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Exercice 1: Cet exercice comporte deux questions indépendantes.
(1) On considère l’ensemble E = {(x, y) ∈ R2 : 2x + 3y = 5}. Montrer l’application
θ: R×E → E
(λ, (x, y)) 7→ (x + 3λ, y − 2λ)
est bien définie et fait de E un espace affine. Préciser sa dimension.
(2) On donne E = {(x, y, z) ∈ R3 : 2x + y + 3z = 1}. Montrer l’application
θ: R2 × E → E
((λ, µ) , (x, y, z)) 7→ (x + 3λ, y − 3µ, z − 2λ + µ)
est bien définie et fait de E un espace affine. Préciser sa dimension.
Exercice 2: On pose E = {x ∈ R : x > 0}.
(1) Montrer que l’application
θ : R×E → E
(λ, x) 7→ eλ x
confère à E une structure d’espace affine. Préciser sa dimension.
(2) L’ensemble E est-il un sous-espace affine de R?
Exercice 3: Soit E un espace affine sur R et de direction E.
(1) Montrer que si F est un sous-espace affine qui contient plus de deux points, alors F contient
une infinité de points.
(2) Soit X une partie de E qui est non vide contenant un point A. On note par hXi le sous-
espace affine engendré par X. Montrer que
p
( )
−−→ X −−→
hXi = M ∈ E : il existe p ∈ N, A0 , · · · , Ap ∈ X, λ0 , · · · , λp ∈ R, AM = λi Ai M
i=0
(3) Soit F une partie de E qui contient plus de deux points. Montrer que F est un sous-espace
affine de E si et seulement si, pour tous A, B ∈ F distincts, la droite (AB) est contenu
dans F.
(4) Soient F1 et F2 deux sous-espaces affines de directions respectives F1 et F2 . Soient A1 un
point de F1 et A2 un point de F2 .
−−−→
(a) Montrer que F1 ⊂ F2 et que A1 A2 ∈ F2 , alors F1 ⊂ F2 .
(b) Montrer que F1 ∪ F2 est un sous-espace affine de E si et seulement si F1 ⊂ F2 ou
F2 ⊂ F1 .
(c) On suppose que F1 ∩ F2 = ∅. Montrer qu’il existe G1 et G2 deux sous-espaces affines
de E tels que:
F1 ⊂ G1 , F2 ⊂ G2 et G1 k G2
le couple (G1 , G2 ) est unique?
(5) Soient F un sous-espace affine de E, D une droite et A un point de E. On suppose que
dim F = n.
(a) Déterminer la dimension de hF ∪ {A}i.
(b) Déterminer la dimension de hF ∪ Di .
(6) On suppose que E est de dimension m ≥ 3. Soient F sous-espaces affines de E de dimension
m − 2 et D une droite de E telle que F ∩ D = ∅.
(a) Montrer que si X est un sous-espace affine de E telle que dim X = m, alors X = E.
(b) Déduire le sous-espace affine hF ∪ Di .
1
2
(1) Montrer que H (O, k) est une transformation affine n’ayant qu’un seul point invariant que
l’on précisera. On l’appelle homothétie de centre O et de rapport k.
(2) On se propose d’étudier l’action de H (O, k) sur les droites de E.
(a) Montrer que si D est une droite de E qui contient O, alors H (O, k) (D) = D. Que
peut-on en déduire?
(b) On suppose que D est une droite de E qui ne contient pas O. Montrer que H (O, k) (D)
est une droite strictement parallèle à D.
(3) Soit f : E → E une application affine de partie linéaire ϕ : E → E, où ϕ = λIdE avec
λ ∈ R − {0, 1}. On veut monter que f est une homothétie affine.
(a) Justifier qu’il existe un point A ∈ E tel que f (A) 6= A.
−→ 1
−−−−→
(b) Montrer qu’il existe un unique point I de E tel que AI = 1−λ Af (A).
(c) Montrer que I est l’unique point invariant de f . Conclure par un théorème.
(4) Soient h1 = H (O1 , k1 ) et h2 = H (O2 , k2 ) deux homothéties affines de E.
(a) Montrer que k1 k2 = 1, alors h2 ◦ h1 est une translation de vecteur de translation → −
v
−−−→
que l’on exprimera en fonction de k1 , k2 et O1 O2 .
(b) Montrer que si k1 k2 6= 1, alors h2 ◦ h1 est une homothétie affine de E. On désigne par
O son centre.
−−→ −−−→
(c) Exprimer O1 O en fonction de k1 , k2 et O1 O2 . Que peut-on en déduire?
(d) Montrer que h2 ◦ h1 = h1 ◦ h2 si et seulement si O1 = O2 (On distinguera les cas
k1 k2 = 1 et k1 k2 6= 1).
(5) Soit f : E → E une application affine de partie linéaire ϕ : E → E et on considère
l’homothétie affine H (O, k). Pour tout → −
x ∈ E , on désigne par T− x la translation de
→
→
−
vecteurs x .
(a) Montrer que O est un point invariant par f si et seulement si f ◦H (O, k) = H (O, k)◦f .
En déduire que pour tout → −v ∈ E − {0E }, T−v ◦ H (O, k) 6= H (O, k) ◦ T−
→ →
v
(b) Utiliser (a) pour repondre à nouveau à la question (4.(d)).
(c) Soit →−
u un vecteur non nul de E. Montrer que T− u ◦ H (O, k) est une homothétie de
→
rapport k , on note par Ω son centre.
−−→
(d) Exprimer le vecteur OΩ en fonction de k et de → −
u . Que peut-on en déduire?
(6) Soit f : E → E une application injective telle que l’image par f d’une droite D est une
droite D0 parallèle à D.
(a) Soient A et B deux points distincts de E tels que f (A) 6= A, f (B) 6= B et les droites
(Af (A)) et (Bf (B)) se coupent en un point I.
(i) Montrer que I est un point invariant par f .
(ii) Montrer que toutes les droites passant par f sont gobalement invariantes par f .
(iii) En déduire que f est une homothétie affine.
(b) On suppose que f n’admet pas de point invariant, montrer que f est une translation.
(7) Application1: Théorème de Menelaüs et J. Céva. Soient A, B, C trois points non alignés
d’un plan affine E2 . Soient A1 un point de la droite (BC) distinct de B et C, B1 un point
de la droite (AC) distincts de A et C et C1 un point de la droite (AB) distincts de A et
B. On désigne par hA l’homothétie de centre A1 qui transforme C en B de rapport kA et
hB l’homothétie de centre B1 qui transforme A en C de rapport kB .
(a) Montrer que kA = A 1B
A1 C
et kB = B 1C
B1 A
.
(b) On suppose que A1 , B1 , C1 sont alignés. Montrer que hA ◦hB est une homothétie affine,
préciser son centre. En déduire que A 1B
A C
×B1C
B A
× CC1B
A
= 1.
1 1 1
(c) On suppose A 1B
A1 C
×B 1C
B1 A
× CC1BA
= 1. Montrer que les points A1 , B1 , C1 sont alignés.
1
(d) Montrer les droites (AA1 ), (BB1 ) et (CC1 ) sont sécantes ou parallèles si et seulement
si A 1B
A C
×B1C
B A
× CC1B
A
= −1.
1 1 1
4
Partie A:. Soient E un espace vectoriel réel de dimension n ≥ 2 et ϕ ∈ LR (E). On dit que ϕ est
une dilatation vectorielle de E et de rapport k ∈ R − {0, 1} si le sous-espace vectoriel Inv (ϕ) =
{→
−x ∈ E : ϕ (→−
x)=→ −x } = ker (ϕ − IdE ) = H est un hyperplan vectoriel de E et det (ϕ) = k. On
dit alors que ϕ est une dilatation vectorielle d’hyperplan H et de rapport k.
(1) Soit ϕ ∈ LR (E) une dilatation vectorielle d’hyperplan H et de rapport k. Soit → −
x0 un
vecteur de E tel que → −
x0 ∈/ H. On note par h→ −
x0 i le sous-espace vectoriel engendré par → −
x0 .
→
− →
−
(a) Montrer que E = H ⊕ hx0 i. Déduire qu’il existe v0 ∈ H et λ0 ∈ R tels que ϕ (x0 ) = →
−
→
−
v0 + λ0 →
−
x0 .
(b) Soit x = →
→
− −
v + t→ −
x0 ∈ E avec →−v ∈ H et t ∈ R. Montrer que ϕ (→ −x ) − λ0 →−x =
(1 − λ0 ) →
−
v + t→−
v0 . En déduire qu’il existe un vecteur → −
e1 ∈ E tel que ϕ (→
−
e 1 ) = λ0 →
−
e1 .
(c) Soit (→
−
e ,··· ,→
2
−
e ) une base de H. Montrer que (→
n
−
e ,→
1
−e ,··· ,→
2
−
e ) est une base de E. En
n
déduire la matrice de ϕ dans cette base.
(d) Montrer que λ0 = k. En déduire qu’il existe une droite vectorielle D de E telle que,
pour tout →−
x ∈ D, ϕ (→−
x)=→ −
x .
(2) Soit u ∈ LR (E), on suppose que Inv (u) = H est un hyperplan vectoriel de E et det (u) = 1.
(a) Soit →
−
e1 un vecteur de E tel que → −
e1 ∈/ H. Montrer qu’il existe un réel λ 6= 0 et un
vecteur e2 ∈ H tels que u ( e1 ) = e1 + λ→
→
− →
− →
− −
e2 .
1 0 ··· 0
α 1 ··· 0
(b) Montrer qu’il existe une base B de E telle que la matrice M (u, B) =
... ... . . .
.
0 0 ··· 1
On dit alors u est une transvection vectorielle d’hyperplan vectoriel H.
(c) Montrer qu’il existe f : E → R une forme linéaire de noyau H et un vecteur → −
v0 ∈ H
tels que: ∀→
−
x ∈ E, u (→−
x)=→ −x + f (→
−
x )→
−v0 .
(3) Soit H une droite vectorielle de E, on pose
GH = {u ∈ GL (E) : u (→
−
x)=→
−
x , ∀→
−
x ∈ H}
(a) Montrer que GH est un sous-groupe du groupe linéaire GL (E)
(b) Montrer que tout élément de GH est une dilatation vectorielle ou une transvection
vectorielle.
(b) On désigne par pX la projection de E sur X dans la direction de D. Montrer que pour
−−−−−−−−−→ −−−−−−−→
tout M ∈ E, pX (M ) d (M ) = k pX (M ) M .
(c) Ecrire alors d (M ) comme barycentre des points pX (M ) et M affectés des coefficients
que l’on précisera.
(3) Soit f : E → E une application affine n’ayant pas de point invariant et dont la partie
linéaire ϕ est une dilatation vectorielle d’hyperplan vectorielle H, de direction D et de
rapport k ∈ / {0, 1}. Soit A un point de E fixé.
(a) Montrer qu’il existe un vecteur → −
u0 6= 0E invariant par ϕ et un point B ∈ E tels que:
−→ −−−−→ → −
AB ∈ D et Bf (A) = u0 .
(b) On désigne par d l’application affine de partie linéaire ϕ et qui transforme A en B.
Soit O = bary {(B, 1) , (A, −k)}. Montrer que O est un point invariant par d.
(c) En déduire la nature de d, puis préciser ses éléments caractéristiques.
(d) Montrer que f = d ◦ T− →
−
→ ◦ d et que le couple (d, u0 ) est unique.
0 =−T−
→
u u0
−−−→ −−−−→ −−−−−−−−−−→ −−−−→
(e) Montrer que → −
1 1
u0 = 1−k ϕ Af (A) − k Af (A) = 1−k f (A) f ◦ f (A) − k Af (A) .
→ − → −
(4) Application 1: Le plan affine E2 est muni d’un repère cartésien O, i , j . On considère
l’application f : E2 → E2 qui à tout point M = (x, y) asoocie le point M1 = (x1 , y1 ) tels
que:
(
x1 = 43 x − 13 y + 13
y1 = − 23 x + 53 y − 23
(a) Montrer que f est une application affine et préciser la matrice de sa partie linéaire ϕ
→
− → −
dans la base i , j .
→
−
(b) Montrer que ϕ est une dilatation vectorielle de E2 = E2 .
(c) Déterminer l’ensemble Inv (f ). En déduire la nature et les éléments caractéristiques
de f . → − → − →−
(5) Application 2: L’espace affine E3 est muni d’un repère cartésien O, i , j , k . On consid-
ère l’application f : E3 → E3 qui à tout point M = (x, y, z) asoocie le point M1 = (x1 , y1 , z1 )
tels que:
x1 = 3x + 4y + 2z − 4
y1 = −2x − 3y − 2z + 4
z = 4x + 8y + 5z − 8
1
(a) Montrer que f est une application affine et préciser la matrice de sa partie linéaire ϕ
→
− → − →
−
dans la base i , j , k .
→
−
(b) Montrer que ϕ est une dilatation vectorielle de E3 = E3 .
(c) Déterminer l’ensemble Inv (f ). En déduire la nature et les éléments caractéristiques
de f . → − → − →−
(6) Application 3: L’espace affine E3 est muni d’un repère cartésien O, i , j , k . On consid-
ère l’application f : E3 → E3 qui à tout point M = (x, y, z) asoocie le point M1 = (x1 , y1 , z1 )
tels que:
x1 = 2x + y + z − 4
y1 = x + 2y + z − 4
z = 3x + 3y + 4z − 7
1
6
(a) Montrer que f est une application affine et préciser la matrice de sa partie linéaire ϕ
→
− →− → −
dans la base i , j , k .
(b) Montrer que qu’il existe un vecteur →−u ∈ E et une dilatation d de E tels que f =
3 3
d ◦ T−u = T−
→ u ◦ d.
→
(c) Déterminer les éléments caractéristiques de f .
(7) Soit f : E → R une fonction affine non nulle de partie linéaire ϕ : E → R et → −
v0 un vecteur
non nul de E. On considère l’application t : E → E qui à tout point M ∈ E associe le point
−−−→
M 0 tels que M M 0 = f (M ) →−
v0 .
(a) Montrer que t est une transformation affine de E. Préciser sa partie linéaire en fonction
de ϕ.
(b) Préciser t lorsque f est constante égale à λ et lorsque →
−
v0 = 0E .
(c) On suppose que f est non constant. Montrer que f a un point invariant et déduire la
nature de t.
(8) Soit t : E → E une transvection affine de partie linéaire ϕ et admettant un point invariant
A.
(a) Montrer qu’il existe f : E → R une fonction affine et un vecteur →−
v0 tels que: pour tout
−−−−−→ →
−
M ∈ E, M t (M ) = f (M ) v0 . → − →−
(b) Le plan affine E2 est muni d’un repère cartésien O, i , j . On considère l’application
g : E2 → E2 qui à tout point M = (x, y) asoocie le point M1 = (x1 , y1 ) tels que:
(
x1 = 6x − 5y + 1
y1 = 5x − 4y + 1
Montrer que g est affine, puis préciser sa nature et ses éléments caractéistiques.
Exercice 9. Soit ABC un triangle du plan affine E2 , on place le point I = bary {(B, 1) , (C, 3)}
−→ −−→
et J le milieu de [AC] et K = bary {(A, 3) , (B, 1)}. Soit L un point tel que CL = 21 BC.
(1) Réaliser la figure puis placer les points I, J, K et L.
(2) Montrer que les droites (AI), (BJ) et (CK) sont concourantes en un point G que l’on
précisera.
(3) Montrer que I est le milieu du segment [BL].
(4) Soit f : E2 → E2 une application affine telle que f (A) = I, f (B) = I et f (C) = L. On
désigne par ϕ sa partie linéaire.
(a) Exprimer f (I), f (J), f (K), f (L) et f (G) comme barycentre des points B et C
affectés des coéfficients que l’on précisera.
(b) Placer ses points sur la figure. −→ −→
(c) Exprimer la matrice de ϕ dans la base AB, AC .
(d) Montrer qu’il existe une pojection affine p de E et un vecteur →
2
−
u tels que f = p ◦ T−
→ =
u
u ◦ p.
T−
→
(e) Déterminer →
−
u ainsi que les éléments caractéristiques de p.
Exercice 10. Soit E un espace affine de direction un espace vectoriel réel E. On suppose que
E est un espace vectoriel euclidien orienté de dimension n ≥ 1. On note par (→ −x |→
−
y ) le produit
→
− →
− →
− →
−
scalaire de x et y et par k x k la norme de x .
(1) On considère l’application d : E × E → R+ qui à tout couple de points (a, b) de E associe
→
−
le réel positif d (a, b) = ab .
(a) Montrer que pour tous , a, b ∈ E, d (a, b) = d (b, a).
(b) Montrer que pour tous a, b ∈ E, d (a, b) = 0, si et seulement si a = b.
7
(c) Montrer que pour tous a, b, c ∈ E, on a: d (a, c) ≤ d (a, b) + d (b, c) (inégalité trian-
gulaire). On dit alors que d est la distance euclidienne sur E induite par la structure
euclidienne de E.
(2) Soient X un sous-espace affine non vide de E et x0 un point de E. On appelle distance de
x0 à X le réel positif noté
d (x , X) = inf {k−
0 x→xk , x ∈ X} = inf {k−
0 x→xk} 0
x∈X
(a) Justifier que d (x0 , X) est toujours bien défini et que si x0 ∈ X, alors d (x0 , X) = 0.
−−−→
(b) Montrer qu’il existe un unique point M0 ∈ X tel que d (x0 , X) = x0 M0 . En déduire
que si d (x0 , X) = 0, alors x0 ∈ X.
(c) Montrer que si y0 6= x0 est un autre point de E tel que la droite (x0 y0 ) est faiblement
parallèle à X, alors d (x0 , X) = d (y0 , X).
(d) On suppose que X est un hyperplan affine de E passant par A et de vecteur normal
→
−
n0 . Montrer que pour tout M0 ∈ E,
−−−→
|(AM0 |−
→
n0 )|
d (M0 , X) = −
→
k 0k
n
(3) On suppose que E est un espace affine euclidien de dimension 3, soit D une droite de E de
repère (A, →
−
u ).
−−−→ →
kAM0 ∧−uk
(a) Montrer que pour tout M0 ∈ E, d (M0 , D) = −
→ .
k k
u
→ − →
− → −
(b) On suppose que E est rapporté à un repère orthonormé O, i , j , k . Calculer dans
chacun des cas suivants, d (M0 , D).
( (
x−y+z =1 x = 3z + 1
D: et M0 = (1, 0, 1) , D : et M0 = (1, 2, 1)
x + 2y + 2z = 1 y = −2z + 1
( (
A = (1, −1, 1) A = (−1, 2, 1)
D: → − →
− →
− →
− et M 0 = (1, 0, 2) , D : →
− − →
→ − et M0 = (0, 0, 2) ,
u = i +2j − k u = i + k
(4) On suppose que E est un espace affine euclidien de dimension 3, soit P un plan de E de
repère (A, → −u ,→−
v ).
−−−→ → −
|[AM0 ,−
u ,→
v ]|
(a) Montrer que pour tout M0 ∈ E, d (M0 , P) = −
→ −
→ .
ku∧vk
(b) En déduire que si P : ax + by + cz + d = 0 et que M0 = (x0 , y0 , z0 ), alors d (M0 , P) =
|ax0 +by0 +cz0 +d|
√
a2 +b2 +c2
.
→
− →− → −
(c) On suppose que E est rapporté à un repère orthonormé O, i , j , k . Calculer dans
chacun des cas suivants, d (M0 , P) où P = (A, →−
u ,→−
v ) et M0 = (−1, 2, −2).
(
→
− →
− →
− →
− (
→
− →
− → − → −
u = i + j − k u =2i + j + k
A = (1, 0, 1) , →
− →
− →
− , A = (0, 2, 1) , → − →
− → − →
−
v =2 i +3k v = i − j +2k
P : 2x + y − 2z = 4 et M0 = (1, 0, 2) ; P : x + 3y − 4z = 4 et M0 = (1, −1, 2)
(5) Soient D1 = (A1 , →−
u1 ) et D2 = (A2 , →−
u2 ) deux droites d’un espace affine euclidien E de
dimension
n −−−−→ 3. On appelle distance
o des droites D1 et D2 le réel postif noté d (D1 , D2 ) =
inf M1 M2 , M1 ∈ D1 , M2 ∈ D2 .
(a) Montrer que si D1 et D2 sont sécantes, alors d (D1 , D2 ) = 0.
(b) Montrer que si D1 et D2 sont parallèles, alors d (D1 , D2 ) = d (A1 , D2 ) = d (A2 , D1 ). On
suppose dans la suite que D1 et D2 sont non coplanaires.
8
(b) Montrer que sX est une isométrie affine de E, on l’appelle reflexion d’hyperplan X.
(c) On suppose que E est un espace affine euclidien rapporté à un repère orthonormé
→
− →− → −
O, i , j , k . On donne X le plan d’équation x − z − 1 = 0. Donner l’expression
analytique de sX .
(5) Soient f : E → E est une isométrie affine n’ayant pas de point invariant et de partie linéaire
ϕ : E → E qui est une reflexion d’hyperplan vectorielle H = Inv (ϕ). Soit A un point de E
fixé. −−−−→ −
(a) Montrer qu’il existe un point B ∈ E et un vecteur → −
u0 ∈ H tels que Bf (A) = →u0 . On
considère l’application affine, s : E → E de partie linéaire ϕ qui transforme A en B.
(b) Montrer que le milieu I du segment [AB] est un point invariant par f . Déduire que s
est une reflexion d’hyperplan H que l’on précisera.
(c) Montrer que f = T− → ◦ sH = sH ◦ T−
u → . On dit que f est une symétrie glissée de E.
u
0 0
Déduire f ◦ f = T2u− →.
0 → − →− → −
(6) On suppose que E est rapporté à un repère orthonormé direct O, i , j , k . Soit m un
paramètre réel, on considère l’application fm : E → E qui à tout point M = (x, y, z) associe
le point M 0 = (x0 , y 0 , z 0 ) tels que:
0 1 2 2
x = 3x − 3y − 3z + 1
y 0 = − 32 x + 13 y − 23 z − m
z0 = − 2 x − 2 y + 1 z + 1
3 3 3
Partie B:. On suppose que E est de dimension 3. On appelle rotation affine, toute isométrie affine
ayant un point invariant et de partie linéaire une rotation vectorielle. Soit f : E → E une rotation
affine ayant A comme point invariant et de partie linéaire la rotation vectorielle Rot (D, α) avec
−π < α ≤ π.
(1) Montrer les seuls point invariants de f sont les points de la droite D passant par A et de
direction D. On dit que f est une rotation affine d’axe Det d’angle de mesure α. On note
f = Rot (D, α). → − →− →−
(2) On suppose que E est rapporté à un repère orthonormé direct O, i , j , k . On considère
l’application g : E → E qui à tout point M = (x, y, z) associe le point M 0 = (x0 , y 0 , z 0 ) tels
10
que:
0
x =z+1
y0 = x − 2
z0 = y + 1
Partie C.. On suppose que l’espace affine euclidien E est orienté et de dimension 3.
(1) Soit f : E → E une application affine n’ayant pas de point invariant et dont la partie linéaire
est la rotation vectorielle Rot (D, α) avec −π < α ≤ π. Soit → −
e1 un vecteur directeur de D
qui oriente D. Soit A un point de E fixé.
(a) On désigne par X le plan passant par A et de vecteur normal → −
e1 . Montrer qu’il existe
→
− −−−−→ → −
un point B ∈ X et un vecteur u0 ∈ D tels que Bf (A) = u0 .
(b) On considère l’application r : E → E de partie linéaire ϕ qui transforme A en B.
Montrer que r (X) = X. On désigne par rX la restriction de r à X de but X.
(c) Montrer que rX est une rotation affine du plan X. En déduire qu’il existe un point Ω
−−−−→
tel que que Ωf (Ω) ∈ D. Montrer que r est une rotation affine d’axe D et d’angle de
mesure α.
(d) Montrer que f = T− → ◦ Rot (D, α) = Rot (D, α) ◦ T−
u → . On dit que f est un vissage d’axe
u
0 0
D d’angle de mesure α et de vecteur u0 . →
−
−−−−−→
(e) Montrer que D est l’ensemble des points M ∈ E tel que M f (M ) ∈ D. → − → − →
−
(2) Application: L’espace affine euclidien E est rapporté à un repère orthonormé direct O, i , j , k .
On considère l’application g : E → E qui à tout point M = (x, y, z) associe le point
M 0 = (x0 , y 0 , z 0 ) tels que:
0
x =z+1
y0 = x + 3
z0 = y + 1
Partie D.. On appelle antirotation affine de E, toute application affine de partie linéaire une
antirotation vectorielle de E. Soit f : E → E une antirotation affine de E de partie linéaire
l’antirotation vectorielle ϕ d’axe D et d’angle de mesure α avec −π < α ≤ π.
(1) Montrer que f a un unique point invariant que nous notons A. On l’appelle le centre de
l’antirotation vectorielle.
(2) On veut montrer que f est la composée commutative d’une rotation et d’une reflexion
affine. On pose F = D⊥ .
ϕ: F → F
(a) Montrer que ϕ (F ) = F et que l’application induite →
− est une
x 7→ ϕ (→−x)
rotation vectorielle de F .
Montrer que l’application r : E → E définie pour tout →
(b) ( −
x ∈ E par: r (→−x) =
→
−x →
−
si x ∈ D
est une rotation vectorielle de E.
ϕ ( x ) si →
→
− −
x ∈F
(c) En déduire que ϕ = r ◦ sF = sF ◦ r, où sF est la symétrie orthogonale de plan F .
(d) Montrer qu’il existe D une droite affine, un plan affine P perpendiculaire à D et un
réel α avec −π < α ≤ π tels que
f = Rot (D, α) ◦ sP = sP ◦ Rot (D, α)
(e) Montrer que f ◦ f = Rot (D, 2α). →− → − → −
(3) Application: L’espace affine euclidien E est rapporté à un repère orthonormé direct O, i , j , k .
On considère l’application g : E → E qui à tout point M = (x, y, z) associe le point
M 0 = (x0 , y 0 , z 0 ) tels que:
0
x =z+1
y 0 = −x + 3
z0 = y + 2
(a) Montrer que g est une isométrie affine ayant un unique point invariant.
(b) Préciser sa nature et ses éléments caractéristiques.
Partie E: (Classification des isométries affines en dimension 3). Soient E un espace affine euclidien
de dimension 3 de direction E et f : E → E une application affine de partie linéaire ϕ. On note
par Inv (f ) l’ensemble des points invariants par f .
(1) Suivant les valeurs de Inv (f ) donner la nature de f .
(2) Soient P1 et P2 deux plans affines de E. On note sP1 et sP2 les reflexions de plans P1 et P2 .
(a) Montrer que si P1 est parallèle à P2 alors sP2 ◦ sP1 est une translation.
(b) On suppose que P1 ∩ P2 est une droiteD de E. Montrer que sP2 ◦ sP1 est une rotation
affine d’axe D et d’angle de mesure 2 P \1 , P2 .
(c) Soient D une droite de E et α un réel non nul tel que −π < α ≤ π . Montrer qu’il
existe P1 et P2 deux plans sécants de E tels que
Rot (D, α) = sP2 ◦ sP1
(3) Soient D une droite de E de direction D, α un réel non nul tel que −π < α ≤ π et → −w un
vecteur non nul de E.
(a) Montrer que si →−
w ∈ D⊥ , alors T− →w ◦ Rot (D, α) et Rot (D, α) ◦ T−
w sont des rotation
→
affines de E.
(b) Montrer que si →
−
w ∈/ D⊥ , alors T− w ◦ Rot (D, α) et Rot (D, α) ◦ T−
→ w sont des vissages de
→
E.
(4) Soient D1 , D2 deux droites E et α1 , α2 deux réels. On pose f = Rot (D2 , α2 ) ◦ Rot (D1 , α1 ).
12
(a) On suppose que D1 et D2 son parallèles. Montrer que f une rotation d’axe D à préciser
et d’angle de mesure α1 + α2 .
(b) On suppose que D1 et D2 sont des droites sécantes en un point A. Montrer que f
une rotation d’axe Dpassant par A. Justifier que l’angle de cette rotation n’est pas
nécessairement la somme des angles.
(c) On suppose que D1 et D2 sont non coplanaires. On désigne par D3 la perpendiculaire
commune aux droites D1 et D2 . Montrer que f est un vissage de E.
(5) Soit G un sous-groupe fini d’ordre n ≥ 1 du groupe des déplacements de E, (Is+ (E) , ◦).
(a) Montrer que G ne contient pas de translations de E.
(b) Soit v : E → E un vissage, v = Rot (D, α) ◦ T− u = T−
→ →u ◦ Rot (D, α). Montrer que le
sous-groupe hvi de Is+ (E) engendré par v est infini. En déduire que G ne contient pas
de vissage.
(c) Montrer que si Rot (D1 , α1 ) et Rot (D2 , α2 ) sont deux éléments de G, alors D1 = D2 .
En déduire que tous les éléments de G sont sont les rotations de même axe D.
2kπ
(d) On suppose que G est d’ordre n ≥ 1, montrer que G = Rot D, n , avec k ∈ J0, n − 1K .
Partie F: (Décomposition des rotations affines par des retournements). Soient E un espace affine
euclidien de dimension 3 de direction E, D une droite de E de direction D et α un réel tel que
−π < α ≤ π. On se propose de montrer qu’il existe deux droites affines D1 et D2 de E telles que
Rot (D, α) = Ret (D2 ) ◦ Ret (D1 ).
−−−−−−−→
(1) Soit F l’orthogonal de D. On rappelle que Rot (D, α) = Rot (D, α). Montrer qu’il existe
deux droites vectorielles D1 et D2 de F de sorte que
Rot (D, α) |F = σD2 ◦ σD1
où σDi est la reflexion orthogonale d’axe Di dans l’espace vectoriel euclidien F .
(2) Pour tout i ∈ {1, 2}, montrer que l’application linéaire gi : E → E définie pour tout →
−
x ∈E
par:
−→ − si → −
(
→
− x x ∈D
gi ( x ) = →
− →
−
σDi ( x ) si x ∈ F
sont des retournements vectorielles d’axe Di . On note gi = Ret (Di ), i ∈ {1, 2}.
(3) Montrer qu’il existe deux droites affines D1 et D2 de E telles Rot (D, α) = Ret (D2 ) ◦
Ret (D1 ).
(4) En déduire que le groupe (Is+ (E) , ◦) est engendré par l’ensemble des retournements affines
de E.