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Résumé
Tamarindus indica est un arbre fruitier aux multiples usages, très prisé en Afrique et en Asie. Cette
revue présentant une synthèse bibliographique sur l’état des connaissances de la biologie et de
l’ethnobotanique de l’espèce, a pour but de rapporter les connaissances sur l’espèce issues des
recherches scientifiques et les gaps d’information pouvant donner lieu à des prospections
scientifiques sur l’espèce. La recherche de littérature a été faite avec le moteur de recherche «
Google Scholar » sur la base du binôme latin « Tamarindus indica » sur une période de 25 ans.
L’analyse de la littérature a montré que Tamarindus indica est très exploitée pour ses usages
alimentaires et médicinaux. Il constitue une culture de rente en Asie alors qu’il est encore sous
valorise en Afrique. Un nombre élevé de travaux de recherche se sont focalisés sur l’écologie, la
structure des populations naturelles, les ravageurs et les propriétés chimiques des organes de
l’espèce. Pour mener à bien le processus de domestication et garantir l’utilisation durable de l’espèce,
des études complémentaires doivent être menées sur la sylviculture, les facteurs écologiques et
génétiques plus déterminants de la diversité au sein de l’espèce et la phytopathologie, pour faciliter
l’intégration de l’espèce dans les politiques formelles de production et de conservation des
ressources biologiques.
Mots clés : Tamarinier, biologie, connaissance écologique traditionnelle, domestication, utilisation durable
Abstract
Tamarindus indica is an agroforestry fruit species very popular in Africa and Asia. This review aimed
to document the contributions and the gaps of research efforts on the species, in order to identify the
research prospects. Literature search was carried out with the search engine and database “Google
Scholar” and AGORA on the basis of the Latin name “Tamarindus indica” over a period of 25 years.
Analysis of the literature showed that T. indica is widely exploited for its food and medicinal uses,
mainly. It constitutes a cash crop in Asia while it is still undervalued in Africa. A considerable amount
of research has focused on ecology, the structure of natural populations, pests and the chemical
properties of its organs. Domestication and sustainable use of this species in Africa demand further
research endeavors in silviculture, ecological genetics and phytopathology. This would facilitate
integration of tamarind into formal production and conservation policies.
Keywords : Tamarind, biology, traditional ecological knowledge, domestication, sustainable use
De la période 1995-1999 à 2015-2019, le nombre de appellation «Tamar hindi» qui signifie «datte
publications est passé de 1710 à 11700 indienne». Une autre information congruente avec
publications, soit environ 7 fois le nombre initial en cette hypothèse est la présence de l’espèce dans les
vingt-cinq (25) années. Ce constat témoigne d’une sources bouddhistes 650 avant JC et dans les
augmentation de l’intérêt des chercheurs pour le sources brahmasamhitanes 1200 avant JC
tamarinier. En tenant compte des intervalles (Aubréville, 1950). D'autre part, d'autres auteurs
d’années prédéfinis (Figure 1), nous avons affirment qu’elle est originaire d'Afrique et a été
sélectionné, lu et analysé 813 publications introduite en Inde à une date précoce (Lefèvre,
comportant le binôme latin «Tamarindus indica» 1971; Grollier et al., 1998; El-Siddig et al., 2006),
dans leur titre et qui ont rapport aux quatre (04) étant donné que des vestiges de vergers datant de
groupes thématiques suivantes: (1) Taxonomie, 400 av. sont connus en Égypte et compte tenu de sa
description botanique, distribution géographique, large distribution dans la végétation naturelle des
caractéristiques structurales, écologie; (2) usages, zones arides et semi-arides africaines. Le fait que
valeurs nutritionnelles, propriétés chimiques, les données fossiles sur les Detarioideae soient
importance socioéconomique; (3) sylviculture, beaucoup plus anciennes en Afrique (orientale,
génétique, domestication, propagation; (4) menaces occidentale et septentrionale) qu'en Eurasie,
et stratégies de conservation. remontant à la fin du Maastrichtien ou au Paléocène
(Herendeen et Jacobs, 2000; Pan et al., 2010),
La figure 2 montre la proportion des publications
suggèrent que l'origine de l’espèce pourrait se situer
scientifiques sur T. indica en rapport avec les quatre
en Afrique.
(04) groupes thématiques définis ci-dessus. On note
que plus de la moitié des efforts de recherche sur le
tamarinier ont été investis sur les usages, valeurs
nutritionnelles, propriétés chimiques, importance
socioéconomique (59%). Ainsi les aspects relatifs à
la génétique, la domestication (17%), la niche
écologique (11%) et les menaces (13%) surtout
d’ordre entomologique et anthropique qui pèsent sur
les populations de l’espèce ont fait l’objet de moins
d’investigation en terme de volume (fréquence
absolue) des publications.
constituant un élément important dans l’alimentation Tableau 1 : Les usages alimentaires de T. indica
des populations locales (Tableau 1). Hormis le volet
Organes
alimentaire, les extraits des fruits du tamarinier entre utilisés
Usages Références
dans la production du biodiesel (Nabora et al.,
2019). L’application des extraits des feuilles sur la Sikiru et al., 2018 ; Garba et
Feuilles,
peau fraîche des caprins permet une meilleure graines et
Alimentation al., 2019 ; Jama et al.,
conservation (Tamil Selvi et al., 2015). du bétail 2008 ; Bourou et al., 2012 ;
fruits
Muok et Alem, 2011
Sur le plan cosmétique, les extraits des graines du
tamarinier permettent la fabrication de pommades Nassereddin et al., 2005 ;
Adeola et al., 2010 ;
pour la peau (Leti et al., 2013). Les graines servent Fabrication de
Fandohan et al., 2010a ;
également à la fabrication de peintures et vernis Fruits boissons,
Garba et al., 2019 ; El-
sirop
(Bourou et al., 2012). Siddig et al., 2006 ; Muok et
Alem, 2011 ; Diallo, 2001
Usages médicinaux
Panchal et al., 2014 ; Abdu,
En Afrique, la connaissance des usages médicinaux Production 2019 ; Chacon- Fernandez
Graines
d’huile et al., 2019 ; Bourou et al.,
des plantes est empirique et plus de 80% de la 2012
population ouest-Africaine ont recours à ces
connaissances endogènes sur les vertus des Pulpe
Production de Alawad et al., 2015 ; Taha et
plantes pour le traitement des maladies (OMS, vinaigre al., 2016
2002). Ainsi, les traitements médicinaux sont en
Fabrication de
majorité basés sur les vertus de la flore autochtone. Fruits
vin
Pongkan et al., 2018
T. indica est connue pour ses potentialités très
considérables en matière de soins de santé de base Fabrication de
Fruits El-Siddig et al., 2006
des populations locales en médecine traditionnelle confiture
(Havinga et al., 2010). En Afrique de l’ouest, 184
différentes utilisations médicinales ont été Alimentation
rapportées (Van Der Stege et al., 2011). La Pulpe, des poissons
Adeniyi et al., 2018 ;
Graines et chats africains
distribution des utilisations médicinales en Afrique Feuilles et des Tilapia
Nwanna et al., 2004
indique une diversité des usages plus élevée en du Nil
Afrique de l’Ouest qu’en Afrique de l’Est (Havinga et
al., 2010). Divers organes de l’espèce à savoir les
feuilles, l’écorce, les graines, la pulpe, les racines Légumes ;
Garba et al., 2019 ;
préparation de
sont utilisées à des fins thérapeutiques. L’extrait de Feuilles et bouillie de mil,
Fandohan et al. 2010a ;
la pulpe du tamarinier a un potentiel aphrodisiaque Bowe et Haq, 2010 ; Bourou
fleurs production de
et al., 2012 ; Muok et Alem,
(Rai et al., 2018 ; Fandohan et al. 2010a) et un effet miel de qualité
2011
laxatif et purgatif (Fandohan et al. 2010a ; El-Siddig supérieure
et al., 2006). Au nombre des problèmes de santé
traités figurent aussi bien des maladies chroniques
Amuse-
comme le diabète et le cancer que des affections gueule ; farine Garba et al., 2019 ; Bourou
mineures comme les migraines, enflures etc. Graines
pour pains et et al., 2012
(Tableau 2). La tradition orale, principal mode de gâteaux
transmission des connaissances endogènes sur
l’espèce, entraine leur érosion (Light et al., 2005) par La gomme ; Ingrédient ou Garba et al., 2019 ; Bourou
une perte croissante des connaissances en pulpe ; additif et al., 2012 ; Muok et Alem,
fruits alimentaire 2011
médicine traditionnelle à travers le temps (Van Wyk,
2002). Alimentation
Graines
des poulets de Aengwanich et al., 2010
(téguments)
chair
Forme
Organes utilisés Maladies traitées Références
d’utilisation
Graines, Feuilles, Douleurs, enflure, Deveswaran et al., 2009 ; Razali et al., 2012 ; Suralkar
Extraits
Ecorce et Racines migraine, stress oxydatif et al., 2012 ; Gupta et Singh, 2017
Extraits du
Graines Cancer Aravind et al., 2012 ; Martinello et al., 2017
noyau
Graines et Pulpe Extraits Hyperglycémie Roy et al., 2010 ; Parvin et al., 2013
Maladie d’Alzheimer et
Graines et Ecorce Extraits Biswas et al., 2017
Gonoccocie
Graines Extraits Morsure de serpent Maung et Linn, 2012; Ushanandini et al., 2006
Graines et Ecorce Extraits Trypanosomie Dingwoke et al., 2019 ; Atawodi et al., 2002
Graines, Ecorce et
Extraits Taux élevé de cholestérol Vazhacharickal et al., 2017
Pulpe
Tableau 3: Propriétés chimiques d’extraits des organes du collectées ne nécessite pas des efforts de
Tamarindus indica scarification (Fandohan et al., 2010c). Néanmoins,
Formes Propriétés
le traitement des semences peut accélérer le temps
Organes Références de germination s'il est effectué avec précaution, tout
d’utilisation chimiques
en évitant tout dommage aux semences. Dans le
Feuilles,
Production des
cas où les graines sont stockées pendant une
Graines, Parvez et al., période relativement longue, ce qui peut entraîner
Extraits substances
Ecorce, 2003, 2004
Racines
allélopathiques une réduction significative de leur teneur en humidité
et le durcissement du tégument de la graine, une
Khoramfar, 2009; scarification chimique (par exemple à l'aide d'acide
Aziz et al., 2018 ; sulfurique) peut être nécessaires pour surmonter la
Désinfecte et
Sivasamkar et
Graines Extraits
élimine les
al., 2010, 2012 ;
dormance et stimuler la germination. Des
colorants des scarifications avec une solution d’acide sulfurique,
Kumar et
eaux usées
Bhattacharya, par trempage dans l’eau froide ou chaude, avec la
2008 bouse de vache ou du fumier, avec du lait de coco
et du lait de vache se sont montrées très concluant
Araújo et al.,
Graines Extraits Bio-insecticide 2005 ; Pandey et (Bello et Gada, 2015 ; Fandohan et al., 2010c ; Azad
Jamal, 2014 et al., 2013). Le taux de germination est très
satisfaisant (84% à 95%) avec le traitement des
Abdullah et graines à l’acide sulfurique (Bello et Gada, 2015),
Prasad, 2010 ;
Goyal et al., suivi des traitements par trempage dans l’eau froide
Biosorption 2016 ; Ramesh et qui donnent en moyenne un taux de germination de
Ecorce Extraits
des métaux al., 2018 ; 81% (Azad et al., 2013). Le taux de germination des
Kristianto et al.,
2019 ; Sari et
graines après un prétraitement au lait de vache varie
Rois Fatoni, 2018 de 65% à 100%. Par contre le traitement des graines
avec la bouse de vache ou au fumier favoriserait la
Coagulant croissance rapide des plantules et non des forts taux
naturel pour Rahman et al., de germination des graines (Fandohan et al.,
Graines
Extraits éliminer la 2015 ; Sa’id et
et Pulpe
turbidité de al., 2016 2010c). La dissémination du tamarinier en milieu
l’eau naturel se fait par les animaux (zoochorie)
notamment les frugivores (eg., les chauves-souris).
Feuilles Cependant, en Asie du Sud, les principaux agents
Fertilisant des
et Extraits Faust et al., 2015
Racines
sols de dissémination de l’espèce sont les singes
(Parrota, 1990). Alternativement, le tamarinier peut
Conservateur être propagé avec succès par boutures de racines
dans les
Muok et Alem, et de tiges ou par bourgeonnement et greffage. La
Pulpe Extraits industries de
fruits et de
2011 conservation ex situ, in situ mais aussi circa situm
légumes du tamarin est pratiquée dans de nombreux pays
(Fandohan et al., 2010b). Le tamarinier est
également un arbre important dans les jardins
Il a été mis en évidence que les graines mûres sont familiaux en Asie du sud et du sud-est. En
plus viables dans de bonnes conditions de stockage. Thaïlande, la culture associée avec des annuelles,
Les fruits mûrs ont un épicarpe fragile et peuvent telles que les arachides, le maïs, le soja et les
être récoltés en secouant l'arbre ou en le coupant de haricots, est pratiquée dans les vergers de tamarin
l'arbre, s'ils sont accessibles. La germination des doux lorsque les arbres sont jeunes (El-Siddig et al.,
graines de tamarin est épigée. En moyenne, les 2006).
graines de tamarin commencent à germer environ 7 Des traitements de mycorhisation ou l’utilisation d’un
à 13 jours après le semis, mais peuvent prendre concentré d’acide gibbérellique ont été testés avec
jusqu'à un mois pour atteindre le pourcentage de succès pour améliorer les performances de
germination maximal (El-Siddig et al., 2001 ; croissance initiales des semis de tamarinier (Sidibé
Fandohan et al., 2010c). Le taux de germination des et al., 2012 ; El-Siddig et al., 2006 ; Vasantha et al.,
graines fraîches ou conservées peut varier de 65 à 2014). De même, il a été observé que la salinité ou
100%. Des expérimentations récentes ont montré la présence de sel dans le substrat entraine un
que la germination des graines fraichement déficit hydrique qui ralentit la croissance des
plantules de tamarinier (Goes et al., 2009; Hunsche risque élevé d’extirpation des habitats anthropisés
et al., 2010). La maturité des arbres de tamarinier (Fandohan et al., 2010b). Le tamarinier fait aussi
est effective entre 5 et 6 ans et les indicateurs de face à des attaques de certains nuisibles qui portent
maturité chez les fruits produits sont la couleur et la préjudices aux différents organes / parties des
fragilité des gousses (Parrota, 1990 ; Kidaha et al., arbres (Tableau 4). Ces attaques se font à diverses
2017). La production fruitière d’un arbre de périodes de l’année en fonction de la phénologie de
tamarinier mature est estimée en moyenne à plus de l’espèce. La maladie blanche (Oidium sp.) en forte
270 kg par an (Kidaha et al., 2017). relation avec la saison des pluies, porte sévèrement
préjudice aux jeunes pousses lors de la feuillaison
Diversité génétique du tamarinier (Orozco-Santos et al., 2012).
Plusieurs travaux de recherche se sont penchés sur Tableau 4 : Les principaux nuisibles de Tamarindus indica
la diversité génétique au sein du T. indica en Asie où
de grands efforts de sélections variétales ont été Nature de
Parties /
Ampleur des
organes Références
investis pour différents traits supérieurs désirables menace
cibles
dégâts
pour la production à grand échelle, notamment le
goût et la taille des fruits (El-siddig et al., 2006). Un maximum de
19,91 gousses Joshi et David,
L’étude de la variation des caractéristiques Cryptophlebia
Fruits infestées / 2018 ; Devi,
ombrodelta
biométriques des fruits et des graines du tamarinier superficie 2016 ;
au moyen de marqueurs morphologiques a mis en unitaire
Les mesures de contrôle des maladies et des une espèce décidue et isohydrique (Adansonia
infestations du tamarinier sont basées digitata), n’auraient les mêmes réactions
principalement sur l'application continue de physiologiques face à des modifications importantes
fongicides systémiques ou l’utilisation des produits des conditions climatiques (Van den Bilcke et al.,
chimiques synthétiques. (Orozco-Santos et al., 2013). Il demeure alors opportun de faire une
2012; Yusuf et al., 2019). Mais certaines pratiques évaluation écophysiologique approfondie pour
traditionnelles sont suivies pour le stockage de la mieux évaluer et anticiper l’impact d’une aridification
pulpe de tamarin à savoir le séchage aux rayons sévère des conditions climatiques sur l’espèce et
solaires, apport de sel ou de poivre séché en pour sélectionner des individus tolérants au stress
prévention contre l’infestation, utilisation des sacs hydrique surtout au stade juvénile. En plus des
de stockage en polyéthylène hermétique pour études écophysiologiques approfondies, les
l’emballage et le stockage est fait dans un endroit modèles corrélatifs doivent également être
sec. Parfois, le stockage se fait dans la cuisine près constamment améliorés à la lumière des avancées
du lieu de cuisson où le bois est utilisé comme scientifiques. L’utilisation des processus de poisson
combustible (Yusuf et al., 2019 ; Devi, 2016). La lutte pour modéliser les habitats favorables aux espèces
biologique est aussi un moyen très efficace contre constituent l’une des dernières avancées dans le
certains principaux nuisibles des fruits du tamarinier domaine, qui mérite d’être explorée pour les plantes
à savoir Cryptophlebia ombrodelta, Aphomia gularis, agroforestières (Renner et al., 2015).
Ephestia sp. Les agents de lutte biologique clés sont
L’importance socioculturelle du tamarinier, suscite
des parasites larvaires (Cotesia sp.; Bracon
des questionnements par rapport à l’impact de
hebetor), des parasitoïdes larvaires tardifs (Charops
l’exploitation sur la viabilité de l’espèce. De telles
sp, Brachymeria sp. et Xanthopimpla sp.) qui
investigations sont certes rares mais très
parasitent le stade larvaire tardif des pyrales du fruit
importantes pour apprécier l’impact des
du tamarinier et désinfectent les fruits en stockage
prélèvements et comprendre la dynamique des
(Patel, 2015 ; Devi, 2016).
populations de l’espèce pour une conservation
durable (Guedjè et al., 2003).
PERSPECTIVES DE RECHERCHE
Au regard des propriétés chimiques et valeurs
Sur la question de l’origine du tamarinier, les
nutritives du tamarinier, la recherche en technologie
données paléobotaniques disponibles ne sont pas
alimentaire et nutrition et les réflexions visant à
suffisamment concluantes pour résoudre les
trouver des solutions locales pour éradiquer la
incertitudes sur l'origine de genre actuellement très
malnutrition et la faim en Afrique devrait explorer la
répandu tel que le genre Tamarindus. Les analyses
possibilité de formuler ou d’enrichir des aliments à
phylogéographiques pourraient potentiellement
base de produits du tamarinier.
déterminer les modèles contemporains de flux
génétique, l'isolement entre les lignées de Malgré les efforts déjà fournis pour documenter la
population, ainsi que des processus historiques tels diversité génétique au sein de l’espèce, l’évaluation
que l'expansion de l’espèce. Cette approche pourrait de la variabilité génétique au sein et entre ces
fournir des indices concluants sur l'origine du genre populations à l'aide de techniques puissantes et
Tamarindus. reproductibles (par exemple, SSR, ISSR) demeure
opportune. Par ailleurs, on sait peu de choses sur la
La distribution extensive du tamarinier sous les
corrélation entre les conditions environnementales
tropiques indique sa forte plasticité. De même, les
et les traits morphologiques et les distances
investigations récentes sur l’impact des
génétiques au sein et entre les populations de
changements climatiques sur sa distribution
tamariniers, surtout sur le continent africain. La
donnent des résultats qui augurent de sa capacité à
corrélation entre les caractéristiques des habitats et
bien s’adapter (Bowe et Haq, 2010 ; Fandohan et al.,
les traits génétiques et phénotypiques chez les
2013 ; Bourou et al., 2012). Les outils de
fruitiers autochtones et les implications pour leur
modélisation utilisés dans ces études étant
conservation et utilisation durable ont connu un
essentiellement corrélatifs, ils ne peuvent inférer les
grand intérêt au cours des deux dernières
réponses physiologiques spécifiques des espèces
décennies. Alors que chez certaines espèces, les
aux changements climatiques. Par exemple, tout en
variations phénotypiques étaient essentiellement
partageant les mêmes habitats et la même aire
induites par les conditions environnementales (eg.,
d’occurrence, il est évident qu’une espèce semi-
Manilkara zapota, Heaton et al., 1999), pour
sempervirente et anisohydrique comme T. indica et
d’autres, il a été rapporté, une corrélation entre l’effet
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