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ENS BTA Département Info TIC 4

CHAPITRE 2 : VARIABLES, OPERATIONS, ACTIONS ELEMENTAIRES

1- Les Variables
Dans un algorithme, dès que l’on a besoin de stocker une information on
utilise une variable. Une variable est semblable à une boite (un espace mémoire portant une
étiquette) que l’algorithme va repérer par une étiquette afin de pouvoir y stocker les données.
Une variable possède plusieurs attributs :
a- Un identificateur
Pour avoir accès au contenu de la variable (soit pour la récupérer soit
pour la modifier), il suffit de la désigner par un nom(étiquette). Il est conseillé de donner un
nom significatif aux variables pour rendre l’algorithme compréhensible.
L’identificateur d’une variable est soit une lettre alphabétique, soit une suite de caractère
alphanumérique commençant toujours par une lettre. Cet identificateur ne peut être pris parmi
les mots clés du langage.
Exemple : Nom, tel1, s, situation matrimoniale, peuvent être des noms de variables utilisés
pour stoker respectivement le nom, le premier numéro de téléphone, le sexe, et la situation
matrimoniale d’un individu.
Contre-exemple : 23, 2a, a-b, début, var, const

b- Un type
Il ne suffit pas seulement de réserver un espace mémoire pour la variable, encore doit on
préciser ce qu’on voudra y mettre car cela dépend de la taille de la boite (l’emplacement
mémoire) et du codage utilisé. Le type détermine donc l’ensemble des valeurs possibles de la
variable et l’ensemble des opérations qui peuvent lui être appliquées.
On distingue les types simples ou élémentaires et les type composés.
Les types simples sont les suivantes :
- Entier : pour la manipulation des entiers relatifs(ᴢ)
Ex : 0,4, - 125, 253
- Réel : pour la manipulation des nombres réels (R)
Ex : - 256 ; 0 ; 12,5 ; 1000
- Caractère ou car : Ils sont notés entre quottes ( ‘ ‘ ) pour éviter toute confusion avec
des noms d’objet ou des valeurs entières.
Ex : ‘ A ‘ , ‘ # ‘ , ‘ 9 ‘
- Chaîne : pour manipuler les chaînes de caractères. Elles sont également placées entre
quottes ou double quottes pour éviter toute confusion.
Ex : ‘’ Algo ‘’ , ‘’ 123 ‘’, ‘ 8a ‘

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c- Une valeur
C’est le contenu de l’objet, elle doit être un élément de son domaine de
définition c’est à dire de son type.

2- Les actions élémentaires


a- La lecture
Syntaxe d’une lecture : Lire (V)
Cette action permet d’adresser une variable (V) une valeur frappée au
clavier. De façon imagé, cette action consiste récupérer la valeur saisie par l’utilisateur via le
clavier et de la stocker dans la boite mémoire dont (V) est l’étiquette.
Remarque : Cette commande (lire V) génère une erreur si la valeur entrée par l’utilisateur n’est
pas d’un type compatible au type de la variable (V) déclarée.
b- L’affichage
Syntaxe de l’affichage : Afficher (e) ou Ecrire (e)
Cette action envoie la valeur de l’expression (e) sur l’unité de sortie
(moniteur ou écran). L’expression (e) doit être entre simple quotte ou double quotte s’il s’agit
d’une chaine de caractère et sans, s’il s’agit d’une variable. Dans le cas ou (e) contient la fois
des chaines de caractères et des valeurs, il faut les séparer par des virgules.
Ex : Afficher (V) ; (dans le cas ou V est une variable, affiche le contenu de la variable V)
Afficher (‘ Bonjour ‘) ; (affiche la chaine de caractère Bonjour à l’écran).
Afficher (‘ Bonjour’, V) ; (affiche la chaine de caractère Bonjour, suivi du contenu de la
variable V.
c- L’affectation
Syntaxe : V e
L’opérateur d’affectation permet de modifier le contenu d’une variable. Autrement dit
elle permet de prendre un objet et de le stocker l’emplacement mémoire désigné par la variable
(V en écrasant éventuellement ce qui s’y trouve déjà.
Dans la syntaxe, (V) est une variable, (e) une expression de type compatible au type de la
variable (V). Et : est le symbole d’affectation.
Exemple : Si V est de type entier : V 25 est valide et la variable V contient désormais la
valeur 25.
V ‘ Bonjour ’, n’est pas valide.
Il est à noter que l’expression e peut être aussi une variable.

3- Les opérations et les expressions


Dans une instruction d’affectation on trouve :

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- A gauche de la flèche, un nom de variable. Si on voit gauche d’une flèche autre chose
qu’un nom de variable il s’agit d’une erreur.
- A droite de la flèche, on a une expression. Une expression est un ensemble de valeur
relié par des opérateurs et équivalant à une seule valeur. Un opérateur est un signe
qui relie 2 valeurs pour produire une nouvelle valeur.
Exemple : fifi 3*6+1/2 ;
Cette expression est valide pour peu que fifi soit une variable contenant bien un
nombre sinon ça n’aurait pas de sens.
3-1) Les opérateurs numériques
Il s’agit des opérateurs arithmétiques :
- Addition (+)
- Soustraction (-)
- Multiplication (*)
- Division (/)
- Le moins unaire. Exemple : - A (-2)
- Elévation à la puissance (^). Exemple : 10^2
- Division entière (div). Exemple : 14 div 3 = 4 ; Après la division on ne retient que la
partie entière.
- Modulo (mod). Exemple : 14 mod 3 = 2 (qui récupère uniquement le reste de la division
entière).
Ordre de priorité décroissante (du plus prioritaire au moins prioritaire)

 Moins unaire
 Elévation à la puissance
 Multiplication et division
 Addition et soustraction
On peut bien sûr utiliser les parenthèses pour forcer les priorités.
Exemple : 3*6+1 = 19 ; 3*(6+1) = 21.
3-2) Les opérateurs de comparaison
Il s’agit d’opérateurs binaires produisant des valeurs booléennes (vrai ou faux).

 Inférieur (<)
 Supérieur (>)
 Egale (=)
 Différent (< >)
 Inferieur ou égale (<=)
 Supérieur ou égale (>=)
La comparaison des caractères se fait suivant l’ordre lexicographique (l’ordre d’apparition dans
un dictionnaire). (a < b < c < …< z).
Exemple : Arly < Arte.

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3-3) Les opérateurs booléens (ou logique)


Il s’agit des connecteurs logiques, Et pour la conjonction et Ou pour la disjonction,
Non pour la négation. Ces opérateurs logiques n’agissent que sur des variables booléennes.
Exemple : Non (3 = 2) vrai
Table de vérité des opérateurs logiques.
 Connecteurs diadiques : (entre 2 valeurs booléennes)

P Q P et Q P ou Q
V V V V
V = Vrai
V F F V
F = Faux
F V F V
F F F F

P et Q est vrai ssi P est vrai et Q est vrai


P ou Q vrai si l’un des deux est vrai.
 Connecteurs monodiques :

P Non (P)
V F
F V

Exemple : Rôle connecteurs logiques sexe = féminin


Filière = scientifique
Si (sexe = féminin) et (filière = scientifique) ;
Alors Afficher (‘’ Boursière ‘’) ;
3-4) L’opérateur de concaténation
Les chaines de caractères supportent en plus l’opération de concaténation qui consiste à
agglomérer 2 chaines de caractères c’est-à-dire, coller la 2ème à la suite de la 1ère. Cette
opération de concaténation est notée & ou concat.
Ainsi, la chaine de caractère : ‘’ Bonjour ‘’ & ‘’ Monsieur ‘’, encore notée concat (‘’Bonjour ‘’,’’
Monsieur ‘’) produira la chaine de caractère BonjourMonsieur.
(Si on veut que BonjourMonsieur soit séparé, il faudra aller mettre un espace au début de
Monsieur ou après Bonjour mais dans les quotes).

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