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INTRODUCTION
1. LE CONTENU
Ce livre contient les petits mots de formations, qui doivent être donnés
par les dirigeant(e)s au début de la réunion hebdomadaire du noyau. La
présente édition est spécialement adaptée aux moyens.
Le programme suivi est celui du mot d’ordre, c’est-à-dire celui de
l’année liturgique, qui est en même temps celui de la vie de la paroisse, et donc
de la communauté des jeunes. Comme toute la vie du groupe kiro se met dans
le signe de la période liturgique, il est tout indiqué d’en faire pour même des
petites instructions religieuses dans le noyau.
Le cycle annuel complet est précédé de dix petites instructions
préparatoires, destinées à la formation d’un nouveau noyau, ou au
renouvellent de l’esprit.
2. LE NOYAU
Dans chaque section d’âge, un petit groupe des membres fait partie du
noyau : le chef d’équipe, le second, l’un ou l’autre simple membre. Le nombre
variera de ¼ à 1/3 de la section.
Le but est d’amener les meilleurs à une plus grande générosité dans
l’esprit Kiro, en leur donnant l’occasion d’en devenir des responsables parmi
les autres.
C’est donc une technique à double tranchant :
I. L’animation de la section.
L’esprit kiro doit être communiqué à personne. Le(la) dirigeant(e) fait ici
fonction de chaudière, les membres de la section seront les radiateurs placés
partout dans la vie de la section. Le noyau anime toutes les activités : le jeu,
le style, le point d’action, la régularité, etc.
Les chefs d’équipe sont responsables de toute la vie de leur équipe. C’est
une tâche à leur hauteur. Les autres membres du noyau auront des
responsabilités pratique semblables. Tous ensembles, ils préparent
activement le programme du dimanche, tous ensembles ils sont responsables
de la bonne exécution.
Sans noyau, une section devient une masse amorphe. Avec le noyau,
combiné au système des équipes, la section devient une communauté
cohérente.
3. REUNION DU NOYAU
La réunion du noyau se fait chaque semaine avec une ponctualité
intransigeante : commencer à temps, finir à temps. Les absents s’excusent.
Le style de la réunion doit être soigné : en uniforme – local bien en ordre
– statue de la Sainte Vierge avec petit cierge. Atmosphère disciplinée, mais
très gaie.
ORDRE DU JOUR
a. Prière kiro – chanson – cri de la section.
Sans permettre une parole, le(a) dirigeant(e) fait immédiatement après son
petit mot.
b. Petit mot de formation de formation religieuse (5 à 10 min).
Le mouvement tâche d’en préparer le contenu pour chaque section et
chaque semaine.
c. Mot d’ordre rappelé à la fin du petit mot.
d. Rapport de la réunion précédente, faite chaque semaine par un membre
indiqué, dans la chronique du noyau. (Pas chez petits).
e. Révision du dimanche passé :
- Pas un tribunal et donc pas de reproches amers, mais bien examen de
conscience collectif : comment l’avons-nous fait !
- Résultat des présences, cartes d’équipes, discipline, jeu.
- Souligner ce qui était bien.
f. Tâche personnelle.
Chaque semaine, chaque membre du noyau reçoit sa tâche personnelle :
petites charges à remplir dans la vie de la section, aussi dans leur milieu
de vie de tous les jours. La tâche écrite dans le rapport. Chaque semaine,
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chacun fait le bilan de la tâche reçue. Pouvoir rendre compte d’une tâche
bien faite, être encouragé par un sourire, un compliment, par la joie du (de
la) dirigeant(e), est une condition de persévérance, de générosité aussi bien
pour les jeunes, que pour les grands.
g. Préparation technique du programme du dimanche :
- Etre ouvert aux désirs, aux propositions, aux suggestion des membres
eux-mêmes.
- Apprentissage des jeux, techniques, chants, cryptogramme. C’est en
même temps la partie récréative du noyau.
h. Formation finale (demi-cercle) – chant – prière kiro.
5. MEMBRES DU NOYAU
Le noyau de la section est ouvert à tous les membres qui sont prêts à
se dévouer aux autres, et à se soumettre aux conditions exigées : donner
l’exemple dans la section – travailleur à leur programme de vie spirituelle –
accepter les tâches imposées pour la vie de la section, ou le rayonnement de
l’esprit Kiro hors du groupe dans la paroisse.
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1. Le Noyau.
2. La Responsabilité
Jean pour venir à la réunion dimanche’’, je ne devrai pas le répéter deux fois ;
cela se fera.
Vous savez bien le désordre qui arrive quand l’un d’entre vous, refuse
de faire ce que l’on lui demande, vous n’êtes plus alors des piliers de béton,
tout au plus des petits sticks rongés par les termites, et la maison s’écroulera
et notre groupe aussi, s’il n’y a pas de changement.
Le sens de la responsabilité, cela veut dire que votre dirigeant peut
toujours compter sur vous. Dans les bois poussent parfois de très gros
champignons, ils paraissent solides et résistants, mais, n’essayez pas de vous
asseoir dessus, vous seriez bien vite par terre ! ne soyez donc pas des
champignons, mais de vrais chefs d’équipes digne de ce nom.
3. La Confiance
4. La tâche spécifique
va de travers, c’est le chef d’équipe que je gronderai. Il doit veiller à ce que tout
soit en ordre. Le candidat ‘’Chef d’équipe’’ est sûrement en train de se dire –
‘’comment puis-je faire tout cela ?’’ d’accord, le chef d’équipe pour y arriver
reçoit un aide, le second de l’équipe. Tout d’abord et surtout le chef d’équipe
et son second doivent devenir une paire d’amis, s’ils ne s’entendent pas bien
ensemble, l’équipe ne marchera jamais. Quand vous mettez deux jeeps pour
sortir un gros camion d’un fossé, il faut les mettre du même côté sinon vous
aurez de la casse.
Le chef d’équipe et son second doivent discuter entre eux de la façon
d’agir dans leur équipe, et le second ne doit pas se contenter d’approuver, il
doit prendre une part active et intelligente, dans l’affaire. Quand le chef
d’équipe dit à ses garçons ‘’ce mois-ci notre équipe doit être la première !’’ le
second doit surenchérir et dire ‘’oui, c’est cela, allons-y !’’ et à cette condition-
là cela marchera. Le chef d’équipe c’est celui qui tire, le second celui qui
pousse. Et quand on tire et qu’on pousse bien, on arrive au-dessus de la
colline.
Encore quelque chose, - vous pouvez pourchasser vos kiro, comme vous
le voulez, parlez-leur de points, de prix absolument comme bon vous semble,
du moment que vous ayez eu l’accord de votre chef de groupe.
Entre membres du noyau, tirez tous à la même corde. Le ‘’nouveau’’, est
une force. Vous et moi, nous tirons tout le groupe vers les sommets. Saisissez-
vous bien ? La prochaine fois, nous parlerons de votre tâche.
5. L’équipe
Je vous ai déjà dit que j’allais vous parler de votre tâche dans la section, de
ce que vous devez faire. Votre tâche est double :
1) Vous devez avec quelques former une équipe.
2) Vous devez essayer de faire de chacun de garçon de votre équipe de vrais
kiro.
Nous parlerons aujourd’hui du premier point. Qu’est-ce qu’une équipe ?
Un matin que j’attendais le bus, je vis de l’autre côté de l’avenue un gros
camion de déménagement arrêté devant une maison vide. On était occupé à
descendre une lourde armoire. Celle-ci était à moitié sortie et deux hommes
de vrais colosses, mais sans résultat. Une bande de jeunes gens vint à passer
sur le chemin, et voyant les difficultés des déménageurs ; ils retroussèrent
leurs manches et se mirent à pousser. Une, deux, trois hop, une deux trois
hop, rien à faire cela ne bougeait pas. C’est alors que j’entendis une voix qui
venait de la maison et qui disait ‘’Hé, les gars, dans le camion naturellement !’’
– ‘’ oui, mais… cette armoire doit descendre au contraire !’’ maintenant on
comprenait mieux pourquoi, rien ne bougeait.
Voyons l’équipe – il faut que tous les garçons se mettent à tirer du même
côté. Une équipe, c’est un petit groupe de garçons qui organisent un jeu,
décorant un coin, ou qui étudient le mot d’ordre – ensemble – construisent
quelque chose ENSEMBLE. Le chef d’équipe est celui qui doit arranger le
travail et l’expliquer, son second doit pousser et ainsi la charrette avancera.
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Veillez bien à ce que chacun prenne sa part. c’est cela la finesse du métier !
une équipe, ce n’est pas deux ou trois garçons qui travaillent pendant que les
autres ne font rien. Vous n’aurez une équipe que lorsque tous les garçons, du
premier au dernier auront leur activité.
Le dimanche l’équipe doit faire bloc, - ‘’au carré’’ notre équipe, la première
au jeu – ‘’nous devons gagner !’’ au petit mot du soir ‘’Personne de notre équipe
ne dérange – à la leçon de chant, ‘’nous chantons tous’’. Une équipe cela doit
faire un tout, un seul bloc.
Supposons qu’un garçon ne veuille pas faire ce qu’on lui demande, et
voilà toute l’équipe bloquée – il en manque un au carré – pas moyen de pousser
le cri d’équipe… il faut que celui qui a manqué sente la réprobation des
coéquipiers, qu’il ne doit pas continuer comme cela, que sans lui, on ne peut
aller de l’avant. Il faut que tous s’ébranlent ensemble, alors seulement vous
aurez une équipe.
Comment faire pour que chacun de nos membres soit :
6. Un vrai kiro
Votre première tâche est de former une équipe d’un groupe de garçons
disparates. Vous savez encore ce qu’est une équipe ? – Pensez à la garde-robe,
une équipe ce n’est pas une bande de gamins batailleurs qui se disputent pour
porter le fanion, c’est un petit groupe dans lequel chacun a son rôle à jouer et
où chacun travaille.
Venons-en maintenant à notre seconde tâche, faire de chacun de nos
membres de vrais kiro – ‘’oui’’, mais… direz-vous, il y a longtemps qu’ils sont
dans le kiro. Oui et… non. Ecoutez ceci.
Il y a quelques années, un jour de grand rassemblement de chefs
d’équipes un dirigeant prenait part au défilé à côté d’un autre chef d’équipe
d’un groupe différent. A une cinquantaine de mètres d’eux, un jeune homme
en uniforme kiro vint à passer. Il boitait très fort. Le chef d’équipe dit au
dirigeant ‘’vous voyez ce garçon là-bas ? – c’est un si chic type ! l’année
dernière il a roulé sous une voiture, il a été opéré et tout s’est bien guéri, mais
maintenant il restera boiteux toute sa vie.
Je l’ai rencontré dernièrement. ‘’Eh, bien comment cela va-t-il ?’’ et il m’a
répondu en plaisantent ‘’oh, chef, je commence déjà m’habituer’’ - pas de
plaintes, l’oubli complet de soi, ce garçon est un vrai kiro. C’est facile de rire
et de plaisanter lorsqu’on est bien portant, ce l’est beaucoup moins, si vous
savez que toute votre vie, vous serez infirme. Sourire malgré l’épreuve
demande de la vaillance.
Un tel garçon répandra la joie autour de lui, il est vaillant. C’est l’idéal
qui est proposé à tous les kiro.
Pour le réaliser, ne cherchez pas de midi à quatorze heures, suivez
semaine, par semaine le programme qui vous est donné, et vous verrez que
cela ira très bien.
7. Un vrai chrétien
Maintenant vous êtes bien au courant de tout ce que l’on attend de vous,
pour être des chefs d’équipes et des seconds à la hauteur. Former des équipes,
former les membres de ces équipes au point de vue du mouvement et au point
de vue, vie du Christ en eux.
Trouver de l’aide vraiment et force que près du Christ lui-même. C’est lui,
qui transformera vos garçons, qui vous donnera de trouver les mots qui
frappent, qui vous inspirera dans toute votre conduite.
Demandez l’aide au Seigneur, et pour l’obtenir, priez et sacrifiez-vous à cette
intention.
Lorsque vous avez été sollicités de faire partie du noyau, c’était le Christ
lui-même qui jetait sur vous son choix, il attendait de vous un don plus
complet, celui de votre personne. Vous êtes désormais à son service, et vous
aurez beaucoup à faire, entraîner les autres au jeu, à l’effort… et tout cela
pour que vos garçons deviennent de vrais kiro. La meilleure manière
d’apprendre quelque chose aux autres, c’est de le réaliser soi-même. Devenez,
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9. Le conseil du Christ
A V E N T
Premier dimanche de l’Avent.
LE CHRIST VIENT !
a) Avant le départ :
Débarrassons-nous du superflu.
Nous savons tous très bien que lorsque nous avons un long chemin à
parcourir à pied il ne faut emporter que peu de bagages, sinon nous serons
gênés dans notre marche par la charge que nous aurons à porter.
Lorsqu’un alpiniste, c’est-à-dire un homme qui escalade des montagnes,
projette de faire une ascension, il n’emporte avec lui que le strict nécessaire
pour les vivres et le couvert, son piolet et des cordes.
Toutes les équipes, par centaines, s’apprêtent à prendre le départ pour
la grande marche qui doit les conduire au premier trône du Christ-Roi : son
étable de Bethléem.
Elles sont très enthousiastes mais plusieurs emportent avec elles des paquets
encombrants.
Avant de nous mettre en marche, faisons une grande inspection. Peut-
être, y a-t-il quelque chose qui cloche dans l’équipe, l’un ou l’autre des garçons
n’est pas bien dans le mouvement, une petite dispute couve, il y a un malaise
entre deux garçons…
Comment commencer l’ascension avec une telle équipe ?
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Faisons tous une sérieuse révision comme on fait aux voitures avant
un voyage. Il ne faut pas qu’à Noel nous nous présentions au Christ-Roi avec
une équipe indigne de porter le fanion du kiro.si le groupe kiro veut être
nombreux, ses petites fractions que sont chaque équipe ne doivent faire qu’un
bloc de garçons résolus, consciencieusement à son service.
Avant le départ : grand rassemblement. Débarrassons-nous du
superflu.
d) Allons-y courageusement.
NOTRE DAME
Marie est devenue la mère de Dieu. Choisis par lui pour cette tâche
surhumaine – être sa mère – ‘’voici le lis d’une pureté éblouissante, conçue de
toute éternité dans les profondeurs de la sagesse divine’’ – chantons-nous. Il
est par trop clair que Dieu ait choisi pour cette œuvre, la plus belle et la plus
noble d’entre les jeunes filles.
Cela va sans dire aussi que jamais le démon n’ait pu entrer en
possession ne fût-ce qu’un seul instant de l’âme de Marie. La mère de Jésus
est la ‘’bénie entre toutes les femmes’’, la mère du Fils de Dieu. La maternité
divine de notre Dame est et reste la source de tous les autres privilèges, donc
aussi de son immaculée conception. Tous les hommes, tous les kiro, sont fiers
de leur Mère céleste.
Quels n’ont pas dû être l’amour et les saints désirs de Marie attendant
la venue de Jésus ; elle a dû, comme toutes les vraies mamans du monde,
préparer tout jusque dans les moindres détails afin que rien ne manque à
Bébé. Comme elle a dû se recueillir souvent pour avoir la grâce de remplir son
exceptionnelle mission ! elle devait pouvoir donner Jésus à tout un monde qui
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PREPARATION A LA NOEL
Les bergers ont porté du lait et du pain de seigle à l’étable. Les mages
apportèrent des bijoux de prix. Chacun apportait ce qu’il pouvait.
Nous avions décidé de ne prendre que peu de bagages pour notre
expédition à la crèche. Nous n’irons cependant pas les mains vides ! nous
n’offrirons ni des choses de peu de valeur, encore moins des choses vulgaires.
En tant que kiro, nous devons offrir quelque chose de valeur. N’ayons pas peur
de l’effort ! tout ce que nous aurons fait avec amour pour notre Roi sera d’un
grand prix. Par exemple : il y a dans mon équipe un garçon qui est fort
irrégulier. Pendant cet Avent je vais essayer de l’attirer réellement dans la vie
de l’équipe, de me faire ami avec lui, et s’il m’est antipathique et que rien ne
m’attire en lui, j’y mettrai davantage d’empressement. Les mérites en seront
plus grands et de plus valeur.
Chaque matin par l’offrande de la journée, offre-toi tout entier à notre
Roi. Au cours de la messe, renouvelle cette offrande et reçois dans la Sainte
communion force et courage. Hélas, au cours de la journée, nous oublierons
bien souvent notre bon mouvement du matin et nous enlèverons des fleurs au
bouquet que nous avions offert au Seigneur.
Cet Avent, présentons notre cadeau pour, noël, l’offrande intensément
vécue de notre journée o la messe, notre Dame, soyons-en certains, aidera aux
passages difficiles.
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b) Le manteau de la simplicité
Que ne doit-on pas faire comme préparatifs pour une grande fête ? nous
le savons bien ; pour chaque événement, il faut porter tel genre de toilette,
plutôt que tel autre, la bienséance demande parfois de porter un chapeau ou
de rester tête nue. Ceux qui ne se conforment pas aux usages et coutumes,
ne seront pas admis à la cérémonie ou à la fête. Ils devaient savoir comment
se présenter.
A noël, nous sommes invités par le Christ Roi, il nous attend, il compte
sur nous tous ses kiro. Comment allons-nous nous présenter, quel genre de
vêtements mettrons-nous ? une seule chose est exigée, que tous les kiro
portent le manteau de la simplicité. Bref, vantardises, essayer de se faire
passer pour une meilleur que l’on est, toutes ces choses sont de vraies injures
à la pauvreté et à la simplicité dont le Roi lui-même nous donne l’exemple à la
fête de noël.
Cela ne pouvait vraiment pas être plus simple… le propre fils de Dieu se
fait homme dans des circonstances très misérables. Et alors nous qui ferons
tellement à ce que rien ne nous manque. Pour Les filles des boucles d’oreilles,
un collier, - pour les garçons une montre, des souliers de luxe… nous qui
sommes si fiers de nous-même dans nos conversations, qui nous vantons de
nos bonnes actions, de l’auto de papa, de notre belle maison, de nos
connaissances… nous ne sommes pas simples, nous ne portons pas le
manteau de rigueur pour la fête de noël : le manteau de la simplicité.
c) Il y a du travail.
Maintenant que noël est tout proche, il est grand temps de se mettre
sérieusement à l’ouvrage, chaque kiro, chaque membre du noyau devient plus
simple, devient plus vrai. Allons à la crèche pour y porter notre cadeau : notre
générosité de chaque jour pour devenir des kiro au cœur simple. En route avec
saint Jean et notre Dame !
COMMUNION DE NOEL
a) Il y a 2000 ans.
Il y a deux mille ans, avait lieu la première fête de noël. Tout le monde
est au courant de choses, Dieu s’est fait homme et est né dans pauvre étable.
Souvent nous pensons en nous-mêmes : Ah ! si je savais été là ! si la sainte
Vierge était venue frapper chez nous pour trouver une place, comme je me
serais mis en peine pour la recevoir ! Ah ! si seulement j’avais dû vivre en ce
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C’est bien beau d’entendre dire ‘’Moi, j’aurais reçu Jésus avec tout mon
cœur ! ‘’Mais… voyons-y de plus près. Jésus est maintenant au milieu de
nous. Son amour trouva pour nous le miracle de la Sainte Communion. Et
comment répondons-nous à son invitation ? il est là chaque jour pour partager
les richesses de sa grâce, pour nous armer pour le combat et… nous… que
faisons-nous ? ne restons-nous pas indifférents alors qu’à chaque pas le Roi
nous guette ? il est là en personne, tel qu’il était à Bethléem… et nous restons
si froids ! il habite au tabernacle et nous ne faisons pas souvent le moindre
pas pour lui rendre une toute petite visite, nous les kiro, ses garçons et ses
filles.
a) Voici le temps.
Il n’y a pas de temps mieux choisi que ces jours de Noel pour jeter un
coup d’œil sur notre monde des moyens au kiro. Qu’est-ce qui ne va pas dans
notre section ? faisons un tour d’inspection, avec les membres du noyau, dans
leur propre home. Oui là précisément. Si vous le connaissez à fond, tant
mieux. Cela doit aller ainsi et quand de nouveaux entreront, vous devez être
ceux qui les introduiront dans les secrets de la section.
LE TEMPS DE LA REVELATION
FETE DE L’EPIPHANIE.
Il n’y a pas bien longtemps, nous avons fêté la venue du Christ-Roi dans
nos âmes. Nous savons qu’il est venu. Nous savons la grande nouvelle. Nous
sommes tous appelés à devenir ses hôtes dans la demeure céleste et à partager
sa vie bienheureuse.
tous les jours, à l’école, des camarades, et même parmi nos kiro ; qui ne
connaissent pas cette nouvelle sensationnelle, ou qui semblent ne pas avoir
saisi la portée du message. Le Roi nous dit en ces temps de Noel
‘’communiquez le message ; faites voir dans votre façon d’agir qu’il est arrivé
et que vous le connaissez. Portez votre témoignage en premier lieu aux garçons
de votre équipe’’.
d) Comment ?
PROPAGATION DE LA FOI
Nous sommes venus au kiro pour nous former à devenir des chics types
de vaillants garçons… pour nous seuls ? non, chaque kiro doit avoir une âme
apostolique, une âme de conquérant. Nous ne devons pas nous arrêter aux
frontières mais aller vers tous les peuples indistinctement. Peu importe si
nous connaissons ces gens ou non. Nous ne devons jamais oublier une chose,
c’est que Jésus est mort pour tous les hommes, et que tous sont appelés à
devenir enfants de Dieu.
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LA PRIERE
a) L’ami incomparable.
Nous ne le savons peut-être pas, mais un grand Ami, un Ami fidèle veille
sur nous. Tout ce que nous avons et ce que nous sommes ne nous appartient
pas mais est un cadeau de cet ami ; notre vie, nos parents, notre nourriture,
nos vêtements, notre sourire et nos difficultés à vaincre, nos amis, nos frères
et sœurs. Finalement pour que chacun puisse se rendre compte qu’il est plus
fidèle que tous les autres amis, il se donne lui-même et vit en chacun de nous
depuis l’instant de notre baptême, dès que nous sommes devenus les amis de
Dieu. Il ne nous abandonnera pas. Il ne se fâchera jamais. Il cherche toujours
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les occasions pour nous parler. Bien souvent nous pouvons percevoir sa voix
dans les mille petits événements de la journée, chaque heure. Tantôt il
emprunte la voix d’un petit enfant qui nous demande à manger, tantôt il nous
parle par notre Directeur ou Dirigeant. Nous pouvons surtout l’entendre dans
la Sainte Communion.
Seulement si tu es taciturne avec lui, si tu ne lui parles pas, alors cette
belle amitié dont tu as tant besoin, qui t’est si nécessaire pour la vie de ton
âme, cette belle amitié va s’effriter et peut-être disparaître. Parler avec le
Christ, ce cœur à cœur avec votre Ami du ciel, c’est cela prier.
Kiro, votre ami le Christ est chaque jour, du matin au soir avec vous.
Voulez-vous chasser un tel ami en ne lui parlant pas ? si vous n’avez rien à
lui dire, vous ne l’entendrez pas non plus. Quand vous lui parlez, il vous
répond dans votre cœur sans bruit de paroles humaines. Il vous laisse sentir
et entendre ce qu’il faut faire pour être un vaillant kiro.
Il conquiert votre cœur et le rend fort et enthousiaste. Quand il vous
parle c’est mille fois plus important que les simples mots que vous lui avez
dits entretemps, parce que sa voix vous rend meilleurs.
Quand vous vous levez le matin et que vous vous agenouillez au pied de
votre lit pour dire ‘’Bonjour, Christ-Roi, ma première pensée est pour vous !’’
ces premières paroles prouvent votre bonne volonté et votre désir de rester
fidèle, et en même temps le Christ commencera aussi le dialogue au fond de
votre cœur. Cette voix puissante, c’est comme une poussée dans le dos,
comme la garantie de passer sa journée comme un ami du Christ, comme un
kiro.
b) Comment prier ?
Débiter des paroles comme un disque, cela n’est nullement prier celui
qui parle à un ami pense à ce que qu’il dit et à qui il parle. Alors, devons-nous
pensez à chaque mot du ‘’Notre Père’’ ? quand nous prions à l’Eglise, à l’école,
dans la section ? cela ne va quand-même pas !...
Non, ce n’est pas cela que nous voulons dire. Pour nous entretenir avec
le Seigneur, nous n’employons pas tellement de mots. Quand vous allez
communier et que vous parlez au Seigneur ; vous lui dites beaucoup avec votre
cœur ou en pensées comme vous vous voulez, sans bruit de paroles. Il en est
de même pour chaque prière, même celle que nous sont les plus habituelles
comme le Pater, ou du premier au cinquantième ‘’Ave’’ d’un chapelet que nous
égrainons. Etre recueilli, avoir conscience d’être en contact avec le Christ et
avec Marie et ne pas dire ‘’Ma première pensée est pour vous Seigneur’’, en
pensant en même temps qui gagnera le match de football ce jour-là ?
c) La bonne volonté
quand vous l’avez, il prie Lui-même avec vous. Parlez lui, kiro, et vous verrez
que c’est un ami comme il n’y en a pas deux.
Kiro, le grand effort, le combat qui a lieu dans votre cœur pour y établir
le royaume de Dieu, c’est celui de la prière. Dans cette lutte qui est bien
difficile, et est à recommencer chaque jour, nous aurons le dessus que nous
sommes entraînés progressivement. Nous devons fixer des moments bien
déterminés dans notre vie pour la prière et nous y tenir. Nos trois ‘’Ave’’, du
matin et du soir, ne les oublions jamais ; notre offrande de la journée non
plus. Fixons une heure et tenons-nous-y. communions au moins chaque
semaine. Prenons des résolutions fermes et luttons contre nous-même pour y
rester fidèles. Confessons-nous au moins tous les quinze jours. Kiro, toutes
ces choses sont pour vous des moyens qui vous aideront à tenir comme de
bons soldats. Si vous les négligez, vous abandonnerez aussi tôt ou tard le Roi
lui-même ; car ces bonnes habitudes le font entrer plus avant dans votre vie.
Jouer, défiler, chanter, étudier, et tout le reste, courageusement à la tâche,
luttons pour acquérir ces bonnes habitudes. Celui qui partage ses friandises
avec les autres, arrivera bientôt à ce que cette façon de faire lui devienne
naturelle, de même celui qui vient en aide spontanément à ceux qui sont dans
l’embarras, parce que depuis toujours il s’exerce en ce sens. Celui qui fait
effort pour acquérir de bonnes habitudes côte à côte avec le christ lui restera
fidèle.
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Septuagésime
LE PECHE
a) Introduction.
La vie est un combat, une rude bataille dans laquelle nous sommes, si pas
des centaines, des dizaines de fois vaincus. Peut-être penserez-vous qu’il y ait
une petite exagération… détrompez-vous, ce n’est la pure vérité !
aussi enfants de Dieu. Votre ennemi le plus acharné reste enfant du Père, le
frapper ou l’outrager équivaut à offenser le Père lui-même.
c) Nos défaites.
Voyons maintenant les défaites que nous infligent les bandits. C’est
bien vrai que notre petit ‘’moi’’, tend toujours à prendre la première place dans
notre cœur et que c’est le contraire de ce que le Christ attend de nous.
Combien de fois par jour, ne sommes-nous pas désobéissants, gourmands,
égoïstes, peut-être avons-nous pris le bien d’autrui… mais à côté de ces fautes
déclarées, nous avons à nous reprocher beaucoup de petites lâchetés que
nous condamnons au fond de nous-mêmes. Ne nous faisons pas d’illusions
sur la qualité de notre fidélité au Roi, car nous sommes de faibles pécheurs.
Pécheurs ? oui, nous le savons, tourner le dos complètement au Christ, c’est
le péché mortel que nous n’avons que peu ou même jamais commis et pour
lequel nous nous dépêchés, bien repentants, de nous confesser pour obtenir
notre pardon…, mais… toutes les fois que nous hésitons entre le médiocre et
l’idéal, entre nos aises et ce que le Christ veut faire de nous, et quand
finalement nous choisissons le moins bien, nous sommes vaincus par les
pillards. C’est là notre piteuse histoire de chaque jour. C’est en toute sincérité
que nous disons à Notre Dame ‘’Priez pour nous pauvres pécheurs’’ parce que
nous le sommes tous, vous et moi, comme tous les autres hommes. Il n’y a
guère que notre chef le Christ qui fut pleinement homme sans être pécheur,
et sa Mère, la Vierge Marie.
d) Acte de contrition
Sexagésime.
L’APPEL.
b) Notre vocation :
Nous kiro, avons reçu une tâche comme Ambroise, nous sommes
chargés d’une mission dans l’Eglise, évidemment bien modeste, notre fonction
dans notre équipe. Comme lui aussi, nous ne nous sentons pas à la hauteur.
Imitons ce grand Saint dans notre conduite, lui qui n’étant encore que
catéchumène, a fait confiance à la providence de Dieu qui l’appelait par la voix
du peuple, il s’est fait ‘’tout disponible’’.
La bonne volonté est une chose excellente, mais elle ne suffit pas. Elle
ne fait pas de nous des héros que rien ne peut abattre, et le Christ-Roi le sait
mieux que personne. Alors dans sa divine bonté, il vient à notre secours, il
soutient notre faiblesse par sa force à lui, sa grâce. Il ne nous laissera pas en
peine mais nous devons nous confier à lui seul. N’oublions jamais que nous
sommes des pécheurs et ne soyons pas assez sots de penser que nous savons
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Quinquagésime.
LA GARDE DE LA COURONNE
Les semaines qui vont suivre vont faire ébranler toute la section. C’est
notre temps à nous, et nous en sommes fiers. Avec beaucoup d’entrain nous
entrons dans ce carême et nous, les membres du noyau, allons à la messe de
chaque jour recommander tous les membres de notre section qui font cette
préparation.
b) Garder :
c) La garde de la couronne.
d) Un bon départ :
Nous sommes si faibles, si peu persévérants que plusieurs fois par jour
nous abandonnons le Roi. Il est bon que nous sentions notre faiblesse, mais
aussi que nous puissions compter sur l’aide de notre bonne mère du Marie.
Faisons cette année un courageux carême, obéissons avec
enthousiasme à nos dirigeants ou plutôt à notre Roi Lui-même qui nous
commande à travers eux.
Soyons comme les coureurs de la ligne de départ, prêts pour
entreprendre la préparation à la promesse. Le mercredi des cendres ; portons
notre petite croix de cendres avec foi. Tous au poste à la messe.
C A R E M E
LA MESSE DE CAREME
Chaque jour du carême débutera par la messe. C’est là que pour vous,
le Roi viendra, pour vous conquérir et augmenter en vous la force de sa grâce,
pour faire de la nouvelle journée qui commence, quelque chose de beau.
b) Le divin bouclier :
Quand vous vous mettez à genoux, à la messe matinale, pensez que pour
vous le Roi est descendu du séjour de l’éternité. Qu’il vient Lui-même sur
l’autel à la consécration pour se faire notre bouclier contre nos ennemis du
dedans, et du dehors et… ce que ne fait aucun bouclier ; il répare les fissures
intérieures, il réconforte nos âmes. Il se fait notre bouclier, un divin bouclier.
Il nous conquiert pour nous donner la grâce de la conquérir à notre tour.
C’est là le but du carême et d’ailleurs de toute notre vie, avec l’aide d’en
haut ‘’conquérir Dieu, avec le Christ qui nous conduit au Père éternel’’.
~ 30 ~
LA PENITENCE
Notre baptême :
Le jour de notre baptême est sans doute le grand jour de notre vie chrétienne.
Nos parents nous ont portés à l’église comme un petit être sans défense, le
prêtre nous attendait pour nous baptiser. Il s’est alors passé quelque chose
de très grand en nous : le démon a été vaincu et a pris la fuite, tandis que le
christ imprimait profondément son signe sur notre âme. En même temps il
prenait possession de notre âme pour y habiter toujours. Notre vie doit être
une réponse, celle de la fidélité aux promesses de notre baptême.
~ 31 ~
b) Pénitence.
OFFRANDE GENEREUSE
a) Champion :
b) Champions éternels :
Les champions n’ont la vedette, c’est-à-dire qu’ils ne sont connus que par
les efforts de leur marque. Les médailles acquises au prix de tant d’efforts sont
exposées dans un armoire au sein de la maison et couvrent de poussière, c’est
l’oubli, d’autres occupent la scène. Il y a cependant un championnat que nous
ne pouvons pas laisser passer, une palme que nous nous devons d’acquérir et
que nous porterons avec joie éternellement, c’est celle que le Christ Roi nous
donnera quand nous aurons achevé notre course terrestre. En attendant nous
pouvons devenir les plus grands athlètes du monde, c’est bien, mais
~ 32 ~
n’oublions pas que là n’est pas le but de la vie, cette victoire-là, n’est pas celle
qui nous donnera la palme éternelle des bienheureux.
La vie de chaque homme est une compétition, un concours sans merci,
avec un objectif, une récompense magnifique : l’éternité bienheureuse. Nous
concourrons vaillamment sans nous décourager, mais cette épreuve, nous ne
pouvons la passer qu’une seule fois, si nous cédons à notre paresse, si nous
cessons nos efforts pour devenir un chic garçon, si nous devenons tièdes et
médiocres, nous abandonnerons la partie et serrons vaincus pour toujours.
a) Sauveteur :
Le chef d’équipe qui tient fidèlement son point particulier pour faire
pénitence de ses fautes personnelles, et qui combat généreusement en lui
toute tendance au mal, fait très bien. Ce qui est toutefois encore mieux, c’est
l’offrande de tout ce que nous faisons chaque jour sans plus penser à nous
personnellement. Quand nous nous sacrifions pour nos amis, les gens de
notre paroisse, pour les païens, nous faisons d’une pierre deux coups, nous
sauvons les autres et devenons meilleurs nous-mêmes. Offrons ce carême
pour les autres et ainsi nous approcherons avec eux plus près du Roi.
Dimanche de la passion
a) Etranges coutumes :
Aux Indes, ce grand pays d’Asie, vivent des gens qui ont pris pour règle de
vie d’imposer à leurs corps les traitements les plus pénibles et les plus
inhumains qu’ils puissent rêver. C’est ainsi qu’on rencontre dans les rues sur
le bord des trottoirs, des hommes immobiles le regard tourné vers le ciel, leur
barbe et leurs cheveux démesurément longs, n’ont plus été taillés depuis des
années. D’autres maintiennent si longtemps les bouts de leurs doigts contre
les paumes de leurs mains que les ongles s’enroulent autour comme de
hideuses griffes. D’autres enfin donnent à leurs bras et leurs jambes les
positions les plus invraisemblables, ou se font des blessures ou des brûlures
volontaires. Ces gens exténuent leur corps pour l’offrir à la divinité. Une telle
vie est, vous le pensez bien, fort pénible, mais ces gens font cela pour devenir
saints.
Et alors c’est cela la mortification ? c’est cela que le Christ nous demande
de faire pour devenir enfant de Dieu et avoir part à son royaume ?
certainement non, et si des chrétiens allaient aussi fort que ces païens dans
leur mortification, ils feraient très mal au contraire, ce serait aller contre la
volonté de Dieu qui nous ordonne dans le cinquième commandement, de
respecter notre corps.
Pourquoi donc, votre petit sacrifice, pourquoi cela n’a-t-il pas aucune
valeur quand vous le faites pour montrer aux autres ce dont vous êtes
capable ? pour la simple raison que nous sommes bien trop petits pour
atteindre Dieu. C’est notre Roi Lui-même le Christ qui fera de nos
mortifications sans éclat, des choses de valeur. Il a souffert pour nous, croisés,
~ 34 ~
Dimanche de Rameaux
LA CONFESSION
a) Confession pascale :
b) La confession :
c) La contrition :
d) L’absolution :
e) Communion pascale :
T E M P S P A S C A L
Pâques
d) Notre Roi :
Pâques est pour nous kiro, un très grand jour, celui du triomphe de
notre Roi. Tous doivent lire sur nos visages ce message. ‘’Notre Roi est aussi
le vôtre !’’ – dans notre pays, les jeunes du kiro cherchent à conduire au Maître
tous ceux qui ne font pas partie du mouvement. Mais il y en a tant d’autres
encore qui restent pris dans les filets du démon. Nous les sauverons !... Le
Christ notre roi est ressuscité, il est le maître de la vie et de la mort. Le démon
et ses pareils peuvent s’agiter. ‘’Nous ne voulons pas du Christ Roi !’’ – il est
et reste malgré tout car lui seul peut rendre les hommes heureux. Ecoutons
sa voix. Suivons-le avec enthousiasme, entraînons tous les jeunes dans son
sillage de Roi vainqueur !
LE BAPTEME
b) La marque du baptisé :
d) Noblesse oblige :
e) Notre promesse.
Kiro, vous comprenez sans peine que la promesse que vous avez faite à
Pâques, n’est rien de neuf. Vous promettez simplement de rester fidèle au
Christ devenu votre Roi par le baptême. ‘’Je promets d’être fidèle aux
engagements de mon baptême’’ !
JE SUIS UN CROISE
a) Elu :
b) Enfant de Dieu :
Cette élection de Jacques par sa nation si belle qu’elle soit, n’est encore
rien à côté de ce que Dieu fait pour chaque chrétien à son baptême. Un jour
viendra où les études de jacques seront terminées, il rentrera au pays et
reprendra sa place dans les rangs, il sera de nouveau un citoyen ordinaire,
plus rien ne le distinguera des autres. Au baptême le chrétien devient enfant
de Dieu, il ne perdra ses que s’il se révolte contre son Père du ciel, s’il ne veut
plus être fils. Il est héritier du royaume et personne ne pourra contre sa
volonté le priver de ses privilèges. Croisés, n’oublions pas que nous aussi,
nous sommes enfants de Dieu.
c) Restons fidèles :
Si Jacques s’était amusé, n’avait pas effort, avait négligé ses études, il
aurait été rappelé au pays comme un enfant indigne, et tous auraient été
d’accord de dire qu’il avait été bien sot d’avoir tout gâché, d’avoir refusé de se
conduire en digne élu de la nation. Nous, chrétiens, faisons parfois comme
cela ; à des degrés divers, nous ne voulons pas toujours vivre en vrais enfants
de Dieu, cela demande trop d’efforts, nous préférons imiter ceux qui ne
connaissent pas ou qui oublient les commandements divins. Nous sommes si
faibles, si inconstants et pourtant – noblesse oblige ! enfants de Dieu, vivons
comme notre dignité nous le demande. Nous sommes au Christ, son bien, c’est
la plus belle destinée que nous puissions rêver !
~ 41 ~
a) Jean-Marie :
b) Son ami :
Un certain soir après le mot du chef, le chef kiro passa près de Jean-
Marie et lui glissa : ‘’Dis-moi, qui est donc ce nouvel ami dont tu as parlé
l’autre jour ? – Ecoute, chef, répondit Jean-Marie, quand je suis arrivé ici,
j’étais tout triste parce que Antoine n’était pas ici, et je m’efforçais de me
consoler, mais cela n’allait pas. C’est alors que notre Directeur nous a parlé
de la grâce sanctifiante de Dieu qui vit en nous comme notre ami ; un ami qui
ne reste pas à la maison quand nous allons en classe, un ami qui est avec
nous partout, sur la rue, en classe, à la maison, quand nous faisons nos
devoirs, quand nous allons jouer ou dormir. Nous avons besoin de son amitié
pour rester un garçon épanoui. Tout ce que le prêtre disait me semblait être
pour moi seul, j’ai dit au Seigneur au fond de mon cœur : maintenant, vous
êtes mon Ami, et vous resterez toujours avec moi. Avec vous, je ne saurais
plus être triste ! comme la vie va être belle à nous deux maintenant !...
Et voilà chef, quand cela ne va pas, je le lui dis, et il me semble que je
l’entends me répondre : ce n’est rien, Jean-Marie, je vais te donner un coup
de main, va de l’avant avec courage !
~ 42 ~
c) La joie.
Croisés, amis, luttons pour notre Ami, le Christ-Roi, contre tout ce qui
peut, en nous et autour de nous abîmer la fraîcheur de notre amitié, et disons-
lui chacun dans l’ardeur de notre âme : ‘’je veux vous appartenir et vous rester
fidèle en étant un garçon épanoui !’’
M A I
Premier dimanche
a) O maman, ô ma Mère, toi qui me portas sur le dos, toi qui m’allaitas toi
– qui gouvernas mes premiers pas, toi qui la première m’ouvris les yeux
aux prodiges de la terre, je pense à toi…
secours et demandé vos suffrages, ait été abandonné. Ce ne sera qu’à notre
entrée au ciel, que nous saurons le nombre d’âmes sauvées par cette Maman
incomparable.
Deuxième dimanche
c) Reine du monde :
Les habitants d’un pays qui est gouverné par une reine feraient
n’importe quoi pour elle, les officiers de l’armée lui prêtent serment, c’est elle
qui représente le pays. Nous kiro, devons avoir la même ardeur au service de
notre Mère, en faisant ce que son fils, notre Roi attend de nous, ses soldats.
Restons toujours en contact avec Marie dans la prière. Les difficultés de la vie
et notre faiblesse nous ferons peut-être un jour délaisser le Seigneur pour un
temps, JAMAIS, nous ne nous croyions tombés si bas qu’il soit impossible de
revenir en arrière. Gardons toujours le contact avec notre Bonne Mère du ciel,
c’est notre refuge assuré.
Prenons dès maintenant la bonne résolution que nous tiendrons à tout
prix, celle de réciter matin et soir, et tenons-y fidèlement. Soyons fidèles à
notre Reine !
Troisième dimanche
a) Le nénuphar :
pourtant bien fragile, un peu de vent, un peu de boue, un peu trop de chaleur,
ou de fraîcheur, et voilà la délicate qui se ternit et meurt.
b) Marie :
c) Nous :
e) Notre pureté :
Marie ne pourra rien faire si nous ne voulons pas collaborer avec elle.
Rester pur signifie faire l’offrande de son corps au Christ. Il nous a donné ce
corps comme cadeau, il faut que nous le préservions de tout ce qui peut
l’abîmer, que nous l’employions comme le Christ Roi nous en a donné
l’exemple.
f) Nos fanions :
g) Marie :
Quand votre maman vous donne une chemise propre, toute fraîche pour
aller à la messe le dimanche, allez-vous jouer avec votre petit frère qui a les
mains sales tout juste à ce moment-là ? sans doute que non. Si malgré tous
vos efforts, vous tachez votre chemise vous serez fort ennuyé. Pour que votre
chemise puisse retrouver sa blancheur, il faudra la laver. Quand la blancheur
de notre âme est souillée par le péché, nous ne sommes pas fiers du tout, nous
avons honte. Allons à Marie, elle nous aidera à rétablir l’ordre, et avec elle,
nous grandirons dans la vie de Dieu.
Quatrième dimanche
Saint Pierre dans une de ses épitres nous donne ce conseil : ‘’soyez
vigilants, car votre adversaire le diable comme un lion rugissant, rôde autour
de vous cherchant qui dévorer’’.
b) Faire bloc :
Les soldats les plus vaillants, les mieux entraînés, s’ils se présentent
seuls devant l’ennemi risquent de périr dans la lutte. Si des troupes
nombreuses sont opposées à l’ennemi les chances de succès augmentent dans
la proportion de leurs qualités et de leurs quantités. Si chaque kiro veut
entreprendre seul la lutte contre le démon, il sera facilement vaincu, mais si
les kiro travaillent tous ensemble, mettant leurs efforts en commun, les uns
soutenant les autres, alors la victoire est assurée. Nous sommes la garde
royale, tenons-nous ensemble, ne formons qu’un bloc sans fissure auprès du
Christ.
c) Dans la section :
Si nous ne faisons pas ainsi qu’un bloc, tous tendus vers le même but,
nous deviendrons forts, et notre pureté sera préservée. Cela ne nous fera pas
de bien de parler de ces choses entre nous, non, nous en parlerons seulement
quand cela sera nécessaire pour nous mettre en garde fraternellement.
~ 47 ~
Faisons attention à ce qui se dit dans la section, à ce qu’on lit, à ce qui se fait.
Notre contact doit rendre les autres meilleurs, et non pas le contraire.
Sachez vouloir être purs devant les autres et exiger pour le bien de tous
qu’on agisse en conséquence. Si malgré vos efforts, vous n’arrivez pas, n’ayez
pas peur d’avertir le dirigeant, ce n’est pas là rapporter, faire le mouchard,
c’est préserver un bien précieux, qui appartient à tous et auquel les vrai kiro
ont droit.
d) A l’école :
Cinquième dimanche
a) Uniforme, insignes :
d) Soyons reconnaissants :
J U I N
Premier dimanche
Qui que nous soyons, et quelque puisse être l’endroit où nous nous
trouvions, l’amour de Dieu nous presse pour nous conquérir. Pour nous
attirer à Lui, le Seigneur emploie des moyens que nous ne comprenons pas
toujours très bien. Il nous semble toujours que cela va mieux chez le voisin
que chez nous. Les travailleurs voudraient être patrons pour rouler en voiture
et ne pas faire grande chose pensent-ils, tandis que les directeurs avec tous
leurs soucis envient leurs travailleurs qui, la journée finie, peuvent retourner
le cœur léger à la maison. Nous sommes rarement contents de notre sort, et
pourtant c’est vivant à tel endroit, avec telles personnes, rencontrant telles
difficultés que j’arriverai à prouver mon amour à Dieu, en vivant pour lui et
en répondant par l’amour à celui qu’il me porte le premier.
Le jour de notre baptême, nous avons reçu le Seigneur dans nos âmes,
comme un ami, et à moins que nous ne le chassions par le péché grave, le
Christ reste fidèlement présent en nous. Il est celui qui nous encourage et si
nous souffrons qui nous fortifie pour nous aider à supporter l’épreuve et à en
sortir grandis. Dieu s’occupe de chacun de nous parce qu’il nous aime, et cet
amour a été si loin, qu’il s’est laissé clouer sur une croix ; la mort la plus
honteuse qui existait de son temps, pour nous en donner la preuve. Ensemble
avec lui, allons vers le Père, nous jubilerons toute l’éternité d’avoir pût profiter
de cette bienfaisante amitié.
Devant tant de bonté de la part de Dieu, il y a – chose incroyable – des
hommes qui restent absolument indifférents, cela ne les touche pas du tout,
c’est une grande souffrance pour le cœur de jésus si aimant. Parfois il dévoile
sa peine à des âmes privilégiées (c’est-à-dire à des personnes qu’il choisit).
Aux environs de 1690, le Seigneur apparut à une petite religieuse de France.
Il lui montra son cœur entouré de flammes d’amour, couronné d’épines et
surmonté d’une croix. Ce cœur portait plusieurs blessures… le Seigneur lui
dit : ‘’voici ce cœur qui a tant aimé les hommes !’’
Kiro, de nos jours, sans cesse, sans relâche, pied à pied, pierre par pierre,
le Christ travaille à la construction de son église, son royaume. Allons-nous le
laisser peiner seul ? non, n’est-ce pas. Mettons-nous avec lui avec ardeur au
travail et commençons par… notre section.
~ 50 ~
Ecoutez pour vous encourager cette histoire vraie, qui s’est passé il n’y a
pas si longtemps. Il s’agit du R. Père Matéo, un religieux qui servait le Seigneur
d’un cœur zélé.
Un jour, un président d’une république d’Amérique du sud était à ses
derniers moments. Sa fille élevée chrétiennement et restée pratiquante, vint
supplier son père de se réconcilier avec l’Eglise avant de paraître devant son
divin Juge. Le malade lui fit réponse peu encourageante : ‘’si un prêtre arrive
en ma présence, je le tue immédiatement’’. La pauvre dame voyait le vieillard
apprêter son revolver sur sa table de chevet, son cœur se gonflait de tristesse.
C’est alors qu’elle eut l’idée de s’adresser au R. Père Matéo. Ayant entendu son
histoire, le saint religieux lui dit : ‘’Laissons au Bon Dieu le soin de tout
arranger, je vais voir votre père’’. – quand le père entra dans la chambre du
malade, dès qu’il aperçut, le mourant cria d’une voix rendue frémissante par
la colère : ‘’qui vous a permis d’entrer chez moi ?’’ très calme, le Père lui
répondit, ‘’Je viens de la part du Roi de toute bonté, qui désire tellement que
vous soyez à nouveau heureux. Puis-je entrer ou ce que je vous apporte n’a-t-
il aucune valeur pour vous ?’’ Etonné et vaincu par ces paroles toutes de bonté
et de miséricorde, l’ennemi de Dieu laissa tomber son arme. Ces quelques
mots que lui avait adressé le père Matéo avait suffi pour donner la lumière à
cette âme, et lui permettre de mourir en enfant du Dieu d’amour.
Le grand moyen employé par le Christ pour conquérir les âmes, c’est la
force et la chaleur de son amour. Même la haine ne peut plus exister où se
trouve l’amour véritable, c’est lui fait changer les cœurs, comme celui du
président que nous venons d’entendre. Kiro, c’est la même arme que nous
allons employer pour lutter avec le Christ et pour lui. Au baptême vous avez
reçu cet amour du Christ dans vos âmes, non pas pour le garder égoïstement,
mais pour le partager aux autres. Le baptême, et les autres sacrements vous
ont donné ce qui est nécessaire pour lutter comme un bon soldat du Christ.
Vous êtes bien une équipe, comme des soldats de première classe. A vous
maintenant de passer à l’action, pour que l’amour du Christ puisse pénétrer
jusqu’au cœur de tous les chrétiens, à commencer par vos compagnons de
tous les jours.
Deuxième dimanche
b) Ouvrons-nous à sa visite :
Etre accueillants au Christ dans notre âme, s’ouvrir à sa visite cela veut
dire simplement se mettre devant lui, et dire avec conviction ‘’J’ai besoin de
vous, Seigneur, pour être un vrai kiro, pour me conduire en enfant de Dieu
toujours, c’est pour cela que je viens à vous, pour vous recevoir dans la
communion. ‘’Seigneur, je vous aime sincèrement, aidez-moi’’ ! c’est cela
s’ouvrir au Christ.
Lorsque vous recevez une personne chez vous, votre maman et vous-même,
veuillez à ce que tout soit bien en ordre, à ce que la maison ait un air de fête.
C’est ce que nous faisons aussi pour notre âme, avant de recevoir le Christ.
Dès notre réveil, pensons à lui, offrons notre journée, puis faisons notre
toilette et rendons-nous à l’Eglise. A la consécration de la messe, songez que
le Christ se fait réellement présent pour nous par amour. Que de nos cœurs
monte notre merci, semblable à la fumée qui s’échappe de l’encensoir. A la
communion le Christ va pénétrer en nous, ne faisons qu’un avec lui. Cette
belle union sera souvent très courte, en sortant de l’Eglise, nous allons
retrouver nos amis et nos ennemis, nos habitudes pas toujours si fameuses
que cela. Mais… plus le Christ viendra en nos âmes, plus nos défauts perdront
de vigueur. Menons chaque jour le combat contre nous-mêmes. Faisons de la
place au Seigneur dans nos âmes !
~ 52 ~
Troisième dimanche
a) Dire merci :
b) Demander :
Il y a des gens qui, non seulement ne disent pas merci au Seigneur, quand
ils le reçoivent, mais qui de retour à leur place commencent la litanie de leurs
désirs, qui pensent bien à eux, et surtout rien qu’à eux ! kiro, ne les imitez
pas. Vous pouvez et devez demander des grâces à Dieu, par exemple, pour vos
parents, vos amis, vos dirigeants, vos voisins, votre section, pour le
mouvement, pour tous les jeunes du Congo et du monde. Demander au Christ
la grâce d’être un bon kiro. Embrassez dans vos demandes les besoins de tous
vos frères humains. Allez-y en toute confiance, dites au Roi de tout arranger
~ 53 ~
comme lui seul en a le secret… et la puissance. Demander est bien, mais n’est
pas tout, sachez adorer, remercier, et faire l’offrande de vous-même.
Employez-le bien, que votre messe ne se passe pas à la regarder des images
ou à la lire des prières à Saint Antoine ou à Sainte Thérèse. Il y a un temps
pour regarder des images, ou pour prier les saints favoris, ce n’est pas celui
de la Sainte Messe. Suivez les prières de la messe en union avec le prêtre qui
prie avec et pour l’Eglise. Si vous avez un missel, apprenez d’abord à vous en
servir, lisez le texte de la messe du jour avec attention, en vous arrêtant aux
choses qui font du bien.
Quand vous vous avancez pour recevoir la Sainte Communion, n’y allez
pas comme Pierre, Jacques ou Jean qui se promènent sur la route, marchez
respectueusement, en demandant à la Sainte vierge de préparer elle-même
votre cœur à recevoir son Fils.
Revenez-en comme un autre garçon, vous n’êtes plus seul, vous portez
Jésus-Christ en vous, vous lui êtes si uni que vous ne faites plus qu’un.
Songez à ce que vous faites : vous portez Dieu !
Quatrième dimanche
LA SAINTE MESSE
‘’Sans moi, vous ne pouvez rien faire,’’… a dit un jour Jésus à ses apôtres ;
de cela nous sommes convaincus, et pourtant…, pratiquement, nous n’en
tenons pas fort compte.
En saison des pluies, nous échafaudons sur papier un week-end
inoubliable, tout a été prévu jusque dans les moindres détails. Cela va
marcher ! il n’y a qu’une chose absolument indispensable pour la réussite de
notre projet, c’est qu’il ne pleuve pas… Or catastrophe, à l’heure dite, il pleut,
il pleut à seaux. Le courage diminue pas pour si peu, à la première éclaircie
on part. Les premières pluies de la matinée ont fait de la boue sur le chemin,
et dans une descente… le camion est bel et bien dans le fossé, il faudra aller
chercher de l’aide pour l’en retire… Fini le beau projet : il a suffi, d’un peu de
boue, d’un accident banal pour réduire à rien des plans si bien établis.
On avait oublié que QUELQU’UN était le Maître et qu’’il pouvait permettre
que cela ne se passe pas comme nous l’avions prévu. On avait oublié de
demander le secours du seul qui pouvait vraiment quelque chose.
Agissons toujours en vrais chrétiens, et si les choses tournent autrement
que nous ne l’avions tout d’abord rêvé, sachons reconnaître que nous sommes
~ 54 ~
bien petites choses vis-à-vis de Dieu, et que sans son aide continuelle, nous
ne saurions rien faire.
b) Offrir :
Cinquième dimanche
est un malheur, il blesse Dieu et nous rend nous-mêmes tristes. Nous avons
préféré quelque chose de petit, d’humain, à celui est infini et qui est Dieu.
Quand on écoute la radio, qu’on voit des films de cinéma, qu’on entend les
grandes personnes parler, on comprend tout de suite que les hommes à qui
Jésus a dit de s’aimer les uns les autres comme Lui, Jésus les aime, ces
pauvres hommes ne s’entendent pas, ils se battent, ils se tuent, chacun
cherche à être bien et ne s’occupe que peu ou pas du tout des autres hommes.
Ils n’ont rien compris au message de Jésus.
Le Christ Roi, qui est la deuxième personne de la Sainte Trinité, lui le Tout
Puissant, est juste et doux avec les hommes, il respecte la liberté des hommes,
il ne s’impatiente pas. Beaucoup d’hommes pensent que pour réussir dans la
vie et dominer les autres il n’y a qu’une seule chose à faire : tout écraser, tout
démolir, montrer sa force, seuls les grands et puissants peuvent tout faire…
le Seigneur est doux et juste… kiro, qui pensez-vous aura le dernier mot,
l’homme égoïste et impatient ou le Seigneur qui sait attendre ?
Le joug, pièce de bois que l’on place sur la tête des bœufs pour les atteler,
est devenu le symbole de la nomination. Si nous aimons vraiment le Christ
notre Roi, notre mouvement, nous porterons facilement ses lois, nous
observerons facilement ses commandements, comme mes chartes du kiro.
Rien ne pèse quand on aime ; si vous n’êtes pas d’accord, c’est que vous
n’aimez pas le Seigneur à fond, de tout votre cœur, de toute votre âme et de
toutes vos forces.
d) Réparation :
Quand on a mal agi envers quelqu’un, il faut lui demander pardon, mais si
vous aimez beaucoup la personne à qui vous avez fait de la peine cela ne suffit
pas. Il reste entre vous une gêne, un peu comme la cicatrice d’une blessure.
Le pardon a été accordé, oui, mais, il va falloir de votre part un grand effort de
gentillesse, de serviabilité pour que ce nuage se dissipe et que tout soit de
nouveau clair entre vous.
Nos péchés, ceux des autres peinent le christ profondément, le repentir de
quelques-uns ne suffit pas pour effacer l’offense. Il faut que nous, les amis du
Christ nous réparions pour nos fautes et celles des autres. L’Eglise nous
propose la communion réparatrice du premier vendredi du mois, avons-nous
déjà pensé que cette invitation ne se limitait pas seulement au Ligueurs ?
Pour nous kiro, allons au-devant du Seigneur d’un cœur généreux et
compatissant, et faisons-en sorte d’être des âmes qui le consolent.
~ 56 ~
J U I L L E T
Premier dimanche
b) Croyance en Dieu :
c) L’Afrique au Christ :
Les explorateurs du siècle dernier sont entrés les premiers, ils ont frayé la
route. A leur suite ont passé les Missionnaires, ils se sont fixés dans ces pays
et y ont fait connaître le christ. La vie Chrétienne a monté en flèche sur
l’espace de quelques dizaines d’années. Ce grand continent a alors rendu à
~ 57 ~
l’Eglise ce qu’elle lui avait donné. Sur la terre d’Afrique se sont levés des
prêtres, des religieux, des religieuses, les derniers Papes ont tous mis au
premier rang de leurs soucis l’avancement de l’Eglise dans ces vastes
territoires et ont de fort bonne heure confié aux enfants du pays la
responsabilité du salut de leurs frères. Il y a maintenant en Afrique, des
dizaines d’évêques originaires de ce continent et dernièrement un cardinal a
été nommé au Tanganyika.
L’Eglise, ce n’est pas uniquement le Pape, ni même le Pape et les évêques,
les évêques et les prêtres, l’Eglise, c’est le Pape, les évêques, les prêtres, tous
les religieux et tous les chrétiens. C’est l’effort commun qui doit sauver les
Africains.
Kiro, c’est le moment de vous poser une question ‘’venez-vous au kiro pour
vous-mêmes ou pour les autres ? Etes-vous de vrais membres en herbe de
l’Action Catholique ?’’
Deuxième dimanche
a) Délégués :
Nous disons souvent que le Christ notre Roi invisible vit au milieu de nous.
C’est vrai. Cependant si notre directeur diocésain nous annonce que le
dimanche suivant il rendra visite au groupe, mais qu’à la dernière minute il
en soit empêché, pour ne pas vous décevoir il enverra quelqu’un pour le
remplacer. Si notre dirigeante vient nous porter le message, soyons logiques,
ne disons pas : ‘’Monsieur l’Abbé ne nous a rien dit à nous !’’ En s’adressant
au dirigeant, c’est à nous tous que le prêtre a voulu parler.
Le grand Chef du kiro, le Christ a envoyé ses délégués porter son message.
Notre évêque est son envoyé. Un évêque ordonne des prêtres et ceux-ci
transmettront le message, c’est par eux que nous recevrons la vie divine dans
les sacrements. Nous sommes tous invités au grand festin de l’éternité dans
la maison de notre Père du Ciel, et l’Eglise par ses pasteurs et ses prêtres nous
apprend comment y parvenir. Ne disons donc pas comme les gens sans
intelligence ‘’le Christ ne m’a rien dit à moi ! il ne m’a jamais rien demandé ! –
les délégués du Roi sont parmi-nous et nous parlent n son nom.
~ 58 ~
Troisième dimanche
Finie la classe, les rangs où l’on doit se taire, les heures trop longues où
l’on apprend des choses que l’on aime pas, parce qu’il n’y a rien à faire d’autre
que de rester assis jusqu’à ce que la cloche sonne. Vive la liberté, nous allons
pouvoir crier à notre guise, chanter, danser et rire… quel beau temps que les
vacances !
Chers kiro, il y a de beaux côtés dans les vacances, après l’effort d’une
année scolaire, vous pouvez avoir un peu de repos, mais faites toutefois bien
attention, les jours de vacances sont comme tous les autres jours de l’année,
des jours à offrir au Seigneur.
b) Distinguons :
reposer après une tournée apostolique, mais les apôtres vivaient avec le
Seigneur et se reposaient près de lui. Un kiro qui se fait prier pour assister à
la messe du groupe en temps de vacances alors qu’il est à la mission, ce kiro-
là n’aime pas beaucoup son Chef.
Quand on aime quelqu’un on le lui montre, on fait quelque chose pour lui
faire plaisir. Si vous n’aimez le Christ que les jours de classe, comment
l’aimerez-vous plus tard quand vous l’aurez quitté pour toujours ? il y a des
vacances pour reposer le corps et l’esprit, pour employer une expression
moderne, pour se détendre – donc un bien : ne faisons pas de vacances le
temps où tout est permis, un temps qui nous rend moins bons, moins zélés
au service de notre Chef le Christ.
Les maisons de nos villages ont peu de fenêtres, il y fait obscur, frais sans
doute et c’est une grande qualité pour les pays chauds, - on sait difficilement
y lire quelque chose. Les maisons de fonds d’avance sont claires, la lumière
peut entrer par les fenêtres, on peut y lire facilement et y écrire de même. Nous
allons maintenant faire comme si nos journées de vacances étaient une
maison dans laquelle le soleil peut entrer par les ouvertures, le soleil c’est le
Christ, lumière de notre jeunesse.
Notre maison est dans l’obscurité, le soleil se lève, ouvrons nos fenêtres
pour laisser pénétrer la lumière.
Première fenêtre : l’offrande de la journée et nos trois Ave Maria.
Mettons ce jour nouveau à la disposition de Dieu, nous le
Lui offrons. Demandons à Marie notre Mère de nous aider
En faire quelque chose de bien.
Deuxième fenêtre : si nous habitons près d’une église : la MESSE.
Comme pendant l’année scolaire, Jésus s’offre sur l’autel à
son Père et désire nourrir notre âme, lui donner la force nécessaire, augmenter
notre vie, allons-nous refuser ce secours – alors que le démon lui, n’est jamais
en vacances et qu’il va essayer de profiter des loisirs pour nous proposer la
tentation ? avec le Christ, nous serons forts, très forts.
Troisième fenêtre : la confession.
Nos engagements kiro sur le point de la confession, où en
sommes-nous ? allons-nous dire que nous n’avons pas le temps ? le Christ
lui, est fidèle, il nous attend au confessionnal avec son amour et sa grâce…
serez-vous au rendez-vous ?
Quatrième fenêtre : rendre un service chaque jour.
Nous ne saurions être heureux, si pendant toute la
journée, nous ne pensons qu’à nous-mêmes. Il nous manquera quelque chose,
nous ne serons pas fiers de nous parce que nous aurons vécu en égoïstes.
Sachons être tout ce qui serait bien plus chic… offrons spontanément nos
services.
Cinquième fenêtre : La prière du soir.
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Toutes les fenêtres de notre maison, nous ne les ouvrons pas chaque jour.
La première est à ouvrir, la seconde peut rester fermée si nous sommes loin
d’une mission, la troisième nous ne l’ouvrirons qu’une fois par semaine ou
tous les quinze jours, la quatrième et la cinquième sont à ouvrir chaque jour.
Pour nous résumer, faisons notre programme clair et net :
Tous les jours :
Fenêtre 1 : Offrande de la journée et 3 Ave.
Fenêtre 2 : Messe si possible, communion en tout cas le dimanche.
Fenêtre 3 : confession tous les 15 jours.
Fenêtre 4 : Bonne action à accomplir.
Fenêtre 5 : Prière du soir = 3 Ave.
Chaque semaine ou tous les quinze jours : confession.
Quatrième dimanche
a) Rome :
Vous savez tous que Rome est la capitale d’un grand pays qui s’appelle
l’Italie, et que c’est dans cette ville qu’habite le Pape. C’est là que se trouve le
tombeau de Saint Pierre, c’est là qu’il est mort martyr.
Si le premier Pape a vécu dans cette grande ville, c’est parce que c’était en
ce temps-là, la capitale du monde. Les armées romaines avaient conquis
presque tous les pays connus alors, la Palestine, le pays de Jésus était aussi
occupé par eux. C’est à Rome que résidait l’Empereur qui commandait à tous
ces pays et c’était là que l’on pouvait le plus facilement rencontrer des gens
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qui venaient de partout. Saint Pierre choisit donc très bien son endroit. La Mer
Méditerranée est celle qui sépare l’Europe de l’Afrique. Il y a bien longtemps
de cela, Rome avait une ville rivale, c’est-à-dire une ville qui était aussi riche
et aussi puissante qu’elle, et qui s’appelait Carthage. Les habitants des deux
villes avaient atteint un haut niveau de civilisation. Rome en Europe et
Carthage en Afrique étaient devenues des ennemies. Une guerre éclata entre
les deux cités. La trop grande richesse, la vie facile avaient fait perdre aux
Carthaginois, leur vaillance et ce fut Rome qui triompha.
La prise de Carthage fut pour les Romains le point de départ de leur
puissance. Hélas avec les trop grandes richesses, ce peuple vaillant perdit lui
aussi le goût de l’effort et leur bel Empire fut envahi à son tour par un peuple
jeune et guerrier : les Goths.
b) Congé :
Qu’était-il arrivé ? une chose très simple, les Romains avaient pris congé,
ils ne se donnaient plus de peine, ils étaient en vacances, elles amenèrent la
chute de leur Empire.
Nous jeunes, aimons les vacances, ce sont les plus beaux jours de l’année
pour les écoliers, pour les kiro, on peut aller en bivouac. Faisons attention, la
maladie des Romains pourrait bien nous atteindre et gagner notre âme.
S’amuser, se détendre, ne rien faire, - descendre dans l’amour de Dieu et aussi
dans celui de ses frères. Il n’y a pas de vacances pour notre fidélité au Christ.
Pendant l’année scolaire, nous avons des occasions bien définies d’être des
fidèles. Pendant les vacances au contraire cela devient flou, à la culture, il faut
savoir y mettre autant d’ardeur et de bonne volonté que celle que vous mettez
à étudier à l’école. Et puis, disons les choses comme elles sont, il y a les
dangers pendant les vacances qui n’existent pas ou peu pendant le trimestre.
Vouloir rester pur dans un milieu païen, demande parfois de l’héroïsme,
surtout quand on n’a pas d’occupations précises et les exemples des aînés ne
sont pas toujours ce qu’ils devraient être. Les vacances sont pour les vrais
kiro, garçons et filles, un temps d’épreuve pendant lequel ils montrerons si
vraiment ils savent vivre leur idéal kiro tout le long des six jours d’une semaine
de vacances.
c) La confession :
Alors que pendant l’année scolaire nous sommes entourés et entraînés par
les autres kiro, pendant les vacances si nous habitons loin de de la Mission,
personne ne viendra s’informer si oui ou non, nous sommes fidèles à passer
régulièrement au confessionnal. Notre fidélité et notre amour du Christ seront
les seuls moteurs qui nous feront agir. Nous avons bien besoin de surveiller
le jardin intérieur qu’est notre âme, car si nous sommes négligents, le démon
viendra semer de mauvaises herbes si tenaces que tout le travail de
débroussage que nous avions entrepris pendant le reste de l’année avec le
Seigneur, sera anéanti, - tout à recommencer, parce que nous aurons dormi,
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parce que nous aurons été en vacances, non seulement avec notre corps mais
aussi avec notre âme.
Kiro, si le temps des vacances est un si difficile, ne croyez-vous pas que ce
serait une bonne chose de vous confesser davantage. Par exemple tous les
huit jours ? ce serait jouer un vilain tour au démon, et le Christ vous donnerait
par son sacrement plus de force pour lutter contre les difficultés. La règle d’or
de vos vacances devrait être : pendant les vacances un kiro, digne de ce nom,
se confesse chaque semaine !
Cinquième dimanche
a) Disponible :
Si on peut dire d’un soldat qu’il est état de disponibilité, cela doit aussi être
vrai d’un kiro, soldat du Christ Roi. Disponible à rendre service, par exemple
pour servir la messe à la Mission alors que les enfants de chœur ordinaires
sont retournés au village… disponible pour aider à réparer la maison d’un
vieillard abandonné, pour aller chercher du bois ou de l’eau pour Maman.
b) Gare à la rouille :
Que faut-il pour entretenir un feu ? – il faut qu’il ait de quoi pour brûler.
Si pendant deux mois des vacances vous mettez tout ce qui est kiro de côté,
ne soyez pas surpris qu’en septembre vous ne soyez plus du tout enthousiaste.
Essayer de maintenir un contact avec d’autres kiro, avec le groupe auquel
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vous appartenez durant l’année scolaire ou avec celui le plus proche de votre
habitation. Ecrivez une fois ou l’autre à votre directeur, à votre chef kiro, à
d’autres membres du noyau.
Imaginez ce que vous voulez, mais que bel esprit de famille de notre
mouvement ne soit pas un vain mot pendant les vacances !
A O U T
Premier dimanche
a) Semailles :
Les plus proches collaborateurs de Dieu sont les cultivateurs parce que de
leur travail dépend la nourriture des corps qui entretient la vie donnée par
Dieu. De la récolte bonne ou mauvaise dépendra l’abondance ou la disette,
circonstances de temps, de lieu ou de climat, inondations, sauterelles,
maladies des plantes, feu de brousse, tout cela influe sur la culture. Les
cultivateurs aident Dieu à nourrir les hommes, ses frères, mais il attend tout
de sa bonté. La culture apprend à l’homme que Dieu est le maître de la vie et
que sa providence conduit toutes choses.
b) La confirmation :
Dans les pays froids, quand on veut cultiver les plantes rares et fragiles,
certains fruits, on construit des bâtiments en verre appelés ‘’Serres’’. Dans ces
serres, il fait très doux, vous avez peut-être déjà remarqué que le verre laisse
passer la chaleur et la lumière, mais pas la pluie. Notre âme est comme un
petit champ dans lequel Dieu jette une semence. La graine suivant les lois de
la nature se développe et grandit, suivant le climat, la richesse de la terre, la
santé de la plante. Le résultat sera donc plus ou moins bon. Pour le champ
qu’est mon âme, ce qui interviendra dans la vie de la semence qui, ici, est la
Foi, ce sera le lieu où nous vivons ; l’école, le kiro, nos parents, nos amis. Tout
cela peut nous aider à bien grandir mais aussi hélas peut mettre en danger la
vie de la plante elle-même. Le divin jardinier pour préserver cette vie nous en
nous, construit la serre de la confirmation, la petite plante, grâce à cette
protection, pourra se développer et devenir forte.
1) Que nous soyons assez forts pour vivre en vrai Chrétiens, c’est-à-dire
en porteurs de ‘’Christ’’ parmi les hommes, que nous sachions nous
défendre contre danger qui nous menacent ;
2) Que la semence déposée en nous par le baptême, devienne une plante
qui puisse elle-même reproduire des semences, en d’autres mots, que
la vie divine dans d’autres âmes.
Qu’elle donne aux autres l’envie de devenir enfants de Dieu.
Pour nous résumer nous devons être au milieu des autres, d’autres
‘’Christ’’, et gagner les autres par la charité que nous leur montrerons.
Vous sentez-vous de taille à engager le combat ? vous avez toutes les
chances de victoire ou, comme un lâche, allez-vous capituler avant la
bataille ?
Deuxième dimanche
LA RAYONNEMENT
a) Enfant terrible :
Le petit Jérémie ne savait pas sa crème parce qu’il n’avait pas de cuiller,
la cuiller était donc le moyen de toucher la crème, s’il ne l’employait pas c’est
qu’il y avait mauvaise volonté de sa part. nous, kiro, avons un moyen de
toucher les autres, c’est notre mouvement lui-même. Par son style, par ses
chants, son entrain, le kiro doit pouvoir attirer les jeunes au Christ, et vous
membres du noyau, votre devoir est de n’est pas écarter les futurs membres
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e) Notre écusson :
Troisième dimanche
TEMOIGNAGE !
Quand une fille, un garçon, décident d’entrer au kiro, c’est parce qu’ils
trouvent le mouvement sympathique. C’est votre façon de vivre votre idéal kiro
qui doit attirer les autres et toucher leur cœur.
écarquiller les yeux (cela veut dire les ouvrir très fort) se les frotter, ils ne
voyaient rien. Le singe avait seulement oublié quelque chose de très important,
il avait oublié d’allumer la lampe ! tous ses discours n’avaient servi à rien,
puisqu’il n’y avait rien à savoir !
b) Style :
Ce n’est ni par des affiches, ni par des sermons que vous donnerez aux
autres l’envie de se faire kiro. Si sur la route, au carré, au jeu, vous vivez
intensément notre bel idéal kiro, vous mettrez les autres en tentation d’entrer
aussi dans le mouvement, parce que ceux qui y sont, vivent leur idéal
pleinement et simplement.
Si vous êtes un chic kiro extérieurement, si vous aimez qu’on vous regarde,
qu’on vous admire, si vous n’êtes au kiro que pour cela, vous n’êtes qu’un
comédien. Le Christ vous emploie comme instrument, et vous, vous faites
comme l’âne d’une certaine fable qui portait des reliques et devant qui les
hommes s’inclinaient respectueusement à cause du fardeau qu’il portait ; le
pauvre animal était tellement sot qu’il pensait que c’était devant lui que les
hommes s’inclinaient et il en devenait orgueilleux. Si c’est tout fait stupide de
cet âne et bien pourtant si vous n’êtes kiro que pour les yeux des gens, vous
n’êtes guère plus sages que ce baudet. Si vous n’êtes bons, serviables que pour
attirer à vous les amitiés des autres, pour vous au lieu de les amener à votre
Chef le Christ, vous faites fausses routes. Ce n’est pas par ce que vous dites,
ni pour ce que vous faites que vous apporterez à vivre chaque minute,
pleinement, votre idéal kiro.
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Quatrième dimanche
SERVIABILITE A LA MAISON
Ce sont les vacances, nous nous reposons. Bien, très bien vous avez raison,
mais il y a repos-et repos. Il est démontré que changer d’activité constitue un
repos. Il y a des gens très intelligents, des savants, qui se reposent en faisant
du jardinage, d’autres en fabriquant de la petite menuiserie, d’autres en
faisant de la peinture, ou encore en s’occupant d’élevage de petit bétail ou de
volailles. C’est un moyen pour eux de changer d’activités et de se reposer.
Alors, vous kiro, allez-vous rester pendant ces longues vacances sans rien
faire, à vous faire servir, à ne penser qu’à vous ?
Sincèrement parlant, nous ne croyons pas qu’il existe dans le kiro de places
pour pareils égoïstes. Se montrer serviable, être donné aux autres, voilà ce qui
rend l’homme heureux.
Cinquième dimanche
RAYONNEMENT
a) Oisifs :
‘’l’oisiveté est la mère de tous les vices !’’ autrement dit, quand nous ne
sommes pas occupés le démon peut se donner à cœur joie pour nous pousser
vers ce qui est moins bien ou même ce qui est mal. On devient paresseux.
Soyez toujours de bon humeur, que votre mine radieuse soit un réconfort
pour ceux que vous croisez en chemin.
Si le Christ vit en vous et que vous lui restez bien fidèle, cela ne sera pas
tellement difficile. Ne craignez pas de proposer vos services à vos prêtres, ils
vous en seront parfois reconnaissants.
En un mot, conduisez-vous partout et toujours comme un ardent soldat
du Christ, avide de le servir, et les autres, nos frères, pour lui faire plaisir.