page 301

En mathématiques modernes, de telles


écritures s’appellent des développements en
séries entières et on écrit en particulier :

𝑥2 𝑥4 𝑥6
cos (𝑥) = 1 − + − +⋯
2! 4! 6!
+∞
(−1)𝑘 𝑥 2𝑘
=∑
(2𝑘)!
𝑘=0

𝑥3 𝑥5 𝑥7
sin (𝑥) = 𝑥 − + − +⋯
3! 5! 7!
+∞
(−1)𝑘 𝑥 2𝑘+1
=∑
2. Le cours de Spé-Math en première (2𝑘 + 1)!
𝑘=0
introduit le sinus comme étant l’ordonnée
d’un point sur le cercle trigonométrique, qui
a été obtenu à partir d’un autre point par
enroulement d’un axe gradué sur ce cercle.
Le sinus n’est donc a priori pas défini de
façon explicite, ce qui n’est pas cohérent
Réponse à la question d’ouverture
p. 235

Les triangles rectangles


Activité d’introduction 24 p. 40
Prérequis :
- Théorème de Pythagore
- Longueur d’un segment dans un repère
orthonormé
Dans le triangle ABC tel que - Calcul littéral
AB= 1 054, AC = 700 et BC = 500, on a : Objectifs généraux
⃗⃗⃗⃗⃗
CA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂ ) et
CB = CA × CB × cos(ACB
1 L’objectif est
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CA CB = (CA2 + CB2 − AB2 ).
2 de faire
En conséquence, il vient : découvrir
1 l’expression
⃗⃗⃗⃗⃗
CA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = (5002 + 7002 − 1 0542 )
2 du produit
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CA CB = −185 458. Donc : scalaire avec
⃗⃗⃗⃗⃗
CA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB 185 458 les
cos(ACB ̂ )= =−
CA × CB 700 × 500 coordonnées
cos(ACB ̂ ) ≈ − 0.52988. en utilisant
Ainsi, on en déduit que : ACB ̂ ≈ 122°. des relations dans le triangle rectangle.
Or, une inclinaison de pente est toujours La question 1. est un cas particulier où
mesurée par rapport à une direction les coordonnées du point B sont fixées,
horizontale. Ainsi, l’inclinaison de la la question 2 fait découvrir l’expression
pente (AC) est donc égale environ à : du produit scalaire avec les coordonnées
180 ° − 122 ° − 26 ° = 32 °. dans le cas général et la question 3 fait le
lien avec l’orthogonalité de deux
vecteurs.
Commentaires détaillés et corrigé
1. a. Il s’agit ici de faire tracer aux élèves
la droite passant par O et perpendiculaire
à la droite (AO).
b. Les élèves penseront à utiliser le
théorème de Pythagore dans le triangle
AOB : le triangle AOB est rectangle en O si
et seulement si OA² + OB² = AB². On
utilisera la formule de la longueur d’un
segment vue en classe de Seconde. Après
réduction et simplification, on obtient la Objectifs généraux
valeur des coefficients a et b : a = - 5 et b
= 2. L’objectif
principal de
2. L’objectif est de faire découvrir l’activité est
l’expression du produit scalaire avec les de faire
coordonnées et de déterminer une émerger
condition nécessaire et suffisante pour l’expression
que le triangle AOB soit rectangle en O. du produit
On établira le résultat suivant : AOB est scalaire de
rectangle en O si et seulement si A est deux vecteurs
distinct de O et xx’ + yy’ = 0. Un premier non nuls en
bilan peut être effectué à ce niveau pour, fonction du
selon les intentions de l’enseignant : cosinus, ce
- définir le produit scalaire de deux qui constitue
vecteurs donnés par leurs coordonnées une étape
dans un repère orthonormé ; délicate dans
- établir (ou définir) une condition
nécessaire et suffisante d’orthogonalité
de deux vecteurs non nuls dans un repère l’apprentissage des élèves, habitués
orthonormé. jusque-là au produit scalaire de deux
vecteurs exprimé de manière analytique.
3. Il est à noter que les vecteurs En parallèle, il sera intéressant de
considérés sont nécessairement non nuls pointer avec les élèves le rôle joué par le
car il s’agit de vecteurs directeurs de projeté orthogonal d’un point sur une
droites. L’objectif est de faire découvrir droite et de quelle façon il (n’) apparaît
une condition nécessaire et suffisante (pas) dans l’expression du produit
pour que deux vecteurs non nuls soient scalaire avec le cosinus. L’enseignant est
orthogonaux. En fait, il suffit de tout à fait libre de ne pas en parler au
moment du bilan et de différer son
considérer les vecteurs 𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
OA et
introduction au moment qu’il jugera le
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣 = OB, où A et B sont deux points du plus opportun : un retour sur cette
plan différents de l’origine, pour se activité est en tout cas tout à fait
ramener au résultat de la question envisageable pour introduire
précédente. l’expression du produit scalaire de deux
vecteurs avec les projetés orthogonaux.
Un coup de projecteur
Activité complémentaire 33 p. 44

Prérequis :
-Trigonométrie classique dans un
triangle rectangle
- Appartenance d’un point à une courbe
d’équation donnée
- Expression du produit scalaire de deux
vecteurs dans un repère orthonormé
(paragraphe 1 du chapitre 7)
Commentaires détaillés et corrigé rôle de vérification au cours des étapes
de recherche. Une fois qu’une conjecture
1. a. Plusieurs méthodes sont possibles, solide semble émerger dans la classe,
la version de l’activité téléchargeable sur l’enseignant peut dresser un bilan, en
le site compagnon proposant de calculer particulier en mettant en lumière l’angle
l’abscisse de l’intersection de (SA) avec (géométrique ou de vecteurs) que
l’axe des abscisses afin de travailler dans définissent les deux vecteurs.
le triangle SAO rectangle en O.
Une fois les coordonnées de A calculées ⃗⃗⃗⃗⃗
OA ∙ ⃗⃗⃗⃗
OS = −3 × 0 + 3 × 9 = 27
(par exemple par résolution de
l’équation ̂ )) = 9 × OH = 27
OS × (OA × cos(AOS
-x2 – 4x = 2x + 9), certains élèves (Pour ce produit scalaire, il sera
pourront remarquer qu’on peut en fait intéressant de relever les stratégies des
travailler dans le triangle rectangle SAH, élèves : certains utiliseront peut-être le
où H(0 ; 3) est le projeté orthogonal de projeté orthogonal de S sur (OA)).
A(-3 ; 3) sur l’axe des ordonnées. Ainsi, ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ = 3 × 3 + (−3) × 6 = −9
AO ∙ AS
tan(ASÔ ) = tan(ASĤ ) = 3 = 1. D’où
6 2
̂ ≈ 26,5 ° ≈ 27 °.
ASO Pour le produit scalaire qui suit, si on
Il est bien sûr tout à fait possible de veut éviter d’utiliser une valeur
calculer auparavant SA et d’utiliser approchée de l’angle OAŜ , on peut
d’autres fonctions trigonométriques. introduire le projeté orthogonal
Cette première question doit être validée H’(x’ ; y’) de O sur (AS). Mais, dans ce
par l’enseignant avant que les élèves cas, H’ n’appartient pas au segment [AS].
abordent les suivantes, qui constituent le D’une part, y’ = 2x’ + 9 et, d’autre part,
cœur de l’activité. 3x’ + 6y’ = 0.
18 9
b. Dans le repère orthonormé, Donc 𝑥’ = − 5 et 𝑦’ = 5.
⃗⃗⃗⃗
SA ∙ ⃗⃗⃗⃗
SO = −3 × 0 + (−6) × (−9) = 54. ̂ )) = √45 × AO ×
AS × (AO × cos(OAS
SO × (SA × cos(ASO ̂ )) = 9 × SH = 54.
̂ )) = −√45 × AH′ =
(−cos(𝜋 − OAS
La présence des parenthèses dans la
45
deuxième expression doit inciter les −√45 × √25 = −9
élèves à ne pas se précipiter sur la valeur
approchée de l’angle ASO ̂ trouvée Pour les élèves n’ayant pas été rigoureux
précédemment. Son utilisation donne jusqu’au bout (c’est-à-dire n’ayant pas
d’ailleurs 53,79 comme valeur changé de triangle pour utiliser
l’expression classique du cosinus),
approchée de SO × (SA × cos(ASO ̂ )), ce
l’enseignant peut les inviter à faire un
qui peut être l’occasion de discuter en schéma illustrant le fait que OAS possède
classe de la pertinence de l’utilisation un angle obtus (ce qui, toute occasion de
des valeurs approchées pour comparer rappel étant bonne à saisir, est cohérent
deux nombres et émettre une conjecture avec le fait que le produit scalaire ⃗⃗⃗⃗⃗
AO ∙ ⃗⃗⃗⃗
AS
solide par la suite. est négatif).

2. et 3. À ce stade, les élèves n’auront pas


tous perçu que l’exemple précédent peut Un air de famille
se généraliser, ce qui est bien Activité complémentaire 29 p. 42
compréhensible. C’est pour cela que
cette question doit être traitée en Prérequis :
parallèle de la question suivante, qui a le - Trigonométrie classique dans un
triangle rectangle répondre à la question puisque
- Expression du produit scalaire de deux AC × sin(BAC ̂ ) est la longueur de la
vecteurs avec le cosinus (paragraphe 1 hauteur issue de C du triangle ABC.
du chapitre 7) Il suffit donc de connaître cos(BAC ̂ ), ce
- Règles de calcul du produit scalaire qui est accessible via le produit scalaire
(paragraphe 2 du chapitre 7) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ . Il reste alors à déterminer la
AB ∙ AC
valeur de ce produit scalaire, ce qui est
le nœud de la question.
Objectifs généraux
D’après une identité remarquable du
produit scalaire, on a :
2 2
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖AC
‖BC ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB‖
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
= AC² + AB² − 2AB AC.
1
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = (AB² + AC² − BC²) =
AB ∙ AC 2
1 21
(18 + 8 − 5) = .
2 2
21
21 7
L’activité est volontairement réduite à ̂ )=
Alors cos(BAC 2
= = .
√18×√8 24 8
une seule question : le problème posé √15
s’apparente à une question à prise Donc sin(BAĈ )= ̂
puisque BAC
8
d’initiative, pour laquelle les élèves ne est un angle géométrique.
percevront peut-être pas spontanément Enfin, la hauteur du triangle ABC issue
l’utilité du produit scalaire. Néanmoins, de C a pour longueur
il est facile de concevoir que si les trois ̂ ). Donc l’aire de ABC est
AC × sin(BAC
longueurs d’un triangle sont données, ̂)
√15
√18×√8× 8
AB×AC×sin(BAC
son aire est déterminée. Une fois qu’une égale à , soit à ,
2 2
des hauteurs est tracée, différentes 3√15
stratégies peuvent être mises en place, soit à .
4
l’une d’elles permettant de faire émerger
l’expression du produit scalaire avec les
longueurs d’un triangle, voire une
relation d’Al-Kashi, et à engager une
preuve de celle-ci. Le choix de longueurs
irrationnelles (et plus précisément sous 1 𝒖⃗ (𝟏; −𝟐), 𝒗
⃗ (𝟑; 𝟏), 𝒘
⃗⃗⃗ (−𝟐; −𝟑) et
forme de racines carrées d’entiers) pour 𝒕(𝟎; 𝟐)
les longueurs de ABC peut inciter à faire
apparaître les carrés de ces longueurs, 2 fa(d1) a pour vecteur directeur
donc d’utiliser en particulier les règles 𝒖𝟏 (𝟏 ; 𝟏).
⃗⃗⃗⃗
de calcul du produit scalaire. b)(d2) a pour vecteur directeur
L’activité permet de tirer des bilans 𝒖𝟐 (−𝟓 ; −𝟏).
⃗⃗⃗⃗
nombreux et divers vers le paragraphe 3, c) (d3) a pour vecteur directeur
selon les stratégies adoptées par les 𝒖𝟑 (𝟐 ; 𝟑).
⃗⃗⃗⃗
élèves.
d)(d4) a pour vecteur directeur
𝒖𝟒 (𝟎 ; 𝟑).
⃗⃗⃗⃗
Commentaires détaillés et corrigé
3 f(d1) a pour vecteur directeur
On peut par exemple remarquer que la
̂ ) permet de
connaissance de sin(BAC 𝒖𝟏 (𝟏 ; 𝟏)
⃗⃗⃗⃗
b)(d2) a pour vecteur directeur
𝒖𝟐 (𝟏 ; −𝟑).
⃗⃗⃗⃗ linéaire est nulle sans qu’aucun des
c) (d3) a pour vecteur directeur vecteurs ne soit nul et sans qu’aucun des
𝒖𝟑 (𝟏 ; 𝟏/𝟐) mais aussi 𝟐 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝒖𝟑 (𝟐 ; 𝟏), si on coefficients ne soit nul.
préfère un vecteur directeur à
9 d1. 𝒖
⃗ et 𝒗
⃗ sont colinéaires si et
coordonnées entières.
seulement si 9x + 48 = 0, si et
4 f1. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐁 (𝟔; −𝟖). De même, seulement si x = - 48/9.
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐂 (−𝟓; −𝟒). 2. Dans le cas précédent (c’est-à-dire si x
2. ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = −AB
BA + AC ⃗⃗⃗⃗⃗ + AC
⃗⃗⃗⃗⃗ donc = - 48/9), 𝑢⃗ et 𝑣 sont colinéaires sans
2
⃗⃗⃗⃗⃗
BC (−6 − 5; 8 − 4) = ⃗⃗⃗⃗⃗ BC (−11; 4). être égaux. Plus précisément, 𝑢 ⃗ = − 3 𝑣.
2
𝟏 𝟏 𝟏
TR = − 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗ AP. Donc TRAP est un
𝐋𝐇 (𝟏; − 𝟐) et ⃗⃗⃗⃗⃗
5 f 1. ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐆𝐁 (− 𝟐 ; − 𝟐)
trapèze convexe (ou non croisé)
2. a. Le quadrilatère GLEB a pour centre 10 1. On note x l’abscisse de M, de sorte
de symétrie F et ses diagonales sont que M(x ; 0).
perpendiculaires et de même longueur. Ici, ⃗⃗⃗⃗⃗
KL (5 ; 2) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
KM (𝑥 + 1 ; −1).
Donc GLEB est un carré. Donc (BG) et ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
KL et KM sont colinéaires si et
(BE) sont perpendiculaires. Donc
seulement si – 5 - 2(x+1) = 0, si et
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐁𝐄
(𝐁 ; 𝐁𝐆 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) est un repère orthogonal.
seulement si - 7 - 2x = 0, si et seulement
Remarque : ce n’est pas un repère si x = - 7/2.
orthonormé car BG = √𝟐 ≠ 𝟏.
2. ⃗⃗⃗⃗⃗
KL et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
KM sont colinéaires si et
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
KC = 0BG ⃗⃗⃗⃗⃗ + 2EB ⃗⃗⃗⃗⃗ donc ⃗⃗⃗⃗⃗
KC(0; −2). seulement si K, L et M sont alignés.
FH ⃗⃗⃗⃗⃗ = BG
⃗⃗⃗⃗⃗ = EG ⃗⃗⃗⃗⃗ − BE⃗⃗⃗⃗⃗ donc FH
⃗⃗⃗⃗⃗ (1; −1). Ainsi, le seul point de l’axe des abscisses
aligné avec les points K et L est le point
⃗⃗⃗⃗⃗ (𝟒; 𝟐)
⃗⃗⃗⃗⃗ (𝟒; 𝟐) et 𝐂𝐃
6 1. 𝐀𝐁 d’abscisse -7/2.
2. On en déduit que ABDC est un Contrôle graphique :
parallélogramme. En complément,
AB² = 20, BC² = 17 et AC² = 29 donc
ABDC n’est ni un rectangle ni un losange.
7r a−𝒖 ⃗ (𝟒; −𝟐) b)𝟐𝒗 ⃗ (−𝟏𝟖; −𝟔)
⃗ −𝒖
c)𝟐𝒗 ⃗ (−𝟏𝟒; −𝟖) 𝒅)𝒖 ⃗⃗⃗ (𝟏𝟒; 𝟖)
⃗ − 𝟐𝒗
⃗ −𝒗
e)𝒖 ⃗⃗⃗ (𝟓; 𝟓) 𝒇)𝟎, 𝟓𝒖⃗ −
⃗ (𝟕; 𝟒)
𝒗
𝟏 𝟏 𝟒𝟑 𝟏
⃗ + 𝒗
g)𝟑 𝒖 ⃗ (− ; − )
𝟒 𝟏𝟐 𝟏𝟐 11 Les solutions de l’équation
𝟗 √2
8 s−𝒖
⃗ (−𝟑; ) ⃗ (−𝟖; 𝟔)
𝟐𝒗 cos(𝑥) = − dans ]−𝜋; 𝜋] sont :
𝟒 2
𝟑𝟑 𝟑𝟑 3𝜋 3𝜋
⃗ −𝒖
𝟐𝒗 ⃗ (−𝟏𝟏; ); ⃗ − 𝟐𝒗
𝒖 ⃗⃗⃗ (𝟏𝟏; − ); b. − et .
𝟒 𝟒 4 4
𝟐𝟏 𝟏𝟏 𝟑𝟑 5𝜋
⃗ −𝒗
𝒖 ⃗ (𝟕; −
𝟒
) ⃗ −
𝟎, 𝟓𝒖 ⃗ ( ;− )
𝒗
𝟐 𝟒
d. est fausse car > 𝜋. Les autres
4
𝟏 𝟏

𝒖 + ⃗ (𝟎; 𝟎).
𝒗 réponses sont fausses car les valeurs
𝟑 𝟒
possibles de x sont nécessairement
Remarque : il est intéressant de pointer opposées.
le fait que la dernière combinaison
12 Soit x et y deux réels. 2
AB = √(−7 − (−5)) + (−3 − 2)2
cos(𝑥) = cos(𝑦) si et seulement si :
c. 𝑥 = 𝑦[2𝜋] ou 𝑥 = −𝑦[2𝜋]. AB = √29
13 Soit I(1 ;0) et M le point du cercle 18 ABCD est un parallélogramme si
trigonométrique tel que 𝐀𝐁 = ⃗⃗⃗⃗⃗
et seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐃𝐂. Or, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐁(𝟐; 𝟖).
(OI ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − 2𝜋 [2𝜋] alors les
⃗⃗⃗⃗ , OM Donc -2 - xD = 2 et -1 - yD = 8.
3
coordonnées de M sont : b. et d. car Donc D a pour coordonnées (-4 ;-9).
2π 2𝜋
(cos (− ) ; sin (− )) = 19 I a pour coordonnées
3 3
𝟖+(−𝟔) (−𝟕)+(−𝟑)
2π 2𝜋 1 √3 ( ; ) = (𝟏; −𝟓).
(cos ( 3 ) ; −sin ( 3 )) = (− 2 ; − ) 𝟐 𝟐
2
20 I a pour coordonnées
14 Réponses : 𝟑 𝟏 𝟓
+ − +𝟑 𝟏
𝟐 𝟐 𝟐
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
b. car (𝐀𝐁 ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐂𝐀) = (𝐀𝐁 𝐀𝐂) + 𝝅 [𝟐𝝅] = ( ; ) = (𝟏; 𝟒). Donc
𝟐 𝟐
𝟒𝝅
[𝟐𝝅].
𝟑 𝟐
𝟏 √𝟒𝟏
CI = √(𝟏 − 𝟐)𝟐 + ( − (−𝟏)) = .
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
c. car (CB ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) = (BC BA) [2𝜋]. 𝟒 𝟒

⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
d. car (BA ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
CB) = (BA BC) − 𝜋 [2𝜋] = 21 f
𝜋 4𝜋 2𝜋
− − 𝜋 [2𝜋] = − [2𝜋] = [2𝜋]. 1 2 2 2
(√26 +√18 −√8 )
1
(26+18−8)
3 3 3 2 2
= =
√26×√18 √13×2×√9×2
15 Réponses : 18 3 3√13
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ = =
a. car (𝐀𝐁 𝐂𝐀) = (𝐀𝐁 𝐀𝐂) − 𝝅 [𝟐𝝅] = √13×2×3 √13 13
𝝅 𝝅
− + 𝝅 [𝟐𝝅] = [𝟐𝝅]
𝟐 𝟐 22 f
b. D’après la somme des angles orientés
dans un triangle isocèle :
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
2(CA CB) = π − (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AC) [2π] =
π π
− 2 [2π]. Donc (CA ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
CB) = − 4 [π]. Or,
̂ est aigu.
ACB
π
Donc (CA ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
CB) = − [2π]. 4

⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
d. car 2(BA BC) = π − (AC ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB)[2π] =
π π
π − [2π]. Donc (BA ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
BC) = [π]. Or,
2 4
π
̂ est aigu. Donc (BA
ACB ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
BC) = 4 [2π]. Dans le triangle ABC rectangle en B, on a,
d’après les relations trigonométriques
classiques :
⃗ ‖ = √(−4)2 + 5² = √41 et
16 1. ‖𝑢 ̂ = AB et tan BAC
cos BAC ̂ = BC . Donc :
AC AB
‖𝑣‖ = √(−2)2 + 2² = √8 AB 5
AC = ̂
= cos 55° ≈ 8,717 ≈ 8,72.
cos BAC
⃗ + 𝑣 (−6; 7) donc
2. 𝑢
D’autre part,
⃗ + 𝑣‖ = √(−6)2 + 7² = √85.
‖𝑢 BC = AB × tan ̂
BAC = 5 × tan 55°
17 f BC ≈ 7,140 ≈ 7,14
𝜋 𝜋
23 Dans le triangle ABC rectangle d’angle de vecteurs égal à 2 ou − 2
̂ = 𝟏𝟐,
en A, on a 𝐭𝐚𝐧 𝐁𝐂𝐀 modulo 2𝜋).
𝟗
̂ ≈ 𝟓𝟑, 𝟏𝟑 ° ≈ 𝟓𝟑, 𝟏 °.
d’où 𝐁𝐂𝐀
̂ = 𝟗,
De même, : 𝐭𝐚𝐧 𝐀𝐁𝐂 𝟏𝟐
̂ ≈ 𝟑𝟔, 𝟖𝟔 ° ≈ 𝟑𝟔, 𝟗 °. Cette égalité est absurde : le vecteur 𝑢

d’où 𝐀𝐁𝐂 ⃗
𝑢
peut être nul et, sinon, ‖𝑢⃗ ‖ est un vecteur
24 Dans le triangle ABC rectangle
et non un nombre.
̂ ) = 𝐁𝐂 = 𝟐 . Donc
en C, on a : 𝐜𝐨𝐬(𝐏𝐁𝐂 𝐁𝐏 𝟒,𝟓
̂ ≈ 𝟏, 𝟏 rad (soit environ 63,61 °).
𝐏𝐁𝐂
Les vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 sont non nuls et
25 Le triangle AIB est équilatéral et ⃗ ∙ 𝑣 = ‖𝑢
𝑢 ⃗ ‖‖𝑣 ‖cos(𝑢 ⃗ , 𝑣 ) ≤ ‖𝑢
⃗ ‖‖𝑣 ‖.
I est aligné avec B et C. Mais ‖𝑢⃗ ‖‖𝑣 ‖ = 6 par hypothèse donc il
̂ = 𝐀𝐁𝐈
Donc 𝐀𝐁𝐂 ̂ = 𝟔𝟎 °. est impossible que 𝑢⃗ ∙ 𝑣 soit égal à 8.

̂ = 120 °.
On en déduit aussi : AIC
Le triangle IAC est isocèle en I donc D’une part, deux des trois points A, B et
̂ = ACI
ACB ̂ = 1 (180 ° − 120 °) = 30 °. C peuvent être confondus. Sinon,
2
̂ = 180 ° − (60 ° + 30 °) = 90 °. AB × CA × cos(BAC ̂ ) est égal à ⃗⃗⃗⃗⃗BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CA.
BAC
Le triangle ABC est donc rectangle en A. Or, ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = −AB
BA ∙ CA ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ CA
⃗⃗⃗⃗⃗ . Les points A, B
et C étant distincts, il suffit de considérer
26 f(BD) est un axe de symétrie de
A, B et C tels que ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC sont non
ABCD. Donc l’aire de ABCD est le double orthogonaux.
de l’aire du triangle ABD et (AC) et (BD)
sont perpendiculaires. On note H leur p. 241
intersection. Les affirmations sont toutes fausses.
Puisque AH = 2cos(30 °)=√3,
2 Il suffit de choisir deux vecteurs non
BH=√32 − √3 = √6. nuls et non orthogonaux.
De plus, DH = 2sin(30 °)=1.

Donc DB = DH + HB = 1+√6. ⃗ = ⃗0 et 𝑣 non nul.


Il suffit de considérer 𝑢

Enfin, l’aire de ABCD est égale à


√3(1+√6) ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ CA
L’égalité est équivalente à 2BA ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
2× , soit à √3 + 3√2.
2 Il suffit de considérer un triangle ABC
non aplati et non rectangle en A.

L’égalité est équivalente à


p. 239 4𝑢 ⃗ ∙𝑣 =2𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 ou encore à 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = 0.
Les affirmations sont toutes fausses. Il suffit de considérer deux vecteurs non
orthogonaux.
Il suffit de considérer deux vecteurs non
nuls dont l’angle a un cosinus nul (donc
D’après la propriété de symétrie du
produit scalaire, on obtient :
Si A, B et C sont distincts, l’égalité est
⃗ ∙ ⃗0 = ⃗0 ∙ 𝑢
𝑢 ⃗ = 0.
équivalente à
AB × AC × cos(BAC ̂ ) = AB × AC ou 29 1. Dans un repère orthonormé,
encore à cos(BAĈ ) = 1. ⃗ (𝑥; 𝑦). Alors 𝑢
soit 𝑢 ⃗ ∙𝑢
⃗ = 𝑥𝑥 + 𝑦𝑦 =
2
Il suffit de considérer trois points A, B et 𝑥² + 𝑦² = ‖𝑢 ⃗‖ .
C tels que A, B et C ne sont pas alignés.
2. On écrit les coordonnées de ⃗⃗⃗⃗⃗
AB :
p. 243 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(𝑥B − 𝑥A ; 𝑦B − 𝑥A ). Alors
Les affirmations sont toutes fausses. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB2 = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB
⃗⃗⃗⃗⃗ 2
AB = (𝑥𝐵 − 𝑥A )² + (𝑦B − 𝑦A )².
Or, d’après la question 1.,
3𝜋 2
Il suffit de considérer 𝑎 = − . ⃗⃗⃗⃗⃗
AB2 = ‖AB⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = AB². Puisque AB est un
4
nombre positif, on en déduit :
AB = √(𝑥B − 𝑥A )² + (𝑦B − 𝑦A )².
L’une des implications est vraie mais la
réciproque est fausse : il suffit de 30 1. Dans le repère orthonormé
considérer deux vecteurs non nuls et (O ; I, J), le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
OA a pour
orthogonaux. ‖𝑢
⃗ ‖ cos(𝜃) ‖𝑢
⃗ ‖ sin(𝜃)
coordonnées ( ‖𝑢
⃗‖
; ‖𝑢
⃗‖
), soit
(cos(𝜃); sin(𝜃)). Donc la norme de ⃗⃗⃗⃗⃗
OA
Il suffit de considérer un triangle ABC est égale à √cos(𝜃)² + sin(𝜃)², c’est-à-
rectangle en A. dire 1.
Remarque : on peut aussi raisonner
directement avec des propriétés de la
norme :

𝑢 1 1
L’égalité est équivalente à AB′² = AB² ⃗ ‖ = ‖𝑢⃗‖ ‖𝑢
OA = ‖‖𝑢⃗‖‖ = ‖‖𝑢⃗‖ × 𝑢 ⃗ ‖ = 1.
donc à B’ = B, ce qui n’est pas le cas dans
cette figure. 2. D’après la définition de ⃗⃗⃗⃗⃗ OA, on a : 𝑢
⃗ =
‖𝑢⃗ ‖OA⃗⃗⃗⃗⃗ = ‖𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 0 OB
⃗ ‖OA ⃗⃗⃗⃗⃗ . Le résultat est
alors obtenu par définition des
coordonnées d’un vecteur dans la base
⃗⃗⃗⃗⃗ , OB
(OA ⃗⃗⃗⃗⃗ ).
27 Dans un repère orthonormé, soit
⃗ (𝑥; 𝑦) et 𝑣 (𝑥′; 𝑦′). Alors
𝑢 3. D’après le rappel, dans le repère
𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = 𝑥𝑥’ + 𝑦𝑦’ et 𝑣 ∙ 𝑢 ⃗ = 𝑥’𝑥 + 𝑦’𝑦. orthonormé (O ; A, B), les coordonnées
Or, 𝑥’𝑥 = 𝑥𝑥’ et 𝑦’𝑦 = 𝑦𝑦’. de 𝑣 sont (‖𝑣‖ cos(𝜃); ‖𝑣 ‖ sin(𝜃)).
Donc
𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = 𝑥𝑥’ + 𝑦𝑦’ = 𝑥’𝑥 + 𝑦’𝑦 = 𝑣 ∙ 𝑢 ⃗. 4. On sait que l’expression du produit
scalaire 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 ne dépend pas du repère
28 Dans un repère orthonormé, soit orthonormé considéré. Alors, dans le
⃗ (𝑥; 𝑦). Alors
𝑢 repère (O ; A, B) :
⃗ ∙ ⃗0 = x × 0 + y × 0 = 0.
𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 = ‖𝑢
𝑢 ⃗ ‖‖𝑣‖cos(𝜃) + 0 × ‖𝑣‖sin(𝜃)
⃗ ∙ 𝑣 = ‖𝑢
𝑢 ⃗ ‖‖𝑣‖ cos(𝜃)
31 1. La fonction cos étant paire, produit scalaire :
cos(− 𝜃) = cos(𝜃). ⃗ − 𝑣‖2 = ‖𝑢
‖𝑢 ⃗ ‖2 − 2𝑢
⃗ ∙ 𝑣 + ‖𝑣 ‖2 .D’où :
Donc cos(BAĈ ) = cos(|𝜃|) = cos(𝜃). ⃗ ‖2 + ‖𝑣‖2 − ‖𝑢
‖𝑢 ⃗ − 𝑣 ‖2 = 2𝑢⃗ ∙ 𝑣.
2. On sait que, d’après l’expression du
Donc
produit scalaire avec le cosinus : 1
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ‖2 + ‖𝑣‖2 − ‖𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = 2 [‖𝑢
𝑢 ⃗ − 𝑣‖2 ].
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖‖AC
AC = ‖AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ cos(𝜃). D’où :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 35 1. D’après la relation de Chasles,
̂ ) = cos(𝜃) = AB∙AC = AB∙AC .
cos(BAC ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖‖AC
‖AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ AB×AC ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = CA
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = ⃗⃗⃗⃗⃗ CB
32 1. 𝑣 + 𝑤 ⃗⃗ a pour coordonnées 2. D’après une identité remarquable du
(x’ + x’’ ; y’ + y’’). Ainsi, par définition : produit scalaire :
2 2
⃗ ∙ (𝑣 + 𝑤
𝑢 ⃗⃗ ) = 𝑥(𝑥 ′ + 𝑥 ′′ ) + 𝑦(𝑦 ′ + 𝑦 ′′ ) ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
‖AB AC‖ = ‖AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ − 2AB
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC
⃗ ∙ (𝑣 + 𝑤
𝑢 ⃗⃗ ) = 𝑥𝑥′ + 𝑥𝑥′′ + 𝑦𝑦′ + 𝑦𝑦′′ 2
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ .
+ ‖AC
D’autre part :
D’après la question précédente,
𝑢⃗ ∙𝑣+𝑢 ⃗ ∙𝑤⃗⃗ = 𝑥𝑥′ + 𝑦𝑦′ + 𝑥𝑥′′ + 𝑦𝑦′′ 2
2 2
D’où le résultat. ‖CB⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ − 2AB
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
AC + ‖AC
2. On utilise la symétrie du produit D’où :
scalaire et le résultat de la question ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 [AB 2 + AC2 − BC2 ].
précédente avec, respectivement, 𝑤 ⃗⃗ , 𝑢
⃗ et 2
2
𝑣. 36 1. D’une part, (AC ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) =
2 2
3. Le vecteur 𝑘𝑢 ⃗ a pour coordonnées BC = 𝑎
(kx ; ky). Donc (𝑘𝑢 ⃗ ) ∙ 𝑣 = 𝑘𝑥𝑥’ + 𝑘𝑦𝑦’. D’autre part, d’après une identité
4. L’expression 𝑘𝑥𝑥’ + 𝑘𝑦𝑦’ peut remarquable du produit scalaire :
2 2
respectivement s’écrire 𝑥(𝑘𝑥’) + 𝑦(𝑘𝑦’) ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
(AC ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) = ‖AC AB‖
ou encore 𝑘(𝑥𝑥’ + 𝑘𝑦𝑦’). D’où les 2 2
égalités demandées. ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
(AC ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ − 2AC
AB) = ‖AC ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB
2
33 1. On rappelle que ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
+ ‖AB
‖𝑢
⃗ + 𝑣‖² = (𝑢 ⃗ + 𝑣)². 2
⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
(AC AB) = 𝑏 2 − 2AB⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + 𝑐 2 .
Par bilinéarité du produit scalaire :
(𝑢
⃗ + 𝑣)² = 𝑢 ⃗ ∙𝑢 ⃗ +𝑢 ⃗ ∙𝑣+𝑣∙𝑢 ⃗ +𝑣∙𝑣 2. Donc 𝑎2 = 𝑏 2 − 2AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AC
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑐 2 .
Par symétrie du produit scalaire, on Il ne reste plus qu’à utiliser l’expression
obtient : du produit scalaire avec le cosinus :
(𝑢
⃗ + 𝑣)² = ‖𝑢 ⃗ ‖² + 2𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 + ‖𝑣‖². 𝑎2 = 𝑏 2 + 𝑐² − 2𝑏𝑐 cos(BAC ̂ )
Remarque : contrairement à la
2. Rappel : ‖𝑢
⃗ − 𝑣‖² = (𝑢
⃗ − 𝑣)². démonstration exemplaire proposée
2
⃗ − 𝑣)2 = (𝑢
(𝑢 ⃗ + (−𝑣)) dans le manuel, cette démonstration
2
(𝑢
⃗ − 𝑣) = ‖𝑢⃗ ‖2 + 2𝑢
⃗ ∙ (−𝑣) + ‖−𝑣‖2 n’utilise pas directement l’expression du
⃗ − 𝑣)2 = ‖𝑢
(𝑢 ⃗ ‖2 − 2𝑢
⃗ ∙ 𝑣 + ‖𝑣‖2 produit scalaire avec les longueurs d’un
triangle.
3. (𝑢
⃗ + 𝑣)(𝑢 ⃗ − 𝑣)
2
37 1. a. Soit 𝑢 ⃗ et 𝑣 deux vecteurs non
‖𝑢 ‖
= ⃗ +𝑢 ⃗ − ‖𝑣‖2
⃗ ∙ (−𝑣) + 𝑣 ∙ 𝑢
2 nuls et orthogonaux.
= ‖𝑢
⃗‖ −𝑢 ⃗ ∙𝑣+𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 − ‖𝑣‖2
Par définition de deux vecteurs
⃗ ‖2 − ‖𝑣‖2
= ‖𝑢
orthogonaux, en posant 𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et
34 ‖𝑢 ⃗ − 𝑣 ‖2 = (𝑢
⃗ − 𝑣 )2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣 = AC, les droites (AB) et (AC) sont
D’après une identité remarquable du donc perpendiculaires. L’angle orienté
𝜋 𝜋
(𝑢
⃗ , 𝑣) a donc pour mesures 2 [2𝜋] et b. Si 0 ≤ |𝜃| < 2 , par propriété du
𝜋
− 2 [2𝜋]. produit scalaire avec les projetés
orthogonaux :
b. 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = AB × AC × cos(|(𝑢 ⃗ , 𝑣)|) ⃗⃗⃗⃗⃗ AC = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ AB′ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC
𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = AB × AC × cos(BAC ̂ )
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ′
AB ∙ AC = AB × AC × cos(AB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AC)
𝜋
𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = AB × AC × cos ( ) = 0 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = AB′ × AC × cos(0)
AB ∙ AC
2
2. On suppose que 𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 = 0. Les ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = AB′ × AC × 1 = AB′ × AC.
𝜋
vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC étant non nuls, on Si |𝜃| = , alors B’ = A et ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ sont
AB et AC
2
̂
obtient cos(BAC) = 0. Donc les droites orthogonaux.
(AB) et (AC) sont perpendiculaires. Donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ AC ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = AB′ ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 ∙ AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 et,
Donc les vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont ′
d’autre part, AB × AC = 0. Donc
orthogonaux.
l’égalité ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = AB′ × AC est encore
3. On a ainsi démontré que deux vecteurs 𝜋
vraie dans le cas où |𝜃| = 2 .
non nuls sont orthogonaux si et
𝜋
seulement si leur produit scalaire est nul. 2. Si 2 < |𝜃| ≤ 𝜋, les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB′ et AC
Il reste à envisager le cas où l’un des sont colinéaires et de sens opposés.
vecteurs est nul. Or, par convention, le Donc une mesure de l’angle orienté
vecteur nul est orthogonal à tout vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , AC
⃗⃗⃗⃗⃗ ) est 𝜋.
(AB′
du plan. De plus, le produit scalaire du
vecteur nul par un vecteur du plan Par propriété du produit scalaire avec
quelconque est nul. Cela permet d’établir les projetés orthogonaux :
la propriété voulue : deux vecteurs du ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ AC ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = AB′ ⃗⃗⃗⃗⃗
plan sont orthogonaux si et seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = AB′ × AC × cos(AB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AC)
leur produit scalaire est nul. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = AB′ × AC × cos(𝜋)
AB ∙ AC
Remarque : dans un espace vectoriel ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = AB′ × AC × (−1)
muni d’un produit scalaire, cette
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = −AB′ × AC.
AB ∙ AC
caractérisation est d’ailleurs posée 𝜋
comme définition de l’orthogonalité, ce Si |𝜃| = , alors B’ = A et ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ sont
AB et AC
2
qui n’est pas le choix retenu dans le orthogonaux.
manuel de la collection CQFD. Donc ⃗⃗⃗⃗⃗ AC = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ AB′ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = ⃗0 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 0 et,
38 1. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AA′ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CD = 0 car, par définition, ′
d’autre part, −AB × AC = 0. Donc
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AA′ et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD sont orthogonaux. l’égalité ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = −AB′ × AC est encore
𝜋
AB = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. ⃗⃗⃗⃗⃗ AA′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A′B = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗AA′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A′B′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
B′B vraie dans le cas où |𝜃| = 2 .
Alors ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CD = (AA′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A′B′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
B′B) ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CD
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ CD
⃗⃗⃗⃗⃗ = AA′
AB ∙ CD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ CD
⃗⃗⃗⃗⃗ + A′B′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ CD
⃗⃗⃗⃗⃗ + B′B ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ CD = 0 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ CD + 0 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A′B′ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ A′B′ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CD 1 fSoit 𝒖 ⃗ et 𝒗
⃗ deux vecteurs du plan
𝜋
39 1. a. Si 0 ≤ |𝜃| < 2 , le point B’ de coordonnées respectives (x ;y) et
appartient à la demi-droite [AC). Donc (x’ ;y’).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et AC
les vecteurs AB′ ⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires et On appelle produit scalaire de 𝒖⃗ et 𝒗
⃗ le
de même sens. Donc une mesure de ⃗ ⃗
réel noté 𝒖 ∙ 𝒗 et défini par :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ∙𝒗
𝒖 ⃗ = xx’ + yy’.
l’angle orienté (AB′ AC) est 0.
2 Les vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont angle ou une longueur dans un triangle
orthogonaux si et seulement si quelconque.
𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = 0, si et seulement si l’un des deux
8 La réponse est oui : il suffit de
vecteurs est nul ou si leurs directions
prendre pour H le projeté orthogonal de
respectives sont orthogonales.
B sur (AC).
3 Soit 𝑢 ⃗ et 𝑣 deux vecteurs non nuls.
⃗ ∙ 𝑣 = ‖𝑢
Alors : 𝑢 ⃗ ‖ × ‖𝑣 ‖ × cos(𝑢
⃗ , 𝑣).
Cette propriété permet de calculer le
produit scalaire des deux vecteurs mais 9 a. 𝑢⃗ (1; 2) et 𝑣(3; -1) donc
aussi, le plus souvent, de calculer 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = 1 × 3 + 2 × (−1) = 1.
⃗ , 𝑣), de manière à obtenir |(𝑢
cos(𝑢 ⃗ , 𝑣 )|.
b. 𝑢
⃗ (–1; 3) et 𝑣(12; 7) donc
𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = −1 × 12 + 3 × 7 = 9.
4 Soit 𝑢 ⃗ , 𝑣 et 𝑤
⃗⃗ trois vecteurs du 11 2
plan et soit k un nombre réel. Alors : c. 𝑢
⃗ (− ; −15) et 𝑣 (4; − 5) donc
4
11 2
(bilinéarité) ⃗ ∙ 𝑣 = − × 4 + (−15) × (− )
𝑢
4 5
⃗ ∙ (𝑣 + 𝑤
1) 𝑢 ⃗⃗ ) = 𝑢 ⃗ ∙𝑣+𝑢 ⃗ ∙𝑤⃗⃗
(𝑢
⃗ +𝑣 ∙𝑤) ⃗⃗ = 𝑢 ⃗ ∙𝑤⃗⃗ + 𝑣 ∙ 𝑤
⃗⃗ 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = −11 + 3 × 2 = −5.
2) (𝑘𝑢⃗)∙𝑣 = 𝑢 ⃗ ∙ (𝑘𝑣 ) = 𝑘 × (𝑢 ⃗ ∙ 𝑣).
d. 𝑢
⃗ (−1 + √3; −3) et 𝑣 (−1 − √3; −1)
(identités remarquables) donc 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = (−1 + √3) × (−1 − √3) +
⃗ + 𝑣‖2 = ‖𝑢
‖𝑢 ⃗ ‖2 + 2 × 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 + ‖𝑣 ‖2 2
(−3) × (−1) = (−1)2 − √3 + 3 = 1.
⃗ − 𝑣‖2 = ‖𝑢
‖𝑢 ⃗ ‖2 − 2 × 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 + ‖𝑣 ‖2 3𝜋
10 a. 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = √2 × 8 × cos (− )
4
(𝑢
⃗ + 𝑣) ∙ (𝑢
⃗ − 𝑣) = ⃗ ‖𝑢‖2 − ‖𝑣‖2
√2
𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = 8 × √2 × (− ) = −8
2
5 Soit 𝑢 ⃗ et 𝑣 deux vecteurs 𝜋 1
b. 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = 1 × 2 × cos ( 3 ) = 2 × (2) = 1
quelconques. Alors :
1 ⃗ ∙ 𝑣 = 3 × 4 × cos(𝜋) = 12 × (−1)
c. 𝑢
⃗ ‖2 + ‖𝑣‖2 − ‖𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = 2 [‖𝑢
𝑢 ⃗ − 𝑣‖2 ].
𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = −12
𝜋
d. 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = 3 × 4 × cos (− 2 ) = 12 × 0
6 Soit A, B, C trois points du plan. 𝑢
⃗ ∙𝑣 =0
Alors :
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 [AB2 +AC2 − CB2 ]. 11 f
AB∙AC 2
1. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 4 × (−3) + 6 × 4 = 12
AB ∙ AC
Cette propriété permet de calculer le
produit scalaire de deux représentants I(-1 ; -2) d’où : ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗
CI = 4 × 5 + 6 ×
de vecteurs de même origine, ce qui est (−1) = 14.
le cas dans un triangle. 2. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗
AI = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ (AC ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗
CI)
7 Soit ABC un triangle. On pose : BC = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ AI ⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ AC ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ = 12 + 14
AB ∙ CI
𝑎, CA = 𝑏, AB = 𝑐. Alors : ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗ AI = 26
̂ .
𝑎2 = 𝑏 2 + 𝑐 2 − 2𝑏𝑐 cos(BAC)
3. Calcul direct :
Cette propriété permet de calculer un
⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗
AI = 4 × 2 + 6 × 3 = 26
Calcul en utilisant ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ :
AB = 2AI 1
⃗⃗⃗⃗⃗
OC ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
OA = 2 × 2 × (− ) = −2
2
⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗
AI = 2 × ⃗⃗⃗
AI ∙ ⃗⃗⃗
AI = 2AI2
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ = 2(22 + 32 ) = 26 2. Soit A’ le point défini par
AB ∙ AI 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OA′ = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
OA. Alors A’ appartient au
12 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = AB × AC × cos(⃗⃗⃗⃗
AB, ⃗⃗⃗⃗
AC) cercle trigonométrique et
2𝜋 ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(OI
5𝜋
OA′ ) = 6 [2𝜋]. Alors les
⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 5 × 6 × cos ( )
3
1 coordonnées de A’ sont
⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 30 × (− ) = −15 5𝜋 5𝜋 √3 1
2 (cos ( 6 ) ; sin ( 6 )), soit (− ; ).
2 2

2. ⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = −BA BC d’après la
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗
OA a pour coordonnées
propriété de bilinéarité 1
√3
⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = −BA × BC × cos(⃗⃗⃗⃗BA, ⃗⃗⃗⃗
BC) (2 × (− );2 × 2). Donc A a pour
2
5𝜋 coordonnées (−√3; 1).
⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = −√6 × √8 × cos ( )
6
⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
3. AI BC
√3
⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = −√48 × (− )
2 = (1 + √3) × (−2) + (−1) × (−2)
√3 4×3 = −2√3
⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = −4√3 × (− ) = =6
2 2 15 Le travail de la force de A vers B
7𝜋 5𝜋 5𝜋 est résistant si le produit scalaire
13 a. =− [2𝜋] et −𝜋 < − <
6 6 6 ⃗F ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB est strictement négatif. C’est la
𝜋 5𝜋
− 2 donc cos (− ) < 0. Donc 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 < 0. situation b. qui illustre cette condition.
6

b.
20𝜋
=−
2𝜋
[2𝜋] et −𝜋 < −
2𝜋
< −2
𝜋
16 ⃗P ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 𝑚𝑔 × AB × cos(P ⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB)
6 3 3
2𝜋 ⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
P AB = 1 × 9,8 × 10 × (−0,5) = −49
donc cos (− ) < 0. Donc 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 < 0.
3 (en joule)
c. −
31𝜋 𝜋
= 4 [2𝜋] et 0 <
𝜋 𝜋
< 2 donc On dit que le poids est résistant au
4 4 déplacement de A vers B.
31𝜋
cos (− ) > 0. Donc 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 > 0.
4
17 fa. Les trois longueurs du triangle
67𝜋 7𝜋 7𝜋 𝜋
d. = [2𝜋] et 0 < < 2 donc sont données. C’est donc l’expression du
15 15 15
67𝜋 produit scalaire avec les longueurs qui
cos ( 15 ) > 0. Donc 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 > 0. est la plus adaptée pour le calcul
demandé.
1
⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = (AB 2 + AC2 − BC2 )
14 1. a. ⃗⃗⃗⃗
OI ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
OB = 2OI2 = 2 2
1 11
1 = (16 + 9 − 36) = −
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
OB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
OK = −OB × OK = −2 × 2 = −1 2 2
b. La figure propose le projeté
c. ⃗⃗⃗⃗⃗
OB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
OA = OB × OA × cos(150°)
orthogonal de C sur (AB) et ce projeté
√3 est le milieu de [AB]. L’expression avec
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
OB OA = 2 × 2 × (− ) = −2√3
2 le projeté orthogonal est la plus
indiquée pour le calcul demandé.
d. ⃗⃗⃗⃗⃗
OC ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
OA = OC × OA × cos(120°)
⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = AH × AB = 18 CA = √02 + (−2)2 = √4 = 2 et
c. On connaît les longueurs AB, AC et CB = √42 + (−5)2 = √41 donc
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
̂ .
l’angle BAC ̂ ) = CA∙CB = 10
cos(BCA CA×CB 2√41
C’est donc l’expression avec le cosinus ̂
d’où BCA ≈ 38,66°.
qu’on choisit cette fois.
23 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = 4(2 + 2√3) +
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = AB × AC × cos BAC
AB ∙ AC ̂ (−4)(−2 + 2√3) = 16
= 36 × cos 30 ° = 18√3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙BC
⃗⃗⃗⃗⃗
BA 16 1
̂ =
2. CBA = = 2 donc
d. Le contexte du carré permet de munir BA×BC √32×√32
̂ = 60 °.
CBA
le plan du repère orthonormé (A ; P, R)
et ainsi de calculer le produit scalaire 3. Au cours du calcul précédent, on a pu
avec les coordonnées. Dans ce repère, remarquer que BA = BC. De plus, CBÂ =
⃗⃗⃗⃗⃗
AB(1; 0,5) et AC ⃗⃗⃗⃗⃗ (0,5; 1). 60°. Donc ABC est équilatéral.
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 × 0,5 + 0,5 × 1 = 1
AB ∙ AC
24 f
2 2
18 ‖𝑢 ⃗ ‖2 = (√5 − 2) + (√5 + 2) ⃗ ∙ 𝑣 = 1 × (−1) + (−1) × (−1) = 0
a. 𝑢
⃗ ‖2 = 2(5 + 4) = 18
‖𝑢 Donc 𝑢
⃗ et 𝑣 sont orthogonaux.
2 √1492
19 ‖𝑢 ⃗ ‖2 = (−7)2 + (√95) = 144 b. 𝑣 ∙ 𝑤
⃗⃗ = 0 × + √2 × 0 = 0.
𝜋
d’où ‖𝑢
⃗ ‖ = 12.
Donc 𝑣 et 𝑤
⃗⃗ sont orthogonaux.
50 6 56
⃗ ‖2 =
20 ‖𝑢 +4= d’où c. (𝑢⃗ + 𝑣) ∙ (𝑢⃗ − 𝑣) = ‖𝑢⃗‖2 − ‖𝑣‖2
4 4
(𝑢
⃗ + 𝑣 ) ∙ (𝑢
⃗ − 𝑣 ) = 1 − 1 = 0.
‖𝑢
⃗ ‖ = √14 Donc les vecteurs 𝑢⃗ + 𝑣 et 𝑢⃗ − 𝑣 sont
orthogonaux.

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ∙ 𝑣 = (1 + 𝑚) × 𝑚 + 1 × (1 − 𝑚)
d. 𝑢
̂ ) = AB∙AC = 6√3 = √3
21 1. cos(BAC AB×AC 12 2 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = 𝑚² + 1
̂
donc BAC = 30 °. Donc les vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 ne sont
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ orthogonaux pour aucune valeur de m.
̂ ) = AB∙AC = −133 d’où (avec
2. cos(BAC AB×AC 768
̂ 25 a. 𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 = 5𝑚 − 5. Donc 𝑢
⃗ et 𝑣 sont
la calculatrice) : BAC ≈ 99,9 ° ≈ 100 °.
orthogonaux si et seulement si m = 1.
22 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
CA (𝑥A − 𝑥C ; 𝑦A − 𝑦C ) b. 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = −2𝑚 − 28. Donc 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont
⃗⃗⃗⃗⃗
CA (−3 − (−3); −5 − (−3)) orthogonaux si et seulement si
m = -14.
⃗⃗⃗⃗⃗ (0; −2) et 𝑚−1 7𝑚+1
CA c. 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = 4𝑚 − 2 = 2 . Donc 𝑢 ⃗ et 𝑣
⃗⃗⃗⃗⃗
CB (1 − (−3); −8 − (−3)) sont orthogonaux si et seulement si m =
- 1/7.
⃗⃗⃗⃗⃗
CB (4; −5) donc :
⃗ ∙ 𝑣 = 2𝑚2 + 6𝑚 − 8
d. 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗
CA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = 0 × 4 + (−2) × (−5) = 10. = 2(𝑚 − 1)(𝑚 + 4). Donc 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont
2. On utilise l’expression du produit orthogonaux si et seulement si m = 1 ou
scalaire avec le cosinus. m = - 4.
26 f 35 En notant O le centre de l’horloge,
1. ⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = −3 × 2 + (−1) × (−6) = 0 et A et B les extrémités respectives de la
grande et de la petite aiguille on a :
2. ABC est donc rectangle en B. De plus, ̂ = 5𝜋 rad.
OA = 20, OB = 12 et AOB
BA = √10 et BC = √40 donc ABC n’est 6

pas isocèle. Donc, d’après une relation d’Al-Kashi, on


a:
27 (2𝑢 ⃗ + 𝑣) ∙ (3𝑢 ⃗ − 3𝑣) AB2 = OA2 + OB2 − 2 × OA × OB
2
= 3(2‖𝑢 ⃗ ‖ − 2𝑢 ⃗ ∙𝑣+𝑣∙𝑢 ⃗ − ‖𝑣‖2 ) 5𝜋
× cos
= 3(10 + 6 − 12) = 12 6
28 (−6𝑢 ⃗ − 𝑣) ∙ (2𝑢 ⃗ + 3𝑣) √3
2 AB2 = 400 + 144 − 480 × (− )
= −(12‖𝑢 ⃗ ‖ + 18𝑢 ⃗ + 3‖𝑣 ‖2 )
⃗ ∙ 𝑣 + 2𝑣 ∙ 𝑢 2
27 91 AB² = 544 + 240√3 .
= − ( + 4 + 12) = −
4 4
29 f D’où : AB = √544 + 240√3
(𝑣 − 𝑢
⃗ ) ∙ (𝑣 + 𝑢⃗ ) = ‖𝑣‖2 − ‖𝑢 ⃗ ‖2 = 8 AB ≈ 30,9 ≈ 31 cm.

30 f 36 1. a.
1 2 2 2
(2𝑣 − 5𝑢
⃗ ) ∙ (2𝑣 + 5𝑢⃗) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = (AB + AC − BC )
2
= 4‖𝑣‖2 − 25‖𝑢 ⃗ ‖2 1 99
= 4 × 12,25 − 25 × 1,44 = (50 + 90 − 41) =
2 2
= 49 − 36 = 13 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB∙AC ⃗⃗⃗⃗
99
99
31 f ̂ )=
b. cos(BAC = 2
=
AB×AC √50×√90 60√5
⃗ − 𝑣‖2 = ‖𝑢
‖𝑢 ⃗ ‖2 − 2 × 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 + ‖𝑣‖2 ̂ ≈ 42,44 ° ≈ 42,4 °
D’où : BAC
⃗ − 𝑣‖2 = 36 − 7 + 16 = 45
‖𝑢 2. De même,
1
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙BC
BA ⃗⃗⃗⃗ 1
̂ )=
cos(ABC = 2
=
32 ‖2𝑢 ⃗ + 3𝑣 ‖2 BA×BC √50×√41 10√82
2 ̂ ≈ 89,36 ° ≈ 89,4 ° et
D’où ABC
= ‖2𝑢 ⃗ ) ∙ (3𝑣) + ‖3𝑣‖2
⃗ ‖ + 2 × (2𝑢 81
⃗⃗⃗⃗ ∙CB
CA ⃗⃗⃗⃗ 81
̂ )=
cos(ACB = 2
=
CA×CB √90×√41 6√410
⃗ + 3𝑣‖2
‖2𝑢
̂ ≈ 48,18 ° ≈ 48,2 °
2 2 D’où ACB
= 4 × √7 + 2 × 2 × 3 × 1 + 9 × √3 Remarque : il ne faut pas manquer de
= 28 + 12 + 27 = 67 vérifier la cohérence des résultats en
additionnant les valeurs approchées des
33 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 (AB2 + AC2 − BC2 )
AB ∙ AC trois angles.
2
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 2 (13 + 5 − 10) = 2 × 8 = 4 et
1
37 Sami et les poteaux du but
⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = 2 (BA2 + BC2 − AC2 ) forment le triangle SPQ, où SP = 18,
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = 2 (13 + 10 − 5) = 2 × 18 = 9 SQ = 12 et PQ = 7,32. On a :
⃗⃗⃗⃗
SP ∙ ⃗⃗⃗⃗
SQ
̂ )=
cos(PSQ
34 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 (AB2 + AC2 − BC2 )
AB ∙ AC SP × SQ
2
1
1 9 25 (SP 2 + SQ2 − PQ2 )
⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = ( + 36 − ) = 16 = 2
2 4 4 SP × SQ
1
̂ )=2
(182 +122 −7,322 ) 207,2088 41 da) Figure 3
cos(PSQ = .
18×12 216 b) Figure 4
̂ , vaut donc
L’angle de tir de Sami, PSQ c) Figure 2
environ 16, 4°. d) Figure 5
e) Figure 1
38 D’une part, ⃗⃗⃗⃗⃗
ON(6; 3) et
⃗⃗⃗⃗⃗ (−1,5; 3) donc ⃗⃗⃗⃗⃗
BN ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 donc les
ON ∙ BN
vecteurs sont orthogonaux.
D’autre part, ⃗⃗⃗⃗⃗
BC(−7,5; 15,5) et (−1,5) ×
42 H est le projeté orthogonal de A
15,5 − 3 × (−7,5) = −0,75 donc les
points B, C et N ne sont pas alignés. sur (BC). Puisque les angles de ABC
Donc Thibault a tort. autres que le droit sont aigus
(autrement dit si 𝜃 est la mesure
39 1. a. L’égalité implique que le ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
principale de (BA BC), on a
vecteur 𝑢
⃗ est égal à sa norme, ce qui est 𝜋
0 < |𝜃| < 2 ), H appartient au segment
absurde car un vecteur n’est pas un
nombre. [BC]. Donc ⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = BH × BC.

⃗ n’est pas le vecteur nul, alors ‖𝑢


b. Si 𝑢 ⃗‖ D’autre part, puisque ABC est rectangle

𝑢 1 en A, le point A est le projeté orthogonal
⃗ || = 1.
est non nul et ‖‖𝑢⃗‖‖ = ||𝑢⃗|| × ||𝑢
de C sur (AB). Donc
⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = ⃗⃗⃗⃗⃗
BC ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BA = BA × BA = BA2 .
2. D’après la formule avec le cosinus, on
⃗ ∙𝑣
𝑢 ⃗ 8 8
a cos(𝜃) = ||𝑢⃗||||𝑣⃗|| = 2×3 = 6 > 1, ce qui 43 f
est absurde car cos(𝜃) ≤ 1. 1. (𝑢
⃗ + 𝑣) ∙ (𝑢
⃗ − 𝑣) = ‖𝑢⃗ ‖2 − ‖𝑣‖2 = 0
donc 𝑢⃗ + 𝑣 et 𝑢⃗ − 𝑣 sont orthogonaux.
2. La réciproque du résultat précédent
peut s’énoncer ainsi : « Si 𝑢
⃗ et 𝑣 sont
40 1. La réponse est non en général deux vecteurs tels que 𝑢⃗ + 𝑣 et 𝑢⃗ −𝑣
puisque si 𝑢 ⃗ = ⃗0 et 𝑣 = ⃗0, alors sont orthogonaux, alors ‖𝑢 ⃗ ‖ = ‖𝑣‖ ».
⃗ ∙ 𝑣 ≥ ‖𝑢
𝑢 ⃗ ‖ mais ‖𝑣 ‖ < 1. Cette proposition est vraie.
Mais si 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont non nuls, alors
En effet, 0 = (𝑢
⃗ + 𝑣) ∙ (𝑢
⃗ − 𝑣)
‖𝑢⃗ ‖‖𝑣‖ cos(𝑢 ⃗ , 𝑣) ≥ ‖𝑢
⃗ ‖ implique que
1
cos(𝑢⃗ , 𝑣) > 0. Donc ‖𝑣‖ ≥ cos(𝑢⃗,𝑣⃗) ≥ 1. ⃗ ‖2 − ‖𝑣 ‖2 .
= ‖𝑢
2. Non. Par exemple, ‖𝑢 ⃗ ‖ = 1, ‖𝑣‖ = 2 et ⃗ ‖2 = ‖𝑣‖2 . Donc ‖𝑢
Donc ‖𝑢 ⃗ ‖ = ‖𝑣‖.
cos(𝑢 ⃗ , 𝑣) = 1/2 contredisent
l’affirmation. 3. Le parallélogramme ABCD est un
losange si et seulement si
3. La réciproque de la proposition peut ‖AB⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖BC
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖, si et seulement si
s’énoncer ainsi : « Si 𝑢⃗ et 𝑣 sont deux ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = ⃗⃗⃗⃗⃗ AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
BC et ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = ⃗⃗⃗⃗⃗
DB sont
vecteurs tels que ‖𝑢 ⃗ ‖ = 1 et ‖𝑣‖ = 1,
orthogonaux, si et seulement si les
alors 𝑢⃗ ∙ 𝑣 = 1 », qui est fausse aussi.
diagonales (AC) et (BD) sont
Il suffit de considérer deux vecteurs
perpendiculaires.
opposés pour le prouver.
44 1. ‖𝑢 ⃗ + 𝑣‖2 − ‖𝑢 ⃗ ‖2 − ‖𝑣 ‖2 ⃗⃗⃗2 ) = 289−225−400 = − 14.
⃗⃗⃗1 , 𝐹
D’où : cos(𝐹 2×15×20 25
= ‖𝑢 ⃗ ‖2 + 2𝑢⃗ ∙ 𝑣 + ‖𝑣 ‖2 − ‖𝑢 ⃗ ‖2 −
‖𝑣‖2 = 2𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 donc ⃗⃗⃗1 , ⃗⃗⃗
Donc |(𝐹 𝐹2 )| ≈ 124,0 ° ≈ 124 °
1
⃗ ∙ 𝑣 = 2 (‖𝑢
𝑢 ⃗ + 𝑣‖2 − ‖𝑢 ⃗ ‖2 − ‖𝑣‖2 ). 48 f
1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
1. MN ⃗⃗⃗⃗⃗ − AM
BC = (AN ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ∙ (AC
⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB)
⃗ + 𝑣‖2 − ‖𝑢
2. 4 (‖𝑢 ⃗ − 𝑣 ‖2 )
1 3
1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
MN BC = ( AC ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗ AB) ∙ (AC ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB)
= (‖𝑢 ⃗ ‖2 + 2𝑢
⃗ ∙ 𝑣 + ‖𝑣 ‖2 4 5
4 1 17 3
− (‖𝑢 ⃗ ‖2 − 2𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 + ‖𝑣 ‖2 )) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
MN BC = AC2 − ⃗⃗⃗⃗⃗ AB ∙ AC⃗⃗⃗⃗⃗ + AB²
4 20 5
1
= × (4𝑢 ⃗ ∙ 𝑣) = 𝑢 ⃗ ∙𝑣 1
4 Or, ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = (AB2 + AC2 − BC2 )
AB ∙ AC 2
1
45 1. On a : ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 2 (100 + 256 − 64) = 146.
2 1 17
‖𝑢
⃗ + 𝑡𝑣‖ = √205 ⇔ ‖𝑢 ⃗ + 𝑡𝑣 ‖2 = √205 MN ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ BC = 4 × 256 − 20 × 146 +
⇔ ‖𝑢 ⃗ ‖2 + 2 × 𝑢
⃗ ∙ (𝑡𝑣 ) + ‖𝑡𝑣‖2 = 205 3
× 100 = 64 − 124,1 + 60 = − 0,1.
5
⇔ 100 + 2𝑡(−8 × 2 + (−6) × (−1)) +
2
5𝑡 2 = 205 ⇔ 5𝑡 2 − 20𝑡 − 105 = 0. 1
⃗⃗⃗⃗⃗ − 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
2. MN2 = (4 AC AB)
Le discriminant de 𝑡 ↦ 5𝑡 2 − 20𝑡 − 105 5
1 6 9
est égal à (−20)2 − 4 × 5 × (−105) = × 256 − × 146 + × 100
ou encore à 2500 = 50² > 0. 16 20 25
20−50 20+50 = 16 − 43,8 + 36 = 8,2.
D’où : 𝑡 = = −3 ou 𝑡 = = 7.
10 10 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙BC
⃗⃗⃗⃗⃗
MN −0,1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
3. cos|(MN BC)| = MN×BC = .
2. Raisonnons par l’absurde : s’il existe √8,2×8
un réel t tel que : ‖𝑢
⃗ + 𝑡𝑣‖ = 0, alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
D’où : |(MN BC)| ≈ 90,25 ° ≈ 90,3 °
⃗ + 𝑡𝑣 = ⃗0. Donc 𝑢
𝑢 ⃗ = −𝑡𝑣 .
Donc -8 = 2t et -6 = -t. Donc t = -4 et 49 1. ⃗⃗⃗
AJ ∙ ⃗⃗⃗
IC = AJ × IC × cos 𝛼.
t = 6, ce qui est absurde (car -4≠ 6). En
⃗⃗⃗ ∙ IC
2. AJ ⃗⃗⃗ = (AB
⃗⃗⃗⃗⃗ + BJ ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ ) ∙ IC
conséquence, il n’existe pas de réel t tel
que ‖𝑢⃗ + 𝑡𝑣‖ = 0. = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗ BJ ∙ ⃗⃗⃗
IC + ⃗⃗⃗ IC
= AB × IB + BJ × BC
46 f
2 2 2 = 2+2 =4
‖𝑅⃗ ‖ = ‖𝐹
⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗1 ‖ + 2 × ⃗⃗⃗
𝐹2 ‖ = ‖𝐹 𝐹1 ∙ De plus, CI = AJ = √5.
2
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗2 ‖ = 0,0064 + 2 × 0,08 ×
𝐹2 + ‖𝐹 Donc, d’après la question 1., on a :
√2 ⃗⃗⃗⃗ ∙IC
AJ ⃗⃗⃗⃗ 4
0,06 × + 0,0036 = 0,01 + 0,0048√2 cos 𝛼 = AJ×IC = 5.
2
D’où (en N) : D’où : 𝛼 ≈ 36,86 ° ≈ 36,9 °.

‖𝑅⃗ ‖ = √0,01 + 0,0048√2 50 Dans le triangle rectangle d’angle


3
𝛽, on a : cos 𝛽 = . Dans le triangle
‖𝑅⃗ ‖ ≈ 0,129 ≈ 0,13 √10
d’angle 𝛼, on a, d’après une relation d’Al-
2 2 2 2 2
47 ‖𝑃⃗‖ = ‖−𝑃⃗‖ = ‖𝐹
⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹2 ‖ 12 −(√2 +√5 ) −6
2 Kashi : cos 𝛼 = = −2√10 =
⃗⃗⃗1 ‖ + 2 × ‖𝐹
⃗⃗⃗1 ‖ × ‖𝐹
⃗⃗⃗2 ‖ −2×√2×√5
= ‖𝐹 3
2 .
⃗⃗⃗1 , ⃗⃗⃗⃗⃗
× cos(𝐹 ⃗⃗⃗2 ‖
𝐹2 ) + ‖𝐹 √10
Les deux angles étant géométriques, ils De plus, par symétrie de la grue par
ont la même mesure. rapport à (CA), OH = OE. Donc le centre
O du carré ABCD est sur la médiatrice de
51 D’après une relation d’Al-Kashi,
2 2 [HE]. Donc O,M et I sont alignés. Ainsi,
√80 − (102 +√52 ) 9
cos 𝜃 = = 5√13 (MI⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ , ME
CE) = (MI ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (OI CE)[2𝜋]. Or,
−2×10×√52
5 1 1
⃗⃗⃗⃗
OI ∙ ⃗⃗⃗⃗ CE = ( − ) × 1 + (2 − ) × 4
D’où 𝜃 ≈ 60,05 ° ≈ 60,1 ° 2 2 2
⃗⃗⃗⃗
OI ∙ ⃗⃗⃗⃗
CE = 8.
52 Dans le repère orthonormé
8
(C ; D, B), on a : ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗
Donc cos(OI CE) = . C’est
√17×√6,25
1. C(0 ; 0), E(1 ; 4), H(4 ; 0) et absurde car ce nombre n’est pas égal à
B(0 ; 1). √2
.
Alors ⃗⃗⃗⃗
CE(1 ; 4) et ⃗⃗⃗⃗⃗
HB(−4 ; 1). 2

⃗⃗⃗⃗ ∙ HB
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0. Donc EMH n’est pas isocèle en M.
Donc CE
Donc (EC) et (HB) sont 1
53 Soit I le point défini par ⃗⃗⃗
AI = 𝑎 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB
perpendiculaires. 1
⃗⃗⃗ = AD
et J le point défini par AJ ⃗⃗⃗⃗⃗ . Dans le
𝑎
2. La droite (EC) a pour équation repère orthonormé (A ; I, J), on a :
𝑦 = 4𝑥 et la droite (HB) a pour équation E(a+b ; 0), C(a ; a), A(0 ; 0) et
1
𝑦 = − 4 𝑥 + 1. G(a ; b).
Ainsi, ⃗⃗⃗⃗
EC(−𝑏 ; 𝑎) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AG(𝑎 ; 𝑏).
Donc l’abscisse du point M est la
1 ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
Donc EC ∙ AG = 0. Donc (EC) et (AG)
solution de l’équation 4𝑥 = − 4 𝑥 + 1.
sont perpendiculaires.
Donc les coordonnées de M sont
4 16 54 Soit H le projeté orthogonal de C
(17 ; ). Enfin,
17 sur (AB). D’une part, l’aire de ACI est la
2 2
2
4 16 moitié de l’aire de ABC car ces deux
HM = ( − 4) + ( − 0)
17 17 triangles ont pour hauteur commune
4 096 256 4352 256
HM 2 = + = = [CH] et AI est la moitié de AB.
289 289 289 17 D’autre part, pour déterminer CH, il
2 2
4 16 ̂ car l’aire de
EM² = ( − 1) + ( − 4) suffit de calculer l’angle BAC
17 17 ABC est égale à
169 2704 2 873 1
= + = ̂ )) × AC.
× (AB × sin(BAC
289 289 289 2
169 Or,
=
17 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC
Donc le triangle EMH n’est pas isocèle en ̂ )=
cos(BAC
AB × AC
M. Il n’est donc pas isocèle, de manière (−8) × (−1) + (−2) × (−7) 11
générale. = =
√68 × √50 5√34
Autre méthode (basée sur un D’après la relation fondamentale de la
raisonnement par l’absurde) : trigonométrie,
supposons EMH isocèle en M. Alors, en ̂ ))2 + (cos(BAC ̂ ))2 = 1.
(sin(BAC
notant I le milieu de [HE], puisque (MI)
̂ ) > 0, on obtient :
Puisque sin(BAC
est un axe de symétrie de EMH,
𝜋
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗
(MI CE) = [2𝜋]. ̂ ) = √1 − 121 = √ 729
sin(BAC
4 25×34 25×34
27 En notant H le projeté orthogonal de C
= .
5√34 sur (AB), on obtient :
Alors l’aire de ABC est égale à AD = CH = BC × sin(60°)
1 27 √3
× 2√17 × × 5√2 = 27. AD = 4√3 × = 6.
2 5√34 2

Donc l’aire de ACI est égale à 13,5. Donc DC = √(2√21)2 − 62 = 4√3.


55 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB (2 − (−3); 5 − 3) = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB (5; 2) Donc l’aire de ABCD est égale à
(6√3+4√3)×6
et ⃗⃗⃗⃗⃗
DC(6 − 1; 0 − (−2)) = ⃗⃗⃗⃗⃗
DC (5; 2) donc = 30√3.
2
⃗⃗⃗⃗⃗
AB = ⃗⃗⃗⃗⃗
DC, ce qui est équivalent à dire que
57 On peut modéliser la situation par
ABCD est un parallélogramme.
un triangle ABC, où C représente la
2. Soit H le projeté orthogonal de D sur position de la catapulte et A et B les
(AB). Alors l’aire de ABCD est égale à DH positions des boulets à terre. Ainsi,
× AB. CA =2,2, CB =1,8, ACB ̂ = 60° et la
Dans le triangle rectangle AHD, on a : question est de calculer AB.
̂ ) = DH .
sin(DAH ⃗⃗⃗⃗⃗
CA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = CA × CB × cos(ACB̂ )
AD
̂ ) = sin(DAB
Or, sin(DAH ̂ ). ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CA CB = 2,2 × 1,8 × cos(60)
̂ ), on peut d’abord
Pour obtenir sin(DAB ⃗⃗⃗⃗⃗
CA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = 3,96 × 0,5 = 1,98
̂ ).
calculer cos(DAB Or, d’après l’expression du produit
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB∙AD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 5×4+2×(−5) scalaire avec des longueurs, on a :
̂) =
Or, cos(DAB =
AB×AD √29×√41 2 × ⃗⃗⃗⃗⃗
CA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = CA2 + CB2 − AB2 , donc :
=
10 AB2 = CA2 + CB 2 − 2 × ⃗⃗⃗⃗⃗CA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB
√1189 2 2 2
AB = 2,2 + 1,8 − 3,96 = 4,12.
D’après la relation fondamentale de la
Les deux boulets sont distants de
trigonométrie,
̂ ))2 + (cos(DAB ̂ ))2 = 1. √4,12 km, soit environ 2,03 km.
(sin(DAB
̂ ) > 0, on obtient :
Puisque sin(DAB 58 Dans le triangle ABC, d’après une
relation d’Al-Kashi,
̂ ) = √1 − 100 = √1089 =
sin(DAB
33
. ̂.
1189 1189 √1189 BC2 = AB2 + AC2 − 2 AB AC cos(CAB)
̂ ) × AD.
Ainsi DH = sin(DAB Donc AC est une solution de l’équation
Donc x2 – 5x – 24 = 0. Les solutions de cette
̂ ) × √41 × √29
DH × AB = sin(DAB équation sont -3 et 8. Comme AC est un
33
DH × AB = × √1189 = 33. nombre positif, on en déduit :
√1189
AC = 8.
Donc l’aire de ABCD est égale à 33.
59 Calcul de AC
56 Dans le triangle ABC, d’après une Dans le triangle AIC, d’après une relation
relation d’Al-Kashi, d’Al-Kashi,
2 2 2
̂
AC2 = AI2 + CI2 − 2 AI CI cos(AIC)
(2√21) −((4√3) +(6√3) )
̂ )=
cos(ABC = AC2 = 16 + 144 − 96 cos(30°)
−2×4√3×6√3
−72 1
̂ = 60 °.
= 2 . Donc ABC AC² = 160 − 48√3.
−4×36
Donc AC = √160 − 48√3.
Calcul de BC bilinéarité du produit scalaire, on
Dans le triangle BIC, d’après une relation ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ BE
obtient : AD ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ DE
⃗⃗⃗⃗⃗ = AD ⃗⃗⃗⃗⃗ .
d’Al-Kashi,
̂ c. 2AF⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BE = (AD ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗ BE = ⃗⃗⃗⃗⃗
AE) ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ AD ∙
BC2 = BI2 + CI2 − 2 BI CI cos(BIC)
2
BC = 16 + 144 − 96 cos(150°) ⃗⃗⃗⃗⃗ + AE
BE ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ BE
⃗⃗⃗⃗⃗ = AD⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ DE ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ BE
⃗⃗⃗⃗⃗ + AE ⃗⃗⃗⃗⃗ .
BC2 = 160 + 48√3.
Or, ⃗⃗⃗⃗⃗ BE = ⃗⃗⃗⃗⃗
AE ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ DE) = ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
AE ∙ (BD AE ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BD
Donc BC = √160 + 48√3. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
car AE et DE sont orthogonaux. D’où le
60 1. Dans le triangle ACP, d’après résultat.
une relation d’Al-Kashi, on a : ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ BD
⃗⃗⃗⃗⃗ = (AD ⃗⃗⃗⃗⃗ + DE
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ∙ BD
⃗⃗⃗⃗⃗
2. AE
2 2 2 ̂ ).
𝑐 = 𝑝 + 𝑎 − 2𝑎𝑝 cos(ACP ⃗⃗⃗⃗⃗
AE ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ BD = ⃗⃗⃗⃗⃗AD ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BD + ⃗⃗⃗⃗⃗ BD. Or, ⃗⃗⃗⃗⃗
DE ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ AD et
⃗⃗⃗⃗⃗ sont orthogonaux. D’où le résultat.
BD
2. De même dans MBC, et puisque
3. On procède de même qu’à la question
MC = AC = p et BC = PC = a, on a :
̂ ). précédente.
MB² = 𝑝2 + 𝑎2 − 2𝑎𝑝 cos(MCB
4. On a :
Enfin, d’après la relation de Chasles pour 2AF⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BE = ⃗⃗⃗⃗⃗DE ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗CD + ⃗⃗⃗⃗⃗
DE ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BD
les angles orientés, et le fait que les 2AF⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ BE
⃗⃗⃗⃗⃗ = DE⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗0 = 0 car CD ⃗⃗⃗⃗⃗ et BD
⃗⃗⃗⃗⃗ sont
triangles MAC et PCB sont équilatéraux, opposés. Donc (AF) et (BE) sont
on a : perpendiculaires.
̂ ) = cos ((CA
cos(ACP ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗
CB) + (CB CP))
62 1. On note x l’abscisse du point M’.
̂ ) = cos ((CA
cos(ACP ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , CA
CB) + (CM ⃗⃗⃗⃗⃗ )) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ a pour coordonnées (x ;– b) et
Alors MM′
̂ ) = cos(MCB
cos(ACP ̂ ). ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB a pour coordonnées (1 ; 3). Or, MM′
Donc AP = c = MB. et ⃗⃗⃗⃗⃗
AB sont orthogonaux.
Donc x – 3b = 0. Donc x = 3b. Donc
3. On peut procéder de même dans le M’(3b ; 0).
triangle NBC ou invoquer la symétrie de
la figure par rapport à la droite (AP) 2. Le milieu I de [AB] a pour
3 5
pour conclure. coordonnées (2 ; 2). La droite (MM’) est
61 1. a. D’après la règle du la médiatrice de [AB] si et seulement si
M, M’ et I sont alignés si et seulement si
parallélogramme, ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + ⃗⃗⃗⃗⃗
AE est égal à ⃗⃗⃗⃗⃗
AG, 3 5
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (3𝑏; −𝑏) et ⃗⃗⃗⃗
MM′ MI ( ; − 𝑏) sont
où G est le quatrième sommet du 2 2
parallélogramme AEGD. Or, F est le colinéaires, si et seulement si
1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
milieu de la diagonale [DE]. MM′(3; −1)
𝑏
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
AE = 2AF 3 5
et ⃗⃗⃗⃗
MI (2 ; − 𝑏) sont colinéaires si et
On peut aussi décomposer 2AF ⃗⃗⃗⃗⃗ avec la 2
5 3
relation de Chasles pour conclure. seulement si 3 × (2 − 𝑏) + 2 = 0.

b. AD⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ (BE
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − DE ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ BD
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = AD ⃗⃗⃗⃗⃗ . Or, ABC Cette équation a pour unique solution le
est isocèle en A donc (AD) est un axe de nombre 3. Donc la droite (MM’) est la
symétrie de ABC. En particulier, (AD) et médiatrice de [AB] si et seulement si
(BD) sont perpendiculaires donc AD ⃗⃗⃗⃗⃗ et b = 3.
⃗⃗⃗⃗⃗
BD sont orthogonaux. Donc, par
63 Un vecteur directeur de (d1) est 67 1. AC2 + BD2
𝑢
⃗ 1 (10 ; 6) et un vecteur directeur de 2 2
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
= ‖AB BC‖ + ‖AD ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB‖
(d2) est 𝑢 ⃗ 2 (−3 ; 5).
= AB2 + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗ AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC + BC2 + BC2
Or, 𝑢⃗1∙𝑢 ⃗ 2 = −30 + 30 = 0. Donc 𝑢 ⃗ 1 et
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
−2 AD AB + AB2
⃗ 2 sont orthogonaux. Donc (d1) et (d2)
𝑢
sont perpendiculaires. = 2(AB2 + AD2 ) car ⃗⃗⃗⃗⃗ BC = ⃗⃗⃗⃗⃗AD.

64 Le D’où le résultat.
graphique de la Remarque : l’égalité obtenue est
calculatrice communément appelée identité du
donne parallélogramme.
l’impression que les droites (d1) et (d2) 2. a. D’après la question 1.,
sont perpendiculaires. Or, c’est faux. En 1
effet, la droite (d1) dont l’équation 𝑥 2 + 𝑦 2 = AB 2 + AD² = (AC 2 + BD²)
2
réduite est 𝑦 = 2,32𝑥 − 3,5 admet 1
= (37 + 13) = 25
comme vecteur directeur 𝑢 ⃗ (1; 2,32). De 2
même, (d2) admet comme vecteur b. D’une part,
directeur 𝑣(1; –0,43). Alors : ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑥𝑦 cos(60°) = 1 𝑥𝑦.
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AD
AB 2
⃗ ∙ 𝑣 = 1 × 1 + 2,32 × (−0,43)
𝑢
D’autre part, d’après la question
𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = 0,0 024, qui est donc non nul.
précédente,
Donc 𝑢 ⃗ et 𝑣 ne sont pas orthogonaux. 1
⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AD = 2 (AB 2 + AD2 − BD2 )
Donc les droites (d1) et (d2) ne sont pas
1 1
perpendiculaires. = 2 (𝑥 2 + 𝑦 2 − 13) = 2 (25 − 13) = 6.

65 1. AM² = (1 – (-2))² + (1 – (-1))² Donc 𝑥𝑦 = 12.


AM² = 9 + 4 = 13 donc M appartient au
c. (𝑥 + 𝑦)2 = 𝑥 2 + 2𝑥𝑦 + 𝑦 2 = 25 + 24
cercle C.
(𝑥 + 𝑦)2 = 49 Or, 𝑥 + 𝑦 est positif. Donc 𝑥 +
2. On a : BM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (3 ; 2) donc
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (8 ; −12) et AM
𝑦 = 7.
BM ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AM = 24 − 24 = 0. Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ BM et
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ d. x et y sont les solutions de l’équation
AM sont orthogonaux. Comme M est sur
X 2 − 7X + 12 = 0. En effet,
le cercle C, on en déduit que (BM) est la
𝑥 2 − 7𝑥 + 12 = 𝑥 2 − (𝑥 + 𝑦) × 𝑥 + 𝑥𝑦 = 0.
tangente au cercle C en M. De même pour y.
Or, les solutions de X 2 − 7X + 12 = 0
sont 3 et 4. Donc AB = 3
(et AD = 4) ou AB = 4 (et AD = 3).
66 1. D’après les données de
l’énoncé, on a : 0 ≤ 𝑚 ≤ 1. ̂ = 90 ° − BAP
68 1. ABC ̂
D’autre part : M(m ; m), H (1 ; m), Q(m ; ABC ̂
̂ = 90 ° − (90 ° − APN)
0). ̂ = APN
ABC ̂ = AKN̂
2. On a : ⃗⃗⃗⃗⃗
HQ(𝑚 − 1; −𝑚) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
DM(𝑚; 𝑚 −
Les angles des triangles ABC et AKN sont
1). Donc
égaux deux à deux : ces triangles sont
⃗⃗⃗⃗⃗
HQ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
DM = 𝑚(𝑚 − 1) − 𝑚(𝑚 − 1) = 0. AN AK
donc semblables. Donc AC = AB. Donc
Donc (HQ) et (DM) sont
perpendiculaires. AN × AB = AC × AK.
2. I étant le milieu de [BC], l’égalité Puisque OE = OA, OB = OD et
vectorielle provient de l’application de la ̂ = cos(AOD)
cos(EOB) ̂ , on en déduit que
règle du parallélogramme. ⃗⃗⃗⃗⃗
OK ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 0. Donc les droites (OK) et
⃗⃗⃗ ∙ NK 1
⃗⃗⃗⃗⃗ = (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ + AC ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ∙ NK
⃗⃗⃗⃗⃗ (AB) sont perpendiculaires.
3. AI 2
1 1 70 dUne méthode possible est de
⃗⃗⃗ NK = ⃗⃗⃗⃗⃗
AI ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ NK + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ AC ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
NK
2 2 ̂ puis d’utiliser une
déterminer cos(CAS),
1 1 relation d’Al-Kashi dans le triangle CAS.
⃗⃗⃗ NK = ⃗⃗⃗⃗⃗
AI ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
NA + ⃗⃗⃗⃗⃗ AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AK
2 2 Dans le triangle ABC, d’après une
1
+ AC ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 AC
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ NA ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AK
⃗⃗⃗⃗⃗ relation d’Al-Kashi, on a :
2 2
Or, ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AK sont orthogonaux, ainsi que BC2 = AB2 + AC2 − 2AB AC cos(CAB ̂ ).
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 2,82 +2,42 −2,12 9,19
AC et NA. D’où l’égalité demandée. ̂ )=
Donc : cos(CAB = 13,44 =
2×2,8×2,4
919
4. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = −AB × NA et
AB ∙ NA 1 344
⃗⃗⃗⃗⃗
AC ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AK = AC × AK. D’autre part, dans le triangle ACS, on a :
D’après la question 1., on obtient : CS² = AC² + AS² − 2AC AS cos(CAS ̂ ).
⃗⃗⃗
AI ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
NK = 0. Donc les droites (AI) et
CS² = 2,4² + 9,8² − 2 × 2,4 × 9,8
(NK) sont perpendiculaires. 919
×( ).
Remarque : on peut obtenir plus 1 344
directement (mais plus astucieusement) D’où CS ≈ 8,3 ≈ 8 m
ce résultat en faisant intervenir les 71 1. Soit M un point quelconque. En
projetés orthogonaux. utilisant la relation de Chasles et la
1 1
⃗⃗⃗ NK = ⃗⃗⃗⃗⃗
AI ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ NK + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ AC ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
NK bilinéarité du produit scalaire, on a :
2 2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + MC
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ CA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
1 1 MA BC + MB AB
⃗⃗⃗ NK = ⃗⃗⃗⃗⃗
AI ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
PA + ⃗⃗⃗⃗⃗AC ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AP
2 2 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC + (MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗AB) ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ CA
1 1 + (MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + AC ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB
⃗⃗⃗
AI ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
NK = (AC ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AP = ⃗⃗⃗⃗⃗ BC ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AP
2 2 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
MA ∙ (BC CA + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CA + ⃗⃗⃗⃗⃗
AC
⃗⃗⃗ ∙ NK
AI ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB
̂ = EOA
69 s1.a. EOB ̂ + AOB
̂ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA ∙ ⃗0 − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 0
̂ = BOD
EOB ̂ + AOB
̂ = AOD
̂
2. Soit H le point d’intersection des
b. L’égalité demandée provient de hauteurs issues respectivement de A et
l’application de la règle du de B dans le triangle ABC. Ce point existe
parallélogramme. sinon le triangle serait aplati, ce qui est
1 impossible par hypothèse. Alors HA ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙
2. OK⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 2 (OE⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
OD) ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB
⃗⃗⃗⃗⃗ HB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = 0 et ⃗⃗⃗⃗⃗ CA = 0. En prenant :
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗
OK ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗AB = ⃗⃗⃗⃗⃗ OE ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗OD ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB M=H dans l’égalité de la question
2 2 précédente, on obtient :
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
Or, OE ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ (OB
AB = OE ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
OA) ⃗⃗⃗⃗⃗
HA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ HB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC + ⃗⃗⃗⃗⃗ CA + ⃗⃗⃗⃗⃗
HC ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 0
= OE × OB × cos(EOB) ̂ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
Donc 0 + 0 + HC ∙ AB = 0, ce qui
et ⃗⃗⃗⃗⃗
OD ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
OD ∙ (OB OA) implique que les droites (HC) et (AB)
= −OD × OA × cos(AOD) ̂
sont perpendiculaires et donc que (CH) 5𝜋 5𝜋
Puisque 0 < < 𝜋, sin ( 8 ) > 0.
8
est la troisième hauteur de ABC.
5𝜋 √2+√2
Donc sin ( 8 ) = .
3. On a démontré que les trois hauteurs 2

d’un triangle non aplati sont 73 d1. D’après une relation d’Al-
concourantes en un point (ce point est Kashi, on a :
appelé orthocentre du triangle). ̂ ).
DI² = 2 AD² − 2 AD² cos(DAI
72 1. Le triangle ACE est isocèle en A D’où :
̂ = 𝜋.
et CAE DI = √2 − 2 cos(30 °) = √2 − √3.
4
̂ = 1 (𝜋 − 𝜋) = 3𝜋.
Donc ACE ̂ = ADC ̂ = 𝜋 − 5𝜋 = 𝜋
̂ − ADI
2 4 8 2. IDC 2 12 12
𝜋 3𝜋 5𝜋
̂ = DCA
Donc DCE ̂ + ACE
̂ = + = . 1
4 8 8 3. a. ⃗⃗⃗⃗⃗ DI = ⃗⃗⃗⃗⃗
DC ∙ ⃗⃗⃗⃗ DC ∙ (2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) car, en notant

2. ⃗⃗⃗⃗⃗
CD ∙ ⃗⃗⃗⃗
CE = −CD × BE = −BE = 1 − √2 H le projeté orthogonal de I sur (DC), on
1
DH = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AB puisque (IH) est l’axe de
3. On sait que
symétrie du triangle DCI isocèle en I.
⃗⃗⃗⃗⃗
CD ∙ ⃗⃗⃗⃗ ̂ )
CE = CD × CE × cos(DCE 1 1
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
DC ∙ ⃗⃗⃗⃗
DI = 2 × DC × AB = 2
2
Or, CE 2 = 1 + (√2 − 1) = 4 − 2√2. 1
𝜋 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
DC∙DI ⃗⃗⃗⃗ 2
√2+√3
Donc 4. cos (12) = DC×DI = =
√2−√3 2
5𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗
CD ∙ ⃗⃗⃗⃗
CE = 1 × √4 − 2√2 × cos ( ). 8 74 1. Un exemple ne suffit pas à
5𝜋 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙CE
CD ⃗⃗⃗⃗⃗ valider l’hypothèse de Hugo : il faudrait
D’où : cos ( 8 ) = .
√2×√2−√2 qu’il vérifie son affirmation sur tous les
produits scalaires qu’on peut former
D’après la question 1., on obtient :
avec trois points.
5𝜋 1 − √2
cos ( ) = 2. L’exemple choisi n’invalide pas
8 √2 × √2 − √2
l’affirmation de Hugo puisque
√2 × (1 − √2)
= ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC AB = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ par symétrie.
AB ∙ AC
2 × √2 − √2
En revanche, ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CA = −AB AC.
5𝜋 2 − √2 √2 − √2
cos ( ) = −
8
=−
2 3. On a : ⃗⃗⃗⃗⃗AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = ⃗⃗⃗⃗⃗ AC ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB
2 × √2 − √2 ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ CA
⃗⃗⃗⃗⃗ = CA
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
= BA BA et
2 ⃗⃗⃗⃗⃗
5𝜋 5𝜋 BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC
4. |sin ( 8 )| = √1 − (cos ( 8 ))
= ⃗⃗⃗⃗⃗
AC ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BA = ⃗⃗⃗⃗⃗AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CA = ⃗⃗⃗⃗⃗
CA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB
2 (= −AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AC
⃗⃗⃗⃗⃗ )
√2 − √2 2 − √2
= √1 − (− ) = √1 − 75 1. 𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 = (−4) × 6 + 8 × 3
2 4
= −24 + 24 = 0 donc les vecteurs 𝑢⃗ et 𝑣
√2 + √2 sont orthogonaux.
=
2 2. La proposition est fausse car le
contre-exemple précédent prouve qu’il
existe deux vecteurs non nuls dont le 2. Le repère du plan étant muni d’un
produit scalaire est nul. Donc repère orthonormé, on a :
l’implication
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ BD
AC ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ = (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ + AD
BC) ∙ (BA ⃗⃗⃗⃗⃗ )
𝑢 ⃗ = ⃗0 ou 𝑣 = ⃗0 est fausse.
⃗ ∙𝑣 =0 ⟹𝑢
= −AB + 0 + 0 + AD = −6 + 42
2 2 2

⃗ = ⃗0 ou 𝑣 = ⃗0 alors 𝑢
3. Si 𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 = 0 mais = −20.
la réciproque est fausse.
3. Les vecteurs AC⃗⃗⃗⃗⃗ et BD
⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas
76 A(7 ; 3) et B(2 ; 8). Soit M, N, P et orthogonaux puisque ABCD n’est pas un
Q des projetés orthogonaux des points A carré. Le calcul
et B sur les axes du repère. On a ainsi 1 × (−1) + 1 × 1 = −1 + 1 = 0
OM = 7, MA = 3, BQ = 2, OQ = 8, NQ = 5 n’est pas valable car le repère
et PM = 5. (A ; ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, ⃗⃗⃗⃗⃗
AD) n’est pas orthonormé.
1. L’aire du triangle OAB est égale à la
différence entre l’aire du rectangle 81 s1. Si ‖𝑢
⃗ + 𝑣‖ = ‖𝑢
⃗ ‖ + ‖𝑣‖, alors
OMM’Q et la somme des aires des ‖𝑢
⃗ + 𝑣‖² = ‖𝑢⃗ ‖² + ‖𝑣‖² + 2‖𝑢 ⃗ ‖‖𝑣‖.
triangles rectangles OMA, OQB et ABM’, Alors
où M’ est le point d’intersection de (MA) ‖𝑢
⃗ ‖² + ‖𝑣‖² + 2 𝑢⃗ ∙𝑣
et (QB) soit : = ‖𝑢 ⃗ ‖² + ‖𝑣‖² + 2‖𝑢⃗ ‖‖𝑣‖
7×3 8×2 5×5
7×8−( + + ) = 25.
2 2 2 Donc 𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 = ‖𝑢 ⃗ ‖‖𝑣‖.
2. L’affirmation est fausse car Donc cos(𝑢 ⃗ , 𝑣) = 1.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙OB
|OA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ | 7×2+3×8 Donc (𝑢 ⃗ , 𝑣) = 0 [2𝜋].
= = 19 ≠ 25.
2 2 Donc 𝑢⃗ et 𝑣 sont colinéaires et de même
77 sSoit (d) et (d’) deux droites sens.
d’équations respectives 𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝 et 2. La réciproque est vraie aussi : le
𝑦 = 𝑚′𝑥 + 𝑝′. Les droites (d) et (d’) sont raisonnement précédent peut être
perpendiculaires si et seulement si les rédigé par équivalences.
vecteurs directeurs de coordonnées
respectives (1 ; m) et (1 ; m’) sont 3. D’une part,
orthogonaux, si et seulement si √45 + √80 = 3√5 + 4√5 = 7√5
mm’ = - 1. = √245.
D’autre part, ‖𝑢
⃗ ‖ = √16 + 64 = √80,
78 lL’utilisation d’un curseur permet
‖𝑣‖ = √9 + 36 = √45 et ‖𝑢 ⃗ + 𝑣‖ =
de paramétrer l’ordonnée du point M et
ainsi de conjecturer la valeur de √49 + 196 = √245. Donc 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont
l’ordonnée pour laquelle (MM’) est la colinéaires et de même sens.
médiatrice de [AB]. 82 sAB⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC étant non nuls, on
−15
79 Il est conseillé de fixer le point O ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
obtient cos(AB BC) = = −1.
2,5×6
pour faire la construction dynamique. ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
Donc (AB BC) = π [2π]. Donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC
sont colinéaires et de sens opposés.

MA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
83 1. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MA′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MB car le
80 s1. A(0 ; 0), B(1 ; 0), C(1 ; 1), et
triangle AA’B est rectangle en B, ce qui
D(0 ; 1) dans le repère
se traduit par le fait que B est le projeté
orthogonal de A’ sur (MA). D’où :
Remarque : dans le cas où le théorème 𝑏² − AH² CH²
̂ )2 =
(sinA =
d’inscription d’un triangle rectangle 𝑏² 𝑏²
dans un demi-cercle n’a pas été
̂ | = 𝑏 sinA
D’où : CH = 𝑏 |sinA ̂
démontré, il suffit de montrer que ⃗⃗⃗⃗⃗
BA et 1
Donc S = 𝑐𝑏 sinA ̂.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
BA′ sont orthogonaux, ce qui constitue 2

un cas particulier de la question Remarques : l’utilisation du produit


suivante. scalaire n’est pas nécessaire pour
obtenir la loi des sinus. On évite par
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
BA′ = (ΩA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
ΩB) ∙ (ΩA′ ΩB) ̂ aigu / A
̂
ailleurs la disjonction de cas : A
= −𝑅² − 0 + 𝑅² = 0 obtus / Â droit.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. MA MA′ = (MΩ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ∙ (MΩ
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ΩA ΩA′) 2. La loi des sinus s’obtient en
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ multipliant chacun des membres des
= MΩ2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MΩ ∙ (ΩA ΩA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
ΩA′) + ⃗⃗⃗⃗⃗ ΩA′ 2
deux dernières égalités par 𝑎𝑏𝑐.
= MΩ2 − 𝑅²
c sinB̂ 8 sin(8°)
3. L’égalité provient directement du 3. AC = b = ̂
= ≈ 2,4
sinC sin(28°)
résultat des deux questions précédentes. ̂ 8 sin(144°)
c sinA
BC = a = = ≈ 10,0
4. a. C’est une application de la règle du sinĈ sin(28°)
parallélogramme puisque I est le milieu
(avec des arrondis à 0,1)
de [AC].
85 Dans le triangle GPS,
b. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ BD = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ MA ∙ (MD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MB) ̂
sin P sin Ŝ
= −MΩ + 𝑅² 2 = GP . D’où :
GS
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ BD
MC ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ (MD
⃗⃗⃗⃗⃗ = MC ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − MB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) 2,8 sin (32,4°)
GS = ≈ 1,511 5
= MΩ − 𝑅² 2 sin (83°)
1 ≈ 1,512 km
Donc ⃗⃗⃗⃗ MI ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BD = 2 × 0 = 0.
Donc la médiane de AMC issue de M est 86 On note E le point d’intersection
la hauteur de MBD issue de M. de (BC) et de (AD).
On a alors, puisque ABDC est un
84 1. Par symétrie des rôles joués
trapèze : ̂ ̂ = 112°.
AEB = CED
par les longueurs et les angles, il suffit
D’une part, dans le triangle CED,
de démontrer par exemple que ̂
sin E ̂
sin C ̂
sin D
1
̂. = = d’où :
S = 2 𝑐𝑏 sinA CD DE CE
1,5 sin (50°) 1,5 sin (18°)
Une méthode possible est de calculer CE = et DE =
sin (112°) sin (112°)
cos et d’en déduire la valeur exacte de D’autre part, dans le triangle AEB,
̂.
sinA ̂
sin E ̂
sin B ̂
sin A
= = d’où :
AB AE BE
H étant le pied de la hauteur de ABC 6 sin (18°) 6 sin (50°)
issue de C, on a : AE = et BE =
sin (112°) sin (112°)
𝑐𝑏 cos = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ AC ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ AH 7,5×sin (18°)
Donc AD = AE + DE = ≈ 2,5
sin (112°)
Le triangle étant non aplati, on obtient : 7,5×sin (50°)
AB² × AH² AH² et BC = BE + CE = ≈ 6,2
sin (112°)
̂ )² =
(cosA =
𝑐²𝑏² 𝑏² 87 Il est possible de calculer la
distance RT par exemple en calculant Donc
1. la longueur AT ; BA² + BM² − AM²
̂) =
cos(ABM
2. la longueur AR. 2 BA BM
Il restera à calculer RT en appliquant 64 + 4(25 − 12√3) − 36
une relation d’Al-Kashi dans le triangle =
32√25 − 12√3
ART.
128 − 48√3 8 − 3√3
= =
1. Dans le triangle ABT,
̂ ̂
32√25 − 12√3 2√25 − 12√3
sin B sin T 100 sin (42,5°)
= d’où AT =
AT AB sin (2,87°) Dans le triangle ABC,
2. Dans le triangle ABR, ̂)
AC² = AB² + BC² − 2 AB BC cos(ABM
̂
sin B ̂
sin R 100 sin (100,66°)
= d’où AR = Donc BC est une solution de l’équation
AR AB sin (3,04°)

Enfin, dans le triangle ART, ̂ )𝑥 − 36 = 0.


𝑥² − 16cos(ABM
̂
RT² = AT² + AR² − 2 AT AR cos(TAR) Les solutions de cette équation sont
RT² ≈ 2 628 983,048 ̂ ) + √∆′ et
8 cos(ABM
̂ ) − √∆′, où
8 cos(ABM
D’où :
RT ≈ 1 621,41 m ̂ ) + 36.
∆′ = 64 cos²(ABM
̂ ))². Donc la seule
Donc ∆′ > (8 cos(ABM
88 On note S l’aire du triangle ABM.
solution positive est
Une possibilité est d’utiliser la première ̂ ) + √∆′, qui est égale à BC.
8 cos(ABM
égalité de la loi des sinus (voir exercice
̂ étant un angle de
84). L’angle BAM D’autre part, on rappelle que
triangle, son sinus est positif. ̂ ) = √1 − cos²(ABM
̂ ).
1 sin(ABM
S = × AB × AM × sin(BAM ̂)
2 Au final,
2
1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB 1
S = × 8 × 6 × √1 − ( ) S′ = ̂)
× AB × BC × sin(ABM
2 AM × AB 2
̂ ) (8 cos(ABM
S′ = 4 sin(ABM ̂ ) + √∆′)
2
24√3 1
S = 24√1 − ( ) = 24√ = 12 Donc S′ ≈ 39,7.
48 4
89 s1. La résolution du système peut
On note S’ l’aire du triangle ABC.
s’interpréter comme la recherche des
De l’égalité d’Al-Kashi :
̂ ), coordonnées du point d’intersection
BM 2 = AM 2 + AB2 − AM AB cos(BAM
éventuel des droites d’équation
on déduit :
ax + by = 0 et cx + dy = 0 dans un
BM = √36 + 64 − 96 cos(30°) repère. Le déterminant des vecteurs
directeurs 𝑢⃗ (-b ; a) et 𝑣 (-d ; c) étant non
= √100 − 48√3
nul par hypothèse, les droites sont
sécantes en un point (unique). De plus,
= 2√25 − 12√3
le point de coordonnées (0 ; 0)
On a aussi : appartient à chacune de ces droites. Le
̂)
AM² = BA² + BM² − 2 BA BM cos(ABM système a donc pour unique solution (0 ;
0).
2. On note (x ; y) les coordonnées du b. Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AE étant non
vecteur 𝑤⃗⃗ . Des hypothèses ax + by = 0 colinéaires, on peut utiliser le résultat de
et cx + dy = 0 et de la question la question 2. pour en déduire que 𝑤 ⃗⃗ est
précédente, on déduit x = 0 et y = 0. le vecteur nul.
3. a. Puisque ABCDE est un pentagone Remarque : on peut introduire le
̂ = BOC ̂ = COD̂ = DOÊ vocabulaire d’isobarycentre des cinq
régulier, AOB
2π points A, B, C, D et E et généraliser le
̂=
= EOA rad et OAB, OCE et ODE
5 résultat précédent à tout polygone
sont des triangles isocèles en O. En régulier.
notant K le milieu de [AB], (OK) est une
bissectrice du triangle OAB. Donc 90 s1. D’après le cours, l’équation de
(Ta) est y = f’(a)(x – a) + f(a), soit, ici, y
̂ = π + 2π + π = π.
KOD = 2a(x – a) + a² ou encore
5 5 5
y = 2ax – a².
Donc D appartient à la médiatrice (OK)
du segment [AB]. 2. Pour tout a non nul, l’équation de (Ta’)
2 3
Enfin, ⃗⃗⃗⃗⃗
OA + OB ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
OC + OE ⃗⃗⃗⃗⃗ sont est 𝑦 = − 𝑎3 𝑥 + 𝑎².
colinéaires au vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗ OK d’après la
3. Pour tout a non nul, un vecteur
règle du parallélogramme (en effet, (OK)
directeur de (Ta) est 𝑢
⃗ (1 ; 2𝑎) et un
passe en particulier par le milieu de [AB]
vecteur directeur de (Ta’) est
et (OD) par le milieu de [CE]). 2
⃗⃗⃗⃗⃗ + OB ⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (OC ⃗⃗⃗⃗⃗ + OE ⃗⃗⃗⃗⃗ ) + ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑣 (1 ; − 𝑎3 ). Les tangentes (Ta) et (Ta’)
Donc (OA OD est
sont perpendiculaires si et seulement si
colinéaire à ⃗⃗⃗⃗⃗OK. Donc ⃗w ⃗ est orthogonal à 4
⃗⃗⃗⃗⃗
AB. Donc ⃗w ⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 0. 1 − 𝑎² = 0, si et seulement si a = 2 ou a
De même, ⃗w ⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AE = 0. = - 2.

91 i1. On obtient successivement


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M ⃗⃗⃗⃗1 (12 ; 12) d’où M1(12 ; 12)
0 M1 = 12u
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M ⃗⃗⃗⃗2 (12 ; 6) d’où M2(24 ; 18)
1 M2 = 12u
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M ⃗⃗⃗⃗1 (12 ; 12) d’où M3(36 ; 30)
2 M3 = 12u
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M ⃗⃗⃗⃗3 (12 ; 4) d’où M4(48 ; 34)
3 M4 = 12u
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M ⃗⃗⃗⃗2 (12 ; 6) d’où M5(60 ; 40)
4 M5 = 12𝑢 D’où la trajectoire suivante.

1
2. Il s’agit de déterminer toutes les sommes 12 ∑4𝑛=0 𝑘 , où, pour tout entier n compris
𝑛
entre 0 et 4, 𝑘𝑛 est un entier tel que 1 ≤ 𝑘𝑛 ≤ 4.
Pour accélérer la recherche, une programmation est tout à fait envisageable. On
trouvera ci-après un exemple de script permettant de lister toutes les altitudes finales
attendues.
Les altitudes finales possibles sont (en m) :
15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38,
39, 40, 42, 43, 44, 45, 46, 48, 51, 52, 54, 60.
Remarque : il est possible que la formulation de la question « peut-on s’attendre… »
renvoie plutôt à la notion d’espérance de variable aléatoire, auquel cas l’enseignant peut
commenter l’énoncé en acceptant ce type de réponse, tant que l’interprétation de la
question est clairement formulée par l’élève.

3. Pour tout entier n dans {0, …, 4}, on entier non nul k tel que ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑘 ∙ 𝑣 = 0.
note En l’événement : « la direction Or, ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑘 ∙ 𝑣 = 0 si et seulement si
3
rectiligne du mobile à la (n+1)-ième 1 − 𝑘 = 0 et k est un entier non nul, si et
étape est orthogonale à la direction de la
seulement si 𝑘 = 3.
pluie » et pn = P(En). Alors pn est la
Pour tout entier n dans {0,…, 4}, pn est la
probabilité qu’il existe au moins un
probabilité que l’entier k soit égal à 3. 92 iLa situation peut, entre autres,
On considère que l’entier k est tiré au susciter les questions suivantes :
hasard sous hypothèse
● La droite (D) et la courbe Cf se
d’équiprobabilité. Donc pn = 0,25.
Il reste à calculer la probabilité que le coupent-elles en l’origine du repère ?
drone soit sévèrement endommagé. La ● La droite (T) recoupe-t-elle la courbe
probabilité qu’il ne soit pas sévèrement Cf en un autre point ? Le cas échéant,
endommagé est égale à quelle est l’abscisse de ce point ?
𝑃(E ̅̅̅0 ∩ ̅̅̅
E1 ∩ ̅̅̅
E2 ∩ ̅̅̅
E3 ∩ ̅̅̅
E4 ).
D’après la situation, on peut considérer ● Les droites (D) et (T) sont-elles
que les événements E0, E1, E2, E3 et E4 perpendiculaires ? Quelles sont les
sont indépendants deux à deux. Alors les coordonnées de leur point
événements contraires le sont aussi. d’intersection ?
Donc la probabilité cherchée est égale à ● Existe-t-il une autre tangente à Cf
1 − (1 − 𝑝0 )(1 − 𝑝1 )(1 − 𝑝2 )(1 − 𝑝3 )(1 perpendiculaire à (D) ?
− 𝑝4 )
5
= 1 − 0,75 = 0,7626953125 ≈ 0,76 93 AA

A1. La fonction f est dérivable sur


[-1 ; 1] comme somme de fonctions
dérivables sur cet intervalle et pour tout
POUR ALLER PLUS LOIN réel x dans [-1 ; 1], on a :
f’(x) = 4x3 – 2x = 2x(2x2 – 1).
Il y a 10 cas favorables pour le mobile
d’atteindre l’altitude 24 m. En effet, 2. Les solutions de l’inéquation f’(x)≥ 0
24 = 6 + 6 + 4 + 4 +4 sur [-1 ; 1] sont les réels appartenant à
1 1
24 = 6 + 4 + 6 + 4 +4 [− ; 0] ∪ [ ; 1]. D’où le tableau
√2 √2
24 = 6 + 4 + 4 + 6 +4 suivant :
24 = 6 + 4 + 4 + 4 +6
24 = 4 + 6 + 6 + 4 +4
24 = 4 + 6 + 4 + 6 +4
24 = 4 +6 + 4 + 4 +6
24 = 4 +4 + 6 + 6 +4
24 = 4 +4 + 6 + 4 +6
On a, en outre : f(-1) = f(1) = 1,
24 = 4 +4 + 4 + 6 +6 1
√2 √2
(Le dénombrement des cas favorables 𝑓 (− ) = 𝑓 ( 2 ) = 4 et f(0) = 1.
2
peut aussi être l’occasion d’introduire le
Partie B
nombre (52)).
La probabilité pour le mobile d’atteindre 1. a. K(x ; 1 – x²)
le point de coordonnées (60 ; 24) est b. Dans le repère orthonormé indiqué,
10
donc égale à 45 , soit environ 0,01. OK² = x² + (1 – x2)2 = x4 – x2 + 1
OK² = f(x).
2. D’après la partie A, les points cherchés ● Répondre au sujet donné
ont pour coordonnées (−
√2 1
; 2) et ● Illustrer les idées théoriques par des
2 exemples
√2 1
( 2 ; 2). ● Replacer les éléments scientifiques
dans leur contexte historique (éléments
√2 1
3. Ainsi, K0( 2 ; 2). La tangente à la d’Histoire, mœurs de l’époque, état des
parabole au point K0 a pour coefficient connaissances scientifiques, évolution
des idées, lien avec les autres disciplines,
directeur −√2 donc un vecteur directeur
…)
de cette tangente a pour coordonnées
● Définir précisément les mots de
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 (√2 ; 1). Or, 1 ×
(1 ; − √2 ). De plus, OK 2 2 vocabulaire employés et préciser les
√2
− √2 ×
1
= 0. On en déduit que les notions qui dépassent le programme de
2 2
Première, sans nécessairement entrer
droites (OK0) et (T) sont
dans les détails. Éviter de présenter une
perpendiculaires.
notion qui n’est pas bien comprise
● Définir une problématique pour
donner du sens à la notion présentée
Remarques générales sur l’exposé
Les propositions d’exposé dans ce
manuel permettent aux élèves de Sur la forme, on peut évaluer les points
découvrir des notions mathématiques suivants :
sous un jour plus culturel ou en lien avec ● En introduction, rappeler le sujet et le
d’autres disciplines. Ce sont des reformuler si nécessaire ou dire
occasions de mettre les élèves en clairement comment il a été interprété,
situation d’oral, en vue de les le cas échéant
familiariser avec cet exercice difficile (et ● S’exprimer clairement, assez
en particulier avec l’épreuve du grand lentement, suffisamment fort, en
oral) sur un contenu qui n’est pas marquant des pauses pour passer d’une
exclusivement d’ordre mathématique. idée à l’autre, regarder l’assistance de
Dans le même temps, ces exposés temps en temps, faire preuve d’une
peuvent susciter des idées certaine conviction
complémentaires sur les contenus du ● Utiliser ses notes de manière modérée
dossier à présenter en Terminale. ● Équilibrer les phases de discours,
Pour chaque exposé, il est possible de d’écriture au tableau, d’utilisation du
faire travailler un groupe d’élèves en vidéoprojecteur
amont pour la recherche proprement ● Plus spécifiquement, si un diaporama
dite et de demander que chaque élève est utilisé, vérifier que celui-ci est
du groupe puisse s’exprimer pendant le synthétique, sobre et non redondant
temps de l’exposé. Il est intéressant de avec le discours
faire participer la classe : les capacités ● Utiliser à bon escient le vocabulaire
de réactivité des membres du groupe scientifique (ne pas écorcher les mots
peuvent ainsi être évaluées. est un signe de familiarité avec eux)
● Respecter la contrainte de temps de
La grille d’évaluation peut évaluer passation, si elle a été fixée
(entre autres) des capacités sur le fond : ● Distribuer la parole aux autres
membres du groupe si plusieurs
personnes présentent l’exposé
● Conclure clairement en reprenant les
idées essentielles de l’exposé
● Pendant la phase de questions des Le four solaire d’Odeillo
autres camarades, faire preuve d’écoute
et d’ouverture et accepter le débat ou la Objectifs généraux
contradiction tout en gardant un esprit Ce TP vise à réinvestir des méthodes de
critique calculs en géométrie analytique, et
notamment les notions d’équations de
i94 iCet exercice est l’occasion
droites, de vecteurs directeurs et de
d’interpréter une notion mathématique vecteurs normaux à une droite, et le
par des considérations mécaniques ou calcul de produits scalaires.
électromagnétiques : outre son intérêt
épistémologique, l’exercice apporte un Éléments de corrigé
éclairage complémentaire sur le produit 1. Les captures ci-après sont obtenues
scalaire. Ce travail peut être soutenu par une fois les constructions effectuées
l’enseignant de Physique-chimie. On avec le logiciel GeoGebra.
peut citer les applications au travail
d’une force le long d’un déplacement ou
au flux d’un champ à travers une surface
(ce qui nécessite d’anticiper la notion de
produit scalaire dans l’espace).
L’enseignant peut choisir un certain
nombre de critères parmi les précédents
pour son évaluation. Spécifiquement, il
peut attendre de la part des élèves une
mise en perspective historique de la
notion de travail d’une force le long d’un
déplacement et l’interprétation
physique du produit scalaire qui en
découle : une petite expérience avec des
objets du quotidien (une chaise, un objet
qui roule,…) peut suffire à illustrer
l’aspect théorique.
i95 iOn pourra s’inspirer de l’exercice
98 p. 228 et donner quelques
applications de ce résultat avec
l’exercice 99 p. 228. Ici peuvent être
évalués la clarté de la démonstration, le
recours à des figures dessinées au
tableau ou vidéoprojetées.
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AP
4. AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘AP ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AP⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘AP² ;
AC ∙ AP = (AB + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ AB ′ ) ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AP
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AP
AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = AB
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AP ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ + AB ∙ AP ′ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2AB
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AP
⃗⃗⃗⃗⃗
1
= 2 (0 × (− 𝑎) + 1 × 1)
2
=2
2
donc 𝑘AP2 = 2 donc 𝑘 = .
AP²
1 ² 1 2 𝑎 2 +4
AP²=(− 2 𝑎) + 12 = 4
𝑎 +1 = 4
donc
2 4 8
𝑘= =2× 2 =
AP² 𝑎 +4 𝑎 2 +4
5. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB′ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AC − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 𝑘AP ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB a pour
coordonnées :
1 8 8
(− 2 𝑎 × 𝑎2 +4 − 0; 1 × 𝑎2 +4 − 1) , soit
−4𝑎 −𝑎 2 +4
(𝑎2 +4 ; 𝑎2 +4 ). Il est colinéaire à (−4𝑎; −𝑎2 +
4) qui dirige la droite d’ (on vérifie que ce
2. Il semble que les rayons réfléchis passent vecteur est en particulier non nul).
tous par le point F(0; 1). On en déduit que (𝑑′) a pour équation
3.a. La droite (𝑑) a pour équation 𝑥 = 𝑎 donc cartésienne (−𝑎2 + 4)𝑥 + 4𝑎𝑦 + 𝑐 = 0, où 𝑐
un vecteur directeur de (𝑑) a pour est un réel à déterminer. Or,
coordonnées (1; 0), et c’est bien le vecteur 1
A (𝑎; 𝑎²) ∈ 𝑑′ donc
⃗⃗⃗⃗⃗ .
AB 4
1
1
b. 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥 donc le coefficient directeur de (−𝑎2 + 4)𝑎 + 4𝑎 × 𝑎² + 𝑐 = 0 donc
4
2
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗ (1; 𝑎) est bien un vecteur 𝑐 = −4𝑎.
(𝑇𝑎 ) est 2 𝑎, et AT 2 (𝑑′) a pour équation cartésienne (−𝑎2 +
directeur de (𝑇𝑎 ). 4)𝑥 + 4𝑎𝑦 − 4𝑎 = 0.
AT ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 × (− 1 𝑎) + 1 𝑎 × 1 = 0 donc AP
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AP ⃗⃗⃗⃗⃗ 6. On teste les coordonnées du point F(0; 1)
2 2
dans l’équation de (𝑑′) :
est orthogonal à ⃗⃗⃗⃗⃗ AT, et il dirige bien (𝑝).
(−𝑎2 + 4)𝑥 + 4𝑎𝑦 − 4𝑎
c. Par construction, B et B’ étant
= (−𝑎2 + 4) × 0 + 4𝑎 × 1 − 4𝑎 = 0
symétriques par rapport à (𝑝) et
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , on en déduit que ABCB’ est On en déduit que, quel que soit le réel 𝑎,
⃗⃗⃗⃗⃗ = AB
AC ⃗⃗⃗⃗⃗ + AB′
le rayon réfléchi modélisé par (𝑑′) passe
un losange, et que (𝑝) en est un axe de
symétrie passant par A et C. Comme (𝑝) est par F(0; 1).
dirigée par AP ⃗⃗⃗⃗⃗ , on en déduit qu’il existe un
réel 𝑘 tel que AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘AP⃗⃗⃗⃗⃗ .

1s 1. La variable stockée dans la variable 𝑛 est la norme du vecteur 𝑢


⃗ de coordonnées
𝑥𝑢⃗ et 𝑦𝑢⃗ .
2. La fonction qui implémente l'algorithme est la suivante :
2s Les fonctions à écrire sont les suivantes. Elles tiennent compte de la question 2 et de
l'exercice 4.

3s 1. Les couples sont : (0 ; 0); (0 ; 1); (0 ; 2); (1 ; 0); (1 ; 1); (1 ; 2); (2 ; 0);
(2 ; 1); (2 ; 2).
2. Voici une proposition des fonctions à écrire :

4s Les fonctions à écrire sont les suivantes. Elles tiennent compte de la question 2 de
l'exercice 2.
5s Voici une proposition des fonctions à écrire :

6s Voici une proposition des fonctions à écrire :


Une proposition des fonctions à écrire :

peut être projetée afin de visualiser la


construction point par point de la figure.
La question 3a, plus difficile, peut
permettre de gérer l’hétérogénéité du
Le Nautile niveau des élèves.
Commentaires généraux Éléments de corrigé
Dans la partie A de ce TP la création d’un A 1. D’après une formule d’Al-Kashi, on a
programme en langage Python permet ̂ ) donc
b2=a2+c2-2ac cos(ABC
de résoudre un exercice répétitif de
̂ ).
𝑏 = √𝑎2 + 𝑐 2 − 2𝑎𝑐 × cos(ABC
calcul de longueur dans un triangle.
Donc AC =
Dans la partie B, le programme de la 2𝜋
√−2 × 6 × 5 × cos ( ) ≈3,9.
partie A est utilisé pour résoudre un 9
problème plus complexe. Une figure
GeoGebra disponible en téléchargement
2.

Donc AC≈8,2.
3. Figure 4
Figure 1

Donc AC≈6,3.
Donc on retrouve bien la valeur trouvée
dans la question 1 : AC≈3,9. PARTIE B
Figure 2 1.

Donc AC≈7,4.
Figure 3

2.

3.a. Pour tout i entier compris 0 et 8, Les longueurs AiAi+1 sont donc les
considérons les triangles OAi+1Ai+2 et premiers termes de la suite géométrique
OAiAi+1 : 3
de rapport 4 et de premier terme A0A1.
- ils ont deux côtés de longueurs En utilisant la propriété sur la somme
OA OA 3
proportionnelles car OA𝑖+1 = OA𝑖+2 = 4 ; des termes d’une suite géométrique, on
𝑖 𝑖+1 obtient :
- de plus les angles formés ces deux A0A1 + A1A2 + … + A9A10=
3 10
côtés sont égaux puisque A0 A1 −A0 A1 (4) 3 10
𝜋 = 4A0 A1 − 4A0 A1 (4) .
A𝑖̂OA𝑖+1 =A𝑖+1̂OA𝑖+2 =5. 3
1−4

Donc les triangles OAi+1Ai+2 et OAiAi+1 Or, A0A1=√82 + 62 − 2 × 8 × 6 × cos (5).


𝜋
3
sont semblables Donc Ai+1Ai+2=4Ai+1Ai.
On trouve donc b. Le « produit scalaire » de Grassmann
A0A1 + A1A2 + … + A9A10≈17,8. n’est autre que le produit scalaire de
deux vecteurs, encore qu’il ne semble
3.b. On obtient :
pas considérer le cas où les deux
vecteurs sont nuls.
D’une part, n’est autre
On retrouve bien le résultat de la que l’égalité qui exprime le produit
question 3a. scalaire de deux vecteurs en fonction du
cosinus. On notera que Grassmann note
de la même façon un vecteur et sa
norme et la concaténation est utilisée
indifféremment pour désigner un
produit de normes ou un angle de
1. a. Par « produit algébrique », il faut vecteurs.
comprendre « produit affecté d’un
L’autre propriété écrite
signe » (un produit arithmétique est en
(et prouvée) par Grassmann est celle de
fait la valeur absolue d’un produit
la symétrie du produit scalaire : il utilise
algébrique). Grassmann entend par
pour ce faire la parité de la fonction
« segments orientés » ce que nous
cosinus, qui est en effet plus efficace que
désignons de nos jours par
l’utilisation de la définition avec les
« représentants de vecteurs ». Dans le
projetés orthogonaux.
détail, Grassmann définit 𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 en se
ramenant au cas où les deux vecteurs 2. Pour ce type de recherche, on peut en
sont colinéaires, via la projection particulier conseiller aux élèves
orthogonale de l’un sur la direction de d’évoquer les travaux de Hamilton sur
l’autre (si ce dernier est non nul, les quaternions mais un détour par le
devrait-on préciser). C’est dans ce sens produit vectoriel de deux vecteurs de
qu’il faut comprendre que le produit est l’espace orienté sera sans doute
algébrique. En effet, on peut munir la nécessaire.
direction de l’un des vecteurs d’une
3. Ne pas hésiter à remonter loin dans le
base, ce qui permet de parler
temps pour voir déjà voir apparaître la
d’orientation sur cette direction. Dès
notion de somme de forces mécaniques
lors, en fixant une origine O sur cette
chez Archimède. On pourra aussi
direction et en considérant les
évoquer l’interprétation géométrique
représentants A, B et H des projetés sur
(et donc l’accession au statut de
cette droite munie d’un repère,
̅̅̅̅ × AH
̅̅̅̅, où AB
̅̅̅̅ désigne ce qu’on nombre) des nombres complexes, pour
𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = AB
lesquels la notion de segment orienté est
appelle la mesure algébrique du
déjà présente. On peut enfin étendre la
segment [AB], définie comme la
recherche à l’apparition et à la
différence des abscisses de B et de A
formalisation de la structure d’espace
dans le repère d’origine O. Ainsi, 𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 est
vectoriel.
bien le produit de mesures algébriques
de segments.
Réponse à la question d’ouverture
p. 265
Nicolas le jardinier
Pour élucider l’énigme, il faut déterminer Activité d’introduction 28 p. 42
l’ensemble des points M vérifiant
MR = 2MP. Comme il s’agit de longueurs, Prérequis :
cette égalité est équivalente à MR2 = 4MP2
ou
− à MR2 − 4MP 2
= 0 ou encore à — Utilisation des règles de calcul du
−→ −−→ −−→ −−→
MR + 2MP · MR − 2MP = 0. produit scalaire
Une astuce est de considérer les points I et

→ −
→ − → − → −
→ − → — Caractérisation d’un cercle
J vérifiant IR + 2IP = 0 et JR − 2JP = 0 .
En utilisant la relation de Chasles, on
peut construire ces deux points comme Objectifs généraux
−→ 2 −→
sur la figure ci-après. Ainsi, RI = RP et
−→ −→ 3 L’activité nécessite l’utilisation de Geo-
PJ = RP. On obtient alors : Gebra, qui n’affiche pas le lieu cherché di-
−−→ −−→ − → − → −→ −
→ −

MR + 2MP = MI + IR + 2MI + 2IP = 3MI rectement, même en utilisant la commande
et
−−→ −−→ −→ − → −→ −→ −→
MR − 2MP = MJ + JR − 2MJ − 2JP = −MJ EquationLieu(AM^2+BM^2==3, M).
et l’équation est équivalente à

→  −→ −→ −→ L’objectif principal de l’activité est l’insti-
3MI · −MJ = 0 ou encore à MI · MJ = 0. tutionnalisation de la propriété 3 (formule
de la médiane) mais il se peut que les
En conséquence, les points M cherchés stratégies des élèves lors de la recherche du
sont exactement les points du cercle de dia- lieu conduisent à l’obtention de la caracté-
mètre [IJ]. En notant O le milieu de [IJ], il risation d’un cercle avec le produit scalaire
ne reste plus qu’à construire
−→ − le triange OPC −−→ −−→ AB2
→ et de l’égalité MA · MB = MI2 − , ce
isocèle en C tel que OP, OI = θ [2π], avec 4
θ dans ]0 ; π[ comme sur la figure : le tré- qu’il sera intéressant de pointer lors du
sor se trouve dans le sol, à la verticale du bilan de l’activité.
point C (ne pas oublier de se munir d’une
pelle. . . ). La condition E’ : |MA2 + MB2 − 3| < 0, 2
(au lieu de la condition E : MA2 +MB2 = 3)
implémentée dans le logiciel posera sans
doute question aux élèves et une discussion
féconde autour des capacités d’un logiciel
de géométrie dynamique et de la confron-
tation entre expérimentation avec valeurs
approchées et condition mathématique
initiale peut s’engager. On peut inviter les
élèves à modifier l’erreur commise (fixée
à 0, 2 dans le texte de l’énoncé) entre
MA2 + MB2 et 3 pour comparer les diffé-
rentes traces observables. En complément,
entrer directement la condition E dans
GeoGebra ne produit pas l’effet escompté : une approximation (condition E’
à l’instar du calcul avec Python, le nombre au lieu de E) et les élèves peuvent
3 pourrait être considéré comme un entier prendre l’initiative de modifier la
mais MA2 + MB2 force le type float, qui est condition pour qu’elle soit de plus
une représentation des nombres décimaux. en plus proche de la condition
Les tests d’égalité sont donc inopérants. E. Après quelques essais supplé-
mentaires, la figure semble être
Dès que la figure du cercle semble émer- celle d’un cercle. La précision de
ger en tant que conjecture dans la classe, on ses éléments caractéristiques peut
peut alors proposer aux élèves d’observer la être demandée : centre I milieu de
forme de l’égalité dans la question 3. pour [AB] et rayon environ égal à 0, 7.
constater la cohérence de la conjecture avec
le résultat partiel attendu : on peut ainsi 3. La difficulté pour les élèves est d’entrer
aider les élèves à prendre du recul sur le dans le domaine algébrique et ce saut
résultat attendu avant de se lancer dans les est guidé par la forme de l’énoncé qui
calculs. Si l’outil du produit scalaire n’est incite à introduire le milieu de [AB].
pas spontanément utilisé par les élèves, il Ainsi : −→ − →2 − → − → 2
sera nécessaire de leur rappeler que des MA2 + MB2 = MI + IA + MI + IB
calculs faisant intervenir des carrés de −→ −→ − →
MA2 + MB2 = 2MI2 + 2MI · IA + IB + 2IA2
longueurs ont déjà été proposés en amont
MA2 + MB2 = 2MI2 + 2.
de ce chapitre.
La condition E est donc équivalente à
2MI2 + 2 = 3.
Il est prévisible qu’un repère étant donné,
les élèves restent dans le domaine purement
analytique pour résoudre le problème de Remarques : si les élèves travaillent
lieu : lors du bilan, les égalités faisant in- de manière analytique dans le repère
tervenir des longueurs ou des vecteurs se- (O, −→
ı ,−
→ ), il leur faudra interpréter
ront dégagées des étapes du raisonnement l’égalité obtenue (avec les coordonnées
et mises au jour pour faciliter l’institution- (x ; y) de M) en termes de carrés de
nalisation des résultats correspondants du longueurs pour respecter l’énoncé pro-
cours. posé.
Commentaires et corrigés détaillés Certains élèves auront peut-être l’idée
−−→ −−→2
de considérer MA + MB , pensant à
1. Le point M existe si et seulement si tort que ce carré scalaire est égal à
l’aire totale des deux carrés est égale à MA2 + MB2 : de cette erreur peuvent
3 m2 , si et seulement si MA2 +MB2 = 3. émerger les autres propriétés présentes
2. a. Après dans le paragraphe 1 du cours.
quelques
manipu- 4. La conjecture (si elle est très précise) ne
lations, sera pas véritablement vérifiée dans le
on obtient sens où le rayon du cercle est irration-
ce genre nel : la condition
√ E est en effet équiva-
d’affichage. 2
lente à MI = . Le lieu cherché est
b. L’ensemble des points M semble 2
donc exactement le cercle de√centre I,
être une couronne circulaire. Mais 2
cette figure n’est obtenue qu’avec milieu de [AB], et de rayon .
2
Une distance accessible A sur (d).
Activité complémentaire 18 p. 36 2. a. Un vecteur directeur de (d) est

→u (−2 ; −3). Dès lors, puisque
Prérequis :
(O ; −
→ı ,−

 ) est orthonormé, un
vecteur n (a ; b) orthogonal à −

→ →
u
— Caractérisation analytique de l’ap- est tel que −2a − 3b = 0.
partenance d’un point à une droite Par exemple, a = −3 et b = 2
— Détermination d’un vecteur direc- conviennent.
teur d’une droite définie par équa- Remarque : si certains élèves
tion cartésienne proposent le vecteur nul pour −
→n,
— Définition du projeté orthogonal on pourra leur faire remarquer
d’un point sur une droite que ce vecteur ne dirige aucune
droite et qu’au vu de l’objectif
— Caractérisation de l’orthogonalité du problème et des questions sui-
de deux vecteurs avec le produit vantes, une autre proposition de
scalaire vecteur −→
n sera utile.
— Détermination d’une équation car- b. C’est cette question qui constitue
tésienne de droite le tournant de l’activité car les
— Résolution d’un système linéaire élèves doivent percevoir qu’un
de deux équations à deux incon- vecteur −→n non nul tel que défini
nues dans la question précédente est
un vecteur directeur de la droite
Objectifs généraux (d′ ) perpendiculaire à (d) passant
par A : lors du bilan, il sera
Cette activité très guidée nécessite des intéressant de pointer qu’il est
connaissances en géométrie analytique vues équivalent de définir une droite
en classe de Seconde : elle permet de ré- du plan par un point ou une
investir les notions de vecteur directeur, direction ou un point et une di-
d’équation cartésienne de droite et se pro- rection orthogonale à la direction
pose d’introduire la notion de vecteur nor- de la droite.
mal via la recherche des coordonnées du
projeté orthogonal d’un point sur une Ici, en ayant choisi −→n (−3 ; 2), on
droite. obtient par exemple
Commentaires et corrigés détaillés 2x+3y −109 = 0 comme équation
cartésienne de (d′ ).
1. La question permet de réinvestir un Remarque : une comparaison
savoir-faire rarement maîtrisé par les des résultats obtenus suivant le
élèves : traduire analytiquement l’ap- choix de tel ou tel vecteur −
→n pour
partenance d’un point à une droite (et obtenir une équation cartésienne
plus généralement l’appartenance d’un de (d′ ) permet de rappeler le fait
point à une courbe d’équation donnée). qu’il existe une infinité de vec-
Puisque −3×5+2×33+1 6= 0, le point teurs colinéaires à −→n dirigeant la
A n’appartient pas à (d). droite (d ).

Cette question légitime la recherche des c. Le point H(x ; y) est le projeté


coordonnées du projeté orthogonal de orthogonal de A sur (d) si et
seulement s’il est l’intersection de dant à la situation proposée. La fi-
(d) et (d′ ), si et seulement si
 gure peut être effectuée avec les ins-
−3x + 2y + 1 = 0 truments de géométrie, en utilisant par
2x + 3y − 109 = 0
, si et seule- exemple le fait que le point de coor-
 données (−2 ; 0) appartient au cercle
2x + 3y − 109 =0
ment si . (Γ) : utiliser ici un logiciel de géomé-
13y − 325 =0 trie dynamique n’est pas particulière-
Le point H a donc pour coordon- ment pertinent pour la recherche d’un
nées (17 ; 25). tel problème car un objectif est de réin-
√ √
d. Réponse : AH = 208 = 4 13 vestir la capacité à tracer une tangente
à une courbe « à vue ».

Un nem entre deux ba-


guettes
Activité complémentaire 14 p. 34

Prérequis :

— Caractérisation d’une tangente à


un cercle
— Caractérisation d’un cercle
— Résolution d’une équation du se-
cond degré
La construction de la première tan-
— Résolution d’un système linéaire
gente est l’occasion de réinvestir la no-
de deux équations à deux incon-
tion de tangente à un cercle. Une dé-
nues
marche possible est de conjecturer à
vue d’œil l’identification d’une des tan-
Objectifs généraux gentes, dont le point de contact avec
le cercle est manifestement de coor-
Cette activité assez difficile demande de données (1 ; 3). En √ effet, en notant
√ T
la part des élèves des connaissances sur ce point, KT = 12 + 42 = 17 et
les cercles, notamment pour la question −→ −→
TK · TA = 1 × 8 + (−4) × 2 = 0. Donc
2b. et une prise d’initiative pour la réso- (TA) est une des tangentes cherchées.
lution d’un système non linéaire. À l’issue
de cette activité, l’enseignant pourra ins- 2. On note (x ; y) les coordonnées du
titutionnaliser la notion d’équation carté- point T’ cherché.
sienne de cercle. Les différentes questions a. Le point T’ appartient à (Γ)
2
permettent en outre d’initier les élèves à si et seulement si KT′ = 17.
l’équivalence entre une équation du type Le repère (O ; − →ı ,−

 ) étant or-
(x − xA )(x − xB ) + (y − yA )(y − yB ) = 0 thonormé, l’égalité précédente est
et une équation cartésienne de cercle. équivalente à
Commentaires et corrigés détaillés (x − 2)2 + (y + 1)2 = 17 ou encore
à x2 + y 2 − 4x + 2y = 12.
1. Voici un affichage possible correspon- b. Par définition du point T’, les vec-
−−→ −−→ −→ −→ −→ −→ −→
teurs T′ K et T′ A sont orthogo- 2AN − 3BN = AB ⇐⇒ AN = 2AB
naux. D’après la propriété 2 du D’où :
cours (caractérisation d’un cercle
avec le produit scalaire), T’ ap-
partient au cercle (Γ′ ) de diamètre
2
[AK]. −−→ −−→ −
→ −−→ 3 −→
MA + 3MB = 0 ⇐⇒ AM = AB
c. Ce qui précède est équivalent à 4
−−→ −−→ D’où :
T K · T A = 0 ou encore à
′ ′

(x−2)(x−9)+(y+1)(y−5) = 0 ou
encore à x2 +y 2 −11x−4y+13 = 0. −→ −→ −→ −→ −→
2NA + 3BN = AB ⇐⇒ AN = 2AB
3. Par soustraction membre à membre des D’où :
deux égalités, on obtient :
7x + 6y − 25 = 0 (c’est une équation
cartésienne de la droite passant par les
deux points d’intersection des cercles 3 −→ −→ −→ −→
(Γ) et (Γ′ )). CA2 − CB2 = CA + CB · CA − CB
7 25
Donc y = − x+ . Donc, en utilisant CA2 − CB2 = 2− → −→
CI · BA, d’après la règle du
6 6
l’égalité x2 + y 2 − 11x − 4y + 13 = 0, parallélogramme d’une part et la relation de
on obtient : Chasles d’autre part.
4
7 25
2 9 17
  
x + − x+
2
− 11x Réponse : M − ; − et N(−4 ; 9)
6  6 2 2
7 25
 5
−4 − x+ + 13 = 0. −−→ −−→ −−→ − → −−→ −→ 1 −→
6 6 3MA − 2MB + MC = 0 ⇐⇒ AM = BA + AC.
2
On note (x ; y) les coordonnées de M. L’éga-
Donc 85x2 − 578x + 493 = 0. Or, 1 lité vectorielle est équivalente à
est une solution de cette équation (c’est 3 5
l’abscisse du point T). Donc l’autre so- x = −4 − 2
et y + 2 = −1 + .
2
493 29 11 1

lution est égale à ou encore à . Donc M − ; − .
85 5 2 2
Le
 point T’  a donc pour coordonnées 6
29 13
;− . 3
5 5 1. Puisque − × 2 + 3 = 0, le point
2
A(2 ; −3) n’appartient pas à (d).
2. Réponse : l’ordonnée de B est égale à −3.
3. Réponse : l’abscisse de C est égale à 6.
7
1
−−→ −−→ −
→ −−→ 3 −→ 1. Puisque −3 × 3 + 7 × 2 − 3 = 2, le point
2AM + 3BM = 0 ⇐⇒ AM = AB
5 A(3 ; 2) n’appartient pas à (d).
D’où :
2. Réponse : l’ordonnée de B est égale à 3.
9
3. Réponse : l’abscisse de C est égale à − .
2
8
Réponse : la droite (d) coupe l’axe des 
abs-
2

cisses au point de coordonnées − ; 0 et
3
l’axe des ordonnées au point de coordoonées
(0 ; 2).
9
Un vecteur directeur de (d) est

→u (−4 ; −1).
10
Le tableau suivant donne les coordonnées
d’un vecteur directeur pour chaque droite.
(d1 ) (d2 ) (d3 ) (d4 )
(1 ; 0) (1 ; 2) (4 ; −1) (0 ; 1)
Une stratégie possible est de passer par la
lecture du coefficient directeur (quand il
existe) pour en déduire un vecteur direc-
teur.
11 13
Des éléments permettant la construction Des éléments permettant la construction
des points et des droites sont indiqués dans des points et des droites sont indiqués dans
le graphique ci-après. le graphique ci-après.
Réponse : Réponse :

12
Des éléments permettant la construction 14
des points et des droites sont indiqués dans a. Réponse possible : −x − y + 5 = 0
le graphique ci-après.
b. Réponse possible : 3x + 2y + 7 = 0
c. Réponse possible : 4x − 3y − 11 = 0
Réponse :
−→ −→ −−→
15 AB + AC = 2AM ⇐⇒ M = I.
a. Réponse possible : x + 7y − 4 = 0 Donc l’ensemble des points M vérifiant
l’égalité vectorielle est réduit à {I}.
b. Réponse possible : 2x − 5y + 19 = 0
c. Réponse possible : 25x − 12y − 7 = 0 21
d. Réponse possible : x + 8 = 0 Soit m un réel quelconque. Le point
M(m ; 0) étant différent de J(0 ; 1) et de
16
A(−3 ; 2), le triangle MAJ est rectangle
1. Réponse : l’équation réduite de (d) est −−→
en M si et seulement si MA(−3 − m ; 2)
6 −→
y = x + 2. et MJ(−m ; 1) sont orthogonaux, si et
5
seulement si m(3 + m) + 2 = 0, si et
2. Réponse : l’équation réduite de (d′ ) est
6 8 seulement si m = −1 ou m = −2.
y = x− . Remarque : il est intéressant d’effectuer
5 5
une recherche préalable via un logiciel de
17 géométrie dynamique. D’autre part, un
1. Un vecteur directeur de (d1 ) est contrôle graphique de la réponse finale peut


u1 (−9 ; −6) et un vecteur directeur de être conseillé aux élèves.
(d2 ) est −

u2 (−2 ; 3).
Or, −→
u1 · −

u2 = −9 × (−2) − 6 × 3 = 0. 22
Dans le plan, les droites (d1 ) et (d2 ) ont
Réponse : a et d
des directions orthogonales. Donc elles
sont perpendiculaires. 23
2. Les droites (d1 ) et (d2 ) sont en parti- Réponse : a , b , c et d
culier sécantes. Les coordonnées (x ; y) 24
de leur point d’intersection vérifient Réponse : a
25
(
−6x + 9y − 3 =0
, ce qui équivaut à :

3x + 2y + 21 =0 Réponse : b et c
−6x + 9y − 3 = 0 26
, ou encore à :
6x + 4y + 42 =0 Réponse : a et d
Remarque générale : dans chaque

2x − 3y + 1 = 0
13y + 39
. exercice, pour invalider les propositions
=0 fausses, un contre-exemple (graphique
Donc les droites (d1 ) et (d2 ) sont sé- par exemple) est nécessaire et suffisant.
cantes en A (−5 ; −3).
27
18
Par définition, l’ensemble des points M a. x2 + 4x = x2 + 4x + 4 − 4
tels que AM = 4 est le cercle de centre A et x2 + 4x = (x + 2)2 − 22
de rayon 4. b. y 2 − 6y = y 2 − 6y + 9 − 9
19 y 2 − 6y = (y − 3)2 − 32
Un point M appartient à la médiatrice de 1 1
[AB] si et seulement si MA = MB. c. x2 + x = x2 + x + −
24 4 2
20 
1 1
En notant I le milieu de [BC], on a, x2 + x = x + −
2 2
d’après la règle du parallélogramme : d. x − 8x = x − 8x + 16 − 16
2 2
−→ −→ −−→ −
→ −−→
AB + AC = 2AM ⇐⇒ 2AI = 2AM x2 − 8x = (x − 4)2 − 42
28
Soit x et y des réels quelconques.
1 2
 
a. x − x + 4, 25 = x −
2
+ 22 p. 269
2
b. y + 12y + 45 = (y + 6)2 + 32
2 2

7 2 5
   2
c. x + 7x + 18, 5 = x +
2
+
2 2
√  2 Cette égalité est fausse en général puisqu’il
d. x2 − 4x + 25 = (x − 2)2 + 21 suffit de choisir un triangle ABC non aplati
29 pour que la somme GA+GB+GC soit stric-
tement positive.
Remarque : cette égalité se voit souvent
a. Puisque −8×7+14×4 = 0, les vecteurs dans les copies des élèves qui estiment s’af-


u et −
→v sont orthogonaux. franchir du symbole dénotant des vecteurs.
Au-delà de l’erreur typographique, c’est
7 5 28
 
b. Puisque × (−6) − × − = 0, parfois un problème de conception qui se
3 2 5 révèle ici, certains élèves continuant à pen-
les vecteurs −

u et −

v sont orthogonaux.
ser qu’un vecteur est indifféremment un seg-
c. Puisque −2, 99 × (−2) − 1, 5 × 4 6= 0, ment ou une longueur de segment.
les vecteurs −

u et −

v ne sont pas ortho-
gonaux.
Il suffit de choisir I sur la médiatrice de
[AB] sans que I soit le milieu de [AB] pour
30 prouver que cette implication est fausse.
−→ −→
On
√ calcule  BA · BC. Or,
−→ 1 −→ √ 
BA 5 − 1; − et BC 5 + 1 ; 8 .
2
−→ −→
Donc BA · BC = 5 − 1 − 4 = 0. Les points
A, B et C étant distincts deux à deux, le Il suffit de choisir ABC aplati (avec A mi-
triangle ABC est rectangle en B. lieu de [BC] et différent de l’origine) pour
prouver que l’affirmation est fausse. En ef-
31 fet, le centre de gravité de ABC est alors
confonduavec le point A, qui  a pour coor-
−→ −→ x B + x C y B + y C
1. AB · AC = 4 × 6 − 3 × 2 = 18 données ; .
2 2
Remarque : cette erreur d’élève peut être
2. On utilise une expression du produit observée lors d’une tentative maladroite de
scalaire (avec cosinus). généralisation du résultat concernant les co-
−→ −→
ordonnées du milieu d’un segment
[ = AB · AC
cos BAC
AB × AC p. 271

[= 18
cos BAC √
5 × 40
d’où (au dixième de degré)
[ ≈ 55, 30 ≈ 55, 3
BAC
Une droite a une infinité de vecteurs nor- −→ 2 −−→ −→ −−→ − →
3. Si AG = AA′ , alors 3GA+2AA′ = 0 .
maux : il est donc faux de dire que −

n est 3
Donc, d’après la question 1., on obtient
« le » vecteur normal à (d). Par exemple, −→ −→ −→ − →
GA + GB + GC = 0 .
2−

n en est un autre.
4. Dans les questions précédentes, on
a demontré qu’il existe un point G
−→ −→ −→ − →
unique tel que GA + GB + GC = 0 .
En effet, si un tel point G existe, alors
−→ 2 −−→
il vérifie AG = AA′ d’après la ques-
On peut corriger l’énoncé de cette façon : 3
tion 2., ce qui permet de dire qu’il est
« Soit A et B deux points distincts du plan.
unique.
L’ensemble des points M tels que AM = AB
Réciproquement, le point G défini de
est le cercle de centre A et de rayon AB. » −→ 2 −−→
manière unique par AG = AA′ est
−→ −→ −→ − 3

tel que GA + GB + GC = 0 , d’après la
question 3. ce qui permet de dire qu’un
tel point G existe.
−→ −−→
32 5. Puisque AG et AA′ sont colinéaires,
1. D’après le rappel 2., on a : le point G est aligné avec A et A’. De

→ − →  2 −→ − → même, G est aligné avec B et B’, ainsi
MA2 = MI + IA = MI2 + 2MI · IA + IA2 .
qu’avec C et C’.
2. De la même
−
façon, on a :
→ − →2 −→ −

2
MB = MI + IB 2
= MI +2MI·IB+IB2 . On en déduit la propriété suivante :
Donc, et d’après le rappel 1., « les médianes du triangle ABC sont
−→ − → concourantes au centre de gravité G du
MA2 + MB2 = 2MI2 + 2MI · 0 + 2IA2 .
AB 2 triangle ABC. » On peut préciser par
Or, IA2 = . D’où le résultat. ailleurs la position du point G sur cha-
4
cune des médianes de ABC, d’après les
33
relations de la question 1..
1. Dans un premier temps, la relation de
34
Chasles permet d’écrire :
−−→ −−→ −−→ −−→ −→ −→
MA + MB + MC = 3MA + AB + AC. 1. Par définition, − →n est normal à (d) s’il
Ensuite, on peut utiliser la règle de pa- est non nul et orthogonal à un vecteur
rallélogramme pour conclure : directeur de (d).
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ Or, a et b ne sont pas tous les deux
MA + MB + MC = 3MA + 2AA′ .
nuls donc −
→ n (a ; b) est non nul. De plus,
2. On peut appliquer ce qui précède à −
→ −

n · u = a × (−b) + b × a = 0.
M = G. En utilisant l’hypothèse sur Donc − →
n est un vecteur normal à la
G, on obtient : droite (d).
−→ −−→ − → −→ 2 −−→
3GA + 2AA′ = 0 d’où AG = AA′ . 2. a. Puisque A appartient à la droite
3
Les égalités admises proviennent res- (d), un point M appartient à
pectivement de la droite (d) si et seulement si
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
MA + MB + MC = 3MB + 2BB′ et de M = A ou si AM est un vecteur
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→
MA + MB + MC = 3MC + 2CC′ , pour directeur de (d), si et seulement si

→ −−→
M = G. n et AM sont orthogonaux.
b. M(x ; y) appartient à la droite (d) b. On déduit de ce qui précède la
si et seulement si propriété suivante : « deux droites
a(x − xA ) + b(y − yA ) = 0, de vecteurs normaux respectifs
si et seulement si −
→n et − →n ′ sont parallèles si et
ax+by+c = 0, où c = −axA −byA . seulement si − →
n et −→n ′ sont coli-
35 néaires. »
1. On pose : 2. a. Les vecteurs −→
u,−→
u ′, −

n et −→
n ′ sont


u (x ; y), −

u ′ (x′ ; y ′ ), −

n (a ; b), −

n ′ (a′ ; b′ ). supposés non nuls.
Les vecteurs − →u et −
→ u ′ sont ortho-
a. Les vecteurs du plan − →
u et − →u′ gonaux si et seulement si − →u ′ est
étant des vecteurs directeurs de un vecteur normal à (d), ce qui
droites, ils sont non nuls. Ils sont est équivalent au fait que − →n est un
colinéaires si et seulement s’ils vecteur directeur de (d ) ou encore

ont la même direction ou encore au fait que −→n et −
→n ′ sont orthogo-
s’ils possèdent une direction or- naux.
thogonale commune. Les vecteurs

→ b. On déduit de ce qui précède la
n et − →
n ′ étant non nuls par
propriété suivante : « deux droites
définition, cela est équivalent à
de vecteurs normaux respectifs − →n
dire qu’ils ont la même direction
et −→
n ′ sont perpendiculaires si et
ou encore qu’ils sont colinéaires.
seulement si − →n et −
→n ′ sont ortho-
gonaux. »
Remarque : une preuve analy-
Remarque : on peut traduire la pro-
tique est possible mais elle est
priété précédente en termes analy-
plus technique. On montre ici une
tiques et obtenir le critère de perpendi-
implication.
cularité suivant : « deux droites d’équa-
On suppose que − →
u et −
→u ′ sont
tions cartésiennes respectives
colinéaires. Alors xy ′ = x′ y.
ax + by + c = 0 et a′ x + b′ y + c′ = 0
Or, a′ x′ + b′ y ′ = 0.
sont perpendiculaires si et seulement si
Donc a′ x′ y +b′ y ′ y = 0. On obtient
aa′ + bb′ = 0. »
alors y ′ (a′ x + b′ y) = 0.
36
Si y ′ = 0, alors a′ = 0 (puisque −

u′ 1. D’après le cours, M appartient au
est non nul) . Donc a′ x + b′ y = 0. cercle de diamètre [AB] si et seulement
−−→ −−→
si MA · MB = 0.
Si y ′ 6= 0, alors on déduit de 2. Avec M(x ; y) dans un repère ortho-
a′ xy ′ + b′ yy ′ = 0 le fait que normé, l’égalité précédente est équiva-
a′ x + b′ y = 0. lente à
Donc − →
u et − →n ′ sont orthogonaux. (x − xA )(x − xB ) + (y − yA )(y − yB ) = 0.
ax + by =0
Donc  ′ . 37
a x + b′ y = 0 1. Le point M appartient au cercle de

x(ab′ − a′ b) =0 centre Ω et de rayon R si et seulement
D’où .
y(ab′ − a′ b) =0 si ΩM = R.
Puisque x 6= 0 ou y 6= 0, on en dé- 2. L’égalité précédente est équivalente à
duit que ab′ −a′ b = 0 : les vecteurs ΩM2 = R2 ou encore à


n et −→
n ′ sont donc colinéaires. (x − xΩ )2 + (y − yΩ )2 = R2 .
Remarque : à l’issue des preuves des deux Remarque : il est inutile de préciser que
résultats précédents, il sera intéressant de a et b ne sont pas tous les deux nuls car
vérifier avec les élèves l’équivalence des éga- cette hypothèse est contenue dans la défini-
lités obtenues dans le cas d’un cercle défini tion d’équation cartésienne de droite.
par son centre et son rayon et dans le cas 8
d’un cercle défini par un diamètre, ce qui est Un point M appartient à la droite (d) si
évoqué dans Le LABO p. 271 et examiné sur −−→ →
et seulement si AM · − n = 0.
des cas particuliers dans les exercices 88 et 9
89 p. 286.
Une équation d’un tel cercle est
(x − xΩ )2 + (y − yΩ )2 = R2 .
10
Une équation d’un tel cercle est
(x − xA )(y − yA ) + (x − xB )(y − yB ) = 0.
1
D’après une propriété du cours, on a :
−−→ −−→ 2 AB2
MA · MB = MI − .
4
2
D’après une propriété du cours, l’en-
−−→ −−→ 11
semble des points M vérifiant MA · MB = 0
est le cercle de diamètre [AB]. On applique la formule de la médiane :
3 BC2
AB2 + AC2 = 2AI2 + . D’où :
D’après une propriété du cours (formule v 2!
de la médiane), on a : u1
u
62 √ √
AI = t 32 + 52 − = 8 = 2 2.
AB2 2 2
MA2 + MB2 = 2MI2 + .
2 12
4
On applique la formule de la médiane :
Le centre de gravité G d’un triangle ABC BC2
−→ −→ −→ − →
est le point tel que GA + GB + GC = 0 . AB2 + AC2 = 2AI2 + . D’où :
2 √
L’égalité suivante caractérise également le
q
−−→ 1 −−→ BC = 2 (82 + 72 − 2 × 36, 25) = 81 = 9.
point G : A′ G = A′ A.
3
5 13
Puisque le centre de gravité d’un triangle
1. On applique la formule de la médiane
est le point de concours des médianes de ce
dans MAB et RAB :
triangle, il suffit de construire l’intersection AB2
de deux médianes de ce triangle. MA2 + MB2 = 2MI2 + et
2
6 AB 2

Une droite étant donnée, un vecteur nor- RA2 + RB2 = 2RI2 + .


2
mal à cette droite est un vecteur non nul et Puisque MI = RI, on obtient l’égalité
orthogonal à un vecteur directeur de cette souhaitée.
droite. 2. D’après√la question précédente, on a :
7 RB = 4502 + 1 2962 − 1 0802 = 846.
Un vecteur normal à la droite d’équation Donc l’oiseau R est à 846 m de son nid
cartésienne ax + by + c = 0 a pour coordon- B. . . à vol d’oiseau.
nées (a ; b).
14 b. Un vecteur normal à (d2 ) est −→
n2 (3 ; −6)


ou n2 (1 ; −2).

1. On peut calculer le produit scalaire
proposé de deux façons. c. Un vecteur normal à (d3 ) est
1

D’une part, −

n3 ; −1 ou −→
n3 ′ (1 ; −4).
−→ −→ −→ −→ −→ −→ 4
(AG + GB) · (AG + GC) = AB · AC.
d. Un vecteur normal à (d4 ) est − →
n4 (1 ; 0).
D’autre part,
19
−→ −→ −→ −→
(AG + GB) · (AG + GC) a. Un vecteur normal à (d1 ) est
−→ −→ −→ −→ −→ −

n1 (−5 ; −1) ou −

n1 ′ (5 ; 1).
= AG2 + AG· GB + GC + GB· GC.
b. Un vecteur normal à (d2 ) est
−→ −→ −→ − → 2

2. On rappelle que GA + GB + GC = 0 . −

n2 ; −1 ou −→
n2 ′ (2 ; −3).
3
Donc
−→ −→ −→ −→ −→ c. Un√vecteur  normal à (d3 ) est
AG · GB + GC = AG · AG = AG2 . −

n3 2 ; −1 .
3. Des questions précédentes, on déduit :
−→ −→ −→ −→
AB · AC = AG2 + AG2 + GB · GC d. Un vecteur normal à (d ) est −4

n (0 ; 1).
4
−→ −→ −→ −→
AB · AC = 2AG2 + GB · GC. 20
Réponse :
15
Par unicité du centre de gravité d’un tri- Droite (di ) (d1 ) (d2 ) (d3 ) (d4 )
angle, il suffit de vérifier l’égalité Coordonnées
−→ −→ −→ − →
GA + GB + GC = 0 . d’un vec-
−→ −→ −→ (1 ; 0) (1 ; −1) (3 ; 1) (1 ; −2)
Or, GA(3 ; −1), GB(−4 ; −4) et GC(1 ; 5). teur normal
Donc la somme de ces trois vecteurs est bien à (di )
le vecteur nul.
16 21
−→ 2 −−→
Par propriété, on a : AG = AA′ , où A′ a. Réponse possible : x−y+2=0
3
est le milieu de [BC]. b. Réponse possible : 2x + 3y − 7 = 0
13 21 −−→  3 31  c. Réponse possible : 2x + 3y + 11 = 0
 
Or, A′ − ; . Donc AA′ ; .
2 2 2 2 d. Réponse possible : 3x − 10y + 61 = 0
En notant (x ; y) les coordonnées de G, on
a: 22
2 3 2 31 16
x = × −8 = −7 et y = × −5 = . 1. Puisque −4 × 2 + 5 × 1 + 3 = 0, le point
3 2 3 2 3
17 A appartient à la droite (d).
11 2. Réponse possible : −
→u (5 ; 4)
 
Réponse : G −2 ;
36 3. On a :
Remarque : une autre possibilité est de −
→v ·−
→u = 2 × 5 − 2, 5 × 4 = 0. Donc les
déterminer les coordonnées (x ; y) de G à
vecteurs −→
v et −
→u sont orthogonaux.
l’aide des égalités suivantes (qu’on peut dé-
xA + xB + xC 4. D’après ce qui précède, le vecteur − →
v
montrer) : x = et
3 est un vecteur directeur de (d ). Donc

yA + yB + yC cette droite a pour équation carté-
y= .
3 sienne 2, 5x + 2y + c = 0,
18 où c = −2, 5 × 2 − 2 × 1 = −7. Donc
a. Un vecteur normal à (d1 ) est une équation cartésienne de (d′ ) est


n1 (−1 ; 2). 5x + 4y − 14 = 0.
Remarque : la démarche proposée dans 2. Un point M(x ; y) appartient à
cet exercice suppose que la méthode d’ob- la droite (d′ ) si et seulement si
−−→ −
tention d’une équation cartésienne via un BM · →u ′ = 0, où − →
u ′ (1 ; 0, 05) est
vecteur normal n’est pas encore connue des un vecteur directeur de (d). Une
élèves. Lors du bilan de cet exercice, on peut équation cartésienne de (d′ ) est donc
faire remarquer qu’on peut déterminer « à x + 0, 05y − 100, 25 = 0.
vue » un vecteur non nul orthogonal à un
3. Il
 s’agit de résoudre le système
vecteur dont les coordonnées sont données. y = −0, 2x + 3 000
De plus, cet exercice peut aussi constituer .
x +0, 05y − 100, 25 = 0
une introduction à la propriété 6 du cours.
23 On obtient :
x + 0, 05(−0, 2x + 3 000) − 100, 25 = 0
a. Réponse possible : 4x + y − 3 = 0 49, 75
puis : x = − ≈ −50, 25 et
b. Réponse possible : 5x + 2y − 23 = 0 0, 99
0, 2 × 49, 75
c. Réponse possible : 14x − 3y − 28 = 0 y= + 3 000 ≈ 3 010.
0, 99
d. Réponse possible : 3x − y + 39 = 0 4. Le point de largage du colis est exac-
tement le point d’intersection C de (d)
24
−→ et de (d′ ), dont les coordonnées ont été
Le vecteur BC(7 ; −2) est un vecteur nor- calculées à la question précédente. Le
mal à (d) et A(2 ; 3) appartient à (d). Donc temps t (en h) qu’il faut à l’avion pour
(d) a pour équation cartésienne atteindre le point C est donc égal à
7x − 2y + 20 = 0. AC
, où AC est exprimée en km. Or,
25 100 q
Un point M(x ; y) appartient à la hauteur AC = (−0,050 25 − (−25))2 + (3,010 − 8)2
de ABC issue de A si et seulement si AC ≈ 25,444.
−−→ −→
AM · BC = 0, si et seulement si Donc t = 0,254 44, ce qui représente
−7(x − 6) + 8(y − 5) = 0, si et seulement si environ 15 min et 16 s.
7x − 8y − 2 = 0.
28
26
On remarque que la droite (MN) est pa- 1. D’une part,
rallèle à l’axe des abscisses. Donc une équa-
tion cartésienne de la droite (d) est de la 2, 32 + 1, 72 − 2 × 2, 3 + 2 × 1, 7 − 7
forme x = k, avec k réel. Puisque P a pour
= −0, 02 6= 0.
abscisse −3 300, la droite (d) a pour équa-
tion cartésienne x + 3 300 = 0. Donc A n’appartient pas à C .
27 D’autre part,
1. La trajectoire de l’avion est supposée (−2)2 + (−1)2 − 2 × (−2) + 2 × (−1) − 7 = 0.
rectiligne, suivant la droite (T ), dont Donc B appartient à C .
un vecteur directeur est − →u (1 ; −0, 2).
Donc (T ) a pour coefficient directeur 2. Un point C(3 ; y) appartient à C si et
−0, 2, ce qui entraîne que son équation seulement si y 2 +2y
√−4 = 0, si et seule-

réduite est de la forme y = −0, 2x + p, ment si y = −1 − 5 ou y = −1 + 5.
avec p réel. Puisque A(−25 000 ; 8 000) Les
 coordonnées
√  cherchées √sont donc
appartient à (T ), l’équation réduite de 3 ; −1 − 5 et 3 ; −1 + 5 .
(T ) est y = −0, 2x + 3 000.
29 33
a. L’équation est équivalente à x2 +y 2 = 1
q
1. On a : AB = (−3)2 + (−4)2 = 5.
Donc le point B appartient bien à C . donc Ω(0 ; 0) et R = 1.
b. L’équation est équivalente à (x − 2)2 +
2. Par propriété de la tangente au cercle
(y + 3)2 = 25 donc Ω(2 ; −3) et R = 5.
C en B, la droite (AB) est perpendi-
culaire à cette tangente. De plus, A et c. L’équation est équivalente à
−→ 1 2
 
B sont distincts. Donc AB(−3 ; −4) est x+ + (y − 5)2 = 6 donc
2
un vecteur normal à cette tangente. 
1
 √
Ω − ; 5 et R = 6.
3. Une équation de la tangente est de 2
la forme −3x − 4y + c = 0, avec c d. L’équation est équivalente à
réel. Puisque B(−6 ; 1) appartient à 5 2 57
 
x− + (y − 4)2 = donc
cette tangente, on obtient : c = −14. 2 √ 4
Donc une équation de la tangente est 5 57
 
Ω ; 4 et R = .
3x + 4y + 14 = 0. 2 2
34
30
On peut procéder par appariement (en re-
On peut utiliser la propriété 9 dans cha-
marquant par exemple que le seul cercle qui
cun des cas.
semble centré en l’origine a nécessairement
a. Réponse possible : une équation de la forme x2 + y 2 + c = 0)
x2 + y 2 − 4x − 2y − 4 = 0 ou remarquer directement que les équations
b. Réponse possible : c et d sont celles de cercles de même
x2 + y 2 + 6x + 10y − 2 = 0 centre Ω(4 ; 2), ce qui correspond visible-
c. Réponse possible : ment au cercle C3 . D’autre part, le point
x2 + y 2 − 22x + 2y − 22 = 0 de coordonnées (1 ; 2) semble appartenir à
ce cercle et ses coordonnées vérifient l’équa-
31 tion 2x2 + 2y 2 − 16x − 8y + 22 = 0.
On peut utiliser la propriété 9 dans cha- C’est donc l’équation c qui ne correspond
cun des cas, après avoir calculé AB2 . à aucun des cercles représentés.
a. Réponse possible : 35
x2 + y 2 + 8x − 12y + 34 = 0 L’ensemble des points M tels que MA = MB
b. Réponse possible : est la médiatrice du segment [AB]. L’égalité
x2 + y 2 − 14x − 2y − 75 = 0 est équivalente à MA2 = MB2 , ou à
x2 + (y + 2)2 = (x − 3)2 + (y − 4)2 , ou
c. Réponse possible : encore à 2x + 4y − 7 = 0.
5 47
x2 + y 2 + 3x − y − =0 Remarque : on peut aussi déterminer les
3 36 coordonnées du milieu de [AB] et utiliser
32 −→
le fait que AB est un vecteur normal à la
a. Réponse possible : médiatrice de [AB].
x2 + y 2 − 4y − 6 = 0 36
D’après la règle du parallélogramme,
b. Réponse possible : −→ −→ − →
x2 + y 2 + 7x + 10y + 28 = 0 l’égalité AB + AC · MI = 0 est équiva-

→ − →
c. Réponse possible : lente à 2AI · MI = 0. Donc l’ensemble des
x2 + y 2 − 4, 4x − 15, 6y + 60, 2 = 0 points M cherché est la droite perpendicu-
laire à (AI) passant par I.
41
1. D’après la formule de la médiane dans
37 le triangle ABC, avec O milieu de [AC],
1. L’égalité entre longueurs n’est pas on a :
AC2
suffisante : un point M non aligné BA2 + BC2 = 2BO2 + .
avec A et A’ ne peut pas être le 2
d2 AC2 c2
centre de gravité de ABC. Or, BO2 = et = . Donc :
C’est en revanche une condition 4 2 2
c2 d2
nécessaire puisque si M est le a +b =
2 2
+ .
2 2
centre de gravité de ABC, alors 2. D’après la question précédente, on ob-
−−→ 2 −−→′
AM = AA , ce qui entraîne l’éga- tient : s √ √
3 √
lité entre longueurs. (16 2)2 (9 2)2
AB = + − (12 2)2
2. La propriété proposée est équiva- √ 2 2
AB = 256 + 81 − 288 = 7
lente au fait que M est le centre de
gravité de ABC car M est le centre 42
de gravité de ABC si et seulement 1. On applique directement la formule de
−−→ 2 −−→
si AM = AA′ , si et seulement si la médiane dans le triangle EAC et on
3 obtient :
−−→′ 1 −−→′
MA = AA . AC2
3 EA2 + EC2 = 2EO2 + .
2
38 Remarque : la question est moins ano-
Réponse : dine qu’il n’y paraît car les ex-élèves
de Seconde ne sont pas initiés à utili-
Équation a b c d
ser la géométrie plane dans des plans
Ensemble 4 2 1 3 de l’espace, la notion de plan n’étant
pas définie non plus au cycle 4. Il
sera donc utile de « préparer le ter-
rain » en définissant un plan de l’espace
(par exemple par la donnée de trois
points non alignés), et en admettant
39 que les théorèmes de géométrie plane
D’après la formule de la médiane appli- s’appliquent dans tout plan de l’espace.
quée aux triangles MAC et MBD, puisque 2. De la même façon, dans le plan conte-
[AC] et [BD] ont le même milieu et la même nant les points E, B et D, on peut ap-
longueur, on obtient : pliquer la formule de la médiane dans
MA2 +√ MC2 = MB2 + MD2 . Donc le triangle EBD pour obtenir :
MD = 22 0502 + 1 9362 − 9 2402 = 20 114. 2 2 2 BD2
EB + ED = 2EO + .
40 2
Or, ABCD étant un rectangle, on a :
D’après la formule de la médiane dans le AC = BD.
triangle ABD, où O est le milieu de [AB], Donc EA2 +√ EC2 = EB2 + ED2 .
on a : Donc ED = 252 + 182 − 302 = 7.
2 2 2 AB2
DA + DB = 2DO + . Donc 43
2
En notant I le milieu de [AB], l’éga-
s
10 2 √
DB = 2 × 152 + − 122 = 2 89. lité MA2 + MB2 = 104 est équivalente à
2
2 AB2 L’ensemble des points obtenu étant le cercle
2MI + = 104 d’après la formule de
2 de centre J et de rayon 2, on obtient :
la médiane. Puisque AB = 12, l’égalité pré- 17 9
cédente est équivalente à IM2 = 16. Donc k =4− =− .
2 2
l’ensemble des points M cherché est le cercle 48
de centre I et de rayon 4. 1. Par hypothèse, le triangle AMN est
44 rectangle et isocèle en A. Donc
En notant I le milieu de [AB], l’éga- −→ −→
AE · AF = 0. D’après la caractérisa-
lité MA2 + MB2 = 25 est équivalente à tion d’un cercle avec le produit sca-
AB2 laire, on en déduit que A appartient
2MI2 + = 25 d’après la formule de la
2 au cercle de centre G et de rayon GE.
médiane. Puisque AB = 7, l’égalité précé- EF
1 Donc AG = .
dente est équivalente à IM2 = . Donc l’en- 2
4
semble des points M cherché est le cercle de 2. Dans le triangle OEF, avec G milieu de
1 [EF], on a :
centre I et de rayon .
2 EF2
OE2 + OF2 = 2OG2 + .
45 2
En notant I le milieu de [CD], on a : D’après la question précédente et le fait
MC2 +MD2 = k ⇐⇒ 2MI2 +2 = k d’après que OE = OF = 8, on obtient :
la formule de la médiane. On obtient de 2OG2 +2AG2 = 2×64. D’où le résultat.
1 3. D’après la formule de la médiane dans
manière équivalente : IM2 = (k − 2). Or,
2 le triangle GOA, avec I milieu de [OA],
1
(k − 2) > 0 ⇐⇒ k > 2. Donc l’ensemble on a :
2 OA2
des points M tels que MC2 +MD2 = k est un OG2 + AG2 = 2GI2 + . Donc
2
cercle si et seulement si k > 2. Pour un tel 1
k, l’ensemble scherché est le cercle de centre GI2 = (64 − 18) = 23.
2
k−2 4. Réponse
√ : cercle de centre I et de rayon
I et de rayon .
2 23.
46 Remarque : cet exercice est un problème
En notant I le milieu de [AB], on a de lieu, plus précisément la recherche de
(d’après la propriété 1) : l’ensemble des points G, avec M et N mo-
−−→ −−→ AB2 biles sur un cercle C2 de centre A donné,
MA · MB = 21 ⇐⇒ MI2 − = 21
−−→ −−→ 4 tels que la surface de AMN représente exac-
MA · MB = 21 ⇐⇒ IM2 = 17 tement un quart du disque délimité par C2 .
Donc l’ensemble des points M cherchés
√ est 49
le cercle de centre I et de rayon 17. Les coordonnées (x ; y) du point C véri-
47 −2 − 1 + x 1 2−3+y
fient = − et = 0.
Oui, on peut calculer le nombre k, 3 3 3
Donc C a pour coordonnées (2 ; 1).
connaissant l’ensemble des points M tels
−−→ −→
que ME · MF = k. En effet, d’après la pro- Remarques : on peut aussi utiliser les
priété 1, on a : relations vectorielles définissant le point
−−→ −→ EF2 G et résoudre également des équations.
ME · MF = k ⇐⇒ JM2 = k + .
4 Dans tous les cas, l’étude de l’exercice 82
2
Or, EF = 9 + 25 = 34. Donc
−−→ −→ 17 p. 284 permet d’exhiber un résultat pra-
ME · MF = k ⇐⇒ JM2 = k + . tique pour les exercices analytiques concer-
2
nant le centre de gravité d’un triangle. droite est la médiatrice de [AC] car le
D’autre part, il est toujours possible de trai- triangle AGC est isocèle en G).
ter cet exercice, ainsi que le 51, en utilisant 2. Par construction, J appartient au seg-
uniquement l’outil vectoriel. ment [GB]. De plus, le théorème de
50 Thalès dans les triangles AJB et AJE
1
1. D’après la relation vectorielle donnée, permet de prouver que JB = ED.
on a : 3
−→ 1 −→ −→ 1
AE = AB − AD. Donc les coordon- Donc JB = GB. On peut donc en
2 3
1
−→ 2 −→
conclure que GJ = GB. Donc J est
 
nées de E sont ; −1 . 3
2 le centre de gravité du triangle ACG.

→ 1 −→
D’autre part, on a : AI = AB. Donc 3. Le point I étant le mileu de [AG], la
2
1 droite (CI) est la médiane de AGC is-

les coordonnées de I sont ;0 .
2 sue de C. Puisque le centre de gra-
2. On calcule : vité d’un triangle appartient à chaque
xD + xB + xE 0 + 1 + 12 1 médiane de ce triangle, on peut en
= = .
3 3 2 conclure que les points C, J et I sont
yD + yB + yE 1+0−1
= = 0. alignés.
3 3
Par unicité, I est le centre de gravité de 53
DBE. 1. Voici une figure possible, complétée au
51 fur et à mesure des questions.

1. D’une part, d’après la règle du parallé-


logramme,
−−→ 1 −→ −→ −→
AM = AB + AD + AD
2
−−→ 1 −→ 3 −→
AM = AB + AD. Donc les coordon-
2 2
1 3
 
nées du point M sont ; .
2 2 −→ −→ −−→ −→ 3 −→
−→ 1 −→ 2. On a : ML = AL − AM = AL − AB
D’autre part, AO = AC 2
2 −→ 3 −→ 3 −→
−→ 1 −→ 1 −→ ML = − AB + AC.
AO = AB + AD. Donc les coordon- 2 4
2 2 −−→ −→ −−→
1 1
 
nées du point O sont ; . 3. On a : MK = AK − AM
2 2 −−→ 1 −→ 1 −→ 3 −→
MK = AB + AC − AB
2. On calcule : 2 2 2
xA + xB + xM 0 + 1 + 12 1 −−→ −→ 1 −→ 2 −→
= = . MK = −AB + AC = ML.
3 3 2 2 3
yA + yB + yM 0 + 0 + 23 1 4. Puisque L est le milieu de [CI], la droite
= = . (ML) est la médiane de MCI issue de
3 3 2
Par unicité, O est le centre de gravité M. D’après la question précédente, on
de ABM. peut en conclure que K est le centre de
52 gravité du triangle MCI.
54
1. Puisque B est le milieu de [AC], la 

→ −−→
droite (GB) est la médiane de AGC is- Soit M tel que tan ı , OM = 1.
−−
→ −
−→
sue de G (on peut aussi dire que cette Alors sin −ı , OM = cos −
→ →
   
ı , OM . Donc
−−→ π −−→ − √

→ OM · →

ı , OM = [π]. Donc M appartient à la n ′ = 0, soit x + 3y = 0.
4
droite d’équation y = x. 56
Réciproquement, tout point M différent de En notant I(−2 ; 3) le milieu de [AB], un
l’origine et appartenant à la droite d’équa- point M(x ; y) appartient à la médiatrice de

→ −−→ −
→ −→
tion y = x vérifie : tan ı , OM = 1. [AB] si et seulement si IM · AB = 0, si et
Donc l’ensemble des points M cherché est la seulement si −2(x + 2) + 8(y − 3) = 0.
droite d’équation y = x, privée de l’origine. Une équation cartésienne de la médiatrice
55 de [AB] est donc x − 4y + 14 = 0.
−−→ 1 57
1. L’égalité sin − →

ı , OM = en- On note (hA ) la hauteur issue de A du
−−→ 2 −→


→ π triangle ABC. Puisque BC(−7 ; 7) est un
traîne ı , OM = [2π] ou
6 vecteur normal à (hA ), un point M(x ; y)


→ −−→ 5π
ı , OM = [2π]. appartient à (hA ) si et seulement si
6
On note (x ; y) les coordonnées du −7(x − 1) + 7(y − 3) = 0, si et seulement si
−−→ x − y + 2 = 0.
vecteur OM.
De même, la hauteur (hB ) issue de B du


→ −−→ π triangle ABC a pour équation cartésienne
Si ı , OM =
[2π], alors
6√ x − 4y + 10 = 0. Les coordonnées (xH ; yH )
3 du point H vérifient donc les égalités sui-

−−→
x = − →
ı · OM = OM ×


2 . vantes.
−−→ 1

y = − →
 · OM = OM ×
x − y + 2 =0

H H

√ 2 xH − 4yH + 10 = 0
.
3 1
!
−−→
Donc OM OM × ; OM × . 8 2
2 2 Donc yH = et xH = .
Donc 3 3
√ !
58
−−→ − 3 √ 1
OM · →
n = OM −1 × + 3× .
2 2 1. Réponse possible : − →
n1 (−12 ; −20) et
−−→ → −−→ −

Donc OM · − n = 0. Donc OM est n (9 ; 15)
2
orthogonal à −

n. 3→
2. Puisque − →
n2 = − − n1 , les vecteurs −

n1

→ 4
−−→ 5π et n2 sont colinéaires. Donc les droites
Si −

 
ı , OM = [2π], alors
√6 (d1 ) et (d2 ) sont parallèles (et même
3 1
!
−−→ strictement parallèles). Donc elles ne
OM −OM × ; OM × .
2 2 sont pas sécantes.
Donc  √ 
−−→ −

3 √ 1
 59
OM · →
n ′ = OM 1 × − + 3× .
2 2 1. La droite (d1 ) admet pour vecteur nor-
−−→ →′ −−→
Donc OM · − n = 0. Donc OM est mal −→
n1 (8 ; −3) et la droite (d2 ) ad-
orthogonal à −

n ′. met pour vecteur normal − →
n2 (15 ; 40).
De plus, −→
n1 · −

n2 = 0. Par propriété (7),
2. On note encore (x ; y) les coordonnées les droites (d1 ) et (d2 ) sont perpendi-
du pointM. D’après ce qui précède, si culaires.

→ −−→ π −−→ →
ı , OM = [2π], alors OM · − 2. D’après la question précédente, le pro-

n = 0,
√6 jeté orthogonal de A sur (d2 ) est exac-
soit −x + 3y = 0 et
−−→ 5π tement le point d’intersection de (d1 ) et
si − →

ı , OM = [2π], alors (d2 ). On peut alors résoudre le système
6

8x − 3y + 38
 =0 64
405 , qui a pour
15x + 40y −
 =0 1. Un point M de coordonnées (x ; y) véri-
2 fie les conditions de l’énoncé si et seule-
5
 
unique solution le couple − ; 6 : ce ment si x ∈ R et y = 3x − 1. Donc
2
sont les coordonnées du point cherché. l’ensemble des points M est la droite
d’équation y = 3x − 1.
60 2. a. On a : q
AM = (t + 2)2 + (3t − 3)2
1. Une équation cartésienne de la per- √
pendiculaire à (d) passant par A est AM = 10t2 − 14t + 13.
x − 5y + 17 = 0. Le couple de coordon- b. D’après les variations de la fonc-
nées (x ; y) du projeté orthogonal H de tion carré, AM est minimale si et
A sur la droite
 (d) est donc la solution
seulement si AM2 est minimale.
−5x − y + 6 = 0 Or, la fonction polynôme du se-
du système  . cond degré t 7−→ 10t2 − 14t + 13
x − 5y + 17 = 0
admet un minimum, atteint en
1 7
 
Donc (x ; y) = ; . 7
2 2 t = . La distance AM est mi-
10
2. La distance du point A√ sur la droite (d) 7
nimale pour t = , ce qui corres-
26 10
est égale à AH, soit à . pond à l’abscisse du projeté ortho-
2 gonal H de A sur la droite d’équa-
61 tion y = 3x−1. Lepoint H  a donc
7 11
pour coordonnées ; .
34 28 10 10
 
1. Réponse : H ;
5 5 65
2. Réponse : AH = 2 Soit a un réel quelconque.
Le coefficient directeur de (Ta ) est égal à
62 ea donc un vecteur directeur de (Ta ) est
Le projeté orthogonal H de C sur (d) a −

ua (1 ; ea ).
53 1 Demême, un  vecteur directeur de (Ta ) est
  ′
pour coordonnées − ; . Donc la dis- −

10 10 √ va 1 ; −e−a .
3 2
tance de C à la droite (d) est égale à . Or, −

ua · −

va = 1 + ea × (−e−a ) = 1 − ea−a = 0.
2 Donc les vecteurs − →
ua et −
→va sont orthogo-
63
naux. Donc les tangentes (Ta ) et (Ta′ ) sont
On calcule d’abord la distance de Ω à la perpendiculaires.
droite (d) d’équation −x + 2y + 6 = 0. 66
La perpendiculaire à (d) passant par Ω a −−→
pour équation 2x + y − 3 = 0 et le projeté 1. L’ensemble des points M tels que MA
−→
orthogonal H de Ω sur (d) a pour coordon- et AB sont orthogonaux est la droite
14 8 perpendiculaire à (AB) et passant par
 
nées ;− .
5 5 √ A.
9 5 2. a. On note I le milieu de [AB]. La
Donc (en m) ΩH = .
5 médiatrice de [AB] est l’ensemble
Le temps t (en s) mis par la première onde −
→ −→
pour atteindre le bord de la mare est égal à des points M tels que MI· AB = 0.
ΩH 9 Si M appartient à la médiatrice de
√ . Donc t = = 1, 8. [AB], alors
5 5
−−→ −→ − → − → −→ −−→ −→
MA · AB = MI + IA · AB BM·RQ = 0 ⇐⇒ (x−y)(x+y−1) = 0
−−→ −→ − → −→ −−→ −→
MA · AB = IA · AB BM · RQ = 0 ⇐⇒ y = x ou y = −x + 1.
−−→ −→ Donc les droites (BM) et (RQ) sont
MA · AB = −AI × AB
−−→ −→ 1 perpendiculaires si et seulement si M
MA · AB = − .
2 appartient à ]AC[ ou M appartient à
−−→ −→ 1
Donc MA · AB = k, où k = − . ]BD[.
2
b. La relation précédente caractérise 69
la médiatrice de [AB], l’implica- 1. On note I le mileu de [AB]. Le triangle
tion précédente admettant une ré- ΩAB étant isocèle en Ω (car (OΩ) est
ciproque vraie (on peut aussi rai- un axe de symétrie de OAB), la droite
sonner directement par équiva- (ΩI) est la médiatrice de [AB]. Donc
lences). ΩI = R.
3. On a : D’une part, d’après la propriété 1, on a :
−−→ −→ −−→ −→ −→ −→
MA · AB = MH · AB + HA · AB −→ −→ AB2
Donc ΩA · ΩB = ΩI2 −
−−→ −→ −−→ −→ 4
MA · AB = k ⇐⇒ MH · AB + k = k −→ −→ 1
−−→ −→ −−→ −→ ΩA · ΩB = R − 2
MA · AB = k ⇐⇒ MH · AB = 0 4
Donc l’ensemble des points M cherché D’autre part,
−→ −→ −→ −→
est exactement la droite perpendicu- ΩA · ΩB = ΩA × ΩB × cos ΩA, ΩB .
−→ −→ π
laire à (AB) et passant par H.
 
Or, cos ΩA, ΩB = cos π − 2 ×
Remarque : l’existence et l’unicité du 8
puisque (AΩ) est une bissectrice de
point H sont assurées par l’égalité −→ −→
−→ −→ l’angle OB, OA dans le triangle ΩAB
AH = −k AB. isocèle et rectangle en Ω. De plus,
67 s
1
La médiatrice du segment [AB] a pour ΩA = ΩB = R2 + . Donc
équation cartésienne x − 3y + 7 = 0. 4
−→ −→ 1 3π
  
La médiatrice du segment [AC] a pour équa- ΩA · ΩB = R + 2
cos
tion cartésienne √ 24 √ 4
 4x + y − 1 = 0. −→ −→ 2R 2
x − 3y + 7 = 0 ΩA · ΩB = − − .
Le système  admet pour 2 8
4x + y − 1 = 0 2. De la question √ précédente, √ on déduit :
4 29 1 2R 2
2
 
unique solution − ; , qui est le R2 − = − − . D’où :
13 13 4 2 √ 8
couple de coordonnées du centre Ω du cercle √ 2− 2
circonscrit à ABC. R2 (2 + 2) = . Donc :
√ 4 √
Donc le rayon√ de ce cercle est √ égal à ΩA, 2−1 2−1
!2
4 250 5 170 R = √
2
= . Donc :
c’est-à-dire ou encore . √4( 2 + 1) 2
13 13 2−1
68 R= .
2
1. L’équation réduite de (AC) est y = x.
Remarque : si on ne souhaite pas uti-
2. On note (x ; y) les coordonnées du liser le produit scalaire pour cet exer-
point M, avec 0 < x < 1 et 0 < y < 1. cice, l’élément-clé de la figure est le carré
Par conséquent, R(0 ; y) et Q(x ; 1). OH1 ΩH2 de côté R, où H1 et H2 sont les
Ainsi, projetés orthogonaux respectifs de Ω sur les
−−→ −→
BM· RQ = x(x−1)+y(1−y). Dès lors, droites (OA) et (OB).
70 2. Le cercle C a pour équation
Il est légitime de parler du rayon commun (x−4)2 +(y+5)2 = 13. Donc son centre
des deux cercles puisque la droite (BD) est est Ω(4 ; −5).
un axe de symétrie du carré ABCD. Un point M(x ; y) appartient à la tan-
1. D’une part, gente à C au point A si et seulement si
−−→ −→ π −→ −−→
AΩ1 · AB = AΩ1 × AB × cos ΩA · MA = 0, si et seulement si
√ 4 −3(x−1)+2(y+3) = 0, si et seulement
−−→ −→ 2 si 3x − 2y − 9 = 0.
AΩ1 · AB = (a + R)
2
73
D’autre part, dans le repère or-
−→ −→ 1. On calcule :
thonormé (A; AB, AD), puisque (−1)2 +(−2)2 −5×(−1)−4×(−2)−18,
−−→ −→
Ω1 (R ; R), on a : AΩ1 · AB = R. qui est bien égal à 0. Donc le point A
√ appartient à C .
On en
√ déduit : 2(a + R) = 2R d’où 2. Une équation de C est :
a = 2R − R. 
5 2

113
√ x− + (y − 2)2 = . Donc C
2 2 4
2. Puisque a + 2R = , on obtient, 5

2 est le cercle de centre Ω ; 2 et de
d’après la question√précédente : √ 2
√ 2 113
2R − R + 2R = . rayon .
2 2
√ 1 −→
Donc R( 2 + 1) = √ . 3. 
Puisque ΩA a pour coordonnées
2 √ 7 −→ 1→
1 2− 2 − ; −4 , on a ΩA = − − n , où
Donc R = √ = . 2 2
2+ 2 2 −
→n (7 ; 8) est un vecteur normal à (d).
−→
71 Puisque ΩA est de plus non nul, on
Soit A(xA ; yA ) un point du cercle C peut en déduire que c’est un vecteur
3 2 5 2 normal à (d).
   
d’équation x + + y− = 4, c’est-
2 2 4. Si (d) est une tangente au cercle C , (d)
3 5
à-dire de centre Ω − ; et de rayon 2. est nécessairement une tangente en A.
2 2
La tangente à C au point A est parallèle à Or, A n’appartient pas à cette droite.
l’axe des abscisses si et seulement si l’abs- Donc (d) n’est pas une tangente à C .
cisse de A est égale à celle de Ω, c’est-à-dire 74
3 Le cercle C a pour équation
− .
2  2 (x − 4)2 + (y + 4)2 = 16. Donc son centre est
5
L’ordonnée de A vérifie alors yA − = 4. Ω(4 ; −4) et son rayon est égal à 4. Si x = 0,
2
5 5 alors y = −4 et si y = 0, alors x = 4. Les
Donc yA = 2 + ou yA = −2 + . points A et B de coordonnées respectives
2 2
Les équations respectives des deux tan- (0 ; −4) et (4 ; 0) sont donc les seuls points
gentes à C parallèles à l’axe des abscisses appartenant à C et situés sur les axes. Donc
9 1 les axes du repère sont tangents à C , respec-
sont donc y = et y = .
2 2 tivement en A pour l’axe des ordonnées et
72 en B pour l’axe des abscisses.
1. Puisque 75
12 + (−3)2 − 8 × 1 + 10 × (−3) + 28 = 0, Le cercle C a pour équation
le point A appartient au cercle C . (x + 2)2 + (y − 1)2 = 5. Donc son centre
Ω a pour coordonnées (−2 ; 1). Le projeté 78
orthogonal H(x ; y) de Ω sur (d) appartient On note I le milieu du tasseau, modélisé
−→ →
à (d) et il vérifie ΩH · −u = 0, où −
→u (−2 ; 1) par le segment [AB], avec A sur l’axe des
est un vecteur directeur de (d). On ré- ordonnées et B sur l’axe des abscisses, tel
que AB = 2. Alors, quelle que soit la po-

x + 2y − 5 =0
sout alors  , qui sition du tasseau, s’il n’est pas parallèle à
−2(x + 2) + (y − 1) = 0
aucun des deux axes, OAB est un triangle
a pour couple solution unique (−1 ; 3). On AB
vérifie que H(−1 ; 3) appartient à C , ce qui rectangle en O. Donc OI = = 1. Donc I
2
est le cas puisque (−1 + 2)2 + (3 − 1)2 = 5. appartient au cercle de centre O et de rayon
Donc la droite (d) est tangente à C en H. 1.
76 Réciproquement, soit M(xM ; yM ) sur le
cercle de centre O et de rayon 1, situé dans
Le cercle C a pour équation le premier quadrant du repère. Soit le cercle
(x − 3)2 + (y − 1)2 = 8. Donc son centre Ω de centre M et rayon 1. Un tel cercle a pour
a pour coordonnées (3 ; 1). Soit A un point équation (x−xM )2 +(y −yM )2 = 1. Si x = 0,
de C en lequel la tangente à C est paral- alors y(y − 2yM ) = 0. Puisque y 6= 0, on
lèle à la droite d’équation y = x. On a alors obtient y = 2yM . De même, si y = 0, on
−→ −
ΩA · → u = 0, où − →
u (1 ; 1) est un vecteur di- obtient x = 2xM . Les points A(0 ; 2yM ) et
recteur de la tangente à C en A, dont les B(2xM ; 0) sont respectivement sur chacun
coordonnées seront notées (x ; y). des axes, le milieu de [AB] est bien le point
Donc x − 3 + y − 1 = 0 et
q √
M et AB = 4(xM 2 + yM 2 ) = 4 = 2.
(x − 3)2 + (y − 1)2 = 8. Donc 2(y − 1)2 = 8. Donc le bac à sable est représenté par un
Donc y = −1 ou y = 3. Les points de quart de disque de rayon 1. Donc l’aire du
contact respectifs des tangentes cherchées π
bac à sable est égale (en m2 ) à .
sont donc A(5 ; −1) et B(1 ; 3). 2
La tangente en A a pour équation y = x − 6 79
et la tangente en B a pour équation
1. Comme ABCD est un carré, on a :
y = x + 2.
AD = AB = a et la droite (AD) est
77 perpendiculaire à l’axe des abscisses.
Déterminons les coordonnées (x ; y) du Donc les coordonnées de D sont (x ; a).
projeté orthogonal H de A sur (d). Le vec- 2. On note M le milieu de [AB], 
qui a donc
teur −
→u (3 ; 1) étant un vecteur directeur de a
pour coordonnées x + ; 0 .
(d), on a : 2
−→ −
AH · →u = 0. Donc 3(x − 4) + (y + 2, 5) = 0. a. Les cercles C et C ′ étant tan-
Donc
 3x+y −9, 5 = 0. On résout le système gents, ils possèdent par définition
2x − 6y + 7 =0 une tangente commune (T ) en
, dont l’unique couple
3x + y − 9, 5 = 0 un point O’ aligné avec Ω et Ω′ .

5

Puisque Ω et Ω′ ont la même or-
solution est ; 2 . Le carré du rayon du donnée, la tangente (T ) est per-
2
45 pendiculaire à l’axe des abscisses.
cercle est donc égal à AH2 , c’est-à-dire .
2 De plus, les cercles C et C ′ sont
Le cercle cherché a donc pour équation isométriques donc (T ) est un axe
5 2 45
 
(x − 4) + y +
2
= ou de symétrie de la figure. En par-
2 2 ticulier, elle passe par le point M.
1
x2 + y 2 − 8x + 5y − = 0. Donc ΩO′ = 1 = OM. En compa-
4
rant les abscisses respectives de M la médiatrice de [AB]. Dès lors, cette
a condition n’est pas suffisante pour que
et de O’, on obtient : x + = 1.
2 I soit le milieu de [AB] (il suffit de choi-
a
Donc x = 1 − . sir I sur la médiatrice de [AB] et non
2
b. On a supposé que D appartient aligné avec A et B) et cette condition
au cercle C . Dans le repère ortho- est en revanche nécessaire.
normé indiqué, on a : 3. Le point I est le milieu de [AB] si et
1 = ΩD2 = x2 + (1 − a)2 , d’où seulement si IA = IB et I est aligné
l’égalité demandée. avec A et B, si et seulement si

→ − → − →
c. Des questions précédentes, on dé- IA + IB = 0 , si et seulement si

→ − →
duit l’égalité : AI = IB.
a 2
 
1− + (1 − a)2 = 1. Or, les Remarque : cet exercice et le précédent
2
solutions de l’équation contribuent à inciter les élèves à écrire les
2 symboles de vecteurs rigoureusement.
5a2 − 12a + 4 = 0 sont 2 et .
5 82
Réciproquement, le cas a = 2 est
−→ −→ −→ −

impossible par construction et si 1. De l’égalité GA + GB + GC = 0 , on
2 4 2
 −→ −→ −→ −→ − →
a = , alors D ; et tire : 3GO+ OA+ OB+ OC = 0 . Donc
5 s 5 5 −→ 1 −→ −→ −→
OG = OA + OB + OC et les éga-
4 2 2 3
 2  
ΩD = + 1− = 1. lités entre coordonnées en découlent.
5 5
Donc D appartient au cercle C . 2. Réponse : G (−16 ; 5)
83
Donc la longueur maximale de AB
pour que la poutre puisse passer 1. Réponses possibles : −

n (−3 ; 1) ou tout
2
entre les rochers est . autre vecteur non nul et colinéaire à −

n.
5 2. Il existe une infinité de vecteurs nor-
80 maux à (d), de coordonnées (−3λ ; λ),
1. Si GA = 0, alors les points G et A où λ est un réel non nul.
sont confondus. Dans ce cas, on obtient 84
−→ −→ −

GB + GC = 0 . Donc G est le milieu Réponse : AM = AB
de [BC]. Donc ABC est aplati, avec A 85
milieu de [BC]. On pourra se reporter au corrigé du 63
2. Les longueurs GA, GB et GC étant po- pour une démarche possible et la réponse.
sitives, la condition GA+GB+GC = 0 L’utilisation du fichier ressource devant la
entraîne GA = GB = GC = 0. Donc classe peut entre autres faire découvrir l’af-
les points A, B et C sont confondus. fichage 3D de GeoGebra. La figure dyna-
Réciproquement, si A, B et C sont mique est un support efficace pour entrer
confondus, alors G = A et dans le problème et faire naître d’autres
GA + GB + GC = 0. conjectures : en combien de temps l’onde
atteint-elle l’axe des ordonnées, l’axe des
81
abscisses, . . . ?
1. Réponse : AIB est isocèle en I. 86
2. L’égalité de longueurs IA = IB est On pourra se reporter au corrigé du 65
équivalente au fait que I appartient à pour une démarche possible et la réponse.
La création d’un curseur pour l’abscisse s2
MA2 + MB2 + MC2 = 3MG2 + .
a permet d’accélérer la construction avec 3
GeoGebra. 3. Dans ce cas, s2 = 93. D’après la ques-
Il est possible de commenter la figure obte- tion précédente,
nue sous l’angle de la convexité, notion étu- MA2 +MB2 +MC2 = 40 ⇐⇒ 3MG2 +
diée en Terminale. Par ailleurs, les élèves s2
= 40 ⇐⇒ GM2 = 3. Donc l’en-
ne manqueront pas de remarquer les direc- 3
semble des points cherché
√ est le cercle
tions particulières que les tangentes ont ten-
de centre G et de rayon 3.
dance à adopter lorsque a tend vers +∞
ou −∞ : c’est une opportunité pour l’en- 88
seignant de distinguer les notions de tan- 1. Pour tout couple de réels (x ; y),
gente et d’asymptote à une courbe, ce que
les élèves ont parfois tendance à confondre, x2 + y 2 − 4x + 6y + k
surtout lorsque les apparences graphiques
= (x − 2)2 + (y + 3)3 + k − 13.
sont trompeuses.
a. Si k = −12, M(x ; y) appartient à
(E) si et seulement si (x − 2)2 +
87 (y + 3)2 = 25, si et seulement si
1. On a : M appartient au cercle de centre
BC2 Ω(2 ; −3) et de rayon 5.
AB2 + AC2 = 2AA′2 + ,
2 b. Si k = 13, l’ensemble (E) est exac-
AC2 tement {Ω}, où Ω(2 ; −3).
BA2 + BC2 = 2BB′2 + ,
2
AB2 c. Si k = 20, l’ensemble (E) est l’en-
CA2 + CB2 = 2CC′2 + . semble vide.
2
Donc
1 2. Réponse : l’ensemble (E) est un cercle
AA′2 + BB′2 + CC′2 = s2 − s2 si et seulement si k < 13, auquel cas
4
3 2 (E) est le√cercle de centre Ω(2 ; −3) et
AA + BB + CC = s .
′2 ′2 ′2
4 de rayon 13 − k.
2. Soit M un point du plan. Le point G
désigne le centre de gravité du triangle
89
ABC. Alors :
1. Soit x et y deux réels. On a :

MA2 + MB2 + MC2 x2 + y 2 + ax + by + c


2 !2
−→ −→2 −−→ −→2
− a b

= MG + GA + MG + GB = x+ + y+
−
2 2
−→ −→2
+ MG + GC a2 + b 2
−−→ − +c− .
→ 4
= 3MG2 + MG · 0 + GA2 + GB2
+ GC2 Ainsi, (E) est un cercle qui passe par
O si et seulement si c = 0 et (a 6= 0 ou

2
 2
4 b 6= 0).
Or, GA2 = AA′ = AA′2 . De
3 9
même pour GB2 et GC2 . Remarque : si on considère qu’un en-
Donc, d’après la question 1, semble réduit à un point est encore un
cercle, une condition nécessaire et suf- 91
fisante pour que l’ensemble (E) soit un 1. Le triangle ABC étant équilatéral,
cercle passant par O est c = 0. toutes ses médianes
√ ont la même lon-
6× 3 √
2. D’après la question précédente, l’en- gueur, égale à , soit 3 3. Donc
semble des points M(x ; y) tels que 2
2 √ √
x2 + y 2 − ax − by = 0 est bien un GA = GB = GC = × 3 3 = 2 3.
! 3
a b 2. On a :
cercle, dont le centre est Ω ;
√ 2 2
a2 + b 2 MA2 + MB2 + MC2 = 3MG2
et dont le rayon est . Ce
2 + GA2 + GB2 + GC2 ,
cercle passe par le point A(a ; 0) car
a2 + 02 − a × a − b × 0 = 0. De même résultat prouvé dans l’exercice 90.
pour B(0 ; b). D’après le résultat de la question pré-
cédente, on a :
MA2 + MB2 + MC2 = 48 ⇐⇒
Remarque : la question sous-entend
3MG2 + 36 = 48 ⇐⇒ GM2 = 4.
qu’un ensemble réduit à un point
Donc l’ensemble des points cherché est
peut être considéré comme un cercle
le cercle de centre G et de rayon 2.
(de rayon nul) mais on peut adapter
l’énoncé pour que ce cas ne soit pas pris 92
en compte dans la réponse. 1. Les triangles (équilatéraux) OAB,
3. Par exemple, x2 + y 2 + 2x − 4y = 0 est OBC, OCD, ODE, OEF, OFA étant
une équation de cercle passant par les isométriques, on en déduit que les seg-
points A et B. Le centre de ce cercle ments [AC], [CE] et [EA] ont la même
√ est longueur. Donc le triangle ACE est
Ω(−1 ; 2) et son rayon est égal à 5.
équilatéral. Puisque O est le centre
90 de l’hexagone, O est en particulier le
centre de symétrie de ACE, donc en
1. Le vecteur nul est orthogonal à tout particulier son centre de gravité.
−−→ −→ −→ −→ − →
vecteur du plan, en particulier à MG. Donc OA + OC + OE = 0 .
D’où le résultat. De manière analogue dans le triangle
−→ −→ −→ − →
2. On a : BDF, on a : OB+ OD+ OF = 0 . Donc
−→ −→ −→ −→ −→ −→ − →
OA + OB + OC + OD + OE + OF = 0 .
MA2 + MB2 + MC2 2. Pour tout point M du plan, on a :
−→ −→2 −−→ −→2
−
= MG + GA + MG + GB MA2 +MB2 +MC2 +MD2 +ME2 +MF2
−−→ −→2 − −→ −→2 −−→ −→2
+ MG + GC = MO + OA + MO + OB
−−→ −
→ − −→ −→2 −−→ −→2
= 3MG2 + MG · 0 + GA2 + GB2 + MO + OC + MO + OD
+ GC2 − −→ −→2 −−→ −→2
+ MO + OE + MO + OF
−−→ −

D’où l’égalité demandée. = 6MO2 + MO · 0
3. La somme GA2 +GB2 +GC2 étant fixée, +OA2 +OB2 +OC2 +OD2 +OE2 +OF2
la somme MA2 + MB2 + MC2 est mini- = 6MO2 + 6a2 , puisque
male si et seulement si M = G.
OA = OB = OC = OD = OE = OF = a.
3. Le nombre 6a2 ne dépend pas du point Réponse :
M. La somme des carrés est donc mi-
nimale si et seulement si 6MO2 = 0, si
et seulement si M = O.
b
A b b
J b
B b
I
93
b

2 2
2MA = MB si et seulement si
2 (x + 3)2 + (y − 8)2 = (x−2)2 +(y −7)2 ,
si et seulement si x2 +y 2 +16x−18y+93 = 0,
si et seulement si (x + 8)2 + (y − 9)2 = 52. 95
L’ensemble des points M cherché est donc√ le On procède de même qu’à l’exercice 94 en
cercle de centre Ω(−8 ; 9) et de rayon 2 13. remarquant d’abord que
94 MA 2
− 9MB2 = 0 si et seulement si
−−→ −−→ −−→ −−→
MA + 3MB · MA − 3MB = 0.
1. La construction du point I peut être ef-

→ −→ On introduit alors les points I et J res-
fectuée en remarquant que AI = 2AB. −
→ −
→ −

−→ 2 −→ pectivement définis par IA − 3IB = 0 et
De même, AJ = AB. −
→ −→ − →
3 JA + 3JB = 0 .
Par
− conséquent,
−→ −−→ −−→ −−→
MA + 3MB · MA − 3MB = 0 si et seule-
b
A b b
Jb
B b
I −→  − →
ment si 4MJ · 2IM = 0, si et seulement si
−→ −→
MI · MJ = 0.
2. Pour tout point M du plan, on a : Le lieu cherché est donc le cercle de dia-
mètre [IJ].
−−→ −−→ −→ − → −→ − → Réponse :
MA + 2MB = MJ + JA + 2MJ + 2JB
−→ −→ −→
= 3MJ + 0 = 3MJ.
b
A b b
J
b
B
b b b
I
3. En procédant de manière analogue, on
montre que, pour tout point M, on a :
−−→ −−→ − →
MA − 2MB = IM. b
96
D’autre part, d’après une identité re- On procède de même qu’à l’exercice 94
marquable du produit scalaire, en remarquant d’abord que
MA = 4MB si et seulement si
2 2
MA2 − 4MB2 MA
− − 16MB = 0, si et seulement si
−−→ −−→ −−→ −−→ −→ −−→  −−→ −−→
 
= MA + 2MB · MA − 2MB

MA + 4MB · MA − 4MB = 0.
On introduit alors les points I et J res-

→ −
→ −

. pectivement définis par IA − 4IB = 0 et
−→ −→ − →
Donc MA2 − 4MB2 = 0 si et seulement JA + 4JB = 0 .
−→ − → Par conséquent,
si 3MJ · IM = 0, si et seulement si −−→ −−→ −−→ −−→
−→ −→ MA + 4MB · MA − 4MB = 0 si et
MI · MJ = 0.
−→  − →
4. Les questions précédentes permettent seulement si 5MJ · 3IM = 0, si et seule-
−→ −→
d’affirmer que le lieu cherché est le ment si MI · MJ = 0.
cercle de diamètre [IJ]. Le lieu cherché est donc le cercle de
diamètre [IJ]. la norme de − →
n , est non nul. D’après
Réponse : les questions précédentes, on obtient :
−→ −
AH · →n |axA + byA + c|
AH = −
→ = √ .
knk a2 + b 2
b
A b b b b b b
J B
b
b b
I 99
La distance de A à la droite (d) est égale
|3 × 3 − 1 × 2 + 3| 10
à , c’est-à-dire √ , qui
97 10
q
32 + (−1)2
On note (E) l’ensemble des points M tels est égale au rayon du cercle C . Donc la
que MA = kMB. droite (d) est tangente au cercle C en H,
Si k est strictement négatif, alors l’ensemble projeté orthogonal de A sur (d).
(E) est vide. En complément, on peut demander les co-
Si k = 0, alors l’ensemble (E) est exacte- ordonnées du point H, qui sont (0 ; 3).
ment {A}. 100
Si k > 0, alors : La distance de A à la droite (d) est égale
MA = kMB si et seulement si |−2 × (−3) + 1 × 8 + 1| 15
MA2 = k2 MB 2
, si et seulement si à , c’est-à-dire √ ,
5
q
 −−→ −−→ −−→ −−→ (−2)2 + 12
MA + k MB · MA − k MB = 0. qui est égale au rayon du cercle cherché.
Soit I et J les points respectivement définis Ainsi, M(x ; y) appartient au cercle cherché

→ −
→ − → −

par IA − k IB et IA + k IB.  si et seulement si AM2 = 45, si et seulement
−→ −→ 
MA = kMB ⇐⇒ (1 + k)MJ · (1 − k)MI = 0 si (x + 3)2 + (y − 8)2 = 45, si et seulement
Si k = 1, l’ensemble (E) est la médiatrice si x2 + y 2 + 6x − 16y + 28 = 0.
de [AB]. 101
−→ −→
Si k 6= 1, MA = kMB ⇐⇒ MI · MJ = 0. Les deux angles évoqués par l’énoncé
sont (− →
u ,−→u ′ ) et (−

u , −−→u ′ ), où −

u et − →
u′
L’ensemble cherché est donc un cercle (de sont des vecteurs directeurs respectifs de
diamètre [IJ]) si et seulement si k est stric- (d) et (d′ ).
tement positif et différent de 1.
98 (d)

1. a. Par propriété, le vecteur − →


n est un 10

vecteur normal à (d). 8


−→
Par définition, AH et −

n sont co- 6
linéaires.
−→ →
Donc AH · − n = AH × k−→ b

n k. 4
b


→ −

u′
(∆ )

u
b. On note (x ; y) les coordonnées de 2

−→
H. Alors AH(x − xA ; y − yA ) puis 0
b

−→ − −8 −6 −4 −2 0 2 4 6
AH · →n = a(x − xA ) + b(y − yA ) −2
−→ − → b
−−

u′
AH · n = ax + by − axA − byA
−→ − −4
AH · →n = −c − axA − byA car H
−6
appartient à la droite (d). D’où le (d′ )
résultat. (∆)
−8

2. Puisque a et b ne sont
√ pas tous les
deux nuls, le nombre a2 + b2 , qui est On peut remarquer que les droites (d) et
−→ −→
(d′ ) sont perpendiculaires mais on utilisera −→ AB AC
ici une méthode plus générale. point D tel que AD = +
AB AC
D’après une caractérisation de la bissectrice est le quatrième sommet du losange
d’un angle, un point M(x ; y) appartient à ABDC. Donc (AD) est un axe de
une des deux bissectrices si et seulement si symétrie de ce losange et en particulier
la distance de M à chacune des deux droites [ Donc −
une bissectrice de BAC.

AD est
(d) et (d′ ) est la même. Cela est équivalent un vecteur directeur de (ΩA) et par
à: 1 −→
conséquent, −→
w = AD aussi.
(4x + 3y − 2)2 (−6x + 8y + 1)2 2
= ou à
25 100 −→
(8x + 6y − 4)2 − (−6x + 8y + 1)2 = 0 ou De plus, AB a pour coordonnées
−→
encore à (2x + 14y − 3)(14x − 2y − 5) = 0. (−8 ; 2) = 2(−4 ; 1) et AC a pour coor-
Les deux bissectrices ont donc pour équa- données (−8 ; 32) = 8(−1 ; 4). Donc −→w
5
!
tions respectives 2x + 14y − 3 = 0 et −5
a pour coordonnées √ ; √ .
14x − 2y − 5 = 0. 2 17 2 17
102 Donc un vecteur directeur de (ΩA) a
Le point A a pour coordonnées (8 ; 0) pour coordonnées (1 ; −1). Donc une
puisque ses coordonnées vérifient les équa- équation cartésienne de (ΩA) est
tions respectives de (d) et de (d′ ). Il suffit x + y − 8 = 0.
donc de calculer les coordonnées (x ; y) de 3. Cette question peut être traitée comme
Ω pour résoudre le problème. les précédentes, c’est-à-dire indépen-
Par construction, les distances respectives damment du calcul des coordonnées de
de Ω à (d) et à (d′ ) sont égales à 2, Ω. Elle permet en particulier d’illustrer
|x + 4y − 8| une méthode d’approximation utilisée
ce qui est équivalent à √ =2
17 dans le cas d’une valeur numérique
|4x + y − 32| définie de manière implicite ou dont la
et √ = 2, ou encore à
17 construction à la règle et au compas

est impossible. On propose ici une

x + 4y − 8 = 2 17
√ , d’après ce qui méthode par dichotomie.
−4x − y + 32 = 2 17
est admis. La √ résolution de √
ce système four-
2 17 2 17
nit x = 8 − et y = . Alors
√ ! 3 √ !3 √ !
2 2 2
2 17 2 17 2 17
ΩA2 = + =2 .
3 3 3

2 34
Donc ΩA = .
3
POUR ALLER PLUS LOIN
1. Par construction, le point Ω est à égale
distance des droites (d) et (d′ ), de
même que le point A. Donc (ΩA) est
[
une bissectrice de l’angle BAC. L’appel de la fonction abscisse() four-
−→ −→ nit xΩ′ ≈ 5,251 281 738 281 25. Puis
AB AC
2. Les vecteurs et étant des yΩ′ = 8 − xΩ′ ≈ 2,748 718 261 718 75.
AB AC
vecteurs unitaires, la règle du paral-
lélogramme permet d’affirmer que le Enfin, avec les notations de l’énoncé,
ΩΩ′2 = (xΩ − xΩ′ )2 + (yΩ − yΩ′ )2 . Or, 104
yΩ −yΩ′ = (8−xΩ )−(8−xΩ′ ) = xΩ′ −xΩ . 1. Réponse possible : − →
n (1 ; 3)
 2
Donc ΩΩ′2 = 2(xΩ − xΩ′ )2 6 10−4 . 2. Pour tout réel a, le coefficient directeur
Donc ΩΩ′ 6 10−4 . de la tangente à Cf au point d’abscisse
103 a est égal à f ′ (a). Donc un vecteur nor-
1. On suppose que MA = MB. mal à cette tangente a pour coordon-
−−→ −→2 nées (f ′ (a) ; −1).
a. On a : MO2 = MA + AO Cette tangente est perpendiculaire à
MO2 = MA2 + AO2 . (d) si et seulement si
De même, 1×f ′ (a)+3×(−1) = 0, si et seulement
MO′2 = MB2 + BO′2 . si f ′ (a) = 3.
D’où : MO2 − MO′2 = AO2 − BO′2 3. On résout l’équation f ′ (a) = 3, qui est
MO2 − MO′2 = 25 − 9 = 16. équivalente à 3a2 −2a−5 = 0. Les solu-
b. D’une part, tions de cette équation du second degré
−→ 1 −−→ −−→′  5
MI = MO + MO . étant −1 et , les points de Cf en les-
2 3
D’autre part, quels les tangentes respectives sont per-
−−→ −−→ −−→
O′ O = MO − MO′ . pendiculaires à la droite (d) ont pour
Donc 5 40
−→ −−→ 1  coordonnées (−1 ; 0) et ;− .
3 27

2
MI · O′ O = MO2 − MO′ = 8.
2
c. L’abscisse x du point H vérifie :
29
10(x−5) = 8. Donc x = . Donc
 5 105
29

H a pour coordonnées ;0 . La situation peut, entre autres, susciter
5 les questions suivantes :
d. On a −:−→
−−→ ′ −→ −−→ − → −−→ • Le point B appartient-il à la droite
MH · O O = MI · O′ O − HI · O′ O
−−→ −−→ (d′ ) ?
Donc MH · O′ O = 8 − 8 = 0.
Donc M appartient à la droite per- • Quelles sont les coordonnées res-
pendiculaire à (OO’) et passant pectives des points d’intersection
par H. des droites (d) et (d′ ) avec les axes
2. Soit M appartenant à la droite d’équa- du repère ?
tion x = 5, 8, c’est-dire la droite per- • Le point A est-il le seul point à co-
pendiculaire à (O’O) et passant par le ordonnées entières à appartenir à
29 (d) ? à (d′ ) ?
 
point H de coordonnées ; 0 . On
5 • Quelles sont les équations respec-
note y l’ordonnée du point M. Alors
MA2 = MO2 − OA2 = 5, 82 + y 2 − 25 tives des bissectrices des angles
2
et MB2 = MO′ − O′ B
2 formés par les droites (d) et (d′ )
MB2 = (10 − 5, 8)2 + y 2 − 9 (en écho de l’exercice 101) ?
MB2 = −16 + 5, 82 + y 2 − 9 = MA2 .
Donc MA = MB.
Remarque : le questionnaire de cet exer-
cice distingue clairement les étapes de l’ana- 106
lyse et de la synthèse, typiques de la re- 1. Dans le repère orthonormé
cherche d’un lieu de points. (A ; B, F), on a :
A(0 ; 0), B(1 ; 0), C(2 ; 0), etcette droite coupe la droite (FD) en
D(2 ; 1), E(1 ; 1), F(0 ; 1). 0, 25

I + 0, 5 ; 1 .
2. La droite (OF) a pour vecteur direc- a
−→ La droite (d2 ) a pour équation
teur OF(−0, 5 ; 0, 25). Donc une équa- y = −ax + 1, 25 +  0, 5a et cette  droite
tion de (d1 ) est 1, 25
−0, 5x + 0, 25y + 0,062 5 = 0. Son point coupe (AC) en J + 0, 5 ; 0 .
a
d’intersection I avec la droite (FD), La droite (d3 ) a pour équation
d’équation y = 1, a donc pour coor- y = ax − 1, 25 −0, 5a et cette droite
données (0, 625 ; 1). 2, 25

coupe (AC) en K + 0, 5 ; 1 .
3. La trajectoire de la boule blanche après a
la première bande est portée par la La droite (d4 ) a pour équation
droite (d2 ), symétrique de (d1 ) par rap- y = −ax + 3, 25 + 0, 5a et cette droite
port à la droite d’équation x = 0, 625. passe par C(2 ; 0) si et seulement si
−2a + 3, 25 + 0, 5a = 0, si et seulement
En notant − →
u1 le vecteur directeur de 13
(d1 ) de coordonnées (1 ; a), et en no- si a = .
6
tant −→
u2 le vecteur directeur de (d2 ) sy- F I E K D
métrique de − →
u1 par rapport à la droite 1 bb b b b b b

d’équation x = 0, 625, on a : −

u2 (−1 ; a) O b

(on peut utiliser la règle du parallé-


logramme et la conservation des lon-
gueurs par symétrie pour obtenir − →
u1 + A

→ −
→ b b b b

u2 = 2aAF). Donc le coefficient direc- B J C


teur de (d2 ) est égal à −a.
Le point I appartient à (d2 ), et a = 2,
Donc l’équation réduite de (d2 ) est y =
−2x + 2, 25.
Les propositions d’exposé dans ce manuel
4. Réponses : (d3 ) a pour équation réduite
permettent aux élèves de découvrir des
y = 2x − 2, 25 et (d4 ) a pour équation
notions mathématiques sous un jour plus
réduite y = −2x + 4, 25. Cette dernière
culturel ou en lien avec d’autres disciplines.
droite ne passe pas par le point C(2 ; 0)
Ces propositions sont autant d’occasions
et son intersection avec la droite (CD)
de mettre les élèves en situation d’oral,
est trop éloignée du point C pour que la
en vue de les familiariser avec cet exercice
boule arrive dans le trou modélisé par
difficile (et en particulier avec l’épreuve
C. Apolline avait donc tort.
du grand oral) sur un contenu qui n’est
b
F I b
E K b
D pas exclusivement d’ordre mathématique.
1 b b

Dans le même temps, ces exposés peuvent


O b

susciter des idées complémentaires sur


L les contenus du dossier à présenter en
Terminale.
b

A b b b b

BJ C
Pour chaque exposé, il est possible de
5. Soit a le coefficient directeur de (d1 ) faire travailler un groupe d’élèves en amont
permettant d’obtenir une trajectoire pour la recherche proprement dite et de
gagnante en trois bandes. Alors (d1 ) a demander à ce que chaque élève du groupe
pour équation y = ax + 0, 75 − 0, 5a s’exprime pendant le temps de l’exposé
(c’est en particulier en attribuant des • Équilibrer les phases de discours,
rôles précis que le travail en équipe peut d’écriture au tableau, d’utilisation du
prendre du sens). Il est intéressant de faire vidéoprojecteur
participer la classe après ou pendant le • Plus spécifiquement, si un diaporama
temps d’exposé, ce qui permet entre autres est projeté, vérifier que celui-ci est syn-
d’évaluer les capacités de réactivité des thétique, sobre et non redondant avec
membres du groupe. le discours
• Utiliser à bon escient le vocabulaire
La grille d’évaluation peut prendre en
scientifique (prononcer les mots nou-
compte (sur le fond) les capacités suivantes.
veaux ou difficiles est un autre signe
• Répondre au sujet donné de familiarité)
• Illustrer les idées théoriqes par des • Respecter la contrainte de temps de
exemples passation fixée, le cas échéant
• Replacer les éléments scientifiques • Distribuer la parole aux autres
dans leur contexte historique (éléments membres du groupe si plusieurs élèves
d’Histoire, mœurs de l’époque, état des réalisent l’exposé
connaissances scientifiques, lien avec • Conclure clairement en reprenant les
d’autres disciplines,. . . ) idées essentielles de l’exposé
• Définir proprement les mots de voca- • Pendant la phase de questions des
bulaire employés autres camarades, faire preuve d’écoute
• Présenter les notions qui dépassent le et d’ouverture et accepter le débat ou
cadre du programme de Première le la contradiction tout en gardant un es-
plus simplement possible, en évitant le prit critique
fourre-tout mal digéré 107
A et B étant deux points donnés et α et β
Sur la forme, on peut évaluer les points
étant deux réels tels que α + β 6= 0, il existe
suivants.
un unique point G, appelé barycentre des
• En introduction, rappeler le sujet et le points A et B pondérés respectivement par
−→ −→ − →
reformuler si nécessaire ou dire claire- α et β, et défini par αGA + β GB = 0 .
ment comment il a été interprété le cas Unicité : si un tel point existe, alors
échéant −→ −→
(α + β)GA = β BA. Puisque α + β est non
• S’exprimer clairement, assez lente- nul, G est l’unique point défini par
ment, suffisamment fort, en marquant −→ β −→
AG = AB.
des pauses (par exemple avant de pas- α+β
ser à l’idée suivante), regarder l’assis- Existence : le point G défini par
−→ β −→ −→ −→ − →
tance de temps en temps, faire preuve AG = AB vérifie αGA + β GB = 0 .
α+β
d’une certaine conviction La page 269 énonce un principe d’Archi-
• Utiliser ses notes de manière modérée : mède concernant l’équilibre d’une balance
un bon exposé nécessite de la part de à plateaux : les poids α et β représentent
l’orateur une bonne connaissance de alors les masses respectives m1 et m2 .
son sujet et lire constamment ses notes 108
est non seulement monotone mais aussi Pour une application de la formule de
révélateur d’un manque de familiarité la distance, on peut proposer la recherche
avec les contenus des équations respectives des bissectrices
des angles formés par deux droites sécantes Réinvestissement de méthodes analy-
(exercice 101 p. 287). tiques
109
Le cinquième postulat d’Euclide ne pou- Tout au long de ce TP, l’élève est amené
vant être démontré (et constituant donc à :
un axiome possible de géométrie dite eucli-
— utiliser la caractérisation vectorielle du
dienne), le fait de le nier donne naissance à
centre de gravité d’un triangle pour dé-
d’autres types de géométrie.
terminer ses coordonnées ;
Considérant comme espace (appelé disque
de Poincaré) le disque de frontière un cercle — déterminer des équations cartésiennes
C donné, on dit que les droites sont les arcs de droites, connaissant un vecteur nor-
de cercle contenus dans ce disque et ortho- mal et un point de la droite ;
gonaux à C . Dans cet espace, deux droites
sont parallèles si les arcs de cercle qui les — déterminer les coordonnées du point
définissent sont tangents en un point de C . d’intersection de deux droites sécantes
b
Avec ce modèle, il existe ainsi une infinité par résolution d’un système linéaire ;
de droites passant par un point donné et — utiliser le parallélisme de droites pour
parallèles à une droite donnée. déduire des équations cartésiennes ;
b

— tester l’appartenance de points à des


b
droites ou à un cercle.
b C b
bb

(d) b
Figure enseignant

b La figure GeoGebra fournie à l’ensei-


gnant comporte des curseurs permettant
d’activer ou de désactiver l’affichages des
droites remarquables, de la droite d’Euler
ou du cercle d’Euler. Les points A, B, C et
ces curseurs sont mobiles, ce qui permet de
vérifier graphiquemenet que les propriété
vues dans le TP restent valables pour tout
triangle.

Droite et cercle d’Euler

Objectifs généraux
Ce TP permet de réinvestir des méthodes
analytiques en géométrie plane, tout en re-
visitant des propriétés, déjà connues ou non,
concernant les droites remarquables d’un
triangle.
Éléments de corrigé culs faits, on obtient H(4 ; −2).
1. On pose G(xG ; yG ). c. Il semble que H appartienne à la
−→ −→ −→ − → droite (hC ). On teste les coordon-
GA + GB + GC = 0 si et seulement si

3x − 9 = 0 nées de H dans l’équation de (hC )
G
fournie : 12 × 4 − 2 − 46 = 0 donc
3yG − 1 = 0
la conjecture est vraie.
1
 
Donc G a pour coordonnées 3 ; . 4. a. Il semble que les points Ω, G et H
3 soient alignés.
−→
2. a. Le vecteur BC(−6 ; 14) ou encore Il suffit de montrer que les vec-
1 −→ −→ −→
BC sont des vecteurs normaux teurs ΩG et ΩH sont colinéaires.
2 On a :
à (∆A ). Puisque A′ (6 ; 3), milieu −→ 1 7

−→ 3

7

de [BC], appartient à (∆A ), une ΩG ;− et ΩH ;− .
2 6 2 2
équation de cette droite est donc −→ −→
Donc ΩH = 3ΩG, ce qui prouve
−3x + 7y − 3 = 0. que Ω, G et H sont alignés.
Réponse possible pour (∆B ) : 4x+
b. Il semble que le cercle Ce passe par
10y − 25 = 0.
A’, B’ et C’, milieux respectifs des
b. Le couple de coordonnées du segments [BC], [AC] et [AB].
point Ω est la solution du système

−3x + 7y − 3 = 0 c. D’après le logiciel, le cercle Ce a
. Tous cal- pour équation
4x + 10y − 25 = 0
(x−3, 25)2 +(y+0, 25)2 = 18, 125.
5 3 On teste par exemple les coordon-
 
culs faits, on aboutit à Ω ; .
2 2 nées de A’ :
3. a. Les droites (∆A ) et (hA ) étant (6−3, 25)2 +(3+0, 25)2 = 2, 752 +
toutes les deux perpendiculaires 3, 252 = 18, 125. Donc A’ appar-
à la droite (BC), elles ont les tient à Ce . On procède de même
mêmes vecteurs directeurs et les pour B’ et C’.
mêmes vecteurs normaux. Le vec- 5. L’ensemble des résultats précédents
1 −→
teur BC est donc un vecteur nor- concernant la droite d’Euler et le cercle
2
mal à (hA ), qui a donc pour équa- d’Euler. . . semblent valables dans tout
tion −3x + 7y + c = 0, avec c un triangle non aplati. On peut même pré-
nombre réel. Puisque A(−3 ; −5) ciser les positions relatives de Ω, G
appartient à (hA ), on en déduit et H sur la droite d’Euler (rappel :
−→ −→
que (hA ) a pour équation ΩH = 3ΩG).
−3x + 7y + 26 = 0.
Réponse possible pour (hB ) :
2x + 5y + 2 = 0.
b. Si (hA ) et (hB ) étaient paral-
lèles, alors ABC serait aplati, ce 1
est absurde. Donc le point d’in- Cette droite est perpendiculaire à la
tersection H de (hA ) et (hB ) droite (AB) et passe par le point C.
existe et le couple de ses coordon- 2
nées
 est la solution du système 1. Le ( système à résoudre est le suivant :
−3x + 7y + 26 = 0 a1 x + b 1 y = c 1
. Tous cal-
2x + 5y + 2 =0 a 2 x + b2 y = c 2
Par combinaisons :
(a1 b2 − a2 b1 )x = c1 b2 − c2 b1
(

(a1 b2 − a2 b1 )y = a1 c2 − a2 c1
!
c 1 b 2 − c 2 b 1 a1 c 2 − a2 c 1
L’unique couple solution est ; .
a1 b 2 − a2 b 1 a1 b 2 − a2 b 1
2. Le test permet de vérifier si
a1 b2 −a2 b1 est non nul à 10−9 près, pour tenir compte de l’approximation de la valeur
calculée. Il permet de vérifier si le système admet une solution avant de calculer le
couple solution d’un système.
3. Une proposition des fonctions à écrire :

3
Une proposition des fonctions à écrire :
4

Une proposition des fonctions à écrire :

Une proposition des fonctions à écrire :


Une proposition des fonctions à écrire :

Éléments de corrigé

Partie A

1. D est le carré dont trois sommets sont O, I et J et son aire est égale à 1, par définition
de l’unité d’aire.
15
2. Par comptage, on trouve que la fréquence des points dans F est égale à , soit 0, 3.
50
On peut donc estimer que A(F) est « proche » de 0, 3.

3. Si le point M de coordonnées (x ; y) appartient à la surface F, alors la fonction renvoie


le booléen True. Sinon, elle renvoie False.

4. L’instruction parabole(random(),random()) renvoie True si le point de coordonnées


(random(), random()), tiré de manière pseudo-aléatoire dans D, appartient à F. Si-
non, elle renvoie False.
5. Voici une proposition de fonction :

6. Voici un exemple d’affichage après un appel de la fonction précédente.

Plusieurs appels de la fonction permettent de conjecturer qu’une valeur approchée


de l’aire de F à 10−2 près est 0, 33.

Partie B
1. a. L’aire de D’ est égale à 4 puisque D’ est le carré centré en O, de côtés parallèles
aux axes et de longueur 2.
b. Réponse : x2 + y 2 = 1 et son aire est égale à π.
2. Voici une proposition de fonction :

3. Puisque 0 6 random() < 1, on obtient : −1 6 −1 + 2random() < 1.


D’autre part, d’après le précis d’algorithmique p. 12, random() renvoie un nombre
aléatoire de type float dans [0 ; 1[. On peut donc dire que −1 + 2random() génère
une valeur décimale dans [−1 ; 1[.
L’instruction disque(-1+2*random(), -1+2*random()) renvoie True si le point de co-
ordonnées (-1+2*random(), -1+2*random()), tiré de manière pseudo-aléatoire dans
D’, appartient au disque de centre O et de rayon 1. Sinon, elle renvoie False.
4. Voici une proposition de fonction :

Voici un exemple d’affichage après un appel de cette fonction :

Donc π ≈ 4 × 0,785 268.


D’où π ≈ 3,141 072. Des valeurs différentes de celle-ci peuvent être obtenues lors
d’autres appels de la fonction.
1. Pour cette question et la suivante, le lecteur pourra consulter l’ouvrage intégral de
Descartes sur le site Gallica, par exemple à l’adresse
https ://gallica.bnf.fr/ark :/12148/btv1b86069594/f409.item.r=geometrie
(puis consulter les pages au voisinage de la page 325)
ou exploiter directement l’extrait agrandi ci-dessous :

Avec les notations actuelles, il s’agit de déterminer le lieu des points C tels que
CB × CF = CD × CH.

2. La notation x = AB n’est pas visible dans cet extrait mais Descartes la pose un
peu plus haut dans son ouvrage. Dans l’extrait, y désigne la longueur CB et z est
supposé non nul.
On a ainsi, d’après ce qu’écrit Descartes (on n’effectuera l’application numérique
qu’à la fin de ces manipulations algébriques, qu’il est savoureux d’effectuer en
gardant un œil sur les écrits de Descartes) :
czy + bcx
CD = ,
z2
ezy + dek + dex
CF =
z2
gzy + f gl − f gx
CH =
z2
Ainsi (en supposant en outre que ez − cg est non nul) :
ezy + dek + dex czy + bcx gzy + f gl − f gx
!
CB × CF = CD × CH ⇐⇒ y 2
= ×
z z2 z2
czy(f gl − f gx) + bcx(gzy + f gl − f gx) dek + dex
!
2 e cg
 
⇐⇒ y − = −y
z z2 z4 z2
 
⇐⇒ y 2 ez 3 − cgz 2 = czy(f gl − f gx) + bcx(gzy + f gl − f gx) − z 2 (dek + dex)
(−dekz 2 + cf glz)y + (−dez 2 x − cf gzx + bcgzx)y + bcf glx − bcf gx2
⇐⇒ y 2 = ,
ez 3 − cgz 2
ce qui correspond à l’équation obtenue par Descartes, avec les notations actuelles.

L’application numérique fournit l’équation :

(−3 + 5)y + (−x − x + x)y + 5x − x2


y2 = , qui est équivalente à
1
x2 + y 2 + xy − 5x − 2y = 0.
Ici, on peut ne pas reconnaître l’équation d’un cercle – ce serait tout au plus celle
d’une ellipse, à condition toutefois que le repère choisi au départ fût orthonormé. . .
ce qui n’est pas du tout le cas dans l’étude de Descartes (le repère (A ; ~ı , ~′ ) - dont
la définition restera implicite tout au long des Livres de Géométrie dans le Discours
de la Méthode - est en fait d’origine A, l’axe des abscisses a la même direction que
(AB) et l’axe des ordonnées a la même direction que (BR) et orienté « vers le bas 1 »).

Il faut donc procéder à un changement de repère, de ma-


nière à obtenir une équation dans un repère orthonormé
(A ; ~ı , ~) comme sur le schéma ci-contre.
Or, on s’aperçoit que dans la présentation du
problème de Pappus (quelques pages avant, Des-
cartes choisit l’axe des ordonnées avec un angle
de
 60 avec l’horizontale, ce qui conduit à poser :

Y
x = X + √


3.

2Y
y = − √



3
En effet, si C a pour coordonnées (x ; y) dans l’ancien repère et (X ; Y) dans le
nouveau repère orthonormé, on a ;
−→
AC = X~ı + Y~
1 2 ~′
!
−→
AC = X~ı + Y √ ~ı − √ 
!3 3
−→ Y 2Y ~′
AC = X + √ ~ı − √ 
3 3
1. À l’époque de Descartes, l’orientation des axes est dictée par le souci de considérer des quantités
(ici abscisses et ordonnées) positives. C’est pour cette raison que Descartes passe une grande partie de ses
preuves à discuter des signes dans les équations générales reliant x et y, selon différentes configurations,
ce qui l’oblige à procéder par disjonction de cas.
On déduit ensuite les formules de changement de repère de l’unicité des coordonnées
d’un vecteur dans une base. Alors :

x2 + y 2 + xy − 5x − 2y = 0 ⇐⇒
!2 !2
Y 2Y Y 2Y Y 2Y
! ! ! !
X+ √ + −√
+ X+ √ −√ − 5 X + √ − 2 −√ =0
3 3 3 3 3 3
√ √ !2
3Y 5 2 3 25 1
 
⇐⇒ X + Y − 5X −
2 2
= 0 ⇐⇒ X − + Y− − − =0
3 2 6 4 12
√ ! √
5 3 57
L’équation est en fait celle du cercle de centre Ω ; et de rayon .
2 6 3
3. En vrai scientifique de son époque, René Descartes cherche à établir un système de pensée
cohérent entre les différentes disciplines en liaison avec les Sciences. Une fois la géométrie
ancienne reconsidérée sous un angle analytique (ce qu’il entend par « géométrie abs-
traite »), Descartes pense néanmoins que les relations mathématiques ne révèlent rien
d’autre qu’elles-mêmes, nonobstant la motivation d’ordre physique de certaines : par
exemple, l’équation horaire d’un corps en chute libre ne dévoile pas un « phénomène
général de la chute des graves », qui serait caché derrière les singularités d’une situation
concrète. Descartes distingue ainsi les rôles du physicien (dont l’un des principaux buts
est de décrire le monde) et du mathématicien (dont les motivations et théories peuvent
s’affranchir de considérations « concrètes »). C’est dans ce sens qu’il pense qu’il n’y a pas
de langage mathématique général qui puisse exprimer les lois de la nature, même si cer-
taines d’entre elles peuvent être algébrisées. Dès lors, l’autre « sorte de géométrie », avec
laquelle Descartes semble moquer Desargues, ne serait éloignée de la géométrie abstraite
que par le fait que cette dernière ne pourrait pas supporter une modélisation (idéale) bien
trop lourde ou complexe pour tenir compte des nombreux paramètres à prendre en compte
dans une expérience physique. Descartes parle ainsi de « géométrie des phénomènes 2 . »
En particulier, dans son ouvrage Les Météores (composé de dix Discours), on trouve
dans le Discours sixième, à propos de la neige :

Le matin suivant, il tomba des flocons de neige qui semblaient être com-
posés d’un nombre infini de fort petites étoiles jointes ensemble : toutefois,
en y regardant de plus près, je trouvai que celles du dedans n’étaient pas si
régulièrement formées que celles du dessus, et qu’elles pouvaient aisément
procéder de la dissolution d’une nue [. . . ] Puis, cette neige ayant cessé,
un vent subit en forme d’orage fit tomber un peu de grêle blanche, fort
longue et menue, dont chaque grain avait la figure d’un pain de sucre ; et
l’air devenant clair et serein tout aussitôt, je jugeai que cette grêle s’était
formée de la plus haute partie des nues, dont la neige était fort subtile et
composée de filets fort déliés, en la façon que j’ai tantôt décrite. Enfin,
à trois jours de là, voyant tomber de la neige toute composée de petits
2. Les recherches et commentaires contemporains font souvent état de quatre aspects différents du
travail de mathématicien de Descartes. Pour plus d’informations, on pourra consulter la thèse et les
commentaires de Maronne et Jullien, respectivement.
nœuds ou pelotons environnés d’un grand nombre de poils entremêlés, et
qui n’avaient aucune forme d’étoile, je me confirmai en la créance de tout
ce que j’avais imaginé touchant cette matière. . .
Cet extrait assez significatif des observations quotidiennes faites par Descartes pendant
une période de grand froid montre qu’il n’y a aucune trace de géométrie dans ce
Discours, de même que la plupart des autres 3 . Descartes part donc du sensible et de
l’observation des phénomènes particuliers du monde perceptible : c’est ce qui relève
des formes et du mouvement. Pour lui, ce n’est qu’à partir de ces compte-rendus qu’on
peut établir les lois scientifiques les plus adaptées. Raisonner en termes de formes et de
mouvement est caractéristique de la pensée géométrique. Par exemple, les différentes
descriptions des flocons de neiges sont basées sur des figures (régulières), comme des
triangles équilatéraux, des hexagones réguliers, etc. Ainsi, en décrivant des effets déduits
des formes et du mouvement, Descartes considère qu’il crée une géométrie particulière.
Les Météores, essai essentiellement physique, n’est pas perçu à l’époque de Descartes
comme un ouvrage mathématique. Laissons le dernier mot (même s’il est contestable) à
un autre scientifique, Huygens, en 1693 :

M. Descartes avait trouvé la manière de faire prendre ses conjectures et


fictions pour des vérités [. . . ] La nouveauté des figures de ses petites par-
ticules et des tourbillons y font un grand agrément [. . . ] Mais je suis fort
revenu [. . . ] et à l’heure qu’il est, je ne trouve presque rien que je puisse
approuver comme vrai dans toute sa physique, ni métaphysique, ni mé-
téores.
Un physicien comme Descartes peut-il encore être considéré comme géomètre ? Les mathé-
matiques se nourrissent-elles exclusivement d’observations de la nature pour s’épanouir ?
Voilà quelques-unes des questions que l’étude des textes de mathématiques d’époque
« ancienne » peut susciter dans l’esprit des apprentis-géomètres de Première. . .

3. Il faut attendre le Discours huitième « De l’arc-en-ciel » pour voir apparaître des schémas et des
figures géométriques codées, en écho de La Dioptrique.
Réponse à la question d’ouverture, p. 293

Mais OU ET donc or ni car ?


Activité d’introduction 27, p.41

Objectifs généraux
Prérequis :
- compréhension du « ou » inclusif et du « et » dans la langue française ;
- connaissance du vocabulaire basique en probabilités (déjà vu en seconde).
Objectifs :
- décrire de manières différentes un même événement ;
- revenir sur la notion d’événement contraire.
Prolongement : L’activité est courte (c’est typiquement le cas d’une activité qui sera
correctement traitée par certains élèves en 10 à 15 minutes, tandis que d’autres pourraient
peiner, à cause de difficultés de compréhension de la langue, en particulier). On peut proposer
aux plus rapides de formuler de plusieurs manières différentes (avec ou sans négation) les
définitions des événements contraires de A, B, E, F, voire ensuite de s’intéresser aux échanges
entre « et » et « ou » lors du passage à l’événement contraire.

Commentaires et corrigés détaillés


1. A est composé de 7 issues ; B est composé de 3 issues ; C est composé de 7 issues ; D est
composé de 4 issues ; E est composé de 3 issues (en fait, les événements A et C sont
égaux, ainsi que les événements E et B).
2. La phrase « la boule tirée porte un numéro pair » décrit l’événement A donc aussi C.
La description « la boule tirée porte le n°8 ou le n°10 » est celle de l’événement D.
La phrase « la boule tirée porte un numéro au plus égal à 6 » décrit B, donc aussi E.
3. a. L’issue « la boule tirée est jaune et rouge et porte le numéro 8 » est dans F car F
contient en particulier toutes les issues décrites par « la boule tirée porte un numéro au
moins égal à 7 ».
Commentaire : C’est bien entendu l’erreur fréquente consistant à confondre « pas dans 𝑋,
donc pas dans 𝑋 ∪ 𝑌 » sans doute liée aussi à la mauvaise habitude de ne pas lire une
phrase jusqu’à la fin pour s’assurer de son sens ( terrible écueil en probabilités) , qui est
ciblée.
b. L’ensemble des issues qui ne sont pas dans F constitue l’événement B, donc aussi
l’événement E, ainsi, ̅̅̅
𝐹 = 𝐵 = 𝐸.
Commentaire : Il s’agit ici de faire resurgir la définition de l’événement contraire (vu en
2de ).

Alerte aux nuages


Activité complémentaire 7, p.31

Objectifs généraux
Prérequis :
-compréhension du « ou » inclusif et du « et » dans la langue française ;
-savoir calculer l’aire (ou la longueur de l’hypoténuse) d’un triangle rectangle isocèle ;
-savoir donner la probabilité d’un événement dans un cas d’équiprobabilité, connaissant les
nombres d’issue(s) qui le compose et de l’univers.
Objectifs :
- reprendre les notions de réunion, d’intersection, voire de complémentaires de deux
ensembles (ou événements) abordées en classe de 2de ;
-préparer à l’utilisation de diagramme de Venn pour illustrer des relations entre probabilités,
par analogie avec la notion d’aire (une probabilité étant par définition mathématique une
mesure, dans le cas général où l’univers n’est pas fini).

Commentaires et corrigés détaillés


1. Commentaire : le calcul de l’aire d’un « petit carreau » est élémentaire, mais la question
peut s’avérer « bloquante ». Préciser que déterminer le nombre de « petits
carreaux » constituant la zone carrée permet de connaître l’aire de chacun en 𝑘𝑚2 peut
aider en cas de difficulté à démarrer.
1
La région carrée est quadrillée par 400 petits carreaux carrés d’aire 400 = 0,0025 𝑘𝑚2 .
Le jour 1 : l’aire de l’ensemble des zones en « alerte orange » est :
0,02 + 0,32 = 0,34 𝑘𝑚2 ;
l’aire de la zone en « alerte rouge » est : 0 𝑘𝑚2 ;
l’aire de l’ensemble des « zones calmes » est donc : 1 − 0,34 = 0,66 𝑘𝑚2 .
Le jour 2 : l’aire de la zone en « alerte rouge » est :
3
4
× (2√2 )2 × 0,0025 = 0,015 𝑘𝑚2 ;
l’aire de l’ensemble des zones en « alerte orange » est :
2 3 2 1 2
((8√2 ) − × (2√2) + × (2√2) ) × 0,0025 = 0,31 𝑘𝑚2 ;
4 4
l’aire de l’ensemble des zones « calmes » est : 1 − 0,015 − 0,31 = 0,675 𝑘𝑚2 .
Le jour 3 : l’aire de la zone en « alerte rouge » est : 0,02 𝑘𝑚2 ;
l’aire de la zone en « alerte orange » est : 0,32 − 0,02 = 0,3 𝑘𝑚2 ;
l’aire de la zone « calme » est : 1 − 0,32 = 0,68 𝑘𝑚2 .
2. a. Notons pour chaque jour 𝑅, 𝑂, 𝐶 les événements respectifs : « le chien a choisi une
grange en zone rouge », « le chien a choisi une grange en zone orange » et « le chien a
choisi une grange en zone calme ».
0 3+16 19 21
Le jour 1, on a : 𝑃(𝑅) = 40 = 0 ; 𝑃(𝑂) = 40 = 40 ; 𝑃(𝐶) = 40 ;
2 1 17 21
le jour 2, on a : 𝑃(𝑅) = 40 = 20 ; 𝑃(𝑂) = 40 ; 𝑃(𝐶) = 40 ;
3 7 30 3
le jour 3, on a : 𝑃(𝑅) = 40 ; 𝑃(𝑂) = 40 ; 𝑃(𝐶) = 40 = 4 .
b. Commentaire : cette dernière question impose de tenir compte des trois jours à la
fois. Une lecture scrupuleuse de l’énoncé est nécessaire pour comprendre que l’on
demande une (seule) probabilité, et non trois.
Il s’agit de compter les granges qui sont en « zone calme » les jours 1, 2 et 3, pour
18 9
obtenir la probabilité : 40 = 20.

Jeu de dés
Expérimentation 23, p.39

Objectifs généraux
Prérequis :
- connaissance des syntaxes en Python, notamment l’écriture d’instructions conditionnelles, de
boucles, et la gestion d’affectations de valeurs dans des listes ;
- quelques notions sur les fréquences et les probabilités.
Objectifs :
- appréhender sur un exemple la loi des grands nombres ;
- préparer l’introduction de la notion de variable aléatoire et d’espérance d’une variable
aléatoire.

Commentaires et corrigés détaillés


1. La liste renvoyée par la fonction contient, pour une série de n parties
successives :
- le nombre de parties gagnées (stocké dans resultats[0]) ;
- le nombre de parties nulles (stocké dans resultats[1]) ;
- le nombre de parties perdues (stocké dans resultats[2]).
2. a. La fonction attendue est la suivante :

b. La fonction gm_jeux(t) effectue la division du gain algébrique total du joueur


par le nombre de parties. Elle renvoie donc le gain algébrique moyen par partie.
c. Les saisies suivantes permettent d’observer les résultats obtenus pour des
séries respectivement de 100 puis 10000 parties. Sur ces deux exemples, le gain
algébrique moyen par partie étant négatif, le jeu ne semble pas favorable au
joueur.
3. La réalisation d’un arbre ou d’un tableau permet de dénombrer le nombre de
couples correspondants à chaque événement. On obtient :
6 1
a. 𝑝("le joueur gagne") = 36 = 6 ;
6 1
b. 𝑝("la partie est nulle") = 36 = 6 ;
24 2
c. 𝑝("le joueur perd") = = .
36 3
4. a. La valeur obtenue par gm_jeux(probabilites) avec Python est :

1 1 2 5
×11+ ×0+ ×(−4) − 5
NB : La valeur exacte qui devrait être obtenue est 6 6
1 1 2
3
= 6
= − 6.
+ + 1
6 6 3
b. La fonction Python attendue est la suivante :

c. On peut effectuer les saisies suivantes :

On constate que les valeurs obtenues semblent de plus en plus proches de 0. Plus
le nombre de parties est grand, plus l’écart entre le gain algébrique moyen par
partie observé pour l’échantillon est proche du gain algébrique moyen par partie
théorique.

1 « Le jeton tiré porte le numéro 7 » est une issue ; l’univers contient 12 issues et A est composé de 4
4 1
issues ; 𝑃(𝐴) = = .
12 3

2 Une des issues est « on obtient ‘Pile’ puis ‘Face’ » ;


il y a 4 issues dans l’univers : Pile puis Pile, Pile puis Face,
Face puis Pile et Face puis Face ; comme ces issues sont équiprobables (car les pièces
1
sont équilibrées), la probabilité de A : « on obtient deux ‘pile’ » est égale à .
4
3 Le choix d’un des 4 garçons les plus petits de la classe est une issue ; il y a 32 élèves dans cette classe,
donc 32 issues dans l’univers. Les issues sont équiprobables et A est composé de 4 issues, donc sa
4 1
probabilité est = .
32 8

4. Par exemple, « la carte tirée est l’as de trèfle » est une issue ; l’univers contient 32 issues et A contient
21
32−11=21 issues, donc 𝑃(𝐴) = .
32

5 Par exemple, « les déplacements sont dans l’ordre : à droite, à droite, en haut » est une issue ; l’univers
3
contient 23 = 8 issues, et A en contient 3, donc 𝑃(𝐴) = .
8

6 L’univers est composé de 3 × 3 = 9 issues et l’événement « il y a un vainqueur » de 6 issues, donc la


6 2
probabilité qu’il y ait un vainqueur est = .
9 3

1
7 Les 36 issues étant équiprobables, la probabilité d’obtenir un double 6 est .
36

19
8 Le pourcentage de filles dans la classe est : ( × 100 ) %, soit 59,375%.
32

1 1 1 6 4 3 7
9 a. + − = + − = ;
2 3 4 12 12 12 12
1 1 1 3 10 7 7
b. −3 × + 5 × + 7 × = − + + = ;
4 2 4 4 4 4 2
1 25 2 2 25 2 1 15−25 2 2 30−25 2 1 100 2 25 150 50
c. (5 −
3 3
) + (10 −
3 3
) = ×(
3 3
) + ×(
3 3
) = ×
3 9
+ ×
3 9
=
27
=
9
.

144
10 1. Il y a ( × 100) % = 32% de moins de 18 ans.
450
2. Il y a donc (100 − 32 − 22)% = 46% de personnes dont l’âge est compris entre 18 et 60 ans.

11 1. Le quart des boules sont rouges ce qui correspond à 25 % du nombre total des boules.
6
Les 6 boules jaunes représentent, en pourcentage : × 100, donc 10 % du nombre total des boules.
60
2. Ainsi, comme 25+20+10=55 et 100-55=45, l’urne contient 45 % de boules blanches, soit :
45
60 × = 27 boules blanches.
100

6×0,85+16×0,95+3×1 23.3
12 Le prix moyen d’une baguette de pain est : = = 0,932 € .
6+16+3 25

40 10 50
13 La note finale de Lucie est : 8 × + 11 × + 12 × = 10,3.
100 100 100

14 Le calcul de la moyenne des gains à l’aide des fréquences ne nécessite pas d’utiliser les effectifs : c’est
est la moyenne des gains pondérés (multipliés par) par leur fréquence. Ce gain moyen est donc :

−4 × 0,05 − 2 × 0,6 + 0 × 0,1 + 8 × 0,25 = 0,6 € .


15 a. D ∩ C est l’événement « la carte est la dame de cœur », qui ne contient qu’une issue ;
b. D ∪ C est l’événement : « la carte tirée est une dame ou un cœur », qui contient 11 issues ;
c. D ∪ ̅̅̅
R est l’événement : « la carte tirée est une dame ou n’est pas de couler rouge », qui contient 18
issues.

16 Les événements « la carte tirée est une dame rouge » et « la carte tirée est une dame noire » sont
incompatibles mais ne sont pas contraires car il existe des issues qui ne sont ni dans l’un, ni dans l’autre,
comme par exemple : »la carte tirée est l’as de pique ».

17 1. On a 28 cartes qui ne sont pas des dames et, parmi les dames, 2 ne sont pas rouges, donc ̅̅̅̅
𝐷 ∪ ̅𝑅
̅̅̅
est composé de 28+2=30 issues.

2. Par exemple : « la carte tirée est le valet de cœur ». Cette issue est dans R, donc aussi dans 𝐷 ∪ 𝑅 et donc
pas dans ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐷 ∪ 𝑅 ; par ailleurs, cette issue est dans ̅̅̅̅
𝐷 donc aussi dans ̅̅̅̅
𝐷 ∪ ̅𝑅̅̅̅.

18 L’événement ̅̅̅
R ∪ D contient l’issue « la carte tirée est la dame de cœur » car il contient toutes les
issues de l’événement « la carte tirée est une dame » .

19 a. « La carte tirée est la dame de trèfle ou la dame de pique » peut se noter : 𝐷 ∩ 𝑅 ;


b. « La carte tirée est un carreau » peut se noter ̅̅̅
𝐶 ∩ 𝑅.

20 a. 𝐴 ∪ 𝐵 est représenté par les zones en bleu, en vert et en jaune ;


b. 𝐴 ∩ ̅𝐵 ̅̅̅ est représenté par la zone en bleu ;
c. ̅̅𝐵̅̅ est représenté par les zones en bleu et en marron ;
d. 𝐴 ∩ 𝐵 est représenté par la zone en vert;
e. ̅̅̅𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅ est représenté par la zone marron ;
f. ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐴 ∩ 𝐵 est représenté par les zones en bleu, en marron et en jaune.

21 Les propositions justes sont les propositions b, c, e et f.

12 3
22. 1. Par lecture de l’arbre, 𝑃(𝐴) = = .
20 5
2. En ajoutant les 6 branches qui traduisent le fait que dans un tirage avec remise, on peut tirer deux fois le
12
même jeton, on lit que : 𝑃(𝐴) = .
25

23 On peut tracer un arbre ou établir la liste de toutes les possibilités ou


remarquer qu’il y a 5 choix possibles pour la première personne et 4 choix possibles
pour la seconde, donc 5 × 4 = 20 choix possibles en tenant de l’ordre et, parmi
ces choix, 8 issues composent l’événement « les deux personnes sont de même sexe » :
8 2
sa probabilité est donc = .
20 5

2 1
24 En s’aidant éventuellement d’un arbre, on trouve que la probabilité est : = .
12 6

25. D’après la formule du crible : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 0,7 + 0,3 − 0,2 donc 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 0,8.
26 La formule du crible donnerait : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 0,8 + 0,6 − 0,3 = 1,1 ce qui est impossible puisqu’une
probabilité ne peut être strictement supérieure à 1.

27 Soit F et R sont les événements : « l’adolescent choisi pratique le football » et « l’adolescent choisi
15 8
pratique le rugby » ; on a : 𝑃(𝐹) = = 0,75 ; 𝑃(𝑅) = = 0,4 et 𝑃(𝐹 ∪ 𝑅) = 1, et on demande 𝑃(𝐹 ∩ 𝑅).
20 20
Ces quatre probabilités sont liées d’après la formule du crible : 𝑃(𝐹 ∩ 𝑅) + 𝑃(𝐹 ∪ 𝑅) = 𝑃(𝐹) + 𝑃(𝑅), donc
𝑃(𝐹 ∩ 𝑅) = 𝑃(𝐹) + 𝑃(𝑅) − 𝑃(𝐹 ∪ 𝑅) = 0,75 + 0,4 − 1 = 0,15.

28 On peut répondre à la question dans un cadre probabiliste, qui est alors : si on choisit un élève de 1ère
au hasard dans le lycée de Yasmina, est-il vrai que la probabilité que cet élève ait choisi la spécialité
physique-chimie est égale à 0,5 ?
Soit, pour un élève de 1ère choisi au hasard dans ce lycée, M et S les événements respectifs « l’élève a choisi
la spécialité mathématiques » et « l’élève a choisi la spécialité physique-chimie ».
Les données sont : 𝑃(𝑀) = 0,35 , 𝑃(𝑀 ∩ 𝑆) = 0,15 et 𝑃(𝑀 ∪ 𝑆) = 0,7. La formule du crible donne alors :
𝑃(𝑆) = 0,7 + 0,15 − 0,35 = 0,5. Donc Yasmina a raison.

p.297

Les symboles + et – désignent des opérations entre deux nombres et les symboles : ∩ , ∪ et ̅̅̅̅
… sont
relatifs à des liens entre événements. Par exemple, A est un événement et P(A) un nombre (la probabilité
de A). Ainsi, l’écriture 𝑃(𝐴) ∪ 𝑃(𝐵) ne désigne pas une probabilité.

𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) étant la probabilité de l’événement 𝐴 ∪ 𝐵, on a nécessairement 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) ≤ 1, donc 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) ≠ 1,1.

p.299

1. On a 𝐸(𝑋) = −𝑝1 + 𝑝2 + 2𝑝3 + 3𝑝4 + 5𝑝5 ; or 𝑝1 , 𝑝2 , 𝑝3 , 𝑝4 et 𝑝5 sont des nombres positifs car ce sont des
probabilités, donc −𝑝1 ≤ 5𝑝1 , 𝑝2 ≤ 5𝑝2 , 2𝑝3 ≤ 5𝑝3 , 3𝑝4 ≤ 5𝑝4 d’où par addition:
𝐸(𝑋) ≤ 5𝑝1 + 5𝑝2 + 5𝑝3 + 5𝑝4 + 5𝑝5 , soit 𝐸(𝑋) ≤ 5(𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3 + 𝑝4 + 𝑝5 ).
2. Les événements {𝑋 = 𝑥𝑗 } avec 𝑥𝑗 ∈ {−1; 1; 2; 3; 5} sont deux à deux incompatibles et leur réunion
comprend toutes les issues de l’univers, donc 𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3 + 𝑝4 + 𝑝5 = 1, d’où 𝐸(𝑋) ≤ 5 et, par
conséquent, 𝐸(𝑋) ≠ 6.
1. Le produit (𝑥 − 𝑚)2 × 𝑝 est nul si et seulement si (𝑥 − 𝑚)2 = 0 car 𝑝 ≠ 0 puisque l’événement {𝑋 = 𝑥}
contient au moins une issue, donc (𝑥 − 𝑚)2 × 𝑝 = 0 si et seulement si 𝑥 = 𝑚.
2. Supposons que 𝑋 prenne au moins deux valeurs distinctes et notons 𝑥1 , … , 𝑥𝑘 ses valeurs 2 à 2
2
distinctes (avec 𝑘 ≤ 2). Alors, comme 𝑉(𝑋) est la somme des 𝑘 nombres positifs (𝑥𝑗 − 𝑚) × 𝑝𝑗 avec
1 ≤ 𝑗 ≤ 𝑘, on a : 𝑉(𝑋) ≥ (𝑥1 − 𝑚)2 × 𝑝1 + (𝑥2 − 𝑚)2 × 𝑝2 ≥ 0. Or, 𝑉(𝑋) = 0.
Donc (𝑥1 − 𝑚)2 × 𝑝1 + (𝑥2 − 𝑚)2 × 𝑝2 = 0. Donc (𝑥1 − 𝑚)2 × 𝑝1 = 0 et (𝑥2 − 𝑚)2 × 𝑝2 = 0 car ces deux
produits sont positifs. D’après la question 1, cela signifie que 𝑥1 = 𝑚 et 𝑥2 = 𝑚, ce qui contredit le fait que
𝑥1 ≠ 𝑥2 . Donc 𝑋 ne prend qu’une seule valeur 𝑥, donc 𝑝 = 𝑃(𝑋 = 𝑥) = 1, et 𝐸(𝑋) = 𝑥 × 1 = 𝑥, d’où 𝑥 = 𝑚.
3. Réciproquement, si 𝑋 est constante et 𝑥 sa seule valeur, comme on l’a prouvé dans la dernière ligne de
l’explication précédente (question 2), on a : 𝑥 = 𝑚 et 𝑝 = 𝑃(𝑋 = 𝑥) = 1, donc 𝑉(𝑋) = (𝑚 − 𝑚)2 × 1, soit
𝑉(𝑋) = 0.

29

1. Comme les issues qui ne sont pas dans 𝐴 sont dans ̅̅̅ 𝐴 , la réunion 𝐴 ∪ ̅̅̅𝐴 est égale à
̅̅̅
l’univers, donc, par définition : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐴 ) = 1.
Aussi, 𝐴 et ̅̅̅
𝐴 étant incompatibles, 𝑃(𝐴 ∪ ̅̅̅̅
𝐴 ) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(̅̅̅ 𝐴 ), donc 𝑃(𝐴) + 𝑃(̅̅̅
𝐴 )=1
et 𝑃(̅̅̅
𝐴 ) = 1 − 𝑃(𝐴).
2. Si 𝐴 et 𝐵 sont incompatibles, 𝐴 ∩ 𝐵 ne contient aucune issue, donc ̅̅̅̅̅̅̅
𝐴 ∩ 𝐵 est l’univers et
𝑃(𝐴̅̅̅̅̅̅̅
∩ 𝐵) = 1 : d’après 1., on a alors 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 1 − 𝑃(𝐴 ̅̅̅̅̅̅̅
∩ 𝐵) = 1 − 1, donc
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0.

30

1. Pour tout 𝑖 tel que 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘, la somme des valeurs de 𝑋 égale à 𝑥𝑖 est 𝑛𝑖 𝑥𝑖 , donc, ces
valeurs étant distinctes, la somme de toutes les valeurs de 𝑋 est :
∑𝑘𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 = 𝑛1 𝑥1 + 𝑛2 𝑥2 +……𝑛𝑘 𝑥𝑘 .
2. Les issues étant supposées équiprobables, pour tout 𝑖 tel que 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘, la probabilité de
𝑛
l’événement {𝑋 = 𝑥𝑖 } est : 𝑛𝑖 . La moyenne des images par 𝑋 pondérées par leurs
𝑛
probabilités est donc : ∑𝑘𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 , c’est-à-dire 𝐸(𝑋) puisque, pour tout 𝑖 tel que 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘,
𝑛𝑖
on a = 𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ).
𝑛

31

1. Notons 𝑥1 , 𝑥2 ,……, 𝑥𝑘 les valeurs distinctes prises par 𝑋 et 𝑝1 , 𝑝2 ,……, 𝑝𝑘 leurs probabilités
respectives.
Alors, les valeurs distinctes prises par 𝜆𝑋 sont 𝜆𝑥1 , 𝜆𝑥2 ,……, 𝜆𝑥𝑘 et leurs probabilités
respectives sont 𝑝1 , 𝑝2 ,……, 𝑝𝑘 car pour tout 𝑖 tel que 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘, et toute issue 𝜔,
𝜆𝑋(𝜔) = 𝜆𝑥𝑖 ⇔ 𝑋(𝜔) = 𝑥𝑖 et les 𝑥𝑖 sont deux à deux distinctes.
Donc 𝐸(𝜆𝑋) = ∑𝑘𝑖=1(𝜆𝑥𝑖 )𝑝𝑖 = 𝜆 ∑𝑘𝑖=1 𝑥𝑖 𝑝𝑖 , c’est-à-dire : 𝐸(𝜆𝑋) = 𝜆𝐸(𝑋).
2. Avec les mêmes notations, les valeurs distinctes prises par 𝑋 + 𝑐 sont 𝑥1 + 𝑐, 𝑥2 +
𝑐,……, 𝑥𝑘 + 𝑐 et leurs probabilités respectives sont 𝑝1 , 𝑝2 ,……, 𝑝𝑘 car pour tout 𝑖 tel que
1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘, et toute issue 𝜔, (𝑋 + 𝑐)(𝜔) = 𝑥𝑖 + 𝑐 ⇔ 𝑋(𝜔) = 𝑥𝑖 et les 𝑥𝑖 sont deux à deux
distinctes. Donc 𝐸(𝑋 + 𝑐) = ∑𝑘𝑖=1(𝑥𝑖 + 𝑐)𝑝𝑖 = ∑𝑘𝑖=1(𝑥𝑖 𝑝𝑖 + 𝑐𝑝𝑖 ) = ∑𝑘𝑖=1 𝑥𝑖 𝑝𝑖 + 𝑐 ∑𝑘𝑖=1 𝑝𝑖 ,
c’est-à-dire : 𝐸(𝑋 + 𝑐) = 𝐸(𝑋) + 𝑐 car ∑𝑘𝑖=1 𝑝𝑖 = 1.
1 ̅̅̅
𝐴 ∩ 𝐵 est l’événement : « A n’est pas réalisé et B est réalisé » .

2 A et B sont incompatibles signifie qu’aucune issue n’est à la fois dans A et dans B (ou que A et B ne
peuvent être réalisés en même temps »).

3 « Deux issues sont équiprobables » signifie que leurs probabilités sont égales.

4 La formule du crible peut s’écrire 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) + 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) (ou 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) +
𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵), ou…

5 Une variable aléatoire (réelle) est une fonction définie sur l’univers et à valeurs dans ℝ.

6 Pour établir la loi de X, il faut donner toutes les valeurs prises par X (toutes les images par X) et les
probabilités que X prenne chacune de ces valeurs.

7. L’espérance de X est : 𝐸(𝑋) = 𝑥1 × 𝑝1 + 𝑥2 × 𝑝2 +……+𝑥𝑘 × 𝑝𝑘 où 𝑥1 , 𝑥2 , … , 𝑥𝑘 sont les valeurs prises


par X et 𝑝1 , 𝑝2 , … , 𝑝𝑘 leurs probabilités respectives.

2
8. Par définition 𝜎(𝑋) = √𝑉(𝑋) ( ou bien 𝑉(𝑋) = (𝜎(𝑋)) ).

12 3
9. 1. L’univers est composé de 16 issues et 𝑃(𝐴) = = ;
16 4
6 1
2. Si le tirage est sans remise, l’univers est composé de 12 issues et 𝑃(𝐴) = = .
12 2

10 À l’aide d’un arbre, on compte 6 × 5 = 30 issues. Les événements 𝐶 et 𝐷 sont respectivement


18 3 1
composés de 18 issues et 10 issues, donc 𝑃(𝐶) = = et 𝑃(𝐷) = . L’événement 𝐶 ∩ 𝐷 : « une des boules
30 5 3
6 1
porte la lettre S et l’autre porte une voyelle » est composé de 6 issues, donc 𝑃(𝐶 ∩ 𝐷) = = .
30 5

11 En utilisant éventuellement un arbre, et en tenant alors compte de l’ordre des deux choix, on compte
7
20 issues dans l’univers dont 14 issues composant M, donc 𝑃(𝑀) = .
10

12 a. « Il y a au moins un garçon parmi les deux élèves choisis » ;


b. « les deux élèves choisis sont deux filles ou deux garçons » ;
c. « les deux élèves choisis sont des filles ».

13 Les événements « les deux cartes sont des as » et « aucune des deux cartes n’est un as » ne sont pas
contraires car, par exemple, l’issue « une carte est un as et l’autre est un roi » n’est ni dans l’un, ni dans
l’autre.

14 Le contraire de l’événement « au moins une des deux cartes est un cœur ou un roi et l’autre n’est pas
un cœur » est « les deux cartes ne sont ni des cœurs, ni des rois ou les deux cartes sont des cœurs ».

15 1. Les expressions « plus de » et « moins de » se traduisent mathématiquement par « strictement


supérieur » et « strictement inférieur », et les expressions « au plus » et « au moins » se traduisent par
« inférieur ou égal » et « supérieur ou égal ». Alors :
- les événements N<2 et N≤ 1 sont égaux car ils contiennent les mêmes issues puisque le nombre de
‘piles’, N, est entier : ils sont décrits par (b) ;
- N>2 est décrit par (d) ;
- N≤2 est décrit par (c) ;
- N≥2 est décrit par (a).
2. L’événement N≥2 est le contraire de N<2, car toutes les issues qui ne sont pas dans l’un de ces
événements sont dans l’autre, donc est aussi le contraire de N≤ 1 et N ≤2 est le contraire de N>2.

16 1.a. {𝑋 > 5} : « il a vu plus de 5 véhicules passer » ;


b. {𝑋 ≤ 2} : « il a vu au plus 2 véhicules passer » ;
c. {1 ≤ 𝑋 < 7} : « il a vu au moins 1 véhicule et moins de 7 véhicules passer » ;
d. {10 > 𝑋 > 0} : « il a vu au moins 1 véhicule et moins de 10 véhicules passer ».
2.a. Le premier véhicule s’est arrêté : {𝑋 = 0} (ou {𝑋 < 1}) ;
b. Aucun des 10 premiers véhicules ne s’est arrêté : {𝑋 ≥ 10} (ou {𝑋 > 9}) ;
c. Dix véhicules sont passés et un des cinq derniers s’est arrêté : {5 ≤ 𝑋 ≤ 9} ;
d. Le premier véhicule à s’arrêter était le second qui est passé : {𝑋 = 1}.

17 Si p est la probabilité d’obtenir 6, comme, par propriété d’une probabilité, la somme des probabilités
0,5
de toutes les issues est 1, on a : 0,5 + 5𝑝 = 1, donc 𝑝 = = 0,1.
5

4 3 300 5
18 1. Les probabilités 𝑃(𝐶) = 0,8 (= ), 𝑃(𝐷) = 0,6 (= ) et 𝑃(𝐶 ∩ 𝐷) = = sont données par
5 5 720 12
l’énoncé.
4 3 5 59
2. D’après la formule du crible, 𝑃(𝐶 ∪ 𝐷) + 𝑃(𝐶 ∩ 𝐷) = 𝑃(𝐶) + 𝑃(𝐷). Donc : 𝑃(𝐶 ∪ 𝐷) = + − = ;
5 5 12 60
59 1
par propriété d’une probabilité, on a : 𝑃(̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐶 ∪ 𝐷 ) = 1 − 𝑃(𝐶 ∪ 𝐷) = 1 − = .
60 60

19 On a (𝐷 ∩ 𝐶) ∪ (𝐷 ∩ ̅̅̅
𝐶 ) = 𝐷 et (𝐷 ∩ 𝐶) et (𝐷 ∩ ̅̅̅
𝐶 ) sont incompatibles, donc 𝑃(𝐷) = 𝑃(𝐷 ∩ ̅̅̅
𝐶)+
3 5 11
𝑃(𝐷 ∩ 𝐶), d’où 𝑃(𝐷 ∩ ̅̅̅
𝐶)= − = : la probabilité que l’arbre choisi ait moins de 2 ans et ne soit pas
5 12 60
11
un conifère est égale à .
60

20 a. On a : 𝑃(𝐴 ∩ ̅𝐵
̅̅̅) = 𝑃(𝐴) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,2 − 0,12 = 0,08 ;
b. on a : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,2 + 0,6 − 0,12 = 0,68 ;
̅̅̅̅̅̅̅
c. on a : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵 ) = 1 − 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 1 − 0,68 = 0,32 ;
d. on a : 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,6 − 0,12 = 0,48.

23
21 Ici, X peut prendre les valeurs 8 (= −2 + 10); −22(= −2 − 20); −2 . On a : 𝑃(𝑋 = −2) = .
32
7
22 Ici, X peut prendre les valeurs 1 ;2 ;3 ;4 ;5 ;6 et on a : 𝑃(𝑋 = 4) = .
36

23 Notons 𝑢 , 𝑣 et 𝑤 les abscisses respectives du jeton après les 1er,2e et 3e déplacements. On peut utiliser
un arbre pour déterminer les 8 triplets (𝑢 ; 𝑣 ; 𝑤) possibles :
(1 ; 2 ; 3), (1 ; 2 ; 1), (1 ; 0 ; 1), (1 ; 0 ; −1), (−1 ; −2 ; −3 ), (−1 ; 0 ; 1), (−1 ; −2 ; −1) et (−1 ; 0 ; −1).

Dans chaque triplet, l’abscisse −1 apparaît 0 ou 1 ou 2 fois : les valeurs prises par 𝑋 sont donc 0, 1 et 2. De
3
plus, 3 de ces 8 issues ont pour image 0 par 𝑋, donc 𝑃(𝑋 = 0) = .
8

24 La loi de X est donnée par le tableau :

Valeurs de X −10 −3 4
Probabilités 1 4 4
9 9 9
25 1. La loi de X est donnée par le tableau :

Valeurs de −22 −2 8
X
Probabilités 1 23 1
32 32 4

1 23 3
2. 𝑃(𝐴) = + =
32 32 4

26 1. La loi de X est donnée par le tableau :

Valeurs de X 1 2 3 4 5 6
Probabilités 1 1 5 7 1 11
36 12 36 36 4 36

1 11 5
2. 𝑃(𝑋 > 4) = + =
4 36 9

27 1. La loi de X est donnée par :

Valeurs de X 0 1 2
Probabilités 3 3 1
8 8 4
3 2 5
2. On a : 𝑃(𝑋 > 0) = 𝑃(𝑋 = 1) + 𝑃(𝑋 = 2) = + = car l’événement {𝑋 > 0} est la réunion des deux
8 8 8
événements {𝑋 = 1} et {𝑋 = 2}, qui sont incompatibles ;
3 3 3
de même, 𝑃(𝑋 ≤ 1) = 𝑃(𝑋 = 0) + 𝑃(𝑋 = 1) = + = .
8 8 4

28 On a : 𝐸(𝑋) = −10 × 0,35 − 5 × 0,15 + 20 × 0,1 = −2,25.

22 46 8 1
29 Dans l’exercice 21, l’espérance du gain algébrique est : 𝐸(𝑋) = − − + = − < 0, donc le jeu est
32 32 4 8
à l’avantage de son organisateur.
10 12 16 2
Dans l’exercice 24, l’espérance du gain algébrique est : 𝐸(𝑋) = − − + = − < 0, donc le jeu est à
9 9 9 3
l’avantage de son organisateur.
30 On a : 𝐸(𝑋) = 𝑎 × 𝑃(𝑋 = 𝑎) + (−2) × 𝑃(𝑋 = −2) + 1 × 𝑃(𝑋 = 1) + 3 × 𝑃(𝑋 = 3), c’est-à-dire
1 1 1 1 1 1
𝐸(𝑋) = 𝑎 × −2× +1× +3× = 𝑎− .
12 2 4 6 12 4

1 1 1
Donc 𝐸(𝑋) = 0 est équivalent à 𝑎 − = 0 d’où 𝑎 = 12 × , et 𝑎 = 3.
12 4 4

31 On a : 𝐸(𝑋) = −2,25. Donc 𝑉(𝑋) = (−7,75)2 × 0,35 + (−2,75)2 × 0,15 + 2,252 × 0,4 + 17,752 × 0,1,
c’est-à-dire 𝑉(𝑋) = 55,6875 , d’où 𝜎(𝑋) = √55,6875 ≈ 7,5.

32. 1. Tableau complété ( 𝑃(𝑋 = 2) = 1 − (0,2 + 0,5 + 0,05) = 0,25 ) :

Valeurs 𝑥𝑗 de 𝑋 2 3,5 8 50
Probabilités 𝑝𝑗 0,25 0,2 0,5 0,05
2 32,49 10,24 0,09 1789,29
Valeurs (𝑥𝑗 − 𝑚) de (𝑋 − 𝑚)2

𝑚 = 𝐸(𝑋) = 2 × 0,25 + 3,5 × 0,2 + 8 × 0,5 + 50 × 0,05 = 7,7.


2. 𝑉(𝑋) = 32,49 × 0,25 + 10,24 × 0,2 + 0,09 × 0,5 + 1789,29 × 0,05 = 99,68 , donc
𝜎(𝑋) = √99,68 (≈ 9,98).

33 Les symboles + et – désignent des opérations entre deux nombres et les symboles : ∩ , ∪ et ̅̅̅̅
… sont
relatifs à des liens entre événements. Par exemple, A est un événement et P(A) un nombre (la probabilité
de A). Ainsi, seules les écritures : b) , f) et g) sont correctes et désignent les probabilités d’un événement
(pour g., c’est celle de 𝐴 ∩ 𝐵).

34 On donne un contre-exemple :si on lance un dé cubique équilibré dont les faces sont numérotées de
1 à 6 et A l’événement : « le numéro obtenu est pair », B l’événement « le numéro obtenu est supérieur à
1 4 2
2 », on a : P(A)= , P(B)= = et 𝐴 ∪ 𝐵 est composé de toutes les issues sauf « obtenir le 1 », donc
2 6 3
5 1 2 7
𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = . Comme + = , on a ici 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) + 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≠ 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵).
6 2 3 6

35
a. Les événements {𝑋 < 𝑎} et {𝑋 > 𝑎} sont contraires à condition que l’événement {𝑋 = 𝑎} soit
l’ensemble vide, c’est-à-dire : X ne peut pas prendre la valeur 𝑎.
b. Les événements {𝑋 ≥ 𝑎 − 1} et {𝑋 < 𝑎 + 2} sont incompatibles si et seulement si 𝑋 ne prend aucune des
trois valeurs 𝑎 − 1, 𝑎 ou 𝑎 + 1 car X est à valeurs entières.

36
1
1. 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = ;
2
1
2. 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = ;
9
3. 𝐸(𝑋) = 3 ;
4. 𝑉(𝑋) = 18 ;
5. 𝑥 = −10.
37 1. Une issue est dans 𝐴 ∪ 𝐵 à condition qu’elle soit dans au moins un des deux événements A ou B ,
donc une issue est dans son contraire à condition qu’elle ne soit dans aucun des deux événements A et B,
autrement dit : à condition qu’elle ne soit pas dans A et ne soit pas dans B.

On en déduit (question 2) que : ̅̅̅̅̅̅̅̅̅


𝐴 ∪ 𝐵 = ̅̅̅
𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅.

38 A l’aide d’un arbre, comme le tirage est sans remise,


on compte 7 × 6 = 42 issues dans l’univers. On y voit aussi
que le nombre d’issues composant l’événement
« les deux boules sont bleues » est égal à 12
( il faut que la première boule soit bleue, donc 4×3 issues)
12 2
d’où la probabilité : = .
42 7

32 8 27 3
39 1. On trouve : 𝑃(𝐴) =
36
= 9 et 𝑃(𝐵) = 36 = 4 ;
2. l’événement 𝐴̅ est : « aucun des deux jetons ne porte un numéro inférieur ou égal à 4 », et
1
𝑃(̅̅̅𝐴 ) = 1 − 𝑃(𝐴) = ); l’événement ̅̅̅̅
𝐵 est : « les deux jetons portent un numéro impair », de
9
1
probabilité 𝑃(̅̅𝐵̅̅) = 1 − 𝑃(𝐵) = .
4
3. Un arbre de probabilité s’avère inefficace : à l’aide d’un arbre de dénombrement (ou en dressant la liste
19
des issues), on obtient que l’événement 𝐴 ∩ 𝐵 est composé de 19 issues, donc 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = ; pour 𝐴 ∪ 𝐵,
36
5 3 19 13
on peut dénombrer les issues ou bien utiliser la formule du crible : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = + − = .
9 4 36 18

40 a. Les codes possibles sont : 000 ;010 ; 020 ;… ; 980 ; 990. Il y en a donc 100. Comme il y a en tout
100 1
1000 codes, la probabilité est = ou 0,1.
1000 10
b. S’il y a un seul 3, cela laisse neuf possibilités pour chacun des deux autres chiffres, donc 9×9=81
243
possibilités, et comme il y a trois emplacements possibles pour le 3 , 3×81=243 d’où la probabilité : .
1000
9×9×9 729
c. Chaque chiffre peut être choisi de neuf manières différentes, d’où la probabilité : = ;
1000 1000

d. Le code comporte au moins deux «1» s’il en comporte exactement deux ou exactement trois . S’il y a
exactement deux « 1 », le code est 1a1 ou a11 ou 11a avec neuf possibilités pour le chiffre a dans chaque
cas, donc 9 × 3 = 27 possibilités ; s’il y a exactement trois «1» , le seul code correspondant est alors : 111.
28
Comme il y a 28 codes comportant au moins deux «1», la probabilité demandée est égale à , soit aussi
1000
7
.
250
6 1
41 La probabilité que les deux chaussettes soient dépareillées est : = .
30 5

42 1. L’événement 𝐴 ∪ 𝐵 est l’univers (contient toutes les issues), donc 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 1 .


2. L’événement 𝐴 ∩ 𝐵 est : « obtenir exactement un 3 » ; sa probabilité est, d’après la formule du crible :
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,5 + 0,7 − 1 = 0,2.

43 Les données se traduisent par : 𝑃(𝑅) = 0,7 ; 𝑃(𝑅 ∩ 𝐴) = 0,08 ; 𝑃(𝐴) = 0,11.
1. On a donc : 𝑃(𝐴 ∪ 𝑅) = 0,11 + 0,7 − 0,08 = 0,73 ; 𝑃(𝑅 ∩ ̅̅̅ 𝐴 ) = 0,7 − 0,08 = 0,62 ; 𝑃(̅𝑅
̅̅̅ ∩ 𝐴) = 0,11 −
0,08 = 0,03.
2. a. On a : 𝑃(̅̅𝑅̅̅ ∪ 𝐴) = 𝑃(̅̅𝑅̅̅) + 𝑃(𝐴) − 𝑃(𝐴 ∩ ̅𝑅
̅̅̅) = (1 − 0,7) + 0,11 − 0,03 = 0,38 ;
b. On a : 𝑃( 𝑅 ∪ 𝐴) = 1 − 𝑃(𝑅 ∩ 𝐴 ) car les événements ̅̅𝑅̅̅ ∪ 𝐴 et 𝑅 ∩ ̅̅̅
̅̅̅̅ ̅̅̅ 𝐴 sont contraires. D’où
𝑃(̅𝑅
̅̅̅ ∪ 𝐴) = 1 − 0,62 = 0,38.
44 1. On a : 𝑃(̅̅̅
𝐴 ) + 𝑃(̅̅𝐵̅̅) = 1 − 𝑃(𝐴) + 1 − 𝑃(𝐵) = 2 − 1 = 1 ;
2. a. Par inclusions : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≤ 𝑃(𝐴) ≤ 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) ; b. On a : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≤ 𝑃(𝐴) et de même, 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≤
𝑃(𝐵), donc, en sommant : 2𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≤ 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵), soit 2𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≤ 1 et 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≤ 0,5, ce qui exclut
la possibilité que 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) > 0,5.

45 Pour l’auditeur choisi au hasard, notons E1 et E2 les événements respectifs : « cet auditeur écoute
l’émission de 17h à 18h » et « cet auditeur écoute l’émission de 18h à 19h ». On a alors d’après la formule
du crible : 𝑃(𝐸1 ∩ 𝐸2) = 0,62 + 0,76 − 0,91 = 0,47 .

46 Par exemple : les événements « l’élève choisi est externe » et « l’élève choisi est interne » sont
incompatibles mais non contraires puisqu’il y a des élèves qui ne sont ni internes, ni externes dans ces
lycées.

47 a. « C’est un élève du lycée B qui est interne » soit 210 issues et comme en tout il y a 2700 élèves dans
210 7
les deux lycées, 𝑃(𝐵 ∩ 𝐼) = = ;
2700 90
b. L’événement contraire de 𝐵 ∩ 𝐼 est « c’est un élève du lycée A ou un élève qui n’est pas interne » et sa
7 83
probabilité est : 𝑃( ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐵∩𝐼 )=1− = ;
90 90
c. « c’est un élève qui n’est pas du lycée B et qui n’est pas interne », soit 360+660=1020 issues, d’où
1020 17
𝑃(̅̅𝐵̅̅ ∩ ̅𝐼 ) = = .
2700 45

48 1. L’univers est composé de 360+180+660+450+210+840=2700 issues. L’événement A est


12
composé de 360+180+660=1200 issue, donc 𝑃(𝐴) = ; l’événement D est composé de 660+840=1500
27
15 5 11
issues, donc 𝑃(𝐷) = = ; l’événement 𝐴 ∩ 𝐷 est composé de 660 issues, donc 𝑃(𝐴 ∩ 𝐷) = ;
27 9 45
34
l’événement 𝐴 ∪ 𝐷 est composé de 1200+840=2040 issues, donc 𝑃(𝐴 ∪ 𝐷) =
45
12 5 11 34
2. On a : 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐷) − 𝑃(A∩ 𝐷) = + − = donc on a bien : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐷) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐷) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐷).
27 9 45 45

1650 1050
49 1. On a : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐸) + 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩ ̅̅𝐸̅̅) = + = 1.
2700 2700
2. Une issue qui n’est ni dans A, ni dans E n’est pas dans un des deux événements A ou E, donc 𝐴 ∪ 𝐸 et
̅
𝐴 ∩ ̅𝐸̅̅̅ sont incompatibles .
3. Comme 𝐴 ∪ 𝐸 et 𝐴̅ ∩ ̅̅𝐸̅̅ sont incompatibles : 𝑃((𝐴 ∪ 𝐸) ∪ (𝐴̅ ∩ ̅𝐸 ̅̅̅)) = 𝑃(𝐴 ∪ 𝐸) + 𝑃(𝐴̅ ∩ ̅̅𝐸̅̅) = 1
donc : (𝐴 ∪ 𝐸) ∪ (𝐴̅ ∩ ̅𝐸̅̅̅) = Ω (l’univers) et Ω étant fini, on en déduit que (𝐴 ∪ 𝐸) et (𝐴̅ ∩ ̅𝐸̅̅̅)
sont deux événements contraires ( « loi de Morgan »)

50 L’univers est composé de 16 issues. Le produit X des deux résultats peut prendre les valeurs :
1 ;2 ;3 ;4 ;6 ;8 ; 9 ;12 ; 16.

51 L’univers est composé de 25 issues. Le gain algébrique peut prendre toutes les valeurs entières de −8
à −1 incluses, ainsi que les valeurs : 1 ;2 ;3 ;6 ;10 .

52 L’univers est composé de 8 issues.


Comme le montre l’arbre ci-contre, le gain algébrique
peut prendre les trois valeurs : 0 ; −10; 10.
1 1 1
53 Comme 𝑃(𝑋 = 5) = 1 − ( + ) = , la loi de X est donnée par le tableau :
3 2 6

Valeurs de 0,5 1 5
X
Probabilités 1 1 1
3 2 6

54 1. La loi du produit X est donnée par le tableau :

Valeurs de X 1 2 3 4 6 8 9 12 16
Probabilités 1 1 1 3 1 1 1 1 1
16 8 8 16 8 8 16 8 16
1 1 3
2. On a : 𝑃(𝑋 > 10) = + = .
8 16 16

1 2
55 1. On a : 𝑃(𝑋 = 𝑖) = pour 𝑖 ∈ {−8; −4; 10}, 𝑃(𝑋 = 𝑗) = pour 𝑗 ∈ {−7; −5; −3; −2; −1; 1; 3; 6}
25 25
3
et 𝑃(𝑋 = 𝑘) = pour 𝑘 ∈ {−6; 2}.
25
1 2 3 15 3
2. Ainsi, 𝑃(𝑋 ≤ 0) = 2 × +5× +1× = = .
25 25 25 25 5

56 1. A l’aide de l’arbre tracé pour l’exercice 52, on obtient :

Valeurs 𝑥𝑗 de 𝑋 −10 0 10
Probabilités 𝑝𝑗 3 3 2 1
8 =
8 8 4
3 3 1
2.a. On a donc 𝐸(𝑋) = + 0 × + 10 × , soit 𝐸(𝑋) = −1,25.
8 8 4
b. Le fait que l’espérance du gain algébrique soit négative signifie qu’en jouant un grand nombre de
fois à ce jeu, un ( ou des) joueur(s) perdra (perdront) de l’argent, ce en vertu de « la » loi des
grands nombres.
1 1 1 3
57 1. On a : 𝐸(𝑋) = −8 × + 3 × + 4 × = ;
6 2 3 2
1 1 1
2. a. Pour compléter le tableau, on calcule 𝑃(𝑌 = 8) : comme + + + 𝑃(𝑌 = 8) = 1, on obtient que
10 4 4
3 2
𝑃(𝑌 = 8) = 1 − = ;
5 5
1 1 1 2 7 16 99
b. On a donc 𝐸(𝑌) = 0 × +2× +5× +8× = + , soit 𝐸(𝑌) = .
10 4 4 5 4 5 20
3. Par la propriété de linéarité de l’espérance, on déduit des questions 1 et 2b. que :
3 99 159
a. Par linéarité de l’espérance : 𝐸(2𝑋 + 𝑌) = 2𝐸(𝑋) + 𝐸(𝑌) = 2 × + , donc 𝐸(2𝑋 + 𝑌) = ;
2 20 20
3 99 69
b. Par linéarité de l’espérance : 𝐸(𝑋 − 𝑌) = 𝐸(𝑋) − 𝐸(𝑌) = − , donc 𝐸(𝑋 − 𝑌) = − .
2 20 20

1 5 5
58 1. On a : 𝐸(𝑋) = (1 + 2 + 3 + 4) = et, de même 𝐸(𝑌) = . Par linéarité : 𝐸(𝐺) = 𝐸(𝑋 − 2𝑌) =
4 2 2
5
𝐸(𝑋) − 2𝐸(𝑌) = − .
2
2. En jouant un grand nombre de parties à ce jeu, on perdrait en moyenne environ 2,5€ par partie.

59 1. La somme des probabilités des six issues à un lancer de ce dé est égale à 1, donc
1
3𝑝 + 3𝑞 = 1, d’où 𝑝 + 𝑞 = ; par ailleurs si on note 𝑋 le numéro obtenu à un lancer de ce dé, on a :
3
9 9
𝐸(𝑋) = 4,5 = mais aussi 𝐸(𝑋) = (1 + 2 + 3)𝑝 + (4 + 5 + 6)𝑞, d’où 6𝑝 + 15𝑞 = .
2 2
9
1 9 −5 1 1 1 5
2. On en déduit que 6𝑝 + 15 ( − 𝑝) = , soit 𝑝 = 2 = puis 𝑞 = − = .
3 2 −9 18 3 18 18
60
1. L’événement {𝐺 = 16} est composé des issues : « le billet acheté porte le numéro 300 », « le numéro du
billet acheté est 𝑎3𝑏 » et « le numéro du billet acheté est 𝑎𝑏3 » avec 𝑎 = 0,1 ou 2 et 𝑏 = 0,1,2,4,5,6,7,8 ou
55 11
9 d’où 1 + 2 × 3 × 9 = 55 issues et donc 𝑃(𝐺 = 16) = = .
300 60
2. La loi de G est donnée par le tableau :

Valeurs de G −4 16 46 96
Probabilités 39 11 3 1
50 60 100 150
11 3 1
3. On a 𝑃(𝐺 > 0) = + + = 0,22 : la probabilité que le participant choisi gagne de l’argent à cette
60 100 150
loterie est égale à 0,22.
39 11 3 1 11
4. a. On a : 𝐸(𝐺) = −4 × + 16 × + 46 × + 96 × = .
50 60 100 150 6
b. Comme 𝐸(𝐺) > 0, la tombola est avantageuse pour l’ensemble des participants ( ce qu’on peut
d’ailleurs vérifier en calculant la recette diminuée des gains).
1 11
61 On a, en notant X le gain algébrique : 𝐸(𝑋) = 𝑥 × −5× , donc 𝐸(𝑋) = 0 pour 𝑥 = 55 €.
12 12

2 6 12
62 On a, en notant X le gain algébrique : 𝐸(𝑋) = (15 − 𝑚) × −𝑚× − (𝑚 + 1) × = 0,9 − 𝑚 donc
20 20 20
ce jeu est équitable si la mise de départ est égale à 0,9 € .

63 1. On a : 𝐸(𝑋) = −5 × 0,1 − 2 × 0,2 + 0 × 0,47 + 3 × 0,2 + 10 × 0,03 = 0 donc ce jeu est équitable.
1
2.a. La probabilité de gagner en jouant une partie à ce jeu est : 𝑃(𝑋 = 3) + 𝑃(𝑋 = 10) = 0,23 < . La
2
réflexion est donc erronée, l’espérance ne donne aucune indication sur les chances de gain à une seule
partie.
b. Cette seconde réflexion est juste à condition qu’elle porte sur le gain moyen (d’après la loi des grands
nombres) [Par exemple, à l’aide du théorème de la limite centrale, on peut estimer que la probabilité de
perdre plus de 300 € en jouant 10 000 parties est proche de 0,15].

1 1 3 1
64 1. On a : 𝐸(𝑋) = −3 × + 5 × + 12 × + 40 × = 10.
4 4 8 8
1 1 3 1
2. D’où : 𝑉(𝑋) = 169 × + 25 × + 4 × + 900 × = 163 et 𝜎(𝑋) = √163 ≈ 12,8 à 10−1 près.
4 4 8 8

3 2 99
65 Dans l’exercice 57, on a obtenu : 𝐸(𝑋) = , 𝑃(𝑌 = 8) = et 𝐸(𝑌) = .
2 5 20

D’où :

Valeurs 𝑥𝑗 −8 3 4 Valeurs 𝑦𝑘 de 0 2 5 8
de 𝑋 𝑌
Probabilités 1 1 1 Probabilités 1 1 1 2
𝑝𝑗 6 2 3 𝑝𝑘 10 4 4 5
Valeurs 𝑥𝑗 − 19 3 7 Valeurs 𝑦𝑘 − 97 94 94 91
3 − − 99 − − − −
2 2 6 20 20 20 20
2 20
Valeurs 361 9 49 Valeurs (𝑦𝑘 − 9409 8836 8836 8281
3 2 4 4 36 400 400 400 400
(𝑥𝑗 − ) 99 2
2 )
20
2 2
Les deuxièmes et quatrièmes lignes de ces tableaux donnent les lois de (𝑋 − 𝐸(𝑋)) et (𝑌 − 𝐸(𝑌)) , d’où :
2 361 1 9 1 49 1 1795
𝑉(𝑋) = 𝐸 ((𝑋 − 𝐸(𝑋)) ) = × + × + × = et
4 6 4 2 36 3 108
2 9409 1 8836 1 8836 1 8281 2 86713
𝑉(𝑌) = 𝐸 ((𝑌 − 𝐸(𝑌)) ) = × + × + × + × = .
400 10 400 4 400 4 400 5 4000

2 1 3 5 8
66 1. On a : 𝑚 = 𝐸(𝑋) = − + + + + = 3.
6 6 3 6 6
1 1 1
2. On a (𝑋 − 𝑚) = 25 ⇔ 𝑋 = 8 ou 𝑋 = −2, donc 𝑃((𝑋 − 3)2 = 25) = + = .
2
6 6 3
1 1 1 1 29
3. 𝑉(𝑋) = 25 × + 4 × ( + ) + 0 × = .
3 6 6 3 3

67 1. Comme 𝑃(𝑌 = 𝑘) = 1, on a : 𝐸(𝑌) = 𝑘 × 𝑃(𝑌 = 𝑘) = 𝑘.


3𝑥−2 2 9𝑥 2 −12𝑥+4 9
2. a. On a : ( ) = = 𝑥 2 − 3𝑥 + 1.
2 4 4
3
b. Comme 𝐸(𝑋) = 0 , on a 𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 2 ) = 2 ; aussi, par linéarité : 𝐸(𝑍) = 𝐸(𝑋) − 𝐸(1) = −1 et
2
9
𝐸(𝑍 2 ) = 𝐸(𝑋 2 ) − 3𝐸(𝑋) + 𝐸(1) = 3, d’où 𝑉(𝑍) = 2.
4

68 1. a. Les événements {𝑋 = 4} et {𝑋 ≤ 3} sont incompatibles et leur réunion est l’événement {𝑋 ≤ 4},


donc, par définition d’une probabilité : 𝑃(𝑋 = 4) + 𝑃(𝑋 ≤ 3) = 𝑃(𝑋 ≤ 4).
b. On en déduit que 𝑃(𝑋 = 4) = 1 − 0,94 = 0,06.
2. On a vu que 𝑃(𝑋 = 4) = 0,06 et de même on obtient : 𝑃(𝑋 = 3) = 0,25 ; 𝑃(𝑋 = 2) = 0,38 ;
𝑃(𝑋 = 1) = 0,25 et 𝑃(𝑋 = 0) = 0,06 (qui est donnée).
3 Ainsi 𝐸(𝑋) = 4 × 0,06 + 3 × 0,25 + 2 × 0,38 + 1 × 0,25 + 0 × 0,06 soit 𝐸(𝑋) = 2.

69 1. Si au moment de l’appel l’ascenseur est au 4e ou au 2e étage, 𝑇 prend la valeur :

4 × 10 + 3 × 3 = 49 s ; si l’ascenseur est au 3e étage au moment de l’appel, 𝑇 prend la valeur 39s ; si


l’ascenseur est au 1er étage au moment de l’appel, 𝑇 prend la valeur 59s ; et si l’ascenseur est au rez-de-
chaussée au moment de l’appel, 𝑇 prend la valeur 69s.
2. Comme l’ascenseur se trouve au moment de l’appel à chacun des cinq étages (RdC inclus) avec la même
probabilité, et comme {𝑇 = 49} est la réunion des événements : « l’ascenseur est au 4e étage au moment de
2
l’appel » et « l’ascenseur est au 2e étage au moment de l’appel », on a : 𝑃(𝑇 = 49) = = 0,4.
5
3. Compte tenu de ce qui précède, on a : 𝑃(𝑇 = 39) = 0,2 ; 𝑃(𝑇 = 49) = 0,4 ; 𝑃(𝑇 = 59) = 0,2 et
𝑃(𝑇 = 69) = 0,2.
4. Comme il n’y a pas d’indication contraire, on suppose que les deux trajets dans l’ascenseur se font dans
les conditions décrites au départ. Le temps moyen qu’Iman passe chaque jour dans l’ascenseur ou à
l’attendre est donc : 2𝐸(𝑇) = 2 × (0,2 × (39 + 59 + 69) + 0,4 × 49) = 86 s.
( Si on suppose que les deux utilisations sont pour un aller-retour entre le 3e étage et le rez-de-chaussée,
on trouve un temps moyen de 102 s.).

70 1. On trouve que 800 personnes ont participé à l’enquête dont 132 n’ont pas d’ordinateur dans leur
800−132 167
foyer, donc 𝑃(𝑁 > 0) = = 0,835 (ou ).
800 200
132 33 366 183 202 101 100 1
2. On a : 𝑃(𝑁 = 0) = = ; 𝑃(𝑁 = 1) = = ; 𝑃(𝑁 = 2) = = et 𝑃(𝑁 = 3) = = .
800 200 800 400 800 400 800 8
3. Le nombre moyen d’ordinateur par foyer s’apparente à 𝐸(𝑁), c’est-à-dire :
33 183 101 1 107
𝐸(𝑁) = 0 × +1× +2× +3× = soit environ 1,3 ordinateurs par foyer.
200 400 400 8 80
71
1. On a 𝐸(𝑋) = −𝑝1 + 𝑝2 + 2𝑝3 + 3𝑝4 + 5𝑝5 ; or 𝑝1 , 𝑝2 , 𝑝3 , 𝑝4 et 𝑝5 sont des nombres positifs car ce sont des
probabilités, donc −𝑝1 ≤ 5𝑝1 , 𝑝2 ≤ 5𝑝2 , 2𝑝3 ≤ 5𝑝3 , 3𝑝4 ≤ 5𝑝4 d’où par addition:
𝐸(𝑋) ≤ 5𝑝1 + 5𝑝2 + 5𝑝3 + 5𝑝4 + 5𝑝5 , soit 𝐸(𝑋) ≤ 5(𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3 + 𝑝4 + 𝑝5 ).
2. Les événements {𝑋 = 𝑥𝑗 } avec 𝑥𝑗 ∈ {−1; 1; 2; 3; 5} sont deux à deux incompatibles et leur réunion
comprend toutes les issues de l’univers, donc 𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3 + 𝑝4 + 𝑝5 = 1, d’où 𝐸(𝑋) ≤ 5 et, par
conséquent, 𝐸(𝑋) ≠ 6.

72
1. Le produit (𝑥 − 𝑚)2 × 𝑝 est nul si et seulement si (𝑥 − 𝑚)2 = 0 car 𝑝 ≠ 0 puisque l’événement {𝑋 = 𝑥}
contient au moins une issue, donc (𝑥 − 𝑚)2 × 𝑝 = 0 si et seulement si 𝑥 = 𝑚.
2. Supposons que 𝑋 prenne au moins deux valeurs distinctes et notons 𝑥1 , … , 𝑥𝑘 ses valeurs 2 à 2
2
distinctes (avec 𝑘 ≤ 2). Alors, comme 𝑉(𝑋) est la somme des 𝑘 nombres positifs (𝑥𝑗 − 𝑚) × 𝑝𝑗 avec
1 ≤ 𝑗 ≤ 𝑘, on a : 𝑉(𝑋) ≥ (𝑥1 − 𝑚)2 × 𝑝1 + (𝑥2 − 𝑚)2 × 𝑝2 ≥ 0. Or, 𝑉(𝑋) = 0.
Donc (𝑥1 − 𝑚)2 × 𝑝1 + (𝑥2 − 𝑚)2 × 𝑝2 = 0. Donc (𝑥1 − 𝑚)2 × 𝑝1 = 0 et (𝑥2 − 𝑚)2 × 𝑝2 = 0 car ces deux
produits sont positifs. D’après la question 1, cela signifie que 𝑥1 = 𝑚 et 𝑥2 = 𝑚, ce qui contredit le fait que
𝑥1 ≠ 𝑥2 . Donc 𝑋 ne prend qu’une seule valeur 𝑥, donc 𝑝 = 𝑃(𝑋 = 𝑥) = 1, et 𝐸(𝑋) = 𝑥 × 1 = 𝑥, d’où 𝑥 = 𝑚.
3. Réciproquement, si 𝑋 est constante et 𝑥 sa seule valeur, comme on l’a prouvé dans la dernière ligne de
l’explication précédente (question 2), on a : 𝑥 = 𝑚 et 𝑝 = 𝑃(𝑋 = 𝑥) = 1, donc 𝑉(𝑋) = (𝑚 − 𝑚)2 × 1, soit
𝑉(𝑋) = 0.

73
1. a. Si p est la probabilité d’obtenir 6, on a : 4𝑝 + 0,8 = 1, d’où 𝑝 = 0,05.
La loi de N est donnée par le tableau :
Valeurs de N 1 2 3 4 5 6
Probabilités 0,15 0,2 0,2 0,2 0,2 0,05

b. On a donc : 𝑃(𝑁 > 2) = 0,65.


2. 𝐸(𝑁) = 0,15 + 0,4 + 0,6 + 0,8 + 1 + 0,3 = 3,25 ce qui signifie qu’en lançant un grand nombre de fois ce
dé, la moyenne des résultats obtenus serait proche de 3,25.

74 1. Après les trois changements d’urne, l’urne A peut contenir 0 ou 2 boules et on a :


4 1
𝑃(𝑋 = 0) = 𝑃(𝑋 = 2) = = .
8 2
2. On en déduit que 𝐸(𝑋) = 1, ce qui signifie qu’en répétant un grand nombre de fois cette succession de
trois changements d’urnes, en moyenne, l’urne A contiendrait près d’une boule après ces trois
changements.

75
1 8
1. a. On a : + 𝑝 + 𝑃(𝑋 = −1) = 1, donc 𝑃(𝑋 = −1) = − 𝑝 ; comme 𝐸(𝑋) = 2, on a :
9 9
8 5 7 1
− ( − 𝑝) + 2𝑝 + = 2 d’où 𝑝 = (et donc 𝑃(𝑋 = −1) = ).
9 9 9 9
2 2 7
b. La variable (𝑋 − 2) prend les valeurs 0 et 9 avec les probabilités et , d’où :
9 9
7 2
𝑉(𝑋) = 0 × + 9 × = 2.
9 9
2 4 4 4
2.a. 𝐸(𝑌) = 0 + + = 2 et 𝑉(𝑌) = + 0 + = 2 . Ainsi, 𝐸(𝑋) = 𝐸(𝑌) et 𝑉(𝑋) = V(𝑌).
2 4 4 4
b. Ainsi, le couple de paramètres espérance-écart-type ne caractérise pas une variable aléatoire, au sens
où deux variables aléatoires de lois différentes peuvent avoir mêmes espérance et écart-type.
76

1.a. Le produit 𝟙A (𝜔) × 𝟙B (𝜔) × 𝟙C (𝜔) est non nul si et seulement si ses trois facteurs sont non nuls, donc
si et seulement si 𝟙A (𝜔) = 1 et 𝟙B (𝜔) = 1 et 𝟙C (𝜔) = 1 c’est-à-dire si et seulement si 𝜔 est dans A, dans
B et dans C, ce qui équivaut à 𝟙A∩B∩C (𝜔) = 1. Comme 𝟙A (𝜔) × 𝟙B (𝜔) × 𝟙C (𝜔) et 𝟙A∩B∩C (𝜔) ne peuvent
prendre que deux valeurs (0 et 1), on a bien 𝟙A∩B∩C (𝜔) = 𝟙A (𝜔) × 𝟙B (𝜔) × 𝟙C (𝜔).
b. On a : 𝟙̅̅̅A̅ (𝜔) = 0 ⇔ 𝜔 ∉ ̅̅̅𝐴 ⇔ 𝜔 ∈ 𝐴 ⇔ 𝟙A (𝜔) = 1, d’où 𝟙̅̅̅A̅ (𝜔) = 1 − 𝟙A (𝜔) pour toute issue 𝜔 .
c. Les événements 𝐴 ∪ 𝐵 ∪ 𝐶 et ̅̅̅ ̅̅̅ ∩ ̅̅̅
𝐴 ∩ ̅𝐵 𝐶 sont contraires, donc, d’après 1b : 𝟙𝐴∪𝐵∪𝐶 (𝜔) = 1 −
𝟙̅̅̅𝐴̅∩̅̅̅̅
𝐵 ∩̅̅̅
𝐶 (𝜔) pour toute issue 𝜔 .
2. On a d’après 1c : 𝟙𝐴∪𝐵∪𝐶 (𝜔) = 1 − 𝟙̅𝐴̅̅̅∩̅̅̅̅ 𝐶 (𝜔) = 1 − 𝟙̅̅̅
𝐵 ∩̅̅̅ 𝐴̅ (𝜔)𝟙̅̅̅̅
𝐵 (𝜔)𝟙̅̅̅
𝐶 (𝜔) d’après 1a, donc
𝟙𝐴∪𝐵∪𝐶 (𝜔) = 1 − (1 − 𝟙A (𝜔))(1 − 𝟙B (𝜔))(1 − 𝟙C (𝜔)) = 1 − (1 − 𝟙A (𝜔) − 𝟙B (𝜔) − 𝟙C (𝜔) + 𝟙A∩B (𝜔) +
𝟙A∩C (𝜔) + 𝟙B∩C (𝜔) − 𝟙A∩B∩C (𝜔)) en utilisant encore 1a, d’où : 𝟙𝐴∪𝐵∪𝐶 (𝜔) = 𝟙A (𝜔) + 𝟙B (𝜔) + 𝟙C (𝜔) −
𝟙A∩B (𝜔) − 𝟙A∩C (𝜔) − 𝟙B∩C (𝜔) + 𝟙A∩B∩C (𝜔).
3. Pour tout événement A, la somme ∑𝑘𝑖=1 𝟙A (𝜔𝑖 ) est égale au nombre d’issue(s) composant A, donc,
1
comme les issues sont supposées équiprobables, on a bien : 𝑃(𝐴) = (∑𝑘𝑖=1 𝟙A (𝜔𝑖 )).
𝑘
4. En sommant les relations 𝟙𝐴∪𝐵∪𝐶 (𝜔𝑖 ) = 𝟙A (𝜔𝑖 ) + 𝟙B (𝜔𝑖 ) + 𝟙C (𝜔𝑖 ) − 𝟙A∩B (𝜔𝑖 ) − 𝟙A∩C (𝜔𝑖 ) − 𝟙B∩C (𝜔𝑖 ) +
𝟙A∩B∩C (𝜔𝑖 ) pour 𝑖 = 1,2,…,𝑘, compte tenu du résultat obtenu en 3., on obtient la formule du crible pour 3
événements : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵 ∪ 𝐶) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) + 𝑃(𝐶) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐶) − 𝑃(𝐵 ∩ 𝐶) + 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶).

77 1. On a : 𝑓(𝑥) = 𝐸((𝑋 − 𝑥)2 ) = 𝐸(𝑋 2 − 2𝑥𝑋 + 𝑥 2 ), donc, par linéarité de l’espérance :


𝑓(𝑥) = 𝐸(𝑋 2 ) − 2𝑥𝐸(𝑋) + 𝑥 2 .
2. La fonction 𝑓 est dérivable sur ℝ, de dérivée : 𝑓 ′ : 𝑥 ↦ 2𝑥 − 2𝐸(𝑋), donc de dérivée strictement négative
sur ] − ∞; 𝐸(𝑋)[ et strictement positive sur ]𝐸(𝑋); +∞[. On en déduit, via les variations de 𝑓, que cette
fonction admet un minimum égal à 𝑓(𝐸(𝑋)) = 𝑉(𝑋) en 𝑥 = 𝐸(𝑋).

78
1. On a : 9=6+2+1=5+3+1=5+2+2=4+4+1=4+3+2=3+3+3 et
10=6+3+1=6+2+2=5+4+1=5+3+2=4+4+2=4+3+3 donc il y 6 manières d’écrire 9 ou 10 comme
somme d’entiers compris entre 1 et 6.
2. Notons (𝑥 ; 𝑦 ; 𝑧) l’issue : « le dé 1 a donné 𝑥, le dé 2 a donné 𝑦 et le dé 3 a donné 𝑧 ».
a. Dans le cas où 𝑎 = 𝑏 = 𝑐, {𝑆 = 𝑎 + 𝑏 + 𝑐} ne contient qu’une issue : (𝑎 ; 𝑎 ; 𝑎) ;
b. Dans le cas où 𝑎 = 𝑏 et 𝑏 < 𝑐, {𝑆 = 𝑎 + 𝑏 + 𝑐} contient trois issues : (𝑎 ; 𝑎 ; 𝑐), (𝑎 ; 𝑐 ; 𝑎) et (𝑐 ; 𝑎 ; 𝑎) ; de
même dans le cas où 𝑎 < 𝑏 et 𝑏 = 𝑐 ;
c. Dans le cas où 𝑎 < 𝑏 < 𝑐, {𝑆 = 𝑎 + 𝑏 + 𝑐} contient six issues :
(𝑎 ; 𝑏 ; 𝑐), (𝑎 ; 𝑐 ; 𝑏) , (𝑏 ; 𝑎 ; 𝑐), (𝑏 ; 𝑐 ; 𝑎), (𝑐 ; 𝑎 ; 𝑏) et (𝑐 ; 𝑏 ; 𝑎).
3. Il y a 63 = 216 issues dans l’expérience consistant à lancer des trois dés. En prenant les sommes
donnant 9 dans l’ordre de la question 1, on obtient que {𝑆 = 9} est composé de 6+6+3+3+6+1=25
25 27
issues et, de même pour {𝑆 = 10} : 6+3+6+6+3+3= 27 issues, donc 𝑃(𝐴) = et 𝑃(𝐵) = : ainsi,
216 216
𝑃(𝐴) < 𝑃(𝐵).

79 1. a. Pour un smartphone choisi au hasard, notons respectivement G1 et G2 les événements :


« l’acheteur de ce smartphone a pris la garantie contre le défaut 𝐷1 » et « l’acheteur de ce smartphone a
pris la garantie contre le défaut 𝐷2 ». On a : 𝑃(𝐺1 ∪ 𝐺2) = 0,05 = 𝑃(𝐺1) + 𝑃(𝐺2) − 𝑃(𝐺1 ∩ 𝐺2), d’où
𝑃(𝐺2) = 0,02 , donc 𝑃(𝐺1 ̅̅̅̅ ∩ 𝐺2) = 𝑃(𝐺2) − 𝑃(𝐺2 ∩ 𝐺1) = 0,02 − 0,01 = 0,01 ; aussi,
𝑃(𝐺1 ∩ 𝐺2̅̅̅̅) = 𝑃(𝐺1) − 𝑃(𝐺1 ∩ 𝐺2) = 0,04 − 0,01 = 0,03 . La loi de 𝑋 est alors donnée par le tableau :

Valeurs de X 400 350 330 280

Probabilités 0,95 0,03 0,01 0,01


b. On en déduit que 𝐸(𝑋) = 400 × 0,95 + 350 × 0,03 + 330 × 0,01 + 28 × 0,01 = 396,6 ce qui signifie
que, pour l’entreprise, le prix de revient moyen d’un smartphone est égal à 396,6 € si un grand nombre de
smartphones sont vendus.
2. On en déduit que l’entreprise doit fixer le prix de vente de chacun de ces smartphones à 596,6 € pour
réaliser 200 € de bénéfice par appareil.

80 1. On a : 𝑃(𝐵 ∪ 𝐶) = 𝑃(𝐵) + 𝑃(𝐶) − 𝑃(𝐵 ∩ 𝐶), avec 𝑃(𝐵 ∩ 𝐶) = 𝑃(𝐶) − 𝑃(̅̅𝐵̅̅ ∩ 𝐶) = 0,23 − 0,18 =
0,05 , d’où 𝑃(𝐵 ∪ 𝐶) = 0,23 + 0,75 − 0,05 = 0,93.
2. Les issues de 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶) sont celles qui sont dans A et dans B ou C : comme 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0, l’événement
𝐴 ∩ 𝐵 ne contient aucune issue ( l’univers est supposé fini), donc les issues de 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶) sont celles qui
sont dans A et dans C.
3. On a : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵 ∪ 𝐶) = 1 − 𝑃(̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐴 ∪ 𝐵 ∪ 𝐶 ) = 1 − 0,02 = 0,98. Or comme 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,
𝑃(𝐴) = 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵 ∪ 𝐶) − 𝑃(𝐵 ∪ 𝐶) + 𝑃(𝐴 ∩ 𝐶) (un diagramme de Venn peut être utile…), donc :
𝑃(𝐴) = 0,98 − 0,93 + 0,15 = 0,2.

81 1. On a 𝑃(𝑋 > 0) = 0,6 et on a : 𝐸(𝑋) = −30 × 0,25 − 10 × 0,15 + 5 × 0,5 + 50 × 0,1 = −1,5.
1
2. Ainsi, la probabilité de gagner en participant une fois à ce jeu est donc supérieure à , mais en jouant un
2
grand nombre de parties à ce jeu, on perdra en moyenne 1,50 € par parties (loi des grands nombres).
Ce paradoxe apparent s’explique par le fait que la probabilité de gagner de l’argent en jouant une seule
fois ne dépend pas des sommes que l’on peut gagner ou perdre : gagner « beaucoup » avec une probabilité
faible ne garantit pas de gagner à long terme ( tout dépend de la pondération des gains).

82 1. Il y a 16 issues équiprobables et on obtient (par exemple en utilisant un arbre de


dénombrement) les valeurs de (X ; Y) : (0 ;0) pour 4 issues ; (1 ;1), (1 ;−1), (−1; 1), (−1; −1) pour deux
issues chacune ; (2 ;0) , (0 ;2) , (−2; 0), (0 ;−2) pour une issue chacune.
On en déduit la loi de X+Y :
Valeur de X+Y 0 −2 2

Probabilités 1 1 1
2 4 4

1
3. 𝑌 = 2 − 𝑋 ⇔ 𝑋 + 𝑌 = 2 et 𝑃(𝑋 + 𝑌 = 2) = 4 : la probabilité que le point soit sur la droite
1
d’équation 𝑦 = 2 − 𝑥 après ces deux déplacements est donc égale à .
4

83
1. On obtient 16 issues : (P,P,P,P) ; (P,P,P,F) ; (P,P,F,P) ; (P,P,F,F) ; (P,F,P,P) ; ( P,F,P,F) ; (P,F,F,P) ; (P,F,F,F) ;
(F,P,P,P) ; (F,P,P,F) ; (F,P,F,P) ; (F, P,F,F) ; (F,F,P,P) ; (F,F,P, F) ; (F,F,F,P) ;(F,F,F,F).
2. Admettons provisoirement qu’il faut considérer les 4 éventuelles parties suivantes pour déterminer les
probabilités que A ou B gagnent si le jeu avait pu continuer.
Alors, comme il manque 2 parties victorieuses à A (soit 2 fois ‘pile’) et 3 parties victorieuses à B (soit 3 fois
‘face’), parmi les 16 issues précédentes, 11 sont favorables à A et 5 sont favorables à B. La probabilité que
11 5
A gagne est donc et celle que 𝐵 gagne est . Proportionnellement, à ces probabilités, A devra donc
16 16
11𝑆 5𝑆
recevoir la somme et B la somme .
16 16
Commentaire : la question essentielle est la suivante « Pourquoi considérer toutes les issues des 4 parties
suivantes ? » car on peut se demander pourquoi considérer des issues comme (P,P,P,P) qui donnerait plus
de 5 fois ‘pile’ à A alors que la partie devrait être arrêtée si elle continue par deux fois ‘pile’.
D’abord, il est clair que 4 est le nombre minimal de parties supplémentaires qui garantit qu’il y ait un
vainqueur. Mais surtout, si on ne compte que les issues aboutissant à « pour la première fois, 5 fois
‘pile’ ont été obtenus », ce qui éliminerait 5 issues, les 11 issues qui resteraient ne seraient pas
équiprobables !

84. 1. Les issues équiprobables pour les 2e et 3e ampoules qui s’allument sont ( en identifiant une
ampoule au sommet sur lequel elle est située) :
(D,C) ; (D,A) ;(D,H) ;(E,A) ;(E,H) ;(E,F) ;(H,D) ;(H,E) ; (H,G).
La probabilité que la troisième ampoule qui s’allume soit celle
2
située sur le sommet H est donc : .
9
2. A l’aide d’un arbre (ou d’une liste, ou…), on obtient :

Valeurs de 0 1 2
X

Probabilités 6 2 12 4 9 1
= = =
27 9 27 9 27 3

2 2
85 1. On a : 𝑉(𝑋) = 𝐸 ((𝑋 − 𝐸(𝑋)) ) = 𝐸 (𝑋 2 − 2𝑋𝐸(𝑋) + (𝐸(𝑋)) ) donc par linéarité,
2 2 2
𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 2 ) − 2𝐸(𝑋)𝐸(𝑋) + 𝐸 ((𝐸(𝑋)) ) = 𝐸(𝑋 2 ) − 2(𝐸(𝑋)) + (𝐸(𝑋)) , c’est-à-dire :
2
𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 2 ) − (𝐸(𝑋)) (formule de König-Huygens).
2
2. Il résulte de la définition de 𝑉(𝑋) que 𝑉(𝑋) ≥ 0. Il suit que : 𝐸(𝑋 2 ) ≥ (𝐸(𝑋)) avec égalité si et
seulement si 𝑉(𝑋) = 0, c’est-à-dire si et seulement si 𝑋 est une variable aléatoire constante (voir corrigé
de l’exercice n°72).

86 Notons 𝑥1 , 𝑥2 ,…., 𝑥𝑘 les valeurs distinctes de X et 𝑝1 , 𝑝2 ,…., 𝑝𝑘 leurs probabilités respectives.


1. On a : 𝑉(𝑘𝑋) = ∑𝑘𝑖=1 𝑝𝑖 (𝑘𝑥𝑖 − 𝐸(𝑘𝑋))2 = ∑𝑘𝑖=1 𝑝𝑖 × 𝑘 2 (𝑥𝑖 − 𝐸(𝑋))2 = 𝑘 2 𝑉(𝑋)
2. On en déduit que 𝜎(𝑘𝑋) = √𝑉(𝑘𝑋) = √𝑘 2 𝑉(𝑋) = |𝑘|𝜎(𝑋).

𝑋−𝑚 1 1
87 On a par linéarité de l’espérance : 𝐸(𝑌) = 𝐸 ( ) = (𝐸(𝑋) − 𝐸(𝑚)) = × 0 = 0, donc Y est
𝜎 𝜎 𝜎
centrée.
𝑋 2 −2𝑚𝑋+𝑚2 1 1
Par ailleurs, 𝑉(𝑌) = 𝐸((𝑌 − 0)2 ) = 𝐸 ( )= ( 𝐸(𝑋 2 ) − 2𝑚2 + 𝑚2 ) = 𝑉(𝑋) = 1, donc
𝜎2 𝜎2 𝜎2
𝜎(𝑌) = √1 = 1 et Y est également réduite.

88 Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels tels que 𝑎 ≤ 𝑏. On a : {𝑋 ≤ 𝑏} = {𝑋 ≤ 𝑎} ∪ {𝑎 < 𝑋 ≤ 𝑏} avec {𝑋 ≤ 𝑎}


et {𝑎 < 𝑋 ≤ 𝑏} incompatibles, donc 𝑃(𝑋 ≤ 𝑏) = 𝑃(𝑋 ≤ 𝑎) + 𝑃(𝑎 < 𝑋 ≤ 𝑏), c’est-à-dire 𝐹𝑋 (𝑏) = 𝐹𝑋 (𝑎) +
𝑃(𝑎 < 𝑋 ≤ 𝑏). Or 𝑃(𝑎 < 𝑋 ≤ 𝑏) ≥ 0, donc 𝐹𝑋 (𝑏) ≥ 𝐹𝑋 (𝑎), ce qui prouve que 𝐹𝑋 est croissante (puisqu’elle
conserve l’ordre).
Valeurs de X −2 −1 0 2 3 5

Probabilités 0,1 0,15 0,05 0,3 0,25 0,15


89 1. On a : 𝐹𝑋 (𝑠) = 0 et 𝐹𝑋 (𝑡) = 1 car −4 et 4 sont respectivement les plus petite et plus grande valeurs
prises par X.
2. Pour la représentation graphique :
𝐹𝑋 = 0 sur ] − ∞; −4[ ; 𝐹𝑋 = 0,2 sur [−4; −1[ ; 𝐹𝑋 = 0,35 sur [−1; 2[ ; 𝐹𝑋 = 0,75 sur [2; 3[ ; 𝐹𝑋 = 0,95 sur
[3; 4[ et 𝐹𝑋 = 1 sur [4; +∞[ .

90 On observe que 55 des 70 impacts sont dans le disque ; les tirs étant aléatoires, la probabilité
d’atteindre une zone est proportionnelle à son aire, donc, pour un grand nombre de tirs, le rapport
(nombre de tirs dans le disque)/(nombre de tirs dans le carré) doit s’approcher du rapport (aire du
𝜋
disque)/ (aire du carré), c’est-à-dire de .
4

91
1. Soit 𝑚 la mise fixée pour jouer une partie et G le gain algébrique de Horion, en lambdas.
1 2 6 7 1 52
Apolline calcule 𝐸(𝐺) = ((𝑚 − 20) × + (𝑚 − 2) × +𝑚× )= 𝑚− .
5 15 15 15 5 75
Pour espérer gagner de l’argent ( et en comptant sur la présence d’un grand nombre de joueurs), il faut
52
que 𝐸(𝐺) > 0, c’est-à-dire : 𝑚 > 5 × .
75

52
Donc Horion doit fixer la mise à au moins lambdas (soit 3,5 lambdas environ).
15
1 52 23
2. Si la mise est fixée à 5 lambdas, on a : 𝐸(𝐺) = (5 − )= . Soit 𝑛 le nombre de joueurs
5 15 75
23 23
qu’envisage Apolline : une estimation du gain espéré est 𝑛 et on veut : 𝑛 ≥ 100, donc
75 75
75
𝑛 ≥ 100 × , c’est-à-dire 𝑛 ≥ 327.
23
Lots de chewing-gums
Objectifs généraux
Ce TP vise à introduire un résultat concernant les fluctuations d’échantillonnages, conformément
au programme officiel : on simule 𝑁 échantillons de taille 𝑛 d’une variable aléatoire, d’espérance
𝜇 et d’écart type 𝜎. On observe la proportion des cas où l’écart entre 𝑓 et 𝜇 est inférieur ou égal à
2𝜎
, où 𝑓 désigne la moyenne (ici la fréquence, puisqu’on est dans le cas d’une épreuve de Bernoulli)
√𝑛
d’un échantillon.
Complément graphique : Le fichier tableur fourni propose une représentation graphique
2𝜎 2𝜎
permettant de visualiser la dispersion des fréquences dans l’intervalle [𝜇 − ;𝜇 + ].
√𝑛 √𝑛

Éléments de corrigé
1. /
2. a. La valeur et la formule à saisir en B2 et C2 sont respectivement :
B2 : « =0.25 »
C2 : « =1-B2 »
b. Les formules à saisir en B4 et B5 sont respectivement :
B4 : « =B1*B2+C1*C2 »
B5 : « =RACINE(B2*(B4-B1)^2+C2*(B4-C1)^2) »
3. a. La formule (donnée dans l’énoncé) à saisir en I3 est :
I3 : « =SI(ALEA()<$C$2;0;1) »
b. /
c. Les formules à saisir en F3 et G3 sont respectivement :
F3 : « =SOMME(I3:GZ3) »
G3 : « =F3/$B$7 »
4. a. /
b. On constate que certaines boîtes ne contiennent pas exactement 25% de billes
blanches (parfois plus, parfois moins).
5. a. Les formules à saisir en B10 et B11 sont respectivement :
B10 : « =$B$4-2*$B$5/RACINE($B$7) »
B11 : « =$B$4+2*$B$5/RACINE($B$7) »
b. La formule (donnée dans l’énoncé) à saisir en H3 est :
H3 : « =SI(ET($B$10<=G3;G3<=$B$11);1;0) »
6. a. Les formules à saisir en B13 et B14 sont respectivement :
B13 : « =SOMME(H3:H102) »
B14 : « =B13/100 »
b. En simulant successivement des séries de 100 échantillons, on constate que
l’affirmation « pour au moins 95% des boîtes, la fréquence de billes blanches appartient
à l’intervalle I » n’est pas toujours vérifiée.
7. En simulant successivement des séries de 5000 échantillons, on constate que
l’affirmation « pour au moins 95% des boîtes, la fréquence de billes blanches appartient
à l’intervalle I » semble vérifiée.

1
1. Au cours de l’exécution de l’algorithme, la première instruction affecte une valeur à la
variable s puis une valeur est affectée à la variable s lors de chaque appel de la boucle
bornée donc n.
Au total, n+1 valeurs sont affectées successivement à la variable s.
2. Si on exécute cet algorithme pour n=2, les deux couples générés peuvent être identiques.
3. Le tableau complété est le suivant :

Itération x y z s m
1 2 4 6 6
2 5 6 11 17
3 4 2 6 23 7,66666666667
23
La valeur de m à la fin de l’algorithme est 3 , soit environ 7,6666666667.

2
1. On ne peut pas savoir combien de fois les instructions de la boucle vont être exécutées
puisque le nombre de passages dans la boucle dépend des valeurs renvoyées par la
fonction Python aléatoire randint(1,6).
2. Ce programme affiche le nombre de tirages supplémentaires pour affecter deux valeurs
différentes aux variables a et b.
3 Voici une proposition des fonctions à écrire, elles tiennent compte de l'exercice 4.
La fonction Python zip(liste1,liste2) est une fonction qui permet de combiner plusieurs
listes en une seule, de manière à rendre les itérations plus efficaces.

4 Voici une proposition des fonctions à écrire. La fonction Python zip(liste1,liste2) est une
fonction qui permet de combiner plusieurs listes en une seule, de manière à rendre les itérations
plus efficaces.

5 Dans la fonction Python ci-dessous, remplacer le mot « texte » par le texte suivant, également
disponible au téléchargement dans le manuel numérique.
ai hszjjditiou yld gihlalmi iqu boi tiusngi gi hszjjditiou buzazqii yld ebaiq hiqld gloq qiq
hnddiqynoglohiq ai tiqqlmi hszjjdi q nwuziou io dityalhlou hslkbi aiuudi gb tiqqlmi ndzmzola yld
boi aiuudi l gzqulohi jzri unbenbdq gb titi hnui gloq a ndgdi layslwiuzkbi
Avec l’analyse des fréquences suivante, le texte déchiffré est le suivant :
le chiffrement par decalage est une methode de chiffrement utilisee par jules cesar dans ses
correspondances le message chiffre s obtient en remplacant chaque lettre du message original
par une lettre a distance fixe toujours du meme cote dans l ordre alphabetique
Voici une proposition des fonctions à écrire :

Feu vert !

Visées pédagogiques
Ce TP permet d’étudier une situation à l’aide d’une approche fréquentielle réalisée à l’aide de
fonctions Python, et propose ensuite l’étude de cette situation à l’aide d’une modélisation par
une variable aléatoire.

Une loi binomiale qui ne dit pas son nom


1
Dans la partie B, la variable aléatoire 𝑋 suit une loi binomiale de paramètres 𝑛 = 3 et 𝑝 = 4, que
les élèves ne connaissent pas, mais la situation est suffisamment simple ici pour que cela ne soit
pas bloquant, notamment avec la construction de l’arbre, qui est de taille raisonnable.
Eléments de correction
PARTIE A
1) Les valeurs True et False correspondent respectivement à « Feu vert » et « Feu rouge ». La
fonction feu() renvoie un booléen indiquant si le feu rencontré est vert.
2) La fonction Python attendue est :

3) L’argument n correspond au nombre de trajets effectué par Nicolas, et les valeurs de la liste
renvoyée sont les nombres de feux verts rencontrés par Nicolas sur chaque trajet.
4) a)b) Les fonctions Python attendues sont :

(on pourrait aussi utiliser la fonction Python native sum() )


c) Les instructions à saisir sont :

5) a) La liste t est la liste des nombres de feux verts rencontrés par Nicolas sur plusieurs trajets.
La valeur renvoyée par la fonction est le nombre de trajets de cette liste pour lesquels Nicolas a
rencontré au moins un feu vert, c'est-à-dire pour lesquels il est à l’heure au lycée.
b) Les instructions à saisir sont (en réutilisant la liste créée en 4)c) ):

PARTIE B
1) Arbre de probabilités :
V
1
4 ̅=𝑅
V

1 3/4 V
V
1 4 1/4
̅=𝑅
V ̅=𝑅
V
4 V
3/4 3/4
̅=𝑅 V
V 1/4
3
1/4 ̅=𝑅
4 V V
3
̅=𝑅
V 3/4 V
4 1/4
̅=𝑅
V
3
4

2) a) La loi de probabilités de 𝑋 est donnée par les probabilités suivantes :


3 3 27 1 3 2 27 1 2 3 9
𝑃(𝑋 = 0) = (4) = 64 ; 𝑃(𝑋 = 1) = 3 × 4 × (4) = 64 ; 𝑃(𝑋 = 2) = 3 × (4) × (4) = 64 ;
1 3 1
𝑃(𝑋 = 3) = (4) = 64.
27 27 9 1 48 3
L’espérance de 𝑋 est donc 𝐸(𝑋) = 0 × 64 + 1 × 64 + 2 × 64 + 3 × 64 = 64 = 4.
b) La probabilité que Nicolas arrive à l’heure au lycée est :
27 37
𝑃(𝑋 ≥ 1) = 1 − 𝑃(𝑋 = 0) = 1 − 64 = 64.

1. Le contexte est le suivant : il manque deux parties à un joueur A pour l’emporter et trois
parties à un autre joueur B, pour l’emporter au moment de l’interruption d’un jeu de hasard.
D’abord, il est clair qu’il aurait fallu au maximum quatre parties supplémentaires pour que l’un
des deux joueurs l’emporte. Ce cas de figure est optimal car il est possible que B perde une partie
et gagne les trois suivantes.
Mais il est également possible que deux ou trois parties suffisent pour qu’il y ait un vainqueur.
Pascal pense qu’il faut tenir compte de toutes les issues (soit 24 = 16 issues) pour pouvoir
répartir équitablement le pot, ce à quoi Roberval objecte que, parmi ces 16 issues, il n’est pas
nécessaire de tenir compte de celles où la partie continuerait bien qu’il y ait déjà un vainqueur
(par exemple : A gagne les deux premières, B gagne les deux dernières).
2. Le point de vue de Roberval conduit à ne considérer que 10 cas ; par exemple :
cas 1 : A gagne les deux premières parties (et le jeu s’arrête) ;
cas 2 : A gagne la première partie, perd la seconde et gagne la troisième ;
cas 3 : A perd les deux premières parties et gagne les troisième et quatrième parties.
Or répartir équitablement signifie : répartir proportionnellement à la probabilité de gagner
au moment de l’interruption du jeu, ce qui suppose, de tenir compte de la probabilité de
chacun des 10 cas. Il ne serait pas équitable de considérer que les 10 cas évoqués ci-avant
sont équiprobables, comme semble le suggérer Roberval : par exemple, les cas 1,2 et 3 ont
1 1 1
pour probabilités respectives 4 , 8 et 16.
( voir aussi corrigé de l’exercice n°83, p.313)
pondération des probabilités
Réponse à la question conditionnelles)
d’ouverture p. 319
Pour une action d’une entreprise de ce 1. Puisque Karl connaissait la répartition
groupe achetée, notons respectivement A et des billets dans les chapeaux, il savait qu’en
C les événements « Le prix de l’action va tirant un billet du chapeau B, la probabilité
augmenter ou stagner » et « L’activité de qu’il soit gagnant était :
72 24
= 65.
l’entreprise va croître ». Les données sont 195
Comme Léonard a dû choisir au hasard
ainsi :
(ignorant la répartition des billets dans les
𝑃(𝐴) = 0,8, 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐶) = 0,15 et 𝑃𝐴 (̅̅̅ 𝐶 ) = 0,25.
chapeaux), la probabilité qu’il tire un billet
Et la question porte sur 𝑃𝐶 (̅̅̅ 𝐴 ). On a 1 45 1 24 1 36
d’abord, d’après la formule des probabilités gagnant était : × + × + × =
3 105 3 65 3 117
503
totales appliquée à la partition {𝐴, ̅̅̅ 𝐴 } de .
1365
l’univers : 𝑃(𝐶) = 𝑃(𝐴)𝑃𝐴 (𝐶) +
𝑃(̅̅̅
𝐴 )𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐶), soit 𝑃(𝐶) = 0,8 × (1 − Commentaire : à ce stade du chapitre, l’élève
0,25) + (1 − 0,8) × 0,15, d’où 𝑃(𝐶) = 0,63. ne connaît pas encore la formule des
𝑃(𝐶∩̅̅𝐴̅̅)
Comme 𝑃𝐶 (̅̅̅ 𝐴) = 𝑃(𝐶)
, avec 𝑃(𝐶 ∩ ̅̅̅
𝐴)= probabilités totales. Cette dernière
𝑃(̅̅̅
𝐴 ) × 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐶) = 0,2 × 0,15 = 0,03 : probabilité peut être comme la moyenne
1 des probabilités « sachant qu’on tire dans le
𝑃𝐶 (̅̅̅
𝐴 ) = 21.
chapeau A », « …dans le chapeau B »,
« …dans le chapeau C » puisque Léonard a
choisi le chapeau où il a tiré un billet au
hasard.
L’essentiel (concernant la probabilité que
Léonard tire un billet gagnant) est ici de
pointer la différence entre la situation
Chapeau bas, messieurs ! donnée et celle où tous les billets seraient
Activité d’introduction 10 p. 32 dans un même chapeau (choix d’un billet
parmi l’ensemble des 417 billets).
Prérequis 503 24
- Identifier une population référence ; Ainsi, comme 1365 < 65 , Léonard a raison de
- Déterminer la probabilité d’un dire qu’il avait moins de chance de gagner
événement dans un cadre que Karl, et il a aussi raison de concéder que
d’équiprobabilité. Karl a été beau joueur car, connaissant la
Objectif répartition des billets dans les chapeaux,
- Introduire la notion de probabilité pour tirer un billet gagnant, il avait intérêt à
conditionnelle ; tirer un billet du chapeau A : en effet,
- Préparer à l’introduction de la
formule des probabilités totales (par
- si on tire un billet du chapeau A, la
probabilité de tirer un billet gagnant est :
45 3
105
=7;
- si on tire un billet du chapeau B, la
24
probabilité qu’il soit gagnant est : 65 ;
- si on tire un billet du chapeau C, la
probabilité de tirer un billet gagnant est :
36 4
117
= 13 ;
4 24 3
et 13
< 65 < 7.
2. Connaissant la répartition des billets dans
les chapeaux, il est moins probable de tirer
un billet gagnant dans le chapeau C
4 1. a. On cherche 𝑃𝐴1 ∩𝐽1 (𝐵2 ∩ 𝐽2 ).
(probabilité 13 ) que dans les chapeaux A ou 𝑃(𝐴1 ∩𝐽1 ∩𝐵2 ∩𝐽2 ).
3 24 On a : 𝑃𝐴1 ∩𝐽1 (𝐵2 ∩ 𝐽2 ) = 𝑃(𝐴1 ∩𝐽1 )
=
B (probabilités 7 et 65 respectivement).
1 1 1 3
× × ×
L’affirmation de Karl est donc fondée. 2 4 2 10
1 1 ou, plus directement en
×
2 4
considérant la composition des deux
urnes après le tirage d’une première
L’urne élue boule jaune dans l’urne A : 𝑃𝐴1 ∩𝐽1 (𝐵2 ∩
Activité complémentaire 20 p. 37 1 3 3
𝐽2 ) = × , donc 𝑃𝐴1 ∩𝐽1 (𝐵2 ∩ 𝐽2 ) = .
2 10 20
Prérequis b. Il s’agit de comparer :
- Connaître la définition d’une - d’une part 𝑃𝐴1 ∩𝐽1 (𝐵2 ∩ 𝐽2 ) et
probabilité conditionnelle (et la 𝑃𝐴1 ∩𝐽1 (𝐴2 ∩ 𝐽2 ) ;
formule des probabilités - d’autre part 𝑃𝐵1 ∩𝐽1 (𝐵2 ∩ 𝐽2 ) et
composées) et savoir identifier une
𝑃𝐵1 ∩𝐽1 (𝐴2 ∩ 𝐽2 ).
telle probabilité ;
- Maîtriser les notions d’intersection
et de réunion d’événements. Commentaire : on peut être amené à
expliciter (ou suggérer) la distinction des
Objectif différents cas à un élève qui peinerait à
Présenter un cas où il n’y a pas symétrie s’approprier la question.
dans la succession des épreuves (non
indépendantes). 1 1 1
On a : 𝑃𝐴1 ∩𝐽1 (𝐴2 ∩ 𝐽2 ) = × = et
Notons respectivement 𝐴1 , 𝐴2 , 𝐵1 , 𝐵2 , 𝐽1 , 𝐽2 2 7 14
3 1
les événements : « l’urne A est choisie pour comme 𝑃𝐴1 ∩𝐽1 (𝐵2 ∩ 𝐽2 ) = 20 > 14
, si
le premier tirage », « l’urne A est choisie on peut continuer la partie après le
pour le second tirage », « l’urne B est choisie premier tirage et si la première
pour le premier tirage », « l’urne B est boule jaune a été tirée de l’urne A, il
choisie pour le second tirage », « la première est plus probable de gagner en tirant
boule tirée est jaune » et « la deuxième la seconde boule de l’urne B.
boule tirée est jaune ». La situation peut être 1
Par ailleurs, 𝑃𝐵1 ∩𝐽1 (𝐵2 ∩ 𝐽2 ) = 2 ×
modélisée par l’arbre : 2 1 1 1
= et 𝑃𝐵1 ∩𝐽1 (𝐴2 ∩ 𝐽2 ) = × =
9 9 2 4
1 1
8
> , donc si on peut continuer la
9
partie après le premier tirage et si la
première boule jaune a été tirée de
l’urne B, il est plus probable de
gagner en tirant la seconde boule de 1 3 5 3 3
c. 1 − ( 6 × 4 + 6 × 10) = 1 − (2×3×4 +
l’urne A. 5×3 1 1 3 5
Ainsi, quel que soit le cas, si on peut 3×2×5×2
) = 1 − (8 + 4) = 1 − 8 = 8
continuer la partie après le premier
tirage, il est plus probable de gagner
la partie en tirant la deuxième boule
2. a. 35 × (1 − 35)2 = 35 × 254 = 125
12

de l’autre urne. 1 1 2 1 3 1 1 1 7
b. 2 + (2) + (2) = 2 + 4 + 8 = 8
3 2 1 15
2. Il s’agit de comparer : c. 1 − (1 − 4) = 1 − 16 = 16
𝑃𝐴1 ((𝐽1 ∩ 𝐴2 ∩ 𝐽2 ) ∪ (𝐽1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐽2 )) et 1 1 2 1 1 1 2 1 1 1
d. ( − ) − × =( ) − = − =
𝑃𝐵1 ((𝐽1 ∩ 𝐴2 ∩ 𝐽2 ) ∪ (𝐽1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐽2 )). 2 ∗6 2 6 3 12 9 12
1
36
Commentaire : comparer la probabilité (non
conditionnelle) de gagner et d’avoir tiré la
première boule dans l’urne A avec celle de 3. a. 12 + 107 − 12 × 107 = 2420 − 207 = 1720
gagner et d’avoir tiré la première boule dans 3 1 3 1 14 3 11
b. + − × = − =
5 3 5 3 15 15 15
l’urne B conduit à la même conclusion 4 7 5 1 1 3
puisqu’au départ, il y a équiprobabilité des c. 1 − 5 × 8 × 14 = 1 − 2 × 2 = 4
5 3 8 2 7
choix possibles de l’urne. d. 1 − 6 × 10 × 9 = 1 − 9 = 9

Pour 𝑃𝐴1 ((𝐽1 ∩ 𝐴2 ∩ 𝐽2 ) ∪ (𝐽1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐽2 )), on 3 2


×
4 3 1 10 5
a: 4. a. 9 = × =
2 9 9
10
𝑃𝐴1 ((𝐽1 ∩ 𝐴2 ∩ 𝐽2 ) ∪ (𝐽1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐽2 )) = 5 1
× 5 5
7 4
𝑃𝐴1 ((𝐽1 ∩ 𝐴2 ∩ 𝐽2 )) + 𝑃𝐴1 ((𝐽1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐽2 )), b. 1 = 28 × 2 = 14
2
soit 𝑃𝐴1 ((𝐽1 ∩ 𝐴2 ∩ 𝐽2 ) ∪ (𝐽1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐽2 )) =
1 1 1 1 1 3 31
× 2 × 7 + 4 × 2 × 10 = 560 .
4
Pour 𝑃𝐵1 ((𝐽1 ∩ 𝐴2 ∩ 𝐽2 ) ∪ (𝐽1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐽2 )), on
5. Les boules blanches numérotées
4 3 4
a: représentent 5 des 4 des boules, donc 5 ×
3 3
𝑃𝐵1 ((𝐽1 ∩ 𝐴2 ∩ 𝐽2 ) ∪ (𝐽1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐽2 )) = = 5 des boules de l’urne.
4
𝑃𝐵1 ((𝐽1 ∩ 𝐴2 ∩ 𝐽2 )) + 𝑃𝐵1 ((𝐽1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐽2 )),
soit 𝑃𝐵1 ((𝐽1 ∩ 𝐴2 ∩ 𝐽2 ) ∪ (𝐽1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐽2 )) =
3
×
1
× +
1 3
×
1
× =
2 17
>
31
.
6. a. 10 % de 40 % : 100
10 40
× 100 = 0,1 × 0,4 =
10 2 4 10 2 9 240 560 40
Connaissant la composition des deux urnes, 0,04 = 100, soit 40 %
15 60 3 3 9
donc ces deux probabilités, pour gagner, on b. 15 % de 60 % : × = × = ,
100 100 20 5 100
a intérêt à choisir l’urne B pour le premier soit 9 %
tirage. 20 90 2 9 18
c. 20 % de 90 % : 100 × 100 = 10 × 10 = 100,
donc 18 %

7. Dans une population, 35 des personnes


1. a. 1 − 100
30 5 5×6 5 5
× 6 = 1 − 20×5 × 6 = 1 − 20 = présentent des troubles de la vue, dont le
1 3 quart sont myopes.
1− = 1. Les données numériques sont, en
4 4
1 2 1 3 2 3 1 2 2 3 3 60 1 25
b. 4 × 3 + 3 × 4 + 3 × 4 + 4 × 3 = 12 + 12 + pourcentages : 5 = 100 donc 60 % et 4 = 100,
6 2 13
+ 12 = 12 soit 25 %.
12
2. Le pourcentage de personnes myopes
dans cette population est :
60
×
25
=
15 13.
100 100 100
donc 15 %.

8. a. 34 de 60 % : 34 × 100
60 45
= 100, donc 45 %
2 2 45 30
b. 3 de 45 % : 3 × 100 = 100 , soit 30 %
20
7 7 14
c.10 de 20 % : 10 × 100
100
, soit 14 %

9. Notons respectivement N, P, Q les


nombres de personnes du groupe ayant
moins de 40 ans, moins de 30 ans et moins
de 20 ans.
75 15
On sait que Q = 100 P et Q = 100 N, donc
75 15 P 15 20
100
P = 100 N, et N
= 75 = 100 donc le
pourcentage des moins de 30 ans parmi les
moins de 40 ans est 20 %.

10. Le pourcentage des journées de cette


période que représentent les journées d’été
60 35 15
ensoleillées est : 100 × 100 = 100, soit 15 %
des journées de la période.

11. Soit 𝑥 le pourcentage de filles parmi


les élèves de première de ce lycée ; on a
𝑥 25 15 𝑥 15 60
100
× 100 = 100, d’où 100
= 25 = 100 : 60 %
des élèves de 1re de ce lycée sont des filles.

12. 1. ̅𝑅̅̅̅ ∩ 𝐵 est l’événement : « Cette


personne se connecte plus de deux jours par
semaine et cette personne est connectée 14. 1. On a : 𝐴 = ̅̅̅̅
𝑀 ∩ 𝑆 ; 𝐵 = 𝑀 ∩ ̅̅̅
𝑆 ;
tous les jours », donc aussi « Cette personne 𝐶 = 𝑀 ∪ ̅̅̅
𝑆.
est connectée tous les jours » : ̅̅𝑅̅̅ ∩ 𝐵 = 𝐵 2. L’événement ̅̅̅
𝐴 est : « Cette personne est
(car ̅̅𝑅̅̅ ⊂ 𝐵). majeure ou n’est pas en bonne santé » et se
Par ailleurs, ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐵 ∪ 𝑅 est l’événement : « Cette note 𝑀 ∪ ̅̅̅
𝑆 ;
personne se connecte entre 3 et 6 six jours L’événement ̅̅𝐵̅̅ est : « Cette personne est
par semaine ». mineure ou est en bonne santé » et se note :
2. ̅̅𝐵̅̅ est l’événement : « Cette personne ̅̅̅̅
𝑀 ∪𝑆;
n’est pas connectée tous les jours », donc les L’événement ̅̅̅
𝐶 est : « Cette personne est
issues de R sont toutes dans 𝐵 : 𝑅 ⊂ ̅̅𝐵̅̅. Il mineure et est en bonne santé » et se note :
suit que 𝑃(̅̅𝐵̅̅) ≥ 𝑃(𝑅). ̅̅̅̅
𝑀 ∩ 𝑆.
entre 15 et 18 ans, donc ils représentent la
15. On a : 𝑃(̅̅̅𝐴 ) = 1 − 𝑃(𝐴) = 1 − 0,4 = 216 27
proportion 320 = 40 de l’ensemble.
0,6 ; 𝑃(̅̅𝐵̅̅) = 1 − 𝑃(𝐵) = 1 − 0,55 = 0,45 .
b. Il y a 96 membres qui pratiquent le rugby
D’après la formule du crible :
dont 64 ont entre 15 et 18 ans, d’où la
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,4 + 0,55 − 0,7 = 0,25 64 2
proportion : 96 = 3.
88
16. On a : 𝑃(𝐵) = 1 − 𝑃(̅̅𝐵̅̅) = 1 − 15 = 45 ; c. On obtient de même la proportion : 184 =
11
d’après la formule du crible : 𝑃(𝐴) = 23
;
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) + 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) − 𝑃(𝐵) donc 𝑃(𝐴) = d. On obtient de même la proportion :
1 9 4 7 (40+32+96) 168 3
4
+ − =
10 5
(ou 0,35) ; enfin, 𝑃(̅̅̅
20
𝐴)= 224
= 224 = 4 .
7 13
1 − 𝑃(𝐴) = 1 − 20 = 20 (ou 0,65).
21. 1. La probabilité qu’une personne qui
17. On a : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) − 𝑃(𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅) = pratique le volley-ball soit âgée de plus de
32 32 4
0,8 − 0,3 = 0,5. 18 ans est : 32+56 = 88 = 11 .
2. La probabilité qu’une personne qui a plus
de 18 ans pratique le volley-ball est :
18. 1. Soit 𝑝 la probabilité d’obtenir 3 en 32 32 4
= 104 = 13.
2 2 32+32+40
lançant ce dé : on a + + 2𝑝 = 1, donc
10 3
1 26 1
𝑝 = 2 ( 1 − 30) = 15 . Les probabilités
22. 1. a. Les 34 de 70 % de 160
d’obtenir 3 ou d’obtenir 4 en lançant ce dé 3 70
1 représentent : × × 160 = 84 personnes
sont égales à . 4 100
15
sucrent leur café.
2. La probabilité que le résultat du lancer 30
1 1 1 b. Il y a 160 × 100 = 48 personnes qui
soit au moins égale à 3 est : 10 + 3 + 15 =
48
15 1 boivent du thé, donc = 24 le sucrent ;
= . 2
30 2
ainsi, 24 + 84 = 108 personnes sucrent leur
boisson.
19. 1.a. La proportion de dés argentés 2. La proportion de ceux qui sucrent leur
1 1 1 café parmi ceux qui sucrent leur boisson est
dans le sachet est : 1 − 2 − 3 = 6 . 84 7
donc : 108 = 9 .
b. La proportion de dés rouges qui ne sont
1
pas en bois dans ce sachet est : 2 × (1 −
1
)
3
= 8. 23. 1. Le pourcentage des pièces de 1
4
centime fabriquées avant 2016 dans la boîte
c. La proportion de dés qui ne sont pas en 1 75 15
3 1 13 est : × 100 = 100 , soit 15 %.
bois est : 8 + 6 = 24 . 5
2. Les pièces de 1 centime représentent
2. On veut 𝑃(𝐷 ∪ 𝑅) : d’après la formule du
20 % des pièces de la boîte, donc celles
crible, on a : 𝑃(𝐷 ∪ 𝑅) = 𝑃(𝐷) + 𝑃(𝑅) −
13 1 3 16 2 fabriquées avant 2016 parmi les pièces de 1
𝑃(𝐷 ∩ 𝑅) = 24 + 2 − 8 = 24 = 3 (ou bien : 15
100 3
𝑃(𝐷 ∪ 𝑅) = 1 − 𝑃(𝐵) avec 𝐵 : « Le dé tiré centime représentent : 20 = des pièces de
4
1 2 100
est blanc » soit : 𝑃(𝐷 ∪ 𝑅) = 1 − = ). 1 centime, c’est-à-dire 75 %.
3 3

20. a. Le nombre de membres de cette


association est 320 (en additionnant tous
les effectifs) et il y a 216 membres qui ont
sont pas indépendants.
On peut aussi répondre en trouvant une
situation qui fait lieu à un contre-exemple…
p.323
L’égalité 𝑃𝐴 (𝐵) = 𝑃𝐵 (𝐴) signifie par
𝑃(𝐴∩𝐵) 𝑃(𝐴∩𝐵)
définition que 𝑃(𝐴)
= 𝑃(𝐵)
, c’est-à-dire :
p.324
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵)𝑃(𝐵) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵)𝑃(𝐴) soit 𝑃(𝐴 ∩
Considérons par exemple l’expérience
𝐵)(𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴)) = 0. aléatoire consistant à lancer deux fois une
Ainsi, 𝑃𝐴 (𝐵) = 𝑃𝐵 (𝐴) si et seulement si A et pièce de monnaie équilibrée et notons 𝐴 et
B ont la même probabilité (non nulle) ou 𝐵 les événements respectifs : « le résultat du
bien, dans le cas où aucune issue n’est de premier lancer est pile » et « les deux
probabilité nulle, si A et B sont lancers ont donné pile ». Les deux lancers
incompatibles (car alors les issues sont étant indépendants, la probabilité d’obtenir
équiprobables, donc 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0 équivaut Pile au second lancer sachant qu’on a
à A et B incompatibles). 1
obtenu Pile au premier lancer est 𝑃𝐴 (𝐵) = 2
Dans le cas contraire (si 𝑃(𝐴) ≠ 𝑃(𝐵) et 𝐴 et
𝐵 non incompatibles), on a : 𝑃𝐴 (𝐵) ≠ 𝑃𝐵 (𝐴). et celle d’obtenir deux fois Pile est 𝑃(𝐵) =
1 2 1
On peut aussi répondre en trouvant une ( ) = donc 𝑃𝐴 (𝐵) ≠ 𝑃(𝐵).
2 4
situation qui fait lieu à un contre-exemple…

p.324
p.323 On reprend le contexte et les notations du
L’égalité 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃𝐴 (𝐵) signifie par STOP-ERREURS précédents.
définition que 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) =
𝑃(𝐴∩𝐵)
, c’est-à- Par indépendance des deux lancers, on a
𝑃(𝐴) 1 𝑃(̅̅𝐴̅̅∩𝐵)
dire à 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0 ou 𝑃(𝐴) = 1 donc si 𝑃𝐴 (𝐵) = ; comme 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) = , avec
2 𝑃(̅̅𝐴̅̅)
1
aucune issue n’est de probabilité 𝑃(̅̅̅
𝐴)= et 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩ 𝐵) = 0 (on ne peut
2
nulle, 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃𝐴 (𝐵) à condition que A et
pas obtenir deux fois Pile si le premier
B soient incompatibles ou que 𝐴 soit
lancer n’a pas donné Pile), on a : 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) = 0
l’univers. 1
donc 𝑃𝐴 (𝐵) + 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) = 2 ; or, par
Ainsi, par exemple, si aucune issue n’est de
probabilité nulle, si de plus 𝐴 et 𝐵 sont non indépendance des deux lancers, 𝑃(𝐵) =
incompatibles et si enfin 𝐴 n’est pas 1 2 1
(2) = 4, donc on a : 𝑃𝐴 (𝐵) + 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) ≠
l’univers, alors 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≠ 𝑃𝐴 (𝐵).
𝑃(𝐵).
On peut aussi répondre en trouvant une
situation qui fait lieu à un contre-exemple…

p.324
On reprend le contexte et les notations des
STOP-ERREURS précédents.
p.323 1 1
On a alors : 1 − 𝑃𝐴 (𝐵) = 1 − 2 = 2 et
Il s’agit ici de ne pas confondre
« indépendants » et « incompatibles ». 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) = 0, donc 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) ≠ 1 − 𝑃𝐴 (𝐵).
Si 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0, avec par exemple 𝑃(𝐴) ≠ 0
et 𝑃(𝐵) ≠ 0, alors 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) ≠ 0, donc
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≠ 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵).
Dans ce cas, 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0 mais 𝐴 et 𝐵 ne
3. Comme 𝑃 est une probabilité, 𝑃(𝐴) ≥
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≥ 0, donc, puisque 𝑃(𝐴) > 0 :
pour tout événement 𝐵, 1 ≥ 𝑃𝐴 (𝐵) ≥ 0 : 𝑃𝐴
24. est à valeurs dans [0 ; 1].
1. a. L’indépendance de̅̅̅ 𝐴 et 𝐵 signifie par Soit 𝐵 et 𝐶 deux événements incompatibles :
𝑃(𝐴∩(𝐵∪𝐶)) 𝑃((𝐴∩𝐵)∪(𝐴∩𝐶))
définition que 𝑃(̅̅̅ 𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(̅̅̅ 𝐴 )𝑃(𝐵) 𝑃𝐴 (𝐵 ∪ 𝐶) = 𝑃(𝐴)
= 𝑃(𝐴)
̅̅̅
b. Comme 𝐵 = (𝐵 ∩ 𝐴 ) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) avec 𝐵 ∩ d’après 2. ; or 𝐴 ∩ 𝐵 et 𝐴 ∩ 𝐶 sont
̅̅̅
𝐴 et 𝐵 ∩ 𝐴 incompatibles (puisque incompatibles car respectivement contenus
respectivement contenus dans A et ̅̅̅ 𝐴 , qui dans 𝐵 et 𝐶 qui n’ont aucune issue en
n’ont aucune issue en commun), par commun, donc, 𝑃 étant une probabilité, on
définition d’une probabilité : 𝑃(𝐵) = a:
𝑃(𝐵 ∩ ̅̅̅ 𝐴 ) + 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴). 𝑃((𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶)) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) + 𝑃(𝐴 ∩
Or 𝐴 et 𝐵 sont indépendants, donc 𝑃(𝐵 ∩ 𝑃(𝐴∩𝐵) 𝑃(𝐴∩𝐶)
𝐴) = 𝑃(𝐴)𝑃(𝐵), d’où 𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴)𝑃(𝐵) = 𝐶), d’où 𝑃𝐴 (𝐵 ∪ 𝐶) = 𝑃(𝐴)
+ 𝑃(𝐴) ,
𝑃(𝐵 ∩ ̅̅̅ 𝐴 ) et, en factorisant : 𝑃(𝐵)(1 − soit enfin 𝑃𝐴 (𝐵 ∪ 𝐶) = 𝑃𝐴 (𝐵) + 𝑃𝐴 (𝐶).
𝑃(𝐴)) = 𝑃(𝐵 ∩ ̅̅̅ 𝐴) Ainsi, 𝑃𝐴 est bien une probabilité sur
c. Par propriété d’une probabilité, 1 − l’univers considéré.
𝑃(𝐴) = 𝑃(̅̅̅ 𝐴 ), donc, d’après b., 𝑃(̅̅̅𝐴 ∩ 𝐵) =
𝑃(̅̅̅
𝐴 )𝑃(𝐵) et ̅̅̅
indépendants.
𝐴 et 𝐵 sont bien 26.
2. Si ̅̅̅
𝐴 et 𝐵 sont indépendants, d’après la 1. Par définition, si 𝐴 et 𝐵 sont
question 1, l’événement contraire de ̅̅̅ 𝐴 et 𝐵 indépendants, on a : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴)𝑃(𝐵),
sont également indépendants, autrement 𝑃(𝐴∩𝐵) 𝑃(𝐴)𝑃(𝐵)
donc 𝑃𝐴 (𝐵) = = , c’est-à-
𝑃(𝐴) 𝑃(𝐴)
dit : 𝐴 et 𝐵 sont indépendants.
3. On applique deux fois le résultat obtenu dire 𝑃𝐴 (𝐵) = 𝑃(𝐵).
en 1 : d’abord, l’indépendance de 𝐴 et 𝐵 2. Réciproquement, 𝑃𝐴 (𝐵) = 𝑃(𝐵) signifie
𝑃(𝐴∩𝐵)
implique celle de ̅̅̅ 𝐴 et 𝐵 qui elle implique que 𝑃(𝐴)
= 𝑃(𝐵), donc en multipliant les
̅̅̅
celle de 𝐴 et de l’événement contraire de 𝐵, deux membres par 𝑃(𝐴), cela entraîne que
c’est-à-dire de ̅̅̅ 𝐴 et ̅̅𝐵̅̅. 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴)𝑃(𝐵) et prouve que 𝐴 et 𝐵
sont indépendants.
25.
1. On a : 𝑃(𝐴) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) + 𝑃(𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅) 27.
avec 𝑃(𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅) ≥ 0 car 𝑃 est une
probabilité, donc 𝑃(𝐴) ≥ 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵). 1. Comme {𝐴1 , 𝐴2 , … , 𝐴𝑘 } est une partition
2. Soit 𝜔 une issue de 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶) : alors 𝜔 de l’univers Ω,on a : Ω = 𝐴1 ∪ 𝐴2 ∪ … ∪ 𝐴𝑘 ,
est dans A et dans 𝐵 ∪ 𝐶, donc elle est dans donc toute issue de 𝐵 est dans un des
𝐴 et dans 𝐵 ou 𝐶, c’est-à-dire dans 𝐴 et 𝐵 ou événements 𝐴𝑖 pour un entier 𝑖 tel que 1 ≤
sinon, dans 𝐴 et 𝐶 : ainsi, 𝜔 est dans (𝐴 ∩ 𝑖 ≤ 𝑘, donc dans un des événements 𝐵 ∩ 𝐴𝑖
𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶) ; pour un entier 𝑖 tel que 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘 : ainsi, 𝐵
Soit 𝜔 une issue de (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶) : alors est inclus dans (𝐵 ∩ 𝐴1 ) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴2 ) … ∪
𝜔 est dans 𝐴 et 𝐵 ou bien dans 𝐴 et 𝐶 ; si elle (𝐵 ∩ 𝐴𝑘 ) ; comme pour tout 𝑖 entier tel que
n’est pas dans 𝐴 et 𝐵, elle est donc 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘, les issues de 𝐵 ∩ 𝐴𝑖 sont en
nécessairement dans 𝐴 et 𝐶, donc dans 𝐴 et particulier toutes dans 𝐵, par double
dans 𝐵 ∪ 𝐶 et si elle est dans 𝐴 et 𝐵, elle est inclusion, on obtient : 𝐵 = (𝐵 ∩ 𝐴1 ) ∪
dans A et dans 𝐵 ∪ 𝐶. Ainsi, dans tous les (𝐵 ∩ 𝐴2 ) … ∪ (𝐵 ∩ 𝐴𝑘 ).
cas, 𝜔 est dans 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶). 2. Comme {𝐴1 , 𝐴2 , … , 𝐴𝑘 } est une partition
Par double inclusion, on a donc : de l’univers, les événements 𝐵 ∩ 𝐴1 , 𝐵 ∩
𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶) 𝐴2 , … , 𝐵 ∩ 𝐴𝑘 sont deux à deux
incompatibles car respectivement inclus 𝑃(𝐴) = 0, 𝐴 ne contient aucune issue et
dans les événements 𝐴1 , 𝐴2 , … , 𝐴𝑘 qui sont alors ̅̅̅
𝐴 est égal à l’univers ; et si 𝑃(̅̅̅
𝐴 ) = 0,
deux à deux disjoints : si 𝑖 et 𝑗 sont deux alors 𝐴 est égal à l’univers.
entiers tels que 𝑖 ≠ 𝑗 et 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘 , 1 ≤ 𝑗 ≤
𝑘, on a (𝐵 ∩ 𝐴𝑖 ) ∩ (𝐵 ∩ 𝐴𝑗 ) = 𝐵 ∩ 𝐴𝑖 ∩ 𝐴𝑗
qui ne contient aucune issue puisque 𝐴𝑖 et
30.
𝐴𝑗 sont incompatibles. 1. On constate à la lecture d’un arbre de
On en déduit que 𝑃((𝐵 ∩ 𝐴1 ) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴2 ) … ∪ dénombrement donnant toutes les issues de
(𝐵 ∩ 𝐴𝑘 )) = 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴1 ) + 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴2 ) + ⋯ + l’univers que les événements {𝑋 = 0} et
𝑃(𝐵 ∩ 𝐴𝑘 ), donc, d’après 1., que 𝑃(𝐵) = {𝑋 = 3} sont chacun composés d’une seule
(𝐵 ∩ 𝐴1 ) + 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴2 ) + ⋯ + 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴𝑘 ). issue et que les événements {𝑋 = 1} et
Enfin, pour tout entier 𝑖 tel que 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘, {𝑋 = 2} sont chacun composés de trois
par définition, 𝑃𝐴𝑖 (𝐵) =
𝑃(𝐵∩𝐴𝑖 )
, donc 𝑃(𝐵 ∩ issues.
𝑃(𝐴𝑖 ) 2. Les huit issues de l’univers étant
𝐴𝑖 ) = 𝑃(𝐴𝑖 )𝑃𝐴𝑖 (𝐵), d’où : équiprobables, on obtient la loi :
𝑃(𝐵) = 𝑃(𝐴1 )𝑃𝐴1 (𝐵) + 𝑃(𝐴2 )𝑃𝐴2 (𝐵) + ⋯ Valeurs 𝑥𝑗 de 𝑋 0 1 2 3
+ 𝑃(𝐴𝑘 )𝑃𝐴𝑘 (𝐵)
Probabilités 𝑝𝑗 1 3 3 1
8 8 8 8
28.
3. On en déduit que l’espérance de 𝑋 est :
1. La formule des probabilités composées 1 3 3
𝐸(𝑋) = 0 × + 1 × + 2 × + 3 × = =
1 12
(conséquence immédiate de la définition de 8 8 8 8 8
1,5
la probabilité d’un événement sachant un
Si on lance un grand nombre de fois une
autre) permet de dire que pour tout entier 𝑖
pièce de monnaie équilibrée, on peut
compris entre 1 et 𝑘, on a :
s’attendre (en vertu de la loi faible des
𝑃(𝐴 ∩ 𝐶𝑖 ) = 𝑃(𝐴)𝑃𝐴 (𝐶𝑖 )
grands nombres) à ce que les fréquences
2. On a : (𝐴 ∩ 𝐶1 ) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶2 ) ∪ … ∪ (𝐴 ∩
des « pile » et des « face » obtenus soient
𝐶𝑘 ) = 𝐴 1
3. Ainsi, 𝑃𝐴 (𝐶1 ) + 𝑃𝐴 (𝐶2 ) + ⋯ + 𝑃𝐴 (𝐶𝑘 ) = « assez proches » de 2 ;en groupant ces
𝑃(𝐴∩𝐶1 ) 𝑃(𝐴∩𝐶 ) 𝑃(𝐴∩𝐶 ) lancers par séries de 3 consécutifs (quitte à
𝑃(𝐴)
+ 𝑃(𝐴)2 + ⋯ + 𝑃(𝐴)𝑘
ne pas tenir compte des résultats d’un ou
soit 𝑃𝐴 (𝐶1 ) + 𝑃𝐴 (𝐶2 ) + ⋯ + 𝑃𝐴 (𝐶𝑘 ) = deux de ces nombreux lancers, ce n’a qu’une
𝑃(𝐴∩𝐶1 )+𝑃(𝐴∩𝐶2 )+⋯+𝑃(𝐴∩𝐶𝑘 )
𝑃(𝐴) influence négligeable sur la moyenne) la
et comme les événements (𝐴 ∩ 𝐶𝑖 )𝑖=1,…,𝑘 fréquence des « pile » obtenus par groupe
3
sont deux à deux disjoints (du fait que sera donc « assez proche » de 2 .
{𝐶1 , 𝐶2 , … , 𝐶𝑘 } est une partition de l’univers),
à l’aide du résultat donné en 2., on obtient :
𝑃(𝐴)
𝑃𝐴 (𝐶1 ) + 𝑃𝐴 (𝐶2 ) + ⋯ + 𝑃𝐴 (𝐶𝑘 ) = 𝑃(𝐴) = 1.

29. 1. Dire que A et B sont indépendants


signifie que 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵).
Par définition de l’indépendance de deux
événements et du fait que 𝑃(̅̅̅𝐴)=1−
̅̅̅
𝑃(𝐴), dire que 𝐴 et 𝐴 sont indépendants
2. Par exemple, deux tirages avec remise
conduit à 𝑃(𝐴)𝑃(̅̅̅𝐴 ) = 0, ce qui équivaut à de boules dans une urne ou bien deux
𝑃(𝐴) = 0 ou 𝑃(̅̅̅
𝐴 ) = 0 ; comme les issues lancers de la même pièce de monnaie ou
de l’univers sont supposées équiprobables, bien deux lancers du même dé ou bien…sont
aucune n’est de probabilité nulle, donc si deux épreuves indépendantes.
10. Par indépendance de A et B : 𝑃(𝐴 ∩
3. Par définition, comme A et B sont de 4 5 1
𝐵) = × = ; on en déduit que 𝑃(𝐴 ∪
𝑃(𝐴∩𝐵) 5 8 2
probabilités non nulles : 𝑃𝐴 (𝐵) = , 4 5 1 37
𝑃(𝐴) 𝐵) = 5
+8 − 2
= 40.
donc en échangeant les rôles de A et B :
𝑃(𝐵∩𝐴) 𝑃(𝐴∩𝐵)
𝑃𝐵 (𝐴) = = .
𝑃(𝐵) 𝑃(𝐵) 11. 1.Comme B et A sont indépendants,
par propriété, ̅̅𝐵̅̅ et A aussi, donc 𝑃(𝐴 ∩
4. Si 𝑃(̅̅̅𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(̅̅̅𝐴 ) × 𝑃(𝐵), par ̅̅𝐵̅̅) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(̅̅𝐵̅̅) ; or 𝑃(̅̅𝐵̅̅) = 1 −
1 4 1 1
définition, ̅̅̅
𝐴 et 𝐵 sont indépendants, donc, 𝑃(𝐵) = 4, donc 𝑃(𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅) = 5 × 4 = 5 .
par proposition, le contraire de ̅̅̅
𝐴 , c’est-à- ̅̅̅ sont indépendants, donc ̅̅̅
2. A et ̅𝐵 𝐴 et ̅̅𝐵̅̅
dire A et B sont indépendants. ̅̅̅ ̅̅̅
aussi, d’où 𝑃( 𝐴 ∩ 𝐵 ) = 𝑃( 𝐴 ) × 𝑃(̅̅𝐵̅̅) =
̅̅̅̅
4 1 1
(1 − 5) × 4 = 20 .
5. Une partition de l’univers Ω est un
ensemble d’événements deux à deux
incompatibles dont la réunion est égale à
12. Comme A et B sont indépendants, on
l’univers. a:
1
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) 5 1 10 2
𝑃(𝐵) = = = × =
6. Par exemple : {𝐴, ̅̅̅𝐴 } (ou aussi {𝐵, ̅̅𝐵̅̅} ) 𝑃(𝐴) 7
1 − 10 5 3 3
est une partition de l’univers.

13. On a : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,15 + 0,6 − 0,66 =


7. A et B sont indépendants si et seulement 0,09 et 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) = 0,15 × 0,6 = 0,09 ;
si 𝑃𝐴 (𝐵) = 𝑃(𝐵). comme 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵), par
définition, A et B sont indépendants.
8. La formule des probabilités totales
écrite avec 𝑃(𝐵) en utilisant la partition 14. (a) 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) = 12 × 12 = 14 et
{𝐴, ̅̅̅
𝐴 } est : 1
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 2 : 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) ≠ 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵)
𝑃(𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝐵) + 𝑃(̅̅̅ 𝐴 ) × 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵)
donc A et B sont non indépendants ;
3 5 1
(b) 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) = 5 × 6 = 2 donc ici
𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) : A et B sont
indépendants ;
1 2 1
(c) 𝑃(̅̅̅
𝐴 ) × 𝑃(𝐵) = × = et 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩
9. A et B sont indépendants, donc : 𝑃(𝐴 ∩ 1
𝐵) = 10 donc 𝑃(̅̅̅
4 5
𝐴 ) × 𝑃(𝐵) = 𝑃(̅̅̅
10
𝐴 ∩ 𝐵) :
𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵). ̅̅̅
2 3 1 𝐴 et 𝐵 sont donc indépendants et alors, par
1. Ainsi : a. 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 3 × 4 = 2 ; propriété, le contraire de ̅̅̅
𝐴 , c’est-à-dire 𝐴
9 5 3
b. 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 10 × 6 = 4 . et B sont indépendants.
2. Comme 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) , on a :
𝑃(𝐴) =
𝑃(𝐴∩𝐵)
𝑃(𝐵)
; d’où : 15. Comme les deux tirages sont avec
1
1 6 3 remise, ces deux épreuves sont
2
a. 𝑃(𝐴) = 5 =2×5=5 indépendantes, donc la probabilité que les
6
2 2 4
8
8 3 4 deux boules soient rouges est × = .
15 5 5 25
b. 𝑃(𝐴) = 2 = 15 × 2 = 5
3
16. Les deux lancers sont indépendants et
à chaque lancer la probabilité de ne pas
2
obtenir un multiple de 3 est 3, donc la
probabilité de n’obtenir aucun multiple de 3
2 2 4
est : (3) = 9.

17. On a : 𝑃(𝐻) = 1830 = 35 , 𝑃(𝐼) = 9+3


30
2
=5
Les deux lancers étant indépendants, dans
6
donc 𝑃(𝐻 ∩ 𝐼) = 25 et comme 𝑃(𝐻 ∩ 𝐼) = chaque cas, on a : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵)
3 1 6
= 10 ≠ 25 : H et 𝐼 ne sont pas et 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅) = 𝑃(̅̅̅
𝐴 ) × 𝑃(̅̅𝐵̅̅). Donc :
30
2 - dans la situation 1 (arbre 1) : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) =
indépendants (ou aussi : 𝑃(𝐼) = 5 et 𝑃𝐻 (𝐼) = 1 1 1
̅̅̅) = 2 × 5 = 5 ;
3
× =
6 18
et 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩ ̅𝐵 3 6 9
3 1 2
= 6 ≠ 5 donc…). 1 1 1
18 - dans la situation 2 : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = × =
2 3 6
1 2 1
et 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅) = 2 × 3 = 3 ;
18. Comme il y a deux lancers, 5
- dans la situation 3 : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 6 × 6 = 36
5 25

l’événement contraire de 𝑀 est : ̅̅̅̅


𝑀 : « On a 1 1 1
obtenu deux fois le numéro 2 ». À chaque et 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅) = 6 × 6 = 36 ;
5 1 5
lancer, la probabilité d’obtenir 2 est égale à - dans la situation 4 : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = × =
2 1 6 2 12
= , donc par indépendance des et (̅̅̅
1 1
𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅) = × =
1
.
6 3
6 2 12
1 2 1
lancers : 𝑃(̅̅̅̅
𝑀 ) = ( ) = et on en déduit
3 9
que 𝑃(𝑀) = 1
1
− = .
9
8
9 20. 1.
19. 1. Pour l’arbre 1 : A : « Le résultat du
premier lancer est un multiple de 3 » et B :
« Le résultat du second lancer est 6 »
Pour l’arbre 2 : A : « Le résultat du premier
lancer est pair » et B : « Le résultat du 8 12 1 3 3
second lancer est un multiple de 3 » 2. On a : 𝑃(𝐶 ∩ 𝐹) = × = × = et
32 32 4 8 32
24 20 3 5 15
Pour l’arbre 3 : A : « Le résultat du premier 𝑃(̅̅̅
𝐶 ∩ ̅̅̅
𝐹 ) = 32 × 32
= 4
× 8
= 32
.
lancer est différent de 1 » et B : « Le résultat
du second lancer est différent de 1 »
Pour l’arbre 4 : A : « Le résultat du premier 21. La probabilité de l’événement « une
lancer est différent de 1 » et B : « Le résultat seule de ces deux personnes est gauchère »
du second lancer est pair ». est :
2. 𝑃(𝐺1 ∩ ̅̅̅ ̅̅̅1 ∩ 𝐺2 )
𝐺2 ) + 𝑃(𝐺
1 9 9 1 18
= × + × =
10 10 10 10 100
9
=
50

22. On a : 𝑃(̅̅̅̅𝐵 ∩ 𝐴) = 𝑃̅̅̅̅𝐵 (𝐴) × 𝑃(̅̅𝐵̅̅) =


(1 − 0,15) × (1 − 0,3) = 0,85 × 0,7 donc
𝑃(̅̅𝐵̅̅ ∩ 𝐴) = 0,595.
0,015 3 0,015 1
23. (Population A) On donne 𝑃(𝑉 ∩ 𝐿) = 5. 𝑃𝐵 (𝐴) = 0,05
= 10 et 𝑃(𝐴) = 0,75
= 50
10 25
= 0,1 et 𝑃𝐿 (𝑉) = = 0,25. Or 𝑃𝐿 (𝑉) = 3 2
100 100
𝑃(𝑉∩𝐿)
𝑃(𝐿)
𝑃(𝑉∩𝐿) 0,1
, donc 𝑃(𝐿) = 𝑃 (𝑉) = 0,25 = 0,4.
𝐿
29. On a : 𝑃𝐵 (𝐴) = 𝑃(𝐴)×𝑃𝐴 (𝐵)
𝑃(𝐵)
=
×
4 9
1
1
=6×
3
1
3= .
2
24. (Population B) On donne 𝑃(𝐿) = 100
20
=
15
0,2 et 𝑃𝐿 (𝑉) = 100 = 0,15. Or 𝑃(𝑉 ∩ 𝐿) = 30. On a : 𝑃𝐴(𝐵) = 𝑃(𝐴∩𝐵)
𝑃(𝐴)
; or 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) =
𝑃(𝐿) × 𝑃𝐿 (𝑉), donc 𝑃(𝑉 ∩ 𝐿) = 0,2 × 0,15 =
0,03. 𝑃(𝐵) × 𝑃𝐵 (𝐴) = 0,4 × 0,7 = 0,28, donc
0,28
𝑃𝐴 (𝐵) = = 0,875.
0,32

25. (Population C) On donne 𝑃(𝑉) = 0,12


et 𝑃(𝐿 ∩ 𝑉) = 0,05 ; alors 𝑃𝑉 (𝐿) =
𝑃(𝐿∩𝑉)
𝑃(𝑉)
= 31. 1. On complète l’arbre en reportant
5
. 𝑃(𝐴) = 1 − 𝑃(̅̅̅𝐴 ) = 0,66 ; 𝑃𝐴 (̅𝐵 ̅̅̅) = 1 −
12
𝑃𝐴 (𝐵) = 0,9 et 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) = 1 − 𝑃̅̅𝐴̅̅ (̅̅𝐵̅̅) = 0,6.
2. On en déduit que : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,66 ×
26. (Population D) On donne 𝑃(𝑉) = 0,3 , 0,1 = 0,066 ; 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩ 𝐵) = 0,34 × 0,6 =
𝑃𝑉 (𝐿) = 0,24 et 𝑃(𝐿) = 0,09. Alors 𝑃(𝑉 ∩ 0,204 ; d’où 𝑃(𝐵) = 0,066 + 0,204 = 0,27.
𝐿) = 0,3 × 0,24 = 0,072 et on demande
0,072 4
𝑃𝐿 (𝑉) qui est égale à 0,09 = 5 (ou 0,8).
32. 1. On a 𝑃(𝐶) = 0,56 donc 𝑃(̅̅̅𝐶 ) = 1 −
0,56 = 0,44 ;
27. Il y a 258 étudiants dans ce groupe, 𝑃𝐶 (𝑇) = 0,8 donc 𝑃𝐶 (̅̅̅
𝑇 ) = 1 − 0,8 = 0,2 ;
1 1 3
dont 126 de sexe féminin, 132 étudiants en 𝐶 (𝑇) = , donc 𝑃̅̅̅
𝑃̅̅̅ ̅̅̅
𝐶(𝑇)=1− = .
4 4 4
sciences et 56 en arts.
2. a. 𝑃(𝐶 ∩ 𝑇) = 𝑃(𝐶) × 𝑃𝐶 (𝑇) = 0,56 ×
Donc, concernant la personne choisie :
a. La probabilité qu’elle soit de sexe féminin 0,8 = 0,448 ;
60 10 b. 𝑃(̅̅̅
𝐶 ∩ 𝑇) = 𝑃(̅̅̅ 𝐶 ) × 𝑃̅̅̅
𝐶 (𝑇) = 0,44 ×
et étudie les sciences est 258 = 43 ; 1
= 0,11 ;
b. La probabilité qu’elle étudie les sciences 4
sachant qu’elle est de sexe féminin est : c. Comme {𝐶, ̅̅̅𝐶 } est une partition de
60 10 l’univers , on a :
126
= 21 ;
c. La probabilité qu’elle soit de sexe féminin 𝑃(𝑇) = 𝑃(𝐶 ∩ 𝑇) + 𝑃(̅̅̅ 𝐶 ∩ 𝑇)
60 = 0,448 + 0,11 = 0,558
sachant qu’elle étudie les sciences est 132 =
5
11
;
d. La probabilité qu’elle soit de sexe
masculin sachant qu’elle étudie les arts est :
32 4
56
= 7.

28. 1. On a : 𝑃𝐴(𝐵) = 0,25


0,65
=
5
13
et 𝑃𝐵 (𝐴) =
0,25 5
0,45
= 9.
4
3 4 4 15 8
2. 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 5 × 9 = 15 et 𝑃(𝐵) = 1 = 15
2
0,05 1 0,05 1
3. 𝑃(𝐴) = 0,3
= 6 et 𝑃(𝐵) = 0,5
= 10
4. 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,9 × 0,6 = 0,54 et 𝑃𝐵 (𝐴) =
0,54 27
0,7
= 35
33. 1. L’arbre est : 36. 1. Si 𝑃(𝐴) = 0,17, alors 𝑃Ω(̅̅̅𝐴 ) =
𝑃(̅̅̅
𝐴 ) = 0,83.
3 3
2. 𝑃(𝐵) = 8 et 𝑃A (𝐵) = 𝑃(𝐵) = 8
8
3. 𝑃(𝐴) =
9
4
4. 𝑃𝐵 (𝐴) = 5
5. 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,005

1 3 1
2. On a 𝑃(𝐴 ∩ 𝐽) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝐽) = 3 × 5 = 5.
3. a. On a : 𝑃(𝐽) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐽) + 𝑃(̅̅̅ 𝐴 ∩ 𝐽) =
1
̅̅̅
+ 𝑃( 𝐴 ) × 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐽), c’est-à-dire :
5

𝑃(𝐽) =
1 2 1 19
+ × =
37 1. Par indépendance de A et B, on a :
5 3 3 45 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) = 0,5 × 0,3 =
1
𝑃(𝐴∩𝐽) 1 45 9
b. 𝑃𝐽 (𝐴) = = 5
19 = × 19 = . 0,15.
𝑃(𝐴) 5 19
45 2. On sait que 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) −
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵), donc 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 0,5 + 0,3 −
34. 1. Les deux lancers étant 0,15 = 0,65.

indépendants, la probabilité d’obtenir Pile


au second lancer sachant qu’on a obtenu
1
38. (a) On a : 𝑃(𝐵) = 1 − 𝑃(𝐴) = 0,3 donc
Pile au premier lancer est 𝑃𝐴 (𝐵) = et 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) = 0,21 et comme 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅,
2
celle d’obtenir deux fois Pile est 𝑃(𝐵) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0 : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≠ 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵)
1 2 1 donc A et B ne sont pas indépendants.
(2) = 4 donc 𝑃𝐴 (𝐵) ≠ 𝑃(𝐵). (b) 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) = 0,9 × (1 − 0,9) = 0,09 et
2. Le fait que 𝑃𝐴 (𝐵) ≠ 𝑃(𝐵) signifie, par comme on a aussi 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,09 , A et B
propriété, que A et B ne sont pas sont indépendants.
indépendants. (c) On a : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) = 0,1 car 𝐴 ⊂ 𝐵
et 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) = 0,03 : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≠ 𝑃(𝐴) ×
𝑃(𝐵) donc A et B ne sont pas indépendants.

35. L’indépendance de ̅̅̅𝐴 ∩ 𝐵 et de ̅̅𝐵̅̅ ∩ 𝐴 39. 1. Comme M et N sont


implique que 𝑃(̅̅̅ 𝐴 ∩ 𝐵) × 𝑃(̅̅𝐵̅̅ ∩ 𝐴) = 0
̅̅̅ ̅̅̅̅ indépendants, ̅̅̅̅
𝑀 et 𝑁 aussi, donc 𝑃(̅̅̅̅
𝑀 ∩
car 𝐴 ∩ 𝐵 et 𝐵 ∩ 𝐴 sont incompatibles 3 1
(puisque respectivement contenus dans ̅̅̅ 𝐴 𝑁) = 𝑃(̅̅̅̅
𝑀 ) × 𝑃(𝑁). Or 𝑃(̅̅̅̅
𝑀)=1−4=4
et 𝐴 qui sont incompatibles), donc, dans ce 5 1 5
et 𝑃(𝑁) = 8 donc 𝑃(̅̅̅̅
𝑀 ∩ 𝑁) = 4 × 8 soit
cas, 𝑃(̅̅̅𝐴 ∩ 𝐵) = 0 ou 𝑃(̅̅𝐵̅̅ ∩ 𝐴) = 0. 5
Comme aucune issue n’est de probabilité 𝑃(̅̅̅̅
𝑀 ∩ 𝑁) = 32 .
nulle, 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩ 𝐵) = 0 signifie que ̅̅̅𝐴 et 𝐵 2. Puisque 𝑁 et ̅̅̅̅
𝑀 sont indépendants, ̅̅̅̅
𝑁 et
sont incompatibles c’est-à-dire que toutes ̅̅̅̅ ̅̅̅̅ ̅̅̅̅ ̅̅̅̅
𝑀 aussi, donc 𝑃( 𝑀 ∩ 𝑁 ) = 𝑃( 𝑀 ) ×
les issues de 𝐵 sont dans 𝐴 et de même, 1 5 1 3
𝑃(̅̅̅̅
𝑁 ) = × (1 − ) = × et 𝑃(̅̅̅̅ 𝑀 ∩
𝑃(̅̅𝐵̅̅ ∩ 𝐴) = 0 signifie que toutes les issues 4 8 4 8
3
de 𝐴 sont dans 𝐵. ̅̅̅̅
𝑁 ) = 32 .
Ainsi, si ̅̅̅
𝐴 ∩ 𝐵 et ̅̅𝐵̅̅ ∩ 𝐴 sont indépendants,
on a : 𝐴 ⊂ 𝐵 ou 𝐵 ⊂ 𝐴.
(Remarque : la réciproque est également 40. 1. On a : 𝑃(𝑆1 ∩ 𝑆̅̅̅2) = 𝑃(𝑆1) × 𝑃(𝑆̅̅̅2)
vraie).
car les deux tirs sont indépendants, donc
𝑃(𝑆1 ∩ 𝑆̅̅̅2 ) = 0,8 × (1 − 0,8) = 0,16.
2. L’événement contraire de « Toucher au 25 202 1010
b. Ainsi, 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐽) = 57 × 285 = 3249 ≈
moins une fois la cible » est « Rater la cible
0,31 en arrondissant au centième et 𝑃(𝐴 ∩
deux fois », donc par indépendance des 0,68×250 17
lancers, la probabilité demandée est : 𝐽) = 570
= 57 ≈ 0,30 en arrondissant au
1 − 𝑃(̅̅̅
𝑆1̅) × 𝑃(̅̅̅̅
𝑆2 ) centième. Comme 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐽) ≠ 𝑃(𝐴 ∩ 𝐽), A
= 1 − (1 − 0,8) × (1 − 0,8) et 𝐽 ne sont pas indépendants.
= 1 − 0,04 = 0,96 4. Le choix d’un auditeur d’une des deux
stations correspond à un cas
d’équiprobabilité, donc dire que les
41. 1. Les données sont 𝑃(𝐹 ∩ 𝐶) = 0,2 et proportions d’auditeurs de moins de 25 ans
𝑃(𝐹) = 0,3. Or les événements F et C sont pour les stations A et B sont différentes
indépendants, donc : 𝑃(𝐹 ∩ 𝐶) = 𝑃(𝐹) × revient à dire que les événements A et 𝐽 ne
𝑃(𝐹∩𝐶) 0,2 sont pas indépendants : les résultats
𝑃(𝐶), par conséquent, 𝑃(𝐹) = 𝑃(𝐵)
= 0,3 =
2 obtenus en 1. et 2. b. sont cohérents.
.
3
2. De même, ̅̅̅
𝐹 et C sont indépendants, donc
𝑃( 𝐹 ∩ 𝐶) = 𝑃(̅̅̅
̅̅̅ 2
𝐹 ) × 𝑃(𝐶) = (1 − ) ×
45. Les trois tirages sont indépendants car
3 effectués avec remise, et à chacun, la
1
0,3 = 10. probabilité de tirer une consonne est
6 3
= 5,
10
donc la probabilité de ne tirer aucune
42. La probabilité qu’Arthur se retrouve à 3 3
consonne est (1 − ) × (1 − ) × (1 − ) =
5 5
3
5
la porte de chez lui est celle qu’il oublie ses 3 3 2 3 8
(1 − 5) = (5) = 125.
clés et que ses parents ne soient pas
présents quand il rentre, donc, par
2 1
indépendance : 5 × (1 − 4) = 10.
3
46. Les trois tirages étant effectués avec
remise, ils constituent trois épreuves
indépendantes, donc la probabilité que
43. 1. Par indépendance, la probabilité seulement les deux premières cartes tirées
que les deux conduits soient bouchés (qu’il soient des cœurs est :
y ait inondation) est 0,12 = 0,01. 1 1 3 3
2. La probabilité qu’il y ait risque × × =
4 4 4 64
d’inondation est : 0,1 × 0,9 + 0,9 × 0,1 =
0,18 (toujours par indépendance) ou
encore : 1 − 0,01 − 0,92 = 0,18. 47.
3. Les bouchages des conduits étant
indépendants, la probabilité demandée est,
par proposition, égale à celle que 𝐶2 ne soit
pas bouché, donc : 1 − 0,1 = 0,9.

44. 1. Le pourcentage des auditeurs de la


station B qui ont moins de 25 ans est : 1. Les données de l’exercice sont reportées
320−86
320
× 100 = 73,125 %, différent de celui en bleu dans chacun des deux arbres ci-
des auditeurs de la station A qui ont moins dessus.
de 25 ans qui est 68 %. 2. Les probabilités reportées en rouge en
2. a. On a : 𝑃(𝐴) =
250
=
25
et 𝑃(𝐽) = sont déduites en utilisant la règle de la
250+320 57 somme.
68
250× +(320−86) 202
100
= 285 . 3. a. On a (arbre de droite) :
570
3 3 5 5
𝑃(𝐴 ∩ 𝑋) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝑋) = 0,38 × 19 = b. De même, 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅) = 4 × 6 = 8.
0,06 et 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩ 𝑋) = 𝑃(̅̅̅
𝐴 ) × 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝑋) =
24
0,62 × (1 − 31) = 0,14. 51. 1. Première méthode : 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) =
b. Comme {𝐴, ̅̅̅
𝐴 } est une partition de 0,6 × 0,4 = 0,24 et 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,15 :
l’univers, on a : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≠ 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵), donc, par
𝑃(𝑋) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝑋) + 𝑃(̅̅̅ 𝐴 ∩ 𝑋) = 0,06 + définition, A et B ne sont pas indépendants.
0,14 = 0,2. 𝑃(𝐴∩𝐵)
Deuxième méthode : 𝑃𝐴 (𝐵) = =
On en déduit que 𝑃(𝑌) = 1 − 0,2 = 0,8, ce 𝑃(𝐴)
0,15
qui permet de compléter l’arbre de gauche. = 0,25 et 𝑃(𝐵) = 0,4 : 𝑃(𝐵) ≠ 𝑃𝐴 (𝐵),
0,6
donc, par propriété, A et B ne sont pas
48. Les contrôles étant indépendants, la indépendants.
2. On a vu que 𝑃𝐴 (𝐵) = 0,25 et on a :
probabilité qu’il n’y ait aucun contrôle deux 𝑃(𝐴∩𝐵) 0,15 3
jours consécutifs est (1 − 0,3)2 = 0,49. 𝑃𝐵 (𝐴) = 𝑃(𝐵)
= 0,4
= 8.
Ainsi, 𝑃𝐵 (𝐴) > 𝑃𝐴 (𝐵).
49. Notons respectivement T et R les
événements : « La personne interrogée 52. On a : 𝑃𝐵 (𝐴) = 𝑃(𝐵∩𝐴)
𝑃(𝐵)
0,16
= 0,4 = 0,4.
possède un téléviseur » et « La personne Aussi, 𝑃(𝐴) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) + 𝑃(𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅) = 0,2
interrogée est retraitée ». Comme T et R 𝑃(𝐴∩𝐵) 0,16
et 𝑃𝐴 (𝐵) = = = 0,8.
sont indépendants, 𝑃(𝐴) 0,2
𝑃(𝑇 ∩ 𝑅) = 𝑃(𝑇) × 𝑃(𝑅) = 0,94 × 0,37
donc 𝑃(𝑇 ∩ 𝑅) = 0,3478.
53. 1. 𝑃(𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅) = 𝑃(𝐴) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 23 −
1 17
= 30 et 𝑃(̅̅̅ 𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) =
50. 10
1 1 3
4
− 10 = 20 .
𝑃(𝐴∩𝐵) 1 3 3
2. a. 𝑃𝐴 (𝐵) = 𝑃(𝐴) = 10 × 2 = 20 ;
𝑃(𝐴∩𝐵) 1 2
b. 𝑃𝐵 (𝐴) = 𝑃(𝐵) = 10 × 4 = 5 ;
𝑃(̅̅𝐴̅̅∩𝐵) 3 9
c. 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) = = ×3= ;
𝑃(̅̅𝐴̅̅) 20 20
𝑃(̅̅̅̅
𝐵 ∩𝐴) 17 4 34
𝐵 (𝐴) = 𝑃(̅̅̅̅
d. 𝑃̅̅̅̅ 𝐵)
= 30 × 3 = 45 .

54. 1. On a : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴(𝐵) =


1. Pour compléter l’arbre : 0,65 × 0,4 = 0,26 ; comme 𝑃(𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅) =
𝑃(𝐴) = 1 − 𝑃(̅̅̅
1
𝐴 ) = 4 ; 𝑃𝐴 (̅̅𝐵̅̅) = 1 − 𝑃(𝐴) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵), on en déduit que 𝑃(𝐴 ∩
̅̅𝐵̅̅) = 0,65 − 0,26 = 0,39.
5
𝑃𝐴 (𝐵) = ; 𝑃(̅̅̅̅
𝐵 ∩𝐴)
𝐵 (𝐴) =
2. On obtient donc : 𝑃̅̅̅̅ =
6
Par ailleurs, A et B étant indépendants : 𝑃(̅̅̅̅
𝐵)
0,39
1
𝑃𝐴 (𝐵) = 𝑃(𝐵), donc 𝑃(𝐵) = et comme 1−0,5
= 0,78.
6
(par proposition) 𝐴̅ et B sont également
indépendants on a aussi 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) = 𝑃(𝐵) = 6
1
55. a. Sur 100 personnes, il y en a 85 de
5
et donc 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵̅ ) = . rhésus positif, dont 37 du groupe A, donc :
6 37
2. a. On a donc, par indépendance : 𝑃𝑅ℎ+ (𝐴) = . 85
1 1 1
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = × =
4 6 24
b. Sur 100 personnes, il y en a 44 du groupe résultats sont pairs », on a : 𝑃(𝑆 > 8) =
A, dont 37 dont le rhésus est positif, 10 5 3 1
= et 𝑃( (𝑆 > 8) ∩ 𝐷) = = donc
37 36 18 36 12
donc :𝑃𝐴 (𝑅ℎ +) = 44. 1
1 18 3
12
𝑃𝑆>8 (𝐷) = 5 = × = (ou aussi :
c. Sur 100 personnes, il y en a 15 de rhésus 18
12 5 10
négatif, dont 7 d’un des groupes O ou AB, comme il y a équiprobabilités des résultats
7
𝑅ℎ+ (𝑂 ∪ 𝐴𝐵) =
donc : 𝑃̅̅̅̅̅̅̅ .
15
des deux lancers et que sur les 10 issues
correspondant à une somme des résultats
strictement supérieure à 8, il y en a 3 qui
56. 1. Les données permettent d’écrire vérifient « Les deux résultats sont pairs », la
que : probabilité que les deux résultats soient
2 1 1 pairs sachant que la somme des résultats est
𝑃𝐵1 (𝐵2 ) = 4 = 2 et 𝑃̅̅̅̅
𝐵1 (𝐵2 ) = 3
3
supérieure à 8 est 10 ).

59. 1. L’événement {𝐺 = 45} correspond à


{𝑆 > 6} ∩ {𝑆 ′ > 10}. Or {𝑆 = 7} ∩ {𝑆 ′ > 10}
signifie qu’au 2e lancer on a obtenu 4 et
{𝑆 = 8} ∩ {𝑆 ′ > 10} signifie qu’au 2e lancer
2
on a obtenu 3 ou 4 et 𝑃(𝑆 = 7) = 16 ,
1 2 1
𝑃(𝑆 = 8) = 16, d’où 𝑃(𝐺 = 45) = 16 × 4 +
2. La probabilité à calculer est 𝑃(̅̅𝐵̅̅1 ∩ 1 2 1
̅̅̅2 ) = 2 × 2 = 4 .
̅𝐵 16
× 4 = 16.
5 3 15
3 1 3 2. La variable aléatoire 𝐺 prend deux
3. a. On a : 𝑃(𝐵1 ∩ 𝐵2 ) = 5 × 2 = 10 et valeurs : 45 et −5, donc 𝑃(𝐺 = −5) = 1 −
̅̅̅1 ∩ 𝐵2 ) = 2 × 1 = 2 .
𝑃(𝐵 1
=
15 1
et 𝐸(𝐺) = 45 × + (−5) × =
15
5 3 15 16 16 16 16
3 2 13 35
b. On en déduit que 𝑃(𝐵2 ) = + = . − 16 = −1,875 €, ce qui signifie qu’en jouant
10 15 30
de nombreuses fois à ce jeu, on peut
57. Notons D l’événement « Le composant s’attendre à une perte moyenne d’environ
1,875 € par partie.
présente un défaut » et A, B, C les
événements « Le composant provient du
fournisseur… » : « …A », « …B », « …C ».
1. On a : a. 𝑃(𝐷 ∩ 𝐴) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝐷) =
60. Les données de départ sont : 𝑃(𝑇) =
1 1 9
0,25 ×0,05=0,0125 ; , 𝑃𝑇 (𝐼) = 𝑇 (𝐼) =
et 𝑃̅̅̅ .
4 10 10
b. 𝑃(𝐷 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐵) × 𝑃𝐵 (𝐷) = 0,35 × 1. La formule des probabilités totales
0,03 = 0,0105. appliquée avec la partition {𝑇, ̅̅̅
𝑇 } s’écrit :
2. Comme {𝐴, 𝐵, 𝐶} est une partition de 𝑃(𝐼) = 𝑃(𝑇) × 𝑃𝑇 (𝐼) + 𝑃(̅̅̅
𝑇 ) × 𝑃̅̅̅𝑇 (𝐼)
l’univers, 𝑃(𝐷) = 𝑃(𝐷 ∩ 𝐴) + 𝑃(𝐷 ∩ 𝐵) + 1 1 1 9 1
donc 𝑃(𝐼) = 4 × 10 + (1 − 4) × 10 = 40 +
𝑃(𝐷 ∩ 𝐶), donc 𝑃(𝐷) = 0,0125 + 0,0105 +
27 7
𝑃(𝐶) × 𝑃𝐶 (𝐷), soit 𝑃(𝐷) = 0,023 + 0,4 × 40
= 10.
0,01 = 0,027. 2. On a : 𝑃𝐼 (𝑇) =
𝑃(𝑇∩𝐼) 1
= 40 ×
10
= 28.
1
𝑃(𝐷∩𝐵) 𝑃(𝐼) 7
3. Par définition, 𝑃𝐷 (𝐵) = , d’où
𝑃(𝐷) 3. Pour une information transmise, notons 𝐹
0,0105 −2
𝑃𝐷 (𝐵) = ≈ 0,39 à 10 près. l’événement « Cette information est fiable »,
0,027 9 1
de sorte que : 𝑃𝑇 (𝐹) = et 𝑃̅̅̅ 𝑇 (𝐹) = 2. La
10
probabilité cherchée est : 𝑃̅̅𝐹̅̅ (̅̅̅
𝑇)=
58. En notant S la somme des deux 𝑃(̅̅𝐹̅̅∩̅̅̅
𝑇)
.
résultats et D l’événement : « Les deux 𝑃(̅̅̅̅̅
𝐹)
On a : 𝑃(𝐹) = 𝑃(𝑇) × 𝑃𝑇 (𝐹) + 𝑃(̅̅̅
𝑇)× 2
15 2 5
1 9 3 1 3 2. On en déduit que : 𝑃𝐴 (𝐵) = 3 = 15 × 3 =
𝑇 (𝐹) = ×
𝑃̅̅̅ + × = , d’où 𝑃(̅̅̅
4 10 4
𝐹)= 2 5 5
3 2 2
1 − = ; par ailleurs, 𝑃(̅̅̅
𝐹 ∩ ̅̅̅
𝑇)= 9
et, d’après la formule du crible :
5 5
1 1 3 3 1 2 43
𝑃(̅̅̅
𝑇 ) × 𝑃̅̅̅ ̅̅̅
𝑇 ( 𝐹 ) = (1 − 4) × (1 − 2) = 8. 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = + − =
5 4 15 60
3 5 15
Donc on a : 𝑃̅̅𝐹̅̅ (̅̅̅
𝑇)= × = .
8 2 16
67. 1. On a : 𝑃(̅̅̅̅
𝑁 ∩ ̅̅̅̅
𝐷 ) = 𝑃(̅̅̅̅
𝐷)×
61. 1. On a : 𝑃(𝐴) = 𝑃(𝐵) × 𝑃𝐵 (𝐴) + ̅̅̅̅
𝐷 ( 𝑁 ) = (1 − 𝑃(𝐷)) × 0,05 = 0,9 ×
𝑃̅̅̅̅
𝑃(̅𝐵
̅̅̅) × 𝑃̅̅̅̅
𝐵 (𝐴).
0,05 = 0,045.
3 2 3 1 2. 𝑃(̅̅̅̅
𝑁 ) = 𝑃(̅̅̅̅
𝑁 ∩ ̅̅̅̅ 𝐷 ) + 𝑃(̅̅̅̅
𝑁 ∩ 𝐷) =
2. Ainsi, 𝑃(𝐴) = 4 × 5 + (1 − 4) × (1 − 2) =
0,045 + 0,1 × 0,97 = 0,142
3 1 17
+ 8 = 40. ̅̅̅̅ 𝑃(̅̅̅̅
𝑁 ∩̅̅̅̅
𝐷) 0,045 45
10 𝑁(𝐷) =
3. 𝑃̅̅̅̅
𝑃(̅̅̅̅
𝑁)
= =
0,142 142

62. 1. Comme 𝑃𝐴 est une probabilité, on a : 68. 1. Les données sont : les probabilités
𝑃𝐴 (̅̅𝐵̅̅) = 1 − 𝑃𝐴 (𝐵) = 1 − 0,4 = 0,6. 1 2
De même : 𝑃̅̅𝐴̅̅ (̅̅𝐵̅̅) = 1 − 0,5 = 0,5. conditionnelles 𝑃𝐵 (𝑇) = 𝐵 (𝑇) = et
et 𝑃̅̅̅̅
7 3
2. La formule des probabilités totales la probabilité (non conditionnelle) 𝑃(𝐵) =
9
appliquée avec la partition {𝐴, ̅̅̅ 𝐴 } s’écrit : .
10
̅̅̅
𝑃(𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝐵) + 𝑃( 𝐴 ) × 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵),
2. 𝑃(̅̅𝐵̅̅ ∩ 𝑇) = 𝑃(̅̅𝐵̅̅) × 𝑃̅̅̅̅
𝐵 (𝑇) = (1 −
donc ici : 𝑃(𝐵) = 0,12 × 0,4 + 0,88 × 0,5,
9 2 1
soit 𝑃(𝐵) = 0,488. )× =
10 3 15
D’après la formule des probabilités totales
63 𝑃(𝐴∩𝐵)
. 1. De 𝑃𝐴 (𝐵) = 𝑃(𝐴) , on tire : 𝑃(𝐴) = appliquée avec la partition {𝐵 , ̅̅𝐵̅̅}, on a :
𝑃(𝑇) = 𝑃(̅̅𝐵̅̅) × 𝑃̅̅̅̅𝐵 (𝑇) + 𝑃(𝐵) × 𝑃𝐵 (𝑇)
𝑃(𝐴∩𝐵) 0,26 2
, donc 𝑃(𝐴) = 0,39 = 3 et 𝑃(̅̅̅𝐴)= 1− 1 9 41
𝑃𝐴 (𝐵) = + =
1 15 70 210
𝑃(𝐴) = . 𝑃(̅̅̅̅
𝐵 ∩𝑇) 1 210 14
3 3. 𝑃𝑇 (̅̅𝐵̅̅) = = × =
2. Comme {𝐴, ̅̅̅
𝐴 } est une partition de 𝑃(𝑇) 15 41 41

l’univers, on a : 𝑃(𝐵) = 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴) + 𝑃(𝐵 ∩


̅̅̅
𝐴 ) = 0,26 + 𝑃(̅̅̅
1
𝐴 ) × 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) d’où 𝑃(𝐵) = 69. 1. L’égalité 𝑃𝐴(𝐵) = 𝑃𝐵 (𝐴) signifie par
0,26 + × 0,1 ≈ 0,293 au millième près. 𝑃(𝐴∩𝐵) 𝑃(𝐴∩𝐵)
3 définition que = , c’est-à-dire :
𝑃(𝐴) 𝑃(𝐵)
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵)𝑃(𝐵) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵)𝑃(𝐴) soit 𝑃(𝐴 ∩
64. Par indépendance de A et B, 𝑃(𝐵) = 𝐵)(𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴)) = 0.
5 13 5 13 Ainsi, 𝑃𝐴 (𝐵) = 𝑃𝐵 (𝐴) si et seulement si A et
𝑃𝐴 (𝐵) = 6 et 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 15 × 6 = 18.
B ont la même probabilité (non nulle) ou
bien si A et B sont incompatibles (car les
65. On a : 𝑃𝐵 (𝐴) = 𝑃(𝐴∩𝐵)
𝑃(𝐵)
=
𝑃(𝐴)×𝑃 (𝐵)
𝑃(𝐵)
= 𝐴
issues sont équiprobables, donc 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) =
0,24×0,2 0 équivaut à A et B incompatibles).
0,1
= 0,48. 2. a. L’égalité 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃𝐴 (𝐵) signifie par
𝑃(𝐴∩𝐵)
définition que 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴)
, c’est-à-
66. 1. 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐵) × 𝑃𝐵 (𝐴) = 1
4
× dire à 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0 ou 𝑃(𝐴) = 1 donc
8 2 comme aucune issue n’est de probabilité
=
15 15 nulle, 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃𝐴 (𝐵) à condition que A et
B soient incompatibles ou que 𝐴 soit
l’univers.
b. Si 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃𝐴 (𝐵), d’après 2. a., on a :
𝑃(𝐴∩𝐵)
𝑃𝐵 (𝐴) = 𝑃(𝐵)
= 0 ou bien 𝑃𝐵 (𝐴) =
𝑃(𝐴∩𝐵)
𝑃(𝐵)
=
𝑃(𝐵)
𝑃(𝐵)
= 1. 72. D’abord, 𝑃(𝐴) = 𝑃(𝐵) = 𝑃(𝐶) = 12
Les valeurs possibles de 𝑃𝐵 (𝐴) dans le cas 1 1 1 1
(pour C, car 𝑃(𝐶) = 2 × 2 + 2 × 2 = 2 ) ;
1

où 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃𝐴 (𝐵) sont donc : 0 et 1.


ensuite, tout (ou presque) est dans
l’interprétation des événements en
70. a. Par indépendance des deux lancers, question : les événements 𝐴 ∩ 𝐵, 𝐴 ∩ 𝐶, 𝐵 ∩
1 𝑃(̅̅𝐴̅̅∩𝐵) 𝐶 et 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶 sont en fait égaux et
on a 𝑃𝐴 (𝐵) = 2 ; comme 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) = ,
𝑃(̅̅𝐴̅̅) correspondent à l’événement « Les deux
1 1
avec 𝑃(̅̅̅
𝐴 ) = et 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩ 𝐵) = 0 (on ne lancers ont donné Pile », de probabilité 2 ×
2
peut pas obtenir deux fois Pile si le premier 1 1
2
= 4 . Ainsi :
lancer n’a pas donné Pile), on a : 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) = 0
1 1. 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵), donc A et B sont
donc 𝑃𝐴 (𝐵) + 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) = 2 ; or, par indépendants ; de même on prouve que A et
indépendance des deux lancers, 𝑃(𝐵) = C d’une part et B et C d’autre part sont
1 2 1 indépendants.
(2) = 4, donc on a : 𝑃𝐴 (𝐵) + 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) ≠ 1
2. On a : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) = et 𝑃(𝐴) ×
𝑃(𝐵). 4
1 1 1
b. On a : 1 − 𝑃𝐴 (𝐵) = 1 − = et 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) = 𝑃(𝐵) × 𝑃(𝐶) = 8 , donc 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) ≠
2 2
0, donc 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) ≠ 1 − 𝑃𝐴 (𝐵). 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) × 𝑃(𝐶).
Ainsi, on ne peut pas définir la notion
d’événements indépendants, par exemple
71. Pour un mois du printemps donné, dans une succession d’au moins 3 épreuves
aléatoires, en posant que les événements
notons A et B les événements respectifs :
sont deux à deux indépendants.
« Les précipitations surviendront dans la
région A » et « Les précipitations
surviendront dans la région B ». Les
4 1
73. Notons respectivement F et S les
données sont : 𝑃𝐴 (𝐵) = 5 ; 𝑃(𝐵) = 2 ; événements « l’élève choisi(e)… » : « …est
𝑃(𝐴) =
1
. une fille » et « …pratique un sport ». Les
3 données sont alors :
1. a. On cherche 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) : d’après la 𝑃(𝑆) = 0,8, 𝑃̅̅𝐹̅̅ (𝑆) = 0,85 et 𝑃𝐹 (𝑆) = 0,7.
formule du crible, on a 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + D’après la formule des probabilités totales,
𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ; or 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) =
4 1 1
appliquée avec la partition {𝐹, ̅̅̅𝐹 } de
𝑃(𝐴)𝑃𝐴 (𝐵) = 15 donc 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 3 + 2 − l’univers : 𝑃(𝑆) = 𝑃(𝐹) × 𝑃𝐹 (𝑆) + 𝑃(̅̅̅ 𝐹)×
4 17
= 30. 𝑃̅̅𝐹̅̅ (𝑆), donc 0,7𝑃(𝐹) + 0,85(1 − 𝑃(𝐹)) =
15
b. On veut 𝑃(𝐵 ∩ ̅̅̅ 𝐴 ) : 𝑃(𝐵 ∩ ̅̅̅ 𝐴 ) = 𝑃(𝐵) − 0,8, d’où −0,15𝑃(𝐹) = −0,05 et donc
−0,05 1
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵), donc d’après le calcul effectué en 𝑃(𝐹) = −0,15 = 3.
1 4 7
1. a. : 𝑃(𝐵 ∩ ̅̅̅
𝐴 ) = 2 − 15 = 30.
2. On cherche 𝑃̅̅𝐴̅̅ (̅̅𝐵̅̅) : par définition,
𝑃(̅̅𝐴̅̅∩̅̅̅̅
𝐵)
74. 1. L’aire de la cible est : (3𝑟)2 × 𝜋 =
𝑃̅̅𝐴̅̅ (̅̅𝐵̅̅) = 𝑃(̅̅𝐴̅̅)
avec 𝑃(̅̅̅
𝐴) =1− 9𝜋𝑟 2 et celle de la zone C est : (2𝑟)2 × 𝜋 −
2
𝑃(𝐴) = et, comme ̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅
𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅=𝐴 ∪ 𝐵, d’après 𝜋𝑟 2 = 3𝜋𝑟 2 , donc la probabilité de tirer
3
17 13 dans une zone étant proportionnelle à l’aire
1. a., 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅) = 1 − 30 = 30, d’où de cette zone (sachant que la cible est
13 3 13
𝑃̅̅𝐴̅̅ (̅̅𝐵̅̅) = 30 × 2 = 20. toujours atteinte), la probabilité que ce
3𝜋𝑟 2 1
joueur tire dans la zone C est : 9𝜋𝑟2 = 3.
2. À chaque tir, la probabilité d’atteindre la
1
zone C est 3 ; de même, à chaque tir, la
𝜋𝑟 2
probabilité d’atteindre la zone D est : 9𝜋𝑟2 =
1
9
. Comme les tirs sont supposés
indépendants, la probabilité de tirer une fois
dans chacune des zones D et C en tirant
1 1 1 1 2
deux fois est : 9 × 3 + 3 × 9 = 27 .

75. On applique la formule du crible en 1. On a : 𝑃(𝑅1 ∪ 𝑅2 ) = 𝑃(𝑅1 ) + 𝑃(𝑅2 ) =


tenant compte de l’indépendance des 𝑃(𝐷1 ) × 𝑃𝐷1 (𝑅1 ) + 𝑃(𝐷2 ) × 𝑃𝐷2 (𝑅2 ), donc la
événements A et B : probabilité que la personne réponde au
𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) ; questionnaire est :
comme 𝑃(𝐴) = 𝑃(𝐵), en notant 𝑥 = 𝑃(𝐴), 𝑃(𝑅1 ∪ 𝑅2 ) = 0,8 × 0,2 + 0,2 × 0,1 ×
15 0,25 = 0,165.
on obtient que : 16 = 2𝑥 − 𝑥 2 , d’où 𝑥 2 −
𝑃((𝑅1 ∪𝑅2 )∩𝑅1 )
15 2. On veut 𝑃𝑅1 ∪𝑅2 (𝑅1 ) = =
2𝑥 + 16 = 0. 𝑃(𝑅1 ∪𝑅2 )
15 𝑃(𝑅1 ) 0,8×0,2 32
Les racines du polynôme 𝑥 2 − 2𝑥 + 16 sont : = = .
𝑃(𝑅1 ∪𝑅2 ) 0,165 33
3 5 5
4
et 4. Comme 𝑃(𝐴) ∈ [0 ; 1], la valeur 𝑥 = 4
est à exclure, donc 𝑃(𝐴) = 𝑃(𝐵) = 4.
3
78. 1. Par définition, 𝑃𝐵 (𝐴) = 𝑃(𝐵∩𝐴)
𝑃(𝐵)
avec
𝑃(𝐵 ∩ 𝐴) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝐵) et, d’après la
formule des probabilités totales : 𝑃(𝐵) =
76. Chaque cycle (feu au vert, puis au 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝐵) + 𝑃(̅̅̅
𝐴 ) × 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵), d’où la
orange, puis au rouge) dure 4 minutes, donc « formule de Bayes » :
la probabilité d’être arrêté devant chaque 𝑃(𝐴)×𝑃𝐴 (𝐵)
1 3 𝑃𝐵 (𝐴) =
𝑃(𝐴)×𝑃𝐴 (𝐵)+𝑃(̅̅𝐴̅̅)×𝑃̅̅̅̅
𝐴 (𝐵)
feu est 4 et celle de ne pas être arrêté est 4.
2. Soit A l’événement « Cet élève est
1. Par indépendance, la probabilité d’être
travailleur » et B l’événement « Cet élève a
1 3 1
arrêté trois fois est : (4) = 64. eu de bons résultats en mathématiques », de
2. La probabilité d’être arrêté seulement sorte que : 𝑃(𝐴) = 0,6 , 𝑃𝐴 (𝐵) = 0,8 et
1 3 3
devant le premier feu est : 4 × 4 × 4 = 64 ; de
9 𝑃̅̅𝐴̅̅ (̅̅𝐵̅̅) = 0,75.
D’après la question 1., la probabilité
même pour les probabilités d’être arrêté 0,6×0,8 24
cherchée est : 𝑃𝐵 (𝐴) = 0,6×08+0,4×0,25 = 29.
seulement devant le deuxième feu et
seulement devant le troisième feu, donc la
probabilité de n’être arrêté que devant un
9
feu est : 3 × = .
27 79. 1. a. Notons 𝐼 l’événement « Cet
64 64 adolescent a obtenu un résultat inférieur ou
égal à 4 au lancer du dé » et 𝐶 l’événement
77. Notons respectivement 𝐷1 (𝐷2) et 𝑅1 « Cet adolescent a déjà consommé du
cannabis » sont indépendants ; alors les
(𝑅2 ) les événements « La personne appelée
événements 𝐼 et 𝐶 soit (𝐶) = 𝑃𝐼 (𝐶),
décroche au premier (au second) appel » et
autrement dit, la probabilité que cet
« La personne appelée accepte de répondre
adolescent réponde OUI en étant sincère est
au questionnaire lors du premier (second)
𝑝.
appel ».
Soit 𝑁 l’événement « Cet adolescent a
répondu NON à la question ».
1 4 1
On a alors : 6 × 1 + 6 × 𝑝 = 𝑃(̅̅̅̅
𝑁 ) , soit 6
×
4 2 1 2
1 + 6 × 𝑝 = 0,4 c’est-à-dire 3 𝑝 + 6 = 5.
b. On en déduit que 𝑝 = 2 × (5 − 6) = 20 ou
3 2 1 7 81. On peut se poser la question : « quelles
sont les proportions de boules blanches et
0,35 ; ainsi dans la population d’adolescents noires dans cette urne ? »
interrogés, 35 % ont déjà consommé du Notons 𝑝 la proportion de boules blanches
cannabis. dans cette urne.
2. Avec les notations précédentes, 𝑃𝑁 (𝑆) = La probabilité qu’aucune boules tirées au
2 7
×(1− )
𝑃(𝑆)×𝑃𝑆 (𝑁)
=3 20 2 13
= 3 × 20 × 3 = 18.
5 13 cours de deux tirages avec remise ne soit
2
𝑃(𝑁) 1−
5 blanche est (1 − 𝑝)2 et celle qu’une seule
soit blanche est : 𝑝(1 − 𝑝) + (1 − 𝑝) × 𝑝 =
2𝑝(1 − 𝑝).
80. 1. La sensibilité d’un test est la Ainsi : (1 − 𝑝)2 = 2𝑝(1 − 𝑝) ce qui conduit à
probabilité 𝑃𝑀 (𝑇) et sa spécificité est 3𝑝2 − 4𝑝 + 1 = 0, équation qui a deux
𝑃̅̅̅̅ ̅̅̅
𝑀(𝑇); 1
solutions : 1 et . Or 𝑝 ≠ 1 car l’urne ne
a. D’après la formule des probabilités 3
totales, 𝑃(𝑇) = 𝑃(𝑀) × 𝑃𝑀 (𝑇) + 𝑃(̅̅̅̅ 𝑀)× contient pas seulement des boules blanches,
1
1 3 donc des boules de cette urne sont
𝑀 (𝑇), d’où 𝑃(𝑇) = × 0,9 + × (1 −
𝑃̅̅̅̅
4 4
3
2
0,8) = 0,375. blanches et 3
des boules de cette urne sont
3
b. De même, on obtient : 𝑃(𝑇) = × 0,8 + noires.
5
2
× (1 − 0,9) = 0,52.
5
2. Il s’agit de comparer 𝑃(𝑀 ∩ 𝑇) + 𝑃(̅̅̅̅ 𝑀 ∩ 82. 1. On a, pour tout entier naturel 𝑛,
̅̅̅
𝑇 ) dans les deux cas. 𝑢𝑛+1 =
98
× 𝑢𝑛 +
1
(1 − 𝑢𝑛 ) car la
100 100
On a : 𝑃(𝑀 ∩ 𝑇) + 𝑃(̅̅̅̅ 𝑀 ∩ ̅̅̅ 𝑇 ) = 𝑃(𝑀) ×
population de la région est constante, ce qui
𝑃𝑀 (𝑇) + 𝑃(̅̅̅̅𝑀 ) × 𝑃̅̅̅̅
𝑀 (̅̅̅
𝑇 )
1 3 fait que les événements « La personne
Dans le cas 1. a., on obtient : 4 × 0,9 + 4 × choisie habite dans la zone U après 𝑛 années
0,8 = 0,825 ; et dans le cas 1. b., on obtient : » et « La personne choisie habite dans la
3 2
× 0,8 + × 0,9 = 0,84. zone R après 𝑛 années » sont contraires.
5 5
Il est donc plus probable que le résultat du D’où : 𝑢𝑛+1 = 0,98 𝑢𝑛 + 0,01 − 0,01𝑢𝑛 ),
test corresponde à l’état de la personne c’est-à-dire 𝑢𝑛+1 = 0,97 𝑢𝑛 + 0,01.
dans le cas 1. b.. 2. Pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 =
1
3. La VPP d’un test est 𝑃𝑇 (𝑀) et sa VPN est 0,97 𝑢𝑛 + 0,01 − 𝑢𝑛 = 0,03 (3 − 𝑢𝑛 ) ;
𝑃̅̅̅ ̅̅̅̅
𝑇 ( 𝑀 ). Ainsi :
1 1
1
étant admis que 𝑢𝑛 > 3, on a 3
− 𝑢𝑛 < 0,
×0,9 3
Dans le cas 1. a., la VPP est : 4
= ou 0,6 donc, par produit : 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 < 0, ce qui
0,375 5
3
×0,8
signifie que 𝑢𝑛+1 < 𝑢𝑛 pour tout entier
4 24
et sa VPN est :1−0,375 = 25 ou 0,96 ; naturel 𝑛, c’est-à-dire que la suite ( 𝑢𝑛 ) est
3
×0,8 12
décroissante.
5
et dans le cas 1. b., la VPP est : 0,52
= 13 et 3. a. Pour tout entier naturel 𝑛 :
2 1 1
5
×0,9 3 𝑣𝑛+1 = 𝑢𝑛+1 − 3 = 0,97 𝑢𝑛 + 0,01 − 3 =
sa VPN est : 1−0,52 = 4 ou 0,75. 97
− 1
300
Donc la VPP dans le cas 1. a. est inférieure à 0,97 (𝑢𝑛 − ) = 0,97 (𝑢𝑛 − 3), soit
0,97
celle dans le cas 1. b., mais sa VPN est
supérieure à celle dans le cas 1. b.. 𝑣𝑛+1 = 0,97𝑣𝑛 .
Donc ( 𝑣𝑛 ) est une suite géométrique, de
raison 0,97.
1 2 L’événement « On peut effectuer quatre
b. D’après 3. a. et du fait que 𝑣0 = 𝑢0 − 3 = 3
2 tirages » est donc la réunion disjointe des
on déduit par proposition que : 𝑣𝑛 = 3 × quatre événements :
1
0,97𝑛 , puis, comme 𝑢𝑛 = 𝑣𝑛 + 3 , pour tout 𝐴2 ∩ 𝐵3 , 𝐵2 ∩ 𝐵3 , 𝐵2 ∩ 𝐴3 et 𝐴2 ∩ 𝐴3 ∩ 𝐵4 .
1 2 L’événement « On peut effectuer quatre
entier naturel 𝑛 : 𝑢𝑛 = 3 + 3 × 0,97𝑛 .
tirages et l’urne A n’est pas vide après ces
4. La probabilité que la personne choisie quatre tirages » est la réunion disjointe des
habite dans la zone U dans 20 ans est : quatre événements : 𝐵2 ∩ 𝐵3 ∩ 𝐵4 , 𝐵2 ∩
1 2
𝑢20 = 3 + 3 × 0,9720 ≈ 0,70, à 10−2 près. 𝐵3 ∩ 𝐴4 , 𝐵2 ∩ 𝐴3 ∩ 𝐵4 et 𝐴2 ∩ 𝐵3 ∩ 𝐵4 car
l’urne A contient au départ 3 boules.
Or : 𝑃(𝐵2 ∩ 𝐵3 ∩ 𝐵4 ) = 𝑃(𝐵2 ∩ 𝐵3 ) ×
83. 1. Pour tout entier 𝑛 ≥ 1, notons 𝐴𝑛 et 𝑃𝐵2 ∩𝐵3 (𝐵4 ) et 𝑃𝐵2 ∩𝐵3 (𝐵4 ) = 𝑃𝐵3 (𝐵4 ) car
𝐵𝑛 les événements « La 𝑛-ième boule est l’urne dans laquelle on tire une boule ne
tirée dans l’urne A » et « La 𝑛-ième boule est dépend que de l’urne dans laquelle a été
tirée dans l’urne B ». On a donc : tirée la précédente (pas de la pénultième),
1 1
𝑃𝐴𝑛 (𝐴𝑛+1 ) = 2 , 𝑃𝐴𝑛 (𝐵𝑛+1 ) = 2 , d’où 𝑃(𝐵2 ∩ 𝐵3 ∩ 𝐵4 ) = 𝑃(𝐵2 ) × 𝑃𝐵2 (𝐵3 ) ×
1 3 1
𝑃𝐵𝑛 (𝐴𝑛+1 ) = 4 et 𝑃𝐵𝑛 (𝐵𝑛+1 ) = 4. 𝑃𝐵3 (𝐵4 ) avec 𝑃(𝐵2 ) = 𝑃𝐴1 (𝐵2 ) = 2 car
1 3
On en déduit, par application de la formule 𝑃(𝐴1 ) = 1, donc 𝑃(𝐵2 ∩ 𝐵3 ∩ 𝐵4 ) = 2 × 4 ×
des probabilités totales : 3 9
1 1 = .
4 32
𝑝𝑛+1 = 𝑃(𝐴𝑛+1 ) = 2 𝑝𝑛 + 4 (1 − 𝑝𝑛 ) , d’où
De la même manière et par les mêmes
1 1
𝑝𝑛+1 = 4 𝑝𝑛 + 4. arguments, on obtient : 𝑃(𝐵2 ∩ 𝐵3 ∩ 𝐴4 ) =
1 3 1 3 1 1
2. Pour tout entier 𝑛 ≥ 1 : 𝑞𝑛+1 = 𝑝𝑛+1 − × × = ; 𝑃(𝐵2 ∩ 𝐴3 ∩ 𝐵4 ) = × ×
2 4 4 32 2 4
1 1 1 1 1 1 1 1 3 3
3
= 4 𝑝𝑛 − 12 , c’est-à-dire : 𝑞𝑛+1 = 4 (𝑝𝑛 − = 16 et 𝑃(𝐴2 ∩ 𝐵3 ∩ 𝐵4 ) = 2 × 2 × 4 = 16.
2
1 1
3
), soit 𝑞𝑛+1 = 4 𝑞𝑛 . Ainsi, la probabilité de l’événement « On
1 peut effectuer quatre tirages et l’urne A
3. (𝑞𝑛 ) étant géométrique de raison 4
et de
1 2
n’est pas vide après ces quatre tirages » est :
premier terme 𝑞1 = 𝑝1 − = , on a, pour 9 3 1 3
+ 32 + 16 + 16 = 8.
5
3 3
32
2 1 𝑛−1
tout entier naturel 𝑛 ≤ 10 : 𝑞𝑛 = 3 (4) , Par ailleurs, la probabilité de l’événement
1 1 2 1 𝑛−1 « On peut effectuer quatre tirages » est :
donc 𝑝𝑛 = 3 + 𝑞𝑛 = 3 + 3 (4) et, en 𝑃(𝐴2 ∩ 𝐵3 ) + 𝑃(𝐵2 ∩ 𝐵3 ) + 𝑃(𝐵2 ∩ 𝐴3 ) +
1 2 1 𝑃(𝐴2 ∩ 𝐴3 ∩ 𝐵4 ) = 𝑃(𝐴2 )𝑃𝐴2 (𝐵3 ) +
particulier 𝑝10 = 3 + 3 × 49 ≈ 0,333, au
millième près. 𝑃(𝐵2 )𝑃𝐵2 (𝐵3 ) + 𝑃(𝐵2 )𝑃𝐵2 (𝐴3 ) +
𝑃(𝐴2 )𝑃𝐴2 (𝐴3 )𝑃𝐴3 (𝐵4 )
c’est-à-dire :
84. On reprend les notations du corrigé de 1 1 1 3 1 1
×2+2×4+2×4+2×2×2 = 8.
1 1 1 7
2
l’exercice 83 ; rappelons en particulier que :
1 Finalement, la probabilité que l’urne A ne
pour tout entier naturel 𝑛, 𝑃𝐴𝑛 (𝐴𝑛+1 ) = 2 , soit pas vide après quatre tirages sachant
1 1
𝑃𝐴𝑛 (𝐵𝑛+1 ) = , 𝑃𝐵𝑛 (𝐴𝑛+1 ) = et qu’on peut effectuer ces quatre tirages est :
2 4 5
3 5 8 5
𝑃𝐵𝑛 (𝐵𝑛+1 ) = 4
. 8
7 = 8 × 7 = 7.
8
Pour pouvoir effectuer quatre tirages,
(Remarque : si on considère que le cas : les
compte tenu du fait que la première boule
2nd et 3e tirages soient effectués dans l’urne
est tirée de l’urne A, il faut que les 2nd et 3e
A et le 4e tirage dans l’urne B ne permet pas
tirages ne soient tous deux effectués dans
d’effectuer un 4e tirage, on trouve que la
l’urne A ou bien que les 2nd et 3e tirages 5
8 5
soient effectués dans l’urne A et le 4e tirage probabilité : 3 = 6 ).
dans l’urne B. 4
première partie les 2e et 3e jour, donc
85. 1. a. Les parties sont indépendantes, termine avec 150 lambdas ;
donc la probabilité que Istenine perde la - Elle gagne chacun des 3 jours : elle termine
19 18
première et gagne la seconde est : 37 × 37 = alors avec 350 lambdas ;
342 - Elle gagne les deux premiers jours (a donc
.
1369 300 lambdas après ces deux jours) et perd
b. Istenine repartira avec 250 lambdas le le troisième : dans ce cas, elle termine avec
premier jour si elle gagne la première partie 150 lambdas ;
ou perd la première partie et gagne la - Elle gagne les 1er et 3e jour et perd le
seconde (car si elle perd les deux premières, second : il lui reste alors 100 lambdas après
il ne lui restera que 50 lambdas, donc elle ne le second jour et 150 lambdas après le 3e
pourra pas doubler sa mise à la seconde jour ;
partie, c’est-à-dire miser 200 lambdas). - Elle gagne le premier jour et perd les 2e et
La probabilité qu’Istenine reparte avec 250 3e jour : il lui reste alors 50 lambdas.
18
lambdas le premier jour est donc : 37 + Ainsi, son pécule après trois jours sera
342 1008 inférieur à 200 lambdas sauf si elle gagne
1369
= 1369 ≈ 0,736, ce qui correspond à son
les trois premiers jours. Or, la probabilité de
affirmation.
1008 3
2. a. La probabilité qu’Istenine perde le gagner 3 jours de suite est (1369) : en effet,
1008 361
premier jour est : 1 − 1369 = 1369 (ou aussi : après avoir gagné le premier jour, que ce
19 2 361 soit à la première ou à la seconde partie, elle
( ) = ). disposera de 250 lambdas pour le second
37 1369
De plus, si Istenine perd le premier jour, jour et alors elle ne pourra pas jouer plus de
c’est qu’elle a joué et perdu deux parties, deux parties et ayant gagné le second jour,
donc qu’il lui reste 50 lambdas (200 − 50 − elle disposera de 300 lambdas pour le
100). troisième jour, ce qui ne lui permet pas de
Si Istenine perd le second jour en ayant jouer 3 parties le même jour (il faudrait
perdu aussi le premier jour (sachant que…), qu’elle dispose d’au moins 350 lambdas
cela signifie qu’elle n’a joué qu’une seule pour ce faire).
partie (si elle gagne, elle ne continue pas à Ainsi, les probabilités de gagner les 1er ,2e et
jouer) et a perdu cette partie, donc la 3e jour sont égales. Donc la probabilité
probabilité qu’Istenine perde les deux d’avoir moins de 200 lambdas après trois
361 19 19 3 1008 3
premiers jours est : × =( ) ≈ jours est : 1 − (1369) ≈ 0,601 au millième
1369 37 37
0,135 et dans ce cas, il ne lui restera plus près : Apolline a donc raison, cette
aucun lambda. 1
probabilité est supérieure à 2.
b. On peut commencer par lister les
possibilités pour Istenine :
- Elle perd les deux premiers jours (vu 86. Le classement ELO est le classement
question précédente) : il lui reste alors 0 des joueurs d’échecs de haut niveau.
lambda ; Pour un joueur dont le classement est le
- Elle perd le premier jour, gagne le second nombre 𝑒 avant une partie contre un autre
et perd le 3e : cela suppose qu’elle termine le joueur, son classement 𝑒 ′ après la partie
1er jour avec 50 lambdas, gagne dès la sera tel que la différence 𝑒 ′ − 𝑒 soit
première partie le second jour, donc se proportionnelle à la différence 𝑅 − 𝑃(𝑑) où
présente avec 100 lambdas le troisième jour 𝑅 est égal à : 1 ; 0,5 ou 0 suivant qu’il gagne
et perde la seule partie jouée le 3e jour, donc la partie, fait match nul ou perd la partie
termine avec 50 lambdas ; (respectivement) et 𝑃(𝑑) est la probabilité
- Elle perd le premier jour et gagne les 2e et qu’il gagne la partie, cette probabilité étant
3e jours : cela suppose qu’elle gagne dès la fonction de la différence 𝑑 entre son
classement et celui de son adversaire avant compréhension.
la partie. Pour déterminer la probabilité Une manière de répondre est de considérer
𝑃(𝑑), on utilise la fonction réciproque de 𝑃, tous les cas (raisonnement exhaustif) qui
notée 𝐷 telle que 𝐷(𝑃(𝑑)) = 𝑑. Cette sont équiprobables…
fonction 𝐷 est telle que pour trois joueurs A,
B et C, on a : 𝐷(𝑝) = 𝐷(𝑞) + 𝐷(𝑟) où 𝑝, 𝑞, 𝑟 89. On attend une étude de documents
sont les probabilités respectives que A historiques pour une présentation de la
gagne contre C, que A gagne contre B et que notion d’épreuves indépendantes.
B gagne contre C… L’exemple du jeu de « pile ou croix » (« pile
Cet exposé peut en particulier conduire à ou face actuel ») est parmi les situations
une approche des fonctions logarithmes, qui abordées par Bernoulli…
transforment (par images) un produit en
somme, point de vue réciproque de celui de
la fonction exponentielle…

87. L’expérience de Buffon consiste à


lancer un grand nombre de fois une aiguille
Le choix des armes
sur un parquet dont les lames sont Visées pédagogiques
parallèles et de même largeur 𝑙, chaque Ce TP propose de comparer deux situations
lancer étant effectué dans les mêmes où interviennent des événements non-
conditions que le précédent. On mesure indépendants (deux lancers de dés, dont le
alors après chaque lancer l’angle 𝜃 entre la deuxième dépend du résultat du premier), à
direction de l’aiguille sur le parquet et celle l’aide d’un tableur puis en menant des calculs
des bords des lames (angle géométrique, de probabilités.
𝜋
converti en radians, compris entre 0 et 2 ) et
la distance 𝑑 entre le centre de l’aiguille et le Expérimentation, nécessité des
bord de la lame la plus proche. calculs de probabilités
On peut conseiller aux élèves de se limiter Les probabilités à comparer sont très
au cas 𝑙 = 𝑑 = 1 et demander de 23 1
proches (48 et 2), et même pour une
déterminer une condition sur 𝜃 pour que
comparaison sur 1000 simulations, il est
l’aiguille touche le bord d’une lame du
difficile de trancher catégoriquement pour
parquet. Il faut ensuite admettre que la
désigner la probabilité la plus grande. Ceci
probabilité pour que ce soit le cas est égale à
2 permettra de motiver l’introduction des
𝜋
, pour en déduire une approximation de 𝜋 calculs de probabilités, indispensables pour
suite à un grand nombre de lancers. conclure.
L’utilisation d’un logiciel (tableur…) permet
de constater que le nombre de décimales
exactes obtenues croît si le nombre
d’expériences augmente
« significativement ».

88. L’idée est de différencier une


probabilité conditionnelle d’une probabilité
« a priori » (non conditionnelle).
Une stratégie ne tenant pas compte de la
situation initiale (on ne sait rien sur la porte
à choisir) est donc mauvaise et cibler cette
erreur dans l’exposé est déjà un gage de
10, donc la probabilité que la valeur 8 soit
affectée à la variable d (noté H) est 𝑃𝑆 (𝐻) =
1
10
.
D’après la règle du produit, 𝑃(𝑆) × 𝑃𝑆 (𝐻) =
1 1 1
× = .
6 10 60
2. On note S l’événement la valeur 6 est
affectée à la variable d et G la valeur 1 est
stockée dans la variable u.

Éléments de correction
Partie B
1 7 1
1. a. 𝑃(E) = ; 𝑃E (A) = ; 𝑃(E ∩ A) = ×
2 12 2
7 7 3
12
= 24 ; ( 𝑃E̅ (A) = 8 )
1 7 1 3 23
b. 𝑃(A) = 2 × 12 + 2 × 8 = 48.
1 1 1
2. On note E’ et A’ les événements « Le test D’une part, 𝑃(𝑆) × 𝑃𝑆 (𝐺) = × = .
6 10 60
5 1 1
d’adresse est réussi avec l’épée » et « Le D’autre part, 𝑃(𝑆̅) × 𝑃𝑆̅ (𝐺) = 6
× 20
= 24.
joueur touche son adversaire avec l’épée ». D’après la formule des probabilités totales,
On a : 𝑝(𝐺) = 𝑃(𝑆) × 𝑃𝑆 (𝐺) + 𝑃(𝑆̅) × 𝑃𝑆̅ (𝐺) =
1 3 1
• 𝑃(E′) = ; 𝑃E′ (A′) = ; 𝑃(E′ ∩ A′) = × 1 1 7
+ 24 = 120.
3 4 3
3 1 3 60
̅̅̅ (A′) = )
= 4 ; ( 𝑃E′
4 8
1 3
• 𝑃(A′) = 3 × 4 + 3 × 8 = 2.
2 3 1
2 Voici une proposition des fonctions à
1 23 écrire :
> donc 𝑃(A′) > 𝑃(A) et il est préférable
2 48
d’utiliser une épée pour réussir une attaque.

3 Voici une proposition des fonctions à


écrire.
1
1. a. Le seul des trois couples qui permet au
joueur de gagner est le deuxième, soit
(6 ; 1).
b. Les valeurs générées par la fonction
aléatoire(a,b) sont équiprobables. La
probabilité que la valeur 6 soit affectée à la
1
variable d (noté S) est donc 𝑃(S) = 6.
Comme la valeur stockée dans la variable d
est 6, la variable u peut être affectée de
façon équiprobable avec une valeur de 1 à
4 Voici une proposition de la fonction à
écrire :
1. Voici une proposition des
fonctions à écrire :

5 Voici une proposition des fonctions à


écrire :

Il n’y a pas de stratégie pour minimiser les


chances d’être désigné volontaire.

2. Soit C l’évènement « La paille


tirée est la plus courte ».
1
𝑃(𝐶) = 3 donc le premier élève
qui tire a une chance sur trois
d’être désigné volontaire.
Si l’élève tire en deuxième, il a
alors une chance sur deux de
tirer la paille la plus courte donc
2 1 1
𝑃(𝐶̅ ) × 𝑃𝐶̅ (𝐶) = 3 × 2 = 3.
2.

Objectifs généraux du TP
Ce TP permet de simuler une répétition
d’expériences aléatoires non indépendantes,
et de calculer des probabilités dans ce cas.
Dans la première partie, il s’agit de calculer
les premières termes de la suite (𝑝𝑛 ). On
pourra faire remarquer que, avec ce ̅̅̅2 ∩
p3=P(G3)=P(G2∩ G3)+ P(𝐺
procédé, il serait difficile de calculer des G3)=0,62×0,8+0,38×0,6=0,724.
valeurs de la suite pn pour n grand.
Dans la seconde partie, pour évaluer la Partie B
valeur de pn pour n grand, il est demandé de 1. La fonction renvoie True avec
simuler informatiquement le joueur et de une probabilité de 0,1 cela
répéter cette simulation. Afin que l’élève ne
correspond à la première partie
soit pas bloqué, les parties les plus
techniques du programme sont données.
gagnée.
Il peut être intéressant d’interroger la classe Elle renvoie False avec une
sur la diversité des réponses obtenues en probabilité de 0,9 cela
question 5. correspond à la première partie
perdue.
Dans la partie C, une relation de récurrence
est démontrée. Cela permet de calculer une
2. Voici une proposition de la
valeur exacte des termes de la suite en
utilisant une fonction en langage Python. fonction à écrire :

Partie A
1.

3. Le nombre entier n correspond


au nombre de parties jouées, et la
liste renvoyée comporte n
booléens, chacun d’entre eux
représente un partie gagnée ou
perdue.
4. Simulation_joueur(n)[n-1] est le
n-ième terme de la liste de
booléens. Il représente donc la n-
̅̅̅1 ∩ ième partie (gagnée ou perdue).
p2 =P(G2)=P(G1∩ G2)+ P(𝐺
G2)=0,1×0,8+0,9×0,6=0,62
Voici une proposition de la
fonction à écrire :

On trouve donc :p2= 0,62 ; p3=0,724 ;


p100=0,75.
5.

On peut trouver par 1. Soit 𝐴, 𝐵, 𝐶 les trois seules « causes »


exemple :p100=0,743 ; mais possibles d’un événement 𝐸 (qui peut se
d’autres valeurs sont possibles. produire ou pas).
Les valeurs trouvées sont Par l’expression « l’existence de 𝐴 prise de
généralement proches du résultat 𝐸 » de Laplace, il faut comprendre que c’est
théorique 0,75 (cf partie C). l’événement 𝐴 ∩ 𝐸 qui est désigné.
Le principe énoncé par Laplace peut donc se
réécrire (dans l’ordre de lecture) :
Partie C 𝐴∩𝐸 = 𝐸∩𝐴 ; 𝐵∩𝐸 = 𝐸∩𝐵; 𝐶∩𝐸 =
𝑃(𝐸∩𝐴)
1. 𝐸 ∩ 𝐶 et 𝑃𝐸 (𝐴) = 𝑃(𝐸∩𝐴)+𝑃(𝐸∩𝐵)+𝑃(𝐸∩𝐶),
cette dernière égalité entre probabilités
étant une manière de définir la probabilité
de 𝐴 sachant 𝐸 qui s’apparente à la formule
de Bayes (voir exercice 78, p. 338).
2. Éléments de réponse : Supposons par
exemple que dans une population de
femmes pouvant avoir un enfant à un
moment donné, la proportion de femmes
fatiguées (l’effet E), la proportion de
femmes enceintes (la cause possible C) et la
probabilité qu’une femme enceinte de cette
population soit fatiguée soient connues,
2. alors pour une femme fatiguée de cette
̅̅̅̅̅̅
P(Gn+1)=P(Gn∩ Gn+1)+ P(𝐺 𝑛+1 ∩
population (choisie au hasard), on peut
Gn)=pn×0,8+(1- pn )×0,6=0,2 pn+0,6. déterminer la probabilité qu’elle soit
enceinte :
3. 𝑃(𝐶)𝑃𝐶 (𝐸)
𝑃𝐸 (𝐶) = avec 𝑃(𝐶), 𝑃𝐶 (𝐸) et 𝑃(𝐸)
Voici une proposition de la fonction à 𝑃(𝐸)
écrire : connues.
On peut aussi choisir un exemple de test de
dépistage (ou une mesure d’un taux d’une
certaine substance dans le corps, dont les
causes peuvent être multiples, et en choisir
une en particulier, ou…) avec comme cause
le fait d’être malade (ou d’avoir un taux
4. En utilisant la fonction créée dans la
significativement au-dessus ou en dessous
question 3.
de la moyenne de la population, ou…) et
s’appuyer sur des résultats statistiques
concernant ces données.

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