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45
Les premiers termes de la suite de nombres donnée dans l’ouverture sont : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, … C’est
le début de la suite de Fibonacci pour laquelle chaque terme est la somme des deux qui le précèdent
(voir aussi exercice 76). Les termes suivants dans la suite de Fibonacci sont 13, 21, 44 etc.
Si la marguerite a un nombre de pétales compris entre 20 et 30 elle a donc un nombre de pétales
égal à 21 (ou un nombre proche). La marguerite de l’illustration a exactement 21 pétales, donc on
obtient « je l’aime beaucoup ».
Lors de l’effeuillage d’une marguerite, le « pas du tout » revient tous les 6 pétales, donc lors du 6e,
12e, 18e, 24e, etc. pétale. Les nombres 18 et 24 sont suffisamment éloignés de 21 pour que l’on
obtienne rarement « pas du tout ».
Remarque : pour des raisons biologiques, le nombre de pétales d’une marguerite est très souvent
un nombre de la suite de Fibonacci (ou un nombre proche).
Objectifs généraux
A travers cette activité, l’objectif est que les élèves découvrent la notion de suite, de suite
récurrente et de suite explicite.
Les premiers exemples sont faits pour que les élèves s’approprient la situation et ces
exemples sont suffisamment simples pour qu’ils puissent dénombrer à l’aide d’une figure.
Pour des plus grands nombres il sera indispensable de faire appel à un outil informatique ou
à généraliser la situation en utilisant des lettres.
Le tableur peut-être un excellent outil pour permettre de comprendre cette suite
L’épargne judicieuse
Activité complémentaire 8, p.31
Objectifs généraux
L’objectif de cette activité est que les élèves découvrent deux types de suites de référence :
les suites arithmétiques et géométriques.
Les valeurs des deux premières années du placement sont données afin que l’élève puisse
vérifier ses calculs.
L’utilisation d’un tableur est quasi indispensable pour cette activité.
La somme sera donc doublée après 14 ans pour le placement A et après 15 ans pour le placement B.
Un jardin prolifique
Activité complémentaire 13, p.34
Objectifs généraux
L’objectif de cette activité est d’initier les élèves à la notion de limite de suite. Pour cela, il
est utilisé plusieurs modélisations possibles d’une évolution du nombre de coccinelles.
Les élèves seront amenés à avoir un regard critique sur les modélisations proposées.
Le tableur est quasi indispensable pour cette activité.
Objectifs généraux
L’objectif de cette activité est de faire découvrir la notion de suite croissante et suite décroissante.
Pour cela les élèves devront réfléchir aux sens des différents quantificateurs et relier cela à des
représentations graphiques de suites.
De plus lors de la dernière question ils sont amenés à réfléchir à la définition de suites croissantes et
du lien qu’il y a avec les fonctions croissantes.
1.
a. 32n×3=32n+1 b. (3n+1)2=32n+2
62𝑛 3𝑛−1
c. 22𝑛
=32n d. 3𝑛+1
=3 -2
2.
a. 5n×52=5n+2 b. (53)n==53n
10𝑛+1 53𝑛+1
c. 2𝑛+1
=5n+1 d. =5n+2
52𝑛−1
3.
a. 2×2n=21×2n=2n+1
b. (25)n=25×n=25n
1
c. 25
=2-5
22𝑛+1
d. 2𝑛−1
=2(2n+1)-(n-1)=22n+1-n+1=2n+2
4.
a. 4 -2a = -2 × (-2 + a)
1 1
b. 3a + 1 = 6 ×( 2 𝑎 + 6)
1 1 1
c. 4 𝑎 + 2 = 4 × (a+2)
1200
d. 0,8 a + 1200=0,8 × (a+ )= 0,8 × (a+1500)
0,8
e. 60-(0,95a + 3) =60-0,95a -3=57-0,95a
57
=0,95× (0,95 − 𝑎)=0,95(60-a)
938,4
f. 1,02a+ 938,4=1,02(a+ )=1,02(a+920)
1,02
5.
1 1 1
a. 2 𝑎 + 3 = 6 × (3𝑎 + 2)
b. 0,75 a -1200 =0,75 × (a-1600)
1 4 2 1
c. ( 𝑎 − ) - = (𝑎 − 2)
3 9 9 3
d. 625 –(0,92 a +50)=0,92 (-a+625)
e. 0,41 +0,5a -0,82=0,5 (a-0,82)
f. 57-0,95a=0,95 (-a+60)
6.
a. 10×0,95n+1+10×0,95n=0,95n×19,5
b. 500×0,9n+1+500×0,9n=0,9n× 950
c. -500×0,8n+500×0,8n-1=0,8n-1× 100
7.
a. 400×0,9n+1-400×0,9n=0,9n ×(-40)
3 𝑛+1 3 𝑛 3 𝑛
b. 100×(4) +100×(4) =(4) ×175
c.-200×0,95n+200×0,95n-1=0,95n-1 ×10
8.
1. u(n+1) =4n+5
𝑛
v(n+1)= 𝑛+3
2.u(n-1) =4n-3
𝑛−2
v(n-1)= 𝑛+1
3.u(2n) =8n+1
2𝑛−1
v(n-1)= 2𝑛+2
9.
1. Soit u la fonction définie sur ℝ par u(x)=3x+2.
u(1)=3×1+2=5.
u(2)=3×2+2=8.
u(3)=3×3+2=11.
u(4)=3×4+2=14
10.
a. =5+5 donnera 10 mais comme ce n’est pas une formule, cela ne permettra de compléter la colonne
en étirant vers le bas.
b. A2+5 ne permet pas de calculer car il manque le signe égal.
c. =A2+A2 va donner 10 en cellule A3 mais en cellule A4 le résultat sera le double de A3, c’est-à-dire
20 et non 15. Donc cela ne convient pas.
d. = A2+5 est une formule correcte, qui donne le résultat attendu et qu’on peut étirer vers le bas pour
compléter la colonne A.
11.
Réponse c. = 2 * A3
12. 1.
Valeur de k 1 2 3 4
Valeur de t 0 3 6 9 12
Après exécution du programme, t vaut 12.
2. Le programme 1 est correct.
Le programme 2 ne convient pas car il manque les indentations.
Le programme 3 ne convient pas car la fonction ex12() ne renvoie pas de nombre (il n’y a pas d’instruction
return).
Le programme 4 est correct si on l’utilise avec 0 comme valeur de t : ex12(0) renverra la valeur correcte.
13.
1. Au bout de la 6e négociation, Charles aura un prix de 0,9375€, soit environ 0,94 €.
2. Le résultat renvoyé est 13 ; il correspond au nombre de négociations pour que le prix du jean soit
inférieur ou égal à 0,01€.
14.
1.
Après exécution, la valeur de la variable n est 10.
2.
15
30
On note p un prix présent dans le magasin. Le prix après réduction est p - 100p , qui est égal à p-0,3p ou encore
à 0,7p
Donc les réponses b. et c. sont correctes.
16
Le prix est de 0,65p.
17
1. Le prix est multiplié par 1,25.
2. Le prix est multiplié par 0,85.
3. Son pourcentage d’augmentation est 50%.
4. Son pourcentage de diminution est 20%.
18
1. L’augmentation est de 40%.
Valeur de 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
n
Valeur de 1 2 4 8 16 32 64 128 256 512 1024
2n
2n<103 Vrai Vrai Vrai Vrai Vrai Vrai Vrai Vrai Vrai Vrai Faux
20
2. La diminution est de 80
= 0,25 = 25%.
135
3. L’augmentation est de = 0,10 = 10%.
1350
150
4. La diminution est de 250
= 0,6 = 60%.
19
1,12=1,21 ; donc l’augmentation est de 21%.
p.49
p.51
Prenons un exemple plus simple pour comprendre : les entiers de l’intervalle [5 ;10] sont les
nombres 5,6,7,8,9,10. Il y a 10-5+1=6 entiers dans cet intervalle.
Une suite u étant donnée, c’est le même problème que celui du dénombrement des termes de
u5 à u10. De même, dans [5 ;1000], il y a 1000-5+1 = 996 entiers.
La proposition est donc fausse.
Pour tout entier naturel n, on a : 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 2 − 2 = 0.
Donc la suite (𝑢𝑛 ) est arithmétique de raison 0.
La proposition est donc vraie.
p.53
Prenons 𝑛 = 2 .
2 × 22 = 8 et 42 =16 ; donc cette égalité est fausse.
Cette égalité peut faire penser à la somme des termes d’une suite géométrique, de premier terme 1 et
de raison x mais l’égalité n’est pas vraie pour x =1 : cette valeur annulerait en effet le dénominateur de
1−𝑥 8
1−𝑥
, ce qui est impossible.
L’égalité n’est donc pas vraie pour tout x dans ℝ, elle est donc fausse.
p.55
1+(−1)𝑛
Considérons la suite (𝑢𝑛 ) définie sur ℕ par 𝑢𝑛 = .
𝑛+1
On peut remarquer aussi que cette valeur est atteinte plusieurs fois (pour les termes d’indice
impair). Cette affirmation peut être démontrée : soit n un entier naturel impair.
Alors (−1)𝑛 = −1
1+(−1) 0
Donc : un= = 𝑛+1 = 0.
𝑛+1
Donc, en admettant que la limite de cette suite est effectivement égale à 0, on peut en conclure
qu’une suite peut atteindre sa limite, c’est-à-dire qu’il existe au moins un terme de cette suite
égal à la limite.
Lorsqu’une suite tend vers l’infini, cette suite a une limite infinie. Elle a donc une limite.
Donc, oui, une suite qui tends vers l’infini a une limite.
20
Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ une suite arithmétique de raison r.
Soit n et p des entiers naturels. On a donc un= u0+nr et up= u0+pr.
Donc un- up = u0+nr-(u0+pr) =(n –p )r et donc on a : un= up+(n –p )r.
21
Soit (un) une suite arithmétique, de premier terme u0 et raison r.
1. Soit n un nombre entier naturel, le point d’abscisse n qui appartient à la droite
d’équation y=rx+u0 a pour ordonnée rn+u0.. Donc les points M(n ; rn+u0)
appartiennent à (d).
2. La représentation graphique de la suite (un) est constitué des points M(n ; un). Or
pour tout n entier naturel on a un= u0+nr , donc les points M(n ; rn+u0) sont les
points de la représentation graphique de la suite (un) et donc d’après le 1) ils
appartiennent à (d).
22
Soit n et p des entiers naturels, avec p<n. On pose : S =up+ up+1+…+ un.
1. On a pour tout n ; un= up+(n –p )r
S= up + (up +r)+ … + up +(n-p)r=(n-p+1) up+ r (1+2+3+…+(n- p)).
(𝑛−𝑝)(𝑛−𝑝+1)
2. 1+2+3+…+(n- p)= ,
2
(𝑛−𝑝)(𝑛−𝑝+1) (𝑛−𝑝+1) 2𝑢𝑝 𝑟(𝑛−𝑝)(𝑛−𝑝+1) (𝑛−𝑝+1)(2𝑢𝑝 +(𝑛−𝑝)𝑟)
S=(n-p+1) up+ r = + = .
2 2 2 2
23
Soit n et p des entiers naturels.
Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈ℕ une suite géométrique de raison q.
1. Exprimer qn-pup =qn-p qpu0 = qn u0 .
2. Or un= qn u0 = qn-pup.
24
Soit q un nombre réel différent de 1 et soit n et p deux entiers naturels, avec p<n .
On considère (un) une suite géométrique de raison q.
On pose : S=up+ up+1+…+ un. On a un= qn-pup.
1−𝑞 𝑛−𝑝+1
S=up+ up+1+…+ un=up+q up+…+ qn-pup= up(1+q+q2+…+qn-p)= up 1−𝑞
1−𝑞 𝑛−𝑝+1 𝑢 −𝑢𝑝 𝑞 𝑛−𝑝+1 𝑢𝑝 −𝑢𝑝 𝑞 𝑛−𝑝+1 𝑢𝑝 −𝑢0 𝑞𝑝 𝑞 𝑛−𝑝+1 𝑢𝑝 −𝑢𝑛+1
S= up 1−𝑞 = 𝑝 1−𝑞 = 1−𝑞
= 1−𝑞
= 1−𝑞
1
a. La suite (un) définie sur ℕ par un=n2 est définie de manière explicite.
b. La suite définie par u0=1 et, pour tout n dans ℕ, par un+1= 5un-2 est définie par récurrence.
2
a. La suite (un) définie sur ℕ par un=2n est croissante.
b. La suite (un) définie sur ℕ par un=-2n est décroissante.
3
a. Une suite (un) est arithmétique s’il existe un nombre r, appelé raison, tel que pour tout
entier naturel n, un+1= un+r.
b. La représentation graphique d’une suite (un) est constituée de points isolés alignés sur une
droite ayant pour ordonnée à l’origine u0 et pour coefficient directeur r.
4
a. Pour tout n dans ℕ, on a : un=-3+5n.
(8−0+1)(𝑢0 +𝑢8 ) 9(−3+(−3)+40)
b. u0+ u1+…+ u8= 2
= 2
=153.
5 1+2+3+…+n=𝑛(𝑛+1)
2
.
6 Une suite (u ) est géométrique s’il existe un nombre q, appelé raison, tel que pour tout entier
n
7
a. Pour tout n dans ℕ, on a : un=-3×5n.
𝑢0 −𝑢9 −3−(−3×59 )
b. u0+ u1+…+ u8= 1−5
= −4
=-1 464 843.
9
a. u0=-1 ; u1=0 ; u2=3 ; u3=8.
b. u0=2 ; u1=3,5 ; u2=4 ; u3=4,25.
10
20 1 21 2
a. u0= = =1 ; u1= = =1;
02 +1 1 12 +1 2
22 4 23 8
u2=22+1 = 5=0,8 ; u3=32+1 = 10=0,8.
11
u1=u0+1=2 u0-1=2×2-1=3
u2=2 u1-1=2×3-1=5
u3=2 u2-1=2×5-1=9
u4=2 u3-1=2×9-1=17
12 u =3 u
1 0 -1=-1
2 ; u2=3 u12-1=2 ; u3=3 u22-1=11.
14
a. u1=0 u2=1 u3=4
b. v1=-2 v2=-6 v3=-38
5 3
c. w1=3 w2= w3=
2 2
15.
1. (un) définie sur ℕ par : un=(n-1)2.
Avec un tableur :
𝑤 +2
𝑛
(wn) définie sur ℕ par : w0=1 et wn+1= 𝑛+1 .
Avec un tableur :
16.
a. u0=-2 ; u1=-1 ; u2=2 ; u3=7 ; u4=14.
b. u0=10; u1=0 ; u2=0 ; u3=-5 ; u4=-25.
17.
r0=87,8 %; r1=88,5% ; r2=87,9% ; r3=88,3% .
18.
a. (un) définie sur ℕ par : un=5(n-1).
Soit n dans ℕ. On a : un+1- un =5(n+1-1)- 5(n-1) = 5n-5n+5=5.
Donc la suite est arithmétique, de raison 5.
b. (vn) définie sur ℕ par : vn=5n2-1.
v0=5×02-1=-1,
v1=5×12-1=4,
v2=5×22-1=19.
Or v1- v0≠ v2- v1 donc la suite n’est pas arithmétique.
19.
a. Pour tout entier naturel n, on a:xn+1= xn -1 et donc xn+1- xn =-1. Donc la suite est
arithmétique de raison -1.
2𝑦 −1 1
b. Pour tout entier naturel n, on a : yn+1= 𝑛2 = yn-2 et donc yn+1- yn=-0,5. Donc la suite est
arithmétique de raison -0,5.
20. Pour tout entier naturel n, on a:wn+1= wn et donc wn+1-wn=0. Donc la suite est arithmétique
de raison 0.
21.
a) Pour tout entier naturel n, on a : un=2+5n.
b) Pour tout entier naturel n on a : un=-3+2n.
23. Soit (un) une suite arithmétique de raison 5 et soit n et p deux nombres entiers.
D’après le cours on a :un= up+(n-p)×5.
Ici, un= u3+(n-3)×5= u3+5n-15.
25.
(10−1+1)(𝑢1 +𝑢10 )
u1+ u2+…+ u10= 2
=5(5+41)=230
26.
(10−1+1)(𝑢1 +𝑢10 )
u1+ u2+…+ u10= 2
=5(-1+(-28))=-145.
27.
(100−3+1)(𝑢3 +𝑢100 )
u3+ u4+…+ u100= 2
=49(4-190)=-9114
28.
Appelons (un) la suite dont on calcule la somme des termes, on pose u0=12, et donc u1=17.
Comme (un) est arithmétique, sa raison est 5. Cherchons n tel que un=12+5n=67 donc 5n=67-
12=55 et donc n=11.
(11−0+1)(𝑢0 +𝑢11 )
Et donc S= 2
=6(12+67)=474
29.
Appelons (un) la suite dont on calcule la somme des termes, on pose u0=100, et donc u1=102.
Comme (un) est arithmétique, sa raison est 2. Cherchons n tel que un=100+2n=1000 donc
2n=900 et donc n=450.
(450−0+1)(𝑢0 +𝑢100 ) 451(100+1000)
Et donc S= 2
= 2
=248050
30..
1. Prenons un exemple plus simple pour comprendre : les entiers de l’intervalle [5 ;10] sont
les nombres 5,6,7,8,9,10. Il y a 10-5+1=6 entiers dans cet intervalle.
Une suite u étant donnée, c’est le même problème que celui du dénombrement des termes de u5 à
u10. De même, dans [5 ;1000], il y a 1000-5+1 = 996 entiers.
2. Dans la somme u5+ u6+…+ u500, il y a 500-5+1=496 termes.
31.
a. Soit n dans ℕ.
On a : un+1=6n(n+1)+2=6(n+2)+1=6n+2×61= 6un. Donc la suite (un) est géométrique, de raison
6.
b. v0=5× 0² − 1= -1;
v1=5× 1² − 1 = 4;
v2=5× 2² − 1 = 19.
𝑣 𝑣
Or 𝑣2 ≠ 𝑣1 donc la suite (vn) n’est pas géométrique.
1 0
32.
2
a. Pour tout entier naturel n, on a : 3wn+1=2 wn et donc wn+1=3 wn. Donc la suite (wn) est
2
géométrique de raison .
3
𝑥 7 𝑥 3 7
b. x0=-1; x1=-3; x2=-7. Or 𝑥 2=3 et 𝑥1=1≠3 donc la suite (xn) n’est pas géométrique.
1 0
34.
1
a. Pour tout entier naturel n, on a : un= ×(-5)n.
3
1 3
b. Pour tout entier naturel n, on a : un=4 ×(4)n.
37. S=u +u + u +… + u
0 1 2 10 =
𝑢0 −𝑢11
1−4
=
4−4×411
−3
=
−4
3
+
4
3
× 411 ≈ 5 592 404 (arrondi à l’unité).
38.
𝑢3 −𝑢101 10×23 −10×2101
a. S=u3 +u4 + u5 +… + u100 = = =-10×23+10×2101.
1−2 1−2
39.
1−211
a. S=1+2+…+1024=20+21+…+210= 1−2
=211-1.
1 1 10 1 1 10
1 1 1 1 1 1 2 1 9 3−(3) −( ) 1 3 1 10
b. S=3 + + ⋯+
9 19683
=(3
) +(3
) +…+(3
) = 1 = 3 3
2 = 2 - 2×(3) .
1−
3 3
40. u =-521 et u
9 10=-1034. Donc n=10.
43.
a. La suite semble avoir 3 pour limite.
b. La suite ne semble pas avoir de limite.
c. La suite semble avoir -∞ comme limite.
d. La suite semble avoir 0 comme limite.
44.
a. u semble avoir pour limite +∞.
b. v semble avoir pour limite 3.
c. w ne semble pas avoir de limite .
45.
1. a. u4≈ 0,88 et u5≈0,92 donc n=5.
b. u14≈ 0,98 et u15≈0,991 donc n=15.
2. u semble avoir pour limite 1.
46.
1. a. u8=85 et u9=114, donc n=9
b. u23=940 et u24=1029, donc n=24
2. u semble avoir pour limite +∞.
47.
a. un+1- un =(n+1)2-5-(n2-5)=n2+2n+1-5- n2+5=2n+1>0 donc (un) est croissante.
1 −1
b. Soit f définie sur ]0 ;+∞[ par f(x)= 3+𝑥. Or f’(x)= 𝑥 2 <0 donc f est décroissante et donc (un) est
décroissante.
3𝑛+1
𝑢𝑛+1 𝑛+2 3𝑛+1 𝑛+1 3(𝑛+1)
c. La suite est positive, de plus = 3𝑛 = × = .
𝑢𝑛 𝑛+2 3𝑛 𝑛+2
𝑛+1
3(𝑛+1)
Or 𝑛+2
> 1⇔3n+3>n+2⇔2n>-1. Donc la suite est croissante.
d. un+1 -un=-4(n+1)-1-(-4n-1)=-4<0 Donc la suite est décroissante.
48.
a. Pour tout n dans ℕ, un+1- un=2n+1>0 donc la suite (un) est croissante.
b. Pour tout n dans ℕ, un+1- un=-5n2-5<0 donc la suite (un) est décroissante.
49.
a. Pour tout n on a : un+1- un=-3<0 donc la suite (un) est décroissante.
b. Pour tout n on a : un+1- un=5>0 donc la suite (un) est croissante.
c. Pour tout n on a : un+1- un=2>0 donc la suite (un) est croissante.
d. Pour tout n on a : un+1- un=-7<0 donc la suite (un) est décroissante.
50.
a. 0,8<1 et donc, en multipliant par 0,8n (qui est positif), on a 0,8n+1< 0,8n. Donc un+1< un et
donc la suite (un) est décroissante.
b. 3>1 et donc, en multipliant par 3n (qui est positif), on a 3n+1> 3n .Donc un+1> un et donc la
suite (un) est croissante.
𝟑 3 𝑛 3 3
c. 𝟒
<1 et donc, en multipliant par (4) (qui est positif), on a (4)n+1<(4)n .
Donc un+1< un donc la suite (un) est décroissante.
d. u0=1 ; u1=-2 ; u2=4 ; la suite n’est donc ni croissante, ni décroissante.
e. Pour tout n dans ℕ, un+1- un=3+2×5n+1-(3+2×5n)=2×5n×(5-1)= 8×5n>0. Donc la suite (un)
est croissante.
f. Pour tout n dans ℕ, un+1- un=5-2×0,6n+1-(5-2×0,6n)=2×0,6n×(-0,6+1)= 0,8×0,6n>0
Donc la suite (un) est croissante.
51. .
52.
1. u1=3 et u2=7.
2. u5=4+(-3)=1, u6=1+(-3)=-2 et u7=-2+(-3)=-5.
100(100+1)
3. 1+2+3+…+100= =5050
2
4 1 1 1
4. u1=2 = 2 , u2=2 × 2 = 1 et u3=1 × 2=2
1−25+1
5. 1 + 2 + 22 + 23 +24 + 25 = =26 − 1.
1−2
53.
a. u25= u0+ 25×r=101 ⇔25r=101-1⇔r=4
b. u21= u5+ (21-5)×r=-8 ⇔16r=-20⇔r=-1,25
54.
a. u15= u5+ 10×r=-12 ⇔10r=-12-1⇔r=-1,3 et donc u0= u5+ (-5)×(-1,3)=1+6,5=7,5
b. u13= u9+ 4×r=√50 ⇔4r=√50 − √2⇔4r=4√2⇔r=√2. Et donc u0= u9+(0-
9)× √2=-8√2.
55.
a. (un) semble décroissante a. (vn) semble croissante
b. u0=20 et r=-10 b. v0=-5 et r=5
c. Comme (un) est arithmétique , c. Comme (vn) est arithmétique ,
un+1- un=-10<0 ce qui prouve que (un) est vn+1- vn=5>0 ce qui prouve que (vn) est
décroissante croissante
56.
a. (un) semble croissante a. (vn) semble décroissante
b. u0=-3 et r=2 b. v2=6 et r=-3 et donc v0=12
c. Comme (un) est arithmétique , c. Comme (vn) est arithmétique,
un+1- un=2>0 ce qui prouve que (un) est vn+1- vn=-3<0 ce qui prouve que (vn) est
croissante décroissante.
57.
𝑢
a. u15=q u14 et donc q=𝑢15=-6
14
𝑢
2= 12 =9
b. u12=q u10 et donc q
2
𝑢10
donc q=3 ou q=-3.
58. 𝑢
1. u8=q4 u4 donc q4=𝑢8=16. Donc q4=16 et donc q2=4 ou q2=-4 (impossible).
4
Donc q=2 ou q=-2.
𝑢 1 1 1
2. u11=q2 u9 donc q2= 𝑢11=25 donc q=5 ou q=− 5.
9
59.
a. (un) semble décroissante a. (vn) semble croissante
b. u0=10 et q=0,5 b. v0=1 et q=3
c. Comme (un) est géométrique à termes c. Comme (vn) est géométrique à termes
positifs, un+1=0,5 un< un ce qui prouve que positifs, vn+1=5vn> vn ce qui prouve que
(un) est décroissante. (vn) est croissante.
60.
1. Définissons un par le nombre d’abonné lors du nième mois. On a un+1=1,1 un et donc la suite
est géométrique.
2. Définissons un par la somme placée en banque n années après son dépôt. On a un+1=100+ un
et donc la suite (un ) est arithmétique.
3. Définissons un par la surface du nénuphar après n mois. On a un+1=2un et donc la suite (un )
est géométrique.
4. Définissons un par l’aire de la foret après n années. On a un+1=0,996un+2 et la suite (un )
n’est ni géométrique, ni arithmétique. On prend une valeur u0 =100 arbitraire.
On calcule : u1=0,996u0+2= 101,6 et u2=0,996u1+2=103,1936.
On remarque que u2- u1≠ u1- u0 donc la suite n’est pas arithmétique.
𝑢 𝑢
De plus, 1≠ 2 donc la suite n’est pas géométrique.
𝑢0 𝑢1
5. Définissons un par la concentration en médicaments après n heures. On a un+1=0,993un et
donc la suite (un) est géométrique.
61.
1.
1,2
a. u0=5 ; u1=(1-100) u0=0,988×5=4,94.
1,2
u2=(1-100) u1=0,988×4,94=4,88072g.
b. Pour tout n dans ℕ, on a : un+1=(1-1,2%) un=0,988 un.
c. La suite (un) est géométrique donc u5=5 ×0,9885 u0≈ 4,71 g.
u20=5 ×0,98820 u0≈ 3,93 g.
62.
1. en+1=2en et donc la suite (en) est géométrique de raison 2.
2. Pour tout n dans ℕ, on a : en=2n 0,1.
3. e20=104857,6 mm=104,8576 m.
Il n’est pas possible d’obtenir cette épaisseur donc on ne peut pas plier autant de fois que
cela une feuille de papier.
63.
Définissons un par le nombre de carrés dans la figure n.
On a u0=1 ; u1=4 ; u2=7.
Remarquons que pour tout n dans ℕ, on a un+1= un+3 donc la suite (un) est arithmétique de raison
3 et de premier terme u0=1 .
On a donc pour tout n dans ℕ ; un=1+3n ; et donc u100=1+3×100 =301.
64.
Définissons un par le nombre d’allumettes à l’étape n.
On a u0=5 ; u1=9 ; u2=13.
Remarquons que pour tout n dans ℕ, on a un+1= un+4 donc la suite ( un) est arithmétique de raison
3 et de premier terme u0=5 .
On a donc pour tout n dans ℕ ; un=5+4n et donc u2020=5+4×2020 =8085.
65.
1. h0=200 ; h1=0,8 h0=160 ; h2=0,8 h1=128.
2. Pour tout n on a : hn+1= 0,8 hn et comme hn >0 on a 0,8 hn < hn donc hn+1 < hn la suite (hn)
est donc décroissante.
3. La suite (hn ) est géométrique de raison 0,8 donc on a : h6=0,86 ×200=52,4288 cm.
4.
tant que h≥3 faire
h0,8 h
n n+1
Remarque : on considère que quand la balle touche le sol une dernière fois en se stabilisant,
cela compte comme un rebond.
5. Après un programme en Python, on trouve n=19.
66.
1) d1=4,9 m; d2=4,9+9,8=14,7 m ; d3= d2+9,8=24,5 m.
2) Pour tout n entier naturel n≥0, on a dn+1= dn+9,8 donc la suite (dn) est arithmétique de
raison 9,8.
3) Pour tout n entier naturel n≥0, on a dn= d1+9,8 ×(n-1). Et donc d10= d1+9,8 ×9=93,1m.
La distance parcourue est égale à d1+ d2+… d10=5×(4,9+93,1)=490.
68.
1. Il y a 1 grain sur la première case, 2 sur la deuxième, 22 sur la troisième ….et 263 sur
la dernière case.
1−264
Donc en tout, il y a 1+2+…+263= 1−2 =264-1 grains de riz.
2. (264-1)×0,02≈3,7×1017g, soit 3,7×1011tonnes ce qui est supérieur à la production de
riz en 2017 (7,5×108 tonnes).
69.
1. u0=10 ; u1=8; u2=7.
𝑢 𝑢
2. On remarque que u2- u1≠ u1- u0 donc la suite n’est pas arithmétique. De plus 𝑢1≠𝑢2 donc la
0 1
suite n’est pas géométrique.
3. a) Pour tout n entier naturel, on a vn+1= un+1-6=0,5 un+3-6=0,5 un-3=0,5 (un-6)=0,5 vn.
Donc (vn) est une suite géométrique de raison 0,5.
b) Pour tout entier naturel n, on a 0,5 vn< vn (car 0,5<1 et vn positif) donc vn+1< vn. Donc la
suite (vn) est décroissante.
c) Pour tout entier naturel n ,on a vn=0,5nv0=0,5n×4.
d) Pour tout entier naturel n, on a vn =un-6 et donc un =vn+6 =0,5n×4+6.
4. Soit n un entier naturel : 0,5<1 et donc 0,5n+1<0,5n et donc 0,5n+1×4<0,5n×4 et donc
0,5n+1×4+6<0,5n×4+6 et donc un+1< un , la suite (un) est donc décroissante.
5. u50 =0,550×4+6.
70.
1. B3= (A2+1)/(2*A2+4)*B2 ; C3=(A3+1)*B3.
2.
1 𝑛
a. On peut conjecturer que, pour tout n dans ℕ, vn=( ) .
2
b. Pour démontrer cette conjecture, on va démontrer que la suite (vn) est géométrique
1
de raison 2 et de premier terme v0=1.
𝑛+1 (𝑛+2)(𝑛+1) (𝑛+1)
Pour tout n dans ℕ, on a : vn+1=(n+2) un+1=(n+2)×(2𝑛+4) un= 2(𝑛+2)
un= 2 ,
1 1
un=2(n+1), un=2 vn.
1
Donc la suite (vn) est géométrique de raison 2
et de premier terme v0=1.
1 1 1 𝑛
3. On a pour tout n dans ℕ, vn=(n+1) un et donc un=(𝑛+1) vn=(𝑛+1) × (2) .
1 1 1 50 1 1 50
u50=(50+1) v50=(50+1) × (2) = 51 × (2) .
71.
20
1. Pour tout entier naturel n, on a : pn+1=(1+100)pn=1,2 pn. Donc (pn) est une suite
géométrique de raison 1,2.
2.
a. u12≈ 891 et u13≈ 1069. Donc n=13.
b. u25≈ 9539 et u26≈ 11448. Donc n=26.
3. La limite de la suite (pn) semble être +∞. Cette modélisation n’est pas pertinente pour des
valeurs de n très grandes, car le nombre de bactéries est forcément limité à l’intérieur de la
boite, et donc cela ne peut pas être +∞.
72. .
1. Soit n un entier naturel non nul et soit an la probabilité de ne pas obtenir de 6 lors des n
premiers lancers.
5
Par indépendance des lancers, on a : an+1=(6) an et donc la suite (an) est géométrique de
5 5 5 5
raison 6
et de premier terme a1=6 ; donc pour tout n dans ℕ, an=(6) 𝑛−1 a1=(6) 𝑛 .
Obtenir au moins un 6 est l’évènement contraire de ne pas obtenir de 6 et donc :
5
pn=1-(6) 𝑛 .
74.
1. u1=0,6×(-3)+2,4=0,6 et u2= 2,76.
2. u2- u1≠ u1- u0 donc la suite n’est pas arithmétique.
𝑢 𝑢
De plus 𝑢1≠𝑢2 donc la suite n’est pas géométrique.
0 1
3. a. Pour tout n entier naturel, on a vn+1= un+1-6=0,8 un+2,4-6=0,6 un-3,6=0,6 (un-6)=0,6 vn.
Donc (vn) est une suite géométrique de raison 0,6 et de premier terme v0=-9.
b. Pour tout entier naturel n, on a : vn=0,6n v0=0,6n×(-9).
Pour tout entier naturel n, on a : vn =un-6 et donc un =vn+6 =0,6n×(-9)+6.
c. Pour tout entier naturel n, on a : vn=(-9)×0,6n . Or 0,6n+1<0,6n et donc(-
9)×0,6n+1>(-9)×0,6n et donc vn+1> vn
Donc la suite (vn) est croissante.
d. Soit n un entier naturel : comme vn+1> vn on a donc vn+1+6> vn +6 et donc
un+1> un , la suite (un) est donc croissante.
4𝑢𝑛 −1
3. Pour tout entier naturel n, on pose : 𝑢𝑛 + 1 = 𝑢𝑛 +2
1
et vn = 𝑢
𝑛 −1
a. Soit n un entier naturel.
1 1 1 𝑢𝑛 +2 𝑢 +2
vn+1 = 𝑢 −1= 4𝑢𝑛−1 = 4𝑢𝑛−1 𝑢 +2= = 𝑛 .
𝑛+1 −1 − 𝑛 4𝑢𝑛 −1− 𝑢𝑛 −2 3𝑢𝑛 −3
𝑢𝑛 +2 𝑢𝑛 +2 𝑢𝑛 +2
𝑢 +2 1 𝑢 −1 𝑢 −1 1
Donc vn+1- vn=3𝑢𝑛 −3 − 𝑢 −1 = 3𝑢𝑛 −3=3(𝑢𝑛 −1)=3.
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝑛 −1 2𝑛−1
b. Pour n entier naturel, vn= + = .
3 6 6
1
c. Pour n entier naturel on a, vn = et donc vn× un- vn=1.
𝑢𝑛 −1
Remarquons que d’après l’expression de vn, on peut en conclure que pour tout n dans ℕ,
on a vn≠0.
1+𝑣𝑛
Donc un = .
𝑣𝑛
5+2𝑛
1+𝑣𝑛 6 5+2𝑛
d. un = 𝑣𝑛
= 2𝑛−1 =2𝑛−1
6
5+200 205
4. u100.= 200−1=199.
1. F11=89 <130
F12=144 >130
La suite de Fibonacci étant strictement croissante ; 30
n’est pas un terme de la suite.
F13=233 est un nombre de Fibonacci.
2. Avec un tableur, on entre en case B3 la formule =B2+B1, puis on étire la formule.
On trouve F30=832 040 et F31= 1 346 269 >106. Donc le rang n à partir duquel Fn>106 est
31
On trouve F44= 701 408 733 et F45= 1 134 903 170 >109.
Donc le rang n à partir duquel Fn>109 est 45.
3. On peut conjecturer que la suite (Fn) tend vers l’infini.
77.
1. f est une fonction affine, sa représentation graphique est une droite de coefficient directeur
0,25, donc elle est croissante.
2. u1=f(10)=8 ; u2=f(8)=7 ; u3=f(7)=6,5.
3. Soit n un nombre entier naturel, un+1- un= f(un)- un=3+ 0,5 un- un=3-0,5 un.
Or un.>6 donc 0,5un.>3 donc -0,5un.<-3 et donc 3-0,5 un<0.
D’où un+1- un<0 ; la suite est donc décroissante.
78.
a. Soit x dans ℝ. Développons le premier membre :
(1+x+x2+…+x7)(1-x)= 1+x+x2+ x3 + x4+ x5 + x6 + x7-x-x2-x3- x4- x5 - x6 - x7-x8=1-x8.
Donc l’égalité est vraie pour tout x dans ℝ.
b. Cette égalité peut faire penser à la somme des termes d’une suite géométrique, de premier
terme 1 et de raison x mais l’égalité n’est pas vraie pour x =1 : cette valeur annulerait en
1−𝑥 8
effet le dénominateur de 1−𝑥
, ce qui est impossible.
L’égalité n’est donc pas vraie pour tout x dans ℝ.
c. Dans la somme 2×30+ 2 × 31 +. . +2 × 310 , on reconnait des termes consécutifs d’une suite
géométrique. Notons cette suite (un ). Le premier terme de la suite est u0=2 et la raison est
3.
On a donc, d’après une propriété du cours,
𝑢0 −𝑢11 2− 2×311 2(1−311 ) 1−310
2+2 × 3+. . +2 × 310 = 1−3
= 1−3 = 1−3 ≠ 1−3
car 2(1 − 311 ) = −354 292 et
1 − 310 = −59 048. L’égalité proposée est donc fausse.
79. Observons un tableau de valeurs. Dans la cellule B2, on écrit la formule suivante : = (1+(-
1)^A2)/(A2+1).
…
On peut conjecturer que la suite tend vers 0.
On peut remarquer aussi que cette valeur est atteinte plusieurs fois (pour les termes d’indice
impair). Cette affirmation peut être démontrée : soit n un entier naturel impair.
Alors (−1)𝑛 = −1
1+(−1) 0
Donc : un= 𝑛+1
= 𝑛+1 = 0.
Donc, en admettant que la limite de cette suite est effectivement égale à 0, on peut en conclure
qu’une suite peut atteindre sa limite, c’est-à-dire qu’il existe au moins un terme de cette suite égal à
sa limite.
80
Léna se trompe, en effet, si elle considére le nombre de termes , toute suite définie sur ℕ a
une infinité de termes puisque son indice varie dans ℕ.
Elle commet une seconde erreur car la suite (un) a bien une limite : cette limite n’est pas un
nombre réel (ce n’est pas une limite finie) mais elle existe.
81
Soit (un) une suite arithmétique de raison r et de premier terme u0, on a alors un= u0+nr.
un+2= u0+(n+2)r et un+1= u0+(n+1)r.
𝑢𝑛 +𝑢𝑛+2 𝑢0 +𝑛𝑟+𝑢0 +(𝑛+2)𝑟 2𝑢0 +(2𝑛+2)𝑟
= = = u0+(n+1)r= un+1
2 2 2
𝑢 +𝑢
Réciproquement, supposons une suite qui, pour tout n entier naturel vérifie : 𝑛 2 𝑛+2 = un+1
Donc 𝑢𝑛 + 𝑢𝑛+2 = 2𝑢𝑛+1 et donc pour tout n entier naturel on a 𝑢𝑛+2 − 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛+1 −
𝑢𝑛 ce qui veut dire que pour tout n entier naturel 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 𝑢𝑛 − 𝑢𝑛−1 =𝑢𝑛−1 −
𝑢𝑛−2=….=𝑢1 − 𝑢0 .
Cela veut donc dire que la suite (𝑢𝑛 ) est arithmétique de raison 𝑢1 − 𝑢0
82
Soit (vn) une suite géométrique à terme positifs, de raison q et de premier terme v0, on a
alors vn= v0qn.
vn+2= v0qn+2 et vn+1= v0qn+1.
√𝑣𝑛 𝑣𝑛+2 =.√𝑣0 𝑞 𝑛 𝑣0 𝑞𝑛+2 = √𝑣02 𝑞2𝑛+2 = v0qn+1.
Réciproquement, supposons une suite qui, pour tout n entier naturel vérifie : √𝑣𝑛 𝑣𝑛+2 = vn+1.
On a donc 𝑣𝑛 𝑣𝑛+2= vn+12 .
Si un des termes de la suite est nul, cela veut donc dire qu’il existe un k entier tel que 𝑣𝑘 =0 et donc
𝑣𝑘+1 = 0 et 𝑣𝑘+2 = 0 et ainsi de suite. De même si k>0 pour 𝑣𝑘−1 = 0 etc. On en déduit donc que la
suite (vn) est nulle, et donc géométrique de raison 0 et de premier terme 0.
Sinon, cela veut dire que tous les termes de la suite sont non nuls et donc pour tout n entier naturel
𝑣 𝑣
on a 𝑣𝑛+2 = 𝑛+1
𝑣
. La suite (vn) est donc géométrique.
𝑛+1 𝑛
83
1. Soit (un) une suite constante. On a donc pour tout n entier naturel un+1= un et donc la suite
est arithmétique de raison 0 et géométrique de raison 1.
2.
a. Soit (un) une suite arithmétique de raison r et géométrique de raison q. On a donc,
pour tout n entier naturel, un+1= un+r et un+1=q un.
Donc pour tout n entier naturel, un+r=q un⇔ r=(q-1)un.
b. Si q=1 alors la suite est constante.
𝑟
Si q≠1 alors, pour tout n entier naturel, on a un=𝑞−1 et donc la suite est constante.
84
3
1. On a : u0 + u1 = u0 ×u1⇔3 + u1 = 3 ×u1⇔u1 = 2=1,5.
9
On a u0 + u1+u2 = u0 ×u1 ×u2⇔4,5+u2 = 4,5×u2⇔ u2= .
7
2.
a. On a pour tout n entier naturel :
u0 + u1 +··· un-1 + un = u0 ×u1 ×··· un-1 × un .
Donc on a pour tout n entier naturel,
sn+1= u0 + u1 +··· +un-1 + un= sn+ un.
Comme un > 0 donc u1 +u2 +··· +un−1 > 0 d’où sn = u0 +u1 +u2 +··· +un−1 > u0 > 1.
b. On a pour tout n entier naturel non nul : u0 + u1 +··· un-1 + un = u0 ×u1 ×··· un-1 × un=
sn+1.
Or d’après la question précédente : pour tout n entier naturel non nul, sn+1 = sn+ un.
𝑠
Donc sn+ un= sn× un ⇔ (𝑠𝑛 − 1)𝑢𝑛 = 𝑠𝑛 ⇔ un= 𝑠 𝑛 car pour tout n entier naturel,
𝑛−1
sn≠ 1.
𝑠
c. Soit n un entier naturel non nul, alors 𝑠𝑛 >𝑠𝑛 − 1 donc un= 𝑠 𝑛 >1.
𝑛−1
3. a.
u 3
su
Pour i allant de 1 à n :
us/(s-1)
ss+u
b.
Ci-dessous une copie d’écran du programme demandé.
Valeur 5 10 20 50
de n
Valeur 1,140 1,078 1,043 1,018
de un
c. On peut conjecturer que la suite converge vers 1
85
1. Soit n entier naturel .
un+1- un =a (n+1) 3+ b (n+1) 2+ c (n+1)-( an 3+ bn 2+ cn)
un+1- un=3a n 2+(3a+2b)n+(a+b+c)= n 2.
Si on choisit trois valeurs de n particulières (par exemple 0,1,et -1) , on obtient le système
suivant :
1
𝑎=3
−2𝑏 = 1
1
{ 6𝑎 + 2𝑏 = 1 et donc on obtient 𝑏 = − 2
𝑎+𝑏+𝑐 =0 1
𝑐=
{ 6
Réciproquement on montre que ces nombres conviennent bien.
Pour résoudre cette question, on peut aussi donner la propriété suivante aux élèves :
Soit P et Q deux fonctions polynômes du second degré, si pour tout n dans ℕ, on a
P(n)=Q(n) alors ces deux fonctions sont égales et leurs coefficients sont égaux.
2. Pour n=0, on a u1- u0=12.
Pour n=1, on a u2- u1=22
Pour n=2, on a u3- u2=32
…………………………………………………….
1 𝑛(𝑛+1) 2
Et donc vn+1= (𝑛2 (𝑛 + 1)2 ) = ( ) .
4 2
87
2𝑢0 +𝑣0 7 𝑢0 +3𝑣0 21
1. u1= = 3 et v1= = .
3 4 4
2.
a. w0 = v0 – u0=7 − 0 = 7.
𝑢𝑛 +3𝑣𝑛 2𝑢𝑛 +𝑣𝑛 3(𝑢𝑛 +3𝑣𝑛)
b. Soit n dans ℕ, wn+1=vn+1- un+1= − = −
4 3 12
4(2𝑢𝑛 +𝑣𝑛 ) 5𝑣𝑛 −5𝑢𝑛 5
= = 12 𝑤𝑛 .
12 12
5
Donc la suite (wn) est une suite géométrique de raison 12.
5 𝑛 5 𝑛
On a donc 𝑤𝑛 = (12) 𝑤0 = 7 (12) .
3.
5 𝑛
4. D’après la question 2., on a pour tout n dans ℕ, vn- un=7 (12) (E1).
5 𝑛 5 𝑛
3E1 + E2 donne 7vn=21 (12) + 28 et donc vn=4 + 3 (12) et donc, dans (E1) en
5 𝑛 5 𝑛 5 𝑛
remplaçant vn par 4 + 3 ( ) on obtient- un=−4 + 4 ( ) et donc un=4 − 4 ( ) .
12 12 12
5 5 𝑛
on a (12)<1, de plus (12) > 0
5 5
donc (12) 𝑛+1<(12) 𝑛
5 5 5 5
donc −4 (12) 𝑛+1 >−4 (12) 𝑛 et donc 4−4 (12) 𝑛+1>4 − 4 (12) 𝑛 .
Donc un+1> un ; la suite (un ) est donc croissante.
5 5 5 5
De plus 3 (12) 𝑛+1 <3 (12) 𝑛 et donc 4+3 (12) 𝑛+1<4 + 3 (12) 𝑛 .
Donc vn+1> vn ; la suite (vn ) est donc décroissante.
88
1. Soit n dans ℕ, dn= qn+1- qn=a(n+1)2+b(n+1)+c-( an2+bn+c)=(2a+b)n +(a+b+c).
La suite (dn) est donc une suite arithmétique de raison 2a+b et de premier terme a+b+c.
2. Notons q0=5 ; q1=8 ; q2=13 ; q3=20.
On a donc d1= q1- q0=3 ; d2= q2- q1=5 ; d3= q3- q2=7 et donc d4=9 ; d5=11 ; d6=13.
La suite (dn) est donc une suite arithmétique de raison 2 et donc d4=9 ; d5=11 ; d6=13.
Or d4= q4- q3 et donc q4= d4+q3=9+20=29. De même q5= d5+q4=11+29=40 et q6= d6+q5=53.
89
Soit n le nombre de pages. Supposons que toutes les pages ont été comptées.
𝑛(𝑛+1) 1 1 1 1 1
On a 1+2+…+n= 2
= 2 𝑛2 + 2 𝑛 or pour des valeurs de n grandes 2 𝑛2 + 2 𝑛 ≈ 2 𝑛2.
1
Cherchons à résoudre 𝑛2 ≈ 7 245, on trouve n≈ 120.
2
Or 1+2+…+119=7140 ; 1+2+…+120=7260 et 1+2+…+121=7381. Donc il est impossible que le
nombre de page ait été compté sans erreur (la suite de la somme des nombres entiers est une suite
strictement croissante qui n’atteint jamais 7245).
Pour la suite, on va supposer que Joël a compté une seule page en double.
Donc il y a 119 pages dans ce livre et Joël a compté la page 105 en double.
90
Comptons les cartes en différentiant celles qui sont horizontales et celles obliques.
3𝑛2 +7𝑛+4
Il y a donc au total cartes au total.
2
91
Soit n un entier tel que n≥2.
La longueur d’une guirlande de n boules est égale à :
2
2 2 2 1−( )𝑛+1 2 𝑛+1 2
1+3+ (3)2+…+(3)𝑛 = 3
2 =3(1 − (3) )=3−3 × (3)𝑛+1
1−
3
Une étude de grandes valeurs de n font conjecturer que cette suite a pour limite 3.
2 𝑛+1 2 𝑛+1
De plus, 3−3 × (3) > 3⇔−3 × (3) > 0 ce qui est impossible.
On peut donc enfiler autant de boules que l’on veut sur ce fil.
92
Pour la finale il y a 2 joueurs, pour les demi-finales, deux fois plus, i.e 4 joueurs.
Pour les quarts de finales, il y a deux fois plus i.e 8 joueurs.
S’il y a 7 tours, il y a donc 27=128 joueurs.
93 Soit Tn le nombre minimum de déplacements pour transférer n anneaux d'une tour à une
autre. De manière évidente T1=1
Pour bouger les n anneaux de A vers C, on prend les (n-1) plus petits que l’on place sur B ce qui
requiert Tn-1 déplacements.
Il reste à transférer le plus gros restant sur A ce qui requiert un mouvement.
On replace ensuite nos (n-1) anneaux de B vers A. Ceci veut dire que pour transférer n anneaux sur
une autre tour, il faut au plus : donc Tn ≤2 Tn-1+1
Mais pour transférer n anneaux, il faudra déplacer le plus gros des anneaux et donc les n-1 plus
petits pour cela il faudra Tn-1 déplacements.
Déplacer le gros et remettre les (n-1) dessus prendra au minimum Tn-1 +1 mouvements.
Au final : Tn ≥2 Tn-1+1
On a donc Tn =2 Tn-1+1
Après utilisation d’un tableur, on trouve T20 =1 048 575
94 Pour n entier naturel non nul, on appelle un le prix d’une place de la ne rangée.
On a donc u1=38 et la suite u est une suite arithmétique de raison 36,5-38=-1,5.
u25=38 +(25-1)×(-1,5)=38-36=2
25×(𝑢1 +𝑢25 )
La somme payée par l’agent de voyage est 2×( u1+…+ u25)=2× 2
=1000€.
95
Imaginons que l’équipe numéro 1 fasse tous ses matchs en premier, elle aura donc n-1 matchs à
faire.
Imaginons ensuite que l’équipe numéro 2 fasse tous ses matchs, elle aura déjà affronté l’équipe 1,
donc il lui restera n-2 matchs à faire.
De même, imaginons que l’équipe numéro 3 fasse tous ses matchs, elle aura donc déjà affronté les
deux premières équipes, donc il lui restera n-3 matchs.
Lorsque l’on arrive à la dernière équipe avec ce procédé, la ne équipe aura déjà fait tous les matchs.
(𝑛−1)𝑛 𝑛2 −𝑛
Il y aura donc (n-1)+( n-2)+…+2+1= 2
= 2
matchs à faire sans compter la finale.
𝑛2 −𝑛
Donc en tout, il y aura 2
+ 1 matchs.
96
La somme, à partir de 1, de nombres impairs consécutifs est-elle un carré ?
Soit p un nombre entier, calculons la somme 1+ 3 +5+..+(2p+1).
(𝑝+1)×(2𝑝+2)
Calculons 1+ 3 +5+..+(2p+1)= 2
=(p+1)2
97
1. Chaque jour les carrés découpés sont trois fois plus petits et donc on a, pour tout n dans ℕ ;
1 1 1
cn+1= 3 cn et c1 =3. On a donc, pour tout n dans ℕ : cn =(3)𝑛 .
1 1 8 1 17
2. On a 𝐴1 = 9. De plus, 𝐴2 = 9 + 9 × 9 = 81.
1 8 1
3. Soit n dans ℕ, on a 𝐴𝑛+1 = 𝐴𝑛 + 9 (1 − 𝐴𝑛 ) = 9 𝐴𝑛 + 9 .
8 1 8 1 8
4. a. Soit n dans ℕ, on a 𝐵𝑛+1 = 𝐴𝑛+1 − 1 = 9 𝐴𝑛 + 9 − 1=9 (𝐴𝑛 − 9) = 𝐵 .
9 𝑛
8
Donc la suite (𝐵𝑛 ) est une suite géométrique de raison 9.
8 𝑛−1 8 𝑛 8 𝑛
b. Soit n dans ℕ, on a 𝐵𝑛 = (9) 𝐵1 = − (9) et donc 𝐴𝑛 = 1 − (9) .
5. a. Grace au mode SUITE de la calculatrice, on trouve 𝐴39 ≈ 0,98 (arrondi au centième par défaut)
et 𝐴40 ≈ 0,991. Donc à partir du 40e jour un peu plus de 99% du tapis sera mangé.
b. Cherchons la première valeur de n telle que cn<0,0005
𝑐6 ≈ 0,001342 ; 𝑐7 ≈ 0,00046 donc à partir du 7e jour, les trous ne se verront plus à 1 m de haut.
6. A partir du 7e jour, les trous ne se verront plus à 1 m de haut, et donc Horion a raison.
8 𝑛
De plus quelle que soit la valeur de n , 1 − (9) < 1 donc le tapis ne sera jamais entièrement mangé,
donc Apolline a tort.
98
En modélisant la population de l’Angleterre par une suite géométrique et le nombre de personnes
que la production de l’Angleterre peut nourrir, on arrive au fait qu’au bout d’un certain temps la
population anglaise ne peut plus être nourrie. En utilisant un tableur, on trouve qu’aux environs de
1903, la population anglaise ne peut plus être nourrie par l’Angleterre.
Ce résultat peut être discuté avec le professeur de SES afin d’avoir une vision complète de cette
théorie.
99
Tous les phénomènes de décroissances radioactives peuvent se modéliser par des suites
géométriques, avec des raisons différentes suivant les principes radioactifs.
On peut ainsi calculer le temps que vont mettre les déchets radioactifs à ne plus être dangereux ; on
peut aussi calculer, après une catastrophe nucléaire, le temps qu’il faudra pour que l’endroit
redevienne sans danger.
Eléments de corrigé
Partie A
1)a)
E6 :=D6-C6
F6 :=B6-E6
B7 :=F6
b) Voir fichier sur le site cqfd.fr
c) Non car il reste environ 1615,28€ de dette.
2) Pour 442€ de mensualité, la dette restante après 3 ans est 13,46€.
Pour 443€ de mensualité, la dette restante après 3 ans est -24,68€.
La mensualité est donc environ 442€.
Partie B
1a)
dn= dn-1- an est justifié par la phrase : « La dette en fin de mois est égale à la différence entre
la dette en début de mois et l’amortissement ».
m=an+0,00327 dn-1⇔ an =m- 0,00327 dn-1 est justifié par la phrase : « On appelle
amortissement le montant de la mensualité diminuée du montant de l’intérêt. » .
an+0,00327dn-1=an+1+0,00327dn est justifié par la phrase : «Chaque mensualité aura le
même montant ».
b) Soit n un entier, an+0,00327dn-1=an+1+0,00327 dn.
0,00327𝑑0
3) D’après 2), on a a1= .
1,0032736 −1
0,00327𝑑0
En remplaçant a1 par la valeur 1,0032736 −1 dans m= a1+ 0,00327 d0 on obtient le résultat
demandé.
m≈ 442,35€.
1
1. La valeur stockée dans la variable u à la fin de l’exécution de l’algorithme est le terme de
rang n de la suite géométrique de raison 0,9 et de premier terme 1.
2. u ← 0,9𝑛
2
1. Le tableau complété est le suivant.
i F
1 1
2 2
3 6
4 24
5 120
6 720
7 5040
2. 𝐹7 = 1 × 2 × 3 × 4 × 5 × 6 × 7.
3. Pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝐹𝑛 = 1 × 2 × … × 𝑛.
3 Voici une proposition des fonctions à écrire :
5
Voici une proposition des fonctions à écrire :
6 Voici une proposition des fonctions à écrire :
La conjecture est la suivante : pour tout 𝑛 entier, il existe un indice 𝑛0 tel que 𝑈𝑛0 = 1.
Voici une proposition des fonctions à écrire :
Protocoles médicaux
Visées pédagogiques
Ce Tp vise à la compréhension et à la production d’algorithmes de calculs de termes de suites, et de
calculs de rangs, et leurs implémentations en langage Python.
Compréhension et réinvestissement de structures algorithmiques
La première partie du TP consiste à présenter deux fonctions Python « classiques » : une fonction de
calcul d’un terme d’une suite définie par récurrence, et une fonction de recherche de rang. Pour les
utiliser, l’’élève est amené à comprendre ces fonctions, déjà écrites, pour ensuite, dans les parties B
et C, adapter leurs structures pour implémenter d’autres suites ou d’autres recherches de rangs. Cette
démarche par compréhension/réinvestissement permet d’aborder la notion algorithmique de
manière graduée, sans toutefois qu’elle soit trop directive.
La partie A est l’occasion de s’assurer que les méthodes et résultats de cours sur les suites
géométriques sont maitrisés par les élèves. C’est aussi l’occasion de rappeler que les termes d’une
telle suite peuvent être calculés à l’aide de la formule de récurrence ou à l’aide de la formule explicite,
ce qui permet ici de réécrire la fonction Python a(n). Un commentaire peut être fait à cette occasion
sur l’optimisation algorithmique que représente cette amélioration.
Dans la partie B en revanche, la suite étant arithmético-géométrique, l’élève n’a pas accès à la formule
explicite pour les calculs des termes et devra donc nécessairement utiliser la formule de récurrence
pour produire la fonction b(n). La traduction d’une formule de récurrence mathématiques par une
fonction récursive en programmation n’est pas au programme, mais peut éventuellement être
évoquée.
La même remarque peut être faite concernant la fonction de recherche de rang de la partie C, qui peut
être rendue « universelle » par l’introduction d’arguments :
Remarque : La situation concrète étudiée concernant l’évolution continue d’une grandeur (volume
de produit présent en fonction du temps écoulé), il serait théoriquement plus approprié d’étudier la
situation à l’aide de fonctions plutôt que de suites, mais cela présente des degrés de difficultés
supérieurs et difficilement exploitables à l’aide d’algorithmes avec les élèves.
Eléments de corrigé
Partie A
1. 𝑎0 = 2 ; 𝑎1 = 1,9 ; 𝑎2 = 1,805 .
2. 𝑎𝑛+1 = 0,95𝑎𝑛
3. La quantité de produit au bout de 6h est d’environ 1,47 mL.
4. a (𝑎𝑛 ) est géométrique de premier terme 𝑎0 = 2 et de raison 0,95 .
𝑎𝑛 = 2 × 0,95𝑛
b) Définition de la fonction Python à l’aide de l’expression explicite :
Partie B
1) 𝑏0 = 1,8 ; 𝑏1 = 1,66 ; 𝑏2 = 1,534 .
2) 𝑏𝑛+1 = 0,9𝑏𝑛 + 0,04
3) a) Fonction Python implémentant la suite (𝑏𝑛 ):
Partie C
1) Fonction Python donnant le rang souhaité :
1. Non car la définition de D’Alembert sous-entend qu’une suite est forcément monotone, ce
qui n’est pas le cas, il existe des suites qui sont ni croissante, ni décroissante.
1 1
2. a. Cette suite est une suite géométrique de premier terme et de raison .
2 2
1
NB : il y a probablement une faute de frappe dans l’encyclopédie pour le nombre 64
qui a
3
été transformé en 64.
b. Une rapide étude des premiers termes de la suite permet de conjecturer que la suite
donnée dans l’encyclopédie converge vers 0 et non vers 1 comme signalé dans l’article.
Objectifs généraux
Il s’agit d’une activité de découverte de la définition de fonctions polynômes du second
degré.
Lors de cette activité, les compétences travaillées sont chercher et représenter.
Des fonctions de référence (carré et cube) de la classe de seconde sont mises en jeu puis
les élèves découvriront des nouvelles fonctions de référence.
Ils seront confrontés au fait qu’une fonction polynôme du second degré possède
plusieurs écritures possibles. L’enseignant insistera sur l’écriture développée et réduite.
Les élèves vont associer la courbe d’une fonction à une de ses expressions.
L’enseignant pourra, dans un deuxième temps, mettre en place le vocabulaire spécifique
aux fonctions du second degré : parabole, sommet d’une parabole, racine(s)
(éventuelles) d’une fonction polynôme du second degré.
La Courbe 6 passe par le point de coordonnées (0 ; -1). Ainsi l’image de 0 par la fonction
correspondant à cette courbe est égale à -1.
Donc a × 0² + b × 0 + c = - 1.
On obtient c = -1.
Objectifs généraux
L’activité proposée permettra aux élèves de découvrir la notion d’écriture canonique d’une
fonction polynôme du second degré.
2. a. Un carré d’un nombre réel étant toujours positif, pour tout x nombre réel, on a :
(x – α) ² ≥ 0.
Ainsi 0,5 (x – α) ² ≥ 0 et 0,5 (x – α) ² + β ≥ β.
La famille recherche l’aire minimale. La dernière inégalité indique que cette aire minimale est
égale à β et elle est atteinte pour x = α.
Objectifs généraux
L’activité permettra de revenir sur l’extremum d’une fonction polynôme de degré 2 et ainsi sur
un des intérêts de l’écriture canonique d’une fonction de degré 2.
Les compétences chercher, modéliser et raisonner sont les compétences travaillées.
Une vidéo permet de positionner le problème. On prendra garde à ne montrer que la première
partie de la vidéo.
Dans le cadre de la résolution de ce problème concret, les élèves devront conjecturer à l’aide de
GeoGebra, l’expression d’une fonction du second degré répondant à la question.
Pour cela, l’enseignant imposera aux élèves de nommer la fonction f dans le champ de saisie de
GeoGebra. Cela permettra aux points de changer de couleur lorsqu’ils seront « proches » de la
courbe de f.
Les expressions obtenues à l’issue de la question 1. peuvent être différentes d’un élève à l’autre
aussi l’enseignant validera (avec les élèves) l’expression -0,05x² + 0,79x + 1,79.
La fin de l’activité est un retour sur β, son calcul, son intérêt et l’interprétation que l’on peut en
faire dans le contexte proposé (ici la hauteur maximale atteinte).
L’enseignant pourra terminer l’activité avec un retour vers la vidéo et son dénouement.
Commentaires et corrigés détaillés
1. a) La trajectoire du ballon est modélisée par une parabole.
Elle correspond donc à une fonction polynôme du second degré.
b) « f(x) = a * x² + b * x + c » est l’expression à saisir dans le champ de saisie de
GeoGebra.
c) En faisant varier les valeurs de a, b et c, on superpose la courbe obtenue et la
trajectoire du ballon lorsque a = -0,05, b = 0,79 et c = 1,79.
2. L’expression de f(x) validée par l’enseignant est : f(x) = -0,05x² + 0,79x + 1,79.
a) f(x) est donc la hauteur du ballon en fonction de la distance horizontale entre le
ballon et le spectateur x. La question revient donc à calculer f(14).
f(14) = - 0,05 × 14² + 0,79 × 14 + 1,79 = 3,05.
La hauteur du panier est de 3,05 m.
b) L’écriture canonique de la fonction f et la valeur de β nous permettront de connaître
la hauteur maximale atteinte par le ballon lors de ce lancer.
𝑏 0,79
On sait que α = − 2𝑎
= − 2 ×(−0,05)
= 7,9 et β = f(α) = f(7,9) = -0,05 × 7,9² + 0,79
×7,9 + 1,79 = 4,9105.
On a alors pour tout x nombre réel : -0,05x² + 0,79x + 1,79 = -0,05 (x – 7,9)² +
4,9105
Un carré d’un nombre réel étant toujours positif, pour tout x nombre réel, on a :
(x – 7,9) ² ≥ 0
Ainsi - 0,05 (x – 7,9) ² ≤ 0 et -0,05 (x – 7,9) ² + 4,9105 ≤ 4,9105.
On vient de prouver que pour tout x nombre réel, f(x) ≤ 4,9105 et f(7,9) = 4,9105.
Ainsi la hauteur maximale du ballon lors de ce lancer est de 4,9105 m (elle est
atteinte lorsque x = 7,9 m).
1. a. 36 b. 100 c. 2 d.
1
100
𝑒.
16
10000
3.
a. 25
b. (3√7) 2
= 3²(√7)² = 9 × 7= 63
c. (−8√3)² = (-8)² ×(√3)² = 64 × 3 = 192
d. 4,41
e. (− 5−√2
4
)² = (
5−√2
4
)² =
(5− √2)²
4²
=
25−10√2+2
16
=
27−10√2
16
4.
b 0 10 -2 t 1 -1 7
5. 1. a. -13 9
b. 21 =
3
7
1
c. -1. 2. a.− 3. b. –(c+ 1) = -c – 1.
6. a. 𝟏
𝟑
b. -3 c. 0,9
d. 288y² + 384y +128 e. 49t² - 115t + 64 f. 49t²-115t+64 g. 9x² - 1 h. 3x² + 24x + 41 i. -7x² + 84
x - 254 j. -2m² +28 m - 49
e. (2x +5)² -4² = (2x + 5 – 4)( 2x + 5 + 4) = (2x + 1)(2x + 9) en utilisant une identité
remarquable.
f. x (-5x + 1) en factorisant par x
9.
1/ 4(x-1)²-64 = 4(x²-2x+1)-64 = 4x²-8x+4-64 = 4x²-8x-60.
4(x-5)(x+3) = 4(x²+3x-5x-15) = 4x²-8x-60.
2/ On note f la fonction x ↦ 4x² - 8x – 60, définie sur ℝ, de courbe Cf dans un repère. En utilisant
l’écriture la plus appropriée,
a. 4(x-5)(x+3)=0 a pour solution x= -3 ; x= 5. Les coordonnées des points de Cf d’ordonnée 0 sont
(-3 ; 0) et (5 ;0).
b. 4(x-1)²-64 permet d’affirmer que -64 est le minimum de f sur ℝ. Il est atteint en x = 1.
12. 1. Résoudre graphiquement f(x) = 0 revient à lire les abscisses des points de la courbe
d’ordonnée 0. -5 et -1 sont les deux solutions.
2. Le maximum de f sur ℝ lu sur la courbe est 2 (ordonnée du point situé le plus haut sur la courbe).
Il est atteint pour x = -3.
3. f(x) est négatif pour tout x appartenant à ]-∞ ; -5] U [-1 ; +∞[. f(x) est positif pour tout x
appartenant à l’intervalle [-5 ; -1].
13. 1. I = [-2 ; 3] 2. Les solutions sont -1,98 environ, 1 et 1,98 environ. 3. f est une fonction
croissante sur les intervalles [-2 ; -0,8] et [1,6 ; 3] et décroissante sur l’intervalle [-0,8 ; 1,6]. 4.
[1,98 ; 3]
15. a. Vrai. Les valeurs de x remarquables pour le signe sont précisées dans la première ligne et le
signe des images dans la deuxième.
b. Faux. D’après le tableau de signes, le point d’abscisse 0 a une ordonnée strictement négative.
x -∞ 1 +∞ 2
Signe de +∞- 0 + 0 -
h(x)
16. 1. a.
2. b.
3. b
17. 1. a. et b.
2. a.
3. b.
18. 1. 2276,968 m.
2. a. 2278,132 m
b. 2278,132-2276,968 = 1,16397.
La différence de longueur de ce pont entre ces deux jours est environ égale à 1,164 m (au mm près).
19. a. 4
5
b.
5
3
c.
1
4
d. 7
5
e. − ;
4
3
2
f. dans le cas où x est l’inconnue. Lorsque m ≠ -1 :
8𝑚−7
; pour m = -1 , aucune solution.
𝑚+1
7+𝑥
Dans le cas où m est l’inconnue. Lorsque x ≠ 8 : 8−𝑥 ; pour x = 8, aucune solution.
20 On est amené à résoudre l’équation :
a. (x – 2)² = 0 or un carré d’un nombre est nul si et seulement si le nombre est nul ainsi x – 2 = 0.
b. t² = -7 . Le carré d’un nombre réel est toujours positif ou nul ainsi cette équation ne possède pas
de solution dans ℝ.
c. (10 – 7a)(10 + 7a) = 0 or un produit de facteurs est nul si et seulement si l’un au moins des
10 10
facteurs est nul ainsi 10 – 7a = 0 ou 10 + 7a = 0. On obtient deux solutions - 7
𝑒𝑡 7
.
1
d. (2x + 1)² = 0 ou encore 2x + 1 = 0. - est l’unique solution
2
e. (3x – 2)² - (3x)² = 0 ou encore (3x – 2 – 3x)(3x – 2 + 3x) = 0 c’est-à-dire -2 (6x – 2)=0 ou encore
1
6x – 2 = 0. Finalement, 3
est l’unique solution
f. 2𝑡 + 1 = 0, en effet un quotient est nul si et seulement si son numérateur l’est (et son
1
dénominateur ne l’est pas). - est donc l’unique solution.
2
x -∞
5 3
+∞
4 2
Signe de 2x – 3 - - 0 +
Signe de 5 – 4x + 0 - -
Signe de (2x – 3)(5 – 4x) - 0 + 0 -
5 3
Les solutions de l’inéquation sont tous les nombres x tels que : x ϵ ] - ∞ ; [ ∪ ] ; + ∞[ .
4 2
d.
x -∞
6
7 +∞
5
Signe de 7 – x + + 0 -
Signe de 5x - 6 - 0 + +
7−𝑥
Signe de 5𝑥−6 - + 0 -
6
Les solutions de l’inéquation sont tous les nombres réels appartenant à l’intervalle ] ; 7].
5
6
Remarque : ne fait pas partie des solutions : c’est la valeur interdite du quotient.
5
22. a. {(-1,8 ; 0,4)}
b. {( 6,8 ; -1,2)}
p.83
x ↦ 𝑥 3 n’est pas une fonction polynôme du second degré. La courbe représentative de cette fonction
ne possède pas d’axe de symétrie, ce n’est donc pas une parabole.
3−𝑥²
x ↦ 8𝑥+1 n’est pas une fonction polynôme de degré 2. On peut, par exemple, le justifier à l’aide de sa
représentation graphique, qui n’est pas une parabole, mais une courbe avec deux arcs disjoints.
L’écriture canonique d’une fonction polynôme du second degré est donnée par a(x – α)² + β.
Ici 3(x + 2)² - 8 peut s’écrire 3(x – (- 2) )²+ ( - 8). Ainsi, on obtient α = -2 (et non 2) et β = -8.
p.85
On cherche des fonctions qui n’est pas du second degré et admettant les variations proposées dans le
tableau ci-dessous :
La fonction carré étant strictement croissante sur [0 ; + ∞[, on obtient : (g(x1))² > (g(x2))²>10
Ainsi : f(x1) > f(x2). La fonction f est donc décroissante sur ]-∞ ; 14].
Ainsi, (g(x))² = ((x – 14)² + √10)² = ( x² - 28x + 196 + √10)² = ( x² - 28x + 196 + √10) ( x² - 28x +
196 + √10) = 𝑎 𝑥 4 + 𝑏 𝑥 3 + 𝑐 𝑥 2 + 𝑑 𝑥 + 𝑒 où a, b, c, d et e sont des nombres réels et a = 1.
L’exposant le plus élevé présent dans l’écriture développée et réduite est 4, ainsi f est une fonction
polynôme de degré 4 qui répond à la question initiale.
La fonction x -x² qui est strictement croissante sur ]-∞ ; 0] est un contre-exemple. Plus
généralement, d’après le cours nous savons que toute fonction polynôme du second degré avec a < 0
est strictement croissante sur ]- ∞ ; α] et strictement décroissante sur [α ; + ∞[.
p.87
2 2
Il suffit de calculer f(0) pour prouver que c’est faux : f(0) = 2 alors que (0 – 1) (0 − 3) = 3.
2
En complément, si on développe l’expression (𝑥 – 1) (𝑥 − 3), on obtient les égalités suivantes :
2 2 2 5 2 2
(𝑥 – 1) (𝑥 − )= x² - x - x + = x² - x + . Ainsi (𝑥 – 1) (𝑥 − ) n’est pas l’écriture factorisée de
3 3 3 3 3 3
5 2
x ↦ 3x² - 5x + 2 mais de x ↦x² - 3x + 3.
p.89
Si son discriminant est strictement positif, la fonction f est négative sur l’intervalle [x1 ; x2], où x1
et x2 sont les solutions de f(x)=0, rangées dans l’ordre croissant.
23 𝑏
1. En factorisant par a non nul, on obtient : pour tout x nombre réel, f(x) = a (x² + 𝑎 x) + c.
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏²
2. En appliquant le Rappel pour x² + x, on obtient : x² + x = (x + )² - 4𝑎² .
𝑎 𝑎 2𝑎
25 1. a. En utilisant l’écriture canonique de f : a (x - α )²+ β et le fait que a>0 et qu’un carré d’un
nombre réel est toujours positif ou nul, on a :
Pour tout x nombre réel, f(x) ≥ β.
b. f(x) = β est équivalent à (x - α )²= 0.
Or cette dernière équation possède une unique solution α. Ainsi α est l’unique antécédent de β par la
fonction f.
c. β est alors le minimum de f sur ℝ. Il est atteint pour x = α.
2. En raisonnant de la même façon avec a < 0, on démontre que pour tout x nombre réel, f(x) ≤ β.
β est le maximum de f sur ℝ. Il est atteint pour x = α.
27 1. Lorsque ∆ > 0, on a x1 =
−𝑏− √∆
2𝑎
et x2 =
−𝑏+√∆
2𝑎
.
𝑏 𝑏 2 −4𝑎𝑐 𝑏 ∆
Ainsi f(x) = a [(x + )²- ] = a [(x + 2𝑎)²- 4𝑎2 ].
2𝑎 4𝑎2
𝑏
2. Avec ∆ = 0, on obtient : f(x) = a (x + 2𝑎)² qui est l’écriture factorisée de f.
3. Supposons ∆>0
2 2 2
𝑏 ∆ 𝑏 (√Δ) 𝑏 √Δ
a. (x + )²- 4𝑎2 = (x + 2𝑎)²- (2|𝑎|)2 = (𝑥 + ) − (2|𝑎|)
2𝑎 2𝑎
29 1. a. -
Δ
4𝑎²
est strictement positif.
𝑏 ∆
b. Ainsi (x + 2𝑎)²- 4𝑎2 est strictement positif (comme somme de deux termes strictement positif) et
donc f(x) est du signe de a.
𝑏
2. Lorsque ∆ = 0, f(x) = a (x + 2𝑎)².
𝑏
Son signe est celui de a sauf pour x = - 2𝑎= α où f(α) = 0.
3. a. Dans le cas où ∆ > 0, pour tout x nombre réel on a : f(x) = a(x – x1)(x – x2).
b. En supposant que x1 < x2 :
x -∞ x1 x2 +∞
Signe de x – x1
- 0 +
Signe de x – x2
- - 0 +
Signe de f(x) Signe de Signe Signe de
a 0 opposé 0 a
de a
c. Résumé
30 1. b’ appartient à ℤ.
2− √16
En utilisant le discriminant réduit, on obtient la même valeur pour x1 en effectuant les calculs : .
−3
2+ √16
De même x2 = −3
= −2.
b. Il est clair que le discriminant réduit permet d’obtenir les solutions d’une équation du second
degré en effectuant moins de calculs.
5. Dans le cas où b n’est pas un nombre entier, b’ appartient à ℝ.
31 1. On obtient ∆ 2 = k²∆1.
2. Le signe de ∆2 est le même que celui de ∆1. Ainsi (E1) et (E2) possèdent le même nombre de
solutions.
3. Supposons ∆1 < 0 (ainsi ∆2 < 0), les équations (E1) et (E2) n’ont pas de solutions réelles.
𝑏
Supposons ∆1 = 0. La solution de (E1) est : - 2𝑎.
𝑘𝑏 𝑏
Dans ce cas ∆2 = 0 et (E2) possède une unique solution : - soit - .
2𝑘𝑎 2𝑎
−𝑏− √Δ1 −𝑏+ √Δ1
Supposons ∆1 > 0, (E1) possède deux solutions conjuguées x1 = et x2 =
2𝑎 2𝑎
2 Il s’agit de l’écriture de f sous la forme : a(x – α)² + β. Elle permet de déterminer l’extremum de f
sur ℝ.
4 On calcule le discriminant ∆ et suivant son signe, on déduit le nombre de solutions. Les solutions
−𝑏− √Δ −𝑏+ √Δ 𝑏
éventuelles sont égales à x1 = et x2 = lorsque ∆ > 0 et − lorsque ∆ = 0.
2𝑎 2𝑎 2𝑎
5 Lorsque ∆ < 0 la fonction f n’admet pas une écriture factorisée. Dans les deux autres cas, f
admet une écriture factorisée.
Pour tout x nombre réel, f(x) = a(x – x0)² lorsque ∆ = 0, f(x) = a (x – x1)(x – x2) lorsque ∆ > 0.
6 A l’aide des signes de a (qui donne l’orientation de la parabole) et de ∆ (qui donne le nombre
de points d’intersection entre la parabole et l’axe des abscisses).
1 5
a =3 ; b =-2 ; c =3.
c. f : x ↦ (2x – 6)² + 7 n’est pas écrit sous forme canonique (du fait du 2 présent dans la parenthèse).
d. f est écrite sous forme canonique avec α = 3 et β = 1.
25 35 191 √2 1
d. α = 0,25 et β = - e. α = et β = f. α = et β=-
24 6 12 16 16
10.
Fonction Écriture canonique
f1(x)= 2(- 5 + 2x²) a. 4 (x – 3)² -10
f2(x) = b. 4 (x – 3)² + 10
(2x+3)(2x+9)
f3(x)=4x² - 24x c. 4 (x + 3)² - 9
+26
f4(x) = (2x - 6)² + d. 4 x ² - 10
10
1 2
d. f(x) = 3(x - 3)² + 3.
12. D’après le cours, a étant positif, f est décroissante sur ]-∞ ; α] c’est-à-dire ]-∞ ; 2] et croissante
sur [2 ; + ∞[.
13. a = 2 > 0 ainsi f est strictement décroissante sur l’intervalle ]-∞ ; α] soit ]-∞ ; 0,75] et
strictement croissante sur [0,75 ; + ∞[
14. La fonction f polynôme de degré 2 définie sur ℝ par f(x) = (x – 3)² - 4 convient.
15. g(x) =− 9
16
(x + 2)² + 6.
3. On peut placer dans le repère le sommet de la parabole S (-1 ; 10) mais aussi le point A (0 ; 7).
17. 1. D’après le tableau de valeurs, on en déduit que f décroit sur l’intervalle ]-∞ ; -2] et croit sur
[-2 ; +∞[.
2. f admet un minimum en x = -2. Ce minimum est β = f(-2). Grâce au tableau de valeurs et à la
𝑏
définition de α (= - 2𝑎), on obtient f(x) = 3x² + 12x+ 16 et ainsi β = 4.
18.
f1 : x ↦ (x + 1)²+3 associée à C3.
f2 : x ↦ -(x - 1)²+3 associée à C2.
f3 : x ↦ x² - 2x +4 associée à C1.
f4 : x ↦ -x² - 2x+ 2 ne peut être associée à aucune courbe.
1 1 11
f5: x ↦- -4x² + 2x + 4 associée à C4.
19. A(-1 ;0) est un des deux points d’intersection de la parabole et de l’axe des abscisses.
1,5+2,5
Les nombres 1,5 et 2,5 possèdent la même image par la fonction. Ainsi = 2 est l’abscisse du
2
sommet de la parabole.
Grâce à la symétrie de la parabole, l’abscisse xB du deuxième point d’intersection de la parabole et de
−1+𝑥𝐵
l’axe des abscisses est telle que = 2 ainsi xB = 5.
2
Les deux points d’intersection de la parabole et de l’axe des abscisses ont pour coordonnées (-1 ; 0)
et (5 ; 0).
24 a. x² - 4x + 4 = 0 ⇔ (x – 2)² = 0 ⇔x = 2.
b. x² +2x- 3 = 0 : 1 est solution évidente. De plus, la somme des deux solutions est égale à -2. Ainsi
l’autre solution de cette équation est -3. Donc -3 et 1 sont les deux solutions de cette équation.
c. –x² +7x + 8 = 0 : -1 est solution évidente. De plus, le produit des deux solutions est égal à
8
= - 8. Ainsi l’autre solution de cette équation est 8.
−1
d. -0,04 x² -0,4 x -1 = 0. ∆ = (-0,4)² - 4 ×(-0,04) × (-1) = 0. Cette équation possède une unique
−(−0,4)
solution x = = −5.
2×(−0,04)
En divisant les deux membres de l’équation par 1050 , on obtient : x² - 20x + 100 = 0 ⇔ (x – 10)² = 0
⇔ x = 10.
5−√10 5+ √10
c. S = ] 5
; 5
[ d. S = ℝ.
26 f s’annulant en – 1 et 3, on obtient :
Pour tout x nombre réel, f(x) = a (x - (-1))(x – 3) avec a nombre réel non nul.
Ainsi toute fonction polynôme de degré 2 s’annulant en -1 et 3 peut s’écrire sous la forme :
f(x) = a (x + 1)(x – 3).
27. a. 1 est racine évidente de f. De plus, d’après le cours, le produit des deux racines est égal à 10.
Ainsi, l’autre racine est égale à 10.
b. 3 est racine évidente de f. De plus, d’après le cours, la somme des deux racines est égal à
−1,1
− 11
= 0,1. Ainsi, l’autre racine est égale à 0,1 – 3 = -2,9.
c. -2 est racine évidente de f. De plus, le produit des deux racines est égal à - 2√2. Ainsi, l’autre racine
est égale à √2.
−1,6
d. -2 est racine évidente de f. De plus, le produit des deux racines est égal à 8
= −0,2. Ainsi, l’autre
racine est égale à 0,1.
28. 1. On teste les nombres entiers 0 ; 1 ; -1. On remarque que -1 est racine évidente de f.
𝑐 7
2. D’après le cours, le produit des deux racines est égal à , ici soit -3,5. Ainsi l’autre racine de f est
𝑎 −2
3,5.
De même la fonction définie sur ℝ par x x – 3,5 est négative sur ]- ∞ ; 3,5] et positive sur [3,5 ; +
∞[.
Sans oublier le facteur égal à -2, on peut synthétiser le signe de f(x) dans un tableau :
x -∞ -1 3,5 +∞
Signe de -2 - - -
Signe de x + 1 - 0 + +
Signe de x – 3,5 - - 0 +
Signe de f(x) - 0 + 0 -
1
évidente) c. ∆ = -111 <0 f3 n’a pas d’écriture factorisée. d. ∆ = 169, f4(x) = 4 (x + 4) (x + 56)
30. A(1 ;0) et B(7 ;0) appartiennent à C ainsi, pour tout x nombre réel, f(x) = a (x – 1) (x – 7) où
f
a est un nombre réel. De plus C(4 ; -9) est le sommet de cette parabole donc f(4) = -9. On a donc a=
1.
Ecriture factorisée de f : (x – 1) (x – 7).
Ecriture canonique de f : ( x – 4 )² - 9.
31. a. f est négative sur [-1 ;1] et positive sur ]-∞ ;-1] et sur [1 ; +∞[
1 1
b. f est positive sur [0 ; 3] et négative sur ]-∞ ; 0] ∪ [3 ; +∞[
32.
1. x ↦ 𝑥 3 n’est pas une fonction polynôme du second degré. La courbe représentative de cette
fonction ne possède pas d’axe de symétrie, ce n’est donc pas une parabole.
𝑥3
3. x↦ n’est pas une fonction polynôme de degré 2. En effet, cette fonction n’est pas définie sur
𝑥
ℝ mais sur ]-∞ ;0[⋃]0 ; +∞[.
3−𝑥²
4. x ↦ n’est pas une fonction polynôme de degré 2. On peut, par exemple, le justifier à l’aide de
8𝑥+1
sa représentation graphique, qui n’est pas une parabole, mais une courbe avec deux arcs disjoints.
5. x ↦ (x – 1) (2 – 7x) est une fonction polynôme du second degré. En développant, on obtient les
coefficients a = -7, b= 9 et c = -2.
7. x ↦ (x² - 1)²- 1 n’est pas une fonction polynôme de degré 2. Raisonnons par l’absurde.
Supposons qu’il existe trois nombres réels a, b et c tels que, pour tout réel x, on a : (x² - 1)² - 1 = ax² +
bx + c.
Pour x = 0, cela donne : 0 = c.
Pour x = 1, - 1 = a + b et pour x = -1, -1 = a – b.
𝑎 + 𝑏 = −1
La résolution du système : { donne a = -1 et b = 0.
𝑎 − 𝑏 = −1
Ainsi, on obtient pour tout x nombre réel: (x² - 1)² - 1 = - x². Ceci est absurde car cette égalité est
fausse pour, par exemple, x = 2 : En effet, (2²-1)² - 1 = 3² - 1 = 8 ≠ - 2².
33. 1. On note ∆i le discriminant de la fonction fi.
34.
1. L’écriture canonique d’une fonction polynôme du second degré est donnée par a(x – α)² + β.
Ici 3(x + 2)² - 8 peut s’écrire 3(x – (- 2) )²+ ( - 8). Ainsi, on obtient α = -2 (et non 2) et β = -8.
2 2
2. Faux. Il suffit de calculer f(0) pour prouver que c’est faux : f(0) = 2 alors que (0 – 1) (0 − ) = .
3 3
2
En complément, si on développe l’expression (𝑥 – 1) (𝑥 − ), on obtient les égalités suivantes :
3
2 2 2 5 2
(𝑥 – 1) (𝑥 − 3)= x² - x - 3x + 3
= x² - 3x + 3.
2 5 2
Ainsi (𝑥 – 1) (𝑥 − 3) n’est pas l’écriture factorisée de x ↦ 3x² - 5x + 2 mais de x ↦x² - 3x + 3.
3. Faux. La fonction x -x² qui est strictement croissante sur ]-∞ ; 0] est un contre-exemple. Plus
généralement, d’après le cours nous savons que toute fonction polynôme du second degré avec a < 0
est strictement croissante sur ]- ∞ ; α] et strictement décroissante sur [α ; + ∞[.
35.
1. Vraie f(0) = 1 et f(2) = 0 donc les deux points appartiennent à la parabole
5
2. La réciproque est fausse, la parabole peut avoir comme équation y = x² - 𝑥 +1.
2
38. a. f(x) = 10x² + 27x – 9 : -3 est racine de f. De plus, d’après le cours, le produit des deux
𝑐 −9 3
racines est égal à 𝑎
= 10
ainsi l’autre racine est égale à 10. D’après le cours, f admet comme écriture
3
factorisée : 10 ( x - )(𝑥 + 3).
10
𝑐 13 13
d. f(x) = 13 - 24x² - 11x : -1 est racine de f. Ainsi l’autre racine est égale à − , soit − = .
𝑎 −24 24
13
Ainsi, pour tout x nombre réel, on a f(x) =-24 ( x + 1) (x - 24).
41 1. f possède : a. deux racines b. aucune racine c. une unique racine d. deux racines e. deux
d. une positive et l’autre négative e. une positive et l’autre négative f. négatives toutes les deux.
1
b. f est strictement positive sur ℝ sauf en x = 2 où elle est nulle.
1−√2 1+√2 1−√2 1+√2
c. f est strictement positive sur ]-∞ ; [∪] ; +∞[, strictement négative sur ] ; [ et
2 2 2 2
1−√2 1+√2
nulle en x = 2
𝑒𝑡 𝑥 = 2
.
1 1
d. f est strictement négative sur ]-∞ ; − [∪]2 ; +∞[, strictement positive sur ]− ; 2[ et nulle en x =
3 3
1
− 𝑒𝑡 𝑥 = 2.
3
46 8
a. -1 et 5 b. -3 et 1 c. −
10
3
𝑒𝑡
10
9
d. aucune solution.
47 a.
−6,4−8 ×√0,47
17
et
−6,4+8 ×√0,47
17
11 11
7 2−4√ 2+4√
8 8
b. − 3 c. 3
et 3
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.
1
b. Les solutions sont tous les nombres réels excepté 3.
3√2 3√2
c. Les solutions sont tous les nombres appartenant à l’intervalle [−1 − 2
; −1 + 2
].
1−√3 1+√3
d. Les solutions sont tous les nombres appartenant à ]-∞ ; ]∪[ ; + ∞[.
3 3
50 1. 2 Θ 3 = (1-2) × 3 = -3
51 1. 0,350625 est la hauteur maximale de la puce n°2. Celle de la puce n°1 est égale à 0,3362.
Il n’est pas vrai que la hauteur du saut de la puce n°2 est supérieure au double de celle du saut de la
puce n°1.
2. La puce n°1 a effectué le saut le plus long.
53 4
1. a. x = 0 et x = . b. x = 0 et x = .
3
5
3
y = 2x-7.
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.
54 1. y = 2x² 2. y = -2x² + 8x – 4.
55 1. y = -0,07x² + 0,95x.
56 1. h(t) = -0,49 (t -
15
7
)² + 4.
57 a. Les solutions sont tous les nombres appartenant à l’intervalle ]-∞ ; 1,5[.
3
b Les solutions sont tous les nombres appartenant à ]-1,4 ; -1] ∪ [11 ; + ∞[.
1−√5 1+√5
c. Les solutions sont tous les nombres appartenant à l’intervalle [ ; ].
2 2
3
d. Les solutions sont tous les nombres appartenant à ]7 ; 2[∪]2 ; + ∞[.
58 1. La différence de f(x) et g(x) est égale à -7x² + 23x – 22. Cette fonction du second degré a
pour discriminant -87 ainsi la différence est de signe constant, ici négatif.
La courbe de f est donc toujours située en dessous de la courbe de g.
5
2. Les solutions de cette inéquation sont tous les nombres appartenant à ]-∞ ; 1[∪]3 ; 3[∪]4 ; +∞[.
5
3. Les solutions de cette inéquation sont tous les nombres appartenant à ]1; 3 [∪ [3 ; 4].
y = (b-a) × 0 + ab = ab.
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.
2. On résout -0,4(x-1)² + 2,4 = 0. Emma touche l’eau à 0,5 + 1 + √6 , soit environ à 3,95 m du pied du
plongeoir.
10
3. -0,4x² + 0,8x + 2 = -0,25x² +0,6x + 1 a pour solutions -2 et 3
. Emma peut donc attraper la balle
10
lorsque x = 3
.
10 10 2 2
-0,4 ( 3 )² + 0,8 × ( 3 ) + 2 = 9. Emma sera située à 9
m au-dessus de l’eau, soit environ 0,22 m.
1
2. Cherchons m tel que ∆m = 0. On obtient m = 4.
1 1 1
Ainsi la parabole a pour équation : y = 𝑥 2 + (2 × − 1) 𝑥 + .
4 4 4
1 2 1 1
Cette parabole a pour équation : y = = 4 𝑥 − 2 𝑥 + 4.
62 4
1. V = 180π + 𝜋𝑅 3 ou encore V = 36π×2R.
3
4
2. Ainsi 180π + 𝜋𝑅 3 − 72𝜋𝑅 = 0 ou encore (E) 𝑅 3 − 54𝑅 + 135 = 0.
3
𝟑
3. 3 − 54 × 3 + 135 = 0 ainsi R peut être égal à 3.
4. Comme (R-3)(R² + bR+ c) = 𝑅 3 + 𝑅 2 (𝑏 − 3) + 𝑅(𝑐 − 3𝑏) − 3𝑐
En identifiant les coefficients, on peut écrire (E) (R-3) (R² + 3R – 45) = 0.
−3−3√21 −3+3√21
5. L’équation R² + 3R – 45 = 0 a pour solutions 2
𝑒𝑡 2
.
−3+3√21
R représentant le rayon d’une bille, seul 2
est un rayon possible pour la bille de Marius, soit
environ 5,37 cm.
4,5𝑥²
de cette fenêtre : 4,5x - .
√7,3125
√7,3125
Cette aire est maximale pour x = α = 2
.
√7,3125
La distance séparant le point H du haut de cette fenêtre est égale à √7,3125 − 1,2 − , soit
2
environ 0,152 m c’est-à-dire 15,2 cm.
2. En se plaçant sur l’axe des abscisses en x= 0,5, son image 0,6 est lue comme ordonnée du point de
la courbe de f d’abscisse 0,5.
La droite d’équation y = x permet de placer sur l’axe des abscisses, l’ordonnée 0,6
lue précédemment. On peut donc lire graphiquement l’image de 0,6 par f comme
ordonnée du point de la courbe de f d’abscisse 0,6 : 0,57. Ces lectures sont
approximatives mais peuvent permettre de relever une erreur de calcul.
3. a. Cette équation est équivalente à -2,4x² + 1,4x = 0 ou encore x (-2,4 x + 1,4) = 0.
7
Cette équation (produit nul) possède deux solutions 0 et .
12
b. Ces deux solutions sont les abscisses des deux points d’intersection entre la courbe de f et la droite
d’équation y = x.
7
D’autre part, est la valeur en dizaine de m² vers laquelle « converge » l’aire des algues vertes en
12
mer d’Iroise au fil des mois.
66.
1. a. Faux.
Considérons la fonction polynôme du second degré g : x ↦ -10x² + 11x – 3.
Calculons le discriminant de g : ∆ = 11² - 4 × (−10) × (−3) = 1.
∆ > 0, ainsi d’après le cours, la fonction g change nécessairement de signe sur ℝ.
b. Faux.
Si son discriminant est strictement positif, la fonction f est négative sur l’intervalle [x1 ;
x2], où x1 et x2 sont les solutions de f(x)=0, rangées dans l’ordre croissant.
Voici un contre-exemple : f(x) = (x – 1)² - 16. On a : a = 1 > 0.
Donc f est négative sur l’intervalle [-3 ; 5].
2. Vrai.
La proposition réciproque de la proposition précédente s’énonce de la façon suivante : « Si une
fonction polynôme du second degré f est positive sur ℝ alors a est strictement positif ». On peut
justifier qu’elle est vraie, par exemple, en traduisant graphiquement la positivité de la fonction
f sur ℝ : La parabole est en orientée vers le haut sinon, d’après le cours, f changerait de signe ou
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.
possèderait des images toutes négatives. D’après le cours, on peut affirmer que a est strictement
positif.
67.
1. Grâce au tableau, on peut proposer α = 14 et β = 10. Ainsi, f définie sur ℝ par :
f(x)= (x – 14)² + 10 répond à la question.
2. a) Pour tout nombre réel x, on a : (x – 14)² ≥0 et ainsi g(x) ≥ √10. La fonction g est donc positive
sur ℝ. La fonction g est une fonction polynôme de degré 2, d’écriture canonique (x – 14)² + √10.
Son coefficient a est égal à 1, est donc strictement positif. D’après le cours, g est strictement
décroissante sur ]-∞ ; 14] et strictement croissante sur [14 ; + ∞[.
Soient x1 et x2 deux nombres réels appartenant à l’intervalle ]-∞ ; 14] avec x1 < x2.
g étant décroissante sur ]-∞ ; 14], on a : g(x1) > g(x2) > √10.
La fonction carré étant strictement croissante sur [0 ; + ∞[, on obtient : (g(x1))² > (g(x2))² > 10
Ainsi : h(x1) > h(x2) > 10. La fonction h est donc décroissante sur ]-∞ ; 14].
Ainsi, (g(x))² = ((x – 14)² + √10)² = ( x² - 28x + 196 + √10)² = ( x² - 28x + 196 + √10) ( x² - 28x +
196 + √10) = 𝑎 𝑥 4 + 𝑏 𝑥 3 + 𝑐 𝑥 2 + 𝑑 𝑥 + 𝑒 où a, b, c, d et e sont des nombres réels et a = 1.
L’exposant le plus élevé présent dans l’écriture développée et réduite est 4, ainsi h est une fonction
polynôme de degré 4 qui répond à la question initiale.
68
a. ∆ < 0 et a =1 > 0. Vrai b. ∆ > 0 donc la parabole possède deux intersections avec l’axe des
abscisses. Vrai.
c. ∆ = 0 et a = 0,5 > 0. Vrai.
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.
69 Chercher, représenter, calculer et enfin communiquer sont les compétences travaillées dans
cet exercice. Un premier travail « graphique » peut être proposé avec un zoom localement autour du
point de la courbe de f d’abscisse x = 2 à l’aide de la calculatrice.
Dans un second temps, on pourra déterminer la position relative de deux courbes grâce à l’étude du
signe d’une différence.
On obtient, comme différence, un polynôme de degré 2 dont l’étude du signe peut être menée grâce
au cours.
Il est intéressant ici de remarquer que ni Alexis ni Elisa n’ont a priori raison.
Le point de coordonnées (2 ; 3) est le point d’intersection des deux courbes. Un débat peut, par
exemple, être mené en classe sur l’expression « située au-dessus ».
70 Les compétences mathématiques Chercher et communiquer sont travaillées dans cet exercice.
Deux fonctions en langage Python sont à écrire, utilisant toutes deux la fonction discriminant
proposée dans l’énoncé.
On fera appel au module math par l’instruction from maths import* (pour accéder entre autre aux
racines carrées).
On utilisera une structure conditionnelle if elif else.
Les solutions éventuelles pourront être renvoyées sous forme de liste.
On pourra attirer l’attention sur le fait que ces solutions sont alors des variables de type flottant
(ainsi on obtiendra le plus fréquemment des valeurs approchées des solutions et non des valeurs
exactes).
* ∆ > 0 et a < 0 : la fonction f changera de signe (du type – 0 + 0 - ) lorsque x est égal à x1 et à x2.
* ∆ < 0 et a > 0 : la fonction f gardera un signe constant sur ℝ et ce signe est positif (car a > 0).
1
* Ainsi lorsque a est strictement inférieur à 3, la parabole Pa possède deux points d’intersection avec
l’axe des abscisses.
1
* Pour a = , la parabole Pa possède un unique point d’intersection avec l’axe des abscisses.
3
1
* Lorsque a > , la parabole Pa ne possède pas de point d’intersection avec l’axe des abscisses.
3
1 1
2. Les coordonnées du sommet S de Pa sont ( ; − + 3). S appartient à la droite d’équation réduite
𝑎 𝑎
y = - x + 3.
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.
𝑚 𝑚²
Partie B. 1. S ( 8 ; 16
− 3).
2. Les coordonnées de S vérifient l’équation de la parabole P ainsi le point S appartient à P.
3. Soit A (xA ; 4 xA² - 3) un point quelconque de la parabole P.
En posant m = 8 xA , A est le sommet de la parabole P8 xA.
2 2
obtient (√2) − (√2 + √3)√2 + √6 = 2 − (√2) − √3 × √2 + √6 = 0.
Ainsi √2 et √3 sont solutions de cette équation.
Finalement : √5 − 2√6 = √3 − √2 .
5
b. Cette équation est du second degré avec ∆ = 400 = 20². Ainsi les solutions sont X1 = 3 et X2 = 5.
5 5
c. Comme X = x², on obtient comme solutions de (E) d’inconnue x : -√3 et √3 mais également -√5 et
√5.
𝑐
= 𝑎𝑥2 et ax1 = -b – ax2.
𝑥1
𝑐
Finalement ax1 + 𝑥 = - b.
1
78 1. Le discriminant est clairement strictement positif. Cette équation admet donc deux
solutions x1 et x2 conjuguées.
2. a. D’après le cours : x1 + x2 = -7 et x1x2 = -2.
b. Le produit des deux solutions est non nul donc ces deux solutions sont non nulles.
c. (x1 + x2)² = (-7)² = 49 or (x1 + x2)² = x1² + 2x1x2 + x2².
Ainsi x1² + x2² = 49 – 2x1x2 = 49 + 4 = 53
1 1 𝑥2 + 𝑥1 −7
D’autre part : 𝑥 + 𝑥2
= 𝑥1 𝑥2
= −2
= 3,5
1
𝑥 𝑥1 𝑥22 + 𝑥 53
1²
Enfin : 𝑥2 + 𝑥2
= 𝑥1 𝑥2
= −2
= −26,5
1
1
L’équation de P est y = 1058 (x – 230)² + 20.
Le point D a pour ordonnée 70 + 150 = 220.
1
Or 220 =
1058
(xD – 230)² + 20.
On a : (xD – 230)² = 211600 = 460²
Finalement xD = -230 ou xD = 690.
Quentin doit imposer que le pied de la deuxième plateforme se situe à 690 cm de H, soit à 6,9 m.
𝜋 𝜋 4𝜋
2. Pcarré = 4 × et Pcercle = π×( 1 - ) = 4+ 𝜋.
4+ 𝜋 4+ 𝜋
Ainsi lorsque b minimise la somme des aires du disque et du carré, le rapport des périmètres du
cercle et du carré est égal à 1.
81 On sait que v = 𝑑
𝑡
où d = 156 (en km). De plus, si on note v la vitesse de Marin alors v + 4,5 est
celle de Pierre.
De même, si on note t le temps (en heure) de parcours de Marin alors t – 1,5 est celui de Pierre.
156 156
On obtient alors : + 4,5 = .
𝑡 𝑡−1,5
On est amené à résoudre : 4,5 t² - 6,75t - 234 = 0.
∆ = 65,25² et les deux solutions de cette équation sont -6,5 et 8.
- √1 + √1 + √2 et √1 + √1 + √2.
- √1 + √1 + √2 ; − √2 ; 0 ; √2 et √1 + √1 + √2.
𝑙² 1 1 1 1 1
𝜋 + (𝐿 − 𝑙)² = ( + )l²- L l + L².
4𝜋² 16 16 4𝜋 8 16
1
𝐿 𝐿 𝜋𝐿
8
lmin = 1 1 = 4 = 𝜋+4
.
2( + ) 1+
16 4𝜋 𝜋
Il faut donc couper la ficelle à environ 0,44 de la longueur pour que la somme des aires du disque et
du carré soit minimale.
85
𝑎𝑘 = 1 si seulement si (k = 0 ou a = 1 ou a = -1 et k pair).
86
Les compétences mathématiques travaillées dans cet exercice sont représenter, raisonner et
communiquer.
Le groupe d’élèves doit rechercher une équation de la trajectoire parabolique de la balle de Roger
Federer connaissant les coordonnées de trois de ces points.
On demandera au groupe de travailler avec les valeurs exactes ou à 10−6 près.
Pour conclure (in or out ?), le calcul de l’abscisse d’un point (d’ordonnée connue) appartenant à cette
parabole est attendue.
Il est important de demander aux élèves de retranscrire (à l’oral ou à l’écrit suivant le mode choisi
par l’enseignant) toutes les idées, même celles qui n’ont pas abouti.
En considérant un repère orthonormé dont l’axe des abscisses est modélisé par le sol et l’origine par
les pieds de Roger Federer, la trajectoire de la balle est un arc de parabole d’équation y = ax² + bx +
1,2. Pour x = 10, on a 1,2 = 100 a + 10b + 1,2.
De même pour x=12,45, on a 1,0962 = 155,0025 a + 12,45 b + 1,2
La résolution de ce système donne a ≈-0,003403 et b ≈0,03403.
Ainsi l’arc de parabole a pour équation (approximative) : y = -0,003403 x²+ 0,03403 x + 1,2.
Le point appartenant à l’arc de parabole d’ordonnée 0 et d’abscisse positive est assimilé à l’impact de
la balle sur le court de la Rod Laver Arena.
Cette abscisse peut être calculée grâce au discriminant, on obtient environ 24,43 (< 24,45).
87
Partie A. 1. D’après l’énoncé, f(0) = 1. Ainsi c = 1.
On est amené à résoudre le système :
𝑎 + 𝑏 = 0,7
{
9𝑎 + 3𝑏 = 2,7
On obtient a = 0,1 et b = 0,6.
2. Résolvons f(t) > 10 soit 0,1 t² + 0,6 t + 1 > 10 ou encore 0,1 t² + 0,6t – 9> 0
La partie des solutions négatives n’est pas à considérer pour l’exercice. Au-delà de t1 ≈ 6,95 (en
heure), l’état de Sushi sera critique. Il reste à Apolline un peu moins de 7 heures pour déterminer un
traitement.
Partie B. 1. -1,4 × 7² + 21,84 × 7 – 74,97 = 9,31.
Pour un PH neutre, la vitesse de croissance est de 9,31 UFC.ℎ−1.
2. -1,4 x² + 21,84x – 74,97 = 0 a pour (discriminant 7,56²) solutions x1 = 5,1 et x2 = 10,5.
3. On est amené à résoudre l’inéquation -1,4x² + 21,84x – 84,34 < 0
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.
En dessous de 7,027 (environ), la vitesse de croissance de la Restilia sera strictement inférieure à 9,4
UFC.ℎ−1.
Il faudra donc abaisser le PH de Sushi d’environ 0,173.
88
Les élèves pourront illustrer ces sections grâce à GeoGebra 3D.
89 On pourra utiliser :
L’algèbre arabe : genèse d’un art, Paris, Vuibert, coll. « Inflexions », 2005 d’Ahmed
Djebbar ;
Science & Vie Hors-série n°1 Nov 2016 ;
Tangente n°139, Mars-Avril 2011 ;
ou encore
Zone de baignade
Objectifs généraux
Ce TP s’inscrit dans une phase de réinvestissement des résultats sur les polynômes du 2d
degré :
- recherche et détermination d’extremum
- étude de signe, résolution d’inéquation
Il permet de faire des ponts entre le registre algébrique et le registre graphique.
Les conjectures émises dans la question 3, permettront de confirmer/invalider des résultats obtenus
ensuite par le calcul.
Eléments de correction
1) a) 0 ≤ 𝑥 ≤ 175
1
b) 𝐿 = 2 (175 − 𝑥) = −0,5𝑥 + 87,5
1 Comme la valeur 2 est stockée dans la variable a et la valeur -3 est stockée dans la variable b, la valeur
−(−3) 3
soit est stockée dans la variable b. Cette valeur est l’abscisse du sommet de la parabole d’équation
2∗2 4
𝑓(𝑥) = 2𝑥 2 − 3𝑥 + 4.
3 2 3 23
La variable d stocke la valeur 2 ∗ (4) − 3 ∗ 4 + 4 soit 8
. Comme la dernière instruction calcule l’image de
3
, la valeur correspond à l’ordonnée du sommet de la parabole 𝑓(𝑥) = 2𝑥 2 − 3𝑥 + 4. Comme 𝑎 > 0, la
4
valeur stockée dans la variable e à la fin de l’exécution des instructions correspond au minimum de la
fonction f sur ℝ.
2
1. Le tableau complété :
i j
0 -1
1 0
2 -3
3 -10
4 -21
5 -36
3, 4 et 5
6 L’argument qui représente le nombre d’itération est la variable n. La boucle bornée effectuera n
itérations (pour i variant de 0 à n-1). La fonction renvoie les mesures des deux côtés a et b, donc √𝐴 avec
la précision permise par le nombre d’itération n.
Les deux premières fonctions proposées sont celles des exercices 3, 4 et 5. La fonction poly renvoie les
coefficients du polynôme pour toute valeur alpha passée en argument.
La fonction sommet_alpha renvoie les coordonnées du sommet de la parabole pour toute valeur alpha
passée en argument.
La fonction trouve_alpha() permet de tester un grand nombre de valeurs de alpha. Sur une calculatrice,
on pourra diminuer l’ordre de grandeur de la variable n pour diminuer le nombre d’itérations. Dès que
l’angle alpha permet d’atteindre 93, la valeur de alpha est renvoyée ainsi que les coordonnées du
sommet.
La fonction distance() permet de déterminer les racines du polynôme trouvé avec la fonction
trouve_alpha().
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.
fracademic.com.
images.math.cnrs.fr/Resolution-des-equations-de-degre.
mathematiques.ac-bordeaux.fr/profplus/publica/bulletin/bull15/naissalg.htm
ou encore www.math93.com
Sauf mention du contraire, les repères considérés dans le plan sont orthonormaux.
1. On vérifie aisément que si (E) possède une solution x1 alors cette solution est non nulle.
De plus comme x1² = x1 + 1 alors en divisant par x1 les deux membres de l’égalité on
1
obtient : x1 = 1 + 𝑥 .
1
1 1
En remplaçant x1 du membre de droite par 1 + 𝑥 , il vient alors : x1 = 1 + 1 .
1 1+
𝑥1
On peut poursuivre cette substitution et ainsi donner du sens au nom « fraction continue
immédiatement périodique » utilisé par E.Galois.
2. Supposons que l’une des racines de l’équation (E) soit plus grande que l’unité. D’après le
𝑐
cours, le produit des deux racines est égal à 𝑎, soit -1. La seconde racine est donc égale à
l’opposé de l’inverse de la première. Elle est donc nécessairement comprise entre -1 et 0.
1−√5
3. a. (E) possède deux solutions et sa résolution amène aux nombres/solutions et
2
1+√5
2
= Φ.
b. Φ est l’élément commun au Parthénon d’Athènes (où Phidias architecte grec a utilisé
le nombre d’Or pour construire cet édifice), le chou romanesco, la Joconde et la suite de
Fibonacci.
On pourrait, par exemple, ajouter l’étude d’un tournesol ou encore du modulor de Le
Corbusier.
On pourra utiliser avec profit le livre de Fernando Corbalán
Le nombre d'or : Le langage mathématique de la beauté, Paris, RBA (es)-Le
Monde, coll. « Le Monde est mathématique », 2013.
La fonction x 7−→ −25|x| + 5 n’est donc pas
dérivable en 0. On peut proposer aux élèves
Réponse à la question d’ouverture l’exercice de démonstration 29 p. 32 pour les
p. 111 entraîner à rédiger une démonstration basée
sur un raisonnement par l’absurde.
Pour montrer qu’on ne peut pas tracer de
tangente en tout point de la courbe d’un
électrocardiogramme, il suffit d’exhiber un
contre-exemple.
Supposons qu’on puisse tracer la tangente
en un des deux points les plus hauts de la
courbe de cet électrocardiogramme. Le manège
Activité d’introduction 25 p. 40
Prérequis :
Objectifs généraux
faire apparaître les pentes de la forme est deux fois dérivable sur [0 ; 36] et,
d2 − d1 pour tout réel x dans [0 ; 36], en po-
, avec des valeurs particulières
t2 − t1 1 12
de t1 et de t2 . Cette approche très em- sant m = et p = − , on a :
15 5
pirique et numérique de la notion de f ′ (x) = −2m(mx + p)f (x) et
vitesse instantanée conduit les élèves à f ′′ (x) = −2m2 1 − 2(mx + p)2 f (x).
s’approprier une image mentale de dif- La dérivée seconde s’annule √ en chan-
férentes sécantes et de la position « li- 2
−p
mite » qu’elles tendent à adopter. La geant de signe pour x1 = 2 > 36
√ √m
présence permanente à l’écran du quo- − 22 − p 15 2
f (a + h) − f (a) et x0 = = 36 − , de va-
tient permet à l’ensei- m 2
h leur approchée 25,393. Onobtient alors
gnant de faire un lien avec les diffé- 2 x 12
0
f ′ (x0 ) = − − f (x0 ), dont
rentes écritures des pentes précédentes 15 15 5
et d’interpréter le rôle du nombre h une valeur approchée est 50,322. La vi-
dans cette écriture. Le fait que Geo- tesse du wagon est alors environ égale
Gebra n’affiche pas de valeur du quo- à 181,16 km.h−1 .
tient lorsque A et B sont confondus
doit interpeller les élèves, et l’ensei-
gnant pourra l’inclure dans son bilan La belle chute libre
afin de motiver l’émergence de la no- Activité complémentaire 12 p. 33
tion de tangente à une courbe. Au bout
de quelques manipulations, les élèves Prérequis :
peuvent obtenir la valeur indiquée dans
la capture ci-après. S’ils n’y pensent
— Calcul de vitesses moyennes
pas, l’enseignant peut inviter les élèves
à utiliser le zoom du logiciel, tout en
conservant l’affichage des valeurs du Objectifs généraux
taux de variation.
L’activité ne demande qu’un minimum
de connaissances pour être abordée et
étudiée, à l’instar de l’activité d’intro-
duction, qui constitue en quelque sorte le
versant graphique de la notion de taux
de variation. Il sera donc très profitable
aux élèves d’étudier ces deux activités de
manière rapprochée dans le temps.
Il est question ici de faire vivre numéri-
quement la notion de taux de variation
d’une fonction en un point en prenant
une nouvelle fois appui sur les notions de
vitesse moyenne et instantanée.
Un des objectifs majeurs des manipulations
numériques de l’activité est de nourrir et
d’aiguiser l’intuition de la notion de limite On peut demander aux élèves une
du taux de variation lorsque le nombre conversion de cette vitesse moyenne
h tend vers 0. La limite d’une fonction (354,564 km.h−1 ).
en un point ou l’infini sera plus ou moins 2. Pour tout réel h > 0, en posant :
formalisée en Terminale mais, déjà en d(10 + h) − d(10)
τ10 (h) = , on a :
Première, les élèves sont mis en contact h
avec le fait que la limite d’une fonction, 4, 9((10 + h) − 102 )
2
τ10 (h) =
si elle existe, n’est pas nécessairement h
atteinte et que la nécessité de créer un 4, 9(100 + 20h + h2 − 100)
τ10 (h) =
nouvel objet par continuité (ici le nombre h
τ10 (h) = 4, 9(20 + h) = 98 + 4, 9h.
dérivé d’une fonction en un point) appa-
raît pour la modélisation de phénomènes
physiques du quotidien. C’est tout l’enjeu Il sera très utile pour les élèves de poin-
épistémologique de la notion de limite ter les invariants dans ce type de cal-
que les élèves pourront développer avec cul algébrique : dans les « bons cas »
les questions du paragraphe « Au cœur (c’est-à-dire par exemple les fonctions
des mathématiques » avec un extrait d’un polynomiales), une simplification des
texte traduit d’Isaac Newton (p. 140). termes constants et une factorisation
Dans l’activité, l’approche numérique de par h sont systématiques.
la convergence de h vers 0 s’effectue par 3. On obtient les valeurs regroupées dans
discrétisation de la variable, ce qui est une le tableau suivant.
h 0, 1 0, 01 0, 001 0,000 1
occasion de faire un lien avec la notion de τ10 (h) 98, 49 98,049 98,004 9 98,000 49
suite et de revenir sur les puissances de 10.
4. La vitesse instantanée à l’instant 10
Ce type d’activité peut engendrer un
semble être égale à 98 m.s−1 .
obstacle didactique auquel il est nécessaire
À ce stade de l’apprentissage, les com-
d’être vigilant. En effet, ici, la variable h
mentaires des élèves peuvent être nom-
n’a d’interprétation physique que dans le
breux. Ils prennent souvent appui sur
cas où elle prend des valeurs strictement
le fait que substituer à h la valeur 0
positives. Or, la limite du taux de variation
donne immédiatement le résultat at-
de la fonction distance entre 10 et 10 + h
tendu : c’est alors une excellente oc-
lorsque h tend vers 0 est aussi égale à
casion pour travailler la rigueur du rai-
la limite à gauche de 10 : le bilan sera
sonnement et rappeler les hypothèses
l’occasion d’évoquer le cas de données nu-
faites sur h en amont de tous ces cal-
mériques pour h strictement négatif. Dans
culs. Les valeurs numériques de h étant
le registre graphique, on doit montrer aux
ici uniquement des puissances de 10,
élèves (le cas échéant) qu’il est nécessaire
il convient de généraliser au moins à
de considérer des sécantes issues d’un point
l’oral que « tendre vers 0 » n’est pas
de part et d’autre de ce point.
limité à une approche à l’aide d’une
suite. Pendant le bilan, on peut envisa-
Commentaires et corrigés détaillés ger de résoudre une inéquation du type
98 + 4, 9h < 98 + ǫ, avec ǫ > 0 fixé, et,
1. La vitesse moyenne du parachutiste dans une deuxième étape, de résoudre
entre les instants 10 et 10, 1 est égale |τ10 (h) − 98| < ǫ pour une initiation
4, 9(10, 12 − 102 ) des élèves à la formalisation de la no-
(en m.s−1 ) à , soit à tion de limite en 0, qu’ils poursuivront
0, 1
4, 9 × 20, 1, soit à 98, 49. en Terminale.
Les poulets grognons vocabulaire que l’enseignant pourra in-
Activité complémentaire 4 p. 29 troduire à sa guise, au moment où il le
juge le plus opportun. La périphrase « [...]
Prérequis : qu’un seul point commun » ne renvoie pas
directement à la position limite de sécantes
— Dérivabilité d’une fonction en un issues d’un point donné, mais les différentes
point manipulations des élèves les amèneront à
faire apparaître de telles sécantes.
— Appartenance d’un point à une Par ailleurs, le logiciel GeoGebra possède
droite d’équation donnée une fonction Tangentes mais même les
élèves les plus curieux ne seront sans doute
Objectifs généraux pas tentés d’utiliser une fonction dont
L’activité a pour but principal l’impres- l’icône semble réservée aux cercles : .
sion d’une image mentale de la notion de
tangente à une courbe en un point (dans La deuxième partie de l’activité (question
cette activité de découverte, la courbe 4) est plutôt orientée vers les manipula-
choisie est une parabole). C’est une des tions numériques et algébriques autour
premières fois que les élèves expérimentent de l’équation de chacune des tangentes
géométriquement la représentation d’une cherchées, ce qui constitue une initiation
telle droite, jusqu’ici étudiée uniquement (sur des exemples) à la démonstration
dans le cadre d’un cercle (cycle 4). On exemplaire de la propriété 2, rédigée p. 120.
pourra mettre en parallèle cette activité et La clé de ces questions est la traduction
celle titrée « Le manège » (no 25 p. 40). algébrique de l’appartenance d’un point
Une autre particularité est que la définition à une droite d’équation donnée, ce qui
de tangente, dans le cadre du programme constitue toujours une difficulté pour la
de Première, est dépendante de la notion plupart des élèves issus de Seconde. La
de dérivabilité d’une fonction, et qu’elle est question 4. est donc une introduction à
ainsi définie d’un point de vue analytique, la démonstration de la propriété de la
en réponse à des considérations intuitives tangente et il sera très profitable pour
sur la notion de sécante issue d’un point les élèves de chercher cette question sans
à une courbe. Ce point de vue restrictif intervention particulière de l’enseignant.
ne prévoit pas a priori la considération de
tangente verticale ou de demi-tangentes À l’issue de cette activité, l’enseignant
(des exercices complémentaires comme le peut alors faire écrire aux élèves l’intégra-
no 63 ou le no 65 p.134 ou la non-dérivabilité lité du paragraphe 3 p. 116.
en 0 de la fonction valeur absolue étudiée
dans le no 29 p. 123 ou bien encore la
Commentaires et corrigés détaillés
non-dérivabilité en 0 de la fonction racine
carrée, démonstration exemplaire rédigée à
la page 122, permettent d’étendre la notion
de tangente à des courbes de fonctions non
dérivables en un point). 1. L’icône (Point sur Objet)
L’activité propose une expérimentation permet aux points A et B créés d’être
avec logiciel de géométrie dynamique, en liés à la parabole P malgré les mou-
prenant soin d’éviter le mot « tangente », vements du curseur, ce qui rendent
les manipulations moins fastidieuses. dérivés en un réel dont la valeur nu-
Voici une conjecture possible pour les mérique est connue. Puisque cette ac-
abscisses des points A et B. tivité propose en outre de déterminer
des tangentes passant par un point
donné, l’enseignant pourra faire remar-
quer qu’il est possible de déterminer
une (ou les) tangente(s) à une parabole
passant par un point, qu’il appartienne
à la parabole ou non.
3. D’après la question 2, on sait
que f ′ (a2 ) = −0, 8a2 + 3 . Donc
1+3
a2 = = 5.
0, 8
La conjecture sur la valeur de l’abscisse
de B est cohérente avec celle de a2 ,
abscisse de B2 .
4 6
(d3 ) (d4 )
3
14 18
1. On note yA l’ordonnée de A. Pour tout réel t différent de −2, on a :
Alors 6 − 2yA − 4 = 0. Donc yA = 1.
4+t 4 + t − 2(2 + t) t
2. On note xB l’abscisse de B. −2 = =− .
2 (4 + t) − 2 2+t 2+t
Alors 3xB + 6 − 4 = 0. Donc xB = − .
3 19
15
a. 2x + y = 2(y + 1) + y = 3y + 2
1. On note C la courbe représentative de
b. x(y − 1) = (y + 1)(y − 1) = y 2 − 1
la fonction valeur absolue.
c. −2y + x2 = −2y + (y + 1)2 = y 2 + 1
• |0| = 0 donc A appartient à C .
d. (y−1)(x−1) = (y−1)(y+1−1) = y 2 −y
• |2| = 2 donc B appartient à C .
20
• |−4, 1| = 4, 1 donc C n’appartient
pas à C . 1. f (2y) = 3 × 2y + 2 × (2y)2 = 2y(3 + 4y)
2 2 2. f (y − 1) = 3(y − 1) + 2(y − 1)2
• − = donc D appartient à C . f (y − 1) = 3y − 3 + 2y 2 − 4y + 2
3 3
√ √ f (y − 1) = 2y 2 − y − 1
• |2 − 2| = 2 − 2 donc E n’ap-
partient pas à C . 21
• |3π−9| = 3π−9 donc F appartient 1. a. f (1) = 0
à C. b. f (2) = 1
2. Pour tout réel m, on a : 2. Pour tout réel h, on a :
m2 − 1 = (m + 1)(m − 1). f (1 + h) = (1 + h)2 − 2(1 + h) + 1 = h2
Donc m2 − 1 est négatif ou nul si et
22
seulement si m appartient à [−1 ; 1].
Donc ( 1. g(−3) = −(−3)2 − 3 = −12
m2 − 1 si m 6 −1 ou m > 1 2. Soit h un réel quelconque.
|m2 − 1| = .
1 − m2 si − 1 6 m 6 1
a. g(2 + h) = −(2 + h)2 − 3
16 g(2 + h) = −h2 − 4h − 7
1. Pour tout h différent de 0, on a : b. g(−3 + h) = −(−3 + h)2 − 3
3h2 − 4h g(−3 + h) = −h2 + 6h − 12
= 3h − 4.
h
23 p. 117
2
1. k(−3) = −(−3 − 3) = −36
2. Soit h un réel quelconque.
a. k(2 + h) = −(2 + h − 3)2
k(2 + h) = −h2 + 2h − 1
b. k(−3 + h) = −(−3 + h − 3)2 C’est vrai si la fonction f choisie est déri-
k(−3 + h) = −h2 + 12h − 36 vable en 1.
Cette phrase met l’accent sur une erreur
3. Pour tout réel x, on a : d’élève courante concernant la distinction
k(x) = −x2 + 6x − 9. des notations « f (a) » et « f ′ (a) », visible
Soit h un réel quelconque. notamment dès qu’on demande une lecture
k(2 + h) = −(2 + h)2 + 6(2 + h) − 9 graphique des deux nombres f (a) et f ′ (a).
k(2 + h) = −h2 − 4h − 4 + 12 + 6h − 9 Très souvent, en début d’apprentissage, les
k(2 + h) = −h2 + 2h − 1 élèves peuvent percevoir « f ′ (a) » comme la
notation d’une autre image par f : compa-
k(−3+h) = −(−3+h)2 +6(−3+h)−9 rer les notations des nombres f ′ (a) et f (a′ )
k(−3 + h) = −h2 + 6h − 9 − 18 + 6h − 9 pour deux réels a et a′ permet de faire émer-
k(−3 + h) = −h2 + 12h − 36 ger les fausses représentations des élèves,
dont ils n’ont parfois pas du tout conscience
Les résultats des questions 2. et 3. (voir également p. 119 pour une autre er-
sont cohérents. reur courante sur la notation d’un nombre
dérivé).
p. 115
La phrase est fausse car une droite non pa-
rallèle à l’axe des ordonnées est la courbe
Pour f : x 7−→ x2 et a = 1, on a : représentative d’une fonction (affine) et elle
f (a+1) = 4 et f (a)+f (1) = 2 donc l’égalité est confondue avec chacune de ses tan-
est fausse. gentes.
Pour f : x 7−→ x2 et a = 1, on a :
f ′ (a) = 2a = 2 et, par exemple,
f (1 + 1) − f (1) La phrase est fausse : il suffit de considé-
τ1 (1) = = 3 donc l’égalité rer f : x 7−→ x et le point de coordonnées
1
est fausse. (1 ; 1) en lequel la tangente à la droite repré-
sentative de f a pour équation y = x. Alors
l’ordonnée à l’origine de cette tangente est
égale à 0 alors que f (1) = 1.
C’est en effet le cas de certaines calcula- L’idée est de revenir au résultat du cours
trices : tout dépend de la méthode de cal- concernant l’équation de la tangente au
cul utilisée par les différents modèles. C’est point d’abscisse a (y = f ′ (a)(x − a) + f (a))
donc l’occasion de revenir avec les élèves sur et de comparer les coefficients à ceux de
le statut de l’affichage d’une calculatrice. l’équation réduite (y = mx + p).
p. 119
24
La phrase est fausse car pour dériver une
fonction de la forme kf , il faut multiplier 1. Il suffit d’appliquer un des rappels :
par k la dérivée de f . puisque h est non nul, on a : a 6= a + h.
Par exemple, si f est la fonction carré, et Donc la droite (AM) a pour coeffi-
k = 2, alors (2f )′ = 2f ′ 6= 2f . f (a + h) − f (a)
cient directeur , soit
Cette erreur est fréquente en début d’ap- (a + h) − a
prentissage de la dérivation : certains élèves f (a + h) − f (a)
.
peuvent avoir l’impression de calculer en h
écrivant par exemple : (kf )(x) = kf (x). 2. Le nombre écrit dans la question pré-
cédente est exactement τa (h), d’après
l’autre rappel.
C’est une erreur très courante qu’on voit ra-
25
pidement dans les copies d’élève lors des cal-
culs de dérivées. L’élève qui écrit « f (x)′ » Soit a un réel quelconque et h un réel dif-
peut néanmoins avoir une pensée juste mais férent de 0.
se contenter d’une telle notation au lieu de Fonction constante On note f une fonc-
« f ′ (x) » revient à créer un obstacle dif- tion constante sur R. Il existe donc un
ficile à franchir quand il s’agira de faire réel k tel que, pour tout réel x, on a :
du calcul différentiel. On peut expliquer à f (x) = k.
l’élève qui commet cette erreur que la no- k−k
tation «f (x)′ » peut avoir un sens (on peut a. Par définition, τa (h) = = 0.
h
la confondre avec la notation de la dérivée b. Quel que soit h non nul, le taux de
d’une fonction constante) mais qu’il vaut variation de f entre a et a + h est
d
encore mieux écrire (2x) pour éviter la égal à 0. Sa limite lorsque h tend
dx
confusion classique entre la notation d’une vers 0 est donc égale à 0, qui est
fonction et celle d’une de ses images. un réel. La fonction constante f
est donc dérivable en a et f ′ (a) =
0.
Cela dépend du type de calculatrice : la Le raisonnement étant valable
grande majorité des calculatrices ne four- pour tout réel a, on obtient :
nissent pas d’expression générale de la pour tout réel a, toute fonction
dérivée d’une fonction mais seulement le constante est dérivable en a et son
nombre dérivé de cette fonction en un point nombre dérivé en a est égal à 0.
a. Dans ce cas, il suffit de faire plusieurs Fonction affine On note f une fonction
fois appel à la fonction « nombre dérivé » affine sur R. Il existe donc deux réels
pour obtenir les images de a par la fonction m et p tels que, pour tout réel x, on a :
dérivée. f (x) = mx + p.
Dans l’exemple
ci-contre, la calcu- a. Par définition,
m(a + h) + p − ma − p
latrice affiche une τa (h) =
valeur approchée du
h
mh
nombre dérivé. τa (h) = = m.
h
√
b. Quel que soit h non nul, le taux que 0 < |h| < ǫ pour que
de variation de f entre a et a + h 0 < h2 < ǫ.
est égal à m. Sa limite lorsque h D’autre part, si a 6= 0, il suffit de
tend vers 0 est donc égale à m, qui ǫ
choisir h tel que 0 < |h| <
est un réel. La fonction affine f est 3|a|
donc dérivable en a et f ′ (a) = m. pour que 0 < |3ah| < ǫ.
Le raisonnement étant valable Donc pour tout h tel que
√ ǫ
pour tout réel a, on obtient : pour 0 < |h| < ǫ et 0 < |h| < ,
3|a|
tout réel a, toute fonction affine on obtient :
est dérivable en a et son nombre |3ah + h2 | 6 |3ah| + h2 < 2ǫ.
dérivé en a est égal à m. Dans le cas où a = 0, le nombre
Fonction cube On note f la fonction 3ah + h2 n’est autre que h2 , qui
cube. Pour tout réel x, on a : f (x) = x3 . tend vers 0 lorsque h tend vers 0.
a. Par définition, 26
(a + h)3 − a3 On note f la fonction racine carrée et soit
τa (h) =
h a un réel strictement positif.
3a2 h + 3ah2 + h3
τa (h) = 1. Soit h√ un réel strictement
√ positif.
h Alors a + h + a est non nul et
2 2
τa (h) = 3a + 3ah + h . √ √
a+h− a
b. Quel que soit h non nul, le taux τa (h) =
de variation de f entre a et a + h √ h √ √ √
( a + h − a)( a + h + a)
2
est égal à 3a + 3ah + h . Or, 2 τa (h) = √ √
2 h( a + h + a)
3ah + h est aussi proche que a+h−a 1
l’on veut de 0 pourvu que h soit τa (h) = √ √ =√ √
h( a + h + a) a+h+ a
suffisamment proche de 0 (cette
affirmation est démontrée plus 2. Le calcul précédent est encore valable
bas, pour une libre utilisation si h est choisi tel que a + h > 0.
par l’enseignant, qui jugera lui- On utilise d’abord le résultat admis 1 :
même s’il est pertinent de ne puisque a + h tend√vers a > 0 lorsque √h
pas rester sur un plan purement tend vers 0, alors a + h tend vers a
intuitif avec ses élèves). Donc lorsque √h tend vers
√ 0. √ √
3a2 + 3ah + h2 est aussi proche Alors √ a + h + a tend vers a + a,
de 3a2 que l’on veut, pourvu soit 2 a.
que h soit suffisamment proche On utilise√ensuite le√résultat admis 2 :
de 0. Donc la limite du taux de puisque a + h + a > 0 tend vers
√
variation de la fonction f entre a a > 0 lorsque h tend vers 0, alors
1 1
et a + h est égale à 3a2 , qui est un √ √ tend vers √ lorsque h
a+h+ a 2 a
réel. Pour tout réel a, la fonction 1
cube est donc dérivable en a et tend vers 0. Puisque √ est un réel,
2 a
son nombre dérivé en a est égal à on en conclut que la fonction racine
3a2 . carrée est dérivable en a > 0 et que
1
f ′ (a) = √ .
Complément : montrons que, pour 2 a
tout réel a, lim 3ah + h2 = 0. On pourra comparer avec profit (et avec les
h→0
En effet, ǫ > 0 étant donné, élèves) la preuve de non-dérivabilité en 0
il suffit de choisir h tel de la fonction racine carrée avec la preuve
ci-dessus, qui ne sont pas de même nature, Sur ] − ∞ ; 0], |x| = mx + p, avec
dans le sens où la preuve de non-dérivabilité m = −1 et p = 0 (expression de
en 0 nécessite un retour sur la définition de la fonction affine linéaire de coef-
la notion de limite. ficient −1 sur ] − ∞ ; 0]).
27 2. Soit a non nul. Puisque toute fonction
1. Pour tout h non nul tel que a + h est affine x 7−→ mx + p est dérivable en a
dans I, on a : et que son nombre dérivé en a est égal à
kf (a + h) − kf (a) m, alors le nombre dérivé de la fonction
τa (h) =
h valeur absolue en a est égal à 1 si a > 0
f (a + h) − f (a) et égal à −1 si a < 0.
τa (h) = k × .
h
2. La fonction f est supposée dérivable en 3. Supposons que la fonction valeur abso-
f (a + h) − f (a) lue soit dérivable en 0 et notons ℓ son
a. Donc lim = f ′ (a). nombre dérivé en a.
h→0 h
D’après le résultat admis,
a. D’après le cours, l’équation de la
lim τa (h) = k × f ′ (a).
h→0 tangente à la courbe au point
Le raisonnement précédent étant va- d’abscisse 0 de la fonction valeur
lable pour tout a dans I, on en conclut absolue est alors y = ℓ(x − 0) + 0,
que la fonction kf est dérivable sur I et soit y = ℓx.
que (kf )′ = kf ′ sur I.
b. D’après le cours, l’équation de la
28 tangente à la courbe d’une fonc-
1. Pour tout h non nul tel que a + h est tion affine x 7−→ mx + p au point
dans I, on a : d’abscisse 0 est y = mx + p.
(u + v)(a + h) − (+v)u(a)
τa (h) = c. Dans le cas particulier où la fonc-
h tion affine est x 7−→ x, la tangente
u(a + h) − u(a) v(a + h) − v(a)
τa (h) = + à sa courbe au point d’abscisse 0
h h
2. Les fonctions u et v sont sup- est y = x. Donc ℓ = 1 par uni-
posées dérivables en a. Donc cité du coefficient directeur d’une
u(a + h) − u(a) droite.
lim = u′ (a) et De même, dans le cas particulier
h→0 h
v(a + h) − v(a) où la fonction affine est x 7−→ −x,
lim = v ′ (a).
h→0 h la tangente à sa courbe au point
D’après le résultat admis, d’abscisse 0 est y = −x. Donc
lim τa (h) = u (a) + v (a).
′ ′
ℓ = −1, ce qui est contradictoire
h→0
Le raisonnement précédent étant va- avec l’affirmation précédente.
lable pour tout a dans I, on en conclut
d. L’hypothèse : « la fonction va-
que la fonction u + v est dérivable sur
leur absolue est dérivable en 0 »
I et que (u + v)′ = u′ + v ′ sur I.
est fausse, d’après le raisonnement
29 par l’absurde ci-dessus. Donc la
1. a. Pour tout x > 0, |x| = x et pour fonction valeur absolue n’est pas
tout x 6 0, |x| = −x. dérivable en 0.
b. Sur [0 ; +∞[, |x| = mx + p, avec La preuve ci-dessous est très détaillée et il
m = 1 et p = 0 (expression de est possible d’en présenter une avec moins
la fonction affine linéaire de coef- de questions intermédiaires. Une représen-
ficient 1 sur [0 ; +∞[). tation des deux demi-tangentes en 0 peut
aider les élèves à imprimer dans leur mé- être la fonction (cube) x 7−→ x3 ou toute
moire une image mentale de manière effi- fonction x 7−→ x3 + k définie sur un in-
cace. tervalle contenant 5, où k est une constante.
Appuyer
sur SHIFT,
Saisir l’expression de la
puis sur F4 Entrer une valeur directe-
fonction, puis appuyer sur
(Sketch), ment sur le pavé numérique
F6 (DRAW)
puis sur F2
(Tangent)
Appuyer sur
Saisir l’expression de la 2nde, puis sur Appuyer sur graphe
fonction, puis appuyer sur prgm (des- (MENU), puis renseigner le
trace sin), puis sur formulaire Tangente→
5 (Tangente()
Saisir l’expression de
Appuyer sur OK, puis Appuyer sur OK, puis
la fonction, puis sélec-
renseigner la valeur de sélectionner Calculer,
tionner Tracer le gra-
x dans Aller a puis Tangente
phique
3. Puisque la courbe de g est symétrique par rapport à la droite (d) d’équation x = 5, les
élèves peuvent conjecturer que les tangentes à la courbe de g aux points d’abscisses
respectives 4 et 6 sont elles aussi symétriques par rapport à (d) ; cette conjecture peut
être étayée par la situation vue dans l’exercice 17. La propriété de conservation du
contact par symétrie n’étant pas au programme de Première, on peut s’en tenir à une
vérification avec la calculatrice (ce qui permet en outre de refaire les manipulations
précédentes). On peut aussi prolonger l’exercice en prouvant que le nombre dérivé
de g en 4 (respectivement en 6) est égal à −2 (respectivement 2) et, pourquoi pas
prouver que, pour tout réel a, on a : g ′ (5 − a) = −2a et g ′ (5 + a) = 2a.
19 de l’aspect local à l’aspect global de la no-
1. f (1) = 4 et f ′ (1) = 3. tion de dérivation. La remarque de l’exer-
cice précédent est bien sûr toujours valable
2. D’après le cours, l’équation de (d1 ) est et cet exercice doit inciter les élèves restant
y = 3(x − 1) + 4, soit y = 3x + 1. sur la définition de nombre dérivé pour trai-
On peut faire remarquer aux élèves que l’or- ter ce genre d’exercice à changer de straté-
donnée à l’origine de (d1 ) est cohérente avec gie.
le graphique puisque la droite (d1 ) semble 23
passer par le point de coordonnées (0 ; 1). 1. Pour tout réel x, on a :
20 2(x − 1)(2x − 3) = 2(2x2 − 5x + 3)
1. On lit graphiquement que 2(x − 1)(2x − 3) = 4x2 − 10x + 6.
400 − (−150) 550 2. La fonction g est dérivable sur R
C′ (5) = = = 110.
5−0 5 comme somme de fonctions dérivables
D’après l’énoncé, on peut interpréter ce sur R et, pour tout réel x, on a :
résultat de la façon suivante : le coût g ′ (x) = 8x − 10.
marginal pour 500 tablettes produites
Remarque : cet exercice est utile pour
est égal à 110 euros.
montrer qu’il est parfois nécessaire de déter-
2. La calculatrice affiche ce qu’on peut miner une expression d’une fonction donnée
calculer à la main (une fois les premiers adaptée aux théorèmes du cours avant de la
théorèmes de dérivation connus), à dériver.
savoir 110 pour C′ (5). 24
Dans toutes les réponses, x est un réel
De manière générale, pour tout x où C(x) quelconque.
est défini, on a : C′ (x) = 6x2 − 20x + 60. En a. On a : f (x) = −2x2 + 12x − 23.
particulier, C′ (5) = 150 − 100 + 60 = 110. Donc f ′ (x) = −4x + 12.
21 Pour tout réel a, on a : f ′ (a) = 2a + 1. 7
b. On a : f (x) = −x2 + x + .
4
Remarque : une fois les nombres déri- Donc f ′ (x) = −2x + 1.
vés des fonctions monômes connus, ainsi que c. On a : f (x) = x3 − 3x2 + 2x.
les premières propriétés de dérivation, cer- Donc f ′ (x) = 3x2 − 6x + 2.
tains élèves peuvent encore ressentir la né- d. On a : f ′ (x) = 0, 002x − 0, 3x.
cessité de revenir à la définition pour cal- 3 1
culer des nombres dérivés. D’autres auront e. On a : f ′ (x) = x2 − .
7 √ 14
peut-être intégré rapidement l’aspect global f. On a : f (x) = x4 − √2x.
de la notion de dérivation et calculeront di- Donc f ′ (x) = 4x3 − 2.
rectement la dérivée de la fonction f .
g. Remarquons que 2x2 + 2 est non nul.
22
3x2 (x2 + 1)
Pour tout réel a, on a : f ′ (a) = 4a − 3. De plus, f (x) = + 4x − 5.
2(x2 + 1)
D’ou le tableau de valeurs suivant. 3
f (x) = x2 + 4x − 5
a −3 −2 −1 0 1 2 3 4 2
Donc f ′ (x) = 3x + 4.
f (a) −15 −11 −7 −3 1 5 9 13
′
h. Remarquons que 3x2 + 3 est non nul.
1
Remarque : calculer de nombreux De plus, f (x) = − x + 2.
nombres dérivés grâce à une expression gé- 3
1
nérale est une façon de travailler le passage Donc f (x) = − .
′
3
Remarque : cet exercice est utile pour méthode en français (ce qui n’est
montrer qu’il est parfois nécessaire de déter- pas un exercice facile), insister sur la
miner une expression d’une fonction donnée différence de procédure pour lire f (a)
adaptée aux théorèmes du cours avant de la et f ′ (a), compléter une explication
dériver. orale (et souvent visuelle) par une
25 description écrite, dont le temps de
1. Soit a un réel quelconque. Pour tout rédaction facilite la mémorisation à
h non nul, le taux de variation de la long terme.
fonction carré entre a et a + h est égal On note M(a ; f (a)) le point de la
à 2a + h, dont la limite est le réel 2a courbe de f , d’abscisse a.
lorsque h tend vers 0. Donc le nombre
dérivé de la fonction carré en −1 (res- Pour lire f (a) On construit la droite
pectivement 2 et 4) est égal à −2 (res- d’équation x = a, qui coupe la
pectivement 4 et 8). courbe de f au point M. On trace
2. Il n’est pas toujours possible d’obtenir la parallèle à l’axe des abscisses
l’expression explicite (2a) avec une cal- passant par M. Cette droite coupe
culatrice donnée : seules celles qui sont l’axe des ordonnées en un point,
équipées d’un logiciel de calcul formel dont l’ordonnée est f (a).
peuvent fournir une telle expression à Pour lire f ′ (a) Le coefficient direc-
partir de la donnée de la fonction (carré teur de la tangente à la courbe de
ici). f en M est égal à f ′ (a).
La grande majorité des calculatrices ne Pour lire ce coefficient directeur,
fournissent le nombre dérivé que pour on peut par exemple construire un
des valeurs particulières de a. Dans ce triangle dont les côtés sont paral-
cas, on doit faire appel plusieurs fois à lèles aux axes. Plus précisément,
la fonction de la calculatrice pour ob- un de ses sommets est M et le côté
tenir le nombre dérivé de la fonction parallèle à l’axe des abscisses est
−
→
carré : pour a = −1, puis pour a = 2 de longueur 1 (dans le sens de OI),
et enfin a = 4. ou toute autre longueur facile à
26 lire. Le côté parallèle à l’axe des
ordonnées recoupe la tangente en
1. On lit graphiquement (avec l’hypothèse
un point N. Le coefficient direc-
que le repère est orthonormé, ce qui
teur de la droite est le quotient de
est rappelé en haut de la page 126) :
la différence des ordonnées de N
f (0) = 3, f ′ (0) = −3, f (1) = 2,
et de M par la différence des abs-
f ′ (1) = 2, f (−1, 4) = 6 et
cisses de N et de M (le quotient
f ′ (−1, 4) = 0.
se résume à la différence des or-
2. La question précédente permet de données dans le cas pratique où le
pointer l’erreur courante de confusion côté du triangle parallèle à l’axe
entre image d’un nombre a par une des abscisses a pour longueur 1).
fonction f et le nombre dérivé de la
fonction f en a. Les exemples proposés 27
montrent néanmoins qu’il peut exister 1. Pour tout h non nul, le taux de varia-
a tel que f (a) = f ′ (a). tion de la fonction cube entre −1 et
Cette question a pour plusieurs avan- −1 + h est égal à h2 − 3h + 3, qui a
tages : faire rédiger à l’élève une pour limite le réel 3 lorsque h tend vers
0. Donc la fonction f est dérivable en 2. Soit f la fonction définie sur R par
−1 et f ′ (−1) = 3. f (x) = 2x. Alors f est dérivable
2. Certaines calculatrices peuvent affi- sur R et, pour tout réel x, on a :
cher 3 et d’autres des valeurs comme f ′ (x) = 2. En particulier, il existe
3,000 001 un réel a tel que f ′ (a) = 2. Donc
3. Les affichages de calculatrice ne sont la réciproque de la proposition est
pas toujours cohérents avec la valeur vraie.
numérique du nombre dérivé f ′ (−1). 30
La méthode de calcul de certains mo- 1
Réponse :
dèles de calculatrice donne seulement 8
une valeur approchée du nombre dérivé 31
d’une fonction. Réponse : la tangente est d’allure mon-
En conclusion, il faut non seulement tante.
bien connaître le comportement et les 32
limites de sa calculatrice mais aussi Réponse : f (0) = 2 et f ′ (0) = −2
savoir interpréter son affichage le cas 33
échéant. 1. a. Réponse : 0
28 b. Réponse : 1
1. f (−2) = −7 et f ′ (−2) = 6. c. Réponse : 0
2. C’est Macéo qui a « juste ». d. Réponse : 1
Glaïs a sans doute dérivé la constante
2. Réponse : y = 1
−7 en pensant à tort que si on connaît
f (−2), alors on peut en déduire direc- En complément, on peut aussi deman-
tement que f ′ (−2) = 0 est une égalité der l’équation de la tangente en A.
vraie.
Sabri a mal appliqué l’expression géné-
rale de l’équation d’une tangente, pen-
sant sans doute que le facteur (x − a)
s’écrit toujours sous la forme d’une dif- 34
férence avec un nombre a positif. 1. Pour tout réel a, la fonction f est dé-
3. On obtient : y = 6x + 5. rivable en a et on a : f ′ (a) = 2a − 3.
1 7
Remarque : avant d’analyser chaque er- Donc f ′ =− .
reur, il est utile de faire remarquer aux 3 3
élèves qu’un contrôle des réponses (avec 1 17
2. D’une part, f = − . Donc
un test numérique d’appartenance à une 3 9
droite ou avec la considération de la direc- l’équation de la tangenteà Cf au point
1 7 1 17
tion d’une droite) est un réflexe à acquérir. d’abscisse est y = − x − − ,
3 3 3 9
7 10
soit y = − x − .
3 9
29 35
√ √
1. La fonction f : x 7−→ 2x + 1 vérifie 1. Réponse : f ′ ( 2) = −4 2 + 2
également l’hypothèse « il existe √ √
2. On a : f ( 2) = 2 √2 − 1.
un réel a tel que f ′ (a) = 2 ». Donc Réponse : y = (−4 2 + 2)x + 7
la proposition est fausse.
36 (2 ; 2). Donc le coefficient directeur de
2−0 1
1. La fonction f est dérivable sur R, de (T2 ) est égal à , c’est-à-dire .
2 − (−6) 4
dérivée x 7−→ 3x2 .
L’équation de la tangente cherchée 39
est y = 12(x − 2) + 8, ou encore a. Réponse : f (−1) = −5 et
y = 12x − 16. f ′ (−1) = −2
2. La tangente coupe les axes du repère b. Réponse : f (0) = 7 et f ′ (0) = 1
aux points de coordonnées respectives
4
y = −2x − 5 ⇐⇒ y = −2(x + 1) − 3
(0 ; −16) et ;0 . c. Réponse : f (−1) = −3 et
3
f ′ (−1) = −2
37
Remarque : la méthode par identifi-
1. Pour
√ tout h >√−9, on a : cation se justifie par l’unicité du coeffi-
( 9 + h − 3)( 9 + h + 3) = h. cient directeur et de l’ordonnée à l’ori-
2. Pour tout h > −9 et h 6= 0, en posant gine d’une droite non parallèle à l’axe
g(9 + h) − g(9) des ordonnées. On peut rappeler à cette
τ9 (h) = , on a :
√ h occasion aux élèves qu’une telle droite
9+h−3 est entièrement définie par une direc-
τ9 (h) =
√ h √ tion (ici un coefficient directeur) et un
( 9 + h − 3)( 9 + h + 3) point.
τ9 (h) = √
h( 9 + h + 3) De manière générale, l’équation réduite
1 d’une tangente y = f ′ (a)(x − a) + f (a)
τ9 (h) = √
9+h+3 est équivalente à y = mx + p, avec
1 m = f ′ (a) et p = f (a) − af ′ (a) : ces
3. Puisque lim τ9 (h) = , on peut en dé-
h→0 6 égalités constituent le nœud de la dé-
duire que g est dérivable en 9 et que monstration de la propriété de la tan-
1
g ′ (9) = . gente.
6 Une autre stratégie pour la détermina-
38 tion de f (a) est de calculer l’ordonnée
1. Pour tout√h > −4 et h√6= 0, on a : du point d’abscisse a, qui appartient à
( 4 + h − 2)( 4 + h + 2) la fois à la tangente et à la courbe de f .
τ2 (h) = √ 40
h( 4 + h + 2)
1 a. Réponse : f (2) = 2 et
τ2 (h) = √
4+h+2 f ′ (2) = 1
1 1
Puisque lim τ2 (h) = , on peut en dé- b. Réponse : f (−3) = − et
h→0 4 3
duire que f est dérivable en 2 et que 1
1 f ′ (−3) = −
f ′ (2) = . 9
4 1 1
2. Il s’agit de calculer f ′ (2) avec l’expres- c. f (2) = √ et f ′ (2) = √
2 2 2
sion admise pour f ′ . Et en effet,
1 1 41
f ′ (2) = √ = .
2 2+2 4 1. Les droites (T1 ) et (T2 ) semblent paral-
3. Il s’agit de lire le coefficient directeur lèles entre elles, à vue d’œil. Pour ré-
de la droite (T2 ). Cette droite passe par pondre de manière plus rigoureuse, on
les points de coordonnées (−6 ; 0) et peut lire graphiquement les coefficients
directeurs respectifs de ces droites : le tangente. Cette situation permet de revenir
coefficient directeur de (T1 ) semble être sur l’aspect local de la notion de sécante à
égal à −4 (la droite passe par le point une courbe issue d’un point et, éventuelle-
A et semble passer par le point de coor- ment, d’introduire la notion de convexité
données (0 ; 6)) et celui de (T2 ) semble (dont le sens change√ pour f sur [1 ; 2], et
proche de −4 (la droite semble pas- 3+ 6
exactement en ).
ser par les points de coordonnées res- 3
pectives (−2 ; 3) et (−1 ; −1), ce qui
42
tend à confirmer l’impression visuelle
initiale. Pour tout réel x, le nombre f ′ (x) existe
et f ′ (x) = 9x2 > 0.
2. Avec les précautions graphiques Donc aucune tangente à Cf n’a de coeffi-
d’usage, la droite (T1 ) a pour équa- cient directeur strictement négatif. De plus,
tion y = −4x + 6. Or, cette droite f ′ (x) = 0 si et seulement si x = 0.
semble être située au-dessus de Cf
sur [−1 ; 1, 3] et au-dessous de Cf sur 43
[1, 3 ; 3]. Pour tout réel x non nul, le nombre f ′ (x)
Donc l’équation f (x) < −4x + 6 1
semble avoir pour intervalle de solu- existe et f ′ (x) = 2 > 0.
x
tions [−1 ; 1, 3]. Donc aucune tangente à Cf n’a de coeffi-
3. a. L’équation de (T3 ) semble être cient directeur strictement négatif.
y = 1.
44
b. Pour tout réel x, on a :
f ′ (x) = 4x3 − 12x2 + 4x + 4. 1. a. Réponse : S(−1 ; −3)
Donc f ′ (1) = 0. De plus, le point b. Pour tout réel x, on a :
B appartient effectivement à Cf f (x) = 2x2 + 4x − 1.
puisque f (1) = 1. Donc l’équation Donc f ′ (x) = 4x + 4 = 4(x + 1).
de (T3 ) est effectivement y = 1. En particulier, f ′ (−1) = 0.
4. a. Réponse (approximative) : Donc l’équation de la tangente à
(−0, 4 ; −3) et (2, 4 ; −3) P en S(−1 ; −3) est y = −3.
Remarque : on peut montrer 2. Par définition, une parabole P étant
que, pour tout réel x, on a : donnée, elle admet une équation de la
√ √
f ′ (x) = 4(x − 1)(x − 1 − 2)(x − 1 + 2). forme y = f (x), avec, pour tout réel x :
Les valeurs de x en lesquels f f (x) = a(x − α)2 + β, où a est non nul
admet des minimums √ locaux et (α ; β) sont les coordonnées de son
sont √respectivement 1 − 2 et sommet S.
1 + 2, ce qui est cohérent avec Alors β est un extremum de la fonction
les valeurs lues graphiquement. f . De plus, pour tout réel x, on a :
b. Les deux tangentes à Cf sont f ′ (x) = 2a(x−α). Donc f ′ (α) = 2a(α−
confondues et leur équation com- α) = 0. Donc la tangente au sommet
mune est y = −3. d’une parabole quelconque est parallèle
Remarque
√ : on prouve
√ que à l’axe des abscisses.
f (1 − 2) = f (1 + 2) = −3. Remarque : cet exercice peut être traité
Remarque générale sur le graphique : au cours de l’apprentissage de la caractéri-
les élèves peuvent remarquer que la droite sation des extremums locaux (chapitre 4),
(T1 ) ne semble pas avoir une allure de qui évite le recours à un calcul de dérivée.
45 (d2 ) 2 (d3 )
6 7 8 9
équation est y = x3 + x2 − 4.
2 2
3
2 b
B 2
1
1 Cg
0
0 0 1 2 3 4 5 6
−3 −2 −1 0 1 2 −1
−1
(T1 ) b
−2
−2
47
−3 b
A 1. a. Réponse (approximative) :
f (−1) = 2
b −4
−5 b. Réponse (approximative) :
f (0) = 1
−6
c. Réponse (approximative) :
f (1) = 2
Pour les élèves les plus avancés, on peut
prolonger l’exercice en leur demandant les 2. a. Réponse : f ′ (−0, 5) < 0
fonctions polynomiales de degré raisonnable b. Réponse : f ′ (0) < 0
satisfaisant aux conditions de l’énoncé.
c. Réponse (approximative) :
46 1
f′ =0
2
d. Réponse : f ′ (1) > 0
a. Voici un exemple de courbe (non
1
droite) répondant au problème posé, de 3. Réponse (approximative) : −1 ;
2
type polynomial. Son équation est
1 4. Pour tout réel x, on a :
y = x2 + 1. f ′ (x) = 3x2 + 2x − 1
36
1
f (x) = 3 (x + 1) x −
′
et f ′ est né- 4. Pour itérer le procédé, il est nécessaire
3 d’entrer dans la cellule B3 l’instruction
1
gative sur −1 ; , ce qui infirme la
3 =(B2*C2-D2)/C2
réponse précédente.
5. a. Réponse (approximative) : dans la cellule C3 l’instruction
[−1, 9 ; 1, 3]
b. Réponse (approximative) : =3*B2^2-2
1
[−2 ; −1] ∪ ; 1, 3
2 et dans la cellule D3 l’instruction
Depuis la question 4, nous savons
par ailleurs que la réponse est =B3^3-2*B3-5
1
[−2 ; −1] ∪ ; 1, 3 .
3 avant de recopier vers le bas. On
48 obtient l’affichage suivant.
1. La formulation de l’affirmation est à
comprendre comme « admet exacte-
ment ».
La courbe de f coupe visiblement l’axe
des abscisses en trois points distincts :
F, B et C.
L’affirmation est donc fausse. 5. D’après les valeurs affichées par le ta-
2. La formulation de l’affirmation est à bleur, une valeur approchée de la so-
comprendre comme « admet exacte- lution de l’équation f (x) = 0 est
ment ». 2,094 551 481 542 3, ce qu’une calcula-
La partie visible de la courbe de f com- trice confirme (de manière approchée
porte deux points en chacun desquels la toujours).
tangente est parallèle à l’axe des abs-
50
cisses : A et D.
L’affirmation est donc vraie. 1. Pour tout réel x > 0, on a :
1 1 √ √
3. La tangente au point C n’est visible- f (x) = × + (− 2) × x.
ment pas parallèle à l’axe des abscisses. 3 x
1 √
L’affirmation est donc fausse. On peut donc poser : k = , k ′ = 2
3
4. Le coefficient directeur de la tangente 1
et, pour tout réel x > 0 : u(x) = ,
(T0 ) est visiblement égal à −3. √ x
L’affirmation est donc fausse. v(x) = x. Les fonctions u et v sont
des fonctions de référence dérivables
49 sur I.
1. Réponse : y = 10x − 21 2. Pour tout x > 0, on a :
21 1 1
2. Réponse : x = = 2, 1 u′ (x) = − 2 et v ′ (x) = √ .
10 x 2 x
3. Il suffit de résoudre l’équation Donc, par propriété, la fonction f est
f ′ (a)(x − a) + f (a) = 0, qui est équiva- dérivable sur I et, pour tout réel x > 0,
lente à f ′ (a)x = −f (a)+af ′ (a) et dont on a : √ √ √
af ′ (a) − f (a) 1 2 2 + 3 2x x
la solution est car f ′ (a) f (x) = − 2 − √ = −
′
.
f ′ (a) 3x 2 x 6x2
est supposé non nul.
51 Remarque : il est toujours possible de
1. Pour tout réel h > 0 tel que 1 + h > 0 : prouver le résultat admis une fois que le cha-
√
− √ h+1+1 √ pitre 4 est étudié.
1− 1+h
τ−2 (h) = 2 h+1
= √ . 52
h 2h 1 + h
2. Pour tout réel h > 0 tel que 1 + h > 0, 1. La fonction valeur absolue est dérivable
on obtient : √ √ en tout a 6= 0. En effet, pour tout
(1 − 1 + h)(1 + 1 + h) x 6= 0, on a :
τ−2 (h) = √ √
2h 1 + h(1 + 1 + h) x si x > 0
|x| = . Donc la fonc-
1 − (1 + h) −x si x < 0
τ−2 (h) = √ √
2h 1 + h(1 + 1 + h) tion valeur absolue est linéaire par mor-
−1 ceaux. Donc sa dérivée sur chacun des
τ−2 (h) = √ √
2 1 + h(1 + 1 + h) intervalles ] − ∞ ; 0[ et ]0 ; +∞[ est
√
3. Lorsque h tend vers 0, 1 + h tend vers constante. Plus précisément, pour tout
−1 1 réel a non nul, le nombre dérivé en a
1. Donc lim τ−2 (h) = =− .
h→0 2×1×2 4 de la fonction valeur absolue est égal à
1 1 1 si a > 0 et −1 si a < 0.
4. Réponse : y = − (x + 2) + ou encore
4 2 2. a. La fonction g est paire car la fonc-
1
y = − x. tion x 7−→ |x| définie sur [−4 ; 4]
4
est paire. En effet, pour tout réel
5. Pour tout
x >−3, on a :
1 1 x x dans [−4 ; 4], on a :
f (x) − − x = √ + || − x| − 2| = ||x| − 2|.
4 2 x+ √3 4
1 2+x x+3 b. Voici la courbe représentative
f (x) − − x = √ .
4 4 x+3 de la fonction g dans un repère
√ orthonormé.
2+x x+3
Si x > 0, alors √ > 0.
4 x+3
Si −3√< x < 0, alors 1
2 − x x + 3 > 0 et
√ −4 −3 −2 −1 0 1 2 3
2+x x+3
√ √
2+x x+3 2−x x+3 c. Pour tout réel a dans
= √ [−4 ; −2[∪]0 ; 2[, g (a) = −1
′
2−x x+3
et pour tout réel a dans
4 − x2 (x + 3)
= √ ] − 2 ; 0[∪]2 ; 4], g ′ (a) = 1.
2−x x+3 Remarque : on peut prouver les
D’après le résultat admis, la fonction réponses précédentes en détermi-
x 7−→ 4 − x2 (x + 3) admet sur ] − 3 ; 0[ nant une expression de la fonction
un minimum g sur chacun des intervalles où
√ en −2, égal à 0.
Donc 2 + x x + 3 > 0. elle est dérivable, sans utiliser la
notation de valeur absolue.
Donc pour tout réel x > −3, on a :
1 53
f (x) − − x > 0. Donc la courbe de f
4
est entièrement au-dessus de la tangente a. La tangente (T ′ ) n’est pas parallèle à
(T−2 ). l’axe des abscisses donc f ′ (1) 6= 0. La
proposition est fausse.
b. La tangente (T ) n’est pas parallèle à x2 + 6x − 9 et x 6 0.
l’axe des abscisses donc f ′ (0) 6= 0. La La première condition est équivalente
proposition est fausse. à x = 3 (et on retrouve l’abscisse du
point A).
Remarque : les deux affirmations sont La deuxième √ condition est équivalente
proposées pour revenir avec les élèves à x = −3 − 3 2.
sur une confusion classique entre f (a) Les solutions de l’équation
√f (x) = 6x−
et f ′ (a). 9 sur R sont 3 et −3 − 3 2.
c. La tangente (T ) passe par l’origine du 4. La droite (T3 ) ayant pour équation y =
repère mais, visiblement, f ′ (0) = −3. 6x − 9, résoudre l’équation
La proposition est fausse. f (x) = 6x − 9 est équivalent à dé-
d. La tangente (T ′ ) passe par les points terminer les abscisses respectives des
de coordonnées (1 ; 0) et (2 ; 4) donc points d’intersection éventuels entre Cf
son équation est y = 4x − 4. et (T3 ). D’après la question précédente,
5 8 15 on peut conclure que la conjecture de
Or, 4 × − 4 = − 6= − donc la question 2. est fausse.
7 7 7
5 15
le point de coordonnées ;− 55
7 7
n’appartient pas à (T ′ ). La proposition 1. a. Réponse : f (0) = 2 et f ′ (0) = −5
est fausse.
b. Réponse : y = −5x + 2
Remarque : en c. Puisque −5 × 1 + 2 = −3, le point
revanche,
le point
5 15 D appartient bien à la tangente à
de coordonnées ;− appartient
7 7 la courbe de f au point A.
bien à la droite (T ). On peut de-
2. L’ordonnée à l’origine n’est pas tou-
mander en complément les coordonnées
jours égale à f (a) (. . . même si les ques-
du point d’intersection des
deux tan-
4 12 tions précédentes le laissent à penser).
gentes, qui sont ;− . En effet, par exemple, l’équation de la
7 7
tangente à la courbe de f au point B
54 (d’abscisse 2) est
1. Pour tout réel h non nul et tel que y = 3x − 6 et f (2) = 0 6= −6.
3 + h > 0, on a :
(3 + h)2 − 9 56
τ3 (h) = = 6 + h, qui tend
h 1. Il suffit par exemple de choisir pour f
vers 0 lorsque h tend vers 0. Donc f une fonction linéaire et a = 0 ou plus
est dérivable en 3 et f ′ (3) = 6. généralement toute fonction dérivable
en 0.
Remarque : on peut aussi utiliser les
2. Soit f une fonction dérivable en a.
nombres dérivés de référence s’ils ont
Alors l’équation de la tangente à la
été étudiés avant d’aborder cet exer-
courbe de f au point d’abscisse a est
cice.
y = f ′ (a)(x − a) + f (a) ou encore
2. Il semble n’y avoir qu’un seul point en y = f ′ (a)x + f (a) − af ′ (a). L’or-
commun entre Cf et (T3 ), à savoir le donnée à l’origine de cette tangente
point A. est donc égale à f (a) − af ′ (a). Ainsi,
3. L’équation f (x) = 6x − 9 est équiva- f (a) − af ′ (a) = f (a) si et seulement si
lente à : x2 − 6x + 9 et x > 0 ou af ′ (a) = 0.
Une condition nécessaire et suffisante fonction affine x 7−→ mx + p en
pour que la propriété (P) soit vraie est : a quelconque est égal à m.
a = 0 ou f ′ (a) = 0.
b. Il y a une infinité de points en
commun entre la courbe de la
fonction g et sa tangente puis-
57
qu’elles sont confondues.
1. On utilise les fonctions des calculatrices
détaillées dans le corrigé de l’exercice 3. Le nombre de points en commun entre
18. la courbe d’une fonction dérivable en a
Casio GRAPH90+E et sa tangente au point d’abscisse a est
au moins égal à 1 (et peut même dans
certains cas être infini).
58
TI-83
TI-83
4
Les fonctions à écrire sont les suivantes.
5
1. Si on appelle la fonction avec l’argument 0, la console affiche une erreur puisque le
calcul de l’image de f effectue une division par 0.
2. 3. Les fonctions à écrire sont les suivantes.
6
1. Cette liste créée en compréhension comprend les valeurs entières de −3 à 7.
(b − a)2 a − b K
d2 = × M
2 2 K = , M étant un majorant de f ′′
(b − a)3 2m
d2 = − . et m un minorant de f ′ sur l’intervalle I
4
|d1 | considéré.
D’où = 2 et le résultat. 3
|d2 | En prenant I = [1, 25 ; 2], on a : u0 − a < ,
4
M = 12 et 4, 6 < m < 4, 7, on en déduit
12 12 12
1< <K< = . Donc
2 × 4, 7 2 × 4, 6
!2n
9,!2n
2
12 3 36
= < 0, 982 .
n
un − a < ×
9, 2 4 36, 8
Le majorant choisi est très grossier, mais la
convergence de la suite étant quadratique,
elle est « extrêmement rapide ».
2. Voici une proposition de fonction Py-
thon correspondant à un .
Éléments de corrigé
4. Voici une proposition de fonction Py-
PARTIE A thon
√ donnant la valeur approchée de
2 à 10−k près.
3
1. La tangente à Cf au point d’abscisse B
a pour équation
y = f ′ (a)(x − a) + f (a).
Comme C appartient à cette tangente
et a pour ordonnée 0, son abscisse x vé-
rifie f ′ (a)(x−a)+f (a) = 0. Comme on
a supposé f ′ (a) 6= 0, cela est équivalent
à f (a)(x − a) = −f (a), à Elle permet par exemple
√ d’obtenir une
valeur approchée de 2 à 10−6 près.
3
f (a) f (a)
x−a = − ′ et donc à x = a− ′ .
f (a) f (a)
2. Graphiquement, les points ainsi
construits semblent se rapprocher du
point d’intersection de Cf avec l’axe
des abscisses. Si on admet que cette
conjecture est correcte, on peut en
déduire que√la suite des abscisses a
pour limite 2.
3
PARTIE B
1. Voici une proposition de fonctions Py-
thon qui correspondent respectivement 1. y = x2 est équivalent à
à f (x) et f ′ (x). ˙ = x2 + 2xxo
y + yo ˙ + xo
˙ ou encore à
2
˙ = 2xxo
yo ˙ + xo˙ .
On aboutit à :
˙
yo
= 2x + xo. ˙ Comme Newton
˙
xo
considère la quantité xo˙ comme « in- D’après Le Robert illustré, édition
définiment petite », il la considère 2019, on appelle calcul différentiel la
comme négligeable mais prend soin « partie des mathématiques qui a pour
ẏ objet l’étude des variations infiniment
de noter la quantité obtenue pour
ẋ petites des fonctions ». Cette défini-
˙
yo
lors de ce passage à la limite (qui tion laissera les scientifiques sur leur
˙
xo faim et renvoie directement à la locu-
ne dit pas son nom). Remarquer qu’il
utilise néanmoins la même notation – tion suivante : le calcul infinitésimal
avec le point supérieur – pour ẋ et xo,
˙ contenant en quelque sorte le calcul
qui sont des objets différents, ce qui dit « différentiel » et le calcul dit
est courant dans les textes anciens. « intégral ».
˙
yo Les considérations et apports de
Par exemple, l’égalité = 2x + xo
˙ se
˙
xo Newton et de Leibniz sur le calcul
traduit de nos jours par τx (h) = 2x+h, infinitésimal sont d’ordre numérique,
où h est non nul. au sens de l’ordre de grandeur actuel
2. On peut trouver dans la littérature (« négligeable par rapport à »). Les
pléthore d’articles concernant les mots « indéfiniment petits intervalles de
de cette question. temps » ou « accroissement infiniment
petits » sont notés xo
˙ et yo
˙ par New-
ton, qu’il appelle « moments ». Comme biographique, il sera intéressant d’in-
la notion de vitesse instantanée, celle sister sur le fait que la formation ini-
d’infiniment petit est non définie. En tiale de Leibniz n’est pas mathéma-
se basant sur l’égalité d = vt, où v tique : c’est avec les encouragements
désigne une vitesse moyenne, Newton de Huygens qu’il se consacre véritable-
étend cette relation en considérant ment aux sciences, complétant une jeu-
que, pendant un temps infiniment nesse plutôt tournée vers la théologie,
petit, on peut considérer la vitesse le droit et la philosophie.
comme constante. C’est pour cela
4. Les élèves peuvent se baser sur le
qu’il affirme que les quantités x et y
document 3 pour établir un panorama
deviennent respectivement x + xo ˙ et
synthétique des grandes étapes du
y + yo˙ après un intervalle de temps
calcul différentiel.
indéfiniment petit.
-1
-2
Objectifs généraux
Prérequis
-Connaître les dérivées des fonctions de référence, de la somme de deux fonctions et du
produit d’une fonction par une constante (chapitre 3) ;
-Simplifier une expression avant de calculer l’expression d’une dérivée.
Cibler l’erreur (si fréquente) consistant à penser que (uv)′ = u′ v′.
(Erreur attendue quand on ne connait « que » les formules donnant (u + v)′ ou (u − v)′
pouvant laisser penser que la dérivation est « compatible » avec les 4 opérations de base).
Prolongement possible : on pourra, en cours de chapitre, après avoir introduit et pratiqué toutes
1
les formules de dérivation, proposer l’exemple du produit : x ↦ x × x−1 qui vérifie (uv)′ = u′ v′
sur ]1; +∞[ (par exemple), afin de ne pas laisser penser non plus que l’égalité, fausse en général,
n’est pas seulement vraie quand les fonctions u et v sont constantes.
Commentaires et corrigés détaillés
1
1. a. Cas 1 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 =]0; +∞[ on a : 𝑢′ (𝑥) = 1 et 𝑣 ′ (𝑥) = − 𝑥 2 ;
Cas 3 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 =]0; +∞[, 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) = √𝑥 × √𝑥 = 𝑥 donc (𝑢𝑣)′ (𝑥) = 1.
Cas 4 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 = ℝ, 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) = 𝑥 3 × √2 = √2𝑥 3 donc (𝑢𝑣)′ (𝑥) = 3√2𝑥 2
1 √2
Cas 5 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 = ℝ, 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) = √2 × = donc (𝑢𝑣)′ (𝑥) =0
2 2
1
Cas 6 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 =]0; +∞[, 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) = 𝑥 × 𝑥 3 = 𝑥 2 donc (𝑢𝑣)′ (𝑥) = 2𝑥
Cas 7 Pour tout 𝑥 dans 𝐼 = ℝ, 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) = 𝑥 × (𝑥 2 + 1) = 𝑥 3 + 𝑥
donc (𝑢𝑣)′ (𝑥) = 3𝑥 2 + 1
2. Le seul cas dans lequel on a (𝑢𝑣)′ = 𝑢′𝑣′ sur 𝐼 est donc le cas 5, lorsque 𝑢 et 𝑣 sont
constantes sur 𝐼.
Commentaire : en conclusion, on observe que contrairement à la somme ( ou différence),
l’opération produit n’est pas « compatible » avec celle de dérivation ; on peut aussi signaler
qu’un seul contre-exemple aurait suffi pour nier cette incompatibilité mais que la
multiplicité indique que, pratiquement, l’égalité (uv)′ = u′ v′ sur un intervalle donné est en
fait exceptionnelle.
Objectifs généraux
Prérequis
-Savoir que le nombre dérivé d’une fonction en un nombre 𝑎 est le coefficient directeur de la
tangente à la courbe de la fonction à l’abscisse 𝑎 et aussi l’image de 𝑎 par la dérivée de cette
fonction.
Il s’agit ici d’appréhender graphiquement le lien entre les variations d’une fonction et le signe de
sa dérivée, qui fait l’objet du théorème central du chapitre.
Commentaires et corrigés détaillés
Figure 1 Figure 2 Figure 3 Figure 4
y y y y
1 2
1 1
1
-2 -1 0 1 2 3 x
-2 -1 0 1 2 3 x -2 -1 0 1 2 3 x
-1 -2 -1 0 1 2 x
-1 -1
-1
-2
-2 -2
-2
-3
-3 -3 -3
-4
-4 -4 -4
et
𝒙 −∞ −1,75 0 1,2 +∞
𝒇𝟒 (𝒙) − 0 − 0 + 0 −
b. D’autre part :
𝒙 −∞ −1 2 +∞
1
𝒇𝟐 (𝒙)
et −3,5
−2
Le repère tournant
Activité complémentaire 6, p.30
Objectifs généraux
Prérequis :
- définition d’une fonction (unicité de l’image) ;
- savoir que les flèches sur les axes d’un repère indiquent le sens croissant de la coordonnée ;
- définition du sens de variation d’une fonction (lien entre l’évolution de la variable et de son
image) ;
- traduction graphique du signe d’une fonction sur un intervalle ;
- lien entre nombre dérivé et coefficient directeur de la tangente (signe et valeur).
Utiliser des orientations inhabituelles des axes du repère de manière à dépasser le simple
constat visuel : « ça monte (descend) donc c’est croissant (décroissant) » pour préparer à
l’utilisation de la définition du sens de variation d’une fonction sur un intervalle (la comparaison
d’images en particulier) pour établir des inégalités.
Commentaire : on peut être amené à rappeler qu’un nombre ne peut avoir plus d’une
image par une fonction…
2. a. Dans la position suivante, 𝑓 est 2.b. Dans la position suivante, 𝑓 est
croissante et négative sur 𝐼 : décroissante et positive sur 𝐼 :
Commentaire : pour les questions 1.a., 1.b., 1.c. et 1.d., on peut être amené à
traduire la définition du sens de variation d’une fonction sur un intervalle en
terme de lien entre les évolutions des coordonnées d’un point « mobile » sur la
courbe.
2.c. Dans la position suivante, 𝑓 est 2.d. Dans la position suivante, 𝑓
est croissante et positive sur 𝐼 : décroissante et négative sur 𝐼 :
2.e. Dans la position suivante, 𝑓 est 2.f. Dans la position suivante, 𝑓 est
telle que 𝑓 ′ (1) = 0 avec 1 ∈ 𝐼 : telle que 𝑓 ′ (0) < 0 avec 0 ∈ 𝐼
1 a. (𝑥 − 2)(2𝑥 + 5) = 2𝑥 2
+ 5𝑥 − 4𝑥 − 10 = 2𝑥 2 + 𝑥 − 10 ;
2 a. (𝑥 + 5) 2
− 1 = (𝑥 + 5 − 1)(𝑥 + 5 + 1) = (𝑥 + 4)(𝑥 + 6) ;
1 𝑥(𝑥+2) 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
b. 𝑥 2 − = ( − 𝑥 − 2) = (− − 2) ;
4 2 2 2 2 2
c. (𝑥 − 2)2 + 𝑥 − 2 = (𝑥 − 2)(𝑥 − 2 + 1) = (𝑥 − 2)(𝑥 − 1) ;
d. 𝑥 3 − 4𝑥 = 𝑥(𝑥 2 − 4) = 𝑥(𝑥 − 2)(𝑥 + 2).
3 a. 2𝑥 − 2
𝑥
1
+ = 2𝑥 ×
3
3𝑥
3𝑥
2
− × + × =
𝑥
3
3
1
3
𝑥
𝑥
6𝑥 2 −6+𝑥
3𝑥
;
4 1 4×(𝑥+1)−1×(𝑥+4) 4𝑥+4−𝑥−4 3𝑥
b. − = (𝑥+4)(𝑥+1)
= (𝑥+4)(𝑥+1) = ;
𝑥+4 𝑥+1 (𝑥+4)(𝑥+1)
4. a. 2𝑥 2 −𝑥
𝑥
=
2𝑥 2
𝑥
𝑥
− = 2𝑥 − 1 pour tout 𝑥 ≠ 0 ;
𝑥
2
4𝑥−√𝑥 4(√𝑥) √𝑥 1
b.
2√𝑥
= 2√𝑥
−2 = 2√𝑥 − 2 pour tout 𝑥 > 0.
√𝑥
5. a. 𝑓(𝑥) = 2𝑥 3
3
𝑥 2
− + 1 = 𝑥 3 − 𝑥 + 1 donc 𝑎 =
2 3
1
2
2
3
1
, 𝑏 = 0, 𝑐 = − , 𝑑 = 1.
2
𝑥 3 −10𝑥 2 +6 𝑥3 10𝑥 2 6 1 5 3 1 5 3
b. 𝑓(𝑥) = = − + = 𝑥 3 − 𝑥 2 + donc 𝑎 = ,𝑏 = − ,𝑐 = 0 ,𝑑 = .
4 4 4 4 4 2 2 4 2 2
b. 𝑢(𝑥) − 𝑣(𝑥) = 2𝑥 − 3 − (1 − 𝑥 2 ) = 2𝑥 − 3 − 1 + 𝑥 2 = 𝑥 2 + 2𝑥 − 4 ;
Signe de 5𝑥 − 3 − − 0 +
Signe de −4𝑥 + 0 − −
Signe de − 0 + 0 −
−4𝑥(5𝑥 − 3)
3
2. On en déduit que les solutions de −4𝑥(5𝑥 − 3) ≤ 0 sont les nombres 𝑥 ∈ ] − ∞; 0] ∪ [ ; +∞[.
5
11. 1. Par lecture graphique, on a : 𝑓(𝑥) ≥ 0 sur ] − ∞; −1] ∪ [2; +∞[, 𝑓(𝑥) ≤ 0 sur [−1; 2]
et 𝑔(𝑥) ≤ 0 sur ] − ∞; −1], 𝑔(𝑥) ≥ 0 sur [−1; +∞[.
2. Par lecture graphique, 𝑔(𝑥) ≥ 𝑓(𝑥) sur [−1; 3] (abscisses des points pour lesquels la droite
représentant g est au-dessus ou coupe la parabole représentant 𝑓 ).
12 3
Les expressions 2𝑥 − 3 et 𝑥 + 2 sont de même signe sur] − ∞; −2] et [ ; +∞[ (respectivement
2
3
négatives et positives), donc (2𝑥 − 3)(𝑥 + 2) ≥ 0 a pour solutions les nombres 𝑥 ∈] − ∞; −2] ∪ [ ; +∞[.
2
17 Comme (𝑥 − 1)2 > 0 sur ]1; +∞[, 𝑔(𝑥) est du même signe que 𝑥(𝑥 2 − 𝑥 − 2) sur cet intervalle ; or
les racines réelles de 𝑥 2 − 𝑥 − 2 sont −1 et 2, donc : 𝑔(𝑥) < 0 pour tout 𝑥 ∈ ]1; 2[, 𝑔(𝑥) > 0 sur ]2; +∞[ et
𝑔(𝑥) = 0 pour 𝑥 = 2.
21. a. Comme −5 et −2 sont dans [−8; −1] sur lequel 𝑓 est (strictement) décroissante, on a : 𝑓(−5) ≥
𝑓(−2) (et même 𝑓(−5) > 𝑓(−2)).
b. Les données ne permettent pas de comparer 𝑓(−7,9) et 𝑓(7,9).
𝑥 −8 −4 1 8
Signe de 𝑓(𝑥) + 0 − 0 +
23. Comme 𝑓 est strictement décroissante sur [−8; −1] et 𝑓(−8) > 0 > 𝑓(−1), l’équation
𝑓(𝑥) = 0 admet une unique solution sur cet intervalle ( la flèche supposant la continuité de 𝑓) et, de
même, sur [−1; 8], 𝑓(𝑥) = 0 admet une seule solution car 𝑓 est strictement croissante (et continue) et
𝑓(−1) < 0 < 𝑓(8). Ainsi, l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet exactement deux solutions sur [−8; 8].
1
Par ailleurs, le minimum de 𝑓 sur [−8; 8] étant − , l’équation 𝑓(𝑥) = −1 n’admet aucune solution sur cet
2
intervalle.
Variations
de 𝑓(𝑥) 1
−
2
29 1
a. On a 𝑓(𝑥) = 2𝑥 2 + − 1 et 𝑓 ′ (𝑥) = 4𝑥 −
𝑥
1
𝑥2
, donc 𝑓(1) = 2 et 𝑓 ′ (1) = 3 ; l’équation réduite de
la tangente à la courbe de 𝑓 en son point d’abscisse 1 est donc : 𝑦 = 3(𝑥 − 1) + 2, soit 𝑦 = 3𝑥 − 1.
1 5
b. On a 𝑓(𝑥) = 3𝑥 − 2√𝑥 et 𝑓 ′ (𝑥) = 3 − , donc 𝑓(4) = 8 et 𝑓 ′ (4) = ; l’équation réduite de la tangente
√𝑥 2
5 5
à la courbe de 𝑓 en son point d’abscisse 4 est donc : 𝑦 = (𝑥 − 4) + 8, soit 𝑦 = 𝑥 − 2.
2 2
p.145
3𝑥 3
L’utilisation de la formule donnant la dérivée d’un quotient est inutile puisque = × 𝑥. Le recours à
4 4
l’égalité (𝑘𝑢)′ = 𝑘𝑢′ est plus simple.
𝑢
Il est faux en général que, pour deux fonctions 𝑢 et 𝑣 dérivables sur un intervalle et telles que soit
𝑣
𝑢 ′ 𝑢′
dérivable sur cet intervalle, on ait ( ) = ′.
𝑣 𝑣
Ici, les fonctions 𝑥 ↦ 𝑥 et 𝑥 ↦ 𝑥 2 + 1 sont dérivables sur ℝ et cette dernière ne s’annule pas : par
1
théorème, 𝑓 est dérivable sur ℝ. Or 𝑥 ↦ n’est pas définie en 0, donc pas dérivable sur ℝ.
2𝑥
1
(On peut aussi calculer une expression de la dérivée de 𝑓 et constater qu’elle n’est pas égale à 𝑥 ↦ pour
2𝑥
une valeur choisie de 𝑥). Voir aussi le corrigé de l’exercice 37,p.158.
p.147
Par exemple, la fonction carré : 𝑥 ↦ 𝑥 2 est positive sur 𝐼 = [−1; 0] mais strictement décroissante sur cet
intervalle (ou aussi : pour tout 𝑥 ∈ [−1; 0], 𝑥 2 ≥ 0 mais on a −1 ≤ 0 et (−1)2 ≥ 0 ). Voir aussi le corrigé
de l’exercice 39, p.158
2(𝑥 2 +1)−2𝑥×𝑥
Dans l’expression proposée pour 𝑓′(𝑥), il manque des parenthèses : en effet, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 2 +1)2
,
expression qui ne prend pas la même valeur que celle avancée, pour 𝑥 = 0, par exemple (voir aussi le
corrigé de l’exercice 82, p.162).
p.149
30
1. Pour tout 𝑥 dans 𝐼 et ℎ ≠ 0 tel que 𝑥 + ℎ ∈ 𝐼, on a :
𝑢 𝑢
( )(𝑥+ℎ)−( )(𝑥) 1 𝑢(𝑥+ℎ) 𝑢(𝑥) 1 𝑢(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)−𝑣(𝑥+ℎ)𝑢(𝑥)
𝑣 𝑣
𝜏𝑥 (ℎ) = ℎ
= ℎ × (𝑣(𝑥+ℎ) − 𝑣(𝑥)) = ℎ × ( 𝑣(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)
),
𝑢(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)−𝑣(𝑥+ℎ)𝑢(𝑥)
c’est-à-dire : 𝜏𝑥 (ℎ) = ℎ 𝑣(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)
.
𝑢(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)−𝑢(𝑥)𝑣(𝑥) 𝑢(𝑥+ℎ)−𝑢(𝑥)
2. a. On a : ℎ
=( ℎ
) × 𝑣(𝑥) ;
𝑢(𝑥+ℎ)−𝑢(𝑥)
or 𝑢 étant dérivable en 𝑥, ℎ
→ 𝑢′ (𝑥), donc, d’après le second résultat admis,
ℎ→0
𝑢(𝑥+ℎ)−𝑢(𝑥) ′ (𝑥)𝑣(𝑥).
( ℎ
) × 𝑣(𝑥) → 𝑢
ℎ→0
𝑣(𝑥+ℎ)𝑢(𝑥)−𝑣(𝑥)𝑢(𝑥)
b. De même on obtient : → 𝑣 ′ (𝑥)𝑢(𝑥).
ℎ ℎ→0
3. On a :
𝑢(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)−𝑣(𝑥+ℎ)𝑢(𝑥) 1 𝑢(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)−𝑢(𝑥)𝑣(𝑥) 𝑢(𝑥)𝑣(𝑥)−𝑣(𝑥+ℎ)𝑢(𝑥)
𝜏𝑥 (ℎ) = ℎ 𝑣(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)
= 𝑣(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥) ( ℎ
+ ℎ
)
1 𝑢(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥)−𝑢(𝑥)𝑣(𝑥) 𝑣(𝑥+ℎ)𝑢(𝑥)−𝑢(𝑥)𝑣(𝑥)
donc 𝜏𝑥 (ℎ) = ( − );
𝑣(𝑥+ℎ)𝑣(𝑥) ℎ ℎ
2
or 𝑣(𝑥 + ℎ)𝑣(𝑥) → 𝑣(𝑥) , donc, d’après la question 2 :
𝑢 𝑢
( )(𝑥+ℎ)−( )(𝑥) 1 𝑢
𝑣 𝑣
→ 2
(𝑢′ (𝑥)𝑣(𝑥) − 𝑣 ′ (𝑥)𝑢(𝑥)) ce qui prouve que 𝑣 est dérivable en 𝑥 et
ℎ ℎ→0 𝑣(𝑥)
𝑢 ′ 𝑢′ (𝑥)𝑣(𝑥)−𝑣 ′ (𝑥)𝑢(𝑥)
que (𝑣 ) (𝑥) = 2 .
(𝑣(𝑥))
31
𝑣
1. Un quotient de deux fonctions 𝑢 est dérivable sur un intervalle 𝐼 si 𝑢 et 𝑣 sont dérivables
sur 𝐼 et si 𝑣 ne s’annule pas sur 𝐼, et on a alors :
𝑣 ′ 𝑣 ′ (𝑥)𝑢(𝑥)−𝑢′ (𝑥)𝑣(𝑥)
pour tout 𝑥 dans 𝐼, (𝑢) (𝑥) = 2 .
(𝑢(𝑥))
2. Avec les notations précédentes, si 𝑢 est dérivable et ne s’annule pas sur 𝐼, comme la
fonction constante 𝑣: 𝑥 ↦ 1 est dérivable sur 𝐼, de dérivée nulle, on a :
1 ′ 0×𝑢(𝑥)−𝑢′(𝑥)×1 𝑢′ (𝑥)
pour tout 𝑥 dans 𝐼, (𝑢) (𝑥) = 2 =− 2 .
(𝑢(𝑥)) (𝑢(𝑥))
𝑔(𝑚(𝑥+ℎ)+𝑝)−𝑔(𝑚𝑥+𝑝) 𝑔(𝑚(𝑥+ℎ)+𝑝)−𝑔(𝑚𝑥+𝑝)
b. Avec les mêmes notations, =𝑚×
ℎ 𝑚ℎ
𝑔(𝑚(𝑥+ℎ)+𝑝)−𝑔(𝑚𝑥+𝑝) ′
et d’après a., 𝑚ℎ
→ 𝑔 (𝑚𝑥 + 𝑝), donc
ℎ→0
𝑔(𝑚(𝑥+ℎ)+𝑝)−𝑔(𝑚𝑥+𝑝) ′
ℎ
→ 𝑚𝑔 (𝑚𝑥 + 𝑝), ce qui prouve que 𝑥 ↦ 𝑔(𝑚𝑥 + 𝑝) est
ℎ→0
′ (𝑚𝑥
dérivable en 𝑥, de nombre dérivé 𝑚𝑔 + 𝑝), donc, 𝑥 étant quelconque dans J,
𝑥 ↦ 𝑔(𝑚𝑥 + 𝑝) est dérivable sur J, de dérivée 𝑥 ↦ 𝑚𝑔′ (𝑚𝑥 + 𝑝).
2. Si 𝑚 = 0, 𝑥 ↦ 𝑔(𝑚𝑥 + 𝑝) est la fonction constante sur J : 𝑥 ↦ 𝑔(𝑝), donc sa dérivée est
nulle sur J ; comme 𝑥 ↦ 0 × 𝑔′ (𝑝) est également la fonction nulle sur J, le résultat
précédent est également valable lorsque 𝑚 = 0.
33
1. Comme 𝑓 ′ (𝑥) = 0 pour tout 𝑥 dans 𝐼, on a : 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 0 pour tout 𝑥 dans 𝐼, donc, par
théorème, 𝑓 est croissante sur 𝐼 ;
de même, 𝑓 ′ (𝑥) ≤ 0 pour tout 𝑥 dans 𝐼, donc, par théorème, 𝑓 est décroissante sur 𝐼.
Soit 𝑎 et 𝑏 dans 𝐼 tels que 𝑎 ≤ 𝑏 :
comme 𝑓 est croissante sur 𝐼, par définition, on a : 𝑓(𝑎) ≤ 𝑓(𝑏) et comme 𝑓 est
décroissante sur 𝐼, on a aussi : 𝑓(𝑎) ≥ 𝑓(𝑏).
Ces deux inégalités assurent que 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏) pour tous 𝑎 et 𝑏 dans 𝐼, car en échangeant
les rôles de 𝑎 et 𝑏 ( 𝑎 ≥ 𝑏 ), on obtient : 𝑓(𝑏) = 𝑓(𝑎).
2. La caractérisation des fonctions constantes étant une équivalence, il reste à vérifier que
la réciproque : « si 𝑓 est constante sur 𝐼, alors 𝑓 ′ = 0 sur 𝐼 » est également vraie.
Or si 𝑓 est constante sur I, pour tous 𝑥 et ℎ tels que : 𝑥 ∈ 𝐼, ℎ ≠ 0 et 𝑥 + ℎ ∈ 𝐼, on a
𝑓(𝑥+ℎ)−𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥+ℎ)−𝑓(𝑥)
𝑓(𝑥 + ℎ) = 𝑓(𝑥), donc ℎ
= 0 et, par suite, ℎ
→ 0.
ℎ→0
34
1. Si 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 0 sur ]𝑎; 𝑐], par théorème, 𝑓 est croissante sur ]𝑎; 𝑐], et alors, pour tout 𝑥 dans
]𝑎; 𝑐], on a : (1) 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑐).
Si de plus 𝑓 ′ (𝑥) ≤ 0 sur [𝑐; 𝑏[, par théorème, 𝑓 est décroissante sur [𝑐; 𝑏[, et alors, pour
tout 𝑥 dans [𝑐; 𝑏[, on a : (2) 𝑓(𝑐) ≥ 𝑓(𝑥).
Donc si 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 0 sur ]𝑎; 𝑐] et 𝑓 ′ (𝑥) ≤ 0 sur [𝑐; 𝑏[, (1) et (2) assurent que 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑐)
pour tout 𝑥 dans ]𝑎 ; 𝑏[, autrement dit, que 𝑓(𝑐) est un maximum local de 𝑓.
2. a. Comme 𝑓(𝑐) est le maximum de 𝑓 sur ]𝑎; 𝑏[, on a pour tout ℎ tel que 𝑐 + ℎ ∈]𝑎; 𝑏[ :
𝑓(𝑐 + ℎ) ≤ 𝑓(𝑐) , donc 𝑓(𝑐 + ℎ) − 𝑓(𝑐) ≤ 0.
On en déduit, d’après la règle des signes, que :
𝑓(𝑐+ℎ)−𝑓(𝑐) 𝑓(𝑐+ℎ)−𝑓(𝑐)
si ℎ > 0, 𝜏𝑐 (ℎ) = ℎ
≤ 0 et, si ℎ < 0, 𝜏𝑐 (ℎ) = ℎ
≥ 0.
b. La fonction 𝜏𝑐 est donc négative sur ]0; 𝑏 − 𝑐[ et positive sur ]𝑎 − 𝑐 ; 0[ ;
or 𝜏𝑐 (ℎ) → 𝑓 ′ (𝑐), donc d’après le résultat admis, 𝑓 ′ (𝑐) est à la fois positif et
ℎ→0
négatif, ce qui signifie que 𝑓 ′ (𝑐) = 0.
c. Supposons que 𝑓 ′ soit positive sur [𝑠; 𝑡], alors, par théorème, 𝑓 ′ est croissante sur
[𝑠 ; 𝑡], donc comme 𝑐 ∈]𝑠; 𝑡[, on a, pour tout 𝑥 ∈ [𝑐; 𝑡] : 𝑓(𝑐) ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑡), c’est à
dire, pour tout 𝑥 ∈ [𝑐; 𝑡], 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑐) car 𝑓(𝑐) est le maximum de 𝑓 sur ]a ;b[, donc
aussi sur [𝑐 ; 𝑡] : cela contredit l’hypothèse selon laquelle 𝑓 n’est constante sur
aucun intervalle ouvert contenu dans ]a ;b[ (ici, ]𝑐 ; 𝑡[).
De la même manière, si 𝑓 ′ est négative sur [𝑠; 𝑡], on obtient la même contradiction :
𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑐) sur ]𝑠; 𝑐[.
Ainsi, il ne peut exister un intervalle ouvert ]𝑠; 𝑡[ contenant 𝑐 sur lequel 𝑓 ′ est de
signe constant, ce qui prouve que 𝑓 ′ change de signe en 𝑐.
1 Une fonction 𝑓 est négative sur un intervalle 𝐼 si et seulement si pour tout 𝑥 ∈ 𝐼 on a : 𝑓(𝑥) ≤ 0.
2 Une fonction 𝑓 est strictement décroissante sur un intervalle 𝐼 si et seulement si pour tous nombres
𝑎 et 𝑏 de 𝐼 tels que 𝑎 < 𝑏, on a 𝑓(𝑎) > 𝑓(𝑏).
3 Si 𝑔 est décroissante sur un intervalle 𝐼 et 𝑎 et 𝑏 dans 𝐼 tels que 𝑎 ≥ 𝑏, on a 𝑔(𝑎) ≤ 𝑔(𝑏), donc
4. La fonction 𝑥 ↦ 3𝑥 2 2
− 𝑥 − 1 est dérivable sur ℝ, de dérivée 𝑥 ↦ 6𝑥 − 1 et la fonction 𝑥 ↦ 1 − est
𝑥
2
dérivable sur ] − ∞; 0[ et sur ]0; +∞[, de dérivée 𝑥 ↦ .
𝑥2
5. Si 𝑢
𝑣
est un quotient dérivable sur un intervalle 𝐼, sa dérivée étant 𝑥 ↦
𝑢′(𝑥)𝑣(𝑥)−𝑣 ′ (𝑥)𝑢(𝑥)
(𝑣(𝑥))
2 , avec
2 𝑢 ′
(𝑣(𝑥)) > 0 sur 𝐼, d’après la règle des signes, ( ) est du même signe que 𝑢 ′ 𝑣 − 𝑣′𝑢 sur 𝐼.
𝑣
7 Si 𝑓 est une fonction dérivable et croissante sur un intervalle 𝐼, alors sa dérivée est positive sur 𝐼.
10 a. Pour 𝑥 ↦ 𝑥 2 − 2, on a par exemple 𝑓(0) = −2 < 0 et 𝑓(2) = 2 > 0 donc 𝑓 change de signe sur
ℝ.
𝑥+1 1 1
b. Pour 𝑔: 𝑥 ↦ , on a par exemple 𝑔(−3) = − < 0 et 𝑔(0) = > 0 donc 𝑔 change de signe sur ℝ.
2√4+𝑥 2 √13 4
3 2
c. Pour ℎ: 𝑥 ↦ 𝑥 + 𝑥 , on a par exemple ℎ(−2) = −4 < 0 et ℎ(1) = 2 > 0 donc ℎ change de signe sur ℝ.
11. a. Pour 𝑓: 𝑥 → 2𝑥 2 1
− 𝑥 − 1, où 𝑥 ∈ ℝ , le discriminant est 9, les racines sont 1 et − et le coefficient
2
2 1 1
de 𝑥 étant positif, donc on a : 𝑓(𝑥) > 0 sur ] − ∞; − [∪]1; +∞[ , 𝑓(𝑥) < 0 sur ] − ; 1[ et 𝑓(𝑥) = 0 pour
2 2
1
𝑥 = − ou 𝑥 = 1.
2
𝑥 2 +𝑥+1
b. Pour 𝑔: 𝑥 → , où 𝑥 ∈] − 2; +∞[, le numérateur est strictement positif sur ] − 2; +∞[ car de
(𝑥+2)2
discriminant −3 < 0 et de coefficient de 𝑥 2 positif et le dénominateur aussi, donc 𝑔(𝑥) > 0 sur
] − 2; +∞[.
c. Pour ℎ: 𝑥 → 𝑥(𝑥 2 − 1) , où 𝑥 ∈ ℝ, on obtient (en utilisant éventuellement un tableau de signe) : ℎ(𝑥) > 0
sur ] − 1; 0[∪]1; +∞[, ℎ(𝑥) < 0 sur ] − ∞; −1[∪]0; 1[ et ℎ(𝑥) = 0 pour 𝑥 ∈ {−1; 0; 1}.
2. On obtient que 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) > 0 sur ] − ∞; −√2[∪]√2; +∞[, et 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) < 0 sur ] − √2; √2[ : ainsi,
𝐶𝑓 est au-dessus de 𝐶𝑔 sur ] − ∞; −√2[ et sur ]√2; +∞[, en dessous de 𝐶𝑔 sur ] − √2; √2[ et elles se
coupent aux abscisses −√2 et √2.
𝑥 −∞ −4 −1 2 +∞
13. En observant la position de la courbe de 𝑓 par
𝑓(𝑥) + 0 + 0 − 0 +
rapport à l’axe des abscisses et leurs points d’intersection
on déduit le tableau :
𝑥 −∞ −4 −2,5 1 +∞
2,5
𝑓(𝑥) 0 −3
15. Les solutions de l’équation 𝑓 (𝑥) = 0 sont : 𝑥 = −4 ; 𝑥 = −2,5 ; 𝑥 = 1, antécédents des extremums
′
locaux de 𝑓.
22 1. 𝑓 est le produit des fonctions dérivables sur ]0; +∞[ : 𝑥 ↦ 𝑥 + 2 et 𝑥 ↦ √𝑥 donc 𝑓 est dérivable
sur cet intervalle.
1 √𝑥×2√𝑥+𝑥+2 3𝑥+2
2. Pour tout 𝑥 > 0, on a : 𝑓 ′ (𝑥) = √𝑥 + (𝑥 + 2) × = , d’où 𝑓 ′ (𝑥) = .
2√𝑥 2√𝑥 2√𝑥
23 1. 5𝑥 − 10 > 0 ⇔ 𝑥 > 2 donc la fonction 𝑥 ↦ 5𝑥 − 10, définie (en particulier) sur ]2; +∞[ est à
valeurs dans ]0; +∞[, intervalle sur lequel la fonction racine carré est dérivable, donc 𝑥 ↦ √5𝑥 − 2 est
dérivable sur ]2; +∞[ et 𝑓 aussi.
1 5
2. Pour tout 𝑥 > 2 : 𝑓 ′ (𝑥) = 5 × = .
2√5𝑥+2 2√5𝑥+2
24 La fonction 𝑓 est un quotient dérivable sur ]2; +∞[, de dérivée vérifiant : 𝑓 ′ (𝑥) =
−3(𝑥−2)−1(−3𝑥)
(𝑥−2)2
6
soit 𝑓 ′ (𝑥) = .
(𝑥−2)2
26 a. 𝑓(𝑥) =
𝑥 2 +1
𝑥
1
= 𝑥 + donc, pour tout 𝑥 > 0, 𝑓 ′ (𝑥) = 1 −
𝑥
1
𝑥2
ou
𝑥 2 −1
𝑥2
.
1−𝑥 −(1+𝑥)−(1−𝑥) −2
b. 𝑓(𝑥) = : pour tout 𝑥 > −1, 𝑓 ′ (𝑥) = (1+𝑥)2
soit 𝑓 ′ (𝑥) = (1+𝑥)2 .
1+𝑥
10𝑥 10(5𝑥−10)−5(10𝑥) 100
c. 𝑓(𝑥) = + 1 : pour tout 𝑥 > 2, 𝑓 ′ (𝑥) = (5𝑥−10)2
, soit 𝑓 ′ (𝑥) = − (5𝑥−10)2 .
5𝑥−10
Variations 4 3 Signe
de 𝑓 de
−1,5 1 𝑓 ′ (𝑥) − 0 + 0 −
29. 1. Du signe de 𝑓 obtenu par lecture graphique, et du fait que 𝑓(3) = −1, on déduit :
′
32 On a : 𝑓 (𝑥) = 3𝑥 ′ 2
− 3 = 3(𝑥 − 1)(𝑥 + 1), d’où 𝑓 ′ (𝑥) > 0 sur ] − ∞; −1[ et sur ]1; +∞[ et 𝑓 ′ (𝑥) < 0
sur ] − 1; 1[. On en déduit que 𝑓 est (strictement) croissante sur ] − ∞; −1[ et sur ]1; +∞[ et (strictement)
décroissante sur ] − 1; 1[.
Comme 𝑓 ′ ne s’annule qu’une fois en 𝑥 = 2 et 𝑓 ′ (𝑥) > 0 pour tout 𝑥 ≠ 2, 𝑓 est strictement croissante sur
ℝ.
35 Pour tout 𝑥 > −5, 𝑓(𝑥) = 2𝑥−5
𝑥+5
donc 𝑓 (𝑥) = ′ 2(𝑥+5)−(2𝑥−5)
(𝑥+5)2
15
= (𝑥+5)2 > 0, donc 𝑓 est strictement
croissante sur ] − 5; +∞[.
37 1. Les fonctions 𝑢: 𝑥 ↦ 𝑥 et 𝑣: 𝑥 ↦ 𝑥 2 + 1 sont dérivables sur ℝ et pour tout réel 𝑥, 𝑣(𝑥) ≥ 1, donc
𝑢
𝑣 ne s’annule pas sur ℝ. Par proposition, le quotient 𝑓 = est alors dérivable sur ℝ.
𝑣
1 2
2.a. 𝑓(1) = et 𝑓(2) = ;
2 5
1
b. Sur [1 ;2], > 0;
2𝑥
1
3. Si la dérivée de 𝑓 sur [1 ;2] était la fonction 𝑥 ↦ , 𝑓 serait (strictement) croissante sur [1 ;2] d’après
2𝑥
1 2
2b. et par théorème : on aurait alors 𝑓(1) < 𝑓(2) ce qui n’est pas le cas d’après 2a. car > .
2 5
38 Le calcul des expressions des dérivées des fonctions dont les expressions sont données en a., c. et
𝑢 ′
d. ne nécessitent pas l'utilisation de la formule donnant l'expression de ( ) [particulièrement celles
𝑣
définies en a. et c.].
1 1 1 1 1 1
a. Si 𝑥 ≠ 0, 𝑓(𝑥) = = × donc la dérivée de 𝑓 est 𝑥 → × (− ), soit 𝑓 ′ (𝑥) = − .
2𝑥 2 𝑥 2 𝑥2 2𝑥 2
𝑥 2 +3 1 1 1 1
b. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔(𝑥) = = × (𝑥 2 + 3) = 𝑥 2 + donc la dérivée de 𝑔 est 𝑥 → × 2𝑥 + 0 , soit
6 6 6 2 6
′ (𝑥) 1
𝑔 = 𝑥.
3
1 1 1
c. Pour tout 𝑥 ≠ −5, ℎ(𝑥) = = avec 𝑢(𝑥) = 𝑥 + 5, donc 𝑢′(𝑥) = 1 et ℎ′ (𝑥) = − (𝑥+5)2.
𝑥+5 𝑢(𝑥)
42
La négation de la proposition : « 𝑢 et 𝑣 sont positives sur 𝐼 » est : (b) « 𝑢 n’est pas positive sur 𝐼 ou 𝑣 n’est
pas positive sur 𝐼 ».
43 1
1. 𝑓(𝑥) = : le nombre 𝑓(3) − 𝑓(2) est négatif ;
𝑥
44 Les fonctions 𝑢 et 𝑢𝑣 ayant le même signe sur ℝ, d’après la règle des signes, 𝑣 ne peut pas prendre
de valeurs strictement négative, donc elle est positive sur ℝ.
45 1. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 4𝑥 2
+ 1 ≥ 1 > 0 et 2 > 0 donc, d’après la règle des signes,
2𝑓(𝑥)
4𝑥 2 +1
est du même
signe que 𝑓(𝑥), d’où, par lecture du tableau : 𝑔(𝑥) ≥ 0 pour 𝑥 ∈] − ∞; −2] ou pour 𝑥 = 2.
2. Si 𝑥 ≤ 2, 𝑥 − 2 ≤ 0 donc comme 𝑓 est positive sur ] − ∞; −2], on a : (𝑥 − 2)𝑓(𝑥) ≤ 0 sur ] − ∞; −2] ;
comme 𝑓 est négative sur [−2; 2], on a : (𝑥 − 2)𝑓(𝑥) ≥ 0 sur [−2; 2]. Si 𝑥 ≥ 2, 𝑥 − 2 ≥ 0 donc comme 𝑓 est
négative sur [2; +∞[, on a: (𝑥 − 2)𝑓(𝑥) ≤ 0 sur [2; +∞[ . Donc ℎ(𝑥) ≥ 0 a pour ensemble de solutions
[−2; 2].
46 Dire que 𝑥 2
− 1 ≥ 𝑥 où 𝑥 est un nombre réel équivaut à dire que :
𝑥 2 −1 𝑥
(a) ≥ car 𝑥 2 + 5 > 0 pour tout 𝑥 ∈ ℝ
𝑥 2 +5 𝑥 2 +5
ou aussi que (c) 1 − 𝑥 2 + 𝑥 ≤ 0 car 𝑥 2 − 1 ≥ 𝑥 ⇔ 𝑥 2 − 1 − 𝑥 2 + 1 ≥ 𝑥 − 𝑥 2 + 1
et non à : (b) 𝑥 2 − 𝑥 ≥ −1, ce qui est vrai pour 𝑥 = 1 alors que 𝑥 2 − 1 ≥ 𝑥 est faux pour 𝑥 = 1 ;
ni à : (d) 𝑥(𝑥 2 − 1) ≥ 𝑥 × 𝑥 , qui n’est vrai avec 𝑥 2 − 1 ≥ 𝑥 que si 𝑥 ≥ 0.
47 𝑓(𝑥) = 𝑥 2
+ 3𝑥 − 4 :
(a) est vraie car les racines de 𝑓(𝑥) sont −4 et 1, et le coefficient de 𝑥 2 dans l’expression de 𝑓(𝑥) est
𝑥 −∞ −5 0 5 +∞ 1> 0;
(b) est fausse car les
𝑓(𝑥) + 0 − 0 + 0 − nombres de ] − ∞; −4] sont
également solutions de
l’inéquation 𝑓(𝑥) ≥ 0 ;
4
(c) est fausse par exemple pour 𝑥 = −5 ( et, plus généralement, pour 𝑥 ∈] − ∞; −4[∪]1; [ )
3
(d) est vraie car comme pour tout 𝑥 ∈ ℝ on a : 𝑥 2 ≥ 0, alors 𝑥 2 + 3𝑥 − 4 ≥ 0 + 3𝑥 − 4 .
(a) simplifier son numérateur de manière à pouvoir étudier son signe, puis utiliser la règle des signes ;
En revanche :
il est inutile de développer le dénominateur qui est un carré, strictement positif sur ]2; +∞[ ;
il serait faux de « simplifier » par 2𝑥 − 4 car 2𝑥 − 4 n’est pas facteur commun à 2𝑥(2𝑥 − 4) et
2(𝑥 2 + 1) ; enfin, il n’est pas nécessaire de dresser un tableau de signe ( qui n’est qu’un outil…)
2. Comme (2𝑥 − 4)2 > 0 sur ]2; +∞[, 𝑑(𝑥) est du même signe que 2𝑥(2𝑥 − 4) − 2(𝑥 2 + 1) = 4𝑥 2 − 8𝑥 −
2𝑥 2 − 2 = 2𝑥 2 − 8𝑥 − 2 sur cet intervalle ; or 2𝑥 2 − 8𝑥 − 2 a pour discriminant 80, donc pour racines
8−√80
réelles = 2 − √5 < 2 et 2 + √5 > 2, donc on obtient : 𝑑(𝑥) < 0 sur ]2; 2 + √5[ , 𝑑(𝑥) > 0 sur ]2 +
4
√5; +∞[ et 𝑑(𝑥) = 0 pour 𝑥 = 2 + √5.
𝑓(𝑥) 0 − 0 + 0 −
c. On ne peut pas comparer 𝑓(1,5) = −1 et 𝑓(6,5) ( dont on sait seulement qu’il est strictement négatif) ;
d. On a 𝑓(6,2) < 0 car 6,2 > 6, 𝑓(6) = 0 et 𝑓 est strictement décroissante sur [6; +∞[.
2. a. On a :
b. Les solutions de l’inéquation 𝑓(𝑥) < 0 sont les nombres 𝑥 ∈]0; 3[∪]6; +∞[.
53. 1. Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 2 + 1 ∈]0; +∞[ et 5 ∈]0; +∞[ . Comme la fonction inverse est (strictement)
1 1
décroissante sur ]0; +∞[, on a : ≥ si et seulement si 𝑥 2 + 1 ≤ 5.
𝑥 2 +1 5
2. L’inéquation (*) équivaut donc à 𝑥 2 − 4 ≤ 0, c’est-à-dire (𝑥 − 2)(𝑥 + 2) ≤ 0 et l’étude du signe du
produit (𝑥 − 2)(𝑥 + 2) montre qu’il est négatif uniquement sur [−2; 2], qui est donc l’ensemble des
solutions.
54 On a : 𝑓 (𝑥) = 2𝑥 + 1 pour tout 𝑥 ∈ ℝ.
′
55 On a :𝑔(𝑥) = 𝑥 + 1
𝑥
, donc pour tout 𝑥 > 0, 𝑔′ (𝑥) = 1 −
𝑥2
1
, soit encore 𝑔′ (𝑥) =
(𝑥−1)(𝑥+1)
𝑥2
, donc
𝑔′ (𝑥) = 0 et 𝑥 > 0 équivaut à 𝑥 = 1 : la seule tangente à la courbe de 𝑔 parallèle à l’axe des abscisses est
celle en son point d’abscisse 1.
𝑓 ′ (𝑥) − 0 + 0 − 0 +
.
2. Le tableau de signe précédent met en évidence que 𝑓 ′ (3) < 0 alors que 𝑓 ′ (3) = 0 ( ou bien : la courbe
de 𝑓 admet une tangente parallèle à l’axe des abscisses en 𝑥 = 3, ce qui n’est pas le cas en 𝑥 = −3), donc
𝑓 ′ (3) ≠ 𝑓 ′ (−3).
57 1. On peut utiliser les tangentes tracées ( à l’abscisse −1) : sur la courbe en rouge, la tangente a pour
1
pente − tandis que sur la courbe en bleu, à l’abscisse −1, l’ordonnée est 1 : la courbe en rouge ne peut
2
donc pas représenter 𝑓 ; on peut aussi observer que la courbe en rouge est celle d’une fonction
décroissante sur [−3; −1] (en particulier), alors que la fonction représentée par la courbe en bleu est
positive sur cet intervalle, pour obtenir la même conclusion : la courbe de 𝑓 est celle tracée en rouge et
celle de 𝑓 ′ est tracée en bleu.
2. Comme 𝑓 ′ s’annule en −2 et en 1, les coefficients directeurs des tangentes à la courbe de 𝑓 sont nuls à
ces abscisses, donc la courbe de 𝑓 admet deux tangentes parallèles à l’axe des abscisses, en −1 et en 2.
59 𝑓(𝑥) = 4 − 2
3−𝑥
1
: pour tout 𝑥 > 3 on a : 𝑓(𝑥) = 4 − 2 × 3−𝑥 , donc 𝑓 ′ (𝑥) = −2 × (3−𝑥)2 = (3−𝑥)2
−1 2
61 On a : 𝑓(𝑥) = 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) avec 𝑢(𝑥) = 10√𝑥 et 𝑣(𝑥) = 4𝑥 + 1 : u et v sont dérivables sur ]0; +∞[
1
donc leur produit, 𝑓 aussi et on a pour tout 𝑥 > 0 : 𝑓 ′ (𝑥) = 10 × (4𝑥 + 1) + 4 × 10√𝑥, soit
2√𝑥
60𝑥+5
√𝑥 × √𝑥 = 𝑥, donc 𝑓 ′ (𝑥) = √𝑥
).
62 On a : 𝑓(𝑥) = 3 − 2(2𝑥 − 7) , donc pour tout 𝑥 ∈ ℝ : 𝑓 (𝑥) = −12(2𝑥 − 7)
3 ′
2
.
64 On a : 𝑓(𝑥) = 2𝑥(10 − 𝑥) , donc 𝑓(𝑥) = 𝑢(𝑥) × 𝑣(𝑥) avec 𝑢(𝑥) = 2𝑥 et 𝑣(𝑥) = 𝑔(10 − 𝑥) où
4
ℝ, ce qui assure que 𝑓 est strictement croissante sur ℝ : l’affirmation est donc VRAIE.
𝑎 𝑎
(b) Si 𝑎 < 0, l’équation 𝑓 ′ (𝑥) admet deux racines : −√− 𝑒𝑡 √− donc, compte tenu du signe du
3 3
𝑎 𝑎
coefficient de 𝑥 2 , on a : 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 0 sur] − ∞; −√− ] et sur [ √− ; +∞[, donc 𝑓 est croissante sur ces
3 3
deux intervalles, et l’affirmation est FAUSSE (remarque : un contre-exemple, par exemple avec 𝑎 = −3,
permet de justifier aussi).
(c) Si 𝑎 > 0, comme 𝑓(𝑥) = 𝑥(𝑥 2 + 𝑎), avec 𝑥 2 + 𝑎 > 0 sur ℝ, pour tout 𝑥 < 0, on a : 𝑓(𝑥) < 0, donc
l’affirmation est fausse ( remarque, là encore, un contre-exemple permet de justifier).
(d) Si 𝑎 = −6, on obtient ( cf (a) ) que : 𝑓 ′ (𝑥) = 3𝑥 2 − 6 = 3(𝑥 2 − 2) donc que 𝑓 ′ (𝑥) > 0 sur] − ∞; −√2 [
et sur ] √2 ; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) < 0 sur ] − √2 ; √2 [ et 𝑓 ′ (𝑥) = 0 en −√2 et √2 , donc 𝑓 ′ s’annulant en changeant
de signe en √2, 𝑓 admet un extremum local (minimum local) en √2 : l’affirmation est VRAIE. ( on peut
aussi conclure en invoquant les variations de 𝑓 sur un intervalle contenu dans ] − √2 ; +∞[.
67 On a 𝑓(𝑡) = 𝑡
2
2
+ , donc pour tout 𝑡 > 0, 𝑓 ′ (𝑡) = −
𝑡
1
2
2
𝑡2
=
𝑡 2 −4
2𝑡 2
=
(𝑡−2)(𝑡+2)
2𝑡 2
.
69 On a ℎ(𝑡) = 2𝑡+1
𝑡 1
− 4𝑡, donc, pour tout 𝑡 > − : ℎ′ (𝑡) =
2
2𝑡+1−2𝑡
(2𝑡+1)2
−4=
1−4(4𝑡 2 +4𝑡+1)
(2𝑡+1)2
=−
16𝑡 2 +16𝑡+3
(2𝑡+1)2
.
70 Variations de 𝒇 (exercice n°67)
Pour tout 𝑡 > 0, 𝑡 + 2 > 0 et 2𝑡 2 > 0, donc 𝑓′(𝑡) est du même signe que 𝑡 − 2 sur ]0; +∞[. On en déduit
que 𝑓 ′ est strictement négative sur]0; 2[ , et donc 𝑓 strictement décroissante sur ]0; 2] et que 𝑓 ′ est
strictement positive sur]2; +∞[ , donc 𝑓 strictement croissante sur [2; +∞[ (…et 𝑓 a pour minimum
𝑓(2) = 2 sur ]0; +∞[ ).
Variations de 𝒈 (exercice n°68)
5(𝑥+1)(𝑥−1)
Comme 𝑔′ (𝑥) = , avec pour tout 𝑥 > 0 : 𝑥 + 1 > 0, √𝑥 > 0 et 5 > 0, 𝑔′(𝑥) est du signe de 𝑥 − 1
√𝑥
sur ]0; +∞[, donc 𝑔′ (𝑥) < 0 sur ]0; 1[ et 𝑔′ (𝑥) > 0 sur ]1; +∞[, ce qui prouve que 𝑔 est strictement
décroissante sur [0; 1] et strictement croissante sur [1; +∞[ (…et 𝑔 a pour minimum 𝑔(1) = −8 sur
[0; +∞[).
Variations de 𝒉 (exercice n°69)
16𝑡 2 +16𝑡+3 1 1
On a : ℎ′ (𝑡) = − (2𝑡+1)2
pour tout 𝑡 > − , et comme (2𝑡 + 1)2 > 0 sur ] − ; +∞[, ℎ′(𝑡) et
2 2
16𝑡 2 + 16𝑡 + 3 sont de signes opposés sur cet intervalle. Or 16𝑡 2 + 16𝑡 + 3 a pour discriminant 64>0 et
3 1 1 1 1
pour racines réelles − et − , d’où : ℎ′ (𝑡) > 0 sur ] − ; − [ et ℎ′ (𝑡) < 0 sur ] − ; +∞[, ce qui assure que
4 4 2 4 4
1 1 1
ℎ est strictement croissante sur ] − ; − ], strictement décroissante sur [− ; +∞[ (…et le maximum de ℎ
2 4 4
1 1 1
sur ] − ; +∞[ est ℎ (− ) = ) .
2 4 2
72 . On a : 𝑓(𝑡) = 20
0,005𝑡 2+0,1𝑡+1
−20(0,01𝑡+0,1)
, donc pour tout 𝑡 ∈ [0; 48], 𝑓 ′ (𝑡) = (0,005𝑡 2
+0,1𝑡+1)2
−0,2(𝑡+10)
= (0,005𝑡 2
+0,1𝑡+1)2
.
2. Pour tout 𝑡 ∈ [0; 48], 𝑡 + 10 > 0 , (0,005𝑡 2 2
+ 0,1𝑡 + 1) > 0, donc, comme −0,2 < 0, on en déduit que
𝑓 ′ (𝑡) < 0, puis que la fonction 𝑓 est strictement décroissante sur [0; 48]. Ainsi, la concentration
d’anesthésiant dans le sang diminue au fil du temps.
20
3. On a : 𝑓(0) = 20 donc 𝑓(𝑡) = 0,1𝑓(0) ⇔ 2 = 2 ⇔ 0,005𝑡 2 + 0,1𝑡 − 9 = 0. Le discriminant
0,005𝑡 +0,1𝑡+1
−0,1+√0,19
étant 0,19>0 , cette équation admet deux solutions réelles dont une seule est positive : = −10 +
0,01
10√19 ≈ 33,6 donc 𝑓 étant décroissante, pour tout 𝑡 ≥ 34, on a 𝑓(𝑡) < 0,1𝑓(0) ; le patient pourra rentrer
chez lui 34h après l’administration de l’anesthésiant.
74 1. On a : 𝑀𝑁 = √(𝑥 − 𝑥) 2 + (𝑓(𝑥) − 0)2 = √(𝑓(𝑥))2 = 𝑓(𝑥) pour tout 𝑥 ∈ [0; 3] car 𝑓(𝑥) ≥ 0 sur
cet intervalle ( puisque ce polynôme du second degré s’annule en −3 et 3 et le coefficient de 𝑥 2 dans son
1 2
expression est − < 0) . Aussi, 𝑁𝑃 = √(−𝑥 − 𝑥)2 + (𝑓(−𝑥) − 𝑓(𝑥)) = √4𝑥 2 car 𝑓 est paire et, comme
4
2𝑥(9−𝑥 2 ) 9𝑥−𝑥 3
𝑥 ∈ [0; 3], 𝑁𝑃 = 2𝑥. On en déduit l’aire de 𝑀𝑁𝑃𝑄 : 𝑀𝑁 × 𝑁𝑃 = 2𝑥𝑓(𝑥) = , d’où 𝐴(𝑥) = .
4 2
9−3𝑥 2 3
2. Ainsi, 𝐴′ (𝑥) = = (3 − 𝑥 2 ) pour tout 𝑥 ∈ [0; 3]. On en déduit que 𝐴′ (𝑥) ≥ 0 sur [0; √3] et
2 2
𝐴′ (𝑥) ≤ 0 sur [√3; 3] donc 𝐴 est croissante sur [0; √3] et décroissante sur [√3 ; 3] : l’aire de 𝑀𝑁𝑃𝑄 est
3
9√3−(√3)
donc maximale lorsque 𝑥 = √3 et vaut alors 𝐴(√3) = = 3√3.
2
3. On en déduit que 𝑓 est décroissante sur [0 ; 1], donc que pour tout 𝑥 dans [0; 1] : 𝑓(1) ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(0).
3 3
Comme 𝑓(0) = 2 et 𝑓(1) = , on a bien : ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 2 pour tout 𝑥 dans [0; 1] .
2 2
78 On sait que (𝑢𝑣) = 𝑢 𝑣 + 𝑣′𝑢 sur 𝐼 : si 𝑢 et 𝑣 sont croissantes sur 𝐼, leurs dérivées sont positives
′ ′
sur 𝐼, donc, si de plus 𝑢 et 𝑣 sont positives sur 𝐼, par produits puis somme, (𝑢𝑣)′ est positive sur 𝐼, donc 𝑢𝑣
est croissante sur 𝐼.
79 On observe que 𝑓(0) et 𝑓(1,5) sont des extremums locaux de 𝑓, ce qui implique que 𝑓 (0) = ′
−2−√8 −2+√8
discriminant 8) s’annule en = −1 − √2 ≈ −2,4 et en = −1 + √2 ≈ 0,41. En particulier, 𝑓 ′ (𝑥) <
2 2
0 sur [−2; 0], ce qui assure que 𝑓 est strictement décroissante sur [−2; 0], et permet d’éliminer les courbes
𝐶3 et 𝐶4 ; aussi, 𝑓 ′ (𝑥) > 0 sur [0,5; 1], ce qui assure que 𝑓 n’est pas représentée par la courbe 𝐶1 qui est celle
d’une fonction décroissante sur cet intervalle. Donc, par élimination, 𝑓 est représentée par la courbe 𝐶2 .
81 1. La fonction 𝑥 ↦ 𝑥 − 1 est dérivable sur ]1; +∞[ et ne s’annule pas sur cet intervalle, donc son
inverse est également dérivable sur cet intervalle. Comme 𝑥 ↦ 4𝑥 est aussi dérivable sur ]1; +∞[, par
somme, 𝑓 est dérivable sur cet intervalle.
1 1 (2𝑥−2)2 −1 (2𝑥−1)(2𝑥−3)
2. Comme 𝑓(𝑥) = 4𝑥 + , pour tout 𝑥 > 1 : 𝑓 ′ (𝑥) = 4 − (𝑥−1)2 = (𝑥−1)2
= (𝑥−1)2
(ou bien :
𝑥−1
4𝑥 2 −8𝑥+3
𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥−1)2
et, pour tout 𝑥, (2𝑥 − 1)(2𝑥 − 3) = 4𝑥 2 − 8𝑥 + 3).
3. Sur ]1; +∞[, (𝑥 − 1)2 > 0 et 2𝑥 − 1 > 0 donc 𝑓 ′ est du même signe que 2𝑥 − 3, d’où : 𝑓 ′ (𝑥) < 0 sur
3 3 3
]1; [, 𝑓 ′ ( ) = 0 et 𝑓 ′ (𝑥) > 0 sur ] ; +∞[.
2 2 2
3 3
4. On en déduit que 𝑓 est décroissante sur ]1; [ et croissante sur ] ; +∞[, donc, pour tout 𝑥 > 1,
2 2
3 3
𝑓(𝑥) ≥ 𝑓 ( ). Or 𝑓 ( ) = 6 + 2 = 8, donc pour tout 𝑥 > 1, 𝑓(𝑥) ≥ 8.
2 2
84 Les fonctions affines 𝑢: 𝑥 ↦ 𝑥 et 𝑣: 𝑥 ↦ 𝑥 − 2 ont même dérivée 𝑥 ↦ 1 positive sur ℝ, donc sont
croissantes ; leur produit vérifie : (𝑢𝑣)(𝑥) = 𝑥 2 − 2𝑥, donc (𝑢𝑣)′ (𝑥) = 2𝑥 − 2. Sur [0; 1] par exemple, on a
donc (𝑢𝑣)′ (𝑥) ≤ 0, donc 𝑢𝑣 est une fonction décroissante alors que 𝑢 et 𝑣 sont croissantes.
86 La négation de : « Pour tous a et b dans 𝐼 tels que 𝑎 ≤ 𝑏, on a : 𝑓(𝑎) ≤ 𝑓(𝑏) » est la proposition (c)
« Il existe a et b dans 𝐼 tels que 𝑎 ≤ 𝑏 et 𝑓(𝑎) > 𝑓(𝑏) » .
87 La courbe doit passer par les points 𝐴(−2; 0), 𝐵(1; 4) ; 𝐶(3; 0) et 𝐷(5; −3).
La fonction 𝑓 est strictement croissante sur ] − ∞; 1]et sur [5; +∞[ ; elle est
décroissante sur [1; 5] et doit présenter une tangente de coefficient directeur 1 à
l’abscisse 7. En particulier, comme 𝑓 ne s’annule pas sur [5; +∞[,
on a : 𝑓(𝑥) < 0 sur cet intervalle, ce qui impose la présence d’un point d’inflexion
d’abscisse strictement supérieure à 7.
88 La situation peut être examinée en utilisant un logiciel de manière à formuler des conjectures.
On peut distinguer les trois allures par le nombre de tangente(s) parallèle(s) à l’axe des abscisses ou aussi
par les changements (ou non) de sens de variation ; comme 𝑓 ′ (𝑥) = 3𝑎𝑥 2 + 𝑏, si 𝑏 > 0, la fonction 𝑓 est
strictement croissante sur ℝ et sa courbe n’admet aucune tangente parallèle à l’axe des abscisses ( et pas
de point d’inflexion), si 𝑏 = 0, 𝑓 est strictement croissante sur ℝ et sa courbe admet une seule tangente
parallèle à l’axe des abscisses ( à l’abscisse 0, point d’inflexion) et si 𝑏 < 0, la courbe admet deux tangentes
𝑏 𝑏
parallèles à l’axe des abscisses, en 𝑥 = √− et en 𝑥 = −√− .
3𝑎 3𝑎
89 . La négation de « pour tous 𝑎 et 𝑏 dans I tels que a<b, on a 𝑓(𝑎) < 𝑓(𝑏) » est : « il existe 𝑎 et 𝑏 dans
I tels que 𝑎 < 𝑏 et 𝑓(𝑎) ≥ 𝑓(𝑏) ».
2. Comme 𝑓 n’est pas strictement décroissante sur I, il existe a et b dans I tels que 𝑎 < 𝑏 et 𝑓(𝑎) ≥ 𝑓(𝑏) ;
or comme 𝑓 est croissante sur I et 𝑎 < 𝑏, on a : 𝑓(𝑎) ≤ 𝑓(𝑏) , donc 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏) et vu que 𝑓 est croissante
sur I, pour tout 𝑥 dans [𝑎; 𝑏], 𝑓(𝑎) ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑏), d’où 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏) pour tout 𝑥 dans [𝑎; 𝑏], ce qui
prouve que 𝑓 est constante sur [𝑎; 𝑏].
90 1. 𝑓(𝑥) = 1
(4𝑥+3)3
pour tout 𝑥 dans ] − ; +∞[.
3
4
a. La fonction 𝑓 est l’inverse de la fonction 𝑥 ↦ (4𝑥 + 3)3 , de dérivée : 𝑥 ↦ 12(4𝑥 + 3)2 , d’où, pour tout
3 12(4𝑥+3)2 12
𝑥 dans ] − ; +∞[ 𝑓 ′ (𝑥) = − (4𝑥+3)6
, soit aussi 𝑓 ′ (𝑥) = − (4𝑥+3)4.
4
3
b. On a aussi : 𝑓(𝑥) = 𝑔(4𝑥 + 3) avec 𝑔(𝑥) = 𝑥 −3 , donc pour tout 𝑥 dans ] − ; +∞[,
4
𝑓 ′ (𝑥) = 4𝑔′(4𝑥 + 3), c’est-à-dire 𝑓 ′ (𝑥) = 4 × (−3)(4𝑥 + 3)−4 = −12(4𝑥 + 3)−4 .
3 12(4𝑥+3)2 12
c. On a bien, pour tout 𝑥 dans ] − ; +∞[ : − (4𝑥+3)6
= − (4𝑥+3)4 = −12(4𝑥 + 3)−4 .
4
𝑥 3
2. ℎ(𝑥) = (4𝑥+3)3 pour tout 𝑥 dans ] − ; +∞[.
4
𝑢
a. En considérant que ℎ = , et en utilisant un des résultats obtenus en 1a. on obtient que, pour tout
𝑣
3 (4𝑥+3)3 −12𝑥(4𝑥+3)2 4𝑥+3−12𝑥 −8𝑥+3
𝑥 dans ] − ; +∞[ ℎ′ (𝑥) = (4𝑥+3)6
soit aussi : ℎ′ (𝑥) = (4𝑥+3)4
= (4𝑥+3)4 .
4
b. En considérant que ℎ = 𝑢𝑣 et en utilisant un des résultats obtenus en 1b. on obtient que, pour tout
3
𝑥 dans ] − ; +∞[ ℎ′ (𝑥) = (4𝑥 + 3)−3 + (−12𝑥(4𝑥 + 3)−4 ) = (4𝑥 + 3)−3 − 12𝑥(4𝑥 + 3)−4 .
4
3 −8𝑥+3
c. Pour tout 𝑥 dans ] − ; +∞[, (4𝑥 + 3)−3 − 12𝑥(4𝑥 + 3)−4 = (4𝑥 + 3)−4 (4𝑥 + 3 − 12𝑥) = (4𝑥+3)4.
4
92. Les données se traduisent par : 𝑓(0) = 2, donc 𝑑 = 2 ; 𝑓 (0) = 0, donc, comme ′
93 1. Pour tout 𝑥, on a : 𝑥 2
+ 1 > 𝑥 2 ≥ 0, donc la fonction racine carré étant croissante sur [0; +∞[,
pour tout 𝑥 > 0 ∶ √𝑥 2 + 1 ≥ √𝑥 2 = 𝑥, et, par somme : 𝑓(𝑥) ≥ 2𝑥.
2 1 1
2. On a : (𝑓(𝑥) − 𝑥)(𝑓(𝑥) + 𝑥) = (𝑓(𝑥)) − 𝑥 2 = 1, donc 𝑓(𝑥) − 𝑥 = ≤ en utilisant l’inégalité
𝑓(𝑥)+𝑥 2𝑥
précédente et la décroissance de la fonction inverse sur ]0; +∞[. Par ailleurs, on a vu que pour tout 𝑥 > 0 ∶
√𝑥 2 + 1 ≥ √𝑥 2 = 𝑥, donc 𝑓(𝑥) − 𝑥 ≥ 0.
3. La courbe (𝐶) de 𝑓 et la droite (d) ne pourront pas être distinguées à une abscisse 𝑥 si l’écart entre leurs
1 1
ordonnées est inférieur à cm, donc comme l’unité est 0,5 cm, ce sera le cas si 𝑓(𝑥) − 𝑥 < et comme
80 40
1 1
0 ≤ 𝑓(𝑥) − 𝑥 ≤ , on a 𝑓(𝑥) − 𝑥 < pour tout 𝑥 > 20. A partir de l’abscisse 20, on ne pourra plus
2𝑥 40
distinguer la courbe (𝐶) de 𝑓 et la droite (d).
94. On observe par exemple que la courbe 𝐶 est celle d’une fonction négative (en particulier) sur
1
[−1; 0], intervalle sur lequel les fonctions représentées par 𝐶2 et 𝐶3 sont croissantes : par élimination, on
en déduit que 𝐶1 représente 𝑓. Aussi, la fonction représentée par 𝐶2 est décroissante sur [−1,5; −1] et celle
représentée par 𝐶3 est positive sur cet intervalle : donc 𝐶3 ne peut pas représenter 𝑓 ′′ . En conclusion, 𝐶1
représente 𝑓, 𝐶2 représente 𝑓 ′′ et 𝐶3 représente 𝑓 ′ .
96. 1. Si il existe un réel 𝑘 tel que 𝑢 = 𝑘𝑣 sur 𝐼 , alors 𝑢 = 𝑘𝑣 sur 𝐼 et comme ni 𝑣 ni 𝑣′ ne s’annulent
′ ′
𝑢 𝑢′ 𝑢′ 𝑢
sur 𝐼, on a : = 𝑘 et = 𝑘 sur 𝐼, donc = sur 𝐼.
𝑣 𝑣′ 𝑣′ 𝑣
𝑢 ′ 𝑢′𝑣−𝑣 ′ 𝑢 𝑢′ 𝑢 𝑢 ′ 𝑢
2. On a : ( ) = , et si ′ = sur 𝐼, alors 𝑢′ 𝑣 = 𝑣 ′ 𝑢 sur 𝐼, donc ( ) = 0 : le quotient est donc
𝑣 𝑣2 𝑣 𝑣 𝑣 𝑣
constant sur 𝐼, ce qui prouve qu’il existe un réel 𝑘 tel que 𝑢 = 𝑘𝑣 sur 𝐼.
97 Comme 𝑓 est dérivable sur ℝ, elle est strictement monotone si et seulement si sa dérivée est
𝑛
strictement positive ou strictement négative sur ℝ. Or 𝑓𝑛′ (𝑥) = 3𝑥 2 + 2𝑛𝑥 + 0,75 : le coefficient de 𝑥 2
étant positif, il faut et suffit donc que 𝑓𝑛′ (𝑥) soit strictement positive sur ℝ, c’est-à-dire que son
discriminant, 4𝑛2 − 9, vérifie : 4𝑛2 − 9 < 0, soit (2𝑛 − 3)(2𝑛 + 3) < 0, ce qui n’est le cas que pour les
entiers 𝑛 ∈ {−1; 0; 1}.
100. 𝑓: 𝑥 ↦ 𝑎𝑥+𝑏
𝑐𝑥+𝑑
𝑑
est dérivable sur ] − ; +∞[, de dérivée 𝑓 ′ : 𝑥 ↦ (𝑐𝑥+𝑑)2. Comme (𝑐𝑥 + 𝑑)2 > 0 sur
𝑐
𝑎𝑑−𝑏𝑐
𝑑 𝑑
] − ; +∞[, 𝑓′(𝑥) est du même signe que 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 pour tout 𝑥 > − , et comme 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 ≠ 0, on en déduit
𝑐 𝑐
𝑑
que 𝑓 est strictement monotone sur ] − ; +∞[ ( strictement croissante ou strictement décroissante
𝑐
suivant que, respectivement : 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 > 0 ou 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 < 0 ).
(√5𝑥−10)
2√5𝑥−10
2 =
2(5𝑥−10)−5𝑥
2(5𝑥−10)√5𝑥−10
=
5𝑥−20
2(5𝑥−10)√5𝑥−10
.
2. Sur ]2; +∞[, on a : 5𝑥 − 10 > 0 , √5𝑥 − 10 > 0 et comme 2 > 0, d’après la règle des signes, on en déduit
que 𝑓′(𝑥) est du même signe que 5𝑥 − 20 pour tout 𝑥 > 2, donc que 𝑓 ′ (𝑥) < 0 sur ]2; 4[ et 𝑓 ′ (𝑥) > 0 sur
]4; +∞[ ; ainsi, 𝑓 est décroissante sur ]2; 4] et croissante sur [4; +∞[ et admet donc un minimum :
4 2√10 5 25 5
𝑓(4) = = ≥ (car √10 ≥ ), d’où 𝑓(𝑥) ≥ pour tout 𝑥 > 2 .
√10 5 4 8 4
105
On peut se demander si l’aire de 𝑂𝑀𝑁𝑃 est constante, ou s’il elle peut être maximale.
L’aire de 𝑂𝑀𝑁𝑃 est 𝑂𝑀 × 𝑀𝑁, donc comme le repère est orthonormé, cette aire est, en fonction de 𝑥 :
𝐴(𝑥) = √(𝑥 − 0)2 + (0 − 0)2 × √(𝑓(𝑥) − 0)2 + (𝑥 − 𝑥)2 = 𝑥𝑓(𝑥) car 𝑥 ≥ 0 et 𝑓(𝑥) ≥ 0 sur [0; +∞[.
8𝑥
Ainsi, 𝐴(𝑥) = (𝑥+2)2 ; la dérivée 𝐴′ de 𝐴 vérifie donc, pour tout 𝑥 ≥ 0 :
8(𝑥+2)2 −16𝑥(𝑥+2) 8𝑥+16−16𝑥 8(2−𝑥)
𝐴′ (𝑥) = (𝑥+2)4
= (𝑥+2)3
, soit 𝐴′ (𝑥) = (𝑥+2)3 .
′ (𝑥)
Par conséquent, 𝐴 = 0 pour 𝑥 = 2 ; 𝐴′ (𝑥) > 0 sur [0; 2[ et 𝐴′ (𝑥) < 0 sur ]2; +∞[. Il suit que 𝐴 admet
16
un maximum en 𝑥 = 2 et l’aire de OMNP est alors 𝐴(2) = = 1 u.a.
16
106 1. a. La distance 𝑇𝑀 étant positive et la fonction carré croissante sur [0; +∞[, dire que 𝑇𝑀 est
minimale équivaut à dire que 𝑇𝑀2 est minimale.
b. Le repère étant orthonormé, on a pour tout 𝑥 ∈ [0; 2] :
2
𝑇𝑀2 = (√(𝑥 − 3)2 + (𝑥 2 − 0)2 ) = 𝑥 4 + 𝑥 2 − 6𝑥 + 9.
2. a. Pour tout 𝑥 ≥ 0, on a 𝑔′ (𝑥) = 12𝑥 2 + 2 > 0, donc 𝑔 est strictement croissante sur [0; +∞[.
b. Comme 𝑔(1) = 0, compte tenu du sens de variation de 𝑔, on a :
𝑔(𝑥) < 0 sur [0; 1[ et 𝑔(𝑥) > 0 sur ]1; +∞[.
3. Notons 𝑓(𝑥) le carré de la distance 𝑇𝑀 avec 𝑀 d’abscisse 𝑥 : on remarque que 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥), donc via
2b., on peut affirmer que 𝑓 est strictement croissante sur [0; 1] et strictement décroissante sur [1; +∞[.
Ainsi, 𝑇𝑀2 est maximale pour 𝑥 = 1, donc 𝑇𝑀 aussi, d’après 1a.
Or, pour 𝑥 = 1, 𝑇𝑀 = √𝑓(1) = √5 ≈ 2,236 𝑘𝑚. Cette distance étant supérieure à 2 km, Horion
n’aura pas à faire appel à Apolline pour changer la trajectoire des drones durant leur phase de
décollage.
Construction géométrique
Le fichier fourni à l’enseignant permet, à l’aide d’un curseur, de plier/déplier le patron du
parallélépipède, ce qui peut être utile à présenter aux élèves qui n’appréhenderaient pas
bien la situation (on peut aussi proposer la construction effective de boîtes matérielles).
Étude de fonction
L’égalité 𝑓(𝑥) = 𝑥(7 − 2𝑥)(15 − 2𝑥) n’est pas donnée dans l’énoncé, mais comme les 3
dimensions ont dû être trouvées précédemment pour permettre la construction avec le
logiciel, l’obtention de cette écriture factorisée ne devrait pas poser de problème.
La fonction à étudier n’est a priori pas compliquée à étudier, mais il faut tout de même :
- que l’élève prenne l’initiative de transformer l’écriture de 𝑓 pour faciliter le travail
de dérivation (ne pas donner la forme développée à obtenir permet des échanges
en classe sur la forme la plus adaptée d’une expression algébrique pour le calcul
de la dérivée) ;
- que l’élève calcule le discriminant de 𝑓′ pour déterminer son signe.
Éléments de corrigé
Annotations utiles de la figure :
1) 𝑥 ∈ ]0; 3,5[.
3) Il semble que le volume soit maximal pour 𝑥 ≈ 1,5 (longueur exprimée en cm) et que
ce volume maximal vaudrait alors 72 cm3.
4) a) 𝑓(𝑥) = 𝑥(15 − 2𝑥)(7 − 2𝑥) = 4𝑥 3 − 44𝑥 2 + 105𝑥
b) 𝑓 ′ (𝑥) = 12𝑥 2 − 88𝑥 + 105 a pour discriminant Δ = (−88)2 − 4 × 12 × 105 =
2 704 > 0.
−(−88)−√2 704 −(−88)+√2 704 35
𝑓 ′ (𝑥) a deux racines 𝑥1 = = 1,5 et 𝑥2 = = 6 .
2×12 2×12
On exclut la valeur 𝑥2 qui n’appartient pas à l’ensemble de définition de 𝑓 et 𝑓′.
On en déduit que 𝑓 est croissante sur ]0; 1,5] et décroissante sur [1,5; 3,5[.
c) 𝑓(1,5) = 72. Le volume de la boîte est maximal si la longueur 𝑥 vaut 1,5 cm.
Le volume obtenu est 72 cm3, ce qui montre que les conjectures de la question 3. sont
vraies.
1 La valeur stockée dans la variable m à la fin de l’exécution des instructions est le minimum
des deux valeurs stockées dans les variables a et b.
2
1. Les réponses sont b. et d. car qu’elles admettent comme fonction dérivée 𝑥 ↦ 𝑥 3 − 5𝑥 2 −
2.
2. Le tableau complété est le suivant.
x v Condition v<0
0 -2 vraie
1 -6 vraie
2 -14 vraie
3 -20 vraie
4 -18 vraie
5 -2 vraie
6 34 fausse
5
1. La fonction renvoie la liste suivante :
[92, -21, 0, -19, -12, 327, 1544, 4425, 9996, 19523, 34512]
On peut conjecturer comme encadrement de la valeur 𝛼 du minimum de la fonction sur [0 ; 10] :
0 < 𝛼 < 2.
2. Lila n’a listé que les images des abscisses entières sur l’intervalle donc cette méthode ne
donne pas forcément le bon résultat.
3. Voici une proposition de la fonction à écrire :
Quel que soit le pas choisi, une fonction Python ne permet d’étudier qu’un nombre fini de
valeurs. Entre deux valeurs testées, une fonction peut changer de sens de variation.
Algorithme de dichotomie
Objectifs généraux
Ce TP permet de découvrir l’algorithme de dichotomie pour l’approximation du zéro d’une
fonction, puis de l’implémenter en langage Python.
Recherche du zéro d’une fonction… un problème toujours d’actualité
Comme dans le TP Python du chapitre 3 (Méthode de Newton), le but est d’obtenir des valeurs
approchées du zéro d’une fonction. On pourra indiquer aux élèves que, tout au long de l’histoire
des mathématiques, ce type de recherche a motivé les mathématiciens et les a amenés à élaborer
des stratégies innovantes.
Avec l’avènement des ordinateurs, les méthodes algorithmiques ont permis d’atteindre des
précisions inespérées auparavant… mais n’a pas mis un terme à ce type de problème : la recherche
d’efficacité en temps et en mémoire pour ces algorithmes est plus que jamais un enjeu majeur
pour la recherche en mathématiques et en informatique.
Éléments de corrigé
1) Les volumes du cube et du parallélépipède rectangle exprimés en cm3, valent
respectivement 𝛼 3 et 25𝛼. La condition de l’énoncé sur la somme de ces volumes s’écrit
𝛼 3 + 25𝛼 = 1000, c'est-à-dire 𝑓(𝛼) = 0.
2) La fonction Python correspondant à 𝑓 est :
𝑏−𝑎
b) L’intervalle obtenu est [𝑎; 𝑚] ou [𝑚; 𝑏], donc il a pour longueur 𝑚 − 𝑎 = ou
2
𝑏−𝑎
𝑏 − 𝑚 = 2 . Dans les deux cas, la longueur de cet intervalle est la moitié de celle
de l’intervalle initial [𝑎; 𝑏].
6) a) La fonction Python qui réalise une étape de dichotomie est :
b) La fonction Python qui réalise les étapes de dichotomie permettant d’obtenir un
intervalle de longueur inférieure à h est :
Cette fonction permet d’obtenir la valeur approchée : 𝛼 ≈ 9,1688. (à noter : pour obtenir
une valeur approchée à 10−4, il faut chercher une précision sur la décimale suivante, par
exemple avec ℎ = 10−6 ).
1. La notation de Lagrange pour désigner la dérivée d’une fonction 𝑓 est celle que nous utilisons
actuellement, mais celle du nombre dérivé d’une fonction 𝑓 en un réel 𝑥 diffère : Lagrange note
« 𝑓 ′ 𝑥 » quand nous notons 𝑓 ′ (𝑥). L’ajout des parenthèses permet d’éviter toute ambigüité par
rapport au produit de deux nombres.
2. Les écritures a., b. et d. sont correctes ( pour d., en sciences physiques, si la variable 𝑡 désigne
le temps).
En revanche, b. et e. sont incorrectes car elles ne désignent pas un nombre dérivé d’une
fonction, mais la dérivée d’un nombre, ce qui n’a aucun sens mathématique.
3. En considérant respectivement 𝑦 et 𝑥 comme des constantes, on obtient les expressions des
𝑑𝑓 𝑑𝑓
dérivées partielles : (𝑥; 𝑦) = 2𝑥 − 𝑦 et = −𝑥.
𝑑𝑥 𝑑𝑥
4. Eléments de réponse
Une courbe tautochrone est la coupe verticale d’une surface passant par deux points A et B
( A au-dessus de B) telle le temps pour qu’un mobile lâché sans vitesse initiale d’un point P
de cette coupe située entre A et B et uniquement soumis à la force de la pesanteur (en
particulier, pas de frottement) atteigne le point B ne dépend pas du point P choisi entre A et
B.
Huygens résolut le problème de l’existence d’une telle courbe en 1659 en considérant les
énergies cinétiques et potentielle de pesanteur et utilisant le principe de conservation de
l’énergie mécanique d’un système : il s’agit d’une demi-arche de cycloïde renversée.
Une cycloïde peut être définie comme l’ensemble des positions 𝑀𝑡 (fonction du temps 𝑡 )
d’un point M fixé sur un cercle qui roulerait sur un axe ( pratiquement : la valve de la
chambre à air de la roue d’un vélo se déplaçant sur un sol plat, par exemple).
1 1 𝑛
Remarque : puisque ℎ = 𝑛 , on a 𝑦𝑛 = (1 + 𝑛) .
C’est ainsi que l’on peut justifier que la suite de
1 𝑛
terme général (1 + 𝑛) converge vers le
nombre e.
3 a. 9−7 b. (−2)−1 = −
1
2
𝑢2 = 1
3
c. 1,80 = 1 d. 102 × 102 = 104 c. 𝑢0 − 3 𝑢1 = − 2
3
e. 68 × 6−7 = 6 𝑢2 = − 4.
2 −3
f. (3) g. 118 2. Ce sont des suites géométriques ; éléments
caractéristiques :
1 a. 𝑢0 = 5 et raison 𝑞 = −2
h. 2−4 i. (−6)−1 = − 6
b. 𝑢0 = 1 et raison 𝑞 = −1
1
c. 𝑢0 = −3 et raison 𝑞 = 2
4 a. 28 b. 6−19 c. (−8)5
d. 30 e. 7−7 f. −23 9 a. 𝑢𝑛 = 2 × 3𝑛
1 𝑛
b. 𝑢𝑛 = 2 × (4)
1 𝑛
5 a. 3 ×33 4
5
−2
=
32
35
= 32−5 = 3−3
c. 𝑢𝑛 = −4 × (2)
donc 𝑓(𝑥) est strictement négatif quel que soit
10 le réel 𝑥.
a. 𝑢0 = 2 𝑢1 = 6 𝑢2 = 18
1 1
b. 𝑢0 = 2 𝑢1 = 2 𝑢2 = 8
c. 𝑢0 − 4 𝑢1 = −2 𝑢2 = −1
16
11 1. a. 400 × 1,018 = 407,20 € 3
1. a. 𝑥 > 2. b. 𝑥 ≥ 5
4
a. 𝑥(3𝑥 + 1) b. (𝑥 − 1)(3𝑥 + 4) 2𝑥
d. 𝑓′(𝑥) = − (𝑥 2 +2)² sur ℝ
c. (𝑥 − 3)(𝑥 + 3) d. (𝑥 − 5)(𝑥 − 1)
1 3
e. 𝑓 ′ (𝑥) = sur ]− 2 ; +∞[
√2𝑥+3
14
𝑥−1 2𝑥 2 −2𝑥+17
a. 𝑥−3 b. (𝑥−2)(𝑥+5) 19
2𝑥 3 +𝑥 2 +3 −5𝑥+9
c. d. a. 𝑓 ′ (𝑥) = −12𝑥 2 + 2𝑥 − 5 sur ℝ
𝑥2 2(𝑥−1) 2
b. 𝑓 ′ (𝑥) = − 𝑥 3 sur ℝ − {0}
6 3
c. 𝑓 ′ (𝑥) = (2𝑥+3)² sur ℝ − {− 2}
15 a. ∆= 16 𝑥1 = −5 𝑥2 = −1 −𝑥 2 −2𝑥+3
d. 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 2 +3)2
sur ℝ
donc 𝑓(𝑥) strictement positif pour 𝑥 ∈ e. 𝑓 ′ (𝑥) = 54𝑥 − 78𝑥 + 26 sur ℝ
2
]−∞; −5[ ∪ ]−1; +∞[.
b. 𝑓(𝑥) = 𝑥(𝑥 − 4) donc 𝑥1 = 0 𝑥2 = 4
donc 𝑓(𝑥) strictement positif pour 𝑥 ∈
]−∞; 0[ ∪ ]4; +∞[. 20
c. ∆= −16 et le coefficient du terme de plus haut 1. 𝑦 = 𝑓 ′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑓(𝑎)
degré est négatif 2. a. Pour 𝑎 = 1, l’équation de la tangente s’écrit
donc 𝑓(𝑥) strictement négatif quel que soit le 𝑦 = 5(𝑥 − 1) + 3, soit 𝑦 = 5𝑥 − 2.
réel 𝑥. b. Pour 𝑎 = 3, l’équation de la tangente s’écrit
d. 𝑓(𝑥) = −5𝑥² − 1 𝑦 = −5(𝑥 − 3) + 7, soit aussi 𝑦 = −5𝑥 +22.
21 𝑓 ′(𝑥) = −𝑥𝑥 +1 pour 𝑥 ∈ ℝ − {0}
2
2 𝑥 0 √
3
2
+∞
′ (𝑥)
1. 𝑓 = 0 ⇔ 𝑥 = −1 ou 𝑥 = 1 donc la courbe 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 − 0 +
représentative de 𝑓 admet deux tangentes 𝑑𝑒 ℎ′(𝑥)
horizontales en −1 et en 1. 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
𝑑𝑒 ℎ 3
2. 𝑓 ′ (𝑥) = −2 ⇔ 𝑥 2 = −1 ce qui est impossible,
4
donc la courbe représentative de 𝑓 n’admet pas 3
de tangente de coefficient directeur égal à −2. ℎ admet donc un minimum en √2 qui vaut
2
3. 𝑓 ′ (𝑥) = − 3 ⇔ 𝑥 2 = 3 ⇔ 𝑥 = −√3 ou 𝑥 = 3 3
d'où 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) ≥ 4 > 0, soit : 𝑥 4 > 3𝑥 2 − 3
4
√3 donc la courbe représentative de 𝑓 admet pour tout 𝑥 ∈ [0; +∞[.
deux tangentes parallèles à la droite d’équation
2 1
𝑦 = − 3 𝑥 − 5 en −√3 et en √3. b. Posons 𝑓(𝑥) = √𝑥 , 𝑔(𝑥) = 1 + 4 𝑥 et ℎ(𝑥) =
1
√𝑥 − 1 − 4 𝑥 pour 𝑥 ∈ [0; 100],alors :
22 ℎ′ (𝑥) =
1 1 2 − √𝑥
− =
2√𝑥 4 4√𝑥
1. 𝑓 ′ (𝑥) = 6𝑥 2 + 6𝑥 − 12 pour tout 𝑥 réel.
Or : 2 − √𝑥 ≥ 0 ⟺ −√𝑥 ≥ −2 ⟺ √𝑥 ≤ 2
∆= 324 𝑥1 = −2 𝑥2 = 1
Comme 𝑥 ≥ 0, l‘inéquation est équivalente à
donc 𝑓 ′ (𝑥) est strictement négative sur ]−2; 1[ 𝑥 ≤ 4, d’où le tableau :
et par suite :
𝑓 est croissante sur ]−∞; −2[ et sur 𝑥 0 4 +100
]1; +∞[ ; 𝑠igne + 0 −
𝑓 est décroissante sur ]−2; 1[. de ℎ′(𝑥)
2. a. Sur [−1; 2] : −6 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 14. Variations 0
b. Sur [−3; 3] : −6 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 46. de ℎ
-1 -16
p.179
8
a. Vraie. La dérivée de la fonction 𝑓𝑘 : 𝑥 ↦ e−𝑘𝑥
est 𝑓𝑘′ : 𝑥 ↦ −𝑘e−𝑘𝑥 .
Comme 𝑘 est strictement positif, −𝑘 est
1 La fonction exponentielle est strictement strictement négatif tandis que e−𝑘𝑥 > 0 pour
croissante et strictement positive sur ℝ. tout 𝑥 réel.
Donc 𝑓𝑘 ′ est strictement négative et 𝑓𝑘 est donc
2 strictement décroissante.
b. Faux. La fonction exponentielle est définie sur
l’ensemble des réels.
c. Faux. 𝑒 𝑥 > 0 pour tout 𝑥 réel.
9
a. exp(3) × exp(−5) × exp(2) = exp(3 − 5 +
2) = exp(0) = 1 = exp(1)0
exp(5) 1
b. = exp(5 − 6) = exp(−1) =
exp(6) exp(1)
c. (exp(7))3 × exp(−20) = exp(3 × 7) ×
exp(−20) = exp(21 − 20) = exp(1)
2
10
a. (exp(0,5))2 = exp(0,5 × 2) = exp(1)
exp(3,4)
b. exp(2,4) = exp(3,4 − 2,4) = exp(1)
3 Pour tout 𝑥 et 𝑦 réels, exp(𝑥 + 𝑦) =
exp(𝑥) × exp(𝑦). c. exp(1 − √2) × exp(√2 − 1) = exp ((1 −
√2) + (√2 − 1)) = exp(0) = 1
4 La dérivée de la fonction exponentielle est la
fonction exponentielle elle-même sur ℝ. 11
a. exp(6) = exp(2 × 3) = (exp(2))3
5e 0 1
= 1;e = e;e −1
=
1
e
. 1 1
b. exp(−6) = exp(6) = (exp(2))3
c. exp(√3 − 2) × exp(−√3 − 6) = exp (√3 −
2 + (−√3 − 6)) = exp(−8) = exp(8) = (exp(2))4
1 1
17
1
e𝑥𝑦 • •
e𝑥
e𝑥
12 e−𝑦
• •e 2𝑥
−𝑥
a. exp(𝑥 + 2) exp(𝑥 − 2) = exp(2𝑥) e • • e 𝑥 e𝑦
𝑥2
b.
exp(2𝑥+3)
= exp(2𝑥 + 3 − (2𝑥 − 1)) = exp(4) e • • e𝑥−𝑦
exp(2𝑥−1) 𝑥 2
(e ) • • e𝑥 − e𝑦
c. exp(3𝑥 + 2) exp(−𝑥 + 1) = exp(3𝑥 + 2 − 𝑥 +
1) = exp(2𝑥 + 3)
exp(𝑥−2)
d. = exp(𝑥 − 2 − (−𝑥 − 1)) = exp(𝑥 −
exp(−𝑥−1)
2 + 𝑥 + 1) = exp(2𝑥 − 1)
18
a. (e𝑥 )3 = e3𝑥
e𝑥+2
b. = e𝑥+2−𝑥 = e2
13 e𝑥
c. e × e = e𝑥 × e1 = e𝑥+1
𝑥
a. exp(𝑥 + 𝑦) exp(𝑥 − 𝑦) = exp(𝑥 + 𝑦 + 𝑥 −
d. e𝑥 × e𝑥−1 = e𝑥+𝑥−1 = e2𝑥−1
𝑦) = exp(2𝑥) e2𝑥
exp(𝑥+𝑦) e. = e2𝑥−(−𝑥) = e3𝑥
b. exp(𝑥−𝑦) = exp(𝑥 + 𝑦 − (𝑥 − 𝑦)) = exp(𝑥 + e−𝑥
1 e𝑥
𝑦 − 𝑥 + 𝑦) = exp(2𝑦) f. 1−𝑥 × e𝑥 = 1−𝑥 = e𝑥−(1−𝑥) = e𝑥−1+𝑥 = e2𝑥−1
e e
1
c. (exp(𝑥))3 (exp(𝑦))−3 = exp(3𝑥) × Autre méthode : e1−𝑥 × e𝑥 = e−(1−𝑥) × e𝑥 =
exp(−3𝑦) = exp(3𝑥 − 3𝑦) = exp(3(𝑥 − 𝑦)) = e 𝑥−1 𝑥
×e =e 2𝑥−1
(exp(𝑥 − 𝑦))3
Autres possibilités : (exp(𝑥))3 (exp(𝑦))−3 =
exp(3𝑥)
= (exp 𝑦 )
exp 𝑥 3 19
exp(3𝑦) a. e𝑥 × e𝑥−2 =e2𝑥−2
b. (e𝑥 )4 × e−3 = e4𝑥−3
e2𝑥−3
14 c.
e−3𝑥
= e2𝑥−3−(−3𝑥) = e5𝑥−3
a. e−4 × e4 = e−4+4 = e0 = 1 e𝑥 ×e e𝑥+1
d. (e−𝑥 )2 = −2𝑥 = e𝑥+1−(−2𝑥) = e3𝑥+1
e
b. e√7 × e−3√7 = e√7−3√7 = e−2√7
e1,2
c. e−5,6 = e1,2−(−5,6) = e1,2+5,6 = e6,8
−
1
−
1
1 1 1 3 4
20
e 3 e 3 − −1 − −1 − − − 1 e𝑥
d. e
= e1
=e 3 =e 3 =e 3 3 =e 3
a. e𝑥 × e2𝑥−1 = e2𝑥−1 = e𝑥−(2𝑥−1) = e−𝑥+1
b. (e−𝑥+1 )2 × e2𝑥 = e2(−𝑥+1) × e2𝑥 =
15 e−2𝑥+2+2𝑥 = e2
1
a. (e−1 )2 × e3 = e c. (e3 )1−𝑥 × e = e3(1−𝑥) × e−1 = e3−3𝑥−1 =
5 −2
−
2 = e−3𝑥+2
b. e × (e ) 6 =e 3
e𝑥 +e2𝑥 e𝑥 e2𝑥
d. e𝑥
= e𝑥 + e𝑥
= 1 + e𝑥
e−2 ×e5
c. e3 ×e−1 = e
e3 ×e2
d. (e−2 )2
= e9 21
a. e𝑥 (e−𝑥 + e3𝑥 ) = e𝑥 × e−𝑥 + e𝑥 × e3𝑥 =
16 e𝑥−𝑥 + e𝑥+3𝑥 = e0 + e4𝑥 = 1 + e4𝑥
b. (e𝑥 + e−𝑥 )2 + (e𝑥 − e−𝑥 )2 = e2𝑥 + 2e𝑥 e−𝑥 +
a. Fausse : e𝑥 × e𝑦 = e𝑥+𝑦 donc e3 × e4 = e7
e−2𝑥 + e2𝑥 − 2e𝑥 e−𝑥 + e−2𝑥 = 2e2𝑥 + 2e−2𝑥
b. Fausse : (e0,5 )2 = e1 = e
c. (e𝑥 − 1)2 − e−𝑥 (e3𝑥 + e2𝑥 ) = e2𝑥 − 2e𝑥 + 1 −
c. Fausse : e × e−1 = e1 × e − 1 = e0 = 1
e−1
(e−𝑥 × e3𝑥 + e−𝑥 × e2𝑥 ) = e2𝑥 − 2e𝑥 + 1 −
d. Vraie : e1
= e−1−1 = e−2 e2𝑥 − e𝑥 = 1 − 3e𝑥
strictement positif (donc non nul) quel que soit
le réel 𝑥.
22 ⇔ 𝑥 = 0 ou e3𝑥 − 1 = 0 ⇔ 𝑥 = 0 ou e3𝑥 = 1
a. e𝑥 (1 + e−𝑥 ) = e𝑥 + 1 Donc la seule solution de cette équation est 0.
b. (e𝑥 − 1)2 − (e𝑥 + 1)2 = e2𝑥 − 2e𝑥 + 1 −
(e2𝑥 + 2e𝑥 + 1) = e2𝑥 − 2e𝑥 + 1 − e2𝑥 − 2e𝑥 −
1 = −4e𝑥 26
c. (e𝑥 − e−𝑥 )2 − e−𝑥 (e−𝑥 + e3𝑥 ) = e2𝑥 − 2 + a. (e𝑥 )² − 1 = 0 ⟺ (e𝑥 − 1)(e𝑥 + 1) = 0 ⟺
e −2𝑥
− e−2𝑥 − e2𝑥 = −2 e𝑥 = 1 ou e𝑥 = −1 ⟺ 𝑥 = 0.
b. e2𝑥 + 3e𝑥 + 10 = 0, e𝑥 > 0 pour tout 𝑥 réel
donc pas de solution.
23 c. e2𝑥 − 2e𝑥 + 1 = 0 ⟺ (e𝑥 − 1)2 = 0 ⟺ e𝑥 =
1. a. e−𝑥 − e−3𝑥 = e−𝑥 − e−𝑥−2𝑥 = e−𝑥 − e−𝑥 × 1 ⟺ 𝑥 = 0.
e−2𝑥 = e−𝑥 (1 − e−2𝑥 ) d. e2𝑥 + 2e𝑥 − 3 = 0 ⟺ 𝑋² + 2𝑋 − 3 = 0, en
b. e−𝑥 + 1 = e−𝑥 + e−𝑥 e𝑥 = e−𝑥 (1 + e𝑥 ) posant 𝑋 = e𝑥 , ∆= 16, deux solutions :
2. a. 𝑥e𝑥 − 𝑥 2 e2𝑥 = 𝑥e𝑥 − (𝑥e𝑥 )2 = 𝑥e𝑥 (1 − −2+√16
𝑋1 = = 1 ⟺ e𝑥 = 1 ⟺ 𝑥=0
𝑥e𝑥 ) 2×1
−2−√16
b. e2𝑥 + e𝑥 + 1 = e𝑥 (e𝑥 + 1 + e−𝑥 ) 𝑋2 = = −3 ⟺ e𝑥 = −3, impossible.
2×1
24 27
𝑥 𝑥 0
a. e = 1 ⟺ e = e ⟺ 𝑥 = 0 a. −1 < 0 < e−1 < 1 < e < e3
b. e𝑥 = e−𝑥 ⟺ 𝑥 = −𝑥 ⟺ 2𝑥 = 0 ⟺ 𝑥 = 0 b. −e𝑎 < −e−𝑎 < 0 < e−𝑎 < 1 < e𝑎 (𝑎 est un
c. e2𝑥−1 = e−3𝑥−2 ⟺ 2𝑥 − 1 = −3𝑥 − 2 ⟺ nombre positif)
1
5𝑥 = −1 ⟺ 𝑥 = − 5
2
d. e𝑥 = e2𝑥+4 ⟺ 𝑥 2 = 2𝑥 + 4 ⟺ 𝑥 2 − 2𝑥 −
4=0
28
a. 𝑥e𝑥 < 0 si 𝑥 < 0 ; 𝑥e𝑥 > 0 si 𝑥 > 0 et
∆= 20, deux solutions : 𝑥1 = 1 − √5 et 𝑥2 = 1 +
𝑥e𝑥 = 0 si 𝑥 = 0 .
√5 b. e𝑥 (1 + e−𝑥 )>0 pour tout réel 𝑥 car e𝑥 > 0
pour tout 𝑥 réel.
25 c. e−𝑥 (1 + 𝑥²) > 0 pour tout réel 𝑥 car e𝑥 > 0 et
𝑥² > 0 pour tout 𝑥 réel.
a. (e2𝑥 − 1)(2𝑥 − 3) = 0 ⟺ e2𝑥 = 1 ou 2𝑥 −
d. (2𝑥 2 + 𝑥 + 1)e−3𝑥 est du signe de 2𝑥 2 + 𝑥 +
3=0
3 1 car e−3𝑥 > 0 pour tout 𝑥 réel.
Les solutions sont donc 0 et 2. Or, 2𝑥 2 + 𝑥 + 1 > 0 pour tout réel 𝑥 puisque ∆=
b. (1 − e−𝑥 )(𝑥 2 − 2𝑥 − 3) = 0 ⟺ 1 − e−𝑥 = 0 −7. Donc (2𝑥 2 + 𝑥 + 1)e−3𝑥 > 0 pour tout 𝑥
ou 𝑥 2 − 2𝑥 − 3 = 0 réel.
⟺ e−𝑥 = e0 ou 𝑥 2 − 2𝑥 − 3 = 0
Le discriminant de 𝑥 ⟼ 𝑥 2 − 2𝑥 − 3 est égal à
16, positif donc deux solutions : 29
1
𝑥1 =
−(−2)+√16 6
= 2 = 3 et a. e𝑥 = e ⟺ e𝑥 = e−1 ⟺ 𝑥 = −1
2×1
1
−(−2)−√16 −2 b. e3𝑥 = e−𝑥 ⟺ e3𝑥 = e𝑥 ⟺ 3𝑥 = 𝑥 ⟺ 𝑥 = 0
𝑥2 = 2×1
= 2
= −1.
2 2
Les solutions sont donc −1, 0 et 3. c. e−2𝑥 e−1 = e𝑥 ⟺ e−2𝑥−1 = e𝑥 ⟺ 𝑥 2 +
c. 𝑥e𝑥 − 𝑥 2 e𝑥 = 0 ⇔ 𝑥e𝑥 (1 − 𝑥) = 0 ⇔ 𝑥e𝑥 = 2𝑥 + 1 = 0 ⟺ (𝑥 + 1)2 = 0 ⟺ 𝑥 = −1
2
0 ou 1 − 𝑥 = 0. e2𝑥 +1 2 −𝑥+1
d. = e ⟺ e2𝑥 = e1 ⟺ 2𝑥 2 − 𝑥 +
e𝑥
Les solutions sont 0 et 1. 1
𝑥(e3𝑥 −1) 1 = 1 ⟺ 𝑥(2𝑥 − 1) = 0 ⟺ 𝑥 = 0 ou 𝑥 = 2
3𝑥
d. = 0 ⇔ 𝑥(e − 1) = 0 car le
e𝑥 +𝑥²
dénominateur du premier membre est
30 32
𝑥 𝑥 0
a. e ≤ 1 ⟺ e ≤ e ⟺ 𝑥 ≤ 0 a. 𝑢𝑛 = (e2 )𝑛 donc 𝑢𝑛 est une suite
1
b. e2𝑥 > e ⟺ e2𝑥 > e1 ⟺ 2𝑥 > 1 ⟺ 𝑥 > 2 géométrique de premier terme 1 et de raison e2 .
b. 𝑢𝑛 = (e−3 )𝑛 donc 𝑢𝑛 est une suite
c. e−3𝑥 ≥ e2𝑥+1 ⟺ −3𝑥 ≥ 2𝑥 + 1 ⟺ −5𝑥 ≥
1 géométrique de premier terme 1 et de raison
1 ⟺ 𝑥 ≤ −5
e−3 .
2
d. e2𝑥 < e9𝑥−10 ⟺ 2𝑥² < 9𝑥 − 10 ⟺ 2𝑥² − c. 𝑢𝑛 = − (e−1 )𝑛 donc 𝑢𝑛 est une suite
9𝑥 + 10 < 0 géométrique de premier terme −1 et de raison
5
∆= 1 On a donc deux racines : 𝑥1 = 2 et 𝑥2 = 2. e−1 .
1 𝑛
Les solutions de l’inéquation sont les réels d. 𝑢𝑛 = −3 (e2 ) donc 𝑢𝑛 est une suite
5
appartenant à l’intervalle ]2 ; 2[. géométrique de premier terme −3 et de raison
1
e2 .
31
a. (e3𝑥 − 1)(𝑥 − 5) > 0 33
a. 𝑢𝑛 = 2e−𝑛
−∞ 0 5 +∞ b. 𝑢𝑛 = (−e−2 )𝑛 = (−1)𝑛 e−2𝑛
𝑒 3𝑥 − 1 − 0 + + c. 𝑢𝑛 = −2e𝑛
𝑥−5 − − 0 + 𝑛 1 𝑛 𝑛
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 + 0 − 0 + d. 𝑢𝑛 = −(√e ) = − (e2 ) = −e 2
(𝑒 3𝑥 − 1)(𝑥 − 5)
−∞ 0 +∞
5 5
−√ √
3 3
1 − 𝑒 −𝑥 − − 0 + +
3𝑥 2 − 5 + 0 − − 0 +
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 − 0 + 0 − 0 +
(1 − 𝑒 −𝑥 )(3𝑥 2 − 5)
5 5
Donc 𝑆 = ]−∞ ; −√3[ ∪ ]0 ; √3[.
(e𝑥−3 −1)
d. ≥0
e𝑥 −e
−∞ 1 3 +∞
𝑒 𝑥−3 − 1 − − 0 +
𝑒𝑥 − 𝑒 − 0 + +
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 + − 0 +
𝑒𝑥−3 − 1
𝑒𝑥 − 𝑒
35 38
𝑓 ′ (𝑥) = 6e2𝑥−1 > 0 donc 𝑓 est
strictement croissante sur ℝ.
𝑔′ (𝑥) = 12e−3𝑥+7 > 0 donc 𝑓 est
strictement croissante sur ℝ.
ℎ′ (𝑥) = e−𝑥 > 0 donc 𝑓 est strictement
croissante sur ℝ.
𝑥
5
𝑖 ′ (𝑥) = − 3 e−3+6 < 0 donc 𝑓 est
strictement décroissante sur ℝ.
39
1. 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑒 𝑥 + 𝑥𝑒 𝑥 = 𝑒 𝑥 (1 + 𝑥)
𝑒 −𝑥 1−2𝑥
2. 𝑔′ (𝑥) = − √𝑥𝑒 −𝑥 = 𝑒 −𝑥 ( ) pour 𝑥
2√𝑥 2√𝑥
différent de 0
1−𝑥
3. ℎ′ (𝑥) = 𝑥
𝑒
′ (𝑥) 2𝑒 −𝑥
4. 𝑖 = (1+𝑒 −𝑥 )2
36
a. 𝑔: 𝑥 ⟼ e3𝑥
𝑔′ (𝑥) = 3e3𝑥 > 0 pour tout 𝑥 réel, donc la 40
fonction 𝑔 est strictement croissante. 1. 𝑓 ′ (𝑥) = −(𝑒 −𝑥 − (𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 ) = −(𝑒 −𝑥 −
b. 𝑔: 𝑥 ⟼ e−5𝑥 𝑥𝑒 −𝑥 − 𝑒 −𝑥 ) = 𝑥𝑒 −𝑥
𝑔′ (𝑥) = −5e−5𝑥 < 0 pour tout 𝑥 réel, donc la 2. 𝑒 −𝑥 > 0 pour tout 𝑥 réel donc 𝑓 ′ (𝑥) est du
fonction 𝑔 est strictement décroissante. signe de 𝑥, ainsi :
𝑥 𝑓 est décroissante sur ]−∞; 0] ;
c. 𝑔: 𝑥 ⟼ e2
1 𝑥
𝑓 est croissante sur [0; +∞[.
𝑔′ (𝑥) = 2 e2 > 0 pour tout 𝑥 réel, donc la
fonction 𝑔 est strictement croissante.
d. 𝑔: 𝑥 ⟼ e𝑥+1
41
𝑔′ (𝑥) = e𝑥+1 > 0 pour tout 𝑥 réel, donc la 𝑓 ′ (𝑥) = −𝑒 𝑥 < 0 pour tout 𝑥 réel,
fonction 𝑔 est strictement croissante. donc 𝑓 est décroissante sur ℝ
e. 𝑔: 𝑥 ⟼ e−𝑥+7 𝑔′ (𝑥) = 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥
𝑔′ (𝑥) = −e−𝑥+7 < 0 donc la fonction 𝑔 est 𝑔′ (𝑥) > 0 ⟺ 𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 > 0 ⟺ 𝑒 𝑥 >
strictement décroissante. 𝑒 −𝑥 ⟺ 𝑥 > −𝑥 ⟺ 𝑥 > 0, donc :
f. 𝑔: 𝑥 ⟼ 𝑥e−5 𝑔 est décroissante sur ]−∞; 0] et
𝑔′ (𝑥) = e−5 > 0 donc fonction 𝑔 est strictement croissante sur [0; +∞[
croissante (fonction affine de coefficient ℎ′ (𝑥) = 3𝑒 𝑥 − 3𝑒 3𝑥
directeur positif). ℎ′ (𝑥) > 0 ⟺ 3(𝑒 𝑥 − 𝑒 3𝑥 ) > 0 ⟺ 𝑒 𝑥 >
𝑒 3𝑥 ⟺ 𝑥 > 3𝑥 ⟺ −2𝑥 > 0 ⟺ 𝑥 < 0,
donc :
ℎ est croissante sur ]−∞; 0] et fonction nulle vérifie 𝑓 ′ = 2𝑓 mais n’est pas la
décroissante sur [0; +∞[. fonction 𝑓 proposée.
2. a. En prenant 𝑥 = 0 et 𝑦 = 0 dans la
proposition (*), on obtient : 𝑓(0 + 0) = 𝑓(0) ×
42 𝑓 ′(𝑥) = 𝑒 𝑥 (𝑥 2 + 2𝑥 − 3) 𝑓(0) soit :
𝑒 𝑥 > 0 pour tout 𝑥 réel, donc 𝑓′ est du signe de 𝑓(0) − 𝑓(0)2 = 0 ⟺ 𝑓(0)(1 − 𝑓(0)) = 0
𝑥² + 2𝑥 − 3. ⟺ 𝑓(0) = 0 𝑜𝑢 1 − 𝑓(0) = 0
Le discriminant de 𝑥 ↦ 𝑥 2 + 2𝑥 − 3 est égal à ⟺ 𝑓(0) = 0 𝑜𝑢 𝑓(0) = 1.
16, positif donc deux racines : b. Non, elle n’est pas suffisante. En effet :
𝑥1 = −3 et 𝑥2 = 1, d’où le tableau suivant : La fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1
vérifie 𝑓(0) = 1 mais ne vérifie pas (*)
−∞ −3 1 puisque :
+∞
𝑓(𝑥 + 𝑦) = 𝑥 + 𝑦 + 1 et 𝑓(𝑥) × 𝑓(𝑦) =
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 + 0 − 0 +
(𝑥 + 1)(𝑦 + 1) ≠ 𝑥 + 𝑦 + 1 par
𝑑𝑒 𝑓′
exemple si 𝑥 = 𝑦 = 1.
𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 6𝑒 −3
𝑑𝑒 𝑓 −2𝑒 La fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥
vérifie 𝑓(0) = 0 mais ne vérifie pas (*)
puisque :
43 𝑓(𝑥 + 𝑦) = 𝑥 + 𝑦 et 𝑓(𝑥) × 𝑓(𝑦) = 𝑥𝑦 ≠
exp(0)
1. exp(1)=e
1 𝑥 + 𝑦 par exemple si 𝑥 = 𝑦 = 1.
𝑑𝑒 𝑓 0
𝑥 0 𝜋 5𝜋 2𝜋
4 4
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑓′ + 0 − 0 +
𝜋
𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 √2
𝑒4
𝑑𝑒 𝑓 2
√2 5𝜋
− 𝑒4
2
72
1. 𝑓 est dérivable sur ℝ comme quotient de deux fonctions dérivables dont le dénominateur ne s’annule
4e𝑥
pas et 𝑓 ′ (𝑥) = (e𝑥 +1)2 > 0 pour tout 𝑥 réel puisque e𝑥 > 0. La fonction 𝑓 est donc strictement
croissante sur ℝ.
2. L’équation de la tangente est de la forme : 𝑦 = 𝑓 ′ (0)(𝑥 − 0) + 𝑓(0), ce qui donne en remplaçant : 𝑦 =
𝑥 − 1.
3. On peut conjecturer que, pour de très petites valeurs de 𝑥 la fonction 𝑓 se rapproche de la droite
d’équation 𝑦 = −3, autrement dit que la droite d’équation 𝑦 = −3 est asymptote horizontale à la
courbe représentative de 𝑓 au voisinage de −∞.
On peut conjecturer que, pour de très grandes valeurs de 𝑥 la fonction 𝑓 se rapproche de la droite
d’équation 𝑦 = 1, autrement dit que la droite d’équation 𝑦 = 1 est asymptote horizontale à la courbe
représentative de 𝑓 au voisinage de +∞.
e𝑥 −3 4e𝑥
4. 𝑓(𝑥) − (−3) = e𝑥 +1 + 3 = e𝑥 +1 > 0 pour tout 𝑥 réel donc la courbe représentative de 𝑓 est toujours
au-dessus de la droite d’équation 𝑦 = −3.
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑓′ − 0 +
𝑓 1
𝑓(0) = e0 − 0 = 1
77
1. On pose 𝑓(𝑥) = e−𝑥 − 1 + 𝑥 pour tout 𝑥 réel.
La fonction 𝑓 ainsi définie est dérivable comme
différence de deux fonctions dérivables et :
𝑓 ′ (𝑥) = −e−𝑥 + 1
𝑓 ′ (𝑥) > 0 ⟺ −e−𝑥 + 1 > 0 ⟺ 𝑥 > 0 d’où le
tableau de variation de 𝑓 :
75 𝑓 0
1. 𝑓 est dérivable sur ] − 1; +∞[ comme 𝑓(0) = e−0 − 1 + 0 = 0
quotient de deux fonctions dérivables dont le Le minimum de 𝑓 sur ℝ vaut 0, donc, pour tout
dénominateur ne s’annule pas sur cet réel 𝑥 :
intervalle. 𝑓(𝑥) ≥ 0 ⟺ e−𝑥 − 1 + 𝑥 ≥ 0 ⟺ e−𝑥 ≥ 1 − 𝑥
𝑥e𝑥
𝑓 ′ (𝑥) = du signe de 𝑥 d’où :
(𝑥+1)²
2. D’après la proposition 8 p.178, pour tout réel
𝑥 −1 0 +∞ 𝑥, on a : e𝑥 ≥ 𝑥 + 1, comme cette inégalité
𝑓′ − 0 + est vraie pour tout 𝑥 réel, elle est vraie en
particulier pour −𝑥, ce qui donne : e−𝑥 ≥
𝑓 1 −𝑥 + 1, c’est-à-dire l’inégalité voulue.
e0
𝑓(0) = 0+1 = 1 78 On pose 𝑓(𝑥) = 𝑥e2−𝑥 pour tout 𝑥 réel.
La fonction 𝑓 ainsi définie est dérivable comme
2. D’après 1., le minimum de 𝑓 sur ] − 1 ; +∞[ produit de deux fonctions dérivables et :
vaut 1, donc, pour tout 𝑥 > −1, on a 𝑓(𝑥) ≥ 1 𝑓 ′ (𝑥) = e2−𝑥 + 𝑥(−e2−𝑥 ) = (1 − 𝑥)e2−𝑥 .
e𝑥 𝑓 ′ (𝑥) > 0 ⟺ 1 − 𝑥 > 0 ⟺ 𝑥 < 1 d’où le
c’est-à-dire : 𝑥+1 ≥ 1.
tableau de variation de 𝑓 :
76 𝑥
𝑓′
−∞
+
1
0 −
+∞
1. On pose 𝑓(𝑥) = e𝑥 − 𝑥 pour tout 𝑥 réel.
𝑒
La fonction 𝑓 ainsi définie est dérivable comme
𝑓
différence de deux fonctions dérivables et :
𝑓 ′ (𝑥) = e𝑥 − 1.
𝑓(1) = 1e2−1 = e est le maximum de 𝑓 sur ℝ, 4. Plus le temps 𝑡 devient grand, plus e𝑘𝑡
on en déduit que, pour tout réel 𝑥 : 𝑓(𝑥) ≤ e et devient proche de 0 puisque 𝑘 < 0. La
par suite, 𝑥e2−𝑥 ≤ e. température limite est donc de 20°C, c’est-à-
dire la température de la pièce.
79
1. a. La vitesse de refroidissement est donnée 80 A. 1. 𝐷1′(𝑡) = 10e−0,5𝑡 > 0 donc 𝐷1est
par : 𝑓 ′ (𝑡).
strictement croissante sur [0 ; 10].
L’écart entre la température du corps et celle du
2. 15 − 2𝐷1′ (𝑡) = 15 − 2 × 10e−0,5𝑡 = 15 −
milieu est donné par : 𝑓(𝑡) − 20.
20e−0,5𝑡 = 𝐷1 (𝑡) pour tout 𝑡 dans [0 ; 10].
Dire que ces deux quantités sont
proportionnelles, signifie qu’il existe un réel 𝑘 −0,5×20e−0,5𝑡 150e−0,5𝑡
tel que : 𝑓 ′ (𝑡) = 𝑘(𝑓(𝑡) − 20). B. 1. 𝐷2′ (𝑡) = 15 × − (1+20e−0,5𝑡 )2 = (1+20e−0,5𝑡 )2
b. 𝑔′ (𝑡) = 𝑘 × 60e𝑘𝑡 en utilisant la formule de dérivée de l’inverse
𝑔(𝑡) − 20 = 60e𝑘𝑡 , on a donc bien 𝑔′ (𝑡) = d’une fonction.
𝑘(𝑔(𝑡) − 20) donc 𝑔 vérifie l’égalité 𝐸.
2. a. 𝑔(0) = 80. Au moment où on verse le café, 𝐷2′ (𝑡) > 0 pour tout 𝑡 dans [0 ; 10], donc 𝐷2 est
il est à une température de 80°C. strictement croissante sur [0 ; 10].
1 1 15
b. 𝑔(5) = 60 ⟺ 60e5𝑘 + 20 = 60 ⟺ e5𝑘 = 2. 𝐷2 (𝑡)(15 − 𝐷2 (𝑡)) = × −0.5𝑡 ×
30 30 1+20e
40 2 15 152
60
=3 (15 − )= 30(1+20e−0.5𝑡 )2 × (1 +
1+20e−0.5𝑡
c. Puisque la fonction exponentielle est 152 ×20e−0.5𝑡 150𝑒 −0,5𝑡
strictement croissante et la calculatrice nous 20e−0.5𝑡 − 1) = 30(1+20e −0.5𝑡 ) 2 = (1+20𝑒 −0,5𝑡 )2
=
donne : 𝐷2′ (𝑡)
2 2
e−0,09×5 ≈ 0,6376 < 3 et e−0,08×5 ≈ 0,6703 > 3
C. 1. et 2. En utilisant Geogebra, on obtient :
On en déduit que −0,09 < 𝑘 < −0,08.
3. 𝑔(10) = 60e10×−0,081 + 20 ≈ 47°𝐶
Le modèle le plus adapté aux données
expérimentales pour cette plante semble donc 84
être le modèle 𝐷2 de Verhulst. 1. 𝑓0 (𝑥) = 𝑥 + 1 qui est une fonction affine.
Commentaires : On pourra lors de la résolution 2. a. 𝑓𝑘′ (𝑥) = e𝑘𝑥 + 𝑘(𝑥 + 1)e𝑘𝑥 = e𝑘𝑥 (𝑘𝑥 + 𝑘 +
des questions A2 et B2, parler de la notion 1), du signe de 𝑘𝑥 + 𝑘 + 1.
𝑘+1
d’équation différentielle. 𝑘𝑥 + 𝑘 + 1 > 0 ⟺ 𝑥 > − car 𝑘 > 0 dans
𝑘
On pourra également demander aux élèves cette question.
d’effectuer des recherches sur les modèles 𝑘+1 1
b. 𝑓 (− ) = − 𝑘 e−𝑘−1 d’où le tableau de
proposés : applications en sciences, recherches 𝑘
historiques sur Verhulst et Von Bertalanffy, variation de 𝑓𝑘 pour 𝑘 > 0 :
équations et fonctions logistiques.
𝑥 −∞ 𝑘+1 +∞
−
𝑘
81 𝐴(0 ; 1) appartient à la courbe 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑘 ′ − 0 +
représentative de 𝑓 donc 𝑓(0) = 1 ⟺ 𝑎 = 1. 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
𝑑𝑒 𝑓𝑘 1
La tangente au point A est parallèle à 𝑦 = 𝑥 − 𝑒 −𝑘−1
donc 𝑓 ′ (0) = 1. 𝑘
𝑓 ′ (𝑥) = −e𝑏𝑥 + (−𝑥 + 𝑎) × 𝑏e𝑏𝑥 = e𝑏𝑥 (−𝑏𝑥 +
3. Si 𝑘 < 0, l’expression de 𝑓𝑘 ′ ne change pas
𝑏 − 1) car 𝑎 = 1.
mais :
D’où :𝑏 − 1 = 1 ⟺ 𝑏 = 2. 𝑘+1
Donc, 𝑓(𝑥) = (−𝑥 + 1)e2𝑥 . 𝑘𝑥 + 𝑘 + 1 > 0 ⟺ 𝑥 < − 𝑘
car 𝑘 < 0.
𝑘+1 1
𝑓 (− ) = − e−𝑘−1 d’où le tableau de
𝑘 𝑘
82 𝐴(2; 0) appartient à la courbe variation de 𝑓𝑘 pour 𝑘 < 0 :
représentative de 𝑓 donc 𝑓(2) = 0 ⟺ 𝑎 +
𝑥 −∞ 𝑘+1 +∞
2𝑏e2 = 0 ⟺ 𝑎 = −2𝑏e2 . −
𝑘
La tangente au point A a pour coefficient 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑘 ′ + 0 −
directeur −1 donc 𝑓 ′ (2) = −1. 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 1
Or, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑏(e𝑥 + 𝑥e𝑥 ) = 𝑏e𝑥 (1 + 𝑥). − 𝑒 −𝑘−1
𝑑𝑒 𝑓𝑘 𝑘
1
𝑓 ′ (2) = 3𝑏e2 = −1 ⟺ 𝑏 = − 3e2 et par suite,
1 2
𝑎 = −2𝑏e2 = −2 × − 3e2 × e2 = 3.
4. a. Si 𝑘 = 0, 𝑓0 (𝑥) = 𝑓−0 (𝑥) pour tout 𝑥, c’est la
2 1
Donc : 𝑓(𝑥) = − 2 𝑥e𝑥 . même fonction, les courbes sont confondues.
3 3e
Si 𝑘 ≠ 0, les abscisses des points d’intersection
de 𝑓𝑘 et 𝑓−𝑘 vérifient :
83 𝑓𝑘 (𝑥) = 𝑓−𝑘 (𝑥) ⟺ (𝑥 + 1)e𝑘𝑥 = (𝑥 + 1)e−𝑘𝑥
1. 𝑓0 (𝑥) = 𝑥 + 1 qui est une fonction affine. ⟺ (𝑥 + 1)e𝑘𝑥 − (𝑥 + 1)e−𝑘𝑥
2. Pour tout entier naturel 𝑛, 𝑓𝑛′ (𝑥) = 1 + =0
𝑛e𝑛(𝑥−1) > 0 pour tout 𝑥 réel. Donc 𝑓𝑛 ⟺ (𝑥 + 1)(e𝑘𝑥 − e−𝑘𝑥 ) = 0 ⟺ 𝑥 =
strictement croissante sur ℝ. −1 𝑜𝑢 e𝑘𝑥 = e−𝑘𝑥 ⟺ 𝑥 = −1 𝑜𝑢 𝑥 = 0 car 𝑘 ≠
3. Pour tout entier naturel 𝑛, pour 𝑥 = 1, 0.
𝑓𝑛 (1) = 1 + e0 = 2 donc (1 ; 2) est un point De plus, 𝑓𝑘 (−1) = 0 et 𝑓𝑘 (0) = 1.
commun à toutes les courbes représentatives Les courbes représentatives des fonctions 𝑓𝑘 et
des fonctions 𝑓𝑛 . 𝑓−𝑘 ont donc deux points d’intersections de
4. Pour tout entier naturel 𝑛, 𝑓𝑛 (0) = e−𝑛 > 0. coordonnées (−1 ; 0)et (0 ; 1).
5. Pour tout entier naturel 𝑛, 𝑓𝑛 est strictement b. Pour tout entier 𝑘, 𝑓𝑘 (−1) = 0 et 𝑓𝑘 (0) = 1,
croissante donc en particulier elle est les points (−1 ; 0) et (0 ; 1) appartiennent donc
strictement croissante sur [0 ; 1]. Donc, pour à la courbe représentative de 𝑓𝑘 quel que soit 𝑘
tout 𝑥 ∈ [0 ; 1] : 𝑓𝑛 (0) ≤ 𝑓𝑛 (𝑥) ≤ 𝑓𝑛 (1), donc 0 < entier.
𝑓𝑛 (0) ≤ 𝑓𝑛 (𝑥) ≤ 2, donc 0 < 𝑥 + e𝑛(𝑥−1) ≤ 2.
5. Pour tout 𝑥 réel, 𝑓𝑘+1 (𝑥) − 𝑓𝑘 (𝑥) = (𝑥 +
1)e𝑘𝑥 (e𝑥 − 1), du signe de (𝑥 + 1)(e𝑥 − 1).
87
Déterminons ce signe à l’aide d’un tableau de 1. Tom a effectivement raison de dire que 𝑥 ↦
2
signe : e𝑥 est une fonction dont le calcul de dérivée
n’est pas étudié en classe de Première.
𝑥 −∞ −1 0 +∞ Cependant, il pense à tort que, pour tout réel
𝑥+1 − 0 + + 𝑥, on a:
𝑒𝑥 − 1 − − 0 + 2
(e𝑥 )2 = e𝑥 . Cette affirmation est fausse : en
𝑓𝑘+1 − 𝑓𝑘 + 0 − 0 +
effet, pour 𝑥 = 1, par exemple, on obtient
Ainsi, la courbe représentative de 𝑓𝑘+1 est au- d’une part : (e1 )2 = e2×1 = e2 et d’autre part :
2 2
dessus de celle de 𝑓𝑘 sur ]−∞ ; −1[ et sur e1 = e. Donc (e1 )2 ≠ e1 , ce qui montre que
]0 ; +∞[ et celle de 𝑓𝑘 est au-dessus sur ]−1 ; 0[. le blocage de Tom est injustifié.
Commentaire : On pourra éventuellement 2. Pour tout 𝑥 réel, (e𝑥 )2 = e2𝑥 la dérivée
prolonger l’exercice en demandant de tracer les dixième de 𝑥 ↦ e2𝑥 est donc :
courbes représentatives à l’aide d’un logiciel de 𝑥 ↦ 𝑓 (10) (𝑥) = 210 e2𝑥 = 1024e2𝑥 .
géométrie dynamique ou de la calculatrice pour
les entiers 𝑘 compris entre −3 et 3 par exemple.
88
1. a. 𝑓 est dérivable comme quotient de deux
85 fonctions dérivables dont le dénominateur ne
2
1. L’équation e𝑡 = e2𝑡 est équivalente à 𝑡² = 2𝑡, s’annule pas et 𝑓 ′ (𝑥) =
d’après un résultat de cours. 2e2𝑥−3 ×e−3𝑥 −e2𝑥−3 ×−3e−3𝑥 2e2𝑥−3−3𝑥 +3e2𝑥−3−3𝑥
(e−3𝑥 )2
= e−6𝑥
=
Cette équation est encore équivalente à : 𝑡 2 −
5e−𝑥−3
2𝑡 = 0, ou encore à : 𝑡(𝑡 − 2) = 0. e−6𝑥
= 5e−𝑥−3+6𝑥 = 5e5𝑥−3 .
Un produit de facteurs est nul si et seulement si
l’un des facteurs est nul. L’équation a donc pour b. En utilisant les règles de calcul de
solutions 0 et 2. l’exponentielle, on obtient :
2 0
2. Si n = 0, alors e0 = (e0 )2 = 1 et e2 = e1 = e. e2𝑥−3
2 0 𝑓(𝑥) = −3𝑥 = e2𝑥−3−(−3𝑥) = e2𝑥−3+3𝑥 = e5𝑥−3
Donc e0 = (e0 )2 < e2 . e
2
Si 𝑛 = 1, alors e1 = e1 = e, (e1 )2 = e² et e2 =
1
Ainsi, 𝑓 ′ (𝑥) = 5e5𝑥−3 .
2 1 e𝑥 e𝑥
e². Donc e1 < (e1 )2 = e2 . 2. 𝑔(𝑥) = (e−𝑥 )2 = e−2𝑥 = e𝑥−(−2𝑥) = e3𝑥
Si 𝑛 = 2, alors e2² = e4 et (e2 )2 = e4 . Donc Ainsi, 𝑔′ (𝑥) = 3e3𝑥 .
2
e2 = (e2 )2.
3
Si 𝑛 = 3, alors e3² = e9 , (e3 )2 = e6 et e2 = e8 . ℎ(𝑥) = e𝑥 × e−𝑥+2 = e𝑥−𝑥+2 = e2
Donc, par stricte croissance de exp sur ℝ, on Ainsi, ℎ′ (𝑥) = 0 puisque e2 est une constante.
3
obtient : (e3 )2 < e2 < e3².
2 2
4 e𝑥−𝑥+1 e1
Si 𝑛 = 4, alors e4² = e16, (e4 )2 = e8 et e2 = e16 . 𝑖(𝑥) = ( ) = (e−2𝑥 ) = (e1−(−2𝑥) )² =
4 e−2𝑥
Donc (e4 )2 < e2 = e4². e2(1+2𝑥)
=e 2+4𝑥
Remarque : Si 𝑛 > 4, alors on peut démontrer Donc 𝑖 ′ (𝑥) = 4e2+4𝑥 .
(avec un autre type de raisonnement) que
2𝑛 < 𝑛² < 2𝑛 donc, par stricte croissance de
2 𝑛
exp sur ℝ, on obtient : (e𝑛 )2 < e𝑛 < e2 .
89
1 a. Pour tout réel 𝑥, on pose : 𝑓(𝑥) = e𝑥 − (𝑥 +
86 1).
La fonction 𝑓 est dérivable sur ℝ comme
La fonction nulle vérifie les conditions
différence de deux fonctions dérivables sur ℝ
demandées.
et :
𝑓 ′ (𝑥) = e𝑥 − 1
𝑓 ′ (𝑥) > 0 ⟺ e𝑥 − 1 > 0 ⟺ e𝑥 > 1 ⟺ 𝑥 > 0 𝑝2
carré, on a 2 = 𝑞2 , d’où 𝑝2 = 2𝑞 2. On en déduit
𝑓 est donc décroissante pour 𝑥 < 0 et croissante
pour 𝑥 > 0, elle admet donc un minimum en 0. que 𝑝2 est pair donc que 𝑝 est pair (si 𝑝 était
𝑓(0) = e0 − (0 + 1) = 0 donc 𝑓(𝑥) ≥ 0 sur ℝ, impair, son carré le serait encore comme
soit e𝑥 − (𝑥 + 1) ≥ 0 ⟺ e𝑥 ≥ 𝑥 + 1. produit de deux nombres impairs, voir
b. L’équation de la tangente est de la forme 𝑦 = remarque ci-dessous). Ainsi 𝑝 = 2𝑑 avec 𝑑 un
exp(0) (𝑥 − 0) + exp(0) puisque la dérivée de la entier naturel. On a alors 4𝑑2 = 2𝑞 2, d’où 2𝑑2 =
fonction exponentielle est la fonction 𝑞 2 . Ainsi 𝑞 2 est pair, donc 𝑞 est pair.
exponentielle. Or, exp(0) = 1, d’où : 𝑦 = 𝑥 + 1. Ceci est impossible car 𝑝 et 𝑞 sont premiers
D’après a., pour tout 𝑥 réel, e𝑥 ≥ 𝑥 + 1, on en entre eux et donc ne peuvent être tous les deux
déduit que la représentation graphique de la pairs.
fonction exponentielle est toujours au-dessus de Commentaire et prolongement possible :
sa tangente au point d’abscisse 0. Si 𝑛 est un entier, l’équivalence entre 𝑛 pair et
2. a. D’après 1., e𝑥 ≥ 𝑥 + 1 pour tout 𝑥 réel. 𝑛2 pair est intéressante à faire démontrer. Le
Si 𝑥 + 1 ≥ 0, ce qui est la cas dans cette cas 𝑛 pair implique 𝑛2 pair est le plus simple, si
question puisque 𝑥 ≥ −1, on a : 𝑛 = 2𝑎 avec 𝑎 entier, alors 𝑛2 = 2 × 2𝑎2 , donc
(e𝑥 )2 ≥ (𝑥 + 1)² car la fonction carrée est 𝑛2 est pair. Pour la réciproque, si 𝑛2 est pair,
croissante sur [0 ; +∞[, en développant, on alors on raisonne par l’absurde en supposant
trouve : e2𝑥 ≥ 𝑥 2 + 2𝑥 + 1 pour 𝑥 ≥ −1. que 𝑛 est impair, donc de la forme 𝑛 = 2𝑎 + 1
b. En posant 𝑡 = 2𝑥, puisque 𝑥 ≥ −1, on a alors avec 𝑎 un entier.
𝑡 ≥ −2 et en remplaçant dans l’inégalité Alors : 𝑛2 = 4𝑎2 + 4𝑎 + 1 est impair (par
précédente, on obtient : exemple comme somme d’un nombre pair et
𝑡 2 𝑡2 d’un nombre impair), contradiction.
e𝑡 ≥ ( ) + 𝑡 + 1 ⟺ e 𝑡 ≥ + 𝑡 + 1
2 4
95 𝑥 −∞ 𝑎 +∞
1. 𝑓 est dérivable comme produit de fonctions 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑔𝑎 ′ − 0 +
dérivables sur ℝ et : 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
′ (𝑥)
𝑓 = e𝑥 + (𝑥 + 1)e𝑥 = (𝑥 + 2)e𝑥 du signe de 𝑑𝑒 𝑔𝑎 0
𝑥+2
2. Soit 𝑎 un réel quelconque. L’équation de la
𝑥 −∞ −2 +∞ tangente à la courbe représentative de la
𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑓′ − 0 + fonction exponentielle au point d’abscisse 𝑎
𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 est de la forme :
𝑑𝑒 𝑓 −𝑒 −2 𝑦 = 𝑓 ′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑓(𝑎), où 𝑓 est la fonction
exponentielle, ce qui donne :
𝑦 = e𝑎 (𝑥 − 𝑎) + e𝑎 = e𝑎 (𝑥 − 𝑎 + 1)
La fonction 𝑔𝑎 définie à la question 1. 98
correspond donc à la différence entre la 1. a. ch(0) = 1 et sh(0) = 0.
fonction exponentielle et l’équation de sa e−𝑥 +e−(−𝑥)
b. ch(−𝑥) = 2
= ch(𝑥), fonction paire.
tangente au point d’abscisse 𝑎.
La courbe représentative de ch est symétrique
D’après les variations établies au 1., cette
différence admet un minimum qui vaut 0 en 𝑎, par rapport à l’axe des ordonnées.
e−𝑥 −e−(−𝑥) e−𝑥 −e𝑥
on en déduit donc que e𝑥 − e𝑎 (𝑥 − 𝑎 + 1) ≥ sh(−𝑥) = = = −sh(𝑥),
2 2
0 ⟺ e𝑥 ≥ e𝑎 (𝑥 − 𝑎 + 1) pour tout 𝑥 réel et fonction impaire.
pour tout 𝑎 réel. Donc la courbe représentative
La courbe représentative de sh est symétrique
de la fonction exponentielle est bien
par rapport à l’origine.
entièrement située au-dessus de ses tangentes. e𝑥 +e−𝑥 e𝑥 −e−𝑥
c. ch(𝑥) + sh(𝑥) = 2
+ 2
= e𝑥
2. Signe de ch : toujours positif puisque somme
97 de deux exponentielles qui sont toujours
1. D’après la définition de la valeur absolue, on
positives.
𝑥−1 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 1
a : |𝑥 − 1| = { 3. a. ch et sh sont dérivables sur ℝ comme
−(𝑥 − 1) 𝑠𝑖 𝑥 < 1
𝑥 2 e𝑥−1 𝑠𝑢𝑟 𝐼 = [1 ; +∞[ somme (ou différence) de deux fonctions
Donc 𝑓(𝑥) = { 2 −(𝑥−1) dérivables sur ℝ.
𝑥 e 𝑠𝑢𝑟 𝐽 = ]−∞ ; 1[
e𝑥 −e−𝑥 e𝑥 −(−e−𝑥 )
2. a. Sur 𝐼 : 𝑓 est dérivable comme produit de ch′ (𝑥) = = sh(𝑥) et sh′ (𝑥) = =
2 2
fonctions dérivables et :
ch(𝑥)
𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑥𝑒 𝑥−1 + 𝑥 2 𝑒 𝑥−1 = (𝑥² + 2𝑥)𝑒 𝑥−1 , du
b. La dérivée de la fonction cosinus est la
signe de 𝑥 2 + 2𝑥 = 𝑥(𝑥 + 2).
fonction 𝑥 ⟼ − sin 𝑥.
Cette fonction du second degré admet deux
La dérivée de la fonction sinus est la fonction
racines −2 et 0 qui n’appartiennent pas à I et
comme son terme de plus haut degré est positif, 𝑥 ⟼ cos 𝑥.
on en déduit que 𝑓 ′ (𝑥) est positive sur 𝐼. 4. a. sh′ (𝑥) = ch(𝑥), or ch(𝑥) toujours positive
Donc 𝑓 est strictement croissante sur 𝐼. d’après 2. donc sh est strictement croissante.
Cette courbe est celle d’une fonction exponentielle appelée courbe de décroissance radioactive. Quel que
soit l’élément radioactif choisi, cette courbe à la même allure.
108
L’idée de cet exercice est de dégager deux éléments de l’expression « croissance exponentielle ».
D’abord, trouver un article présentant cette croissance comme se basant sur l’allure de la représentation
graphique qui ressemble à celle d’une fonction contenant une exponentielle (𝑥 ⟼ 𝑒 𝑎𝑥 ou 𝑥 ⟼ 𝑘𝑒 𝑎𝑥
avec 𝑘 et 𝑎 réels).
D’autre part, trouver un article parlant par exemple d’un rendement de 5% permettant de dégager une
suite géométrique du type :
Si 𝑢𝑛 est le capital au bout de la n-ième année, avec pour capital de départ 𝑢0 =1€, on a :
𝑢𝑛+1 = 1,05𝑢𝑛
𝑛
Le terme général de cette suite est : 𝑢𝑛 = 1,05 .
Ainsi, le capital au bout de 14 ans par exemple est de 𝑢14 = 1,0514 × 1 ≈ 2€.
La stricte croissance de la fonction exponentielle ainsi que le fait qu’on puisse la tracer sans lever son
crayon (elle est continue) permet d’affirmer qu’il existe un nombre 𝑎 tel que e𝑎 = 1,05.
Donc 𝑢𝑛 = (e𝑎 )𝑛 = e𝑎𝑛 , l’utilisation de l’expression « croissance exponentielle » est donc justifiée par
les mathématiques se cachant derrière la situation.
Valeur exacte de 𝐯𝐬𝐮𝐩
Si les élèves ont conjecturé la valeur 50 au lieu de
49 pour 𝑣𝑠𝑢𝑝 et l’utilisent, la dernière question ne
pourra être menée à bien. Il conviendra donc de
En chute libre les convaincre que cette valeur n’est pas
correcte, et pour cela, il y a plusieurs stratégies :
Visées pédagogiques - dans GeoGebra, effectuer une recherche
Dans ce TP, l’élève est amené à étudier des du maximum de la fonction 𝑓′ sur un
fonctions définies à l’aide de paramètres et intervalle suffisamment « grand » :
d’appréhender l’effet des variations de ces
paramètres sur la représentation graphique de
- faire observer la formule de 𝑓 ′ (𝑥) où la
la fonction. Ensuite, la partie algorithmique
consiste à implémenter une fonction valeur exacte de 𝑣𝑠𝑢𝑝 apparait :
𝑚𝑔 75×9,8
mathématique en langage Python, et à écrire des 𝑣𝑠𝑢𝑝 = = = 49
𝑘 15
algorithmes de recherche de rangs. (On pourra s’appuyer sur l’intuition, une fois que
les calculs de la question 2.b. ont été effectués.)
Des paramètres : découverte de
familles de fonctions Calculs avec Python
La construction de la représentation graphique La fonction Python cherche_temps(v,m,k)
dans la partie A et les différentes conjectures, crée une variable x, initialisée à 0, et incrémentée
sont l’occasion pour les élèves d’une avec un pas de 0,1. Dès lors, la valeur renvoyée
(première ?) rencontre avec une famille de par cette fonction peut paraître surprenante
fonctions, où les paramètres sont directement pour les élèves :
modifiables à l’aide des curseurs.
1
1. La boucle bornée, qui comporte deux
multiplications, est exécutée 10 fois donc 20
multiplications sont effectuées par la fonction.
Question A. 2.a. Pour tout entier 𝑛 ≥ 1, la boucle bornée, qui
comporte deux multiplications, est exécutée 𝑛
fois donc 2𝑛 multiplications sont effectuées par
la fonction.
2Pour 𝑛 = 10 :
K Nombre de
multiplications
1 Pas de multiplication
pour 2**k et une
u*(1+1/2**k)
2 Une multiplication
pour 2**k et une
u*(1+1/2**k)
Question B. 1. 3 3
𝑘
4 4
𝑚𝑔 𝑚 𝑘
2. a. 𝑓′(𝑥) = (1 + × (− ) 𝑒 −𝑚𝑥 ) = 5 5
𝑘 𝑘 𝑚
𝑘 6 6
𝑚𝑔
(1 − 𝑒 −𝑚𝑥 ) 7 7
𝑘
75×9,8 75 15
75 8 8
b. 𝑓(10) = 15
(10 + 15 𝑒 −75×10 − 15) = 9 9
−2 ) 10 10
49(5 + 5𝑒 ≈ 278,16
𝑓′(10) = 49(1 − 𝑒 −2 ) ≈ 42,37
3. a. b. Les fonctions Python demandées sont : Pour 𝑛 = 10, il y a 1 + 2 + ⋯ + 10
multiplications.
Le calcul précédent est la somme des 10
premiers termes d’une suite arithmétique de
raison 1 et de premier terme 1, donc
10(10+1)
2
= 55.
Pour tout entier 𝑛 ≥ 1, il y a 1 + 2 + ⋯ + 𝑛
multiplications qui est la somme des 𝑛 premiers
termes d’une suite arithmétique de raison 1 et
de premier terme 1, donc
𝑛(𝑛+1)
2
.
2. Dès que la valeur de l’entier n est grande, le temps de calcul est important. Sur une calculatrice,
on préfèrera la version mathématique ci-dessous pour s’affranchir du problème.
Limites de la méthode
implémentée
Théoriquement, on pourrait proposer un
prolongement de la méthode pour calculer
l’exponentielle de n’importe quel réel 𝑥, à l’aide
de la décomposition :
𝑒 𝑥 = 𝑒 𝐸𝑛𝑡(𝑥) × 𝑒 𝑥−𝐸𝑛𝑡(𝑥)
avec 0 ≤ 𝑥 − 𝐸𝑛𝑡(𝑥) < 1.
(Calcul de 𝑒 𝐸𝑛𝑡(𝑥) à l’aide des puissances
entières, et calcul séparé de 𝑒 𝑥−𝐸𝑛𝑡(𝑥) avec la
méthode du TP)
Malheureusement, le codage binaire des
variables de type float en langage Python
provoque des pertes de précisions
conséquentes : x-floor(x) ne donne pas
nécessairement la partie décimale de x, et par
conséquent, les résultats seront grandement
faussés :
Le jeu du Tac-tac
Prendre de la hauteur Activité complémentaire 11, p. 33
Activité complémentaire 9, p. 32
On considère ici que les mesures de 𝛼 et 𝛽
1. Comme on a 𝑂𝑀 = 1 et 0° < 𝛼 < sont exprimées en radian.
90°, on en déduit que le point M se
déplace sur un quart de cercle de 1. Cas où les ombres portées sur le
centre O et de rayon 1dam. mur sont confondues :
c. cos(−𝛼) = cos 𝛽 = cos 𝛼 ;
sin(−𝛼) = sin 𝛽 = −sin 𝛼.
3. Cas où l’anneau se situe au milieu
des ombres des deux boules, sur les
deux supports à la fois :
1. d. 2𝜋𝑟
Le train 2. c. 𝑎√2
Activité complémentaire 31, p. 43
3. c. 𝑎2√3
1. Lorsque le train aura avancé et que
les roues auront fait un tour 4. c. 90°
complet, la distance parcourue est
égale à la longueur du cercle qui
5. c. 24𝜋
représente la roue, soit : 6. a. 40° b. 70° c. 100°
𝑥 = 2𝜋 × 1 = 2𝜋 ≈ 6,28
2. On retrouve le résultat
7. (mesures exprimées en degré)
a. Triangle orange : 𝛼 ; 90 et 90 −
graphiquement en lisant l’abscisse
𝛼.
de A.
b. Quadrilatère vert : 90 ; 60 ; 90 +
𝛼 et 120 − 𝛼.
Quadrilatère bleu : 90 ; 60 ;
180 − 𝛼 et 30 + 𝛼.
c. Quadrilatère rose : 90 ; 60 ;
150 − 𝛼 et 60 + 𝛼.
8. AOD
̂ = 35° ; AOB
̂ = 145° ; ACB
̂ =
̂ = 83° ; ODA
62°; DBC ̂ = 83°.
9. Fonctions paires : 𝑔 ; 𝑚 ; 𝑛.
Fonctions impaires : 𝑓 ; 𝑗. Intruse : ℎ.
12.
a. Pour tout 𝑥 dans ℝ, 𝑓(−𝑥) = correspond donc à une longueur
(−𝑥)2 − 1 = 𝑥 2 − 1 = 𝑓(𝑥) donc 𝑓 horizontale de
1200×2,8𝜋
=
28𝜋
≈
360 3
est paire sur ℝ.
29,32 m.
b. Pour tout 𝑥 dans ℝ\{0}, 𝑔(−𝑥) =
La balustrade
1 1 1
−𝑥 − −𝑥 = −𝑥 + 𝑥 = − (𝑥 − 𝑥) = parcourt une
−𝑔(𝑥) donc 𝑔 est impaire sur ℝ\{0}. distance
c. Pour tout 𝑥 dans ℝ, ℎ(−𝑥) = horizontale de
(−𝑥)3 + (−𝑥) = −𝑥 3 − 𝑥 = 29,32 m pour un
−(𝑥 3 + 𝑥) = −ℎ(𝑥) donc ℎ est dénivelé de
impaire sur ℝ. 13,60 m donc sa longueur est :
𝑑 ≈ √13,602 + 29,322 ≈ 32,32 m.
13. Pour tout 𝑥 dans ℝ, (−𝑥)𝑛 =
𝑥 𝑛 si 𝑛 est pair
{ 𝑛 donc 𝑥 ⟼ 𝑥 𝑛
−𝑥 si 𝑛 est impair
paire si 𝑛 est pair
est { .
impaire si 𝑛 est impair
page 211
22.
1. Dans le triangle OHM, rectangle en
H, on a :
20. 1. Pour un angle de 0°, les cos(𝛼) = OM =
OH OH
1
= OH et sin(𝛼) =
points M ; N et I sont confondus sur HM HM
l’axe [I ;T), donc la graduation de N OM
= 1
= HM
sur cet axe vaut 0 : Un angle de 0° 2. Le quadrilatère OHMK a 3 angles
correspond donc bien à une mesure droits (en O, H et K) donc c’est un
de 0 rad. rectangle.
2.a. Le cercle 𝒞 a pour rayon 𝑟 = 1 On en déduit que OK = HM.
donc son périmètre vaut 2𝜋𝑟 = 2𝜋. Finalement, on a OH = cos(𝛼) et
b. Un tour complet sur le cercle 𝒞 OK = sin(𝛼).
correspond à 360°, et d’après 2.a. à
une mesure de 2𝜋 rad.
3.a. D’après la question précédente,
23. 1. M(𝑥M ; 𝑦M ) ∈ 𝒞 ⟺ OM =
1 ⟺ OM 2 = 1 ⟺ 𝑥M2 + 𝑦M2 = 1.
une mesure de 360° correspond à
2. Si M(𝑥M ; 𝑦M ) ∈ 𝒞 est associé à la
une mesure de 2𝜋 rad, on en déduit
mesure 𝑥 en radian, alors 𝑥M =
qu’une mesure de 180° correspond à
cos(𝑥) et 𝑦M = sin(𝑥).
une mesure de 𝜋 rad, et donc que le
On a donc cos²(𝑥) + sin²(𝑥) = 𝑥M2 +
coefficient de proportionnalité
𝑦M2 = 1.
permettant la conversion de degré
𝜋 cos²(𝑥) = 1 − sin²(𝑥) ≤ 1 donc
en radian est 180. Le coefficient de
|cos(𝑥)| ≤ 1 donc −1 ≤ cos(𝑥) ≤ 1.
proportionnalité permettant la sin²(𝑥) = 1 − cos²(𝑥) ≤ 1 donc
conversion de radian en degré est |sin(𝑥)| ≤ 1 donc −1 ≤ sin(𝑥) ≤ 1.
180
son inverse, soit 𝜋
.
𝜋 𝜋 𝜋
b. 30 × 180 = 6 donc 30° = 6 rad ;
𝜋 𝜋 𝜋
24.
45 × 180 = 4 donc 45° = 4 rad ; 60 × 1. F(𝑥 + 𝑘; 𝑓(𝑥 + 𝑘)) et G(𝑥; 𝑔(𝑥))
𝜋 𝜋 𝜋 ⃗⃗⃗⃗ (𝑥 − (𝑥 + 𝑘); 𝑔(𝑥) −
= donc 60° = rad ; 90 × donc FG
180 3 3
𝜋 𝜋 𝜋 𝑓(𝑥 + 𝑘)) = (−𝑘; 0).
180
= donc 90° =
2 2
rad et les
2. D’après la question précédente, on
autres valeurs du tableau ont déjà
⃗⃗⃗⃗ = −𝑘i.
a FG
été trouvées précédemment.
Cette propriété étant vraie pour tout
𝑥 tel que 𝑥 + 𝑘 ∈ 𝒟, on en déduit
21. que 𝒞𝑔 se déduit de 𝒞𝑓 par
1. −𝜋 < 𝜃′1 ≤ 𝜋 et −𝜋 ≤ −𝜃′2 < 𝜋 . translation de vecteur −𝑘i.
En sommant on a −𝜋 − 𝜋 <
𝜃′1 −𝜃′2 < 𝜋 + 𝜋 soit 𝜃′1 −𝜃′2 ∈
]−2𝜋; 2𝜋[. 25.
2. Comme 𝜃′1 −𝜃′2 = −2𝑘𝜋, on a 1. 𝑀(𝑥; 𝑓(𝑥)) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM ′ (−𝑇; 0) donc on
−2𝑘𝜋 ∈ ]−2𝜋; 2𝜋[ soit 𝑘 ∈ ]−1; 1[. peut en déduire que
𝑀′(𝑥 − 𝑇; 𝑓(𝑥)). - leurs abscisses sont égales, c'est-à-
Comme 𝑓 est 𝑇-périodique, on a dire cos(−𝑥) = cos(𝑥) ;
𝑓(𝑥 − 𝑇) = 𝑓(𝑥) et donc 𝑀′(𝑥 − - leurs ordonnées sont opposées,
𝑇; 𝑓(𝑥 − 𝑇)) ∈ 𝐶𝑓 . c'est-à-dire sin(−𝑥) = − sin(𝑥).
2. L’image de tout point de 𝐶𝑓 par la
translation de vecteur −𝑇𝑖 est un
point de 𝐶𝑓 , et réciproquement tout
27. a. M2 est le symétrique de M
par rapport à (OJ), donc les
point de 𝐶𝑓 s’obtient par translation propriétés admises sur les angles
de vecteur −𝑇𝑖 d’un point de 𝐶𝑓 . On symétriques permettent de déduire
en déduit que l’image de 𝐶𝑓 par cette qu’il correspond à un angle de
translation est elle-même. mesure 𝜋 − 𝑥 sur le cercle.
Les points M(cos(𝑥) ; sin(𝑥)) et
M2 (cos(𝜋 − 𝑥) ; sin(𝜋 − 𝑥)) étant
26. 1. 𝑥 + 2𝜋 = 𝑥 [2𝜋] donc ces
symétriques par rapport à (OJ), on
mesures correspondent au même
en déduit que :
point sur le cercle trigonométrique.
- leurs abscisses sont opposées,
Comme le cosinus et le sinus sont
c'est-à-dire cos(𝜋 − 𝑥) = − cos(𝑥) ;
définis respectivement comme étant
- leurs ordonnées sont égales, c'est-
l’abscisse et l’ordonnée de ce point,
à-dire sin(𝜋 − 𝑥) = sin(𝑥).
on a bien cos(𝑥 + 2𝜋) = cos(𝑥) et
b. M3 est le symétrique de M par
sin(𝑥 + 2𝜋) = sin(𝑥).
rapport à O, donc les propriétés
2. a. Les points M et M1 sont
admises sur les angles symétriques
symétriques par rapport à (OI),
permettent de déduire qu’il
donc il existe deux points N et N1 sur
correspond à un angle de mesure
l’axe gradué 𝑑 dont ils sont images
𝜋 + 𝑥 sur le cercle.
par enroulement sur le cercle, et qui
Les points M(cos(𝑥) ; sin(𝑥)) et
sont eux-mêmes symétriques par
M3 (cos(𝜋 + 𝑥) ; sin(𝜋 + 𝑥)) étant
rapport à cet axe (OI). On en déduit
symétriques par rapport à O, on en
que les abscisses de N et N1 sur 𝑑
déduit que :
sont opposées.
- leurs abscisses sont opposées,
Si on note 𝑥 l’abscisse de N sur 𝑑
c'est-à-dire cos(𝜋 − 𝑥) = − cos(𝑥) ;
(c'est-à-dire une mesure associée à
- leurs ordonnées sont égales, c'est-
M) alors −𝑥 est l’abscisse de N1 sur
à-dire sin(𝜋 − 𝑥) = sin(𝑥).
𝑑 (c'est-à-dire une mesure associée
c. On considère le point M4 ,
à M1 ).
symétrique de M par rapport à la
droite d’équation 𝑦 = 𝑥. Les
propriétés admises sur les angles
symétriques permettent de déduire
qu’il correspond à un angle de
𝜋
mesure 2 − 𝑥 sur le cercle.
Les points M(cos(𝑥) ; sin(𝑥)) et
𝜋 𝜋
M4 (cos ( − 𝑥) ; sin ( − 𝑥)) étant
2 2
b. Les points M(cos(𝑥) ; sin(𝑥)) et
symétriques par rapport à la droite
M1 (cos(−𝑥) ; sin(−𝑥)) étant
d’équation 𝑦 = 𝑥, on en déduit
symétriques par rapport à (OI), on
en déduit que :
𝜋
que cos ( − 𝑥) = sin(𝑥) et
2
𝜋
sin ( 2 − 𝑥) = cos(𝑥).
d. On considère le point M5 ,
symétrique de M4 par rapport à
(OJ). Les propriétés admises sur les
angles symétriques permettent de
déduire qu’il correspond à un angle
𝜋
de mesure 𝑥 + 2 sur le cercle.
Les points M4 (sin(𝑥) ; cos(𝑥)) et
𝜋 𝜋
28. 1. par définition de cours, on
M5 (cos ( 𝑥 + 2
) ; sin (𝑥 + 2
)) étant a (𝑢 ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ , 𝑣 ) = (OI ⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
OB) − (OI OA) [2𝜋]
symétriques par rapport à (OJ), on et (𝑣 , 𝑢 ⃗⃗⃗⃗ , OA
⃗ ) = (OI ⃗⃗⃗⃗⃗ ) − (OI⃗⃗⃗⃗ , OB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) [2𝜋].
en déduit que : On en déduit que (𝑢 ⃗ , 𝑣 ) + (𝑣 , 𝑢 ⃗)=
- leurs abscisses sont opposées, 0 [2𝜋].
𝜋
c'est-à-dire cos (𝑥 + 2 ) = − sin(𝑥) ; 2. Finalement, on a l’égalité (𝑢 ⃗ , 𝑣) =
- leurs ordonnées sont égales, c'est- −(𝑣 , 𝑢⃗ ) [2𝜋].
𝜋
à-dire sin (𝑥 + 2 ) = cos(𝑥).
16. √3 1 1 √3
a. A ( 2 ; 2) ; D (− 2 ; 2
);
√2 √2 √2 √2
E (− 2 2
; ). b. B ( 2 ; 2 ) ;
6. 45° = 𝜋4 rad ; 30° = 𝜋6 rad ; 135° = √3 1 1 √3
F (− 2 ; 2); C′ (2 ; − 2 ).
3𝜋 5𝜋
4
rad ; 150° = 6
rad ; 180° = 𝜋 rad. 1 √3 √2 √2
c. C (2 ; 2 ) ; E′ (− 2 ; − 2 );
7. 60° = 𝜋3 rad ; 90° = 𝜋2 rad ; 120° = √3 1 1 √3
A′ ( 2 ; − 2). d. D′ (− 2 ; − 2 ) ;
2𝜋 7𝜋
rad ; 210° = rad ; 270° = √3 1 √2 √2
3 6 F′ (− 2 ; − 2); B′ ( 2 ; − 2 ).
3𝜋
rad.
2
17. I(1; 0) ; B (− ;
1 √3
);
8. 0° = 0 rad ; 15° = 𝜋
12
rad ; 225° = 1 √3
2 2
5𝜋 4𝜋 D (− 2 ; − 2
).
rad ; 240° = rad ; 390° =
4 3
13𝜋
6
rad. 18. 1 √3
I(1; 0) ; A (2 ; 2
);
1 √3 1 √3
9. 18° = 10𝜋 rad ; 20° = 𝜋9 rad ; 50° = B (− 2 ;
1
2
) ; C(−1; 0) ; D (− 2 ; − 2
)
√3
5𝜋
rad ; 72° =
2𝜋
rad ; 450° =
5𝜋
rad. ; E( ;− ).
2 2
18 5 2
10.
𝜋 𝜋
6
rad = 30° ; 4 rad = 45° ;
3𝜋 7𝜋
rad = 135° ; rad = 210° ;
4 6
2𝜋
3
rad = 120°.
11. 𝜋
3
rad = 60° ;
𝜋
2
rad = 90° ; 19. a.
5𝜋 5𝜋
6
rad = 150° ; 3
rad = 300° ;
𝜋 rad = 180°.
12. 2𝜋
3
rad = 120° ;
3𝜋
2
rad =
2𝜋
270° ; 2𝜋 rad = 180° ; 5
rad =
𝜋
144° ; 12
rad = 15°. b.
13. 13𝜋
6
𝜋 29𝜋
= 6 [2𝜋] ; − 4 =
3𝜋 16𝜋 2𝜋 11𝜋
4
[2𝜋] ; 3 = − 3 [2𝜋] ; 2 =
𝜋 14𝜋 4𝜋
2
[2𝜋] ; 5 = 5 [2𝜋] .
Par 2π-périodicité de la fonction cos,
et en utilisant les valeurs
remarquables du cours, on a :
5𝜋 5𝜋
𝑐𝑜𝑠 (− 3
)= 𝑐𝑜𝑠 (− 3
+ 2𝜋) =
𝜋 1
𝑐𝑜𝑠 ( 3 ) = 2
De la même façon, les propriétés de
c.
cours sur les angles
20. 1. (OI ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 ) = 𝜋 [2𝜋] et
⃗⃗⃗⃗ , OM
3
associés permettent d’obtenir :
11𝜋 11𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 ) = − 𝜋 [2𝜋].
⃗⃗⃗⃗ , OM
(OI 𝑠𝑖𝑛 ( 6
) = −𝑠𝑖𝑛 (𝜋 − 6
) =
3
𝜋 𝜋 𝜋 1
2. 𝑥 = − + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = + 2𝑘𝜋 −𝑠𝑖𝑛 ( ) = −
3 3 6 2
où 𝑘 est un entier relatif. En utilisant à nouveau la 2π-
périodicité de la fonction cos, on a :
21. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗3 ) = 𝜋 [2𝜋] et
⃗⃗⃗⃗ , OM
1. (OI
4 9𝜋
𝑐𝑜𝑠 ( 4 ) = 𝑐𝑜𝑠 ( 4 +
𝜋 8𝜋
)=
3𝜋 4
⃗⃗⃗⃗ , OM
(OI ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗4 ) = [2𝜋].
4 𝜋 𝜋 √2
𝜋 3𝜋 𝑐𝑜𝑠 ( 4 + 2𝜋) = 𝑐𝑜𝑠 ( 4 ) = 2
2. 𝑥 = + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 =
4 4
+ 2𝑘𝜋 où
𝑘 est un entier relatif. 29. sin (−
9π
4
) =−
√2
2
;
22. 1. cos(𝑥) ≥
√2
2
.
𝜋
2. − 4 ≤ 𝑥 ≤ sin (
19π
2
) = −1 ;
20π
cos ( 3 )
1
= − 2.
𝜋
4
.
30. 8π
cos ( ) = − ; sin (
3
1
2
17π
6
) =
23. 1. sin(𝑥) ≥
1
2
.
𝜋
2. ≤ 𝑥 ≤
6
5𝜋
6
. 1
2
;
2 020π
cos ( 3 ) =
1
− 2.
33. a. sin (−
π
10
) =
1−√5
4
π √2√5+√5
b. cos (10) = 4 c. f est définie sur ℝ.
2π √2√5+√5
c. sin ( ) =
5 4
9π −1+√5
d. sin (10) = 4 .
34. 7π
sin ( ) = √
24
4−√2+√6
8
.
39. 𝜋
1. 2
1
2. 2 = 0,5 est
un nombre décimal.
5𝜋
3. − 6
4. 0
b. f est définie sur [4; +∞[. √3
5. − 2 6. 0
7. [−𝜋; 0] 8. −sin(𝑥)
𝜋
b. 𝑥 = − 3 + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = 2𝑘𝜋 ou 𝑥 =
𝜋
3
+ 2𝑘𝜋, où 𝑘 est un entier relatif.
40. 2. a. 𝑥 = −
5𝜋
6
+ 2𝑘𝜋 ou 𝑥 =
5𝜋
6
+
𝜋 𝜋
a. 𝑥 = + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = − + 2𝑘𝜋 où 2𝑘𝜋, où 𝑘 est un entier relatif.
6 6 3𝜋 3𝜋
𝑘 est un entier relatif. b. 𝑥 = − 4
+ 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = 4
+ 2𝑘𝜋,
𝜋 3𝜋
b. 𝑥 = − + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = − + 2𝑘𝜋 où 𝑘 est un entier relatif.
4 4 3𝜋 𝜋
où 𝑘 est un entier relatif. c. 𝑥 = − 4
+ 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = − 4 + 2𝑘𝜋
𝜋 3𝜋
41. 𝜋
a. 𝑥 = 3 + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 =
2𝜋
3
+ ou 𝑥 = 4
+ 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = 4 + 2𝑘𝜋, où
𝑘 est un entier relatif.
2𝑘𝜋 où 𝑘 est un entier relatif.
𝜋 3𝜋
b. 𝑥 = − 4 + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = − 4
+ 2𝑘𝜋 Pour les exercices 52 à 54, par abus de
où 𝑘 est un entier relatif. notation, on écrit les égalités avec les
mesures principales.
42. a. 𝑥 ∈ {
3𝜋 5𝜋
; }
4 4
b. 𝑥 ∈ {− ; }
6 6
𝜋 𝜋
52. ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
a. (CD
𝜋
CB) = [2𝜋]
2
𝜋 𝜋
c. 𝑥 ∈ {− 2 ; 2 } b. (IB ⃗⃗⃗ ) = − 𝜋 [2𝜋]
⃗⃗⃗ , IC
3
𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗
43. a. 𝑥 ∈ {−
2𝜋 2𝜋
; }
3 3
c. (CD CJ) = − 4 [2𝜋]
46. 𝜋 3𝜋
a. 𝑥 ∈ [ 2 ;
2
] 55.
𝜋 𝜋 1.Une double relation de Chasles
b. 𝑥 ∈ ]−𝜋; − 2 ] ∪ [ 2 ; 𝜋] ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
donne (DT ⃗⃗⃗⃗⃗ , DB
AE) = (DT ⃗⃗⃗⃗⃗ ) +
47. a. 𝑥 ∈ [−
2𝜋
3
𝜋
; − 3]
4𝜋 5𝜋
∪[3 ; 3
] ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(DB ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) + (AB AE) [2𝜋]. Or
b. ∅ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
(DB, AB) = (−DB, −AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (BD
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
BA)
11𝜋 𝜋 𝜋 11𝜋 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (DT
⃗⃗⃗⃗⃗ , AE ⃗⃗⃗⃗⃗ , DB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) +
c. 𝑥 ∈ [− ;− ] ∪[ ; ] [2𝜋], donc (DT
6 6 6 6
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(BD ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
BA) + (AB AE) [2𝜋].
48. 𝑎 ∈ {−
2√2 2√2
3
; 3 } ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
2. (DT
1
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
DB) = 2 × (DC
1
DB) = 2 ×
49. 4 4
𝑎 ∈ {− 5 ; 5}
𝜋
4
=
𝜋
8
[2𝜋]
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (BD
⃗⃗⃗⃗⃗ , BA ⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (BC
⃗⃗⃗⃗⃗ , BC ⃗⃗⃗⃗⃗ , BA
⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
50. 𝜋 𝜋 𝜋 5𝜋
a. 𝑥 ∈ {− ; ; ;
3 6 3 6
}
𝜋
(BD
𝜋 5𝜋
3𝜋 𝜋 2
+3= 6
[2𝜋]
b. 𝑥 ∈ {0; − 4 ; − 4 }
⃗⃗⃗⃗⃗ , AE
(AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (AB
⃗⃗⃗⃗⃗ , AC
⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (AC
⃗⃗⃗⃗⃗ , AE
⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
2𝜋 2𝜋
c. 𝑥 ∈ [− 3 ; 3 ] 𝜋 𝜋 7𝜋
3
+4= 12
[2𝜋]
51. 1. a. 𝑋 ∈
1
{2 ; 1}
Donc (DT ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (DT
⃗⃗⃗⃗⃗ , AE ⃗⃗⃗⃗⃗ , DB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) + = 0 [2𝜋]
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜋 5𝜋 7𝜋 Par propriété de cours, on en déduit
(BD BA) + (AB AE) = + + =
8 6 12
37𝜋 que ⃗⃗⃗⃗
CF et ⃗⃗⃗⃗⃗
CA sont colinéaires, donc
24
[2𝜋] que A ; C et F sont alignés.
2(DT ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 74𝜋 [2𝜋]
⃗⃗⃗⃗⃗ , AE =
26𝜋 13𝜋
24 58. 1.a. On a tout d’abord
[2𝜋] = [2𝜋] ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜋 𝜋 5𝜋
24 12 (ED EB) = 3 + 2 = 6 [2𝜋], puis, à
2(DT ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≠ 𝜋 [2𝜋] donc l’angle
⃗⃗⃗⃗⃗ , AE l’aide de la propriété sur la somme
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(DT AE) n’est pas droit, et les des angles dans le triangle BED :
droites (DT) et (AE) ne sont pas ⃗⃗⃗⃗⃗ , BD
2(BE ⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (ED
⃗⃗⃗⃗⃗ , EB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋 [2𝜋], ce
perpendiculaires. ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
qui donne 2(BE
5𝜋
BD) = 𝜋 − 6 =
56. 1. (BC⃗⃗⃗⃗⃗ , BA
⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ , AC
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜋
6
[2𝜋].
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(CB AB) + (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AC) = (CB ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AC) [2𝜋] On en déduit finalement que :
2. (BC⃗⃗⃗⃗⃗ , BA
⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ , AC
⃗⃗⃗⃗⃗ ) + (CA ⃗⃗⃗⃗⃗ , CB
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗⃗ , BD
2(BC ⃗⃗⃗⃗⃗ , BE
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 2[(BC ⃗⃗⃗⃗⃗ ) +
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(CB ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AC) + (CA ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
CB) = (CA AC) = ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(BE BD)] [2𝜋]
𝜋 [2𝜋] ⃗⃗⃗⃗⃗ , BE
= 2(BC ⃗⃗⃗⃗⃗ ) +
𝜋 2 √2 √2
2 3. Dans le triangle I’HA rectangle en
(sin ( 4 )) = 1 − 2 + (2) + ̂ ) = I′H donc I ′ H =
2 H, on a cos( HI′A I′A
2
√2 1 1 𝜋
( 2 ) = 1 − √2 + 2 + 2 = 2 − √2, I′A cos ( ).
12
d’où on déduit que IM = √2 − √2. 4. a. Le triangle OIA étant isocèle en
̂ = 𝜋 − 𝜋 = 3𝜋 rad donc
2. On a I′OM ̂ = 1 (𝜋 − IOA
O, on a OIA ̂)=
4 4 2
1 3𝜋 𝜋 1 𝜋 5𝜋
̂=
OI′M (𝜋 − ) = rad. (𝜋 − ) = rad.
2 4 8 2 6 12
En raisonnant dans le triangle OIM En raisonnant dans le triangle OIA
̂ =
isocèle en O, on a OIM ̂ =
isocèle en O, on a OIA
1
1
̂ ) = 1 (𝜋 − 𝜋) = 3𝜋 rad.
(𝜋 − IOM ̂ ) = (𝜋 − 𝜋) = 5𝜋 rad.
(𝜋 − IOA
1
2 2 4 8 2 2 6 12
̂ = 𝜋 − IÎ
Enfin, on a I′MI ′ M − I ′̂
IM = ̂ = 𝜋 − IÎ
Enfin, on a I′AI ′ A − Î
′ IA =
𝜋 3𝜋 𝜋 𝜋 5𝜋 𝜋
𝜋− − = rad, ce qui prouve 𝜋− − = rad, ce qui prouve
8 8 2 12 12 2
que I’MI est rectangle en M, et on que I’MI est rectangle en M.
̂ ) = IM ,
peut donc écrire sin(II′M b. Dans le triangle I’MI rectangle en
I′I
𝜋 IM
̂ ) = I′A ,
M, on peut écrire cos(II′A
c'est-à-dire sin ( ) = et donc I′I
8 2 𝜋 I′A
𝜋 c'est-à-dire cos (12) = 2 et donc
IM = 2sin ( 8 ).
𝜋
3. À l’aide des résultats des I′A = 2cos (12).
𝜋 𝜋
questions 1. et 2. on obtient 5. I ′ H = I ′ A cos ( ) = 2cos ( ) ×
12 12
𝜋 IM √2−√2 𝜋 𝜋
sin ( 8 ) = 2
= 2
. cos (12) = 2cos² (12)
𝜋 𝜋
cos² ( 8 ) + sin² ( 8 ) = 1 donc 6. En égalant les deux expressions
𝜋 𝜋 trouvées pour I’H, on obtient
cos² ( 8 ) = 1 − sin² ( 8 ) = 1 − 𝜋 √3
2 2cos² (12) = 1 + 2
, c'est-à-dire
√2−√2 2−√2 2+√2
( 2 ) =1− 4 = 4 . 𝜋 2+√3
cos² (12) = 4
.
𝜋 𝜋 𝜋
0 < 8 < 2 donc cos ( 8 ) > 0. 𝜋 𝜋
0 < 12 < 2 donc cos (12) > 0.
𝜋
𝜋
On en déduit donc que cos ( ) = On en déduit donc que cos (12) =
𝜋
8
√2+√2
√2+√2 = . √2+√3 =
√2+√3
4 2
4 2
.
2
√6+√2 6+2√12+2 8+4√3
7. ( ) = = =
4 16 16
2+√3 √6+√2
4
et comme 4 > 0, on a
√6+√2 2+√3 √2+√3
4
=√ 4
= 2
.
61.
► La fonction sin est connue (voir cours).
𝜋
► La fonction 𝑥 ↦ sin (𝑥 + 2 ) se déduit de la fonction sin par translation de vecteur
𝜋
− 𝑖.
2
𝜋
(Remarque : sin (𝑥 + 2 ) = cos(𝑥) donc on obtient la courbe représentative de cos)
𝜋
► La fonction 𝑥 ↦ sin (𝑥 + 4 ) se déduit de la fonction sin par translation de vecteur
𝜋
− 4 𝑖.
𝜋 𝜋
cos ( − 𝑥) cos (𝑥 + ) =
2 2
cos(𝑥) cos(𝑥) − sin(𝑥) (− sin(𝑥)) =
cos²(𝑥) + sin²(𝑥) = 1
cos(𝜋 + 𝑥) sin(𝜋 + 𝑥) +
cos(𝜋 − 𝑥) sin(𝜋 − 𝑥) =
− cos(𝑥)(− sin(𝑥)) +
(− cos(𝑥))sin(𝑥) = 0
75. 1. 𝑥 0 𝜋/3 𝜋
2 cos(𝑥) − 1 + 0 −
𝜋
sin(𝑥) 0 + + 0
(2 cos(𝑥) − 1)sin(𝑥) 0 + 0 − 0
sin(𝑥) −
√2 − − − − 0 +
𝜋 0 −
2
+
sin(𝑥) +
√2 + 0 − 0 + + + +
2
𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) + 0 − 0 + 0 − 0 + 0 −
3𝜋 𝜋 𝜋 3𝜋
𝒞𝑓 est au-dessus de 𝒞𝑔 sur [−𝜋; − 4
], sur [− 4 ; 0] et sur [ 4 ;4
].
La courbe représentative de la
77. 1. 𝑓(−𝑥) = − cos(−2𝑥) =
fonction 𝑓 est donc 𝒞4 .
− cos(2𝑥) = 𝑓(𝑥) donc 𝑓 est paire.
5. a. 𝑔𝑘 (0) = 0 ⟺ 𝑓(𝑘) = 0 ⟺
2. 𝑓(𝑥 + 𝜋) = − cos(2(𝑥 + 𝜋)) =
− cos(2𝑘) = 0 ⟺ cos(2𝑘) = 0 ⟺
− cos(2𝑥 + 2𝜋) = − cos(2𝑥) = 𝑓(𝑥) 𝜋 𝜋 𝜋
2𝑘 = 2 [𝜋] ⟺ 𝑘 = 4 [ 2 ].
donc 𝑓 est 𝜋-périodique.
𝜋
𝜋 𝜋 𝜋 𝑔𝑘 (0) = 0 si et seulement si 𝑘 = +
3. 𝑓 ( 6 ) = − cos (2 6 ) = − cos ( 3 ) = 4
𝜋
1 𝑚 2 où 𝑚 est un entier relatif.
− 2.
𝜋 𝜋
4. 𝒞2 n’est pas la courbe cherchée b. 𝑔𝑘 ( ) = 0 ⟺ 𝑓 ( + 𝑘) = 0
4 4
𝜋 1 𝜋
car l’image de 6 ne serait pas − 2. ⟺ − cos (2 ( + 𝑘)) =
4
𝒞1 n’est pas la courbe cherchée car 𝜋
0 ⟺ cos ( 2 + 2𝑘) = 0 ⟺ 2𝑘 =
elle n’est pas symétrique par
𝜋
rapport à (O𝑦). (parité) 0 [𝜋] ⟺ 𝑘 = 0 [ 2 ].
𝒞3 n’est pas la courbe cherchée car 𝜋
𝑔𝑘 ( ) = 0 si et seulement si 𝑘 =
4
elle n’est pas invariante par 𝜋
𝑚 où 𝑚 est un entier relatif.
translation de vecteur −𝜋𝑖. 2
(périodicité)
78.
1. 𝑓(−𝑥) = 1 − cos(−𝑥) = 1 − cos(𝑥) = 𝑓(𝑥) donc la fonction 𝑓 est paire.
2. 𝑓(𝑥 + 2𝜋) = 1 − cos(𝑥 + 2𝜋) = 1 − cos(𝑥) = 𝑓(𝑥) donc la fonction 𝑓 est 2π-
périodique.
3. 𝑓 ′ (𝑥) = −(−𝑠𝑖𝑛(𝑥)) = 𝑠𝑖𝑛(𝑥). Pour 𝑥 ∈ [0; 𝜋], on a sin(𝑥) ≥ 0 donc 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 0.
4. L’étude de signe de 𝑓 ′ (𝑥) sur [0; 𝜋] permet de dresser le tableau de variations suivant :
𝑥 0 𝜋
𝑓 ′ (𝑥) 0 + 0
2
𝑓
0
5. Le tableau précédent donne les variations de 𝑓 et ses tangentes horizontales sur [0;π].
On obtient la représentation de 𝑓 sur [-π;π] par symétrie par rapport à l’axe (O𝑦), car 𝑓
est paire.
On obtient ensuite la représentation de f sur [-π;2π] par translation de vecteur 2π𝑖, car 𝑓
est 2π-périodique.
79. 1 1
1. 𝑓(−𝑥) = 3 sin(−𝑥) = − 3 sin(𝑥) = −𝑓(𝑥) donc la fonction 𝑓 est impaire.
1 1
2. 𝑓(𝑥 + 2𝜋) = sin(𝑥 + 2𝜋) = sin(𝑥) = 𝑓(𝑥) donc la fonction 𝑓 est 2π-périodique.
3 3
1 𝜋
3. 𝑓 ′ (𝑥) = 3 cos(𝑥). Sur [0; 𝜋], on a : 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 0 ⟺ cos(𝑥) ≥ 0 ⟺ 0 ≤ 𝑥 ≤ 2 .
4. L’étude de signe de 𝑓 ′ (𝑥) sur [0; 𝜋] permet de dresser le tableau de variations suivant :
𝑥 0 𝜋/2 𝜋
𝑓 ′ (𝑥) + 0 −
1/3
𝑓
0 0
83. 𝜋 𝜋
1. 𝑓 ( 6 ) = cos ( 6 ) sin ( 6 ) =
𝜋
√3
2
1
×2=
√3
4
𝜋 𝜋 𝜋 √2 √2 1
𝑓 ( ) = cos ( ) sin ( ) = × =
4 4 4 2 2 2
𝜋 𝜋 𝜋 1 √3 √3
𝑓( ) = cos ( ) sin ( ) = × =
3 3 3 2 2 4
2. 𝑓(−𝑥) = cos(−𝑥) sin(−𝑥) = cos(𝑥) (−sin(𝑥)) = − cos(𝑥) sin(𝑥) = −𝑓(𝑥) donc 𝑓 est
impaire.
𝑓(𝑥 + 𝜋) = cos(𝑥 + 𝜋) sin(𝑥 + 𝜋) = − cos(𝑥) (−sin(𝑥)) = cos(𝑥) sin(𝑥) = 𝑓(𝑥) donc f
est π-périodique.
3. 𝑓′(𝑥) = (− sin(𝑥))sin(𝑥) + cos(𝑥) cos(𝑥) = − sin2(𝑥) + cos²(𝑥) = − sin2 (𝑥) + 1 −
sin²(𝑥) = 1 − 2 sin2 (𝑥)
𝜋 1 √2
4. Pour 𝑥 ∈ [0; 2 ] ; 𝑓′(𝑥) ≥ 0 ⟺ 1 − 2 sin2(𝑥) ≥ 0 ⟺ sin2 (𝑥) ≤ 2 ⟺ sin(𝑥) ≤ 2
⟺0≤
𝜋
𝑥≤ 4
𝜋 𝜋 𝜋
5. 𝑓 est croissante sur [0; 4 ] et décroissante sur [ 4 ; 2 ].
3 3 3
84. 𝜋 𝜋
1. 𝑓 ( 6 ) = (sin ( 6 )) =
𝜋 𝜋 √2
𝑓 ( 4 ) = (sin ( 4 )) = ( 2 ) =
2√2
8
=
1 3 1 √2
(2) =8 4
3 3 1,683 km et s’il a parcouru 3 km,
𝜋 𝜋 √3 3√3
𝑓 ( ) = (sin ( )) = ( ) =
3 3 2 8 alors AM =
2. 𝑓(−𝑥) = (sin(−𝑥))3 =
√(cos(3) − 1)2 + sin(3)2 ≈
(− sin(𝑥))3 = −(sin(𝑥))3 = −𝑓(𝑥)
1,995 km.
donc 𝑓 est impaire.
3. Les calculs précédents montrent
3. 𝑓(𝑥 + 2𝜋) = (sin(𝑥 + 2𝜋))3 =
que lorsque la distance le long de la
(sin(𝑥))3 = −𝑓(𝑥) donc 𝑓 est 2𝜋-
plage a doublé, la distance au phare
périodique.
n’a pas doublé. Il n’y a donc pas
85. proportionnalité entre la distance
𝜋 𝜋
1. 6 + 1789𝜋 = 6 + 1789𝜋 − 895 × parcourue et la distance au phare.
2𝜋 = − 𝜋 = −
𝜋
6
5𝜋
6
et −𝜋 < −
5𝜋
6
≤ 87. 𝜋
6
𝜋
cos ( + ) = cos ( ) = 0 et
3
𝜋
2
𝜋 𝜋 √3 1 1+√3
𝜋. cos ( 6 ) + cos ( 3 ) = +2= 2
2
La proposition est donc fausse : la 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝜋 donc cos ( 6 + 3 ) ≠ cos ( 6 ) + cos ( 3 )
mesure principale de + 1789𝜋 est
6 𝜋 𝜋 𝜋
5𝜋 sin ( 6 + 3 ) = sin ( 2 ) = 1 et
− 6.
𝜋 𝜋 1√3 1+√3
2. Si 𝑘 est pair, alors 𝑘 = 2𝑘′ où 𝑘′ sin ( 6 ) + sin ( 3 ) = 2 + 2
= 2
est un entier relatif. On a alors : 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝜋 𝜋 𝜋
donc sin ( + ) ≠ sin ( ) + sin ( )
6 3 6 3
𝜃 = 6 + 𝑘𝜋 = 6 + 2𝑘 ′ 𝜋 = 6 [2𝜋] et
𝜋
Le cosinus (resp. le sinus) d’une
comme −𝜋 < ≤ 𝜋 , on en déduit somme n’est donc pas égal à la
6
𝜋
que la mesure principale de 𝜃 est 6 . somme des cosinus (resp. des
Si 𝑘 est impair, alors 𝑘 = 2𝑘 ′ − 1 où sinus).
𝑘′ est un entier relatif. On a alors :
𝜋 𝜋 𝜋
88.
𝜃 = 6 + 𝑘𝜋 = 6 + (2𝑘 ′ − 1)𝜋 = 6 + 1. On considère 𝑥 = 2 et 𝑦 = 2 +
𝜋 𝜋
5𝜋
2𝑘 ′ 𝜋 − 𝜋 = [2𝜋] et comme −𝜋 < 5𝜋 𝜋 5𝜋
6 2𝜋 = 2
. On a cos ( 2 ) = cos ( 2 ) et
5𝜋
− ≤ 𝜋 , on en déduit que la 𝜋 5𝜋 𝜋 5𝜋
6 sin ( ) = sin ( ) mais ≠ .
5𝜋 2 2 2 2
mesure principale de 𝜃 est − 6 . 2. Les conditions cos(𝑥) = cos(𝑦) et
sin(𝑥) = sin(𝑦) sont simultanément
86. Pour les calculs, on considère
vraies si et seulement si les mesures
le repère orthonormé de centre O tel
𝑥 et 𝑦 correspondent au même point
que A(1; 0).
du cercle trigonométrique, si et
1. La distance parcourue le long de
seulement si 𝑦 = 𝑥 + 2𝑘𝜋 où 𝑘 est
la plage est la longueur de l’arc de
un entier.
cercle allant de A à M, donc elle
3. L’exemple du 1. permet de
correspond à un angle de 1 radian.
répondre négativement à la question
La distance qui le sépare du phare
posée.
est donc :
AM = √(𝑥M − 𝑥A )2 + (𝑦M − 𝑦A )2 = 89.
√(cos(1) − 1)2 + sin(1)2 ≈ 1. En utilisant la T-périodicité de 𝑓 :
0,959 km 𝑓(𝑥 − 𝑇) = 𝑓(𝑥 − 𝑇 + 𝑇) = 𝑓(𝑥)
2. La même méthode montre que : donc 𝑓 est (-T)-périodique.
s’il a parcouru 2 km, alors AM = 𝑓(𝑥 + 2𝑇) = 𝑓(𝑥 + 𝑇 + 𝑇) =
𝑓(𝑥 + 𝑇) = 𝑓(𝑥) donc 𝑓 est 2T-
√(cos(2) − 1)2 + sin(2)2 ≈
périodique.
De façon générale, pour tout entier Donc pour tout réel 𝑘, 𝑓𝑘 est 2𝜋-
relatif 𝑘, la fonction 𝑓 est 𝑘T- périodique.
périodique. 2. En remarquant que 𝑔𝑘 (𝑥) =
2. a. 𝑓(𝑥 + 2𝜋) = cos(3(𝑥 + 2𝜋)) = 𝜋 𝜋
sin(𝑥 + 𝑘) = sin (𝑥 + 𝑘 − 2 + 2 ) =
cos(3𝑥 + 6𝜋) = cos(3𝑥) = 𝑓(𝑥) 𝜋
cos (𝑥 + 𝑘 − 2 ) = 𝑓𝑘−𝜋 (𝑥), on en
donc 𝑓 est 2𝜋-périodique. 2
98.
1.a. Dans le repère (O; ⃗⃗⃗⃗
OI; ⃗⃗⃗⃗
OJ), on a :
A(cos(𝑎); sin(𝑎)) ;
B(cos(𝑎 + 𝑏); sin(𝑎 + 𝑏))
𝜋 𝜋
C (cos(𝑎 + 2 ); sin(𝑎 + 2 )) =
(−sin(𝑎); cos(𝑎))
b. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ + sin(𝑎)OJ
OA = cos(𝑎)OI ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗
OC = −sin(𝑎)OI ⃗⃗⃗⃗ + cos(𝑎)OJ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ = cos(𝑎 + 𝑏)OI
c. OB ⃗⃗⃗⃗ + sin(𝑎 + 𝑏)OJ
⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ; OC
2. Dans le repère (O; OA ⃗⃗⃗⃗⃗ ), on a la
décomposition ⃗⃗⃗⃗⃗
OB = cos(𝑏)OA ⃗⃗⃗⃗⃗ +
sin(𝑏)OC ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ = cos(𝑏) OA
3. OB ⃗⃗⃗⃗⃗ + sin(𝑏) OC
⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ + sin(𝑎)OJ
= cos(𝑏)(cos(𝑎)OI ⃗⃗⃗⃗ ) 𝐴𝑖𝑟𝑒𝑂𝑐𝑐 = 2(𝐴𝑖𝑟𝑒𝑆𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 −
⃗⃗⃗⃗
+ sin(𝑏) (−sin(𝑎)OI 𝐴𝑖𝑟𝑒(ONP)) = 2(𝑡 −
⃗⃗⃗⃗ )
+ cos(𝑎)OJ cos(𝑡) sin(𝑡)) = 2𝑡 −
⃗⃗⃗⃗ + cos(𝑏) sin(𝑎) ⃗⃗⃗⃗ 2 cos(𝑡) sin(𝑡) = 2𝑡 − sin(2𝑡)
= cos(𝑏)cos(𝑎)OI OJ 𝜋
⃗⃗⃗⃗ b. Pour 𝑥𝑀 = 1, on a 𝑡 = 3 et donc
− sin(𝑏) sin(𝑎) OI
2𝜋 2𝜋 2𝜋 √3
⃗⃗⃗⃗
+ sin(𝑏) cos(𝑎) OJ 𝐴𝑖𝑟𝑒𝑂𝑐𝑐 = − sin ( 3 ) = − =
3 3 2
= [cos(𝑎)cos(𝑏) − sin(𝑎) sin(𝑏)] OI ⃗⃗⃗⃗ 4𝜋−3√3
6
≈ 1,23.
+ [cos(𝑎) sin(𝑏) 𝜋
⃗⃗⃗⃗ Pour 𝑥𝑀 = √2, on a 𝑡 = 4 et donc
+ sin(𝑎) cos(𝑏)]OJ
𝜋 𝜋 𝜋
4. En identifiant les coefficients de la 𝐴𝑖𝑟𝑒𝑂𝑐𝑐 = 2 − sin ( 2 ) = 2 − 1 =
décomposition de OB ⃗⃗⃗⃗⃗ suivant les 𝜋−2
2
≈ 0,57.
⃗⃗⃗⃗ et OJ
vecteurs OI ⃗⃗⃗⃗ , on a :
3. a. 𝑥𝑀 = OM = 2cos(𝑡) donc
cos(𝑎 + 𝑏) = cos(𝑎)cos(𝑏) − 𝑥
cos(𝑡) = 𝑀.
sin(𝑎) sin(𝑏) 2
𝑥 0 4√30 +∞
𝑓 ′ (𝑥) + 0 −
𝑓(4√30)
𝑓
0 (0)
4. Pour 𝜋 ≤ 𝑡 ≤ 2𝜋, on a :
AH = −10 sin(𝑡) (car sin(𝑡) ≤ 0) ;
HB ′ = 10|cos(𝑡)| ;
HM = 10√9 − cos²(𝑡).
Puisque 𝜋 ≤ 𝑡 ≤ 2𝜋 ; B’ et H sont
d’ordonnées négatives et on a donc : 7𝜋
Vérification logicielle pour 𝑡 =
AM = HM − AH = 10√9 − cos 2(𝑡) − 6
7𝜋
5. Pour 𝑡 = 6
;
7𝜋 7𝜋
𝑦M = 10 sin ( ) + 10√9 − cos²( ) =
6 6
2
1 √3
10 (− 2) + 10√9 − (− 2
) = −5 + 5√33
5𝜋
Pour 𝑡 = 4
;
5𝜋 5𝜋
𝑦M = 10 sin ( 4 ) + 10√9 − cos²( 4 ) =
2
√2 √2
10 (− 2
)+ 10√9 − (− 2
) = −5√2 + 5𝜋
Vérification logicielle pour 𝑡 = 4
5√34
𝜋
Vérification logicielle pour 𝑡 = 3
2. Ce programme renvoie True si la
valeur a passée en argument est une
mesure principale, et False sinon.
3
1. a. Le tableau complété est le
suivant :
alpha Condition
alpha > pi
10 Vraie
3,716815 Vraie
-2,566371 Fausse
2
𝜋
1. Pour 𝑎𝑙𝑝ℎ𝑎 = , la fonction Python
3
renvoie True.
7𝜋
Pour 𝑎𝑙𝑝ℎ𝑎 = 6
, la fonction Python
renvoie False.
3𝜋
Pour 𝑎𝑙𝑝ℎ𝑎 = − 4
, la fonction
Python renvoie True.
4 et 5
Voici une proposition des fonctions à écrire. Elles tiennent compte des questions de l'exercice 5.
6
1. Voici une proposition des fonctions à écrire :
2. Le nombre total de tours complets du ruban enroulé autour du support est 94.
3. La longueur de ruban qu’il manque pour terminer le dernier tour est de 156,5mm, ce qui
correspond à 204,7°.
4. Le diamètre de ce rouleau de ruban adhésif est de 87,65 mm.
Voici une proposition des fonctions à écrire pour l’exercice :
https://melusine.eu.org/syracuse/bc/archi
mede/doc-a4.pdf
http://www.mathkang.org/pdf/MC2004-Pi-
Algorithme d’Archimède Archimede.pdf
5. On en déduit un encadrement de 𝜋 à
10−12 près :
𝑥2 𝑥4 𝑥6
cos (𝑥) = 1 − + − +⋯
2! 4! 6!
+∞
(−1)𝑘 𝑥 2𝑘
=∑
(2𝑘)!
𝑘=0
𝑥3 𝑥5 𝑥7
sin (𝑥) = 𝑥 − + − +⋯
3! 5! 7!
+∞
(−1)𝑘 𝑥 2𝑘+1
=∑
2. Le cours de Spé-Math en première (2𝑘 + 1)!
𝑘=0
introduit le sinus comme étant l’ordonnée
d’un point sur le cercle trigonométrique, qui
a été obtenu à partir d’un autre point par
enroulement d’un axe gradué sur ce cercle.
Le sinus n’est donc a priori pas défini de
façon explicite, ce qui n’est pas cohérent
Réponse à la question d’ouverture
p. 235
Prérequis :
-Trigonométrie classique dans un
triangle rectangle
- Appartenance d’un point à une courbe
d’équation donnée
- Expression du produit scalaire de deux
vecteurs dans un repère orthonormé
(paragraphe 1 du chapitre 7)
Commentaires détaillés et corrigé rôle de vérification au cours des étapes
de recherche. Une fois qu’une conjecture
1. a. Plusieurs méthodes sont possibles, solide semble émerger dans la classe,
la version de l’activité téléchargeable sur l’enseignant peut dresser un bilan, en
le site compagnon proposant de calculer particulier en mettant en lumière l’angle
l’abscisse de l’intersection de (SA) avec (géométrique ou de vecteurs) que
l’axe des abscisses afin de travailler dans définissent les deux vecteurs.
le triangle SAO rectangle en O.
Une fois les coordonnées de A calculées ⃗⃗⃗⃗⃗
OA ∙ ⃗⃗⃗⃗
OS = −3 × 0 + 3 × 9 = 27
(par exemple par résolution de
l’équation ̂ )) = 9 × OH = 27
OS × (OA × cos(AOS
-x2 – 4x = 2x + 9), certains élèves (Pour ce produit scalaire, il sera
pourront remarquer qu’on peut en fait intéressant de relever les stratégies des
travailler dans le triangle rectangle SAH, élèves : certains utiliseront peut-être le
où H(0 ; 3) est le projeté orthogonal de projeté orthogonal de S sur (OA)).
A(-3 ; 3) sur l’axe des ordonnées. Ainsi, ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ = 3 × 3 + (−3) × 6 = −9
AO ∙ AS
tan(ASÔ ) = tan(ASĤ ) = 3 = 1. D’où
6 2
̂ ≈ 26,5 ° ≈ 27 °.
ASO Pour le produit scalaire qui suit, si on
Il est bien sûr tout à fait possible de veut éviter d’utiliser une valeur
calculer auparavant SA et d’utiliser approchée de l’angle OAŜ , on peut
d’autres fonctions trigonométriques. introduire le projeté orthogonal
Cette première question doit être validée H’(x’ ; y’) de O sur (AS). Mais, dans ce
par l’enseignant avant que les élèves cas, H’ n’appartient pas au segment [AS].
abordent les suivantes, qui constituent le D’une part, y’ = 2x’ + 9 et, d’autre part,
cœur de l’activité. 3x’ + 6y’ = 0.
18 9
b. Dans le repère orthonormé, Donc 𝑥’ = − 5 et 𝑦’ = 5.
⃗⃗⃗⃗
SA ∙ ⃗⃗⃗⃗
SO = −3 × 0 + (−6) × (−9) = 54. ̂ )) = √45 × AO ×
AS × (AO × cos(OAS
SO × (SA × cos(ASO ̂ )) = 9 × SH = 54.
̂ )) = −√45 × AH′ =
(−cos(𝜋 − OAS
La présence des parenthèses dans la
45
deuxième expression doit inciter les −√45 × √25 = −9
élèves à ne pas se précipiter sur la valeur
approchée de l’angle ASO ̂ trouvée Pour les élèves n’ayant pas été rigoureux
précédemment. Son utilisation donne jusqu’au bout (c’est-à-dire n’ayant pas
d’ailleurs 53,79 comme valeur changé de triangle pour utiliser
l’expression classique du cosinus),
approchée de SO × (SA × cos(ASO ̂ )), ce
l’enseignant peut les inviter à faire un
qui peut être l’occasion de discuter en schéma illustrant le fait que OAS possède
classe de la pertinence de l’utilisation un angle obtus (ce qui, toute occasion de
des valeurs approchées pour comparer rappel étant bonne à saisir, est cohérent
deux nombres et émettre une conjecture avec le fait que le produit scalaire ⃗⃗⃗⃗⃗
AO ∙ ⃗⃗⃗⃗
AS
solide par la suite. est négatif).
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
d. car (BA ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
CB) = (BA BC) − 𝜋 [2𝜋] = 21 f
𝜋 4𝜋 2𝜋
− − 𝜋 [2𝜋] = − [2𝜋] = [2𝜋]. 1 2 2 2
(√26 +√18 −√8 )
1
(26+18−8)
3 3 3 2 2
= =
√26×√18 √13×2×√9×2
15 Réponses : 18 3 3√13
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ = =
a. car (𝐀𝐁 𝐂𝐀) = (𝐀𝐁 𝐀𝐂) − 𝝅 [𝟐𝝅] = √13×2×3 √13 13
𝝅 𝝅
− + 𝝅 [𝟐𝝅] = [𝟐𝝅]
𝟐 𝟐 22 f
b. D’après la somme des angles orientés
dans un triangle isocèle :
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
2(CA CB) = π − (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AC) [2π] =
π π
− 2 [2π]. Donc (CA ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
CB) = − 4 [π]. Or,
̂ est aigu.
ACB
π
Donc (CA ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
CB) = − [2π]. 4
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
d. car 2(BA BC) = π − (AC ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB)[2π] =
π π
π − [2π]. Donc (BA ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
BC) = [π]. Or,
2 4
π
̂ est aigu. Donc (BA
ACB ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
BC) = 4 [2π]. Dans le triangle ABC rectangle en B, on a,
d’après les relations trigonométriques
classiques :
⃗ ‖ = √(−4)2 + 5² = √41 et
16 1. ‖𝑢 ̂ = AB et tan BAC
cos BAC ̂ = BC . Donc :
AC AB
‖𝑣‖ = √(−2)2 + 2² = √8 AB 5
AC = ̂
= cos 55° ≈ 8,717 ≈ 8,72.
cos BAC
⃗ + 𝑣 (−6; 7) donc
2. 𝑢
D’autre part,
⃗ + 𝑣‖ = √(−6)2 + 7² = √85.
‖𝑢 BC = AB × tan ̂
BAC = 5 × tan 55°
17 f BC ≈ 7,140 ≈ 7,14
𝜋 𝜋
23 Dans le triangle ABC rectangle d’angle de vecteurs égal à 2 ou − 2
̂ = 𝟏𝟐,
en A, on a 𝐭𝐚𝐧 𝐁𝐂𝐀 modulo 2𝜋).
𝟗
̂ ≈ 𝟓𝟑, 𝟏𝟑 ° ≈ 𝟓𝟑, 𝟏 °.
d’où 𝐁𝐂𝐀
̂ = 𝟗,
De même, : 𝐭𝐚𝐧 𝐀𝐁𝐂 𝟏𝟐
̂ ≈ 𝟑𝟔, 𝟖𝟔 ° ≈ 𝟑𝟔, 𝟗 °. Cette égalité est absurde : le vecteur 𝑢
⃗
d’où 𝐀𝐁𝐂 ⃗
𝑢
peut être nul et, sinon, ‖𝑢⃗ ‖ est un vecteur
24 Dans le triangle ABC rectangle
et non un nombre.
̂ ) = 𝐁𝐂 = 𝟐 . Donc
en C, on a : 𝐜𝐨𝐬(𝐏𝐁𝐂 𝐁𝐏 𝟒,𝟓
̂ ≈ 𝟏, 𝟏 rad (soit environ 63,61 °).
𝐏𝐁𝐂
Les vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 sont non nuls et
25 Le triangle AIB est équilatéral et ⃗ ∙ 𝑣 = ‖𝑢
𝑢 ⃗ ‖‖𝑣 ‖cos(𝑢 ⃗ , 𝑣 ) ≤ ‖𝑢
⃗ ‖‖𝑣 ‖.
I est aligné avec B et C. Mais ‖𝑢⃗ ‖‖𝑣 ‖ = 6 par hypothèse donc il
̂ = 𝐀𝐁𝐈
Donc 𝐀𝐁𝐂 ̂ = 𝟔𝟎 °. est impossible que 𝑢⃗ ∙ 𝑣 soit égal à 8.
̂ = 120 °.
On en déduit aussi : AIC
Le triangle IAC est isocèle en I donc D’une part, deux des trois points A, B et
̂ = ACI
ACB ̂ = 1 (180 ° − 120 °) = 30 °. C peuvent être confondus. Sinon,
2
̂ = 180 ° − (60 ° + 30 °) = 90 °. AB × CA × cos(BAC ̂ ) est égal à ⃗⃗⃗⃗⃗BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CA.
BAC
Le triangle ABC est donc rectangle en A. Or, ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = −AB
BA ∙ CA ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ CA
⃗⃗⃗⃗⃗ . Les points A, B
et C étant distincts, il suffit de considérer
26 f(BD) est un axe de symétrie de
A, B et C tels que ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC sont non
ABCD. Donc l’aire de ABCD est le double orthogonaux.
de l’aire du triangle ABD et (AC) et (BD)
sont perpendiculaires. On note H leur p. 241
intersection. Les affirmations sont toutes fausses.
Puisque AH = 2cos(30 °)=√3,
2 Il suffit de choisir deux vecteurs non
BH=√32 − √3 = √6. nuls et non orthogonaux.
De plus, DH = 2sin(30 °)=1.
2. ⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = −BA BC d’après la
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗
OA a pour coordonnées
propriété de bilinéarité 1
√3
⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = −BA × BC × cos(⃗⃗⃗⃗BA, ⃗⃗⃗⃗
BC) (2 × (− );2 × 2). Donc A a pour
2
5𝜋 coordonnées (−√3; 1).
⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = −√6 × √8 × cos ( )
6
⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
3. AI BC
√3
⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = −√48 × (− )
2 = (1 + √3) × (−2) + (−1) × (−2)
√3 4×3 = −2√3
⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = −4√3 × (− ) = =6
2 2 15 Le travail de la force de A vers B
7𝜋 5𝜋 5𝜋 est résistant si le produit scalaire
13 a. =− [2𝜋] et −𝜋 < − <
6 6 6 ⃗F ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB est strictement négatif. C’est la
𝜋 5𝜋
− 2 donc cos (− ) < 0. Donc 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 < 0. situation b. qui illustre cette condition.
6
b.
20𝜋
=−
2𝜋
[2𝜋] et −𝜋 < −
2𝜋
< −2
𝜋
16 ⃗P ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 𝑚𝑔 × AB × cos(P ⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AB)
6 3 3
2𝜋 ⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
P AB = 1 × 9,8 × 10 × (−0,5) = −49
donc cos (− ) < 0. Donc 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 < 0.
3 (en joule)
c. −
31𝜋 𝜋
= 4 [2𝜋] et 0 <
𝜋 𝜋
< 2 donc On dit que le poids est résistant au
4 4 déplacement de A vers B.
31𝜋
cos (− ) > 0. Donc 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 > 0.
4
17 fa. Les trois longueurs du triangle
67𝜋 7𝜋 7𝜋 𝜋
d. = [2𝜋] et 0 < < 2 donc sont données. C’est donc l’expression du
15 15 15
67𝜋 produit scalaire avec les longueurs qui
cos ( 15 ) > 0. Donc 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 > 0. est la plus adaptée pour le calcul
demandé.
1
⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = (AB 2 + AC2 − BC2 )
14 1. a. ⃗⃗⃗⃗
OI ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
OB = 2OI2 = 2 2
1 11
1 = (16 + 9 − 36) = −
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
OB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
OK = −OB × OK = −2 × 2 = −1 2 2
b. La figure propose le projeté
c. ⃗⃗⃗⃗⃗
OB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
OA = OB × OA × cos(150°)
orthogonal de C sur (AB) et ce projeté
√3 est le milieu de [AB]. L’expression avec
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
OB OA = 2 × 2 × (− ) = −2√3
2 le projeté orthogonal est la plus
indiquée pour le calcul demandé.
d. ⃗⃗⃗⃗⃗
OC ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
OA = OC × OA × cos(120°)
⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = AH × AB = 18 CA = √02 + (−2)2 = √4 = 2 et
c. On connaît les longueurs AB, AC et CB = √42 + (−5)2 = √41 donc
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
̂ .
l’angle BAC ̂ ) = CA∙CB = 10
cos(BCA CA×CB 2√41
C’est donc l’expression avec le cosinus ̂
d’où BCA ≈ 38,66°.
qu’on choisit cette fois.
23 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = 4(2 + 2√3) +
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = AB × AC × cos BAC
AB ∙ AC ̂ (−4)(−2 + 2√3) = 16
= 36 × cos 30 ° = 18√3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙BC
⃗⃗⃗⃗⃗
BA 16 1
̂ =
2. CBA = = 2 donc
d. Le contexte du carré permet de munir BA×BC √32×√32
̂ = 60 °.
CBA
le plan du repère orthonormé (A ; P, R)
et ainsi de calculer le produit scalaire 3. Au cours du calcul précédent, on a pu
avec les coordonnées. Dans ce repère, remarquer que BA = BC. De plus, CBÂ =
⃗⃗⃗⃗⃗
AB(1; 0,5) et AC ⃗⃗⃗⃗⃗ (0,5; 1). 60°. Donc ABC est équilatéral.
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 × 0,5 + 0,5 × 1 = 1
AB ∙ AC
24 f
2 2
18 ‖𝑢 ⃗ ‖2 = (√5 − 2) + (√5 + 2) ⃗ ∙ 𝑣 = 1 × (−1) + (−1) × (−1) = 0
a. 𝑢
⃗ ‖2 = 2(5 + 4) = 18
‖𝑢 Donc 𝑢
⃗ et 𝑣 sont orthogonaux.
2 √1492
19 ‖𝑢 ⃗ ‖2 = (−7)2 + (√95) = 144 b. 𝑣 ∙ 𝑤
⃗⃗ = 0 × + √2 × 0 = 0.
𝜋
d’où ‖𝑢
⃗ ‖ = 12.
Donc 𝑣 et 𝑤
⃗⃗ sont orthogonaux.
50 6 56
⃗ ‖2 =
20 ‖𝑢 +4= d’où c. (𝑢⃗ + 𝑣) ∙ (𝑢⃗ − 𝑣) = ‖𝑢⃗‖2 − ‖𝑣‖2
4 4
(𝑢
⃗ + 𝑣 ) ∙ (𝑢
⃗ − 𝑣 ) = 1 − 1 = 0.
‖𝑢
⃗ ‖ = √14 Donc les vecteurs 𝑢⃗ + 𝑣 et 𝑢⃗ − 𝑣 sont
orthogonaux.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ∙ 𝑣 = (1 + 𝑚) × 𝑚 + 1 × (1 − 𝑚)
d. 𝑢
̂ ) = AB∙AC = 6√3 = √3
21 1. cos(BAC AB×AC 12 2 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = 𝑚² + 1
̂
donc BAC = 30 °. Donc les vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 ne sont
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ orthogonaux pour aucune valeur de m.
̂ ) = AB∙AC = −133 d’où (avec
2. cos(BAC AB×AC 768
̂ 25 a. 𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 = 5𝑚 − 5. Donc 𝑢
⃗ et 𝑣 sont
la calculatrice) : BAC ≈ 99,9 ° ≈ 100 °.
orthogonaux si et seulement si m = 1.
22 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
CA (𝑥A − 𝑥C ; 𝑦A − 𝑦C ) b. 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = −2𝑚 − 28. Donc 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont
⃗⃗⃗⃗⃗
CA (−3 − (−3); −5 − (−3)) orthogonaux si et seulement si
m = -14.
⃗⃗⃗⃗⃗ (0; −2) et 𝑚−1 7𝑚+1
CA c. 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = 4𝑚 − 2 = 2 . Donc 𝑢 ⃗ et 𝑣
⃗⃗⃗⃗⃗
CB (1 − (−3); −8 − (−3)) sont orthogonaux si et seulement si m =
- 1/7.
⃗⃗⃗⃗⃗
CB (4; −5) donc :
⃗ ∙ 𝑣 = 2𝑚2 + 6𝑚 − 8
d. 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗
CA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CB = 0 × 4 + (−2) × (−5) = 10. = 2(𝑚 − 1)(𝑚 + 4). Donc 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont
2. On utilise l’expression du produit orthogonaux si et seulement si m = 1 ou
scalaire avec le cosinus. m = - 4.
26 f 35 En notant O le centre de l’horloge,
1. ⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = −3 × 2 + (−1) × (−6) = 0 et A et B les extrémités respectives de la
grande et de la petite aiguille on a :
2. ABC est donc rectangle en B. De plus, ̂ = 5𝜋 rad.
OA = 20, OB = 12 et AOB
BA = √10 et BC = √40 donc ABC n’est 6
30 f 36 1. a.
1 2 2 2
(2𝑣 − 5𝑢
⃗ ) ∙ (2𝑣 + 5𝑢⃗) ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = (AB + AC − BC )
2
= 4‖𝑣‖2 − 25‖𝑢 ⃗ ‖2 1 99
= 4 × 12,25 − 25 × 1,44 = (50 + 90 − 41) =
2 2
= 49 − 36 = 13 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB∙AC ⃗⃗⃗⃗
99
99
31 f ̂ )=
b. cos(BAC = 2
=
AB×AC √50×√90 60√5
⃗ − 𝑣‖2 = ‖𝑢
‖𝑢 ⃗ ‖2 − 2 × 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 + ‖𝑣‖2 ̂ ≈ 42,44 ° ≈ 42,4 °
D’où : BAC
⃗ − 𝑣‖2 = 36 − 7 + 16 = 45
‖𝑢 2. De même,
1
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙BC
BA ⃗⃗⃗⃗ 1
̂ )=
cos(ABC = 2
=
32 ‖2𝑢 ⃗ + 3𝑣 ‖2 BA×BC √50×√41 10√82
2 ̂ ≈ 89,36 ° ≈ 89,4 ° et
D’où ABC
= ‖2𝑢 ⃗ ) ∙ (3𝑣) + ‖3𝑣‖2
⃗ ‖ + 2 × (2𝑢 81
⃗⃗⃗⃗ ∙CB
CA ⃗⃗⃗⃗ 81
̂ )=
cos(ACB = 2
=
CA×CB √90×√41 6√410
⃗ + 3𝑣‖2
‖2𝑢
̂ ≈ 48,18 ° ≈ 48,2 °
2 2 D’où ACB
= 4 × √7 + 2 × 2 × 3 × 1 + 9 × √3 Remarque : il ne faut pas manquer de
= 28 + 12 + 27 = 67 vérifier la cohérence des résultats en
additionnant les valeurs approchées des
33 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 (AB2 + AC2 − BC2 )
AB ∙ AC trois angles.
2
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 2 (13 + 5 − 10) = 2 × 8 = 4 et
1
37 Sami et les poteaux du but
⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = 2 (BA2 + BC2 − AC2 ) forment le triangle SPQ, où SP = 18,
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = 2 (13 + 10 − 5) = 2 × 18 = 9 SQ = 12 et PQ = 7,32. On a :
⃗⃗⃗⃗
SP ∙ ⃗⃗⃗⃗
SQ
̂ )=
cos(PSQ
34 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 (AB2 + AC2 − BC2 )
AB ∙ AC SP × SQ
2
1
1 9 25 (SP 2 + SQ2 − PQ2 )
⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = ( + 36 − ) = 16 = 2
2 4 4 SP × SQ
1
̂ )=2
(182 +122 −7,322 ) 207,2088 41 da) Figure 3
cos(PSQ = .
18×12 216 b) Figure 4
̂ , vaut donc
L’angle de tir de Sami, PSQ c) Figure 2
environ 16, 4°. d) Figure 5
e) Figure 1
38 D’une part, ⃗⃗⃗⃗⃗
ON(6; 3) et
⃗⃗⃗⃗⃗ (−1,5; 3) donc ⃗⃗⃗⃗⃗
BN ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 donc les
ON ∙ BN
vecteurs sont orthogonaux.
D’autre part, ⃗⃗⃗⃗⃗
BC(−7,5; 15,5) et (−1,5) ×
42 H est le projeté orthogonal de A
15,5 − 3 × (−7,5) = −0,75 donc les
points B, C et N ne sont pas alignés. sur (BC). Puisque les angles de ABC
Donc Thibault a tort. autres que le droit sont aigus
(autrement dit si 𝜃 est la mesure
39 1. a. L’égalité implique que le ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
principale de (BA BC), on a
vecteur 𝑢
⃗ est égal à sa norme, ce qui est 𝜋
0 < |𝜃| < 2 ), H appartient au segment
absurde car un vecteur n’est pas un
nombre. [BC]. Donc ⃗⃗⃗⃗⃗
BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = BH × BC.
⃗⃗⃗⃗ ∙ HB
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0. Donc EMH n’est pas isocèle en M.
Donc CE
Donc (EC) et (HB) sont 1
53 Soit I le point défini par ⃗⃗⃗
AI = 𝑎 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB
perpendiculaires. 1
⃗⃗⃗ = AD
et J le point défini par AJ ⃗⃗⃗⃗⃗ . Dans le
𝑎
2. La droite (EC) a pour équation repère orthonormé (A ; I, J), on a :
𝑦 = 4𝑥 et la droite (HB) a pour équation E(a+b ; 0), C(a ; a), A(0 ; 0) et
1
𝑦 = − 4 𝑥 + 1. G(a ; b).
Ainsi, ⃗⃗⃗⃗
EC(−𝑏 ; 𝑎) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AG(𝑎 ; 𝑏).
Donc l’abscisse du point M est la
1 ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
Donc EC ∙ AG = 0. Donc (EC) et (AG)
solution de l’équation 4𝑥 = − 4 𝑥 + 1.
sont perpendiculaires.
Donc les coordonnées de M sont
4 16 54 Soit H le projeté orthogonal de C
(17 ; ). Enfin,
17 sur (AB). D’une part, l’aire de ACI est la
2 2
2
4 16 moitié de l’aire de ABC car ces deux
HM = ( − 4) + ( − 0)
17 17 triangles ont pour hauteur commune
4 096 256 4352 256
HM 2 = + = = [CH] et AI est la moitié de AB.
289 289 289 17 D’autre part, pour déterminer CH, il
2 2
4 16 ̂ car l’aire de
EM² = ( − 1) + ( − 4) suffit de calculer l’angle BAC
17 17 ABC est égale à
169 2704 2 873 1
= + = ̂ )) × AC.
× (AB × sin(BAC
289 289 289 2
169 Or,
=
17 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC
Donc le triangle EMH n’est pas isocèle en ̂ )=
cos(BAC
AB × AC
M. Il n’est donc pas isocèle, de manière (−8) × (−1) + (−2) × (−7) 11
générale. = =
√68 × √50 5√34
Autre méthode (basée sur un D’après la relation fondamentale de la
raisonnement par l’absurde) : trigonométrie,
supposons EMH isocèle en M. Alors, en ̂ ))2 + (cos(BAC ̂ ))2 = 1.
(sin(BAC
notant I le milieu de [HE], puisque (MI)
̂ ) > 0, on obtient :
Puisque sin(BAC
est un axe de symétrie de EMH,
𝜋
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗
(MI CE) = [2𝜋]. ̂ ) = √1 − 121 = √ 729
sin(BAC
4 25×34 25×34
27 En notant H le projeté orthogonal de C
= .
5√34 sur (AB), on obtient :
Alors l’aire de ABC est égale à AD = CH = BC × sin(60°)
1 27 √3
× 2√17 × × 5√2 = 27. AD = 4√3 × = 6.
2 5√34 2
b. AD⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ (BE
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − DE ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ BD
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = AD ⃗⃗⃗⃗⃗ . Or, ABC Cette équation a pour unique solution le
est isocèle en A donc (AD) est un axe de nombre 3. Donc la droite (MM’) est la
symétrie de ABC. En particulier, (AD) et médiatrice de [AB] si et seulement si
(BD) sont perpendiculaires donc AD ⃗⃗⃗⃗⃗ et b = 3.
⃗⃗⃗⃗⃗
BD sont orthogonaux. Donc, par
63 Un vecteur directeur de (d1) est 67 1. AC2 + BD2
𝑢
⃗ 1 (10 ; 6) et un vecteur directeur de 2 2
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
= ‖AB BC‖ + ‖AD ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB‖
(d2) est 𝑢 ⃗ 2 (−3 ; 5).
= AB2 + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗ AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC + BC2 + BC2
Or, 𝑢⃗1∙𝑢 ⃗ 2 = −30 + 30 = 0. Donc 𝑢 ⃗ 1 et
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
−2 AD AB + AB2
⃗ 2 sont orthogonaux. Donc (d1) et (d2)
𝑢
sont perpendiculaires. = 2(AB2 + AD2 ) car ⃗⃗⃗⃗⃗ BC = ⃗⃗⃗⃗⃗AD.
64 Le D’où le résultat.
graphique de la Remarque : l’égalité obtenue est
calculatrice communément appelée identité du
donne parallélogramme.
l’impression que les droites (d1) et (d2) 2. a. D’après la question 1.,
sont perpendiculaires. Or, c’est faux. En 1
effet, la droite (d1) dont l’équation 𝑥 2 + 𝑦 2 = AB 2 + AD² = (AC 2 + BD²)
2
réduite est 𝑦 = 2,32𝑥 − 3,5 admet 1
= (37 + 13) = 25
comme vecteur directeur 𝑢 ⃗ (1; 2,32). De 2
même, (d2) admet comme vecteur b. D’une part,
directeur 𝑣(1; –0,43). Alors : ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑥𝑦 cos(60°) = 1 𝑥𝑦.
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AD
AB 2
⃗ ∙ 𝑣 = 1 × 1 + 2,32 × (−0,43)
𝑢
D’autre part, d’après la question
𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = 0,0 024, qui est donc non nul.
précédente,
Donc 𝑢 ⃗ et 𝑣 ne sont pas orthogonaux. 1
⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AD = 2 (AB 2 + AD2 − BD2 )
Donc les droites (d1) et (d2) ne sont pas
1 1
perpendiculaires. = 2 (𝑥 2 + 𝑦 2 − 13) = 2 (25 − 13) = 6.
d’un triangle non aplati sont 73 d1. D’après une relation d’Al-
concourantes en un point (ce point est Kashi, on a :
appelé orthocentre du triangle). ̂ ).
DI² = 2 AD² − 2 AD² cos(DAI
72 1. Le triangle ACE est isocèle en A D’où :
̂ = 𝜋.
et CAE DI = √2 − 2 cos(30 °) = √2 − √3.
4
̂ = 1 (𝜋 − 𝜋) = 3𝜋.
Donc ACE ̂ = ADC ̂ = 𝜋 − 5𝜋 = 𝜋
̂ − ADI
2 4 8 2. IDC 2 12 12
𝜋 3𝜋 5𝜋
̂ = DCA
Donc DCE ̂ + ACE
̂ = + = . 1
4 8 8 3. a. ⃗⃗⃗⃗⃗ DI = ⃗⃗⃗⃗⃗
DC ∙ ⃗⃗⃗⃗ DC ∙ (2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB) car, en notant
2. ⃗⃗⃗⃗⃗
CD ∙ ⃗⃗⃗⃗
CE = −CD × BE = −BE = 1 − √2 H le projeté orthogonal de I sur (DC), on
1
DH = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AB puisque (IH) est l’axe de
3. On sait que
symétrie du triangle DCI isocèle en I.
⃗⃗⃗⃗⃗
CD ∙ ⃗⃗⃗⃗ ̂ )
CE = CD × CE × cos(DCE 1 1
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
DC ∙ ⃗⃗⃗⃗
DI = 2 × DC × AB = 2
2
Or, CE 2 = 1 + (√2 − 1) = 4 − 2√2. 1
𝜋 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
DC∙DI ⃗⃗⃗⃗ 2
√2+√3
Donc 4. cos (12) = DC×DI = =
√2−√3 2
5𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗
CD ∙ ⃗⃗⃗⃗
CE = 1 × √4 − 2√2 × cos ( ). 8 74 1. Un exemple ne suffit pas à
5𝜋 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙CE
CD ⃗⃗⃗⃗⃗ valider l’hypothèse de Hugo : il faudrait
D’où : cos ( 8 ) = .
√2×√2−√2 qu’il vérifie son affirmation sur tous les
produits scalaires qu’on peut former
D’après la question 1., on obtient :
avec trois points.
5𝜋 1 − √2
cos ( ) = 2. L’exemple choisi n’invalide pas
8 √2 × √2 − √2
l’affirmation de Hugo puisque
√2 × (1 − √2)
= ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC AB = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ par symétrie.
AB ∙ AC
2 × √2 − √2
En revanche, ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CA = −AB AC.
5𝜋 2 − √2 √2 − √2
cos ( ) = −
8
=−
2 3. On a : ⃗⃗⃗⃗⃗AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = ⃗⃗⃗⃗⃗ AC ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB
2 × √2 − √2 ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ CA
⃗⃗⃗⃗⃗ = CA
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
= BA BA et
2 ⃗⃗⃗⃗⃗
5𝜋 5𝜋 BA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC
4. |sin ( 8 )| = √1 − (cos ( 8 ))
= ⃗⃗⃗⃗⃗
AC ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
BA = ⃗⃗⃗⃗⃗AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
CA = ⃗⃗⃗⃗⃗
CA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB
2 (= −AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AC
⃗⃗⃗⃗⃗ )
√2 − √2 2 − √2
= √1 − (− ) = √1 − 75 1. 𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 = (−4) × 6 + 8 × 3
2 4
= −24 + 24 = 0 donc les vecteurs 𝑢⃗ et 𝑣
√2 + √2 sont orthogonaux.
=
2 2. La proposition est fausse car le
contre-exemple précédent prouve qu’il
existe deux vecteurs non nuls dont le 2. Le repère du plan étant muni d’un
produit scalaire est nul. Donc repère orthonormé, on a :
l’implication
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ BD
AC ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ = (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ + AD
BC) ∙ (BA ⃗⃗⃗⃗⃗ )
𝑢 ⃗ = ⃗0 ou 𝑣 = ⃗0 est fausse.
⃗ ∙𝑣 =0 ⟹𝑢
= −AB + 0 + 0 + AD = −6 + 42
2 2 2
⃗ = ⃗0 ou 𝑣 = ⃗0 alors 𝑢
3. Si 𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 = 0 mais = −20.
la réciproque est fausse.
3. Les vecteurs AC⃗⃗⃗⃗⃗ et BD
⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas
76 A(7 ; 3) et B(2 ; 8). Soit M, N, P et orthogonaux puisque ABCD n’est pas un
Q des projetés orthogonaux des points A carré. Le calcul
et B sur les axes du repère. On a ainsi 1 × (−1) + 1 × 1 = −1 + 1 = 0
OM = 7, MA = 3, BQ = 2, OQ = 8, NQ = 5 n’est pas valable car le repère
et PM = 5. (A ; ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, ⃗⃗⃗⃗⃗
AD) n’est pas orthonormé.
1. L’aire du triangle OAB est égale à la
différence entre l’aire du rectangle 81 s1. Si ‖𝑢
⃗ + 𝑣‖ = ‖𝑢
⃗ ‖ + ‖𝑣‖, alors
OMM’Q et la somme des aires des ‖𝑢
⃗ + 𝑣‖² = ‖𝑢⃗ ‖² + ‖𝑣‖² + 2‖𝑢 ⃗ ‖‖𝑣‖.
triangles rectangles OMA, OQB et ABM’, Alors
où M’ est le point d’intersection de (MA) ‖𝑢
⃗ ‖² + ‖𝑣‖² + 2 𝑢⃗ ∙𝑣
et (QB) soit : = ‖𝑢 ⃗ ‖² + ‖𝑣‖² + 2‖𝑢⃗ ‖‖𝑣‖
7×3 8×2 5×5
7×8−( + + ) = 25.
2 2 2 Donc 𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 = ‖𝑢 ⃗ ‖‖𝑣‖.
2. L’affirmation est fausse car Donc cos(𝑢 ⃗ , 𝑣) = 1.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙OB
|OA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ | 7×2+3×8 Donc (𝑢 ⃗ , 𝑣) = 0 [2𝜋].
= = 19 ≠ 25.
2 2 Donc 𝑢⃗ et 𝑣 sont colinéaires et de même
77 sSoit (d) et (d’) deux droites sens.
d’équations respectives 𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝 et 2. La réciproque est vraie aussi : le
𝑦 = 𝑚′𝑥 + 𝑝′. Les droites (d) et (d’) sont raisonnement précédent peut être
perpendiculaires si et seulement si les rédigé par équivalences.
vecteurs directeurs de coordonnées
respectives (1 ; m) et (1 ; m’) sont 3. D’une part,
orthogonaux, si et seulement si √45 + √80 = 3√5 + 4√5 = 7√5
mm’ = - 1. = √245.
D’autre part, ‖𝑢
⃗ ‖ = √16 + 64 = √80,
78 lL’utilisation d’un curseur permet
‖𝑣‖ = √9 + 36 = √45 et ‖𝑢 ⃗ + 𝑣‖ =
de paramétrer l’ordonnée du point M et
ainsi de conjecturer la valeur de √49 + 196 = √245. Donc 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont
l’ordonnée pour laquelle (MM’) est la colinéaires et de même sens.
médiatrice de [AB]. 82 sAB⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC étant non nuls, on
−15
79 Il est conseillé de fixer le point O ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
obtient cos(AB BC) = = −1.
2,5×6
pour faire la construction dynamique. ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
Donc (AB BC) = π [2π]. Donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC
sont colinéaires et de sens opposés.
MA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
83 1. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MA′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MB car le
80 s1. A(0 ; 0), B(1 ; 0), C(1 ; 1), et
triangle AA’B est rectangle en B, ce qui
D(0 ; 1) dans le repère
se traduit par le fait que B est le projeté
orthogonal de A’ sur (MA). D’où :
Remarque : dans le cas où le théorème 𝑏² − AH² CH²
̂ )2 =
(sinA =
d’inscription d’un triangle rectangle 𝑏² 𝑏²
dans un demi-cercle n’a pas été
̂ | = 𝑏 sinA
D’où : CH = 𝑏 |sinA ̂
démontré, il suffit de montrer que ⃗⃗⃗⃗⃗
BA et 1
Donc S = 𝑐𝑏 sinA ̂.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
BA′ sont orthogonaux, ce qui constitue 2
1
2. Il s’agit de déterminer toutes les sommes 12 ∑4𝑛=0 𝑘 , où, pour tout entier n compris
𝑛
entre 0 et 4, 𝑘𝑛 est un entier tel que 1 ≤ 𝑘𝑛 ≤ 4.
Pour accélérer la recherche, une programmation est tout à fait envisageable. On
trouvera ci-après un exemple de script permettant de lister toutes les altitudes finales
attendues.
Les altitudes finales possibles sont (en m) :
15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38,
39, 40, 42, 43, 44, 45, 46, 48, 51, 52, 54, 60.
Remarque : il est possible que la formulation de la question « peut-on s’attendre… »
renvoie plutôt à la notion d’espérance de variable aléatoire, auquel cas l’enseignant peut
commenter l’énoncé en acceptant ce type de réponse, tant que l’interprétation de la
question est clairement formulée par l’élève.
3. Pour tout entier n dans {0, …, 4}, on entier non nul k tel que ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑘 ∙ 𝑣 = 0.
note En l’événement : « la direction Or, ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑘 ∙ 𝑣 = 0 si et seulement si
3
rectiligne du mobile à la (n+1)-ième 1 − 𝑘 = 0 et k est un entier non nul, si et
étape est orthogonale à la direction de la
seulement si 𝑘 = 3.
pluie » et pn = P(En). Alors pn est la
Pour tout entier n dans {0,…, 4}, pn est la
probabilité qu’il existe au moins un
probabilité que l’entier k soit égal à 3. 92 iLa situation peut, entre autres,
On considère que l’entier k est tiré au susciter les questions suivantes :
hasard sous hypothèse
● La droite (D) et la courbe Cf se
d’équiprobabilité. Donc pn = 0,25.
Il reste à calculer la probabilité que le coupent-elles en l’origine du repère ?
drone soit sévèrement endommagé. La ● La droite (T) recoupe-t-elle la courbe
probabilité qu’il ne soit pas sévèrement Cf en un autre point ? Le cas échéant,
endommagé est égale à quelle est l’abscisse de ce point ?
𝑃(E ̅̅̅0 ∩ ̅̅̅
E1 ∩ ̅̅̅
E2 ∩ ̅̅̅
E3 ∩ ̅̅̅
E4 ).
D’après la situation, on peut considérer ● Les droites (D) et (T) sont-elles
que les événements E0, E1, E2, E3 et E4 perpendiculaires ? Quelles sont les
sont indépendants deux à deux. Alors les coordonnées de leur point
événements contraires le sont aussi. d’intersection ?
Donc la probabilité cherchée est égale à ● Existe-t-il une autre tangente à Cf
1 − (1 − 𝑝0 )(1 − 𝑝1 )(1 − 𝑝2 )(1 − 𝑝3 )(1 perpendiculaire à (D) ?
− 𝑝4 )
5
= 1 − 0,75 = 0,7626953125 ≈ 0,76 93 AA
3s 1. Les couples sont : (0 ; 0); (0 ; 1); (0 ; 2); (1 ; 0); (1 ; 1); (1 ; 2); (2 ; 0);
(2 ; 1); (2 ; 2).
2. Voici une proposition des fonctions à écrire :
4s Les fonctions à écrire sont les suivantes. Elles tiennent compte de la question 2 de
l'exercice 2.
5s Voici une proposition des fonctions à écrire :
Donc AC≈8,2.
3. Figure 4
Figure 1
Donc AC≈6,3.
Donc on retrouve bien la valeur trouvée
dans la question 1 : AC≈3,9. PARTIE B
Figure 2 1.
Donc AC≈7,4.
Figure 3
2.
3.a. Pour tout i entier compris 0 et 8, Les longueurs AiAi+1 sont donc les
considérons les triangles OAi+1Ai+2 et premiers termes de la suite géométrique
OAiAi+1 : 3
de rapport 4 et de premier terme A0A1.
- ils ont deux côtés de longueurs En utilisant la propriété sur la somme
OA OA 3
proportionnelles car OA𝑖+1 = OA𝑖+2 = 4 ; des termes d’une suite géométrique, on
𝑖 𝑖+1 obtient :
- de plus les angles formés ces deux A0A1 + A1A2 + … + A9A10=
3 10
côtés sont égaux puisque A0 A1 −A0 A1 (4) 3 10
𝜋 = 4A0 A1 − 4A0 A1 (4) .
A𝑖̂OA𝑖+1 =A𝑖+1̂OA𝑖+2 =5. 3
1−4
Prérequis :
(x−2)(x−9)+(y+1)(y−5) = 0 ou
encore à x2 +y 2 −11x−4y+13 = 0. −→ −→ −→ −→ −→
2NA + 3BN = AB ⇐⇒ AN = 2AB
3. Par soustraction membre à membre des D’où :
deux égalités, on obtient :
7x + 6y − 25 = 0 (c’est une équation
cartésienne de la droite passant par les
deux points d’intersection des cercles 3 −→ −→ −→ −→
(Γ) et (Γ′ )). CA2 − CB2 = CA + CB · CA − CB
7 25
Donc y = − x+ . Donc, en utilisant CA2 − CB2 = 2− → −→
CI · BA, d’après la règle du
6 6
l’égalité x2 + y 2 − 11x − 4y + 13 = 0, parallélogramme d’une part et la relation de
on obtient : Chasles d’autre part.
4
7 25
2 9 17
x + − x+
2
− 11x Réponse : M − ; − et N(−4 ; 9)
6 6 2 2
7 25
5
−4 − x+ + 13 = 0. −−→ −−→ −−→ − → −−→ −→ 1 −→
6 6 3MA − 2MB + MC = 0 ⇐⇒ AM = BA + AC.
2
On note (x ; y) les coordonnées de M. L’éga-
Donc 85x2 − 578x + 493 = 0. Or, 1 lité vectorielle est équivalente à
est une solution de cette équation (c’est 3 5
l’abscisse du point T). Donc l’autre so- x = −4 − 2
et y + 2 = −1 + .
2
493 29 11 1
lution est égale à ou encore à . Donc M − ; − .
85 5 2 2
Le
point T’ a donc pour coordonnées 6
29 13
;− . 3
5 5 1. Puisque − × 2 + 3 = 0, le point
2
A(2 ; −3) n’appartient pas à (d).
2. Réponse : l’ordonnée de B est égale à −3.
3. Réponse : l’abscisse de C est égale à 6.
7
1
−−→ −−→ −
→ −−→ 3 −→ 1. Puisque −3 × 3 + 7 × 2 − 3 = 2, le point
2AM + 3BM = 0 ⇐⇒ AM = AB
5 A(3 ; 2) n’appartient pas à (d).
D’où :
2. Réponse : l’ordonnée de B est égale à 3.
9
3. Réponse : l’abscisse de C est égale à − .
2
8
Réponse : la droite (d) coupe l’axe des
abs-
2
cisses au point de coordonnées − ; 0 et
3
l’axe des ordonnées au point de coordoonées
(0 ; 2).
9
Un vecteur directeur de (d) est
−
→u (−4 ; −1).
10
Le tableau suivant donne les coordonnées
d’un vecteur directeur pour chaque droite.
(d1 ) (d2 ) (d3 ) (d4 )
(1 ; 0) (1 ; 2) (4 ; −1) (0 ; 1)
Une stratégie possible est de passer par la
lecture du coefficient directeur (quand il
existe) pour en déduire un vecteur direc-
teur.
11 13
Des éléments permettant la construction Des éléments permettant la construction
des points et des droites sont indiqués dans des points et des droites sont indiqués dans
le graphique ci-après. le graphique ci-après.
Réponse : Réponse :
12
Des éléments permettant la construction 14
des points et des droites sont indiqués dans a. Réponse possible : −x − y + 5 = 0
le graphique ci-après.
b. Réponse possible : 3x + 2y + 7 = 0
c. Réponse possible : 4x − 3y − 11 = 0
Réponse :
−→ −→ −−→
15 AB + AC = 2AM ⇐⇒ M = I.
a. Réponse possible : x + 7y − 4 = 0 Donc l’ensemble des points M vérifiant
l’égalité vectorielle est réduit à {I}.
b. Réponse possible : 2x − 5y + 19 = 0
c. Réponse possible : 25x − 12y − 7 = 0 21
d. Réponse possible : x + 8 = 0 Soit m un réel quelconque. Le point
M(m ; 0) étant différent de J(0 ; 1) et de
16
A(−3 ; 2), le triangle MAJ est rectangle
1. Réponse : l’équation réduite de (d) est −−→
en M si et seulement si MA(−3 − m ; 2)
6 −→
y = x + 2. et MJ(−m ; 1) sont orthogonaux, si et
5
seulement si m(3 + m) + 2 = 0, si et
2. Réponse : l’équation réduite de (d′ ) est
6 8 seulement si m = −1 ou m = −2.
y = x− . Remarque : il est intéressant d’effectuer
5 5
une recherche préalable via un logiciel de
17 géométrie dynamique. D’autre part, un
1. Un vecteur directeur de (d1 ) est contrôle graphique de la réponse finale peut
−
→
u1 (−9 ; −6) et un vecteur directeur de être conseillé aux élèves.
(d2 ) est −
→
u2 (−2 ; 3).
Or, −→
u1 · −
→
u2 = −9 × (−2) − 6 × 3 = 0. 22
Dans le plan, les droites (d1 ) et (d2 ) ont
Réponse : a et d
des directions orthogonales. Donc elles
sont perpendiculaires. 23
2. Les droites (d1 ) et (d2 ) sont en parti- Réponse : a , b , c et d
culier sécantes. Les coordonnées (x ; y) 24
de leur point d’intersection vérifient Réponse : a
25
(
−6x + 9y − 3 =0
, ce qui équivaut à :
3x + 2y + 21 =0 Réponse : b et c
−6x + 9y − 3 = 0 26
, ou encore à :
6x + 4y + 42 =0 Réponse : a et d
Remarque générale : dans chaque
2x − 3y + 1 = 0
13y + 39
. exercice, pour invalider les propositions
=0 fausses, un contre-exemple (graphique
Donc les droites (d1 ) et (d2 ) sont sé- par exemple) est nécessaire et suffisant.
cantes en A (−5 ; −3).
27
18
Par définition, l’ensemble des points M a. x2 + 4x = x2 + 4x + 4 − 4
tels que AM = 4 est le cercle de centre A et x2 + 4x = (x + 2)2 − 22
de rayon 4. b. y 2 − 6y = y 2 − 6y + 9 − 9
19 y 2 − 6y = (y − 3)2 − 32
Un point M appartient à la médiatrice de 1 1
[AB] si et seulement si MA = MB. c. x2 + x = x2 + x + −
24 4 2
20
1 1
En notant I le milieu de [BC], on a, x2 + x = x + −
2 2
d’après la règle du parallélogramme : d. x − 8x = x − 8x + 16 − 16
2 2
−→ −→ −−→ −
→ −−→
AB + AC = 2AM ⇐⇒ 2AI = 2AM x2 − 8x = (x − 4)2 − 42
28
Soit x et y des réels quelconques.
1 2
a. x − x + 4, 25 = x −
2
+ 22 p. 269
2
b. y + 12y + 45 = (y + 6)2 + 32
2 2
7 2 5
2
c. x + 7x + 18, 5 = x +
2
+
2 2
√ 2 Cette égalité est fausse en général puisqu’il
d. x2 − 4x + 25 = (x − 2)2 + 21 suffit de choisir un triangle ABC non aplati
29 pour que la somme GA+GB+GC soit stric-
tement positive.
Remarque : cette égalité se voit souvent
a. Puisque −8×7+14×4 = 0, les vecteurs dans les copies des élèves qui estiment s’af-
−
→
u et −
→v sont orthogonaux. franchir du symbole dénotant des vecteurs.
Au-delà de l’erreur typographique, c’est
7 5 28
b. Puisque × (−6) − × − = 0, parfois un problème de conception qui se
3 2 5 révèle ici, certains élèves continuant à pen-
les vecteurs −
→
u et −
→
v sont orthogonaux.
ser qu’un vecteur est indifféremment un seg-
c. Puisque −2, 99 × (−2) − 1, 5 × 4 6= 0, ment ou une longueur de segment.
les vecteurs −
→
u et −
→
v ne sont pas ortho-
gonaux.
Il suffit de choisir I sur la médiatrice de
[AB] sans que I soit le milieu de [AB] pour
30 prouver que cette implication est fausse.
−→ −→
On
√ calcule BA · BC. Or,
−→ 1 −→ √
BA 5 − 1; − et BC 5 + 1 ; 8 .
2
−→ −→
Donc BA · BC = 5 − 1 − 4 = 0. Les points
A, B et C étant distincts deux à deux, le Il suffit de choisir ABC aplati (avec A mi-
triangle ABC est rectangle en B. lieu de [BC] et différent de l’origine) pour
prouver que l’affirmation est fausse. En ef-
31 fet, le centre de gravité de ABC est alors
confonduavec le point A, qui a pour coor-
−→ −→ x B + x C y B + y C
1. AB · AC = 4 × 6 − 3 × 2 = 18 données ; .
2 2
Remarque : cette erreur d’élève peut être
2. On utilise une expression du produit observée lors d’une tentative maladroite de
scalaire (avec cosinus). généralisation du résultat concernant les co-
−→ −→
ordonnées du milieu d’un segment
[ = AB · AC
cos BAC
AB × AC p. 271
[= 18
cos BAC √
5 × 40
d’où (au dixième de degré)
[ ≈ 55, 30 ≈ 55, 3
BAC
Une droite a une infinité de vecteurs nor- −→ 2 −−→ −→ −−→ − →
3. Si AG = AA′ , alors 3GA+2AA′ = 0 .
maux : il est donc faux de dire que −
→
n est 3
Donc, d’après la question 1., on obtient
« le » vecteur normal à (d). Par exemple, −→ −→ −→ − →
GA + GB + GC = 0 .
2−
→
n en est un autre.
4. Dans les questions précédentes, on
a demontré qu’il existe un point G
−→ −→ −→ − →
unique tel que GA + GB + GC = 0 .
En effet, si un tel point G existe, alors
−→ 2 −−→
il vérifie AG = AA′ d’après la ques-
On peut corriger l’énoncé de cette façon : 3
tion 2., ce qui permet de dire qu’il est
« Soit A et B deux points distincts du plan.
unique.
L’ensemble des points M tels que AM = AB
Réciproquement, le point G défini de
est le cercle de centre A et de rayon AB. » −→ 2 −−→
manière unique par AG = AA′ est
−→ −→ −→ − 3
→
tel que GA + GB + GC = 0 , d’après la
question 3. ce qui permet de dire qu’un
tel point G existe.
−→ −−→
32 5. Puisque AG et AA′ sont colinéaires,
1. D’après le rappel 2., on a : le point G est aligné avec A et A’. De
−
→ − → 2 −→ − → même, G est aligné avec B et B’, ainsi
MA2 = MI + IA = MI2 + 2MI · IA + IA2 .
qu’avec C et C’.
2. De la même
−
façon, on a :
→ − →2 −→ −
→
2
MB = MI + IB 2
= MI +2MI·IB+IB2 . On en déduit la propriété suivante :
Donc, et d’après le rappel 1., « les médianes du triangle ABC sont
−→ − → concourantes au centre de gravité G du
MA2 + MB2 = 2MI2 + 2MI · 0 + 2IA2 .
AB 2 triangle ABC. » On peut préciser par
Or, IA2 = . D’où le résultat. ailleurs la position du point G sur cha-
4
cune des médianes de ABC, d’après les
33
relations de la question 1..
1. Dans un premier temps, la relation de
34
Chasles permet d’écrire :
−−→ −−→ −−→ −−→ −→ −→
MA + MB + MC = 3MA + AB + AC. 1. Par définition, − →n est normal à (d) s’il
Ensuite, on peut utiliser la règle de pa- est non nul et orthogonal à un vecteur
rallélogramme pour conclure : directeur de (d).
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ Or, a et b ne sont pas tous les deux
MA + MB + MC = 3MA + 2AA′ .
nuls donc −
→ n (a ; b) est non nul. De plus,
2. On peut appliquer ce qui précède à −
→ −
→
n · u = a × (−b) + b × a = 0.
M = G. En utilisant l’hypothèse sur Donc − →
n est un vecteur normal à la
G, on obtient : droite (d).
−→ −−→ − → −→ 2 −−→
3GA + 2AA′ = 0 d’où AG = AA′ . 2. a. Puisque A appartient à la droite
3
Les égalités admises proviennent res- (d), un point M appartient à
pectivement de la droite (d) si et seulement si
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
MA + MB + MC = 3MB + 2BB′ et de M = A ou si AM est un vecteur
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→
MA + MB + MC = 3MC + 2CC′ , pour directeur de (d), si et seulement si
−
→ −−→
M = G. n et AM sont orthogonaux.
b. M(x ; y) appartient à la droite (d) b. On déduit de ce qui précède la
si et seulement si propriété suivante : « deux droites
a(x − xA ) + b(y − yA ) = 0, de vecteurs normaux respectifs
si et seulement si −
→n et − →n ′ sont parallèles si et
ax+by+c = 0, où c = −axA −byA . seulement si − →
n et −→n ′ sont coli-
35 néaires. »
1. On pose : 2. a. Les vecteurs −→
u,−→
u ′, −
→
n et −→
n ′ sont
−
→
u (x ; y), −
→
u ′ (x′ ; y ′ ), −
→
n (a ; b), −
→
n ′ (a′ ; b′ ). supposés non nuls.
Les vecteurs − →u et −
→ u ′ sont ortho-
a. Les vecteurs du plan − →
u et − →u′ gonaux si et seulement si − →u ′ est
étant des vecteurs directeurs de un vecteur normal à (d), ce qui
droites, ils sont non nuls. Ils sont est équivalent au fait que − →n est un
colinéaires si et seulement s’ils vecteur directeur de (d ) ou encore
′
ont la même direction ou encore au fait que −→n et −
→n ′ sont orthogo-
s’ils possèdent une direction or- naux.
thogonale commune. Les vecteurs
−
→ b. On déduit de ce qui précède la
n et − →
n ′ étant non nuls par
propriété suivante : « deux droites
définition, cela est équivalent à
de vecteurs normaux respectifs − →n
dire qu’ils ont la même direction
et −→
n ′ sont perpendiculaires si et
ou encore qu’ils sont colinéaires.
seulement si − →n et −
→n ′ sont ortho-
gonaux. »
Remarque : une preuve analy-
Remarque : on peut traduire la pro-
tique est possible mais elle est
priété précédente en termes analy-
plus technique. On montre ici une
tiques et obtenir le critère de perpendi-
implication.
cularité suivant : « deux droites d’équa-
On suppose que − →
u et −
→u ′ sont
tions cartésiennes respectives
colinéaires. Alors xy ′ = x′ y.
ax + by + c = 0 et a′ x + b′ y + c′ = 0
Or, a′ x′ + b′ y ′ = 0.
sont perpendiculaires si et seulement si
Donc a′ x′ y +b′ y ′ y = 0. On obtient
aa′ + bb′ = 0. »
alors y ′ (a′ x + b′ y) = 0.
36
Si y ′ = 0, alors a′ = 0 (puisque −
→
u′ 1. D’après le cours, M appartient au
est non nul) . Donc a′ x + b′ y = 0. cercle de diamètre [AB] si et seulement
−−→ −−→
si MA · MB = 0.
Si y ′ 6= 0, alors on déduit de 2. Avec M(x ; y) dans un repère ortho-
a′ xy ′ + b′ yy ′ = 0 le fait que normé, l’égalité précédente est équiva-
a′ x + b′ y = 0. lente à
Donc − →
u et − →n ′ sont orthogonaux. (x − xA )(x − xB ) + (y − yA )(y − yB ) = 0.
ax + by =0
Donc ′ . 37
a x + b′ y = 0 1. Le point M appartient au cercle de
x(ab′ − a′ b) =0 centre Ω et de rayon R si et seulement
D’où .
y(ab′ − a′ b) =0 si ΩM = R.
Puisque x 6= 0 ou y 6= 0, on en dé- 2. L’égalité précédente est équivalente à
duit que ab′ −a′ b = 0 : les vecteurs ΩM2 = R2 ou encore à
−
→
n et −→
n ′ sont donc colinéaires. (x − xΩ )2 + (y − yΩ )2 = R2 .
Remarque : à l’issue des preuves des deux Remarque : il est inutile de préciser que
résultats précédents, il sera intéressant de a et b ne sont pas tous les deux nuls car
vérifier avec les élèves l’équivalence des éga- cette hypothèse est contenue dans la défini-
lités obtenues dans le cas d’un cercle défini tion d’équation cartésienne de droite.
par son centre et son rayon et dans le cas 8
d’un cercle défini par un diamètre, ce qui est Un point M appartient à la droite (d) si
évoqué dans Le LABO p. 271 et examiné sur −−→ →
et seulement si AM · − n = 0.
des cas particuliers dans les exercices 88 et 9
89 p. 286.
Une équation d’un tel cercle est
(x − xΩ )2 + (y − yΩ )2 = R2 .
10
Une équation d’un tel cercle est
(x − xA )(y − yA ) + (x − xB )(y − yB ) = 0.
1
D’après une propriété du cours, on a :
−−→ −−→ 2 AB2
MA · MB = MI − .
4
2
D’après une propriété du cours, l’en-
−−→ −−→ 11
semble des points M vérifiant MA · MB = 0
est le cercle de diamètre [AB]. On applique la formule de la médiane :
3 BC2
AB2 + AC2 = 2AI2 + . D’où :
D’après une propriété du cours (formule v 2!
de la médiane), on a : u1
u
62 √ √
AI = t 32 + 52 − = 8 = 2 2.
AB2 2 2
MA2 + MB2 = 2MI2 + .
2 12
4
On applique la formule de la médiane :
Le centre de gravité G d’un triangle ABC BC2
−→ −→ −→ − →
est le point tel que GA + GB + GC = 0 . AB2 + AC2 = 2AI2 + . D’où :
2 √
L’égalité suivante caractérise également le
q
−−→ 1 −−→ BC = 2 (82 + 72 − 2 × 36, 25) = 81 = 9.
point G : A′ G = A′ A.
3
5 13
Puisque le centre de gravité d’un triangle
1. On applique la formule de la médiane
est le point de concours des médianes de ce
dans MAB et RAB :
triangle, il suffit de construire l’intersection AB2
de deux médianes de ce triangle. MA2 + MB2 = 2MI2 + et
2
6 AB 2
2 2
2MA = MB si et seulement si
2 (x + 3)2 + (y − 8)2 = (x−2)2 +(y −7)2 ,
si et seulement si x2 +y 2 +16x−18y+93 = 0,
si et seulement si (x + 8)2 + (y − 9)2 = 52. 95
L’ensemble des points M cherché est donc√ le On procède de même qu’à l’exercice 94 en
cercle de centre Ω(−8 ; 9) et de rayon 2 13. remarquant d’abord que
94 MA 2
− 9MB2 = 0 si et seulement si
−−→ −−→ −−→ −−→
MA + 3MB · MA − 3MB = 0.
1. La construction du point I peut être ef-
−
→ −→ On introduit alors les points I et J res-
fectuée en remarquant que AI = 2AB. −
→ −
→ −
→
−→ 2 −→ pectivement définis par IA − 3IB = 0 et
De même, AJ = AB. −
→ −→ − →
3 JA + 3JB = 0 .
Par
− conséquent,
−→ −−→ −−→ −−→
MA + 3MB · MA − 3MB = 0 si et seule-
b
A b b
Jb
B b
I −→ − →
ment si 4MJ · 2IM = 0, si et seulement si
−→ −→
MI · MJ = 0.
2. Pour tout point M du plan, on a : Le lieu cherché est donc le cercle de dia-
mètre [IJ].
−−→ −−→ −→ − → −→ − → Réponse :
MA + 2MB = MJ + JA + 2MJ + 2JB
−→ −→ −→
= 3MJ + 0 = 3MJ.
b
A b b
J
b
B
b b b
I
3. En procédant de manière analogue, on
montre que, pour tout point M, on a :
−−→ −−→ − →
MA − 2MB = IM. b
96
D’autre part, d’après une identité re- On procède de même qu’à l’exercice 94
marquable du produit scalaire, en remarquant d’abord que
MA = 4MB si et seulement si
2 2
MA2 − 4MB2 MA
− − 16MB = 0, si et seulement si
−−→ −−→ −−→ −−→ −→ −−→ −−→ −−→
= MA + 2MB · MA − 2MB
MA + 4MB · MA − 4MB = 0.
On introduit alors les points I et J res-
−
→ −
→ −
→
. pectivement définis par IA − 4IB = 0 et
−→ −→ − →
Donc MA2 − 4MB2 = 0 si et seulement JA + 4JB = 0 .
−→ − → Par conséquent,
si 3MJ · IM = 0, si et seulement si −−→ −−→ −−→ −−→
−→ −→ MA + 4MB · MA − 4MB = 0 si et
MI · MJ = 0.
−→ − →
4. Les questions précédentes permettent seulement si 5MJ · 3IM = 0, si et seule-
−→ −→
d’affirmer que le lieu cherché est le ment si MI · MJ = 0.
cercle de diamètre [IJ]. Le lieu cherché est donc le cercle de
diamètre [IJ]. la norme de − →
n , est non nul. D’après
Réponse : les questions précédentes, on obtient :
−→ −
AH · →n |axA + byA + c|
AH = −
→ = √ .
knk a2 + b 2
b
A b b b b b b
J B
b
b b
I 99
La distance de A à la droite (d) est égale
|3 × 3 − 1 × 2 + 3| 10
à , c’est-à-dire √ , qui
97 10
q
32 + (−1)2
On note (E) l’ensemble des points M tels est égale au rayon du cercle C . Donc la
que MA = kMB. droite (d) est tangente au cercle C en H,
Si k est strictement négatif, alors l’ensemble projeté orthogonal de A sur (d).
(E) est vide. En complément, on peut demander les co-
Si k = 0, alors l’ensemble (E) est exacte- ordonnées du point H, qui sont (0 ; 3).
ment {A}. 100
Si k > 0, alors : La distance de A à la droite (d) est égale
MA = kMB si et seulement si |−2 × (−3) + 1 × 8 + 1| 15
MA2 = k2 MB 2
, si et seulement si à , c’est-à-dire √ ,
5
q
−−→ −−→ −−→ −−→ (−2)2 + 12
MA + k MB · MA − k MB = 0. qui est égale au rayon du cercle cherché.
Soit I et J les points respectivement définis Ainsi, M(x ; y) appartient au cercle cherché
−
→ −
→ − → −
→
par IA − k IB et IA + k IB. si et seulement si AM2 = 45, si et seulement
−→ −→
MA = kMB ⇐⇒ (1 + k)MJ · (1 − k)MI = 0 si (x + 3)2 + (y − 8)2 = 45, si et seulement
Si k = 1, l’ensemble (E) est la médiatrice si x2 + y 2 + 6x − 16y + 28 = 0.
de [AB]. 101
−→ −→
Si k 6= 1, MA = kMB ⇐⇒ MI · MJ = 0. Les deux angles évoqués par l’énoncé
sont (− →
u ,−→u ′ ) et (−
→
u , −−→u ′ ), où −
→
u et − →
u′
L’ensemble cherché est donc un cercle (de sont des vecteurs directeurs respectifs de
diamètre [IJ]) si et seulement si k est stric- (d) et (d′ ).
tement positif et différent de 1.
98 (d)
n k. 4
b
−
→ −
→
u′
(∆ )
′
u
b. On note (x ; y) les coordonnées de 2
−→
H. Alors AH(x − xA ; y − yA ) puis 0
b
−→ − −8 −6 −4 −2 0 2 4 6
AH · →n = a(x − xA ) + b(y − yA ) −2
−→ − → b
−−
→
u′
AH · n = ax + by − axA − byA
−→ − −4
AH · →n = −c − axA − byA car H
−6
appartient à la droite (d). D’où le (d′ )
résultat. (∆)
−8
2. Puisque a et b ne sont
√ pas tous les
deux nuls, le nombre a2 + b2 , qui est On peut remarquer que les droites (d) et
−→ −→
(d′ ) sont perpendiculaires mais on utilisera −→ AB AC
ici une méthode plus générale. point D tel que AD = +
AB AC
D’après une caractérisation de la bissectrice est le quatrième sommet du losange
d’un angle, un point M(x ; y) appartient à ABDC. Donc (AD) est un axe de
une des deux bissectrices si et seulement si symétrie de ce losange et en particulier
la distance de M à chacune des deux droites [ Donc −
une bissectrice de BAC.
→
AD est
(d) et (d′ ) est la même. Cela est équivalent un vecteur directeur de (ΩA) et par
à: 1 −→
conséquent, −→
w = AD aussi.
(4x + 3y − 2)2 (−6x + 8y + 1)2 2
= ou à
25 100 −→
(8x + 6y − 4)2 − (−6x + 8y + 1)2 = 0 ou De plus, AB a pour coordonnées
−→
encore à (2x + 14y − 3)(14x − 2y − 5) = 0. (−8 ; 2) = 2(−4 ; 1) et AC a pour coor-
Les deux bissectrices ont donc pour équa- données (−8 ; 32) = 8(−1 ; 4). Donc −→w
5
!
tions respectives 2x + 14y − 3 = 0 et −5
a pour coordonnées √ ; √ .
14x − 2y − 5 = 0. 2 17 2 17
102 Donc un vecteur directeur de (ΩA) a
Le point A a pour coordonnées (8 ; 0) pour coordonnées (1 ; −1). Donc une
puisque ses coordonnées vérifient les équa- équation cartésienne de (ΩA) est
tions respectives de (d) et de (d′ ). Il suffit x + y − 8 = 0.
donc de calculer les coordonnées (x ; y) de 3. Cette question peut être traitée comme
Ω pour résoudre le problème. les précédentes, c’est-à-dire indépen-
Par construction, les distances respectives damment du calcul des coordonnées de
de Ω à (d) et à (d′ ) sont égales à 2, Ω. Elle permet en particulier d’illustrer
|x + 4y − 8| une méthode d’approximation utilisée
ce qui est équivalent à √ =2
17 dans le cas d’une valeur numérique
|4x + y − 32| définie de manière implicite ou dont la
et √ = 2, ou encore à
17 construction à la règle et au compas
√
est impossible. On propose ici une
x + 4y − 8 = 2 17
√ , d’après ce qui méthode par dichotomie.
−4x − y + 32 = 2 17
est admis. La √ résolution de √
ce système four-
2 17 2 17
nit x = 8 − et y = . Alors
√ ! 3 √ !3 √ !
2 2 2
2 17 2 17 2 17
ΩA2 = + =2 .
3 3 3
√
2 34
Donc ΩA = .
3
POUR ALLER PLUS LOIN
1. Par construction, le point Ω est à égale
distance des droites (d) et (d′ ), de
même que le point A. Donc (ΩA) est
[
une bissectrice de l’angle BAC. L’appel de la fonction abscisse() four-
−→ −→ nit xΩ′ ≈ 5,251 281 738 281 25. Puis
AB AC
2. Les vecteurs et étant des yΩ′ = 8 − xΩ′ ≈ 2,748 718 261 718 75.
AB AC
vecteurs unitaires, la règle du paral-
lélogramme permet d’affirmer que le Enfin, avec les notations de l’énoncé,
ΩΩ′2 = (xΩ − xΩ′ )2 + (yΩ − yΩ′ )2 . Or, 104
yΩ −yΩ′ = (8−xΩ )−(8−xΩ′ ) = xΩ′ −xΩ . 1. Réponse possible : − →
n (1 ; 3)
2
Donc ΩΩ′2 = 2(xΩ − xΩ′ )2 6 10−4 . 2. Pour tout réel a, le coefficient directeur
Donc ΩΩ′ 6 10−4 . de la tangente à Cf au point d’abscisse
103 a est égal à f ′ (a). Donc un vecteur nor-
1. On suppose que MA = MB. mal à cette tangente a pour coordon-
−−→ −→2 nées (f ′ (a) ; −1).
a. On a : MO2 = MA + AO Cette tangente est perpendiculaire à
MO2 = MA2 + AO2 . (d) si et seulement si
De même, 1×f ′ (a)+3×(−1) = 0, si et seulement
MO′2 = MB2 + BO′2 . si f ′ (a) = 3.
D’où : MO2 − MO′2 = AO2 − BO′2 3. On résout l’équation f ′ (a) = 3, qui est
MO2 − MO′2 = 25 − 9 = 16. équivalente à 3a2 −2a−5 = 0. Les solu-
b. D’une part, tions de cette équation du second degré
−→ 1 −−→ −−→′ 5
MI = MO + MO . étant −1 et , les points de Cf en les-
2 3
D’autre part, quels les tangentes respectives sont per-
−−→ −−→ −−→
O′ O = MO − MO′ . pendiculaires à la droite (d) ont pour
Donc 5 40
−→ −−→ 1 coordonnées (−1 ; 0) et ;− .
3 27
2
MI · O′ O = MO2 − MO′ = 8.
2
c. L’abscisse x du point H vérifie :
29
10(x−5) = 8. Donc x = . Donc
5 105
29
H a pour coordonnées ;0 . La situation peut, entre autres, susciter
5 les questions suivantes :
d. On a −:−→
−−→ ′ −→ −−→ − → −−→ • Le point B appartient-il à la droite
MH · O O = MI · O′ O − HI · O′ O
−−→ −−→ (d′ ) ?
Donc MH · O′ O = 8 − 8 = 0.
Donc M appartient à la droite per- • Quelles sont les coordonnées res-
pendiculaire à (OO’) et passant pectives des points d’intersection
par H. des droites (d) et (d′ ) avec les axes
2. Soit M appartenant à la droite d’équa- du repère ?
tion x = 5, 8, c’est-dire la droite per- • Le point A est-il le seul point à co-
pendiculaire à (O’O) et passant par le ordonnées entières à appartenir à
29 (d) ? à (d′ ) ?
point H de coordonnées ; 0 . On
5 • Quelles sont les équations respec-
note y l’ordonnée du point M. Alors
MA2 = MO2 − OA2 = 5, 82 + y 2 − 25 tives des bissectrices des angles
2
et MB2 = MO′ − O′ B
2 formés par les droites (d) et (d′ )
MB2 = (10 − 5, 8)2 + y 2 − 9 (en écho de l’exercice 101) ?
MB2 = −16 + 5, 82 + y 2 − 9 = MA2 .
Donc MA = MB.
Remarque : le questionnaire de cet exer-
cice distingue clairement les étapes de l’ana- 106
lyse et de la synthèse, typiques de la re- 1. Dans le repère orthonormé
cherche d’un lieu de points. (A ; B, F), on a :
A(0 ; 0), B(1 ; 0), C(2 ; 0), etcette droite coupe la droite (FD) en
D(2 ; 1), E(1 ; 1), F(0 ; 1). 0, 25
I + 0, 5 ; 1 .
2. La droite (OF) a pour vecteur direc- a
−→ La droite (d2 ) a pour équation
teur OF(−0, 5 ; 0, 25). Donc une équa- y = −ax + 1, 25 + 0, 5a et cette droite
tion de (d1 ) est 1, 25
−0, 5x + 0, 25y + 0,062 5 = 0. Son point coupe (AC) en J + 0, 5 ; 0 .
a
d’intersection I avec la droite (FD), La droite (d3 ) a pour équation
d’équation y = 1, a donc pour coor- y = ax − 1, 25 −0, 5a et cette droite
données (0, 625 ; 1). 2, 25
coupe (AC) en K + 0, 5 ; 1 .
3. La trajectoire de la boule blanche après a
la première bande est portée par la La droite (d4 ) a pour équation
droite (d2 ), symétrique de (d1 ) par rap- y = −ax + 3, 25 + 0, 5a et cette droite
port à la droite d’équation x = 0, 625. passe par C(2 ; 0) si et seulement si
−2a + 3, 25 + 0, 5a = 0, si et seulement
En notant − →
u1 le vecteur directeur de 13
(d1 ) de coordonnées (1 ; a), et en no- si a = .
6
tant −→
u2 le vecteur directeur de (d2 ) sy- F I E K D
métrique de − →
u1 par rapport à la droite 1 bb b b b b b
d’équation x = 0, 625, on a : −
→
u2 (−1 ; a) O b
A b b b b
BJ C
Pour chaque exposé, il est possible de
5. Soit a le coefficient directeur de (d1 ) faire travailler un groupe d’élèves en amont
permettant d’obtenir une trajectoire pour la recherche proprement dite et de
gagnante en trois bandes. Alors (d1 ) a demander à ce que chaque élève du groupe
pour équation y = ax + 0, 75 − 0, 5a s’exprime pendant le temps de l’exposé
(c’est en particulier en attribuant des • Équilibrer les phases de discours,
rôles précis que le travail en équipe peut d’écriture au tableau, d’utilisation du
prendre du sens). Il est intéressant de faire vidéoprojecteur
participer la classe après ou pendant le • Plus spécifiquement, si un diaporama
temps d’exposé, ce qui permet entre autres est projeté, vérifier que celui-ci est syn-
d’évaluer les capacités de réactivité des thétique, sobre et non redondant avec
membres du groupe. le discours
• Utiliser à bon escient le vocabulaire
La grille d’évaluation peut prendre en
scientifique (prononcer les mots nou-
compte (sur le fond) les capacités suivantes.
veaux ou difficiles est un autre signe
• Répondre au sujet donné de familiarité)
• Illustrer les idées théoriqes par des • Respecter la contrainte de temps de
exemples passation fixée, le cas échéant
• Replacer les éléments scientifiques • Distribuer la parole aux autres
dans leur contexte historique (éléments membres du groupe si plusieurs élèves
d’Histoire, mœurs de l’époque, état des réalisent l’exposé
connaissances scientifiques, lien avec • Conclure clairement en reprenant les
d’autres disciplines,. . . ) idées essentielles de l’exposé
• Définir proprement les mots de voca- • Pendant la phase de questions des
bulaire employés autres camarades, faire preuve d’écoute
• Présenter les notions qui dépassent le et d’ouverture et accepter le débat ou
cadre du programme de Première le la contradiction tout en gardant un es-
plus simplement possible, en évitant le prit critique
fourre-tout mal digéré 107
A et B étant deux points donnés et α et β
Sur la forme, on peut évaluer les points
étant deux réels tels que α + β 6= 0, il existe
suivants.
un unique point G, appelé barycentre des
• En introduction, rappeler le sujet et le points A et B pondérés respectivement par
−→ −→ − →
reformuler si nécessaire ou dire claire- α et β, et défini par αGA + β GB = 0 .
ment comment il a été interprété le cas Unicité : si un tel point existe, alors
échéant −→ −→
(α + β)GA = β BA. Puisque α + β est non
• S’exprimer clairement, assez lente- nul, G est l’unique point défini par
ment, suffisamment fort, en marquant −→ β −→
AG = AB.
des pauses (par exemple avant de pas- α+β
ser à l’idée suivante), regarder l’assis- Existence : le point G défini par
−→ β −→ −→ −→ − →
tance de temps en temps, faire preuve AG = AB vérifie αGA + β GB = 0 .
α+β
d’une certaine conviction La page 269 énonce un principe d’Archi-
• Utiliser ses notes de manière modérée : mède concernant l’équilibre d’une balance
un bon exposé nécessite de la part de à plateaux : les poids α et β représentent
l’orateur une bonne connaissance de alors les masses respectives m1 et m2 .
son sujet et lire constamment ses notes 108
est non seulement monotone mais aussi Pour une application de la formule de
révélateur d’un manque de familiarité la distance, on peut proposer la recherche
avec les contenus des équations respectives des bissectrices
des angles formés par deux droites sécantes Réinvestissement de méthodes analy-
(exercice 101 p. 287). tiques
109
Le cinquième postulat d’Euclide ne pou- Tout au long de ce TP, l’élève est amené
vant être démontré (et constituant donc à :
un axiome possible de géométrie dite eucli-
— utiliser la caractérisation vectorielle du
dienne), le fait de le nier donne naissance à
centre de gravité d’un triangle pour dé-
d’autres types de géométrie.
terminer ses coordonnées ;
Considérant comme espace (appelé disque
de Poincaré) le disque de frontière un cercle — déterminer des équations cartésiennes
C donné, on dit que les droites sont les arcs de droites, connaissant un vecteur nor-
de cercle contenus dans ce disque et ortho- mal et un point de la droite ;
gonaux à C . Dans cet espace, deux droites
sont parallèles si les arcs de cercle qui les — déterminer les coordonnées du point
définissent sont tangents en un point de C . d’intersection de deux droites sécantes
b
Avec ce modèle, il existe ainsi une infinité par résolution d’un système linéaire ;
de droites passant par un point donné et — utiliser le parallélisme de droites pour
parallèles à une droite donnée. déduire des équations cartésiennes ;
b
(d) b
Figure enseignant
Objectifs généraux
Ce TP permet de réinvestir des méthodes
analytiques en géométrie plane, tout en re-
visitant des propriétés, déjà connues ou non,
concernant les droites remarquables d’un
triangle.
Éléments de corrigé culs faits, on obtient H(4 ; −2).
1. On pose G(xG ; yG ). c. Il semble que H appartienne à la
−→ −→ −→ − → droite (hC ). On teste les coordon-
GA + GB + GC = 0 si et seulement si
3x − 9 = 0 nées de H dans l’équation de (hC )
G
fournie : 12 × 4 − 2 − 46 = 0 donc
3yG − 1 = 0
la conjecture est vraie.
1
Donc G a pour coordonnées 3 ; . 4. a. Il semble que les points Ω, G et H
3 soient alignés.
−→
2. a. Le vecteur BC(−6 ; 14) ou encore Il suffit de montrer que les vec-
1 −→ −→ −→
BC sont des vecteurs normaux teurs ΩG et ΩH sont colinéaires.
2 On a :
à (∆A ). Puisque A′ (6 ; 3), milieu −→ 1 7
−→ 3
7
de [BC], appartient à (∆A ), une ΩG ;− et ΩH ;− .
2 6 2 2
équation de cette droite est donc −→ −→
Donc ΩH = 3ΩG, ce qui prouve
−3x + 7y − 3 = 0. que Ω, G et H sont alignés.
Réponse possible pour (∆B ) : 4x+
b. Il semble que le cercle Ce passe par
10y − 25 = 0.
A’, B’ et C’, milieux respectifs des
b. Le couple de coordonnées du segments [BC], [AC] et [AB].
point Ω est la solution du système
−3x + 7y − 3 = 0 c. D’après le logiciel, le cercle Ce a
. Tous cal- pour équation
4x + 10y − 25 = 0
(x−3, 25)2 +(y+0, 25)2 = 18, 125.
5 3 On teste par exemple les coordon-
culs faits, on aboutit à Ω ; .
2 2 nées de A’ :
3. a. Les droites (∆A ) et (hA ) étant (6−3, 25)2 +(3+0, 25)2 = 2, 752 +
toutes les deux perpendiculaires 3, 252 = 18, 125. Donc A’ appar-
à la droite (BC), elles ont les tient à Ce . On procède de même
mêmes vecteurs directeurs et les pour B’ et C’.
mêmes vecteurs normaux. Le vec- 5. L’ensemble des résultats précédents
1 −→
teur BC est donc un vecteur nor- concernant la droite d’Euler et le cercle
2
mal à (hA ), qui a donc pour équa- d’Euler. . . semblent valables dans tout
tion −3x + 7y + c = 0, avec c un triangle non aplati. On peut même pré-
nombre réel. Puisque A(−3 ; −5) ciser les positions relatives de Ω, G
appartient à (hA ), on en déduit et H sur la droite d’Euler (rappel :
−→ −→
que (hA ) a pour équation ΩH = 3ΩG).
−3x + 7y + 26 = 0.
Réponse possible pour (hB ) :
2x + 5y + 2 = 0.
b. Si (hA ) et (hB ) étaient paral-
lèles, alors ABC serait aplati, ce 1
est absurde. Donc le point d’in- Cette droite est perpendiculaire à la
tersection H de (hA ) et (hB ) droite (AB) et passe par le point C.
existe et le couple de ses coordon- 2
nées
est la solution du système 1. Le ( système à résoudre est le suivant :
−3x + 7y + 26 = 0 a1 x + b 1 y = c 1
. Tous cal-
2x + 5y + 2 =0 a 2 x + b2 y = c 2
Par combinaisons :
(a1 b2 − a2 b1 )x = c1 b2 − c2 b1
(
(a1 b2 − a2 b1 )y = a1 c2 − a2 c1
!
c 1 b 2 − c 2 b 1 a1 c 2 − a2 c 1
L’unique couple solution est ; .
a1 b 2 − a2 b 1 a1 b 2 − a2 b 1
2. Le test permet de vérifier si
a1 b2 −a2 b1 est non nul à 10−9 près, pour tenir compte de l’approximation de la valeur
calculée. Il permet de vérifier si le système admet une solution avant de calculer le
couple solution d’un système.
3. Une proposition des fonctions à écrire :
3
Une proposition des fonctions à écrire :
4
Éléments de corrigé
Partie A
1. D est le carré dont trois sommets sont O, I et J et son aire est égale à 1, par définition
de l’unité d’aire.
15
2. Par comptage, on trouve que la fréquence des points dans F est égale à , soit 0, 3.
50
On peut donc estimer que A(F) est « proche » de 0, 3.
Partie B
1. a. L’aire de D’ est égale à 4 puisque D’ est le carré centré en O, de côtés parallèles
aux axes et de longueur 2.
b. Réponse : x2 + y 2 = 1 et son aire est égale à π.
2. Voici une proposition de fonction :
Avec les notations actuelles, il s’agit de déterminer le lieu des points C tels que
CB × CF = CD × CH.
2. La notation x = AB n’est pas visible dans cet extrait mais Descartes la pose un
peu plus haut dans son ouvrage. Dans l’extrait, y désigne la longueur CB et z est
supposé non nul.
On a ainsi, d’après ce qu’écrit Descartes (on n’effectuera l’application numérique
qu’à la fin de ces manipulations algébriques, qu’il est savoureux d’effectuer en
gardant un œil sur les écrits de Descartes) :
czy + bcx
CD = ,
z2
ezy + dek + dex
CF =
z2
gzy + f gl − f gx
CH =
z2
Ainsi (en supposant en outre que ez − cg est non nul) :
ezy + dek + dex czy + bcx gzy + f gl − f gx
!
CB × CF = CD × CH ⇐⇒ y 2
= ×
z z2 z2
czy(f gl − f gx) + bcx(gzy + f gl − f gx) dek + dex
!
2 e cg
⇐⇒ y − = −y
z z2 z4 z2
⇐⇒ y 2 ez 3 − cgz 2 = czy(f gl − f gx) + bcx(gzy + f gl − f gx) − z 2 (dek + dex)
(−dekz 2 + cf glz)y + (−dez 2 x − cf gzx + bcgzx)y + bcf glx − bcf gx2
⇐⇒ y 2 = ,
ez 3 − cgz 2
ce qui correspond à l’équation obtenue par Descartes, avec les notations actuelles.
Y
x = X + √
3.
2Y
y = − √
3
En effet, si C a pour coordonnées (x ; y) dans l’ancien repère et (X ; Y) dans le
nouveau repère orthonormé, on a ;
−→
AC = X~ı + Y~
1 2 ~′
!
−→
AC = X~ı + Y √ ~ı − √
!3 3
−→ Y 2Y ~′
AC = X + √ ~ı − √
3 3
1. À l’époque de Descartes, l’orientation des axes est dictée par le souci de considérer des quantités
(ici abscisses et ordonnées) positives. C’est pour cette raison que Descartes passe une grande partie de ses
preuves à discuter des signes dans les équations générales reliant x et y, selon différentes configurations,
ce qui l’oblige à procéder par disjonction de cas.
On déduit ensuite les formules de changement de repère de l’unicité des coordonnées
d’un vecteur dans une base. Alors :
x2 + y 2 + xy − 5x − 2y = 0 ⇐⇒
!2 !2
Y 2Y Y 2Y Y 2Y
! ! ! !
X+ √ + −√
+ X+ √ −√ − 5 X + √ − 2 −√ =0
3 3 3 3 3 3
√ √ !2
3Y 5 2 3 25 1
⇐⇒ X + Y − 5X −
2 2
= 0 ⇐⇒ X − + Y− − − =0
3 2 6 4 12
√ ! √
5 3 57
L’équation est en fait celle du cercle de centre Ω ; et de rayon .
2 6 3
3. En vrai scientifique de son époque, René Descartes cherche à établir un système de pensée
cohérent entre les différentes disciplines en liaison avec les Sciences. Une fois la géométrie
ancienne reconsidérée sous un angle analytique (ce qu’il entend par « géométrie abs-
traite »), Descartes pense néanmoins que les relations mathématiques ne révèlent rien
d’autre qu’elles-mêmes, nonobstant la motivation d’ordre physique de certaines : par
exemple, l’équation horaire d’un corps en chute libre ne dévoile pas un « phénomène
général de la chute des graves », qui serait caché derrière les singularités d’une situation
concrète. Descartes distingue ainsi les rôles du physicien (dont l’un des principaux buts
est de décrire le monde) et du mathématicien (dont les motivations et théories peuvent
s’affranchir de considérations « concrètes »). C’est dans ce sens qu’il pense qu’il n’y a pas
de langage mathématique général qui puisse exprimer les lois de la nature, même si cer-
taines d’entre elles peuvent être algébrisées. Dès lors, l’autre « sorte de géométrie », avec
laquelle Descartes semble moquer Desargues, ne serait éloignée de la géométrie abstraite
que par le fait que cette dernière ne pourrait pas supporter une modélisation (idéale) bien
trop lourde ou complexe pour tenir compte des nombreux paramètres à prendre en compte
dans une expérience physique. Descartes parle ainsi de « géométrie des phénomènes 2 . »
En particulier, dans son ouvrage Les Météores (composé de dix Discours), on trouve
dans le Discours sixième, à propos de la neige :
Le matin suivant, il tomba des flocons de neige qui semblaient être com-
posés d’un nombre infini de fort petites étoiles jointes ensemble : toutefois,
en y regardant de plus près, je trouvai que celles du dedans n’étaient pas si
régulièrement formées que celles du dessus, et qu’elles pouvaient aisément
procéder de la dissolution d’une nue [. . . ] Puis, cette neige ayant cessé,
un vent subit en forme d’orage fit tomber un peu de grêle blanche, fort
longue et menue, dont chaque grain avait la figure d’un pain de sucre ; et
l’air devenant clair et serein tout aussitôt, je jugeai que cette grêle s’était
formée de la plus haute partie des nues, dont la neige était fort subtile et
composée de filets fort déliés, en la façon que j’ai tantôt décrite. Enfin,
à trois jours de là, voyant tomber de la neige toute composée de petits
2. Les recherches et commentaires contemporains font souvent état de quatre aspects différents du
travail de mathématicien de Descartes. Pour plus d’informations, on pourra consulter la thèse et les
commentaires de Maronne et Jullien, respectivement.
nœuds ou pelotons environnés d’un grand nombre de poils entremêlés, et
qui n’avaient aucune forme d’étoile, je me confirmai en la créance de tout
ce que j’avais imaginé touchant cette matière. . .
Cet extrait assez significatif des observations quotidiennes faites par Descartes pendant
une période de grand froid montre qu’il n’y a aucune trace de géométrie dans ce
Discours, de même que la plupart des autres 3 . Descartes part donc du sensible et de
l’observation des phénomènes particuliers du monde perceptible : c’est ce qui relève
des formes et du mouvement. Pour lui, ce n’est qu’à partir de ces compte-rendus qu’on
peut établir les lois scientifiques les plus adaptées. Raisonner en termes de formes et de
mouvement est caractéristique de la pensée géométrique. Par exemple, les différentes
descriptions des flocons de neiges sont basées sur des figures (régulières), comme des
triangles équilatéraux, des hexagones réguliers, etc. Ainsi, en décrivant des effets déduits
des formes et du mouvement, Descartes considère qu’il crée une géométrie particulière.
Les Météores, essai essentiellement physique, n’est pas perçu à l’époque de Descartes
comme un ouvrage mathématique. Laissons le dernier mot (même s’il est contestable) à
un autre scientifique, Huygens, en 1693 :
3. Il faut attendre le Discours huitième « De l’arc-en-ciel » pour voir apparaître des schémas et des
figures géométriques codées, en écho de La Dioptrique.
Réponse à la question d’ouverture, p. 293
Objectifs généraux
Prérequis :
- compréhension du « ou » inclusif et du « et » dans la langue française ;
- connaissance du vocabulaire basique en probabilités (déjà vu en seconde).
Objectifs :
- décrire de manières différentes un même événement ;
- revenir sur la notion d’événement contraire.
Prolongement : L’activité est courte (c’est typiquement le cas d’une activité qui sera
correctement traitée par certains élèves en 10 à 15 minutes, tandis que d’autres pourraient
peiner, à cause de difficultés de compréhension de la langue, en particulier). On peut proposer
aux plus rapides de formuler de plusieurs manières différentes (avec ou sans négation) les
définitions des événements contraires de A, B, E, F, voire ensuite de s’intéresser aux échanges
entre « et » et « ou » lors du passage à l’événement contraire.
Objectifs généraux
Prérequis :
-compréhension du « ou » inclusif et du « et » dans la langue française ;
-savoir calculer l’aire (ou la longueur de l’hypoténuse) d’un triangle rectangle isocèle ;
-savoir donner la probabilité d’un événement dans un cas d’équiprobabilité, connaissant les
nombres d’issue(s) qui le compose et de l’univers.
Objectifs :
- reprendre les notions de réunion, d’intersection, voire de complémentaires de deux
ensembles (ou événements) abordées en classe de 2de ;
-préparer à l’utilisation de diagramme de Venn pour illustrer des relations entre probabilités,
par analogie avec la notion d’aire (une probabilité étant par définition mathématique une
mesure, dans le cas général où l’univers n’est pas fini).
Jeu de dés
Expérimentation 23, p.39
Objectifs généraux
Prérequis :
- connaissance des syntaxes en Python, notamment l’écriture d’instructions conditionnelles, de
boucles, et la gestion d’affectations de valeurs dans des listes ;
- quelques notions sur les fréquences et les probabilités.
Objectifs :
- appréhender sur un exemple la loi des grands nombres ;
- préparer l’introduction de la notion de variable aléatoire et d’espérance d’une variable
aléatoire.
1 1 2 5
×11+ ×0+ ×(−4) − 5
NB : La valeur exacte qui devrait être obtenue est 6 6
1 1 2
3
= 6
= − 6.
+ + 1
6 6 3
b. La fonction Python attendue est la suivante :
On constate que les valeurs obtenues semblent de plus en plus proches de 0. Plus
le nombre de parties est grand, plus l’écart entre le gain algébrique moyen par
partie observé pour l’échantillon est proche du gain algébrique moyen par partie
théorique.
1 « Le jeton tiré porte le numéro 7 » est une issue ; l’univers contient 12 issues et A est composé de 4
4 1
issues ; 𝑃(𝐴) = = .
12 3
4. Par exemple, « la carte tirée est l’as de trèfle » est une issue ; l’univers contient 32 issues et A contient
21
32−11=21 issues, donc 𝑃(𝐴) = .
32
5 Par exemple, « les déplacements sont dans l’ordre : à droite, à droite, en haut » est une issue ; l’univers
3
contient 23 = 8 issues, et A en contient 3, donc 𝑃(𝐴) = .
8
1
7 Les 36 issues étant équiprobables, la probabilité d’obtenir un double 6 est .
36
19
8 Le pourcentage de filles dans la classe est : ( × 100 ) %, soit 59,375%.
32
1 1 1 6 4 3 7
9 a. + − = + − = ;
2 3 4 12 12 12 12
1 1 1 3 10 7 7
b. −3 × + 5 × + 7 × = − + + = ;
4 2 4 4 4 4 2
1 25 2 2 25 2 1 15−25 2 2 30−25 2 1 100 2 25 150 50
c. (5 −
3 3
) + (10 −
3 3
) = ×(
3 3
) + ×(
3 3
) = ×
3 9
+ ×
3 9
=
27
=
9
.
144
10 1. Il y a ( × 100) % = 32% de moins de 18 ans.
450
2. Il y a donc (100 − 32 − 22)% = 46% de personnes dont l’âge est compris entre 18 et 60 ans.
11 1. Le quart des boules sont rouges ce qui correspond à 25 % du nombre total des boules.
6
Les 6 boules jaunes représentent, en pourcentage : × 100, donc 10 % du nombre total des boules.
60
2. Ainsi, comme 25+20+10=55 et 100-55=45, l’urne contient 45 % de boules blanches, soit :
45
60 × = 27 boules blanches.
100
6×0,85+16×0,95+3×1 23.3
12 Le prix moyen d’une baguette de pain est : = = 0,932 € .
6+16+3 25
40 10 50
13 La note finale de Lucie est : 8 × + 11 × + 12 × = 10,3.
100 100 100
14 Le calcul de la moyenne des gains à l’aide des fréquences ne nécessite pas d’utiliser les effectifs : c’est
est la moyenne des gains pondérés (multipliés par) par leur fréquence. Ce gain moyen est donc :
16 Les événements « la carte tirée est une dame rouge » et « la carte tirée est une dame noire » sont
incompatibles mais ne sont pas contraires car il existe des issues qui ne sont ni dans l’un, ni dans l’autre,
comme par exemple : »la carte tirée est l’as de pique ».
17 1. On a 28 cartes qui ne sont pas des dames et, parmi les dames, 2 ne sont pas rouges, donc ̅̅̅̅
𝐷 ∪ ̅𝑅
̅̅̅
est composé de 28+2=30 issues.
2. Par exemple : « la carte tirée est le valet de cœur ». Cette issue est dans R, donc aussi dans 𝐷 ∪ 𝑅 et donc
pas dans ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐷 ∪ 𝑅 ; par ailleurs, cette issue est dans ̅̅̅̅
𝐷 donc aussi dans ̅̅̅̅
𝐷 ∪ ̅𝑅̅̅̅.
18 L’événement ̅̅̅
R ∪ D contient l’issue « la carte tirée est la dame de cœur » car il contient toutes les
issues de l’événement « la carte tirée est une dame » .
12 3
22. 1. Par lecture de l’arbre, 𝑃(𝐴) = = .
20 5
2. En ajoutant les 6 branches qui traduisent le fait que dans un tirage avec remise, on peut tirer deux fois le
12
même jeton, on lit que : 𝑃(𝐴) = .
25
2 1
24 En s’aidant éventuellement d’un arbre, on trouve que la probabilité est : = .
12 6
25. D’après la formule du crible : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 0,7 + 0,3 − 0,2 donc 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 0,8.
26 La formule du crible donnerait : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 0,8 + 0,6 − 0,3 = 1,1 ce qui est impossible puisqu’une
probabilité ne peut être strictement supérieure à 1.
27 Soit F et R sont les événements : « l’adolescent choisi pratique le football » et « l’adolescent choisi
15 8
pratique le rugby » ; on a : 𝑃(𝐹) = = 0,75 ; 𝑃(𝑅) = = 0,4 et 𝑃(𝐹 ∪ 𝑅) = 1, et on demande 𝑃(𝐹 ∩ 𝑅).
20 20
Ces quatre probabilités sont liées d’après la formule du crible : 𝑃(𝐹 ∩ 𝑅) + 𝑃(𝐹 ∪ 𝑅) = 𝑃(𝐹) + 𝑃(𝑅), donc
𝑃(𝐹 ∩ 𝑅) = 𝑃(𝐹) + 𝑃(𝑅) − 𝑃(𝐹 ∪ 𝑅) = 0,75 + 0,4 − 1 = 0,15.
28 On peut répondre à la question dans un cadre probabiliste, qui est alors : si on choisit un élève de 1ère
au hasard dans le lycée de Yasmina, est-il vrai que la probabilité que cet élève ait choisi la spécialité
physique-chimie est égale à 0,5 ?
Soit, pour un élève de 1ère choisi au hasard dans ce lycée, M et S les événements respectifs « l’élève a choisi
la spécialité mathématiques » et « l’élève a choisi la spécialité physique-chimie ».
Les données sont : 𝑃(𝑀) = 0,35 , 𝑃(𝑀 ∩ 𝑆) = 0,15 et 𝑃(𝑀 ∪ 𝑆) = 0,7. La formule du crible donne alors :
𝑃(𝑆) = 0,7 + 0,15 − 0,35 = 0,5. Donc Yasmina a raison.
p.297
Les symboles + et – désignent des opérations entre deux nombres et les symboles : ∩ , ∪ et ̅̅̅̅
… sont
relatifs à des liens entre événements. Par exemple, A est un événement et P(A) un nombre (la probabilité
de A). Ainsi, l’écriture 𝑃(𝐴) ∪ 𝑃(𝐵) ne désigne pas une probabilité.
p.299
1. On a 𝐸(𝑋) = −𝑝1 + 𝑝2 + 2𝑝3 + 3𝑝4 + 5𝑝5 ; or 𝑝1 , 𝑝2 , 𝑝3 , 𝑝4 et 𝑝5 sont des nombres positifs car ce sont des
probabilités, donc −𝑝1 ≤ 5𝑝1 , 𝑝2 ≤ 5𝑝2 , 2𝑝3 ≤ 5𝑝3 , 3𝑝4 ≤ 5𝑝4 d’où par addition:
𝐸(𝑋) ≤ 5𝑝1 + 5𝑝2 + 5𝑝3 + 5𝑝4 + 5𝑝5 , soit 𝐸(𝑋) ≤ 5(𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3 + 𝑝4 + 𝑝5 ).
2. Les événements {𝑋 = 𝑥𝑗 } avec 𝑥𝑗 ∈ {−1; 1; 2; 3; 5} sont deux à deux incompatibles et leur réunion
comprend toutes les issues de l’univers, donc 𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3 + 𝑝4 + 𝑝5 = 1, d’où 𝐸(𝑋) ≤ 5 et, par
conséquent, 𝐸(𝑋) ≠ 6.
1. Le produit (𝑥 − 𝑚)2 × 𝑝 est nul si et seulement si (𝑥 − 𝑚)2 = 0 car 𝑝 ≠ 0 puisque l’événement {𝑋 = 𝑥}
contient au moins une issue, donc (𝑥 − 𝑚)2 × 𝑝 = 0 si et seulement si 𝑥 = 𝑚.
2. Supposons que 𝑋 prenne au moins deux valeurs distinctes et notons 𝑥1 , … , 𝑥𝑘 ses valeurs 2 à 2
2
distinctes (avec 𝑘 ≤ 2). Alors, comme 𝑉(𝑋) est la somme des 𝑘 nombres positifs (𝑥𝑗 − 𝑚) × 𝑝𝑗 avec
1 ≤ 𝑗 ≤ 𝑘, on a : 𝑉(𝑋) ≥ (𝑥1 − 𝑚)2 × 𝑝1 + (𝑥2 − 𝑚)2 × 𝑝2 ≥ 0. Or, 𝑉(𝑋) = 0.
Donc (𝑥1 − 𝑚)2 × 𝑝1 + (𝑥2 − 𝑚)2 × 𝑝2 = 0. Donc (𝑥1 − 𝑚)2 × 𝑝1 = 0 et (𝑥2 − 𝑚)2 × 𝑝2 = 0 car ces deux
produits sont positifs. D’après la question 1, cela signifie que 𝑥1 = 𝑚 et 𝑥2 = 𝑚, ce qui contredit le fait que
𝑥1 ≠ 𝑥2 . Donc 𝑋 ne prend qu’une seule valeur 𝑥, donc 𝑝 = 𝑃(𝑋 = 𝑥) = 1, et 𝐸(𝑋) = 𝑥 × 1 = 𝑥, d’où 𝑥 = 𝑚.
3. Réciproquement, si 𝑋 est constante et 𝑥 sa seule valeur, comme on l’a prouvé dans la dernière ligne de
l’explication précédente (question 2), on a : 𝑥 = 𝑚 et 𝑝 = 𝑃(𝑋 = 𝑥) = 1, donc 𝑉(𝑋) = (𝑚 − 𝑚)2 × 1, soit
𝑉(𝑋) = 0.
29
1. Comme les issues qui ne sont pas dans 𝐴 sont dans ̅̅̅ 𝐴 , la réunion 𝐴 ∪ ̅̅̅𝐴 est égale à
̅̅̅
l’univers, donc, par définition : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐴 ) = 1.
Aussi, 𝐴 et ̅̅̅
𝐴 étant incompatibles, 𝑃(𝐴 ∪ ̅̅̅̅
𝐴 ) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(̅̅̅ 𝐴 ), donc 𝑃(𝐴) + 𝑃(̅̅̅
𝐴 )=1
et 𝑃(̅̅̅
𝐴 ) = 1 − 𝑃(𝐴).
2. Si 𝐴 et 𝐵 sont incompatibles, 𝐴 ∩ 𝐵 ne contient aucune issue, donc ̅̅̅̅̅̅̅
𝐴 ∩ 𝐵 est l’univers et
𝑃(𝐴̅̅̅̅̅̅̅
∩ 𝐵) = 1 : d’après 1., on a alors 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 1 − 𝑃(𝐴 ̅̅̅̅̅̅̅
∩ 𝐵) = 1 − 1, donc
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0.
30
1. Pour tout 𝑖 tel que 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘, la somme des valeurs de 𝑋 égale à 𝑥𝑖 est 𝑛𝑖 𝑥𝑖 , donc, ces
valeurs étant distinctes, la somme de toutes les valeurs de 𝑋 est :
∑𝑘𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 = 𝑛1 𝑥1 + 𝑛2 𝑥2 +……𝑛𝑘 𝑥𝑘 .
2. Les issues étant supposées équiprobables, pour tout 𝑖 tel que 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘, la probabilité de
𝑛
l’événement {𝑋 = 𝑥𝑖 } est : 𝑛𝑖 . La moyenne des images par 𝑋 pondérées par leurs
𝑛
probabilités est donc : ∑𝑘𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 , c’est-à-dire 𝐸(𝑋) puisque, pour tout 𝑖 tel que 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘,
𝑛𝑖
on a = 𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ).
𝑛
31
1. Notons 𝑥1 , 𝑥2 ,……, 𝑥𝑘 les valeurs distinctes prises par 𝑋 et 𝑝1 , 𝑝2 ,……, 𝑝𝑘 leurs probabilités
respectives.
Alors, les valeurs distinctes prises par 𝜆𝑋 sont 𝜆𝑥1 , 𝜆𝑥2 ,……, 𝜆𝑥𝑘 et leurs probabilités
respectives sont 𝑝1 , 𝑝2 ,……, 𝑝𝑘 car pour tout 𝑖 tel que 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘, et toute issue 𝜔,
𝜆𝑋(𝜔) = 𝜆𝑥𝑖 ⇔ 𝑋(𝜔) = 𝑥𝑖 et les 𝑥𝑖 sont deux à deux distinctes.
Donc 𝐸(𝜆𝑋) = ∑𝑘𝑖=1(𝜆𝑥𝑖 )𝑝𝑖 = 𝜆 ∑𝑘𝑖=1 𝑥𝑖 𝑝𝑖 , c’est-à-dire : 𝐸(𝜆𝑋) = 𝜆𝐸(𝑋).
2. Avec les mêmes notations, les valeurs distinctes prises par 𝑋 + 𝑐 sont 𝑥1 + 𝑐, 𝑥2 +
𝑐,……, 𝑥𝑘 + 𝑐 et leurs probabilités respectives sont 𝑝1 , 𝑝2 ,……, 𝑝𝑘 car pour tout 𝑖 tel que
1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘, et toute issue 𝜔, (𝑋 + 𝑐)(𝜔) = 𝑥𝑖 + 𝑐 ⇔ 𝑋(𝜔) = 𝑥𝑖 et les 𝑥𝑖 sont deux à deux
distinctes. Donc 𝐸(𝑋 + 𝑐) = ∑𝑘𝑖=1(𝑥𝑖 + 𝑐)𝑝𝑖 = ∑𝑘𝑖=1(𝑥𝑖 𝑝𝑖 + 𝑐𝑝𝑖 ) = ∑𝑘𝑖=1 𝑥𝑖 𝑝𝑖 + 𝑐 ∑𝑘𝑖=1 𝑝𝑖 ,
c’est-à-dire : 𝐸(𝑋 + 𝑐) = 𝐸(𝑋) + 𝑐 car ∑𝑘𝑖=1 𝑝𝑖 = 1.
1 ̅̅̅
𝐴 ∩ 𝐵 est l’événement : « A n’est pas réalisé et B est réalisé » .
2 A et B sont incompatibles signifie qu’aucune issue n’est à la fois dans A et dans B (ou que A et B ne
peuvent être réalisés en même temps »).
3 « Deux issues sont équiprobables » signifie que leurs probabilités sont égales.
4 La formule du crible peut s’écrire 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) + 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) (ou 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) +
𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵), ou…
5 Une variable aléatoire (réelle) est une fonction définie sur l’univers et à valeurs dans ℝ.
6 Pour établir la loi de X, il faut donner toutes les valeurs prises par X (toutes les images par X) et les
probabilités que X prenne chacune de ces valeurs.
2
8. Par définition 𝜎(𝑋) = √𝑉(𝑋) ( ou bien 𝑉(𝑋) = (𝜎(𝑋)) ).
12 3
9. 1. L’univers est composé de 16 issues et 𝑃(𝐴) = = ;
16 4
6 1
2. Si le tirage est sans remise, l’univers est composé de 12 issues et 𝑃(𝐴) = = .
12 2
11 En utilisant éventuellement un arbre, et en tenant alors compte de l’ordre des deux choix, on compte
7
20 issues dans l’univers dont 14 issues composant M, donc 𝑃(𝑀) = .
10
13 Les événements « les deux cartes sont des as » et « aucune des deux cartes n’est un as » ne sont pas
contraires car, par exemple, l’issue « une carte est un as et l’autre est un roi » n’est ni dans l’un, ni dans
l’autre.
14 Le contraire de l’événement « au moins une des deux cartes est un cœur ou un roi et l’autre n’est pas
un cœur » est « les deux cartes ne sont ni des cœurs, ni des rois ou les deux cartes sont des cœurs ».
17 Si p est la probabilité d’obtenir 6, comme, par propriété d’une probabilité, la somme des probabilités
0,5
de toutes les issues est 1, on a : 0,5 + 5𝑝 = 1, donc 𝑝 = = 0,1.
5
4 3 300 5
18 1. Les probabilités 𝑃(𝐶) = 0,8 (= ), 𝑃(𝐷) = 0,6 (= ) et 𝑃(𝐶 ∩ 𝐷) = = sont données par
5 5 720 12
l’énoncé.
4 3 5 59
2. D’après la formule du crible, 𝑃(𝐶 ∪ 𝐷) + 𝑃(𝐶 ∩ 𝐷) = 𝑃(𝐶) + 𝑃(𝐷). Donc : 𝑃(𝐶 ∪ 𝐷) = + − = ;
5 5 12 60
59 1
par propriété d’une probabilité, on a : 𝑃(̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐶 ∪ 𝐷 ) = 1 − 𝑃(𝐶 ∪ 𝐷) = 1 − = .
60 60
19 On a (𝐷 ∩ 𝐶) ∪ (𝐷 ∩ ̅̅̅
𝐶 ) = 𝐷 et (𝐷 ∩ 𝐶) et (𝐷 ∩ ̅̅̅
𝐶 ) sont incompatibles, donc 𝑃(𝐷) = 𝑃(𝐷 ∩ ̅̅̅
𝐶)+
3 5 11
𝑃(𝐷 ∩ 𝐶), d’où 𝑃(𝐷 ∩ ̅̅̅
𝐶)= − = : la probabilité que l’arbre choisi ait moins de 2 ans et ne soit pas
5 12 60
11
un conifère est égale à .
60
20 a. On a : 𝑃(𝐴 ∩ ̅𝐵
̅̅̅) = 𝑃(𝐴) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,2 − 0,12 = 0,08 ;
b. on a : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,2 + 0,6 − 0,12 = 0,68 ;
̅̅̅̅̅̅̅
c. on a : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵 ) = 1 − 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 1 − 0,68 = 0,32 ;
d. on a : 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,6 − 0,12 = 0,48.
23
21 Ici, X peut prendre les valeurs 8 (= −2 + 10); −22(= −2 − 20); −2 . On a : 𝑃(𝑋 = −2) = .
32
7
22 Ici, X peut prendre les valeurs 1 ;2 ;3 ;4 ;5 ;6 et on a : 𝑃(𝑋 = 4) = .
36
23 Notons 𝑢 , 𝑣 et 𝑤 les abscisses respectives du jeton après les 1er,2e et 3e déplacements. On peut utiliser
un arbre pour déterminer les 8 triplets (𝑢 ; 𝑣 ; 𝑤) possibles :
(1 ; 2 ; 3), (1 ; 2 ; 1), (1 ; 0 ; 1), (1 ; 0 ; −1), (−1 ; −2 ; −3 ), (−1 ; 0 ; 1), (−1 ; −2 ; −1) et (−1 ; 0 ; −1).
Dans chaque triplet, l’abscisse −1 apparaît 0 ou 1 ou 2 fois : les valeurs prises par 𝑋 sont donc 0, 1 et 2. De
3
plus, 3 de ces 8 issues ont pour image 0 par 𝑋, donc 𝑃(𝑋 = 0) = .
8
Valeurs de X −10 −3 4
Probabilités 1 4 4
9 9 9
25 1. La loi de X est donnée par le tableau :
Valeurs de −22 −2 8
X
Probabilités 1 23 1
32 32 4
1 23 3
2. 𝑃(𝐴) = + =
32 32 4
Valeurs de X 1 2 3 4 5 6
Probabilités 1 1 5 7 1 11
36 12 36 36 4 36
1 11 5
2. 𝑃(𝑋 > 4) = + =
4 36 9
Valeurs de X 0 1 2
Probabilités 3 3 1
8 8 4
3 2 5
2. On a : 𝑃(𝑋 > 0) = 𝑃(𝑋 = 1) + 𝑃(𝑋 = 2) = + = car l’événement {𝑋 > 0} est la réunion des deux
8 8 8
événements {𝑋 = 1} et {𝑋 = 2}, qui sont incompatibles ;
3 3 3
de même, 𝑃(𝑋 ≤ 1) = 𝑃(𝑋 = 0) + 𝑃(𝑋 = 1) = + = .
8 8 4
22 46 8 1
29 Dans l’exercice 21, l’espérance du gain algébrique est : 𝐸(𝑋) = − − + = − < 0, donc le jeu est
32 32 4 8
à l’avantage de son organisateur.
10 12 16 2
Dans l’exercice 24, l’espérance du gain algébrique est : 𝐸(𝑋) = − − + = − < 0, donc le jeu est à
9 9 9 3
l’avantage de son organisateur.
30 On a : 𝐸(𝑋) = 𝑎 × 𝑃(𝑋 = 𝑎) + (−2) × 𝑃(𝑋 = −2) + 1 × 𝑃(𝑋 = 1) + 3 × 𝑃(𝑋 = 3), c’est-à-dire
1 1 1 1 1 1
𝐸(𝑋) = 𝑎 × −2× +1× +3× = 𝑎− .
12 2 4 6 12 4
1 1 1
Donc 𝐸(𝑋) = 0 est équivalent à 𝑎 − = 0 d’où 𝑎 = 12 × , et 𝑎 = 3.
12 4 4
31 On a : 𝐸(𝑋) = −2,25. Donc 𝑉(𝑋) = (−7,75)2 × 0,35 + (−2,75)2 × 0,15 + 2,252 × 0,4 + 17,752 × 0,1,
c’est-à-dire 𝑉(𝑋) = 55,6875 , d’où 𝜎(𝑋) = √55,6875 ≈ 7,5.
Valeurs 𝑥𝑗 de 𝑋 2 3,5 8 50
Probabilités 𝑝𝑗 0,25 0,2 0,5 0,05
2 32,49 10,24 0,09 1789,29
Valeurs (𝑥𝑗 − 𝑚) de (𝑋 − 𝑚)2
33 Les symboles + et – désignent des opérations entre deux nombres et les symboles : ∩ , ∪ et ̅̅̅̅
… sont
relatifs à des liens entre événements. Par exemple, A est un événement et P(A) un nombre (la probabilité
de A). Ainsi, seules les écritures : b) , f) et g) sont correctes et désignent les probabilités d’un événement
(pour g., c’est celle de 𝐴 ∩ 𝐵).
34 On donne un contre-exemple :si on lance un dé cubique équilibré dont les faces sont numérotées de
1 à 6 et A l’événement : « le numéro obtenu est pair », B l’événement « le numéro obtenu est supérieur à
1 4 2
2 », on a : P(A)= , P(B)= = et 𝐴 ∪ 𝐵 est composé de toutes les issues sauf « obtenir le 1 », donc
2 6 3
5 1 2 7
𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = . Comme + = , on a ici 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) + 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≠ 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵).
6 2 3 6
35
a. Les événements {𝑋 < 𝑎} et {𝑋 > 𝑎} sont contraires à condition que l’événement {𝑋 = 𝑎} soit
l’ensemble vide, c’est-à-dire : X ne peut pas prendre la valeur 𝑎.
b. Les événements {𝑋 ≥ 𝑎 − 1} et {𝑋 < 𝑎 + 2} sont incompatibles si et seulement si 𝑋 ne prend aucune des
trois valeurs 𝑎 − 1, 𝑎 ou 𝑎 + 1 car X est à valeurs entières.
36
1
1. 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = ;
2
1
2. 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = ;
9
3. 𝐸(𝑋) = 3 ;
4. 𝑉(𝑋) = 18 ;
5. 𝑥 = −10.
37 1. Une issue est dans 𝐴 ∪ 𝐵 à condition qu’elle soit dans au moins un des deux événements A ou B ,
donc une issue est dans son contraire à condition qu’elle ne soit dans aucun des deux événements A et B,
autrement dit : à condition qu’elle ne soit pas dans A et ne soit pas dans B.
32 8 27 3
39 1. On trouve : 𝑃(𝐴) =
36
= 9 et 𝑃(𝐵) = 36 = 4 ;
2. l’événement 𝐴̅ est : « aucun des deux jetons ne porte un numéro inférieur ou égal à 4 », et
1
𝑃(̅̅̅𝐴 ) = 1 − 𝑃(𝐴) = ); l’événement ̅̅̅̅
𝐵 est : « les deux jetons portent un numéro impair », de
9
1
probabilité 𝑃(̅̅𝐵̅̅) = 1 − 𝑃(𝐵) = .
4
3. Un arbre de probabilité s’avère inefficace : à l’aide d’un arbre de dénombrement (ou en dressant la liste
19
des issues), on obtient que l’événement 𝐴 ∩ 𝐵 est composé de 19 issues, donc 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = ; pour 𝐴 ∪ 𝐵,
36
5 3 19 13
on peut dénombrer les issues ou bien utiliser la formule du crible : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = + − = .
9 4 36 18
40 a. Les codes possibles sont : 000 ;010 ; 020 ;… ; 980 ; 990. Il y en a donc 100. Comme il y a en tout
100 1
1000 codes, la probabilité est = ou 0,1.
1000 10
b. S’il y a un seul 3, cela laisse neuf possibilités pour chacun des deux autres chiffres, donc 9×9=81
243
possibilités, et comme il y a trois emplacements possibles pour le 3 , 3×81=243 d’où la probabilité : .
1000
9×9×9 729
c. Chaque chiffre peut être choisi de neuf manières différentes, d’où la probabilité : = ;
1000 1000
d. Le code comporte au moins deux «1» s’il en comporte exactement deux ou exactement trois . S’il y a
exactement deux « 1 », le code est 1a1 ou a11 ou 11a avec neuf possibilités pour le chiffre a dans chaque
cas, donc 9 × 3 = 27 possibilités ; s’il y a exactement trois «1» , le seul code correspondant est alors : 111.
28
Comme il y a 28 codes comportant au moins deux «1», la probabilité demandée est égale à , soit aussi
1000
7
.
250
6 1
41 La probabilité que les deux chaussettes soient dépareillées est : = .
30 5
43 Les données se traduisent par : 𝑃(𝑅) = 0,7 ; 𝑃(𝑅 ∩ 𝐴) = 0,08 ; 𝑃(𝐴) = 0,11.
1. On a donc : 𝑃(𝐴 ∪ 𝑅) = 0,11 + 0,7 − 0,08 = 0,73 ; 𝑃(𝑅 ∩ ̅̅̅ 𝐴 ) = 0,7 − 0,08 = 0,62 ; 𝑃(̅𝑅
̅̅̅ ∩ 𝐴) = 0,11 −
0,08 = 0,03.
2. a. On a : 𝑃(̅̅𝑅̅̅ ∪ 𝐴) = 𝑃(̅̅𝑅̅̅) + 𝑃(𝐴) − 𝑃(𝐴 ∩ ̅𝑅
̅̅̅) = (1 − 0,7) + 0,11 − 0,03 = 0,38 ;
b. On a : 𝑃( 𝑅 ∪ 𝐴) = 1 − 𝑃(𝑅 ∩ 𝐴 ) car les événements ̅̅𝑅̅̅ ∪ 𝐴 et 𝑅 ∩ ̅̅̅
̅̅̅̅ ̅̅̅ 𝐴 sont contraires. D’où
𝑃(̅𝑅
̅̅̅ ∪ 𝐴) = 1 − 0,62 = 0,38.
44 1. On a : 𝑃(̅̅̅
𝐴 ) + 𝑃(̅̅𝐵̅̅) = 1 − 𝑃(𝐴) + 1 − 𝑃(𝐵) = 2 − 1 = 1 ;
2. a. Par inclusions : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≤ 𝑃(𝐴) ≤ 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) ; b. On a : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≤ 𝑃(𝐴) et de même, 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≤
𝑃(𝐵), donc, en sommant : 2𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≤ 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵), soit 2𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≤ 1 et 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≤ 0,5, ce qui exclut
la possibilité que 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) > 0,5.
45 Pour l’auditeur choisi au hasard, notons E1 et E2 les événements respectifs : « cet auditeur écoute
l’émission de 17h à 18h » et « cet auditeur écoute l’émission de 18h à 19h ». On a alors d’après la formule
du crible : 𝑃(𝐸1 ∩ 𝐸2) = 0,62 + 0,76 − 0,91 = 0,47 .
46 Par exemple : les événements « l’élève choisi est externe » et « l’élève choisi est interne » sont
incompatibles mais non contraires puisqu’il y a des élèves qui ne sont ni internes, ni externes dans ces
lycées.
47 a. « C’est un élève du lycée B qui est interne » soit 210 issues et comme en tout il y a 2700 élèves dans
210 7
les deux lycées, 𝑃(𝐵 ∩ 𝐼) = = ;
2700 90
b. L’événement contraire de 𝐵 ∩ 𝐼 est « c’est un élève du lycée A ou un élève qui n’est pas interne » et sa
7 83
probabilité est : 𝑃( ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐵∩𝐼 )=1− = ;
90 90
c. « c’est un élève qui n’est pas du lycée B et qui n’est pas interne », soit 360+660=1020 issues, d’où
1020 17
𝑃(̅̅𝐵̅̅ ∩ ̅𝐼 ) = = .
2700 45
1650 1050
49 1. On a : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐸) + 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩ ̅̅𝐸̅̅) = + = 1.
2700 2700
2. Une issue qui n’est ni dans A, ni dans E n’est pas dans un des deux événements A ou E, donc 𝐴 ∪ 𝐸 et
̅
𝐴 ∩ ̅𝐸̅̅̅ sont incompatibles .
3. Comme 𝐴 ∪ 𝐸 et 𝐴̅ ∩ ̅̅𝐸̅̅ sont incompatibles : 𝑃((𝐴 ∪ 𝐸) ∪ (𝐴̅ ∩ ̅𝐸 ̅̅̅)) = 𝑃(𝐴 ∪ 𝐸) + 𝑃(𝐴̅ ∩ ̅̅𝐸̅̅) = 1
donc : (𝐴 ∪ 𝐸) ∪ (𝐴̅ ∩ ̅𝐸̅̅̅) = Ω (l’univers) et Ω étant fini, on en déduit que (𝐴 ∪ 𝐸) et (𝐴̅ ∩ ̅𝐸̅̅̅)
sont deux événements contraires ( « loi de Morgan »)
50 L’univers est composé de 16 issues. Le produit X des deux résultats peut prendre les valeurs :
1 ;2 ;3 ;4 ;6 ;8 ; 9 ;12 ; 16.
51 L’univers est composé de 25 issues. Le gain algébrique peut prendre toutes les valeurs entières de −8
à −1 incluses, ainsi que les valeurs : 1 ;2 ;3 ;6 ;10 .
Valeurs de 0,5 1 5
X
Probabilités 1 1 1
3 2 6
Valeurs de X 1 2 3 4 6 8 9 12 16
Probabilités 1 1 1 3 1 1 1 1 1
16 8 8 16 8 8 16 8 16
1 1 3
2. On a : 𝑃(𝑋 > 10) = + = .
8 16 16
1 2
55 1. On a : 𝑃(𝑋 = 𝑖) = pour 𝑖 ∈ {−8; −4; 10}, 𝑃(𝑋 = 𝑗) = pour 𝑗 ∈ {−7; −5; −3; −2; −1; 1; 3; 6}
25 25
3
et 𝑃(𝑋 = 𝑘) = pour 𝑘 ∈ {−6; 2}.
25
1 2 3 15 3
2. Ainsi, 𝑃(𝑋 ≤ 0) = 2 × +5× +1× = = .
25 25 25 25 5
Valeurs 𝑥𝑗 de 𝑋 −10 0 10
Probabilités 𝑝𝑗 3 3 2 1
8 =
8 8 4
3 3 1
2.a. On a donc 𝐸(𝑋) = + 0 × + 10 × , soit 𝐸(𝑋) = −1,25.
8 8 4
b. Le fait que l’espérance du gain algébrique soit négative signifie qu’en jouant un grand nombre de
fois à ce jeu, un ( ou des) joueur(s) perdra (perdront) de l’argent, ce en vertu de « la » loi des
grands nombres.
1 1 1 3
57 1. On a : 𝐸(𝑋) = −8 × + 3 × + 4 × = ;
6 2 3 2
1 1 1
2. a. Pour compléter le tableau, on calcule 𝑃(𝑌 = 8) : comme + + + 𝑃(𝑌 = 8) = 1, on obtient que
10 4 4
3 2
𝑃(𝑌 = 8) = 1 − = ;
5 5
1 1 1 2 7 16 99
b. On a donc 𝐸(𝑌) = 0 × +2× +5× +8× = + , soit 𝐸(𝑌) = .
10 4 4 5 4 5 20
3. Par la propriété de linéarité de l’espérance, on déduit des questions 1 et 2b. que :
3 99 159
a. Par linéarité de l’espérance : 𝐸(2𝑋 + 𝑌) = 2𝐸(𝑋) + 𝐸(𝑌) = 2 × + , donc 𝐸(2𝑋 + 𝑌) = ;
2 20 20
3 99 69
b. Par linéarité de l’espérance : 𝐸(𝑋 − 𝑌) = 𝐸(𝑋) − 𝐸(𝑌) = − , donc 𝐸(𝑋 − 𝑌) = − .
2 20 20
1 5 5
58 1. On a : 𝐸(𝑋) = (1 + 2 + 3 + 4) = et, de même 𝐸(𝑌) = . Par linéarité : 𝐸(𝐺) = 𝐸(𝑋 − 2𝑌) =
4 2 2
5
𝐸(𝑋) − 2𝐸(𝑌) = − .
2
2. En jouant un grand nombre de parties à ce jeu, on perdrait en moyenne environ 2,5€ par partie.
59 1. La somme des probabilités des six issues à un lancer de ce dé est égale à 1, donc
1
3𝑝 + 3𝑞 = 1, d’où 𝑝 + 𝑞 = ; par ailleurs si on note 𝑋 le numéro obtenu à un lancer de ce dé, on a :
3
9 9
𝐸(𝑋) = 4,5 = mais aussi 𝐸(𝑋) = (1 + 2 + 3)𝑝 + (4 + 5 + 6)𝑞, d’où 6𝑝 + 15𝑞 = .
2 2
9
1 9 −5 1 1 1 5
2. On en déduit que 6𝑝 + 15 ( − 𝑝) = , soit 𝑝 = 2 = puis 𝑞 = − = .
3 2 −9 18 3 18 18
60
1. L’événement {𝐺 = 16} est composé des issues : « le billet acheté porte le numéro 300 », « le numéro du
billet acheté est 𝑎3𝑏 » et « le numéro du billet acheté est 𝑎𝑏3 » avec 𝑎 = 0,1 ou 2 et 𝑏 = 0,1,2,4,5,6,7,8 ou
55 11
9 d’où 1 + 2 × 3 × 9 = 55 issues et donc 𝑃(𝐺 = 16) = = .
300 60
2. La loi de G est donnée par le tableau :
Valeurs de G −4 16 46 96
Probabilités 39 11 3 1
50 60 100 150
11 3 1
3. On a 𝑃(𝐺 > 0) = + + = 0,22 : la probabilité que le participant choisi gagne de l’argent à cette
60 100 150
loterie est égale à 0,22.
39 11 3 1 11
4. a. On a : 𝐸(𝐺) = −4 × + 16 × + 46 × + 96 × = .
50 60 100 150 6
b. Comme 𝐸(𝐺) > 0, la tombola est avantageuse pour l’ensemble des participants ( ce qu’on peut
d’ailleurs vérifier en calculant la recette diminuée des gains).
1 11
61 On a, en notant X le gain algébrique : 𝐸(𝑋) = 𝑥 × −5× , donc 𝐸(𝑋) = 0 pour 𝑥 = 55 €.
12 12
2 6 12
62 On a, en notant X le gain algébrique : 𝐸(𝑋) = (15 − 𝑚) × −𝑚× − (𝑚 + 1) × = 0,9 − 𝑚 donc
20 20 20
ce jeu est équitable si la mise de départ est égale à 0,9 € .
63 1. On a : 𝐸(𝑋) = −5 × 0,1 − 2 × 0,2 + 0 × 0,47 + 3 × 0,2 + 10 × 0,03 = 0 donc ce jeu est équitable.
1
2.a. La probabilité de gagner en jouant une partie à ce jeu est : 𝑃(𝑋 = 3) + 𝑃(𝑋 = 10) = 0,23 < . La
2
réflexion est donc erronée, l’espérance ne donne aucune indication sur les chances de gain à une seule
partie.
b. Cette seconde réflexion est juste à condition qu’elle porte sur le gain moyen (d’après la loi des grands
nombres) [Par exemple, à l’aide du théorème de la limite centrale, on peut estimer que la probabilité de
perdre plus de 300 € en jouant 10 000 parties est proche de 0,15].
1 1 3 1
64 1. On a : 𝐸(𝑋) = −3 × + 5 × + 12 × + 40 × = 10.
4 4 8 8
1 1 3 1
2. D’où : 𝑉(𝑋) = 169 × + 25 × + 4 × + 900 × = 163 et 𝜎(𝑋) = √163 ≈ 12,8 à 10−1 près.
4 4 8 8
3 2 99
65 Dans l’exercice 57, on a obtenu : 𝐸(𝑋) = , 𝑃(𝑌 = 8) = et 𝐸(𝑌) = .
2 5 20
D’où :
Valeurs 𝑥𝑗 −8 3 4 Valeurs 𝑦𝑘 de 0 2 5 8
de 𝑋 𝑌
Probabilités 1 1 1 Probabilités 1 1 1 2
𝑝𝑗 6 2 3 𝑝𝑘 10 4 4 5
Valeurs 𝑥𝑗 − 19 3 7 Valeurs 𝑦𝑘 − 97 94 94 91
3 − − 99 − − − −
2 2 6 20 20 20 20
2 20
Valeurs 361 9 49 Valeurs (𝑦𝑘 − 9409 8836 8836 8281
3 2 4 4 36 400 400 400 400
(𝑥𝑗 − ) 99 2
2 )
20
2 2
Les deuxièmes et quatrièmes lignes de ces tableaux donnent les lois de (𝑋 − 𝐸(𝑋)) et (𝑌 − 𝐸(𝑌)) , d’où :
2 361 1 9 1 49 1 1795
𝑉(𝑋) = 𝐸 ((𝑋 − 𝐸(𝑋)) ) = × + × + × = et
4 6 4 2 36 3 108
2 9409 1 8836 1 8836 1 8281 2 86713
𝑉(𝑌) = 𝐸 ((𝑌 − 𝐸(𝑌)) ) = × + × + × + × = .
400 10 400 4 400 4 400 5 4000
2 1 3 5 8
66 1. On a : 𝑚 = 𝐸(𝑋) = − + + + + = 3.
6 6 3 6 6
1 1 1
2. On a (𝑋 − 𝑚) = 25 ⇔ 𝑋 = 8 ou 𝑋 = −2, donc 𝑃((𝑋 − 3)2 = 25) = + = .
2
6 6 3
1 1 1 1 29
3. 𝑉(𝑋) = 25 × + 4 × ( + ) + 0 × = .
3 6 6 3 3
70 1. On trouve que 800 personnes ont participé à l’enquête dont 132 n’ont pas d’ordinateur dans leur
800−132 167
foyer, donc 𝑃(𝑁 > 0) = = 0,835 (ou ).
800 200
132 33 366 183 202 101 100 1
2. On a : 𝑃(𝑁 = 0) = = ; 𝑃(𝑁 = 1) = = ; 𝑃(𝑁 = 2) = = et 𝑃(𝑁 = 3) = = .
800 200 800 400 800 400 800 8
3. Le nombre moyen d’ordinateur par foyer s’apparente à 𝐸(𝑁), c’est-à-dire :
33 183 101 1 107
𝐸(𝑁) = 0 × +1× +2× +3× = soit environ 1,3 ordinateurs par foyer.
200 400 400 8 80
71
1. On a 𝐸(𝑋) = −𝑝1 + 𝑝2 + 2𝑝3 + 3𝑝4 + 5𝑝5 ; or 𝑝1 , 𝑝2 , 𝑝3 , 𝑝4 et 𝑝5 sont des nombres positifs car ce sont des
probabilités, donc −𝑝1 ≤ 5𝑝1 , 𝑝2 ≤ 5𝑝2 , 2𝑝3 ≤ 5𝑝3 , 3𝑝4 ≤ 5𝑝4 d’où par addition:
𝐸(𝑋) ≤ 5𝑝1 + 5𝑝2 + 5𝑝3 + 5𝑝4 + 5𝑝5 , soit 𝐸(𝑋) ≤ 5(𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3 + 𝑝4 + 𝑝5 ).
2. Les événements {𝑋 = 𝑥𝑗 } avec 𝑥𝑗 ∈ {−1; 1; 2; 3; 5} sont deux à deux incompatibles et leur réunion
comprend toutes les issues de l’univers, donc 𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3 + 𝑝4 + 𝑝5 = 1, d’où 𝐸(𝑋) ≤ 5 et, par
conséquent, 𝐸(𝑋) ≠ 6.
72
1. Le produit (𝑥 − 𝑚)2 × 𝑝 est nul si et seulement si (𝑥 − 𝑚)2 = 0 car 𝑝 ≠ 0 puisque l’événement {𝑋 = 𝑥}
contient au moins une issue, donc (𝑥 − 𝑚)2 × 𝑝 = 0 si et seulement si 𝑥 = 𝑚.
2. Supposons que 𝑋 prenne au moins deux valeurs distinctes et notons 𝑥1 , … , 𝑥𝑘 ses valeurs 2 à 2
2
distinctes (avec 𝑘 ≤ 2). Alors, comme 𝑉(𝑋) est la somme des 𝑘 nombres positifs (𝑥𝑗 − 𝑚) × 𝑝𝑗 avec
1 ≤ 𝑗 ≤ 𝑘, on a : 𝑉(𝑋) ≥ (𝑥1 − 𝑚)2 × 𝑝1 + (𝑥2 − 𝑚)2 × 𝑝2 ≥ 0. Or, 𝑉(𝑋) = 0.
Donc (𝑥1 − 𝑚)2 × 𝑝1 + (𝑥2 − 𝑚)2 × 𝑝2 = 0. Donc (𝑥1 − 𝑚)2 × 𝑝1 = 0 et (𝑥2 − 𝑚)2 × 𝑝2 = 0 car ces deux
produits sont positifs. D’après la question 1, cela signifie que 𝑥1 = 𝑚 et 𝑥2 = 𝑚, ce qui contredit le fait que
𝑥1 ≠ 𝑥2 . Donc 𝑋 ne prend qu’une seule valeur 𝑥, donc 𝑝 = 𝑃(𝑋 = 𝑥) = 1, et 𝐸(𝑋) = 𝑥 × 1 = 𝑥, d’où 𝑥 = 𝑚.
3. Réciproquement, si 𝑋 est constante et 𝑥 sa seule valeur, comme on l’a prouvé dans la dernière ligne de
l’explication précédente (question 2), on a : 𝑥 = 𝑚 et 𝑝 = 𝑃(𝑋 = 𝑥) = 1, donc 𝑉(𝑋) = (𝑚 − 𝑚)2 × 1, soit
𝑉(𝑋) = 0.
73
1. a. Si p est la probabilité d’obtenir 6, on a : 4𝑝 + 0,8 = 1, d’où 𝑝 = 0,05.
La loi de N est donnée par le tableau :
Valeurs de N 1 2 3 4 5 6
Probabilités 0,15 0,2 0,2 0,2 0,2 0,05
75
1 8
1. a. On a : + 𝑝 + 𝑃(𝑋 = −1) = 1, donc 𝑃(𝑋 = −1) = − 𝑝 ; comme 𝐸(𝑋) = 2, on a :
9 9
8 5 7 1
− ( − 𝑝) + 2𝑝 + = 2 d’où 𝑝 = (et donc 𝑃(𝑋 = −1) = ).
9 9 9 9
2 2 7
b. La variable (𝑋 − 2) prend les valeurs 0 et 9 avec les probabilités et , d’où :
9 9
7 2
𝑉(𝑋) = 0 × + 9 × = 2.
9 9
2 4 4 4
2.a. 𝐸(𝑌) = 0 + + = 2 et 𝑉(𝑌) = + 0 + = 2 . Ainsi, 𝐸(𝑋) = 𝐸(𝑌) et 𝑉(𝑋) = V(𝑌).
2 4 4 4
b. Ainsi, le couple de paramètres espérance-écart-type ne caractérise pas une variable aléatoire, au sens
où deux variables aléatoires de lois différentes peuvent avoir mêmes espérance et écart-type.
76
1.a. Le produit 𝟙A (𝜔) × 𝟙B (𝜔) × 𝟙C (𝜔) est non nul si et seulement si ses trois facteurs sont non nuls, donc
si et seulement si 𝟙A (𝜔) = 1 et 𝟙B (𝜔) = 1 et 𝟙C (𝜔) = 1 c’est-à-dire si et seulement si 𝜔 est dans A, dans
B et dans C, ce qui équivaut à 𝟙A∩B∩C (𝜔) = 1. Comme 𝟙A (𝜔) × 𝟙B (𝜔) × 𝟙C (𝜔) et 𝟙A∩B∩C (𝜔) ne peuvent
prendre que deux valeurs (0 et 1), on a bien 𝟙A∩B∩C (𝜔) = 𝟙A (𝜔) × 𝟙B (𝜔) × 𝟙C (𝜔).
b. On a : 𝟙̅̅̅A̅ (𝜔) = 0 ⇔ 𝜔 ∉ ̅̅̅𝐴 ⇔ 𝜔 ∈ 𝐴 ⇔ 𝟙A (𝜔) = 1, d’où 𝟙̅̅̅A̅ (𝜔) = 1 − 𝟙A (𝜔) pour toute issue 𝜔 .
c. Les événements 𝐴 ∪ 𝐵 ∪ 𝐶 et ̅̅̅ ̅̅̅ ∩ ̅̅̅
𝐴 ∩ ̅𝐵 𝐶 sont contraires, donc, d’après 1b : 𝟙𝐴∪𝐵∪𝐶 (𝜔) = 1 −
𝟙̅̅̅𝐴̅∩̅̅̅̅
𝐵 ∩̅̅̅
𝐶 (𝜔) pour toute issue 𝜔 .
2. On a d’après 1c : 𝟙𝐴∪𝐵∪𝐶 (𝜔) = 1 − 𝟙̅𝐴̅̅̅∩̅̅̅̅ 𝐶 (𝜔) = 1 − 𝟙̅̅̅
𝐵 ∩̅̅̅ 𝐴̅ (𝜔)𝟙̅̅̅̅
𝐵 (𝜔)𝟙̅̅̅
𝐶 (𝜔) d’après 1a, donc
𝟙𝐴∪𝐵∪𝐶 (𝜔) = 1 − (1 − 𝟙A (𝜔))(1 − 𝟙B (𝜔))(1 − 𝟙C (𝜔)) = 1 − (1 − 𝟙A (𝜔) − 𝟙B (𝜔) − 𝟙C (𝜔) + 𝟙A∩B (𝜔) +
𝟙A∩C (𝜔) + 𝟙B∩C (𝜔) − 𝟙A∩B∩C (𝜔)) en utilisant encore 1a, d’où : 𝟙𝐴∪𝐵∪𝐶 (𝜔) = 𝟙A (𝜔) + 𝟙B (𝜔) + 𝟙C (𝜔) −
𝟙A∩B (𝜔) − 𝟙A∩C (𝜔) − 𝟙B∩C (𝜔) + 𝟙A∩B∩C (𝜔).
3. Pour tout événement A, la somme ∑𝑘𝑖=1 𝟙A (𝜔𝑖 ) est égale au nombre d’issue(s) composant A, donc,
1
comme les issues sont supposées équiprobables, on a bien : 𝑃(𝐴) = (∑𝑘𝑖=1 𝟙A (𝜔𝑖 )).
𝑘
4. En sommant les relations 𝟙𝐴∪𝐵∪𝐶 (𝜔𝑖 ) = 𝟙A (𝜔𝑖 ) + 𝟙B (𝜔𝑖 ) + 𝟙C (𝜔𝑖 ) − 𝟙A∩B (𝜔𝑖 ) − 𝟙A∩C (𝜔𝑖 ) − 𝟙B∩C (𝜔𝑖 ) +
𝟙A∩B∩C (𝜔𝑖 ) pour 𝑖 = 1,2,…,𝑘, compte tenu du résultat obtenu en 3., on obtient la formule du crible pour 3
événements : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵 ∪ 𝐶) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) + 𝑃(𝐶) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐶) − 𝑃(𝐵 ∩ 𝐶) + 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶).
78
1. On a : 9=6+2+1=5+3+1=5+2+2=4+4+1=4+3+2=3+3+3 et
10=6+3+1=6+2+2=5+4+1=5+3+2=4+4+2=4+3+3 donc il y 6 manières d’écrire 9 ou 10 comme
somme d’entiers compris entre 1 et 6.
2. Notons (𝑥 ; 𝑦 ; 𝑧) l’issue : « le dé 1 a donné 𝑥, le dé 2 a donné 𝑦 et le dé 3 a donné 𝑧 ».
a. Dans le cas où 𝑎 = 𝑏 = 𝑐, {𝑆 = 𝑎 + 𝑏 + 𝑐} ne contient qu’une issue : (𝑎 ; 𝑎 ; 𝑎) ;
b. Dans le cas où 𝑎 = 𝑏 et 𝑏 < 𝑐, {𝑆 = 𝑎 + 𝑏 + 𝑐} contient trois issues : (𝑎 ; 𝑎 ; 𝑐), (𝑎 ; 𝑐 ; 𝑎) et (𝑐 ; 𝑎 ; 𝑎) ; de
même dans le cas où 𝑎 < 𝑏 et 𝑏 = 𝑐 ;
c. Dans le cas où 𝑎 < 𝑏 < 𝑐, {𝑆 = 𝑎 + 𝑏 + 𝑐} contient six issues :
(𝑎 ; 𝑏 ; 𝑐), (𝑎 ; 𝑐 ; 𝑏) , (𝑏 ; 𝑎 ; 𝑐), (𝑏 ; 𝑐 ; 𝑎), (𝑐 ; 𝑎 ; 𝑏) et (𝑐 ; 𝑏 ; 𝑎).
3. Il y a 63 = 216 issues dans l’expérience consistant à lancer des trois dés. En prenant les sommes
donnant 9 dans l’ordre de la question 1, on obtient que {𝑆 = 9} est composé de 6+6+3+3+6+1=25
25 27
issues et, de même pour {𝑆 = 10} : 6+3+6+6+3+3= 27 issues, donc 𝑃(𝐴) = et 𝑃(𝐵) = : ainsi,
216 216
𝑃(𝐴) < 𝑃(𝐵).
80 1. On a : 𝑃(𝐵 ∪ 𝐶) = 𝑃(𝐵) + 𝑃(𝐶) − 𝑃(𝐵 ∩ 𝐶), avec 𝑃(𝐵 ∩ 𝐶) = 𝑃(𝐶) − 𝑃(̅̅𝐵̅̅ ∩ 𝐶) = 0,23 − 0,18 =
0,05 , d’où 𝑃(𝐵 ∪ 𝐶) = 0,23 + 0,75 − 0,05 = 0,93.
2. Les issues de 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶) sont celles qui sont dans A et dans B ou C : comme 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0, l’événement
𝐴 ∩ 𝐵 ne contient aucune issue ( l’univers est supposé fini), donc les issues de 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶) sont celles qui
sont dans A et dans C.
3. On a : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵 ∪ 𝐶) = 1 − 𝑃(̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐴 ∪ 𝐵 ∪ 𝐶 ) = 1 − 0,02 = 0,98. Or comme 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0,
𝑃(𝐴) = 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵 ∪ 𝐶) − 𝑃(𝐵 ∪ 𝐶) + 𝑃(𝐴 ∩ 𝐶) (un diagramme de Venn peut être utile…), donc :
𝑃(𝐴) = 0,98 − 0,93 + 0,15 = 0,2.
81 1. On a 𝑃(𝑋 > 0) = 0,6 et on a : 𝐸(𝑋) = −30 × 0,25 − 10 × 0,15 + 5 × 0,5 + 50 × 0,1 = −1,5.
1
2. Ainsi, la probabilité de gagner en participant une fois à ce jeu est donc supérieure à , mais en jouant un
2
grand nombre de parties à ce jeu, on perdra en moyenne 1,50 € par parties (loi des grands nombres).
Ce paradoxe apparent s’explique par le fait que la probabilité de gagner de l’argent en jouant une seule
fois ne dépend pas des sommes que l’on peut gagner ou perdre : gagner « beaucoup » avec une probabilité
faible ne garantit pas de gagner à long terme ( tout dépend de la pondération des gains).
Probabilités 1 1 1
2 4 4
1
3. 𝑌 = 2 − 𝑋 ⇔ 𝑋 + 𝑌 = 2 et 𝑃(𝑋 + 𝑌 = 2) = 4 : la probabilité que le point soit sur la droite
1
d’équation 𝑦 = 2 − 𝑥 après ces deux déplacements est donc égale à .
4
83
1. On obtient 16 issues : (P,P,P,P) ; (P,P,P,F) ; (P,P,F,P) ; (P,P,F,F) ; (P,F,P,P) ; ( P,F,P,F) ; (P,F,F,P) ; (P,F,F,F) ;
(F,P,P,P) ; (F,P,P,F) ; (F,P,F,P) ; (F, P,F,F) ; (F,F,P,P) ; (F,F,P, F) ; (F,F,F,P) ;(F,F,F,F).
2. Admettons provisoirement qu’il faut considérer les 4 éventuelles parties suivantes pour déterminer les
probabilités que A ou B gagnent si le jeu avait pu continuer.
Alors, comme il manque 2 parties victorieuses à A (soit 2 fois ‘pile’) et 3 parties victorieuses à B (soit 3 fois
‘face’), parmi les 16 issues précédentes, 11 sont favorables à A et 5 sont favorables à B. La probabilité que
11 5
A gagne est donc et celle que 𝐵 gagne est . Proportionnellement, à ces probabilités, A devra donc
16 16
11𝑆 5𝑆
recevoir la somme et B la somme .
16 16
Commentaire : la question essentielle est la suivante « Pourquoi considérer toutes les issues des 4 parties
suivantes ? » car on peut se demander pourquoi considérer des issues comme (P,P,P,P) qui donnerait plus
de 5 fois ‘pile’ à A alors que la partie devrait être arrêtée si elle continue par deux fois ‘pile’.
D’abord, il est clair que 4 est le nombre minimal de parties supplémentaires qui garantit qu’il y ait un
vainqueur. Mais surtout, si on ne compte que les issues aboutissant à « pour la première fois, 5 fois
‘pile’ ont été obtenus », ce qui éliminerait 5 issues, les 11 issues qui resteraient ne seraient pas
équiprobables !
84. 1. Les issues équiprobables pour les 2e et 3e ampoules qui s’allument sont ( en identifiant une
ampoule au sommet sur lequel elle est située) :
(D,C) ; (D,A) ;(D,H) ;(E,A) ;(E,H) ;(E,F) ;(H,D) ;(H,E) ; (H,G).
La probabilité que la troisième ampoule qui s’allume soit celle
2
située sur le sommet H est donc : .
9
2. A l’aide d’un arbre (ou d’une liste, ou…), on obtient :
Valeurs de 0 1 2
X
Probabilités 6 2 12 4 9 1
= = =
27 9 27 9 27 3
2 2
85 1. On a : 𝑉(𝑋) = 𝐸 ((𝑋 − 𝐸(𝑋)) ) = 𝐸 (𝑋 2 − 2𝑋𝐸(𝑋) + (𝐸(𝑋)) ) donc par linéarité,
2 2 2
𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 2 ) − 2𝐸(𝑋)𝐸(𝑋) + 𝐸 ((𝐸(𝑋)) ) = 𝐸(𝑋 2 ) − 2(𝐸(𝑋)) + (𝐸(𝑋)) , c’est-à-dire :
2
𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 2 ) − (𝐸(𝑋)) (formule de König-Huygens).
2
2. Il résulte de la définition de 𝑉(𝑋) que 𝑉(𝑋) ≥ 0. Il suit que : 𝐸(𝑋 2 ) ≥ (𝐸(𝑋)) avec égalité si et
seulement si 𝑉(𝑋) = 0, c’est-à-dire si et seulement si 𝑋 est une variable aléatoire constante (voir corrigé
de l’exercice n°72).
𝑋−𝑚 1 1
87 On a par linéarité de l’espérance : 𝐸(𝑌) = 𝐸 ( ) = (𝐸(𝑋) − 𝐸(𝑚)) = × 0 = 0, donc Y est
𝜎 𝜎 𝜎
centrée.
𝑋 2 −2𝑚𝑋+𝑚2 1 1
Par ailleurs, 𝑉(𝑌) = 𝐸((𝑌 − 0)2 ) = 𝐸 ( )= ( 𝐸(𝑋 2 ) − 2𝑚2 + 𝑚2 ) = 𝑉(𝑋) = 1, donc
𝜎2 𝜎2 𝜎2
𝜎(𝑌) = √1 = 1 et Y est également réduite.
90 On observe que 55 des 70 impacts sont dans le disque ; les tirs étant aléatoires, la probabilité
d’atteindre une zone est proportionnelle à son aire, donc, pour un grand nombre de tirs, le rapport
(nombre de tirs dans le disque)/(nombre de tirs dans le carré) doit s’approcher du rapport (aire du
𝜋
disque)/ (aire du carré), c’est-à-dire de .
4
91
1. Soit 𝑚 la mise fixée pour jouer une partie et G le gain algébrique de Horion, en lambdas.
1 2 6 7 1 52
Apolline calcule 𝐸(𝐺) = ((𝑚 − 20) × + (𝑚 − 2) × +𝑚× )= 𝑚− .
5 15 15 15 5 75
Pour espérer gagner de l’argent ( et en comptant sur la présence d’un grand nombre de joueurs), il faut
52
que 𝐸(𝐺) > 0, c’est-à-dire : 𝑚 > 5 × .
75
52
Donc Horion doit fixer la mise à au moins lambdas (soit 3,5 lambdas environ).
15
1 52 23
2. Si la mise est fixée à 5 lambdas, on a : 𝐸(𝐺) = (5 − )= . Soit 𝑛 le nombre de joueurs
5 15 75
23 23
qu’envisage Apolline : une estimation du gain espéré est 𝑛 et on veut : 𝑛 ≥ 100, donc
75 75
75
𝑛 ≥ 100 × , c’est-à-dire 𝑛 ≥ 327.
23
Lots de chewing-gums
Objectifs généraux
Ce TP vise à introduire un résultat concernant les fluctuations d’échantillonnages, conformément
au programme officiel : on simule 𝑁 échantillons de taille 𝑛 d’une variable aléatoire, d’espérance
𝜇 et d’écart type 𝜎. On observe la proportion des cas où l’écart entre 𝑓 et 𝜇 est inférieur ou égal à
2𝜎
, où 𝑓 désigne la moyenne (ici la fréquence, puisqu’on est dans le cas d’une épreuve de Bernoulli)
√𝑛
d’un échantillon.
Complément graphique : Le fichier tableur fourni propose une représentation graphique
2𝜎 2𝜎
permettant de visualiser la dispersion des fréquences dans l’intervalle [𝜇 − ;𝜇 + ].
√𝑛 √𝑛
Éléments de corrigé
1. /
2. a. La valeur et la formule à saisir en B2 et C2 sont respectivement :
B2 : « =0.25 »
C2 : « =1-B2 »
b. Les formules à saisir en B4 et B5 sont respectivement :
B4 : « =B1*B2+C1*C2 »
B5 : « =RACINE(B2*(B4-B1)^2+C2*(B4-C1)^2) »
3. a. La formule (donnée dans l’énoncé) à saisir en I3 est :
I3 : « =SI(ALEA()<$C$2;0;1) »
b. /
c. Les formules à saisir en F3 et G3 sont respectivement :
F3 : « =SOMME(I3:GZ3) »
G3 : « =F3/$B$7 »
4. a. /
b. On constate que certaines boîtes ne contiennent pas exactement 25% de billes
blanches (parfois plus, parfois moins).
5. a. Les formules à saisir en B10 et B11 sont respectivement :
B10 : « =$B$4-2*$B$5/RACINE($B$7) »
B11 : « =$B$4+2*$B$5/RACINE($B$7) »
b. La formule (donnée dans l’énoncé) à saisir en H3 est :
H3 : « =SI(ET($B$10<=G3;G3<=$B$11);1;0) »
6. a. Les formules à saisir en B13 et B14 sont respectivement :
B13 : « =SOMME(H3:H102) »
B14 : « =B13/100 »
b. En simulant successivement des séries de 100 échantillons, on constate que
l’affirmation « pour au moins 95% des boîtes, la fréquence de billes blanches appartient
à l’intervalle I » n’est pas toujours vérifiée.
7. En simulant successivement des séries de 5000 échantillons, on constate que
l’affirmation « pour au moins 95% des boîtes, la fréquence de billes blanches appartient
à l’intervalle I » semble vérifiée.
1
1. Au cours de l’exécution de l’algorithme, la première instruction affecte une valeur à la
variable s puis une valeur est affectée à la variable s lors de chaque appel de la boucle
bornée donc n.
Au total, n+1 valeurs sont affectées successivement à la variable s.
2. Si on exécute cet algorithme pour n=2, les deux couples générés peuvent être identiques.
3. Le tableau complété est le suivant :
Itération x y z s m
1 2 4 6 6
2 5 6 11 17
3 4 2 6 23 7,66666666667
23
La valeur de m à la fin de l’algorithme est 3 , soit environ 7,6666666667.
2
1. On ne peut pas savoir combien de fois les instructions de la boucle vont être exécutées
puisque le nombre de passages dans la boucle dépend des valeurs renvoyées par la
fonction Python aléatoire randint(1,6).
2. Ce programme affiche le nombre de tirages supplémentaires pour affecter deux valeurs
différentes aux variables a et b.
3 Voici une proposition des fonctions à écrire, elles tiennent compte de l'exercice 4.
La fonction Python zip(liste1,liste2) est une fonction qui permet de combiner plusieurs
listes en une seule, de manière à rendre les itérations plus efficaces.
4 Voici une proposition des fonctions à écrire. La fonction Python zip(liste1,liste2) est une
fonction qui permet de combiner plusieurs listes en une seule, de manière à rendre les itérations
plus efficaces.
5 Dans la fonction Python ci-dessous, remplacer le mot « texte » par le texte suivant, également
disponible au téléchargement dans le manuel numérique.
ai hszjjditiou yld gihlalmi iqu boi tiusngi gi hszjjditiou buzazqii yld ebaiq hiqld gloq qiq
hnddiqynoglohiq ai tiqqlmi hszjjdi q nwuziou io dityalhlou hslkbi aiuudi gb tiqqlmi ndzmzola yld
boi aiuudi l gzqulohi jzri unbenbdq gb titi hnui gloq a ndgdi layslwiuzkbi
Avec l’analyse des fréquences suivante, le texte déchiffré est le suivant :
le chiffrement par decalage est une methode de chiffrement utilisee par jules cesar dans ses
correspondances le message chiffre s obtient en remplacant chaque lettre du message original
par une lettre a distance fixe toujours du meme cote dans l ordre alphabetique
Voici une proposition des fonctions à écrire :
Feu vert !
Visées pédagogiques
Ce TP permet d’étudier une situation à l’aide d’une approche fréquentielle réalisée à l’aide de
fonctions Python, et propose ensuite l’étude de cette situation à l’aide d’une modélisation par
une variable aléatoire.
3) L’argument n correspond au nombre de trajets effectué par Nicolas, et les valeurs de la liste
renvoyée sont les nombres de feux verts rencontrés par Nicolas sur chaque trajet.
4) a)b) Les fonctions Python attendues sont :
5) a) La liste t est la liste des nombres de feux verts rencontrés par Nicolas sur plusieurs trajets.
La valeur renvoyée par la fonction est le nombre de trajets de cette liste pour lesquels Nicolas a
rencontré au moins un feu vert, c'est-à-dire pour lesquels il est à l’heure au lycée.
b) Les instructions à saisir sont (en réutilisant la liste créée en 4)c) ):
PARTIE B
1) Arbre de probabilités :
V
1
4 ̅=𝑅
V
1 3/4 V
V
1 4 1/4
̅=𝑅
V ̅=𝑅
V
4 V
3/4 3/4
̅=𝑅 V
V 1/4
3
1/4 ̅=𝑅
4 V V
3
̅=𝑅
V 3/4 V
4 1/4
̅=𝑅
V
3
4
1. Le contexte est le suivant : il manque deux parties à un joueur A pour l’emporter et trois
parties à un autre joueur B, pour l’emporter au moment de l’interruption d’un jeu de hasard.
D’abord, il est clair qu’il aurait fallu au maximum quatre parties supplémentaires pour que l’un
des deux joueurs l’emporte. Ce cas de figure est optimal car il est possible que B perde une partie
et gagne les trois suivantes.
Mais il est également possible que deux ou trois parties suffisent pour qu’il y ait un vainqueur.
Pascal pense qu’il faut tenir compte de toutes les issues (soit 24 = 16 issues) pour pouvoir
répartir équitablement le pot, ce à quoi Roberval objecte que, parmi ces 16 issues, il n’est pas
nécessaire de tenir compte de celles où la partie continuerait bien qu’il y ait déjà un vainqueur
(par exemple : A gagne les deux premières, B gagne les deux dernières).
2. Le point de vue de Roberval conduit à ne considérer que 10 cas ; par exemple :
cas 1 : A gagne les deux premières parties (et le jeu s’arrête) ;
cas 2 : A gagne la première partie, perd la seconde et gagne la troisième ;
cas 3 : A perd les deux premières parties et gagne les troisième et quatrième parties.
Or répartir équitablement signifie : répartir proportionnellement à la probabilité de gagner
au moment de l’interruption du jeu, ce qui suppose, de tenir compte de la probabilité de
chacun des 10 cas. Il ne serait pas équitable de considérer que les 10 cas évoqués ci-avant
sont équiprobables, comme semble le suggérer Roberval : par exemple, les cas 1,2 et 3 ont
1 1 1
pour probabilités respectives 4 , 8 et 16.
( voir aussi corrigé de l’exercice n°83, p.313)
pondération des probabilités
Réponse à la question conditionnelles)
d’ouverture p. 319
Pour une action d’une entreprise de ce 1. Puisque Karl connaissait la répartition
groupe achetée, notons respectivement A et des billets dans les chapeaux, il savait qu’en
C les événements « Le prix de l’action va tirant un billet du chapeau B, la probabilité
augmenter ou stagner » et « L’activité de qu’il soit gagnant était :
72 24
= 65.
l’entreprise va croître ». Les données sont 195
Comme Léonard a dû choisir au hasard
ainsi :
(ignorant la répartition des billets dans les
𝑃(𝐴) = 0,8, 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐶) = 0,15 et 𝑃𝐴 (̅̅̅ 𝐶 ) = 0,25.
chapeaux), la probabilité qu’il tire un billet
Et la question porte sur 𝑃𝐶 (̅̅̅ 𝐴 ). On a 1 45 1 24 1 36
d’abord, d’après la formule des probabilités gagnant était : × + × + × =
3 105 3 65 3 117
503
totales appliquée à la partition {𝐴, ̅̅̅ 𝐴 } de .
1365
l’univers : 𝑃(𝐶) = 𝑃(𝐴)𝑃𝐴 (𝐶) +
𝑃(̅̅̅
𝐴 )𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐶), soit 𝑃(𝐶) = 0,8 × (1 − Commentaire : à ce stade du chapitre, l’élève
0,25) + (1 − 0,8) × 0,15, d’où 𝑃(𝐶) = 0,63. ne connaît pas encore la formule des
𝑃(𝐶∩̅̅𝐴̅̅)
Comme 𝑃𝐶 (̅̅̅ 𝐴) = 𝑃(𝐶)
, avec 𝑃(𝐶 ∩ ̅̅̅
𝐴)= probabilités totales. Cette dernière
𝑃(̅̅̅
𝐴 ) × 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐶) = 0,2 × 0,15 = 0,03 : probabilité peut être comme la moyenne
1 des probabilités « sachant qu’on tire dans le
𝑃𝐶 (̅̅̅
𝐴 ) = 21.
chapeau A », « …dans le chapeau B »,
« …dans le chapeau C » puisque Léonard a
choisi le chapeau où il a tiré un billet au
hasard.
L’essentiel (concernant la probabilité que
Léonard tire un billet gagnant) est ici de
pointer la différence entre la situation
Chapeau bas, messieurs ! donnée et celle où tous les billets seraient
Activité d’introduction 10 p. 32 dans un même chapeau (choix d’un billet
parmi l’ensemble des 417 billets).
Prérequis 503 24
- Identifier une population référence ; Ainsi, comme 1365 < 65 , Léonard a raison de
- Déterminer la probabilité d’un dire qu’il avait moins de chance de gagner
événement dans un cadre que Karl, et il a aussi raison de concéder que
d’équiprobabilité. Karl a été beau joueur car, connaissant la
Objectif répartition des billets dans les chapeaux,
- Introduire la notion de probabilité pour tirer un billet gagnant, il avait intérêt à
conditionnelle ; tirer un billet du chapeau A : en effet,
- Préparer à l’introduction de la
formule des probabilités totales (par
- si on tire un billet du chapeau A, la
probabilité de tirer un billet gagnant est :
45 3
105
=7;
- si on tire un billet du chapeau B, la
24
probabilité qu’il soit gagnant est : 65 ;
- si on tire un billet du chapeau C, la
probabilité de tirer un billet gagnant est :
36 4
117
= 13 ;
4 24 3
et 13
< 65 < 7.
2. Connaissant la répartition des billets dans
les chapeaux, il est moins probable de tirer
un billet gagnant dans le chapeau C
4 1. a. On cherche 𝑃𝐴1 ∩𝐽1 (𝐵2 ∩ 𝐽2 ).
(probabilité 13 ) que dans les chapeaux A ou 𝑃(𝐴1 ∩𝐽1 ∩𝐵2 ∩𝐽2 ).
3 24 On a : 𝑃𝐴1 ∩𝐽1 (𝐵2 ∩ 𝐽2 ) = 𝑃(𝐴1 ∩𝐽1 )
=
B (probabilités 7 et 65 respectivement).
1 1 1 3
× × ×
L’affirmation de Karl est donc fondée. 2 4 2 10
1 1 ou, plus directement en
×
2 4
considérant la composition des deux
urnes après le tirage d’une première
L’urne élue boule jaune dans l’urne A : 𝑃𝐴1 ∩𝐽1 (𝐵2 ∩
Activité complémentaire 20 p. 37 1 3 3
𝐽2 ) = × , donc 𝑃𝐴1 ∩𝐽1 (𝐵2 ∩ 𝐽2 ) = .
2 10 20
Prérequis b. Il s’agit de comparer :
- Connaître la définition d’une - d’une part 𝑃𝐴1 ∩𝐽1 (𝐵2 ∩ 𝐽2 ) et
probabilité conditionnelle (et la 𝑃𝐴1 ∩𝐽1 (𝐴2 ∩ 𝐽2 ) ;
formule des probabilités - d’autre part 𝑃𝐵1 ∩𝐽1 (𝐵2 ∩ 𝐽2 ) et
composées) et savoir identifier une
𝑃𝐵1 ∩𝐽1 (𝐴2 ∩ 𝐽2 ).
telle probabilité ;
- Maîtriser les notions d’intersection
et de réunion d’événements. Commentaire : on peut être amené à
expliciter (ou suggérer) la distinction des
Objectif différents cas à un élève qui peinerait à
Présenter un cas où il n’y a pas symétrie s’approprier la question.
dans la succession des épreuves (non
indépendantes). 1 1 1
On a : 𝑃𝐴1 ∩𝐽1 (𝐴2 ∩ 𝐽2 ) = × = et
Notons respectivement 𝐴1 , 𝐴2 , 𝐵1 , 𝐵2 , 𝐽1 , 𝐽2 2 7 14
3 1
les événements : « l’urne A est choisie pour comme 𝑃𝐴1 ∩𝐽1 (𝐵2 ∩ 𝐽2 ) = 20 > 14
, si
le premier tirage », « l’urne A est choisie on peut continuer la partie après le
pour le second tirage », « l’urne B est choisie premier tirage et si la première
pour le premier tirage », « l’urne B est boule jaune a été tirée de l’urne A, il
choisie pour le second tirage », « la première est plus probable de gagner en tirant
boule tirée est jaune » et « la deuxième la seconde boule de l’urne B.
boule tirée est jaune ». La situation peut être 1
Par ailleurs, 𝑃𝐵1 ∩𝐽1 (𝐵2 ∩ 𝐽2 ) = 2 ×
modélisée par l’arbre : 2 1 1 1
= et 𝑃𝐵1 ∩𝐽1 (𝐴2 ∩ 𝐽2 ) = × =
9 9 2 4
1 1
8
> , donc si on peut continuer la
9
partie après le premier tirage et si la
première boule jaune a été tirée de
l’urne B, il est plus probable de
gagner en tirant la seconde boule de 1 3 5 3 3
c. 1 − ( 6 × 4 + 6 × 10) = 1 − (2×3×4 +
l’urne A. 5×3 1 1 3 5
Ainsi, quel que soit le cas, si on peut 3×2×5×2
) = 1 − (8 + 4) = 1 − 8 = 8
continuer la partie après le premier
tirage, il est plus probable de gagner
la partie en tirant la deuxième boule
2. a. 35 × (1 − 35)2 = 35 × 254 = 125
12
de l’autre urne. 1 1 2 1 3 1 1 1 7
b. 2 + (2) + (2) = 2 + 4 + 8 = 8
3 2 1 15
2. Il s’agit de comparer : c. 1 − (1 − 4) = 1 − 16 = 16
𝑃𝐴1 ((𝐽1 ∩ 𝐴2 ∩ 𝐽2 ) ∪ (𝐽1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐽2 )) et 1 1 2 1 1 1 2 1 1 1
d. ( − ) − × =( ) − = − =
𝑃𝐵1 ((𝐽1 ∩ 𝐴2 ∩ 𝐽2 ) ∪ (𝐽1 ∩ 𝐵2 ∩ 𝐽2 )). 2 ∗6 2 6 3 12 9 12
1
36
Commentaire : comparer la probabilité (non
conditionnelle) de gagner et d’avoir tiré la
première boule dans l’urne A avec celle de 3. a. 12 + 107 − 12 × 107 = 2420 − 207 = 1720
gagner et d’avoir tiré la première boule dans 3 1 3 1 14 3 11
b. + − × = − =
5 3 5 3 15 15 15
l’urne B conduit à la même conclusion 4 7 5 1 1 3
puisqu’au départ, il y a équiprobabilité des c. 1 − 5 × 8 × 14 = 1 − 2 × 2 = 4
5 3 8 2 7
choix possibles de l’urne. d. 1 − 6 × 10 × 9 = 1 − 9 = 9
8. a. 34 de 60 % : 34 × 100
60 45
= 100, donc 45 %
2 2 45 30
b. 3 de 45 % : 3 × 100 = 100 , soit 30 %
20
7 7 14
c.10 de 20 % : 10 × 100
100
, soit 14 %
p.324
p.323 On reprend le contexte et les notations du
L’égalité 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃𝐴 (𝐵) signifie par STOP-ERREURS précédents.
définition que 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) =
𝑃(𝐴∩𝐵)
, c’est-à- Par indépendance des deux lancers, on a
𝑃(𝐴) 1 𝑃(̅̅𝐴̅̅∩𝐵)
dire à 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0 ou 𝑃(𝐴) = 1 donc si 𝑃𝐴 (𝐵) = ; comme 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) = , avec
2 𝑃(̅̅𝐴̅̅)
1
aucune issue n’est de probabilité 𝑃(̅̅̅
𝐴)= et 𝑃(̅̅̅
𝐴 ∩ 𝐵) = 0 (on ne peut
2
nulle, 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃𝐴 (𝐵) à condition que A et
pas obtenir deux fois Pile si le premier
B soient incompatibles ou que 𝐴 soit
lancer n’a pas donné Pile), on a : 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) = 0
l’univers. 1
donc 𝑃𝐴 (𝐵) + 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) = 2 ; or, par
Ainsi, par exemple, si aucune issue n’est de
probabilité nulle, si de plus 𝐴 et 𝐵 sont non indépendance des deux lancers, 𝑃(𝐵) =
incompatibles et si enfin 𝐴 n’est pas 1 2 1
(2) = 4, donc on a : 𝑃𝐴 (𝐵) + 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) ≠
l’univers, alors 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≠ 𝑃𝐴 (𝐵).
𝑃(𝐵).
On peut aussi répondre en trouvant une
situation qui fait lieu à un contre-exemple…
p.324
On reprend le contexte et les notations des
STOP-ERREURS précédents.
p.323 1 1
On a alors : 1 − 𝑃𝐴 (𝐵) = 1 − 2 = 2 et
Il s’agit ici de ne pas confondre
« indépendants » et « incompatibles ». 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) = 0, donc 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵) ≠ 1 − 𝑃𝐴 (𝐵).
Si 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0, avec par exemple 𝑃(𝐴) ≠ 0
et 𝑃(𝐵) ≠ 0, alors 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) ≠ 0, donc
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≠ 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵).
Dans ce cas, 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0 mais 𝐴 et 𝐵 ne
3. Comme 𝑃 est une probabilité, 𝑃(𝐴) ≥
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) ≥ 0, donc, puisque 𝑃(𝐴) > 0 :
pour tout événement 𝐵, 1 ≥ 𝑃𝐴 (𝐵) ≥ 0 : 𝑃𝐴
24. est à valeurs dans [0 ; 1].
1. a. L’indépendance de̅̅̅ 𝐴 et 𝐵 signifie par Soit 𝐵 et 𝐶 deux événements incompatibles :
𝑃(𝐴∩(𝐵∪𝐶)) 𝑃((𝐴∩𝐵)∪(𝐴∩𝐶))
définition que 𝑃(̅̅̅ 𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(̅̅̅ 𝐴 )𝑃(𝐵) 𝑃𝐴 (𝐵 ∪ 𝐶) = 𝑃(𝐴)
= 𝑃(𝐴)
̅̅̅
b. Comme 𝐵 = (𝐵 ∩ 𝐴 ) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴) avec 𝐵 ∩ d’après 2. ; or 𝐴 ∩ 𝐵 et 𝐴 ∩ 𝐶 sont
̅̅̅
𝐴 et 𝐵 ∩ 𝐴 incompatibles (puisque incompatibles car respectivement contenus
respectivement contenus dans A et ̅̅̅ 𝐴 , qui dans 𝐵 et 𝐶 qui n’ont aucune issue en
n’ont aucune issue en commun), par commun, donc, 𝑃 étant une probabilité, on
définition d’une probabilité : 𝑃(𝐵) = a:
𝑃(𝐵 ∩ ̅̅̅ 𝐴 ) + 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴). 𝑃((𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶)) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) + 𝑃(𝐴 ∩
Or 𝐴 et 𝐵 sont indépendants, donc 𝑃(𝐵 ∩ 𝑃(𝐴∩𝐵) 𝑃(𝐴∩𝐶)
𝐴) = 𝑃(𝐴)𝑃(𝐵), d’où 𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴)𝑃(𝐵) = 𝐶), d’où 𝑃𝐴 (𝐵 ∪ 𝐶) = 𝑃(𝐴)
+ 𝑃(𝐴) ,
𝑃(𝐵 ∩ ̅̅̅ 𝐴 ) et, en factorisant : 𝑃(𝐵)(1 − soit enfin 𝑃𝐴 (𝐵 ∪ 𝐶) = 𝑃𝐴 (𝐵) + 𝑃𝐴 (𝐶).
𝑃(𝐴)) = 𝑃(𝐵 ∩ ̅̅̅ 𝐴) Ainsi, 𝑃𝐴 est bien une probabilité sur
c. Par propriété d’une probabilité, 1 − l’univers considéré.
𝑃(𝐴) = 𝑃(̅̅̅ 𝐴 ), donc, d’après b., 𝑃(̅̅̅𝐴 ∩ 𝐵) =
𝑃(̅̅̅
𝐴 )𝑃(𝐵) et ̅̅̅
indépendants.
𝐴 et 𝐵 sont bien 26.
2. Si ̅̅̅
𝐴 et 𝐵 sont indépendants, d’après la 1. Par définition, si 𝐴 et 𝐵 sont
question 1, l’événement contraire de ̅̅̅ 𝐴 et 𝐵 indépendants, on a : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴)𝑃(𝐵),
sont également indépendants, autrement 𝑃(𝐴∩𝐵) 𝑃(𝐴)𝑃(𝐵)
donc 𝑃𝐴 (𝐵) = = , c’est-à-
𝑃(𝐴) 𝑃(𝐴)
dit : 𝐴 et 𝐵 sont indépendants.
3. On applique deux fois le résultat obtenu dire 𝑃𝐴 (𝐵) = 𝑃(𝐵).
en 1 : d’abord, l’indépendance de 𝐴 et 𝐵 2. Réciproquement, 𝑃𝐴 (𝐵) = 𝑃(𝐵) signifie
𝑃(𝐴∩𝐵)
implique celle de ̅̅̅ 𝐴 et 𝐵 qui elle implique que 𝑃(𝐴)
= 𝑃(𝐵), donc en multipliant les
̅̅̅
celle de 𝐴 et de l’événement contraire de 𝐵, deux membres par 𝑃(𝐴), cela entraîne que
c’est-à-dire de ̅̅̅ 𝐴 et ̅̅𝐵̅̅. 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴)𝑃(𝐵) et prouve que 𝐴 et 𝐵
sont indépendants.
25.
1. On a : 𝑃(𝐴) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) + 𝑃(𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅) 27.
avec 𝑃(𝐴 ∩ ̅̅𝐵̅̅) ≥ 0 car 𝑃 est une
probabilité, donc 𝑃(𝐴) ≥ 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵). 1. Comme {𝐴1 , 𝐴2 , … , 𝐴𝑘 } est une partition
2. Soit 𝜔 une issue de 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶) : alors 𝜔 de l’univers Ω,on a : Ω = 𝐴1 ∪ 𝐴2 ∪ … ∪ 𝐴𝑘 ,
est dans A et dans 𝐵 ∪ 𝐶, donc elle est dans donc toute issue de 𝐵 est dans un des
𝐴 et dans 𝐵 ou 𝐶, c’est-à-dire dans 𝐴 et 𝐵 ou événements 𝐴𝑖 pour un entier 𝑖 tel que 1 ≤
sinon, dans 𝐴 et 𝐶 : ainsi, 𝜔 est dans (𝐴 ∩ 𝑖 ≤ 𝑘, donc dans un des événements 𝐵 ∩ 𝐴𝑖
𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶) ; pour un entier 𝑖 tel que 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘 : ainsi, 𝐵
Soit 𝜔 une issue de (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶) : alors est inclus dans (𝐵 ∩ 𝐴1 ) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴2 ) … ∪
𝜔 est dans 𝐴 et 𝐵 ou bien dans 𝐴 et 𝐶 ; si elle (𝐵 ∩ 𝐴𝑘 ) ; comme pour tout 𝑖 entier tel que
n’est pas dans 𝐴 et 𝐵, elle est donc 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘, les issues de 𝐵 ∩ 𝐴𝑖 sont en
nécessairement dans 𝐴 et 𝐶, donc dans 𝐴 et particulier toutes dans 𝐵, par double
dans 𝐵 ∪ 𝐶 et si elle est dans 𝐴 et 𝐵, elle est inclusion, on obtient : 𝐵 = (𝐵 ∩ 𝐴1 ) ∪
dans A et dans 𝐵 ∪ 𝐶. Ainsi, dans tous les (𝐵 ∩ 𝐴2 ) … ∪ (𝐵 ∩ 𝐴𝑘 ).
cas, 𝜔 est dans 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶). 2. Comme {𝐴1 , 𝐴2 , … , 𝐴𝑘 } est une partition
Par double inclusion, on a donc : de l’univers, les événements 𝐵 ∩ 𝐴1 , 𝐵 ∩
𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐶) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶) 𝐴2 , … , 𝐵 ∩ 𝐴𝑘 sont deux à deux
incompatibles car respectivement inclus 𝑃(𝐴) = 0, 𝐴 ne contient aucune issue et
dans les événements 𝐴1 , 𝐴2 , … , 𝐴𝑘 qui sont alors ̅̅̅
𝐴 est égal à l’univers ; et si 𝑃(̅̅̅
𝐴 ) = 0,
deux à deux disjoints : si 𝑖 et 𝑗 sont deux alors 𝐴 est égal à l’univers.
entiers tels que 𝑖 ≠ 𝑗 et 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘 , 1 ≤ 𝑗 ≤
𝑘, on a (𝐵 ∩ 𝐴𝑖 ) ∩ (𝐵 ∩ 𝐴𝑗 ) = 𝐵 ∩ 𝐴𝑖 ∩ 𝐴𝑗
qui ne contient aucune issue puisque 𝐴𝑖 et
30.
𝐴𝑗 sont incompatibles. 1. On constate à la lecture d’un arbre de
On en déduit que 𝑃((𝐵 ∩ 𝐴1 ) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴2 ) … ∪ dénombrement donnant toutes les issues de
(𝐵 ∩ 𝐴𝑘 )) = 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴1 ) + 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴2 ) + ⋯ + l’univers que les événements {𝑋 = 0} et
𝑃(𝐵 ∩ 𝐴𝑘 ), donc, d’après 1., que 𝑃(𝐵) = {𝑋 = 3} sont chacun composés d’une seule
(𝐵 ∩ 𝐴1 ) + 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴2 ) + ⋯ + 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴𝑘 ). issue et que les événements {𝑋 = 1} et
Enfin, pour tout entier 𝑖 tel que 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑘, {𝑋 = 2} sont chacun composés de trois
par définition, 𝑃𝐴𝑖 (𝐵) =
𝑃(𝐵∩𝐴𝑖 )
, donc 𝑃(𝐵 ∩ issues.
𝑃(𝐴𝑖 ) 2. Les huit issues de l’univers étant
𝐴𝑖 ) = 𝑃(𝐴𝑖 )𝑃𝐴𝑖 (𝐵), d’où : équiprobables, on obtient la loi :
𝑃(𝐵) = 𝑃(𝐴1 )𝑃𝐴1 (𝐵) + 𝑃(𝐴2 )𝑃𝐴2 (𝐵) + ⋯ Valeurs 𝑥𝑗 de 𝑋 0 1 2 3
+ 𝑃(𝐴𝑘 )𝑃𝐴𝑘 (𝐵)
Probabilités 𝑝𝑗 1 3 3 1
8 8 8 8
28.
3. On en déduit que l’espérance de 𝑋 est :
1. La formule des probabilités composées 1 3 3
𝐸(𝑋) = 0 × + 1 × + 2 × + 3 × = =
1 12
(conséquence immédiate de la définition de 8 8 8 8 8
1,5
la probabilité d’un événement sachant un
Si on lance un grand nombre de fois une
autre) permet de dire que pour tout entier 𝑖
pièce de monnaie équilibrée, on peut
compris entre 1 et 𝑘, on a :
s’attendre (en vertu de la loi faible des
𝑃(𝐴 ∩ 𝐶𝑖 ) = 𝑃(𝐴)𝑃𝐴 (𝐶𝑖 )
grands nombres) à ce que les fréquences
2. On a : (𝐴 ∩ 𝐶1 ) ∪ (𝐴 ∩ 𝐶2 ) ∪ … ∪ (𝐴 ∩
des « pile » et des « face » obtenus soient
𝐶𝑘 ) = 𝐴 1
3. Ainsi, 𝑃𝐴 (𝐶1 ) + 𝑃𝐴 (𝐶2 ) + ⋯ + 𝑃𝐴 (𝐶𝑘 ) = « assez proches » de 2 ;en groupant ces
𝑃(𝐴∩𝐶1 ) 𝑃(𝐴∩𝐶 ) 𝑃(𝐴∩𝐶 ) lancers par séries de 3 consécutifs (quitte à
𝑃(𝐴)
+ 𝑃(𝐴)2 + ⋯ + 𝑃(𝐴)𝑘
ne pas tenir compte des résultats d’un ou
soit 𝑃𝐴 (𝐶1 ) + 𝑃𝐴 (𝐶2 ) + ⋯ + 𝑃𝐴 (𝐶𝑘 ) = deux de ces nombreux lancers, ce n’a qu’une
𝑃(𝐴∩𝐶1 )+𝑃(𝐴∩𝐶2 )+⋯+𝑃(𝐴∩𝐶𝑘 )
𝑃(𝐴) influence négligeable sur la moyenne) la
et comme les événements (𝐴 ∩ 𝐶𝑖 )𝑖=1,…,𝑘 fréquence des « pile » obtenus par groupe
3
sont deux à deux disjoints (du fait que sera donc « assez proche » de 2 .
{𝐶1 , 𝐶2 , … , 𝐶𝑘 } est une partition de l’univers),
à l’aide du résultat donné en 2., on obtient :
𝑃(𝐴)
𝑃𝐴 (𝐶1 ) + 𝑃𝐴 (𝐶2 ) + ⋯ + 𝑃𝐴 (𝐶𝑘 ) = 𝑃(𝐴) = 1.
1 3 1
2. On a 𝑃(𝐴 ∩ 𝐽) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝐽) = 3 × 5 = 5.
3. a. On a : 𝑃(𝐽) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐽) + 𝑃(̅̅̅ 𝐴 ∩ 𝐽) =
1
̅̅̅
+ 𝑃( 𝐴 ) × 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐽), c’est-à-dire :
5
𝑃(𝐽) =
1 2 1 19
+ × =
37 1. Par indépendance de A et B, on a :
5 3 3 45 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) = 0,5 × 0,3 =
1
𝑃(𝐴∩𝐽) 1 45 9
b. 𝑃𝐽 (𝐴) = = 5
19 = × 19 = . 0,15.
𝑃(𝐴) 5 19
45 2. On sait que 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) −
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵), donc 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 0,5 + 0,3 −
34. 1. Les deux lancers étant 0,15 = 0,65.
62. 1. Comme 𝑃𝐴 est une probabilité, on a : 68. 1. Les données sont : les probabilités
𝑃𝐴 (̅̅𝐵̅̅) = 1 − 𝑃𝐴 (𝐵) = 1 − 0,4 = 0,6. 1 2
De même : 𝑃̅̅𝐴̅̅ (̅̅𝐵̅̅) = 1 − 0,5 = 0,5. conditionnelles 𝑃𝐵 (𝑇) = 𝐵 (𝑇) = et
et 𝑃̅̅̅̅
7 3
2. La formule des probabilités totales la probabilité (non conditionnelle) 𝑃(𝐵) =
9
appliquée avec la partition {𝐴, ̅̅̅ 𝐴 } s’écrit : .
10
̅̅̅
𝑃(𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝐵) + 𝑃( 𝐴 ) × 𝑃̅̅𝐴̅̅ (𝐵),
2. 𝑃(̅̅𝐵̅̅ ∩ 𝑇) = 𝑃(̅̅𝐵̅̅) × 𝑃̅̅̅̅
𝐵 (𝑇) = (1 −
donc ici : 𝑃(𝐵) = 0,12 × 0,4 + 0,88 × 0,5,
9 2 1
soit 𝑃(𝐵) = 0,488. )× =
10 3 15
D’après la formule des probabilités totales
63 𝑃(𝐴∩𝐵)
. 1. De 𝑃𝐴 (𝐵) = 𝑃(𝐴) , on tire : 𝑃(𝐴) = appliquée avec la partition {𝐵 , ̅̅𝐵̅̅}, on a :
𝑃(𝑇) = 𝑃(̅̅𝐵̅̅) × 𝑃̅̅̅̅𝐵 (𝑇) + 𝑃(𝐵) × 𝑃𝐵 (𝑇)
𝑃(𝐴∩𝐵) 0,26 2
, donc 𝑃(𝐴) = 0,39 = 3 et 𝑃(̅̅̅𝐴)= 1− 1 9 41
𝑃𝐴 (𝐵) = + =
1 15 70 210
𝑃(𝐴) = . 𝑃(̅̅̅̅
𝐵 ∩𝑇) 1 210 14
3 3. 𝑃𝑇 (̅̅𝐵̅̅) = = × =
2. Comme {𝐴, ̅̅̅
𝐴 } est une partition de 𝑃(𝑇) 15 41 41
Éléments de correction
Partie B
1 7 1
1. a. 𝑃(E) = ; 𝑃E (A) = ; 𝑃(E ∩ A) = ×
2 12 2
7 7 3
12
= 24 ; ( 𝑃E̅ (A) = 8 )
1 7 1 3 23
b. 𝑃(A) = 2 × 12 + 2 × 8 = 48.
1 1 1
2. On note E’ et A’ les événements « Le test D’une part, 𝑃(𝑆) × 𝑃𝑆 (𝐺) = × = .
6 10 60
5 1 1
d’adresse est réussi avec l’épée » et « Le D’autre part, 𝑃(𝑆̅) × 𝑃𝑆̅ (𝐺) = 6
× 20
= 24.
joueur touche son adversaire avec l’épée ». D’après la formule des probabilités totales,
On a : 𝑝(𝐺) = 𝑃(𝑆) × 𝑃𝑆 (𝐺) + 𝑃(𝑆̅) × 𝑃𝑆̅ (𝐺) =
1 3 1
• 𝑃(E′) = ; 𝑃E′ (A′) = ; 𝑃(E′ ∩ A′) = × 1 1 7
+ 24 = 120.
3 4 3
3 1 3 60
̅̅̅ (A′) = )
= 4 ; ( 𝑃E′
4 8
1 3
• 𝑃(A′) = 3 × 4 + 3 × 8 = 2.
2 3 1
2 Voici une proposition des fonctions à
1 23 écrire :
> donc 𝑃(A′) > 𝑃(A) et il est préférable
2 48
d’utiliser une épée pour réussir une attaque.
Objectifs généraux du TP
Ce TP permet de simuler une répétition
d’expériences aléatoires non indépendantes,
et de calculer des probabilités dans ce cas.
Dans la première partie, il s’agit de calculer
les premières termes de la suite (𝑝𝑛 ). On
pourra faire remarquer que, avec ce ̅̅̅2 ∩
p3=P(G3)=P(G2∩ G3)+ P(𝐺
procédé, il serait difficile de calculer des G3)=0,62×0,8+0,38×0,6=0,724.
valeurs de la suite pn pour n grand.
Dans la seconde partie, pour évaluer la Partie B
valeur de pn pour n grand, il est demandé de 1. La fonction renvoie True avec
simuler informatiquement le joueur et de une probabilité de 0,1 cela
répéter cette simulation. Afin que l’élève ne
correspond à la première partie
soit pas bloqué, les parties les plus
techniques du programme sont données.
gagnée.
Il peut être intéressant d’interroger la classe Elle renvoie False avec une
sur la diversité des réponses obtenues en probabilité de 0,9 cela
question 5. correspond à la première partie
perdue.
Dans la partie C, une relation de récurrence
est démontrée. Cela permet de calculer une
2. Voici une proposition de la
valeur exacte des termes de la suite en
utilisant une fonction en langage Python. fonction à écrire :
Partie A
1.