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BOUGHALEB
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨,𝑴/𝑹
𝒅𝝈
| = ∑ ⃗𝓜
⃗⃗⃗⃗ 𝑨 (𝑭
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝒙𝒕 ) + ⃗𝓜
⃗⃗⃗⃗ 𝑨 (𝑭
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝒊𝒆 ) + ⃗𝓜
⃗⃗⃗⃗ 𝑨 (𝑭
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝒊𝒄 ) 4. 19
𝒅𝒕
𝑹
MECANIQUE 1 – SMIA 95
Faculté des Sciences - Meknès Pr. H. BOUGHALEB
MECANIQUE 1 – SMIA 96
Faculté des Sciences - Meknès Pr. H. BOUGHALEB
Et, la projection de cette équation vectorielle sur l’axe vertical ascendant (𝑂𝑍) donne :
𝑃 𝑎𝑝𝑝 = 𝑚𝑎𝑧 + 𝑚𝑔
Rappelons que 𝑎𝑧 est une valeur algébrique, pouvant être positive, négative voire nulle.
Aussi, selon les phases d’accélération ou de décélération de l’ascenseur on aura : 𝑎𝑧 = +𝑎 ou
𝑎𝑧 = −𝑎 (avec, 𝑎 > 0) ou encore 𝑎𝑧 = 0.
Nous allons à présent déterminer le poids apparent de l’individu et ce dans diverses phases
du mouvement de l’ascenseur. En considérant les cas suivants :
1) L'accélération de l'ascenseur est dirigée vers le haut : 𝑎𝑧 = +𝑎 (𝑎 > 0)
L’ascenseur monte en accélérant ou descend en ralentissant. Dans ce cas, on a :
𝑃 𝑎𝑝𝑝 = 𝑚𝑎 + 𝑚𝑔 > 𝑚𝑔
Le poids apparent est donc supérieur au poids réel : 𝑃 𝑎𝑝𝑝 > 𝑃 𝑟é𝑒𝑙 (= 𝑚𝑔).
2) L’accélération de l'ascenseur est dirigée vers le bas : 𝑎𝑧 = −𝑎 (𝑎 > 0)
L’ascenseur monte en ralentissant ou descend en accélérant. On a dans ce cas :
𝑃 𝑎𝑝𝑝 = −𝑚𝑎 + 𝑚𝑔 < 𝑚𝑔
Le poids apparent est donc inférieur au poids réel : 𝑃 𝑎𝑝𝑝 < 𝑃 𝑟é𝑒𝑙 .
3) L’ascenseur est à l’arrêt ou se déplaçant à vitesse constante : 𝑎𝑧 = 0
Le poids apparent est alors égal au poids réel : 𝑃 𝑎𝑝𝑝 = 𝑃 𝑟é𝑒𝑙 = 𝑚𝑔.
4) Le câble de l’ascenseur cède ou est coupé :
L’individu est en chute libre. Et, son poids apparent est alors nul : 𝑃 𝑎𝑝𝑝 = 0.
Remarque :
Le choix de l’axe vertical ascendant (𝑂𝑍) est arbitraire et n’a aucune incidence sur les
résultats. Autrement dit, en choisissant l’axe vertical descendant comme axe de projection, on
retrouvera les mêmes résultats et conclusions.
Exercice d’application :
Leila pèse 60 kg, autrement dit sa masse réelle est : 𝑚 = 60 kg. Elle voudrait bien perdre
quelques kilos mais, sans fournir d’efforts considérables. Suite aux conseils d’un ami physicien,
elle décide de monter dans un ascenseur ! Aidez-la à déterminer dans quel cas, parmi ceux
mentionnés ci-après, la mesure de sa masse donnera la plus faible valeur. Sachant que
l’ascenseur atteint sa vitesse de croisière (2.5 m s−1 ) en 2.1 secondes et qu’il s’arrête en
1.6 secondes.
On considère par ailleurs que le pèse-personne est calibré pour une accélération
gravitationnelle égale à 9.81 m s −2 .
Nous avons résumé au tableau 4.2 toutes les phases et situations possibles. Pour chacune
de ces phases : nous avons commencé par déterminer le module et le sens de l’accélération de
l’ascenseur, nous avons ensuite calculé le poids apparent, puis la masse apparente, de Leila.
Nous avons adopté ici aussi l’axe vertical (𝑂𝑍), ascendant.
MECANIQUE 1 – SMIA 97
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D’après les résultats obtenus (voir tableau 4.2), et en réponse à la question posée, la masse
apparente de Leila la plus faible est obtenue durant la phase 3 (quand l’ascenseur arrête de
monter). Dans ce cas, sa masse apparente est égale à : 𝑚𝑎𝑝𝑝 = 50.44 kg. Autrement dit, Leila
perdrait (virtuellement) presque 10 kg lors de cette phase.
Tableau 4.2 : Poids apparent d’une personne dans un ascenseur.
Phase Situation Accélération Poids apparent Masse apparente
∆𝑣 2.5 − 0
𝑎=| |=| | 𝑃 𝑎𝑝𝑝 = 𝑚𝑔 + 𝑚𝑎 𝑚 𝑎𝑝𝑝 = 𝑃 𝑎𝑝𝑝 /𝑔
L’ascenseur ∆𝑡 2.1
1 commence à
𝑎𝑧 = +𝑎
monter
𝑃 𝑎𝑝𝑝 = 660 N 𝑚 = 67.278 kg
𝑎𝑧 = +1.190 m/s 2 𝑎𝑝𝑝
𝑃 𝑎𝑝𝑝 = 𝑚𝑔
L’ascenseur monte
2 à sa vitesse de 𝑎 = 𝑎𝑧 = 0
croisière 𝑚 𝑎𝑝𝑝 = 𝑚 = 60 kg
𝑃 𝑎𝑝𝑝 = 588.6 N
∆𝑣 0 − 2.5
𝑎=| |=| | 𝑃 𝑎𝑝𝑝 = 𝑚𝑔 − 𝑚𝑎 𝑚 𝑎𝑝𝑝 = 𝑃 𝑎𝑝𝑝 /𝑔
L’ascenseur arrête ∆𝑡 1.6
3 de monter 𝑎𝑧 = −𝑎
𝑃 𝑎𝑝𝑝 = 494.8 N 𝑚 = 50.44 kg
𝑎𝑧 = −1.563 m/s 2 𝑎𝑝𝑝
∆𝑣 2.5 − 0
𝑎=| |=| | 𝑃 𝑎𝑝𝑝 = 𝑚𝑔 − 𝑚𝑎 𝑚 𝑎𝑝𝑝 = 𝑃 𝑎𝑝𝑝 /𝑔
L’ascenseur ∆𝑡 2.1
4 commence à
𝑎𝑧 = −𝑎
descendre
𝑃 𝑎𝑝𝑝 = 517.2 N 𝑚 = 52.722 kg
𝑎𝑧 = −1.190 m/s 2 𝑎𝑝𝑝
𝑃 𝑎𝑝𝑝 = 𝑚𝑔
L’ascenseur
5 descend à sa 𝑎 = 𝑎𝑧 = 0 𝑚 𝑎𝑝𝑝 = 𝑚 = 60 kg
vitesse de croisière
𝑃 𝑎𝑝𝑝 = 588.6 N
∆𝑣 0 − 2.5
𝑎=| |=| | 𝑃 𝑎𝑝𝑝 = 𝑚𝑔 + 𝑚𝑎 𝑚 𝑎𝑝𝑝 = 𝑃 𝑎𝑝𝑝 /𝑔
L’ascenseur arrête ∆𝑡 1.6
6 de descendre 𝑎𝑧 = +𝑎
𝑃 𝑎𝑝𝑝 = 682.4 N 𝑚 = 69.56 kg
𝑎𝑧 = +1.563 m/s 2 𝑎𝑝𝑝
MECANIQUE 1 – SMIA 98
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b) Caractéristiques du mouvement
Durée de chute :
La durée de chute 𝑇 s’obtient en résolvant l’équation : 𝑧 = 0. En tenant compte de
1
l’équation horaire du mouvement, il vient : − 2 𝑔𝑇 2 + ℎ = 0 (l’inconnue ici est, 𝑇). D’où :
2ℎ
𝑇=√
𝑔
MECANIQUE 1 – SMIA 99
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Une seconde intégration donne les équations horaires du mouvement qui, s’écrivent :
𝑥 = 𝑣0 𝑡 𝑐𝑜𝑠 𝛼 + 𝑥0
{ 1
𝑧 = − 𝑔𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 𝑠𝑖𝑛 𝛼 + 𝑧0
2
où, 𝑥0 et 𝑧0 sont des constantes d’intégration qui sont obtenues à partir des conditions
initiales.
L’équation de la trajectoire s’obtient en éliminant le paramètre temps (𝑡) des équations
horaires.
Ainsi, par exemple, de la première équation (𝑥 = 𝑣0 𝑡 𝑐𝑜𝑠 𝛼 + 𝑥0 ), on déduit :
𝑥 − 𝑥0
𝑡=
𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛼
Et, en reportant cette expression du temps dans la seconde équation, il vient :
𝑔 𝟐
𝑔 × 𝑥0 𝑔 × 𝑥02
𝒛 = −( 2 ) 𝒙 + (𝑡𝑎𝑛 𝛼 + 2 ) 𝒙 + (𝑧0 − 𝑥0 𝑡𝑎𝑛 𝛼 − 2 )
2𝑣0 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 𝑣0 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 2𝑣0 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼
Noter alors que la trajectoire du projectile est une parabole (dans le plan 𝑋𝑂𝑍).
Par souci de simplification, on prendra dans la suite les conditions initiales suivantes :
𝑥0 = 𝑧0 = 0
Ainsi, dans ce cas, l’équation de la trajectoire s’écrit donc :
𝑔
𝑧 = 𝑧(𝑥) = − ( 2 ) 𝑥 2 + (𝑡𝑎𝑛 𝛼)𝑥
2𝑣0 cos2 𝛼
Tir en cloche
Tir tendu
⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎
⃗⃗⃗⃗
𝜶 𝟐 𝒗𝟎
Point à atteindre ( portée du tir)
𝜶𝟏
𝑂 𝑋
𝑑
où, 𝜎
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂,𝑀/𝑅𝑇 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ∧ 𝑝 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀/𝑅𝑇 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ∧ 𝑚 𝑣 𝑒𝜌 ∧ 𝑚ℓ𝜃̇ ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀/𝑅𝑇 = ℓ ⃗⃗⃗ 𝑒𝜃 = 𝑚ℓ2 𝜃̇ ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 .
D’où :
𝑑𝜎
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂,𝑀/𝑅𝑇
| = 𝑚ℓ2 𝜃̈ ⃗⃗⃗
𝑒𝑧
𝑑𝑡 𝑅𝑇
D’autre part, on a :
ℳ⃗⃗⃗ 𝑂 (𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃 = ℓ ⃗⃗⃗ 𝑒𝜌 ∧ (𝑚𝑔 cos 𝜃 ⃗⃗⃗ 𝑒𝜌 − 𝑚𝑔 sin 𝜃 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜃 ) = −𝑚𝑔ℓ sin 𝜃 ⃗⃗⃗
𝑒𝑧
⃗⃗⃗ 𝑂 (𝑇
ℳ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ∧ 𝑇 ⃗⃗⃗⃗⃗ = ℓ ⃗⃗⃗ 𝑒𝜌 = ⃗0
𝑒𝜌 ∧ (−𝑇) ⃗⃗⃗
La projection suivant ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 du théorème du moment cinétique en 𝑂 donne finalement :
𝑚ℓ2 𝜃̈ = −𝑚𝑔ℓ 𝑠𝑖𝑛 𝜃
On retrouve ainsi l’équation différentielle du mouvement :
𝑔
𝜃̈ + 𝑠𝑖𝑛 𝜃 = 0
ℓ
4.7.8 Masse accrochée par un nœud
Exercice : Un bloc de masse 𝑚 = 21 kg est accroché à l’aide de trois cordes comme
indiqué à la Figure ci-dessous. Trouver la tension dans les trois cordes. On donne : sin 𝜃 = 4/5 ;
cos 𝜃 = 3/5 ; sin 𝜑 = 5/13 ; cos 𝜑 = 12/13 et 𝑔 = 10 m s−2 .
𝜑 𝜃
𝑇2 𝑇3
𝑇1
Bloc (𝑚)
Solution : Dans cet exercice, il s’agit d’un problème d’équilibre. Nul besoin de lois de la
dynamique, tout le problème se résumant à des projections.
⃗⃗⃗
𝑇1
En « isolant » le bloc :
La Figure ci-contre illustre les deux forces s’exerçant sur le bloc, à savoir : la Bloc
tension 𝑇⃗⃗⃗1 dans la corde (verticale) et le poids du bloc.
Le bloc étant en équilibre on a donc : ⃗⃗⃗ 𝑃 = ⃗0. Soit, en projetant sur un axe
𝑇1 + ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑚𝑔
⃗⃗⃗⃗⃗
vertical ascendant : 𝑇1 − 𝑃 = 0. D’où : 𝑇1 = 𝑃 = 𝑚𝑔.
⃗⃗⃗
𝑇2 ⃗⃗⃗
𝑇3
En « isolant » le nœud :
La Figure ci-contre illustre les trois forces qui agissent sur le nœud. 𝜑 𝜃
Et, les projections de cette équation vectorielle sur l’axe horizontal puis sur l’axe vertical
donnent, respectivement :
0 − 𝑇2 cos 𝜑 + 𝑇3 cos 𝜃 = 0
{
−𝑇1 + 𝑇2 sin 𝜑 + 𝑇3 sin 𝜃 = 0
De la première équation, nous déduisons :
𝑐𝑜𝑠 𝜑
𝑇3 = × 𝑇2
𝑐𝑜𝑠 𝜃
En remplaçant dans la seconde équation 𝑇1 et 𝑇3 par leur expression, il vient :
𝑚𝑔
− 𝑚𝑔 + 𝑇2 sin 𝜑 + 𝑇2 cos 𝜑 tan 𝜃 = 0 ⇒ 𝑇2 =
sin 𝜑 + cos 𝜑 tan 𝜃
et,
cos 𝜑 cos 𝜑 𝑚𝑔 𝑚𝑔 cos 𝜑
𝑇3 = × 𝑇2 = × ⇒ 𝑇3 =
cos 𝜃 cos 𝜃 sin 𝜑 + cos 𝜑 tan 𝜃 sin 𝜑 cos 𝜃 + cos 𝜑 sin 𝜃
A.N :
𝑚𝑔
𝑇1 = 𝑚𝑔 = (21 kg) × (10 m s −2 ) = 210 N ; 𝑇2 (= ) = 130 N
sin 𝜑 + cos 𝜑 tan 𝜃
cos 𝜑
𝑇3 (= × 𝑇2 ) = 200 N
cos 𝜃
4.7.9 Machine d’Atwood
Exercice : Le dispositif (illustré à la Figure ci-contre) constitué de
deux masses 𝑚1 et 𝑚2 (𝑚1 < 𝑚2 ) est connu sous le nom de
machine d’Atwood. Il permet de déterminer l’accélération subie par les
deux masses et, éventuellement la tension du fil aussi. ⃗⃗⃗
𝑇1
On suppose que les masses de la poulie et du fil sont négligeables ⃗⃗⃗
𝑇2
et que le fil est inextensible. On donne : 𝑚1 = 4 kg ; 𝑚2 = 6 kg et
𝑚1
𝑔 = 10 m s −2.
𝑚2
Solution : On « isole » chacune des deux masses. Les forces agissant
sur chacune des masses se trouvent illustrées à la Figure ci-après.
⃗⃗⃗
𝑇1 ⃗⃗⃗
𝑇2
𝑎
𝒎𝟏 𝑎 𝒎𝟐
𝑚1 𝑔
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑚2 𝑔
⃗⃗⃗⃗⃗
On commence par « isoler » la masse 𝒎𝟐 , les forces s’exerçant sur cette masse sont
illustrées à la figure ci-contre.
Et, on a :
La corde est inextensible, donc : 𝑇1 = 𝑇2 = 𝑇.
Les deux masses subissent la même accélération 𝑎 en module, mais avec ici des sens
et directions différents. Plus précisément, dans la base cartésienne, on a dans ce cas :
𝑎1 = 𝑎2 = 𝑎 ; ⃗⃗⃗⃗ 𝑎1 = 𝑎 ⃗⃗⃗
𝑒𝑥 ; ⃗⃗⃗⃗
𝑎2 = −𝑎 ⃗⃗⃗⃗𝑒𝑦 où, 𝑎 > 0 (𝑚1 < 𝑚2 )
Le PFD appliquée à 𝑚2 dans le référentiel terrestre galiléen donne :
𝑚2 ⃗⃗⃗⃗
𝑎2 = 𝑇⃗⃗⃗2 + 𝑚2 𝑔
⃗⃗⃗⃗⃗
Et, sa projection sur l’axe vertical ascendant (/ ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 ) donne : −𝑚2 𝑎 = 𝑇 − 𝑚2 𝑔.
Nous déduisons alors le module de la tension :
𝑇 = 𝑚2 × (𝑔 − 𝑎) (1)
Notez que la projection du PFD sur l’axe (𝑂𝑋) est sans intérêt ici, puisqu’elle donne une
équation (triviale) : 0 = 0.
On isole la masse 𝑚1 : les forces s’exerçant sur cette masse sont illustrées à la Figure ci-
contre.
le PFD appliquée à 𝑚1 (dans 𝑅𝑇 , supposé galiléen) s’écrit :
𝑎
𝑚1 ⃗⃗⃗⃗
𝑎1 = 𝑇⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑚1 𝑔 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑅
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑓 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑁 où, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑓 =𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑇 .
L’équilibre est d’abord réalisé en maintenant le solide par un fil non élastique de masse
négligeable.
L’équilibre est maintenant assuré par un fil élastique de raideur 𝑘 et dont la longueur à vide est
ℓ0 .
Le solide à présent n’est plus maintenu par un fil et on suppose que le coefficient de frottement
entre le bloc et le plan incliné est égal à 𝜇.
5) Montrer que le solide ne peut être en équilibre que si l’angle α est inférieur à un angle que
l’on déterminera.
Solution : On a ici :
1. Système étudié : bloc, de masse 𝑚 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑁
2. Référentiel d’étude : référentiel terrestre ℛ 𝑇 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑇
considéré galiléen ;
3. Bilan des forces (voir Figure ci-contre) :
𝛼
Le bloc est soumis à l’action de :
son poids : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃 = 𝑚𝑔 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑚𝑔
𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝛼
⃗⃗⃗⃗⃗𝑁
la réaction normale au plan incliné : 𝑅
(vu qu’il n’y a pas de frottement)
⃗⃗⃗⃗⃗
la tension du fil : 𝑇
4. Méthode de résolution : PFD puis, théorème du moment cinétique.
⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑥𝑡 = 0
1) Un solide est en équilibre dans le référentiel terrestre si : ∑ 𝐹
2) On a donc ici :
𝑚𝑔 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑁 + 𝑇
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 (1)
3) Le bloc est en équilibre. Et, puisque l’inconnue recherchée ici est la tension 𝑇, il suffit
d’effectuer la projection de l’équation vectorielle (1)suivant l’axe (𝑂𝑋) (voir Figure). Il
vient alors : 𝑚𝑔 sin 𝛼 − 𝑇 = 0. D’où :
𝑇 = 𝑚𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼
4) Le fil est remplacé par un ressort de raideur 𝑘. La tension du ressort étant proportionnelle
à son allongement : 𝑇 = 𝑘(ℓ − ℓ0 ) , en égalisant avec l’expression de 𝑇 obtenue
précédemment, il vient :
𝑚×𝑔
ℓ = ℓ0 + × 𝑠𝑖𝑛 𝛼
𝑘
5) A présent, le bloc peut être en équilibre grâce à une force de frottement ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑓 et non plus à
la tension ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑇 ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0) . La Figure ci-contre
(𝑇
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅
représente dans ce cas les forces exercées sur le
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑁
bloc.
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑓
Et, la condition de « l’équilibre » du bloc donne,
après projections sur les deux axes :
𝛼
𝑓 = 𝑚𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼
{
𝑅𝑁 = 𝑚𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝑚𝑔
⃗⃗⃗⃗⃗
𝛼
De plus, l’équilibre (donc le non mouvement) se traduit par la condition : 𝑓 < 𝜇𝑅𝑁 .
Ainsi, l’équilibre n’est possible que si :
𝑓
𝜇>
𝑅𝑁
Or, d’après les deux équations établies précédemment, on a :
𝑓
= 𝑡𝑎𝑛 𝛼
𝑅𝑁
La condition d’équilibre s’écrit finalement :
𝜇 > 𝑡𝑎𝑛 𝛼
ou encore :
𝛼 < 𝑡𝑎𝑛−1 𝜇