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Table des matières
I Notation générale 7
II préliminaires 8
II.1 Définitions et notions préliminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
II.1.1 Espace de Sobolev . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
II.1.2 Les inégalités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
II.1.3 Notions de base sur les opérateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
II.1.4 Spectre d’un opérateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
II.2 Semi-Groupes d’opérateur linéaires bornes . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
II.2.1 Semi-groupes uniformément continue . . . . . . . . . . . . . . . . 16
II.2.2 Semi-groupes fortement continue . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
IV applications 42
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
1
Remerciement
d’écrire ces lignes par lesquelles je tiens à remercier les nombreuses personnes qui ont
contribué, de diverses manières, à ce travail.
J’aimerais en premier lieu remercier mon Dieu Allah qui m’a donné la volonté et le
courage pour la réalisation de ce travail.
Je souhaite avant tout remercier mon directeur de mémoire, Dr Benchaabane Abbes,
pour le temps qu’il a consacré à m’apporter les outils méthodologiques indispensables
à la conduite de cette recherche. Son exigence m’a grandement stimulé.
J’adresse toute ma reconnaissance à mon co-encadreur, Professeur Zaghdoudi Ha-
lim, pour sa patience, sa disponibilité et surtout ses judicieux conseils de rédaction,
qui ont été très précieux.
Je tiens également à remercier Dr Sahari Mohamed Lamine pour l’honneur qu’il
m’a fait en présidant le jury de cette thèse.
Mes remerciements vont aussi aux Pr Sakrani Samia et Dr Ouaoua Amar qui
m’ont fait l’honneur de participer à mon jury.
Enfin j’adresse mes sincères remerciements à toute ma famille, mes amis et à tous ceux
qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration de ce travail.
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4
Résumé
Cette thèse se divise en trois grandes parties dont les préoccupations sont assez dis-
tinctes mais qui gravitent toutes autour de la théorie de la contrôlabilité des systèmes
stochastiques et déterministes linéaires et non-linéaires. La première partie étudie La
contrôlabilité des systèmes différentiels avec une dérivée conformable généralisée. La
seconde concerne la contrôlabilité approximative pour les systèmes non linéaire sto-
chastiques intégro-différentiels impulsifs neutres dans un espace de dimension infi-
nie, en supposant la contrôlabilité des systèmes linéaires associés. La troisième étude
concerne une classe des équations différentielles impulsive stochastiques gouvernées
simultanément par un processus de Rosenblatt et un processus de Wiener.
5
Abstract
This thesis is divided into three main parts whose concerns are quite distinct but which
all revolve around the theory of the controllability of linear and non-linear stochastic
and deterministic systems. The first part studies the controllability of differential sys-
tems with a generalized conformable derivative. The second concerns the approximate
controllability for impulsive neutral integro-differential stochastic nonlinear systems
in an infinite dimensional space, assuming the controllability of the associated linear
systems. The third study concerns a class of stochastic impulse differential equations
directed simultaneously by a Rosenblatt process and a Wiener process.
6
Certains notations seront utilisées tout au long de cette thèse que nous listons ci-dessous :
I Notation générale
• X Espace de Banach
• Y Espace de Banach
• H 1 (Ω) L’espace de Sobolev des fonctions qui appartiennent à L2 (Ω) et dont les
dérivées au sens des distributions appartiennent à L2 (Ω).
7
II préliminaires
8
II.1. Définitions et notions préliminaires 9
la norme correspondante.
n
∂|α|
|α| = ∑ αk et Dα =
∂x1α1 ...∂xnαn
où x ∈ Rn .
k =1
Définition II.1.3 Pour tout entier m ≥ 0 et pour un réel 1 ≤ p ≤ +∞, l’espace de Sobolev
W m,p (Ω) est défini par :
Définition II.1.4 Soit Ω un ouvert de Rn . L’espace de Sobolev H 1 (Ω) est défini par :
∂v
H (Ω) =
1
v ∈ L (Ω) tel que ∀i ∈ {1, ..., n}
2
∈ L (Ω) ,
2
∂xi
∂v
où est la dérivée partielle faible de v. L’espace H 1 (Ω) est un espace de Hilbert muni du
∂xi
produit scalaire : Z
hu, vi = (u( x )v( x ) + ∇u( x ).∇v( x )) dx
Ω
et de la norme : Z 1/2
2 2
k u k H 1 (Ω) = |u( x )| + |∇u( x )| dx .
Ω
Définition II.1.5 Soit Cc∞ (Ω) l’espace des fonctions de classe C ∞ à support compact dans Ω.
L’espace de Sobolev H01 (Ω) est défini comme l’adhérence de Cc∞ (Ω) dans H 1 (Ω). Est un espace
de Hilbert menu du produit scalaire de H 1 (Ω).
Corollaire II.1.1 Soit Ω un ouvert borné régulier de classe C1 . L’espace H01 (Ω) coïncide avec
le sous-espace de H 1 (Ω)constitué des fonctions qui s’annulent sur le bord ∂Ω
II.1. Définitions et notions préliminaires 10
Définition II.1.6 Pour un entier m ≥ 0, l’espace de Sobolev H m (Ω) est défini par :
n o
H m (Ω) = v ∈ L2 (Ω) tel que, ∀α avec |α| ≤ m, ∂α v ∈ L2 (Ω) ,
où la dérivée partielle ∂α v est à prendre au sens faible. Est un espace de Hilbert muni du produit
scalaire : Z
hu, vi = ∑ ∂α u(x)∂α v(x)dx
Ω |α|≤m
q
et de la norme kuk H m (Ω) = hu, vi.
1 p 1 q
ab ≤ a + b .
p q
est une norme sur H01 (Ω) équivalente à la norme usuelle induite par celle de H 1 (Ω).
II.1. Définitions et notions préliminaires 11
a(v, v) ≥ α |v|2 ∀v ∈ H.
Corollaire II.1.3 (Lax-Milgram)[6] Soit a(u, v) une forme bilinéaire, continue et coercive.
Alors pour tout φ ∈ H 0 il existe u ∈ H unique tel que :
a(u, v) = hφ, vi
Définition II.1.8 Soient X,Y deux espaces vectoriels normés. On désigne par L( X, Y ) l’es-
pace des opérateurs linéaires continues de X dans Y munit de la norme :
k AkL(X,Y ) = sup {| Ax |Y ∀ x ∈ X et | x | X } .
Notation : On désigne par X 0 le dual topologique de X i.e. l’espace des formes linéaires
continues sur X ; X 0 est muni de la norme dual :
k f k X 0 = sup|x|X ≤1 | f ( x )| .
Définition II.1.9 Un opérateur linéaire ( A, D ( A)) de X dans Y est une application linéaire
définie sur un sous-espace vectoriel D ( A) ⊂ X à valeur dans Y. D ( A) est appelé le domaine
de l’opérateur A.
A : D ( A) ⊂ X → Y
k Ax kY ≤ C k x k X , ∀ x ∈ D ( A ).
Corollaire II.1.4 [6] Soit ( A, D ( A)) un opérateur linéaire continu et bijectif de X dans Y .
Alors : ( A−1 ) (l’opérateur inverse de A) est continu de Y dans X.
Définition II.1.11 [6] Soit ( A, D ( A)) un opérateur linéaire non borné dans X. On dit que
( A, D ( A)) est fermé si le graphe de A, noté G ( A) = {( x, Ax ) : x ∈ D ( A)} est fermé dans
X×X.
Lemme II.1.1 [6] Soit ( A, D ( A)) un opérateur linéaire non borné dans X. On dit que ( A, D ( A))
est fermé si et seulement si pour toute suite ( xn )n∈N d’éléments de D ( A) telle que xn → x
dans X et Axn → y dans Y, on a alors x ∈ D ( A) et y = Ax.
Définition II.1.12 [6] On dit qu’un opérateur A ∈ L( X, Y ) est compact si A ( BX (0, 1)) est
relativement compact pour la topologie forte.
Opérateur m-dissipatif
Définition II.1.13 [3] Un opérateur ( A, D ( A)) linéaire non borné dans X, est dissipatif si
∀ x ∈ D ( A ), ∀ λ > 0
kλx − Ax k ≥ kλx k
II.1. Définitions et notions préliminaires 13
Proposition II.1.2 [2] Soit ( A, D ( A)) un opérateur linéaire non borné et λ > 0, si ( A, D ( A))
est dissipatif. Alors (λI − A) est injectif.
λx − Ax = 0.
λ k x k ≤ kλx − Ax k
λ k x k ≤ k0k
alors :
x = 0.
Dans le cas d’un espace de Hilbert complexe la condition précédente est remplacée par :
Re h Ax, x i ≤ 0 ∀ x ∈ D ( A ).
Définition II.1.15 [6] Un opérateur ( A, D ( A)) linéaire non bornée dans X, est m-dissipatif
si :
1 . A est dissipatif
2 . L’opérateur (λI − A) est surjectif, c’est à dire :
∀ f ∈ X, ∀λ > 0, ∃ x ∈ D ( A) telque λx − Ax = f .
Preuve II.1.2 1. Soit f ∈ H tel que h f , vi = 0 pour tout v ∈ D ( A). Vérifions que
f = 0. En effet, il existe v0 ∈ D ( A) tel que v0 + Av0 = f . On a :
Un + AUn → u + f
et donc :
Un = ( I + A)−1 (Un + AUn ) → ( I + A)−1 (u + f ).
Par conséquent
u = ( I + A)−1 (u + f ) i.e. u ∈ D ( A),
et
u + Au = u + f
.
Théorème II.1.6 [7] Si ( A, D ( A)) un opérateur m-dissipatif, alors pour tout λ > 0, l’opé-
rateur (λI − A) admet un inverse (λI − A)−1 qui est un opérateur linéaire borné de X dans
D(A) vérifiant :
1
(λI − A)−1 ≤ .
λ
Preuve II.1.3 Soit λ > 0 et comme ( A, D ( A)) est m-dissipatif, alors l’équation
λx − Ax = f ∀f ∈ X (II.1)
k f k = λx f − Ax f ≥ x f
On montre que cette solution est unique.Soient x1 , x2 deux solutions de l’équation I I.1. Alors
λ ( x1 − x2 ) − A ( x1 − x2 ) = 0
d’où
0 = kλ( x1 − x2 ) − A( x1 − x2 )k ≥ λ k x1 − x2 k
par suite, x1 = x2 . On en déduit d’une part que (λI − A) est inversible et d’autre part
II.1. Définitions et notions préliminaires 15
1
(λI − A)−1 ≤ .
λ
est un opérateur borné dans X selon le théorème de la graphe fermé et on l’appelle la résolvante
de A.
Proposition II.1.4 [2] (page 158) La résolvante d’un opérateur linéaire fermé ( A, D ( A)) ∈
L( X ), a les propriétés suivantes :
1 . Si λ, µ ∈ ρ( A), alors :
∞
An
R(λ, A) = ∑ n +1
.
n =0 λ
3 . Nous avons :
dn
n
R(λ, A) = (−1)n n!R(λ, A)n+1 ∀n ∈ N∗ etλ ∈ ρ( A).
dλ
Définition II.2.1 [7] Une famille { T (t)}t≥0 ⊂ L ( X ) est appelée semi-groupe si les propriété
suivantes sont satisfaites
T (0) = I
T ( t + s ) = T ( t ) T ( s ), ∀t, s ≥ 0
Remarque II.2.1 Lorsque la deuxième propriété est vraie pour tous t, s ∈ R, alors on dit que
{ T (t)}t≥0 est un groupe .
A:X→X
T (t) − I
A = lim
t →0 t
Lemme II.2.1 [7] Soit ( A, D ( A)) ∈ L ( X ), alors {exp(tA)}t≥0 est un semi-groupe uni-
formément continue sur X, dont le générateur infinitésimale est A.
On a :
∞
tK AK
k T (t) − I k = ∑ K! − I .
K =0
∞
tK AK
= I+ ∑ K! − I .
K =1
∞ tK AK
≤ ∑ K!
.
K =1
∞ tK AK
=1 + ∑ K! − 1.
K =1
∞
tK AK
=∑ − 1.
K =0
K!
= exp(t k Ak) − 1 ∀t ≥ 0.
Il en résulte que :
lim k T (t) − I k = 0.
t →0
Donc la famille
{exp( At)}t≥0
Preuve II.2.2 ⇒ Soit ( A, D ( A)) : X → X est le générateur infinitésimal d’un semi groupe
uniformément continue { T (t)}t≥0 ∈ L( X ), alors lim k T (t) − I k = 0.
t →0
Z t
L’application t ∈ [0, +∞) → T (t) ∈ L ( x ) est continue, par suite T (s) ds ∈ L ( x ), donc
0
avec le Lemme ; ; ; ; on voit que :
Z t
1
lim T (s) ds = T (0) = I.
t →0 t 0
1 1
Z τ Z τ
Il existe τ > 0 tel que T (t) dt − I < 1, donc avec le lemme „„ l’élément T (t) dt
τ 0 τ 0
est inversible
II.2. Semi-Groupes d’opérateur linéaires bornes 18
T (t) x − x
D ( A) = x ∈ X, lim existe in X
t →0 t
par
T (t) x − x
Ax = lim ∀ x ∈ D ( A) .
t →0 t
Exemple II.2.1 Cub [0, ∞) = { f : [0, ∞) −→ R, f est uniformément continue et bornée .}
Avec la norme k f kCub [0,∞) = Supα∈[0,∞) | f (α)|, l’espace Cub [0, ∞) devient un espace de Ba-
nach. Définissons :
Donc k T (t)k = 1, ∀t ≥ 0.
Par conséquent { T (t)}t≥0 est un C0 semi-groupe d’opérateurs linéaires bornés sur Cub [0, ∞),
nommé le C0 semi-groupe de translation à droite.
II.2. Semi-Groupes d’opérateur linéaires bornes 19
Mais :
T (t) f − f
− f0 → 0 si t → 0.
t Cub [0,∞)
D’où f ∈ D ( A) et :
Comme cet opérateur est non borné, il ne peut pas engendre un semi-groupe uniformément
continu.
Théorème II.2.2 [3] Soit { T (t)}t≥0 un C0 semi-groupe alors il existe deux constantes ω ≥ 0
et M ≥ 1 tel que :
k T (t)k ≤ M exp(ωt) ∀t ≥ 0.
Preuve II.2.3 On choisit un constant M ≥ 1 tel que k T (s)k ≤ M pour tout 0 ≤ s ≤ 1 et
II.2. Semi-Groupes d’opérateur linéaires bornes 20
pour ω = log M .
On montre d’abord qu’il existe un η > 0 tel que k T (t)k soit borné pour 0 ≤ t ≤ η. Si c’est
faux alors il existe une suite (tn )n∈N satisfaisant tn ≥ 0, lim tn = 0 et k T (tn)k ≥ n. Du
n →0
théorème de délimitation uniforme il s’ensuit que pour certains x ∈ X, k T (tn) x k est illimité
contrairement à II.2. Ainsi, k T (t)k ≤ M pour 0 ≤ t ≤ η. Puisque k T (0)k = 1, M ≥ 1. Soit
ω = η −1 logM ≥ 0. Étant donné t ≥ 0, nous avons t = nη + δ où 0 ≤ δ ≤ η et donc par la
propriété du semi-groupe
Nous noterons par SG( M, ω ) l’ensemble des C0 -semi-groupes { T (t)}t≥0 ∈ L( X ) pour
lesquels il existe ω ≥ 0 et M ≥ 1 tel que
k T (t)k ≤ M exp(ωt) ∀t ≥ 0.
k T (t)k ≤ M ∀t ≥ 0.
k T (t)k ≤ 1 ∀t ≥ 0.
donc :
k T (t0 + h) x − T (t0 ) x k ≤ M exp(ωt0 ) k T (h) x − x k .
II.2. Semi-Groupes d’opérateur linéaires bornes 21
alors :
lim k T (t0 + h) x − T (t0 ) x k = 0.
h →0
donc :
k T (t0 − h) x − T (t0 ) x k ≤ M exp(ω (t0 − h)) k T (h) x − x k .
alors :
lim k T (t0 − h) x − T (t0 ) x k = 0.
h →0
T (t) Ax = AT (t) x ∀t ≥ 0.
T (t) D ( A) ⊆ D ( A) ∀t ≥ 0.
d
T (t) x = T (t) Ax = AT (t) x ∀t ≥ 0.
dt
II.2. Semi-Groupes d’opérateur linéaires bornes 22
T (t + h) x − T (t) x T (h) x − x
− T (t) Ax ≤ k T (t)k − Ax
h h
T (h) x − x
≤ M exp(ωt) − Ax
h
Par conséquent :
T (t + h) x − T (t) x
lim = T (t) Ax
h →0 h
d’où
d+
T (t) x = T (t) Ax, ∀t ≥ 0.
dt
Si t − h > 0, alors nous avons :
T (t − h) x − T (t) x T (h) x − x
− T (t) Ax ≤ k T (t − h)k − Ax + Ax − T (h) Ax .
−h h
T (h) x − x
(t−h)
≤ Me − Ax k T (h) Ax − Ax k .
h
Par suite :
T (t − h) x − T (t) x
lim = T (t) Ax
h →0 −h
et
d−
T (t) x = T (t) Ax, ∀t ≥ 0.
dt
Il s’ensuit que l’application considérée dans l’énoncé est dérivable sur [0, ∞), quel que soit
x ∈ D ( A). De plus, on a légalité :
d
T (t) x = T (t) Ax = AT (t) x, ∀t ≥ 0.
dt
Z t
A T (s) xds = T (t) x − x, ∀t ≥ 0.
0
Par passage à limite pour h → 0 et compte tenu de lemme I I.2.2, nous obtenons :
Z t
A T (s) xds = T (t) x − x, ∀t ≥ 0.
0
et : Z t
T (s) xds ∈ D ( A).
0
d
T (s) x = T (s) Ax = T (s)y, ∀s ∈ [0, t], t ≥ 0.
ds
d’où :
Z t Z t
d
T (s)yds = T (s) xds = T (t) x − x, ∀t ≥ 0.
0 0 ds
Z t
T (t) x − x 1
= T (s)yds, ∀t ≥ 0.
t t 0
d’où : Z t
T (t) x − x 1
lim = lim T (s)yds = T (0)y = y, ∀t ≥ 0.
t →0 t t →0 t 0
T ( t ) = S ( t ), ∀t ≥ 0.
Alors :
d d d
U (s) x = T (t − s)S(s) x + T (t − s) S(s) x
ds ds ds
= − AT (t − s)S(s) x + T (t − s) AS(s) x
=0, ∀ x ∈ D ( A ).
Par suite :
U (0) x = U (t) x, ∀ x ∈ D ( A)
,
d’où :
T (t) x = S(t) x, ∀ x ∈ D ( A), t ≥ 0.
T (t) x = S(t) x, ∀t ≥ 0 et x ∈ X.
Ou bien :
T ( t ) = S ( t ), ∀t ≥ 0.
Théorème II.2.6 [7] Soient { T (t)}t≥0 ∈ SG( M, ω ) et A son générateur infinitésimal, alors :
1. D ( A) = X.
2. ( A, D ( A)) est un opérateur fermé.
Z tn
1
xn = T (s) xds ∈ D ( A), ∀n ∈ N,
tn 0
d’où : Z tn
1
lim xn = lim T (s) xds = T (0) x = x.
n→∞ n→∞ tn 0
Par conséquent D ( A) = X.
2. Soit ( xn )n∈N ⊂ D ( A) tel que lim xn = x et lim Axn = y. Alors :
n→∞ n→∞
Par suite T (s) Axn → T (s)y, pour n → +∞, uniformément par rapport à s ∈ [0, t].
D’autre part, puisque xn ∈ D ( A), nous avons :
Z t
T (t) xn − xn = T (s) Axn ds,
0
d’où : Z t
lim [ T (t) xn − xn ] = lim T (s) Axn ds.
n→∞ n→∞ 0
Ou bien : Z t
T (t) x − x = T (s)yds.
0
M
R (λ; A)n ≤ , ∀ n ∈ N∗ .
( Re(λ) − ω )n
II.2. Semi-Groupes d’opérateur linéaires bornes 27
De plus :
M
k R (λ; A)k ≤ .
Re(λ) − ω
Il est claire que :
Z ∞
d
R (λ; A) x = − t exp (−λt) T (t) x dt, ∀x ∈ X
dλ 0
et que :
Z ∞
dn
R (λ; A) x = (−1)n tn exp (−λt) T (t) xdt, ∀ x ∈ X, n ∈ N∗ .
dλn 0
dn
n
R(λ, A) x = (−1)n n!R(λ, A)n+1 x ∀ x ∈ X, n ∈ N∗ .
dλ
Donc :
Z ∞
n
(−1) n!R(λ, A) n +1
x = (−1) n
tn exp (−λt) T (t) xdt, ∀ x ∈ X, n ∈ N∗ .
0
De plus :
M kxk ∞ Z
R (λ; A)n x ≤ tn−1 exp (− ( Re(λ) − ω ) t) dt
( n − 1) ! 0
Z ∞
M kxk n−1
= tn−2 exp (− ( Re(λ) − ω ) t) dt
(n − 1)! Re(λ) − ω 0
M kxk
= ... = n, ∀ x ∈ X, n ∈ N∗ .
( Re(λ) − ω )
II.2. Semi-Groupes d’opérateur linéaires bornes 28
Par conséquent :
M
R (λ; A)n ≤ , ∀ n ∈ N∗ .
( Re(λ) − ω )n
III Théorème de Hille-Yosida
M
k R(λ; A)n k ≤ ∀ n ∈ N∗ .
( Reλ − ω )n
lim λR(λ; A) x = x, ∀ x ∈ X.
Reλ→∞
De plus λAR(λ; A) ∈ L( X ) et :
Preuve III.1.1 Soient x ∈ D ( A) et λ ∈ C tel que Reλ > ω. Alors R(λ; A)(λI − A) x = x.
29
III.1. L’approximation généralisée de Yosida 30
kλR(λ; A) x − x k = k R(λ; A) Ax k
≤ k R(λ; A)k k Ax k
M
≤ k Ax k −→ 0.
Reλ − ω
kλR(λ; A) x − x k
lim λR (λ; A) x = x, ∀ x ∈ X.
Re(λ)→+∞
De plus :
Par suite, on a :
kλAR(λ; A) x k = kλ[λR(λ; A) − I ] x k
≤ |λ| kλR(λ; A) x − x k
≤ |λ| (kλR(λ; A) x k + k x k)
|λ| M
≤ |λ| + 1 kxk , ∀ x ∈ X.
Re (λ) − ω
M
R(λ; Aµ ) ≤ (III.1)
Re (λ) − Ω
C
R(λ; Aµ ) x ≤ (k x k + k Ax k), ∀ x ∈ D ( A), ∀λ, µ ∈ C
|λ|
|µ|
avec Re (λ) > Ω + e et Re (µ) > ω + .
2
Preuve III.1.2 Soit µ ∈ Λω arbitrairement fixé. Nous avons vu que Aµ est le générateur
III.1. L’approximation généralisée de Yosida 32
Si on note :
ωRe (µ) + Im2 µ
Ω= .
Re (µ) − ω
Donc il est claire que :
ω 2 + Im2 µ
Ω=ω+ > ω.
Re (µ) − ω
Et que :
ΛΩ = {λ ∈ C | Re (λ) > Ω} ⊂ ρ( Aµ ).
M
R(λ; Aµ ) ≤ .
Re (λ) − Ω
M
R(λ; Aµ ) ≤ .
e
III.1. L’approximation généralisée de Yosida 33
|µ|
D’autre part, pour tout x ∈ D ( A) et µ ∈ Λω tel que Re (µ) > ω + , nous obtenons :
2
Aµ x = kµR(µ; A) Ax k
≤ |µ| k R(µ; A)k k Ax k
M
≤ |µ| k Ax k ≤ 2M k Ax k .
Re (µ) − ω
De l’égalité :
(λI − Aµ ) R(λ; Aµ ) = I.
Il vient :
1 1
R(λ; Aµ ) = I + R(λ; Aµ ) Aµ .
λ λ
Et par conséquent :
1
R(λ; Aµ ) x ≤ (k x k + R(λ; Aµ ) Aµ x )
|λ|
1 2M2
≤ (k x k + k Ax k)
|λ| e
C
≤ (k x k + k Ax k), ∀ x ∈ D ( A ).
|λ|
Preuve III.1.3 Compte tenu du théorème I I I.1 pour µ ∈ Λω , il existe Ω > ω tel que ΛΩ ⊂
ρ( Aµ ). Nous avons :
ωRe (µ) + Im2 µ
Ω= .
Re (µ) − ω
Donc l’inégalité Re (λ) > Ω est équivalente avec :
ω 2 + Imµ
Re (λ) > ω + .
Re (µ) − ω
ω 2 + Imµ
Soit e > 0. Si µ ∈ Λω tel que < e, alors Re (λ) > ω + e implique Re (λ) >
Re (µ) − ω
III.1. L’approximation généralisée de Yosida 34
Ω.Par suite, λ ∈ ρ( Aµ ). Donc il existe R(λ; Aµ ) et avec le théorème I I I.1 on voit que :
M
R(λ; Aµ ) ≤ .
Re (λ) − ω
λ2
λ µ
Re = Re(λ − )
λ+µ λ+µ
2
λ
= Re (λ) − Re
λ+µ
2
λ
>ω + e − Re .
λ+µ
λ2
e
Depuis K > 0 tel que | Imλ| ≤ K, il existe µ ∈ Λω tel que Re < .
2 λ+µ
λµ e λµ λµ
Il s’ensuit que Re > ω + . Par conséquent ∈ ρ( A). Donc R( ; A)
λ+µ 2 λ+µ λ+µ
existe. Nous avons :
1 λµ
λI − Aµ ) (µI − A) R ;A
λ+µ λ+µ
1 h 2
i λµ
= λI − µ R(µ; A) + µI (µI − A) R ;A
λ+µ λ+µ
µ2
λµ
= µI − A − I R ;A
λ+µ λ+µ
λµ λµ
= I−A R ;A
λ+µ λ+µ
= I.
Alors
1 λµ
(µI − A) R ; A (λI − Aµ ) = I.
λ+µ λ+µ
Il s’ensuite que :
1 λµ
R(λ; Aµ ) = (µI − A) R( ; A ).
λ+µ λ+µ
De plus, compte tenu de l’identité de la résolvante, il en résulte que :
λµ λµ λµ
R( ; A) − R(µ; A) = (µ − ) R( ; A) R(µ; A).
λ+µ λ+µ λ+µ
III.2. Théorème de Hille-Yosida 35
λµ µ2 λµ
R( ; A) = R(µ; A) + R(µ; A) R( ; A ).
λ+µ λ+µ λ+µ
1 λµ 1 µ 2 λµ
(µI − A) R( ; A) = I+( ) R( ; A ).
λ+µ λ+µ λ+µ λ+µ λ+µ
M
k R(λ; A)n k ≤ , ∀ n ∈ N∗ .
( Re (λ) − ω )n
Si { Aλ }λ∈Λω est l’approximation généralisée de Yosida de l’opérateur A. Alors pour tout r > 1
et tous α, β ∈ Λω,r nous avons :
d
exp (utAα ) exp (1 − u)tA β x =tAα exp (utAα ) exp (1 − u)tA β x
du
− t exp (utAα ) A β exp (1 − u)tA β x.
On peut facilement vérifier que Aα , A β , exp (utAα ) , exp (1 − u)tA β commutent quels que
III.2. Théorème de Hille-Yosida 36
D’où :
1 Z 1
exp (utAα ) exp (1 − u) tA β x = t exp (utAα ) exp (1 − u)tA β Aα x
0 0
−t exp (utAα ) exp (1 − u)tA β A β x du.
Ou bien :
Z 1
exp (tAα ) x − exp tA β x = t exp (utAα ) exp (1 − u)tA β ( Aα x − A β x )du.
0
Z 1
exp (tAα ) x − exp tA β x ≤ t kexp (utAα )k exp (1 − u)tA β Aα x − A β x du.
0
III.2. Théorème de Hille-Yosida 37
Alors, on a :
ωRe (α) + Im2 α < ωrRe (α) − ω 2 r
et puis :
ωRe (α) < ωrRe (α) − ω 2 r
donc
ω 2 r < ω (r − 1) Re (α) .
Il en découle :
r
Reα > ω.
r−1
Par conséquent, pour tout r > 1 et tout α ∈ Λω,r , on obtient :
Z 1
exp (tAα x ) − exp tA β x ≤t M exp (ωrut) M exp (ωr (1 − u)t) Aα x − A β x du
0
2
= M t exp (ωrt) Aα x − A β x ∀ x ∈ X, t ≥ 0.
Maintenant nous présentons le célèbre théorème de Hille - Yosida pour les semi-groupes
de classe SG( M, ω ).
M
R (λ; A)n ≤ ∀ n ∈ N∗
( Re(λ) − ω )n
et :
−→ 0 si Re(α), Re( β) → +∞.
k Aα x − Ax k + A β x − Ax
III.2. Théorème de Hille-Yosida 39
D’où il résulte que { Tλ (t)}t≥0 λ∈Λ est une suite de Cauchy dans C ([0, ∞) ; B ([ D ( A)] , X )) .
ω,r
Donc, il existe un unique T0 ∈ C ([0, ∞) ; B ([ D ( A)] , X )) tel que Tλ (t) x → T0 (t) x, si
Re(λ) → +∞, quel que soit x ∈ D ( A), pour la topologie de la convergence uniforme sur
les intervalles compacts de [0, +∞) . Puisque :
on obtient :
k T0 (t) x k ≤ M exp (ωrt) k x k , ∀t ≥ 0, et x ∈ D ( A).
θ0 : D ( A) → C ([ a, b] ; X )
θ0 x = T0 (.) x
et,
lim T (t) x = lim lim Tλ (t) x = lim lim Tλ (t) x = x, ∀ x ∈ X.
t →0 t →0 Re(λ)→+∞ Re(λ)→+∞ t →0
Puisque Tλ (t) → T (t), si Re(λ) → +∞, pour la topologie forte de L( X ), il s’ensuit queT (t +
s) x = T (t) T (s) x, ∀ x ∈ X.
Par conséquent { T (t)}t≥0 ∈ S , G( M, ω ).
III.2. Théorème de Hille-Yosida 40
k Tλ (s) Aλ x − T (s) Ax k
≤ k Tλ (s)k k Aλ x − Ax k + k Tλ (s) Ax − T (s) Ax k
≤ M exp (ωrt) k Aλ x − Ax k + k Tλ (s) Ax − T (s) Ax k → 0
Corollaire III.2.1 [7] Soient { T (t)}t≥0 un C0 semi-groupe, A son son générateur infinité-
simal et { Aλ }λ∈Λω l’approximation généralisée de Yosida de l’opérateur A. Alors
Théorème III.2.2 (Lumer phillips ) [7] Soit ( A, D ( A)) un opérateur linéaire non borné de
domaine dense dans X :
III.2. Théorème de Hille-Yosida 41
1. Si A est dissipatif et qu’il existe un λ0 > 0 tel que Im (λ0 I − A) = X, alors A est le
générateur infinitésimal d’un C0 semi-groupe de contraction sur X.
2. Si A est le générateur d’un C0 semi-groupe de contraction sur X, alors Im (λI − A) =
X pour tout λ > 0, et A est dissipatif.
Remarque III.2.1 Il existe des semi-groupes qui ne sont pas C0 semi-groupes, comme nous
pouvons le voir dans l’exemple suivant.
. Avec la norme
k f kCcb (R) = supα∈R | f (α)|
Compte tenu de l’exemple II.2.1, on voit que {S(t)}t≥0 est un semi-groupe d’opérateurs linéaires
bornés sur Ccb (R) . Mais l’égalité
est vraie si et seulement si f est une fonction uniformément continue sur R. Comme dans l’espace
Ccb (R) on peut trouver des fonctions qui ne sont pas uniformément continue, par exemple
f (α) = sin α2 , il s’ensuit que le semi-groupe {S(t)}t≥0 n’est pas de classe C0 .
IV applications
n
∂u ∂ ∂u
− ∑ = 0 sur Ω × [0, +∞) ,
∂t ∂x j ∂xi
i,j=1
( EC )
u (0) = u ( x ) sur Ω,
sur ∂Ω × [0, +∞) .
u=0
avec
n
∑ ξ i ξ j ≥ α | ξ |2 , p.p x ∈ Ω, ξ ∈ Rn .
i,j=1
Où :
A : D ( A) ⊂ H → H est un opérateur linéaire défini sur l’ensemble :
tel que :
n
∂ ∂u
Au = ∑ , ∀ u ∈ D ( A ),
i,j=1
∂x j ∂xi
Théorème IV.0.1 On suppose que u0 ∈ H01 ∩ H 2 (Ω). Alors il existe une fonction u( x, t)
42
IV.0 applications 43
Preuve IV.0.1 On est entraine de prouver que l’opérateur A défini sur H = L2 (Ω) par :
n
∂ ∂u
Au = ∑ est m-dissipatif.
i,j=1
∂x j ∂x i
1) A est dissipatif :
Soit u ∈ D ( A), d’après la formule de Green Théorème II.1.4 nous avons :
Z n
∂ ∂u
h Au, ui = ∑
Ω i,j=1 ∂x j ∂xi
u dx
n Z
∂ ∂u
= ∑ u dx
i,j=1 Ω ∂x j ∂x i
Z n Z
∂u ∂u ∂u
= ∑ u η j ds − ∑ dx
i,j=1 Ω
i,j=1 ∂Ω
∂xi ∂xi ∂x j
Z n
∂u ∂u
=− ∑
Ω i,j=1 ∂xi ∂x j
dx
Z n 2
∂u
≤ −α ∑
Ω i =1 ∂xi
dx
≤ 0.
Donc : Z n Z Z
∂u ∂v
λ
Ω
u vdx + ∑ dx = f v dx.
i,j=1 Ω Ω
∂xi ∂x j
Nous avons : (
v ∈ L2 (Ω), ∇v ∈ ( L2 (Ω))n ,
v=0 sur ∂Ω,
Où :
H = H01 ,
Z n Z
∂u ∂v
u v dx + ∑
a(u, v) = λ dx ,
Ω i,j = 1 Ω ∂xi ∂x j
Z
L(v) = f v dx.
Ω
Maintenant, on applique le théorème de Lax-Milgram sur l’espace de Hilbert H01 (Ω).
• Compte tenu de la définition I I.1.5 l’espace H01 est un espace de Hilbert.
• la forme a(u, v) est bilinéaire grâce à la linéarité de l’intégrale.
De plus on a :
Z n Z
∂u ∂v
| a(u, v)| = λ
Ω
u vdx + ∑ dx
i,j=1 Ω
∂xi ∂x j
Z n Z
∂u ∂v
≤λ
Ω
|u v | dx + ∑ dx
i,j=1 Ω
∂xi ∂x j
∂u ∂v
≤ λ k u k L2 ( Ω ) k v k L2 ( Ω ) +
∂xi L2 ( Ω ) ∂x j
L2 ( Ω )
IV.0 applications 45
Alors :
n
∂u ∂v
| a(u, v)| ≤ λ kuk L2 (Ω) kvk L2 (Ω) + ∑ ∂xi
i,j=1 L2 (Ω) ∂x j L2 (Ω)
!
n n
∂u ∑ ∂v
≤ λ k u k L2 ( Ω ) k v k L2 ( Ω ) + ∑ ∂xi L2 (Ω) ∂x j
i =1 j =1 L2 ( Ω )
puisque kuk L2 (Ω) ≤ kuk H1 (Ω) et k∇uk( L2 (Ω))n ≤ kuk H1 (Ω) ∀u ∈ H01 (Ω) par suite :
0 0
Z Z n 2
∂u
a(u, u) ≥λ
Ω
2
u dx + α ∑
Ω i =1 ∂xi
dx
Z n Z 2
∂u
≥λ u dx + α ∑
2
dx
Ω i =1 Ω
∂xi
Z Z
≥λ u2 dx + α (∇u)2 dx
Ω
Z Ω Z
2 2
≥ min (λ, α) u dx + (∇u) dx
Ω Ω
par suite a(u, u) ≥ min (λ, α) kuk2H1 (Ω) . Donc la forme bilinéaire a(u, v) est coercive.
0
• L(v) est linéaire d’après la linéarité de l’intégral.
IV.0 applications 46
De plus, on a :
Z
| L(v)| = f v dx
Ω
Z
≤ | f v dx |
Ω
≤ k f k L2 ( Ω ) k v k L2 ( Ω )
≤ C k v k H 1 (Ω)
0
donc !
Z Z n n Z
∂u ∂v
λ
Ω
u vdx + ∑
Ω j =1
∑ ∂xi ∂x j
=
Ω
f v dx.
i =1
n n
∂u ∂v
On pose w = ∑ ∂xi , on obtient ∑ w ∂x j = W ∇v, où
i =1 j =1
w
w
W= ..
.
w
Par suite
Z Z Z
W ∇v ≤ f v dx − λ u vdx
Ω Ω Ω
≤ k f k L2 k v k L2 + λ k u k L2 k v k L2
≤ (k f k L2 + λ kuk L2 ) kvk L2 .
IV.0 applications 47
Alors compte tenu du Lemme (4.2.7)[8] le vecteur W admet une divergence, telle que :
Z Z
W ∇v dx = − div W v dx
Ω Ω
où
n
∂w ∂w ∂w ∂ ∂u
div W = + + ... + = ∑
∂x1 ∂x2 ∂xn i,j=1
∂x j ∂xi
Donc Z n Z
∂ ∂u
Ω
W ∇v dx = − ∑ v dx . (IV.2)
i,j=1 Ω
∂x j ∂xi
Puisque !
n
∂ ∂u
u− ∑ −f ∈ L2 ( Ω ).
i,j=1
∂x j ∂xi
n
∂ ∂u
λu − ∑ = f,
i,j=1
∂x j ∂xi
IV.0 Bibliographie