Livre PC 5C2

Partie Physique
Ce document comporte des notes de mes cours

en classes des 5C au lycée Arafat.1 à l’attention
de mes élèves et collègues. Pr : HAD
Hamidou Abou Diop Professeur Physique – Chimie au lycée Arafat .1 niveau : 5C 1

Chapitre 0 : Rappel Mathématique
1. Vecteur s
C Un vecteur est défini par la donnée d’une direction,

B ⃗⃗⃗⃗⃗
d’une droite ; d’un sens sur cette direction et d’une
longueur.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A
 ⃗⃗⃗⃗⃗ =0
 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = - ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. Caractéristiques
Le vecteur est caractérisé par quatre éléments :
 Origine ou point d’application

 Direction
 Sens
 Intensité(Norme)
3. Vecteur défini par un bipoint
Soit dans le plan P muni d’un repère (O, , ), les point A(XA,YA ) et
B(XB ,Y B).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (XA-YA ) + (XB -Y B)
Norme de vecteur
AB = √
Y
4. Repère orthonormal (orthonormé)
YB B
D ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
θ
YA
A
C Un repère (O, , )est orthonormal si :
 et sont normés i2=j2=1

XB
XA X
 et sont orthogonaux . =0

4.1 Projection d’un vecteur
 AB = √
 AC=DB=XB-XA
 BC=DA=YB-YA
4.2Cosinus et sinus d’un réel
On appelle cosinus et sinus d’un réel θ , le cosinus et le sinus d’un

angle orienté de mesure θ en radian.
Θ R Dans le triangle ABC rectangle en C.
 = =
 = =
 = = =
 Quelques valeurs simples :
(radian) 0
(degré) 0° 30° 45° 60° 90° 180°

0 √ √ 1 0
1 √ √ 0 -1
0 1 √ 0
√
5. La résultante
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ +⃗⃗⃗⃗⃗
AD 2 =AB 2+AC 2+2⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .⃗⃗⃗⃗⃗
B Or⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .⃗⃗⃗⃗⃗ = avec =

D
A
 AH=AB.
H C
 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .⃗⃗⃗⃗⃗ =AB.AC.
 AD = √
Avec AD la résultante note

R =√
Partie 1 : Mécanique
Chapitre 1 : Notion de force
I. Les deux effets d’une force

I. 1. Effet dynamique des forces
 Lorsqu’une voiture est en panne, il vous est possible de la
pousser vers le bas coté.
 Lorsqu’un sac est sur le sol, vous pouvez le soulever pour le
poser sur une table,
 Prenons à la main un objet et lâchons le sans vitesse initiale, on
constata qu’il tombe.
L’effet de la force est de mettre le en mouvement la voiture, le sac et

l’objet : C’est l’effet dynamique.
I. 2. Effet statique des forces
Reprenons l’objet et accrochons-le à un ressort. On constate que le

ressort s’allonge. Le poids de l’objet provoque la déformation du
ressort : c’est l’effet statique.
I. 3. Définition générale
On appelle force toute cause capable de :
 Mettre un corps en mouvement,

 Modifier le mouvement d’un corps,
 Provoquer la déformation d’un corps élastique.
II. La force est une grandeur vectorielle
 Le vecteur force est caractérisé par quatre éléments :
 Point d’application : C’est le point ou l’action mécanique
s’exerce sur le corps considérer,
 Direction : C’est le droit suivant laquelle l’action s’exerce
sur le corps considère
 Sens : C’est sur la direction de la force.
 Norme : C’est l’intensité de la force considérée.
Dans le système international, les forces s’expriment en Newton(N).
 Pour mesurer, la force, on utilise un appareil, qui porte le nom de

dynamomètre.
III. Poids et Masse d’un corps
III. 1. Poids d’un corps
 Sur terre, le poids d’un corps est l’attraction
C1 exercée par la sphère terrestre sur ce corps.
 Caractéristiques du poids d’un corps
⃗⃗ 1
 Point d’application : C’est le centre de
⃗⃗ 3
C3
gravité G
C2
⃗⃗ 2  Direction : Verticale
⃗⃗ 4
 Sens : Dirigé vers le centre de la terre
C4
 Norme : La valeur de P d’un corps, se
mesure avec un dynamomètre et s’exprime en
Newton.
III. 2. La masse d’un corps
 La masse d’un corps représente la quantité de matière qu’il
contient, elle reste invariante lorsqu’on déplace le corps. Elle
s’exprime en Kilogramme(Kg).La masse mesure avec une
balance.
 La masse volumique d’un corps est la masse d’un mètre
cube de ce corps.
= => m = . V
Unités {
III. 3. Relation entre poids et masse d’un corps
On considère les masses d’un corps mA, mB et mC et leurs poids

mesurer respectivement PA, PB et PC.
Poids(N) PA PB PC
masses(Kg) mA mB mC
On constate que le rapport est une constante :

= = =Constante
D’une manière générale, cette constante est appelée l’intensité de la

pesanteur, notée g et qui s’exprime en N/Kg.
Donc =g => P= m. g
Unités{
NB :
 La masse est invariante

 Le poids d’un corps dépend du lieu ou se trouve le corps.
 L’intensité de la pesanteur dépend aussi de l’altitude.
Exercice d’applications :
Ex1 : Un astronaute américain est le premier homme a avoir marché su

la lune .En supposant que sa masse est égale a 75Kg .Calculer son
poids sur terre est sur la lune. Conclure.
Données : g terre=9,81N/Kg et g lune=1,63N/Kg
Solutions
Le poids de l’astronaute :
 Sur la terre : Pt = m . gt
AN: m=75Kg; g terre=9,81N/Kg
Pt=75 9,81  Pt =735,75N

 Sur la Lune :Pl= m . g lune
AN : m=75Kg et g lune =1,63N/Kg
Pl=75 1,63  Pl = 122,25N

Ex 2 : Deux boules homogène, faites dans le même matériau ont pour
rayon r et 2r. Quel est le rapport de leurs masses ?

Solutions
Le rapport des masses :
 Boule1 : m1 = . V1 or V1 = .r3
 m1 = . .r3 (1)
 Boule2: m2 = . V1 or V2 = .(2r)3
 m2 = . .(2r)3 (2)
 =
IV. Les forces à connaitrais

IV. 1. Les forces à distances
Les forces à distances sont celle qui se manifestent sans qu’il y’est
contact entre l’objet qui subit la force et celle qui crée la force.
IV. 1.1. Les forces électriques
Un bâton de verre frotté attire une boule chargée

⃗ électriquement.
++++ -- -- -
La boule est soumise à une force électrique.
IV. 1.2. La force magnétique
Un aimant attire un clou en fer sur la table.

⃗ N
S Le clou est sous à une force magnétique.
IV. 1.3. Le poids des corps
C‘est l’attraction que la terre exerce sur tous les corps placés dans son
voisinage.
IV. 2. Les forces de contact
Ce sont des forces qui s’exercent sur un corps lorsqu’il est en contact
avec un support, avec un autre corps, ou lorsqu’il est attaché avec un
fil.

a. La réaction
Un objet placé sur un support est

⃗⃗ soumis de la part de ce support à une
force ⃗⃗ appelée la réaction du support.
⃗⃗ (S)
(S  Dans tout contact sans frottement,

) ⃗⃗
G la réaction du support sur le solide est
⃗⃗
normale au support.
 Dans le cas d’un contact avec
frottement, la réaction du support sur le
Le solide est en mouvement
solide n’est pas normale au support.
⃗⃗ ⃗⃗ N On dit que ⃗⃗ N et ⃗⃗ T sont les

composantes de ⃗⃗ .
⃗⃗ T
 ⃗⃗ N : composante normale
⃗⃗
 ⃗⃗ T : composante tangentielle
Avec ⃗⃗ = ⃗⃗ N + ⃗⃗ T
b. Tension du fil
 La tension d’un fil est la force exercé par le fil sur un
solide qui lui attaché.
 Caracteriques
Considérons un solide S attaché à un fil .A l’équilibre le fil

est verticale.
 Point d’application : le point d’attache du fil sur S.

⃗  Direction : Celle du fil
(S)  Sens : Du solide vers le fil
⃗⃗
 Intensité : Elle dépend du poids.
La condition d’équilibre : ⃗⃗ + ⃗ = ⃗
 P=T

c. Tension du ressort
 C’est la force exercée par le ressort sur le solide.
 Caractéristiques
 Point d’application : Point d’attache du ressort sur
le solide.
 Direction : L’axe du ressort
 Sens : Du solide vers le ressort
 Intensité : Elle dépend du poids
l0
La condition d’équilibre : ⃗⃗ + ⃗ = ⃗ P = T
 Allongement( x ou l)
 A vide le ressort a sa longueur l0 : longueur initiale
(longueur naturelle)
 En charge, le ressort a une nouvelle longueur l
Donc l = l0 - x  x = l – l0
NB : les longueurs s’exprime en mètre(m).
 La tension d’un ressort peut être mesurée en

l ⃗ utilisant un dynamomètre qui est lui-même, en générale,
un ressort étalonné.
(S)
 Raideur d’un ressort
⃗⃗
On considère une règle qui permet de mesurer la

longueur initiale et les nouvelles longueurs pour chaque
masse’ .les valeurs trouvées sont consignées dans le
tableau.
masse(Kg) 0 0,01 0,02 0,03 0,04

l(cm) 7 8 9 10 11
a. Déterminer la longueur initiale
b. Calculer la tension et l’allongement pour chacune
des masses.(g=10N/Kg
c. Tracer la tension en fonction de l’allongement
T(x).Conclure.

Réponses
a. La longueur initiale est :l0=7cm par ce que m=0

a vide
b. La tension et l’allongement
T(N) 0 1 2 3 4
x(cm) 0 0,1 0,2 0,3 0,4
c. La courbe
T(N 1N
)
0,1cm
C’est une droite passant par O.T et x sont donc

x(c proportionnels. On peut donc écrire :
m)
= K (coefficient directeur appelé la raideur)
 T = K. x
Unités{
Calcul de K :
K= = = = =10N/cm=1000N/m

Série 1 : Forces à connaitre
Exercice 1 : La masse volumique de l’aluminium est = 2.7kg/m3 ; celle

de cuivre est 8.9kg/m3.
a. Quelle est la masse d’un cylindre de cuivre de rayon r=1cm et de

hauteur h=10cm ? Quel est son poids ?
b. Quelle doit être la valeur de l’arête a d’un cube d’aluminium
pour que la masse de ce cube soit égale à celle du cylindre de
cuivre précédent ? Volume
du cylindre : V= r2h. Intensité de la pesanteur : g=9.8N /kg.
Exercice 2 : L’intensité g de la pesanteur varie avec l’altitude Z selon la

loi :
g = g0 ( )2
Dans cette formule, g0 désigne l’intensité de la pesanteur à l’altitude

zéro : g0 = 9.8N/kg ; R est le rayon de la terre : R=6400km.
a. Le poids d’un corps au niveau du sol est P0 =103N .Quel est son
poids à l’altitude Z=300km ?
b. Quelle altitude faut-il atteindre pour que le poids d’un corps
diminue de 1% ?
Exercice 3 : On considère un ressort travaillant à l’allongement, dont la

longueur naturelle l0=10cm. Son allongement est 1cm quand on lui
applique une force de 0.5N .Calculer :
a) Sa longueur quand on exerce sur lui une force d’intensité égale à

3N ;
b) Sa longueur quand on lui suspend un objet de masse 200g.
c) Sa raideur en unité S.I.
(g=10N/kg).

Exercice 4 : Le tableau de mesure ci-dessous donne les valeurs de
l’allongement x d’un ressort lorsqu’ on lui accroche la masse :
m(g) 0 50 100 150 200 250 300

x(cm) 0 0.8 1.6 2.4 3.2 4 4.8
a. Tracer la courbe donnant les variations de la tension T du ressort
en fonction de son allongement x .conclure.
b. Quelle est la valeur de la raideur du ressort ?g=10N/kg.
Exercice 5 : On considère un dynamomètre formé d’un ressort

travaillant à la compression .Le tableau de mesures ci-dessous donne
les valeurs de la longueur l du ressort lorsque la masse accrochée au
dynamomètre est m :
m(g) 0 100 200 300 400 500 600

l 20 19 18 17 16 15 14
(cm)
a. Tracer la courbe d’étalonnage de ce dynamomètre en précisant
clairement ce qu’est cette courbe.
b. Quelle est la valeur de la raideur du ressort formant le
dynamomètre (g=9.8N/kg) ?

Chapitre 2 : Equilibre d’un solide
I. Introduction
Un solide est en équilibre, dans un repère déterminé, si tous ces points

immobiles dans ce repères.
II. Action de deux forces

II. 1. Equilibre d’un solide soumis à deux forces
 On considère un objet extrêmement léger (carton) et deux
dynamomètres.
Les forces ⃗ 1 et ⃗ 2 sont des tensions de deux fils et on

mesure leurs intensité s grâce aux deux dynamomètres.
D2  On constate que les deux dynamomètres

indiquent les mêmes valeurs
⃗2
 Condition d’équilibre
⃗1 Si un solide soumis à deux forces ⃗ 1 et ⃗ 2 est en
D1
équilibre, ces forces ont de :
 Même direction
 Sens contraires
 Même intensité
⃗ 1 + ⃗ 2 = ⃗ => ⃗ 1 = - ⃗ 2
 F1 = F2
 Quelques applications
⃗⃗
Boule
⃗ ⃗
P=T
(S
(S) ⃗⃗
⃗⃗)
⃗⃗
P=R

II. 2. Poussé d’Archimède
II. 2.1. Définition générale
Lorsqu’un solide est entièrement plongé dans

un liquide, il est soumis, de la part de ce
liquide, a une force dénommé poussé’
d’Archimède, notée ⃗ A.
Interprétation
(a) Le dynamomètre indique une valeur qui

(a)
correspond à la valeur du poids réel P.
(b) Le dynamomètre indique la valeur
⃗ du poids apparent, noté P app, qui est inferieur
au poids réel.
⃗⃗ Par définition Papp = P-FA  FA = P - Papp
II. 2.2 Caractéristiques de ⃗ A
La poussée d’Archimède est une grandeur

(b) vectorielle :
⃗A
 Direction : Verticale
⃗⃗ apparent
Liquide  Sens : Vers le haut
 Intensité : Egale au poids d’un volume
du liquide, égale au volume du corps
⃗⃗
immergé. Elle s’exprime en Newton (N).
FA = mi. g or mi = 1 . Vi  FA = 1 . Vi. g
Unités :
NB :
 La densité du liquide est définie : d =

 Si le corps est totalement immergé Vi = V corps
 Si P FA : le corps coule
 Si P FA le corps flotte
 Si P = FA : le corps est en équilibre.
II. 3. L’interaction gravitation
Deux corps ponctuels, de masses mA et mB, séparés

par une distance d exercent l’un sur l’autre des
forces :
Corps A
G1  De même direction,
 Toujours attractives,
G1G2 = d
 De même intensité F.
G2 Corps B
F =F ⁄ =F ⁄
Avec F = g , et g = 6,67 .10 – 11 : constante

gravitationnelle .
III. Action de trois forces non parallèles.
On applique trois ⃗ 1, ⃗ 2 et ⃗ 3 qui sont des tensions des fils.

On constate que D1 marque une intensité
égale a la somme des intensités données
par D1 et D2.
 Géométriquement
⃗2
D2
 Ces trois sont dans le même plan :
D1 ⃗⃗ donc coplanaire
⃗1
 Leurs directions passent toutes par le
⃗3 même point : donc concourantes.
D3
 Le vecteur somme ⃗⃗ de ⃗ 2 et ⃗ 3 est
opposé au ⃗ 3 : donc ⃗ 1 + ⃗ 2 + ⃗ 3 = ⃗ .

 Analytiquement
Par rapport à un repère orthonormé (O, , ), ces forces

⃗1
⃗3 sont toujours coplanaires et concourantes à
l’équilibre ,On projette suivant les axes
x ⃗ 1+ ⃗ 2+ ⃗ 3=⃗ .
⃗2
y  Suivant ⃗⃗⃗⃗⃗ : F1x + F2x + F3x = 0
 Suivant ⃗⃗⃗⃗⃗ : F1y - F2y - F3y = 0
Exercices d’applications
Exercice 1 : La masse d’un vaisceau spatial est m= 2 tonnes.
a) Calculer le poids du vaisceau, sur la terre, puis sur la lune.

b) Pensez-vous que le poids du vaisceau, au voisinage de la lune,
dépende de son altitude par rapport à cet astre ?
Données : g T =9.8N/kg et g L=1.6N/kg.
Exercice 2 : Un cylindre en cuivre 565g.
a. Quel est son poids apparent lorsqu’il compétemment immergé

dans l’alcool de masse volumique a= 0,82 .103kg/m3
Le volume du cylindre est V=63.4cm3 ; g=10N/kg.
b. Calculer la densité du cuivre.
Exercice 3 : Une boule de densité 7,25 de volume V flotte à la sur face

de mercure, seule le volume V1 émerge du mercure de densité
13,7.Calculer le rapport 1
Exercice 4 : Un solide S est posé sur un plan incliné d’angle

isé par un filpassant par la gorge d’une poulie.l’autre
extrémité porte une masse m’.
a) Représenter les forces.

b) Déterminer la relation qui existe entre m, m’ et α.
c) Calculer m’ si m=2kg.
Exercice 5 :

Un corps de masse m= 1Kg a un poids de 20N à la surface d’un astre à
symétrie sphérique de rayon R = 104Km. Quelle est la masse M de cet
astre ?

Série 2 : Equilibre d’un solide
Exercice 1 :
Deux ressorts sont attachés l’un à l’autre. Les deux extrémités opposés
sont attachées à deux points fixes A et B L’ensemble est tendu le long
d’un axe commun et immobile. La longueur au repos du premier
ressort est 20cm ; la longueur au repos du deuxième ressort est 30cm
.Le première ressort s’allonge de 10cm pour une tension de 10N ;
deuxième ressort s’allonge de 5cm pour une tension de 10N. La
distance AB étant 68cm. Calculer la longueur du ressort.
Exercice 2 :
Les ressorts R1, R2 et R3 et l’anneau A ont une masse négligeable. R1 et

R2 ont une longueur de 10 cm et s’allonge de 1 cm pour 1N ; R3 a une
longueur de 15cm et s’allonge de 3cm pour 1N.
Les trois ressorts sont attachés à un même anneau A ;

les autres extrémités de R1 et R2 sont attachés en O1 et
O2 distant de 20cm. ON tire sur l’extrémité libre de R3
de façon que les angles de trois ressorts soient égaux
à 120 °.
O1 O
2 1. Quelles sont les longueurs des ressorts R1 et R2
R1 à l’équilibre.
R2
A 2. Quelles sont leurs tensions.
R 3. Quelle est la tension de R3.
3
4. En quel point faut-il, fixer l’extrémité libre de
R3. pour que l’équilibre de A soit réalisé.

Exercice 3 :
A B
On considère le dispositif ci contre ou OA, OB et
30
60° ° OC des fils inextensibles et de masse négligeable.
Le poids de la masse m est égal à 10N.
O
1. Déterminer graphiquement les tensions des
C
fils.
2. Calculer les tensions des fils.
Exercice 4 :
Un corps A de poids 3N repose sans

frottements sur un plan incliné d’un angle
=30° avec l’horizontale. La réaction du plan
sur le corps A est perpendiculaire au plan. Ce
corps est maintenu sur le plan incliné par
intermédiaire d’un ressort faisant un angle
A avec la ligne de plus grande pente du plan.
1. Faire le bilan des forces qui s’exercent

=30°
sur le corps A.
2. En déduire l’intensité de la force ⃗
exercée par le ressort sur le corps A.
3. Calculer T pour
4. En déduire dans chaque cas précédent

l’allongement de ce ressort de raideur K
=50N /m
Exercice 5 :
1. On attache l’une des extrémités d’un ressort à un cube

d’arête a=15cm et de masse m=3,5Kg ; l’autre extrémité du
ressort est fixée à un ressort horizontal. On plonge
totalement le solide dans un liquide de masse volumique
=780g.L -1 et on mesure l’allongement vertical l du ressort :
l = 9cm.

1.1. Faire le schéma de l’expérience en y représentant sans
soucis d’échelle les forces exercées sur le cube.
1.2. Déterminer La valeur de la constante de raideur K ressort.
1.3. Quel est l’allongement du ressort si le cube n’est plus
plongé dans le liquide ?
2. Un cylindre en aluminium de hauteur h=20cm de diamètre
D=2cm est suspendu à un dynamomètre .La masse volumique de
l’aluminium est 2,7g.cm-3. On négligeable la poussée
d’Archimède due a l’air. Le centre de gravité G du cylindre est
son centre de symétrie.
2.1. A l’équilibre qu’indique le dynamomètre ?
2.2. On plonge le cylindre dans l’eau. Faire un bilan des forces
s’exerçant sur lui.
2.2.1. Déterminer la valeur de la poussée d’Archimède.
2.2.2. Déduire la valeur de la force mesurée par le
dynamomètre.
Exercice 5 :
Deux ressorts de même longueur, de raideurs respectivement K1

=40N/m et K2 20N/m, peuvent être associé soit en série et soit en
parallèle.
K1 1. Montrer que l’association série se comporte comme
un ressort unique de raideur K =
K2
2. Montrer que l’association parallèle se comporte
⃗
comme un ressort unique
3. De raideur K’=K1+K2.
K2
K1 4. Déterminer dans chaque cas l’allongement total si on
exerce sur l’association de 2N.
⃗
Tige de poids
négligeable

Exercice 6 :
La terre est considéré comme une boule sphérique de centre C .Une

balle de tennis de masse 58g et une boule de pétanque de masse 650g
sont posées sur le sol, l’une contre l’autre .La distance de leurs centre
est égale à 16cm.
1. Déterminer les poids de ces deux corps.

2. Quelles sont les interactions gravitationnelles exercées par la
boule et la balle sur la terre ?
3. Calculer et représenter l’interaction gravitationnelle entre la
boule et la balle .Doit-on prendre en compte ces forces pour
étudier l’équilibre de ces deux corps ? Données: g=9,81N/kg.
Exercice 7 :
Trois personnes tirent un anneau, par l’intermédiaire de trois cordes

dont l’une porte un dynamomètre. L’anneau est en équilibre ; les trois
cordes sont contenues dans un plan horizontal et font entre elles des
angles égaux à 120° ; le dynamomètre indique 570N. Quelles sont les
intensités des forces exercées par chacune des trois personnes ?
Exercice 8 :
Un disque homogène, métallique, très

mince, de masse m=300g est accrochée a un
dynamomètre et à un fil selon la figure ci-
Y
contre. A l’équilibre, on observe que le
X dispositif est dans un plan vertical .Soit dans
Fil O
ce plan le repère ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) orthonormé
Disque d’origine O centre du disque .Le
dynamomètre d’axe horizontal passant par O
,fournit une tension T1=4N .
1) Quelles forces exercent l’extérieures

sur le disque ?
2) En déduire l’intensité de la tension T2
exercée par le fil ainsi que sa direction (on déterminera l’angle
α).
3) a) Par construction ;
b) Par le calcul. (On prendra g=10N/kg)
Exercice 9 :
A B On considère le dispositif ci après ou OA, OB, OC et

OD sont des fils inextensibles et de masses
O négligeables. Le poids de la masse m est égal à 10N.
C D
m m
Calculer les tensions des fils OA et OB. =20° et
=45°
Exercice 10 :
Une poutre homogène AB de masse m=50kg

repose sur une rotule au point A .Elle est
O
retenue par un câble fixé à son extrémité B. Un
B
mur dynamomètre permet de mesurer la tension T
Fig. 1 de ce câble.
A
1. Faire le bilan des forces extérieures
exercées sur la poutre AB.
2. Trouver les caractéristiques de ⃗⃗ exercée
O B par la rotule sur la poutre sachant que T =306N
et β=30° (fig. 1)
3. le câble est disposé maintenant
A Fig.2
horizontal fig.2
Déterminer les caractéristiques de⃗⃗ .
Exercice 11 :
Une sphère S homogène, de poids ⃗⃗ , est suspendue par deux fils (a)
et (b) attachés en deux points diamétralement opposé A et B (voir
figure ci-après).
1. Quelles sont les forces qui exercent sur la
sphère ?
2. Est-il possible qu’à l’équilibre les fils soient
disposés comme indiqué sur la figure ?
(a) 3. a. Sinon, représenter le système à l’équilibre
B et justifier la réponse.
A O
(b)
b. Le fil (b) restant horizontal et le fil (a) faisant un
(S) angle α=30° avec la verticale, calculer les intensités
des tensions des deux fils sachant que la sphère S
a une masse m=100g. (g=10N/kg).

Chapitre 3 : Equilibre d’un solide mobile autour d’un axe fixe
I. Solide mobile autour d’un axe fixe

I. 1. Définition
Un solide est mobile autour d’un axe fixe, Si deux aux moins de ces
points restent immobiles au cours d’un mouvement quelconque de ces
solide.
I. 2. Divers forces et leurs effets
Considérons une porte, dans laquelle, on applique

quelques forces.
⃗1 Interprétation
 La porte tourne au tour d’axe fixe ( : c’est l’axe de

rotation.
⃗3 ⃗2
( )  ⃗ 1 est parallèle à ( et ⃗ 2 coupe ( : Elle ne tourne
pas.
 ⃗ 3 perpendiculaire à ( , donc perpendiculaire à la
porte : La rotation est possible.
II. Moment d’une force par rapport à un axe fixe
 Le moment d’une force ⃗ par rapport à un axe qui lui est
orthogonal est le produit de l’intensité F de la force par la
distance d de l’axe à la direction de la force.
⃗⁄ = F. d
⃗⁄
Unités {

 Le moment d’une force est une grandeur algébrique
1er cas
(+) M ⃗ / = F. OH
O
M ⃗ / = F. d 0
A B
( ) H
⃗
⃗ tend à tourner la barre AB dans le même sens
choisi.
2émecas
⃗
M ⁄ = - F. OH
(+)
⃗ ⃗
O
 M ⁄ = - F. d 0
A B
( ) H ⃗ tend à tourner la barre AB dans le sens contraire
choisi.
3éme cas
(+) M ⃗ 1/ = M ⃗ 2/ = 0
O
Car ⃗ 1 coupe ( et ⃗ 2 parallèle à ( .
A B ⃗
( ) 2
⃗1
III. Moment d’un couple de forces
Un couple de force est l’ensemble de deux

forces de mêmes direction, de sens contraire
(+)
⃗2 et d’intensités égales. On a a1= a2 et F1=F2=F
a1
O
/MC / = M ⃗ 1/ +M ⃗ 2/
A
B
( )
a2 A
= F1. a1 + F2. a2 = F . (a1 + a2)
⃗1
/MC / = F. d

Exercices Applications
Soit un couple de forces exercé comme l’indique la figure ci-contre.
(+) 1. Montrer que MC =F. d

2. Si on change de sens que devient ce moment
O
A1 A2
A B
( )
d
⃗1 ⃗2
Solutions
1. MC = M ⃗ 1/ +M ⃗ 2/
= F1 . OA1 - F2 . OA2
= F (OA1 – OA2)
MC = - F. d MC = F . d
2.
IV. Théorème de moments
Lorsqu’un solide mobile autour d’un axe fixe est

en équilibre, la somme algébrique des par rapport
à cet axe de toutes les forces extérieures
appliquées à ce solide est nulle.
(+)
∑ ⃗ ext/ = 0
A2 O
A1
A
B
 M ⃗ 1/ +M ⃗ 2/ +M ⃗ 3/ +M ⃗ 4/
( )
⃗1 =0
⃗2 ⃗3 ⃗4
 F1. OA1 – F1. OA2 + F3. OA3. F4. OA4 = 0

F3. OA3. F4. OA4 = F1. OA1 + F1. OA2

V. Applications du théorème des moments
V. 1. Le treuil
(+)
R
Le treuil sert à puiser l’eau d’un puits.
r
⃗⃗ et ⃗ sont orthogonales à l’axe .

⃗
Donc M ⃗⃗ / +M ⃗ / =0
⃗⃗
 -P. r+ F. R =0
 F= .P
(+)
V. 2. La poulie
r La poulie est une roue mobile autour d’un axe et

r
⃗ sur la gorge de laquelle on fait passer une corde.
⃗
⃗ ⃗⃗ et ⃗ sont orthogonales à l’axe .
⃗⃗ Donc M ⃗⃗ / +M ⃗ / =0
 -P. r+ F. r =0

F= P
V. 3. Le levier
C’est une barre métallique rigide

et de poids négligeable que l’on
(+)
glisse sous la caisse et qui s’appuie
⃗
⃗
sur une cale triangulaire de façon
( ) que les longueurs de part et
d’autre du point d’appui soient L
⃗
et l. ⃗ et ⃗ sont perpendiculaires
à la barre, donc perpendiculaires à

 M ⃗ / +M ⃗ / =0
 - f. L + F. l =0
V. 4. La balance
La Tare : m
a. Simple pesée : balance de Roberval
m1 m2
Les deux bras du fléau sont égaux
m3
(OA=OB).
On a : m = m1+m2+m3
er
b. Double pesée
1 équilibre
T m1 X La double pesée permet de mesurer des masses

même si la balance utilisée n’est pas juste. Elle
consiste à réaliser les deux équilibres.
eme
2 équilibre La tare reste toujours dans le même plateau :$
m2
T
 X + m1 = m2
 X = m2 - m1
Applications
Exercice 1 : Un levier coudé de masse

négligeable AOB repose sur son coudé. A
A l’extrémité B est suspendu un objet C de
⃗ B masse m par l’intermédiaire d’un fil tend
ᾁ .En A est exercé une force ⃗
O perpendiculaire à OA.L’ensemble est alors
C
en équilibre. Déterminer l’intensité ⃗
lorsqu’OB fait l’angle ᾁ avec l’horizontale.
AN : OA 1.2m ; OB =0,2m ; m = 5Kg ; g =

9,8N/Kg et ᾁ= O° ; 15° ; 30° ; 60° ; 90° ; 120°.

Solutions
L’intensité de la force ⃗ :
A (+)
⃗ ⃗⃗ ( B En C : P = T à l’équilibre
ᾁ
M ⃗ / +M ⃗⃗ / +M ⃗⃗ / = 0 (1)
O H ⃗
C
 M ⃗ / = - F. OA (2)
 M ⃗⃗ / = P. OH (3)
⃗⃗
OH = OB. et P = m. g
 M ⃗⃗ / = m. g. OB.
 M ⃗⃗ / =0 (4)
Dans (1)
 - F. OA + m. g. OB. =0  F=
0° 15° 30° 60°

F(N)
Exercice 2 :
Une barre homogène AB de masse

m=4Kg de longueur l=60cm est mobile
A autours d’un axe horizontal passant par
le point O tel que OA=l’=10cm .Cette
O
G barre est maintenue en équilibre par la
B tension ⃗ R et la tension ⃗ f d’un fil tendu
par le poids ⃗⃗ 1 d’une masse m1= 1Kg.
On néglige les frottements sur l'axe.
Calculer la tension du ressort sachant
que la direction du ressort est
perpendiculaire à la barre est que cette
dernière est inclinée d’un angle =60°
par rapport à l’horizontale. Solution :
La tension du ressort : Le système est en

équilibre
En : m1 : T=P1 =m1.g
( En O : ∑ ⃗ exte/ = 0
A ⃗⃗  M ⃗⃗ / +M ⃗⃗ 1/ +M ⃗⃗ / +M ⃗ R/ =
D
H 0
O
⃗ G ⃗R  -m.g.OD – m1.g. OH + 0 + TR. OB = 0
⃗⃗ B
avec
⃗⃗ 1
{
–
( ( ) )
 TR =
AN : TR = 12 ,2N

Série 4 : Equilibre d’un solide mobile autour d’un axe fixe
Exercice 1 :
Un solide S est mobile autour d’un axe fixe ∆

passant par O. On exerce sur ce solide une force F
orthogonale à l’axe ∆.
a) F=100N; OH=15cm. Calculer M∆(F).

b) F=250N ; OA=20cm ; α=40°. Calculer M∆(F).
c) M∆(F)=3400N.m, OH=30cm. Calculer F.
d) M∆ (F) =-68Nm; OA=50cm; F=300N. Calculer
α.
α=210°; M∆(F)= -90N.m; OA=30cm. Calculer F.
Exercice 2 :
On dispose d’une tige homogène de section constante, de masse M =
460 g, de longueur AD = L = 80 cm et pouvant tourner autour d’un axe
( ) passant par B. Cette tige est attachée en C à un dynamomètre qui la
maintient dans une position d’équilibre faisant un angle = 30° par
rapport à l’horizontale, comme le montre la figure ci-dessous.
AB = BG = GC = CD = . On prendra = 10 N.kg -1.
1) a. Faire le bilan de toutes les forces qui s’exercent sur la tige en

équilibre.
b. Représenter ces forces en utilisant l’échelle suivante : 1 N → 1
cm.
c. Déduire graphiquement la valeur de la réaction ⃗⃗ de l’axe ( ).

2) On se propose de déterminer les caractéristiques de la réaction
⃗⃗ de l’axe ( ).
a. Ecrire la condition d’équilibre de la tige.
b. Choisir un système d’axes orthonormés, et écrire les
composantes des forces exercées sur la tige suivant ces deux
axes.
c. Déduire alors les caractéristiques de ⃗⃗ .
3) On se propose maintenant de vérifier l’indication du
dynamomètre.
a. Ecrire la condition d’équilibre du solide par application du
théorème des moments.
b. Retrouver à partir de cette condition d’équilibre la valeur
indiquée par le dynamomètre.
Exercice 3 :
On considère un solide (S) de masse m = 200 g, accroché à un ressort

(R) et à un fil (F) comme l’indique la
figure .Le ressort, de constante de
raideur k = 40 N/m, est incliné d’un
angle α = 30° par rapport à la
verticale.
On prendra g = 10 N/kg.
a) Représenter les forces
extérieures qui s’exercent sur le
solide (S).
b) Choisir un système d’axes
orthonormés et représenter le sur la
figure.
c) Ecrire les composantes de chacune des forces qui s’exercent sur le
solide (S).
d) Ecrire la condition d’équilibre du solide (S).
e) Donner l’expression de la tension du ressort.
f) Calculer la tension du ressort.
g) Déduire l’allongement x du ressort à l’équilibre.
Exercice 4 :
Le pied de biche AOB permet de soulever la charge (C), grâce à
la force verticale F ,appliquée en A, et au point d'appui O. La force

verticale exercée par (C) sur le pied de biche est
F’. OH = 1,20 m ; OK = 0,10 m et F’ = 960 N.
1) Calculer le moment de la force F' par
rapport à O.
2) En déduire F en supposant le pied de biche
en équilibre.
Exercice 5 :
Le montage de la figure précédente a comme but de faire monter un

solide S de masse m, pour cela on utilise :
 Une poulie de masse négligeable et de rayon r mobile autour de
son axe Δ’ passant par O’
 Un fil inextensible qui maintient le solide et qui passe par la
gorge de la poulie
 Une tige CD masse M = 25 Kg et de longueur L = 2m soudée en C
à un disque de masse négligeable et de rayon R = 50cm
 Un levier AB de longueur 1m, de masse négligeable et soudé en
B au disque
Soit le système {tige, disque} mobile autour d’un axe Δ
perpendiculaire au plan de la figure et passant par le centre O du
disque ; le système est en équilibre dans sa position horizontale et
lorsqu’on exerce une force F en A de valeur 100 N.
1) Citer et représenter toutes les forces qui s’exercent sur ce
système
2) Ecrire la condition d’équilibre de ce système
3) Calculer le moment de chaque force
4) Déterminer la valeur de la tension du fil au point D.
5) Déterminer la valeur de la tension au point F.
6) Calculer la masse du solide S.

7) Au cours de cette opération il y avait une petite surprise c’est que
le solide à tombé au sol à cause de la coupure du fil ; calculer
dans ce cas la valeur de la réaction du sol, lorsque le solide et en
équilibre.

Partie 2 : Electricité
Chapitre 4 : Electrostatique
L’électrostatique est l’étude de l’électricité (c’est à dire immobile).
I. Electricité par frottement

I. 1. Expériences
Expérience 1 :
Approchons un bâton de verre frotté à la tète d’un petit tas de bouts de

papiers. Nous constatons que les bouts de papiers sont attirés par la
partie frottée.
Expérience 2 :
Ouvrons le robinet de façon à obtenir un mince filet d’eau.

Approchons de ce filet d’eau l’extrémité d’un bâton d’ébionite frotté
avec une peau de chat ou un chiffon de soie. On observe une déviation
du filet d’eau.
Conclusion
On dit que ces corps frottés se sont électrisés par frottement, ou encore
que le frottement a fait apparaitre de l’électricité statique sur ces corps.
I. 2. Les deux espèces d’électricités et leurs interactions
L’ensemble des expériences

d’électrostatique conduit aux résultats
suivants :
+ Répulsion
+
⃗ ⃗  L’électricité positive(+)
- Répulsion
-  L’électricité négative(-)
⃗ ⃗
- Attraction + Il y’a trois cas d’interaction entre

charge électriques :

II. Conducteurs et isolants
 Un conducteur métallique est un corps qui possède des électrons
libres.
Exemples : Tous les métaux et alliages, les solutions ioniques, le
sol, le corps humain sont des conducteurs, mais mauvais
conducteurs.
 Un isolant est un corps qui n’a pas d’électrons libres.
Exemples : le verre, le caoutchouc<
III. La Loi de Coulomb
Entre deux charges électriques ponctuelles au repos q1 et q2, placer

respectivement aux deux points séparer d’une distances d s’exercer une
interaction dont les éléments ⃗ 1/ 2 (force exercée par q1 sur q2) et ⃗ 2/ 1
(force exercée par q2 sur q1) sont telles que :
 ⃗ 1/ 2 et ⃗ 2/ 1 sot de sens contraire : ⃗ 1/ 2 + ⃗ 2/ 1 =⃗

 Répulsion : Si q1 et q2 sont de même signe => q1. q2 0
 Attraction : Si q1 et q2 sont de signe contraires => q1. q2 0
 F1/ 2 = F2/ 1 =F en Newton F = K. avec K= 9. 10 9 SI : constante
de coulomb
Applications
Exercice 1 : Trois forces ponctuelles q1. q2 et q3. q1 est placer en A, q2

est placer en B et q3 est entre A et B. A quelle distance doit-on placer la
charge q3 pour que FA/M =FB/M AN : q1=2 m, q2 = 3 m, AB = 6cm.
Solutions
Soit x est la distance qui sépare q1 et q3 :

FA/ M = K. et FB/ M = K.
q1 q3 q2
 FA/ M = FB/ M
A x M AB-x B
 K. = K.
 2(6 - x)2 = 3x
 x=2.3cm de A
Exercice 2 :
Deux charges ponctuelles égales

placées à 10cm l’une de l’autre se
repoussent avec une force
d’intensité 0.05 N .De combien
faudrait il les rapprocher pour que
|qA |. |qB |
F1= K la force de répulsion prenne une
. 2
F2
d1 intensité de 0,1N.
=
F1 d2
|qA |. |qB | Solutions :
F2= K
.
Si on rapproche les deux charges
F1 la distance devient d2 :
d2 = d1
F2
Soient
AN :
0.05
d2 = 10
0,1
d2 = 7cm

Série 5 : Electrostatique
Exercice 1 :
Une charge Q est placée aux deux coins opposés d’un carré de coté a
.Une q est placée aux deux autres coins .Si la résultante de la force
agissantes sur Q est nulle, comment Q et q sont elles liées.
Exercice 2 :
Aux sommets A, B et C d’un triangle équilatéral dont le coté a pour

longueur 10cm, on place respectivement des charges électriques
ponctuelles de valeurs : C, C et C. On demande de
déterminer les forces électriques résultantes s’exerçant sur chacune de
ces trois charges.
Exercice 3 :
Deux charges ponctuelles égales placées à 10cm l’une de l’autre se

repoussent avec une force de 0,05N.
1. Calculer la valeur commune q de ces charges.

2. De combien faudrait il les rapprocher pour que la force de
répulsion prenne une intensité de 0,1N
Exercice 4 :
Deux petites sphères identiques métallisées, ayant chacune une masse

m = 50mg, sont suspendues au même point d’un support par des fils de
soies de longueurs l=50cm.Aprés électrisation par contact sur le même
pole d’une machine électrostatique, les deux sphères portent des
charges égales. Elles s’écartent alors de 5 cm .On demande de calculer
les valeurs des charges en coulomb.
Exercice 5 :
Deux pendules électrostatiques identiques sont formés des petites

sphères légères et métallisées, de masse 0,2g, suspendue à un fil de
soie de longueur 1m. On les attache à une barre horizontale en des
points distants de 2cm .Apres avoir électrisé les deux sphères par

contact sur un même conducteur électrisé, on constate que le fil de l’un
des pendules accuse par rapport à la verticale une déviation de 10° .On
demande :
1. La déviation du fil de l’autre pendule

2. L’intensité des forces électriques s’exerçant sur les sphères
3. La valeur absolue des charges q et q’ des deux sphères dans les
deux cas suivant :
a. Q = q’
b. Q = 3q’
Exercice 6 :
Trois sphères conductrices A, B et C portent les charges électriques
respectives : qA=q ; qB =-2q ; qC = 2 10 -6C.
1) On rapproche A et B ; elles s’attirent lorsqu’elles sont
suffisamment proches, entrent en contact, puis se repoussent.
Calculer en fonction de q, les charges q’A et q’B portées par les
deux sphères après contact et répulsion.
2) On observe que la sphère B (portant la charge q’B) attire alors la
sphère C puis entre en contact avec elle. On n’observe alors ni
attraction, ni répulsion entre B et C après leur contact. En déduire
la valeur et le signe de chacune des charges q’A, q’B et q’C.
Exercice 7 :
Un paratonnerre est une pointe métallique placé sur le toit des
immeubles. Il est relié à la terre par un fil conducteur.
1) Quelle est l’utilité de ce dispositif ?
2) Un éclair correspondant à un transfert de 5C entre la terre et un
nuage se produit. Déterminer le nombre d’électrons transférés.
Exercice 8 :
Une sphère de cuivre a un rayon R=2,5cm. Combien contient-elle

d’électrons libres en admettent qu’il y a un électron libre par atome de
cuivre ? On donne :

Volume de la sphère de rayon R : V= . R3 ; masse volumique du
cuivre : = 9200kg/m3 ; masse molaire atomique du cuivre : M=63,5
g/mol ; nombre d’Avogadro : N=6,02.10 23mol-1
Exercice 9 :
Un faisceau de particules tombe sur un corps possédant une charge

électrique
Q = -3,2.10 -12 C. Sachant que cette charge est neutralisée au bout de 10 -1
seconde et que le faisceau transporte 10 -8 particules par seconde, on
demande :
1. Le signe de la charge d’une particule .

2. La valeur de la charge d’une particule .

Chapitre 5 : Courant électrique et tension électrique
I. Exemples de circuits électriques

L L G
I. 1. Dipôles et leurs
Ou ;
symboles
Lampe ou ampoule Générateur
L’ampoule, la pile,
l’électrolyseur,
E
K ouvert K fermé l’interrupteur,<sont des
Ou ;
dipôles électriques : Ils
Interrupteur Electrolyseur
possèdent chacun deux bornes.
G K
K
I. 2. Circuit électrique
G L1 L2 Un circuit électrique est
L E
1
généralement constitué d’une
Circuit ouvert (le courant Circuit fermé (le courant
ne circule pas) circule)
chaine de générateurs s et de
récepteurs reliés par des fils de
conducteurs.
II. Sens conventionnel du courant
Le courant électrique dans un conducteur
métallique est du a une circulation d’électrons, qui
se déplace dans le sens inverse de sens
conventionnel.
I G
+ ―  Quantité d’électricité négative :
K
Dipôle q= - n. e
 Quantité d’électricité positive
Q= - (-n. e) => Q= n.e
Avec e=1,6. C
III. Intensité du courant continu
 Si Q est la quantité d’électricité qui traverse une section
conductrices pendant la durée t ; l’intensité correspondant est :
I= {
 L’Ampère –Heure est aussi unité de quantité d’électricité.

1A-H=3600C=3,6. C
 L’intensité du courant continu caractérisé un débit de porteurs de
charges.
On a I = or Q= n. e d= =

d représente le nombre d’électrons qui traverse une section
conductrice par seconde, appelé débit électronique.
Applications :
Un fil conducteur métallique est parcouru par un courant d’intensité
constante I = 1,2A pendant une durée t =5mn.
1. Calculer la quantité Q.
2. Calculer le nombre d’électrons.
IV. Mesure de l’intensité
IV. 1. Différents types d’ampèremètre
 Un ampèremètre est un appareil qui mesure le courant électrique
.On utilise aussi un Galvanomètre pour les intensités faibles.
On distingue deux ampèremètres :
 Ampèremètre à aiguille ;
 Ampèremètre numérique (digital)
 Symbole
NB : Un ampèremètre est un dipôle par ce qu’il

possède deux pôles.
IV. 2. Lecture de l’intensité

a. Un ampèremètre a aiguille comporte en général :
 Une borne d’entré, une ou plusieurs bornes de sorties ;
 Un commutateur qui permet l’utilisation du courant continue (=)
ou courant alternatif(≈) ;
 Eventuellement un sélecteur qui permet de choisir le calibre le
plus approprié ;
 Un cadran portant des graduations devant lesquelles se déplace
une aguille.
Exemple : Un cadrant comporte 150 divisions, le calibre utilisé est

C=0,1A entrainerait une déviation de l’aiguille de 150divizsions
(déviation maximale).Calculer I si l’aiguille s’immobilise devant la
division n=82.

Réponses : En appliquant la règle de trois :
0,1A―> 150divisions
I ―>82 divisions
 I=5,4A
D’une manière générale on a : I=
Unités :
b. Dans le cas des ampèremètres numériques, la valeur de I est

affichée directement.
IV. 3. Propriétés de l’intensité
 L’intensité est la même en tout point du
circuit en série : C’est la loi d’unicité du courant.
 Dans un circuit en parallèle, nous
I5 appellerons nœuds tout point ou aboutissent aux
I1 I4
I3 moins trois fils conducteurs.

I2
C’est la loi des nœuds :
 I1 + I2=I3, + I4 + I5
Applications
Exercice 1 :
G
Soit le montage de la figure ci-contre
.Donner le sens et les intensités des
D1 courants dans les conducteurs D2, D4 et D5.
D5 AN: I=4,8A; I1=2A et I3=1,5A.
D2
D4
D3
Exercice 2 : On considère le circuit ci-contre
1. Enoncer la loi que vous utiliserez pour

calculer les différentes intensités.
2. Utiliser cette loi pour des points
du circuit que vous nommerez. En
déduire des relations entre différentes
intensités (pas de valeurs numériques).
3. Application numérique : Donner les valeurs des intensités I1, I2,
I3, I4 et I5.
V. Tension électrique
V. 1.Mesure de la tension
La tension est une grandeur mesurable, elle se mesure à
l’aide d’un voltmètre .La tension peut être positive,
négative ou nulle : Donc c’est une grandeur algébrique
et elle s’exprime en volt (V).
On distingue deux types de voltmètre : Voltmètre à
aiguille ou voltmètre numérique.
Le voltmètre est toujours branché en dérivation

(parallèle).
V. 2. Lecture de la tension
 Un voltmètre comporte les mêmes éléments que l’ampèremètre a
aiguille.
On a N=150 qui correspond à C=12V. Calculer U si l’aiguille
s’immobilise devant la division n=80.
Réponses : En appliquant la loi de règle trois
12V―> 150divisions
U ―>82 divisions
 U = 6,56V
D’une manière générale : U=
 Le voltmètre numérique : La tension est affichée directement

V. 3. La loi des tensions
 La tension aux bornes d’une
G portion de circuit en série est égale a la
P N somme des aux bornes des éléments
UPN
qui le compose: C’est la loi des mailles.
A C Exemple :
UAB UBC
B
 UPN= UAB + UBC
 -UPN+UAB + UBC
 UNP+UAB + UBC =0

A C E
P  La tension aux bornes d’une
portion de circuit en dérivation
UPN UAB UCD UEF
(parallèle) est évidement la même.
N B D F
 UPN =UAB =UCD =UEF
Applications
Exercice : Dans une partie du circuit représenté ci-dessous, on a mesuré
les tensions suivantes UAB = 2,0 V UAC
= 6,0 V UAE = 4,8 V UAD = 8,0 V.
1. Préciser sur le schéma le
branchement et les bornes du
voltmètre pour mesurer la tension
UAC.
2. Le multimètre utilisé possède plusieurs calibres : 1000 V ; 200 V ;
20 V ; 2V et 200mA. Quel est le calibre le mieux adapté.
3. Représenter les flèches correspondant aux tensions UAC et UAE.
4. Calculer la valeur des tensions UBC, UBE, UDE, UCD et UEC.

Série 6 : L’intensité du courant et la tension électrique
Exercice 1 : Un courant constant de 2,50 A circule dans un circuit. Il

s’interrompt au bout de 4 minutes lorsqu’on ouvre l’interrupteur.
1. Quelle quantité de charges a parcouru ce circuit ?
2. Combien d’électrons ont-ils été déplacés ?
Exercice 2 : Dans la chambre à vide d’un microscope électronique, un
faisceau continu d’électrons transporte 3,20 µC de charges négatives
pendant 200 ms. Déterminer :
1. l’intensité du courant du faisceau.
2. le nombre d’électrons traversant la chambre par seconde.
Exercice 3 : Un canon à électrons envoie une impulsion de durée 2,0 µs.

Le courant moyen de l’impulsion est : I = 1,0 µA.
1. Quelle est la quantité d’électricité Q ?
2. Quel est le nombre d’électrons émis par impulsion ?
Exercice 4 : Soit le circuit électrique suivant :

1- Nommer les éléments du
circuit. Comment sont-ils branchés ?
2- Indiquer sur le schéma par
deux couleurs différentes, le sens du
courant électrique et le sens de
déplacement des électrons.
3- Préciser sur le schéma, les
bornes (+) et (-) de l’appareil (A).
4- Préciser le rôle de l’appareil (A).
5- Sachant que l’intensité du courant est I = 0,7 A. Sur quelle
graduation (lecture) se stabilise l’aiguille de l’ampèremètre,
sachant que le calibre utilisé est 1A et l’échelle comporte 100
graduations.
Exercice 5 : Soit le circuit électrique suivant :
1) Quel est le type de ce

circuit ?
2) Indiquer le sens du
courant dans chaque branche du
circuit.

3) Dans quel sens se déplacent les électrons dans ce circuit ?
4) Comment appelle-t-on les points A, B et C ?
5) On veut mesurer les intensités des courants dans le circuit,
a) Compléter le tableau suivant par ce qui convient.
b) Déterminer la quantité d’électricité Q qui traverse l’électrolyseur

pendant une durée de temps t = 20 min.
c) En appliquant la loi des nœuds, déterminer les intensités
manquantes I et I4 mesurée respectivement par les
ampèremètres A et A4.
Exercice 6 : On considère le circuit électrique suivant.

1) L’ampèremètre (A) possède
100 divisions, il est utilisé sur le
calibre 10 A, l’aiguille s’arrête en
face de la division 40 et indique
l’intensité I.
a) Préciser le sens de I et calculer
sa valeur.
b) En déduire la quantité d’électricité qui traverse une section
du fil pendant une minute.
2) L’ampèremètre (A1) possède 30 divisions, l’aiguille indique la
graduation 12 lorsqu’on l’utilise sur le calibre 3 A.
Calculer l’intensité I1 indiquée par (A1).
3) Déduire la valeur de l’intensité I2 indiquée par (A2).
4) On inverse les branchements du générateur.
L’éclat des lampes change-t-il ?
5) La lampe (L1) est grillée, la lampe (L1) continuera-t-elle à briller ?
Justifier.
Exercice 8 : On considère le circuit électrique représenté ci-contre.
Seules les lampes L1 et L2 sont kif-kif.
On donne : I = 0,1 A ; I1 = 70 mA ; I3 = 20 mA et I5 = 10-2 A. UAD = 4
V ; UBA = -2,5 V et UEG = 3 V.
I.
1) Indiquer sur le schéma
le sens du courant circulant dans les
différentes branches du circuit.
2) a. Trouver une relation
entre I1, I3 et I4. Déduire la valeur de
I4.
b. Représenter sur le schéma
l’ampèremètre
Permettant de mesurer l’intensité I4.
3) Calculer les intensités I2 et I6.
II.
1) Représenter sur le schéma du circuit. Les tensions UAD, UBA et
UEG.
2) a. Déterminer UBD.
b. Comment sont les tensions UBC et UBD ? Expliquer pourquoi.
3) a. Calculer la tension UEA.
b. Représenter sur le schéma du circuit le voltmètre permettant
de mesurer la tension UEA.
4) a. Expliquer pourquoi UFG = UEF.
c. En déduire la valeur de la tension UEF.

Chapitre 6 : Dipôle actif, dipôle passifs et conventionnel récepteur
I. Dipôle actif et dipôle passif
 Un dipôle est dit actif, si la tension à ses bornes est différente de
zéro, même si le circuit est ouvert.
 Un dipôle est dit passif, si la tension a ces borne est nulle en
circuit ouvert.
II. Convention récepteur.
Considérons un dipôle D parcouru
par un courant .Il existe une tension
entre ces bornes.
Les points A et B ne sont pas dans le
même état électrique.
 UAB = VA-VB : Donc la
A IAB B tension représente la différence de
UAB potentielle.
VA : Potentiel au point A
Avec
VB : Potentiel au point B
On a UAB = VA-VB
 UAB = - (VB-VA)
 UAB = - UBA
Donc la tension peut être positive ou négative.
Remarque :
 Si le courant circule de A vers B.
On a UAB 0
 VA-VB 0
 VA VB
 IAB 0
Donc UAB et IAB ont de même signes.
 Si le courant circule de B vers A.
On a UAB 0
 VA-VB 0
 VA VB
 IAB 0
Donc UAB et IAB ont de même signes.

NB : Pour un dipôle passif U et I sont toujours de même signes.
III. Puissance d’un dipôle passif
La puissance électrique échangé par un dipôle passif est donné par :
P = U .I
NB : Pour un dipôle passif la puissance est positif.

IV. Conducteur ohmique
Un conducteur ohmique est un dipôle passif qui transforme l’énergie
reçue, intégralement sous forme de chaleur.
Exemple : La lampe, fer à repasser, électrolyseur <
IV. 1. Caractéristique intensité-tension
Réalisons le circuit-ci-contre .Le rhéostat Rh
est un appareil qui de varier l’intensité du
courant.
On consigne les valeurs mesurées dans un
tableau.
G
P N U(V) 0 0,5 1 1,5
I
K I(A) 0 2,5. 5. 7,5.
R h
200 200 200
D
 La caractéristique est une droite qui

passe par origine.
 Le rapport est la résistance R du
U(V)
conducteur ohmique considéré : c’est la loi
d’ohm. U = R.I
{
I(A)
Le conducteur ohmique étudier est R= 200Ω
 La conductance G est l’inverse du
conducteur ohmique R.
G : conductance en siemens (s)
G=
R et G sont des grandeurs
positives.

IV. 2. La loi d’ohm pour un conducteur ohmique
IV. 2.1. Association de conducteur
ohmique en série
 Conducteurs ohmiques en série  Soit les conducteurs ohmiques
R1 R2 R3
I I I R1 et R2 et R3 en série.
A B C D  Leur conducteur ohmique
UAB UBC UCD
équivalent.
 La loi des tensions :
 Conducteur ohmique UAD =UAB + UBC +UCD ()
équivalent
Réq  La loi d’ohm
I
UAB = R1. I (1)
A D
UBC = R2 .I (2)
UAD
UCD = R3. I (3)
UAD = Réq. I (4)
 Réq. I = R1. I + R2 .I + R3. I
 Réq = R1. + R2 + R3
Si on a n conducteurs :
 Réq = R1. + R2 +<..+ Rn
 Conducteurs ohmiques en IV. 2.2. Association de conducteurs

dérivation ohmiques en dérivation
I1 R1  Soient les conducteurs
I R2 ohmiques R1 et R2 et R3 en dérivation
I2
A B
(parallèle).
 Leur conducteur ohmique
I3 R3
équivalent.
UAB  La loi d’ohm :
U AB
UAB = R1. I1 (1) I =
R
1
 Conducteur ohmique U
1
équivalent UAB = R2 .I2 (2) I = 2

AB
R 2
Réq UAB = R3. I3 (3) I = U AB

I 3
UAB = Réq. Iéq (4) R 3
A B I= U AB
 La loi des R éq
UAD
noeuds :
 I = I1 + I2 + I3
On remplace les intensités par  1
=
1
=
1
= 1
Réq R1 R2 R3
leurs valeurs.
Si On a n conducteurs
1 1 1
 Réq
=
R1
=<<.. =
Rn

V. Caractéristique d’ générateur
Réalisons le circuit ci-contre.
G
P N  La caractéristique d’un dipôle
K actif est une portion de droite
I
linéaire.
Rh
L’équation de la caractéristique
s’écrit : UPN = E – r.I
U
P
PN
I N
 Interprétation
E
G  Si I = 0 U0 = E ( E : force
électromotrice du générateur en V).
 Si UPN = 0 ICC =
0 ICC Unités
I(A)
Pile etconducteur ohmique {

R E, r
I
A B N
V. 1. Association d’une pile et
UAB -UBN
d’un conducteur ohmique en série
UNA
Le dipôle équivalent à l’association
En série et concordance
en série d’un conducteur ohmique R
E1, r1 E2, r2 et d’une pile : UNA = E - (r + R)
V. 2. Association de générateurs
A B
linéaires
 Le dipôle équivalent à
En série et en opposition
E1, r1 E2, r2 l’association de deux générateurs
linéaires en série et en concordance
A B
est un générateur linéaire :
UAB = (E1 + E2) - (r1 +r2)
 Lorsque deux générateurs sont branchés en série, mais en
opposition, le générateur équivalent est tel que :
E = |E2 – E1|et r = r1 + r2
C'est celui qui a la plus grande force électromotrice qui impose le sens
du courant.
UAB = (E1 - E2) - (r1 +r2) avec E1 E2
V. 3. Loi de Pouillet.
En appliquant la loi des tensions (mailles):
∑ i
I=
∑ i +∑ i

Série 7 : Les lois des associations
Exercice 1:
La caractéristique tension-intensité d’un dipôle résistor est donnée par
la courbe suivante :
1. Ce dipôle est-il symétrique ? Linéaire ? Passif ? Justifier.
2. Établir graphiquement la relation U = f(I) entre la tension U et
l’intensité du courant I.
3. a- Que représente le
coefficient de
proportionnalité entre U et
I ? b- Déterminer alors la
valeur de la résistance R de
ce résistor.
4. Quelle est la valeur
de l’intensité I qui traverse ce résistor si la tension entre ces
bornes U = 10 V ?
Exercice 2 : On désire déterminer la puissance d'une ampoule à l'aide
d'une alimentation continue, d'un ampèremètre et d'un voltmètre.
1. Faire le schéma du circuit.
2. On mesure U = 6 V et I = 0,8 A. Quelle est la puissance électrique
reçue ?
Exercice 3 :
On réalise le circuit ci-contre où R1=47Ω, R2=33Ω et R3=82Ω. On
applique entre les bornes A et B une
tension UAB=12V.
1. Quelle est l'intensité I1 du
courant traversant R1?
2. Quelle est l'intensité I2 du
courant traversant R2? En déduire la
tension aux bornes de la résistance R3.
3. Calculer la valeur de l'intensité I du courant dans la branche
principale. En déduire la valeur de la résistance équivalente R
du circuit.
4. Retrouver la valeur de R en utilisant les lois d'association des
conducteurs ohmiques.

Exercice 4 :
On réalise le circuit ci-contre où
R1=56Ω, R2=68Ω et R3=82Ω. On
applique entre les bornes A et B
une tension UAB=6V.
1. Calculer la résistance
équivalente R du dipôle AB.
2. Déterminer l'intensité du
courant I1 traversant R1.
3. Calculer la tension UAC.
4. Calculer les intensités I2 et I3
des courants traversant R2 et R3
5. Calculer la valeur de la
conductance G de cette association
en siemens.
Exercice 5 :
On considère le circuit
électrique ci-contre. Les
résistors sont de résistances :
R1 = 10 Ω, R2 = 15 Ω et R.
1. a. Calculer la résistance
équivalente Réq à
L’association de R1 et R2.
b. Sachant que le
voltmètre (V) indique la
tension U = 4,5 V, calculer
l’intensité du courant
électrique I indiquée par l’ampèremètre (A).
c. Déduire l’intensité du courant qui traverse le résistor R.
Justifier.
2. Le voltmètre (V’) indique la tension
Électrique U’ = 7,5 V. Calculer la tension UG aux bornes du générateur.
3. Déterminer les intensités I1 et I2 qui traversent respectivement les
résistors R1 et R2.
4. On veut remplacer les résistors R1, R2 et R par un seul résistor
équivalent. Calculer sa résistance Réq. Déduire la valeur de R.

Exercice 6 : On a réalisé le circuit ci-contre, ou les générateurs sont des
générateurs linéaires.
(4,6V ; 1,2A) (1,5 V;0,4A)
1. Calculer l’intensité I du
courant qui circule dans le circuit.
I
2. Calculer la tension aux bornes
9Ω 13Ω
de chaque dipôle.
Exercice 7 : le circuit ci-contre comprend deux types de générateurs en
47Ω
parallèles :(6V ; 1,8Ω) et (9V ; 2,4Ω).
1. Remplacer chaque groupe de
générateurs par un générateur
(E , r )
1 1
(E , r )
2 2
équivalent.
2. Calculer l’intensité I dans les
23Ω conducteurs ohmiques et les intensités
qui traversent chaque générateur.
Exercice 8 : Dans le circuit ci-contre déterminer :
(6V ; 12Ω) 1. L’intensité du courant qui traverse
le générateur.
24Ω
2. La tension UAB et les intensités dans
20Ω 12Ω chaque conducteur ohmique.
Exercice 9 : Le circuit ci – contre comprend deux générateurs linéaires

et deux conducteurs ohmiques.
(6V ; 12Ω) 4Ω 1. Déterminer le sens et l’intensité du
A
courant dans le circuit.
2. Calculer la tension UAB.
6Ω B (6V ; 6Ω) 3. On place un fil de court-circuit
entre A et B , ; quelle est l’intensité du
courant qui circule dans ce fil ?
Exercice 10 :
UPN La caractéristique d’une pile
de montre (mercure) est
représentée sur la figure ci-
1,2 contre.
0,8 1. Quel est le domaine
normal d’utilisation ?
0,4
2. Quelle est sa résistance
interne ? en déduire f-é-m.
0 1 2 3 4 I( )

Exercice 11 :
On considère le circuit
électrique suivant :
R1 = 30 Ω ; R2 = 15 Ω ;
R3 = 25 Ω ; R4 = 35 Ω ;
UAB = 21 V
1. Calculer la résistance équivalente à cette association de résistors.

2. Rappeler la loi d’Ohm relative à un conducteur ohmique.
3. Déterminer l’intensité I du courant débitée par le générateur.
4. Calculer les tensions U1, U2, U3 et U4 aux bornes respectivement
de R1, R2, R3 et R4.
5. Déterminer donc les intensités I1 et I2.

Chapitre 7 : Dipôles commandés et transistor
I. Dipôles commandés
I. 1. Thermistances
Une thermistance est un dipôle dont la
T résistance diminue très rapidement
lorsque la température s’élève.
Représentation symbolique.
Dans la pratique, les thermistances sont
utilisées comme détecteurs
d’échauffement.
I. 2. Photorésistances
Une photorésistance est un dipôle dont
OU
la résistance diminue rapidement
lorsque l’éclairement auquel il est
soumis augmente.
Dans la pratique, les photorésistances
sont utilisées comme capteurs de la
lumière.
I. 3. Diode électroluminescences
Une diode électroluminescente est une
diode qui émet de la lumière lorsqu’elle
est conductrice.
II. Le transistor
Le transistor comporte trois bornes : Le collecteur, l’émetteur et la base.
C
C (collecteur) Transistor NPN

B
N E
Représentation Symbolique
B (base) P C
P
N B Transistor PNP
E (émetteur) E

II. 1. Comportement d’un transistor
Réalisons le circuit ci-
contre :
Interprétation :
2R  Le circuit base –
émetteur
C I
E1 est réglable, assure entre
C
la base et l’émetteur une
BI B
R1 CB U tension UBE positive.
E2
L’intensité du courant base
E1 E I C
IB est toujours faible.
E I
I
B UBE  Le circuit collecteur –
Circuit Circuit
émetteur
base - émetteur Collecteur - émetteur E2 est une pile ou
accumulateur, elle est de
quelques volts .Le courant
de base IB est appelé courant
d’entré, le courant IE = IC +
IB : C’est le courant de sortie.
II. 2. Etude du courant de sortie IC en fonction du courant d’entré IB
Zone d’amplification  Pour IB 120 m le
IC (mA) Zone de saturation courant est profession à IC.
 IC = . IB
Le transistor joue le rôle
d’amplificateur de courant.
 Pour IB 120 A
L’intensité IC n’arrive plus à
s’accroitre : on dit que le
transistor est saturé.
0 120 m IB( A)

Série 8 : Dipôles commandés et transistors
Exercice 1 :
Un transistor NPN silicium est monté
R
2
comme indique le figure .Son
coefficient d’amplification =200 .le
R1
générateur est un accumulateur de
C
12V résistance négligeable, de f.é.m. E=12V
I B
B
.On donne à R2 la valeur de 200Ω.
Dans ces conditions, I =30mA et la
tension UBC = 0,6V, déterminer :
UBE
E 1. La tension UCE ;
2. Les intensités IB et IC ;
3. La valeur de la résistance R1.
Exercice 2 :
Dans le montage de la figure ci-
I contre, le générateur a une
R3 résistance interne négligeable .En
R 2
fonctionnement, le le transistor est
C caractérisé par UCE = 4V, UBE = 0,6V ;
6V I1 = 10IB. Son coefficient
I B
B d’amplification = 150.On demande
de calculer :
R1
a. L’intensité du courant I dans
UBE
le générateur ;
E
b. Les valeurs des résistances R1,
R2 et R3.
Exercice 3 :
Une thermistance à pour résistance X1 =100Ω à 20°C et X2 = 10Ω à 80°C
.Elle est placée dans un circuit qui comprend :
 Une pile de f.é.m. 4,5V et la résistance interne r = 2Ω ;
 Un conducteur ohmique de résistance R = 10Ω
1. Calculer la tension U1 et U2 aux bornes de la résistance R lorsque
la thermistance est portée, respectivement, aux températures t1 =
20°C et t1 = 80°C.
2. L’intensité maximale que la thermistance peut supporter est Imax
= 300mA. Y’aurait-il un risque pour ce composant si on retirait la
résistance du circuit aux températures précédentes ?

Exercice 4 :
On considère le montage ci-contre
.Le générateur est une pile de E =
45V ; r=1.5Ω et RC.
1. Quelle est l’intensité du
RB C RC courant lorsque le transistor est
complètement débloquée
B
IB (saturation),
E 2. Le gain du transistor est =120
.Quelle est l’intensité de IB du
UBE E courant de base a la limite de la
saturation du transistor.
3. Que passe t-il si on court-
circuite la base et l’émetteur.

Partie Chimie

Partie 1 : Chimie quantitative et Structurale
Chapitre 1 : Quantité de matière
I. L’unité de la quantité de matière : La mole
I. 1. Définition
La mole est la quantité de matière d’un système contenant autant de
système d’entités élémentaire qu’il y’a d’atome dans 12g de carbone 12
.L’expression entités élémentaires désigne en fait les atomes, les ions,
les molécules<
I. 2. La constante d’Avogadro
La constante d’Avogadro permet de connaitre la quantité de matière
présente dans un échantillon.
A chaque fois que l’on a 6,02. Individus, on dit que l’on a 1 mol.
Donc il y’a proportionnalité :
N = n.NA avec {
et NA = 6,02. mol-1 : constante d’Avogadro
 1 mole d’atome de carbone = 6,02 atomes de carbone, ce qui
représente 12g de carbone.
 1 mole de molécules d’eau = 6,02 molécules d’eau ce qui
représente 18g d’eau.
I. 3. Masse molaire
La masse molaire d’une espèce est la masse d’une mole d’entité de
cette espèce. On la symbolise par M et s’exprime en g/mol.
 La masse molaire atomique est connue.
Exemples
Hydrogène : H 1g/mol Sodium : Na 23g/mol

Carbone : C 12 g/mol Aluminium : Al 27 g/mol
Azote : N 14 g/mol Phosphore : P 31 g/mol
Oxygène : O 16 g/mol Soufre : S 32 g/mol
Chlore : Cl 35,5g/mol
Fer : Fe 56g/mol
Cuivre : Cu 63,5 g/mol
Argent : Ag 108g/mol
 La masse molaire moléculaire est obtenue en faisant la somme

des masses molaires atomiques des atomes qui constituent les
molécules (en tenant compte l’indice de la formule moléculaire)
Exemples :
M(H2O) = 2MH + MO = 2 1 + 1× 16 = 18g/mol

M(NH3) = MN + 3MH = 14 + 3×1 = 17g/mol
I. 4. Relation entre la quantité de matière et la masse
D’après la définition de la masse molaire, on a :
M=  n=
Unités {
Applications
Exercice 1 : Calculer la masse molaire
a. Du saccharose C12H 22O11.
b. De l’acide ascorbique (vitamine C) C6H8O6
c. De la caféine C4H10O2N4
Exercice 2 :
Calculer la quantité de matière contenue dans : 5g de dioxyde carbone
CO2 ; 1Kg d’eau ; 5.10-3 Kg d’acide nitrique HNO3.
Exercice 3 :
Au cours d’une réaction chimique il se forme 0,6 mol de sulfure de fer
FeS. Quelle est la masse de sulfure formé ?
Solutions :
Exercice 1 : La masse du :
 Saccharose :
M ( C12H 22O11) = 12MC + 22MH +11MO = 12×12 +22×1 +11×16
=342g/mol
 l’acide ascorbique (vitamine C)
M (C6H8O6) = 6MC + 8MH +6MO = 6×12 +8×1 +6×16 = 176g/mol
 la caféine
M(C4H10O2N4)= 4MC + 10MH +2MO n + 4MN = 4×12 +10×1 +2×16n
+4×14 = 146g/mol
Exercice 2 : On doit appliquer : n =
Exercice 3 :
On doit appliquer : n = => m = n. M
AN : n = 0,6mol ; MFeS = MFe + MS = 56 +32 = 88g
m = 0,6 ×88 = 53g

I. 5. La masse volumique et la densité
A l’état liquide ou solide, chaque matière contenue un cas particulier,
caractérisé par sa masse volumique ou la densité par rapport a l’eau.
I. 5.1. Masse volumique
La masse volumique = du corps pur est la masse d’un mètre cube de
ce corps.
=
Unités {
S’exprime en Kg/m3 ou g/cm3.

Avec la quantité de matière est n =  =
I. 5.2. Densité des solides et des liquides
C’est le rapport de la masse d’un volume d’un corps pur (solide ou
liquide) ; a celle de masse d’eau du même volume liquide pur, les
volumes étant mesures dans les mêmes conditions de température et
de pression.
d=  d=
avec d pas d’unité et eau = 1000Kg/m3 = 1g/cm3
Or n = et = d =
Remarques
 Un solide compact : d 1 => eau => le solide flotte sur

l’eau.
 Un solide compact : d > 1 => > eau => le solide coule.
Exemples : un morceau de coule : d = 7.9 > 1 et le bois flotte : d =
0,9 <1
II. Bilan d’une réaction chimique
II. 1. La loi de Lavoisier
Au cour d’une réaction chimique, la somme des masses des réactifs

disparus est égale à la masse des produits formés.
II. 2. Les informations cachées d’une équation –bilan
Exemple 1 : Le métal de fer et le soufre solide (mélange en poudre)

réagissent ensemble donnent du sulfure de fer.

équation –bilan Fe + S FeS
Bilan en quantité de matière 1mol 1mol 1mol
Bilan en masse 56g 32g 88g
Cela traduit la conservation de la masse.
En revanche, le bilan en quantité de matière ne vérifie pas la loi de
conservation : 1mol + 1mol ≠ 1mol
Exemple 2 : L’oxyde de cuivre et le carbone qui réagissent ensemble

donnent du cuivre métal et dioxyde de carbone.
équation –bilan 2CuO + C 2Cu + CO2

Bilan en quantité de matière 2mol 1 mol 2mol 1mol
Bilan en masse 2×79,5g 12g 2×63,5g 44g
Attention : C’est une exception, en générale au cour d’une réaction
chimique les quantités de matière ne se conservent pas. Il y’a toujours
conservation des éléments et de la masse.
II. Notion de stœchiométrie
Si les réactifs sont mis en présence dans des proportions de l’équation

– bilan, on dit que qu’ils sont dans les proportions stœchiométrie
sinon, l’un est excès et en reste à la fin de la réaction ; l’autre est en
défaut, c’est le réactif limitant car c’est lui qui limite la réaction.
Applications
Exercice 1 : On fabrique du chlorure d’aluminium AlCl3 grâce a la

réaction donc l’équation – bilan s’écrit : 2Al + 3Cl3 22Al + 3Cl3
2AlCl3.. On souhaite obtenir 0,25 mol de chlorure d’aluminium,
quelles sont les quantités de matières d’aluminium et de dichlore
nécessaire ?
Exercice 2 : La combustion de 4,6g d’éthanol C2H6O dans l’air donne de

l’eau et dégage un gaz qui trouble l’eau de chaux. Quelle est la masse
de gaz formée ?
Solutions :

Exercice 1 :
On écrit la quantité de matière au dessous de l’équation-bilan

2Al + 3Cl3 2AlCl3.
2mol 3mol 2mol sont appelés des coefficients stœchiométries
nAl nCl3 0,25mol de AlCl3.

Il y’a proportionnalité entre les quantité de matière mises en jeu ,soit :
nAl = 0,375mol et nCl3 = 0,25 mol
Exercice 2 :
C2H6O + 3O2 2CO2 + 3H2O
On déduit de cette équation-bilan les relations entre des quantités de

matière :
nC2H6O/1 = n CO2/2 => nCO2 = 2 nC2H6O mCO2 = 2. mC2H6O / MC2H6O
AN : mCO2 = 8,8g
Equilibrer les équations – bilans qui suivent :
a. NH3 + O2 NO + H2O
b. CaO + C CaC2 + CO
c. CH4 + O2 CO2 + H2O
d. CXHY + O2 CO2 + H2O
e. CnH2n+2 + O2 CO2 + H2O
f. CXHYOZ +O2 CO + H2O

Série 1 : Chimie Quantitative
Exercice 1 :
Quelle est la masse de 27ml d’eau ? Combien y’a-t-il de moles de

molécules dans ce volume d’eau ?
Exercice 2:
a. La masse de 50cm3 de bois d’ébène est 59g. L’ébène compact

flotte-t-il sur l’eau ?
b. Un morceau de craie de masse 20g , a un volume de 9.5cm3.Ce
morceau de craie flottera-t-il ?
c. L’acier a une densité de valeur 8 .Un clou d’acier flotte-t-il ?
Pourquoi un bateau en acier flotte-t-il ?
Exercice 3 :
Un composé chimique ne comportant que du carbone, et de

l’hydrogène a une formule brute du type Cx Hy (avec x et y entiers).
1. Sachant que la masse molaire moléculaire de ce composé est

44g/mol, déterminer les valeurs de x et y et les formules
théoriquement possibles.
2. L’étude de la combustion de ce composé permet de conclure que
l’élément que l’élément carbone représente plus de 80% de la
masse totale. Donner la formule brute exacte.
Exercice 4 :
Equilibrer les équations qui suivent :
a. H2O H2+O2
b. C4H10 +O2 CO2 +H2O
c. CXHY + O2 CO2 + H2O
d. CnH2n+2 + O2 CO2 + H2O
e. H2 + N2 NH3

Exercice 5 :
Calculer la masse de dihydrogène et la masse de dioxygène obtenu lors

de l’électrolyse de 18 g d’eau.
Exercice 6 :
Il faut 208g de dioxygène pour la combustion complète d’un gaz X de

masse molaire moléculaire 58g/mol. Cette combustion donne du
dioxyde de carbone et de l’eau.
1. Lors de la combustion il se forme 90g d’eau. Quelle est la masse

de dioxyde de carbone formé en même temps ?
2. Quelle masse de dioxygène faudrait-il pour la combustion de
14.5kg de X ?
3. Le gaz X est en réalité du gaz butane. Ecrire l’équation-bilan de
la combustion.
Exercice 7 :
L’ammoniac est utilisé dans la fabrication de produits de nettoyages et

en agriculture, dans celle d’engrais. On veut fabriquer 85kg
d’ammoniac(NH3) à partir de dihydrogène et diazote.
1. Ecrire l’équation-bilan.
2. Quelle masse de dihydrogène faudra-t-il ?
3. Quelle masse de diazote faudra-t-il ?
Exercice 8 :
Quand un morceau de sucre est digéré, il subit dans l’organisme une

suite de réactions chimique dont le bilan est celui d’une combustion.
Le sucre (saccharose C12H22O11) avalé réagit avec le dioxygène (inspiré)
pour donner du dioxyde de carbone (expiré) et de l’eau (sueur,
urine<).
1. Ecrire et équilibrer l’équation-bilan.

2. Calculer la masse de dioxygène consommée, d’eau et dioxyde de
carbone produits par la digestion de 68.5g de saccharose.

Exercice 9 :
L’analyse élémentaire d’un composé(CxHyOz) a donné les résultats :

%C=59.8% ;%H=13.4% et %O=26.2%. La masse molaire de ce composé
est 60g/mol. Donner la formule brute de ce composé.
III. Les gaz dans des réactions chimiques

III. 1. La loi d’Avogadro-Ampère
Pris dans les mêmes conditions de température et de pression, les

volumes égaux des gaz différents contiennent la même quantité de
matière.
Exemple : 2H2O 2 H2 + O2
2 mol 2 mol 1mol
2 volumes 2 volumes 1volume
NB : Des masses égales des différents corps purs ne contiennent pas la

même quantité de matière.
III. 2. Volume molaire
Le volume molaire Vm d’un gaz est le volume par mol de ce gaz .Ce
volume molaire dépend de la température et de la pression du gaz.
 On définit les conditions Normales de Température et de

Pression (CNTP).
- Température «normale» T = 0°C = 273K
- Pression : P = 101325 Pa = 1bar = 1 atm (atmosphère)
 Dans les conditions normales d, le volume molaire d’un gaz
vaut :
Vm = 22,4. 10 -3 m3/mol = 22,4l/mol
 Le pascal (Pa) est une unité de pression du système
internationale .Dans l’air, cette pression est appelée «pression
atmosphérique» elle correspond à une force pressante.
P= Unités {
III. 3. Relation entre volume d’un gaz et volume molaire

D’après la définition du volume molaire, on a :
Vm = n = unités {
V et Vm étant pris dans les mêmes conditions de température et de

pression.
III. 4. Equation du gaz parfait
Pour une matière à l’état gazeux, le volume, la pression, la température

et le nombre de mole de molécules sont liés par la relation suivante :
PV = n RT avec R =8,32 SI : constante du gaz parfait
Unités {
III. 5. Densité de vapeur
Pour les gaz, on compare la masse d’un volume de gaz pur à celle du
même volume d’air, dans les mêmes conditions de température et de
pression.
d=
 d=
Si Vm = 22,4L/mol => mgaz = Mgaz

avec mair = air. Vm = 1,293 × 22,4 = 29g/mol.$
Donc d=
 d=
Applications
Exercice 1 :
On considère un flacon de Cl2 de 1L. Il a été rempli par dans les

conditions ou Vm = 24L/mol.
1. Calculer la quantité de dichlore

2. En déduire la masse de dichlore.
Exercice 2 : On réalise la combustion de 1L de méthane CH4 ou Vm =

25 L/mol dans le dioxygène, il se forme de dioxyde de carbone et de
l’eau.
1. Ecrire l’équation – bilan.

2. Calculer la quantité en mol d’eau formée
3. Calculer le volume d’eau formée.
a. Si elle est récupérée à l’état vapeur
b. Si elle est récupérée a l’état liquide.
Données : eau = 1g/cm3
Solutions
Exercice 1 :
1. On doit appliquer : n = =>
AN : n = 4,17 .10 -2mol
2. m = n . M
AN : m = 29,6g
Exercice 2 :
1. l’équation-bilan : CH4 + O2 CO2 + H2O

2. nCH4 = V/Vm = 0,04mol nH2O = 2.nCH4 = 0,08mol
3. a. VH2O = nH2O. Vm = 2L
b. mH2O = nH2O .MH2O => VH2O = nH2O .MH2O/
AN : VH2O = 1,44g

Série 2 : Chimie Quantitative
Exercice 1 :
Equilibrer les équation-bilan des réactions chimiques suivantes :
a. Al + S → Al2S3
b. S + O2 → SO3
c. C + O2 → CO2
d. Fe + O2 → Fe2O3
e. PbO + C → Pb +CO2
f. C3H8 + Cl2 → C + HCl
g. C2H6 + O2→ CO2 + H2O
Exercice 2 :
1. Calculer la composition centésimales massiques des corps pures

suivants: C3H8, CO2, NH4Cl ; Al2(SO4)3 ; HCl.
2. Calculer la masse de 1l de dihydrogène, volume mesuré à 60 °C
sous la pression de 5 atmosphères s. V m = 22.4l/mol.
3. Calculer la masse d10litres de butane C4H10, volume gazeux dans
les CNTP.
4. Combien y’a-t-il de moles de butane dans une bonbonne de gaz
butane de 7.2kg ?
Exercice 3 :
On mélange 10l de butane C4H10 et 10l de dioxygène .Le volume du

mélange est 20l.
a. Trouver la masse du mélange.

b. Trouver la densité du mélange.
TOUS LES VOLUMES SONT MESURES DANS LES CNTP.
Exercice 4 :
On mélange de l’air et de dioxyde de carbone .La densité du mélange

est 1,3. Calculer les pourcentages volumiques du mélange. Les

volumes gazeux sont pris dans les mêmes conditions de températures
et de pression.
Exercice 5:
Un récipient indilatable (de volume constant) de capacité 10l renferme

50g d’un gaz à la température de 27°C .La densité du gaz est d= 1,51.
1. Trouver la pression du gaz.

2. A quelle température faut-il porter le récipient pour que la
pression devienne deux fois plus importante ?
Exercice 6 :
On mélange 10L de dioxygène et 40l de méthane CH4 , volume pris

dans les CNTP. Le volume du mélange est de10l, la température du
mélange est 10°C.
1. Calculer la masse du mélange.

2. Calculer la pression du mélange.
3. On fait réagir ces quantités de matières de dioxygène et de
méthane dans la condition supposée normales. La réaction
produit du dioxyde de carbone et de l’eau.
a)Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
4. b) Faire le bilan molaire.
c)Quel est le réactif n excès ?
d) Quelles quantités de matières de produits obtient-on ?
Exercice 7 :
Un récipient renferme un mélange de 4 moles de CO2 et 2 moles de CO.

Calculer la densité du mélange.
Exercice 8 : Un corps pur gazeux de formule CnH2n +2 a pour densité d=

1,52.
a. Déterminer sa masse molaire moléculaire.

b. Déterminer sa formule brute.
Exercice 9 :

Un hydrocarbure gazeux de formule CnH2n - 2 a pour densité d=2,4.
a. Déterminer sa formule brute.

b. Ecrire l’équation-bilan de la combustion complète du composé.
c. Calculer le volume de dioxygène mesuré dans les CNTP
nécessaire à la combustion de 1kg du composé.
Exercice 10 :
On dispose d’une masse de fer de 2g que l’on fait bruler dans un

flacon est de 400ml. La masse volumique du dioxygène est 1,2g/l dans
les conditions expérimentales .Calculer les masses de tous les corps
présents dans le flacon après la combustion.
Exercice 11 :
1. La combustion dans dioxygène de 224ml d’un corps pur gazeux

de formule CnH2n+2 a donné 1,76g de dioxyde de carbone et de
l’eau.
1. a. Ecrire l’équation-bilan de la combustion.
1. b. Trouver la formule brute du composé.
2. La combustion complète dans du dioxygène de 1l d’un
hydrocarbure gazeux CXHY a nécessité 5l de dioxygène et a donné
3l de dioxyde de carbone.
2. a. Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
2. b. Trouver la formule de l’hydrocarbure

Chapitre 2 : Structure de la matière
I. L’atome
Toute la matière dans l’univers est constituée a partir de des particules

appelés atomes
Rappel
 L’atome est constitué d’un noyau et d’électrons en mouvement au

tour d’un noyau.
 L’atome est électriquement.
I. 1. Le noyau atomique
I. 1.1. Les nucléons
Les particules continuent dans le noyau atomique portent le non des

nucléons, qui sont des protons et les neutrons.
Les caractéristiques (charges est masses) :
Particules symbole charge masse

Proton P qp = +e mP = mn = 1,67 .10 – 27Kg
neutron n qn ==0
 Le proton porte une charge positive : qp = +e = 1,6 .10 – 19C.
 Le neutron est une particule élémentaire neutre : qn ==0
I. 1.2. Les nombre Z et A
Le noyau d’un atome contient un nombre bien déterminé de protons et

de neutrons.
 Le nombre de charge (ou numéro atomique) Z est le nombre de

proton dans le noyau atomique.
 Le nombre de masse A est le nombre de nucléons (proton et
neutron) dans le noyau atomique.
 Le nombre N de neutrons dans le noyau atomique est : N = A – Z
Exemple : le noyau d’un atome de cuivre caractérisé par les valeurs

Z = 29 et A = 63.Déterminer le nombre de proton et de neutrons.

I. 1.3. Représentation d’un noyau
Le noyau d’un élément X est représenté sous forme symbolique :

Symbole de l’élément chimique.
Exemples : ; <
Avec même convention
 Proton ;

I. 2. Le nuage électronique
Dans notre modélisation de l’atome, les électrons forment au tour du

noyau «le nuage électronique» .Il contient Z électrons, sa charge
électrique globale est égale à –Z.e : Zprotons= - Zneutrons
 Représentation d’un atome

- Diamètre du noyau est de l’ordre de
femto mètre 1fm = 10 -15m.
50pm - Les électrons circulent dans une zone
sphérique de diamètre de certaine de pifomètres
Noyau
atomique (1pm = 10 -12m)
 Caractéristiques
Nom Symbole charge masse

électrons ou qe =-e Me = 9,1 .10-31Kg
Avec qe =-e = -1,6 .10 -19C
 Comparaison mNucléons ≈ 2000me
NB:
- La masse d’un atome peut être confondu due avec celle de son
noyau.
- L’atome est constitué essentiellement de vide.
I. 3. Notion d’isotope

Les atomes isotopes d’un élément sont les ensembles d’atomes
caractérisé par le même numéro atomiques Z et de nombre masses A
différents.
Exemples :
Hydrogène ;
Carbone
Uranium
I. 4. Elément chimique
Un élément chimique est défini par son nombre de charge Z , c'est-à-

dire par le nombre de proton du noyau.
Exemples : Un élément chimique d’hydrogène et trois isotopes
d’hydrogène.
Applications :
Exercice 1 : Le noyau d'un atome est représenté par
a. Que représentent X, A, Z ?
b. Donner le nom de chacune des particules qui constituent les
atomes ainsi que le signe de leur charge. Préciser l'unité de la
charge électrique.
c. Indiquer le nombre de particules de chaque type contenues
dans les atomes suivants : ; et .
d. Donner le nom des éléments de symboles : N, Fe, O, H, Cl.
e. Calculer la masse du noyau de l'atome de cuivre (A = 65 ; Z = 29 ;
masse du proton = masse du neutron =1,6726.10-27 kg). Pourquoi
peut-on dire que la masse d'un atome est égale à celle de son
noyau ?
Exercice 2: On considère un atome de chlore (Cl) dont le noyau

contient N=20 neutrons. La charge totale de ses électrons est
Qe= -27,2.10-19C
1. Combien d’électrons renferme cet atome ?

2. Déterminer :

a) Le nombre de charge
b) Le nombre de masse
3. Donner le symbole du noyau de cet atome de chlore On donne :
e=1,6.10-19C
Solutions
Exercice 1 :
a. X : symbole de l’atome ; A : nombre de masse ; Z : nombre de

charge
b. les atomes sont constitués par un noyau chargé positivement et
des électrons chargés négativement ;le noyau est formé par des
proton chargé positivement et des neutrons électriquement
neutre
La charge électrique est exprimé en coulomb noté C
c. Indiquer le nombre de particules de chaque type contenues
dans les atomes suivants
 : L’azote est composé de 7 protons, 7 neutrons et 7 électrons
 : Le fer est composé de 26 protons, 30 neutrons et 26
électrons
 : L’oxygène est composé de 8 protons, 8 neutrons et 8
électrons
Remarque : Nombre de neutrons est N=A-Z Nombre d’électrons =

nombre de proton, car l’atome est électriquement neutre
N : Azote , Fe :fer , O : oxygène , H :hydrogène , Cl: chlore.
d. mCU= A.mp = 65.1, 67.10-27= 1,04.10-25Kg

m (atome) = m (noyau) + m (électrons).
m(électrons) est très faible , donc on peut négliger la masse des
électrons devant la masse de noyau
Donc m(atome) ≈ m(noyau)
 la masse d'un atome est à peu prés égale à celle de son
noyau

Exercice 2 :
1. nélectron= =17 électrons

2. a) Le nombre de charge est Z= 17
b) Le nombre de masse est A=17+20=37
3.
I. 5. Structure électronique
Ecrire la structure électronique d’un atome, C’est représenter la

répartition des électrons dans des diverse couches telles que nous
avons définies. Cette règle obéit aux règles suivantes :
 Chaque couche contient un nombre défini d’électrons.

2 pour la couche K
8 pour la couche L
8 pour la couche M
 Règle de remplissage : Structure Electronique (SE)
Carbone : Z = 6 => (K) 2 (L) 4 Chlore : Z=17 => (K) 2 (L) 8 (M) 7
NB : Les couches sont dans l’ordre K ; L ; M ; N<.Nous limitons notre

étude aux 20 premiers éléments (Z 20).
I. 6. Classification périodique des éléments.
Dimitri Mendeleïev eut l’idée en 1869 de classer les éléments.
 La classification actuelle est constituée de 18 colonnes (groupes)

et 7 lignes (périodes).Les éléments sont ranger dans la
classification par numéro atomique Z croissants.

 La classification simplifiée :
1H He
K1 K2
3Li 4Be 5B 6C 7N 8O 9F 10Ne
K2L1 K2L2 K2L3 K2L4 K2L5 K2L6 K2L7 K2L8

11Na 12Mg 13Al 14Si 15P 16S 17Cl 18Ar
K2L8M1 K2L8M2 K2L8 K2L8 K2L8M K2L8M6 K2L8M K2L8

M3 M4 5 7 M8
K
19 20Ca
K2L8M8 K2L8M8
N1 N2
On constate que :
 Les atomes des éléments d’une même ligne (période) ont le

même nombre de niveau (couche) occupés.
 Les atomes des éléments d’une même colonne (groupe) ont le
même nombre d’électrons périphériques.
NB : Tous les isotopes de cet élément sont donc dans la même case
.La classification traduit le remplissage progressif de niveau
d’énergie.
Donc les d’une mêmes groupes de la classification périodique ont

des propriétés voisines. Ils constituent une famille.
Applications :
Exercice 1 : Ou se situe dans la classification périodique simplifiée,

l’élément de numéro atomique Z = 14 ?
Solution :
Structure Electronique K2L8M4 donc Période 3 et groupe 4.
Exercice 2 : La structure d’un atome est : K2L8M3.
1. Quelle est sa place ?

2. Quelle est numéro atomique ?
Faire sans regarder le tableau.

I. 7. Etude de trois familles
I. 7.1. La famille des alcalins
La couche externe des atomes alcalins comporte un électron.
Exemple : Lithium : K2L1
I. 7.2. La famille des halogènes

La couche externe des atomes halogènes comporte sept électrons
et celle de la colonne dix sept
Exemple : Fluor : K2L7
I. 7.3. La famille des gaz nobles

La famille des gaz noble (on dit aussi gaz rares ou gaz inertes) est
celle de la colonne dix huit. La couche externe comporte huit
électrons.
Exemples : Hélium K2 , Argon K2L8M8,
II. Molécules et ions

II. 1. la règle de l’octet et la règle de duet
II. 1.1. Enoncés
 Lors d’une réaction chimique, un atome évolue de matière à
acquérir un octet d’électrons périphériques (8 électrons
périphériques).
 On parle alors la règle de duet : l’atome évolue de manière à
acquérir un duet d’électrons périphériques (2 électrons
périphériques).
II. 1.2. Applications à la formation des certains ions (ions
monoatomiques)
II. 1.2.1. Anion
Un anion résulte de la capture d’un ou plusieurs d’électrons par un

atome .On écrit : X + ne - X n–
Exemples : F +
Le gaz rare le plus proche est Néon et on applique la règle suivante :

nombre d’électrons Espèces chimiques Structure électronique
9 Atome F K2L7
10 Ion K2L8
10 Atome Ne K2L8
et Ne ont même structure électronique donc a un octet
d’électrons périphériques.
II. 1.2.2. Cation
Un cation résulte de la perte d’un ou plusieurs d’électrons par n atome

.On écrit : X X n+ +n
Exemples : Na Na+ + ; Ca Ca 2+ +
nombre d’électrons Espèces chimiques Structure électronique

20 Atome Ca K2L8M8N2
18 Ion Ca 2+ K2L8M8
18 Atome Ar K2L8M8
Ca 2+ et Ar ont même structure électronique donc a un octet
d’électrons périphériques.
Cas particuliers
H + ; Li + ; Be +2 et B +3
Ces éléments ont la même structure électronique que He : Donc duet

d’électrons.
NB : Ces ions proviennent du gain ou de la perte d’un ou plusieurs

électrons par un atome.
 Les groupent 1, 2 ou 3 perdent respectivement 1 ,2 ou 3 électrons.

 Les groupes 7,6 ou 5 gagnent respectivement 1,2 ou 3 électrons.
II. 1.2.3. Ion polyatomique
Ces sont des groupes d’atomes portant une charge électrique très
souvent il s’agit des molécules hydrogènes ayant acquis ou perdu un
noyau d’atome d’hydrogène.
Exemples : Molécule d’ammoniac.

H
H N H H N H Ion ammonium ( )
H H
NB : Les ions se forme le plus souvent par échange d’électrons ou

échanges de noyaux d’hydrogène protons ( )
II. 2. La formation des molécules
C’est Gibert Lewis Qui a élaboré de manière empirique les règle

permettant de construire les molécules.
II. 2.1. La représentation de Lewis des atomes

 Jusqu'à quatre électrons périphériques (exception faite de
l’Hélium) ; Les électrons restent célibataires.
 Au delà de quatre électrons périphériques, les électrons
supplémentaires s’associent pour former des doublets.
Exemple : Le nombre de charge de soufre est Z =16
S E : K2L8M6 => Représentation de Lewis : S
II. 2.2. définitions et règles générales

 La liaison de covalence : Elle s’établit entre deux atomes par une
mise en commun de deux de leurs électrons célibataires de
manière à former un doublet de liaison.
Exemple : La molécule d’eau.
a. Représentation de Lewis des atomes d’oxygène et d’hydrogènes.
H O H
b. Mise en commun de deux doublets.

Les doublets de liaison sont représentés par des tirets.
H O
H
 Molécules : C’est un édifice chimique électriquement neutre
constitué d’atomes liés par des liaisons de covalences.
- Un corps simple est constitué d »’atomes d’un seule
élément. Exemples O3 (Ozone), H2 (dihydrogène)<
- Un corps composé est constitué d’atomes de plusieurs
éléments. Exemples : H2O, NH3
 Valence d’un atome : Elle représente le nombre de liaison de
covalence qu’il peut former.
Atomes Nombre d’électrons Valence
célibataires
Hydrogène 1 1
Carbone 4 4
Azote 3 3
Oxygène 2 2
Chlore 1 1
La valence vérifie la règle de l’octet.

Série 3 : Chimie Structurale
Exercice 1 :
1. La structure électronique d’un atome est : (K)2(L)5 .Quelle est le

numéro atomique de cet atome ? Identifier cet atome.
2. Le bismuth, de numéro atomique Z=83, se trouve dans le même
groupe que l’atome de la question 1.En déduire le nombre
d’électron dans le dernier niveau du bismuth.
3. La structure électronique d’un atome est : (K)2(L)8(M)6 . Ou se
trouve l’élément correspondant à cet atome dans la classification
simplifiée ? Identifier cet atome.
Exercice 2 :
Le dernier niveau d’énergie d’un atome est représenté par (M)3.
1) Dans quel période et dans quel groupe de la classification

simplifier l’élément correspondant à cet atome se trouve-t-il ?
2) Quel est son numéro atomique ? Identifier cet atome.
Le chlore ( Z=17), le brome (Z=35) et l’iode (Z=53) appartiennent à la

même colonne de la classification périodique.
1) Que peut-on dire la structure électronique de leurs atomes ?

2) Que peut-on dire de leurs propriétés chimiques ?
Exercice 3 :
Soient trois éléments inconnus X, Y et Z ; la représentation de Lewis

des atomes correspondants sont : X ; Y ; Z
X et Z appartiennent à la deuxième période et Y appartient à la

troisième période de la classification périodique.
a) Donner les nombres de charge de X, Y et Z.

b) Identifier ces éléments.

Exercice 4 :
a) Quels ions les atomes dont les noyaux sont représentés ci-
dessous peuvent-ils former ?
; ; ; ?
b) Donner la structure de chacun de ces ions.
Exercice 5 :
1- On considère les atomes suivants : .

a) Donner la répartition par niveau d’énergie, des électrons des
atomes considérés.
b) Quels ions peuvent-ils former ?
c) Apres avoir donné la définition d’une liaison de covalence et
celle d’une molécule, expliquer la formation des molécules Cl2
et H2O.
2- La formule brute de du monochloroéthane est C2H 5Cl.
a) Quelles sont les valences du carbone, de l’hydrogène et du
chlore ?
b) Etablir la représentation de Lewis de la molécule de
monochloroéthane.
Exercice 6 :
1) Donner les structures électroniques externes, les formules

développées planes et les formules semi-développées des
composés suivants :
a/ propane C3H8 b/ Le monochloroéthane CH3C l c/ l’hydrazine N2H4

d/la méthylamine(ou méthanamine) CH5N e/ le peroxyde d’hydrogène
(eau oxygénée) H2O2.
2) Donner les formules développées planes des composés suivants :

a/ l’éthane C2H6 b/l’éthylène C2H4 c/l’acétylène C2H2 d/le
méthanol CH4O e/l’éthanalC2H4O f/le cyanure d’hydrogène
HCN

Exercice 7 :
On donne le schéma de Lewis des quatre éléments chimiques

suivants : A B C D
Les éléments A et B appartiennent à la troisième période. Les éléments

B et C appartiennent à la deuxième période.
1. a) Donner la structure électroniques des atomes

correspondants à ces nucléide.
c) Déduire les numéros atomiques de ces éléments.
2. Deux de ces éléments appartiennent à la même famille ;
lesquels ? Justifier.
3. Elément A est le chlore ; son nombre de masse est égal à 35.
a) Donner la composition de son noyau.
b) Représenter son nucléide.
c) Donner la structure électronique de l’ion simple que donne
l’atome de chlore .Quelle est la charge électrique de cet ion ?
d) Y’a-t-il un autre élément parmi les trois qui restent dont l’ion
possède la même structure électronique que l’ion chlorure ?
Justifier.
Exercice 8 :
On donne : Charge élémentaire e=1,6.10 -19C
La charge du noyau d’un atome X est égale à 27,2.10 -19C.
1) Déterminer son numéro atomique.

2) a. Situer l’élément correspondant dans le tableau périodique.
b. Ecrire son schéma de Lewis.
Sachant que ce noyau renferme 18 neutrons. Représenter le nucléide

correspondant.
Prof : HAD

Partie 2 : Chimie en solution
Chapitre 3 : Solution aqueuse
I. Introduction
Lorsqu’on dissout du chlorure de sodium NaCl (sel de cuisine) dans

l’eau distillée .Les cristaux disparaissent, On dit qu’il y’a la dissolution
.On fabrique une solution aqueuse ionique contenant des ions
sodium et des ions .
Une solution est constituée
 D’un solvant ;
 D’un ou plusieurs solutés.
Si le solvant est l’eau, on dit qu’on a une solution aqueuse.
II. Solution aqueuse ionique
Une solution ionique peut être obtenue :
 Par dissolution de certains composés ioniques dans l’eau.

NaCl(s) → + .
(NH4)2SO4(s) → 2 +
 Par dissolution de composes moléculaires .Dans ce cas il y’a
reaction entre les molecules du compose et les molecules d’eau.
HCl + H2O → H3 +
NH3 + H2O → +
 Phénomène d’hydrogène
Dans une solution aqueuse ionique, les ions se retrouve entourer d’un
cortege de molecule d’eau, on dit que les ions sont solvatants.
Examples: les ions et dans la solution de chlorure de sodium.
Lorsque le solvatants est l’eau on parle plus précisément de
phénomène d’hydratation.

III. Concentrations
La concentration d’une solution est la quantité de matière dissolute

(Solutés) dans un volume de solution (mélange solvant et solutés).
 Si la quantité de solute est exprimée en gramme , on parle la

concentration massique qui s’exprime en g/L
Cm = Unités {
 Si la quantité de solute est exprimée en moles ,c’est la

concentration molaire ( molarité)
C= Unités {
Si le volume renferme nA moles d’une espèce chimique A. La

concentration molaire est : CA = [A] = .
Application : On dissout 1,42 de sulfate de sodium Na2SO4 dans 400mL

d’eau distillée.
1. Calculer la concentration molaire

2. On admet que la dissolution se ramène à une dislocation des
cristaux et a une dispersion des ions obtenus .Calculer [ ] et
[ ]. On donne M(Na2SO4) = 142g/mol.
Solutions :
1. C = avec n= donc C =
AN :
M = 1,42g ; V = 400mL = 0,4L ; M = 142g/mol
C = 2,5. 10 -2 mol/L
2. Na2SO4 +
1mol 2mol 1mol
n = 2n et n = n en divisant par V membre à membre on
trouve [ ] = 2 C = 5. 10 -2 mol/L et [ ] = C = 2,5. 10 -2 mol/L

IV. Solubilité d’un composé
La solubilité d’une substance chimique dans l’eau est la quantité’ de

maximale de matière que l’on peut dissoudre dans un volume donné
d’eau.
Exemples
 1L d’eau à la température ordinaire (25 °C) dissout environ 360g

de NaCl.
 1L d’eau à la température d’ébullition de l’eau (100°C) dissout
390g de NaCl.
V. Tests d’identification des ions
Les ions peuvent être caractérisés par des réactions chimiques.
 Certains cation métalliques sont mis en évidences à l’aides des

ions hydroxydes d’une solution ( , ).
+ 3 Al(OH)3 : Précipité blanc
+ 2 Cu(OH)2 : Précipité bleu
+ 2 Fe(OH)2 : Précipité vert
+ 3 Fe(OH)3 : Précipité rouille
+2 Zn(OH)2 : Précipité blanc
 L’ion calcium est mis en évidence par son précipité en présence
d’ion d’oxalate.
+ C2 Ca(C2O4) : précipité blanc.
 Parmi les anions, l’ion chlorure est mis en évidence par le nitrate
d’argent et l’ion sulfate par le chlorure de baryum.
+ AgCl : précipité bleuillissant à la présence de la
lumière
+ BaSO4 : précipité blanc.

VI. Electrolyseur d’une solution
Dans l’électrolyte
Anode (+) (-)
G Cathode (solution), Les ions
Chlorure sont
véhiculés vers
l’anode et les ions
- Phénolphtaléin
- On voit des billes hydroniums vers la
e devient rouge
- L’encre se déclore violacée cathode.
- On sens une odeur - On voit des
billes Il y’a d’échange
d’eau de javel.
des ions au niveau
; + H2O
des électrodes
 Anode : Dégagement du gaz

2 Cl2 + 2 (1)
 Cathode : Dégagement du gaz
2H2O + 2 2 + H2 (2)
(1) +(2) sont appelées des démis équations.
 Equation-bilan
2H2O + 2 2 + H2 (gaz) + Cl2 (gaz).
En tenant compte des ions sodiums qui restent inchangés.
2H2O + (2 +2 ) (2 +2 ) + H2 (gaz) + Cl2 (gaz).
Solution de chlorure de sodium : (2 +2 ) et Solution de
soude : (2 +2 ).

Série 4 : Solution aqueuse
Exercice 1 :
Le chlorure de cuivre (II) est un composé ionique constitué d'ions
chlorure et d'ions cuivre (II) .
1) Donner la formule statistique de ce composé.
2) Écrire l'équation de sa dissolution dans l'eau.
3) On prépare une solution de chlorure de cuivre (II) en dissolvant
26,9g de ce composé dans 250mL d'eau sans variation de volume.
- Déterminer la concentration molaire C de cette solution.
- Déterminer les concentrations molaires des ions et .
4) Quel volume d’eau faut-il ajouté à 10 mL de la solution de CuCl2
de concentration C pour obtenir la même solution de
concentration C1 = 0,08 mol.L-1?
Exercice 2 :
On mélange 100 mL d'une solution de chlorure de calcium +
2 et 100 mL d'une solution de nitrate d'argent + . Les deux
solutions ont la même concentration C=0,01 mol/L. Les ions argent et
chlorure réagissent pour donner du chlorure d'argent :
+ ――>AgCl solide.
1) Établir le tableau d'avancement de la réaction de précipitation.
2) Quelle est la masse de précipité obtenu en fin de réaction.
3) Quelles sont les concentrations des ions dans l'état final du
système. Masse molaire atomique : Ag = 108 ; Cl = 35,5 g/mol .
Exercice 3 :
Nous préparons 250,0 mL de solution S0 en mélangeant à 25°C:
 25,0mL d'une solution de NaCl à 0,80 mol/L
 50,0 mL de solution CaBr2 à 0,50 mol/L
 0,03 mol de chlorure de calcium CaCl2 solide
 10,30 g de bromure de sodium NaBr solide puis en complétant
avec de l'eau distillée.
1) Déterminer la masse de CaCl2 à dissoudre.
2) Déterminer la quantité de matière, puis la concentration molaire
de chacun des ions présents en solution. (les ions ne réagissent
pas entre eux)

3) Vérifier que les résultats trouvés sont en accord avec
l'électroneutralité de la solution. Masse atomique molaire (g/mol)
Ca= 40 ; Cl=35,5 ; Br =80 ; Na=23.
Exercice 4 :
En solution aqueuse, les ions calcium donnent avec les ions
phosphate un précipité de phosphate de calcium Ca3(PO4)2. A un
volume V1 =30 mL d'une solution de chlorure de calcium de
concentration molaire C1=0,05 mol/L, on ajoute un volume V2= 20 mL
d'une solution S2 de phosphate de sodium de concentration C2 = 0,01
mol/L.
1) Écrire l'équation bilan de la réaction de précipitation.
2) Écrire l'équation de la dissolution dans l'eau du chlorure de
calcium solide et en déduire les concentrations molaires des ions
dans la solution S1.
3) Écrire l'équation de la dissolution dans l'eau du phosphate de
sodium solide et en déduire les concentrations molaires des ions
dans la solution S2.
4) Calculer les quantités (mol) introduites en ions calcium et
phosphate.
5) Déterminer l'avancement maximal de la réaction et en déduire le
réactif limitant
6) Décrire le système dans l'état final et en déduire: - la masse de
phosphate de calcium précipité- la concentration molaire de tous
les ions présents en solution. On donne: Ca=40; P=31; O=16 g/mol
7) Quelle masse de chlorure de calcium faut-il peser pour obtenir
les 30 mL de S1?
8) Décrire la dilution à réaliser pour préparer 100 mL de solution S2
à partir d'une solution mère de concentration C0=1 mol/L.
Exercice 5 :
Afin de déterminer la concentration molaire d'une solution d'acide
chlorhydrique, on introduit 100mL de cette solution et 5,0 g de zinc
dans un ballon de 250 mL. On ferme alors immédiatement le ballon
avec un bouchon muni d'un tube, relié par un tuyau à un capteur de
pression. Celui-ci permet de mesurer la variation de pression due au
dégagement de dihydrogène. A l'état final, le système contient encore
du zinc et la pression a augmenté de 9,55.103 Pa à 20°C.

1) Écrire l'équation chimique de la réaction entre les ions H+(aq)
contenus dans la solution d'acide chlorhydrique et le zinc Zn (s).
2) Quel est le réactif limitant ? Justifier.
3) Dans quel volume le dihydrogène formé est-il contenu ? On
négligera le volume du tuyau.
4) On note ∆n la variation de quantité de matière de gaz entre l'état
initial et l'état final et P la variation de pression mesurée (∆P =
Pfinale - Pinitiale). Écrire la relation entre ∆n et ∆P.
5) Calculer la quantité de matière de dihydrogène produite.
6) Calculer la concentration molaire d'ions H+(aq) de la solution
d'acide chlorhydrique.
7) En déduire la concentration molaire C de la solution d'acide
chlorhydrique
8) Quelle masse de zinc solide reste-t-il à la fin de la transformation
?
Données: constante des gaz parfaits: R=8,314 J.K-1 mol-1; Zn = 65,4
g/mol.

VII. Acido-basicité d’une solution aqueuse
VII. 1. Solution acide
VII. 1.1. Définition de Bronsted
Un acide est une espèce chimique pouvant libérer un proton .
Exemples :
Acide chlorhydrique HCl : HCl +

Acide sulfurique H2SO4 : H2SO4 + H
Hydrogenosulfate H : H +
NB : Si un acide libère un proton, l’espèce est appelée monoacide.

Si il libère 2 ou 3 protons, on parle diacide ou triacide.
VII. 1.2. Solution acide
Elle est obtenue en dissolvant un acide dans l’eau.
Exemple : HCl + H2O H3 + ;

Acide phosphorique H3PO4 :H3PO4 + 3H2O 3H3 + .
VII. 2. Solution basique

VII. 2.1. Définition de Bronsted
Une base est une espèce chimique pouvant fixer un proton , c'est-à-
dire libéré O .
Exemples :
Eau H2O : H2O + O ou + O H2O,

Ammoniac NH3 : NH3 + N
Hydroxyde de potassium : KOH + O
NB : Certaines espèces sont à la fois acide et base : ce sont des

amphotères (ampholytes).Exemple l’eau
VII. 2.2. Solution basique$
Elle peut être obtenue en dissolvant une base dans l’eau.

Exemples :

Soude NaOH : NaOH + O ;
Hydroxyde de calcium Ca(OH)2 : Ca(OH)2 + O
VII. 3. Dosage acido-basique
Doser un acide ou une base, c’est déterminer la concentration de cet

acide ou de cette base .pour cela on utilise une base ou un acide de
concentration connue.
Expérience :
 Solution de HCl de concentration connue CA

 A l’aide d’une pipette jaugée on prélève un volume VA que l’on
place dans un bécher +bleu de bromothymol(BBT) de couleur
jeune.
 On place la solution de soude dans une burette graduée.
Burette graduée
Solution de soude : SB (CB, VB)
Becher
Solution : HCl + BBT (CA, VA)
Agitateur magnétique
On ajoute goutte à goutte jusqu’à que la solution placée dans le bécher

change de coloration, puis on ferme et on lit VB de NaOH.
L’équation de la réaction s’écrit :

(H3 + )+( + ) 2H2O +( + )
et sont des ions indifférents.

Donc H3 + 2H2O
Dans les conditions stœchiométriques indiquées par l’équation –

bilan : n(H3 )=n( ) => nA = nB  CA. VA = CB. VB
L'équivalence est atteinte quand on observe le virage de l'indicateur
coloré.
VIII. Potentiel d’hydrogène(PH) et indicateurs colorés

VIII. 1. L’autoprotolyse de l’eau
L’eau pure contient des ions et H3 ( ) en quantité égale et

très faible.
2H2O ⃗⃗⃗ H3 +
le produit ionique de l’eau est: Ke = [H3 ].[ ] avec Ke = 10 -14
 [H3 ]. [ ] = 10 -14
VIII. 2. Potentiel d’hydrogène : PH
Le PH est un nombre caractérisant la concentration molaire volumique

en ion hydronium H3 : [H3 ] = 10 –PH
Exemple :
●*H3 ] = 10 –8 => PH = -Log (10 –8) en utilisant une calculatrice

=> PH = 8.
●Pour l’eau pure à 25°C : [H3 ]=[ ] = 10 -7 donc PH = 7
VIII. 3. Evaluation de PH
 Le PH d’une solution peut être déterminé à l’aide d’un
appareil appelé PH-mètre.
 Les indicateurs colorés
Un indicateur coloré est une substance dont la couleur varie avec le PH

de la solution dans laquelle il se trouve .Le papiers indicateur de PH
est imprégné de plusieurs indicateurs colorés .On utilise en déposant
quelques gouttes de la solution dont on veut estimer le PH. En
fonction de la couleur prise par le PH, on dispose d’une bonne
estimation du PH de la solution.
VIII. 4. Nature acido-basique
Le PH varie entre 0 et 14. Il informe directement sur le nombre d’ions

H3 ( ) présent dans un litre de solution aqueuse.

Plus acide 0
1
Solution acide
2
 [H3 ] [ ]
3
 [H3 ] 10 -7mol/L
4  PH 7
5
6 Eau pure (Solution neutre)

7
 [H3 ]=[ ] = 10 -7
8  PH = 7
9 Solution basique
10  [H3 ] [ ]
11  [H3 ] 10 -7mol/L
12  PH 7
13
Plus basique 14

Série 5 : Solution aqueuse
Exercice 1 :
On dissout dans 500 cm3 d'eau une masse m1 = 15,4 g de sulfate de

cuivre et une masse m2 = 31 g de sulfate de fer III - Calculer les
molarités des différents ions présents (la dissolution se fait sans
variation appréciable du volume de la solution).
Exercice 2 :
Calculer le pH des solutions suivantes : [H3O+] = 10–1 moL.L–1 ; 1,5.10–2

moL.L–1 ; 4,5.10–4 moL.L–1 ; [HO –] 10–2 moL.L–1 ; 3,2.10–5 moL.L–1 10–4,3
moL.L–1.
Exercice 3 :
Calculer les concentrations molaires [H3O+] et [HO –] dans les

solutions suivantes : 1.) pH = 1,3 2.) pH = 4,2 3.) pH = 8,5 4.) pH
= 11,6
Exercice 4 :
On veut préparer une solution décimolaire d'acide chlorhydrique.

Quel volume v de chlorure d’hydrogène gazeux faut-il dissoudre dans
V = 150 cm3 d'eau. (On se place dans les conditions normales de
température et de pression : volume molaire des gaz Vm = 22,4 L.mol–1).
Exercice 5 :
On dispose d'une solution acide à pH = 2. On veut préparer un volume

Vf = 5 L de solution à pH = 4.
1. la solution de départ est-elle acide, basique ou neutre ?

2. Calculer le rapport de dilution
3. En déduire le volume Vi de solution initiale qu’il a fallu prendre
Exercice 6 :
On a dissous une masse m d’hydroxyde de sodium (NaOH) dans un

volume v = 250 mL d’eau. Le pH obtenu vaut pH = 11,2. Calculer m.

Exercice 7 :
On obtient 1 L de solution en mélangeant :
 0,2 L de solution déci molaire de chlorure de calcium ( Ca2+ + 2Cl–

)
 0,4 L de solution décimolaire de chlorure de sodium (Na+ + Cl–)
 0,2 L de solution centimolaire d’acide chlorhydrique (H3O+ + Cl–
)
 On complète à 1 L avec de l’eau.
1. calculer les concentrations de tous les ions présents
2. calculer le pH de cette solution.
Exercice 8 :
Le thiosulfate de sodium cristallisé est un solide blanc de formule

Na2S2O3, 5H2O. On dissout une masse m = 4,96 g de ce composé dans
une fiole jaugée de 200 mL et on complète jusqu’au trait de jauge avec
de l’eau distillée.
1. Calculer la concentration de la solution ainsi préparée

2. Ecrire l’équation de dissolution
3. En déduire les concentrations des ions Na+ et S2O32– présents
dans la solution.
4. Avec la solution ainsi obtenue, on souhaite préparer 100 mL de
solution de thiosulfate de sodium à 10–2 mol.L–1. Décrire la
méthode utilisée.

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Partie Physique

Ce document comporte des notes de mes cours

Hamidou Abou Diop Professeur Physique – Chimie au lycée Arafat .1 niveau : 5C 1

C Un vecteur est défini par la donnée d’une direction,

Le vecteur est caractérisé par quatre éléments :

 Origine ou point d’application

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (XA-YA ) + (XB -Y B)

 et sont normés i2=j2=1

Hamidou Abou Diop Professeur Physique – Chimie au lycée Arafat .1 niveau : 5C 2

On appelle cosinus et sinus d’un réel θ , le cosinus et le sinus d’un

Θ R Dans le triangle ABC rectangle en C.

(degré) 0° 30° 45° 60° 90° 180°

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ +⃗⃗⃗⃗⃗

AD 2 =AB 2+AC 2+2⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .⃗⃗⃗⃗⃗

B Or⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .⃗⃗⃗⃗⃗ = avec =

Avec AD la résultante note

Hamidou Abou Diop Professeur Physique – Chimie au lycée Arafat .1 niveau : 5C 3

Chapitre 1 : Notion de force

I. Les deux effets d’une force

L’effet de la force est de mettre le en mouvement la voiture, le sac et

I. 2. Effet statique des forces

Reprenons l’objet et accrochons-le à un ressort. On constate que le

On appelle force toute cause capable de :

 Mettre un corps en mouvement,

 Pour mesurer, la force, on utilise un appareil, qui porte le nom de

III. 3. Relation entre poids et masse d’un corps

On considère les masses d’un corps mA, mB et mC et leurs poids

Hamidou Abou Diop Professeur Physique – Chimie au lycée Arafat .1 niveau : 5C 5

D’une manière générale, cette constante est appelée l’intensité de la

 La masse est invariante

Ex1 : Un astronaute américain est le premier homme a avoir marché su

Données : g terre=9,81N/Kg et g lune=1,63N/Kg

AN: m=75Kg; g terre=9,81N/Kg

Pt=75 9,81  Pt =735,75N

AN : m=75Kg et g lune =1,63N/Kg

Pl=75 1,63  Pl = 122,25N

Hamidou Abou Diop Professeur Physique – Chimie au lycée Arafat .1 niveau : 5C 6

Le rapport des masses :

IV. Les forces à connaitrais

IV. 1.1. Les forces électriques

Un bâton de verre frotté attire une boule chargée

IV. 1.2. La force magnétique

Un aimant attire un clou en fer sur la table.

IV. 1.3. Le poids des corps

IV. 2. Les forces de contact

Hamidou Abou Diop Professeur Physique – Chimie au lycée Arafat .1 niveau : 5C 7

Un objet placé sur un support est

(S  Dans tout contact sans frottement,

⃗⃗ ⃗⃗ N On dit que ⃗⃗ N et ⃗⃗ T sont les

Considérons un solide S attaché à un fil .A l’équilibre le fil

 Point d’application : le point d’attache du fil sur S.

Hamidou Abou Diop Professeur Physique – Chimie au lycée Arafat .1 niveau : 5C 8

NB : les longueurs s’exprime en mètre(m).

 La tension d’un ressort peut être mesurée en

On considère une règle qui permet de mesurer la

masse(Kg) 0 0,01 0,02 0,03 0,04

Hamidou Abou Diop Professeur Physique – Chimie au lycée Arafat .1 niveau : 5C 9

a. La longueur initiale est :l0=7cm par ce que m=0

C’est une droite passant par O.T et x sont donc

= K (coefficient directeur appelé la raideur)

Hamidou Abou Diop Professeur Physique – Chimie au lycée Arafat .1 niveau : 5C 10

Exercice 1 : La masse volumique de l’aluminium est = 2.7kg/m3 ; celle

a. Quelle est la masse d’un cylindre de cuivre de rayon r=1cm et de