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FACULTE POLYDISCIPLINAIRE
BENI-MELLAL
ESPACES DE SOBOLEV
Au début et avant tout on rend grâce à Dieu le tout puissant, qui m’a
et encore plus pour tout le temps qu’il m’a consacré pour me suivre pendant
la rédaction de ce travail.
cette formation.
mener ce projet jusqu’au bout : à mes parents, pour leur soutien depuis le
début de notre existence, à mon frère et mes soeurs et à toutes les personnes
2
Introduction générale
Ce travail porte sur les espaces de Sobolev qui sont des espaces
fonctionnels imposés comme l’outil clé pour la recherche des solutions des
solutions.
faible.
tervalle réel que nous appelerons Ω. Nous nous restreindrons dans un premier
temps aux espaces notés W m,p (Ω), qui contiennent les fonctions intégrables
fonction dans un tel espace est continue, et même bornée si l’intervalle Ω est
borné. Par suite, en utilisant le fait qu’un bord est lipschitzien pour intro-
duire l’opérateur trace qui donne un sens même si la fonction défini par lui
3
Dans les problèmes variationnels ou les équations aux dérivées partielles, on
donne souvent des conditions au bord sur les fonctions u recherchées. Pour
cela, on utilise en général les espaces W01,p (Ω), qui contiennent toutes les
fonctions continues sur Ω s’annulant sur ∂Ω. Nous donnerons les principales
sont plus toujours vraies lorsque nous observons de tels espaces dans un sous-
il devient plus compliqué d’en étudier la régularité. Puisque tous les ouverts
faible déduit d’un lemme de Lax-Milgram, puis on montre que cette solution
4
Table des matières
1 Généralités 7
2 Espaces de Sobolev 19
5
2.5 Traces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3 Application 37
3.1 Rappel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Bibliographie 44
6
Chapitre 1
Généralités
nul.
Définition 1.1
Lp (Ω) = Lp (Ω) .
R
7
Si p = +∞, on définit L∞ = {f : Ω → R/ ∃c ∈ R+ , |f | ≤ c presque partout }.
Remarques 1.1
R p1
ii/ L’application f 7→ ||f ||p où ||f ||p = Ω
|f |p dx est une norme sur Lp (Ω).
iii/ De même, on a f 7→ ||f ||∞ où ||f ||∞ = inf{α > 0/ |f (x| ≤ α presque partout x dans Ω}
• On désigne par Lploc (Ω) l’espace des fonctions f ∈ Lp (K) pour tout compact
Remarque 1.1
suivant
Z
< f, g >L2 (Ω) = f (x) g(x) dx.
Ω
8
Théorème 1.1 (Théorème de convergence dominée de Lebesgue)
1. fn −→ f presque partout.
Proposition 1.2
Lq (Ω) ,→ Lp (Ω).
Proposition 1.3
1 1
Soient p, q et r ∈ [1, +∞] tels que P
+ q
= 1r .
Définition 1.2
étant le plus petit fermé en dehors duquel la fonction f est nulle, on le note
supp(f ) et on écrit :
Remarque 1.2
• Supp(λf ) ⊂ Supp(f ), ∀λ ̸= 0.
9
Définition 1.3
Théorème 1.2
Remarque 1.3
Le théorème ci-dessus n’est pas vrai si p = ∞. En effet, soit (fε ) une suite
d’éléments de Cc (Ω) qui converge vers une fonction f dans L∞ (Ω), alors f est
continue. En effet
f.
Ainsi une fonction dans L∞ discontinue sur un ensemble de mesure non nul
ne possède aucune suite (fε ) dans Cc (Ω) qui converge vers f dans L∞ .
Proposition 1.5
Une forme linéaire f dans E est continue si et seulement s’il existe une
10
Définition 1.4
explicitement
Définition 1.5
De plus,
||φ||(Lp )′ = ||g||Lq .
Lemme 1.1
11
1.1.3 Convergence faible dans les espaces Lp
Définition 1.6
Proposition 1.6
3. Si 1 < p < +∞ et s’il existe une constante c < 0 telle que ||un ||Lp ≤ c,
Exemple
1
fn (x) = √ 1[n,2n] (x).
n
Alors (fn )n converge faiblement vers 0 dans L2 ([0, +∞[). En effet, si g est
une fonction à support compact, alors il existe une constante C tel que
12
R +∞
0
g(x)dx ≤ C pour tout x dans [0, +∞]. Ainsi
Z +∞ Z 2n
1
lim |fn (x)| g(x)dx = lim √ g(x)dx
n→+∞ 0 n→+∞ n n
C
≤ lim √
n→+∞ n
= 0.
Cependant, fn ne converge pas fortement vers une fonction f dans L2 ([0, ∞]).
En effet, si c’est le cas, alors il existe une sous-suite de f qui converge presque
= 1.
Ceci pour tout n, donc ||fn ||L2 ne converge pas vers ||f ||L2 = 0.
Définition 1.7
13
Si Ω est un ouvert de Rn , on définit D(Ω) l’ensemble des fonctions tests
sur Ω, par
Proposition 1.7
Exemple :
Définition 1.8
L’ensemble des distributions sur Ω est noté D′ (Ω) qui n’est autre que le dual
topologique de D(Ω).
Notation :
Exemple :
L’application :
δa : D(Ω) → K
φ 7→ δa (φ) = φ(a),
14
1.2.2 Dérivée des distributions
Définition 1.9
Et, on écrit v = Dα u.
Théorème 1.3
C ∞ (Ω) converge vers u dans L1loc (Ω) et Dα u converge vers v dans L1loc (Ω).
Définition 1.10
Soit T ∈ D′ (Ω).
α de T par :
Exemples
i/ Distribution de Dirac :
15
ii/ La fonction de Heaviside définie de R dans R par :
1 si x ≥ 0
H(x) = X[0,+∞] (x) = ,
0 sinon
′
< TH , φ > = − < TH , φ′ >
Z
= − H(x)φ′ (x)dx
ZR
=− φ′ (x)dx
R+
= φ(0)
= δ0 .
D’où H ′ = δ.
Définition 1.11
16
Proposition 1.8
alors
f ∗ g ∈ L∞ (Rn ).
Et
compact.
et on a
∂ α (f ∗ g) = f ∗ ∂ α g, ∀α ∈ Nn .
Définition 1.12
On appelle suite régularisante toute suite (ρk )k de fonctions telle que pour
17
i. ρ ∈ D(Rn ).
iv. ρ ≥ 0.
Exemple
−1
exp 1−||x||2
si ||x|| < 1
ψ(x) = ,
0 si ||x|| ≥ 1
Proposition 1.9
Corollaire 1.1
Théorème 1.4
18
Chapitre 2
Espaces de Sobolev
entier
Définition 2.1
19
Théorème 2.1
Preuve
i/ Soit un une suite de Cauchy dans W m,p (Ω). Alors Dα u est de Cauchy
dans Lp (Ω) pour 0 ≤ α ≤ m. Puisque Lp (Ω) est complet, alors il existe deux
Tun (ϕ) −→ Tu (ϕ) pour tout ϕ ∈ D(Ω) quand n tend vers l’infini. De même,
Tuα (ϕ) = lim TDα un (ϕ) = lim (−1)|α| Tun (Dα ϕ) = (−1)|α| Tu (Dα ϕ), ∀ϕ ∈ D(Ω).
n→+∞ n→+∞
u ∈ W m,p (Ω).
ii/ Sans perdre de généralité, on montre que W 1,p (Ω) est séparable si 1 ≤ p <
est aussi séparable (T (W 1,p ) est un sous espace de E). Par conséquent W 1,p
20
est séparable.
iii/ Sans perdre de généralité, on montre que la proposition est vraie pour
W 1,p .
W 1,p → E défini par Tu = [u, u′ ] est une isométrie de W 1,p dans E ; donc
T (W 1,p est un sous espace fermé de E. Il en résulte que T (W 1,p ) est réflexif,
Notation
Et de la norme suivante
21
X Z
||u||m,Ω = |∂ α u(x)|2 dx . (2.2)
|α|≤m α
Exemple
• Pour m = 0 et n = 2, on a
Z
0 2
H (Ω) = L (Ω), et < u, v >0,Ω = u(x) v(x)dx.
Ω
• Pour m = 1, on a
∂u
H 1 (Ω) = {u ∈ L2 (Ω)/ ∈ L2 (Ω), ∀i ∈ {1, ..., n}}.
∂xi
21
H 1 (Ω) est muni du produit scalaire
Z n Z
X ∂u ∂v
< u, v >1,Ω = u(x)v(x)dx + dx,
Ω i=1 Ω
∂xi ∂xi
et de la norme
Z n Z
! 21
X ∂u 2
||u||1,Ω = |u(x)|2 dx + | | dx
Ω i=1 Ω ∂xi
1
= (||u||2L2 (Ω) + ||u′ ||2L2 (Ω) ) 2 .
Remarques 2.1
s’il existe une fonction vα dans L2 (Ω) tel que TDα u = Tvα = Dα Tu ,
Exemple
L2 (Ω), et or
et
1 si x ∈ R−
1R− : R −→ {0, 1} x 7−→ .
0 sinon
22
Alors (Tf )′ ∈ L2 (Ω).
D’où f ∈ H 1 (Ω).
Remarque
Théorème 2.2
Preuve
On vérifie facilement que (2.1) est un produit scalaire sur H m (Ω), c’est à
dire que H m (Ω) est un espace préhilbertien. Montrons alors que H m (Ω) est
donc
Z 12
α 2
∀ε > 0, ∃N ∈ N, tel que ∀p, q ≥ N, on a |∂ (up − uq )| dx < ε.
Ω
Ainsi pour tout α, tel que |α| ≤ m, on a (∂ α uk )k est une suite de Cauchy
23
avec
par suite
Z
α
| < ∂ uk − vα , φ > | ≤ |∂ α uk − vα | |φ| dx.
Ω
dans D′ (Ω), on a
24
L2 (Ω) permet d’avoir vα ∈ L2 (Ω) et on peut montrer que ∂ α v0 = vα dans
telle que
or
Z
φk (∂ α v0 − vα )dx = 0, ∀k,
Ω
donc
∂ α v0 = vα dans L2 (Ω)
et
par conséquent
21
X
lim ||uk − v0 ||m,Ω = lim ||∂ α uk − ∂ α v0 ||2L2 (Ω) = 0. (2.8)
k→+∞ k→+∞
|α|≤m
25
Par suite, la suite (uk )k vonverge vers v0 dans H m (Ω).
D’autre part, l’espace produit E = Lp (Ω)×Lp (Ω) est séparable ; donc T (W 1,p )
D’où le résultat.
Définition 2.2
On définit l’espace W0m,p (Ω) comme étant la fermeture de D(Ω) dans W m,p (Ω).
H m (Ω)
H0m (Ω) = D(Ω) .
Remarques 2.2
1. Sans risque de confusion, on notera souvent W01,p et H01 au lieu de W01,p (Ω)
et H01 (Ω).
2. L’espace W01,p est muni de la norme induite par W 1,p ; l’espace H01 est
3. Il est clair que H0m (Ω) est un sous espace fermé de H m (Ω) : donc c’est un
espace de Hilbert muni du produit scalaire induit par celui de H m (Ω), noté
< ., . >m,Ω .
26
L2 (Ω) H 0 (Ω)
• Si m = 0, comme D(Ω) = L2 (Ω), on a H00 (Ω) = D(Ω) = H 0 (Ω)
H m (Rn )
• Si Ω = Rn , D(Rn ) dense dans H m (Rn ), en effet D(Rn ) = H m (Rn ),
H m (Rn )
donc H0m (Rn ) = D(Rn ) = H m (Rn ). 6. Notons qu’en général on a
Définition 2.3
Le domaine Ω est dit de bord ∂Ω = Γ lipschitzien, s’il existe une famille finie
telle que
Exemple
27
Un exemple de domaines de frontières non lipschitziennes, c’est celui des do-
Définition 2.4
• On dira que Ω est de frontière de classe C m lorsque les fonctions (ψi )1≤i≤p
sont de classe C m .
Exemple
Définition 2.5
Exemple
28
1. P u|Ω = u, pour tout u ∈ W 1,p (Ω).
2. ||P u||Lp (R) ≤ c||u||W 1,p (Ω) , pour tout u ∈ W 1,p (Ω).
3. ||P u||W 1,p (R) ≤ c||u||W 1,p (Ω) , pour tout u ∈ W 1,p (Ω).
Soit u ∈ W 1,p (Ω) avec 1 ≤ p ≤ ∞. Alors, il existe une suite (un )n∈N dans
Lemme 2.1
et (ρ ∗ v)′ = ρ ∗ v ′ .
en une fonction de W 1,p (R) par le théorème 2.2. On fixe ensuite une fonction
En effet, on écrit
29
et donc
Par conséquent,
où c = ||φ′ ||L∞ .
Définition 2.6
Id : Y → X est compacte.
Définition 2.7
30
On désigne par C k (Ω) le sous-espace de C k (Ω) des fonctions réelles ou com-
plexes dont les dérivées partielles jusqu’à l’ordre k existent et sont continues
jusqu’au bord de Ω.
autrement dit W 1,p (Ω) ⊂ L∞ (Ω) avec l’injection continue pour tout
1 ≤ p ≤ ∞.
Preuve
31
car lim G(v(y)) = 0 ; puisque G(v) ∈ Cc1 (R). Estimons maintenant |v(x)|p .
y→∞
≤ p||v||p−1
Lp
′
′ ||v ||Lp .
p
En se rappelant que p′ = p−1
, on obtient
|v(x)|p ≤ p||v||p−1 ′
Lp ||v ||Lp .
1 1 1
(ap + bp ) p ≤ |a| + |b|, p p ≤ e e ,
on obtient,
et d’après le théorème de densité, il existe une suite (un )n ∈ Cc1 (R) telle
que un → u dans W 1,p (R). En appliquant (2.10), on remarque que (un )n est
cherchée.
obtient
Z y 1 1
|u(x) − u(y)| = u′ (t)dt ≤ ||u′ ||Lp |x − y| p′ ≤ |x − y| p′ ; ∀x, y ∈ Ω.
x
32
D’après le théorème d’Arzela-Ascoli, on F est relativement compact dans
C(Ω).
Par linéarité de la compacité, on obtient que W 1,p (Ω) est relativement com-
La seconde partie se base sur un théorème assez technique dont nous ne par-
lerons pas ici. Nous admettrons, donc la seconde partie sans démonstration.
2.5 Traces
Définition 2.8
33
Théorème 2.7 (Admis)
γ0 : C ∞ (Ω) → L2 (∂Ω)
u 7→ u|∂Ω ,
s’étend à une fonction continue de H 1 (Ω) dans L2 (∂Ω), cet opérateur appelé
opérateur trace.
Théorème 2.8
∂u
H02 (Ω) = {u ∈ H 2 (Ω)/γ0 u = γ0 = 0 sur ∂Ω},
∂ν
∂u
où ∂ν
:= ∇u ν appelée dérivée normale sur ∂Ω, avec ν est le vecteur unitaire
u et v dans H 1 (Ω), on a
Z Z
∂u ∂v
v+u dx = γ0 u γ0 v νi ds, ∀i = 1, ..., n.
Ω ∂xi ∂xi ∂Ω
Corollaire 2.1
34
Démonstration du corollaire 2.1
∂u
∀i = 1, ..., n, on applique la formule de Green à ∂xi
à la place de u, et on
aura
Z Z Z
∂ ∂u ∂u ∂v ∂u
v dx + dx = v νi ds,
Ω ∂xi ∂xi Ω ∂xi ∂xi ∂Ω ∂xi
donc
∂ 2u
Z Z Z
∂u ∂v ∂u
v dx + dx = νi v ds.
Ω ∂x2i Ω ∂xi ∂xi ∂Ω ∂xi
Par addition
n n n
∂ 2u
Z X Z X Z X
∂u ∂v ∂u
2
v dx + dx = νi v ds,
Ω i=1 ∂xi Ω i=1 ∂xi ∂xi ∂Ω i=1 ∂xi
Z Z Z
∆u v dx + ∇u ∇v dx = ∇u ν v ds.
Ω Ω ∂Ω
D’où
Z Z Z
∂u
∆u v dx = − ∇u ∇v dx + v ds.
Ω Ω ∂Ω ∂ν
Définition 2.9
de la norme
35
Remarques 2.3
qui est linéaire par linéarité de l’intégrale. Sa continuité sur H01 (Ω)
H01 (Ω), on a
Z
v w dx ≤ ||v||0,Ω ||w||0,Ω ≤ ||v||0,Ω c(Ω) |w|1,Ω ,
Ω
et on a
Z
||v||H −1 = sup v w dx ≤ c(Ω) ||v||0,Ω .
|w|1,Ω =1 Ω
On aura ainsi H01 (Ω) s’injecte continûment dans L2 (Ω) qui s’injecte
2. Si Ω = Rn , on aura
H 1 (Rn )
H01 (Rn ) = D(Rn ) = H 1 (Rn ),
et donc
′
H −1 (Rn ) = (H 1 (Rn )) .
′
Mais si Ω ̸= Rn , on n’a pas en général H −1 (Ω) = (H 1 (Ω) .
36
Chapitre 3
Application
3.1 Rappel
a:V ×V →R
F ∈ V ′ , trouver u ∈ V solution de
(P ) a(u, v) = F (v), ∀v ∈ V.
37
Définition 3.1
tel que
a(u, v) ≥ α ||u||2V , ∀u ∈ V.
Milgram.
Soit Ω un ouvert borné, alors il existe une constanteC = C(Ω) > 0, telle que
De plus, |.|1,Ω induit une norme sur HΓ10 (Ω) équivalente à celle induite par la
norme ||.||1,Ω .
38
3.2 Problème aux limites mixte général de se-
cond ordre
où
n
X ∂ ∂u
−∇.(k ∇u) = (k ),
i=1
∂x i ∂x i
on obtient
n Z n Z Z
X ∂u ∂v X ∂u
k dx − k νi v dσ = f v dx.
i=1 Ω ∂xi ∂xi i=1 Γ ∂xi Ω
39
Donc
Z Z Z
∂u
k∇u ∇v dx − k v dσ = f v dx.
Ω Γ ∂ν Ω
En prenant alors
donc
n Z Z
X ∂u ∂v
k dx = f v dx, ∀v ∈ D(Ω),
i=1 Ω ∂xi ∂xi Ω
d’où
n
X ∂u ∂v
<k , > = < f, v > ∀v ∈ D(Ω),
i=1
∂xi ∂xi
40
par suite
n
X ∂ ∂u
− < (k ), v > = < f, v > ∀v ∈ D(Ω).
i=1
∂xi ∂xi
Par conséquent
Donc
Z Z Z Z
∂u
− ∇.(k ∇u) v dx − k v dσ = f v dx + g v dσ.
Ω Γ1 ∂ν Ω Γ1
∂u
lim vj /Γ1 = − g dans L2 (Γ1 ).
j→∞ ∂ν
41
Il est alors facile de voir que
Z Z 2
∂u ∂u
lim − g vj dσ = −g dσ.
j→∞ Γ1 ∂ν Γ1 ∂ν
Or comme
Z
∂u
− g vj dσ = 0, ∀j,
Γ1 ∂ν
donc
Z 2
∂u
−g dσ = 0,
Γ1 ∂ν
d’où
∂u
= g presque par tout sur Γ1 .
∂ν
Par suite u est solution du problème (3.1).
Remarque
du problème aux limites mixte admet une solution unique dans V ⊂ H 1 (Ω)
Théorème 3.2
Montrons maintenant que le problème (3.2) admet une solution unique dans
V.
42
On a la forme a est bilinéaire par linéarité de l’intégrale. On a aussi a est
par suite a est V -elliptique. D’autre part, la forme F est linéaire par linéarité
Donc
43
Bibliographie
1983.
44