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Texte du PNDS
Octobre 2016
Sommaire
1 Introduction ............................................................................... 7
5 Suivi ........................................................................................... 24
5.1 Objectifs .................................................................................................. 24
5.2 Professionnels impliqués (et modalités de coordination) ....................... 24
5.3 Rythme et contenu des consultations .................................................... 25
5.4 Examens complémentaires .................................................................... 25
Contacts utiles :
CRMR SGT : http://asso.orpha.net/CRGDT
AFSGT : http://www.france-tourette.org
Orphanet : http://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?Lng=FR&Expert=856
Réseau européen : http://tourette-eu.org
Il peut aussi exister une confusion entre tics et compulsions dans les
TOCs. Alors que TOC est une abbréviation qui signifie « trouble
obsessionnel-compulsif », le tic est une onomatopée ou un dérivé de
ticchio, caprice en italien. Néanmoins, il existe des points communs
entre tics et TOCs, puisque les deux se caractérisent par des
I – Explications et rassurance
Expliquer les critères DSM-5 pour le diagnostic du SGT
Le SGT est une maladie plus fréquente que communément
admise
Expliquer le continuum dans la sévérité d’expression des
symptomes (formes légères à formes sévères)
Expliquer les comorbidités majeures (TDAH, TOC, impulsivité
etc.)
En l’absence de comorbidités psychiatriques majeures,
proposer le terme de ‘maladie des tics’ (description initiale de
Georges Gilles de la Tourette)
Insister sur le fait que le SGT s’améliore de manière
significative dans 75% des cas à l’âge adulte. Cet élément est
particulièrement important pour les parents souvent très
inquiets
Les tiqueurs célèbres
En cas de tics persistants à l’âge adulte, ceux-ci sont souvent
mieux gérés/acceptés que durant l’enfance/adolescence
IV – Documentation
Plaquette AFSGT
Sites internet AFSGT, CRMR SGT, Orphanet
2
Article L. 5121-12-1 du code de la santé publique
3
Article L. 5121-12-1 du code de la santé publique.
4
Article L. 162-17-2-1 du code de la sécurité sociale (CSS).
Préambule
Plusieurs spécialités pharmaceutiques mentionnées dans ce PNDS
pour la prise en charge thérapeutique de l’enfant sont utilisées dans
une indication ou des conditions d’utilisation non prévues dans
l’AMM.
Conclusions
En pratique, nous proposons une approche adaptée des
recommandations du « Tourette Practice Parameter Work Group »
ainsi qu’un algorithme de traitement : annexe 3 (figure 2)
1. Les tics légers ne nécessitent généralement pas de
traitement.
2. Pour les tics modérés, un traitement par TCC – si disponible
et réalisable – est à envisager. Au plan pharmacologique,
l’aripiprazole à faible dose (entre 1 et 5 mg par jour) est le
traitement de premier choix.
3. Pour des tics isolés sévères tenter un traitement par injection
de toxine botulique.
4. Les tics sévères sont également à traiter avec aripiprazole (en
doses plus élevées que dans les tics modérés – 10 à 15 mg
par jour). Si celui-ci s’avère insuffisament efficace, pimozide,
halopéridol, tiapride, rispéridone et tétrabénazine, peuvent
être essayés, éventuellement en ajout avec des
anticonvulsivants (topiramate, clonazepam).
5. Enfin, en cas de pharmaco-résistance, la stimulation cérébrale
profonde constitue un dernier recours pour les formes
sévères.
5 Suivi
5.1 Objectifs
Le but de la prise en charge est de maintenir l’intégration scolaire,
professionnelle et familiale des patients dans le cadre d’une maladie
à fort stigmate social, et parfois à répercussions fonctionnelles.
Rédacteur
Dr Andreas HARTMANN, neurologue, Paris
Déclarations d’intérêt
Centres de compétence
http://www.france-tourette.org/presentation/qui-contacter/
Autres
Clonidine B 0,0025-0,05 0,1-0,3
Topiramate B 50-100 100-200
Toxine botulique B 30-300U/site
d’injection
Tetrabénazine C 12,5-25 25-150
Clonazepam C 0,1-0,2 0,5-2,0
Niveau de preuve :
Catégorie A = niveau de preuve bon concernant l’efficacité et la tolérance à court
terme basé sur au moins deux études randomisés contre placebo.
Catégorie B = niveau de preuve moyen concernant l’efficacité et la tolérance à
court terme basé sur au moins une étude randomisée contre placebo.
Catégorie C = niveau de preuve minimal concernant l’efficacité et la tolérance à
court terme basé sur des études ouvertes et l’expérience clinique cumulative.