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Cette clé infrarouge vous permettra Ia mise

en service d'un antivol toutes portes fer-


mées à travers les vitres d'un véhicule par
exemple.

Les galvanomètres ont été peu à peu délaissés au profit des


échelles lumineuses à diodes LED. Ils méritent une plus profonde
attention (modèles au «OÉpÔt ÉlçCfROrulOUE»).

Un aspect du kit IMD KN 28. Une minuterie à usages


domestiques. Une alimentation d'appoint.
ADMIilISTRATION-REDACTION-VENTES : Société des
Publiætiong Badio-Electriques st Sci.ntiliquos.

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§Er

De nombreuses tâches do- A - Principe taille, et, de plus, son alimentation


de fonctionnement sera confiée à une simple pile de
mestiques nécessitent un 9 V. Une position particulière du
comptage du temps sans commutateur de réglage permet de
pour autant faire appel à ;1e schéma synoptique donné en s'assurer du bon état de cette der-
nière. La base de temps du circuit
une précision mirobolante, Ul :'3,i.I:,1,51',ïi:,ffi?"ïi: peut par ailleurs être aisément mo-
Notre petite réalisation notre minuteur. Après avoir réglé le
difiée pour répondre aux besoins
s'acquittera fort bien de délai choisi entre 5 et 45 minutes, particuliers de chacun.
notre appareil entame son inexora-
cette tâche en égrenant de ble comptage au bout duquel reten-
5 en 5 minutes un délai tira un petit signal sonore. En cours
maximum de 45 minutes. de fonctionnement, une série de pe-
tites LED nous indiquera quel temps
Quelques LED rappelle- s'est déjà écoulé. Afin de rendre cet
ront en face avant le
temps déjà écoulé.
No 57 - nouvolle série
appareil d'un usage très agréable,
nous avons recherché une petite
I
DIVISEURS

Affichoge Led

B - Schéma électronique boîtier à 16 broches de nombreuses posants Cz, Rz, R3 et surtout I'afus-
fonctions : il comporte tout d'abord table Pr qui nous aidera à étalonner
ll reste très aisé à comprendre un étage oscillateur qui délivre un convenablement notre fréquence pi-
(voir fig. 2). Le circuit intégré lC1 signal carré symétrique. La fré- lote. L'intervalle retenu de 5 minutes
(C-MOS 4060)regroupe sous un quence de base dépendra des com- correspond à une période T de
1/0
+pile+-- ,-l

11 I R5
j'i*,-üd*-l
-1 1017 lc2
3217101 56911

Leds /3mm
R10
focultqlrf

AUZZER
étor 1

étot 0

300 secondes, c'est-à-dire une fré-


quence I de 1/7 = 0,00333 Hz !
(rig.2b).
Une fréquence aussi basse serait
fort délicate à obtenir, c'est pour-
quoi nous utiliserons les multiples
étages diviseurs compris eux aussi
dans le circuit 4060. La broche 3,
qui correspond à la sortie Qr+, divise
la fréquence de base par le facteur
16384 soit 214 (Voir article du Parc-
Mètre de Poche, E.P. no 40 juillet-
août 1981). Nous y reviendrons dans
le chapitre des réglagles. Photo 2.
Vous aurez sans doute remarqué Le commutateur
qu'à la mise sous tension par l'inter se fixera directement
1/0,|e condensateur Cr et la résis- au circuit imprimé.
tance Rr produisent ensemble une
brève mais efficace impulsion de re-
mise à zéro (= RAZ) des circuits lCr
et lC2 Qui s'initialisent ainsi automa-
tiquement.
L'ultra-classique compteur 4O17
ne prend en compte que les fronts
montants des impulsions qui se pré-
senient à lui. Afin de donner à la
première période écoulée une durée
k& %
correcte, il nous faut inverser le si-
gnalproduit par lC1 avant de l'appli-
quer à lcz i ce rôle sera confié au
transistor Tr et aux résistances Rq,
Rs et Re. Lorsque le commutateur de
règlage reste positionné sur TEST,
le signal sonore du buzzer retentira
de suite à la mise sous tension, per-
mettant ainsi de tester l'état d'usure
Photo 3.
de la pile.
Le circuit impri.mé
Le comptage aura déjà débuté, supeneur
mais il sera facile de choisir le délai ne supportera guère
total souhaité, multiple de 5 minutes que les diodes LED.
sur notre maquette. Lorsque le
compteur aura porté à l'état 'l la
sortie reliée au curseur du commu- bloque irrémédiablement. ll ne res- C - Réalisation pratique
tateur, le signal sonore retentira à tera qu'à arrêter le minuteur par l'in-
nouveau, et d'une façon continue, terrupteur 1/0. Les diodes électrolu- Nous avons retenu pour ce mon-
car I'entrée 13 (CE = validation) de minescentes en face avant tage le petit boîtier ESM qui porte la
lC2 précédemment mise à la masse renseignent l'utilisateur à tout ins- référence EM 06/05. ll comporte
par Rz sera mise elle aussi au niveau tant sur l'état d'avancement du quatre petits pieds autocollants qui
haut.. Le défilement du compteur se comptage. assureront une stabilité parfaite au
No 57 - nouvello série
coffret ainsi équipé. La partie méca-
nique sera menée à bien à l'aide des
indications de la ligure 7. Vous
pourrez ensuite décorer votre boî-
tier à I'aide d'une petite bombe de
peinture, puis, après séchage, ins-
crire à l'aide de lettres transferts
toutes les indications utiles (voir
photos).

Les circuits imprimés sont au


nombre de deux. En effet, pour ré-
duire au maximum le câblage, il
nous a semblé utile de développer
un circuit imprimé qui porte le com-
mutateur et toutes les fragiles peti-

T
tes LED. Le circuit principal est
l! donné en ligure 3 pour une repro-
Q duction aisée à l'aide des symboles
I
IOE

UH
q

u
zl!
transferts Mecanorma ou d'une
quelconque méthode photographi-
que. Les quelques straps seront
montés en premier lieu, puis les
condensateurs, les résistances et

ffiU- ê-
d.
F

enfin les composants actifs. En utili-
sant des supports pour les circuits

@,,;Q,, (Y)
intégrés, vous éviterez d'endomma-
ger par la chaleur les circuits lCl et
lC2, tout de même plus onéreux
qu'un classique 401 1. Le buzzer
i EP - 1983 sera de petite taille ; d'ailleurs, nous
I âvoIlS « Soulagé " le nÔtre de son
boîtier plastique pour gagner quel-
ques précieux millimètres. De plus,
i
cette opération mettra en évidence
les entrailles de ce petit grillon élec-
tronique...

I
Pour terminer l'équipement de
cette plaquette, il faudra encore ins-
taller un petit connecteur improvisé,
en l'occurrence de simples mor-
-À0 ceaux de fils rigides (voir fig. 4).

La seconde plaquette de mêmes


dimensions supportera l'interrup-
-@F A teur de mise en marche et surtout le
ss 8F volumineux commutateur à dix posi-
tions ou plus. Les écrous de fixation,
s.^ os
'voê
toujours disgracieux, seront ainsi
dissimulés à la vue pour ne laisser

s o§ paraître que les boutons de manæu-


vre. La mise en place des LED exi-
gera beaucoup de soin et d'atten-
r« tion (voir fig. 5 et 6). Le
È+ # '?o\!,1,'l'.!,*O raccordement du commutateur aux

?,s30
?,
pastilles du circuit imprimé pourra
par exemple être réalisé en fil nu
rigide ou encore à l'aide de quel-
ques longueurs de fils souples
isolés. Les deux circuits seront enfin
No 57 - nouv€lle série
Ce minuteur pourra aisément me-
surer des délais plus longs en modi-
fiant la valeur du condensateur Cz. ll
est toujours possible aussi de ma-
næuvrer I'inter de RAZ pour provo-
quer un nouveau cycle de comptage
qui s'additionnera au précédent. En
plaçant le commutateur au-delà des
positions utilisées (11 ou 12), le
compteur se positionnera à nouveau
au départ à chaque fin de cycle ;
attention, la position 0 de lC2 ne
possède pas de LED...
A vous d'adapter cette réalisation
à vos propres besoins.
G. ISABEL

r
Liste des composants
lCt : oscillateur diviseur
c-Mos 4060
lC2: compteur décimal
c-Mos 4017
2 supports 16 broches à souder
(facultatiî)
Tt T2: transistors 2N2222 ou
équivalent
sdîr Photo 4.
Un
9 diodes
@
électroluminescentes
3 mm rouge ou orange
Résistances 1/4 W
aspect Rt : 220 l<dl (rouge, rouge, jaune)
possible R2 : 2,2 lvÇl (rouge, rouge, vert)
de la Rs: 100 l<dl (marron, noir, jaune)
face Re : 1 Kl (marron, noir, rouge)
avant R5: 1 l<dl (marron, noir, rouge)
§& o
avec
/es
R5: 4,7 ldl (jaune, violet, rouge)

s
Rt : 4,7 ldl (jaune, violet, rouge)
diverses Ra : 620 Q (bleu, rouge, marron)
inscriptions Re : 1 l(fl (marron, noir, rouge)
P1 : ajustable horizontal 470 l«l
réunis par quelques liaisons rigides teur, les diviseurs, le compteur, le Cz, Ct : 47 nF mylar
prévues à cet effet. ll ne restera plus commutateur, les LED et le buzzer. Buzzer 6 V
qu'à souder deux fils à I'inter, puis le Après ce contrôle, il reste à mon- Commutateur 1 circuit 10 ou 12
coupleur de la pile. Un premier essai ter à nouveau Cz de 47 nF comme
positions + bouton
peut être tenté à ce stade, avant prévu et à régler la fréquence de nter rupteu r m in iatu re
I

même le montage dans le coffret. base. Si nous désirons obtenir une Coupleur pression pour Pile I V
période de 300 secondes, la demie Boîtier ESM EM 06/05
période sera de 150 secondes à la Epoxy, filétamé, fil souPle
D-Réglages-Essais sortie de Qr+ de lCl. ll sera très aisé
Une astuce fort simple consiste à de vérilier cette durée à I'aide d'une
remplacer provisoirement le simple LED en série avec une résis-
condensateur C2pil un autre d'une tance de 1 kQ et d'un chronomètre à
valeur très faible d'environ 2,2 nF. défaut d'un oscilloscope.
La base de temps ainsi obtenue de- Sur la broche 15, la sortie Qs don-
vrait permettre de voir un défilement nera une demi-période de 4,7 se-
beaucoup plus rapide des LED, Per- condes environ, correspondant à la
mettant ainsi de tester tous les élé- durée de l'allumage de la LED de
ments du circuit, à savoir l'oscilla- contrôle.
No 57 - nouvello s6rie
ar\
§
È-
§\
È-
§
-r

lle but du montage suivant n'est


If pas de concurrencer ces cir-
lJ çuits intégrés, mais de fournir
à l'électronicien amateur la possibi-
lité de construire un vu-mètre stéréo
qui, s'il ne permet pas une grande
précision, offre néanmoins l'avan-
tage d'être très attractif à l'æil.

Le schéma de principe
Celui-ci est donné ligure 1, en
version mono. Le lecteur averti aura
tout de suite vu qu'il n'y est pas
employé un circuit intégré spéciale-
ment conçu pour commander une
rampe lumineuse, mais un simple
LM 324, circuit bien connu qui n'est
autre qu'un quadruple ampli " OP
".
Actuellement, sur les am-
plificateurs de puissance,
on trouve de plus en plus
souvent des contrôleurs de
modulation BF à diodes
LED, plus couramment ap-
pelés vu-mètres. Ceux-ci
remplacent petit à petit les
anciens galvanomètres à
aiguilles qui, s'ils sont de
bonne qualité, sont d'un
prix de revient élevé. Dès
lors, on commence à trou-
ver depuis quelques AMPLI B,F
années, sur le marché du
kit, ces fameux vu-mètres
à LED. Hélas, les circuits
intégrés chargés de piloter
les rangées de LED sont
encore relativement chers.
No 57 - nouvelle sério
Le signat oasse lréquence que Enfin, pour les résistances Rs, Re, Essais, réglages
l'on souhaite visualiser est pris aux Rz et Ra, dont le rôle est de limiter
bornes du haut-parleur, puis par- l'intensité dans les LED, on pourra Après un dernier et sérieux
vient à I'ensemble Rg * Rro. Ce sim- baisser leur valeur à 390 O afin d'ob- contrôle, on pourra brancher le
ple atténuateur de tênsion permet- tenir une plus forte lumnosité ou montage d'après le schéma de la
tra l'universalité du module. bien dans le cas d'une alimentation ligure 4. La tension de référence
La mise en parallèle de la sous 9 V. maximale sera réglée, respective-
diode Dr ageure l'élimination des al- ment pour chaque canal, par les
deux résistances ajustables.
ternances négatives de la BF, qui ne Réalisation pratigue
seront jamais significatives pour le A part ces deux réglages, le mon-
montage. Elle ne pose aucun problème à tage doit marcher du premier coup,
l'appui de la ligure 2 qui donne le dès la mise sous tension.
Le signal à mesurer ost ensuile
tracé du circuit imprimé. Le dessin P.VOUKOURAKOS.
appliqué sur chaquo entrée non in-
verseuse (+) des amplis OP. En fait,
du cuivre reste très aisé à repro- I
duire, et l'usage du stylo spécial
ces amplificateurs sont utilisés en
pêut convenir. La pose des compo-
comparatours. Cela veut dire que, Liste
sants reste extrêmement simple
lorsque la tension du slgnal, appli- des composanfs
quée à l'entrée non inverseueê d'un
malgré les précautions d'usage, à
savoir : bien repérer le sens des
des amplis OP, est supérieure à la
diodes, celui des LED, et celui des Rt Rz, Rs, Ra : 1 Kl (marron, noir,
tênsion de référence appliquée à rouge)
deux circuits intégrés qui sont
l'entrée inverseuse (-), la LED cor- Rs, R6, Rn Re : 390 Q (orange,
montés tête-bêche. (lig. 3).
respondante s'allume. Cecl esl vala- blanc, marron)
ble pour chacun dês quatrê amplifi- Rs, Rro : 10 Kl (marron, noir,
ceteurs. orange)
La tension de référence est four- R11 : 1,2 K) (marron, rouge,
ni6, quant à elle, par le pont de 16 rouge)
sistances (Rr,Rz, Rg,fu). Etant donné RV1 :4,7 Kl horizontale ajustable
que R1 = R2 = Rg = R., ll egt Clair Dr : 0492, OA85
que nous aurons entre R1 êt Ra : t/4 Dz:6,2 V/400 mW
de la tension de référence, entre Rg lC: LM 324
et Ra : 112, enlre Rs et fu :314, el Lr, Lz, Le, Lq : diodes électrolumi-
enfin entre Rr et le curseur de RVr : nescentes
le total de la tenslon de référence.
Cette tension maximale est rfulée
pour sa part par la résistance alus-
table RVr montée en parallèle avec
la diode Zenêr, donc lnEensible aux
variations de la tension d'alimenta-
tion. L'ensêmble du montage s'ali-
mêntera sous 12 à 15 V de teneion.
Ita'57 - nouvella aôria
t-

ar\
§
§\
à
§
ÈÈ
*

De nos jours, l'électroni-


que s'insère de plus en
plus dans les foyers, on en
trouve partout. Ainsi, ce
montage propose de relé-
guer le bon vieux thermo-
mètre à mercure dans les
placards, ll trouvera sa
place sur un bureau ou
tout autre endroit où l'on
souhaite connaître la tem-
pérature ambiante.

Le schéma de principe
a pièce maîtresse du montage
est le UAA '180, circuit intégré
bien connu qui pilote une ran-
gée de 12 LED, suivant le mode
" bargraph " (fig. i).
Les LED étant grandes consom-
matrices d'énergie, celles-ci seront
éteintes tant que l'on ne souhaitera
pas connaître la température.
On ne reviendra pas sur le mode
de fonctionnement du UAA 1g0,

ilo 57 - nouvellc rérie


La réalisation pratique
Elle se fera sans problème vu les
dimensions restreintes du circuit im-
primé (fig. 2 et 3).
Comme d'habitude, on commen-
cera par souder le strap de liaison,
puis les autres composants, en finis-
sant par les circuits intégrés et les
LED. Etant donné le prix du
UAA 180, ce dernier sera placé de
préférence sur un support. On gar-
dera, pour les LED, la longueur de
leurs pattes, de faÇon à ce qu'elles
émergent de l'ensemble du mon-
tage.
La mise en coffret sera laissée à
votre imagination et à votre pré|é-
rence.

(suite page 116)

Un aspect de la carte imPrimee. On


veillera au bon alignement des LED

celui-ci ayant déjà été décrit plu-


sieurs fois dans les lignes de cette
revue. Les seuils haut et bas de la
température seront réglés respecti-
vement par RV2 et RVr.
Le capteur de température est
une CTN (coefficient de température
négatif), ce qui veut dire que lorsque
la température monte, la résistance
de ce composant diminue.
Cette CTN forme avec Ra un pont
diviseur qui permet de traduire cette
variation de résistance en variation
de tension. C'est cette tension qui
sera mesurée par le UAA 180.
L'ensemble de la partie affichage
est alimenté par l'intermédiaire du
transistor T1 qui fait office d'inter-
rupteur.
Ce transistor est commandé pour
sa part par le monostable constitué
par 2 portes NOR, lui-même com- tllf - ql
mandé par la " touch control ". ]1T]MOMfl]H1
La diode Zener, quant à elle, pro-
tège l'entrée du UAA't80 contre les
surtensions éventuelles. En effet,
une tension supérieure à 6 V risque-
rait d'endommager le circuit intégré.
No 57 - nouvolle sériê
ll est quelquefois utile de que possible, et ceci, diodes. La valeur de la capacité de
disposer d'une petite ali- même en charge. Toutes filtrage est critique quant au ronfle-
ment. On veillera à ne pas prendre
mentation pour alimenter mesures faites, la tension une valeur inférieure à celle indiquée
un poste de radio par la de ronflement ne dépasse dans la nomenclature. La diode
prise auxiliaire ou bien pas 2,5 mV sous 12 V zener D5 impose la valeur du cou-
d'autres appareils encore. rant d'émetteur de T1. Le courant de
avec un débit de 0,5 A. collecteur étant pratiquement égal
ll existe sur le marché bon au courant d'émetteur, on polarise
nombre de petites alimen- donc D6 par un courant presque
tations prévues à cet effet. constant, ce qui a pour effet de di-
minuer le ronflement de la tension
Malheureusement, elles de zener. Le courant se calcule
présentent souvent un Le schéma de principe comme suit :
gros défaut : la tension de ,'RzY,- 0,6 V
e schéma est tout à fait classi-
ronflement devient vite im- que. Le transformateur
portante en charge. abaisse la tension secteur à un lci, I = 20 mA, ce qui permet de
niveau raisonnable et, par la même polariser D5 dans la région optimum
L'alimentation proposée ici occasion, isole l'appareil du secteur. quant à sa résistance dynamique.
a pour but de fournir une Le condensateur Cz filtre la ten-
tension aussi « propre » sion redressée par le pont de (Suite page 94)
N' 57 - nouvelle sério
ar\
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,.*-.-Y**r$:,,:ffffi
t[ffi*di,ùi#;I;.H:;§*rËï:sÉ,"$$iÀ""

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N'57 - nouvelle série
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I jiï!tritlsrcn:, de

§ basle tréquence

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-> Lieeueice ui!t eLever
(ll-l kiil ) ( i.i teueÈ )
ette clé, rie ciimensions tout à
§ iait c0mparables à celles
<= d'une clé véritable est, en fait, Àr -i irai,trJ:)
un m!ni-émetteur à infrarouge dont CtÉ Émettrce
ia portée peut atteindre lrois
mètres. li eri résulte toutes sortes
d' applications aila.nt cie i'ouverture
d'une gÀche élecirique de porte, à
celle d'une vcriture équipée du sys-
tème de condarTrnation électro-ma-
gnétique des portières en passant Serrure infrarouge
par la télécornmande de l'appareil
e!e prcjectlon de diapositives...

ll est produit par une diode infra-


rouge, qui émet donc une lumière
dont la lclngueur d'oi'rde (950 nano-
meires) iaisse insensibie le nerf opti-
que de i'æil hurnain. Ces diodes
sont lirniiées à un courant de quel-
ques dizaines de milliampères en ré-
girne continu ; dans ce cas d'utilisa-
tion, la portée ne dépasserait guère
une dizainÊ de centimètres... Pour
augmenter cette or:riée, il faut les
faire foncii*nner suivant un rnode
irnpulsionne! consistant à les ali-
menter par une !ntensité de i'ordre
de l'ampère, rnais penciant une
durée très brève (queiques micro-
secondes) et de façon cyclique.
Un autre avantage de ce type
d'aiimentation réside dans l'écono-
r-nie d'énergie qui en résulte si bien
que l'émetteur décrit dans le pré- intégrer la porteuse de fréquence
sent article consomme moins de plus élevée. ll reste a!ors ies impui-
1û miliiampères et peut ainsi être sions de basse fréquence qüi sont
alimenté par une piie miniature. d'abord mises en fcrme. Une base
cle iemps interne au récepteur, ali-
mentant un compteur, fcrrme un
chronometre dont la mission
ll est repns par ie synoptique de consiste à mesurer la ciurée sépa- Dei-rx termes qui s'opposent : en
la figure "!. L'émetteur fournit un rant deux impuisions, et ceÇ; avec effet, ainsi que ncus l'avons déjà an-
rayonnement infrarouge dont la fré- une grande précis!on. !l se proriuit noncé au chaptire précédent, pour
quence pclrteuse se situe aux alen- donc, a ce niveau, une vérif ication pouvoir disposer d'une portée suffi-
tours de 40 kHz. Mais cette fré- (ss papiers d'identité ,, de la fré- sante, il est nécessaire d'alirnenter
"
quence élevée se t!'ouve quence et, toute dérive de fré- la diode infr"arouge, avec un courant
périodiquement " cûupée " si bien, quence de 2 à 3 ok par raoport à ta de l'ordre de l'ampère. Cela n'est
qu'au niveau du résultat, on enregis- fréquence étalon, aura pc!i.ir conse- possible qu'en provoquant cette ali-
tre une série de rafaies consécutives quence la non prise en compte cle mentation que pendant quelques p s
qui, avant c-l'a!imenter la diode infra- !'érnission. Lorsque cette vérification en stockant préalablement l'énergie
rouge, sont arnpiiiiées. Voilà pour la est concluânte, les signaux recueillis dans la capacité C+. Ainsi, entre
clé. Quani a !a serrure. un premier puis intégrés et anrplifiés provo- deux " rafales ", la capacité Ca se
rô!e consiste à amplilier les signaux quent la fermeture ci'un reiais d'utiti- charge à travers Ra, si bien que le
ainsi reçus sllr une photo-diode et à sation. courant moyen débilé par la plle
N'57 - nouvelis série i 69
-r
{Sortie porte
tr E)
6V

reste inrérieur à 10 mA. La pile utili- -f


sée, 12 mm de diamètre et 25 mm tr
(Sortie porte tr)
6V
de longueur fournit une tension de
6 V. ll s'agit d'un modèle courant
distribué notamment pour les appa-
reils photographiques. La miniaturi- u.c4
sation de l'émetteur repose donc
sur cette modicité de la consomma-
tion si bien que I'ensemble, pile
comprise, a pu être logé dans le
corps récupéré d'un marqueur à:
u",bunes
ï-r[I[mlÏm mmmm
pointe feutre...
" " passant
1

b) La lréquence de bese par DIR

C'est la caractéristique que véri-


fiera le récepteur. Dans l'exemple de
la maquette présentée, elle est de
l'ordre de '12,5 Hz. En fait, et comme
nous le verrons par la suite, il suffit
de remplacer R1 ou C1 par des va-
leurs différentes de celles indiquées
dans la liste des composants pour (L
personnaliser I'ensemble émetteur- 6V
l-
\-
récepteur.
Cette fréquence de base est fa-
\r
"
briquée » par le multivibrateur cons-
titué par les portes NAND I et lV de
lCr. Le tableau de fonctionnement
de ce type de porte est repris en
ligure 7. Mais, il n'est peut-être pas
BP
,l
dépourvu d'intérêt de rappeler briè- 1
vement le fonctionnement de cette .l =10 mA
sorte de multivibrateur. partons
donc d'un point quelconque du
cycle ; par exemple lorsque le ni-
veau de la sortie de la porte lV est
haut. Dans ce cas, les entrées réu-
nies de cette porte ainsi que la sor- de notre raisonnement. ll se produit
tie de la porte I sont au niveau bas dre de 30 à 50 kHz. En fait, et par
donc d'abord la décharge de Cr, rapport au multivibrateur précédent,
et les entrées de la porte I sont éga- puis à nouveau la charge suivant les portes ll et lll forment un multivi-
lement au niveau haut. La capacité une polarité inversée et ainsi de brateur commandé en ce sens qu,il
Cl se charge à travers R1 et en suite. On obtient donc des créneaux ne peut fonctionner que si l'entrée g
début de charge le niveau logique du type de ceux représentés par les de la porte lll est soumise à un état
des entrées réunies de la porte I oscillogrammes de la ligure 2. La
peut être assimilé à un état haut. haut. Le lecteur vérifiera aisément
capacité C2, de faible valeur, n'a pas que le système reste bloqué si cette
Lorsque Cl se trouve suflisamment de rôle théorique dans le fonction-
chargée et que le potentiel de ces
condition n'est pas réalisée. En défi-
nement du multivibrateur. Cepen- nitive, on recueillera ainsi, à la sortie
entrées devient inférieur à la moitié dant, il améliore les commutations de la porte NAND ll une série pério-
de la tension d'alimentation, la sor- et confère aux créneaux une meil-
tie de la porte I passe au niveau dique, d'oscillations ainsi que le re-
leure symétrie. présentent les oscillogrammes de la
logique 1 ; la sortie de la porte lV
passe donc à l'état bas. La capacité figure 2.
c) La lréquence porteuse
C1 se décharge à travers Rr puis se
charge en sens inverse. Lorsque le
d) L'amplification et l'émiseion
Les portes NAND lllet ll du même du rayonnement inlrarouge
niveau de charge de C1 est suffisant, circuit intégré constituent un second
les entrées de la porte I peuvent à multivibrateur dont les composants Les transistors T1 et Tz montés en
nouveau être assimilées à un état périphériques Rz et Cs ont des va- Darlington amplifient les créneaux
haut et le multivibrateur se trouve à leurs numériques telles que la fré- acheminés par Rg à la base de Tr. La
nouveau dans la position de départ quence des oscillations est de I'or- diode infrarouge, montée dans le
Itl" 57 - nouvollo séria
+
T1
R2 c12
+r!
at

R10
R3 :R1 : lR6 R8

(2SV)
\:_-/
+ +
r2
ta -« Tr
lrzv c7 ô c9
{t g\r\
Ir
I a

I
\/ LA ;, .=
c2
'1 T>c
euo
I
) R7 R9. R1r:

circuit collecteur du transistor de Wheatstone, puis filtrée par une ca- La photo-diode PHD peut éven-
moyenne puissance T2, a son inten- pacité C3. Le transistor de moyenne tuellement se remplacer par un
sité limitée par la résistance de fai- puissance T1, dont la base est pola- photo-transistor du type TIL 78.
ble valeur Rs. Au début de chaque risée à une valeur maintenue à 10 V Dans ce cas, il convient de substi-
série d'impulsions à 40 kHz, la capa- grâce à la diode zener Z, fournit tuer à la résistance R3 une résis-
cité C+ ayant été préalablement ainsi au niveau de son émetteur une tance de valeur beaucoup plus fai-
chargée, à travers R4 on dispose tension continue et régulée à envi- ble (de l'ordre du kilo-ohm) et
donc d'une énergie instantanée et ron 9,3 V. La capacité C4 apporte un surtout de monter ce photo-transis-
dont I'intensité ne se trouve pas li- complément de filtrage à cette ten- tor dans le sens « pâssant " cê gui
mitée par la résistance interne d'une sion d'alimentation. Les capacltés n'est pas le cas de la photo-diode.
pile. Par ailleurs, la décharge de Ca Cr et Ce, de faible valeur, ont pour Enfin, remarquons que cet étage
étant relativement rapide, par rap- mission d'éliminer du circuit les fré- de préamplification est découplé du
port à son temps de charge, la très quences parasites pouvant être vé- restant du circuit grâce à la cellule
forte intensité traversant la diode ne hiculées par le secteur. De même, la de découplage R2 - C12.
lui est pas préjudiciable compte capacité C5 reliant le " moins " de
tenu de la brièveté du phénomène. l'alimentation à la masse même du c) L'amplilication et !a première
On remarquera que le potentiel en- coffret, contribue à I'anti-parasitage mise en lorme des signaux (fig. a)
registré aux bornes de la diode de I'ensemble. Signalons également
reste constant et égal à 1,8 V, ce qui qu'il est préférable de relier cette Les étages constitués des transis-
est normal étant donné qu'il s'agit masse du coffret à la terre mais uni- tors Tl et T5 assurent I'amplification
d'une jonction ; c'est donc unique- quement pour des raisons de sécu- des signaux avant leur intégration.
nt mênt I'intensité qui assure la varia- rité. Enfin, on notera qu'il est égale- Cette dernière est surtout assurée
vi- par T6 et le rôle propre de I'intégra-
tion périodique de la puissance du ment possible d'utiliser la batterie
il rayonnement émis. 12 V de la voiture comme source tion des signaux de 40 kHz est la
|9 Enfin, on peut noter que la portée d'énergie suivant l'application rete- mission de Ceo. Ainsi, au niveau du
û collectêur de Te on enregistre uni-
de l'émetteur peut ètre augmentée nue du récepteur : il suffit pour cela
dans des proportions non négligea- d'alimenter directement le collec- quement le résultat de cette intégra-
te bles en coiffant la diode d'un réflec- teur de T1, ên âvâl du pont redres- tion de la fréquence porteuse ; il
fi- teur parabolique adapté. Dans seur. subsiste donc uniquement les si-
lie I'exemple décrit, la diode infrarouge gnaux correspondant à la basse fré-
F n'a pas été munie de ce réflecteur et b) La préamplification (fig.3) quence comme le montre le premier
la portée est cependant voisine de oscillogramme de la ligure 6. Les
la Cette préamplification est assu- portes NOR let ll de lCr constituent
trois mètres.
rée par les transistors T2 et T3 une bascule monostable dont le rôle
B) La réception montés tous les deux en émetteur consiste à fournir des signaux d'une
commun et à polarisation indépen- longueur calibrée à partir du pre-
a) L'alimentation (fig. 3) dante l'un de I'autre ; la liaison entre mier point de montée du signal
étages est réalisée grâce aux capa-
" brut " acheminé par T6. Ainsi, la
Un transformateur abaisse la ten- cités Cz et Ce. Notons également descente inégale du front de fin du
sion du secteur à 12 V. Cette basse que la résistance d'émetteur de Tg signal se trouve éliminée et ne ris-
tension est redressée en double al- se trouve découplée par Cro, afin que pas, au niveau du récepteur, de
ternance grâce à un point de d'augmenter le gain de l'étage. déranger son fonctionnement, no-
No 57 - nouvelle s6rie
que le niveau de la sortie de la
porte ll ne change pas, même si
I'impulsion positive de commande a
disparu. Lorsque le potentiel des en-
trées de la porte I atteint une valeur
environ égale à la moitié de la ten-
sion d'alimentation, la sortie re-
passe à un état bas. En définitive, on
constate qu'une impulsion positive
d'une durée quelconque a Provoqué
une impulsion de réponse de la Part
de la bascule monostable d'une
durée proportionnelle au produit R2a
x Czr.
La ligure 6 représente I'allure des
tamment pour ce qui est de la valeur également un état bas. Les armatu- signaux obtenus après ce Premier
précise de la fréquence à vérifier. res de la capacité Cer, étant soumi- traitement. Remarquons que si une
ses au même potentiel, cette der- durée importante du signal de ré-
Avant de passer à la suite du trai-
nière se trouve donc déchargée. ponse du monostable élimine tout
tement du signal, il est peut-être in-
téressant de rappeler très rapide- S'il se produit un état haut sur risque de dérangement de la Part
ment le fonctionnement d'une l'entrée de commande de la bas- d'un front descendant incertain du
bascule monostable formée de cule, la sortie de la porte ll passe à signal issu de To, on introduit au
portes NOR, d'autant Plus qu'elle l'état bas et Czr se comporte dans contraire, un second risque dans le
n'est pas unique dans le montage' A un premier temps comme un court- cas d'une constante Rzl x Czr troP
l'état de repos l'entrée 6 de la circuit si bien que le potentielaux grande, en ce sens que le signal de
porte ll est au niveau logique zéro. entrées réunies de la porte I est très commande suivant peut à son tour
La sortie de cette même Porte est voisin de zéro. La sortie de cette être éliminé ce qui n'est évidemment
donc à l'état haut ; il en est de porte passe donc à l'état haut ainsi pas souhaitable. ll faut donc que
même des entrées réunies de la que I'autre entrée de la porte ll. La cette durée reste nettement infé-
porte inverseuse I si bien que la sor- capacité Czr continue de se charger rieure à la période T de la fréquence
tie de cette dernière porte présente à travers Rzl et le lecteur vérifiera de base.

+9,3V
R2S R26

IHwi

+9,3V
J

d) La délivrance de l'ordre
« lecture » (fig.5)
Cottec
Pour des raisons que nous ver- T6
rons par la suite il convient de déli-
vrer un ordre de lecture très bref au
moment du front montant du signal
traité précédemment. Ce signal aura tr
pour effet d'effectuer la lecture du IC1

compteur-chronomètre. impulsion
L'
positive correspondante est fournie
par la bascule monostable consti-
tuée par les portes lllet lV de lCr. La
tr
lc1
durée de ce signal est égale au pro-
duit : 0,7 X R25 X Czz soit environ
330 ps.
tr
lCt

a e) La délivrance
de I'ordre RAZ
; (remise à zéro) : (fig. 5)
tr
1C2
I
, De même, et aussitôt cette lecture
terminée, il est nécessaire de procé-
a

I der à la remise à zéro du compteur- tr


IC3
chronomètre. L'impulsion positive I

de lecture est donc inversée en une I

1,2,3 .. . ......... .....98


impulsion négative grâce à la porte I

inverseuse NOR ll de lC+, si bien que tr l


I
I

le front montant du signal issu de


l

cette dernière correspond bien à la


fin du signal de lecture. Ce front
montant est pris en compte par une
autre bascule monostable consti-
tr
IC3
tuée des portes NOR let ll de lCz.
L'impulsion positive de RAZ en ré-
sultant est également très brève (de @
l'ordre de 150 ps). Les ocillogram- lc3
mes de la ligure 6 illustrent ce fonc-
tionnement.
E
IC4

f) La génération de la base de
temps «r étalon » (fig.5)
Les portes NOR lll et lV de lC2
sont montées en multivibrateur et
génèrent une fréquence dont la pé-
riode est proportionnelle au produit tr
(Rzz + A) x Czr. Cette fréquence est IC4

bien entendu à régler grâce à I'ac-


tion sur le curseur de l'ajustable A et
correspond à la fréquence de base
divisée par 97 : nous verrons ulté-
rieurement pour quelle raison. Ces
oscillations, destinées au fonction-
nement du compteur formant chro- suivant : lors d'un signal comportant ment que ce montage fonctionne
nomètre, doivent comporter des une montée caractérisée par une également lorsque le signal de com-
fronts montants raides, raison pour pente non verticale, la vitesse de mande présente un front descen-
laquelle il est nécessaire de les trai- basculement de la porte AND se dant non vertical. En définitive, on
ter auparavant par un Trigger de trouve singulièrement accélérée enregistre à la sortie du Trigger des
Schmitt. Ce dernier est constitué grâce à la résistance Reg qui ache- créneaux aux fronts verticaux et
par la porte AND I de lCs. Le fonc- mine sur son entrée un supplément tout à fait aptes pour attaquer I'en-
tionnement d'un tel montage est le d'énergie. Le lecteur vérifiera aisé- trée d'un compteur.
No 57 - nouvell6 série
(4 portes NAND à 2 entrées)

g) Le compteur-chronomètre
(lig.5)
ll est constitué en fait de deux
compteurs décimaux montés en
« cascadê, I I'un « comptant » les
unités et l'autre les dizaines. Les os- gg tlj§t1i:."i:ll.!::q:1
cillations précédemment explicitées CD /.i181 : (( portcsiND à 2 entrés) +VRÀZ E V R Sg S1 58
sont donc acheminées sur l'entrée Même brcchagê
du compteur des unités lCs. La sor-
tie de report de ce dernier se trouve E1 r-. \s
reliée à l'entrée du compteur des di-
zaines lC6. Lorsque les deux comp-
teurs ont été réunis àzéro,l'ensem-
J-)-
ble chronométreur ainsi formé
occupe successivement toutes les
positions:00,01...98 et 99 siau- :
cD 1001 (4 portes NOR à 2 entréej
Mème brochage
)
E s0 s1 S2 S3 iI s5 s6 5 s8 s9 R

cune RAZ ne s'est Produite aupara- U 0 0 0 0 0 0 0 u

vant. La porte AND ll de lcs détecte E1 _r û 'I 0 0 0 0 0 0 0 0


\5
la position particulière 99. Lorsque
I
f 0 1 0 0 0 0 0 0 U

cette dornière est atteinte, la porte -. 0 0 0 0

rr
Ë2 0 0 1 0 0
en question présente sur I'entrée de 0 0 0
,l
0 0 0 0 0
validation du comPteur lCs un état 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0
haut ce qui a Pour conséquence le 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
blocage du chronomètre en position
99 : il ne pourra quitter cetie Posi-
J 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

tion qu'après une impulsion RAZ sur J 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
les deux compteurs. On notera éga-
lement que trois diodes sont mon- CondÊnsateur au tantaie

@
tées sur les sorties Se, Sz et Sa du
compteur des unités. Grâce à ce +
montage, on enregistre donc un état
haut sur la cathode commune de
tsc 108,109,1?7
ces diodes lorsque le chronomètre E CB
vérificateur occupêra les positions
2N 2222
2N 17',11 BD 135 .ô
2N 2907
06, 07, 08 ou encore 36, 37, 38. t-D 271 {et LED)

Mais grâce à la Porte AND lV de lOo


dont l'une des entrées est reliée à la
sortie Se du compteur des dizaines'
on enregistre à la sortie de cette
dernière porte un état haut seule-
ment lorsque le chronomètre oc-
cupe les positions 96, 97 et 98.
tir de ce niveau, le fonctionnement ou 98 parce qu'il se trouve remis à
h) Le relevé du comPteur et l'inté' devient très simplement explicable. zéro auparavant ; on n'enregistrera
gration du résultat (fig.5) Trois cas Peuvent se Produire :
donc pas de niveau 1 sur la Porte
AND III.
La sortie de la Porte AND dont il 1"'CAS : le signal recueillide
était question au paragraphe précé- l'émetteur a une lréquence cor- 3" CAS : le signal recueilli a une
dent est reliée à I'entrée d'une porte recte (t = T). période trop grande: (t > T).
AND lll de lGs, dont I'autre entrée Au signal " lecture ", le chrono- Au moment du signal lecture, le
reçoit iustement le signal correspon- mètre occupe I'une des positions 96, chronomètre à déPassé la Position
dant à l'ordre de « lecture ". Ainsi, 97 ou 98 ; on enregistre donc une 98 pour se bloquer sur la position 99
pour que I'on disPose Pendant les impulsion positive très brève sur la en attendant le signal RAZ. On n'en-
330ps de la durée du signal " lec- porte AND lll. registrê donc pas non Plus d'état
turo , un état haut à la sortie de la 2" CAS : le signal recueilli à une haut sur la sortie de la porte AND lll.
porte AND lll de lOg, il faut que' au période troP laible : (T < T). Ces fugitives impulsions positives
moment précis de cette lecture, les
Le chronomètre n'a jamais I'occa- sont allongées en durée grâce à leur
compteurs occupent les Positions prise en compte Par la bascule mo-
96,97 ou 98. En définitive, et à Par- sion d'occuPer les Positions 96, 97
t{o 67 - nouvalle 3ériô
nostable constituée par les portes
NOR lll et lV de lC+. La durée de
I'impulsion résultante, proportion-
nelle au produit Rgr x Cez, doit être
suffisante afin de pouvoir être inté-
grée utilement par la suite. Elle ne
doit pas être trop grande au point
de dépasser la période du signal re-
cueilli.
Ces impulsions sont acheminées
sur l'armature d'une capacité Czs
par l'intermédiaire de Dr et de Raz.
Cette capacité, qui se décharge Photo 2. - L'émetteur se logera
dans R33 mais suivant une courbe de dans le corps d'un marqueur feutre.
plus grande pente, intègre donc les
impulsions issues du monostable, si
bien que le niveau logique des en-
trées réunies de la porte NOR lde
lCa peut être assimilé à 1. En défini-
tive, au niveau de la sortie de cette
dernière porte, on enregistre un état
bas en cas de prise en compte de la
fréquence issue de l'émetteur par
l'émetteur. Les oscillogrammes de la
tigure 6 illustrent l'ensemble de ces
explications.
Photo 3. - On conservera au
transistor de puissance ces
i) Amplification et utilieation
longueurs de connexions, afin de
(rag. s)
pouvoir le rabattre au-dessus du
Au repos, le niveau de la sortie de circuit intégré.
la porte NOR I de lGr étant égal à 1,
le transistor Tz, dont la base est ali-
mentée par Rs+, est saturé. Le po- 35 %, c'est-à-dire que la résistance lll - La réalisation pratique
tentiel de son collecteur est donc Rr de l'émetteur aurait été augmen-
nul, Ts est bloqué, et, de ce fait, le tée de 35 % (soit environ 680 kO), il A) LA CLÉ TNFRAROUGE
relais monté dans son circuit collec- conviendrait :
teur reste en position de repos. a) Le circuit imprimé
- d'augmenter Rzr de 35 % : soit
L'exemple de la figure 8 est un
Au contraire, en cas d'état bas 330 k0 à la place de 240 kA,
sur la sortie de la porte NOR, Tz est circuit imprimé monté dans le corps
bloqué et Ta enregistre un courant
- d'augmenter Rs1 de 35 % : soit d'un marqueur feutre. Ses dimen-
24O kA à la place de 180 kO,
de base à travers R35. Le relais se sions lui permettent cependant
ferme. Une LED de signalisation in- - d'augmenter Cee de 35 % : soit d'être monté dans différents corps
3,3 pF à la place de 2,2 pF. cylindriques : gros stylos, mar-
dique la fermeture du relais.
Bien entendu, ces valeurs sont queurs, tubes en PVC ou en cuivre...
j) Paramètree numériques uniquement à changer si I'on décide La configuration de ce type de cir-
de s'éloigner de la fréquence de cuit est évidemment très serrée, et il
Afin de pouvoir personnaliser la base de plus de 10 o/o ou même de ne saurait être question de le repro-
fréquence de base de I'ensemble 15 o/o. En fait, et compte tenu des duire à l'aide d'un quelconque teutre
émetteur-récepteur, il est peut-être tolérances propres des composants, spécial. lndépendamment de la mé-
intéressant d'indiquer dans quelle en adoptant les valeurs indiquées thode photographique, une méthode
mesure il est nécessaire d'adapter dans la liste des composants du sûre consiste à utiliser des pastilles-
les valeurs de certaines résistances. présent article, peu de chances exis- transfert et de la bandelette adhé-
)9 ll est également conseillé de ne pas tent de " tomber » sur la même fré- sive de 0,5 mm de largeur en collage
t- s'éloigner de plus ou de moins de quence, et on pourra sans aucun direct et à plonger l'époxy ainsi pré-
5O o de la valeur de base de doute construire une bonne dizaine paré dans le perchlorure de fer. Les
[. 12,5 Hz que constitue I'exemple du d'ensembles apparemment identi- trous seront percés à l'aide d'un
présent montage. ques avant d'en trouver deux dont foret de 0,8 et les pistes seront éta-
s
,f Ainsi, si I'on décidait par exemple les émetteurs soient interchangea- mées, ce qui conférera une bonne
de diminuer la fréquence de base de bles. tenue mécanique.
N'57 - nouvelle sério
b) L'implantation des composantg
et le montage (fig.9)
Oacoup. t.cl.ngulâlr. d.n.
EDôrv (ù.i.ll.n d. l. Pllal Pour gagner de la place et du vo-
Eou.,r..n l.iton
(3o!da.3ou3 Epoiÿ)
lume, mieux vaut ici monter certains
composants par-dessus d'autres, ce
\ v,. râ,to. louda. qui est une façon un peu inhabituelle
\ , .ur aqu., r.
de procéder. On implantera donc
d'abord les cinq résistances 1/4 W
(et l'on aura choisi les plus petites
possibles).
Ensuite on procédera à la mise en
!ur Epo!ÿ. l'â..ldil.
F.rm.lùr. dù tond
( m.iiar. glâsllqu. I

ï
6

lE=
l,*==.
o o

J
N'57 - nouvello série
place du circuit intégré en n'oubliant dans le but de diminuer la hauteur par-dessus T1 et également dans
pas auparavant de souder les deux globale du montage. Le transistor T1 une position couchée.
straps en fil nu sous ce circuit inté- sera soudé le plus court possible ; La capacité Ca, de dimensions ré-
gré. Les capacités non polarisées donc, attention de ne pas trop duites puisqu'il s'agit d'un tantale
sont montées couchées, toujours chauffer. Le transistor T2 sêtâ monté " §outte », sêrâ montée inclinée.

,*12tl Utilieation
æ\
- i+

Fi cot s

illasse du
boÎtier

Module
" boîtler

llodulo prôemplilication
on nappo ( Frcr avrnt du boîticr)
B) LE RECEPTEUR

a) Les circuits imprimés (fig. 10)

Très peu de remarques sont à


faire sur la réalisation de ces deux
circuits imprimés dont la configura-
tion n'est pas très serrée. Avant
d'en entreprendre la réalisation, il
convient cependant de se Procurer
le relais, ou plus exactement son
support, ainsi que le transformateur,
afin de vérifier si une modification
du dessin d'implantation ne s'avère
pas nécessaire. Les trous seront
percés à l'aide d'un foret de 0,8 mm
de diamètre. Certains composants
nécessiteront des trous plus impor-
tants : 1 mm ou 1,2 mm ; ces trous
seront percés à la demande.
Comme pour le circuit précédent, il
est conseillé d'étamer le circuit im-
primé après le perçage et d'éliminer
les traces de vernis à I'aide d'un pin-
ceau imbibé d'un peu d'acétone.

b) L'implantation dee comPosants


(tig.11)
On implantera d'abord les diffé-
rents straps de liaison qui permet-
tent de se passer du circuit imprimé
double face. Ensuite ce sera le tour
des résistances, des diodes, des ca-
pacités et des transistors. Bien en-
tendu, il convient d'apporter une at-
tention toute particulière à
l'orientation correcte des comPo-
sants polarisés. L'ajustable A sera
monté curseur sur position médiane.
Photo 4. - Le rectangle noir, c'est la photodiode--. Les circuits intégrés seront soudés
en dernier, toujours en faisant très
Photo 5. - tmptantation claire et ordonnée des composants. Le relais se
attention à leur orientation ; on mé-
montrera, le cas échéant, sur un support. nagera également un temps de re-
froidissement suffisant entre deux
dans l'époxy de façon à diminuer soudures consécutives sur un même
Enfin, il convient de veiller à
I'encombrement de la Pile en hau- circuit intégré.
l'orientation correcte de la diode in-
frarouge. teur. Le bouton poussoir est collé
sur le circuit à l'aide de colle du type c) Le montage dans !e boltier ESM
La figure 9 illustre une façon de et !a mise au point (rig. 12)
finale-
monter la pile miniature : on a " Araldite '. L'ensemble est
ment introduit dans le corps cylin- Le module " préamplification ",
monté deux équerres en laiton (ré-
drique, et des butées préalablement comportant notamment la LED de
cupérées d'une pile standard) en les
collées à I'intérieur peuvent contri- signalisation et la photodiode, est
soudant sur les emplacements
prévus du circuit imprimé, de façon buer à son maintien. monté derrière la face avant du boî-
à ce que la pile se trouve disposée La ligure 9 est seulement un tier. Auparavant, on aura Pratiqué
sur la partie supérieure du circuit exemple de réalisation Possible; une découpe carrée dans cette face
imprimé. nombreux sont sans doute les lec- afin de laisser arriver le rayonne-
,l
AuparaVant, il convient de prati- teurs qui réalisent des montages ment sur la photodiode tout en ren-
quer une découpe rectangulaire aussi différents qu'originaux. dant visible la LED. On peut, sion
i

N'57 - nouvello série


L'ensemble étant monté, la mise
au point est très simple : en effet, il
suffit de placer l'émetteur à quel-
ques dizaines de centimètres du ré-
cepteur, de le diriger sur ce dernier
et d'agir doucement sur le curseur
de I'ajustable. Pour cette opération,
il est vivement recommandé de se
servir d'un tournev,is à manche non
métallique. Pour uàe position bien
précise du curseur de I'ajustable, le
relais se ferme. L'ensemble èlé-ser-
rure est maintenant opérationnel, et
il ne rest6 plus qu'à installer le ré-
cepteur derrière la porte à ouvrir ou
êncore sous le tableau de bord de la
voiture équipée du système de
Pttoto 6. - Deux dauilles de sortie permettront l'alimentation à partir d'une condamnation électromagnétique
batterie 12 V auta. des portières. Dans ce dernier cas,
le récepteur est à orienter de façon
veut masquer la partie ainsi décou- relais d'utilisation aboutissent sur à ce que le rayonnement puisse
verte du circuit imprimé, coller der- des embases femelles du type ba- frapper la photodiode en dirigeant la
rière la découpe un bout de plexi- nane ». La liaison entre les deux" clé dans la direction convenable, à
glas rouge. L'alimentation + ou modules peut s'effectuer à l'aide de travers la vitre.
- 12 V ainsi que les deux sorties du fils en nappe. (Voir liste des composants au recto.)

2 Emba:es
Bânân
(+et-'l2Vi
e ._x'.\.
Atimentation
220V

Crrcurt rmorimé'Eoitrer

Fils en nappe
Fiis en napoes Nlodute

o \lll r""/""' / o Modute Préamplr.

fcoupe lcarré de ?5)


25-
-
(découpe

Itl.57 - nouv.lle réric | 79


,V - Listre des campasarlts Ca: 1 nF mylar (marron, noir, Fi che secteu r (éven tu ell ement
rouge) avec terre)
a) Récepteurs - 12 straps (8 Ce : 10 nF mylar (marron, noir, 4 embases femelle " banane ,
horizontaux, 4 verticaux) : orange) Fil en nappe
Rr : 330 Q (orange, orange, Cn : 1 nF mylar (marron, noir, 1 passe-fil
marron) rouge) Coffret ESM EBl6-05 FP (165
R2 : 1 l<dl (marron, noir, rouge) Crr : 3,3 nF mylar (orange, x 140 x 50)
R3 : 470 l<9 (jaune, violet, orange, rouge) b) Emetteur
jaune) Ce : 47 pF/10 V électrolytique 2 straps
Re : 150 l<dl (marron, vert, jaune) Crc : 10 nF mylar (marron, noir, R1 : 470 Kl (voir texte) (jaune,
Rs : 15 Kl (marron, vert, orange) orange) violet, jaune)
R5 : 33 K) (orange, orange, Cs: 10 nF mylar (marron, noir, R2 : 10 Kl (marron, noir, orange)
orange) orange) Rs : 10 Kl (marron, noir, orange)
Rz : 1 l<{l (marron, noir, rouge) C6: 33 nF mylar (orange, orange, Re : 330 Q (orange, orange,
R6 : 150 Kl (marron, vert, jaune) orange) marron)
Re : 12 l{l (marron, rouge, Crc: 10 nF mylar (marron, noir, Rs : 1,2 Q (marron, rouge, or)
orange) orange) Ct : 100 nF mylar (marron, noir,
Rp: 22 K) (rouge, rouge, orange) Cr : 10 nF mylar (marron, noir, iaune)
R11 : 470 Q (jaune, violet, marron) orange) C2 : 470 pF (0,47 nF) céramique
Rp : 100 ldl (marron, noir, jaune) Cn : 10 nF mylar (marron, noir, Ce : 1 000 pF (1 nF) céramique
R6: 10 ld) (marron, noir, orange) orange) Ca : 220 p.F tantale
Ru : 10 l<dl (marron, noir, orange) CB : 10 nF mylar (marron, noir, T1 : transistor NPN (BC 108,
Rs : 330 Q (orange, orange, orange) BC109,2N2222)
marron) Czo : 4,7 nF mylar (jaune, violet,
T2 : transistor NPN (BD 135 ou
Rrc : 56 l<{l (vert, bleu, orange) rouge) équivalent)
Rrz : 4,7 ldl (jaune, violet, rouge) Czr : 0,68 pF mylar (bleu, gris, DIR : diode infrarouge LD 271
Rt: 10 llfl (marron, noir, orange) jaune)
(Siemens ou équivalent)
Rp : 220 Q (rouge, rouge, marron) Czz : 47 nF mylar (jaune, violet, BP : bouton-poussoir à contact
Rzo : 4,7 ldl (jaune, violet, rouge) orange) travail (miniature)
R21 : 100 l<d) (marron, noir, jaune) C2s : 22 nF mylar (rouge, rouge,
Pile miniature 6 V (A 12,
Rzz : 150 Q (marron, vert, marron) orange) longueur 25)
Rzs : 10 ldl (marron, noir, orange) Cz.t : 6,8 nF mylar (bleu, gris,
Boîtier récupéré d'un feutre
R2a: 240 Kl (rouge, jaune, jaune) rouge) margueur
Rzs : 10 ldl (marron, noir, orange) Czs : 1 nF mylar (marron, noir,
Rze : 10 ld) (marron, noir, orange) rouge)
Czo : 1 nF mylar (marron, noir,
Robert KNOERR
Rzz : 10 Kl (marron, noir, orange)
R26 : 10 Kl (marron, noir, orange) rouge)
Rzg : 100 ldl (marron, noir, jaune) Czt : 0,68 pF mylar (bleu, grls,
Rse : 10 Kl (marron, noir, orange) jaune)
Rsr : 180 Kl (marron, gris, jaune) Cze:2,2 pF/10 V électrolytique
Rez :4,7 Kl (jaune, violet, rouge) T1 : transistor BD 135 ou
Rs : 47 Kl (jaune, violet, orange) équivalent (NPN)
Rse: 10 ldl (marron, noir, orange) Tz à Ts : 4 transistors BC 108,
Rss : 470 Q (jaune, violet, marron) BC 109,2N2222 (NPN)
Rsa: 560Q (vert, bleu, marron) T6: transistor 2N2907, BC 177
A : ajustable de 100 l<{l (PNP)
(i mpl antat i on ho rizontale) T7: transistor BC 108, BC 109,
Dr, Ds, Da et Ds: 4 diodes-signal 2N2222 (NPN)
(type 1N 914 ou équivalent) T8: transistor 2N1711 (NPN)
De: 1N4044 ou 1N4007 lOr, lCz : 2 CD 4001 (4 portes
L:LEDb3rouge NOR à 2 entrées) Photo 7. - Aspect de la réalisation
Z : diode zéner de 10 V lCe: CD 4081 (4 portes AND à 2 terminée.
PHD : photodiode BP 104 entrées)
(Siemens ou équivalent) lCe: CD 4001 (4 portes NOR à 2
Cr : 47 nF/400 V mylar (jaune, entrées)
violet, orange) lCs,lOa:2 CD 4017 (compteur-
Cz : 100 nF mylar (marron, noir, décodeur décimal)
jaune) Transformateur 220 V/12 V -
Cs : 1 000 pF/16 V électrolytique 3VA
Ct : 100 pF/10 V électrolytique Pont redresseur 500 mA
Cs : 47 nF/400 V Mylar (jaune, Relais Siemens 6/12 V - 2RT
violet, orange) Support du relais
Ca : 470 pF céramique 5 picots
Cz : 10 nF mylar (marron, noir, Fil secteur (éventuellement avec
orange) terre)
80 | N'57 - nouvelle série
ar\
§
5
§
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ll est peut-être bon de rap-


peler à nos amis lecteurs
se joignant tout juste à
Deuxième partie
nous la fonction de cette
horloge. L'affichage n'est l- lntroduction qu'à assembler méthodiquement le
plus assuré par des chif- tout, comme nous allons le voir ci-
ue ceux qui ont l'habitude de après. La seconde solution que nous
fres mais par des aiguilles commencer par la fin écou- avons adoptée consiste à câbler
formées au moyen de LED tent bien ce qui va suivre. ll dans le montage la platine imprimée
plates tout comme les n'existe qu'un seul et unique ordre qui vient d'être achevée. Cette façon
pendules d'autrefois. Les de montage. Toutes les tentatives de faire permet ainsi de diversifier la
pour sauter une étape conduiront réalisation, qui aurait ressemblé,
nostalgiques ne pourront y inévitablement le réalisateur à l'im- dans d'autres conditions, à un tra-
résister. Notre horloge sera passe avec un retour en arrière ex- vail communément appelé " à la
également en mesure de trêmement délicat. chaîne ".
nous réveiller ou de nous Ces avertissements étant énon-
cés, le lecteur aura le choix entre PrÇcisons, pour terminer ôette in-
rappeler un rendez-vous deux solutions : soit réaliser toutes troduction, que nous indiquerons
important, ceci avec une les platines imprimées complètes en après chaque circuit réalisé les di-
précision sans égale. même temps. ll ne restera ensuite verses tensions que l'on doit effecti-
84 I No 57 - nouvolle sério
T R1 PII.E
æ +

picots pour circuit imprimé, le câ-


blage en sera ainsi grandement faci-
lité. L'orientation des circuits 1 à 6
dans le boîtier portera toute notre
soH,I@ attention. Ceux-ci étant vus par le
haut, la face avant du boîtier se
YS I
,[O
oy
trouvera placée vers le bas.
Les tiges filetées ayant été mon-
tées en lieu et place sur le circuit,
i@ alimentons notre montage à I'aide
du transformateur et de la pile 9 V.
Mesures
c rncurr @ - Tension entre VS et 0V : 12'V.
- Tension entre V et 0V : 12 V.
- Tension entre 50 Hz et 0V : 0,68 V
calibre 2Y *.
Transfo débranché
vement trouver sur les bornes de de son choix, on percera le fond du
sorties. Une panne oubliée aurait en coffret Teko en s'aidant de la plaque - Tension entre VS et 0V:9 V.
US effet des conséquences désastreu- et des cotes indiquées figure 3. ll - Tension entre V el 0V : 0 V.
ses, pour la simple et bonne raison est important d'opérer avec préci- - Tension entre 50 Hz et 0V : 0,76 V
* que le bloc logique, une fois assem- sion si I'on ne veut pas être obligé calibre 2V -.
on blé, se trouve être indémontable. par la suite de rectifier à la lime les
Ces mesures se sont-elles révé-
la autres circuits imprimés. lées exactes ? Oui ? bien ! Dans le
ll - Réalisation pratique cas contraire inutile de passer à la
L'implantation appelle peu de suite, il vous faut absolument décer-
1. Circuits imprimés commentaires. Clr sera équipé d'un ner la partie défaillante. Le schéma
dissipateur ne dépassant pas électronique accompagné des com-
a) Alimentation, base ae temps 16 mm de hauteur. On décidera une mentaires vous seront alors d'un
circuit 1, figures 1 et 2 fois pour toutes d'équiper ou non les grand secours. Les heureux posses-
circuits intégrés de supports, les seurs d'oscilloscopes pourront bien
Une fois le tracé du circuit im- deux solutions restant possibles. entendu observer sur l'écran le si-
ti- primé réalisé à l'aide de la méthode Toutes les sorties seront munies de gnal carré de 50 Hz.
N" 57 - l]wrlc r&b
b) Circuits diviseurs circuit 2
figures 4 et 5
Attention à I'orientation des nom-
breux composants Polarisés. Les
circuits intégrés ne sont Pas tous
orientés dans la même direction. La
distance entre le Premier et le se-
cond circuit est à respecter impéra-
tivement. N'oublions pas que quatre
autres circuits sont encore à placer
au-dessus. La place, quoique suffi-
sante, est tout de même relative- t
ment restreinte. Toutes les cotes
dont vous aurez besoin ont été re-
portées figure 6.
P2
Le travail de câblage à ce niveau
restera très simPle. Les liaisons o
50 Hz, VS et 0V Pourront s'effectuer -3lllr'''-
à l'aide de fil en nappe, gage d'une
présentation irréProchable. I
r\r\
lntl lol
D cr7 I

Mesures
- Battement caractéristique sur 5.
H tTt? æ
.llEr.t.lr
tïË-?
Ü-----]r
r
a

A
bas aPParaissant succes-
- Niveau sur ^ H
sivement
minutes.
1, 2,3 et 4 toutes les

- Pr relié à 1 Hz, vérifier I'avance de


tI P,i::..,r l^t Ærh.
l

o so xzkr
1,2,3 el4 toutes les secondes. vs l\J
.tî
a
:*È,ÈÉÈü'lJlHryH
o
a 1Hr

le
ffi1 ËËl
a ov
c) Registres heuree-minutes
circuit 3, ligures 7 et 8
+++++
O oaaaa rrrrrrrr Ütrrrrrr o
Trois bornes sont à réunir au cir-
cuit2:5mn,0VetVS.
Vous aurez sans doute remarqué
que la disposition des sorties entre
les différents circuits est identique.
On évite ainsi les monstrueuses
touffes de fils que I'on retrouve,
hélas, dans bien des aPPareils du
commerce.

Mesureg
- Code BCD Présent sur 9,8' 7' 6'
Avance Par Période de 5 minutes'
- Code BCD Présent sur 13, 12,11,
10. Avance Par Période de 60 minu-
tes.

Vérifier I'exactitude des codes en


se référant à la table de vérité de la
figure 9.
- Pz relié à 1 Hz, vérifier I'avance de
9, 8, 7, 6 toutes les secondes.
- Ps relié à 'l Hz, vérifier I'avance de
13, 12, 1 1, 10 toutes les secondes.
N" 57 - nouvelle s6rie
c

C
sion alarme " devront être équipées
de fils supplémentaires. Ces fils se-
ront ensuite câblés sur deux com-
mutateurs à 12 positions servant à
ov vs 12 13 10 11
la programmation de l'heure de
I'alarme. Les deux sorties " exten-
o ..aaaa
-r_Ë
o aaaa o sion alarme » comprenant VS et 0V
seront câblées sur la prise DIN
L_s.1?_) 5 broches située sur la face arrière
@ de la maquette. Son brochage est
visible ligure 16.
,tiâ-l' Mesurea
3Ë L_au t-
',)c $: t!?r__l*
ll ne va pas être possible de sui-
vre l'évolution des différents états

) H
tffi, sur les sorties 17 à 40. La présence
des diodes anti-retours en étant la
cause, les mesures seront prises sur
les cathodes de celles-ci. Ces mesu-
a res sont d'ailleurs identiques à
{":' a celles du circuit 4. Seules sont diffé-
rentes les appellations des diverses
sorties.
o aaa o
f) Atlichage circuit 7
14 15 t6 figuree 17 et I8
ctBcutT @
o Le circuit imprimé étant terminé,
faites un essai de montage sur la
face avant qui sera travaillée suivant
la ligure 19. Un soin tout particulier
d) Décodeurs BCD, décimal ll est évidemment conseillé de se devra être porté à la disposition des
circuit 4,ligures 10 et 11 servir des entrées remise à l'heure LED. Toutes les sorties seront enfin
P1, P2 êt Pa de manière à ce que la reliées côté cuivre aux différents cir-
Peu de composants équipent vérification ne s'éternise pas plu- cuits.
cette platine. C'est au contraire le sieurs jours. Meeures
câblage qui sera cette fois prédomi-
nant. e) Butfering, matriçage Aucune mesure n'est ici à entre-
prendre. ll suffira simplement de
Mesures circuite 5 et 6,
ligures 12, 13,'14 et 15 constater la bonne avance des ai-
guilles. Autant dire à ce niveau que
- Niveau haut se déplaÇant de sor-
la plus grosse partie de la réalisation
tie en sortie sul les deux registres. Ces deux circuits sont absolu-
Un déplacement par 5 minutes pour ment identiques tant au point de vue a été faite.
le registre des minutes. Un déplace- implantation des composants qu'au Le câblage de la face arrière res-
ment par heures pour le registre des point de vue tracé du circuit im- tant à faire, ce sera donc le sujet de
heures. primé. Les sorties notées « exten- notre prochain paragraphe.
No 57 - nouvolle sôrio
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N'57 - nouvelle série


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autres
No 57 - nouvells 36rio
2. Câblage figure 20 Liste cies composants Ct 10 nF
On s'aidera avec profit d'un ohm- C2 0,1 pF
mètre afin de repérer les différentes
Rr : 10 (marron, noir, orange)
l<Çl
Cs 1 000 pF/16 V
bornes de sorties des deux rotac-
R2 : 33 Kl (orange, orange, Ct 100 pF/16 V
orange) Cs 100 pF/16 V
teurs. Les inscriptions sur la face ar- Rs : 10 Kl (marron, noir, orange)
rière représentée figure 21 devant C6 :22 nF
Rt : 10 l<{l (marron, noir, orange) Cz:1nF
rester cohérentes, l'ordre de câ- Rs : 10 Kl (marron, noir, orange)
blage des fils sera impérativement C6 : 0,47 pF/16 V tantate
Ro : 100 l<dl (marron, noir, jaune) Cs:10nF
respecté. Rt : 10 Kl (marron, noir, orange) Cp: 4,7 pF/16 V
Rs : 100 Kl (marron, noir, jaune) C11 : 10 p.F/16 V
lll-Essai Rg : 15 l<dl (marron, vert, orange) Cp: 10 nF
Mise au point R1s: 47 Kl (jaune, violet, orange) Crc : 10 pF/16 V
R11 : 47 Kl (jaune, violet, orange)
Après avoir effectué les branche- Cs: 10 pF/16 V
Rp : 47 Kl (jaune, violet, orange) Cr: 10 pF/16 V
rnents définitifs dans le boîtier, on R1s : 330 Q (orange, orange, mar-
mettra sous tension. Le seul réglage C6: 10 pF/16 V
ron) D1:1N4001à4007
restera la man@uvre de Pr. Un Ru : 330 {l (orange, orange, mar-
oscillo nous permettra d'ajuster le D2: 1N4001 à 4007
ron) De: 1N4001 à 4007
réglage avec finesse. Sans cet appa- Rrs : 330 Q (orange, orange, mar-
reil, il nous faudra trouver la bonne Deà Dss: 1N4148-1N914
ron) PT1 : Pont 1,5 A - 400 V
position en effectuant plusieurs me- Rrc: 330 Q (orange, orange, mar-
sures prises sur un temps de base Tr :2N2222
ron) Cl1 : régulateur 12 V - 1,5 A
d'une minute. Ne pas oublier de vé- R17 : 330 9 (orange, orange, mar-
rifier à I'aide d'un voltmètre la Cl2 : CD4001
ron) Cfu: CD4047
bonne concordance des deux sor- Rn : 220 Kl (rouge, rouge, jaune)
ties alarme. Cle : CD4081
Rle: 47 Kl (jaune, violet, orange)
Cls : CD4518
R2s : 47 Kl (jaune, violet, orange) Cls : CD4518
lV - Conclusion R21 : 220 (rouge, rouge, marron)
dl
Clz : CD4001
R22 : 220 I
(rouge, rouge, marron)
Cle : CD4050
Nous voici, hélas, arrivé au terme R23 : 220 Q (rouge, rouge, marron)
de cette longue réalisation. Ceci Cle : CD4018
R2a : 220 Q (rouge, rouge, marron)
n'est d'ailleurs pas tout à lait exact. Cln: CD4081
R25 : 330 Q (orange, orange, mar-
Comment en effet ferait notre hor- Clrr: CD4520
ron)
Cle: CD4514
loge pour émettre un quelconque R26: 220 I (rouge, rouge, marron)
son sans son module d'alarme ? Ce CIB: CD4514
R27 : 330 Q (orange, orange, mar-
sera donc le sujet d'une nouvelle Cls: CD4049
ron)
étude qui vous sera présentée dans Clrc: CD4049
R2s : 220 {l (rouge, rouge, marron)'
un prochain numéro. En attendant, Cl6: CD4049
R2s : 330 9 (orange, orange, mar-
nous vous souhaitons bonne réali- ron)
Clr: CD4049
" P1 : ajustable 10 Kl lin pas 2,54 de-
sation ". Rso : 220 I (rouge, rouge, marron)
bout
Rs : 330 Q (orange, orange, mar- 5 x LED rouges A mm
I ron)
36 x LED rouges plates
Rsz : 220 I (rouge, rouge, marron)
Rsa : 330 Q (orange, orange, mar-
1 x transfo 220 V/l5 V - 250 mA
3 x bouton-poussoir travail
ron)
2 x commutateur rotatif mouté
Rsa : 220 {l (rouge, rouge, marron)
1x12
Bes : 330 Q (orange, orange, mar-
2 x boutons pour commutateurs
ron) 1 x prise DIN 5 broches 4So
Rs6 : 220 Q (rouge, rouge, marron)
1 x époxy 100 x 150
fu7 : 330 Q (orange, orange, mar- 6 x époxy 75 x 100
ron) 1 x rhodoïd rouge 85 x BS
Rs6: 220 Q (rouge, rouge, marron)
1 x support de pile g V
Rss : 330 9 (orange, oîange, mar-
1x pile9Valcaline
ron) lxpasse-fil @4mm
Ræ : 220 Q (rouge, rouge, marron)
4 x pied caoutchouc
Rer : 330 Q (orange, orange, mar-
ron)
1 x boîtier Teko KL 33
1 x cordon-secteur
Ra : 220 Q (rouge, rouge, marron) 1 x dissipateur pour TO 220
R$ : 330 Q (orange, orançe, mar- 140 x picot pour circuit imprimé
ron) 4 x tige filetée A 3 mm, L: 105
Ru : 220 Q (rouge, rouge, marron) Fil, vis, écrous, etc.
Ra5: 330 9 (orange, orange, mar-
ron)
Ra6 : 220 I (rouge, rouge, marron)
Rç : 330 dl (orange, orange, mar-
ron)
(suite de ta Page 67)

bornes de Ce. Cette limitation s'ef-


et Co ont Pour rÔle de diminuer .,, -iVgIg fectue simPlement à I'aide de Rs.
'- - Ra + P
C+
la résistance dynamique des zeners La LED D7 et sa résistance de li-
et diminuent donc le ronflement' Par action sur P, on Pourra faire mitation sont facultatives vu qu'elles
L' amplif icateur opérationnel tel varier V" entre 6 V et la tension ne sont pas nécessaire au bon fonc-
qu'il est monté tend à ramener' Par maximum aux bornes de C2 moins la tionnement de I'alimentation' néan-
réaction, le potentiel de son entrée - tension de « déchet " de I'amPli OP' moins un voyant Permet d'éviter un
à celui de son entrée +. Or V+ est en fait, on se limitera à 12 V en sor- oubli I Le commutateur Permet de
une fraction de V". Plus exacte- tie car, au-delà, on récuPérerait en sélectionner la tension de sortie dé-
ment: sortie le ronflement qui apparaÎt aux sirée:

o o
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RT rE0
{-F t,.Ct +

ALIMENTATION c o o
rillPtAllTAÏl0tl

N'57 - nouvolle sériô


6 V : tension de référence de la
zener D5,
-u.r-7
9 V : tension ajustée par pr i

réglage : tension ajustée par p2


(6Và12V). I

T2 et T3 sont montés en transistor


darlington, ce qui évite de charger
I'amplificateur opérationnel, qui, de l

toute faÇon, ne pourrait pas com- I

mander directement le transistor de


sortie !
3-;
I l.s,/
20

Les condensateurs Cr, Cg, Cs ont


pour rôle d'éliminer certains parasi- I0t! !ü t0tlttt
tes dus au secteur que les conden-
sateurs électrochimiques n'éliminenl
pas.

Le primaire du transformateur est


protégé par un fusible, cela va de
soi.

La réalisation pratique
On commencera par réaliser le
circuit imprimé de I'alimentation soit
par une méthode photo, soit avec tt5
des pastilles et des bandes. Les feu-
Ires déposant un vernis qui résiste
au perchlorure de fer donnent en
lo -, ltt r6dl -
général des résultats qui sont peu
satisfaisants (en tout cas, I'auteur
n'a eu que des problèmes avec !).
-9, -Fç=
' 'r, 1,,

On pourra prendre indifférem-


ment de l'époxy ou de ta bakélite
lAGt ttttrtt
comme support.

Les trous seront percés avec un


foret de 0,8 mm ou 1 mm, sauf pour
le passage des pattes dê p1, pour
lequelilfaut percer à 1,2 mm. On
peut étamer le circuit, ce qui permet
d'effectuer facilement de bonnes La LED sera montée à l,aide d,un
soudures. support prévu à cet effet, qui n,est de diminuer la résistance thermique
pas d'un prix prohibitif et qui ajoute entre le transistor et le radiateur.
On implantera d'abord les résis- à l'esthétique de l'ensemble. pour le
potentiomètre P2, on placera la ré- Ainsi, en cas de court-circuit, le
tances, I'ajustable, les condensa-
transistor de puissance sera à peine
teurs (en faisant attention au sens Sistance talon » comme indiqué
" tiède, même après un bon quart
des chimiques) et enfin les semi- sur le schéma qui détaille le câ-
d'heure !
conducteurs. L'amplif icateur opéra- blage. On s'y reférera aussi pour câ-
tionnel pourra éventuellement être bler lê commutateur, le transistor de Pour le perçage du boîtier, on se
monté sur support, mais cette pré- puissance, et les bornes de sortie. reférera aux différents plans.
caution n'est vraiment pas néces- Le transistor de sortie sera monté Le circuit sera immobilisé au fond
saire ici. Les liaisons avec le trans- sur un petit radiateur, lui-même du boîtier à l'aide de quatre boulons
formateur, la sortie, et le transistor monté sur la face arrière. Une feuille et sera surélevé grâce à quatre en-
de sortie n'auront pas besoin d,être de mica sera intercalée entre le tretoises. Le transformateur sera lui
etfectuées avec un fil de diamètre transistor de puissance et son radia- aussi immobilisé à I'aide de deux
imposant, vu gue le courant maxi- teur pour I'isoler du boîtier. On se boulons.
mum est ici de l'ordre de 0,S A. servira de graisse aux silicones afin Si le commutateur est à douze
Nô E7 _ nouvello s6rio
vernis protecteur afin d'éviter qu'el- 9 V sur le voltmètre, on fera tout de
les ne se décollent trop rapidement' même attention au transformateur'

Une fois le réglage effectué, il ne


Le réglage vous reste plus qu'à refermer le boÎ-
tier et à réaliser les cordons qui
ll est unique et très simple. ll suffit
vous permettront d'alimenter les ap-
de placer un voltmètre entre les
pareils pour lesquels cette alimenta-
deux bornes de sorties Puis, aPrès
tion est prévue.
avoir placé le commutateur en posi-
tion 9 V, on ajustera Pr afin de lire Pascal MORIN

tTl

cTt
!rTl il.l lt clll,l3t Llste c/es comqosants
Rr : 1 Kt (marron, noir, rouge) Tr:2N2907
Tz : 2N171 1
Rz : 270 A ftouge, violet, marron)
Re : 5,6 Kt (vert, bleu, rouge)
Ts: 2N3055
Re: 1,2 Kl (marron, rouge, rouge) Cl : LM 741 ou pA 741 etc.
R5 : 5,6 Kl (vert, bleu, rouge)
Pr : 22 Kl (aiustable)
Ct:0,1 pF Pz: 22 Kl (Potentiomètre avec
positions, on Placera la bague d'ar- Cz :2 200 pF 40 V (ou 25 V limite)
inter.)
rêt sur la Position 3. Cs: 0,1 p,F TR :220 V 18 V 15 VA
Ct: 47 p.F 25 V FUS :0,1 A
Le porte-fusible sera monté sur la Boîtier ESM EC 18/07 FA (180,
face arrière et du cÔté du transfor- Cs: 0,1 PF
Ca: 47 pF 25 V 120,70)
mateur pour Plus de commodité. Bornes de sorties
Quant au fil secteur, il Passera Par Cz: 1 000 pF 25 V
Dr, Dz, De, De: BY 164 Contacteur 1 galet 12 Positions
un passe-fil au niveau du boîtier afin (3 suffisent)
d'éviter tout incident. Sur la face Ds: 1N753 (zener 6,2 V)
De: 1N52338 (zener 6,2 V 5 %) Radiateur (environ 50 sur 40)
avant, on Pourra disPoser des let- Cordon secteur et Passe'fil
tres transferts pour les inscriptions' Dz: LED rouge A 5 mm (+ suq-
port) Boulons A 3 et entretoises
On passera alors une couche de

À DËCOÜPEN OU A RÉCûPIER
produils que vou§ di§-
veuillez m'adresser votre "Listing-Book" comPortant-le-s Ensuite votre
tribuez et leurs tarils tcor.rËËiËÈôitêôüa AgsunlilcE) nouveautés quê vou§
*iot*àtiàre tÀàtèià F'JÉà;'râütoààtiquernent les à
"#i-.
;ijtrifi ;;, ;ffiiIà;fi*tlns:dook" resterasvstémâtiquement iour.
ôiün,rr.or*ede§0Fàar ncc? Emandât DchÔquc
(remboursablê) NEPA§ AGâAÊÊÂ, MÊnc,

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,

Lorsqu'on dévelopPe papier photographique noir et blanc en hiver, il est très agaçant
9u.
d" !9 pouvoir maintenir la température du reüetateur, dans la cuvette, aux alentouls de 22
oC.
t\s
lls
ou 23 En effet,
lqpiQce se trouvant entre 17 et 19 oC le liquide se refroidit lentement,
u
tnt
ce qui ralentit considérablement le développement, qu'on compense par des allongements
ins
de temps d'expositiol... Ce genre d'acrobàties ne va pas sans provoquer du déchèt en
qapl-e!9t des pertes de temps importantes. Or chauffer et régulôr un centimètre de hauteur
de révélateur dans une cuvette 18 x 24 cm ou 30 x 40 cm n"'est pas chose facile ! Nous
avons enfin trouvé I'astuce et notre dispositif fonctionne à merveilie depuis le début de cet
hiver.

Le système de chauffage ll existe bien des " truelles chauf- que étant bien meilleur, on peut
fantes " exlra-plates mais elles sont pousser la puissance à au moins
'un des gros problèmes est hors de prix et surtout beaucoup 20w!
I'agitation du liquide, qui est trop puissantes. Notre chauffage est
faible et intermittente puis- une résistance de 4 W de quelques Cette résistance de chauffage est
qu'étant réalisée uniquement par dizaines d'ohms, enrobée d'Araldite alimentée en basse tension continue
I'agitation manuelle des feuilles pour être immergée dans le révéla- pour deux raisons : la sécurité, à sa-
dans le révélateur. ll ne faut donc teur près d'un bord de cuvette. 4 W voir aucun risque d'électrocution
qu'un chauffage d'appoint de laable c'est la puissance maximum de avec des doigts humides dans la pé-
puisSance, pour que la température cette résistance dans I'air (tempéra- nombre, et ensuite la possibilité de
soit, à la fois, homogène et sans à- ture maxi) mais, dans un liquide, le la commander par un transistor de
coups. refroidissement ou échange thermi- puissance.
N" 57 - nouvelle s6rie I SZ
Le circuit
électronique (1i9.1)

La sonde thermique est une CTN,


elle aussi enrobée d'Araldite pour
être immergée dans le révélateur
(photo 4).
Le circuit Peut se diviser en deux
parties : l'alimentation de puissance
et la régulation de temPérature.
Le transformateur d'alimentation
est un 220/24 V d'environ 15 VA'
c'est de très loin le composant le
plus onéreux. Un Pont redresseur
monobloc de 3 A (PRt) est suivi d'un
gros condensateur de filtrage C1' / ARRET
L'ensemble fournit une tension TENSIOT{S INDIOT.IEES = CHAT,FEAGE

continue de I'ordre de 25 V. Le tran-


sistor de commutation Te est un
PNP de Puissance monté sur radia-
teur. ll est protégé par un fusible de
1 ou 2 A, avec, en aval, la résistance
chauffante Rz, et une LED témoin
protégée Par R6.

La partie régulation est assez La résistance d'une CTN diminue que AD 149, c'était I'occasion où
classique: la CTN est montée en quand sa température s'élève et in- jamais... Boîtiers plats (genre ceux
pont avec la résistance Rz. Celle-ci versement, donc, en dessous de la des triacs), boîtiers TIP ou à bride
étant d'une valeur voisine de la CTN température de consigne l'entrée e+ TOg, I'essentiel étant qu'il ait une in-
(quelques dizaines de ko)' le point de Clr reçoit une tension supérieure tensité collecteur maxi de 3 ou 4 A'
median est Proche de la moitié de la à la tension fixée sur l'entrée e-, et ou davantage. N'oubliez Pas un bon
tension d'alimentation. Le circuit in- la sortie de Clr est à 17 V, les tran- radiateur qui devra ètre isolé électri-
tégré Clr est un 741 ou n'imPorte sistors Tr et Tz sont conducteurs. quement du circuit et du coffret.
quel autre ampli-op. L'entrée inver- Même en cas de variations très Le module immergé (lig.3) est
seuse de Clr reÇoit un Potentiel de lentes de la têmpérature, la commu- encore bien plus simple puisqu'il ne
référence établi par I'ajustable 41. tation du chauffage est franche, l'al- supporte que deux comPosants (R7
C'est le réglage de la temPérature lumage et l'extinction de la LED en et CTN). Vu la simPlicité du tracé
de contrôle. témoignent. Noter que la LED a été cuivre on pourra utiliser des restants
placée en parallèle âVêc Rz, elle peut de bakélite cuivrée ou de la bakélite
La sortie de Clr attaque un tran- nue avec du cuivre adhésif (« Ade-
donc signaler l'état du fusible'
sistor de commutation Tl qui, lors- cif ,, . EZ "...). Par contre, les dé-
qu'il est conducteur, va mettre la tails de construction sont nombreux
base du PNP T2 à la masse, avec Rs Les circuits et très particuliers :
en série, d'où conduction de Tz et imprimés (rig.2 et 3)
10 Ne pas percer Pour souder R7 et
chauffage.
Outre le module supportant le cir- la CTN. Elles sont soudées côté cui'
cuit électronique, nous avons une yre avec leurs bouts de pattes pliés
Rappelons que lorsqu'un 741 est
en alimentation simple (non symétri- platine supportant Rz et la CTN qui à 90 o sur 3 à 5 mm. Voir ligure 3.
que), la valeur basse de sa sortie sera partiellement immergée dans le 2o Le corps de Rz est à 2 mm envi-
n'est pas 0 V mais environ 2 V, d'où révélateur. ron du module, tandis que le bulbe
la présence du Pont diviseur Rg/Rr Le module principal (lig.2) est fa- de la CTN en est à 10 environ.
pour alimenter la base de Tr' cile à reproduire et ne présente au- 3o Les pattes de ces composants ne
cune difficulté particulière. Les com- sont pas tout à Tait perpendiculaires
Le circuit de régulation est ali- posants extérieurs à ce module sont au module mais légèrement incli-
menté en 18 V stabilisés: la tension la LED, Rz, la CTN, le gros transfor- nées vers le bas, du même angle (à
continue de 25 V est abaissée et mateur et le transistor Tz. peu près) que celui du bord de votre
mieux filtrée par la cellule de décou- cuvette. En effet, le module Plaqué
plage R1 /C2, puis abaissée et stabi- En ce qui concerne le transistor
T2 n'importe quel PNP de Puissance contre le bord de cuvette, la résis-
lisée à 18 V Par la zener Zr. En effet tance et la CTN doivent être très
quand le transistor Tz est bloqué' la peut convenir, même un germanium
de " fond de tiroir », c'est d'ailleurs près du fond, mais sans le toucher
haute tension continue peut monter (fig.3).
à37V! ce que nous avons fait avec un anti-
N'57 - nouvôllo séris
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IX

et
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vi-
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ne
es
,i- 4o Percer à A 13 ou 1,5 mm pour
(à les trois soudures du câble méplat Celte épaisseur de résine confère,
souder les fils du câble méplat à et les traits cuivre du module (voir aux pattes des composants, une
lre

trois conducteurs venant du coffret. photo 4). Une deuxième couche est bonne résistance mécanique. En
,is-
Ce câble arrive par I'arrière du mo- vivement recommandée, même si effet, il faut prévoir que ce module
'ès, dule semi-immergé. I'aspect final manque d'esthétique : va être malmené au cours des
ter
il nous faut une assurance parfaite années à venir; mieux vaut prévenir
50 Recouvrir d'Araldite Rz, la CTN, concernant l'isolement électrique. que guérir dit le proverbe...
No 57 - nouvelte eerie I gg
Photo 4. - La CTN est coPieusement
enrobée d'Araldite, ainsi que le
ffir,";. reste du module immergé.
*& .':\

æ
Le transformateur est vissé au
fond, ainsi que le module PrinciPal
mais avec des entretoises de 5 mm.
Le transistor de puissance et son
contre le panneau arrière, radiateur sont fixés sur le panneau
arrière. C'est l'occasion de faire
preuve d'imagination en fonction du
radiateur dont vous disposez. Avec
un transistor silicium un tronçon de
profilé en dural peut suffire (cor-
nière, rail, moulure d'encadrement,
etc.), mais rappelons qu'il devra être
isolé électriquement du coffret mé-
tallique. Comment taire ? ll existe de
la visserie et des entretoises en
plastique, mais à défaut on Peut
fixer l'ensemble transistor-radiateur
sur une plaque en Plastique, elle
même fixée au boîtier et le tour est
joué. C'est d'ailleurs ce que nous
avons fait car nous disPosions d'un
radiateur moulé très efficace (il faut
cela pour un germanium...) mais qui
rendait impossible I'emploi de vis en
plastique : nous avons raPidement
confectionné un circuit imprimé très
sommaire sur une plaque " Cir-
cuiq " ; on aurait pu aussi utiliser la
gravure anglaise ou le cuivre adhé-
Photo 3. - La LED est cottée dans son togement. Le câble à trois sif. (Voir du même auteur " Guide
conducteurs est bloqué par un collier étrangleur. Pratique des montages électroni-
euês ", chaPitre ll : ETSF.)
Vu la hauteur du transformateur
La mise en de 15 VA nous avons choisi le boî-
coffret (photos 2 et 3) tier aluminium TEKO BC/3 dont I'as- Les opénations
pect est assez élégant (Photo de de câblages (rig.2)
L'auteur étant aussi un mordu du
laboratoire Photo on comPrendra titre). 1o En bas du flanc arrière disPoser
qu'il a construit dans le style " solide La façade ne comprend que trois un passe-fil pour le cordon secteur,
qui dure ". C'est un objet utilitaire perçages, le robuste inter-secteur du méplat ordinaire, avec un næud
d'usage fréquent et à long terme, et bipolaire, un trou @ 5 oÙ la LED est d'arrêt interne. Ce câble va à l'inter
lr non un gadget expérimental. Libre à emboîtée et collée, et un Passe-til bipolaire Kr et de là au Primaire du
fl vers le module immergé. transformateur.
vous de I'alléger.
N9 57 - nouvelle sério
Les essaie et la
mise au point
10 Fixer le module immergé contre
un bord de la cuvette avec une
pince quelconque (pince à dessin, à
I tt, linge, etc.).

2o Verserde l'eau froide jusqu'à


I**,,, une hauteur d'environ 2 cm de li-
quide.
Ç- 30 Alimentation. Agir sur l'ajustable
Ar pour obtenir l'éclairement de la
LED (= chauffe). Si l'enrobage à
I'Araldite est parfait, il ne doit y avoir
aucun dégagement gazeux.

4o Agir de nouveau sur I'ajustable


jusqu'à extinction. Ce réglage doit
lu ètre très pointu dans les deux sens,
al autrement dit, si la position du cur-
n. seur de Ar pour I'extinction de la
DN LED est légèrement différente de
au celle pour I'allumage, vous pourriez
ie
üu
êc Emplacementdu :\-.';:i"'/
t\ /1
être certain d'un défaut dans le re-
vêtement d'Araldite.

de transrormateu' i Comme nous l'avons


deuxième couche d'Araldite aprèa
dit une
,r- i
,/\
nt,
tre t/
t/ \\ durciesement de la première, doit
vous mettre à l'abri d'un tel ennui.
6 I

de i/ tmooue) \i
-r----I
Nota: I'Araldite est une colle ré-
sine époxy, il en existe une nouvelle
en
variété qui durcit entre 5 et 15 mn.
àlt
llr 50 Faites baigner l'ensemble résis-
*1e
i tance et CTN dans de I'eau (ou du
Bst
révélateur) à la température souhai-
lus tée, à savoir 22 ou 23 oC. (Avec le
'un 2o Raccordement du secondaire du papier llford, l'auteur conseille
cuit électronique ne doit pas être re-
But
qui
transformateur aux cosses liée au coffret métallique.
23 "C.) Après une minute, avec une
"24Y- " du module. légère agitation du liquide, agir déti-
en Toujours dans un esprit de sécu- catement sur l'ajustable A1 jusqu'à
ent 3o Relier les cosses " B, C et E » âu rité, coller sous le coffret quatre
transistor de puissance T2.
début d'extinction de la LED.
rès pieds en caoutchouc ou de plasti-
)ir- 4' La LED est alimentée par deux que. Pourquoi ces précautions ? 6o Cet unique réglage étant définitif,
rla fils fins aux cosses « L " êt masse L'appareil sera posé sur une table vous pouvez alors rnonter et visser
hé- (photo 3). qui risque d'être légèrement inon- le capot du coffret.
ide 5o Prendre 60 cm environ de câble dée, et ce par un liquide qui est bien
,ni- méplat à trois conducteurs (sêction plus conducteur que I'eau. On est L'utilisation
- 7/10'mm), et le souder aux dans la pénombre, donc on est un pratique (phoro 5)
COSSeS Pl »,,
<< <. CTN
" et maSSe. Ce peu plus maladroit, et on risque
câble traverse le passe-fil frontal d'avoir les doigts mouillés... Sans Tout d'abord la précaution élé-
avec côté intérieur un collier étran- ces précautions de câblages on ris- mentaire et évidente: ne jamais ali-
gleur en Rilsan, plutôt qu'un næud querait, la malchance aidant, une menter si la résistance n'est pas im-
d'arrêt (photo 3). « châtaigne » en 25 V continu. Ce ne mergée ! Contre cette étourderie
60 Connecter I'autre extrémité de serait pas du tout dangereux mais nous avions envisagé une sécurité
ce câble au module semi-immergé cela ne doit pas être agréable ! Cet électronique, mais il aurait fallu un
(lis.3) appareil étant un outil, il doit être quatrième fil, et comme les méplats
sûr: en électronique amateur l'âge à quatre conducteurs n'existent
Très important : la masse du cir- de pierre des bricolos » êst révolu. pas...
"
Itl.57 - nouvello sério
&* .h* b- §.- h.
PhotoS.-Utitisationpratique:lemoduleestmaintenuparuneprisedansla Matériel nécessaire
cuvette ; le boîtier est en retrait- Clt:741
T1 : transistor NPN silicium quel-
conque (E,CI09, 408, etc.)
Tz : transistor PNP de Puissance
Fixer Par une Pince le module teur. TemPérature ambiante :
(modèle 3 A mini)
contre le bord arrière de la cuvette' 17,5"C. Durée des tirages en for- PR1: Pont redresseur 3 A genre
Le coffret doit être à Plus de 10 cm mat : 13 x 18 cm, t h 15 environ' 8Y164 ou équivalent
pour être à I'abri d'éclaboussures' Après ce temps mesures de la tem- Zt: zêtlêt 18 V,400 mW
La LED rouge ne risque Pas de voi- pérature (sans agitation) en diffé- LEDrougeASouSmm
ler le papier. rents endroits de la cuvette : mini- CTN: résistance nominale com-
mum 22,7 o, maximum : 23,1 oC' prise entre 4,7 et 47 Kl
Si vous faites Partie des gens tou-
Que demander de Plus ? Rt : 2,2 t<dl (rouge, rouge, rouge)
jours pressés, ne versez pas le révé-
lateur à 't7 oC directement dans la
R2 :résistance environ égale à
celle de votre CTN
cuvette, car vous devriez attendre Rs: 22 Kl (rouge, rouge, orange)
20 à 30 mn Pour que cet humble Conclusion Ra: 2,2 t<tl (rouge, rouge, rouge)
chauffage de 15 W le Porte à 23 "C"' (rouge, violet, rouge)
Nous utilisons cet appareil depuis Rs: 2,7 t<dt
Aussi l'auteur opère de la façon sui-
Ra : 3,9 t<dl (orange, blanc, rouge)
vante: début octobre 1982 et, nous avons
constaté, que le taux de déchets en fu : 39 A /4 W (orange, blanc'
Le révélateur est versé dans un noir)
papier est tombé de 5o/o à un Peu
broc en Plastique oÙ il est amené A1 : potentiomètre aiustable verti-
vers 23 oC en Y Plongeant un moins de 1o/o. L'augmentation de la
fiabilité de la combinaison exposi- cal. Valeur quelconque (entre 10
chauffe-liquide de 500 ou 1 000 W' et 220 Kt)
tion + déveloPPement a Permis une
Quelques secondes suffisent. Puis le ù: 1 000 pF/40 V axial
contenu du broc est versé dans la réduction de 30 % sur le temps né-
cessaire pour tirer 35 épreuves for- Cz: 220 pF/25 V axial
cuvette, alimentation du " Revelas- x 18 cm. TRr: transformateur
mat 13
tat » qui se chargera de le thermos- 220/24 V/15 VA environ
tater pendant des heures durant' F : fusible 1A tubulaire
Le . Bevelastat " était le maillon
Si vous traitez plusieurs feuilles à manquant (Pour I'hiver) de notre Support de fusible Pour circuit
la fois, veillez à ce que I'une d'elles super labo noir et blanc qui com- imprimé.
ne séjourne Pas au-dessus de la ré- prend le * RevelastoP ", timer de ré- Un radiateur pour le transistor Tz.
sistance, il pourrait alors y avoir une vélateur décrit dans " Electronique Un circuit imPrimé 85 x 65 mm.
petite zone de surdéveloPPement' Pratique » nouvêllê série no 44 page 10 cosses Poignard-
Pour vous donner une idée des fi4, ie Posemètre ExaPoz » êt lê
' K1 : inter-secteur biPolaire.
performances de l'appareil voici les timer " LogaPoz ". 2 passe-fils en caoutchouc'
résultats de la première utilisation 60 cm de câbte méPlat 3 conduc'
«envfai»: teurs 7/10 mm.
4 pieds caoutchouc'
Cuvette format : 24 x 30 cm en Coffret aluminium TEKO BC/s-
inox contenant un litre de révéla- MiChEI ARCHAMBAULT
No 57 - nouvoll6 séria
q2\
§
=

lrlr Klî lrffiK

- Le premier amplificateur (A) est


monté en multivibrateur astable et
délivre un signal triangulaire aux
bornes de CT1 qui est un condensa-
teur au tantale à faibles fuites. La
fréquence est d'environ 1 Hz.
-pareLe second amPlificateur (B) com-
la résistance CTN qui varie
ayécla température et la résistance
formée de Rr et RVr en série. Une
résistance de contre-réaction (Rs)
ramène en sortie une tension qui
varie de 3,6 V à 2'C à7,2V à 0 "C.
- Le troisième amplificateur (C) est
monté en comparateur. Lorsque la
tension de sortie de I'amplificateur B
Les kits « IMD » sont lorsque les conditions de est supérieure à la tension triangu-
connus de tous et recon- température sont propices laire prélevée sur CT1,la sortie C
naissables à leur Présenta- à la formation de verglas devient positive, la diode LED s'al-
sur la route. lume. La durée d'allumage de la
tion à damiers orange et LED augmente donc quand la tem-
blanc. La gamme com- Une diode électrolumines- pérature baisse.
porte une cinquantaine de cente rouge clignotera dès Le montage, alimenté sur la bat-
kits qui peuvent s'adaPter que la température de l'air terie 12 V du véhicule, est relié à une
sonde sensible à la température (ré-
aux besoins de tous, y ambiant au niveau du sol sistance à coefficient de tempéra-
compris aux saisons, Puis- avoisinera+2à0oCdans ture négatif ou C.T.N.) disPosée à
qu'il est proposé, sous la l'air humide. I'extérieur. ll comporte en sortie une
référence KN28, un indica- diode électro-luminescente (LED).
teur de verglas. Lorsque la température de I'air
Le schéma de princiPe ambiant est supérieure à + 2oC,la
En effet, ce montage Per- LED est éteinte. En dessous de
mettra de réaliser facile- e montage apparaît très simPle + 2oC,la LED commence à cligno-
sur le schéma de la figure 1. ter environ une fois par seconde,
ment le rêve de nombreux d'abord brièvement puis de Plus en
llfait cependant aPPelà un cir-
automobilistes et de tous cuit intégré quicomPorte quatre plus longuement et se maintient
les motocyclistes : un indi- amplif icateurs opérationnels dont complètement allumée à 0 oC et en
cateur qui vous Prévient trois seront utilisés ici. dessous.
N" 57 - nouvolle série
)
t sée à l'extérieur du véhicule. Cepen-
tI dant, il est important qu'elle ne soit
t pas sounrise directement au vent du
déplacement, ce qui pourrait haus-
ser la mesure.
ll est très important que la sonde
7,8,12 ribre
ne soit pas exposée au rayonnement
des parties chaudes du véhicule,
moteur et tubulure d'échappement
là encore, la mesure pourrait être
énormément erronée.
Nous conseillons de monter la
sonde dans un petit tube en alumi-
nium. Certains emballages de médi-
caments sont très convenables pour
cet usage (a 2 cm environ).
-pour
Percer un trou dans le bouchon
Le montage l'alimentation. Le réglage pourra le passage du câble isolé.

Dans le KN28, vous trouverez


être rait éventuellement avec une - Percer dans toute la partie infé-
alimentation sur piles (3 x 4,5 V). rieure du tube en aluminium une
tous les composants nécessaires au série de petits trous (1 à 2 mm maxi-
La référence de température 0 oC
montage de ce détecteur de verglas, mum).
y compris la soudure.
s'obtient avec quelques glaçons
Cette opération sera facilitée par
londant dans I'eau. Tremper la - Passer le câble dans le trou du
sonde isolée dans un sachet de bouchon, enfiler deux morceaux de
I'utilisation d'un circuit imprimé en plastique quelques minutes dans la gaine isolante sur les deux fils du
verre époxy fourni prêt à I'emploi, glace fondante, lorsque la tempéra- câble.
c'est-à-dire percé et sérigraphié. ture est bien stabilisée, tourner dou-
L'amateur n'aura plus qu'à suivre cement RVr : la LED doit clignoter
-gaines
Souder la CTN et rabattre les
sur les soudures.
l'implantation des éléments de la fi- brièvement puis de plus en plus lon-
gure 3. guement. Lorsque la LED reste allu- - Découper une rondelle dans un
morceau de mousse en plastique,
Pour le circuit intégré, un support mée en permanence, ne plus bouger
l'enfiler sur le câble, la CTN devra
a été prévu, mais il conviendra de RVr. Ainsi, la LED reste toujours al-
dépasser d'un ou de deux centimè-
bien orienter le méplat de ce der- lumée à 0 "C.
tres et glisser I'ensemble dans le
nier. Si le réglage est correctement tube en aluminium, de telle façon
La notice détaillée précise, du fait, la LËD doit clignoter dès qu'on que la CTN ne puisse toucher le
reste, un ordre de montage des la sort de la glace et s'éteindre bien- tube et soit placée bien au centre de
divers éléments tôt, si la température ambiante est celui-ci.
supérieure à 2 "C.

Réglage Mise en place de la sonde


Un seul réglage est nécessaire. Le Certaines précautions doivent
montage étant pratiquement insen- être prises pour la disposition de la Liste des composants
sible aux variations de tension de sonde. Bien sûr, elle doit être dispo-
nê Rr, Rs : 33 l<dl (orange, orange,
é- orange)
Rz, Re : 10 irffl (marron, noir, bleu)
R4, R6 : Rz : 3,3 Ârfil (orange,
orange, vert)
KN2§ Rs : 470 Q (jaune, violet, marron)
Rs: 150 l<dl (marron, vert, jaune)
CT1 : chimique tantale 22 pF/16 V
C2: 100 à 470 pF/16 V
RV1 : ajustable 22 K) horizontale
-
=T Sonde : thermistance (CTN) 15 Kt
Clr: LM39A0
1 support pour Cl
1 circuit imprimé
1 soudure
AK: diode LED rouge a 5 mm
No 57 - nouvella s6rie
>
§

§
\-

Quel électronicien, fût-il simple débutant, n'a jamais eu à choisir, puis à utiliser, un
galvanomètre ? Le problème se pose chaque fois qu'il s'agit, par des méthodes analogi-
ques (et le numérique n'a pas encore tout envahi !), de mesurer un courant, ou une
tension.
Or, il existe différents types de galvanomètres et, dans chaque type, différentes qualités de
fabrication, adaptées à des utilisations variées. Nous nous proposons, dans cet article,
d'expliquer, d'abord, comment fonctionne un galvanomètre. Ensuite, nous apprendrons à
reconnaître les différents types : êlectromagnétique, ou magnéto-électrique, notamment, et
à déterminer leurs caractéristiques (précision, conditions d'utilisation, etc.).
Enfin, pour terminer sur une note essentiellement pratique, nous montrerons comment, en
présence d'un appareil donné, on peut modifier ses caractéristiques, par exemple changer
sa sensibilité, modeler sa courbe de déviation, transformer un ampèremètre en voltmètre.
N'57 - nouvelle a6rie
B

A. OUELOUES RAPPELS Iace de la terre, une boussole, c'est-


à-dire une aiguille aimantée montée
D'ELECTROMAGNETISME sur un pivot, oriente toujours sa
même extrémité vers le nord, et
i'autre vers le sud.
ous les galvanomètres à ai-
guille, quel que soit leur tYPe, On dit qu'un aimant Possède un Fig.2
utilisent les phénomènes fon- pôle nord et un PÔle sud. A l'aide de
damentaux de l'électromagnétisme : deux aimants, on Peut constater, en En un point M donné (fig.2), le
création d'un chamP Par un courant les approchant l'un de l'autre, qu'il y champ d'induction magnétique B
électrique, action d'un chamP sur un a répulsion entre deux PÔles de est caractérisé Par sa direction
courant. On ne Peut donc exPliquer même nom, et attraction entre deux (celle de la droite x'x), son sens (de
leur fonctionnement sans rappeler pôles d'esPèces oPPosées. x' vers x sur la figure), et son inten-
ces notions. sité, représentée par la longueur du
Avec de la limaille de fer, un bar- vecteur.
Que le lecteur ne s'inquiète Pas
reau aimanté, et une Plaque de
de cette étaPe indisPensable : nous
verre ou de carton, on Peut facile-
fuirons les développements mathé- - Champ créé
!!
ment réaliser I'expérience de la fi-
matiques, pour rester aussi près que par un courant
possible du point de vue expérimen- gure 1. En plaçant le barreau sotts
la feuille saupoudrée de limaille, et fi-
tal. Réalisons l'exPérience de la
en donnant qulelques secousses gure 3. Un fil électrique rectiligne
pour perrnettre aux grains de
| - Ghamp est relié, par ses extrémités souples,
s'orienter, on voit ceux-ci se répartir
d'induction magnétique et à travers I'interruPteur l, à une
en lignes qui partent d'un pÔle pour
batterie ou à une pile. L'interrupteur
reioindre l'autre : ce sont les lignes
Tout le monde connaît I'existenoe étant ouvert, on place le fil juste au-
de champ.
du magnétisme, Pour avoir maniPulé dessus d'une boussole, de telle
des aimants : ceux-ci attirent le fer Le spectre magnétique ainsi ob- façon qu'il soit parallèle à l'aiguille.
(limaille, clous...), et, dans une moin- tenu montre qu'un aimant exerce Lorsqu'on ferme l' interruPteur
dre mesure, le nickel. une action dans son voisinage, on (fig. 3-b), I'aiguille dévie. Si le cou-
Un aimant Possède deux Pôles' dit qu'il crée un champ d'induction rant est suffisamment intense, elle
de propriétés distinctes : à ia sur- magnétique. s'oriente perpendiculairement au fil.

N" 57 - nouvollo sério


a) tl ... i. (_-_:_- ) .-) t
- - - -/_ _ _rl:. -_:_:_
_7i..'
------t------
{.-'-----t-----
f' r'-l-'.. '., "..
t.. t'-------'t \
\----------'--r'

Fig.5

On peut conclure de cette expé- à l, et inversement proportionnelle à un courant l, l'intensité de I'induc-


rience que le courant électrique pro- D, son diamètre: tion, au centre, est de la forme :
duit un champ magnétique dans
e=kË f|= .xtN.l
I
I'espace qui I'environne.

lll - Cas d'un V - Cas d'un solénoTde


courant rectiligne
On appelle solénoïde une bobine
V!- Force exercée
par un champ
C'est celui de I'expérience précé- formée de plusieurs spires, et dont
dente, que nous allons maintenant la longueur est grande par rapport
sur un coulant
préciser. au diamètre. A l'intérieur d'une telle Nous abordons maintenant un as-
Si on réalise l'expérience de la ti- bobine, parcourue par un courant pect de l'électromagnétisme, en
gure 4, on constate, en déplaçant la d'intensité l, on constate que l'in- quelque sorte réciproque de celui
boussole dans le plan P perpendicu- duction B est parallèle à l'axe. C'est que nous avons rencontré dans les
laire à la portion de fil AB parcourue ce que montre le spectre de la fi- paragraphes précédents. Alors que,
par un courant d'intensité l, qu'en gure 6, relevé avec de la limaille de jusqu'à présent, nous avons montré
chaque point l'induction B est per- fer. qu'un courant produisait un champ,
pendiculaire au fil AB, donc au cou- On montre que, si la bobine com- nous allons mettre en évidence,
rant l. Les lignes de champ sont porte N spires réparties sur une lon- maintenant, le fait qu'un champ agit
donc des cercles. gueur l, et qu'elle est parcourue par sur un courant.
Le sens de B, est donné par la
classique règle du tire-bouchon : le
sens du champ est celui dans lequel
il faut faire tourner le tire-bouchon,
pour qu'il s'enfonce dans le sens du
courant. §i{
Enfin, en mesurant B (nous ne dé-
crirons pas ici la méthode), on 't';
s'aperçoit que son intensité est pro-
portionnelle à l, et inversement pro- -'I
DZ
portionnelle à la distance d au fil :

B=kld '1,ÿ-

f:ÿ*
lV - Cas d'une spire ,;1.1.
circulaire t1,4,
"!i'
Le spectre magnétique produit
par une spire, dans un plan P per- Fig.6
pendiculaire à la spire et passant
par son centre, a l'allure indiquée Lee file du solénoirde traversent la leuille db bristol. L,orientation des
dans la figure 5. Au centre, l'induc- grains de limaille montre que, dans la bobine, le champ est unilorme et
tion B, perpendiculaire au plan de la parallèle à l'axe.
spire, a une intensité proportionnelle
No 57 - nouvelle aérie
pouvant tourner autour de I'axe x'x
le coupant perpendiculairement en
son milieu 0.
La rotation est ici obtenue g1âce
aux deux forces Fr et Fz, égales
mais de sens opposés, appliquées
aux extrémités A êt B. Ces forces
sont, pour I'instant, supposées per-
pendiculaires à AB, comme le pré-
cise la vue en projection de la fi-
gure 10-b. L'efficacité des forces Fr
et F2, pour faire tourner AB, dépend
Une expérience, facile à réaliser, lignes de champ, la force à laquelle de leur intensité, et de la distance d
est illustrée par la figure 7. Le cou- il est soumis est : à I'axe de rotation. On la caractérise
rant fourni pâr la batterie circule F=BlC par le couple :
dans les deux rails conducteurs Rr
et Rz, et dans la barre de cuivre
Dans cette expression, F s'ex- C=Frd=Fz'd
prime en newtons, B en teslas, I en
cylindrique AB. Celle-ci est placée,
ampères et , en mètres.
comme I'indique la figure, entre les
pôles d'un aimant en fer à cheval.
Les deux rails étant horizontaux,
rien ne se passe tant que I'interrup-
teur K reste ouvert. Par contre, lors-
qu'on ferme K, donc qu'on fait cir-
culer un courant I dans Rr, AB et Re,
on constate que la barre AB se dé-
place dans le sens indiqué par la
figure. L'induction B de l'aimant
exerce donc une force F sur le cou- t

rant I qui traverse AB. ,,/


Si on inverse soit le sens du cou-
rant, soit I'orientation de I'aimant,
on constate que le sens du déplace-
ment s'inverse. Dans tous les cas, la
force F est perpendiculaire au plan
formé par le conducteur et par I'in-
duction B. Pour trouver le sens de la Fig.9 Fig. 10
force, on applique généralement la
règle de trois doigts, qu'illustre la
ligure 8 : si l'index est placé dans le Pour des forces de même inten-
B. UN TOUT PETIT PEU DE sité, mais non perpendiculaires à
sens de l'intensité l, et le majeur MECANIOUE
dans le sens de I'induction magnéti- AB, le couple diminue, puisque le
que B, le pouce indique le sens de la bras de levier est plus petit, comme
force (main droite). le montre la figure 11. On a alors :
Dans tout galvanomètre parcouru
par un couranl électrique naissent G=Fr'h=Fe'h
Vll - Un peu de calcul des forces électromagnétiques, fina-
La force exercée par un champ lement chargées de faire dévier l'ai-
sur un courant est à la base de tous guille. La mesure de I'intensité sup-
les galvanomètres magnéto-électri- pose qu'on arrive à un état
ques (ou galvanomètres à cadre mo- d'équilibre, généralement obtenu
bile), et il êst important do s'y attar- par I'action antagoniste d'un res-
der un peu. sort. Nous allons préciser ces phé-
Sion prend le cas simple (tig. 9) nomènes, en introduisant la notion
où un segment de conducteur de de couple.
longueur / est placé dans un champ
d'induction uniforme (c'est-à-dire de deux lorces
ayant partout la même valeur) d'ln-
| - Gouple
tensité B, et si le conducteur'se dé- Considérons un solide, par exem- Fig" 11
place perpendiculairement aux ple le barreau AB de la ligure 10-a,
to 57 - nouvellô r6rie
ll - Couple de rappel ,= lt'B/nr
Kz
d'un ressort
Pour un galvanomètre donné,
On utilise fréquemment, pour rap- toutes les quantités kr, kz, B, / et n
peler l'équipage mobile d'un galva- sont connues. La déviation a êst
nomètre, un ressort spiral : c'est ce donc proportionnelle à I'intensité l.
que montrent les photographies que
nous présentons plus loin.
Pour cela (lig. 12), l'une des ex- Fig. 131\il'
trémités du ressort est reliée à une - Réalisation
ll
pièce fixe, et l'autre extrémité à la vant tourner autour de l'axe x'x pratique
pièce en mouvement. L'expérience (tig. 13). Le courant à mesurer ar- des galvanomètres
montre que, losqu'on a fait tourner rive par deux fils souples, et Par- magnéto-électriques
la pièce mobile d'un angle a par rap- court les enroulements de cette bo-
port à sa position d'équilibre, le res- bine. L'un des problèmes à résoudre
sort exerce un couple de rappel ten- consiste à maintenir une induction B
Le cadre, ramené à sa position de
dant à la ramener à sa position toujours perpendiculaire au plan du
repos par un ressort spiral, est placé
d'équilibre. Ce couple est propor- cadre, à l'intérieur de l'angle de ro-
dans l'entrefer d'un aimant, qui
tionnel à I'angle de rotation : tation possible (90'ou 100o, en gé-
fournit une induction B constante.
néral). On réalise alors une induction
C=ka Compte tenu de l'orientation de B,
radiale, en donnant aux pièces po-
la constante k dépendant du ressort
on constate que les formes exercées
laires de l'aimant la forme circulaire
utilisé.
sur des fils tels que AB et CD sont que montre la ligure 14. Un cylindre
nulles, puisque l'induction y a même
de fer doux, placé le long de l'axe du
direction que le courant. Par contre,
cadre, canalise les lignes de champ.
les lorces sur des fils tels que AD et
BC exercent un couple, qui tend à Un autre problème est celui de la
faire tourner le cadre. suspension de l'équipage mobile.
Ce couple, ainsi que nous I'avons Dans les appareils de laboratoire,
vu dans les paragraphes précé- on maintient le cadre par deux fils
dents, est proportionnel à B, à la de torsion, qui exercent le couple de
longueur / des côtés du cadre, à rappel, et servent en même temPs à
l'intensité I du courant, et, évidem- amener le courant. Cette solution
ment, au nombre de sPires. ll est permet de grandes sensibilités, mais
donc de la forme : conduit à des appareils fragiles.
Aussi, pour le matériel portable,
Cr = kr Blln préfère-t-on une articulation sur des
Or, pour un angle de rotation a, le pivots en saphir, et un ressort spiral.
couple de rappel du ressort est pro-
ll arrive que, pour simplifier la
portionnel à a :
construction et réduire les prix, on
Cz=kza utilise un aimant central cylindrique,
C - LES GALVANOMETRES On obtient l'équilibre lorsque le et qu'on canalise les lignes de
A CADRE MOBILE couple moteur devient égal au cou- champ par une pièce de fer doux
ple de rappel, c'est-à-dire pour un entourant le cadre. C'est ce que
angle a : montrent les photographies A et B.
Ges aPPareils reposent sur l'em-
ploi de la force exercée Par une in-
duction magnétique fixe, sur le cou-
rant à mesurer. On les appelle aussi >-----
des galvanomètres magnéto-électri-
ques.

I - Principe + -----
des galvanomètres
magnéto-électriques
lls sont constitués d'une bobine
rectangulaire (d'oÙ l'appellation " à
cadre mobile ") comportant Plu-
sieurs tours de fil de cuivre fin, pou-
N'57 - nouvollo séri€
lll - Les caractéristiquee davantage pour une intensité don- précision que permet d'atteindre
d'un galvanomètre née. Dans la pratique, on caractérise l'appareil. Celle-ci dépend de plu-
la sensibilité par I'intensité néces- sieurs facteurs : les frottements
saire peur obtenir la déviation à dans les pivots, la perfection de
La première est, évidemment, la
pleine échelle : par exemPle 50,u4, l'étalonnage, etc. Pour caractériser
sensibilité.ll s'agit d'une notion in-
ou 100pA, ou 1 mA, etc. la précision d'un galvanomètre, on
tuitivement facile : un galvanomètre
ll est important de définir aussi la donne généralement sa classe.
est d'autant plus sensible qu'il dévie
N" 57 - nouvollo sério
Ce marquage, sous forme de
symboles, est inscrit en petit sur un
coin du cadran. La figure 15, très
fortement grossie, en donne un
exemple, or) les différents symboles
sont référencés par les lettres a à e.
Nous en indiquons ci-dessous la si-
gnification :
a) Ce dessin schématise un cadre
mobile, placé entre les pièces polai-
res d'un aimant ; il indique que l'ap-
pareil appartient au type magnéto-
électrique.

b) Un petit trait horizontalet rectili-


gne montre que le galvanomètre
fonctionne en courant continu, nnais
Photo E. - Détail de la pièce mobile, soudée sur son axe. pas en alternatif.

c) Ce nombre donne la classe du


C'est une notion qu'il importe de leur. On retiendra qu'elle se situe galvanomètre ; il s'agit, ici, d'un ap-
bien comprendre, pour bien savoir toujours aux alentours du kilo-ohm. pareil de classe 2,5.
l'utiliser. Cette résistance joue aussi un rôle
Si, par exemple, un appareil est primordial dans le calcul des d) Un angle droit, à base horizon-
de classe 2,5, cela signifie que, à shunts : nous y reviendrons. tale, montre que l'appareil est conçu
pleine échelle, l'erreur relative maxi- pour travailler en position verticale.
male possible atteindra 2,5 %. Ainsi, lV - Comment Iire Si on l'utilise dans une autre posi-
dans un galvanomètre de classe 2,5 les caractéristiques tion, pour laquelle l'équilibrage du
déviant totalement poull00pA, et d'un galvanomètre cadre n'a pas été étudié, on perd en
dont l'aiguille affiche 100, l'intensité précision.
réelle est comprise entre 97,5 et A I'exception des modèles minia-
102,5p4, ce qui correspond à une turisés, dont la destination essen- e) Le chiffre, placé à l'intérieur de
erreur absolue de 2,5rrA. tielle est la réalisation de vu-rnètres, l'étoile, donne la tension d'isolement
Mais I'erreur absolue, pour un ap-
et pour lesquels on n'exige que de entre le cadre et le reste de l'appa-
pareil donné, reste constante : dans modestes perlormances, tous les reil. Cette tension est toujours indi-
l'exemple précédent, elle sera tou- appareils comportent un marquage quée en kilovolts. ll arrive, cepen-
jours de 2,5p4, quelle que soit la normalisé, qui précise leurs caracté- dant, qu'elle ne soit pas précisée :
ristiques les plus importantes. dans ce cas, l'étoile reste vide.
déviation. Si, dans cet appareil, I'ai-
guille s'arrête sur la division 10, I'in-
tensité réelle est comprise entre
7,5rrA et 12,5pA, ce qui corresPond
maintenant à une erreur relative de
25 o/o, el non plus de 2,5 % ! On voit
donc que, dans un appareil à Plu-

j* *
sieurs sensibilités, comme un multi-

r:;1,§
mètre, on a toujours intérêt à choisir
le calibre donnant la plus forte dé-

ffi
viation, pour profiter de la précision
maximale.
Le cadre d'un galvanomètre ma-
gnéto-électrique, constitué d' une
longueur non négligeable de fil de
cuivre très fin, oflre une résistance
non négligeable : cette résistance
provoque en effet, dans le circuit où
elle se trouve insérée, une chute de
tension qui, souvent, fausse la me-
sure. Dans leurs catalogues, les
constructeurs donnent donc sa va-
No 57 - nouvolio sério
(c)

D - LES GALVAhIOMETRËS
MOBILE
A AIMANT

t
Ces appareils, qui rePosent sur
§.§
I'emploi du chamP créé Par une bo-
bine pour commander la déviation
d'un aimant, offrent I'avantage
d'une grande robustesse, et d'un
faible prix. lls sont utilisables aussi
bien en alternatif qu'en continu.
(d)

I - Principe des
galYanomètres à aimant
mobile
La tigure 16 illustre le principe de
leur fonctionnement. Le courant
donl on veut mesurer I'intensité par- reste le même que dans le cas d'un E. LES CADRANS ET LES
court les enroulements de la bo- appareil à cadre mobile. La fi-
bine B. ll crée alors, au centre de
AIGUILI-ES
gure 17 en donne un exemPle. On Y
cette bobine, une induction B paral- trouve :
lèle à son axe, et ProPortionnelle à On pourra s'étonner de nous voir
l'intensité l. Sous l'aclion de cette a) le symbole montrant que le gal- consacrer un déveloPPernent à cet
induction, l'aimant mobile, normale- vanomètre est utilisable en continu aspect apparemment évident- ll
rnent maintenu en position de repos (trait horizontal) et en alternatif (si- s'agit pourtant d'un critère de choix
par un ressort spirale, est soumis à nusolde); non négligeable, et dont nous
un couple, et tourne autour de son b) l'indication de la tension d'isole- devons dire quelques mots.
axe. L'équilibre est atteint lorsque le ment, ici2 kV;
couple mécanique de rappel devient c) la classe de Précision soit 2,5
égal au couple moteur. dans notre exemple ;
On peut dérnontrer que ce dernier
l - Les différentes échelles
d) la position normale de fonction-
est à peu près proportlonnel au nement : l'appareil cité doit travailler Tous les constructeurs proposent,
carré de l'intensité : les appareils de en position verticale ; en série, divers types d'échelles
ce type ont donc l'avantage de Pou- pour leurs appareils. Certains, sur
voir s'utiliser directement en alter-
e) le dessin qui indique le type d'ap-
pareil : on y schématise la bobine, et demande, acceptent aussi d'établir
natif. Par contre, cette propriété en- des graduations hors-série.
le noyau mobile.
traîne une compression de l'échelle
vers les déviations faibles.

EXEMPLES D'ÉCHELLE

50 100
I rl
o. ,."-,-,-1 ', ;-..-..---. 150

À-l i i ,'
;r'b ./ 2oo

Ëchelle Normale
\i.t' Echelle double

Fig. 16

ll - Comment Iire les Courbe plate


caractéristiques
Le principe de l'indication codée
des caractéristiques d'un galvano- Fig. 18. - Extrait du catalogue flu " DépÔt Electronique "
rnètre de type ferromagnétique
N' 57 - nouvella s6rio

L
pies, ne convient cependant pas aux
appareils de haute précision, car elle
favorise I'erreur de parallaxe. Elle
est très souvent employée, par
contre, dans les vu-mètres, destinés
à ne fournir qu'une indication ap-
proximative, ainsi que dans les ap-
pareils destinés à contrôler l'état
des piles. La ligure 19 en fournit des
exemples.

-
Photo F. Lorsqu'on souhaite un affichage frontal, il suffit
F. MODIFICATIONS DES
de couder l'aiguille à angle droit.
CARACTERISTIOUES
Nous englobons, sous cette der-
A titre d'exemple, nous reprodui- consiste à placer l'équipage mobile nière rubrique, les différentes modi-
sons, à la figure 18, les échelles pro- avec son axe vertical, et à couder fications qu'on peut apporter à un
posées pour les appareils de tableau l'aiguille, qui se déplace alors de- galvanomètre pour modifier sa sen-
Weigand, distribués par le Dépôt vanl un étroit cadran. sibilité, pour le transformer en volt-
Electronique. L'échelle normale ap- Cette disposition, dont on trou- mètre ou pour changer sa courbe de
paraît, en deux dimensions différen-
vera un exemple dans nos photoco- déviation.
tes, sur la gauche de la figure : c'est
une portion de cercle, de 90o ou
105o selon le type de matériel.
Pour certaines réalisations dans
lesquelles on désire réduire I'en- lndicateurs miniatures elnS O'l
combrement vertical, il existe des Caruclarlallqu.. alGclrlquaa
échelles platês : la figure en montre
un exemple.
Lorsque le galvanomètre doit ser- Sênsibilité: 4ûtA + 20clc
vir pour plusieurs calibres, la lecture Résistanceintêrnè: 850Ohm + 20rlo
est facilitée si on dispose d'échelles
pultiples. Nous montrons, à droite,
un exemple d'échelle-double. Sênsibilité:
R6sistance inlêrne:
Enfin, lorsqu'on cherche une très , 'rlf 7,5 9 ou 20 vott
grande précision, il convient d'éviter 63481 420 420 0u 1600 ohm t 200lo
au maximum les erreurs de lecture,
Cet appârôil esi surlout desiiné âu contrôlê dês pilos de récepteurs portabl$.
et notamment I'erreur de parallèle.
La méthode classique consiste à l-o , ( ;lïl
employer une échelle à miroir, asso- I t-J*.LJ-J*J I

ciée à une aiguille couteau. Dans ces


conditions, le moindre déplacement
62853

lï-r ;-.r ,ol


|
,{
=ilI
| 6?821 osrzz I ossos .., :

latéral de I'ceil détruit la coincidence


entre I'aiguille et son image, et se
trouve donc facilement décelé.
I t..J*t*.t*l
631 86
I

H
631 98
Lür-=ll-4=]
531 85 63806 62881

Sensibilité: 4û uA + 20olc Sensibilité: 1OO pA + 20 oÂ


Râsistance intornê: 850 Ohm 1 20 o/o
Bésislance interno: 1750 Ohm 1 20 %
!l - Le cas des appareils
lrontaux
Lorsqu'on désire réduire I'encom- Fig. 19. - Extrait du catalogue du Dépôt Electronique
brement en faÇade, une solution " "
No 57 - nouvalla aériô
I - Changer la sensibilité (suite de la page 62)
d'un milliampèremètre Fig.21

Quand on désire diminuer la sen- tion maximale, Rr la résistance pro-


sibilité d'un galvanomètre donné, pre du galvanomètre, et V la tension
pour mesurer des intensités suPé- à pleine échelle, donc celle qui doit
rieures à celle qui entraîne normale- fournir le courant lr. La loi d'Ohm
ment sa déviation maximale, on permet d'écrire :
monte en parallèle sur lui une faible
résistance, appelée . shunt ". La fi-
V=(R+Rr)t
gure 20 en montre le principe. ce qui permet de calculer R
.,_
rr -
V-Rrl
| Essais, rQglages
lll - Modification de la Tourner RVr au minimum et RV2
courbe d'étalonnage au maximum.
ll arrive qu'on ait, Parfois, à mesu- A la mise sous tension, en met-
rer de faibles variations de tensions tant le doigt sur la touch control, les
ou d'intensités, autour d'une valeur premières LED doivent s'allumer. Si
moyenne relativement élevée. Le ce n'est pas le cas, il ne reste qu'à
problème se Posant surtout dans le rechercher l'étage défectueux.
Fig.20 cas des tensions, nous nous y limite- Pour l'étalonnage, il est indispen-
rons. sable d'avoir recours à un autre
L'intensité I à mesurer se Partage thermomètre qui servira de réfé-
en une intensité lr traversant le gal- rence. Par exemple, on veut que
vanomètre, et une intensité 12 qui l'échelle du montage aille de 17 à
passe dans le shunt. APPelons R1 la 29 oC, on plongera la CTN dans de
résistance de la bobine mobile, et l'eau à 17 oC, en prenant garde de
R2 celle du shunt : le Problème -T ne pas mouiller les pattes du caP-
consiste, dans chaque cas, à calcu- v7 teur. On réglera alors RVr Pour que
ler R2, connaissant Rr, I'intensité lr I
D1 uniquement s'allume. On Procé-
qui fait dévier le galvanomètre à I dera de même à 29 "C avec RVz
fond, et l'intensité totale I pour la-
I
pour que toutes les LED soient allu-
quelle on veut maintenant la dévia- mées.
Fig.22
tion maximale. La chute de tension P. VOUKOURAKOS
étant la même dans le galvanomètre
Dans la ligure 22, le voltmètre V
et dans le shunt, la loi d'Ohm
donne: est monté en pont entre R, la diode
zéner DZ, et les deux sections du Liste des comqosants
Rr 11 = f1t ;' potentiomètre P. On applique la ten-
D'autre part : sion à mesurer entre les Points A et Rt : 10 hlÇ| (marron, noir, bleu)
l=lr*lz B, et on choisit une tension zéner Rz : 220 t<dl (rouge, rouge, iaune)
inférieure à la valeur intéressante. Be:2,2 Kl (rouge, rouge, rouge)
On en déduit donc :
Rt : 2,2 l<dl (rouge, rouge, rouge)
Tant que V reste inférieur à un seuil
réglable par le Potentiomètre P, le Th : CTN 3,3 l<dl à 25'C
Rz=Rr+=R1 RVr, RVz:4,7 l<fjl aiustables hori-
t-h--!L voltmètre ne dévie Pas. Au-delà de
ce seuil, il commence à dévier, avec zontales
ll - Mesure des tensions une échelle dilatée. Cr : 47 p.F/ 16 V
continues Tr:2N 1711,2 N 1613
En guise D*..., Dp: LED
Fondamentalement, un galvano- de conclusion DB: 1N 4148, 1N 914
mètre ne peut mesurer que des in- Dr: Zener 5,6 V/400 mW
tensités. Pour en faire un voltmètre, Voici terminée une longue étude lù: CD 4001
il faut donc transformer en courants sur un appareil d'usage courant, lCz: UAA 180
les tensions à mesurer. On Y Par- mais souvent mal connu. EsPérons
vient, comme I'indique la ligure 21, qu'elle apportera, à nos lecteurs'
par I'emploi d'une résistance R quelques réponses aux questions
montée en série. qu'ils sont amenés n." rf,llÀi=o,
Soit I l'intensité donnant la dévia-
IIo 57 - nouvelle tériô
La « CB » a beaucoup évolué en France et, à défaut de
disposer d'un ensemble complet, il n'est pas dépourvu
d'intérêt de se livrer à l'écoute de cette bande 27 MHz, A2\
au moyen d'un convertisseur.
Les établissements « RAM » commercialisent à cet effet §
un kit destiné à recevoir les émissions de ladite bande, à
l'aide d'un rêcepteur ordinaire, calé sur ondes moyennes =
(ou PO), réglé vers 200 mètres ( 1500 kHz).

ès qu'il s'agit d'un montage qui gré, mais trois transistors, dont un à fréquence, en mélangeant le signal
relève du domaine de la haute effet de champ, se partagent res- reçu de l'antenne, dans la bande
fréquence (HF), la formule kit pectivement les fonctions d'étages qu'on souhaite recevoir, à un signal
présente de nombreux avantages HF (Tr), convertisseur (Tz) et oscilla- d'oscillation local Tz, de telle sorte
puisqu'il est fait appel, dans le cas teur (Tg). que le signalde battement quien
présent, à un circuit imprimé du type résulte s'inscrive dans la bande du
Les bobines Lr, Lz et L3 apparais- récepteur utilisé (en I'occurrence un
double face, dont les bobinages
sent sous la forme de spirales, et récepteur PO ou bien un auto-
d'accord font partie intégrante du
sont réalisées " en circ!"rit imprimé " radio).
tracé.
étamé. Ainsi, la bobine Lr comporte L'oscillateur emploie également
même pour I'antenne, une Prise in-
Le schéma de principe un transistor 2N 2369 dont la fré-
termédiaire. quence de coupure autorise une os-
La figure I présente le schéma de Le principe du convertisseur reste cillation parfaite sur la gamme re-
principe retenu. Pas de circuit inté- simple: il agit en changement de cherchée.
N'57 - nouvolla sério
Cet étage fait également l'obiet
d'une stabilisation en tension par
I'intermédiaire d'une classique
diode Zener de 6,8 V. Dans ces
conditions, l'accord peut se réaliser
à I'aide d'une diode à capacité va-
riable 88122, et de deux potentio-
mètres, destinés à remplacer le
condensateur variable.
Cette technologie permet de dis-
poser également d'un vernier, c'est-
à-dire d'un accord fin, bien pratique
pour la recherche des émissions,
très nombreuses sur cette bande.
Le transistor à effet de champ
2N4416 assure les fonctions de mé-
langeur/convertisseur. Côté
" drain on dispose alors d'un
»,
transformateur d'adaptation qui Les deux potentiomètres servant On pourra, le cas échéant, l'intro-
permettra le raccordement de la à la recherche des stations se mon- duire à l'intérieur d'un coffret plus
sortie du convertisseur à I'antenne teront sur un support quelconque, la grand avec le même écartement,
du radiorécepteur ou de I'auto- longueur des fils étant sans impor- mais ilest déconseillé de l'utiliser
radio. tance. nu, les résultats étant alors aléatoi-
Le montage s'alimente, enfin, à res.
I'aide d'une tension de 9 à 12 V sans Le convertisseur a été étudié Pour L'alimentâtion peut se faire Par
problème particulier, mais il faudra être monté à I'intérieur d'un coffret piles 9 V (15 mA) ou batterie 12 V
conserver une alimentation par piles métallique Teko de référence 441, (25 mA), maximum 14 V, mais, en
de préférence. en respectant l'écartement indiqué dessous de 8 V, la récePtion devient
entre le circuit et le boîtier. instable.
Le montage
Photo 2. - Les bobinages font partie intégrante du circuit imprimé double
Le kit en question se présente lace.
sous une forme tout à fait classique
avec l'ensemble des composants et
un circuit imprimé en verre époxy du
type double face.
L'amateur, dans ces conditions,
n'a plus qu'à se livrer à l'insertion
des composants, conformément au
croquis donné, et que nous repro-
duisons à titre indicatif.
Le circuit imprimé étant prêt à
I'emploi, il suffira de respecter la
ffir§§
bonne mise en place des éléments,
et notamment des soudures du plan
de masse.
,ffiÆ
w#il
On procédera par la mise en
place des résistances et des
condensateurs pour terminer par les
transistors et le transformateur de
sortie.
De la qualité des soudures dépen-
dent en grande partie les résultats
escomptés.
Itl" 57 - nouvolla s6ria
h

I . .o!o

V,^s Jc

t't(ac
,,otsus
.Hb
RAM

DT9DII
oC -{=-
*
lt ssl r,@i Ç,

--=-aÊr:jÆ-
Lee réglages 200 mètres, point qu'ilest bon de Ru : 10 l<dl (marron, noir, orange)
repérer. R1s: 470 Kl (jaune, violet, jaune)
Ce convertisseur, comme précisé,
permet la réception des émissions
Brancher alors l'antenne sur le Cr :33 pF
convertisseur et rechercher les Cz :220 pF
sur la bande des 27 MHz à l'aide
d'un récepteur ordinaire, sur ondes
émissions avec les deux potentio- Cs:12pF
mètres d'accord. La gamme cou- Ca :22 nF
moyennes (PO), réglé vers
verte va de 26,5 à 28,5 MHz environ. Cs :22 nF
200 mètres (1 500 kHz).
I Ca :470 pF
S'il s'agit d'un poste-voiture, dé- Cz :4,7 pF
brancher son antenne et brancher, à C6 :2 nF
la place, la sortie du convertisseur Ce :22 nF
Liste des composants
avec un câble blindé. Le récepteur Cn: '120 pF
étant seulalimenté, le régler 'l
Rr : l<Çl (marron, noir, rouge) Crr : 50 nF (vert)
d'abord vers 200 mètres, le plus Rz : 33 l<Çl (orange, orange, Ce:220 pF
près possible du bas de gamme, en orange) CB: 100 pF
cherchant l'absence de toute émis- Rs : 100 Kl (marron, noir, jaune) Cu:33 pF
sion. Ra : 100 Q (marron, noir, marron) C1s:27 pF
Ge point trouvé, ne plus toucher à Fls : 4,7 Kl (jaune, violet, rouge) Crc: 470 pF
l'accord du poste et n'agir éventuel- R6 : 1 Kl (marron, noir, rouge) Pt Pz : 220 KIA (in.)
lement que sur le volume. Alimenter R7 : 150 Q (marron, vert, marron) TS :'transfo de sortie, réf. : 18268
alors le convertisseur et tourner le R6 : 270 {l (rouge, violet, marron) Tr :2N 2369 (HF)
noyau réglable de TS au point don- Re : 100 Kl (marron, noir, jaune) T2 : 2N 4416 (convert.) FET
nant le maximum de souffle. Ce ré- Rn : 1 Kl (marron, noir, rouge) Ts: 2N 2369 (osc.)
glage effectué n'a plus à être retou- Rtt : 220 Q (rouge, rouge, marron) DZ: diode Zener 6,8 V
ché si le récepteur reste calé sur le Rp : 100 Kl (marron, noir, jaune) DV : diode Varicap BB 122
point indiqué ci-dessus, vers Rfi: 100 l<{l (marron, noir, jaûne) Fixation : 4 vis 3-15 + 12 écrous.
No 57 - nouvelle rério
tgort
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1a,00 F

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§tion§
2t.o t

.2t,lF f
.tt,o F
. 5,00 F

Si les circuits intégrés TTL, avec une très grande rapidité ou si


elles sont nombreuses (avec 8 infos
C-MOS et autres se sont taillé la part du lion dans le do- élémentaires, on peut caractériser un
maine des fonctions logiques (qui utilisaient jadis des tubes nombre de 0 à 255). Ces informations
puis des transistors et des diodes « discrets »), leur homolo- sont traitées par des circuits logiques
gue, I'amplificateur opérationnel intégré, s'est fortement im- fonctionnant en commutation : le cou-
rant passe ou ne passe pas.
posé dans le domaine de l'électrohique analogique mo-
Les informations analogiques, par
derne. Outre le gain de prix, de place et de fiabilité qu'il contre, peuvent prendre toutes les va-
procure, il simplifie considérablement la conception et la leurs possibles dans une certaine
compréhension des circuits analogiques, comme nous plage (disons de - 15 V à + 15 V). Ce
sont par exemple les signaux bien
allons essayer de le voir dans cet article. réels issus d'un microphone. Ces infor-
mations ont un contenu informationnel
beaucoup plus riche que les premières
mais sont également plus ditficiles à
1. Préliminaire Les informations logiques ne peu- traiter. Leur traitement (ou leur fabrica-
vent prendre que deux valeurs : 0 ou tion) s'effectue à partir de circuits ana-
n a affaire en électronique à deux 1 : elles ont de ce fait un caractère logigues ou encore linéaires. L'outil
grandes catégories d'inlorma- symbotique (0 peut signifier « robinet idéal pour réaliser ces circuits est cer-
tions : les premières sont logi- fermé " par exemple et 1 « robinet ou- tainement l'amplificateur opérationnel,
ques (ou binaires ou digitales) et les vêrt ») et un contenu informationnel à condition de ne pas monter trop haut
secondes analogiques. très limité sauf si elles se succèdent en fréquence.
N' 57 - nouvalle séria
Boæle de contre réaction

Outre cet avantage, la contre-réac-


2. Qu'est-ce tion :
qu'un amplificateur
- réduit toutes les formes de distor-
opérationne! ? sions du signal de sortie,
2.1 Détinition - aplatit et élargit la réponse en fré-
quence de I'amPlificateur,
Un ampli-op est un amplificateur dif-
férentiel à couplage direct (capable - assure la stabilité de l'amplificateur
d'amplifier des tensions continues) ca- si elle est bien calculée.
ractérisé par :
Autrement dit, cet ampli serait déjà 2.3 Caractêristiques statiques
- un gain très imPortant saturé car la tension de sortie est for- de l'ampli-op
- une impédance d'entrée très grande cément inférieure à la valeur des ten-
sions d'alimentations (souvent + et Comme les fabricants d'amPlifica-
- une impédance de sortie très faible. - 15 V). teurs opérationnels sont principale-
ll est souvent alimenté Par deux
ment américains (bien que les Français
sources symétriques si bien que la ten-
2.2 Contre-réaction en fabriquent également), les termes
sion de sortie peut évoluer aussi bien
employés pour désigner leurs caracté-
en positif qu'en négatif par rapport à la
La contre-réaction consiste à préle- ristiques sont souvent anglais.
masse.
ver une fraction k de la tension de sor- On voi'. tout d'abord dans les " Data
On le représente schématiquement tie et à la réinjecter à I'entrée en oppo-
par un triangle avec à gauche les deux Books " les valeurs limites à ne Pas
sition de phase comme l'illustre la dépasser iabsolute maximum ratings) :
entrées : I'entrée non inverseuse ligure 2 (qui est une autre représenta- tensions d'alimentations maxi, ten-
notée + et I'entrée inverseuse notée - tion possible d'un amPli-oP). sions d'enlrées maxi, gamme de tem-
(sur laquelle on applique la contre-
Tout amplificateur, aussi bon soit-il, pérature, dissiPation maxi, etc.
réaction) et à droite la sortie (voir
présente des défauts de non-linéarité Fuis les constructeurs indiquent
rig.1).
et autres qui affectent le signal de sor- clans r:n tableau toutes les caractéristi-
tie. La boucle de contre-réaction, qui crires électriques avec trois colonnes :
renvoie une fraction du signal de sortie rt-r',tirv1sr, typique et maximum. Seules
Entrée non invsseuse
(déformé) vers l'entrée avec le signe -, le':.,:aractéristiques min ou max sont
a tendance à atténuer ces défauts ga,irnties pour des conditions d'emploi
d'autant plus que le facteur k est spéufiées. Ces tableaux sont complé-
grand. tés par des courbes indiquant la plu-
De plus, le gain en tension de l'am- part irj temps des valeurs typiques
plificateur bouclé est amené à une va- (valeurl les plus Probables).
leur parf aitement contrÔlable comme Nous it'avons Pas la Place de nous
nous allons le voir Plus loin. étendre stir ifiutes les caractéristiques'
La tension de sortie, en boucle fer- aussi n'en citerons-nous que quelques-
La tension à la sortie d'un tel dispo- mée, est égale à : unes.
sitif n'est théoriquement égale qu'à la vs=Go'(v6-k'vr) - La tension de décalage d'entrée
différence des tensions d'entrée : (input offset voltage).
Le gain en tension en boucle fermée
vg=Go'(ver-vea) est donc de : Si on court-circuite les entrées d'un
Dans cette relation, Ge est la valeur ampli-op, ra tension de sortie devrait
Vg Go
du gain en boucle ouverte : en l'ab-' être nulle puisque :
sence de contre-réaction et en continu.
'.:(xr= Ç = îT[-E vs=Go.(vel-ve2)
La tension (vel - ve2) est appelée ten- Comme le gain en boucle ouverte En fait, à cause des déîauts de sY-
sion différentielle d'entrée. Go est très grand, si le taux de contre-
métrie des étages différentiels' elle ne
Comme le gain Go est très imPortant réaction ést suffisant (k plus grand que I'est pas. La tension de décalage d'en-
(160 000 pour un LM 741 et fréquem- 1/10000), on Peut négliger 1 devant trée est la tension qu'il faudrait appli-
ment plus pour d'autres modèles)' k . Go et la relation devient : quer entre les entrées pour obtenir 0 V
I'ampli-op doit obligatoirement être
\r(k)=
Vg G^1 à la sortie (voir lig. 3). Sa valeur est
utilisé avec une boucle de contre-réac- G = -:-
kGo k faible (généralement quelques milli-
tion. volts).
Ceci est très intéressant car si le
En effet, avec une tension différen- facteur k est un rapport de deux résis- La tension d'offset n'est genante
tielle de seulement 100 pV, la tension tances, par exemple, le gain sera prati- que lorsque I'on travaille en continu et
de sortie d'un LM 741 atteindrait déjà quement égal à l'inverse de ce rapport la grande maiorité des ampli-ops pos-
va=Go'(ver-vee) (1/k) et par conséquent, parfaitement sède des entrées d'annulation d'offset
contrôlable. (offset null) sur lesquelles on peut
=160000x100'104=16V!
No 57 - nouvoll€ série
Y+o V-
Carectkm de late(Eion d'olrset
I (prevue sur la pluprt des
ilplis-ops §mples)

Le rapport de réjection de mode Par contre, sur une échelle logarithmi-


(Y_ commun est le rapport de ces deux que ou une échelle graduée en dB, cela
Tensixl d'offæt gains, généralement exprimé en déci- ne pose aucun problème.
d'erltrée bels: L'échelle de fréquence est elle aussi
ê logarithmique.
RRMCoe = 20 log G*iq En observant la courbe de la fi-
brancher un potentiomètre que I'on gure 5, on s'aperçoit que le gain en
Pour le LM 741, cette réjection est basse fréquence est.très grand (c'est
règle pour réduire cette tension au mi-
de 80 dB environ. Cela veut dire que si le G6 que nous avons vu précédem-
nimum.
le gain en différentiel vaut 160 000, le ment). A partir d'une fréquence f6 (fré-
Pour le LM 741,la tension d'offset gain de mode commun Gii6 vâut
I
quence de coupure en boucle ouverte),
d'entrée maximale est de 6 mV. 10 000 fois moins, c'est-à-dire 16.
I
il décroît de 20 dB par décade, pour un
I
- Le rapport de réjection de mode ampli correctement compensé en fré-
commun (common mode rejection quence.
ratio). 2.4 Caractéristiques
dynamiques Pour les petits signaux, on définit
s Théoriquement, un amplif icateur une bande passante au gain unité
opérationnel ne répond qu'à la diffé- En alternatif , malheureusement, (unity gain bandwidth en anglais) : elle
rence des tensions d'entrée Vo et il est l'ampli-op ordinaire n'est pas très ra- est égale à la fréquence pour laquelle
insensible à toute tension commune pide. La caractéristique dynamique la le gain ne vaut plus que 1 : 10 MHz sur
aux deux entrées Vuc (tension de plus importante est la courbe de ré- notre ligure.
mode commun) : voir ligure 4. ponse en fréquence. Cette courbe (qui Lorsque I'on applique la contre-
a I'allure de la lig. 5) indique la valeur réaction, la bande passante dépend di-
du gain en boucle ouverte G en fonc- rectement du gain en boucle fermée.
tion de la fréquence du signal à ampli- Plus ce gain est grand, plus la bande
I fier f. passante diminue (voir fig. 6).
Ten§on dilléHtielle
On exprime presque toujours le gain Cela veut dire que si, par exemple,
en décibel : unité de rapport univer- on câlcule la contre-réaction de ma-
Énsi$ de mode
selle qui donne la même précision quel nière à avoir un gain de 100, l'ampli-op
cmmm
t que soit le rapport (qu'il soit très petit passera tous les signaux du continu à
ou très grand). La relation entre gain 100 kHz (en sinusoïdal) sans les aité-
)i exprimé en dB et gain réel est : nuer de plus de 3 dB.
Lorsque l'on travaille avec de grands
En pratique, une tension de mode Gae = 2o tos + signaux en sortie d'un ampli-op, une
commun produit quand même un petit
autre limitation importante apparaît :
changement de la tension de sortie Ainsi 20 dB correspond à un gain de
qu'on écrit alors : c'est le taux de croissance maximum
10, 40 dB un gain de 100... et 120 dB (slew rate en anglais). Par construc-
Vs=Go'Vp*G66'Vyç un gain de '1 000 000. tion, un ampli-op est tel que sa tension
s,
où Go est le gain pour une tension dif- ll serait absolument impossible, sur de sortie ne peut pas s'accroÎtre de
férentielle ve et Gi,r6 le gain pour une une échelle linéaire, de représenter des plus d'un certain nombre de volts par
tension de mode Gofiffiun vy6. nombres compris entre 1 et 1 million. unité de temps.

I H G

100
Gain en boude

80 brrÉe
I
1- 1000
60
V 100
40
.to
20
1

o
at
'ro 100 lK 1oK 100K lM
_20
fo= lrâruence de c@pure en bqrcle ouvste
et
No 57 - nouvallê sério 123
MONTAGE SUIVEUR (OU BUFFER)

Gain .)l§.= 1
Ve

Res d'enkée Re * -
Res de sortie Bs "10

Si on dépasse cette fréquence limite 3.2 Montage inverseur


de 16 kHz, le signal sera rapidement Pour ce montage et Pour les sui-
déformé et une distorsion importante vants, nous supposerons que le gain
apparaîtra. de l'ampli-op est infini ainsi que son
Laissons maintenant la théorie de impédance d'entrée.
Pour le LM 741, ce nombre est typi- côté (théorie qui est tout de même né- Le montage inverseur illustré par la
quement de 0,5 V/ps. ll est de 13 V/pts cessaire pour comprendre le fonction- ligure 9 est très intéressant car il per-
pour un TL 08'l . Certains ampli-ops nement des amplificateurs opération- met de disposer sur l'entrée inverseuse
ultra-rapides peuvent avoir un slew- nels) et essayons de faire le tour des d'une masse virtuelle. En effet, puisque
rate de 1 000 V/ps : leur tension de principaux montages qu'ils permettent. la résistance d'entrée est infinie, le
sortie peut monter ou descendre de courant traversant R3 est nul. Par
10 V en 10 ns (10 milliardièmes de se- conséquent, la tension sur l'entrée +
condes !) mais ceux-là ne sont Pas est nulle également. Puisque le gain
pour les amateurs... 3. Amplification de tension est infini, pour obtenir une tension de
Mathématiquement, le slew-rate par ampli-op sortie finie, il faut que la tension diffé-
maxi est : rentielle d'entrée soit nulle. On peut
dv 3.1 Montage suiveul donc considérer, en faisant une erreur
SR-* = At'"* minime, que l'entrée - est au même
Ce montage, le plus simple de tous potentiel que la masse : cette entrée se
Un exemple : on veut sortir une ten-
(voir lig. 8) s'appelle suiveur parce que comporte donc comme une masse vir-
sion sinusoïdale de 20 V crete à crête
la tension de sortie est égale (ou prati- tuelle.
avec un ampli de slew-rate 1 V/ps (ou
quement) à la tension d'entrée. Son Ceci entraîne une simPlification
106 V/S). Quelle sera la fréquence li-
utilité se manifeste à chaque fois que étonnante du calcul du gain : on a sim-
mite possible ?
I'on désire prélever une tension sans la plement :
Cette tension peut s'écrire perturber pour la distribuer sous faible
v=Vsin(2zrft) impédance.
Ve=Rr'ietv"=-Rz'i
D'où
On la différencie par rapport au L'intérêt principal de ce montage ré-
temps: side dans sa très grande imPédance
. Vs -Vs
'RrBz
Àr, d'entrée (plus de 400 M0 avec un sim-
\ictl =2ri. Vcos(22-ft)
ple LM 741)et sans sa très faible impé- La valeur du gain est donc de :

slew-rate maxi vaut :


Le dance de sortie (moins d'1 O). Souvent V" Rz
o= E=-E;
utilisé en étage d'entrée, il ne perturbe
dv . pas la source qui l'alimente (même si
SR,1sr =
Ai** = V 2z-fmu elle possède une résistance interne
La résistance Rg Sêrt seulement à
l'équilibrage des étages d'entrée de
D'où élevée). I'ampli-op en continu : elle doit être ap-
SRra, proximativement égale à R1 en paral-
1_ Ces propriétés viennent de la
lmu - æ contre-réaction qui est totale, maxi- lèle avec Rz.
male : on renvoie toute la tension de ^ Rr.Rz
= 6;2-#h' = 16 kHz sortie sur I'entrée inverseuse.
n3= R.,+H;

MONTAGE NON INVERSEUR

MONTAGE INVERSEUR

6 -Vs - Rr+Ra
\E_- .B2 Ve Rr
\b- R,
Re tÉs græde (des Mo)
Re: Rr Rs trés faible (<5Oo)
Rs tÉs taible(<5oo)

No 57 - nouvello séri€
Un exemple : choisissons Rr = 10 kO
êt R2 = 100 kCI, le gain sera de :
G = -Rz= ---:;-
-Hi -100 =-'lQ

Ce n'est pas plus compliqué que ça !

Et on pourra changer le gain rien qu'en Atrenuatron des


\ \
changeant la valeur d'une résistance : hasses due à C 1

Bz (ou à la rigueur Rr). Avec Rz = 1 MO


le gain sera de 100, etc. -
Le signe - se traduit par un déPha-
sage de 180 "C : avec une tension posi-
tive à l'entrée, on obtient une tension
négative à la sortie. 'to 20 40 80 2oo 4oo Soolk 2k 4k 5 8k 1ok 2ok FREQUEI'ICE (Hz)
Hz kHz

3.3 Montage non-inverseur


Dans le montage non-inverseur (re- D'où la valeur du gain : En fréquence médium (autour de
présenté en lig. 10), on entre sur l'en- 1 kHz),le gain est de 100 (ou 40 dB)'
trée + par une résistance fu qui se vs Rr*Rz
ut=-=.'....--
Vs Le condensateur Cr limite ce gain aux
calcule de la même manière que précé- F{t
fréquences basses et le condensa-
demment: lci encore, on tombe sur une valeur teur Cz le limite aux fréquences éle-
R, 'Rz extrêmement facile à calculer et aisé- vées. La ligure 11 montre les varia-
^
rt3 = H--R; ment modifiable. tions du gain en fonction de la
Les résistances Rr et R2 constituent fréquence du signal à amplifier.
3.4 Amplification sélective
un pont diviseur qui injecte une partie On a donc un filtrage des fréquen-
de la tension de sortie sur l'entrée - : Jusqu'ici, nous n'avons vu que des ces hautes et basses mais on laisse
c'est la boucle de contre-réaction. montages qui répondent de la même passer la bande de fréquence corres-
manière pour le continu et pour l'alter- pondant à la parole et même un Peu
natif (jusqu'à une limite supérieure de plus : de 2OQ Hz à 5 kHz. Cela évite
B, : 1ko fréquence toutefois). d'avoir du souffle ou des ronflements
B: = lOOko indésirables à la sortie.
Si nous incluons maintenant des
C, = 0'82pF
condensateurs dans la boucle de
contre-réaction, nous pourrons ampli-
fier des signaux alternatifs avec un 4. Amplificateur
gain qui dépendra de leur fréquence : opérationnel en saturation :
c'est ce que font les filtres actifs. comparateur
Prenons tout de suite l'exemple pra-
tique de la ligure 10 qui est un amplifi- 4.1 Monlagecomparateur
cateur et filtre de parole.
Dans toutes les applications précé-
ht" Nous n'avons plus affaire mainte-
nant à des résistances mais à des im-
dentes, on utilisait l'amplificateur opé-
rationnel en régime linéaire et la ten-
pédances Zt el Zz dans la boucle de sion différentielle restait toujours très
contre-réaction de ce LM 741. La va- faible et même négligeable.
leur de ces impédances déPend de la
fréquence: Avec les comparateurs ou avec des
ampli-ops utilisés comme tels, au
\ffTTr=ffiÆ1 contraire, la tension différentielle d'en-
La tension sur I'entrée + est vo puis- lzrl = 2r CtF
que l'impédance d'entrée est supposée trée peut atteindre des valeurs éle-
infinie. l7^l: vées : la seule chose qui compte est de
tLzi- -----L
{T+4"@ savoir laquelle des deux entrées est au
La tension sur l'entrée - vaut : potentiel le plus haut.
Le gain est maintenant égal à :
Rr
Y -Ys Un comparateur est similaire à un
Rr*Rz
Comme la tension différentielle est
rGr =+ =,1:l amplificateur opérationnel en entrée.
La sortie se fait souvent sur le collec-
supposée nulle, on a : ou, en décibels :
teur d'un transistor interne qu'il faut
Rr lzrl charger par une résistance extérieure
ve=vs' F1 +R;
Goe = 20 log lzrl (la résistance Rc de la fig. 12).
No 57 - nouvolle série
t

lci, les évolutions de la tension de


sortie ne nous intéressent pas en
dehors de deux valeurs : l'état haut et
l'état bas (par exemple + 5 V et 0 V).
En effet, la sortie d'un comparateur est
presque toujours saturée puisque les Avec les valeurs données aux résis- monte, plus le seuil monte et plus la
tensions différentielles mises en jeu tances sur la rigure 13, le seuil corres- saturation se confirme.
sont grandes et que le gain est grand pondant à la tension de sortie basse On obtient donc avec la bascule de
lui aussi (comparable à celui d'un vaut 1,66 V et il passe à 3,33 V quand Schmitt un effet d'hystérésis qui pro-
ampli-op en boucle ouverte). la sortie se trouve à l'état haut. Les cure des commutations rapides et
courbes de cette même figure mon- exemples d'oscillations.
Sur la ligure 12, la tension d'entrée
trent la relation entre tension d'entrée
V62 Vâut 2,5 V. On va donc comparer la
et tension de sorlie. 4.3 Multivibrateurastable
tension ver à un seuil qui vaut ici 2,5 V.
Trois cas peuvent se présenter : Juste avant l'instant tr, la sortie est à
l'état haut, donc le seuil à franchir est Pour clore cette petite exploration
a) v61 ) v62 parmi les montages à ampli-ops et à
de 3,33 V. A l'instant tr ce seuil est
Dans ce cas, la tension sur l'en- atteint. La tension de sortie commence comparateurs, voyons une application
trée + l'emporte, par conséquent, la donc à descendre et elle entraîne la simple : un multivibrateur astable fai-
sortie est à l'état haut (+ 5 V). tension de seuil dans sa descente. Ceci sant clignoter une diode électrolumi-
b) v61 ( vs2 nescente (voir tig. 14).
a pour effet d'accélérer le front des-
lci, la tension sur l'entrée - est la cendant de la tension de sortie et d'éli- On reconnaît du premier coup d'ceil
plus forte, par conséquent, la sortie se miner les oscillations que l'on avait dans ce montage la bascule de Schmitt
trouve à l'état bas (0 V). précédemment au moment du fran- que nous venons de voir. lci, la tension
c)v"1=v62te chissement du seuil unique. d'entrée n'est autre que la tension aux
Le processus est le même pour le bornes du condensateur C1.
Pour des tensions V6i €t Vs2 franche-
ment différentes, aucun problème ne passage de l'état bas à l'état haut à Cette tension croît et décroît suivant
se pose ; mais pour des valeurs sensi- l'instant tz : la montée se fait très rapi- des lois exponentielles, comme on
blement égales, la sortie ne sait pas dement car plus la tension de sortie peut le voir sur la ligure 15.
trop où aller et des oscillations appa-
raissent car le gain est très grand et
aucune contre-réaction ne vienl l'en-
traver.
ll existe donc une zone d'incertitude.
Pour le LM 339 de la ligure 12, cette
zone d'incêrtitude vaut environ
+ 50 pV, théoriquement. Dans la prati-
que, cela dépend du montage.

4.2 Bascule de Schmitt


Une bascule de Schmitt n'est autre
qu'un comparateur à deux seuils. Le
seuil pour lequel un changement de
l'état de la sortie survient dépend di- LES BROCHES DES COMPARATEURS NON
rectement de la tension de sortie elle- UTILISEES DOIVENT ETRE RELIEES A
LA MASSE (cf. doc. N.S.)
même. On a donc un premier seuil
lorsque la sortie est à l'état bas et un
deuxième lorsqu'elle est à l'état haut.
126 N' 57 - nouvelle série
Beaucoup d'amplificateurs opéra- Dans la pratique, si un ampli oscille
tionnels sont conçus pour fonctionner en HF, on peut le rendre stable en
avec une seule tension d'alimentation ajoutant une petite capa (2 à 47 PFI
(single supply operation). Avec ces entre la sortie et l'entrée non-inver-
ampli-ops, la plage de tension d'entrée seuse. Cette capa réduira le gain aux
s'étendra au maximum de 0 V à + Vcc fréquences hautes mais pourra élimi-
= tension d'alimentation unique. Par ner les oscillations (voir lig. 17).
conséquent, il faudra quelquefois créer Pour les comparateurs, comme nous
Elle évolue entre deux seuils qui une tension milieu Vcc/2 pour pouvoir l'avons vu au paragraphe 4.2, le re-
sont ici aussi 1,66 V et 3,33 V. L'état amplifier des signaux alternatifs (qui mède consiste à introduire de I'hysté-
de la sortie décide si le condensateur évoluent aussi bien en + qu'en - Par résis (même à petite dose).
se charge ou s'il se décharge, la rapport à la masse).
charge ayant lieu lorsque cette der- Certaines précautions devront éga-
nière est à l'état haut (+ 5 V). Avec un LM 324 (quadruPle amPlifi- lement être prises au niveau du dessin
cateur opérationnel), cela conduit au des circuits imprimés : laire des bou-
Un calcul relativement simPle et schéma de la ligure 16 Pour le mon- cles de contre-réaction les plus cour-
dont nous vous faisons grâce donne la tage inverseur. ll est à noter qu'avec tes possibles, éviter les pistes adjacen-
valeur de la période pour les valeurs de cet ampli, la tension de sortie ne tes pour les entrées et les bouclages
seuils choisies (1/3 et 2/3 de 5 Yl:. pourra évoluer que de 0 V à Vcc de masse.
T= 2.R.C.Log2 # 1,4RC - 1,5 V : 0 V à 10,5 V si la tension d'ali-
D'où la fréquence des oscillations : mêntation est de 12 V. Ce schéma Ampli-op conlro
_1.1 n'est pas forcément valable pour d'au- transiator discret
F= T*]78 tres ampli-ops comme par exemple le
LM 381 (double ampli faible bruit). On trouvera toujours des transistors
tt Avec les valeurs choisies pour R et dans les montages HF, a fortiori VHF,
Si le lecteur veut se lancer dans
I C, respectivement 68 kQ et 10 pF, la et dans les montages à courant fort ou
période est très grande (environ une l'étude de montages utilisant des
ampli-ops ou des comparateurs, il aura à haute tension (amplis de puissance).
seconde) et permet de voir clignoter la Dans la plupart des autres cas, on pré-
tout intérêt à consulter les " Linear
LED. fère I'ampli-op en. transistor. Tout
Data Books " des différents fabricants
dans lesquels figurent tous les rensei- d'abord, il est impossible de travailler
5. Quelques gnements utiles (en anglais) et même avec précision en continu avec des
considérations pretiques plus. amplilicateurs non différentiels (monta-
ges les plus simples à transistors). De
5.1 Alimentation 5.2 Remèdes contre plus, le gain, si la contre-réaction est
dee ampli-ope les oscillations faible, dépend trop du transistor uti-
lisé:
Les montages à amplificateurs opé- On peut savoir à l'avance si un mon-
rationnels nécessitent généralement tage à amplificatour opérationnel sera
v"
Q= v6 - -0R"
I'emploi de deux tensions d'alimenta- htt
stable ou non par le calcul du dépha-
tlonde + 3Và + 18V(rarement sage au gain unité. Mais ce calcul sup- en émetteur commun avec l'émetteur à
plus). Ces tensions doivent être bien pose la connaissance exacte des capa- la masse. 0 et hfi varient beaucouP
stables, il est donc préférable de les cités parasites... d'un transistor à I'autre, résultat : cer-
réguler. tains oscillateurs ne fonctionnent plus
Pour que I'impédance de I'alimenta- si on change le transistor (même si le
tion en haute fréquence soit très faible, nouveau porte la même référence que
il faut découpler les entrées d'alimen- celui d'origine).
tation de chaque boltier d'ampli-op par Sur le plan thermique également, on
un condensateur de 10 à 100 nF, est gagnant avec un ampli-op car les
comme on I'avait fait sur le montage ditférents transistors qui le constituent,
de la ligure 10. Ce condensateur, à la et ils sont nombreux, sont réalisés sur
céramique de préférence, sera placé le la même pastille de silicium. Non seule-
plus près possible du boîtier de l'am- C=Orækpes picotarads ment ils sont appariés au mieux mais,
pli-op. ,"1 en plus, leur température est la même,
No 57 - nouvolle 36rie
ce qui garantit des dérives thermiques
minimales.
Quand en plus on sait, d'une Part, Nouvelle sortie
qu'un transistor ordinaire coÛte 2 F,
qu'il en faut deux au minimum Pour
construire un ampli différentiel (sans
compter les résistances) et, d'autre O<Ve<1V G=1o O<vs<lo
part, qu'un ampli-op du tyPe LM 74'l Les transistors T1 et T2 sont introduils dans Ia
ne coule que 3 F, on n'hésite Plus. boûcle de côntre-réâction

Avec les ampli-ops quadruPles, le


prix chute encore : 6 F pour un LM 324
chez les revendeurs : cela met l'ampli- Conclusion ves... au risque de nous perdre dans
op à 1,50 F... et on peut faire beaucoup des détails inutiles pour nous, utilisa-
Nous espérons que cet article aidera teurs.
de choses avec les 4 amplis du LM 324
tous ceux qui utilisent des amplifica-
et un peu d'imagination.
teurs opérationnels ou des compara- Mieux vaut connaître les relations
Cependant, le transistor est et res- teurs. Bien sur, il y aurait encore beau- fondamentales, savoir ce qu'est une
tera toujours un dispositif utile. Asso- coup à en dire mais nous avons boucle de contre-réaction et avoir vu
cié à l'ampli-op, il en augmente les seulement essayé de parler des carac- les dilférents « montages clefs " qu'on
possibilités. Un exemple en est donné téristiques essentielles de ces compo- reconnaÎtra dans les articles de la
en ligure 18. Ce montage, sans tran- sants. Volontairement, nous ne revue, à quelques variantes Près.
I sistor, ne peut débiter que 20 mA. sommes pas entrés à l'intérieur des
T
ir Avec les deux transistors montés en boîtiers où nous aurions vu des étages
Ir
darlington, l'ensemble peut débiter 1 A d'amplif ication différentiels, des géné-
tl et plus. rateurs de courants, des charges acii- Ghristian EckensPieller
:

PILOTEZ VOTRE ZX 81 LE BASIC


DES MICRO.ORDINATEURS
P. Gueulle
H. Feichtinger
Cet ouvrage est à la fois un livre d'initiation et un
guide d'utilisation du ZX 81. Une comparaison pratique des différents MICROS,
lnitiation à la micro-informatique et au langage BA- des glossaires de vocabulaire et une étude détaillée
SIC avec les résultats qui doivent s'inscrire sur des instructions BASIC de chacun des appareils
l'écran. Guide d'utilisation avec 40 programmes permettent au lecteur de perfectionner sa pro-
originaux et des conseils techniques. grammation et d'adapter des programmes réalisés
pour d'autres micros.
Prise de contact Les différents
avec le ZX 81 .
modèles
Jeux de micros
et divertissements. et leur
Mathématiques. fonctionnement.
Calculs pratiques. Traitement
Fonctions graphiques. de données.
Fichiers et répertoires lnstructions
Annuaire électronique des divers
Ordinateur BASIC.
de bord automobile. Ecriture
Echanges des programmes.
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128 pages 192 pages
Format 15 x 21 Format 15 x 21
Prix : 63 F Prix :89 F

tZA I No 57 - nouvêlle s6riô


A propos du è

§
micro-ordinateur SINCLAIR ZX 81
§
.\

Sans vouloir entrer dans le


détail de la corrstruction de PROGRAMME 35: TOUR- Le chevalier ZX, très vif,
NOI (Singlair ZX 81, RAM est réputé pour ses écarts
ce micro -ordinateur domes- 1K) spectaculaires. Parvien-
tique, nous proposons aux drez-vous malgré cela à le
lecteurs intéressés par le Vous voici au Moyen- désarçonner en restant en
Age, lors d'un tournoi op- selle vous-même ?
phénomène informatique posant deux chevaliers Votre monture obéit aux
quelques programmes sim- fonçant au galop l'un vers touehes 6 et 7.
ples (et testes) en langage I'autre, toute lance Et que le meilleur
BASIC spéciTique au ZX B 1. dehors... gagne !...
Cette rubrique ne prétend 5 [?EI'l TG}-ltr{l'{Êr1
pas vous initier vraiment à la LB r:Ls
AB LET U=. 1-
programmation, mais elle §Ë LET X=-iÈ
'-:h I ts t
pourra aider certains d'entre .l rt
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vous a utiliser leur nouveau +Lr
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jouet, et qui sait, peut-être r.,ÿ.;
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*§ ÉËïrüT frT rJ..U.i "T':iu*i.ti3="
verrons-nous se généraliser EiI PRIt'lT ËT R-tj..E.; ",:--+.' iü".; §IT
un échange d'idêes origina- + . s j " tiliÉEb;'.: RT ie +u.. e; I I"
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! Ê? È-+ :i
i=§ LËlT ..T:=:{. +fF{T' t.r?i*Ei +§}
Nous attendons vos réac- §E }-ET ,t = .{ - LltT i' tr:i'il-i #..= .
tions sur cette initiative. Les Ë= LET Fi =f; +Ê § i Ai'iiiE'." 9='rF-" J -E § i :
i: !È 1 fl-..
programmes proposés se È?'ÏF i.:r=ij l}R Ï=3È i'-É: E"=S E.lR 1""
-::+., TfiEl{ Ë:?Tfj iC
contentent de la mémoire iüL1 IF { ii -i.J =Fl - 3. Fii'.itr' "i'+Ê =Ë;.t THE:';
RAM de 1 K disponible sur *üT* ].5§
la version de base. ! Era f'r C
+L.g: ,J L'J
t-5'ê PÉIhrT r1T X.,Y.; "ERFii.râ-. rttiuRtrrË"
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3-˧ LET Li=IN:[ tRNËÈ=] +L
3.?B IF L)=3" TtlEl't trRII'r'T ftT :.t-.'r'.;'"'';
TTIIÊIJEUN EE"
=1SÈr fF iJ=É T?iEl§ PRIFiT . T 1.t..''r'-i"i-!
=TNEiLlEi-iR §re"
3B.3 5TSP

'T:lr-rËT.Iu:l
I

L-]] +-- l
.'FErr
PROGRAMME 36: ALU- burant est, bien entendu, PROGRAMME 37: PE- Saurez-vous stopper la
NISSAGE (Sinclair D( 81, liée à la vitesse choisie. NALTY(Sinclair Z)<81, balle à temps ? Aurez-vous
RAM 1 K) Pour monter, il faut ac- RAM 1 K) la chance qu'elle rebon-
tionner la touche 7 (très Seul dans le but, vous disse sur les poteaux ?
ll s'agit pour vous de gourmande). Une orbite
poser sans casse votre devrez arrêter les tirs puis- Vos déplacements sont
stationnaire consomme sants et " lobés " duZX,
engin spatial sur le sol ro- commandés par les tou-
également un peu de car- meilleur buteur de la sai-
cailleux de la lune. La ches 5 et 8.
burant. son.
quantité de carburant esi Attention à l'écrasement
comptée ; vous disposez sur le sol de la planète si
des touches de 'l à 5 pour vous dosez mal votre al-
descendre I'engin : chaque lure.
touche correspond à une (Le carburant est initia-
vitesse de descente, mais lisé par la variable C à 120
la consommation du car- ou +.)
e ---Èr
--! !-
.ful --LET T=3ür':;!
l-ET G=LA
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§§ -d=!Êr
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3ü5 gTgP '.E 'RÊ?EUI?RI{T..
}Ft.itILTY

r-.:ËP=ilF:F{ilT= ?g
Ë

- -ilü-{}- - -**ü--- - - -ûû- -

No 57 - nouvello 3érie
PROGRAMME 38: JEU DE véritablement avec les let- PROGRAMME 39: TIERCE = nombre de partants,
LETTRES (Sinclair ZX 81, tres de I'alphabet ; et, avec (Sinclair 2X81" RAM 1 K) puis N1L.
RAM 1 K) ce petit programme, il nous Le ZX 81 n'oublie pas - T sur l'écran = terrain =
en apporte une démonstra- 5 préférés dans I'ordre sur
Votre ordinateur favori ses amis turfistes. ll vous
ce critère, séparés par N/l-.
n'est pas seulement un cal- tion éblouissante. propose de classer les
_ p sur l,écran = poids
culateur formidable. ll est Laissez-vous séduire Par meilleurs chevaux pour la
(Handicap) = les 5 rnieux
capable aussi de jonEler ses facéties. course, en leur affectant
placés, séparés pâr N/1.
des points proportionnels à
leurs perforrnances. Ce - F sur l'écran = forme
programme utilisant quasi- (même procédure d'en-
ment les moindres recoins trée).
de la petite mémoire de Puis l'ordinateur affiche
base, nous avons réduit au dans un tableaur le numéro
maximum tous les com- des chevaux et la vâleur
mentaires. qu'il leur affecte. A. vous de
prendne les 5 (ou 3) meil-
Mode d'emploi : leurs.
-pression
après changement, sup- Le message 4 peut ap-
de la ligne 5. paraître si le nornbre des
- C sur l'écran = chevaux partants est > 20.

5o pRlttrt?I
Ê'S REFI
ÊT 3o..4.: "ü,JEL =5-r -rgi"{
5t r,l,tt"u? .F§
Ê.aâ r-l Ë. 5 REll C.fIC'-R
?0 PPlf*T 7.7 1-,=-: .. fiÊc t1E F Ël-È :,-t$:.L i.: ? LET ,J=Fr
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ü tr ti, F F-T Ut-t
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ËO LtiI L=LEI{ Ë1Ê LE} FiRIIIT "rj"
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N' 57 - nouvelle série


-r
I
I
I
I
La page du courrier
I Le service du Courrier des Lecteurs d'Electronique Pratique est ouvert à tous et
est entièrement gratuit. Les questions d' « intérêt commuh »» feront l'objet d'une
I rQPonse par l'intermédiaire de la revue. ll sera répondu aux autres questions par des
r9p91y_s_d-1r99tes et personnelles dans les limites du temps qui nous est impaiti.
I COLLABOBATION DES LECT EURS
I Tous les lecteurs ont la possibilité de collaborer à << Electronique Pratique ». ll
s-uffit pour cela de nous faire parvenir la description technique et surtout pratique
I d'un montage personnel ou bien de nous communiquer les résultats de l'améiioration
que vous avez apportée à un montage déjà publié par nos soins (fournir schéma de
I principe et réalisation pratique dessinés au crayon à main levée). Les articles publiés
I seront rétribués au tarif en vigueur de la revue.
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