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Astronautique
COUTIN Paul
LE NESTOUR Nicolas Professeur Encadrant : Richard TAILLET
CHARVIN Antoine
projet 401 : Astronautique
2
Table des matières
1 La phase de décollage 1
1.1 La vitesse de lancement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 La vitesse à l’apogée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.3 Notre boost pour rester sur l’orbite circulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.4 Le temps de vol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.5 Le second temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
4 Simulation 20
4.1 Calcul de la trajectoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
4.2 Vérifications des résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
4.3 Affichage des résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
TABLE DES MATIÈRES projet 401 : Astronautique
5 Annexe 26
5.1 Démonstration de v θ , v a , v l et v h . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
5.1.1 v θ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
5.1.2 v a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
5.1.3 v l . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
5.1.4 v h . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
5.2 Rejoindre l’orbite géostationnaire sans l’orbite de transfert . . . . . . . . . . . . . . . 28
5.2.1 Vitesse de lancement, vitesse à l’apogée et premier boost . . . . . . . . . . . . 28
5.2.2 Quantité de carburant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
5.3 Décollage pour l’orbite géostationnaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
5.3.1 Vitesse de lancement, vitesse à l’apogée et premier boost . . . . . . . . . . . . 30
5.3.2 Temps de vol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
5.4 Décollage pour l’orbite 400 km (pour l’ISS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
5.4.1 Vitesse de lancement, vitesse à l’apogée et premier boost . . . . . . . . . . . . 33
5.4.2 Temps de vol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
5.5 Calcul avec python . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
5.6 Simulation avec python . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
5.6.1 Script du code . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
5.7 Vidéo des lancements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
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projet 401 : Astronautique
1 La phase de décollage
Pour commencer nos missions, nous devions dans un premier temps, placer notre satellite
sur une orbite circulaire à une altitude h. Comme cette partie est commune aux deux missions,
nous avons donc décidé de traiter tout d’abord uniquement de la phase de décollage. C’est-à-dire
la vitesse de décollage, le temps de vol et la vitesse à donner pour positionner le satellite en orbite
circulaire à notre l’altitude h.
R⊕
va = vθ (2)
R⊕ + h
Nous avons notre valeur pour le décollage, et notre vitesse à l’apogée. Il faut maintenant
déterminer notre valeur de boost pour rester sur une orbite circulaire à l’altitude h. On doit donc
commencer par trouver la valeur de la vitesse nécessaire à un objet pour rester sur son orbite
circulaire (toujours à notre altitude h). Grâce à la démonstration en annexe (partie 5.1.4), on trouve
donc la formule suivante.
1
1.4 Le temps de vol projet 401 : Astronautique
s µ
µ µ
¶
vh = 2 − (3)
Rh 2 × ah
Nous avons donc notre vitesse à l’apogée (v a ) et la vitesse nécessaire pour rester sur notre
orbite circulaire à l’altitude (h). On peut donc déterminer la vitesse du boost à donner pour passer
de l’apogée de notre orbite elliptique du décollage à l’orbite circulaire à notre altitude h. On utilise
donc la formule de ∆v :
v B = ∆v = v ar r i vé − v d épar t (5)
dans notre cas nous avons donc,
vB 1 = vh − vθ (6)
Il faut bien que ce boost soit tangent à la trajectoire pour que le reste de nos calculs soient cohé-
rents.
Il nous faut maintenant déterminer le temps de vol. C’est-à-dire le temps que va mettre notre
fusée à atteindre notre altitude (h) depuis un décollage du sol. Pour commencer nous devons donc
déterminer les paramètres de notre ellipse c’est-à-dire, l’excentricité (e), le demi-grand axe (a) et
la vraie anomalie (V ).
2
1.4 Le temps de vol projet 401 : Astronautique
Vg2 µ
²= − (8)
2 R⊕
Avec Vg la vitesse globale, c’est-à-dire la vitesse qu’a notre fusée au moment exact du décollage. Il
y a la vitesse de lancement mais il faut également ajouter la vitesse de rotation de la terre.
q
Vg = v l2 + v θ2 (9)
Maintenant que l’on a notre valeur du demi-grand axe, on peut déterminer notre excentricité. Pour
ce faire, on utilise la formule suivante.
c
e= (11)
a
On doit donc déterminer c pour trouver l’excentricité. Dans une ellipse, c est la distance entre le
centre de l’ellipse et l’un des foyers (ici notre foyer est le centre de la Terre). On a donc :
c = a −h (12)
a −h
e= (13)
a
On a notre valeur d’excentricité et de demi-grand axe. On peut donc désormais calculer la vraie
anomalie V . Pour ce faire on l’isole de la formule suivante :
a(1 − e 2 )
Rt = (14)
1 + e · cos (V )
a(1 − e 2 ) 1
cos (V ) = − (15)
Rt · e e
Avec R t qui correspond à la distance entre le satellite et le foyer de notre ellipse (ici c’est le centre
de la Terre).
Maintenant, nous devons trouver l’anomalie excentrique E . Pour ce faire on utilise la formule sui-
vante :
e + cos v
cos E =
1 + e cos
µ v
e + cos v
¶
−1
E = cos (16)
1 + e · cos v
3
1.5 Le second temps projet 401 : Astronautique
Grâce à tous les calculs précédents, on détermine notre anomalie moyenne M (déterminé par la
deuxième loi de Kepler).
M = E − e · sin E (17)
Pour finir on peut enfin calculer le temps que met notre satellite pour rejoindre l’apogée de notre
ellipse depuis le lancement.
M f − M 1 = n(t f − t i ) − 2kπ (18)
avec comme variables
- t f le temps d’arriver à l’apogée de l’ellipse,
- t i le temps au point de lancement (dans notre cas c’est égale à 0),
- k correspond au nombre de passage au périgée de l’ellipse. Dans notre cas on ne passe pas par
le périgée donc c’est aussi égale à 0,
µ
q
- n est le mouvement moyen il correspond à n = a 3 .
En isolant t f et en supprimant les termes nuls on obtient donc cette équation. Elle nous
permet de calculer le temps nécessaire à notre fusée pour atteindre l’apogée de l’ellipse depuis le
point de lancement.
Mi − M f
tf = q = t1 (19)
µ
a3
Pour les deux missions qui vont suivre (la mise en orbite géostationnaire et le rendez-vous
orbital avec l’ISS) notre second temps n’intervient pas. En effet, comme on est sur une orbite cir-
culaire, peu importe si on reste 10 secondes ou 10 jours sur cette orbite, cela ne va pas changer nos
calculs. On choisit donc une valeur arbitraire. On a choisi de prendre 10 secondes.
t 2 = 10 second es
Nous pouvons donc maintenant nous intéresser à notre première mission : comment en-
voyer un satellite sur une orbite géostationnaire depuis l’équateur.
Le premier problème de cette mission était de comprendre ce qu’est une orbite géostation-
naire. Une orbite géostationnaire est une orbite placée à une altitude et à une vitesse bien particu-
lière telle que la période de révolution de rotation du satellite est exactement identique à la vitesse
de rotation de la Terre. Il doit également être aligné sur l’axe de l’équateur pour rester toujours
au-dessus d’un même point sur la terre.
Nous avons trouvé que l’altitude de l’orbite géostationnaire était de 35 786 km au-dessus du géoïde
terrestre c’est-à-dire 42 157 km depuis le centre de la terre.
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2.2 La phase de décollage projet 401 : Astronautique
Durant nos recherches, nous avons dans un premier temps cherché à envoyer dès le dé-
collage le satellite sur l’orbite géostationnaire sauf que cette méthode consomme beaucoup de
carburant et est difficilement réalisable, les détails du raisonnement sont en annexe (partie 5.2).
Nous avons donc regardé comment les lancements étaient effectués dans les vraies missions
et on a remarqué que, bien souvent, ils utilisaient une orbite de transfert pour économiser un
maximum de carburant. En effet, ils envoyaient déjà la fusée à une altitude stable basse (le plus
souvent supérieure à 180 km et inférieure à 400 km), puis grâce à une orbite de transfert, ils l’en-
voyaient sur l’orbite géostationnaire. Nous avons donc décidé de reprendre cette méthode pour
directement économiser du carburant et simplifier nos calculs par la suite. On a donc décidé d’en-
voyer la fusée sur une orbite circulaire temporaire à 200 km d’altitude puis on rejoint l’orbite géo-
stationnaire à 42 157 km (depuis le centre de la Terre).
On reprend tous les calculs effectués dans la partie une, pour au final trouver les valeurs suivantes.
La vitesse à donner au décollage :
v l = 1948.2 m.s −1 (20)
Le temps de vol :
t 1 = 207.45s (21)
La valeur de notre boost à donner, tangent à la trajectoire, pour rester sur une orbite circulaire à
notre altitude h.
v B 1 = 7338.0 m.s −1 (22)
On a également besoin pour la suite de nos calculs la valeur de la vitesse de l’orbite à 200 km.
Nous avons vu dans la partie (2.1) que l’orbite géostationnaire était placée à R g éo = 42 157
km depuis le centre de La Terre. On va donc maintenant déterminer quelle est la vitesse que doit
avoir notre satellite pour rester sur cette orbite bien particulière.
Étant donner que le satellite pointe toujours dans la même direction et qu’il a une période
de révolution de 24 heures, il est donc sur une orbite circulaire. On cherche alors à calculer quelle
vitesse il doit avoir pour rester sur cette orbite. On utilise la formule (4) de la partie (1.3).
s
3, 986.105
v g éo = (24)
42157
= 3.0749 km.s −1
= 3074.9 m.s −1
Le satellite doit donc avoir une vitesse de 3074.9 m.s −1 pour rester sur l’orbite géostationniare.
On va maintenant déterminer l’orbite de transfert.
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2.4 L’orbite de transfert projet 401 : Astronautique
Grâce à la partie 2.2, nous avons toutes les informations de notre première orbite (altitude
depuis le centre de la terre (RO1 ), sa vitesse (v O1 )) et grâce à la partie 2.3, toutes les informations
de l’orbite géostationnaire (altitude depuis le centre de la terre (R g éo ), sa vitesse (v g éo ))
Avec ces informations on peut trouver les informations qu’il nous manque. C’est-à-dire le
boost à donner pour passer de l’orbite circulaire 1 (à 200km) à l’orbite de transfert puis la valeur
du boost pour passer de l’orbite de transfert à l’orbite géostationnaire et enfin le temps durant
lequel notre fusée se trouve sur l’orbite de transfert. Ce temps est important car il détermine à
quel moment nous devons envoyer notre dernier boost pour aller sur l’orbite géostationnaire.
On sait que, lorsqu’on donne un boost tangent à la trajectoire d’une orbite circulaire, la nou-
velle orbite créée (ici c’est notre orbite de transfert) est toujours elliptique. Le point où l’on a donné
le boost (positif) est toujours le périgée de l’ellipse.
On commence par déterminer le demi-grand axe de l’ellipse.
2a t r ans f er t = R or bi t e 1 + R or bi t e 2 (25)
= 6571 + 42157
= 48728 km
On calcule maintenant notre vitesse à l’apogée en modifiant quelque peu l’équation précédente
(formule 3).
s µ
µ µ
¶
v t r ans f 2 = 2 − (27)
R g éo 2a t r ans f er t
s µ
3.986 × 105 3.986 × 105
¶
= 2 −
42157 48728
= 1.5969 km.s −1
= 1.5969 m.s −1
Nous avons désormais nos deux vitesses de transfert et nos vitesses d’orbites 1 et d’orbite
géostationnaire. Nous pouvons donc calculer la valeur de nos boosts en utilisant la formule (5)
vue dans la partie 1.3.
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2.5 Les temps de boosts projet 401 : Astronautique
v B 2 = ∆v = v ar r i vé − v d épar t (28)
= v t r ans f 1 − v O1
= 10245 − 7788.5
= 2456.6 m.s −1
On doit donc mettre un boost de 2456.6 m.s −1 pour passer de l’orbite 1 à l’orbite de transfert.
Et on a pour notre valeur de troisième boost.
v B 3 = ∆v = v ar r i vé − v d épar t (29)
= v g éo − v t r ans f 2
= 3074.9 − 1.5969
= 1478.0 m.s −1
Grâce à ce dernier boost, on quitte l’orbite de transfert et on se place définitivement sur l’orbite
géostationnaire.
Nous devons maintenant déterminer le temps durant lequel le satellite passe du périgée à
l’apogée de son ellipse. c’est donc le temps que met le satellite à faire une révolution sur son ellipse
(sa période P ) divisé par deux. On a donc la troisième loi de Kepler :
T 2 4 × π2
= (30)
a3 GM
En remplaçant G M par µ et en isolant le T on trouve donc :
s
a3
T = 2×π (31)
µ
Pour trouver notre T OF on divise donc ce résultat par deux :
v
uµ 3
P u a ¶
t t r ans f er t
T OF = = π (32)
2 µ
v
48728 3
uµ ¶
u
2
=π
t
3.986 × 105
= 18924s
Il faut maintenant déterminer les temps auxquels on effectue nos boosts. On sait que notre
décollage s’effectue à t 0 = 0. Pour ce faire on additionne simplement le temps de l’action (temps
de décollage, TOF, ...) à la somme de tous les temps précédents.
T0 = 0 s
TB 1 = T0 + t 1 = 0 + 207.45 s
TB 2 = TB 1 + t 2 = 207.45 + 10 = 217.45 s
TB 3 = TB 2 + T OF = 217.45 + 18924 = 19141 s
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2.6 Récapitulatif projet 401 : Astronautique
2.6 Récapitulatif
Le tableau récapitulatif de notre première mission. Notre premier boost est simplement ver-
tical et tous les autres sont tangents à la trajectoire.
On calcule ensuite la somme de tous nos boosts. Ça correspond à la quantité de carburant néces-
saire pour cette mission.
X
Vt ot = |v i | = |v l |+|v B 1 |+|v B 2 |+|v B 3 | (33)
= 1948.2 + 7338.0 + 2456.6 + 1478.0
= 13220 m.s −1
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projet 401 : Astronautique
Avant de pouvoir atteindre l’ISS, il faut tout d’abord mettre notre satellite sur la même orbite
que l’ISS, à savoir une orbite circulaire à 400 km au-dessus du géoide terrestre (de la Terre). On
reprend tous les calculs effectués dans la partie une, pour au final trouver les valeurs suivantes.
La vitesse à donner au décollage :
v l = 2714.2 m.s −1 (34)
Le temps de vol :
t 1 = 300.82 s (35)
La valeur de notre boost à donner, tangent à la trajectoire, pour rester sur une orbite circulaire à
notre altitude h = 400 km.
B 1 = 7235.4 km.s −1 (36)
On a également besoin, pour la suite de nos calculs, de la valeur de la vitesse de l’ISS (donc la
vitesse de l’orbite circulaire à 400 km d’altitude).
Pour la suite de nos calculs nous avons également besoin de trouver la valeur de notre vraie ano-
malie Vi et V f . Pour ce faire on utilise la formule (15) dans laquelle on isole V :
a(1 − e 2 ) 1
cos (V ) = − (38)
Rt · e e
2
−1 a(1 − e )
µ ¶
1
V = cos − (39)
Rt · e e
3391.0(1 − 0.996752 )
µ ¶
−1 1
Vi = cos − (40)
6371 × 0.99675 0.99675
= 3.1214 r ad
Et pour v f :
V f = π r ad (41)
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3.2 Calculs des positions projet 401 : Astronautique
En partant du principe que l’ISS se trouve au-dessus du point de départ de la fusée lors du
décollage de celle-ci. Il est nécessaire de savoir à quel endroit de l’orbite l’ISS se situe lorsque la
fusée arrive à 400 Km. Cette information capitale va nous permettre de calculer le temps qu’il faut
rattraper pour rejoindre l’ISS.
Soit β (cf figure 1) l’angle entre le point de décollage et l’arrivée à l’apogée à 400 Km de la fusée :
l’angle d’arriver moins l’angle de départ.
β = V f i nal − Vi ni t i al (42)
= π − 3.1214
= 0.020222 r ad
Notre fusée fait donc un angle d’environ 0.02 rad pendant sa phase de décollage.
Maintenant il faut connaître l’angle parcouru par l’ISS en 300 secondes. Nous avons alors besoin
de la période de révolution (Ti ss ) afin de calculer la vitesse angulaire de l’ISS. On utilise de nouveau
la troisième lois de Kepler (formule 30 - 32) et on trouve T :
s
a3
Ti ss = 2π (43)
µ
s
67713
= 2π = 5544.9 s
3.986 × 105
10
3.3 Rattrapage de l’ISS, première méthode projet 401 : Astronautique
2π
ωi ss = (44)
Ti ss
2π
=
5544.9
= 0.0011332 r ad .s −1
L’ISS se déplace à la vitesse ωi ss = 0.0011332 r ad .s −1 sur l’orbite circulaire, avec cette information,
nous avons alors l’angle que l’ISS parcourt durant le temps de notre décollage (≈ 300s).
α = t 1 · ωi ss (45)
= 300.82 × 0.0011332
= 0.34088 r ad
Pendant que la fusée atteint l’orbite à 400 Km, l’ISS aura finalement parcouru 0.34088 r ad .
On cherche désormais à calculer l’angle γ qui nous sépare notre fusée de l’ISS sur l’orbite à
400 km. C’est-à-dire l’angle α que parcourt l’ISS sur lequel on retranche l’angle β que fait notre
fusée durant le décollage.
γ = α−β (46)
= 0.34088 − 0.020222
= 0.32065 r ad
On a choisi pour plus de simplicité de transformer cet angle à rattraper en un temps à rat-
traper qu’on va noter t r . Cela va nous permettre d’utiliser les équations de Kepler pour trouver la
période et le demi-grand axe de nos orbites de transfert. On divise donc simplement cet angle par
la vitesse angulaire de l’ISS (qui est également la vitesse angulaire de notre satellite, ils sont sur la
même orbite).
γ
tr = (47)
ωi ss
0.32065
=
0.0011332
= 282.97 s
Nous connaissons, grâce à la partie précédente, le temps qu’il faut rattraper pour rejoindre
l’ISS. Nous savons qu’il faut ralentir le satellite afin de pouvoir rattraper un autre objet en orbite.
Lorsque qu’on ralentit, de la même façon que l’accélération vue dans la partie 2.4.1, notre satellite
va avoir une orbite elliptique. Étant donné que nous envoyons cette fois-ci un boost négatif (dirigé
vers l’autre sens) pour freiner notre fusée, le point de ce boost va être l’apogée de l’ellipse ainsi
créée (cf schéma ci-dessous) et non plus le périgée comme on l’avait vu dans la partie 2.4.1.
Comme cette ellipse a une période de révolution plus faible que l’orbite circulaire, chaque révo-
lution effectuée sur cette ellipse réduira le temps qui sépare notre satellite de l’ISS. Nous devons
commencer par trouver une orbite qui nous permettra après K tours de réduire t r au maximum.
On a trouvé grâce à nos recherches, que l’altitude minimale pour rester stable en orbite autour
de la terre est de 150 km. On décide donc de réduire notre vitesse pour passer de 400 km (orbite
de l’ISS) à 150 km (orbite basse minimale possible pour la Terre avant d’être trop freiné par les
frottements de l’air).
11
3.3 Rattrapage de l’ISS, première méthode projet 401 : Astronautique
Pour ce faire, on fait nos calculs en faisant l’hypothèse que l’on va passer de l’orbite circulaire
à 400 km, à une orbite circulaire à 150 km sauf que l’on va rester sur l’orbite elliptique (on ne fait
pas la transition sur une nouvelle orbite de transfert plus basse). Grâce à cette hypothèse, on va
pouvoir réutiliser les formules de changement d’orbite vu dans la partie 2.4. On utilise donc la
formule (25) pour trouver le demi-grand axe de transfert :
2a t r ans f er t = 6771 + 6521 (48)
= 13292 km
Notre demi-grand axe de transfert est donc égal à 13292 km. Ensuite on calcul le temps que l’on
met pour faire une révolution dans cette orbite de transfert. Pour ce faire on réutilise la formule de
la période issue de la troisième loi de Kepler (formule 31 ) :
v
uµ 3
u a ¶
t t r ans f er t
T t r ans f 1 = P = 2 × T OF = 2π (49)
µ
v
uµ 13292 ´3 ¶
u ³
2
u
= 2π
t
µ
= 5392.0 s
Notre fusée met donc 5392.0 s pour faire une révolution sur son orbite elliptique. On cherche le
temps que l’on gagne par rapport à l’ISS. On fait donc la différence entre la période de révolution
de l’ISS et la période de révolution de notre orbite de transfert.
T g ag né = Ti ss − T t r ans f 1 (50)
= 5544.9 − 5392.0
= 152.84 s
12
3.3 Rattrapage de l’ISS, première méthode projet 401 : Astronautique
Durant une révolution on a donc gagné 152.84 s secondes par rapport à l’ISS. On calcule mainte-
nant le nombre de tour que l’on doit faire au maximum. En effet, si on fait trop de tour sur cette
orbite elliptique, on va "dépasser" l’ISS et ce n’est pas ce qu’on recherche.
Tr
k= (51)
T g ag né
282.97
=
152.84
= 1.85 s
On ne prend que les unités car k doit être un nombre entier. On doit donc seulement faire un
unique tour au maximum sur cette orbite de transfert. On calcule donc maintenant le nouveau
temps à rattraper :
Tc = Tr − T g ag né (52)
= 282.97 − 152.84
= 130.14 s
On a donc trouvé que l’on devait faire un tour sur l’orbite elliptique la plus basse possible.
On doit donc maintenant trouver une nouvelle orbite elliptique (l’altitude du périgée sera donc
comprise entre 150 km et 400 km). On commence par calculer la période de révolution de notre
nouvelle orbite :
Ω = Ti ss − Tc (53)
= 5544.9 − 130.14
= 5414.7 s
13
3.3 Rattrapage de l’ISS, première méthode projet 401 : Astronautique
Étant donné que désormais on connaît notre période de révolution, on peut donc isoler le a t r ans f er t
de l’équation (49) pour trouver notre demi-grand axe de la seconde orbite de transfert.
s
µ ¶2
3 Ω
a t r ans f er t f i nal = µ (54)
2π
s
µ ¶2
3 5414.7
= 3.986 × 105
2π
= 6664.6 km
On a donc notre demi-grand axe égal à 6664.6 km. On cherche désormais la distance qu’il y a
entre le centre de la terre et notre périgée (Sur le schéma précédent (figure 4), cela correspond à la
variable R h basse ). On sait que :
R i ss = R ⊕ + h i ss (55)
= 6371 + 400
= 6771 km
On retrouve donc R h basse et h avec les formules suivantes. On commence par R h basse .
Pour trouver l’altitude de notre périgée (sur le schéma (4) elle correspond à la variable h) on doit
simplement retrancher le rayon de la terre à R h basse trouvé précédemment.
h = R h basse − R ⊕ (57)
= 6558.2 − 6371
= 187.2 km
On sait que, grâce aux deux orbites de transfert, l’on a rattrapé l’ISS. Il faut maintenant cal-
culer la valeur des boosts à donner pour passer de l’orbite à 400 km à l’orbite de transfert 1, puis de
l’orbite de transfert 1 à l’orbite de transfert 2, et enfin le boost pour revenir sur l’orbite circulaire à
400 km d’altitude.
Nous avons l’altitude de l’apogée et du périgée de nos deux orbites de transfert. On va donc,
avec la même méthode que la partie 2.4.1 (les valeurs des boosts), calculer les vitesses de transfert.
On commence par la vitesse de transfert 1. On passe de l’orbite circulaire à l’orbite de transfert en
ralentissant. On doit donc utiliser la seconde formule (3) en remplaçant R h par R h haut e .
s µ
µ µ
¶
v t r ans f 1 = 2 − (58)
R i ss 2a t r ans f 1
s µ
3.986 × 105 3.986 × 105
¶
= 2 −
6771 13292
= 7.6001 km.s −1
= 7600.1 m.s −1
14
3.3 Rattrapage de l’ISS, première méthode projet 401 : Astronautique
v B 2 = ∆v = v ar r i vé − v d épar t (59)
= v t r ans f 1 − v i ss
= 7600.1 − 7672.6
= −72.497
On trouve bien notre valeur négatif, c’est cohérent avec nos estimations. On freine notre satellite.
On cherche maintenant notre boost pour passer de l’orbite de transfert 1 à l’orbite de transfert
2. On reprend donc la même formule que précédemment (58), on remplacement simplement la
vitesse de transfert 1 par la seconde.
s µ
µ µ
¶
v t r ans f er t f i nal = 2 − (60)
R i ss 2a t r ans f er t f i nal
s µ
3.986 × 105 3.986 × 105
¶
= 2 −
6771 2 × 6664.6
= 7.6111 km.s −1
= 7611.1 m.s −1
v B 3 = ∆v = v ar r i vé − v d épar t (61)
= 7611.1 − 7600.1
= 11.026 m.s −1
On trouve une valeur positive, c’est cohérent car on passe d’une altitude à 150 km à une nouvelle
altitude à 180 km. On doit donc accélérer, d’où notre boost positif.
On cherche maintenant notre dernier boost, celui qui nous permet de passer de l’orbite de trans-
fert final à 400 km (l’altitude de l’ISS) et par la même occasion, de la rejoindre avec une vitesse
nulle. On connaît la vitesse de l’ISS et la vitesse de l’orbite de transfert final à son apogée (donc au
moment du boost) on peut donc directement utiliser la formule ( ? ? ?) pour la retrouver.
v B 4 = ∆v = v ar r i vé − v d épar t (62)
= v i ss − v t r ans f er t f i nal
= 7672.6 − 11.026
= 61.471 m.s −1
On remarque qu’on aurait pu retrouver cette valeur en faisant simplement la différence de nos
deux boosts précédents
vB 4 = vB 2 − vB 3 (63)
= 11.026 − −72.497
= 61.471
15
3.4 Les temps de boosts projet 401 : Astronautique
On applique la même méthode que dans la partie 2.5 pour déterminer les temps auxquels on ef-
fectue les boosts.
T0 = 0 s
TB 1 = T0 + t 1 = 0 + 300.82 s
TB 2 = TB 1 + t 2 = 300.82 + 10 = 310.82 s
TB 3 = TB 2 + T t r ans f 1 = 310.82 + 5392.0 = 5702.8 s
TB 4 = TB 3 + Ω = 5702.8 + 5414.7 = 11118 s
3.4.1 Récapitulatif
On a donc pour cette méthode consommé (en carburant) l’équivalent de 9949.7 m.s −1 .
On a pensé, après avoir réalisé la première méthode qu’on pouvait faire plus simple pour les
orbites de transferts en calculant directement une orbite de transfert sur laquelle on fait plusieurs
tours. Ça nous évite de faire des boosts supplémentaires et ça nous permet d’économiser un peu
de carburant.
Il faut commencer par déterminer le nombre de tour. On sait que plus on a une orbite de
transfert proche de l’orbite de l’ISS, plus notre période de révolution est proche de celle de l’ISS et
donc plus on doit faire de tours pour la rejoindre. Pour se placer sur une orbite proche de celle de
l’ISS il faut donc diminuer faiblement la vitesse et donc on économise plus de carburant.
Pour résumer, plus on décide d’économiser de carburant, plus on met du temps avant de rejoindre
l’ISS.
16
3.5 Rattrapage de l’ISS, deuxième méthode projet 401 : Astronautique
On sait, grâce à la méthode précédente, qu’il faut faire au minimum deux tours pour re-
joindre l’ISS. On a donc choisi pour cet exemple de prendre 4 tours pour la rejoindre. On com-
mence donc par calculer le temps que met l’ISS pour effectuer ses 4 tours :
T4 t our s i ss = Ti ss × 4 (65)
= 5544.9 × 4
= 22179 s
L’ISS met donc 22179 secondes pour effectuer ses quatre tours. On retranche à ce nombre le temps
à rattraper et on divise par 4 le résultat pour obtenir la période de révolution d’un tour de la fusée
sur l’orbite de transfert.
T4 t our s i ss − Tr
T1 t our = (66)
4
22179 − 282.97
=
4
= 5474.1 s
Pour trouver l’altitude de notre périgée (h) on doit simplement retrancher le rayon de la terre à
R h basse trouvé précédemment.
h = R h basse − R ⊕ (69)
= 6655.6 − 6371
= 284.57 km
On doit donc allez à 284.57 km d’altitude au périgée pour notre orbite de transfert.
17
3.6 Les temps de boosts projet 401 : Astronautique
On peut désormais calculer les boosts en utilisant les formules (3) et (5).
s µ
µ µ
¶
v t r ans f er t = 2 − (70)
R i ss 2a t r ans f er t f i nal V 2
s µ
3.986 × 105 3.986 × 105
¶
= 2 − (71)
6771 2 × 6713.3
= 7.6395 km.s −1
= 7639.5 m.s −1
On trouve donc notre valeur de deuxième boost avec la formule suivante.
v B 3 = ∆v = v ar r i vé − v d épar t (72)
= v t r ans f er t − v i ss
= 7639.5 − 7.6726
= −33.052 m.s −1
Notre dernier boost est le même mais de signe inverse car on inverse simplement l’arrivée et le
départ c’est-à-dire :
v B 4 = ∆v = v ar r i vé − v d épar t (73)
= v i ss − v t r ans f er t
= 7.6726 − 7639.5
= 33.052 m.s −1
On applique la même méthode que dans la partie 2.5 pour déterminer les temps auxquels on ef-
fectue les boosts.
T0 = 0 s
TB 1 = T0 + t 1 = 0 + 300.82 s
TB 2 = TB 1 + t 2 = 300.82 + 10 = 310.82 s
TB 3 = TB 2 + T t r ans f 1 = 310.82 + 5392.0 = 22207
3.6.1 Récapitulatif
18
3.6 Les temps de boosts projet 401 : Astronautique
On a donc pour cette méthode consommé (en carburant) l’équivalent de 10016 m.s −1 . On re-
marque que c’est bien inférieur à la quantité de carburant consommé avec la première méthode.
cette méthode permet donc d’économiser du carburant au détriment du temps. On a économisé
78 m.s −1 (10094-10016) mais perdu 11090 secondes (11090-22207).
19
projet 401 : Astronautique
4 Simulation
Dans le cadre de ce projet, nous avons décidé de réaliser un programme en Python, sur l’édi-
teur Spyder, afin de vérifier notre plan de vol de mise en orbite géostationnaire et de rendez-vous
orbital avec l’ISS avant de les soumettre.
Pour les conditions initiales de notre satellite, nous devons être sur l’équateur donc nous
prenons arbitrairement le point ( 0, 6 371 000) comme point de lancement. Nous devons aussi
donner les vitesses initiales selon les axes x et y, selon y la vitesse est nulle car le satellite n’a pas
encore de vitesse verticale et selon x la vitesse correspond à la vitesse de rotation de la Terre. (cf
figure 5)
Dans le cadre de la mission 2 nous devons également ajouter l’ISS, la seule condition sur l’ISS
est qu’elle passe juste juste au-dessus, à la verticale, du point de lancement de notre satellite au
moment du lancement. A noter que les données de notre programme sont en mètre et seconde.
Afin de déterminer la position de notre satellite ainsi que celle de l’ISS, on utilise une boucle
for qui parcourt la liste de temps construite précédemment. Les frottements étant négligés, la seule
force subit par notre satellite est la force de gravitation de la Terre. L’accélération est donc donné
par :
F IGURE 6 – accélérations
20
4.1 Calcul de la trajectoire projet 401 : Astronautique
F IGURE 7 – vitesses
soit bien tangent à la trajectoire du satellite. Nous faisons également afficher un marqueur pour
vérifier visuellement que chaque boost se fait bien à l’endroit qui était initialement prévu :
Une fois le boost fait, nous calculons les nouvelles vitesses selon les deux axes puis les nou-
velles coordonnées pour avoir la nouvelle position en poussant le développement limité à l’ordre
2 pour dans le but de réduire l’erreur numérique :
On ré initialise ensuite les valeurs de vitesses et de positions pour le prochain tour de boucle
et enfin nous pouvons remplir nos listes de coordonnées et de vitesses, afin de pouvoir tracer par
la suite la trajectoire et vérifier notre résultat final :
Nous avons également créé une fonction qui détermine numériquement le temps pour cha-
cun des boosts. Les boosts de vitesses étant donnés à l’apogée de chaque portion de trajectoire, il
faut donc rechercher quand notre satellite est au plus loin de la terre, la fonction va donc parcourir
notre liste de rayon et en ressortir le maximum puis on fait afficher le temps que le satellite a mis
pour atteindre ce maximum. Ce dernier sera le temps pour le boost suivant
21
4.2 Vérifications des résultats projet 401 : Astronautique
Le calcul de la trajectoire de l’ISS est réalisée de manière analogue à celle du satellite, hormis
les boosts de vitesse car l’ISS est déjà sur son orbite avec sa vitesse à t=0.
Nous avons ensuite créé une fonction “vérification” afin de vérifier que notre orbite finale est
belle et bien circulaire avec une période de 24h dans le cas de la mise en orbite géostationnaire.
Nous pouvons aussi, pour la mission rendez-vous orbital, vérifier que la trajectoire du satellite est
circulaire avec une période correspondant à celle de l’ISS, il faut ajouter à cette vérification le fait
que le rendez-vous est bien lieu. La fonction prend donc en entrée une liste de rayon préalable-
ment créée, une précision (epsilon), ainsi qu’une fiabilité qui correspond au nombre d’itérations
validées nécessaires pour valider la trajectoire :
Pour vérifier la trajectoire nous faisons donc dans un premier temps une comparaison entre
la différence de deux rayons successifs et notre précision, si cette différence est inférieure à cette
précision, et cela un certain nombre de fois (nombre qui correspond à notre fiabilité), on passe
aux autres vérifications, sinon on fait afficher que la trajectoire n’est pas circulaire. On incrémente
également un compteur de fiabilité à chaque tour de boucle validé :
Ensuite nous vérifions que la condition que nous venons de décrire est vérifiée au moins
un certain nombre de fois. On incrémente ensuite un compteur temporel que l’on compare avec
la période théorique, ici 24h. Quand on arrive sur notre orbite circulaire finale (si tel est le cas)
et qu’un tour est effectué, cette condition est vérifiée. On détermine alors les coordonnées de la
22
4.3 Affichage des résultats projet 401 : Astronautique
position de départ de notre orbite circulaire ainsi que la position d’arrivée, donc après 24h. Nous
calculons ensuite une moyenne des rayons et des vitesses dans le but de calculer la période réelle
de notre satellite. Nous pouvons donc faire afficher que notre orbite est circulaire avec une cer-
taine altitude, avec une certaine précision, ainsi que sa période que l’on pourra comparer avec la
période théorique pour valider notre résultat :
Cette précision peut être améliorée en augmentant le nombre de pas de calcul et en pous-
sant le développement limité aux ordres supérieurs au détriment de la vitesse d’exécution du pro-
gramme.
Nous faisons finalement afficher dans un premier temps tout ce que nous avons calculé pré-
cédemment c’est-à-dire, la trajectoire, les marqueurs correspondant au boost de vitesse, les posi-
tions de départ et d’arrivée sur notre orbite finale, ainsi qu’un cercle représentant la surface de la
Terre :
Dans le but d’avoir un résultat final plus agréable à présenter nous avons décidé par la suite
de créer une animation de nos différents lancements, pour cela nous avons utilisés la fonction
animation de la bibliothèque matplotlib. Cette fonction va donc prendre en entrée des listes de
coordonnées et afficher les points un à un avec un intervalle de temps entre deux points préala-
blement déterminés :
23
4.3 Affichage des résultats projet 401 : Astronautique
Cependant, même avec un intervalle de temps au plus faible, la durée de l’animation était
bien trop longue pour être présentable. Nous avions donc deux solutions à notre problème. Nous
pouvions diminuer le dt afin d’avoir tout simplement moins de points à afficher, au détriment de
la précision du résultat. La seconde option était de garder le même dt pour garder une précision
convenable, mais ne faire afficher qu’un certain nombre de points ce qui n’aurait pas d’influence
sur la précision du résultat. Nous avons donc décidé de créer une nouvelle liste de coordonnées
qui va, par exemple, un point sur dix ou bien un point sur cent de la liste de coordonnées initiales.
Nous pouvons donc gérer le temps de l’animation tout en faisant cependant attention à ce que
la représentation visuelle ne soit pas altérée. Après quelques essais, nous avons choisi d’afficher 1
point sur 100 pour la mise en orbite géostationnaire et 1 point sur 10 pour le rendez-vous orbital
avec l’ISS, ces deux choix conduisent à un temps d’animation raisonnable sans pour autant altérer
l’affichage, en effet si l’on fait afficher trop peu de points par rapport au nombre de points totaux
le rendu sera saccadé.
Enfin, afin de visualiser les deux lancements nous avons choisi d’enregistrer les deux anima-
tions correspondant, et d’en créer une vidéo Youtube non répertoriée afin que le partage de nos
résultats soit simplifié, avec les lignes suivantes :
A l’issue des deux simulations nous obtenons les deux trajectoires ci-dessous, correspondant
respectivement à la mise en orbite géostationnaire et au rendez vous orbital :
24
4.3 Affichage des résultats projet 401 : Astronautique
25
projet 401 : Astronautique
5 Annexe
5.1 Démonstration de v θ , v a , v l et v h
5.1.1 v θ
Pour commencer on doit déterminer notre vitesse à l’apogée. Mais pour ce faire on a besoin de la
vitesse d’un objet sur la surface de la terre. Or, comme la terre est une sphère, la vitesse dépend de
notre latitude (L 0 ).
v θ = Ω⊕ × cos (L 0 ) × R ⊕ (75)
Dans notre cas, on se situe à l’équateur L 0 = 0, Ω est la vitesse angulaire de la terre. La terre effectue
un tour en 86 164 seconde (jour stellaire). On a donc :
2π 2π
Ω⊕ = = = (76)
T 86164.10
On a donc :
2π
vθ = × cos (0) × 6371 = 0.46458 km.s −1 (77)
86164.10
Notre vitesse équatoriale v θ est égale à 0.4646 km.s −1 . On trouve une valeur différente de celle du
livre (chapitre 9, page 310) car dans le livre, ils ont prit le rayon égale à 6378 km. C’est du au fait que
la terre est pas sphérique mais est ellipsoïdale donc le rayon à l’équateur est supérieur au rayon
aux pôles.
26
5.1 Démonstration de v θ , v a , v l et v h projet 401 : Astronautique
5.1.2 v a
On définit ensuite la vitesse à l’apogée (v a ) de notre courbe de lancement. Il faut que l’apogée soit
à l’altitude h. On a le moment cinétique spécifique égal à :
~
L =~ v et donc : k~
r ∧~ Lk = R ⊕ × v θ (78)
On a donc
−−−−−−−→ −−−−−→
kL d écol l ag e k = R ⊕ × v θ = kL apog ée k = (R ⊕ + h) × v a (79)
on isole maintenant v a et on trouve :
R⊕
va = vθ (80)
R⊕ + h
5.1.3 v l
R d épar t = R ⊕ (83)
Et pour l’arrivée :
Var r i vée = Va (84)
Car à l’apogée, notre vitesse verticale est nulle, il n’y a que notre vitesse horizontale, donc notre
vitesse à l’apogée. Et pour finir, notre rayon d’arrivée :
R ar r i vée = R ⊕ + h (85)
On remplace donc dans notre équation pour obtenir notre énergie spécifique :
1 µ 1 µ
² = (Vl2 + Vθ2 ) − = Va2 − (86)
2 R⊕ 2 R⊕ + h
On isole maintenant notre seule inconnue, c’est-à-dire v l :
2µ 2µ
v l2 = −v θ2 + + Va2 − (87)
R⊕ R⊕ + h
On remplace notre expression de v a trouvé dans la formule (80).
R⊕ 2
µ ¶
2µ 2µ
v l2 = −v θ2 + + × Vθ2 − (88)
R⊕ R⊕ + h R⊕ + h
On réorganise et on obtient alors :
h(h + 2R ⊕ ) 2 2hµ
v l2 = − 2
vθ + (89)
(R ⊕ + h) R ⊕ (R ⊕ + h)
s
2hµ h(h + 2R ⊕ ) 2
vl = − v (90)
R ⊕ (R ⊕ + h) (R ⊕ + h)2 θ
27
5.2 Rejoindre l’orbite géostationnaire sans l’orbite de transfert projet 401 : Astronautique
5.1.4 v h
V2 µ µ
²= − et pour orbites elliptique et circulaire : ² = − (91)
2 Rh 2a
On peut simplement résumer ce problème comme étant un décollage avec simplement h = 35786 km.
On suit donc simplement la méthode de la première partie.
On va démontrer ici comment on calcule les valeurs pour notre vitesse de lancement de la fusée
pour la mission 1, notre vitesse de lancement v l , le temps de vol de notre premier temps c’est-à-
dire notre valeur de T1 ainsi que la valeur de notre boost pour rester en orbite circulaire à 36000
km d’altitude. On suit donc tous nos calculs de la partie (1).
On commence par calculer la vitesse de lancement avec la formule (1) :
s
2hµ h(h + 2R ⊕ ) 2
vl = − v (95)
R ⊕ (R ⊕ + h) (R ⊕ + h)2 θ
s
2 × 35786 × 3.986 × 105 35786 × (35786 + 2 × 6371)
= − 0.464582
6371 × (6371 + 35786) (6371 + 35786)2
= 10.296 km.s −1
= 10296 m.s −1
R⊕
va = vθ (96)
R⊕ + h
6371
= 0.46458
6371 + 35786
= 0.070210 km.s −1
= 70.210 m.s −1
28
5.2 Rejoindre l’orbite géostationnaire sans l’orbite de transfert projet 401 : Astronautique
on trouve la vitesse nécessaire au satellite pour rester à l’orbite géostationnaire (avec la formule
(4)) :
µ
r
v h g eo =
R
s h
3.986 × 105
= (97)
42157
= 3.0749 km.s −1
= 3074.9 m.s −1
v B = ∆v = v h g eo − v a (98)
= 3074.9 − 70.210
= 3.0047 km.s −1
= 3004.7 m.s −1
Pour cette méthode nous avons donc consommé l’équivalent en carburant de 13300 m.s −1 . Nous
avons également utilisé un très fort boost (supérieur a 10 m.s −1 )
29
5.3 Décollage pour l’orbite géostationnaire projet 401 : Astronautique
Voici nos calculs pour rejoindre l’orbite intermédiaire dans notre partie sur l’orbite géostationnaire
(h = 200 km)
On va démontrer ici comment on calcule les valeurs pour notre vitesse de lancement de la fusée
pour la mission 1, notre vitesse de lancement v l , le temps de vol de notre premier temps c’est-à-
dire notre valeur de T1 ainsi que la valeur de notre boost pour rester en orbite circulaire à 200 km
d’altitude. On suit donc tous nos calculs de la partie (1).
On commence par calculer la vitesse de lancement avec la formule (1) :
s
2hµ h(h + 2R ⊕ ) 2
vl = − v
R ⊕ (R ⊕ + h) (R ⊕ + h)2 θ
s
2 × 200 × 3.986 × 105 200 × (200 + 2 × 6371)
= − 0.464582 (100)
6371 × (6371 + 200) (6371 + 200)2
= 1.9482 km.s −1
= 1948.2 m.s −1
R⊕
va = vθ
R⊕ + h
6371
= 0.46458 (101)
6371 + 200
= 0.45044 km.s −1
= 450.43 m.s −1
On trouve la vitesse nécessaire au satellite pour rester à 200 km d’altitude (avec la formule (4)) :
µ
r
v h basse =
Rh
s
3.986 × 105
= (102)
6571
= 7.7885 km.s −1
= 7788.5 m.s −1
v B 1 = ∆v = v h basse − v a
= 7788.5 − 450.43 (103)
−1
= 7338.0 m.s
30
5.3 Décollage pour l’orbite géostationnaire projet 401 : Astronautique
On commence par trouver la valeur du demi-grand axe de notre ellipse de décollage avec la for-
mule (10).
−µ
a= ³ v 2 +v 2
µ
´
l θ
2· 2 − R⊕
−3.986 × 105
= ³ ´ (104)
1.94822 +0.464582 5
2· 2 − 3.986×10
6371
= 3291.0 km
Avec la formule 15 on trouve le cosinus de notre vraie anomalie pour le point de décollage.
a(1 − e 2 ) 1
cosVi = −
Rt · e e
3291.0 × (1 − 0.996662 ) 1
= − (106)
6371 × 0.99666 0.99666
= −0.99989
En effet R t correspond à la distance entre notre satellite et le foyer de l’ellipse (le centre de la terre).
Dans notre cas, on a donc pour le point de décollage R t = 6371 km.
Puis on trouve notre E (toujours pour notre point de décollage) avec la formule 16.
e + cos v i
µ ¶
−1
E i = cos
1 + e · cos v i
µ ¶
−1 0.99666 − 0.99989
= cos (107)
1 + 0.99666 × −0.99989
= 2.7906 r ad
M i = E i − e · sin E i
= 2.7906 − 0.99666 · sin 2.7906 (108)
= 2.4479
On refait maintenant les calculs pour le M f i nal . C’est-à-dire pour l’apogée de notre courbe. On
trouve donc notre valeur de la vraie anomalie pour le point à l’apogée (donc à 200km d’altitude,
formule 15).
a(1 − e 2 ) 1
cosV f = −
Rt · e e
3291.0 × (1 − 0.996662 ) 1
= − (109)
6571 × 0.99666 0.99666
= −1
31
5.3 Décollage pour l’orbite géostationnaire projet 401 : Astronautique
e + cos v f
µ
−1
E f = cos )
1 + e · cos v f
µ ¶
−1 0.99666 − 1
= cos (110)
1 + 0.99666 × −1
= π r ad
M f = E f − e · sin E f
= π − 0.99666 · sin π (111)
=π
On trouve donc temps de vol pour toute la phase de décollage avec la formule 19.
Mi − M f
t f = t1 =
µ
q
a3
2.4479 − π
=q (112)
3.986×105
3291.03
= 207.45
t 2 = 10 second es
32
5.4 Décollage pour l’orbite 400 km (pour l’ISS) projet 401 : Astronautique
On va démontrer ici comment on calcule les valeurs pour notre vitesse de lancement de la fusée
pour la mission 1, notre vitesse de lancement v l , le temps de vol de notre premier temps c’est-à-
dire notre valeur de T1 ainsi que la valeur de notre boost pour rester en orbite circulaire à 200 km
d’altitude. On suit donc tous nos calculs de la partie (1).
On commence par calculer la vitesse de lancement avec la formule (1) :
s
2hµ h(h + 2R ⊕ ) 2
vl = − v
R ⊕ (R ⊕ + h) (R ⊕ + h)2 θ
s
2 × 400 × 3.986 × 105 400 × (400 + 2 × 6371)
= − 0.464582 (113)
6371 × (6371 + 400) (6371 + 400)2
= 2.7143 km.s −1
= 2714.3 m.s −1
R⊕
va = vθ
R⊕ + h
6371
= 0.46458 (114)
6371 + 400
= 0.43713 km.s −1
= 437.13 m.s −1
On trouve la vitesse nécessaire au satellite pour rester à 200 km d’altitude (avec la formule (4)) :
µ
r
v h I SS =
Rh
s
3.986 × 105
= (115)
6571
= 7.6726 km.s −1
= 7.6726 m.s −1
v B 1 = ∆v = v h I SS − v a
= 7.6726 − 437.13 (116)
= 7235.5 m.s −1
33
5.4 Décollage pour l’orbite 400 km (pour l’ISS) projet 401 : Astronautique
On commence par trouver la valeur du demi-grand axe de notre ellipse de décollage avec la for-
mule (10).
−µ
a= ³ v 2 +v 2
µ
´
l θ
2· 2 − R⊕
−3.986 × 105
= ³ ´ (117)
2.71432 +0.464582 5
2· 2 − 3.986×10
6371
= 3391.0 km
Avec la formule 15 on trouve le cosinus de notre vraie anomalie pour le point de décollage.
a(1 − e 2 ) 1
cosVi = −
Rt · e e
3391.0 × (1 − 0.996752 ) 1
= − (119)
6371 × 0.99675 0.99675
= −0.99980
En effet R t correspond à la distance entre notre satellite et le foyer de l’ellipse (le centre de la terre).
Dans notre cas, on a donc pour le point de décollage R t = 6371 km.
Puis on trouve notre E (toujours pour notre point de décollage) avec la formule 16.
e + cos v i
µ ¶
−1
E i = cos
1 + e · cos v i
µ ¶
−1 0.99675 − 0.99980
= cos (120)
1 + 0.99675 × −0.99980
= 2.6501 r ad
M i = E i − e · sin E i
= 2.6501 − 0.99675 × sin 2.6501 (121)
= 2.1798
On refait maintenant les calculs pour le M f i nal . C’est-à-dire pour l’apogée de notre courbe. On
trouve donc notre valeur de la vraie anomalie pour le point à l’apogée (donc à 200km d’altitude,
formule 15).
a(1 − e 2 ) 1
cosV f = −
Rt · e e
3391.0 × (1 − 0.996752 ) 1
= − (122)
6771 × 0.99675 0.99675
= −1
34
5.5 Calcul avec python projet 401 : Astronautique
M f = E f − e · sin E f
= π − 0.99675 · sin π (124)
=π
On trouve donc temps de vol pour toute la phase de décollage avec la formule 19.
Mi − M f
t f = t1 =
µ
q
a3
2.1798 − π
=q (125)
3.986×105
3391.03
= 207.45
t 2 = 10 second es
import math
Rterre =6371
=398600
HISS=400
HGEO=35786
# v t e r r e =0.4651
v t e r r e =0.46458
Mfinal = math . pi
RISS=HISS+Rterre
RGEO=HGEO+Rterre
H_geo_O1=200
R_geo_O1=H_geo_O1+Rterre
35
5.5 Calcul avec python projet 401 : Astronautique
VGEO=math . s q r t ( /RGEO)
p r i n t ( " V i t e s s e de l ’ o r b i t e geostationnaire = " + s t r (VGEO) )
Clance_geo2=Rterre+H_geo_O1−alance_geo2
p r i n t ( " c = "+ s t r ( Clance_geo2 ) )
e_geo2=Clance_geo2 / alance_geo2
p r i n t ( " e = "+ s t r ( e_geo2 ) )
36
5.5 Calcul avec python projet 401 : Astronautique
V_geo_O1=math . s q r t ( /R_geo_O1 )
p r i n t ( " V i t e s s e de l ’ o r b i t e basse = " + s t r ( V_geo_O1 ) )
VGEO=math . s q r t ( /RGEO)
p r i n t ( " V i t e s s e de l ’ o r b i t e geostationnaire = " + s t r (VGEO) )
a2_transf_geo2=R_geo_O1+RGEO
p r i n t ("2 f o i s l e demi−grand axe de notre o r b i t e de t r a n s f e r t " + s t r ( a2_transf_geo2 ) )
37
5.5 Calcul avec python projet 401 : Astronautique
Clance=Rterre+HISS−alance
p r i n t ( " c = "+ s t r ( Clance ) )
e=Clance / alance
p r i n t ( " e = "+ s t r ( e ) )
n = math . s q r t ( / ( alance * * 3 ) )
p r i n t ( "n =" + s t r (n ) )
va = ( ( Rterre ) / ( Rterre+HISS ) ) * v t e r r e
print (" Vitesse l ’ apogee = " + s t r ( va ) )
VISS=math . s q r t ( / RISS )
p r i n t ( " V i t e s s e de l ’ ISS = " + s t r ( VISS ) )
B=(math . pi −v )
p r i n t ( " l ’ angle que f a i t l a fusee au decollage = " + s t r (B ) )
38
5.5 Calcul avec python projet 401 : Astronautique
alpha=Tempsdecollage * WISS
p r i n t ( " l ’ angle que f a i t l ’ ISS pendant 300 s ( l e temps de decollage ) = " + s t r ( alpha ) )
gamma=alpha−B
p r i n t ( " l ’ angle qui separe l ’ ISS de l a fusee a 400 km = " + s t r (gamma) )
Tcible_1=gamma/WISS
p r i n t ( " l e temps qu ’ on doit r a t t r a p e r = " + s t r ( Tcible_1 ) )
H150=Rterre +150
atrans150 =( RISS+H150)/2
Tgagne=TOFISS−Torbite_1
p r i n t ( " l e temps gagne pendant l ’ o r b i t e a 150 km = " + s t r ( Tgagne ) )
Tcible_2=Tcible_1 −Tgagne
p r i n t ( " l e temps que l ’ on doit r a t t r a p e r : " + s t r ( Tcible_2 ) )
Omega=TOFISS−Tcible_2
p r i n t ( " l e temps que doit avoir l ’ o r b i t e de t r a n s f e r t 2 : " + s t r (Omega) )
39
5.5 Calcul avec python projet 401 : Astronautique
v e r i f _ 2 =Torbite_1+Torbite_2
p r i n t ( " l e temps que met l e s a t e l l i t e a f a i r e ses 2 tours : " + s t r ( v e r i f _ 2 ) )
verif_3=verif_1 −verif_2
p r i n t ( " l e temps que l ’ on devait r a t t r a p e r : " + s t r ( Tcible_1 ) )
p r i n t ( " l e temps a r a t t r a p e r en v e r i f i a n t nos c a l c u l s : " + s t r ( v e r i f _ 3 ) )
v e r i f _ 4 =( Tcible_1 / v e r i f _ 3 ) * 100
p r i n t ( "on e s t p r e c i s : " + s t r ( v e r i f _ 4 )+"%")
40
5.6 Simulation avec python projet 401 : Astronautique
Temps_4_tour=4 * TOFISS−Tcible_1
p r i n t ( "on s o u s t r a i t donc l e temps a r a t t r a p e r des 2 tours d ’ ISS : " + s t r ( Temps_4_tour
Temps_1_tour=Temps_4_tour/4
p r i n t ( "on /4 pour obtenir l e temps a f a i r e par tour c a d : " + s t r ( Temps_1_tour ) )
boost_3 =(VTO3−VISS )
boost_4 =( VISS−VTO3)
# −* − coding : utf −8 −* −
"""
Created on Sun May 9 08:36:12 2021
@author : 33695
"""
# −* − coding : utf −8 −* −
from math import sqrt , sin , cos , asin , pi
41
5.6 Simulation avec python projet 401 : Astronautique
#constantes physiques
G = 6.67 e−11
Masse_Terre = 6e24
RayonTerre = 6371000
#temps f i n a l
temps_final= i n t ( input ( ’ temps f i n a l = ’ ) )
#Mission 2
temps_1=300.82
temps_2=610.82
temps_3=5702.84
temps_4=11117.58
v i t e s s e _ i n i t i a l e =2719
vitesse_boost_1 =7234.970396904437
vitesse_boost_2= −72.49675404319333
vitesse_boost_3 =11.035131712474389
vitesse_boost_4 =61.46162192
# position i n i t i a l e s de lancement
p0x = 0
p0y = 6371000
p0x_iss = 0
p0y_iss =6771000
#vitesses initiales
v0x = RayonTerre * ( ( 2 * pi ) / ( 2 4 * 3 6 0 0 ) )
v0y = v i t e s s e _ i n i t i a l e
v 0 x _ i s s = 7672.5943963136825
v0y_iss = 0
#Pas de temps
dt = temps_final / ( temps_final * 10)
temps=np . linspace ( 0 , temps_final , temps_final * 10+1)
42
5.6 Simulation avec python projet 401 : Astronautique
# l i s t e s des coordonnees
z =[]
z_iss =[]
# l i s t e s de v i t e s s e s
LV = [ ]
Lvx_iss =[ v 0 x _ i s s ]
Lvy_iss =[ v 0 y _ i s s ]
LV_iss = [ ]
#Fonction pour l e c a l c u l de l a t r a j e c t o i r e
def mission2 ( Masse , p0x , p0y , v0x , v0y ) :
x = [ p0x ]
y = [ p0y ]
Lvx =[ v0x ]
Lvy =[ v0y ]
f o r t in temps :
#Distance au centre de l a Terre
R = s q r t ( p0x ** 2+p0y * * 2 )
#Gravtitation
ax = −G* Masse_Terre / (R * * 3 ) * p0x
ay = −G* Masse_Terre / (R * * 3 ) * p0y
#Vitesses
V= s q r t ( v0x ** 2+ v0y * * 2 )
Vx = ( v0x /V)
Vy = ( v0y /V)
#Les boosts de v i t e s s e s
i f temps_1<=t <temps_1+dt :
v0x=v0x+vitesse_boost_1 * Vx
v0y=v0y+vitesse_boost_1 * Vy
p l t . s c a t t e r ( p0x , p0y , s =120 , color = ’ black ’ , marker = ( 6 , 1 ) )
# t r a c e r des points representant l a positions de chaque boost
i f temps_2<=t <temps_2+dt :
v0x=v0x+vitesse_boost_2 * Vx
v0y=v0y+vitesse_boost_2 * Vy
p l t . s c a t t e r ( p0x , p0y , s =120 , color = ’ black ’ , marker = ( 6 , 1 ) )
# t r a c e r des points representant l a positions de chaque boost
43
5.6 Simulation avec python projet 401 : Astronautique
i f temps_3<=t <temps_3+dt :
v0x=v0x+vitesse_boost_3 * Vx
v0y=v0y+vitesse_boost_3 * Vy
p l t . s c a t t e r ( p0x , p0y , s =120 , color = ’ black ’ , marker = ( 6 , 1 ) )
# t r a c e r des points representant l a positions de chaque boost
i f temps_4<=t <temps_4+dt :
v0x=v0x+vitesse_boost_4 * Vx
v0y=v0y+vitesse_boost_4 * Vy
p l t . s c a t t e r ( p0x , p0y , s =120 , color = ’ black ’ , marker = ( 6 , 1 ) )
# t r a c e r des points representant l a positions de chaque boost
p0x = ptx
p0y = pty
#Fonction pour l e c a l c u l de l a t r a j e c t o i r e de l ’ i s s
def i s s ( Masse , p0x , p0y , v0x , v0y ) :
x = [ p0x ]
y = [ p0y ]
Lvx =[ v0x ]
Lvy =[ v0y ]
44
5.6 Simulation avec python projet 401 : Astronautique
f o r t in temps :
#Distance au centre de l a Terre
R = s q r t ( p0x ** 2+p0y * * 2 )
#Gravtitation
ax = −G* Masse_Terre / (R * * 3 ) * p0x
ay = −G* Masse_Terre / (R * * 3 ) * p0y
#Vitesses
V= s q r t ( v0x ** 2+ v0y * * 2 )
Vx = ( v0x /V)
Vy = ( v0y /V)
p0x = ptx
p0y = pty
rayon = [ ]
rayon_iss = [ ]
f o r k in range ( len ( x ) ) :
rayon . append ( s q r t ( x [ k ] * * 2 + y [ k ] * * 2 ) )
45
5.6 Simulation avec python projet 401 : Astronautique
rayon_iss . append ( s q r t ( x _ i s s [ k ] * * 2 + y _ i s s [ k ] * * 2 ) )
i f temps_3==None :
temps_3=rayon . index ( maxi_distance )
p r i n t ( temps_3 )
## v e r i f i c a t i o n de l ’ o r b i t e c i r c u l a i r e et de l a periode
# precision et periode
epsilon =10
f i a b i l i t e =30000
periode=5540
# d e f i n i t i o n de l a fonction de v e r i f i c a t i o n
def v e r i f i c a t i o n ( epsilon , rayon , f i a b i l i t e ) :
# i n i t i a l i s a t i o n des compteurs
c o m p t e u r _ f i a b i l i t e =0
compteur_temporel=0
f o r r in range ( len ( rayon ) − 1 ) :
# v e r i f i c a t i o n des rayons
i f abs ( rayon [ r ] − rayon [ r +1]) <= epsilon :
c o m p t e u r _ f i a b i l i t e +=1
# s i suffisament de rayons sont identiques , on incremente l e compteur
i f compteur_fiabilite >= f i a b i l i t e :
compteur_temporel+=1
#quand on a t t e i n t l a periode de revolution theorique
i f compteur_temporel/10== periode :
position_depart=z [ r −compteur_temporel ]
p o s i t i o n _ a r r i v e e =z [ r ]
moyenne_rayon=np . array ( rayon [ r −compteur_temporel : ] ) . mean( )
46
5.6 Simulation avec python projet 401 : Astronautique
# t r a c e r l a surface de l a Terre
theta = np . linspace ( 0 , 2 * np . pi , 1 0 0 )
a=RayonTerre * np . cos ( theta )
b=RayonTerre * np . sin ( theta )
p l t . plot ( a , b )
#legende
p l t . x l a b e l ( ’ a b s ci s se s en m t r e ’ )
p l t . y l a b e l ( ’ ordonnees en m t r e ’ )
p l t . t i t l e ( ’ simulation lancement s a t e l l i t e ’ )
p l t . show ( )
##Animation des r e s u l t a t s
f i g = f i g u r e (num=0 , f i g s i z e = ( 1 2 , 1 2 ) )
f i g . s u p t i t l e ( " Animation d ’ un rendez−vous o r b i t a l e avec l ’ ISS " )
a0=subplot2grid ( ( 1 , 1 ) , ( 0 , 0 ) )
a0 . set_ylim ( −7e6 , 7 e6 )
47
5.6 Simulation avec python projet 401 : Astronautique
a0 . set_xlim ( −7e6 , 7 e6 )
a0 . grid ( True )
a0 . s e t _ x l a b e l ( " distance en m" )
t r a j , = a0 . plot ( [ ] , [ ] , ’ b ’ , l a b e l =" t r a j e c t o i r e " )
vaisseau , = a0 . plot ( [ ] , [ ] , ’ b ’ , l a b e l =" vaisseau " , marker = ’o ’ )
i s s , = a0 . plot ( [ ] , [ ] , ’ black ’ , l a b e l =" i s s " , marker = ’o ’ , markersize =9)
p l t . plot ( a , b )
a0 . legend ( [ t r a j , vaisseau , i s s ] , [ t r a j . g e t _ l a b e l ( ) , vaisseau . g e t _ l a b e l ( ) , i s s . g e t _ l a b e
x_anim_iss = [ ]
y_anim_iss = [ ]
f o r k in range ( len ( x _ i s s ) ) :
i f k%1000==0:
x_anim_iss . append ( x _ i s s [ k ] )
y_anim_iss . append ( y _ i s s [ k ] )
#Fonction animation
def i n i t i a l i s a t i o n ( ) :
t r a j . set_data ( [ ] , [ ] )
vaisseau . set_data ( [ ] , [ ] )
i s s . set_data ( [ ] , [ ] )
return t r a j , vaisseau , i s s
def animer ( i ) :
t r a j . set_data ( x_anim [ : i ] , y_anim [ : i ] )
vaisseau . set_data ( x_anim [ i ] , y_anim [ i ] )
i s s . set_data ( x_anim_iss [ i ] , y_anim_iss [ i ] )
return t r a j , vaisseau , i s s
#Enregistrement du lancement
Writer = animation . w r i t e r s [ ’ ffmpeg ’ ]
w r i t e r = Writer ( fps =15 , metadata= d i c t ( a r t i s t = ’Me’ ) , b i t r a t e =1800)
anim . save ( ’ Animation rendez−vous o r b i t a l avec ISS .mp4’ , w r i t e r = w r i t e r )
show ( )
48
5.7 Vidéo des lancements projet 401 : Astronautique
49