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IL FAUT BOSSER DUR !!!!!!!!! LA REUSSITE EST AU BOUT DE L’EFFORT
Prof. : M. KARIM DJIMA DISSERTATION Matière : FRANÇAIS
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IL FAUT BOSSER DUR !!!!!!!!! LA REUSSITE EST AU BOUT DE L’EFFORT
THEMES RELAISTES / ŒUVRES REALISTES
ENGAGE
Thèmes sur l’aspect politique: Les soleils des
– L’abus de pouvoir – indépendances –
Mauvaise gestion du pouvoir Ahmadou KOUROUMA §
– Oppression – Dictature – Les écailles du ciel –
Tyrannie- Tortures physiques TIERNO MONENEMBO
– Colonisation. Monsieur Tôgôgnini –
La corruption. La mauvaise BERNARD BELIN DADIE
répartition des richesses. Le Britannicus –JEAN
pillage des ressources RACINE On se chamaille
pour un siège- Hyacinthe
KACOU
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THEMES FONCTION ŒUVRES DE FICTION
FICTIVE
Thèmes sur les histoires La planète des singes :
imaginaires: – Pierre Boulle
*Histoires surréalistes Vingt mille lieues sous la
*Histoires inventées mer : Jules Verne
*Histoires irréalistes Voyage au centre de la
terre : Jules Verne
La peau de chagrin :
Honoré de Balzac
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THEMES FONCTION ŒUVRES DE FICTION
FICTIVE
Thèmes sur l’esthétique la Calligramme :
beauté – Guillaume Apollinaire
*les sonorités Emaux et camées :
* Le rythme Théophile Gautier
*les rimes Les fleurs du mal :
*la construction des Charles Baudelaire
textes La peau de chagrin :
Honoré Balzac
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SUJET 01: A propos du livre, KAFKA déclare : « On ne devrait lire que des
livres qui nous mordent ou qui nous piquent. Si le livre que nous lisons ne
nous réveille pas d’un coup de poing sur le crâne, à quoi bon lire ? … Un livre
doit être la hache qui brise la mer gelée en nous. »
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IL FAUT BOSSER DUR !!!!!!!!! LA REUSSITE EST AU BOUT DE L’EFFORT
Sujet 06 : Marthe Robert dans Roman des origines et origine du roman,
soutient que le roman sert « à remuer la vie pour lui recréer sans cesse de
nouvelles conditions. »
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Sujet 1 : A propos de la littérature, Georges Duhamel affirme : « la
littérature n’a pas d’amis, elle n’a pas non plus d’état d’âme, elle n’a
que des devoirs.
INTRODUCTION
DEVELOPPEMENT
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André Malraux critique l’état d’indigence des prolétaires français de la deuxième
moitié du XIXème siècle.
CONCLUSION
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Sujet : A propos de la fonction du théâtre, Victor Hugo déclare :
« Une pièce de théâtre, c'est quelqu'un. C'est une voix qui parle, c'est
un esprit qui éclaire, c'est une conscience qui avertit. »
REMARQUES GENERALES
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INTRODUCTION
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MATHEMATIQUES
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Prof. : M. DOGBO EVALUATION N°1 Matière : MATHS
EXERCICE 1
Une enquête faite auprès d'une population comprenant 51% de femmes et 49%
d'hommes montre que 20% des femmes et 15% des hommes de cette population ne
vont pas au cinéma.
EXERCICE 2
Etude de l’effet de l’exode rural sur les villages et les villes, cas du village
PICO et de la ville BOUSSA.
Les études ont montré que chaque année 20 jeunes quittent le village PICO pour
les villes tandis que la population de la ville de BOUSSA augmente de 4% chaque
année. Les populations initiales PICO et de BOUSSA au 1er janvier 2022 sont
respectivement 3000 et 1 000 000. On désigne par v 0 la population initiale de
PICO et par v n la population initiale de PICO après n années
Partie A
1. Calculer la population de PICO le 1er janvier 2023 puis le 1er janvier 2024.
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a) Exprimer 𝑉1 en fonction de𝑉0 , puis 𝑉2 en fonction de 𝑉1 , 𝑉3 en fonction de
𝑉2 et 𝑉𝑛+1 en fonction de 𝑉𝑛 .
b) Quelle est la nature de la suite (𝑉𝑛 ) ? Préciser sa raison et son premier terme
V0
2. Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛.
3. Calculer la population de PICO le 1er janvier 2035.
PROBLEME
PARTIE A
𝒈 est la fonction définie sur ℝ par (𝒙) = (𝒙 − 𝟐)𝒆𝒙 + 𝟐 .
PARTIE B
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(C ) est la représentation graphique de 𝒇 dans le plan muni d’un
repère orthonormé (𝑶, 𝑰, 𝑱) (unité : 𝟐𝒄𝒎).
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Prof. : M. DOGBO EVALUATION N°2 Matière : MATHS
EXERCICE 1
Compte tenu de nombreux embouteillages sur les routes d’Abidjan le
gouvernement de Cote- d’Ivoire a construit le troisième pont (Pont Henri Konan
Bédié ). Pour sécuriser les piétons ,l’Office de la Sécurité Routière (OSER) a lancé le
projet de construction d’une passerelle enjambant le boulevard Valery Giscard
d’Estains, au niveau de l’Ivosep à Treichville. Pour cela l’OSER a mené sur 5ans ,une
étude portant sur le nombre de piétons qui traversent ce boulevard à l’endroit
indiquée plus haut .
Année 2009 2010 2011 2012 2013
Rang de 1 2 3 4 5
l’année 𝑥𝑖
Nombre de 7550 9235 10741 12837 15655
piétons 𝑧𝑖
2- Calculer :
a) Les moyennes 𝑥̅ et 𝑦̅.
b) Les variances 𝑣(𝑥) et 𝑣(𝑦) respectives de 𝑥 et de 𝑦.
c) La covariance 𝑐𝑜𝑣(𝑥; 𝑦) de la série double(𝑥; 𝑦).
d) Le coefficient de corrélation linéaire 𝑟 puis interpréter le résultat.
3- Déterminer par la méthode des moindres
4- carrés, une équation de la droite (D) de régression de 𝑦 en 𝑥.
5- L’OSER estime que la construction de cette passerelle ne se justifie que si le
nombre de piétons qui traversent le boulevard atteint 16165. A partir de
quelle année peut-on construire cette passerelle si l’évolution de piétons se
maintient ?
EXERCICE 2
I et II sont indépendants.
1. Calculer la probabilité :
a) de choisir le dé A.
b) d'obtenir le numéro 1 avec le dé B.
c) d'obtenir le numéro 1.
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Prof. : M. DOGBO EVALUATION N°3 Matière : MATHS
EXERCICE 1
EXERCICE 2 (4 points)
On repique des plants de 10cm de haut sous une terre. On sait que la taille maximale de ces plants
est de 1cm.On note 𝑓(𝑡) la taille en mètre d’un plan après 𝑡 jours. (On a donc 𝑓(0) = 0,1). Le
modèle de verhulst consiste à considérer que la vitesse de croissance de ces plants evolue suivant
la relation 𝑓 ′ (𝑡) = 𝑎𝑓(𝑡)(1 − 𝑓(𝑡)) ou 𝑎 est une constante dependant des conditions
expérimentales ,autrement dit 𝑓 est une solution sur ℝ+ de l’équation différentielle :
𝑦 ′ = 𝑎𝑦(1 − 𝑦) (𝑎 est une constante non nulle).
1
1. On pose pour tout 𝑡 de ℝ+ , 𝑧(𝑡) = 𝑓(𝑡)
a) Déterminer 𝑧′(𝑡) en fonction de 𝑓(𝑡)
b) Justifier qu’une équation différentielle satisfaite sur 𝑧 est : 𝑧 ′ = −𝑎𝑧 + 𝑎.
2. Déterminer une solution particulière 𝑧0 de l‘équation différentielle (E) sous la forme
d’une fonction constante P(𝑧) = 𝑏
a) En déduire la solution générale de (E)
1
b) Justifier alors que pour tout nombre réel positif 𝑡 on a : 𝑓(𝑡) =
9𝑒 −𝑎𝑡 + 1
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PROBLEME (11 points)
Partie A : Etude d’une fonction auxiliaire 𝑔
Soit 𝑔 la fonction définie sur ]0; +∞[ par 𝑔(𝑥) = 𝑥 − 1 − 𝑥𝑙𝑛𝑥
1. Déterminer la limite de 𝑔 en 0 et en +∞.
2. On admet que 𝑔 est dérivable sur ]0; +∞[.
a) Justifier que : ∀𝑥 ∈ ]0 ; +∞[, 𝑔′ (𝑥) = −𝑙𝑛𝑥..
b) Etudier le sens de variation de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
c) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]0 ; 1 [ ∪ ]1 ; +∞[ , 𝑔(𝑥) < 0.
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Prof. : M. DOGBO EVALUATION N°4 Matière : MATHS
Le 1ER Janvier 2011 ,une grande entreprise comptait 1500 employés Un étude a montré que
lors de chaque année à venir , 10% de l’effectif de l’entreprise partirait à la retraite au cours de
l’année. Pour ajuster ses effectifs à ses besoins, l’entreprise embauche 100 jeunes dans l’année .
Pour tout entier naturel , on appelle 𝑢𝑛 le nombre d’employés de l’entreprise le 1ER Janvier de
l’année (2011 + 𝑛 ), 𝑢0 = 1500.
1-
a) Calculer 𝑢1 et 𝑢2 .
b) La suite (𝑢𝑛 ) est –elle arithmétique ? géométrique ? (justifier votre réponse).
2- Démontrer que 𝑢𝑛+1 = 0,9𝑢𝑛 + 100
3- Pour tout entier naturel 𝑛, on pose 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 − 1000
a) Calculer , 𝑣0 , 𝑣1 et 𝑣2
b) Démontrer que la suite (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique dont vous préciserez la raison.
c) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction 𝑛.
d) En déduire que 𝑢𝑛 = 500(0,9)𝑛 + 1000.
4- Au 1ER Janvier 2011 l’entreprise était en sureffectif de 300 employés.
a) Résoudre dans ℕ l’inéquation 𝑢𝑛 ≤ 1200.
b) En déduire l’année à partir de laquelle l’entreprise ne serait plus en sureffectif ?
EXERCICE 2
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c) Sachant que le joueur a choisi une boule verte, quelle est la probabilité qu’elle provienne
de la boite cylindrique ?
PROBLEME
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 2)(1 + 𝑒 −𝑥 ). (𝒞) désigne sa
courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé d’unité graphique : 1𝑐𝑚.
𝑓(𝑥)
1- Déterminer les limites de 𝑓(𝑥) et de en −∞. Puis interpréter graphiquement le
𝑥
résultat.
2-
a) Déterminer la limite de 𝑓 en +∞.
b) Démontrer que la droite (𝐷) d’équation : 𝑦 = 𝑥 + 2 est une asymptote à (𝒞) en +∞.
c) Etudier les positions relatives de (𝒞) et de (𝐷).
3-
a) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥)𝑒 −𝑥 .
b) En déduire le signe de 𝑓 ′ sur ℝ, puis les variations de 𝑓.
c) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
4- Déterminer les coordonnées du point 𝐴 de (𝒞) ,ou la tangente (𝒯) est parallèle à (𝐷) .
5-
a) Recopier et compléter le tableau de valeurs arrondies à l’ordre 1.
𝑥 −2,5 −2 −1 0 1 2 3
𝑓(𝑥)
1
1- En utilisant la technique d’intégration par partie, calculer l’intégrale ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.
2- Calculer en 𝑐𝑚2 , l’aire du domaine du plan délimité par l’axe des abscisses, la courbe (𝒞)
et les droites d’équation respectives 𝑥 = 0 et 𝑥 = 1.
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Prof. : M. DOGBO EVALUATION N°5 Matière : MATHS
EXERCICE 1 (4 points)
Une urne contient quatre (4) boules blanches et trois (3) boules noires. Les boules sont
indiscernables au toucher. On tire simultanément quatre (4) boules de l’urne.
1. Justifie que le nombre de tirages possibles est 35.
2. a) On considère l’évènement A : ≪ Tirer autant de boules blanches que de boules
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noires≫. Justifier que la probabilité de l’évènement A est égale à 35 .
b)Calcul la probabilité de l’évènement B : ≪ Tirer au moins deux boules noires≥ .
c)Calculer la probabilité de l’évènement C :≪ Tirer des boules de même couleur≫.
3. On associe ce tirage au jeu suivant :
Le joueur mise la somme de 100 francs avant le tirage.
Après le tirage ,le joueur :
- perd sa mise s’il a tiré plus de boules noires que de boules blanches ;
- reçoit le double de sa mise s’il a tiré trois boules blanches et une boule noire ;
- reçoit sa mise pour les autres tirages.
Soit X la variable aléatoire qui associe à chaque tirage le gain algébrique issu du tirage (
différence entre le gain et la mise).
a) Justifie que les valeurs prises par X sont :-100 ; 0 et 100.
b) Déterminer la loi de probabilité de X.
c) Calcul l’espérance mathématique de X.
d) Donne une interprétation de l’espérance mathématique de X trouvée.
EXERCICE 2 (5 points)
Une entreprise cherche à modéliser son bénéfice exprimé en millions de francs sur les dernières
années. Le tableau suivant nous donne les bénéfices enregistrés par cette entreprise.
Année 2011 2013 2014 2015 2017
Rang de l’année 𝑥𝑖 1 3 4 5 7
Bénéfice en millions de 28,5 35 52 70,5 100,5
francs 𝑦𝑖
1-
a) Représenter le nuage de points associé à la série statistique double (𝑥𝑖 ; 𝑦𝑖 ) dans un repère
orthogonal du plan. ( on prendra 1𝑐𝑚 comme unité en abscisses et 1𝑐𝑚 pour 10 millions
en ordonnées ).
b) Déterminer les coordonnées du point moyen 𝐺 du nuage.
2- On réalise un ajustement affine de ce nuage par la droite (𝐷) d’équation
𝑦 = 12,5𝑥 + 𝑏 qui passe par le point 𝐺.
a) Déterminer la valeur de 𝑏.
b) Déterminer à l’aide de l’ajustement précédent le bénéfice prévisionnel de cette entreprise
en 2018.
3- En réalité, le bénéfice réalisé par l’entreprise en 2018 était de 140 millions de francs. Un
nouvel ajustement de type exponentiel semble alors plus adapté.
a) Recopier et compléter le tableau suivant sachant que 𝑧 = 𝑙𝑛𝑦. Les résultats seront
arrondis au centième près.
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𝑥𝑖 1 3 4 5 7 8
𝑧𝑖 3,35 4,94
3 (𝒞1 )
𝐼
-4 -2 3 𝑂
− 2 4 𝑥
2
3
-1 2
-2
-e
e -3
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b. En utilisant les questions 1-b) et 1-d) ; justifier que 𝑓(𝑥) = (2𝑥² − 3)𝑒 𝑥 .
Partie B
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂; 𝐼; 𝐽). Unité : 1cm.
On considère la fonction 𝑔 définie et dérivable sur ℝ par
𝑔(𝑥) = (2𝑥 2 − 7𝑥 + 7)𝑒 𝑥
(𝒞2 ) la représentation graphique de 𝑔.
1- a- Calculer la limite de 𝑔 𝑒𝑛 + ∞
𝑔(𝑥)
b- Calculer la lim 𝑥 . Donner une interprétation graphique.
𝑥→+∞
2- a- Calculer la limite de 𝑔 𝑒𝑛 − ∞
b- Donner une interprétation graphique.
3- a- Calculer 𝑔’(𝑥) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ ℝ. Puis montrer que 𝑔’(𝑥) = 𝑓(𝑥)
b- En utilisant la partie A question 2), dresser le tableau de variation de 𝑔.
4- Tracer (𝒞2 ).
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SCIENCE ECONOMIE
ET SOCIALE
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Prof. : M. Dohou Chairman EVALUATION N°1 Matière : S.E.S
Tsunami
Idéologie néolibérale
Le deuxième exemple porte sur la privatisation. Elle est devenue une pièce maîtresse du «
consensus de Washington », le fossoyeur des politiques keynésiennes mises en œuvre au cours des
premières décennies développement en Afrique. À en croire la Banque mondiale, la privatisation
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IL FAUT BOSSER DUR !!!!!!!!! LA REUSSITE EST AU BOUT DE L’EFFORT
promeut la concurrence, à laquelle on prête toutes les vertus. Mais l’assertion ne tient qu’en oubliant
que la question de la propriété publique ou privée est distincte de la compétition ou des forces du
marché. Et en oubliant que la privatisation a accéléré les tendances à la constitution d’oligopoles
et de monopoles que même des fondamentalistes du marché comme l’Open Markets Institute ne
peuvent manquer de dénoncer. Pas besoin d’être grand clerc pour savoir que ces nouvelles recettes
ne marcheront guère mieux que les anciennes, car elles sortent de la même matrice idéologique
néolibérale, qui était déjà celle du Consensus de Washington.
Alors que faire ? Ne pas écouter ceux qui ne veulent pas nous entendre. Quelques esprits faibles,
nourris d’idéologie néolibérale, en sont encore à se réjouir que la BM considère 1’ « émergence
» comme un scénario non seulement plausible mais encore possible, contrairement aux discours
afro-pessimistes des années 1990 et 2000. Mais ne faut-il pas manquer totalement d’ambition pour
accepter l’idée d’attendre encore cinquante ans pour éradiquer la faim, ou cent ans pour disposer
d’un potentiel scientifique et technologique digne de ce nom - si les tendances enregistrées ces
dernières années devaient se poursuivre ? Ne faut-il pas être sourd pour ne pas entendre les
appels à un renversement de perspectives lancés par les intellectuels africains pour qui le tempo de
la croissance, même accéléré, ne saurait tenir lieu de programme, dans un système capitaliste
mondial par essence générateur d’inégalités meurtrières ?
Apparemment incapable de voir les effets désastreux de ses prescriptions, la Banque mondiale n’est
plus l’interlocutrice légitime de ceux qui veulent un développement inclusif, humain, aux antipodes
du modèle actuel. Ma conviction est que le meilleur service que les pays africains puissent se rendre
aujourd’hui, c’est d’ignorer les prescriptions de cette institution dont le conservatisme paraît
inscrit dans les gènes.
Dissidence intellectuelle
La dissidence intellectuelle semble être la seule voie de salut pour l’Afrique si elle veut non
seulement ne plus passer sous les fourches caudines des institutions de Bretton Woods, mais aussi
reconquérir une parcelle de souveraineté intellectuelle. L’Afrique doit concevoir le développement
non comme un modèle achevé à transposer, mais comme un processus qui suppose créativité et
inventivité. C’est au fond ce qu’enseignent les expériences d’émergence contemporaines,
contrairement à ce qu’en dit la Banque mondiale, qui essaie de voir dans les exploits chinois,
Malaisiens, thaïlandais, pourtant fort différents les uns des autres, une confirmation de l’efficience
de sa même vulgate néolibérale. Au prix de quelques arrangements avec la vérité.
Source : Alioune sall, Docteur en sociologie, directeur exécutif de l'institut des futurs africains
(IFA), jeuneafrique n° 3045 du 19 ou 25 mai 2019, pages 18-19.
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QUESTIONS
1) Définissez ou expliquez selon le cas, les mots et expressions soulignés dans le texte.
2) Présentez dans un tableau les avantages et les inconvénients de la privatisation.
3) Expliquez la phrase en italique.
4) Le développement est un processus qui suppose créativité et inventivité. Partagez-vous le
point de vue de l’auteur ?
5) Dans quelle mesure la privatisation peut-elle contribuer au développement de l’Afrique ?
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IL FAUT BOSSER DUR !!!!!!!!! LA REUSSITE EST AU BOUT DE L’EFFORT
Prof. : M. . Dohou Tsunami EVALUATION N°2 Matière : S.E.S
Chairman
Sujet 1 : Peut-on freiner la prolifération des médicaments de la rue dans les villes
africaines ?
Répondez à la question à l’aide des documents ci-dessous et de vos connaissances.
Trente maladies au moins. Voilà ce que Njoya Arouna, tenancier d'une « clinique africaine
» — en fait, quelques flacons, au contenu coloré, disposés dans le coffre d'une vieille
voiture garée non loin de l'immeuble de la mort— se targue de guérir, ou tout au moins de
soulager : syphilis, jaunisse, typhoïde, maux d'estomac, trouble des règles... Sur son tableau
d'offres de soins, on trouve également des affections du genre : éjaculation précoce, mal de
bas-ventre, fatigue générale du corps, rhumatisme, toux, etc. De son propre aveu, l'affaire
ne marche pas trop mal, il compte jusqu'à quinze clients les jours fastes. Le gros des
acheteurs, à en croire le guérisseur qui déclare dix ans d'expérience, est constitué
d'hommes, généralement conduits là par une maladie vénérienne (à regarder l'offre de soin,
on comprend un peu pourquoi...). À la « clinique », on se veut sérieux et les malades sont,
quand le traitement l'impose, invités à repasser après un certain nombre de jours, dans le
cadre d'un suivi.
A la « pharmacie africaine du pygmée de l’Est », située à l'ancien Beauty Express, le décor
change légèrement. Les fioles, bouteilles et autres sachets de poudre sont posés sur une
pièce de tissu, qui, elle-même, repose sur un carré de plastique. Le « pharmacien » étale
ses domaines d’intervention : dents, yeux, oreilles, et les inévitables maladies du sexe. Dans
ce domaine précis, le maître, en activité depuis 1987, donne quelques précisions : chancre
mou, chlamydia, blennorragie, gonococcie, trompes bouchées, perte de désir sexuel (qui,
d'après lui, frappe davantage les femmes que les hommes). Pour lui aussi, les « maladies
honteuses » sont les plus grosses pourvoyeuses de clients, talonnées par les affections de
la peau et les maux de dents. Le pygmée offre même des remèdes pour les couches de
nocturnes, les poisons de nuit, les maisons hantées et les mauvais rêves.
Auteur : Lucien Ahonto
Source : Continental n°55
Autre lieu : « Le gazon ». C'est là, en plein marché central de Douala et Yaoundé, que le
patient trouve tous les traitements à moindre coût. Ces vendeurs de médicaments à la
sauvette, souvent jeunes, ont, parfois, suivi une formation d'aide-soignant ou de secrétaire
médicale, les autres sont des débrouillards en quête de survie. À la question de savoir s'ils
connaissent bien l'activité qu'ils exercent, tous répondent en chœur : « Oui, nous sommes
conscients de notre activité. Nous savons ce que nous vendons. Ce que nous donnons aux
malades n'est pas faux. Nous prenons toujours le soin de vérifier la date de péremption
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IL FAUT BOSSER DUR !!!!!!!!! LA REUSSITE EST AU BOUT DE L’EFFORT
avant de vendre le remède parce que nous connaissons les risques. Nous conservons bien
nos produits. » Comment s'approvisionnent-ils ? Difficile d'obtenir une réponse. « Nous ne
pouvons pas vous le dire. Dans l'ensemble, nous travaillons avec les délégués médicaux.
Les pharmaciens sont contre nous, parce que nos produits sont moins chers. Nous écoutons
bien le malade, ou alors nous voyons ce qu'on lui a prescrit avant de lui venir en aide. Bien
des gens sont revenus nous dire qu'ils ont été guéris », admet l'un d'eux.
Mme Ondoua Francine est presque en larmes. Son fils souffre d'une appendicite et vient
d'être admis à l'hôpital central de Yaoundé, dont la pharmacie n'a qu'un des cinq produits
qui figurent sur l'ordonnance que lui a remise le médecin. C'est au pas de course que la
pauvre dame va non seulement à la recherche d'une pharmacie de garde, mais surtout d'une
officine qui vend ces remèdes à faible coût : des génériques. Elle le fera en vain, les
pharmaciens semblent s'être passé le mot pour ne vendre que très peu, ou même pas de
médicaments d'origine. « Le nombre de médicaments génériques augmente énormément.
Mais les taxes à l'importation de ces médicaments restent bien trop élevées. Nous sommes
avant tout des commerçants. En faisant dans le social, nous ne pouvons pas nous en sortir
», estime un pharmacien de Yaoundé. De plus en plus, les Camerounais ont toutes les
peines du monde à s'approvisionner en médicaments dans les structures compétentes, qui
manient la langue de bois. « On ne trouve presque pas de génériques dans les pharmacies
classiques et dans les hôpitaux, où les autres médicaments sont hors de prix. Les génériques
sont plutôt dans la rue. Seule une politique nationale pourrait améliorer cette situation »,
déplore le Dr A. T., médecin rencontré dans les couloirs de l'hôpital central de Yaoundé.
Un responsable du ministère de la Santé publique tente d'apporter un élément de réponse à
cette nébuleuse générique : « En principe, chaque année, le ministère de la Santé commande
des médicaments essentiels figurant sur la liste de l'Organisation mondiale de la
santé(OMS) et pouvant satisfaire les besoins sanitaires de la population. Principalement,
les médicaments pour soigner le paludisme, les parasitoses, les infections respiratoires
aiguës et les diarrhées. Ces produits devraient être disponibles dans les pharmacies des
hôpitaux privés et publics. Mais, comme le Cameroun ne s'est pas doté de tous les moyens
nécessaires au développement du générique, il manque un réel médicament incitatif. »
D'autant que, reconnaît-il, certains médecins refusent de prescrire les génériques en même
temps que certains pharmaciens refusent de les vendre. Alors qu'ils sont tenus de le faire.
Auteur : Jean Claude Noubissié
Source : Continental n°55
Document 6
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QUESTIONS CROISÉES ÀVICTOIRE BENAO ET OMER KETOGLO
Continental : Pourquoi l'Afrique est-elle envahie par le phénomène des faux
médicaments ?
→Victoire Benao: À cause des conditions difficiles d'accès aux soins, dues à un déficit de
prise en charge des personnes. Le chômage des jeunes est aussi un facteur favorisant l'esprit
de gain facile par le manque de rigueur dans l'application des textes sur la protection de la
santé.
→ Omer Ketoglo: Je dirais, le coût élevé des spécialités pharmaceutiques, la chute du
pouvoir d'achat des populations, l'absence de réglementation et de contrôles (Inspection,
Douanes, Ministère du commerce) et peut-être aussi un peu de laxisme. L’augmentation
des « pharmacies de rues » est une conséquence de l'appel d'offres, elle répond à la loi du
marché. Les populations cherchent à se soigner au moindre coût.
Ce phénomène est-il aussi répandu qu'on le prétend ?
→V. B. : Son ampleur varie selon les pays, mais on peut affirmer, sans hésiter, qu'il est
répandu et tend à se généraliser. Il y a des trafiquants tapis dans l'ombre, qui font rentrer
ces faux médicaments en gros sur les marchés d'Afrique et qui utilisent les jeunes pour la
vente au détail.
→0. K. : Son ampleur est inquiétante. C'est devenu une véritable activité commerciale,
juteuse, entretenue par des réseaux de vendeurs couvrant tous nos territoires, des réseaux
de contrefaçons et de trafics transfrontaliers.
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Prof. M. Dohou Tsunami EVALUATION N°3 Matière : S.E.S
Chairman
« Le pourcentage de la dette de la Côte d’Ivoire est de 48% de son produit intérieur brut
(PIB), contre 66% en 2011 avant l’effacement de la dette dans le cadre de l’Initiative en
faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) », a dit le Président Alassane Ouattara, au
cours d’un panel de haut niveau sur les risques de l’endettement des pays africains. Le Chef
de l’Etat ivoirien qui avait comme co-panéliste, le Président sénégalais, Macky Sall et la
directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a
souligné que la question de l’endettement dépend de la capacité économique d’un pays,
mais aussi de sa gouvernance. Une bonne gouvernance, a-t-il souligné, minimise le risque
lié à l’endettement, puisque la dette se contracte dans des conditions avantageuses et
l’investissement se fait dans des secteurs à impacts socio-économiques.
Le Président ivoirien a, par ailleurs, relevé qu’un bon usage de la dette contractée dans des
conditions favorables (investissement dans les secteurs à impacts socio-économiques)
contribue à créer davantage de richesses, et à impulser le développement national. « Avec
son taux d’endettement de 48%, la Côte d’Ivoire a pu réaliser un taux de croissance
économique moyen de 8% par an depuis 8 ans », a rappelé Alassane Ouattara. Cependant,
a-t-il insisté, l’option du pays est la mobilisation des investissements privés, c’est-à-dire
les investissements directs étrangers (IDE) et nationaux (IDN).
Cette croissance économique qui s’est voulue inclusive a permis à l’Etat d’investir
massivement dans les services sociaux de base, pour favoriser l’accès des populations à
l’eau potable, aux soins de santé et à l’électricité, aussi bien en zone urbaine que rurale.
Sans oublier les secteurs de l’éducation, des routes et des pistes rurales. Un programme
social du gouvernement (PSGouv), d’un coût de 1000 milliards de FCFA, a été lancé
en 2019 pour renforcer les acquis et relever les défis existants, a-t-il ajouté. Il a, en
outre, fait cas des universités et autres établissements scolaires construits en grand nombre
au cours des huit dernières années.
37
IL FAUT BOSSER DUR !!!!!!!!! LA REUSSITE EST AU BOUT DE L’EFFORT
Alassane Ouattara a également indiqué que dans sa stratégie d’endettement, la Côte
d’Ivoire privilégie la soutenabilité de sa dette. Ainsi, le gouvernement s’est fixé pour
objectif de ne pas atteindre un taux d’endettement de 50% avant 2020, et de 55% avant
2025. Il a, par ailleurs, décidé que le remboursement de la dette publique ivoirienne oscille
au maximum entre 17 et 20% des recettes fiscales, afin de permettre à l’Etat d’avoir une
marge de manœuvre pour faire face aux dépenses de fonctionnement et d’investissement.
QUESTIONS
1) Définissez ou expliquez selon le cas, les mots et expressions soulignés dans le texte.
2) Expliquez la phrase en gras.
3) La Côte d'ivoire peut-elle se passer de la dette pour financer son développement ? Justifiez votre
réponse.
38
IL FAUT BOSSER DUR !!!!!!!!! LA REUSSITE EST AU BOUT DE L’EFFORT
Prof. : M. Dohou Tsunami EVALUATION N°4 Matière : S.E.S
Chairman
L’agriculture a toujours été reléguée au dernier rang des activités humaines en Afrique. Le paysan est
considéré comme un citoyen de seconde zone. C’est le moins que rien. La plupart des Africains veulent
être des commis de l’Etat. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, tous les pays africains font de
l’agriculture la base de leur développement. Mais ils ne font rien pourtant pour développer cette agriculture.
Et ce n’est qu’un euphémisme. Il faut bien le dire, depuis l’époque de la pierre, l’Afrique n’a remplacé
l’outil agricole que par le fer. Rien de plus. Ce n’est pas avec la houe et la daba que l’Afrique peut se rendre
autosuffisante alimentairement avant de parler de développer son agriculture à des fins de
commercialisation ou de transformation. Comme les résultats d’investissements dans ce secteur ne
s’obtiennent qu’à moyen ou long terme, cela intéresse peu les investisseurs étrangers et les Etats eux-
mêmes. Pourtant, cela concerne la presque totalité de la population du continent. Avec une démographie
galopante et un dérèglement climatique qui s’accentue d’année en année, les moyens agricoles traditionnels
ne peuvent plus nourrir les nombreuses bouches du continent tant qu’ils n’évolueront pas. Et un homme
qui a faim est un homme qui ne pense pas, et par conséquent ne se donne pas les moyens de son
développement.
Plus de cinquante après les indépendances de la plupart des pays d’Afrique, le système éducatif ne s’est
toujours pas adapté aux réalités du monde actuel et à l’évolution des sociétés africaines. L’enseignement
élémentaire reste encore un luxe pour la majorité. Et l’enseignement supérieur ne forme en grande partie
que des diplômés sans emploi, incapables d’entreprendre ou de s’insérer dans la vie active dès qu’ils
quittent leur formation. Malheureusement, dans un tel contexte, l’enseignement technique et professionnel
qui devrait être privilégié demeure le parent pauvre du système éducatif africain. C’est une des questions
essentielles du développement de l’Afrique à laquelle il convient absolument d’apporter une solution
adéquate.
Questions
39
Prof. : M. Dohou Tsunami EVALUATION N°5 Matière : S.E.S
Chairman
Quoique lente, la ratification du nouvel Accord africain sur la Zone de libre-échange continentale
(ZLEC) se poursuit. Il s’agit du plus important accord de libre-échange (comptant le plus grand
nombre de pays membres) depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce. Entre
autres bénéfices, l’Union africaine et ses membres espèrent que cette zone de libre-échange
améliorera les performances économiques du continent. Les indicateurs économiques actuels sont
tous sauf exemplaires : la faible productivité, estimée à 2000% inférieure à celle des régions
développées, est encore aggravée par la faible valeur ajoutée des produits pour lesquels la région
détient un avantage comparatif. La faiblesse de la valeur ajoutée est ainsi responsable du fait que
l’Afrique ne récupère que 10% de la valeur totale de ses propres chaînes de valeur agricoles. Dans
la chaîne de valeur du cacao par exemple (l’Afrique produit 70% du cacao mondial), 2 milliards
seulement sur les quelques 100 milliards de dollars de revenus du chocolat reviennent chaque année
sur le continent. De même, selon la Commission économique pour l’Afrique (CEA), jusqu’à 90%
de la part des revenus du café va aux pays riches. Et l’effet domino en termes de pertes d’emploi
aggrave encore la situation. La faible productivité a pour effet d’aggraver le chômage. Chaque
année, environ 12 millions de jeunes africains arrivent sur le marché du travail pour trois millions
à peine de nouveaux emplois. Cette vaste réserve de jeunes sans emploi est une bombe à
retardement, prévient Alexander Chikwanda, ancien ministre des Finances de la Zambie, en faisant
allusion aux risques de troubles et de violence politique. Pourtant, le problème le plus épineux et
le plus évident est le changement climatique qui, pour 40% des pays les plus pauvres (la plupart en
Afrique), devrait réduire le revenu moyen de 75% d’ici à 2030 selon une étude de 2015 de
l’Université de Californie à Berkeley aux États-Unis. L’étude s’est concentrée sur la relation entre
la température et les activités économiques dans les pays. Elle a constaté que le changement
climatique allait accentuer les inégalités mondiales et serait préjudiciable aux pays les plus pauvres.
40
La « machette »
« Le chemin n’est jamais bloqué pour un homme qui dispose d’une machette », dit un proverbe africain,
suggérant que la ZLEC pourrait être la machette, le catalyseur de l’économie africaine. Si les 55
pays d’Afrique y adhèrent, la zone de libre-échange consolidera un marché de 1,2 milliard de
personnes avec un PIB combiné de 2,5 billions de dollars selon la CEA. Le magazine d’affaires
américain Bloomberg estime le PIB combiné de cette zone à quelque 3 billions de dollars. Cette
zone de libre-échange pourrait stimuler le commerce intra-africain et lui faire atteindre 52%, voire
70% en 2022, soit plus que les échanges au sein de l’Union européenne, qui sont actuellement
chiffrés à 65%.
La ZLEC se double d’un protocole de libre circulation des personnes qui augmentera les
possibilités d’emploi sur tout le continent et freinera la fuite des cerveaux. Comme l’explique le
Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique, l’organe de mise en œuvre de la stratégie
économique de l’Union africaine, la ZLEC pourrait faire gagner à l’Afrique quelque 150 milliards
de dollars annuels grâce aux produits agricoles à valeur ajoutée, mais aussi faire croître son
économie, créer des milliers d’emplois pour les jeunes, réduire ses émissions de carbone et
accroître la résilience de ses écosystèmes au changement climatique. En 2013, dans un rapport
intitulé Growing Africa: Unlocking the Potential of Agribusiness (« Croissance de l’Afrique : libérer le
potentiel du secteur agroalimentaire »), la Banque mondiale estimait que le secteur agro-industriel
africain pourrait valoir 1 billion de dollars d’ici à 2030 si les Africains disposaient d’un accès
élargi au capital, à l’électricité et à des technologies de meilleure qualité, ou encore à l’irrigation
qui permettrait de produire des denrées agricoles à haute valeur nutritive.
Source : Richard Munang, Robert Mgendi, Afrique Renouveau, Août - Novembre 2018
41
Prof. : M. Dohou Tsunami EVALUATION N°6 Matière : S.E.S
Chairman
Sujet 1 : Peut-on freiner la prolifération des médicaments de la rue dans les villes africaines ?
Sujet 2 : Le commerce international profite –t-il réellement aux pays en voie de développement ?
Sujet 3 : La promotion des Petites et Moyennes Entreprises(PME) est-elle une réalité en Afrique
?
Sujet 4 : L'Afrique peut-elle relever le défi de la transformation locale des matières premières
agricoles ?
Sujet 5 : En Côte d’Ivoire de nombreux jeunes sont au chômage. Après avoir analysé les causes
de cette situation vous proposerez des mesures pour y remédier.
Sujet 6 : Les ressources minières et énergétiques sont-elles des atouts pour le développement de
l’Afrique ?
Sujet 7 : Le secteur informel est-il un remède à la pauvreté qui sévit en Afrique ?
Sujet 11 : La diffusion de la téléphonie mobile doit-elle être encouragée dans les pays africains ?
42
Prof. : M. Dohou Tsunami LES CONNECTEURS Matière : S.E.S
Chairman LOGIQUES
• Les connecteurs sont des mots qui marquent un rapport de sens entre des propositions ou entre les phrases d’un
texte.
• Ils jouent un rôle clef dans l’organisation du texte : ils en soulignent les articulations.
• Ils marquent les relations établies entre les idées par celui qui parle ou écrit.
Vous voulez… Vous pouvez utiliser…
A ce propos, à ce sujet, de ce point de vue, en ce qui a trait, pour ce
introduire un sujet qui est de, relativement à, sur ce point, en ce qui touche, en liaison
avec…
introduire un avis A notre (mon) avis, a notre sens, en ce qui me concerne,
personnellement, pour notre (ma) part, quant à nous (moi)
Au contraire, en revanche, par contre, or, en fait, en réalité, en vérité,
à l’inverse, cependant, au lieu de, malgré tout, contrairement à,
marquer l’opposition contrairement à ce qui précède, toutefois, dans un autre ordre
d’idées, néanmoins, plutôt que, d’un autre coté
marquer une restriction Cependant, néanmoins, pourtant, toutefois
indiquer une alternative Soit…, soit… / ou bien…, ou bien / tantôt…, tantôt…
indiquer un but Afin que, pour que, en vue de, de façon à ce que, à cette fin…
S’il est vrai que… il n’en reste pas moins / certes… mais…, en tout
exprimer la concession état de cause,
Bien que, quoi que, même si, en dépit de, malgré…
Marquer une cause Car, parce que, en raison de, du fait que, puisque, d'autant plus que,
vu que…
Ainsi, aussi, c’est pourquoi, si bien que, dès lors, d’où, de ce fait, afin
marquer la conséquence de, par conséquent, en conséquence, partant de ce fait, par voie de
conséquence, pour ces motifs, pour cette raison
43
Prof. : M. Dohou Tsunami DEFINITION Matière : S.E.S
Chairman
1- agro-industrie : secteur de l'industrie qui transforme et prépare des matières premières agricoles ou des
outils et produits à l'usage de l'agriculture.
2- aide publique au développement : aide financière accordée par les pays développés aux pays du sud
en vue de financer leur développement (projets).
3- APE : accords signés par les pays membre de l’UE et les ACP en vue de rendre leurs accords antérieurs
conformes aux règles de l’OMC.
4- Changement climatique : ensemble des variations des caractéristiques climatiques en un endroit donné,
au cours du temps (réchauffement ou refroidissement).
Chômage : situation d’un individu ou d’un groupe d’individus sans emploi, en âge de travailler, se
trouvant disponibles pour travailler et recherchant activement un emploi. Le chômage résulte d’un
déséquilibre entre l’offre et la demande de travail.
5- Commerce équitable : échanges commerciaux basés sur une solidarité Nord-Sud, les consommateurs
du Nord acceptant d'acheter des marchandises à des prix permettant aux producteurs du Sud d'améliorer
leurs conditions de vie et de travail, tout en favorisant le développement durable.
6- Coopération sud-sud : échanges techniques, culturels, scientifiques et économiques entre pays en
développement.
7- Crise économique : situation de l’économie caractérisée par une diminution généralement brutale de la
production et du taux de croissance, et par une augmentation du taux de chômage.
8- Croissance économique : augmentation de la production de biens et services d’un pays sur une longue
période. La croissance économique est généralement mesurée par des indicateurs économiques dont le plus
courant est le produit intérieur brut (PIB).
9- Cybercriminalité : ensemble des infractions pénales qui sont commises via les réseaux informatiques,
notamment, sur le réseau Internet.
10- Délocalisation : déplacement des unités de production (usines) d’un pays vers un autre.
11- Développement durable : c’est un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins.
12- Développement : ensemble des transformations qualitatives qui accompagnent la croissance telles que
l’amélioration du niveau de vie, l’amélioration de la santé et de l’éducation, la mise en place
d’infrastructures économiques et sociales efficaces.
13- E-commerce : commerce développé sur internet permettant sans déplacement l'achat et la vente de
produits et de services.
14- Economie numérique : activités économiques et sociales qui sont activées par des plateformes telles
que les réseaux internet, mobiles et de capteurs, y compris le commerce électronique.
15- Économie sociale : partie de l'activité économique assurée par les associations, les coopératives, les
mutuelles.
16- Economie solidaire : ensemble d'activités et de services de proximité offrant un travail salarié à des
personnes en situation précaire et une occupation bénévole à celles disposant de temps libre, afin de réduire
l'exclusion et de contribuer à la cohésion sociale.
17- Émergence : situation d’un pays qui sort du sous-développement.
44
18- Endettement : fait de devoir l’argent. C’est la situation d’un pays qui doit de l’argent soit à un autre
pays, soit à une institution financière.
19- Energies renouvelables : ce sont des sources d'énergies dont le renouvellement naturel est assez
rapide pour qu'elles puissent être considérées comme inépuisables à l'échelle du temps humain.
20- Entrepreneuriat / auto-emploi : activité relative à la création d’entreprises. C’est la création par des
individus d’activités génératrices de revenus en vue de se prendre en charge.
21- Environnement : 'ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l'air, l'eau,
l'atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l'ensemble des phénomènes et interactions s'y
déroulant, c'est-à-dire, comme tout ce qui entoure l'Homme et ses activités.
22- Immigration : entrée dans un pays de personnes étrangères qui souhaitent s'y installer.
23- Industrialisation : accroissement de l'importance du secteur industriel dans l'économie d'un pays
(augmentation du nombre d’usines). Un pays industrialisé exporte des produits manufacturés et importe
des matières premières.
24- Inflation : hausse généralisée et continue des prix des biens et services sur le marché.
25- Initiative PPTE : programme mise en œuvre par les institutions de Bretton woods visant à rendre la
dette des pays pauvres lourdement endetté soutenable.
26- Investissement public : dépenses de l’État dites de « consommation collective » (réseau routier,
justice, police, éclairage public, enseignement public et recherche, défense nationale, etc.), et d’autre part
par les subventions versées aux entreprises, qu’elles soient publiques ou privées.
27- Investissement : achat de biens de production durables par les entreprises
28- Investissements directs étrangers : achat ou création d’entreprises à l’étranger.
29- Investissements publics : ensemble Dépenses en formation brute de capital fixe (FBCF) des
administrations publiques (ex : la construction d'un lycée par le district autonome d’Abidjan, l'équipement
d'un hôpital en scanner ou la construction d'une nouvelle prison par le Ministère de la Justice).
30- L’industrialisation par valorisation des exportations : exporter les produits transformés compétitifs
et pas des Matières premières brutes rapportant peu.
31- L’intégration économique : c’est le processus par lequel deux ou plusieurs pays créent un espace
économique com
32- mun.
33- La bonne gouvernance : bonne gestion des affaires publiques (administrations publiques, État) et
privées (entreprises privées). Elle suppose la démocratie, la transparence, la lutte contre la corruption, la
promotion et le respect des droits de l’homme, la participation des populations aux prises de décisions.
34- La promotion des exportations : elle a pour bût de remplacer les exportations traditionnelles par de
nouvelles en faisant jouer les avantages comparatifs de ressources naturelles, de main d'œuvre ou d'espace.
35- La révolution verte : politique de transformation des agricultures des pays en développement ou des
pays les moins avancés, fondée principalement sur l'intensification et l'utilisation de variétés de céréales à
hauts potentiels de rendements.
36- Le partenariat public-privé (PPP) : mode de financement par lequel une autorité publique fait appel
à des prestataires privés pour financer et gérer un équipement assurant ou contribuant au service public.
Le partenaire privé reçoit en contrepartie un paiement du partenaire public et/ou des usagers du service
qu'il gère. Ce mode de financement est présent dans de nombreux pays sous des formes variées.
37- Les industries industrialisantes : cette stratégie a pour bût de développer certaines industries qui
auront un fort effet d'entraînement sur le reste de l'économie.
38- Les objectifs du Millénaire pour le développement : Les objectifs du Millénaire pour le
développement (OMD), adoptés par les 189 États membres de l'ONU en septembre 2000, sont un ensemble
de huit(08) objectifs visant la réduction de l’extrême pauvreté et de la mortalité infantile, la lutte contre
45
plusieurs épidémies dont le SIDA, l'accès à l’éducation, l’égalité des sexes, et l'application du
développement durable.
39- Les Objectifs de développement durable (ODD): adoptés le 25 septembre 2015 par les Nations Unies,
ce sont 17 objectifs que les États s’engagent à atteindre au cours des 15 prochaines années (2015-2030). Ils portent
sur une multitude de domaines allant de la protection de la planète à l’édification d’un monde plus pacifique, en
passant par la garantie donnée à tous de pouvoir vivre en sécurité et dans la dignité.
40- L'industrialisation par substitution aux importations : Cette stratégie a pour but de remplacer
dans le pays les importations de produits de consommation par une production locale de ces mêmes
produits.
41- Microfinance : ensemble des institutions et des activités visant à fournir des services financiers aux
pauvres qui n’ont pas accès aux institutions financières classiques.
42- Mobile banking : utilisation du téléphone portable (« mobile phone ») pour fournir des services
financiers qui peuvent être des transactions financières et des échanges d'informations entre le client et
l'institution financière.
43- NEPAD : Le Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) est une vision et un
cadre stratégique à travers lesquels les dirigeants africains veulent placer leurs pays, individuellement et
collectivement, sur la voie d'une croissance et d'un développement durable, tout en participant activement
à l'économie et la politique mondiales.
44- Nouvelle économie (économie numérique) : économie liée au développement des firmes utilisant
les nouvelles technologies de l'information et de la communication, en particulier Internet. (Elle est née
aux États-Unis à l'approche du XXIe siècle, avant de gagner la plupart des pays développés.)
45- Pandémie : pandémie : maladie qui atteint un nombre important de personne dans une zone
géographique très large.
46- Pauvreté : situation d’une personne ou d’un groupe de personnes dont les ressources sont
insuffisantes pour satisfaire les besoins élémentaires.
47- pays émergent : c’est un pays dont le PIB par habitant est inférieur à celui des pays développés,
mais qui connait une croissance économique rapide, et dont le niveau de vie ainsi que les structures
économiques convergent vers ceux des pays développés.
46
50- Secteur informel : ensemble des activités économiques dont le contrôle et la régulation échappent à
l’Etat. Autrement dit, c’est l'ensemble des activités productrices de biens et services qui échappent au
regard ou à la régulation de l'État.
51- Start-up : jeune entreprise à croissance rapide axée sur les nouvelles technologies de l'information et
de la communication
52- Taux de bancarisation : pourcentage de personnes possédant un compte bancaire.
53- Urbanisation : c’est la transformation des campagnes (zones rurales) en villes. C’est aussi
l’extension des villes.
54- zone franche : espace économique délimité géographiquement, bénéficiant de privilèges dans le
domaine fiscal.
47
PHILOSOPHIE
48
Prof. : M. NGUESSAN EVALUATION N°1 Matière : philosophie
EXERCICE 1 : Associe sur la feuille de copie, le chiffre de chaque notion à la lettre correspondant à
sa bonne définition (2 pts)
EXERCICE 2 : Ecris sur la feuille de copie, parmi les affirmations suivantes, les chiffres de celles
qui montrent l’importance d’autrui
SUJET 1 :
A l’issue d’un débat houleux survenu au sein de son groupe de travail, ton camarade de classe
demande ton avis sur l’interrogation suivante, qui était d’ailleurs l’objet de leur discussion :
49
SUJET 2
L’un de tes camarades de classe rencontre au cours d’une de ses lectures à la bibliothèque du lycée,
le texte ci-dessous de Marcien TOWA, qu’il a du mal à comprendre. Aide-le à surmonter sa difficulté
La diversité culturelle présente une portée philosophique jusqu’ici fort peu remarquée ; elle montre,
non pas la division de l’homme, mais bien plutôt son identité générique. L’humanité n’est pas
génériquement identique malgré la diversité culturelle, mais précisément en raison de la multiplicité des
cultures. La prolifération des cultures, des langues, des systèmes sociaux, des religions, atteste la fécondité
de la créativité humaine. Une même population, racialement et biologiquement homogène, peut créer les
formes culturelles les plus disparates, parler de multiples langues, pratiquer de multiples religions, etc.
Inversement, une seule et même culture peut être vécue et développée par des groupes ou des individus
racialement hétérogènes. Une langue d’un peuple noir peut être parlée par des blancs et des jaunes, une
religion d’un peuple blanc peut être pratiquée et développée par des noirs et des jaunes. Ce qui montre que
les différences sociales sont inessentielles et qu’elles ne déterminent pas les différences culturelles et ne
sauraient dresser des barrières infranchissables entre les cultures. Il s’agit d’un phénomène remarquable
car, en dehors de l’homme, aucune autre espèce, aucune autre race animale ne saurait adopter le
comportement d’un autre en restant biologiquement elle-même.
AUTRES SUJETS
Sujet 1 : la connaissance scientifique délivre-t-elle de l’illusion ?
50
Prof. : M. NGUESSAN EVALUATION N°2 Matière : philosophie
EXERCICE 1: Distingue par le chiffre zéro un (01), les signes linguistiques qui renvoient au langage verbal
(tout ce qui s’exprime par le langage) et par le chiffre zéro zéro(00), ceux qui sont relatifs à la communication
non verbale (sans l’utilisation des langues). (2 pts)
Langage du corps
Le dessin
La parole
EXERCICE 2: indique parmi les auteurs suivants, celui ou ceux qui sont favorables à l’existence
d’un langage animal, et ceux ou celui qui sont (est) contre : Descartes, Karl Von Frisch, Max Muller
(2pts)
A l’issue d’un débat houleux survenu au sein de son groupe de travail, ton camarade de classe
demande ton avis sur l’interrogation suivante, qui était d’ailleurs l’objet de leur discussion :
51
La société, en tant qu’ensemble d’hommes a-t-elle seulement besoin de spécialistes en science ?/ Quelle
est la nécessité des techniciens ?
- Les travaux des techniciens, c’est-à-dire les spécialistes en science conduisent souvent à la
dégradation de la société sur plusieurs plans (environnement, vie humaine,…)
Rousseau : « La dépravation est réelle, et nos âmes se sont corrompues à mesure que nos sciences
et nos arts se sont avancés à la perfection », Discours sur les sciences et les arts
- Les philosophes, quoique apparemment spéculatifs ou théoriciens moralisent les techniciens en
sciences
Descartes : « c’est le plus grand bien qui puisse être dans un Etat que d’avoir de vrais philosophes »,
Les principes de la philosophie
II - Problème à analyser
Quelle place le travail et l’art occupent-ils dans la vie de l’homme ?/ Le travail est-il plus nécessaire que
l’art dans la vie de l’homme ?
52
III - Axes d’analyse et références possibles
Axe 1 : le travail est utile / Le travail apparaît plus utile que l’art
Voltaire : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin » Candide
E. Mounier : « Tout travail travaille à faire un homme en même temps qu’une chose »
Exemple : théâtre
Arg. 1 : l’art participe à la douceur de la vie. Il fait rêver et nous procure un bien-être intérieur ; il nous
permet de rompre avec la monotonie de l’existence
Exemple : la musique
Arg. 2 : l’art est un métier comme tout autre, et permet non seulement à l’artiste de se prendre en charge
mais aussi à un pays d’avoir de la notoriété
53
HISTOIRE
GEOGRAPHIE
54
Prof. : M. ACHI KOMIEU EVALUATION N°1 Matière : Histoire
Géographie
PREMIERE PARTIE
Exercice 1 (3 points)
Exercice 2 (3 points)
Reproduis le tableau et réponds aux affirmations suivantes en mettant une croix dans la case qui convient
N° AFFIRMATIONS V F
1 La coopération UE –ACP remonte au traité de Rome
2 L’une des clauses fondamentales de Lomé IV était le respect des droits de l’homme
3 Les APE renforcent les préférences commerciales accordées aux ACP
4 Les APE sont des accords de libre-échange conformes aux règles de L’OMC
5 L’aide accordée aux ACP par L’UE n’est soumise à aucune conditionnalité
6 La CEE est devenue UE avec la signature du traité de Paris en 1992
55
DEUXIEME PARTIE (14 points)
Sujet : les obstacles économiques et politiques dans l’espace CEDEAO sont –ils insurmontables ?
Exercice 2 (7 points)
Sujet 1 :
Document 1 :
Notre organisation fonctionne toujours comme il y a 20 ans ou 30 ans. Nous nous réussissons souvent.
Nous parlons toujours trop. Nous écrivons beaucoup. Mais nous n’agissons pas assez et parfois pas du
tout. Nous n’anticipons pas assez. Nous attendons tout de l’extérieur. Cela doit impérativement changer si
nous voulons faire changer le cours de l’histoire de l’Afrique. Le nouveau président en exercice de
l’Union Africaine, le chef de l’Etat tchadien Idriss Deby Itno a affiché dès les premiers instants, ses
ambitions et exhorte ses pairs à plus d’actions dans les règlements des crises multiformes que connait
l’Afrique. Pour lui donne, le temps des réunions interminables doit cesser. Il a demandé aux dirigeants
africains de mettre fin à ces crises, soit par la voie diplomatique, soit par la force, selon leur nature
Sur des sujets d’intégration africaine, le nouveau président de l’UA a souhaité que la circulation des biens
et des personnes soit une réalité. Pourquoi pas la création d’un passeport commun des pays membres de
l’organisation panafricaine ? Les africains doivent se montrer plus solidaires pour surmonter les différentes
crises auxquelles ils sont confrontés Il a demandé aux africains de prendre leur destin en main. Pour lui, le
continent a les moyens humains et matériels de faire face à la menace terroriste. Sur le fonctionnement il a
annoncé qu’il allait poursuivre sa restructuration pour l’adapter aux nouvelles exigences du monde. Etienne
ABOUA in Fraternité Matin N°15343 du lundi 1er février 2016, pp.4-5
Questions
Au cours du prépa bac ,un ami de tes amis de classe te fait lire une déclaration d’Houphouët boigny relative
à la loi cadre .Voici les propos en question rapportés par le numéro 41 du 1er novembre 1956 de la Concorde
, un hebdomadaire ivoirien de l’époque : « la loi-cadre concernant les TOM due à une genreuse initiative
de mon excellent ami Gaston Defferre , ministre des territoires d’outre-mer avec qui j’ai le plus vif plaisir
56
de collaborer , constitue dans son ensemble institutionnel , politique , économique et social , une réelle
promotion pour l’Afrique »
Questions
57
Prof. : M. ACHI KOMIEU EVALUATION N°2 Matière : Histoire –
Géographie
PREMIERE PARTIE
Exercice 1 (3 points)
Exercice 2 (3 points)
Sujet : Les obstacles de l’Union Africaine dans la réalisation de ses missions de paix.
Exercice 2 (7 points)
L’accord de Cotonou a modifié les relations entre les états ACP et l’Union Européenne à plusieurs égards
importants.
58
Ces relations doivent poursuivre plusieurs objectifs :
QUESTIONS
Au cours de vos recherches sur la CEDEAO au centre de la documentation et informatique de votre lycée
(CDI), vous découvrez les deux documents ci –après.
Document 1
La CEDEAO est belle et bien un exemple pour un grand nombre de communautés économiques régionales
car son programme d’intégration avance bien .Le protocole sur la libre circulation des personnes est en
place depuis près de trente ans , ce qui suggère que l’intégration continent est possible , explique Amira
59
Al- Fadil , la commissaire de l UA aux affaires sociales .l’intégration régionale , la démocratie et les
processus politiques ou encore le maintien de la paix sont quelques-uns des domaines qui font le succès du
bloc régional ouest africain ces dernières années
Document 2
Source www.assemblée-nationale.fr
Consignes
60
Prof. : M. ACHI KOMIEU EVALUATION N°3 Matière : Histoire –
Géographie
PREMIERE PARTIE
Exercice 1 (3 points)
1 a- 1954
La loi-cadre a été votée en b- 1956
2 a- L’union française
La constitution française de 1958 a institué b- La communauté franco africaine
3 a- Le RDA
L’apparentement est l’alliance du PDCI avec b- Le PCF
Exercice 2 (3 points)
Relie chaque problème de l’économie ivoirienne de la colonne A à la solution proposée dans la colonne
B
Exercice 2 (7 points)
Année de recensement RGPH 1975 RGPH 1988 RGPH 1998 RGPH 2014
Questions
62
Sujet 2 : Situation d’évaluation
Alors que tes amis et toi, faites des recherches en vue d’enrichir vos notes du cours sur les secteurs d’activités
économiques de la cote d’ivoire, vous découvrez dans la revue « Marchés d’Afrique » de mars 2016 l’extrait du
discours ci-après.
Je m’engage à procéder à la transformation de notre économie en mettant en œuvre des réformes visant à
assurer un meilleur partage des fruits de la croissance. L’industrialisation que nous allons promouvoir aura pour
socle la transformation de nos produits agricoles pour générer des emplois, notamment pour les jeunes , tant en
milieu urbain qu’en milieu rural » indiquait le président Alassane Ouattara dans son discours d’investiture du 03
novembre 2015.
Consignes
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Prof. : M. ACHI KOMIEU EVALUATION N°4 Matière : Histoire –
Géographie
PREMIERE PARTIE
Exercice 1 : (6points)
A) Recopie et coche la bonne réponse.
1947 à 1948
Mai 1949
1960
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B) Recopie et indique par une croix si l’affirmation est vraie ou fausse :
Vrai Faux
DEUXIEME PARTIE
Exercice 1 : (7points) DISSERTATION
Sujet : la décolonisation de l’Algérie de l’Algérie de 1954 à 1962
Exercice 3 : (7points) SITUATION D’EVALUATION
Lors de la visite de votre classe au forum Investir en Côte d’Ivoire (ICI), vous êtes attirés
par les propos d’un exposant qui affirme : « La filière agro-industrie est encore à un taux très
faible en Côte d’Ivoire, alors qu’il existe d’énormes potentialités dans l’agro-industrie. En
outre, la transformation sur place des produits de notre agriculture est un bénéfice pour le pays
et pour l’investisseur lui-même. »
Consignes
Source : Statistiques PAA in Côte d’Ivoire, 50 ans d’indépendance, Harmattan –Côte d’Ivoire, 2012, p54
QUESTIONS
1-constriuis dans un repère les courbes d’évolutions des exportations et des importations du port
d’Abidjan de 1960 à 2009
Echelles
3- comment les problèmes du commerce extérieur de la Côte d’Ivoire pourront-ils être résolus ?
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Prof. : M. ACHI KOMIEU EVALUATION N°5 Matière : Histoire –
Géographie
PREMIERE PARTIE
Exercice 1 (3 points)
Reproduis le tableau avec les pays d’origine et l’idéologie correspondant aux hommes politiques dans la
colonne 2 :
Exercice 2 (3 points)
Reproduis le tableau et classe les pays membres de la CEDEAO suivants selon leur appartenance aux zones
linguistiques : Gambie ; Guinée-Bissau ; Sierra -Leone, Cote d’Ivoire. Cap vert ; Togo
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