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Lequel de ces deœ oscilloscopes

25 MBz/2 mY choisissez-vous!

Le PM 3214- 25 MHz/2 mV: Retard


variable étalonné et toutes possi-
bilités de balayage grâce à une
base de temps principale et à une
base de temps retardée à déclen- --- - - - - - -

chement Indépendant .
ou
Le PM 3212 - 25 MHz/2mV : Une
base de temps ; Nombreuses pos- secteur à double Isolation qui évite Pour pouvoir apprécier toutes les
sibilités de déclenchement, mode le raccordement à la terre, éliminant qualités des oscilloscopes PM 3212
"automatique" commande de ni- ainsi les problèmes de ronflements et PM 3214, envoyer le coupon-
veau, couplage continu, sources de et boucles de terre. Ils peuvent réponse cl-contre à :
déclenchement Indépendantes••• aussi fonctionner à partir d'une ten-
Ils offrent tous deux plus que sion continue de 24 V flottante.
vous n'espériez pour un prix aussi
compétitif. S.A. PHILIPS INDUSTRIELLE
Le PM 3212 et le PM 3214 sont ET COMMERCIALE
d'un rapport performances / prix ra-
rement rencontré pour des oscillos- Division Science et Industrie
copes. Si nous parlons technique,
Ils possèdent plus que vous ne 105. Rue de Paris 93002 BOBIGNY
pouviez en attendre. Tél. 830-11-11
Leur bande passante est de
25 MHz, mais le déclenchement
est assuré à plus de 40 MHz même ,--------M:i2j
Monsieur ··-------------- ------- --
en mode automatique.
Leur tube est très lumineux, le 1Société ---------------------- -------- 1
spot très fin et l'éclairage du gra- 1Adresse _ --------------------------- 1
ticule est réglable continuement.
Ces appareils peuvent en outre 1 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~:. 1
être déclenchés automatiquement
par les signaux de synchronisation La représentation des deux beses de
1 ------- ----Tél. --------------- ------ 1
TV Ligne et trame . désire de plus amples renseigne- l
temps en mode altern~, illustrée 1 ments sur le PM 3212 0
De plus ces deux oscilloscopes ci-dessus, est une des particularit~s
peuvent én option être alimentés du PM 3214. Elle permet une analyse 1 PM 3214 0 1
par un bloc batterie Incorporé. Ils des signaux plus rapide et plus ~o:m_::tat lon 0 ~site ingénie:_~
sont équipés d'une alimentation précise.

Mesure
PHILIPS
SOMMAIRE

131

Commutateur à 8 vo1es pour oscilloscope 77


Convertisseur analogique-impulsionnel utilisant le
UAA 180 (18 ' prix du Critérium N° 1) 83

r_ rr- •

les systèmes d'appel sélectif avec la famille FX 107,


207, 307 67

composant!·~
le thyristor

L'électrocardiogramme 5
La cardiotocograph1e 73

l=tltde • •
··-
Balayage en sp1rale d'un oscilloscope 41
Amélioration de la réception des signaux noyés dans
le brUit 59
Calcul des c~rcu1ts de tonalité 91
Conversion analogique-numérique et numérique-
Société Parisienne d'Édition analogique
Soc1été anonyme au cap1tal de 1 950 000 F 97
Siège soc1al : 43. rue de Dunkerque. 75010 Pans Application de la technologie microstrip et de l'aba-
D~rect1on - RédactiOn - Admmistrat1on - Ventes: que de Sm1th à la réalisation d'un amplificateur UHF 121
2 à 12 rue de Bellevue, 75019 Pans - Tél.: 200.33.05.
PubliCité : Soc1été Aux1ha~re de Pubhc1té
43, rue de Dunkerque 75010 Paris - Tél.: 2B5.04.46.
Multimètre numérique avec un CAD basé sur le prin-
Prés1dent -d~recteur général : D~recteur de la publication
cipe de la modulation d'impulsions triangulaires 53
Jean-Pierre Ventillard
Rédacteur en chef
Jean-Claude Roussez
Informations concernant la protection industrielle 159
Ont partiCipé à ce numéro : Jean-Claude Baud, Alain Bali-
veau, Jacqueline Bruce, Jos De Neef. A ndré Doris, Chris- :SChémathèque
tian Duchemin, Jacques-Charles Flandin, Patrick
Gueulle, Daniel Heyden, Jacky Jegou, Félix Juster. Yves Les bascules monostables 27
le l an. Pierre le Bail, Pierre l emeunier. Alain leszla,
Alain Pelat, Catherine Peaucoup, René Rateau, Frédéric -r. ...
Rutkowski. Charles Rydel. Jean Sabourin, Robert Schir -
rer, Jacques Trémolières, Odette Verron.
La fabncat1on des c~rcuits imprimés 47
Maquette : Michel Raby
Comment fabnquer ses symboles à transfert 165
Couverture : Gilbert l'Héritier

Abonnements : 2 à 12, rue de Bellevue. 75019 Paris Editorial 4


1 an (4 numéros): 40 F (France) - 5 5 F (Étranger)
Copyright 1977 - Soc1été Parisienne d'Édition Fiches techniques circuits C.MOS 105
Dépôt légal 3 8 trimestre 77
Réseaux de distribution des semi-conducteurs 137
No éditeur : ~51
Distribué par SAEM Transports presse Nouveautés 143
lmprimene: Éd1cis. 75019 Paris
Dossier produit 155
Électronique Applications déchne toute responsabilité quant aux Bibliographie
opm1ons formulées dans les art1cles. celles-c1 n' engageant que leurs
157
auteurs. Critérium de l'applicatiOn la plus originale 168
ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 3
EDITORIAL

Bien qu'encore mal définie, l'audience de notre revue dans les milieux techniques semble nous
encourager à poursuivre l'effort entrepris. Les résultats de vente satisfaisants que nous avons
pu enregistrer confirment l'idée selon laquelle il m anquait' jusqu'alors une publication réservée
aux techniciens de l'électronique.
Vos lettres d'encouragement nous ont fait un réel plaisir et les idées émises pour l'amélio-
ration des numéros à venir ont retenu toute notre attention. Cette fois-ci, tous les articles
commencent en « recto », ce qui f acilitera leur classement.
Nous avons eu quelques déboires avec notre rubrique permanente de réseaux de distribution
des semi-conducteurs. En effet, certaines listes étaient inexactes et nous nous efforçons de
les corriger et de les tenir à jour. Malheureusement, notre rédaction ne possède pas de boule
de cristal et les informations sont quelquefois difficiles à obtenir des fabricants à qui nous
demandons une collaboration plus soutenue.
Si des sujets vous paraissent dignes d'intérêt, n'hésitez pas à nous écrire ca r c'est grâce à
vos souhaits que nous pourrons publier les articles les plus intéressants.
Nous espérons que ce numéro d'automne vous captivera autant que les deux précédents et
vous souhaitons d'agréables et studieuses heures de lecture.

J.-C. Roussez
Le nom de cet examen très souvent pratiqué
aujourd'hui est connu de tous. La vie trépidante que nous
menons de nos jours met notre organisme à rude épreuve
et bon nombre de personnes, victimes d'une activité trop
fébrile, sont dans l'obligation de consulter un cardiologue.
Avant toute autre investigation, ce spécialiste enre-
gistre un électrocardiogramme. C'est dire l'importance
diagnostique de ce tracé! Certaines compagnies d'assu-
rances vont même jusqu'à l'exiger lors de la souscription
d'un contrat d'assurance sur la vie !

L'électrocardiogramme
Nous vous proposons d'expliquer ce qu'est l'électro-
cardiogramme. Que mesure-t-on et comment 7
Nous n'expliquerons pas dans notre article le fonc-
tionnement du muscle cardiaque. Néanmoins, la bonne
compréhension de l'électrocardiogramme et du fonction-
nement de l'électrocardiographe (appareil qui permet
l'enregistrement de l'électrocardiogramme) est subordon-
née à la connaissance d'un certain nombre d'éléments de
physiologie. C'est le but de notre premier chapitre.

Quelques rappels quantité de charges électro-positives)


une différence de potentiel de part et
de physiologie d'autre de la membrane cellulaire.
Cette différence de potentiel peut être
1) L'électrogénèse du t1ssu car- mise pratiquement en évidence au
,aq o moyen de deux micro-électrodes identi-
L'électrogénèse est un phénomène ques (diamètre de l'électrode inférieur
très général que l'on rencontre au niveau au micron ; 11 1 00()8 de millimètre)
de tous les tissus. Les compositions reliées à un millivoltmètre. Si l'on main-
ioniques du milieu intracellulaire et du tient les deux électrodes posées à la sur-
liquide extracellulaire sont très différen- face de la cellule, on ne mesure aucune
tes. Disons que l'ion sodium {Na+) est différence de potentiel. Mais si l'une des
surtout extracellulaire et que l'ion potas- électrodes pénètre la paroi de la cellule,
sium (K+) est surtout intracellulaire. La on observe l'existence d'une différence.
différence de concentration crée . bien de potentiel de l'ordre de 80 mV entre
que les deux milieux soient tous deux l'extérieur et l'intérieur de la cellule.
électriquement neutres (quantité de Cette électronégativité de l'intérieur de
charges électro-négatives égale à la la cellule par rapport au milieu dans
«:trOCBrdiogramme de l'auteur.

ELECTRONIQUE APPliCA TIONS NO 3- PAGE 6


lequel elle baigne n'a'pparait que si ra cel - des milieux intra et extra-cellulaires. il
lule est au repos. Cette différence de est logique de conclure que l'apparition
potentiel (80 mV) est donc baptisée du potentiel d'action est due à un mou-
potentiel de repos. vement ionique. On a ainsi pu montrer
A l'instant où la cellule s'active (lors que la dépolarisation rapide de la cellule, p

par exemple d'une contraction muscu- caractéristique du potentiel d'action,


laire ou dans notre cas particulier d'une correspond à une irruption massive
contraction cardiaque), on constate une d'ions sodium (Na +) à l'intérieur de la
inversion brutale de la polarité de la dif- cellule et à une migration moins impor-
férence de potentiel mesurée : l'intérieur tante en sens inverse des ions potas-
de la cellule devient positif par rapport sium (K•).
au milieu extracellulaire. La tension La propagation d'une onde d'activa-
mesurée est alors de l'ordre de tion dans une cellule transforme donc A\
+ 25 mV. celle-ci en dipôle électrique. \
La variation totale entre l'état de r•::t es de \
repos de la cellule et l'état d'activation e
est donc de l'ordre de 100 mV; elle est A - Manifestations cc mécaniques ,, \
baptisée potentiel d'action.
Lorsque la cellule revient au repos, on
a) «Choc de pointe »(ou choc précor- \
dial):
retrouve l'état électrique antérieur. On
note cependant que la restauration de Si l'on place la main sur la poitrine
\
cet état est lente: le temps correspon - dans la région cardiaque, on perçoit net-
dant est appelé temps de repolarisation tement une « tension » de la paroi tho-
de la cellule (voir fig. 1) racique comme si cette dernière recevait
un choc de l'intérieur. Ce phénomène
L'allure de la courbe de dépolarisa-
peut être enregistré à l'aide de disposi-
tion-repolarisation de la cellule, en fonc - tifs manométriques.
tion du temps, est variable selon la loca- Fig. 2. - L 'axe 8/ectrique cardiaque et le concept
b) Les différents pouls : d 'Einthoven.
lisation anatomique de la cellule consi-
dérée au sein du cœur. Ces différences • poul jugulaire : conséquence de varia- c) Les bruits du cœur :
nous importent peu pour la compréhen- tions de pression dans l'oreillette droite
sion de la suite. (veine jugulaire externe droite). Si l'on applique l'oreille sur le thorax
d'un individu, on perçoit nettement deux
La polarisation de la cellule étant liée • les différents pouls artériels : carotide bruits se succédant au rythme des
aux différences de composition ionique en particulier. contractions cardiaques. Ces deux
bruits sont très différents: le premier est
sourd et prolongé; il est suivi, après un
v court silence, par le second bruit, plus
sec, plus « claquant ». Ensuite, c'est le
silence jusqu'au prochain cycle cardia-
que.
L'auscultation cardiaque est en fait
25 ml l'analyse auditive de ces bruits. Elle est
----------~ toujours pratiquée malgré les perfec-
tionnements des autres méthodes
d'investigation et apporte des rensei-
gnements cliniques très précieux sur le
0 ~----------~------------~------------------~~ fonctionnement des diverses valvules
cardiaques en particulier (cette méthode
simple a été développée en particulier
par Laënnec en 1819).
Des techniques d'analyse spectrale
simplifiée permettent une analyse plus
fine : c'est la phonocardiographie. Les
« bruits » cardiaques sont captés par un
microphone placé sur le thorax en face
- 800TN du cœur et amplifiés plus filtrés, pour
100 mt envoron être •Jisualisés sur un enregistreur gra-
phique ou un oscilloscope. La phonogra-
phie permet de mettre en évidence des
Fig. 1. - D8polarisation-repolarisation d'une cellule. fréquences que l'oreille perçoit mal.

PAGE 8 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS fil> 3


rondelle .. pression·
auto - collante
~ de l'ordre
de Sem

B - Manifestations électriques
Nous avons vu au début de ce chapi-
tre que, lors de la propagation d'une
onde d'activation dans une cellule, celle-
ci se transforme en dipôle électrique.
Lors de la contraction cardiaque, chaque
rondelle
autoçplla~te
de t1xat1on
lf ~
électrode
proprement dite
cellule du myocarde prise isolément est,
à un instant donné, le siège d'un poten-
tiel d'action. Les champs électriques élé-
"'-.
~1, ........ ..
~,.'- ~
porte de contact mentaires créés par chaque cellule se
composent vectoriellement et créent le
champ électrique cardiaque ( 1). L' élec-
trocardiographie n'est en fait que l'étude
PEAU du vecteur « champ électrique cardia-
que » par l'intermédiaire de ses projec-
tions sur différents axes situés dans dif-
férents plans : plan frontal. plan sagittal,
plan transversal.
Nous présentons dans les chapitres
suivants la technique de l'électrocardio-
graphie et analysons la structure de
Bracelet de caoutchouc l'appareil permettant l'enregistrement
de l'électrocardiogramme: l'électrocar-
0 0 diographe.
Entre deux périodes de repos (dias-
tole). le cœur est, d'après ce que nous
venons de voir, le siège de variations de
potentiel. Ces phénomènes sont les pre-
mières manifestations décelables de
l'activité cardiaque; ils précèdent en
particulier les manifestations mécani-
ques et acoustiques que nous avons
citées. Leur intérêt clinique est donc
Contact électrique énorme.
(fiche banane 4 nm
en général)
L'électrocardiographie

électrode Les tissus environnant le cœur étant


conducteurs du courant électrique, on
ne s'étonnera pas de pouvoir prélever
bracelet entre deux points de la poitrine d'un
caoutchouc
individu, ou même entre deux points du
corps, une différence de potentiel varia-
ble en fonction du temps et image glo-
bale des phénomènes électriques mis en
jeu lors de la contraction cardiaque.
En fait, les tensions observées sont les
conséquences du champ électrique car-
diaque. On peut definir un axe électri-
que du cœur: c'est sensiblement une
ligne base-pointe (fig. 2). En effet, la dif-

(1) On appelle en général « Champ de force», une

® partie de l'espace dans laquelle un corps est soumis


è des forces. Un « champ électrique ,. est donc une
région de l'espace où un corps électrisé subit des
forces.
Fig. 3. - Aspect de deux types d'fJiectrodes.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3 - PAGE 7


térence de potentiel maximale est
mesurée entre les points A et B. projec-
tion de la base et de la pointe du cœur
dans le plan frontal. Inversement, la dif-
férence de potentiel mesurée est mini-
male lorsque la droite joignant les points
de mesure est perpendiculaire à la pro-
jection de l'axe électrique.

1) Comment prélève-t-on les dif-


férences de potentiel à mesurer ? · Fig. 4. - Les dériverions bipolaires.

les électrodes.
A - Dérivations bipolaires On appelle dérivation monopolaire
Le rôle des électrodes est important : une dérivation faisant apparaître la dif-
Nous avons assimilé le cœur à un
ce sont elles qui prélèvent sur la peau le férence de potentiel existant entre une
dipôle électrique unique correspondant
signal électrique qui nous intéresse. Elles électrode dite << exploratrice » et un
sont bien sûr au nombre minimum de
à la somme des dipôles élémentaires
cellulaires. Il est possible de localiser la point neutre (une référence) baptisé
deux (une différence de potentiel se électrode « indifférente ».
projection frontale du vecteur « champ
mesure entre deux points).
électrique cardiaque » résultant dans un L'électrode indifférente peut être défi-
L'électrode la plus simple est une pla- triangle (concept d'Einthoven) (fig. 2). Si nie de diverses manières:
que métallique (argent. acier inoxydable. l'on positionne trois électrodes aux trois a) Electrode indifférente de Wilson
étain) de forme ronde ou rectangulaire sommets de ce triangle et qu'on les (ou borne centrale de Wilson): Si l'on
et de quelques centimètres carrés de applique deux par deux grâce à un sélec- observe le triangle. d'Einthoven définis-
surface, munie d'une connexion assu- teur (sélecteur de dérivation) aux entrées sant les dérivations bipolaires (fig. 2 et
rant la liaison électrique à l'électrocar- plus et moins d'un amplificateur diffé- 4). on remarque que la somme des ten-
diographe proprement dit et d'un sys- rentiel , on peut définir (fig. 4), en utili- sions correspondant aux dérivations D1,
tème de fixation adhésif, bracelet caout- sant l'électrode G et l'électrode D, la D2. D3 est nulle. Si l'on réalise électrique-
chouc). Ces électrodes sont posées à dérivation D1 (fig. 4-1 ), en utilisant ment cette somme, on dispose d'une
même la peau, imprégnée localement au l'électrode D et l'électrode P. la dériva- référence qui pourra être considérée
préalable d'une solution salée(« pâte de tion 0:3 (fig. 4-2). La tension recueillie est comme électrode indifférente. Ce pro-
contact ») destinée à en améliorer la maximale (fig. 2) pour la dérivation ~ cédé permet de définir trois nouvelles
conductivité électrique. La figure 3 (ligne joignant les électrodes sensible-
donne l'aspect de divers types d'électro- ment parallèle à l'axe électrique cardia-
des rencontrés couramment. que). D1 • ~. D3 sont dites dérivations
Les électrodes sont positionnées en bipolaires parce qu'elles mettent en évi-
des points précis du corps, comme nous dence les différences de potentiel exis-
le verrons plus loin. tant entre deux électrodes placées dans
le champ électrique cardiaque.
2) Les dénvat1ons électrocardio- Il est possible pratiquement de fixer
graphiques les électrodes non pas dans le voisinage
Il est possible de mettre en place sur cardiaque mais aux extrémités des
le thorax du patient plus de deux élec- membres. en considérant ceux-ci
trodes. On appelle alors dérivation le comme de simples conducteurs électri-
type de connexion établi entre les élec- ques. Par ailleurs, or. utilise en fait quatre p
trodes et rentrée proprement dite de
l'amplificateur de l'électrocardiographe.
électrodes (fig. 5) et non trois: la qua-
trième sert de référence et permet de
• •
électrode
Ceci permet de définir, en employant fixer le potentiel du patient par rapport de
référence
quatre électrodes fixes et une électrode à la masse de l'amplificateur. Elle amé-
« exploratrice ». douze dérivations dites liore la qualité de la mesure en réduisant
«standard» : D,, D2. D3, VL, VF, VR les tensions de mode commun appli-
dites dérivations des membres; v, à Vs quées à l'amplificateur différentiel. Cette Fig. 5. - On utilise en fait quatre électrodes et non
dites dérivations précordiales. électrode dite << de référence >> est en trois.

On peut dire en quelque sorte que les général fixée sur la jambe droite ou en
différentes dérivations sont autant bas à droite du thorax.
«d'angles de prise de vue» d'un même B - Dérivations monopolaires
phénomène, dont le regroupement per- Dérivation monopolaire ne signifie
met de mieux cerner le problème. absolument pas que l'on n'utilise qu'une
Les douze dérivations « standard » électrode 1 Une mesure de différence de
peuvent être classées en dérivations potentiel se fait toujours entre deux
bipolaires et dérivations monopolaires. points 1

PAGE 8- ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


serlie
1) Caracténstiques particulières à
Mp icateur
A - Bande passante
Elle est adaptée à la restitution totale
des signaux de l'électrocardiogramme.
D'autre part, des normes sont imposées
aux constructeurs de façon à ce qu'il soit
possible de comparer des enregistre-
ments recueillis par des appareils de
Fig. 6. - Dérivations monopoleires per le borne centrale de Wilson.
marques différentes. La bande passante
doit s'étendre de 0,05 Hz à au moins
dérivations baptisées VL (fig. 6-1 ), VR L'électrode indifférente est obtenue 80 Hz.
(fig. 6-2), VF (fig. 6-3). par le principe de la borne centrale de
Wilson. 8 - Gain
b) procédé de Goldberger : on place
l'électrode exploratrice au point choisi. On remarquera que l'ensemble des six Un électrocardiographe est un appa-
L'électrode indifférente est obtenue par dérivations 0 1, D2. 0.3, VR, VL, VF, est reil sensible. Un signal de 1 mV appliqué
la sommation des tensions prélevées sur situé dans un plan frontal. Les six déri- entre les entrées (entre l'électrode G et
les deux électrodes non utilisées. Un cal- vations précordiales sont situées quant l'électrode R. avec le sélecteur de déri -
cul élémentaire montre que le signal à elles pratiquement dans un plan hori- vations en D1. par exemple) doit provo-
obtenu est le même que dans le cas pré- zontal (fig. 8 A). La combinaison des quer une déflexion du système d'enre-
cédent, avec toutefois une amplitude gistrement ou de visualisation de 1 cm.
douze dérivations standard permet donc
plus grande, dans le rapport 3/2. Les l'exploration de l'électrogénèse cardia- Il existe en général des possibilités de
dérivations ainsi constituées prennent que dans deux plans de l'espace en gain multiple ou sous multiple ( x 0,5 -
les noms de aVL (électrode exploratrice x 2 - x 5).
reconstituant les projections dans ces
en G), aVR (électrode exploratrice en 0). plans du vecteur« champ électrique car-
aVF (électrode exploratrice en P),le «a» diaque».
signifiant « augmented »: le facteur
3/2 ! (fig. 7).
C - Dérivations précordiales L'électrocardiographie
Les dérivations précordiales sont des
dérivations unipolaires. L'électrode L'électrocardiographe n'est en fait
exploratrice explore le champ électrique qu'un amplificateur différentiel, de
cardiaque dans la partie antérieure du caractéristiques adaptées, suivi d'un
thorax en des points normalisés (fig. 8). enregistreur graphique.

Fig. 7. - Dériv11tions monopol11ires : procédé de Goldberger. Fig. 8 . - Emplacements de l'électrode exploratrice


pour les six dérivations précordiales normalisées.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3- PAGE 9


v
...........
sur lt lleolton
on rolicho
lo bouton

1 1
lmV - ----. -
0

C - Réjection de mode commun


C'est une caractéristique importante defiI l lOft ..
qui définit l'aptitude de l'amplificateur à
rejeter les signaux appliqués simultané-
ment sur ses deux entrées. Les techno-
logies actuelles permettent d'obtenir •lem - - - ...... -

~
sans problème des réjections de mode
commun supérieures à 105 ( 100 dB). ®
D - Impédances d'entrée (de mode
commun et différentielle) : elles sont en
général de l'ordre d'une dizaine de MS2.
E - Dispositifs annexes :
(
a) L'amplificateur doit en plus être
-lem --- --------------
équipé d'un dispositif d'étalonnage: les
normes l'obligent, les possibilités de
réglage de gain citées plus haut le ren-
dent indispensable. En général, la com-
Fig. 9. -Réponse de l'électrocardiographie aux signaux d'étalonnage en position
mande d'un bouton poussoir applique de gain unitaire:
sur l'entrée de l'amplificateur une tran- - En A : le signal d'entrée 1 mV
sition de 1·mv. L'amplificateur ne« pas- - En 8 : la réponse de l'enregistreur.
sant » pas le courant continu, la réponse
à ce créneau de tension a l'aspect mon- courants de fuite de l'ordre de 10 ,uA ! L'élec·trocardiogramme
tré par la figure 9. Seules les technologies spéciales per- (abréviation :
mettent d'atteindre ce résultat. Les élec-
b) En général, il est possible sur un
trocardiographes alimentés sur piles E.C.G. ou E.K.G.)
électrocardiographe de mettre en ser-
sont sur ce plan les plus sûrs... et les
vice des filtres modifiant de façon
moins chers !
connue la bande passante de l'appareil. La figure 10·donne l'aspect d'un éléc-
- filtre passe bas réduisant les perfor- 2) La visualisation du tracé trocardiogramme selon ses diverses
mances aux fréquences élevées et per- L'amplificateur de l'électrocardiogra- déi'ivations.
mettant en particulier d'éliminer certains phe est suivi d'un enregistreur graphique Les diverses ondes du signal électro-
parasitages (50 Hz, potentiels d'actions dont les performances doivent être tel- cardiographique sont baptisées P. Q, R.
provenant d'autres muscles que le les qu'il n'y ait pas dégradation du signal S, T (fig. 11).
cœur), fourni par l'amplificateur (ce point On constate que pour les raisons évo-
- filtre passe haut destiné à éliminer les concerne en particulier la réponse de quées au début de notre article l'ampli-
défauts du tracé provenant d'une élec- l'enregistreur aux signaux à fréquence tude maximum est obtenue en D2. Les
trode défectueuse ou mal posée, de élevée: peu d'enregistreurs graphiques ondes Q et S sont souvent absentes ou
mouvements du patient. etc. « passent » 80 Hz !). à peine marquées. Q n'apparaît souvent
c) L'amplificateur de l'électrocardio- Dans les ensembles utilisés pour la qu'en D,. Les diverses dérivations per-
graphe, ayant une fréquence de coupure surveillance, l'enregistreur graphique est mettent d'explorer des parties différen-
basse de 0,05 Hz, demande après une remplacé ou complété par un oscillos- tes du cœur : les dérivations monopolai-
surcharge (choc électrique de défibrilla- cope. res intéressent essentiellement la zone
tion, électrode en l'air du point de vue Les enregistreurs graphiques les plus en regard de l'électrode exploratrice ; les
électrique) un temps notable (plusieurs couramment utilisés sur les électrocar- dérivations précordiales s'intéressent
secondes) pour être à nouveau opéra- diographes sont du type à plume chauf- aux parties antérieure et latérale gauche
tionnel. Une commande manuelle de fante et papier thermosensible. Ils ont du cœur.
« remise à zéro ». parfois automatique, maintenant remplacé les enregistreurs à L'E C.G. par rapport au cycle
permet de réduire ce temps mort au plume et encre, assez malcommodes cardiaque
minimum. Ce perfectionnement d'emploi (on comprend facilement pour-
concerne plus les appareils utilisés en A - L'onde « P >>
quoi!).
« surveillance » que les appareils utilisés Elle correspond à la contraction des
en « diagnostic ». Certains appareils très performants oreillettes et apparaît un peu avant, ce
comportent des enregistreurs « à jet qui est normal puisqu'il s'agit d'une onde
F- L'aspect «sécurité du patient>> d'encre sous pression» dans lesquels la de dépolarisation. L'onde « P » a une
Un électrocardiographe se différencie plume est remplacée par un micro-jet amplitude faible: 0,1 mV.
d'un appareil électrique ordinaire par la d'encre, ce qui permet de réduire consi-
sécurité qu'il doit offrir au patient vis-à- dérablement l'inertie des parties mobiles B - Le complexe QRST
vis des risques de choc électrique : les et donc d'améliorer la réponse en fré- Il dure environ 0,5 s et correspond à
normes les plus réëentes imposent des quence vers les fréquences élevées. la contraction des ventricules. Le com-

PAGE 10- ELECTRONIQUE APPLICATIONS 1\P 3


une onde de dépolarisation (origine du
QRS). Cette dépolarisation disparaît len-
tement et la force électromotrice pro-
duite par le cœur redevient nulle après
un temps suffisant.
La valeur diagnostique de l'électrocar-
diogramme est considérable. Les altéra-
tions des formes d'ondes enregistrées
sont très significatives. Des techniques
dérivées permettent d'obtenir des ren-
seignements encore plus importants :
- l'électrocardiographie multivoie qui
permet d'enregistrer simultanément
plusieurs dérivations (en général 3) ;
- la vectocardiographie qui permet de
reconstituer le vecteur champ électrique
cardiaque dans l'espace.

Tf'
Y) j 1 "4; 11
Nous n'irons pas plus loin dans notre
étude. Il existe d'épais traités sur l'inter-
prétation de l'électrocardiogramme qui
est une affaire de spécialiste.
Ici s'arrête l'électronique pour laisser
place à la médecine.
O. HEYDEN
Ingénieur d'études
MIRA Electronique
Fig. 10. -Asp«tdtt l'E.C.G. sttlon StiS divtNStts dén-
vtltlons.

Fig. 11. - Ltts divttrstts ondtts d11 l'éltterrocllrdiogrsmme.

plexe QRS a une durée inférieure à Le lecteur souhaitant approfondir le


100 ms et une amplitude de l'ordre de sujet pourra consulter les ouvrages sui-
1 à 2 mV. L'onde T est plus lente: vants:
100 à 200 ms. L'intervalle entre l'onde - pour l'aspect médical: «Précis de
P et l'onde R représente le temps de physiologie» de H. Hermann et J.-
conduction auriculo-ventriculaire ; il est F. Cier Volume 1 Edité chez Masson
de l'ordre de 100 à 150 ms. L'intervalle (3e édition) de la page 165 à la page 279
S/ T dure de 100 à 120 ms. Si l'on se et plus particulièrement pages 217 à
penche sur le fonctionnement de la 235.
« pompe » cardiaque, on remarque que
l'ondeR précède la fermeture des valvu- - pour l'aspect «instrumentation »:
les auriculo-ventriculaires donc la «Comprendre et utiliser l'électrocardio-
contraction des ventricules. L'onde T, graphe» Editions SIMEP à Villeurbanne.
quant à elle, est synchrone de « l' éva-
cuation » des ventricules.

CONCLUSION

En conclusion, nous rappelons que


l'E.C.G. est un phénomène électrique
global qui traduit l'envahissement de la
masse musculaire des ventricules par

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 11


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PAGE 12 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Le thyristor
Le thyristor, aussi appelé SCR dans la littérature
anglo-saxone (pour Silicon Controlled Rectifier =
redres-
seur au silicium à électrode de commande) est un élément
semi-conducteur au silicium dont les caractéristiques
s'apparentent à celles du thyratron à gaz de jadis. La
faculté que présente le thyristor de pouvoir passer de
l'état bloqué à l'état conducteur, sous l'effet d'un petit
signal de commande, est, sans conteste, l'une de ses
caractéristiques les plus séduisantes.
Le thyristor, lorsqu'il est bien utilisé, est un compo-
sant très fiable, dont la durée de vie est, en général, beau-
coup plus grande que celle de l'équipement qu' il com-
mande. La puissance commandée par un thyristor est
considérable : par exemple, un thyristor 35 A peut com-
mander, en régime permanent, une puissance moyenne de
10 kW, et en impulsions, une puissance maximale de
200 kW, cela avec un cristal dont le diamètre est seule-
ment de 7 mm, et ne pouvant dissiper par lui-même, en
régime permanent, plus de 30 W .
ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3 - PAGE 13
Technologie A
r - - - - - - - oA
Le thyristor se compose de trois jonc-
tions PN successives. A partir des deux
transistors complémentaires de la
figure 1 a dont on a représenté les jonc- G
T G
tions sur la figure 1 b on arrive à la réa-
lisation, dans un même cristal, d'un dis-
positif à quatre couches et trois jonc-
tions représenté sur la figure 1 c. Il K
K
s'agit d'une représentation convention- K
nelle car, dans la pratique, le thyristor
n'est pas constitué par un barreau mais Fig. 1. -Comment, à Pllrfir de deux trBfl$1Stors com-
par un pet1t bloc de cristal semi-conduc- plémentaires Tt et T2, on /)lisse à 18 rhlisation dans
un même cristal tfun disposittf; qU8tre couches et à
teur comportant plusieurs couches P et trois jonctions.
N alternées. Ce cristal, que l'on appelle
aussi pastille, peut se présenter soit sous
la forme d'un petit paralléllipipède, soit
cathode gâchette cathode gâchette
sous une forme cylindrique. L'assise de
cette pastille est soudée sur une embase
métallique, ce qui explique que l'anode
du thynstor soit toujours reliée au boîtier
(bien que l'on trouve parfois des thyris-
tors en encapsulation métallique dont la
pastille est complètement isolée du boî-
tier et QUI comportent alors 3 broches
de sortie ISolées).
Fig. 2 e. - Coupe d'un thyristor obtenu /)llr alliage et Fig. 2 c.- Coupe d'un thyristor obtenu par le proc«Jé
Il existe quantité de processus diffé- diffusion. Planer.
rents pour la fabrication des pastilles : Fig. 2 b. - Coupe d'un thyristor ré81isé uniquement
on utilise tel ou tel mode de réalisation par diffusion.
selon ce que l'on attend des caractéris-
tiques et des dimensions du dispositif. toutes les jonctions sont protégées par nul. Appliquons maintenant sur la base
Les trois méthodes les plus couram- une couche d'oxyde isolant, d'où du transistor T 1, à travers la résistance
ment utilisées pour la fabrication des l'expression Ptanar Passivé. Les incon- R 1, une impulsion positive d'amplitude
pastilles sont : vénients du procédé Planar sont qu'il suffisante pour que ce dispos1t1f entre
nécessite une plus grande quantité de en saturation. A ce moment, ta tension
- La méthode par alliage et diffusion silicium pour un courant donné et qu'il collecteur-émetteur du transistor T2
qui est un ancien procédé (voir fig. 2 a). demande un plus grand nombre d'éta- devient presque nulle (en fait Vcesa1); or
- La méthode faisant appel unique- pes intermédiaires au cours de la fabri- ta tension du collecteur de T2 est éga-
ment à la diffusion (voir fig. 2 b). cation. Généralement ce sont des dispo- lement celle de la base du transistor T 1.
- L'utilisation du procédé Planar (voir sitifs de petite puissance et de faible La diode émetteur -base de T 1 est alors
fig. 2 c). tension que l'on réalise par cette tech- polarisée en direct ; il commence à cir-
nique (tension limitée à 400 V env.). culer un courant la 1 qui est aussi le cou-
La fabrication des pastilles du
rant collecteur lc2 de T2. Par construc-
deuxième type débute par la préparation tion, le courant collecteur de T2 est égal
de grandes rondelles PNP. Elles ont été
e pseudo thynstor au courant base de T1, lc2 = la,.
obtenues par diffusion d'impuretés de
type P par voie gazeuse, simultanément Par le fait qu'il existe un courant de
sur les deux faces d'une rondelle de sili- On réalise un circuit dont le fonction- base dans le transistor T 1, ce dernier est
cium de type N. A l'endroit voulu, une nement est analogue à celui d'un thyris- rendu conducteur et laisse circuler, dans
seconde diffusion, suivie d'un alliage, est tor en montant deux transistors complé- son collecteur un courant 1c1. Mais ce
effectuée pour obtenir la pastille PNPN mentaires selon la configuration indi- dernier courant est également le courant
finale. Pour arriver à ce résultat, on quée sur la figure 3 . Les liaisons entre de base du transistor T2. Il s'ajoute au
applique sur chaque rondelle PNP un les deux dispositifs sont effectuées de courant de commande envoyé à t ravers
masque dont les trous permettent de telle sorte qu'il existe une action régéné- la résistance R 1.
réaliser une diffusion sélective. Lorsque rative quand un signal de base approprié Si maintenant nous supprimons
les rondelles PNPN sont terminées, elles est appliqué au transistor T 2. L'explica- l'impulsion de commande, l'ensemble
sont fractionnées en une quantité de tiOn du mode de fonctionnement du T1 et T2 reste conducteur, à condition
pastilles chacune de celles-ci représen- pseudo-thyristor est donnée en se que le courant principal lA, qui est la
tant un thyristor. reportant au montage de la figure 4 , qui somme des courants le 1 et lc2. conserve
Le procédé Plan ar est identique à celui est directement inspiré de celui de la une valeur suffisante.
employé pour la fabrication des transis- figure 3 . Sur le schéma de la figure 4 , A priori, l'ensemble T1 et T2 devrait
tors, c'est-à -dire que toutes les jonc- l'émetteur du transistor T 1 (PNP) est rester conducteur jusqu'au moment où
tions sont réalisées à part ir d'un même relié au pôle positif de la tension d'ali, le courant principal lA, diminuant, finit
côt é de la rondelle de silicium. Ici éga - mentation, à travers une résistance de par devenir nul. En réali té il n'en est pas
lement, on a utilisé un procédé de diffu- charge RL. et l'émetteur du transistor T 2 ainsi et le reblocage du système se pro-
sions sélectives à l'aide d'un jeu de mas- (NPN) est réuni au pôle négatif de cette duit pour une valeur de lA supérieure à
ques appropriés. Ce procédé confère au même tension. zéro. On peut s'expliq,uer ce phénomène
dispositif une excellente fiabilité et des Lorsque l'ensemble T1 et T2 est non de la façon suivante: lorsque le courant
courants de fuite minimes parce que conducteur, le courant principal lA est principal est graduellement diminué (par

PAGE 14 - ELECTRONIQUE APPLICAnONS NO 3


augmentation de la résistance de ment la tension d'alimentation E de la conduction, malgré qu'on lui applique
charge, par exemple). les courants col- figure 4, sans appliquer d'impulsion de des impulsions de déclenchement sur la
lecteurs Ici et lc2 finissent par ne plus déclenchement sur la base du transistor base de T2, comme précédemment.
être suffisants pour maintenir l'autre T2. Tout d'abord, rien ne se passe. Il ne Augmentons progressivement la ten-
transistor en saturation, le gain dimi- circule, dans le montage, qu'un courant sion de la source E avec ses nouvelles
nuant aux faibles intensités. Dès qu'un lA très faible et qui est, en fait. un cou- polarités. Nous remarquons qu'à partir
des transistors quitte la saturation, rant de fuite. Puis, pour une certaine ten- d'une certaine tension, le montage laisse
l'autre fait de même. Le phénomène est sion appliquée, la jonction collecteur- passer un courant lA. mais contraire-
cumulatif et le montage se désamorce, base de l'un des deux transistors (T 1 ou ment à ce qui avait lieu dans l'essai pré-
revenant ainsi à son état initial bloqué. T2) atteint sa tension d'avalanche. Le cédent, la tension aux bornes de
Le circuit de la figure 4 permet de courant d'avalanche correspondant se l'ensemble T1 et T2 reste importante.
mettre en évidence trois caractéristi- referme à travers la jonction émetteur- C'est que, à ce moment, nous nous trou-
ques propres au thyristor : base de l'autre transistor, rendant vons en présence de la tension d'avalan-
immédiatement ce dispositif conduc- che en inverse des deux jonctions émet-
- Il est nécessaire d'envoyer un signal teur. L'ensemble du montage est alors teur-base des transistors T 1 et T2. La
de déclenchement pour rendre conduc- rendu également conducteur: t'effet caractéristique que nous observons est
teur le thyristor. obtenu est le même que celui qui se pro- bien identique à celle présentée par le
- Pour que celui-ci reste conducteur duit lorsqu'on applique une commande phénomène d'avalanche.
immédiatement après la disparition du · positive sur la base de T2. La réunion de ces observations per-
signal de déclenchement. il faut que le Si maintenant nous répétons l'expé- met de dresser les courbes d'avalanche
courant principal se maintienne au-des- rience, mais en inversant les polarités de en direct et en inverse du montage de la
sus d'une certaine valeur appelée cou- la source de tension, c'est-à-dire que figure 4, courbes relevées en l'absence
rant d'accrochage (« latching current »). l'émetteur de T1 est relié au pôle négatif d'impulsions de commande. L'aspect de
- La réduction du courant principal lA de celle-ci tandis que l'émetteur de T2 ces courbes est indiqué sur la figure 5 a.
en-dessous d'une certaine valeur amène est réuni au pôle positif, nous consta- L'oscillogramme de la figure 5 b montre
le montage à se rebloquer. Cette valeur tons que là également, il ne circule pri- les résultats obtenus sur le montage de
de courant, qui reste toujours relative- mitivement aucun courant lA, à l'excep- la figure 4, le transistor T 1 étant un
ment faible, est connue sous le nom de tion d'un courant de fuite négligeable. BC 313 A et le transistor T2 étant un
courant hypostatique («holding cur- De plus, le montage refuse d'entrer en BC 211 A.
rent »).
Pour bien faire comprendre la signifi-
cation de ces deux seuils de courant. on +
peut établir une analogie entre un thy-
ristor et un relais électromécanique.
Pour faire coller ce dernier, il faut faire PNP
circuler, dans sa bobine, une certaine
intensité que l'on assimilera au courant lc1=ls2 l
d'accrochage du thyristor. Une fois le NPN c
relais collé, il faudra diminuer l'intensité
dans sa bobine jusqu'à une valeur infé-
rieure à celle de la précédente pour que
le dispositif décolle. Ce deuxième cou-
rant est assimilable au courant hyposta-
tique du thyristor. Fig. 3. - Un fonctionnement Bnalogue 6 celui d'un
thyristor est obtenu en montant deux transistors
L'ensemble T1 et T2 étant non complémenteires selon la configuration indiquée ci-
conducteur, augmentons progressive- dessus. Fig. 4 . - Schéma du pseudo thyristor.

r-·r--r-o--r--r-7--r--r-.--~.-- ;
1 1
1 __ J
r-- 1
1
~- -
1
--, 1
1
~-- -- l
1 1
r -- ----,
1
/ ________ ? 1-mt .. ~
: 1 v
0 E r· - -- -~
1 :
t---- ---,
1 1
L- - - - -1
1 1
1o--- ___ 1,
: ___j
I: lmA!div. V. 20V/div.

Fig. 5 a. - Allure dela caractéristique courant-tension Fig. 5 b. -Oscillogramme montrant la caractéristique


obtenue avec un pseudo thyristor. courant-tension obtenue avec le montage de la
figure 4 ; transistor T 1 = BC 313 A ; transistor T2
= BC 211 A ; échelle horizontale = 20 V1div. ;
=
échelle verticale 1 mA 1div. L 'origme du courant et
de la tension se trouve au centre de la figure.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3- PAGE 16

1
En revanche, lorsque ce dernier précise - VRwM est la valeur maximale instan-
Anode que la caractéristique est une valeur tanée la plus élevée de la tension inverse
typique, il s'agit alors d'une valeur ren- que l'on peut appliquer aux bornes du
contrée sur la plus grande partie des thyristor.
thyristors, sans que l'on puisse la garan- - VRRM est la tension maximale
tir pour la totalité des dispositifs. inverse de pointe répétitive; cette ten-
Les principales caractéristiques sont : sion inverse ne doit pas être atteinte en
- Les courants de fuite en direct et en régime permanent.
Cathode inverse - VRGM est la tension inverse de
- La tension et le courant de gâchette pointe de gâchette. On ne doit jamais
Fig. 6. - Représentetion symbolique d'un thyristor. nécessaires pour amorcer tous les thy- permettre à la gâchette de devenir plus
ristors négative (par rapport à la cathode) que
Représentation d'un la valeur mentionnée dans la notice.
- Le courant hypostatique et le cou-
thyristor - VFGM est la tension directe de
rant d'accrochage
pointe de gâchette.
- La chute de tension aux bornes du - lrsM est le courant de surcharge
Le symbole qui est le plus couram- thyristor lorsque celui-ci est conducteur accidentelle (non répétitif) à l'état pas-
ment employé est celui qui est repré- - Le temps de désamorçage du thy- sant. On admet qu'après lrsM le thyristor
senté sur la figure 6. C'est en fait une ristor par commutation du circuit peut perdre momentanément son pou-
diode à laquelle on a ajouté une élec-
- La résistance thermique. voir de coupure.
trode de commande, rejoignant ainsi
l'appellation de SCR utilisée outre Atlan- Les symboles qui s'appliquent aux - IFGM est le courant direct de pointe
tique. thyristors obéissent à des règles très de gâchette.
simples qu'il est bon de connaître. Les
- di 1dt est la valeur maximale de la
tensions sont toujours notées V et les
vitesse de croissance du courant à l'état
Paramètres du thyristor intensités 1. Comme c'est le cas pour les
passant qu'un thyristor peut supporter
transistors, ces lettres majuscules sont
sans être détérioré. Lorsqu'on amorce
suivies d'autres lettres majuscules qui
Les paramètres qui caractérisent un un thyristor, la tension à ses bornes ne
viennent en indice et apportent des pré-
thyristor sont assez nombreux; il n'est descend pas instantanément à zéro : le
CISions supplémentaires. Ce sont :
pas question pour nous de les examiner courant croît suivant une loi qui dépend
- D (pour direct) La tension est appli- de l'impédance du circuit extérieur et
tous. De même que pour les transistors,
quée dans le sens direct. Le courant cir- essentiellement de l'inductance présen-
la caractérisation d'un thyristor peut
cule dans le sens passant. tée par ce circuit. Pendant un certain
être différente selon qu'il s'agit d'un dis-
positif destiné à fonctionner en com- - R (pour reverse) La tension est temps, la puissance dissipée dans le thy-
mande de phase ou bien en commuta- appliquée dans le sens inverse. Le cou- ristor est loin d'être négligeable et l'élé-
tion; de plus, certains paramètres rant circule dans le sens inverse. vation de température peut détruire
n'apparaissent dans les notices que pour - W (pour working = travail) Régime celui-ci. La puissance dissipée est
des thyristors de grosse puissance. permanent du courant ou de la tension. d'autant plus importante que le courant
On peut définir deux catégories bien croît plus vite, c'est-à-dire que le di/dt
- S (pour surge = pointe) Courant ou
est plus élevé. Remarquons, à ce propos,
différentes de paramètres : tension ne devant pas être atteint en
que le di/dt n'est pas une caractéristi-
- Les limites absolues d'utilisation régime permanent mais seulement que mais une limite. Au début de la
d'une façon transitoire.
- Les caractéristiques conduction, l'énergie ne se dissipe pas
- M indique un maximum dans toute la pastille, mais dans une
Les premières sont déterminées par le
fabricant à partir d'un grand nombre - R indique que les conditions peu- région très réduite, à proximité de la
d'essais. Habituellement ces paramè- vent être répétitives. gâchette. En effet, la première zone inté-
tres ne peuvent être déterminés par ressée par l'amorçage se situe dans la
- T signale que le thyristor est dans
l'utilisateur, sauf par un grand nombre région N voisine de la gâchette, à
l'état passant
d'essais destructifs. l'endroit où le gain est plus élevé. L'éner-
- Bo (pour breakover) indique un
gie se dissipe donc dans une région très
Les principales limites absolues sont: rebroussement des caractéristiques.
localisée, et il se produit un point chaud
- Les différentes tensions que peut - BR (pour breakdown =claquage) qui peut entraîner une fusion ponctuelle
supporter le thyristor indique une tension ou un courant de et la destruction du dispositif. Ces phé-
- Les courants admissibles en régime claquage. nomènes se rencontrent essentielle-
permanent et en surcharge Passons maintenant en revue les prin- ment dans les circuits à commutation
cipales limites absolues que l'on peut forcée et dans les circuits de décharge
- Le di/ dt
rencontrer dans les notices : de condensateurs. Les limites en di/dt
- Les limites maximales courant-ten - varient beaucoup d'un thyristor à
sion du circuit de gâchette - Veo est la tension d'anode au point
l'autre; il n'est pas rare de voir certains
de retournement
- Les limitations dûes à la tempéra- dispositifs tolérer des gradients de cou-
ture. - VeR est la tension inverse de cla- rant très supérieurs à la valeur garantie.
quage
Les caractéristiques elles, peuvent - Tv1max est la valeur maximale de la
être vérifiées par l'utilisateur. La valeur - VowM est, en pratique, la tension température de jonction que peut
d'une caractéristique ~ sens que si maximale que peut supporter le thyris- accepter le dispositif. L'utilisateur
les conditions de mesure soin précisées. tor en régime permanent achète généralement un thyristor capa-
Une caractéristique n'est jamais garan - - VoRM est la valeur maximale de la ble de laisser circuler une certaine inten-
tie quant à sa valeur précise; il s'agit tension directe de pointe répétitive à sité, par exemple 0,5 A, 1,6 A, 7,4 A,
toujours d'une limite qui peut être mini- l'état bloqué. Elle ne doit jamais être 35 A etc... En fait, il ne s'agit que d'une
male ou maximale. Ce sont ces limites atteinte en régime permanent ; elle est désignation portant sur une seule carac-
qui sont garanties par le constructeur. toujours inférieure à la tension Vao. téristique commode pour classer et

PAGE 18 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3


comparer des dispositifs de caractéris- conducteur, ainsi que par la résistance sant, immédiatement après le passage
tiques voisines. Ce qui importe avant thermique jonction-boîtier, pour que la de l'état bloqué à l'état conducteur et
tout c'est l'échauffement présenté par température maximale de fonction ne après la suppression du signal de com-
la jonction Le fabricant indique un inter- soit pas dépassée. Généralement, dans mande. Du même ordre de grandeur que
valle de température par exemple - les notices des thyristors, des réseaux de IH pour les petits thyristors, il peut être
40 ° C à + 125° C : en fonctionnement courbes T case = fOr tAvll précisent les de trois à cinq fois plus élevé pour des
la température de jonction devra tou- conditions limites d'emploi suivant les dispositifs plus puissants et pour les thy-
jours se situer à l'intérieur de cet inter- formes d'ondes (rapports cycliques ou ristors rapides.
valle. angles de conduction) rencontrés cou- Dans l'utilisation d'un thyristor
Cette température, qui peut varier ramment. Pour les thyristors de faible l'impulsion de commande devra être
entre 100 et 1500 C, est fonction, en fait puissance utilisés habituellement sans suffisamment longue afin que le courant
de considérations technologiques. Tous refroidisseur, c'est la température principal soit devenu supérieur au cou -
les paramètres qui sont susceptibles de ambiante qui est prise en référence à la rant IL au moment où disparaît celle-ci.
varier avec la température (tension place de Tcase· Le courant d'accrochage IL décroît
d'avalanche, temps de commutation, Il existe aussi une autre limitation qui lorsque la température augmente; il est
di / dt, dv/ dt, etc...) sont habituellement est le courant de surcharge accidentelle défini en général à 25° C. Il varie égale-
indiqués dans les notices pour la tempé- à l'état passant lrsM· C'est la valeur de ment avec la vitesse de croissance du
rature maximale de jonction garantie. crête d'une demi sinusoïde à 50 Hz courant de gâchette (di 1dt)
Cette dernière ne doit pas être dépassée ( 10 ms) que peut supporter le dispositif
- IR est le courant principal lorsque le
si l'on désire que le dispositif conserve sans dégradation. Pendant l'application
thyristor se trouve bloqué avec une ten-
son pouvoir de contrôle et ses perfor- de cette surcharge, la température de
sion inverse à ses bornes. C'est en fait
mances. C'est uniquement dans l'éven- jonction peut dépasser la valeur maxi-
un courant de fuite en inverse.
tualité d'une surcharge en courant que male autorisée. Le thyristor peut perdre
l'on admet un dépassement momentané alors temporairement son pouvoir de - VGr est la tension de gâchette
de la température de jonction maximale. blocage, et un nouveau fonctionnement nécessaire pour produire le courant
A ce moment il n'est plus possible de ne sera possible qu'après un retour de la d'amorçage. Elle est relevée sur cette
donner de garantie sur aucun paramè- jonction à son équilibre thermique pen- électrode juste avant le déclenchement
tre. Les surcharges de ce genre ne peu - dant au moins cinq secondes. Si la sur- par le courant IGr.
vent être tolérées que s'il existe quelque charge se répète pendant plusieurs - IGr est le courant de gâchette le plus
part dans le c1rcu1t. un fusible rapide qui demi-alternances successives, on doit faible nécessaire pour provoquer le pas-
ayant fondu à cette occasion, empêche alors consulter la courbe indiquant le sage d'un thyristor de l'état bloqué à
de réappliquer immédiatement la ten- courant de surcharge en fonction du l'état conducteur.
sion. nombre de cycles avec les mêmes res- Ce courant minimum d'amorçage
La température de JOnction n'est pas trictions de pouvoir de blocage que ci- est donné pour une faible tens1on
accessible physiquement. C'est par la dessus. d'anode et une résistance de charge RA
température max1male de boîtier et / ou - 10 est le courant principal lorsque le de quelques ohms à quelques dizaines
par la température ambiante autorisée dispositif est dans l'état bloqué. C'est en d'ohms. Il décroît lorsque la température
dans un cas donné de fonctionnement fait un courant de fuite en direct. augmente, c'est pourquoi il est spécifié
du dispositif avec un courant principal - IH est le courant hypostatique dont généralement à 25° C ou même à une
de forme continue ou impulsionnelle nous avons précédemment parlé. température plus faible. Pour une utili-
que se traduira cette limitation. sation correcte du thyristor, on appli-
C'est le courant minimal nécessaire
quera un courant de déclenchement de
Enumérons maintenant les caractéris- pour maintenir le thyristor à l'état pas-
trois à cinq fois supérieur au IGr spécifié.
tiques les plus importantes : sant en l'absence d'une commande de
gâchette. Il est mesuré avec une faible - dv 1dt est la plus petite valeur de la
- Vr est la tension anode-cathode qui
tension d'anode. Le courant hypostati- vitesse de croissance de la tension réap -
existe aux bornes du thyristor lorsque
que IH décroît lorsque la température pliquée qui entraîne la mise en conduc-
celui-ci est conducteur. On spécifie tou-
augmente. Il est spécifié habituellement tion du thyristor. Lorsqu'on dépasse
jours une limite supérieure qui garantit
à 25° C. Dans le cas de petits thyristors cette valeur le thyristor peut s'amorcer.
qu'en fait cette tension reste toujours
sensibles, il est défini avec une résis- Pour mieux comprendre ce phénomène,
inférieure à ce maximum. On en donne
tance RGK (assez souvent de l'ordre de il est préférable de se reporter au
généralement une valeur maximale à
1 OOOQ). schéma de la figure 4 . Il existe, entre la
25° C pour un courant spécifié. La ten-
base du transistor T 1 et celle du transis-
sion Vr décroît lorsque la température Le courant IH est souvent indiqué en
tor T2, une capacité C qui n'est pas
augmente du moins pour des courants valeur typique. Les garanties sont tou-
jours spécifiées en valeurs maximales et négligeable. Si la tension appliquée croît
allant JUSqu'à env1ron trois fois le cou-
assez rarement en valeurs minimales avec une pente dv1dt. cette capacité est
rant nominal (- 1 7 mV /° Cl.
traversée par un courant i0 • Ce courant
dans les notices. Il faudra donc faire très
- Ir est le courant principal lorsque le
attention à la façon dont est spécifié ce =
est égal à: io C dv 1dt; il se referme à
thyristor est dans l'état passant. travers la base du transistor T2 et il est
paramètre avant d'établir des schémas
Les thyristors sont caractérisés par le où le IH intervient (par exemple comme à même de faire entrer le thyristor en
courant efficace Or tRMsll qu'ils peuvent conduction.
méthode de désamorçage où il faut
véhiculer à l'état passant, pour une tem- connaître le IH tmonl· La tenue en dv 1dt est très sensible
pérature de boîtier donnée. Habituelle- aux variations de température, c'est
De plus, le courant IH dépend de la
ment. ce courant est défini pour une pourquoi elle est toujours spécifiée à la
impulsion demi-sinusoïdale et un angle valeur de la résistance RGK. puisqu'une
partie de ce courant se referme à travers température maximale de jonction. Lors
de conduction de 180°. li lui correspond de la mesure, la gâchette est laissée non
la résistance extérieure située entre
un courant moyen Or tAvll; la garantie reliée, sauf pour les thyristors de faible
l'électrode de commande et la cathode.
reste valable jusqu'à la température de puissance (thyristors sensibles) pour les-
boîtier mentionnée. Cette limite est - IL est le courant d'accrochage. quels on spécifie une résistance
1mposée par la puissance dissipée sous C'est le courant minimal nécessaire gâchette-cathode RGK (habituellement
forme de chaleur dans le cristal semi- pour maintenir le thyristor à l'état pas- 1 ooom.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS ND 3- PAGE 17


où il retrouve une faible résistance posi -
tive (point 3) et où le fonctionnement
redevient stable. On peut. après quel-
ques pas supprimer le courant de com-

t, r
mande sans que ce point de fonctionne -
v, ment en soit affecté. Si la tension d'ali-
mentation est diminuée jusqu'à une
valeur VL 2 • la droite de charge se dépla-
----------- cera vers la gauche, et le point 3 se rap-
prochera de l'origine. Quand la droite de
charge tangente la caractéristique ten-
sion-courant au point 4, ceci correspond
à nouveau à un fonctionnement instable
et le thyristor retrouve son état bloqué.
Le courant d'anode au point 4 est le
courant hypostatique.
Io Si, au lieu de réduire la tension d'ali-
mentation pour atteindre le point 4 de la
figure 8 , on augmentait la résistance de
Fig. 7. -Aspect de la caractéristique courant-tension
d'un thyristor. charge, on trouverait un nouveau point
de fonctionnement instable (point 5), qui
correspondrait à une nouvelle valeur,
Dans le cas de petits thyristors sensi- dans un thyristor la transition entre l'état plus faible, du courant hypostatique.
bles, on peut améliorer la tenue en dv 1dt bloqué et l'état conducteur s'effectue
Si l'on maintient le courant de
en diminuant la valeur de la résistance selon un fonctionnement qui s'appa-
gâchette IG 1 pendant que l'on diminue
RGK· On peut aussi placer un condensa- rente à l'effet transistor. Quand on fait
teur de quelques nanofarads en parallèle encore la tension d'alimentation
croître lentement le courant continu de
jusqu'en VL3 , le blocage du thyristor sur-
sur la résistance RGK. mais ceci n'est gâchette, la commutation est précédée
vient au point 6, pour un courant
valable que dans le cas de petits thyris- d'un effet transistor qui provoque une
tors sensibles. d'anode inférieur. Un .courant de
augmentation du courant d'anode pro-
gâchette IG2 , supérieur à IG, , sera alors
Certains thyristors rapides spéciaux portionnelle au courant de gâchette.
nécessaire pour déclencher le thyristor,
(ba layage télévision ESM 313 par Ainsi que l'on peut s'en rendre compte
mais une réduction de ce courant à une
exemple) sont très sensibles à la polari- en examinant les courbes de la figure 8
valeur inférieure à IG, permettra au dis-
sation inverse de gâchette qui permet de pour une tension d'anode positive le
positif le retour à l'état non-conducteur.
réduire considérablement le tq et d'amé- courant principal est relativement indé-
Le thyristor n'aura donc pas été vrai-
liorer le dv 1dt. pendant de la tension, du moins tant que
ment « accroché » dans son état
la tension V8 o n'est pas atteinte. A cet
- tq Intervalle de temps qui s'écoule conducteur.
endroit. la résistance dynamique (dV 1dl)
entre l'instant où le courant principal est La valeur du courant d'accrochage est
passe rapidement d'une valeur forte-
devenu nul, après commutation exté- au moins aussi élevée que la valeur du
ment positive à une valeur nulle puis
rieure du circuit, et l'instant où le thyris- courant hypostatique. En fait, on consi-
négative, puisqu'alors une augmenta-
tor est susceptible de supporter une ten- dère que le courant d'accrochage IL doit
tion de courant est accompagnée d'une
sion d'anode spécifiée sans se réamor- être deux à trois fois supérieur au cou-
diminution de la tension. Cette zone à
cer. rant hypostatique IH pour que le thyris-
résistance négative se maintient jusqu'à
La figure 1 représente la caractéristi- ce que la saturation des transistors com- tor reste conducteur à coup sûr une fois
que tension-courant d'un thyristor. Sur mence à intervenir. Les conditions de le courant de commande supprimé.
cette courbe, on a porté l'emplacement déclenchement sont fonction de la
de différents paramètres évoqués plus nature de la charge du circuit d'anode.
haut ce qui permettra une meilleure de sa tension d'alimentation et du cou- Caractéristique
compréhension de leurs significations. rant de gâchette. gâchette -cathode
Traçons. sur la figure 8 une droite de d'un thyristor
charge déterminée, d'une part, par la
Déclenchement tension d'alimentation à vide vl1 et Le circuit de commande du thyristor
des thyristors d'autre part par le courant de court-cir- doit être déterminé de façon à pouvoir
cuit lA dans la charge. En l'absence de fournir à ce dernier le courant nécessaire
Pour qu'un thyristor soit correcte- courant de gâchette, la droite de charge qui devra circuler entre gâchette et
ment déclenché, il est nécessaire que coupe la caractéristique courant-tension cathode. Du fait de sa technologie (voir
son circuit de commande soit à même du thyristor en un point stable 1. fig. 4), les caractéristiques électriques
de fournir un signal dont la tension et présentées par le thyristor entre ses
Pour un courant de gâchette IG 1, la
l'intensité correspondent aux caractéris- caractéristique courant-tension du thy- connexions de gâchette et de cathode
tiques du dispositif employé. Ce signal sont celles d'une jonction PN, c'est-à-
ristor tangente la droite de charge au
est fonction, entre autre, de la nature de point 2. A cet endroit, la valeur de la dire identiques à celles d'une diode, avec
la charge et de la tension d'alimentation. ou non une résistance en parallèle.
résistance négative présentée par le thy-
Il ne doit pas excéder les caractéristi-
ristor est égale à la résistance de charge Au moment du déclenchement,
ques maximales publiées dans les noti- du circuit. Or il est bien connu qu'il lorsqu'une tension est appliquée à
ces.
n'existe pas de point de fonctionnement l'anode, le circuit équivalent gâchette-
Nous savons qu'un thyristor peut être stable dans une partie de caractéristique cathode e~t celui représenté sur la
représenté par deux transistors complé- présentant une résistance négative. Le figure 9 ; il tient compte du courant
mentaires montés selon la configuration point de fonctionnement est donc insta- principal qui circule dans la jonction
de la figure 4. On peyt considérer que ble et va se déplacer jusqu'à un endroit gâchette-cathode. Puisque ce dernier

PAGE 18 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS No 3


soit entre gâchette et cathode pour lrmr-
ter la tension inverse aopliquée à l'élee
trode de commande.
Cependant pour certains types de
thyristors (dispositifs de petite purs-
sance et thyrrstors de balayage télévr -
sron ESM 313 par exemple) il est per -
mrs d'augmenter la tension inverse sur
l'électrode de commande juqu'au
moment où la JOnction gâchette-
cathode entre en avalanche. Ce mode de
fonctronnement dort. dans tous les cas
être parfartement maîtrisé de telle sorte
que la dissipatron maximale autorrsée
dans la gâchette ne soit jamais atteinte.

Lorsque l'anode est rendue positive


une polarisation négative de gâchette
tend à améliorer les caractéristiques
dans le sens direct : le thyristor peut
Ftg. 8. -Modifications de le caractéristique courent· également accepter des dv 1dt plus
tension d'un thyristor en fonctton du courent de
gâchette.
importants pour une température de
JOnction donnée.

est fonction du courant de gâchette. le tions. Cette résistance dérrve également


courant total dans la JOnction ainsi que une partie du courant princrpal rnterne Déclenchement
la chute de tensron à ses bornes aug- provoqué par une rapide varratron de la
menteront plus rapidement que lorsqu'il tension d'anode (dv 1dt) ce qur est favo - oar impulsions
n y a pas de tension d'anode. rable. Elle réduit consrdérablement le
Après que le thyristor ait été rendu courant de fuite drrect 10 parce qu'elle Généralement les spécifications de
introduit une diminution de l'effrcacrté déclenchement des thyristors sont don-
conducteur et aussrtôt que le courant
du transistor NPN (vorr fig. 4). Cette nées pour une commande par tension et
principal circulant à travers la JOnction
est suffisant pour marntenir le dispositif résistance influe également sur le cou- courant contrnus. Habrtuellement pour
conducteur l'impédance de la gâchette rant hypostatique IH et sur le courant des largeurs d'impulsions supérieures à
d'accrochage IL. Enf1n la résistance 20 IL!'l on peut utiliser les caractéristr -
change. Elle se comporte alors comme
extérieure de gâchette augmente légè- ques publiées. Pour des largeurs morn-
un générateur dont la tension est égale
rement la valeur du courant hypostati- dres rf faut augmenter IGr et VGr·
à la chute de tensron drrecte de la jonc-
tron gâchette-cathode au courant que : il faut également un courant pnn- Il ne faudrait pas croire que seules les
d'anode considéré. Cette tension est, à cipal un peu plus élevé pour commencer impulsions de forme rectangulaire peu-
peu de chose près, égale à la chute de à amorcer le dispositif. vent déclencher les thyristors. Toute
tension directe entre anode et cathode. forme d'onde unidirectionnelle à transi-
En d'autres termes, on constate tion positive brutale peut être employée
qu'après suppression du courant de Action d'une polarisation à condition qu'elle puisse fournir une
commande de gâchette, cette dernière :te gâchette positive énergie totale convenable et que ses
JOUe le rôle d'un générateur et qu'il sort caractéristiques courant -tension restent
un courant par cette électrode. dans les limites prescrites par le fabn -
La présence d'un courant positrf de
cant.
gâchette quand la tension d'anode est
négative augmente les courants de fu rte. Pour que le thyristor reste amorcé une
Action d'une resrstance à travers le dispositif d'une manière non fois l'rmpulsion supprrmée, il faut que le
entre gâchette négligeable (voir fig. 8). Il en résulte, courant principal puisse augmenter suf-
pour le thyristor un surcroît de drssrpa- fisamment raprdement pour que le cou-
et cathode rant d'accrochage soit atteint avant que
tion. Il sera donc nécessaire dans une
telle éventualité. de rendre ces pertes l'impulsion cesse. Ce courant doit être
L'examen du schéma équrvalent de la consrdéré comme étant égal approxima-
négligeables ou pour le morns de les
figure 4 montre qu'une faible résistance tivement à trois fois la valeur du courant
limiter à une valeur acceptable.
placée entre les connexions de gâchette hypostatique indiqué dans les notices.
et de cathode dérive une partre du cou-
rant autour de la jonction de gâchette Action d'une polarisation
ce qui demande un courant d'anode de gâchette négative
supérieur pour débuter et maintenir la
conduction. Habituellement. les thyris- On ne doit jamais permettre à la
tors de faible puissance présentent une gâchette de devenir plus négative (par
grande sensibilité de déclenchement; ils rapport à la cathode) que la valeur men- GIChtlttl
nécessitent pour cela de faibles cou- tionnée dans les notices. Par exemple, la VG Rs
rants de gâchette. On spécifie alors la gâchette du thyristor BRY 54-400 T a
résistance extérieure à mettre entre une tension inverse de pointe VRGM de 6 Calhoé>~:...L.-------'----'
celle-ci et la cathode pour éviter le volts : s'il existe une possibilité pour que
décienchement intempestif du dispositif la gâchette devienne plus négative que
qui peut être provoqué par des courants la valeur ci-dessus, il faut monter une Ftg. 9 Ctrr:utt équtvelent gâchette -cathode, eu
de fuite dûs à l'échauffement des jonc- diode, soit en série avec cette électrode, moment du déclenchement.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3- PAGE 19


Ietf Rc
Impulsion de
c -
1Aà2.5A 47n 47rF
._---l ~oclenchement 1220V)
R
4Aà 12A 33n O.l~F
1220Vl

Fig. 11.- Un réseau de protection R C mis aux bornes


du thyristor permet de protéger ce dernier contre les
sunensions.
Fig. 10. - Façon de déclencher un thyristor lorsque
l'on ne dispose que d'une impulsion de polarité néga- le courant de gâchette revient à la valeur
tive.
IGr· En l'absence d'indications précises.
on prendra Il ~ 3 IH pour les thyristors
Toutefois, pour une charge d'anode pré- quelques dispositifs particuliers). Le
sentant un caractère fortement inductif, constructeur ne garantit pas une valeur normaux et Il ~ 5 IH pour les dispositifs
c'est-à-dire ne laissant s'établir le cou- de V8 o ; par contre, il garantit le plus rapides. Une impulsion rectangulaire
n'offre aucun intérêt particulier, car ce
rant que lentement, il est nécessaire souvent la tension VowM· L'utilisateur
sont les porteurs injectés pendant les
d'employer un signal de commande n'a ainsi aucune garantie sur le tension
V8 o à laquelle s'amorcera le thyristor, et premières ,us qui jouent le rôle essentiel
dont la durée soit suffisamment longue
lors de l'amorçage.
pour que l'impulsion ne cesse qu'une qui peut être deux à trois fois plus élevée
fois le courant d'accrochage atteint. que la tension VowM. surtout pour les Afin de pouvoir être amorçés par un
C'est pourquoi, dans certains circuits de thyristors à basse tension. courant de gâchette très faible, les thy-
commutation , la commande de La dernière méthode est également ristors sensibles ne comportent pas de
gâchette est effectuée par un signal peu recommandée. En effet, un thyristor résistance de gâchette intégrée. Il est
carré (facteur de forme 50 %). monté sur un circuit d'utilisation risque donc indispensable de prévoir, entre
d'être détruit, car s'il peut toujours êt re gâchette et cathode, une résistance
amorcé en dv 1 dt, il ne supporte pas extérieure RGK conforme aux spécifica -
Déclenchement forcément le di 1 dt qui suit immédiate- tions. Si la dispersion du paramèt re VGr
ment cet amorçage. reste comprise entre 0,55 et O. 7 Volt à
avec une impulsion 25 °C, pour les petits thyristors sensi-
négative La méthode consistant à amorcer le bles, en revanche la dispersion de IGr
thyristor par une impulsion de gâchette demeure importante. car ce paramètre
Dans certaines applications, il est par- est, de loin, celle qui est adoptée dans la est fonction du gain à bas niveau des
fois nécessaire de déclencher le dispo- majorité des cas. Pour avoir les meilleurs transistors élémentaires ( 1 ,uA à 200 ,uA)
sitif à partir d'une impulsion de polarité résultats, il faut tenir compte des prin-
cipes suivants : L'expérience montre que les thyristors
négative, au lieu d'une impulsion posi- sensibles peuvent être facilement amor-
tive ainsi qu'à l'accoutumée. Pour des - Attaquer le circuit de gâchette de cés par des parasites ; on doit faire son
thyristors de petite puissance, le moyen préférence avec un générateur de cou- possible pour les prémunir contre un
le plus simple consiste à mettre une rant; si l'on dispose d'un générateur de déclenchement indésiré. Il est possible
diode D en série dans la cathode du thy- tension, mettre une résistance en série. de monter un condensateur de faible
ristor, comme indiqué sur la fig. 1 O. La - Veiller à ce que le temps de montée capacité entre l'électrode déclenche-
diode étant placée dans le circuit prin- de l'impulsion de commande soit aussi ment et la cathode, alors que ceci reste
cipal doit pouvoir supporter la totalité du court que possible (o. 1 à 1 ,us), surtout formellement déconseillé pour les thy-
courant d'anode. si le thyristor doit supporter un di 1 dt ristors plus puissants.. Le souci de
après l'amorçage. conserver une transition positive suffi-
Dans les cas, rares, où le thyristor ne samment abrupte au signal de com-
supporte que des di 1 dt faibles, on peut, mande impose une limitation à la valeur
Recommandations de ce condensateur.
à la rigueur, se contenter d'un temps de
pour l'amorçage montée plus long et de courants plus Dans certaines applications où la
faibles. Cela est d'autant plus important charge présente un caractère fortement
Il y a quatre méthodes pour amorcer que le thyristor est d'un calibre plus inductif, il peut devenir nécessaire, du
un thyristor : élevé. Le courant de commande peut fait du courant d'accrochage. de fonc-
- En envoyant un courant de ensuite redescendre à la valeur IGr· tionner avec des impulsions de gâchet-
gâchette L'impulsion de déclenchement idéale tes longues. Il existe cependant deux
- En dépassant la température limite peut être décrite comme présentant une
de jonction valeur de crête du courant de gâchette
- En dépassant la tension de cla- de l'ordre de trois fois IGr (ce dernier
quage dans le sens direct V 8 o paramètre étant la valeur maximale du
courant d'amorçage par la gâchette
- En dépassant la valeur limite du indiquée dans les notices). En cas de
dv 1 dt di 1 dt important, on pourra adopter 5
D R
Lé! première méthode a été évoquée ou 10 IGr. à condition toutefois de res-
plus haut: c'est de loin celle qui est pré- pecter la dissipation de puissance
férable. La seconde méthode est à pro- moyenne de gâchette limite. Le temps
hiber formellement. La troisième d'application de l'impulsion de gâchette
méthode est à proscrire ; elle est même doit être tel que le courant principal Fig. 12. - L 'adjonctipn d'une diode D augmente les
interdite par le constructeur (sauf pour excède le courant d'accrochage quand possibilités du montage en ce qui concerne le dv1dt.

PAGE 20 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS ri' 3


z r~~~--~--------~
i" e>--IIJW.--.,.+--~ Equ•pe,.,.nt
~ a
protogor


proteger

F1g. 13.- Le pont de diodes, le C4PBCJté Cet le résJS· c


tence R protègent le reste du monteg• contrtlles per-
turbetJons provenent du réseeu.
Fig. 14. - Mêmtl montegtl qutl celui dB fe figure 13
méthodes simples que l'on peut parfois me1s pour un rl:seeu tflphesé.
utiliser pour éviter de telles impulsions :
il est possible soit :
saire de protéger le thyristor contre les Lorsque la vitesse de croissance de la
- de monter une résistance en paral- surtensions pour éviter la destruction de tension à l'état bloqué devient trop
lèle sur la charge ce composant, dans le cas où le niveau grande, elle risque d'entraîner la mtse en
- d'utiliser un circuit RC aux bornes de ceux-ci est trop important. En régime conduction spontanée du thyristor. Pour
du thyristor (voir figure 11) avec une direct, il faut éviter un amorçage spon- pallier cet inconvénient, le réseau de
constante de temps R C et une résis- tané du thyristor, soit par dépassement protection R C peut être complété par
tance telles que le courant de décharge de la tension VoRM. soit par un dv 1dt l'introduction d'une diode (votr
soit de l'ordre de grandeur de IL à la fin trop élevé. En effet, un amorçage se figure 12). On augmente les possibtlités
de l'impulsion. Le thyristor est alors par- produisant d'une de ces deux façons a en dv 1dt de la plupart des thyristors en
couru par la somme des courants dans des conséquences néfastes sur le circuit polarisant négativement l'électrode de
la charge et dans le circuit R C le pre- et pour la fiabilité du thyristor qui doit commande par rapport à la cathode .
mier croissant tandis que le second normalement être amorçé par la toutefots il ne faut alors pas dépasser la
décroît. Il est alors inutile de prévoir une gâchette. tenston inverse maximale permise VGRM
durée d'impulsion longue. ma1s il est L'association au thyristor d'un réseau En ce qUI concerne les thyristors sen
indispensable d'amorcer franchement le de protection du type R C résoud le plus sibles de faible puissance. ils doivent
thyristor avec un courant crête de souvent le problème des surtensions. Un tOUJOUrs fonctionner avec une résis -
gâchette de l'ordre de 3 à 10 lor et un tel réseau est indiqué sur la figure 11 . tance entre gâchette et cathode. En
temps de montée inféneur à la JlS. d1mmuant la valeur de cette résistance
Il protège le thyristor contre les sur-
On peut aussi, dans certains cas tensions générées au moment du blo- et / ou en montant un petit condensateur
employer un train d'impulsions plutôt cage et également contre certams types entre ces deux électrodes on parvient
qu'une impulsion de longue durée. de surtensions extérieures. La valeur de parfois à améliorer leur tenue en dv 1dt.
Certains thyristors non sensibles. tels la rés1stance doit être plus faible, ou du Cependant il faut noter que le fait de
que les types BTW 27 BRY 54 même ordre de grandeur que la charge. mettre une faible résistance entre
2 N 1 595 à 2 N 1 599, 11 T 4 à Toutefois, elle doit être suffisamment gâchette et cathode n'apportera que
17 T 4, comportent à l'intérieur de leur élevée pour limiter la contrainte appli- peu ou pas d'amélioration dans la tenue
boîtier une résistance intégrée placée quée au composant au moment du en dv 1dt des thyristors non sensibles.
entre gâchette et cathode, ce qui dis- di/dt de l'amorçage. Quand on rend conducteur un thyris-
pense d'en prévoir une dans le montage. Il est également souhaitable de limiter tor le courant principal croît selon une
Dans ces conditions il existe une disper- la valeur de crête de ce courant de loi qui dépend de l'inductance présentée
SIOn relativement Importante du courant décharge pour amortir les oscillations par le circuit de charge. La variatton du
IGr qui est liée à celle des résistances qui pourraient prendre naissance dans courant dans la charge mductive
intégrées. La dispers1on de la tension cet endroit du montage. s'expnme par la relation E/ L =(dt/ dt).
VGr paramètre gouverné par la physi - Puisque le thyristor est sensible au phé-
On peut parfois aussi améliorer l'effi-
que du matériau semi-conducteur reste nomène de di / dt il conv1ent donc
cacité du réseau R C de protection en
plus restreinte (entre 0 7 et 0 85 Volt à d'imposer une lim1tat1on à cette vitesse
25°C). plaçant une diode en parallèle sur la
rés1stance dans un sens tel que la résis- de croissance du courant à l'état pas-
tance soit shuntée par la d1ode lors de sant pour éviter l'apparition de deux
Parasites la charge de la capactté ( voir figure 12) phénomènes gênants :

Lorsque le réseau peut amener des - une élévation Importante de la pUis-


Un thyristor est d'autant mieux pro- parasites par lui-même, il est souhaita- sance diss1pée lors de la commutatiOn
tégé contre les déclenchements parasi- ble d'adjoindre au montage une protec- qUI est proportionnelle à la vitesse de
tes qu'il est plus« dur>> à amorcer, c'est- tion supplémentaire. Pour assurer celle- croissance du courant.
à-dire que l'impédance présentée par ci on a utilisé dans les figures 13 et 14 - une dissipation de cette énerg1e
son circuit de gâchette est faible. un condensateur et un pont de diodes dans une zône extrêmement localisée de
qui a pour but de supprimer les oscilla- la jonction gâchette-cathode dissipa-
Protection tions entre cette capacité et les induc- tion calorifique qui peut entraîner la
tances réparties du réseau. La valeur de fusion du cristal semi-conducteur à cet
des thyristors endroit.
la capacité sera telle que celle-ci
(surtensions. dv 1dt, di 1 dt) absorbe l'énergie des perturbations. La Dans le cas de circuits à commutation
valeur de la résistance R est toujours forcée ou à décharge de capacité, le di 1dt
En régime de polarisation inverse assez élevée, car elle sert à décharger le peut atteindre des valeurs non compa-
(anode négative. cathode positive) auss1 condensateur pour faire décroître lente- tibles avec les chiffres spécifiés dans les
bien qu'en rég1me d1rect il est néces- ment la tension à ses bornes. notices. Dans ce cas on pourra se pré-

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 21


+E•~------~----------,

--
+

-
F1g. 15 a. - Le thyristor est désamorcé lol'$que rinter- Fig. 15 b. - C'est 111 fermeture de tinterrupteur K qui
rupteur K est ouvert. provoque rextinction du thyristor.
Fig. 16.- Schéma de principe d'une bascule é thyris-
tor; c'est l'amorç4ge d'un dispositif qui provoque
munir contre ces valeurs trop élevées en dant un temps assez court qui peut être l'extinction de l'eutre par commutation forcée.
utilisant l'un des moyens suivants: insuffisant pour désamorcer le thyristor.
amorcer le thynstor avec un cou- Cette méthode est à réserver aux thyris- - La méthode de désamorçage par
rant de gâchette très important (de tors de petite et moyenne puissance courant inverse de gâchette. Ce pro-
l'ordre de cinq fois le iGT spécifié). Le Ocrête inférieur à 10 ampères); il est cédé. peu employé, n'est pas utilisable
temps de montée de l'impulsion de recommandé d'utiliser alors des dispo- avec tous les thyristors. De plus, il ne
gâchette sera très faible, en tout cas sitifs rapides à faible tq. De plus, lors de peut être mis en œuvre que lorsque le
mférieur à 1 11s. Tq. De plus, lors de l'élaboration du courant principal est assez faible ; de ce
schéma, il convient de connaître la fait, cette méthode est plutôt réservée
établir une lim1tat1on à la vitesse de aux dispositifs de très petite puissance.
valeur minimale du IH pour être certain
croissance du courant pnncipal, retarder
que tous les dispositifs du même type Dans le schéma équivalent du
l'établissement de ce même courant à
seront désamorcés à coup sûr. pseudo-thyristor de la Figure 4 , quand
l'a1de d'une petite inductance saturable
de façon à se maintenir à l'intérieur des - La méthode de commutation for- le dispositif est conducteur, on peut
limites spécifiées. cée. Le courant principal dans le thyris- admettre, en première approximation,
tor s'annule par suite d'une commuta- que le gain en courant du transistor T 1
tion dans un circuit extérieur. Cette est égal à celui du transistor T 2, de telle
commutation est, en général, réalisée sorte que les intensités se répartissent
par la décharge d'un condensateur. Le d'égale manière entre le transistor PNP
r
courant dans le thyristor, qui est la dif- et le transistor NPN T 2, ce dernier serait
férence entre le courant dans la charge bloqué et le transistor PNP reviendrait à
Il y a plusieurs façons son état primitif (bloqué). Le gain au blo-
de bloquer un thyristor ; parmi celles-ci, et le courant de décharge de C. s'annule
et le dispositif se bloque. Cependant, on cage, qui est définit comme le rapport
citons: existant entre le courant principal circu-
ne peut pas réappliquer la tension posi-
La méthode par interruption du tive avant un certain temps tq, sous lant dans le dispositif juste avant l'inter-
courant. Elle est illustrée par les monta- peine de voir le thyristor se remettre à ruption, et l'intensité inverse de gâchette
ges de la figure 15. Le commutateur K conduire. Le schéma de principe d'un nécessaire pour produire ce blocage,
placé en série ou bien en parallèle avec type de commutation forcée est indiqué serait dans ce cas approximativement
le thyristor permet de supprimer totale- sur la Figure 16. Supposons qu'au de deux.
ment le courant principal qui circule départ Th 1 soit conducteur et Th 2 soit Il est possible d'obtenir ce type de
dans ce dispositif. Le thyristor est dés- bloqué. La capacité C est alors chargée fonctionnement sur certains thyristors
amorcé lorsque K est ouvert avec les polarités indiquées sur la de petite puissance en appliquant sur la
(Figure 15 Al ou lorsque K est fermé Figure 16. Lorsque Th 2 est rendu gâchette une impulsion de tension
(Figure 15 8). conducteur, le condensateur C se trouve négative par rapport à la cathode. Cette
- La méthode de commutation natu- branché aux born"s de Th 1 à travers impulsion doit être suffisamment
relle. Le courant principal tend à s'inver- Th 2; courte, et l'intensité du courant inverse
ser par suite des propriétés de l'alimen- Si le courant prmcipal est annulé suf- doit rester relativement modérée de
tation extérieure et, en général, sans fisamment longtemps, le thyristor Th 1 façon à ne pas dégrader les caractéris-
transition brusque. C'est le cas du fonc - sera bloqué. Le thyristor Th 2 reste alors tiques du dispositif par une dissipation
tionnement classique avec une source conducteur; il sera bloqué à son tour de puissance instantanée trop impor-
d'énergie alternative 50 Hz par exem- quand on réamorcera Th 1 à nouveau. tante. Mais la durée de l'impulsion de
ple. Le thyristor Th 2 peut être aussi bloqué blocage doit être suffisamment impor-
- La méthode consistant à diminuer si l'on choisit la valeur de la résistance tante pour que le thyristor ait le temps
le courant principal en dessous du cou- R 1 de telle sorte qu'elle ne laisse circu- de se désamorcer.
rant hypostatique. Elle est assez rare - ler dans ce dispositif qu'un courant qui Le temps de désamorçage croît forte-
ment utilisée; néanmoins, dans certains soit inférieur au courant hypostatique. ment avec la température, surtout lors-
cas, un circuit peut être alimenté par une Ici également, il conviendra de s'assu- que celle-ci approche de la limite supé-
tension unidirectionnelle qui s'annule rer que la valeur minimale du courant rieure de la température de jonction.
périodiquement. Si la charge n'est pas hypostatique est telle que tous les thy ~ Plus le courant principal est élevé, plus
inductive. le courant passera par zéro en ristors d'un même type se trouveront il y a de porteurs minoritaires au niveau
même temps et cela pourra être mis à désamorcés. Dans le cas où IH tm•nl n'est des jonctions à bloquer, c'est-à-dire que
profit pour bloquer le thyristor. C'est le pas spécifié, on peut considérer, très le temps de désamorçage augmente
cas des alimentations redressées mono- grossièrement, que ce paramètre est lorsque le courant direct avant commu-
phasées deux alternances. environ de l'ordre de 2 à 3 mA pour les tation augmente. La pente de variation
En pratique la tens1on s'annule ou dispositifs en boît1er TO- 66 et approxi- diminue très lentement, une partie
devient inférieure à celle nécessaire pour mativement de l'ordre de 0,8 mA pour importante des porteurs minoritaires
assurer le courant hypostatique pen- les petits thyristors sensibles. disparaît avant le blocage. c
PAGE 22 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3
En général, pour les dispositifs possé-
dant des résistances intégrées de
gâchette, l'électrode de commande
demeure en circuit ouvert durant le
temps de désamorçage. En revanche.
pour les petits thyristors sensibles, une
résistance gâchette-cathode est tou-
jours souhaitable. Dans certains cas, une
polarisation négative de gâchette peut
réduire le tq.
Le temps de désamorçage varie éga-
lement beaucoup avec la tension néga -
0""'1 [\ [\ [\ [\ [\ [\ fi
tive réappliquée, tant que celle-ci reste 0 IGt~~-_.t-~-.....::~~-.-:~~-_.t.,~-.-:t.--""'t..~-.. . .: t-._, _ _
inférieure à 100 Volts ; au -dessus, son

1 .J. . . . lf\_....~,_t\.1....---___._[\
-.l...--.___..f'L~
influence se fait beaucoup moins sentir.
La tension inverse VR appliquée pen-
@chargo+-
dant le temps de désamorçage à une '--------
grande influence sur le tq, du moins pour
les premières dizaines de volts. On peut
considérer que tq peut varier du simple Fig. 17.:
au double si la tension inverse appliquée al Forme d 'onde du secteur
bi Secteur redressé Il deux alternances
varie de 100 Volts à 1 Volt. Cette der-
cl Aspect dela tension aux bornes dela charge pour
nière valeur de tension correspond à peu une commande de phase fonctionnant Il partir d 'un
près à celle d'une diode placée anti- redressement Il deux alternances.
parallèle. dl Coufl/nt de déclenchement envoyé dans la
gâchette du thyristor.
La tension de gâchette a aussi . une el Forme d'onde aux bornes de la charge pour une
influence sur le temps de désamorçage ; commande de phase fonctionnant Il p3rtir d'un
sur certains thyristors alliés, une polari- redressement monoalternance.
sation négative de gâchette permet de
0.~ 1
gagner près de 10 % sur le tq. Sur les ~
',
petits thyristors, cette influence peut o. 9
devenir très importante ; en revanche, ,._
' 1 •

elle reste négligeable pour certains gros


0.4 o.• ,_
_/''~}-
\
\
thyristors. 07

Le temps de désamorçage varie avec QJ o. 1 ''


la tension réappliquée ainsi qu'avec la Echelle A
vitesse de variation de cette tension
o. ~ '
(dv 1dt). Cette influence varie beaucoup Q2
''
... ~ Q
'
d'un type de dispositif à l'autre, suivant _j,~,1 03 ''
la structure de la jonction PN de ''
cathode. La 0.1 Q2
\
Echelle B Q1
\

' .... ~,
0 0

Commande de phase ®~---QY__w__~__w__• _•_ - _ •__-__-__-


~•
La commande de phase est un pro- Fig. 18. - Courbe indiquant la puissance appliquée Il
cédé qui permet d'appliquer à la charge, la charge par rapport Il la puissance maximale qu'il est
par le moyen d'une commutation rapide possible de lui envoyer, en fonction de l'angle de non-
conduction . L'échelle A s'applique pour une onde
et à chaque cycle, une fraction détermi- redressée Il deux alternances, tandis que l'échelle 8
née de la tension d'alimentation. C'est se rapporte Il un redressement monoalternance.
un procédé très efficace pour comman-
der la puissance appliquée à la charge Figure 1 7 B. La Figure 17 D montre le lité des demi sinusoïdes ( (J 00}. Pour =
(lampe, moteur, alimentation continue,
résistance chauffante, etc...).
moment où le thyristor est amorcé, =
un angle (J 900 (c'est-à-dire qu'à ce
c'est-à-dire le moment où ce dernier moment le thyristor est déclenché juste
La commande de la puissance appli - reçoit sur sa gâchette un signal de com- sur la crête des sinusoïdes), la puissance
quée est réalisée en faisant varier, au mande. La tension appliquée aux bornes appliquée à la charge est la moitié de
cours de la demi période, le moment à de la charge est semblable à celle repré - celle possible pour un angle (J 00. Si =
partir duquel le thyristor est rendu sentée sur la Figure 17 E s'il s'agit d'un le redressement est monoalternance,
conducteur. Ce dispositif demeure redressement à deux alternances et sur c'est-à-dire qu'il n'existe qu'une demi
amorcé durant tout le restant de la demi la Figure 17 C dans le cas d'un redres - alternance sur deux, la puissance appli-
période, jusqu' à ce que le courant prin - sement monoalternance. quée à la charge est moitié moindre
cipal s'annule, à la fin du cycle, quand la La courbe de la Figure 18 représente (échelle 8 de la courbe de la Figure 1 8 }.
tension s'inverse. la puissance appliquée à la charge, par L'avantage de cette méthode, contrai-
La Figure 17 décompose le fonction- rapport à la puissance maximale qu'il est rement à ce qui se passe avec un réglage
nement de la commande de phase. possible de lui envoyer, en fonction de de la puissance par résistance variable.
L'onde du secteur est indiquée sur la l'angle de phase O. Evidemment, la est qu'il n'y a pratiquement pas de puis-
Figure 17 A ; cette onde, redressée à puissance maximale dans la charge est sance dissipée dans l'organe de com -
deux alternances, eat représentée sur la obtenue quand on lui applique l'intégra- mande.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 23


Gamme lrsM
lneffl toper IGT tq
TYPE FAB. Boîtier (A) de tension 10 ms (OC) (mA) ((tS)
(V) (A)

2N877 30 - 65
non
à Sescosem T0 -46 0,5 à 20 (reet.) à 02
spéc1f.
2N881 200 + 125
BRY-55-30 30 - 40
à Sescosem X-55 08 à 8 à 0.2
..
BRY-55-400 400 + 125
2N2322 25 - 65
à Sescosem T0-39 1,6 à 15 à· 0.2
..
2N2329 400 + 125
10T4 25 20
à Sescosem T0 -39 16 à 15 à 10
..
17T4 400 + 100

BRY-54- 100 T 100 - 40


à Sescosem T0 -39 2,5 à 60 à 20
..
BRY -54-600 T 600 + 125
TY-504 50
à Silee T0 -220 4 à 60 - 20 -
TY-6004 600

2N1770, A 25 - 65 à
non
à Sescosem T0-64 74 à 60 + 125 15
spéc1f.
2N1778 500 + 150 (A)
BTW 27- 100R 100 - 40
à Sescosem T0 -66 10 à 120 à 50 "
BTW 27-600R 600 + 115

2N681 25 - 65
à
Sescosem
T0 -48 25 à 200 à 40
..
Silee
2N692 800 + 125

conduction en dehors des valeurs citées bobines d'arrêt et des condensateurs de


plus haut. (voir détermination des prin- découplage; on peut augmenter encore
cipaux courants et tensions) l'efficacité de la protection en incluant le
montage et les filtres dans un coffret
blindé.
Commutation à zéro Cependant, il existe un autre moyen
F1g. T9. -Formes d'ondes observées eux bomes dela
charge lors d'un~~ commutation 8 zéro de tension. e tension de commander la puissance appliquée à
une charge sans créer de paras1tes ; il
Chaque fois qu'un circuit de puissance s'agit de la technique de commutation à
est commuté, il y a création d'un para- zéro de tension (Zero Voltage Swit-
site électrique. Ceci est particulièrement ching). La forme d'onde du signal appli-
vrai si le circuit de charge est purement qué à la charge comporte toujours un
résistif; dans ce cas, le courant principal nombre entier de demi sinusoïdes le
passe de zéro à sa valeur normale en un thyristor étant mis en conduction exac-
temps extrêmement court (quelques tement au début de chaque demi
microsecondes). Si le circuit·fonctionne période. La commande de puissance est
Il est important de remarquer la non en commande de phase sur les deux obtenue en envoyant à la charge des
linéarité de la courbe de la fig. 18. Les alternances du secteur 50 Hz, ce para- trains plus ou moins longs de demi sinu-
30 premiers et les 30 derniers degrés site est répété 100 fois par seconde; soïdes entières {voir Figure 19). Il n'y a
contribuent fort peu à l'augmentation de dans le cas où l'on a affaire à un conver- donc plus production de paras1tes élec-
la puissance appliquée. De ce fait, un tisseur à thyristor, la fréquence de répé- triques puisque, tous les signaux com-
angle de conduction variant de 300 à tition du parasite électrique peut être mençant et se terminant lorsque la ten-
1500 seulement, produira une com- considérablement plus élevée. sion est nulle, il n'y a pas de fronts rai-
mande de puissance allant de 3 % à Bien sûr, il est toujours possible de des.
97 % de la puissance maximale; géné- protéger l'environnement contre ces Toutefois, cette méthode n'est géné-
ralement, il est donc inutile de concevoir parasites en munissant le montage de ralement utilisée que dans les comman-
des montages procurant des angles de filtres H.F. appropriés, comportant des des d'éléments chauffants {fours, elima-
PAGE 24 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3
2N5204 600 - 40
à 5escosem T0-48 35 à 300 à 40
..
2N5207 1200 + 125
TK 110 V 100
à 5ilec T0 -49 110 à 1200 + 125 125
..
TK 11 60 V 1600

CG2-25- 1 100
à 5ilec MU-86 470 à 5000 - 200
..
CG2-25-12 1200

BRY-555 -30 30 - 40
à 5escosem X -55 08 à 8 à 0,2 6
BRY -555-200 200 + 125
BT 112- 750 0 750 - 40 3
et 5escosem T0-66 5 et 80 à 50 et
BT 113-700 0 700 + 110 5

BTW -275 -200 R 100 - 40


à 5escosem T0 -66 7 à 80 à 50 6
BTW -275-500 R 400 + 100
2N3649 50 - 65 10
à 5escosem T0 -48 35 à 180 (5 ms) à 180 et
2N3658 400 + 120 15

BTW -28A-500 R 500 - 65


à 5escosem T0-48 35 à 180 (5.ms) à 180 20
BTW -28A-800 R 800 + 120
E5M 313- 100 R 100 - 40
T0-3
à 5escosem 40 d 300 à 150 5
modtfté
E5M 313-600 R 600 + 125

Ftg. 20. - TabletJu résumtJnt les caractéristiques prin-


cipales de quelques thyristors parmi le:; plus courants.

~
Anodo Gachotto
--=-~
" [ ""' rtunio ou
o· ~-Cathodo
~e
Anoda ~~ . ~~
Gachotto ~,
boit oor Cathodo '(")'
1
)
Gachotto
Cathode g~
Ga

~(
X· 55 T0-39
T0· 3 modlli6

Cathode

"~-
T0-220
ii~·
-r ·
Cethodo

T0· 64
Gichott~
Cathodo
~--.......
(o ·
-- ............,
-- ,.,_ ~~
Anode
0 ) rouNe au
boilltr
J~'
T0-49

T0-66
Catllodt ~).
:!~

t .M.
T0-48
~-
4Y- i'~
~i.?'"
..,.,~...·~·.,Y'
MU · 86
""'-itt''"'"
Gac:2JF

T0-46 Fig. 21. - Aspect des d ifférents boitiers des thyristors


cités dtJns le tabletJu de la figur11 20 et brtJnchement
de ces dispositifs.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 26


tisation etc...) parce que la puissance
qui est appliquée à la charge varie en
tout ou rien et que la récurrence avec
Bibliographie
laquelle elle est envoyée dans le circuit
peut être assez faible. Si, par exemple, - La pratique des thyristors, par J.M.
on alimentait des lampes d'éclairage au PETER - Note d'application Sescosem
moyen d'une commutation à zéro de N° 114.
tension on remarquerait un scintille- - Les thyristors et leu rs applications,
ment désagréable de l'intensité lumi- par R. DUBOIS et J.M. PETER - Note
neuse correspondant aux périodes Sescosem N° 120.
séparant deux trains de demi sinusoïdes.
- Utilisation des thyristors de faible
puissance, par Y. YSMAL - Note Sesco-
sem N° 122.
Aspect du thyristor - Progrès dans les thyristors de petite
puissance, par J.M. PETER- Note Ses-
A l'heure actuelle, le nombre de thy-
cosem N° 126.
ristors dûment répertoriés dépasse
13 000 ; ils sont fabriaués par plus de - Analysis and design of opt imized
70 firmes réparties dans le monde snubber circuits for dv 1dt par S.J. W U
entier. Encore cet inventaire ne com- - IEEE, IGA 1970.
porte-t -il pas les triacs et les dispositifs - Le thyristor de puissance, technologie
multi-gâchettes. C'est dire qu'il est et applications industrielles, par J.M.
impensable de pouvoir présenter en un PETER - Note d'application Sescosem
seul tableau, l'essentiel des fabrications. N° 134.
Nous nous sommes donc limité à quel - - SCR Manual GeCo 5th edition.
ques types plus couramment rencon-
trés sur le marché Français, mais évi-
demment il en existe beaucoup d'autres
aussi répandus que nous ne pouvons
citer faute de place. Le tableau de la
Figur e 20 regroupe donc quelques dis-
positifs dont le lreff est compris entre 0,5
et 170 Ampères. Les types à très forts
courants ont été volontairement écartés
parce qu'il n'intéressent qu'une catégo
rie bien définie de spécialistes. A titre
d'information, il faut tout de même
savoir qu'il existe des thyristors ayant un
VoRM de 3 500 à 4 000 Volts, et
d'autres qui peuvent laisser circuler des
intensités de l'ordre de 3 300 A (avec un
lrsM de 80 000 Ampères!!!).
Dans ce tableau, on a également men-
tionné quelques types de thyristors rapi-
des qui sont capables de travailler en
commutation à vitesse élevée. La figure
2 1 montre l'aspect des boîtiers évoqués
dans le tableau de la figure 20, ainsi que
le branchement des thyristors cités.
P. Le Bail
!La suite de cette étude sera publiée dans notre
prochain numéro).

PAGE 26- ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


On baptise « monostables » des circuits où les semi -
conducteurs travaillent en régime de commutation, donc
entre le blocage et la saturation, et qui peuvent prendre deux
états. L'un d'entre eux, stable, est l'état de repos, dans lequel
le montage peut demeurer indéfimment. L'autre état est dit
«quasi-stable», et le montage n'y bascule que sur une
impulsion de déclenchement. La durée de ce deuxième état
improprement appelée «période», ne dépend que des
caractéristiques du circuit.

Les bascules monostables


Il existe de nombreuses réalisations pratiques des bas-
cules monostables. Après un examen détaillé du schéma de
base, qui nous servira de prétexte à l'analyse du fonction -
nement, nous indiquerons plusieurs exemples de bascules
monostables utilisant des transistors à jonctions. L'emploi
des transistors à effet de champ autorise l'accès aux très
longues périodes, et nous y consacrerons une partie de notre
étude.
Enfin les circuits intégrés, qu'il s'agisse d'amplificateurs
opérationnels ou de portes logiques, peuvent aussi servir de
base à la réalisation de ces bascules. Il existe même main -
tenant, des monostables totalement intégrés, dont nous
donnerons des exemples.

Le circuit de base
_J ~ ~
et - on f"'"'Ctio"nement
1 1
1
1 Précisons, d'entrée. la définition
1
1 même de bascule monostable , par réfé-

:J 14
1
1
t,
T
.
1 1
14
1

t2
T
.. 1
1
14 T L
.,
rence à la figure 1. Nous y avons noté
0 l'état stable, et 1 l'état quasistable. Le
passage de 0 à 1 s'effectue sous l'action
d'une impulsion de déclenchement .
comme celles du diagramme supéneur
de la figure 1. Soit t 1 , l'instant d'arrivée
t3
d'une de ces impulsions, donc celui d'un
basculement vers l'état quasi-stable : le
F1gure 1 montage y séjourne pendant un temps T
qui ne dépend que de ses propres carac-
ténstiques. L' instant t 2 d'un deuxième
déclenchement, ne dépend donc que
des impulsions de commande, et non de
T.
Le plus classique de tous les schémas
de bascules monostables, est celui de la
figure 2 . Ayant chois• des transistors de
type NPN. nous alimentons le montage

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3 - PAGE 27


constante de temps R3C1 . Cette charge,
exponentielle, s'interrompt quand v b2
r-----~~------~------.------•E
franchit la valeur 0 , donc à J'instant tz de
la figure 3. En effet, T2 devient alors
Rz conducteur, ce qui bloque à nouveau T 1,
dans un temps très bref grAce à l'effet
cumulatif.
On prélève les signaux de sortie sur le
A.! , collecteur de T 2 . où ils apparaissent en
..............
W44W lancée positive.
Le calcul de la « période » T du
monostable, est très voisin de celui des
demi-périodes d'un multivibrateur asta-
ble (voir Electronique Applications, n° 2 ).
On trouve :
T =0.7 R3.C1

D'autres bascules
' - ~ ... _a r~
Figure 2 A partir du montage de la f igure 2 , il
sous une tension E positive par rapport et son potentiel de collecteur diminue. est possible, moyennant quelques modi-
à la masse. L'état de repos doit être Comme cette nouvelle diminution est fications, de concevoir un déclenche-
caractérisé par le blocage de T1. et la transmise à la base de T2 par C1, il appa- ment par la base de T 1• et non par son
saturation de T2. Si[!. est le gain en cou- raît un effet cumulatif , et tout le mon- collecteur. On aboutit au schéma de la
rant des transistors, la dernière condi- tage bascule très vite vers l'état où T 1 figure 4 .
tion se traduit, mathématiquement, par est saturé, tandis que Tz est bloqué. Puisqu'il s'agit toujours, pour passer
l'inégalité : En se reportant à la figure 3 , qui dans l'état quasi- stable , de rendre
regroupe les diagrammes représentatifs conducteur le transistor T , bloqué au
de l'évolution des tensions sur trois élec- repos,l'impulsion appliquée à travers c 2
En effet , si on néglige les tensions trodes du circuit , on voit que le potentiel doit, cette fois, être positive.
base-émetteur et collecteur-émetteur Vb2 de la base de T 2. est passé de 0 à Nous avons profité de la figure 4 pour
dans le transistor T2 saturé, les courants - E. En effet , pendant la durée du bas- signaler un perfectionnement , applica-
de base lt, et de collecteur le ont respec- culement, la charge de c,, donc la d.d.p. ble aussi bien au cas de la figure 2 : il
t ivement pour intensité : à ses bornes, n'a pas eu le temps de s'agit de l'adjonction du condensateur
varier. c3. de faible capaci té, branché en paral-
A partir de t1. le condensateur C1 ne lèle sur la résistance R4 . En favorisant la
peut se charger qu'à travers R3, avec la transmission des transistors recueillis au
ce qui donne l'inégalité ci-dessus , en

. - - n - ------ - - -
imposant, pour la saturation :
j Vez
lb ;;ïlr:- J:!..lc

Toujours dans l'état stable , le poten-


tiel Vb1 de la base de T 1. se trouve main-
tenu à une valeur pratiquement nulle. Il
n'est, en effet, qu'une fraction du poten-
0~--~-------;------------------------.
tiel Vc2 du collecteur de T2. déterminée
par les résistances R4 et Rs :
1
1
:
1
Vc~
1 1
1
Rs 1
vb1 = R4 + Rs . vc2 1
1 1
+E '- - - - - - - -1-'"1
~~
Donc, T1 est bien bloqué.
Toujours dans l'état de repos, la diode
1 l 't".R,C,

D a ses deux électrodes maintenues au


0~---r--------~~------------------------~~~t
même potentiel + E, par les résistances
R1 et R6 respectivement. Enfin , le
:
condensateur C1 se trouve chargé sous
la différence de potentiel+ E,l'armature
de gauche étant la plus positive. 0~--~--------~~-------------------------.~t
Supposons maintenant qu'on appli- ./ 1: 1
que, à travers C2 , une impulsion néga-
tive. Celle-ci est transmise, par la 'tsRJC, 1 1
diode D, au collecteur de T 1. puis, par le -E - -r - ----fi-- -- - -- - -- -
condensateur C1 . à la base de T2, qui 1 1
devient négative par rapport à la masse : tz t2
T 2 se bloque. Il en résulte une remontée
de Vc2. transmise à la base de T1 par le
diviseur~ . R5 : T 1 devient conducteur, F~gure 3

PAGE 28 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS 1\P 3


collecteur de T2, C3 accélère les bascu-
lements du montage.
r---------~------~--~+E
Dans le circuit de la figure 5 , le cou-
plage contirw n'est plus obtenu, comme
précédemment, par un diviseur résistif
entre le collecteur de T2 et la base de T 1,
mais par la résistance commune aux
émetteurs de ces deux transistors. Sup-
posons le montage dans son état stable :
si la résistance R3 a été convenablement
choisie (nous avons déjà explicité ce cri-
tère) le transistor T2 est saturé. En négli-
geant alors sa différence de potentiel
collecteur-émetteur, on peut calculer la Tt
chute de tension v aux bornes de R4 :

v=E.R~+R4
Pour que T1 soit alors bloqué, il faut
imposer, à sa base, un potentiel égal, ou
mieux légèrement inférieur, à v; ce
résultat est obtenu grAce aux résistan-
Figure 4
ces de polarisation Rs et Re.
Dans l'exemple que nous avons choisi,
le déclenchement s'effectue par applica-
tions d'impulsions positives sur la base
de T 1 , à travers le condensateur~. Il est
r-----.----..----.----o+E
évident qu'on pourrait aussi commander
le montage par des impulsions positives, R2
au collecteur de ce même transistor.
On notera enfin que la tension de sor-
tie, toujours recueillie sur le collecteur de
T2. ne s'annule plus: sa valeur minimale
est maintenant v, tandis que la valeur
maximale reste + E.

Le probleme du temps
de écup ' ration
Par l'examen des diagrammes de la
figure 1 , il pourrait sembler que, dès le
retour de la bascule à l'état 0, il est pos-
sible de la déclencher par une nouvelle
impulsion.
En fait, ce retour n'est pas instantané,
comme le montre la figure 2 . Si le
potentiel du collecteur de T2 tombe très Ftgure 5
vite à zéro, celui du collecteur de T1
n'atteint la valeur + E que lorsque le
condensateur C1 a été complètement
rechargé. Or, le courant de charge tra-
verseR,, ce qui introduit la constante de
temps:
T = R1.c1
Ce n'est donc qu'après l'instant t'2.
qu'on pourra provoquer un nouveau
déclenchement. L'intervalle t2t'2
s'appelle «temps de récupération».
Il est possible de diminuer ce temps
de récupération grâce au circuit de la
figure 6 , où le transistor T2 a été rem-
placé par le groupement, en Darlington,
des transistors T2 et T3· En effet ,le gain
en courant de ce groupement étant très
grand, on peut donner une valeur beau-
coup plus élevée à la résistance R3. Pour
une même période T, il est alors possible
de diminuer la capacité du condensateur F1gure 6

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3 - PAGE 29


le signal de sortie se présente sous
forme d'une impulsion de tension aux
bornes de la diode tunnel, dont la durée
dépend du temps que met le courant,
dans la self, à descendre de la valeur lp
à la valeur lv. le long de l'arc DB de la
1 caractéristique.
Pour travailler à très grande vitesse, il
faut choisir une inductance extrême-
ment faible: on atteint, dans certaines
applications, des valeurs aussi petites
que le nanohenry.

Vlonostable
~ nsr.ilt::at-~••r bloaué
Puisque le fonctionnement en monos-
E - - - - - - - - -4------ table résulte aussi bien de la mise en
~-' 8 mémoire d'un courant dans un bobi-
v nage, que d'une tension dans un
condensateur, on peut réaliser des bas-
cules à partir d'un circuit d'oscillateur
bloqué (ou blocking). le schéma de base
est celui de la f igure 9 .
C1 , donc le temps de récupération, pro- tage de la figure 8 . On choisira la ten- Dans ce montage, l'état de repos,
portionnel à R,.c,. sion E, et la self l (de résistance R). pour indéfiniment stable, apparatt à l'évi-
Notons que, si on conserve la capacité que la droite de charge .6 se placé dence. En effet, puisque sa base est
initiale de c, , le circuit de la figure 6 comme indiqué à la figure 7 : elle coupe reliée à la masse par la résistance R et
permet, cette fois, d'augmenter la la caractéristique en un point C situé à l'enroulement l2, le transistor T reste
période, en augmentant RJ . gauche du pic A, et sa pente est, en normalement bloqué. Aucun courant ne
valeur absolue, supérieure à la pente de circule alors dans l,, et le potentiel de
la droite AB. le circuit occupe donc un collecteur égale celui de l'alimentation,
Monostable état stable. soit+ E.
.:.. ..J' ..f ...... .,ot Si, à travers le condensateur C, on Envoyons alors, à travers le conden-
applique une impulsion positive d'ampli- sateur C, une impulsion positive sur la
On connait les propriétés intéressan- tude suffisante, le point figuratif décri- base de T : le transistor commence à
tes des diodes tunnel, aux fréquences vant l'état du montage, et qui se déplace conduire, et un courant i traverse le
élevées. Mises à profit dans des monta- sur la caractéristique, franchit le pic A. bobinage l,. la croissance de i entratne
ges de commutation, ces propriétés per- Or, l'intensité du courant dans la diode, l'apparition d'une force électro-motrice
mettent la réalisation de bascules ne peut dépasser la valeur de pic lp. le induite dans l2, couplé à lt. Nous sup-
monostables de très faible période, système décrit donc la droite A D, puis le poserons le sens du couplage tel, que
quelques nanosecondes par exemple. courant redescend jusqu'au point de cette f.e.m. soit , au point A, positive par
la caractéristique tension-courant vallée B. A cause de la zone de résis- rapport à la masse: elle tend donc, elle-
d'une diode tunnel (fig. 7), fait appara1- tance négative, il y a alors passage dis- même, à augmenter la conduction du
tre, entre le pic A et la vallée B, une zone cret de B en E, puis l'ensemble revient transistor, introduisant un effet cumula-
à résistance dynamique négative. A au point de départ C, où la bascule tif, avec nouvel accroissement de
l'aide d'une telle diode, réalisons le mon- retrouve son état stable. l'intensité i dans l 1 .

lJ.c
b

E 0

Figure 8

Figure 9

PAGE 30- ELECTRONIQUE A PPLICATIONS NO 2


Très vite, la chute de tension due au
courant i croissant dans l,, atteint la
valeur E, ce qui correspond à la satura-
tion du transistor. le système bascule
donc de l'état bloqué vers l'état saturé,
à l'instant t, d'application de l'impulsion
de déclenchement ; c'est ce que montre
le diagramme supérieur de la figure 10, 1
1
1
..
t

représentant les variations de la tension


1 1
de collecteur Vc. ----l-- - --- _L _____ _
Soit n le rapport de transformation de
l'ensemble l, l2. Dès que la chute de /
tension E est établie aux bornes de l 1 , 0~---+--------r-------~
elle crée, aux bornes de l2, la force élec-

.l~----~1--------~1------~~
tromotrice :
E
e=- 0~--------------------·
n

le courant de base lb du transistor T


.,1 1
~
- -Impulsion de
déc:leoc:hement

est donc:
Figure 10 Figure 12
E
lb=-- à l'effet cumulatif, le système bascule dont le potentiel de drain égale alors la
n . R
très vite vers son état stable, et T se bio- tension + E 1, avec son armature de gau-
et l'intensité maximale que peut débiter que. che la plus positive.
le collecteur, lem. devient : Appliquons, à travers C2, une impul-
sion négative, qui sera transmise au
leM =P .lb=~
n.n Monostables et transistors drain de T, par la diode D, puis à la grille
de T2 par le condensateur C 1 : T 2. deve-
en appelant Ble gain en courant du tran- nant moins conducteur, son potentiel de
sistor. Grâce à leurs grandes impédances drain Vo2 remonte,ainsi que le potentiel
d'entrée, les transistors à effet de champ de grille VGI de T ,. Alors, T , commence
Or, une tension E constante étant
permettent la réalisation de bascules à conduire, son potentiel de drain V 0 1
appliquée aux bornes de l, à partir de
monostables à très longue période. Un diminue, et, par effet cumulatif. T 2 se
l'instant t,, le courant i dans ce bobinage
premier exemple, à deux transistors bloque, tandis que T 1 conduit.
croît linéairement, conformément à la
FET, est indiqué dans le schéma de la A partir de cet instant, C1 se charge à
loi :
figure 11. travers R 1• le retour vers l'état stable se
. E A l'état de repos, le FET T2 est produira lors du déblocage de T 2, c'est-
1 =r,· t
conducteur, sa grille se trouvant reliée, à-dire quand le potentiel VG2 de la grille
par la résistance R, , au potentiel+ E2. Si de ce FET atteindra la valeur - Vp de la
On peut donc en déduire aisément la E2 est suffisamment élevé, la grille de T 2 tension de pincement.
. période T du monostable: elle se ter- se trouve pratiquement au potentiel de les diagrammes de la figure 12 résu -
mine à l'instant t2 où i atteint sa valeur la masse. ment l'évolution des différents poten-
maximale leM· Par conséquent :
le courant qui traverse R2, impose tiels du montage. Comme la grille de T 2
une faible valeur au potentiel du drain de ne consomme aucun courant pendant
T =!..:...!::.L
n . R T 2· Grâce au pont de résistances R3, R4 , l'état quasi-stable, on peut donner une
qui retourne à une tension négative - E3, très grande valeur à R 1, donc obtenir des
A cet instant t 2, le courant cessant de la grille de T 1 est alors suffisamment périodes extrêmement longues. Des
croître, la f.e.m. s'annule dans l2. Grâce négative pour bloquer ce transistor, durées de l'ordre de l'heure sont parfai-
tement accessibles.
On peut également construire les
monostables en associant des transis-
tors à effet de champ et des transistors
à jonctions. Un premier exemple en est
donné par la figure 13. Dans ce mon-
tage, T,, transistor FET, et T2, PNP à
jonctions, sont tous les deux conduc-
teurs dans l'état stable, T2 se trouvant
même saturé. la grille de T 1 est donc
sensiblement au potentiel de la masse,
et le collecteur de T 2 au potentiel + E de
l'alimentation.
On provoque le basculement en
envoyant, à travers C2 et la diode D nor-
malement bloquée grâce au pont des
résistances R3 et R4, une impulsion posi-
tive sur la base de T 2. la période est
déterminée par le choix de la constante
Figure 11 de temps R 1 c,.
ELECTRONIQUE APPLICATIONS No 2 - PAGE 31
Il existe, comme le montre la
r---------...----t----o+E figure 14, un autre procédé de déclen-
chement de ce type de monostable, fai-
sant intervenir le transistor T3· Norma-
lement bloqué, grace à sa résistance de
l-It- _ _ ___.
~ base R3 reliée à la masse, ce transistor
est rendu conducteur par une impuls1on
positive appliquée sur sa base, à travers
C2. R. se trouve alors momentanément
court-circuitée, ce qui diminue le poten-
tiel de collecteur de T2. et amorce le bas-
culement.
Pour accéder aux très longues pério-
des (on peut maintenant compter en
jours), il faut d'énormes constantes de
temps, donc des résistances de très
forte valeur (des milliers de mégohms).
Outre des précautions technologiques
draconiennes, sans lesquelles les cou-
rants de fuite dûs à l'humidité rendraient
F~gure 13 illusoires les résistances choisies, il
convient maintenant de choisir des
MOS à la place des FET. Un monostable
~----------------------1------o+E
ainsi conçu, est schématisé à la
figure 15.
Le fonctionnement s'apparente à celui
du montage de la figure 13. Au repos
(état stable), le contact K se trouvant
dans la position (a), les transistors T 1 et
T 2 conduisent. Lorsqu'on bascule K dans
la position (b), l'impulsion positive, qui
prend naissance aux bornes de R3, est
transmise, par le condensateur c2 et la
diode 0, à la base de T2. dont la conduc-
tion diminue. Il en résulte, grace à c,, un
abaissement du potentiel de grille de T 1 •
L'effet est donc cumulatif, et le montage
bascule dans son état quasi-stable,
caractérisé par le blocage des deux tran-
Sistors.
Le retour à l'état stable s'obtient los-
que c, s'étant suffisamment chargé à
travers R1, le transistor T 1 recommence
à condutre. Comme on peut choisir pour
Figure 14
R, une très forte valeur grace à l'isole-
ment de la grille du MOS, il est possible,
à condition que le condensateur c, ne
orésente qu'un courant de fu1te négli-
,...-------------------------.......----_,.------o+E1
geable, d'accéder aux très grandes
périodes.

Les amplificateurs
opérationnels
0

La figure 16 montre un exemple de


réalisation d'un monostable, à l'aide d'un
a K amplificateur opérationnel. Supposons
-~~>----o+Ez d'abord le système au repos: l'entrée
b
inverseuse, par la résistance R1, est
c2
maintenue au potentiel de la masse ;
l'entrée non inverseuse se trouve portée,
à travers R3, à une tension négative de
Rz référence,- VREF· Si + Vs et -V, sont les
tensions maximales, symétriques par
rapport à la masse, disponibles sur la
sortie, celle-ci est alors à - V,. Nous sup-
poserons V, très supérieure, en vareur
absolue, à VREF: le condensateur c, est
F~gure 15 donc, pratiquement. chargé avec une
PAGE 32 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3
différence de potentiel V,, son armature
de droite étant la plus négative.
Appliquons. à travers C2, une impul-
sion négative sur l'entrée inverseuse,
dont le potentiel passe donc momenta-
nément en dessous de la valeur- VREF·
Le gain de l'amplificateur opérat ionnel
étant très grand, la sortie bascule de - V,
à +V,. Cette variation, transmise parc,,
se retrouve sur l'entrée non inverseuse.
du moins partiellement (il y a division de
tension par l'ensemble R2. R3). Le mon-
tage reste donc dans cet état quasi-sta-
ble, jusqu'à ce que c, , se soit suffisam- -VlW'
ment rechargé, à travers R2 et R3, pour
que le potentiel de l'entrée non inver-
Figure 16
seuse repasse au-dessous de zéro. On
notera la présence de la diode 0 , desti-
née à empêcher l'application d'une ten-
sion positive sur l'entrée inverseuse.
La f igure 1 7 illustre une autre
méthode de réalisation d'un monosta-
ble, à partir d'un amplificateur opéra-
tionnel. Au repos, la sortie de l'amplifi-
cateur se trouve au potentiel +V,. A
cause de la diode 0, le condensateur c,
ne peut se charger, et l'entrée inver-
seuse reste pratiquement au potentiel
de la masse, tandis que rer-trée non
in verseuse est portée au potentiel posi-
tif :

Appliquons alors, à travers C2, une


impulsion négative. L'entrée non inver- Figure 17
seuse devenant négative, la sortie bas-
cule de+ V, à- Vs. et l'entrée non inver-
seuse prend le potentiel - v. Cet état
quasi-stable se maintient jusqu'à ce que
le condensateur c,, qui se charge à tra-
vers R,, fasse passer le potentiel de
l'entrée inverseuse. au-dessous de la
valeur - v. A ce moment. tout l'ensemble A 8 s
revient à l'état initial. La période du 0 ,0
monostable est donc fixée par la cons-
tante de temps R1 C1 • 0, , •SV--·-, r

Les amplificateurs opérationnels, s'ils


, , 0
0----U

permettent des réalisations élégantes de 1, 0


bascules, ne se prêtent pas aux très
cours temps de montée et de descente,
à cause de leur « slew rate ».

Ci ·cu1ts de log1que Ftgure TB Figure 19

et monostable
On connaît la table de vérité d'une
porte NANO, que rappelle le tableau de
la figure 18, appliqué au cas d'une porte
à deux entrées.
Réalisons alors le montage de la
figure 19, qui met en jeu deux portes
NANO, tirées par exemple d'un circuit
intégré SN 7 400, ou équivalent. L'une
des entrées de la porte N2 est maintenue
en permanence au niveau 1, par l'inter-
médiaire de la résistance R2. reliée au
+ 5 V. L'autre entrée se trouve au
niveau 0, puisque la résistance R1 la relie
à la masse. La sortie de N2 est donc au Figure 20 Ftgure 21

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PA GE 33
Ftgure 22 Figure 23

n1veau 1, et y maintient l'une des bas. Pour le deuxième type de fonction-


entrées de N 1. S11'autre entrée de N1 est nement, l'une au moms des entrées A1
elle même portée au mveau 1, c'est-à- ou A 2 doit être maintenue au mveau
dire à + 5 V environ, la sortie de N1 est bas; le déclenchement intervient alors
au n1veau 0, et le condensateur C1 se pendant une montée, même lente, de
trouve déchargé. l'entrée 8, qui travaille en trigger de
Appliquons maintenant, sur l'entrée Schmidt. Les temps de montée ou de
libre de N 1, une 1mpuls1on négative qui descente sur les sorties complémentai -
la porte momentanément au niveau 0: res, Q et Q, ainsi que les niveaux, sont
la sortie deN 1bascule au mveau 1. Cette compatibles avec les normes des logi-
montée du potentiel étant transmise, ques TTL : 10 ns pour la montée, et 5 ns
par C1. sur celle des entrées de N2 qui pour la descente.
se trouvait au niveau 0, la sort1e de N2 Sans éléments extérieurs, la période
passe au mveau O. ams1 que l'entrée de du monostable, c'est-à-dire la durée de
N 1 qui lui est fallée. Ams1 même après l'impulsion, est de l'ordre de 30 nS. On
1'1mpuls1on le système se mamt1ent peut, en ajoutant une capac1té ou une
dans son état quasi-stable. résistance extérieures, obtentr des tem-
Cet état pers1ste Jusqu'à ce que porisations plus longues, et réglables. Le
l'armature de dro1te de C1, qw se maximum, avec 1 000 Il F, se situe vers
décharge à travers R 1, ramène l'entrée 40 secondes.
correspondante de N 2 au mveau O. Tout A titre indicatif, nous donnons, à la
l'ensemble retourne alors à l'état stable. figure 21 , le brochage du circuit SFC
On sait que, pour maintemr l'entrée 4 121, en boîtier TO 116. Le branche-
d'une porte NAND TTL au niveau 0, il ment des composants extérieurs
faut lui consommer du courant. Cette s'effectue conformément au schéma de
nécessité limite à 500 fl, au maximum, la f igure 22, pour une temporisation
la résistance R 1. Le montage de la fixe. La période est alors donnée par la
figure 19 ne se prête donc qu'à de cour- relation:
tes périodes, n'excédant guère la millise- T = C . R, . loge 2
conde, ou quelques dizaines de millise-
condes. où R, est une résistance interne au cir-
cuit, voisine de 2 k.Q, tandis que C est la
capacité du condensateur extérieur.
Les monostables Pour une temporisation variable, on
adoptera le branchement de la
figur e 2 3. La pénode est alors donnée
Plusieurs constructeurs diffusent des par la relation :
CirCUitS Intégrés log1ques, à usage de
monostables : il s'agit de la série T = C (R + R,) . log. 2
SN 74 121 SN 74 122 et SN 74 123
de Texas, SFC 4 121 de Sescosem, par où R est la rés1stance extérieure.
exemple. Nous commencerons par le Le monostable SN 74 122, déclen-
modèle 121. nous donnant enswte à chable par des fronts descendants, est
md1quer les quelques différences pro- réarmable c' est- à- dire qu'on peut
pres aux autres modèles. remettre les sorties 0 et Q au niveau de
La figure 2 0 1ndique la configuration repos, à n'Importe quel moment du
de base de ce circuit, qui comporte trois cycle.
entrées: A 1, A2, et B. Le monostable Le type SN 74 123 n'est, en fait, que
peut être déclenché soit par un front la réunion, dans un même boîtier, de
décroissant, soit par.. les transitions len- deux monostables identiques au
tes d'un signal quelconque. Le premier SN 74 122. Chaque élément, cepen -
type de fonctionnement est obtenu en dant, ne possède qu'une seule entrée A
maintenant l'entrée Bau niveau haut; le et une seule entrée 8, et ne comporte R. Rateau
monostable se déclenche alors quand pas de résistance interne de temporisa - Maître-assistant à la
so1t l'une des entrées A1, A2, soit les tion. faculté des Sciences Paris VI
deux simultanément, passent au niveau

PA GE 34 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS r.P 3


Le balayage en spirale permet d'allonger considéra ble-
ment la longueur de la trace obtenue sur J'écran d'un oscil-
loscope. Dans l'étude qui suit, nous exposons d'abord le prin-
cipe général de ce mode de balayage. Nous d écrivons
ensuite deux systèmes pratiques de réalisation, en insistant
plus particulièrement sur le procédé faisant appel à un mon-
tage utilisant un amplificateur opérationnel fonctionnant en
dérivateur.
Certaines particularités du comportement des circuits
dérivateur à éléments actifs, généralement bien connus dans
leur aspect théorique peuvent être mises en évidence à J'aide
du montage didactique décrit en fin d'article. ·

Le balayage en spirale
d'un oscilloscope
Principe du balayage Les trams d'ondes
en spirale à décro1ssance exponentielle

Supposons que l'amplitude initiale de


Si l'on applique aux entrée Y et X d'un chaque onde amortie soit la même. A
oscilloscope deux sinusoïdes amorties chaque instant, l'amplitude de la dévia -
de même fréquence, mais déphasées de tion horizontale peut alors s'exprimer
900 le fa1sceau électromque bala1e par la ralation
l'écran suivant une spirale dont le nom- X =
U0 • <Jx • E-« 1 • Sin wt
bre de spires est déterminé par le nom- =X . E-at. sin wt ( 1)
bre de périodes de chaque train d'ondes. avec : <Jx = sensibilité du canal horizontal
La figure 1 montre la construction point (expnmée en div /V)
par point de la spirale ainsi décrite. a =coefficient d'amortissement

Ftg. 1. - Constructton pomt par pomt d'une sptrsle,


psr lB combinsi!l()n de deux ondes amomes en qua-
drature

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3 - PAGE 4 1


De même; l'amplitude de la déviation Notons qu'une onde amortie sera
verticale sera donnée par l'expression L.R amorcée tant sur le front de montée que
sur le front de descente de l'impulsion
=U
~
1
Y 0 • Uy • E'"" • COS w t
d'attaque (voir fig. 4).
= Y . E'""1 • COS W t (2)

(dans un but de simplification, nous


admettons que l'amortissement a est le
même dans les deux cas. mais, dans la
T
0 0
2) Obtention d'une cosinusoïde
amortie de même fréquence

pratique, ceci n'est évidemment nulle-


ment indispensable). Plusieurs systèmes peuvent être envi-
La distance r par rapport au centre de sagés, qui reviennent tous à faire subir
l'écran (correspondant à x =y = 0) à à la sinusoïde amortie obtenue ci-
laquelle le faisceau d'électrons frappera avant, un déphasage de 900.
l'écran à un instant t quelconque n'est Fig. 3. - Un circui t LCR. exa té par une tmpulsion de
autre que l'hypothénuse d'un triangle tension est le siège d 'une oscillet10n emoroe. Emploi d'un circuit déphaseur à 900
rectangle (fig. 2) de côtés x et y, so1t
r = A(1 - at) (8)
r2 = x2 + y2 d'où encore
r = E'""' Jx2 sin2 w t + y2 cos2 wt (3) (en adoptant les mêmes hypothèses L'inductance du circuit résonnant LC
simplificatrices que ci-dessus). peut être constituée par le primaire d'un
On remarquera par ailleurs qu'une transformateur muni d'une prise
exponentielle E-at ::::: ( 1 - at) si le coeffi- médiane au secondaire.
r cient d'amortissement a est faible On sait que la différence de potentiel


(développement en série de l'exponen- entre les points Met Y (fig. 5) est dépha-
tielle, limité aux deux premiers termes) sée d'un angle rp par rapport à' la tension
primaire, tel que
0 x
rp = 2 arc tg wC1R1
Obtention de deux ondes
Un déphasage de rp = 900 impose donc
amorties en quadrature
la condition

1) Excitation par choc d'un circuit


w C1R1 = 1 (11)

LCR Cette relation permet d'évaluer la


Fig. 2. - Le point d 'impact du faisceau électronique valeur à donner aux éléments R1 et C1
sur f écren e les coordonnées polaires r. (} détermi-
nées par les valeurs instantanées de x er de y.
si l'on connaît la fréquence de résonance
du circuit LC.
Si, à l'aide d'un générateur d'impul- Notons que si le primaire du transfor-
L'angle 9 formé par le rayon vecteur sions(de faible résistance interne de sor-
mateur utilisé comme inductance du cir-
r et la direction horizontale est tel que tie) on applique une impulsion de tension cuit oscillant est muni de prises, on peut
à un circuit série LC, comme l'un des
aussi réaliser le montage de la figure 6 :
9= arc tg ~cotg w t (4) deux circuits de la figure 3, ce dernier le circuit LC est ici excité par une impul-
x devient le siège d'une oscillation amortie
sion appliquée à cette prise.
La relation (3) montre que la distance dont la (pseudo) fréquence est donnée
par la formule classique Dans l'un comme dans l'autre cas. on
r diminue exponentiellement en fonction
peut faire varier le nombre de spires de
du temps, ce qui correspond bien à une
la spirale en agissant sur la période de
spirale dont l'ouverture tend vers zéro fo = 2 Tr J'TC (9)
récurrence des impulsions d'excitation,
lorsque t tend vers l'infini.
tandis que l'espacement (et par consé-
Si nous admettons encore. par souci et dont le décrément logarithmique est quent le nombre de spires visibles
de simplification. que ay = ux. so1t aussi pourra être modifié en agissant sur
X = Y = A l'expression (3) prend la a1 = 2RL . t ( 10) l'amortissement du circuit LC (potentio-
forme Simple mètre connecté en parallèle sur L par
r =A. E'"" 1 (5) R étant la résistance de pertes sene exemple).
Avec X / Y = 1, on trouve encore totale du circuit (y compris donc la résis-
tance de source du générateur d'excita- Amplificateur opérationnel dérivateur
()=.!!_ - w t (6) tion)
2
Une solution élégante au problème
Lt:~ lr~:uns d'onde à décroissance consiste à faire appel à un amplificateur
linéa1re opérationnel dans un montage dériva-
teur. (fig. 7).
Un circuit LC est encore excité par des
L'amortissement ne doit nullement impulsions, qui font apparaître aux bor-
être exponentiel pour obtenir une spi- nes de C une onde sinusoïdale amortie.
rale. Ainsi, une onde dont l'amplitude
Si l'on applique à l'entrée inverseuse
décroît linéairement selon l'équation
d'un montage dérivateur une tension Ue
x = U( 1 - at) sin wt (7) (t), la tension de sortie
combinée avec une cosinusoïde y de due (t)
même fréquence, donne un balayage tel Fig. 4. - L'oscillation amortie se produit rent sur le
u. (tl= - c1 R1. -at (121
que la distance r par rapport au centre front montant que sur le front descendtmt de J'impul-
1
de l'écran s'exprime par sion d'exci tation. Avec : Ue (t) = U . E-a • sin w t

PAGE 42 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


n

Fig. 5. - L 'inductllnce L du prirNire du trsnsforme- Fig. 6. - Si le construction du trensformeteur le per- Fig. 7. - Schéms de principe d'un circuit ds beleyege
teur forme svec C le circuit oscillent; le secondeire met, les impulsions d'excitetion pour le circuit LC en spirsle fsisent eppe/; un emplificsteur opéretion-
; pristJ médiane constitue evec R1 etC1 le déphest~ur peuvent être eppliquées ; unt1 prise intermédieire nel en montsge dérivereur.
HKI'. besstJ impédsnce du primeire.

_ arc tg wla
On aura donc :
- 2 ir f
Montages pratiques
u, (t) = - C, . A1 • U . t·-at.
ou encore, avec f = 1 /T: 1) Montage à c1rcu1t déphaseur
(w . cos w t -a . sin w t)
ou encore: !.! _ arc tg w 1a
T - 2 ir
Le montage de la figure 9 illustre le
u, (t) = - C 1 A, . U w .
= 0,2488 pour wla = 141,4 procédé d'excitation par choc d'un cir-
t...., 1 (cos wt -~sin wt) (14) cuit LCR.
= 0,2443 pour w 1a = 28,28
Comme inductance L nous avons uti-
Pour que u, (tl soit exactement dépha- = 0,2276 pour wla =7 lisé un primaire de transformateur (T ,)
sée de 900 par rapport à Ue (tl, il faudrait au lieu de 0,25 (correspondant à t 1 de rapport 1 : 1. Un second transforma-
donc que le facteur a 1w s'annule, ou soit
en tout cas très petit.
= T/4) teur (T 2), du type «driver » pour ampli-
La courbe de la figure 8 permet ficateur basse fréquence à transistor, à
Si cette condition n'est pas réalisée, la
d'évaluer le rapport t,/T et l'angle prise médiane au secondaire a été utilisé
fonction Us (t) ne s'annulera pas pour t · d'erreur .âtp sur le déphasage idéal de comme transformateur déphaseur.
= T 14, mais bien à un instant t 1 tel A l'inductance L (dont l'amortisse-
900 pour la première alternance d'une
que le terme entre parenthèses de
onde amortie en fonction du rapport ment est aussi partiellement constitué
l'expression ( 14) s'annule, soit par la charge formée par T2. branché au
w 1ar.
secondaire de T ,) a été associée une
cos w t, =~sin w t, Faisons remarquer immédiatement
w que ceci n'a qu'un intérêt purement aca- capacité d'accord C de 1 1-1F. L'ensemble
démique tant que l'angle d'erreur ne LC possède une fréquence de résonance
d'où encore : dépasse pas une bonne dizaine de d'environ 140Hz.
a degrés... La courbe A de la figure 1 0 montre
cotg w t, =;;

et finalement :
&1 6"-4. 1 11 --.
1
w t1 =arc tg~ (15) 17'
'1 . 1.
r--~
l'"'
a
Ainsi, avec A= 100!2 et L = 5 H
... .\ .
1

1 1
17111 1

..,;....- ~ 1
•• 1 '· '
!
Z&S

a =
A 1 / 1

2 L = 10
Z-'0
'l'
\ ! ~''r J 0.235
Si C = 0,1 ~F, on aura :
z .\ / ~ 0230

= JLC = J5 x o, uo-6
w Il'

ICI"
J
"
'f 1
225

""'
= 1414 rad/s
L'équation ( 15) donne alors
.. 1\
l\1 \
1 i
1.21S

• 0210

w t1 = arc tg

= 1,5637 rad
1414
'10'"' =

:::2
89,59

1f
0
7

••
s· J
" Il ;\
1
-,
1
r
1
0 205
.,.....
,_
Avec a = 50 on trouve wt 1 =87,97° ,. 1 \
-
1 1
= 1,535 rad :r
1
'
Par contre, pour a
wt1 =arc tg 7 81,95° =
=
200 on trouve

Le passage par zéro de la cosinusoïde


2"

l' 1
1/
Z
1

34SI111
1 Il
ll ''f,t
aG lOAIISO
10

al
amortie se produit donc à un instant
Fig. 8. -Allure de le verietion de fsngle d'erreur .llç>
arc tg wla = n 12 - 'P et du repporr r11 T en fonction du repport
t1 w l a.
w

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 43


r---------------------------------------~ 2
r---------------------ox

Fig. 9. - MontJJge pmtique pour (obtentiOn du


balayage en spirale utilisant un déphaseur à transfor-
mateur T2 et CirCUit Rt-Ct.

l'oscillation amortie obtenue dans ces ces impulsions donnent lieu à une oscil-
conditions aux bornes de C, le circuit lation amortie.
étant attaqué par un générateur En reliant le point Z (sortie du géné-
d'impulsions de fréquence 20 Hz. rateur) à la borne d'entrée de modulation
Le diviseur de tension formé par les de brillance de l'oscilloscope, et en
résistances de 39 S2 et de 10 S2 permet réduisant au préalable la brillance de la
de simuler une résistance de source trace, la spirale inférieure est rendue
équivalente inférieure à 10 S2. invisible (voir photo de la figure 12).
L'amplitude de la première alternance Si l'on amortit le circuit LC en connec-
positive est de 0, 76 V; celle de l'alter- tant une résistance de 2 kS2 en parallèle
nance positive suivante (donc au bout sur L, le nombre de périodes amorties
d'une période T = 1/ f) est tombée à diminue évidemment, ainsi que l'ampli-
0, 16 v Fig. 1O. - Courbe A : Smuso!de amortie obtenue aux
tude de l'onde (photo de la fig. 1 3 )
bomes de C (point X du montage de la fig.9)- Impul-
Ceci permet d'évaluer le décrément SIOns d'attaque de fréquence 20Hz. Courbe 8 :Onde Enfin, la photo de la figure 1 3 bis a
logarithmique car = =
amortie en quadraturB obtBnue au point Y (rJA 118 été obtenue en superposant à une spi-
0,2 V / div.- Base de tBmps: 2 ms/ div.}.
rale t elle que celle de la photo 12 une
sinusoïde de fréquence 3,3 kHz. Si l'on
cqmpte le nombre de «dents» d'une
d'où: spire de la spirale, on arrive au nombre
v, 0,76 16=2250/ 140.
a . T = ln Y2 = ln O,
16
2) Montage à amplificateur opéra-
= 1,558 tionnel dérivateur

et par conséquent
Nous avons réalisé le montage de la
1 558
a = T- = 1,558 f = 1,558 x 140 figure 1 4 avec
C1 = 0, 1J.lF et R, = 100kS2
R Fig. 11.- Spirales obtBnues à raide du montagB dB
=218= 2 L la figure 9, sans modulation Z f11x = 0,2 V 1div; "Y = La courbe supérieure sur la photo de
0,5 V/div.) la figure 1 5 représente la sinusoïde
On en déduit encore la résistance de amortie recueillie au point X ; la courbe
pertes série totale du circuit LCR, y com- quadrature s'avère être égal à 250. La inférieure étant celle relevée à la sortie X
pns la charge constituée par le transfor- valeur a'> a s'explique évidemment du dérivateur.
mateur déphaseur: avec L = 1,3 H on par les pertes dues à la présence du On notera l'oscillation parasite super-
trouve R = 566,8 S2. transformateur T2. posée à l'onde de sortie, et dont la fré-
La courbe B de la figure 10 repré- La photo de la f igure 11 a été obte- quence correspond à l'intersection de la
sente la tension déphasée receuillie nue en appliquant les points X et Y du caractéristique de transfert
entre le point Y et la masse. montage de la figure 9 respectivement
aux entrées horizontale et verticale d'un Us= W. C1 • R1
Avec une capacité C1 de 33 nF, il fau- oscilloscope fonctionnant en traceur Ue
drait en principe une résistance R1 de xv.
valeur (droite de pente + 6 dB 1octave) avec la
On y voit en réalité deux spirales dont
R, = 1/wC, = 1/ 2n.140.33.10- 9 = le nombre de spires visibles (ici 3) cor- courbe Ao (w) donnant le gain en boucle
34,5 kS2 respond bien au nomb're de périodes de ouverte de l'amplificateur opérationnel.
Une mise au point expérimentale don- l'oscillation amortie de la figure 10. A la fréquence
nant un déphasage très sensiblement La spirale double est due au fait que,
égal à 900 entre les courbes A et B a le circuit LC étant excité par un train f, = 1 /2n C,.R,
conduit à une résistance R1 de 36 kS2. d'impulsions, aussi bien les fronts de le gain A en boucle fermée est unitaire
L'armortissement a' de l'onde en montée que les fronts de descente de (A= 1)

PAGE 44 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Fig. 12.- Spirale unique obtenue en supprimant le Fig. 13. - Effet d'une résistance d'amortissement Fig. 13bis. - Superposition d'une sinuscïd11 de fré-
balayage de retour sur le front descendant de supplémentaire de 2 k!2 branchée en parallèle sur L. quence 2 250Hz é le spirale dela photo 12 f11x a y=
l'impulsion d'attaque (modulation Z) = 0,2 V / div.)
ay = =
ax 0, 2 V/ d1v.

.-------oz

Fig. 14. -Montage pratique utilisent un circuit LC et Fig. 15. - Courbe A : Sinuscïde amortie ffJCut1illie su
un dérivsteur à amplificateur opérationnel en mon- point X de la figure 14. Courbe 8: Onde en quadra-
tage dériveteur. ture obtenue ille seme du dérivateur : une oscillation
parasite, due eu comportement particulier du mon-
tage lui est superposée.

~ r. r (. . ,
' J .r, • avec fe = fréquence de coupure (-3 dB)

. :\.J- ~
de l'amplificateur opérationnel en bou-
J
": . :...:. '. .·
ï .. . ...
1
........
cle ouverte de largeur de bande B =fe et
de gain Ao.
1 ..
.. . . • Au point P dans le graphique de la
"'"' ./\
figure 1 6 le déphasage total est de
1800 qui, s'ajoutant au déphasage de
ramplificateur inverseur, fait apparaître
une réaction positive : le montage
devient de ce fait le siège d'une oscilla-
Fig. 17. - Figure obtenue avec le montage de le
tion parasite (amortie) de fréquence fe
figure 14: la spirale est modulée par roscllletlon
pereS/te de fréquence re· (voir courbe inférieure de la fig. 15).
Le phénomène que nous venons
Fig. 16. - La fréquence fe correspond à l'abscisse du A fréquence croissante, le gain aug- d'évoquer se manifeste aussi fort bien
pomt d'intersection P de le courbe de réponse en bou- mente de 6 dB/octave jusqu'à ce que sur la spirale de la figure 17, obtenue à
cle ouverte de l'amplificateur opérationnel. et de le l'on atteigne la fréquence limite de l'aide du montage de la figure 14: on
caractéristique de gein wC1 R1 en boucle fermée : l'amplificateur, c'est-à-dire celle qui cor-
elle correspond à le fréquence de l'oscillation parasite notera la superposition de l'oscillation
visible sur l'oscillogramme 8 de la photo 15. respond à l'abscisse du point d'intersec- parasite dont la fréquence correspond
tion avec la courbe de transfert de précisément au point d'intersection des
l'amplificateur en boucle ouverte. caractéristiques de transfert en boucle
En ce point P, l'angle entre la courbe ouverte et en boucle fermée.
de réponse de l'amplificateur en boucle Pour éviter ces oscillations parasites,
ouverte (-6 dB 1octave) et celle en bou- il suffit de connecter une résistance R2
cle fermée (+6 dB 1octave) est de 90°, en série avec c,,
(fig. 18 ) de manière à
ce qui correspond encore à limiter le gain du montage aux fréquen-
12 dB 1octave. ces élevées à la valeur
L'étude classique des amplificateurs à
rétroaction nous apprend que le fonc- A =_fu_
R2
tionnement du montage est alors insta-
ble et que la fonction de transfert glo-
La fréquence de transition f8 (fig. 18)
bàle est dans ce cas exactement cel le
correspond alors au point P' où
d'un filtre passe-bande accordé sur une
1
fréquence R2 =----'--::::-
Ws. Ct
1
. f s = -::--:C::---::-
SOit
2 ;r 1 • R2.

ELECTRONIQUE APPliCATIONS N" 3- PAGE 46


c;w,
~--------------~------~ox
R,
Avec R2 = 1 k.Q et R1 = 100 k.Q, le gain
au-delà de fs = 1,6 kHz est égal à 100,
soit 40 dB. On obtient dans ces condi-
tions les sinusoïdes amorties déphasées
période de répétition des impulsions
d'excitation.
Pratiquement il convient de com-
mencer les essais en attaquant le mon-
de la figure 19 et la spirale de la tage avec des impulsions dont la période
Ûl\,. figure 20 : il ne subsiste plus aucune de répétition est de l'ordre de 5 à 10 fois
trace d'oscillation parasite. celle qui correspond à la fréquence pro-
pre du circuit LC. Ceci conduit à une fré-
quence du générateur d'attaque qui
Quelques considérations pourra être évaluée par la relation pra-
d'ordre pratique tique
1
le générateur d'impulsions fG = (30... 60) L C

Notons enfin que dans le cas du mon-


Les manipulations décrites ci-dessus tage de la figure 14 la capacité du
supposent que l'on dispose d'un géné- condensateur du circuit dérivateur (C,)
rateur capable de fournir des impulsions devra être petite par rapport à celle (C)
d'énergie suffisante pour exciter le cir- du circuit oscillant, ceci afin de ne pas
cuit oscillant LC. affecter trop fortement la fréquence
d'accord prévue du circuit.
- Un générateur basse-fréquence
avec sortie « ondes rectangulaires>>
peut parfaitement convenir. Si son
Fig. 18. -La résistance d'amortissement R2 limite le impédance interne de sortie est de 50 à Conclusion :
gein à la valeur R11 R2 au-delà de le fréquence f8 et 60 S2. il peut être branché directement à
permet de supprimer l'oscillation parasite. l'entrée des montages de la figure 9 ou
de la figure 14. Le balayage en spirale étend considé-
Si l'impédance de sortie du généra- rablement les possibilités de l'oscillos-
teur d'ondes rectangulaires est de plu- cope, tant comme moyen d'étude que
sieurs centaines d'ohms (600 S2 par comme auxiliaire didactique, car il per-
exemple), il sera généralement néces- met d'illustrer d'une manière particuliè-
saire de remplacer les résistances de rement suggestive, sinon spectaculaire,
39.Q + 1O.Q par une combinaison de le comportement de certains circuits
560 S2 + 33 .Q par exemple, afin de ne électroniques.
pas surcharger le générateur (et aussi J. DE NEEF
pour disposer d'une amplitude suffi- Professeur à l'Institut supérieur
sante pour la modulation Z de l'oscillos- technique de l'État - Bruxelles
cope...)
Fig. 19. -Ondes amorties en quadrature obtenues en - La suppression de la trace de
insérant une résistance R2 = 1 kfl en série avec le retour (pour l'obtention d'une seule spi-
condensateur C dans le montage de la figure 14. rale) ne sera généralement possible que
si l'amplitude de la tension de sortie du
générateur est de l'ordre de 15 à 20 V
crête-à-crête au moins. Si tel n'est pas
le cas, il faudra l'amplifier avant de
l'appliquer à la borne de modulation Z de
l'oscilloscope.
- Un générateur de fonctions four-
nissant des impulsions de rapport cycli-
que variable sera particulièrement inté-
ressant, car il permettra d'examiner
l'influence de la durée des impulsions
d'attaque sur le comportement du cir-
cuit LC.
Fig. 20. - Les ondes de la figure 19 permettent
d'obtenir une spirale sans aucune trace d'oscillation Certains générateurs de fonctions
parasite. délivrent des signaux balayés en fré-
quence (modulation de fréquence). On
pourra dans ce cas obtenir une spirale
qui s'ouvre et se referme périodique-
ment au rythme de la (basse) fréquence
du balayage en fréquence.

La fréquence du s1gnal d'excitation

Si le circuit LC (fig. 14) est à faible


amortissement, le nombre de spires visi-
bles par balayage est fonction de la

PAGE 46 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Les méthodes additives modernes,
dont nous allons parler, découlent de
procédés similaires adjoints à des opé -
rations galvanoplastiques ou ionoplastl-
ques.
6) Câblages et circuits moulés. Il
s'agit en fait de méthodes variées
conduisant à tracer une empreinte de
circuit dans un diélectrique et de dépo-
ser ensuite un métal, par un moyen quel-
conque, dans le tracé ainsi moulé. Le
précurseur de ce genre de technique,
J.A. Sargrove ingénieur anglais ( 194 7l.
fut imtté 10 ans plus tard dans une
1nvention de la société SEUREC à
laquelle l'auteur apportait son concours
(BrevetN° 1181724du28/ 8 / 1957 -
fig. 2). Ce type de production s'accom-
mode parfaitement avec les techniques

Le circuit imprimé additives actuelles.


7) Méthode additive par sensibilisa-
tion préalable d'un substrat isolant, ou
semi-addit1ve par gravure initiale d'un
Un peu d'histoire Les différentes copper-clad à revêtement conducteur
echniques mince. L'établissement définitif des
La méthode permettant d'établir un connexions s'effectue ensuite par dépôt
circuit avec un nombre rédu1t d'opéra- galvanoplasttque ou électrochimique
On peut maintenant établir un câblage
tions a maintenant près de 80 ans puis- (electroless) ou par étamage à chaud ou
ou un élément de c1rcu1t par de nom-
que c'est H. Helberger qui, en 1898. à froid. Actuellement ces deux procédés
breuses méthodes dont la rentabilité
fabriqua la première résistaoce impri - sont en concurrence pour le remplace -
dépend du créneau de production et de
mée semblable à celles employées en l'exigence de l'application. En voici rapi- ment, à plus ou moins brève échéance,
aéronautique et sur la lunette arrière de du système soustractif (voir 1) qui abou-
dement une énumération non exhaus-
nos voitures. En 1948, le Docteur Paul tit à retirer entre 60 et 80 % du métal
tive:
Eisler, de I'Enderson and Spaulding. appliqué sur le support. L'économie
déposait le premier brevet sur l'inven- 1) Méthode soustractive de gravure
chimique en partant de réserves photo- d'énergie et la protection de l'environne-
tion à laquelle 11 travaillait depuis 194 1. ment militent en faveur de ces techni-
En 1942. avec son assistant G. Parker graphiques ou impnmées par sérigra-
ques.
il fabnquait le premier appareil de radio phie.
câblé à plat. dont il distribua une Cin - 2) Méthode soustractive par gravure
quantaine d'exemplaires. Le bobmage mécanique à la fra1se sous conduite
d'accord était également réalisé sur un manuelle ou par l'intermédiaire d'un cal-
cylindre en circuit imprimé. culateur digital (fig. 1).
Depuis cette époque les méthodes 3) Méthode soustractive d'étam-
ont évolué. La gravure qui semblait au page-découpe. Les anglo-saxons dés-
début, résoudre tous les problèmes. fut ignent ce système par les appellations
quelque peu abandonnée au profit des « die-eut » ou « stamped ».
méthodes additives tombées à leur tour 4) Méthode add1t1ve par application
en d1sgrâce malgré les études poussées de substance conductrice par sérigra-
dont elles firent l'objet aux USA et. par phie. C'est le système anc1en qu'utilisait
le Dr. Eisler lui-même. en Grande Breta- Centralab dans les années 48 / 50 et qui Ftg. 1
gne vers 19471 1948. revient actuellement dans la contexture
Jusqu'à nos jours, la méthode sous- des circuits couches épaisses (thick-
tractive par gravure est devenue la tech - film).
nologie admise par tous et ses perfec- 5) Méthode additive d'évaporation ou
tionnements lui ont permis de subsister de dépôt chimique en couche mince
même si, pour des raisons diverses. on métallique. Le prem1er système, déve-
semble vouloir maintenant revenir à loppé par John Srong en 1949 à New
l'additif. Le développement des circuits York. est encore largement appliqué
hybrides en couches minces et épa1sses sous le nom de « Vacuum-Processes »
va. sans nul doute. venir influencer cette ou de « Cathode Sputtering » pour la
inflexion et seule la conjoncture d'éqUI- production des microcircuits que les
pement des ateliers, freine la mutation anglo-saxons appellent «thin-film >>. Le
des procédés. second est beaucoup plus ancien
D'ailleurs. même les principes de la puisqu'il est dû à Fehling ( 1880), chi-
gravure vont obligatoirement évoluer en miste à qui l'on doit l'argenture des
raison de l'apparition de stratifiés com- miroirs. Vers 1950 « Visseaux » fabri-
posites, tel celui de Micaply, qui permet quait une platine de téléviseur entière-
par opérations successives, de dépasser ment réalisée par argenture, inductan-
le stade du câblage pour atteindre celui ces, résistances et capacitances compri-
des réseaux résistifs. ses ! Ftg. 2

ELECTRONIQUE APPliCATIONS ND 3 - PAGE 47


Les principes
de fabrication
a) Le dessin. Qu'il s'agisse de l'une ou
l'autre des méthodes précédemment
décrites la prem1ère opération consiste
à établir un dessm du c1rcu1t à réaliser.
Dans les cas simples on peut se conten-
ter d'établir directement la figure de la
plattne à l'échelle 11 1 mats tl est sou-
vent nécessatre. pour des ratsons de
précision de dessmer à une échelle dila-
tée 2 / 1, 4 / 1 ou même 10 / 1 s'il s'agit
de circutt mmiature.
A l'origine (vers 1950) nous éxécu -
tions le tracé à l'encre de chine sur carte
à gratter (fig. 3). Maintenant, sans parler
de machine digitale à dessiner, On dis- rFI_9·_ _ _ _ _ _--::::===~------------:---:--:::-------,
3
pose d'éléments calibrés autocollants
avec lesquels on éxécute facilement le
dessin, selon l'échelle choisie (fig. 4).
L'application se fait alors sur un support
opaque ou transparent, quadnllé de pré-
férence en tracé mactimque (bleu). Il est
aussi possible de dessmer par transpa-
rence sur film de polyester appliqué sur
une grille au pas standard déstré ( 1 96 -
2 54 - 5 08 mm).
Il existe de nombreuses marques
d'éléments autocollants (Aifac. Bishop
Brady Chartpack C1rcU1tape Méca-
normal. dispombles en France et les _.
films polyester de Du Pont (Cronaflex)
ou de Kodak (Kodatrace ou Triacétate)
sont distribués par la plupart des four-
nisseurs pour arts graphiques.
b) Le cliché de base. Partant du des-
sin maître ainsi réalisé Ues anglo-saxons
disent Master-drawmg) on éxécute à
l'échelle 11 1, un cliché positif ou négatif
sur pellicule photographique à haute
définition. Ce clighé-maître porte aussi
un nom anglais: Artwork.
A priori, si le circuit doit être réalisé
par sérigraphie le cliché sera négatif. S'il
s'agit de photogravure directe (au
moyen d'un photorestst) le cliché peut
avoir l'un ou l'autre sens selon que la
résine photorésistante est négative ou
positive (tableau 1 ). Fig. 4

Cliché Métallisation
Cliché photo Elément de report Impression obtenue
par contact préalable

Négatif positif Séngraphie Réserves positives


Négatif -+- Resist 8 Réserves positives
Négatif positif Resist <±> Réserves positives
Négatif
Négat1f
-
pos1t1f Res1st 8
Resist ®
Réserves négatives
Réserves positives
oui
oui
Positif
Positif
-
négatif Sérigraphie
Sérigraphie
Réserves négatives
Réserves posttives
oui

Posit1f
Pos1t1f
-
pOSitif Restst G
Sérigraphie

Tableau 1
Réserves négatives
Réserves positives
oui

PAGE 48 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Ftg. 5
Afin de disposer des meilleures condi -
tions de netteté il n·est pas recommandé
de prévoir une réduction photographi -
que trop importante. Sa limite est fonc-
tion de la focale de l'appareil utilisé, et
a pour valeur :
R =(U - FI/ F
R est la valeur de la réduction, U est
la distance admissible entre le dessin et
le foyer de l'objectif, F est la distance
focale de l'objectif. Par exemple, avec un
objectif de focale 125 mm on peut opé-
rer une réduction 5X à une distance de
75 cm. Cette distance est déterminée
par les dimensions du tracé que l'on veut
obtenir sur le film photo. Il suffit de
régler l'une de ces dimensions sur le
dépoli de mise au point.
c) l 'appareil photo. la prise de vue se
fait de préférence avec une chambre
photographique semi-professionnelle
ou spécialisée de grand format ( 13 x 18,
18 x 24 ou plus). la figure 5 montre une
installation de ce genre composée d'un
ancien appareil d'amateur 13 x 18 avec
un objectif d'ouverture 11 . L'éclairage
du dessin maître est assuré par deux
lampes survoltées de 250 watts. Le film
à employer est du type lent à haute réso -
lution, orthochromatique ou panchro-
matique, sur support polyester. Sur la
f igure 6 une chambre professionnelle
verticale de grand format (30 x 40) est
représentée avec ses accesso ires.
L'objectif est équipé d'un m iroir plan à
45°, ce qui permet de réduire l'encom-
brement. L'ensemble mesure moins de
2 mètres de hauteur totale.
Mais, au risque d'encourir l'ironie des
grands spécialistes, disons que la pro-
duction d'un cliché peut aussi se faire en
employant un bon appareil photographi-
que et en passant par l'agrandissement.
Evidemment cette pratique n'est pas
souhaitable pour l'obtention d'une haute
précision (0,02 mm en classe 5) et par-
ticulièrement pour la fabrication de mul-
ticouches. Toutefois'avec un peu de soin
et en utilisant un bon support (polyester
ou verre)on peut réaliser un très bon cliché
Ftg 6 de base. Il est nécessaire d'employer

ELECTRONIQ UE A PPLICATIONS NO 3 - PAGE 49


Emutaoon
Adhtall
Support

lum"••
PUM

FI{J. 8

dans ce cas des films spéciaux. Dans une couche de colle peu adhésive et une
l'appareil de prise de vues nous avons fine couche d'émulsion colorée. En grat-
utilisé avec succès le m1crofilm 24 x 36 tant la surface rouge une plage transpa-
Recordak à émuls1on panchromatique rente apparaît qu1 la1sse passer la
mats on peut également se serv1r du lumière. alors que le rouge l'arrête.
Panatomic dont l'indice de senstbillté est Il suffit donc, avec un stylet très fin, de
du même ordre (20 à 50 ASA). Le pre- suivre, sans appuyer, un tracé placé au-
mier permet, avec un bon contraste, dessous du film pour obtenir une image
d'atteindre plusieurs centaines de lignes du circuit désiré (fig. 7). Les portions
au millimètre. Pour le cliché final agrandi incisées se soulèvent très facilement,
on prend un film (ou une plaque) du type c'est le pelliculage. et l'on peut retirer
Kodalith ou similaire. Pour l'ajustage de l'émulsion d'un côté ou de l'autre de la
la dimenSIOn on procède de la même coupe pour obtenir un masquage positif
façon que précédemment mats cette ou négatif à volonté.
fois sur la prOJection en évitant de lais-
ser chauffer le film bien entendu. Ce procédé. économ1que pour les
petites entreprises est aussi mis en
d) Autre méthode. Pour les prototy- œuvre par les firmes très bien équipées Fig. 10
pes, les petites séries ou pour gagner du et le tracé des circuits hyperfréquences
temps on peut, à condition de savoir produits par la société Exact a (fig. 8 ) est
Pour fabriquer cet écran, qui n'est en
bien dessiner. se passer de la photogra- obtenu sur Rubilith par l'intermédiaire
phie et réaliser directement le cliché- fait, rien d'autre qu'un pochoir, on part
d'un coordinatographe de haute préci-du cliché précédemment défini, comme
masque à r échelle 11 1. sion. La réduction. en photo par trans-
le montre la f igure 1O. Le cliché B (post-
Il faut faire alors appel au vieux sys- parence, du film représenté sur la figure
tif dans le cas considéré) est placé sur
tème de film pelliculable. remts en hon- permet de fabnquer des Circuits U.H.F ..
une boîte à lumière actinique. Sur le cli-
neur par une société américatne dans travaillant dans la bande de 10 GHz. ché on applique l'écran de soie C pré-
son produtt appelé « Rubiltth » ou e) L'écran de soie. La sérigraphie, sensibilisé en faisant pression au moyen
« Amberllth » selon la coloration. Un après avoir été supplantée par la photo- d'une plaque à ressorts A.
produit concurrent également disponi- gravure directe en partant du cliché-
ble en France, s'appelle« Bandel Coat ». Le flux lumineux F est alors envoyé
masque, revient à l'ordre du jour en rai- pour durcir les plages de l'écran rece -
Tous ces produits se présentent sous son des perfectionnements dont elle a vant la lumière. Sur le dessin, après
la forme de pellicules, rouge ou orange, fait l'objet depuis une vingtaine développement, ces plages blanches sur
composées de trois couches : un sup- d'années. 8 , sont noires sur C,est-à-dire que les
port polyester (genre Mylar de Du Pont). Ce qu'on appelle tOUJOurs «écran de mailles sont obstruées. Nous sommes
soie » est maintenant composé souvent donc bien en présence d'un accessoire
d'un treilli métallique à la place de la soie qui va permettre de garantir le substrat
naturelle ou du tissu synthétique partout ou les mat lies sont libres en réta-
d'autrefois. La stabilité dtmenttonnelle blissant un dessin conforme à celu1 du
et la durée s'en trouvent augmentées et cliché B. C'est ce qu'on appelle établir
les nouveaux pochoirs sont aussi plus des « réserves ».
faciles à nettoyer pour leur réemploi. On remarque que, depuis l'établisse-
Sur le cuivre du copper-clad ou sur le ment du dessin-maître, un certain nom-
substrat nu pour l'additif, on dépose à bre de transferts ont été opérés. A chaque
travers les mailles de l'écran une subs- fois la fidélité du tracé initial s'est trou-
tance résistant à ragent de gravure ou au vée, tnévitablement, plus ou moins alté-
système de dépôt métallique choisi rée en sorte que les dimensions finales
FI[} 9 (fig. 9). sont dtfférentes de celles envisagées au

PAGE 50 - ELECTRON IQUE A PPLICATIONS NO 3


CLASSE 1 CLASSE 2 CLASSE 3 CLASSE 4 CLASSE 5
CARACTÉ RISTIQUES
Cartes Cartes Cartes Cartes Cartes
Clichés Clichés Clichés Clichés Clichés
us1nées usinées usmées usinées usmées

Largeur minimale des conduc-


teurs .. • 0 0 0 . . . . . 070
•••••• ' •• 055 0 45 035 036 030 022 0 17 013 010
Espacement mmimal entre
conducteurs et ' ou past1lles .. 060 045 0 45 035 0 31 025 020 0 17 018 015
Largeur radiale m1mmale
trous non métallisés .. . ... 020 020 020 020 0 20
trous métallisés avec ou
sans revêtement ............ 005 005 005 005 005
Tolérance de superpos1t1on
d'une face par rapport à l'autre
(dessin modèle ou cliché) .... 0 15 010 007 003 003
Tolérance de la pos1t10n des
pastilles par rapport à la grille
(dessin modèle ou cliché) ... . 020 010 005 002 002

Tableau li

départ. Une tolérance est forcément Par contre les« resists » en film de Du a) les produits. Les produits utilisa-
admise, mais elle doit rester dans certai- Pont {Riston) et de Tiokol (Laminarl. d'un bles sont les suivants:
nes limites, dépendant de la classe du mode d'applicat ion plus compliqué, pré- - Acide sulfochromique : produit coû-
produit demandé. Une norme {NFC. sentent un avantage en ce sens qu'ils teux et à action lente, mais utilisable
93713) définit les tolérances comme il procurent généralement une surface lorsque les réserves sont en étain-plomb
est indiqué sur le t ableau Il. plus unie et que leur emploi offre une ou en or. Nous md1querons plus tard la
plus grande sécurité pour l'environne- raison et la méthode de production de
f ) La photogravure directe. Au lieu ment.
d'imprimer par séngraphie, on peut ces réserves. Elles nécessitent malgré
appliquer directement des réserves sur Tous ces produits. sensibles dans le :out, l'intervention de la sérigraphie ou
spectre U.V. proche, peuvent facilement :le la photogravure directe.
le copper-clad, comme s'1l s'agissait de
la fabrication d'un pochoir sérigraphi- être manipulés en lumière ambiante - Perchlorure de fer : c'est l'agent le
atténuée. Ils peuvent également servir à Jlus facile à mettre en pratique et le
que. Pour cela on recouvre la face CUI-
la fabrication d'écrans de sérigraphie. 11oins coûteux. Il ne peut pas tout fa1re
vrée d'une résine photosensible qu1 va
selon le cas devenir insoluble aux g) les réser ves autocollables. Enfin 11ais il est à la portée de tout le monde.
endroits atteints ou non par le flux lumi- il existe un système encore beaucoup )e plus il n'est pas dangereux (à la
neux, envoyé à travers le cliché-masque. plus simple de déposer les réserves, ~ondition de pas l'avaler, bien entendu).

Il existe en effet des résin es phot osen- c'est l'emploi de bandes et d'éléments
de connexion autocollables sur la sur -
sibles. positives ou négatives ce qui
face métallique. Ces éléments sont
implique. dans le premier cas l'établisse-
généralement fabriqués par les fournis-
ment d'un cliché positif et négatif dans
le second. seurs signalés au sous-titre a)(le dessin),
et la figure 1 1 montre un circuit préparé
Après développement. la surface cui- avec les produits Mécanorma. Souli-
vrée se présente comme dans le cas de gons seulement que la présentation de
la f igure 10 (8 ) c'est-à-dire que le cuivre la face préparée n'est faite, vers le haut,
reste nu sur les surfaces à éliminer. que pour la démonstration.
Le produit appliqué que l'on appelle
souvent « photoresist », dont la pro-
priété réside dans la faculté de modifi- a gravure
cation sous l'effet de rayons lumineux a
La première méthode, dite soustrac- Fig. 11
pour ancêtre la gélatine bichromatée et
le bitume de Judée. On peut encore les tive par action chimique est la plus sim-
employer, mais les produits industriels ple. Elle peut être entreprise même par - Chlorure cuivrique : donne des résul-
disponibles conduisent à des résultats un technicien ne disposant que de fai- tats identiques avec, toutefois, une rapi-
bien meilleurs. bles moyens, dès le moment où il a pu dité moins élevée. Il attaque l'étain-
plomb.
Les produits de Kodak Schipley Pro- établir correctement son cliché-masque.
tokote Micro-Image-technologie Hunt Le cuivre composant le stratifié de - Persulfat e d'amonium : c'est l'un des
Sencol P.M.D. sont disponibles en base est attaquable par de nombreux produits les plus utilisés avec les réser-
France sous forme d'émulsions applica- produits dont le plus connu est l'acide ves étain-plomb, étain-nickel ou or. Sa
bles au trempé, à la tournette ou par nitrique. Pour le circuit imprimé il ne faut vitesse est aussi grande que celle du
projection. Les unes sont positives, les pas l'employer car le résu ltat est désas- perchlorure de fer mais il s'épuise plus
autres négatives et leurs performances treux. Il importe de provoquer la mor- vite.
sont difficiles à comparer, car chacune sure du métal sans entraîner d'échauffe- - Solution amoniacale Elech : c'est un
correspond à un type de production ment et de façon contrôlée pour le res- produit universel développé par Alfachl-
déterminé. pect des réserves. michi, qui permet la gravure de l'or de

ELECTRONIQUE APPLICATIONS ND 3- PAGE 51


l'argent, du cuivre, de l'étain-plomb, de vure », « undercut » en anglais (fouiller-
l'étain-nickel et du rodium. Il est assez creuser). La profondeur« x» est d'autant
.....
cher mais sa capacité de dissolution et plus élevée (fig. 13) que l'épaisseur« e »
-·-
........,

...-
sa vitesse en font un produit perfor- est plus grande et que la vitesse de mor-
mant.
- Neutra-Etch de Shipley : avec cet
sure est plus basse. Un compromis doit
toutefois être trouvé en jouant à la fois
__
agent la gravure du cuivre est rapide et sur la concentration du bain et sur sa
précise. Il est pratiquement neutre avec température. Le fabricant d'un produit
un pH situé entre 7,4 et 7 9. C'est l'un rés1stant (photoresistl est en général, en
des meilleurs produits de ce genre à mesure de donner les normes d'emploi
l'heure actuelle. optimum de son produit. Fig. 13

- Hunt Chemical et Fag Berag : pro- Il n'en est pas de même lorsque la gra-
additive. Enfin, suffisant dans beaucoup
duisent également des solutions de gra- vure est effectuée sous réser ves métal-
de cas il est, à tous points de vue, plus
vure de types similaires à ceux qui vien- liques (étain-plomb, étain-nickel, or sur
économique.
nent d'être décrits. nickel ou sur argent). C'est le cas de la
coupe de la figure 12 sur laquelle on c) les matériels. En dehors des
b)les méthodes. La méthode la plus méthodes simplifiées dont nous venons
remarque l'affaissement du revêtement.
simple pour graver une plaque de circuit de parler, il existe des matériels standar-
Cet état de choses peut devenir préju-
consiste à la tremper. après application disés, présentant tous les éléments de
diciable lorsque la platine est en service
des réserves, la face vers le bas, dans le sécurité et de protection de l'environne-
sur un matériel risquant d'être soumis à
bain de solution de morsure. En agitant ment. Le dessin de la figure 14 montre
des vibrations (avion ou satellite en par-
le bain on active le processus qui est un ensemble modulaire fabriqué par la
ticulier) car il peut s'ensuivre une rupture
encore amélioré par réchauffage du société suédoise Transaco. Il comporte
liquide (50° C au maximum). ou un court Circuit. C'est afin de pallier
cet inconvénient que les fabricants de de droite à gauche, un poste de charge-
On peut aussi asperger la plaque mais copper-clad ont développé les stratifiés ment et de contrôle des platines A, une
il faut que les jets soient bien distribués à faible épaisseur de cuivre (5 à 10 p. au unité de gravure double face 8 un poste
sur toute la surface et que la pompe pro- lieu des 35 admis dans les formules de retrait des réserves et de rinçage neu-
voquant l'aspersion ne soit pas attaqua- classiques). De cette façon la sous-gra- tralisant C, enf1n un dispositif de
ble par le produit. vure est considérablement réduite en sèchage D. Chaque module peut être
Dans la dimension du laboratoire nous sorte que le surplomb (overhang) est acquis séparément et comporte sa
avons utilisé un ustensile culinaire pratiquement inexistant. Avec ce sys- source autonome d'énergie. Un certain
(panier à salade rotatif) que l'on trouve tème on peut aussi augmenter la défini- nombre de constructeurs français sont
partout pour une somme modique. tion des circuits et réaliser l'étamage susceptibles de fournir des ensembles
L'avantage de cet accessoire c'est qu'il sans surfusion. D'autre part le cuivre de ce genre.
est entièrement en matière plastique et étant de meilleure qualité de surface.
que le ctrcuit à traiter peut facilement pu1squ'il est électrodéposé plus vite, se
être câlé dans les lamelles du tambour. prête beaucoup mieux à la recharge »rem1ere conclusion
On peut y adjoindre un petit moteur électroless ou électrolytique afin de réa -
démultiplië. liser des câblages en méthode semi Dans cet exposé qui, loin d'épuiser le
Au mveau industriel on fait usage de sujet, a eu pour ambition de clarifier les
machines à graver dans lesquelles le principes nous avons voulu attirer
produit d'attaque est projeté sur les sur- l'attention sur ce qui constitue, à la base,
faces à graver et les plus perfectionnées la technique du câblage mécanisé. Il
permettent de tra1ter les deux faces à la reste à préciser certaines interventions
fois s'il s'agit de double face. et à fournir les éléments d'établissement
du circuit en fonction de la technologie
La rapidité de l'opération conditionne
adoptée et du résultat escompté.
la qualité du résultat et on comprend
facilement que plus le circuit mettra de Des abaques, des graphiques et des
temps à apparaître plus le nsque de « recettes » vont suivre afin de consti-
sous-gravure sera élevé. Sur la tuer une sorte d'encyclopédie essentiel-
figure 12 on voit la coupe, fortement lement pratique. Nous parlerons aussi
grossie. d'une ligne de connexion après des circuits flexibles et des méthodes
gravure. Le cuivre subit en même temps, additives, ainsi que de leurs domaines
une morsure perpendiculaire et traAs- d'applications.
versale que l'on appelle « sous-gra- Fig. 12 Nous compléterons enfin par une
bibliographie et une liste de fabricants et
fournisseurs.
Pierre L. LEMEUNIER

D A

Fig. 14

PAGE 52 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS ~ 3


Introduction Avant de décrire en détail ce C.A.D.
objet du présent article, nous allons
Les modes de conversions analogi examiner rapidement les principales
ques digitales des multimètres numé- caracténstiques et possibilités de ce
nques actuellement disponibles sur le multimètre qUI en est équ1pé. Ains1
marché sont très var~és et possèdent nous verrons qu'en plus de son C.A. O.,
tous des avantages et des inconvé- le PM 2522 offre une très grande sou-
nients qUI dOIVent être étudiéS par I'Utl · plesse d'utilisation et que grâce à une
hsateur afm qu'il cho1s1sse en fonct1on sonde qui peut être livrée en option il
de ses applications et de son budget peut mesurer des tensions alternatives
le C.A.D. * propre à le satisfaire au à une fréquence de 1 GHz à 3 dB.
mieux. • Convertisseur analog1que d1g1tal.

Un multimètre numérique
avec un C.A.D.
basé sur le principe de la
modulation d'impulsions triangulaires
Cependant les systèmes de conver- PrinCipi:l•t=~
Sior.s à « double pente >> à << fréquence caractéristiques
variable >> et à « approximations suc- techniow~s du PM 2522
cessives >> sont les plus répandus
parce que les plus performants sur les Le PM 2522 se présente sous la
caractériStiques essentielles telles forme d'un appareil de mesure com-
que: préc1s1on, impédance d'entrée pact léger et bien sûr, portable. Son
réjection en mode commun et réJeC- affichage comporte 3 1 12 chiffres
tion en mode série. Un autre système ( 1999) et est équipé de LED à 7 seg -
de convers1on performant qui est uti- ments. La commutation des gammes
lisé dans l'un des multimètres numén- et des fonctions se fait manuellement
ques Philips référencé PM 2522 est à l'aide de boutons poussoirs. Le
basé sur le principe de la modulation PM 2522 peut être utilisé pour effec-
d'impulsions triangulaires. Ce C.A.D. tuer les mesures su1vantes (tableau 1).
offre pratiquement tous les avantages En outre l'appareil est entièrement
des autres systèmes de « conversion protégé sur toutes les gammes de
analogique d1gitale >>. mais en plus, du mesures jusqu'à un minimum de
fait de la technique utilisée garde très 250 V et la pol an té des tens1ons et de5
longtemps sa précision ce qui en courants contmus est ind1quée auto-
d'autres termes n'oblige pas comme matiquement. Le pomt déc1mal est
cela est fréquemment le cas de rééta - automatiquement pos1tionné lors de la
lonner l'appareil de mesure. L'on peut commutation manuelle de la gamme.
ajouter que ce mode de conversion ori- Notons que le PM 2522 est doté
gmal a perm1s à Philips de commercia- d'une commande permettant le main-
liser un multimètre numérique de tien de l'affichage d'une quelconque
haute qualité à un prix extrêmement mesure ce qui offre à l'utilisateur la
compétitif. En effet, ce type de C.A.D. possibilité de garder en mémoire pen-
et son électronique associée malgré dant le temps qUI lui est nécessaire la
ses avantages est d'un coût plus fa1ble valeur exacte de sa dernière mesure.
que d'autres systèmes de conversion. Sur les gammes des résistances,
En outre, ce circuit ne comporte qu'un l'appareil peut également mesurer:
nombre d'éléments Critiques très dans le sens direct sur la position
réduit pu1sque comme nous le verrons 20 kfl et dans le sens inverse sur les
plus loin la préc1S1on de la tens1on de autres gammes les semi-conducteurs.
référence n'est importante que pour 1~ Le dépassement sur une gamme est
précision du C.A.D. indiqué par le signe 0 ...

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 53


Résolution Ze Gamme Précision

V= 100 11V 10 MSl 100 J1V ... 1000 V ± 0, 1 % de l'affichage ± 4 digits


(5 gammes)

V=:! 100 J1 V 10 MS2 100 f.lv ... 600 v de 30 Hz à 30 kHz ± 0,5 % de l'affichage
(5 gammes) ± 10 digits

1= 100 nA - 200 nA. .. 2 A ± 0 ,25 % de l'affichage ± 0,25 % de la gamme


(5 gammes)

l '::! 100 nA - 200 nA. .. 2 A ± 0.25 % de l'affichage ± 0,25 % de la gamme


(5 gammes)

S2 0,1 S2 - 0, 1 S2 ... 20 MS2 ± 0,3 % de l'affichage ± 0,2 % de la gamme


(6 gammes)

Tebleeu 1. - Principales cerectéristiques du m ultimètre numérique.

Circuits d'entrées
du multimètre I
@'---- -i___s_hu_n_ts--~
Les Circuits d'entrées (f ig. 1 ) de
' Amplificateur
v•.n
l'appareil ont pour but de délivrer au Anenuateur x 1 - x 10 t--.-+ Vers e .A.O.
C.A.D. une tension continue d'une
amplitude de 2 volts qui correspond à Convertisseur
la pleine échelle de l'affichage numéri- pour la mesure...,__ _ ___,
que à diodes électroluminescentes. En des ohms continu
effet. ces circuits convertissent tous
les signaux d'entrée en une tension
cont1nue. L'atténuateur est commun
pour les mesures de tensions alterna- Fig. 1. - S ynoptique des cucuits d'entrhs du multimètre.
tives ou continues. Le signal atténué
(pour la mesure de V =
ou V ':::! ) est
d1ngé vers un amplificateur X 1 ou
X 10 lequel délivr e en sortie une ten- . - - - - - -... Sortie
2 V=
sion de 2 volts continus ou de 2 volts
efficaces. Dans le premier cas, la valeur
est directement appliquée au C.A .D. et
dans le deuxième cas c'est par l'inter-
=
médiaire d'un convertisseur ':::! 1 que
le signal parvient au C.A.D. qui
n'accepte que des tensions continues.
Le schéma de principe du convertiS-
=
seur ':::! 1 est illustré figure 2 . La ten-
SIOn de 2 volts efficaces est appliquée
au transistor à effet de champ Ts1 et la
=
tens1on de sortie de 2 V est disponi-
ble à la sortie de I.C 1 au travers de la
diode D2.
-v 0 +V
L but de l'amplificateur opération-
nel 1.~ est de corriger le défaut de
linéarité des diodes 02 et 0 1 le gain de Fig. 2.- Schéme de principe du convertisseur V::! I V=.
celui-ci pour les périodes positives est
déterminé par le rapport des rés1stan-
ces: d'environ 2.2 (selon le réglage de P1J dant compensé par les potent iomètres
R1 correspond ent à plus de deux fois le P3 et P4, ce dernier étant accessible sur
p1 + R3 facteur de forme du convertisseur la face avant de l'appareil afin de pou-
V ':::! / V= . P2 est utilisé pour régler la voir, s'il en était besoin, régler le-0 au
Quant à son gain pour les périodes tension d'off set de I.C1. niveau de l'affichage. Le gain de cet
négatives, il est déterminé par le rap- amplifi cateur est déterminé par le rap-
L'amplif icateur ·1 X et 10 X est sché-
port des résistances : port :
matisé figure 3, il comprend un ampli-
Rs ficateur opérationnel I.C2 précédé par
deux transistors à effet de champ. Ts3 R9 + R13 + R14 x Ps
R14 + Ps
et Ts4 qui se caractérisent par une très x 10 =
Amsi quand les résistances Rs et R7 haute im pédance d'entrée et un très R 13 + R14 x Ps
ont les mêmes valeurs ces rapports faible courant d'offset qui est cepen- R14 + Ps

PAGE 54 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


L'action du potentiomètre Ps permet
d'obtenir avec précision la multiplica-
tion par 10. A l'entrée de l'amplifica-
teur le commutateur b jumelé avec le
commutateur de fonction V= permet
d'obtenir un filtre RC avec R1 s, Cg et
C,o, qui permet d'éliminer la compo-
sante alternative. En position V:::: la
réponse en fréquence est assurée par
Cg et C,o en parallèle sur R,s. Afin
d'obtenir un maximum de souplesse
d'utilisation, un tel amplificateur doit
être protégé,cela est réalisé grâce aux
deux transistors T5 s et T5 s dont les
bases et les collecteurs ont été reliés
afin d'obtenir deux diodes zéner. La
tension zéner obtenue ici est de
8 volts. Ainsi, si la tension « gate » de
Ts3 (entrée de l'amplificateur) excède
8 V, les transistors deviennent
conducteurs et la tension à l'entrée de
T, 3 est limitée. Quant au courant. il est
automatiquement limité par R15•
Pour la mesure des courants,
l'entrée correspondante comprend six
shunts ( 1 par gamme) pour chacun des
shunts la tension aux bornes est de
0,2 V pour la pleine échelle. Aussi Fig. 3. -Schéma de principe de /'amplificatevr X 10-X 10.
cette tension est appliquée à l'amplifi-
cateur. Comme pour les tensions rant qui traverse R. et nous avons tou- lm= 1 mA cependant la tens1on v. ne
continues pour la mesure des courants jours: sera que de 100 mV et de 1 V après
continus le convertisseur :::: 1= n'est amplification de I.C2 et donc un af~i­
pas utilisé. _ld_ chage de 1000 Sl. En termes plus sim-
1m-
Le principe du circuit de mesure des As ples le circuit de mesure des résistan-
résistances est schématisé figure 4. Ainsi prenons par exemple la ces permet de faire passer un courant
Un courant constant passe au tra- mesure d'une résistance de 200 52. constant qui dépend de R, (et donc
vers de la résistance R. à mesurer, la pour la pleine échelle (cela est le cas sur d'une gamme choisie) dans une résis-
tension à ses bornes V x est appliquée la gamme 200 52) nous aurons: tance inconnue à mesurer et à provo-
à l'entrée(+) de l'amplificateur opéra- Rs = 1 2 kSl et lm = 1 mA avec une quer ams1 une différence de potentiel
tionnel I.C2 lequel, en fonction de la tens1on v. de 200 mV aux bornes de V x aux bornes de cette résistance qu1
gamme sélectionnée délivrera en sor- R. (V,= R•. lm) à l'entrée de l'amplifica - sera proportionnelle à sa valeur. Cette
tie une valeur v. x 1 ou v. x 10. Le cir- teur I.C2 lequel du fait de la gamme uti- d.d.p. (selon le cas) est amplifiée et diri-
cuit I.C 2 délivre à sa sortie une tension lisée amplifiera 10 fois cette valeur et gée sur le C.A.D.
continue de 1,2 V et si v. est appliquée délivrera une tens1on continue au Comme pour les autres entrées du
à l'entrée de cet amplificateur sa ten- C.A.D. de 2 V qui permettra un affi - multimètre le c1rCu1t de mesure des
sion de sortie sera de 1,2 V+ v•.
La chage pleine échelle. Si la résistance à résistances est entièrement protégé
différenèe de potentiel d'origine aux mesurer n'était que de 100 S2 nous contre les erreurs de manipulation ou
bornes de Rs est indépendante de R. et aurions également Rs = 1 2 k..Q (pUis- à l'aide de fusibles à action rap1de ou
donc de v •. Rs détermine donc le cou- que nous utilisons la même gamme) et à l'a1de de diodes zéner.

lm. !1
Rs

vn

+V

1119
100.11

0
R20
20k n

Fig. 4. - Schéma de principe de la mesvre des résistances.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS l'*' 3 - PAGE 55


Principe du convertisseur Ainsi, supposons que : Afin d'améliorer la réjection en mode
analogique-digital =
N le nombre total d'impulsion d'hor- série le condensateur C1 est branché
loge durant tm entre les entrées du comparateur.
à modulation
d'impulsions triangulaires T = la durée de l'impulsion d'horloge Le synoptique de la figure 6 illustre
plus complètement l'ensemble des cir-
avec dans ce cas tm = le temps de cuits nécessaires au système de
mesure = N . T = tc + td. Lorsque n modulation d'impulsions triangulaires.
Le synoptique du convertisseur A.D. impulsions d'horloge sont utilisées
est illustré figure 5 ; celui-ci fonctionne Le comptage des impulsions s'effec-
pendant tc. N - n impuls1ons sont uti-
de la façon suivante : une tension v. lisées pendant tel. de sorte que v. est tue dans le compteur inclus dans le cir-
d'une valeur non connue est appliquée de la forme : cuit intégré M.O.S. qui contient égale-
à l'entrée du comparateur pour être ment :
comparée grâce à ce dernier par rap - _nt- (NT - nT) V _
Vx - NT • rel - - Le flip-flop d'entrée.
port à la tension Vc aux bornes de la
capacité C1. La sortie du comparateur 2n - N - Le commutateur électronique utilisé
commande le commutateur S par
N . v,., pour commuter sur C1 les tensions de
l'intermédiaire d'un flip-flop de telle références négatives et positives.
Si 2 n - N = n' = le nombre d'impul-
manière que la tension de référence sions à compter - Un détecteur de polarité.
positive (+ v,.,)
soit connectée à R1 - Un circuit de commande détermi-
quand V c < V. et que ce soit la tens1on n' = V __!!_
v,.,
x nant le temps de mesure.
de référence négative (- V,81) lorsque
Dans le cas du PM 2522, N est un - Un circuit de sortie qui commande le
Vc> V •.
nombre fixe d'impulsions de 2046 compteur à 4 décades (pour l'affi-
Si l'on suppose que v. est une ten- chage) qut compte les impulsions qu1
sion pos1t1ve par rapport à V c et donc déterminé par une minutene. A insi
lorsqu'on utilise une tens1on de réfé - VIennent du e.A.O.
que le commutateurS est sur la pOSI-
tion + v,.,, cela correspond à charger rence de 2046 V la formule devient : Les 1mpuls1ons qui sont comptées
le condensateur C1 jusqu'à ce que la n' =1000 v.
(avec expnmév. sont transférées à une mémoire après
tension Vc excède v•.
A la première en volts) quoi, le compteur est remis à zéro par
impulsion d ' horloge suivante
(V c > V.). le flip-flop fait basculer le
commutateur S qui se met en position
- v,., et le condensateur C 1 se Impulsions d'horloge
décharge jusqu'à ce que la tens1on à Comparateur
ses bornes devienne plus pet1te que
v•... et le cycle recommen ce. Ams1 du
fa1t de la méthode de compensation
appliquée, la valeur moyenne de v.est
égale à Vc et si v. est une tension
continue constante, la charge du
condensateur C1 est également cons-
tante ce qui signifie que la charge ~
appliquée à cet élément est égale à la 1
charge ~ obtenue lorsque l'Intégra- 0 + V réf. - V réf.
tion s'effectue sur une longue période
(temps de mesure tm). F1g 5. - Synoptique du CA O. basé sur le principe de la modulatiOn d 'ImpulSion tnangula1re.
Cette charge appliquée ~ a pour
valeur :

n _ + Vref - Vc Commande
Impulsion
Yc- R .tc du temps
de mesure de départ

Alors que la charge obtenue a pour 's>art/arrtt


forme: Vx
n . -vx _tc - tel v ..___.......-~ Compteur
'"'<! - - tc + tel • rel (Comptage des Affichage
impulsionsl

avec tc étant la somme des temps de


charge . tc, la somme des temps de Commande
du
décharge pendant le temps tm pour + commutateur
v,.,et -v,.,
ayant la même valeur électronique
absolue.
En comptant le nombre d'impulsions R1 +
d'horloge durant le temps de charge tc
et en soustrayant les impulsions d'hor- s
loge pendant le temps de décharge tel. Commutation des
tensions de référence
on obtient un cer tain nombre d'impul-
sions qui correspondent à la tension
d'entrée. Fig. 6 - Synoptique du système de modulation d'impuls1ons tr1angula1res.

PAGE 68 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3


une impulsion venant du e.A.O. Un triangulaires. Dans ce cas, la tension v. courbe donnant la bande passante de
nouveau cycle de mesure est alors est environ le quart de la tension de cette sonde est donnée figure 9 . L'on
démarré. référence et v.= 114 Vc. L'on peut peut voir que JUSqu'à environ 6 MHz et
Un multiplexeur connecte alternati- voir en A la modulation des 1mpuls1ons depu1s 100kHz, la précision est supé-
vement chaque décade de la mémoire triangulaires en fonction de la valeur neure à ± 5 % et qu'à 500 MHz la
à l'ét age de commande du décodeur; v•. en B la sortie du comparateur qui tolérance d'erreur est meilleure que
dans le même temps, une impulsion commande le fllp-flop en D et en e les ± 20%.
est produite et celle-c1 commande le impulsions d'horloge qui sont comp- Pour ajouter à cet ensemble de pos-
commutateur de tension d'anode de la tées pendant le temps de charge et de Sibilités. le PM 2522 peut également
diode électroluminescente (LED) cor- décharge. être utilisé en autonome pendant
respondante. La figure 8 montre le synoptique 8 heures grâce à un bloc de batteries
Le nombre décodé par le décodeur complet du multimètre afin d'avoir une rechargeables qui peut être incorporé
est transféré à l'une des quatre diodes vue d'ensemble complète de l'appareil dans l'appareil. Le temps de recharge
(LED) dont les cathodes sont câblées qu1, moyennant l'utilisation d'accessoi- de ce dernier est d'environ 15 heures.
en parallèle. Ainsi, seul l'indicateur res. permet d'augmenter sensiblement Il faut noter que le multimètre peut
dont le commutateur d'anode est ses poss1bihtés de mesures notam - être utilisé durant la charge de ce bloc
fermé est allumé. ment à l'aide de la sonde H.F. batteries.
Avant d'étudier le synoptique com - PM 9210 qui permet d'effectuer des
plet du multimètre (fig. 8 ). la figure 7 mesures de 100kHz à 1 GHz(- 3 dB)
illustre la forme des signaux aux divers dans une plage de tension comprise
niveaux des c1rcuits du système de entre 150 mV et 200 V en utilisant
Technologies utilisées
e.A.O. à modulation d' Impulsions pour ce dermer cas un atténuateur. La dans le multimètre

Les caractéristiques techniques et


les performances d'un appareil de
mesure sont des éléments Importants.
cependant ils ne doivent pas sacrifier
son aspect technologique. En effet,
même comme cela est le cas avec le
PM 2522 si l'instrument de mesure est
d'un prix compét1t1f il doit pouvo1r être
ut1hsé longtemps avec un mm1mum
d'indisponibilité due à diverses inter-
ventions telles que réétalonnages,
dépannages et maintenance. Pour ce
qui est du réétalonnage, le PM 2522
comme nous l'avons vu est équipé
d'un système de conversion analogi-
__ t _ . ,
que digital original qui, grâce au nom-
bre restreint de composants et au prin-
cipe utilisé. ne sera réétalonné que très
Fig. 7. - lllustr3tlon du fonctionnement du CA .D. à modulation d'ImpulSions tflangulalfes.

Jz/'IJ Commutateur
des anodes

1 9 99

V.Q
,-
1
1
1
1
--y---
Circuit intégré
MOS canal P

Fig. 8. - Synoptique du multimètre PM 2522.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N° 3 - PAGE 57


F1g. 9 .- Btmde passante de la sonde H.F. PM 9210 utilisable avec le multimlitre PM 2522.

rarement à tel point même que le cons- Ce multimètre étant plus particuliè-
tructeur offre une garantie de la préci-
Conclusion rement dest1né à la maintenance en
sion durant toute la durée de vie de général et à l'enseignement pour
l'appareil, ce qui représente un gage de Sa'ns vouloir rivaliser avec les C.A. O. divers travaux pratiques, un soin tout
sécurité sur la qualité des mesures qui de haute précision, la conversion ana- particulier a été apporté dans sa tech-
seront réalisées avec le multimètre et logique digitale du multimètre nologie, ce qui lui assure une grande
sur les composants dont il est équipé PM 2522 a permis à Philips de réaliser fiabilité et à sa simplicité d'emploi,
qui bien entendu, sont tous du type un appareil d'excellentes performan- condition indispensable pour une utili -
professionnel et subissent un contrôle ces à un prix très compétitif. En outre, sation efficace de l'appareil et à une
sévère avant d'être montés sur les cir- la technique de conversion utilisée meilleure interprétation des mesures.
CUitS imprimés en verre époxy dispo- offre l'avantage de garder très long- J.-C. Baud
sés comme l'indique la figure 1 0 où temps la préc1s1on sur toutes les gam- Ingénieur chef de produits
l'on peut voir le soin apporté au mon- mes de l'appareil ce qui évite les réé- à la division VIl science
tage du PM 2522 et à l'accessibilité talonnages et bien sûr l'md1sponibilité et industrie de Philips
des composants. de l'appareil.

Circuit imprimé principal Circuit de commande

Emplacement réservé
au bloc de batteries
Amplificateur x 1 - x 1 l C.A.D.

Transformateur
d'alimentation
Affichage

F19 10. - Vue de dessus du mult1metre

PAGE 58 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS l'l' 3


....
.......
e•••
~:toÔ

Amélioration de la réception
des signaux noyés dans
le bruit par un filtre
à poursuite automatique

asserVI a' un P.L.L.
Inventée en 1932 par un Français, l'utilisation de la
boucle à asservissement de phase (P.l.L.) ne constitue
plus aujourd'hui une originalité après les remarquables
progrès de l'intégration dans les dix dernières années.
Entre autres, son utilisation pour le décodage des signaux
télétype a été plusieurs fois présentée dans les revues
étrangères et commentée dans les revues françaises.
Notre but ici n'est pas de montrer une autre applica-
tion, qui ne serait en définitive qu'une variante sans inté-
rêt de ce qui existe déjà, mais de montrer comment des
améliorations peuvent permettre de tirer le maximum de
ce système en mettant à profit certaines de ses particu-
larités qui lui appartiennent en propre. Mais, auparavant,
il convient d'expliciter ce qu' est la transmission radio-télé-
type, R.T.T .Y. en abrégé.
ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 59
LHTRE:S CHIFFRES IMPULSIONS

1 2 3 4 5
-
1 A - x x
2 B ? x x x
J c x x x
4 [) Qui est là ? x x
ti E 3 x
b 1- É x x .X Sachant que la fréquence du space
7 G % x x x est de 2 125 Hz , la fréquence du mark
8 H x ·x sera soit de 2 125 + 170 =2295Hz,
9 1 8 x x =
soit de 2 125 + 425 2 550 Hz. L'inté-
rêt d' un faible shift réside dans une
lÜ J Sonn~rie x x x bonne protection par rapport au fading
11 K ( x x x x sélectif qui affaibli le mark et le space de
12 L ) x x façons différentes. Mais, pour un même
13 M x x x décodeur, l'amélioration n'est pas évi-
dente car sa tension de sortie est pro-
14 1\l '
x x portionnelle au shift alors que le bruit ne
î5 0 9 x x diminue que dans le rapport de la racine
16 p 0 x x x carrée de la bande passante.
ïï Q 1 x x x x Néanmoins, la tendance actuelle est
i8 R 4 x x d'aller dans ce sens, considérant que les
19 s x x avantages sont plus grands que les
inconvénients dans bien des cas de figu-
20 T 5 x res.
LI u 7 x x x Il reste à parler des vitesses de trans-
L2 v = x x x x mission. Elles s'expriment en Bauds, le
2,j w 2 x x x Baud étant l'inverse de la plus petite lar-
2.4 x 1 ~ x x x geur d'une impulsion du code considéré.
25 ·..,· 0 x x x Les plus utilisées sont 45,45 Bauds et
x x 50 Bauds respectivement par les ama-
26 L. + ·- teurs et les stations commerciales
LI 1 Retou1 Chô"oGt x encore que ces dernières utilisent sou-
28 Interligne x vent le 45,45 Bauds.
29 Lettres x x x x x
JO Ch1ffres x x x x
,ji Espac~s x Les différents systèmes
32 Sans utilisation de décodage

Fig. 1. -LecodeBaudot(C.C.I. T. 21. Chaque croix cor-


respond à la présence du courant: l'absence de croix Les décodeurs R.T.T.Y. peuvent en gros
correspond réciproquement à une coupure du cou- se classer en deux grandes familles.
rant. On remarque Je 326 condition qui est inutilisée :
elle correspond au déclenchement de l'anti-space. On La première, la plus ancienne, consiste
passe de lettre en chiffre par J'émission des codes 29 à filtrer séparément le mark et le space
et 30. puis à les recombiner au niveau de la
machine (fig. 2). Une variante, identique
étant toujours représenté par cinq quant au fond, bien que différente dans
Le code Baudot moments différemment combinés, pré- la forme, consiste à utiliser un décodeur
cédé du signal de start et suivi du signal de Foster Seeley, décodeur F.M. classi-
de stop. L'ensemble du code est repré- que. Une autre variante, plus moderne,
C'est le code Baudot qui est le plus senté figure 1. C'est cette succession utilise une conversion fréquence-ten-
généralement utilisé par les stations d'états qui actionne une machine capa- sion par pompe à diode.
commercjales et les radio-amateurs. ble de les reconnaître.
D'autres codes sont utilisables tel le L'autre méthode plus flexible et plus
Les 1 et les 0 de ce code s'appellent
code A.S.C. I. Mais le nombre de respectivement le mark et le space ; sophistiquée utilise une boucle à asser-
moments du code importe peu, l'essen- chacun est modulé par une fréquence vissement de phase (fig. 3), appelée
tiel est qu'un ensemble de fréquences différente de l'autre. La différence entre « phase locked loop » chez les Anglo-
permette de le représenter. Par exemple, ces deux fréquences s'appelle le shift. Saxons.
dans le cas du code morse, c'est Rappelons-en rapidement le principe.
l'absence ou la présence d'une émission Il existe trois shift standard: 170Hz, Il s'agit de faire en sorte qu'un V.C.O.
ainsi que sa durée qui représente un 425Hz et 825Hz, les deux premiers suive les variations en fréquence d'un
signe, une lettre, un chiffre. Dans le cas étant les plus utilisés respectivement signal. Si nous injectons le signal
du code Baudot, présence et absence de chez les radio-amateurs et les stations d'entrée et celui de l'oscillateur dans un
signaux sont représentées par deux fré- commerciales. comparateur de phase (ou exclusif ,
quences, chaque signe, lettre, chiffre Le 825 Hz est quasiment abandonné. modulateur en anneau ...), nous recueille-

PAGE 60 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3


FilTRE DETECTION
MARK POSITIVE

FilTRE DETECTION
rons en sortie deux signaux correspon- SPACE NEGATIVE
dant respectivement à la somme et à la
différence des fréquences des signaux
d'entrée. Éliminons à l'aide d'un filtre la
somme f, + h pour ne laisser subsister Fig. 2. - Exemple de détection séparée du mark et du
sp3ce. Ce système est abandonné auJOurd'hui.
que la différence f, - h. Quand le sys-
tème est accroché, f, - f2 est la tension
continue qui, appliquée au V.C.O., le fait
On peut certes utiliser un filtre fixe Un écrêteur attaque l'autre entrée du
osciller à la même fréquence que le
mais on perd l'avantage de la poursuite comparateur de phase avec le signal
signal d'entrée.
automatique de fréquence. d'entrée.
Quels sont les avantages de cette
Ce filtre représente une amélioration
méthode?
de 6 à 10 dB. Le rapport signal sur bruit Comme la tension du V.C.O. est déca-
Le premier réside dans l'absence de tout détectable est ramené autour de 0 dB. lée de 90° par rapport à celle d'entrée
bobinage ou condensateur de précision. la tension de sortie du comparateur de
Le second tient au fait que ce système phase a un rapport cyclique égal à 1.
a la propriété de se verrouiller sur le rincipe global du système Intégrée, on trouve donc une tension
signal et de le suivre dans pérégrinations égale à la moitié de la tension d'alimen-
fréquentielles. L'accord peut être moins Le P.L.L. utilise un MC 1310 dont la tation. Toute variation de fréquence sur
précis, les conditions de stabilité en fré- fonction a été détournée. De décodeur l'entrée se répercute sur la différence de
quence moins sévères. La fréquence stéréo, il s'est élevé au rang de décodeur phase entrée-sortie, le comparateur de
peut largement dériver (par effet Dop- radio télétype. Mais son intérêt, hormis phase produit alors une tension dans un
pler par exemple dans le cas d'un satel- son prix et sa disponibilité, réside dans sens tel que la fréquence centrale du fil-
lite), le décodage restant correct dans les la fonction qu'il possède d'allumer un tre est déplacée pour annuler la diffé-
limites objectives du système. Ces voyant indiquant son verrouillage. Cela renee.
signaux décodés se retrouvent en sortie permet de déclencher automatiquement
du comparateur de phase. Ils représen- la machine (auto-start) et de verrouiller L'effet pratique est donc que la fré-
tent la variation de tension nécessaire le filtre en commandant un transistor à quence centrale du filtre sautera alterna-
pour faire sauter l'oscillateur d'une fré- effet de champ. tivement du mark au space et récipro-
quence à rautre,du space au mark et du quement , tout en suivant une éventuelle
mark au space. Voyons maintenant la figure 4 . La
sortie du V .C.O. du MC 131 0 attaque un dérive globale.
Du point de vue rapport signal/bruit, comparateur de phase « ou exclusif »
un P.L.L. représente 4 à 7 dB d'amélio- dont la tension de sortie intégrée fournit On aboutit donc à un système où la
ration pour 98 % de lecture correcte sur une commande à un transistor F.E.T. bande p~ssante instantanée est faible
un Foster Seeley. monté en résistance variable. mais où la bande de capture est large.
Mais, surtout, ce qui fait pencher la
bàlance en sa faveur, c'est qu'il possède
une sortie fréquence égale à celle
d'entrée, mais déphasée de 90°. Cette
tension, introduite dans un comparateur MC 1310 P
de phase, va nous permettre d'asservir FilTRE r------- - - - - - - - - - - - - - --,
1 1
un filtre à structure de Rauch. C'est là
l'originalité du système. t---+! 1
--1 <P 2 l vco
1

L______________! ___ -- J

COMPARATEUR
..._..,...._, DE PHASE

Fig. 3. - Un comparateur de phasa reçoit la fréquence


d'entrée et celle de l'oscillateur commandé en tansion
(V.C.O.l/1 délivre une tension QUI, filtrée par l'ensem-
ble R.C., est la tens1on de commande du V.C.O. Tou- Fig. 4. -Le comparateur de phase q, 1 reçoit la fré-
te variation de fréquence à l'entrée se retrouve en quence d'entrée écrêtée et la fréquence du V.C.O. La
sortie. La fréquence de sortie est Idéalement décalée différence intégrée constitue la tension d'erreur per-
de 9(YJ par rapport à l'entrée. cr
mettant au filtre de suivre la fréquence entrée.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 61


Photo 2: En haut: entrée, shift 450Hz ( 1950
-2400Hz)
Au milieu: Sortie du f1ltre.
En bss: Sign11l de comm11nd11 dels fréqutmce centrale
Photo 1: En haut le signal d'entrétt S I N=- 10 dB. du filtre sur 111 grills du F.E. T.
En bss, le signal de sortie du filtre tJsservi. On note On peut noter sur le sign11l du milieu les encoches
une modultJtion de phtJse PIJftJsite, due IJU bruit, qui m11rquant le PtJssege du m11rk 11u sp~~ce et réciproque-
ns peut être supprimH PIJr le filtre. LtJ bande de bruit ment. Plus le shift est gr11nd, plus les encoches sont
vtJ de300Hzà 10kHz. (bsltJy~~geè 0, 5 ms/ division). marquées. En hiJut les StgniiUX correspondant eu
msrk et au sptJCe sont d '11mp/1tudes différentes: on
Stmule (}n fsdmg séiKt1f. (bsltJyllge 8 10 ms divi-
sionl

Photo 3 : tJ) signtJI amé modultJnt le génértJteur de


fonctiOn ; Photo 4 : En h11ut, le signtJI d'entrée S N = - 10 dB.
b ) Stgnsl sur la grille du F.E. T. ; En bas, le signal sur le COmPIJrtJteur. On note un léger
c) Signal de sortie P.L .L. tJprès filtrage ; jester, conséqusnc11 de 111 modul11tion en phase du
d)Sortie du comparateur. L11 distorsion introduite est signal par le bruit bltJnc. (bel11yags 8 5 ms/ division).
nulle. (bsleyege è 5 ms 1division).

PAGE 62 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS f<ll 3


Le filtre de poursuite
Fig. 5. -Filtre passe-bMde à stTI.Icture de Reuch. Le
grand avantege de cette structure réside dans le feit
qu'une seule rés/Stence (R2J déterm1ne la frlquence.
Cette sutructure (fig. 5) est mainte- La possibilité de~ remplacer par un F.E. T. permet de
faire varier le frlquence centrale en fonction d'une Fig. 6. - La courbe représente la var~et1on dt1 le fré-
nant bien connue. Elle a été citée et quence centrele en fonction de la tension sur le grille.
tension appliQuée sur le gFille et cela sens fe~re verier
décrite à de nombreuses reprises dans la le gein déterminé par R 1. La bande paSSIInte est L'incurvation de le courbe est due au fait que
littérature technique. Il s'agit d'une Rt vient en parallèle avec R2.
constante.
structure de Rauch.
Cette structure représente certaine- (IC 8). L'entrée + (non inverseuse) est
ment l'une des méthodes de synthèse polarisée à la moitié de la tension d'ali-
les plus intéressantes pour réaliser un fil- mentation. En agissant sur le potentiel
1 1 de cette patte par le potentiomètre, on
tre actif ,que ce soit par le nombre réduit A3 =_Q_ . ( - +-- )
Wo C1 C2 règle le décalage entrée/sortie du filtre
de composants que par la très grande
souplesse des réglages permis. à 1 80°. La sortie de l'intégrateur, dont la
constante de temps est de 10 ms, atta-
En effet, si A1 > A2. on peut régler la que la porte du F.E.T. par l'intermédiaire
fréquence d'accord sans modifier le gain d'un diviseur de tension. En effet, la ten-
et réciproquement. sion de sortie du LM 7 41 (IC 8) ne
Nous avons choisi un gain égal à 1 et
En remplaçant A2 par un F.E.T. il est un Q de 4. tombe pas à zéro. Par le diviseur et la
possible de modifier la fréquence diode, on arrive à zéro; on obtient ainsi
En réalité, l'impédance d'entrée et le
d'accord par une tension appliquée sur une résistance mini de 400 ohms.
la grille de celui-ci. Dans notre cas où gain en boucle ouverte du LM 741 limi-
tent les possibilités du filtre. Si l'on dés- Entre l'intégrateur et la porte du
seule tension positive doit fonctionner, F.E.T., on trouve une porte analogique
ire un Q plus élevé, on pourra monter un
nous avons été contraints de choisir un constituée par un autre F.E.T. En ,
circuit intégré plus performant de ces
effet de champ de type P. l'absence d'un signal sur l'entrée, la
points de vue. Quant au gain , on peut
Sur la figure 6 est notée la courbe de l'augmenter en diminuant A, mais la lampe est éteinte ; on a donc une tension
variation de la fréquence en fonction de plage d'accord diminuera. positive sur la porte: le F.E.T. est blo-
la tension positive sur le gate du F.E.T.; qué.
On aura davantage intérêt à s'orienter
la variation n'est plus linéaire pour les Le F.E.T. qui commande la fréquence
vers un système possédant un filtre sup-
tensions positives élevées. En réalité, A,
plémentaire sur l'entrée avec deux F.E.T. du filtre se trouve polarisé par un pont
vient shunter A2. A la limite, si A2 = oo ,
appariés lesquels seront commandés de résistances. A ce moment, sa fré-
la fréquence est fixée par A,. Les rela-
par la même tension que l'autre F.E.T. se quence de résonnance est de 2125 Hz.
tions indépendantes en gain et fré-
trouvant dans la boucle. Ce système n'a Si on capte un signal en faisant varier le
quence ne sont donc vrares que sr
pas encore été l'objet d'études suivies. B.F.O. du récepteur, on passera sur
A,~ A2.
2125 Hz ; à ce moment,la sortie du fil-
La fréquence centrale, le gain, la tre sera maximum, le P.L.L. se verrouil-
bande passante sont donnés par les Fonctionnement lera, le décodeur imposera un zéro sur la
expressions suivantes : lampe qui s'allumera et sur la grille de la
Ju filtre réel porte analogique.
SiC, = Cz = C
En conséquence, la sortie de l'intégra-
teur sera directement branchée sur la
2:.. C
1 V-1(1
fo = - - - . - - +1)
A3 A,
-
A2
On se réfère ra à la figure 7. Le signal grille du F.E.T. de commande du filtre.
d'entrée est dirigé en même temps sur
le filtre après avoir été écrêté par deux La sortie du filtre attaque le P.L.L.
après avoir été écrêtée par deux diodes,
diodes et sur un LM 709 (IC 6) monté en
de sorte que la tension est constante. On
boucle ouverte du point de vue alternatif
élimine ainsi les inconvénients du fading
et en contre-réaction totale du point de
sélectif qui se manifeste par une diffé-
vue continu. En sortie du 709, le signal
rence d'amplitude entre mark et space.
. 1 pénètre dans le comparateur de phase
8=--- qui n'est rien d'autre qu'un des 4 «ou
;;: A3 C
exclusif » du CA 4030 AE (IC 7 circuit
Mos RCA). .e circuit a asservissement
A,= Q Sur l'autre patte, arrive le signal de phase
1 Al Wo C, décalé de 90° du P.L.L. remis en forme
dans une des 4 portes du CA 4030 AE.
La sortie du comparateur de phase (qui Sur la figure 7, à droite du filtre, on
est désignée par le symbole <1> 1) atta- trouve le MC 131 0 (IC 1 ) décodeur sté-
que l'intégrateur. C'est un LM 741 réo remis au goOt du jour.

ELECTRONIQUE APPliCATIONS N° 3- PAGE 83


Fig. 7. -

F IG-7 VERS ELECTROAIMANT

F1g. 8. -

PAGE 64 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


60V 15~

2 2 k.Q et une diode le condensateur de


70 J.l F ; ce qui impose un 1 sur la sortie
de IC 43 et entraîne la saturation du
BC 107.
On peut noter la présence d'une diode
en série avec une résistance de 2 2 k.Q
du collecteur du BC 107 vers la base du
Ftg. 9. - L 'slimentatton. BF 178. Elles évitent, en saturant le
BF 178, le désagréable cliquetis qui ne
Il y a peu de choses à dire. La tension IC 40 (1 14 de LM 3900), de façon à manque pas de se faire entendre au pas-
est récupérée aux bornes de l'ensemble obtenir le potentiel zéro en sortie. sage des stations même si la machine
R.C., déterminant la fréquence centrale Si , maintenant, la sortie de IC 2 passe est au repos puisque le BC 107 est blo-
et la bande de capture. On attaque un fil- à 1 (space) plus de 180 ms, la sortie de qué.
tre qui supprime la composante alterna- IC 40 (1 14 de LM 3900) passe à 1 et
tive. Un BC 107 opère un décalage de force le BF 178 à saturation par l'inter- L'émission disparaît
tension pour que l'amplificateur opéra- médiaire d'une diode. On envoi par ail-
tionnel suivant travaille dans de bonnes leurs un courant de verrouillage de la
conditions. On a, de plus, un gain de 3. sortie de IC 40 sur l'entrée d'offset 1 de La LED s'éteint. Le point A passe à 1
Comme on peut le voir sur la figure 8 IC 2. Il s'agit d'une entrée non inver- et le cycle est le même que précédem-
qui donne la suite du schéma deux seuse. IC 2 passe à 1 en sortie. En effet, ment quand la sortie de IC 40 passe à 1.
résistances de 39 k.Q attaquent par sans ce rebouclage, les potentiels des
Au bout de 10 secondes, la machine
l'Intermédiaire d'un relais électromagné- deux entrées de IC 2 glissent l'un vers
s'arrête. Un interrupteur permet la mise
tique inverseur un LM 7 4 1. Sur une des l'autre, la sortie retombant alors à zéro.
en marche directe avec suppression de
deux entrées, le potentiel est intégré par On ne pourrait déclencher la minuterie
l' auto-start.
l'ensemble 39 kS2 / 8 2 11 F. d'arrêt.
Sur l'autre entrée , on retrouve les Le 1 en sortie est inversé par IC 41 .
variations de potentiel à 25 Hz pour 50
Bauds. Le condensateur de 70 J.l F est rapide- , 'alimentation
ment déchargé par la diode et la résis-
Si la fréquence varie, le potentiel sur tance de 2 k.Q , ce qui impose un zéro sur
le condensateur de 8 2 J.l F varie et suit l'entrée de IC 42 . le condensateur de
la dérive. Ainsi, la démodulation s'effec- 70 J.l F de IC 43 se décharge alors dans Elle est des plus classiques. Un transfor-
tue toujours dans de bonnes conditions. les deux résistances de 4 70 k.Q avec une mateur produit les tensions qui sont
Après avoir été de nouveau filtré par constante de temps réglée à 10 secon- redressées et filtrées. Un C.l. assure la
l'ensemble 39 k.Q / 33 nF on attaque à des par Ps. régulation du 12 V , comme on peut le
nouveau un LM 741 (IC 2). Ce filtrage voir à la figure 9.
permet de gagner quelques décibels Après 10 secondes ,le BC 107 se blo-
L'électro-aimant est alimenté par une
pour 98 % de démodulatiOn correcte. que et la machine s'arrête. On voit bien source à courant constant constitué par
que, si on ne maintient pas la sortie IC 2
Pour finir, on attaque par une diode à 1 • on ne peut décharger le condensa- une résistance de 1 ~ k..Q (tension de
zener et une diode classique un BF 178 teur de 70 J.l F de IC 43 et arrêter la 60 V). Le courant est donc de 40 mA.
en série avec l'électro-aimant dans machine sur un space. Dans le pied du transformateur, une
lequel circule un courant constant de résistance de 100 ohms permet de pré-
40mA. Auto-start lever une tension de ± 2 V selon que
l'on est en mark ou en space. pour driver
Système de déclenchement un oscillateur.
Si le système est en veille, en attente
périphérique d'émission, il peut être utile d'avoir un
anti space, auto start démarrage automatique du système.
Cette fonction est réalisée par l'auto-
Conclusion
start. En l'absence de signaux , la sortie
Il peut arriver que le transmetteur fige de IC 2 est à zéro et impose la saturation Comme on a pu le voir,c'est là un sys-
la fin de son émission sur un spa ce , ce du BF 178 par l'intermédiaire de IC 3, tème de filtrage analogique relativement
qui correspond à l'ouverture de la boucle monté en inverseur. La LED indiquant la simple. Hormis le R.T.T.Y., il peut servir
alimentant l'électro-aimant de la synchronisation sur un signal est éteinte, pour traquer les signaux reçus par
machine. En ce cas, elle frappe généra- ce qui a pour effet de maintenir au tra- réflexion lunaire où il faut concilier
lement n'importe quoi. Le but de l'anti- vers de la chaîne IC 41 , 42, 43, le dérive par effet Doppler et faible largeur
space est de détecter cet état et de créer BC 107 bloqué. de bande.
un état mark artificiel après un temps
donné afin d'éviter un fonctionnement De plus, il est possible de multiplier
Apparaît une émission
hératique de la machine. l'efficacité du système en enregistrant la
sortie du système sur bande ; puis
Fonctionnement La LED s'allume; le point C passe à l'enregistrement est renvoyé sur l'entrée
zéro , entraînant un zéro sur l'entrée de du système et cela plusieurs fois de
Comme on peut le voir sur la figure 8, IC 40. La sortie IC 41 passe à 1. Au bout suite. On a aussi , si on en a le temps et
on règle à l'aide d'un potentiomètre de 5 secondes (réglable par P4). un 1 la latitude, la possibilité d'améliorer le
(1 00 k.Q) le potentiel de l'entrée inver- apparaît en sortie de IC 42 qui vient rapport signal/bruit de façon notable.
seuse d'un amplificateur opérationnel charger rapidement la résistance de Charles Rydel

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 65


DIGITAL
FILTER
SWITCH
A NEW MONOUTHIC DEVICE
FREQUENCY
For tone decoding in OPERATED .........---.....
HIGH NOISE
signalling conditions and for SWITCHES
SIMULJANEDUS
signalling systems
TUNE 2 New Microcircuits for
The FX-1 05 'sa new monol,thiC 1one operated
MONITORING in fVIonolithic Form
swnch th at 's 'deally su1ted for tone or frequency
decod1ng 1n s1ngle or mu lit ·tone s'gnalhng and
commun1cat10n systems The dev1ce employs
ALARM EX-STOCK

spec1al d1Q11al sampl1ng{lntegrat1ng techn.ques


wh1ch allow tones to be recogn1sed .n the
&CONTROL TheFX -107.FX 207.FX-307area
powerful and flex1ble fam1ly of h1gh
performance monohth1c S1gnall1ng dev•ces
presence of verv h1gh no1se levels or strong
adJacent channel tones FUNCTIONS based on 3- Tone Sequenhal Code S1gnalhng
techn 1ques Constructed us1ng MOS/LS 1
ASSOCIATED WITH TACHOMETRY technology the dev,cesl)erform al frequency
Tone channel centre frequencv channel d1Sc"mmat10n. tone generat,on and cOde
FLOWRATE AND THE BROAD FIELD
band"''dth and 0 factor can ali be adJuSted t•m.ng funct•ons on ch'P us.nq s•mple
•ndependently OF PROCESS CONTROL
externa• CR networks
The FX-1 05 1s a low cost h1gh performance The fam1lymembers are FX 107. asmgle
state-of-art replacement for L·C twon-tee code Transce1ver w•th Transponder
resonant reed and ceram1c hlters 1n applications The ~X 30tl and FX 401 Jre trequency operate<J capab•llly. FX 207 a mult1 code Transm•Uer
requu1ng accurate and rehable tone decod1ng SWIIChes deStgned SpCCtfu"~Jtly tor etOPI•Cahon\ "' 1hfo w•th log•c controlled select•on of any one·
electncal an<.J clectro mt.'Chln•col eng•neenng f•eld" frome1ghtcodes and'FX 307 amuit• code
'INPUT LEVEt TO TURN SWITCH 'ON' These versaule and rol!t..~!.l m.croc~rcu• ts perlorm AeceiVer wh1Ch decodes 8 d•fferent .nput
dB 1 overspeed underspeed. •n speed and suTwlar codes and prov1des an approp"ate b•nary
1 1 1
1 1 ~w.tch•ng tuncnons w.th or.matched accuracv and coded output

.,. 18'- 10'.,


S•mpl•otv S>Mtch QPetat•~ trequenc,es are set S•fTlPiv
by the vaiUI!S of fWO ea:tf'rna res•StOt'S and two
upaotors tne idluSt1'1"1ent rdt19~ ,.., frnm 1 Hr1n 2o-Ht

Bas.c Hl LO sw.tchong •S orov'de<l bv FX 30t L. w•tl>


Each code cons,sts of three tunes each of
d,fferent consecut,ve frequenc, and sent •n a
pre-determ.ned seQuence (Group Code)
1--- r>re<:•StOn adtustment of s~t J')Oint diHerent•at a:"'
Transm,uer dev es generale the
programmed Group Code on rece•pt of a log•c
+11
tmPQnant teah.Itf' Thr.-e statt Hl lO IN LIMIT swttCI11nq .nstruct•on Aece•vers decode Grou p Codes
~ •s perlormed bv FX 401 w•rh ead'l siate reg•stered hv
1 S._,..r'),J'.,IUt 0\llfl4,JI ~Wtl('h 801h f\;1)(,!(;. on("'od~ f31"1flh#H;.
apphed to theu s•gnal•nput and operate
•ntPgral output sw•tches when the

\
RC~ ~
- tor normal Of latch mode ooerat•on ·•nd •nternal ~· qnat
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programmed code sare rece•ved
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v
lu !;tt1

•• and othef Signal sources Oprerahon •S from a '\~nqltt 8V separately "''n anv requued comb1nat1on to

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ro 1 sv d c SUPP!v
&•th œVIC~ tiV~~~ ftOIU )IIJC'Il
y•eld h,gh performance flow cost solut•ons m
apphcahon areas •nvolv•ng se1ec11ve
S•gna!l,ng between one or more po1nts. usmg a
common uansm•ss•on hne Vlftually any
1 number of outstat•ons may be connected to
the common l.ne and a va11ety of •nstruct•ons
o02 o94 o90 o~~t 100 101 100 100 1oa fo
1 s•gnalled to each one selecllvely
f'o PC B Evalua hOn Boards for FX-107
œrn:TlON BAN(JWIOTH vs INPUT SIGNAL AMPLITUDE FX 207 and FX 307 are available
TYPICAL APPLICATIONS
*
** SUB- AUDIO SQUELCH DECODING
TOUCH -TONE DECOOING
PILOT TONE MONITORS
* DUPLEX CARRIER TONE OECOOING
** F.S.K . OECODING

** VF TONE SIGNALLING
SEQUENTIAL TONE OECOOING
SIMULTANEOUS TONE OECOOING
** TONE OPERATEO REMOTE CONTROL
INTERCOM SIGNALLING
FX 107 J.lt-207 FX. )O)

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................................................................................................
PAGE 66 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3
Systèmes d'app el sélectif
avec la famille FX 107 -
207 - 307
La famille des circuits intégrés FX 107, FX 207 et
FX 307 constitue un outil souple et puissant pour la réa-
lisation de systèmes d'appel sélectif. Ces circuits intégrés
monolythiques MOS / LSI de grande performance sont
axés sur l'utilisation de technique de transmission et de
sélection de signaux séquentiels à trois tons. Ils incluent
toutes les fonctions au niveau de la puce ; seuls quelques
réglages extérieurs à l'aide de réseau RC sont nécessaires
pour obtenir la sélection de fréquence, l'émission des
tonalités et la programmation séquentielle.
Les trois circuits de la famille sont le FX 107, émet-
teur-récepteur à code unique avec transpondage incor-
poré, le FX 207, émetteur multicode à sélection logique
incorporée d'un code parmi huit, et le FX 307, récepteur
multicode qui peut reconnaître un code parmi huit autres
et fournir le signal de sortie correspondant en bianire.
Les circuits émetteurs (FX 107 et FX 207) émettent
le groupe-code programmé à réception de l'instruction
logique correspondante. Les circuits récepteurs (FX 107
et FX 307) reçoivent les signaux, décodent les groupe-
code et commutent les signaux de sortie en fonction des
groupe-code programmés reconnus.
ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3 - PAGE 67
0 fonctionnent selon le principe d'un code cessives de chaque groupe-code doi-
séquentiel standard à trois tonalités. vent être différentes, toutefois les fré -
Employés séparément ou en combia- quences extrêmes peuvent être identi-
Chaque code consiste en trois tonalités
nison, ces circuits allient une grande ques. Les codes ABC ou ABA sont
de fréquence consécutive différente
simplicité d'emploi avec de hautes per- admis alors que les codes AAB ou ABB
émis selon une séquence prédétermi-
formances. Ils offrent ainsi une nouvelle ne le sont. pas.
née. Cet ensemble const itue ce que
approche particulièrement économi-
nous appellerons le « groupe-code ». 3) un récepteur ne reconnaîtra un
ques dans les applications impliquant
des transmissions sélectives de signaux Les fréquences de travail et les lar- code adreSsé correctement que si les
entre deux ou plusieurs points en utili- geurs de bande admissibles sont telles tonalités successives du groupe sont
sant une ligne de transmission com- que la famille FX'07 met à la disposition reçues à l'intérieur d'une certaine
mune par fil ou par radio. de l'utilisateur des centaines de millions période de temps (Gp).
de groupe-code différents. Il faut encore 4) on doit laisser s'écouler un certain
On peut brancher sur la même ligne
souligner l'extrême simplicité du réglage délai (Qp) entre la transmission de deux
de transmission un nombre quelconque
et du calibrage des fréquences des tona- groupe-code consécutifs afin d'éviter
de sous-stations extérieures et on peut
lités. les phénomènes de pseudo-codes résul-
transmettre à chacune d'entre elles
sélectivement les instructions qui la Tous ces circuits sont présentés en tant de la détection de tonalités prove-
concernent. Il est très facile de réaliser boîtier céramique DIL à 16 broches. Ils nant de deux groupe-code consécutifs.
les fonctions de réponse automatique, fonctionnent sous une seule alimenta- 5) la transmission de codes différents
interrogation systématique des stations, tion à grande tolérance (+8 à + 15 volts). sur une même ligne inhibe le décodage
vérification d'état des stations,... Les Un assemblage classique des éléments des récepteurs adressés.
coûts élevés entraînés par la réalisation de la série FX'07 ainsi que le principe du
Le nombre de groupe-code différents
de ces fonctions complexes sont consi- code à trois tonalités sont donnés à la
que l'on peut obtenir dans un systéme
dérablement réduits. figure 1.
dépend du nombre de fréquences utili-
Il existe de très nombreuses applica- sées. Dans les codes utilisant trois fré-
tions de la série FX' 07 dans les télé- quences diff érentes, le nombre de codes
communications, la transmission de possible est N x (N-1) x (N-2) où N est le
données, l'instrumentation, le contrôle à e groupe code nombre de fréquences disponibles. Si
distance, l'automation, le contrôle de l'on admet que la première et la troi-
processus industriels,... On peut citer par Un groupe-code consiste en une série sième tonalité puissent être de fré-
exemple la mise en Circuit sélective de de trois tonalités dont les fréquences et quence identique, ce nombre devient N
certains processus, la transmission à l'ordre de transmission définissent le x (N-1) x (N-1 ).
distance de signaux d'alarme, la trans- code lui-même. Par exemple, si l'on a dix fréquences
mission d'informations numériques, la disponibles, dans le premier cas on peut
Le système de groupe-code utilisé par
télémétrie, la recherche d'état, l'appel
sélectif, les systèmes d'intercommuni- la famille FX'07 fonctionne selon les =
avoir 10 x 9 x 8 720 groupe-code dif-
règles suivantes : férents. En utilisant toutes les possibili-
cation, la recherche et l'identification de tés du système, on passe à 10 x 9 x 9
véhicules, les systèmes de sécurité... 1) les trois tonalités d'un groupe- = 810 codes. La sélectivité des circuits
Conçus pour obtenir une comptabilité code ont la même durée nominale (Tp). FX'07 est telle que l'on peut avoir faci-
maximale, ces circuits comportent des Celle-ci doit être suffisante pour per- lement plus de 40 tonalités dans la
blocs identiques au niveau. de la discri- mettre la reconnaissance du groupe- gamme audible (200 Hz à 3 kHz) ce qui
mination des fréquences et de la pro- code par un récepteur. permet d'obtenir plus de 60 000 codes
grammation temporelle des codes. Ils 2 ) les fréquences des tonalités suc- différents.

Sorties { FX -307
décodées RX
ranapondage c ontr81é
localement

- .----~1~..._F_:E_·a-L~-F-~8-~a_.. .L_F_.7_.a__JI· _ __ -Op- ____ -~...I_F_.RN_~a--~~-~~

Fig. 1 : LB série FX'Ol pour appel sélectif. En b8s, prmcipe du code à trois tonslttés avec Tp = durée ds
ls tonalité, Gp= durée d'ouverture et Op = temps ds t'flpos.

PAGE 68 - ELECTRONIQUE A PPLICATIONS ri' 3


-··

Fig. 2: Disgrsmme simplifié du FX 107 indiquent les compounts externes nécesssires su fonctionnement.

...
Information générale
~
La partie TX comporte un générateur
de tonalité à onde rectangulaire qui
commande un transistor de commuta-
lités de transpondage. Si le signal de
validation TX est à l'état 1 lorsqu'un
groupe-code est reçu, il n'y a pas de
Le FX 107 fonctionne aussi bien en t ion couplé à la broche de sortie TX. transpondage. Par contre, SI cette bro-
récepteur (RX) qu'en émetteur (TX); le Les fréquences des tonalités TX se che est en permanence à la terre. un
fonctionnement Simultané dans les deux trouvent approximativement au centre groupe-code est ém1s à la réceptiOn de
modes n'est pas possible. Les règles des bandes correspondantes du mode chaque adresse valide. En connectant la
d'emploi sont les suivantes: RX ce qui constitue un avantage dans broche 13 (validation TX) à la broche 3
a) si la partie RX a reçu la première les applications de transpondage. De (sortie RX), un code réponse n'est ém1s
tonalité du groupe-code, aucune action plus, de ce fait. le calibrage des fréquen- que lorsqu'un code adresse reçu a fait
TX ne peut avoir lieu tant que la ces RX et TX est effectué en une seule passer la sortie RX de l'état OFF à l'état
séquence de décodage n'est pas ache- opération. Une dérive par rapport au ON (1-0).
vée. centre de la bande peut se produire si C 1 Dans chaque action de mode trans-
b) si la partie TX est en train d'émet- et c2 ne sont pas étroitement appairés pondage. il y a un certain délai entre la
tre un groupe-code, la partie RX est inhi- ( 1 % de différence entre C1 et C2 réception d'un groupe-code adresse et
bée. entraîne une dérive de fe de 1 % de la l'émission d'un groupe-code réponse.
largeur totale de la bande). Aux fréquen- Ce délai est égal à Gp et il débute lors-
En d'autres termes, les deux modes
ces supérieures à 3 kHz, une certaine que le commutateur de sortie RX a bas-
sont disponibles sur la base du « premier
déviation peut également apparaître. culé. Ce délai est assez court par rapport
arrivé, premier servi ». Le diagramme
simplifié du FX 107 avec ses branche- L'émission commence lorsque le =
à la valeur recommandée Op 1, 5 Gp.
ments extérieurs est donné à la figure 2 . signal de validation TX (broche 3) passe De ce fait, lorsque la réception et l'émiS-
de l'état 1 à l'état O. un groupe-code sion se font sur une ligne unique. 11 va y
Les fréquences du groupe-code au
complet est envoyé à chaque instruction avoir transmission de deux groupe-code
circuit sont déterminées par les valeurs
1-0. Les circuits internes du FX 107 lui identiques séparés par un intervalle de
des résistances RA/RB/RC connectées
donnent une grande variété de possibi- temps inférieur à 1,5 Gp. Cela pourrait
aux broches 11, 10 et 9. Un commuta-
teur interne sélectionne ces broches
dans l'ordre fixe 11, 10 9, la valeur de
la résistance RA connectée à la broche
11 détermine donc la fréquence de la - Aiim.+VE (masM )
première tonalité du groupe-code.
La partie RX comporte un amplifica-
teur de signaux qui permet d'opérer à
partir de signaux à bas niveaux (couplés
A.C.). Le commutateur de sortie RX
(broche 3) a une action bistable et
change d'état chaque fois qu'un groupe-
code correct est reçu. Le contact peut
être mis ON par une adresse correcte;
il restera ON jusqu'à ce que la réception
d'une nouvelle adresse le mette OFF. Le
contact peut également être mis OFF en
mettant momentanément à la masse de
la broche de remise à zéro du RX (bro-
che 4); si cette broche reste à la terre en
permanence, le contact de sortie RX
restera OF F en permanence quels que
soient les codes reçus. Fig. 3: Dillgramme Simplifié du FX 207.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 69


résulter en la création de pseudo-codes
et leur détection éventuelle par d'autres
stations. Il est conseillé lorsqu'on veut Entr6ea Sorties
faire du transpondage automatique x y ·z Code
d'utiliser des lignes de transmission
séparées pour les codes adresse et les Velidetion Contr&te de Sortie 0 0 0 A B A
codes réponse. TX validation TX 0 0 1 c B A
Si le FX 107 n'est utilisé qu'en mode 1---+0 0 'groupe cocl6 0 1 0 c A B
émission ou qu'en mode réception, il 0 1 1 B c A
faut néanmoins connecter tous les com- 1 1 Plia de TX
posants extérieurs nécessaires au mode 1 0 0 B c B
non utilisé. 1---+0 1 Cyclique 1 0 1 A c B
1 1 0 B A c
Informations générales 1 0 Pas deTX
1 1 1 A B c
!= "'07
Le FX 207 est un émetteur de codes Fig. 4: Table de vértté dv FX 207 (8 gauche) et encodage (8 droite).
multiples programmable par logique.
Les huit groupe-code disponibles sont
Dans le cas d'utilisation du mode cycli- grammées par les résistances RA, RB et
basés sur les différentes permutations
que d'émission, le délai est automati- RC connectées respectivement aux
des trois fréquences définies par les
quement repris avant l'émission du broches 8, 7 et 6 (voir diagramme sim-
valeurs des résistances RA, RB et RC
groupe- code suivant. plifié, f igure 5 ).
connectées respectivement aux broches
7, 6 et 5 (voir diagramme simplifié, Les instructions de sélection des La réception d'un code se manifeste
f igure 3). groupe-code à transmettre peuvent être par l'apparition d'un niveau logique cor-
La sélection des codes se fait en appli- introduites ou modifiées à tout moment. respondant aux sorties X, Y et Z. La
quant aux entrées X, Y et Z les niveaux Toutefois, seules les instructions pré- table de vérité est identique à celle du
logiques correspondants (voir la sentes à l'instant où le délai expire sont FX 207 (voir figure 6).
figure 4 ). transférées à la mémoire interne et le Après réception d'un code, les niveaux
code correspondant est émis. Une fois logiques sont conservés jusqu'à ce
Il existe deux modes d'émission: que la transmission a commencé, elle ne
émission unique d'un seul groupe-code qu'un nouveau code soit reçu ou jusqu'à
peut être annulée et le groupe-code ne remise à zéro par action sur la sortie
à chaque instruction de validation TX ou peut être changé. appropriée. Aucun changement n'appa-
émission répétitive du groupe-code
Si l'on a pas besoin de ce délai, il faut raît aux sorties X, Y et Z lorsque le
sélectionné. Le mode choisi est obtenu
en appliquant aux broches de validation toutefois que Rd et Cd soient branchées. même code est reçu une seconde fois.
On choisira alors les valeurs telles que le Toutefois, lorsqu'un code est reçu, que
TX et contrôle de validation les niveaux
délai soit minimal (70 microsecondes). ce soit le même que le précédent ou un
logiques appropriés ( voir la figure 4 ).
Les entrées X. Y et Z sont munies de autre, une impulsion apparaît à la sortie
Chaque transmission de groupe-code «code reçu» et ce, quel que soit l'état
est précédée d'un certain délai Td déter- résistances internes d'excitation leur
donnant la position logique 1 lorsque les des contrôles d'entrée. Cette impulsion
miné par un monostable interne pro- est un « 0 » maintenu pendant deux
grammé par un réseau RC. Ce délai est broches sont en Circuit ouvert.
cycles de la troisième fréquence du code
donc ajustable entre quelques microse- reçu. Cette impulsion peut servir dans
condes et plusieurs secondes. Cette Informations générales certaines applications lorsque l'on veut
facilité permet la transmission des . - 307 vérifier la réception des codes par exem-
groupe-code de façon échelonnée afin ple.
de résoudre certames applications telles Le FX 307 est un récepteur à codes
multiples orgamsé pour décoder l'un Les deux bornes 13 et 14 définissent
que le transpondage de données en pro-
quelconque des huit codes basés sur les le mode de contrôle (voir figure 6). Les
venance des sous-stations appelées ou
la réception d'accusés de réception. permutations des trois fréquences pro- instructions concernant ces sorties sont
à action directe c'est-à-dire que leur
action ne dépend pas de la situation des
Sortie d e l'impulsion «Code reçu»••-- - - - - - - . circuits de décodage. Dans le mode
-·· « mise à jour continue », les sorties X, Y
et Z indiquent le dernier groupe- code
reçu. Le mode « verrouillage sur le sui-
vant »entraîne le verrouillage des sorties
X, Y et Z sur les positions en cours. Le
mode« remise à zéro »ramène automa-
tiquement les sorties X, Y et Z à la posi-
tion 1.1.1.
Le système de décodage de tonalités
utilisé sur le FX 307 (et aussi le FX 107)
permet de décoder également les codes
où chaque tonalité est séparée de la sui-
vante par un temps de repos pourvu que
la période d'ouverture (Gp) soit calculée
Alim- VE _ _ __... en tenant compte de ces délais. Bien
(- 8 à -15VI entendu, ceci ne s'applique que pour des
groupe-code émis par d'autres sources
Ftg. 5 : Diagramme s1mpltlié dv FX 307. que les FX 107 ou FX 207.

PAGE 70- ELECTRONIQUE APPLI CATIONS NO 3


Entrées Sorties
Code x y z
Cont.eh Mode de fonctionnement A 8 0
A 0 0
1 2 c 8 A 0 0 1
1 1 Mi• à .;our continue c A 8 0 1 0
8 c A 0 1 1
0 0 Rlmise à zéro(X,Y,Z : 11 1) 8 c 8 1 0 0
1 A c 8 1 0 1
0 Wrouillege Mlf' t'existant
A c 1
8 1 0
1 0 Wfouillage sur le prochain A 8 c 1 1 1

Fig. 6 : Tsble de vérité du FX 307 (li gauche} et décodege (li droital

Appel sélectif de sous-sta On utilise ici des lignes séparées pour Si le contrôle de validation est au
l'appel et la réponse à cause du faible niveau 0, un seul groupe-code est
ti on délai de transpondage automatique. En envoyé à chaque action de validation
ec c . d cer n effet, en utilisant une seule ligne, TX. Si ce contrôle est sur le niveau 1, en
La figure 7 représente un système d'autres sous-stations du réseau pour- plaçant la validation TX sur le niveau 0,
d'appel simple station principale/ sous- raient détecter des pseudo-codes pro- on a une émission continue du code affi-
station utilisant le FX 107. La sélection· venant partie de l'adresse partie de ché aux entrées X, Y et Z.
du code adresse de la sous-station se l'accusé de réception. On peut éviter Les groupe-code reçus par le FX 307
fait en commutant les résistances RA. cette difficulté en donnant la même fré- apparaissent sous forme de niveaux
RB et RC sur le FX 107 de la station quence à la première tonalité des logiques décodés aux sorties X, Y et Z.
principale; la réception du code par la groupe-code de toutes les sous-stations Par le biais d'un décodeur binaire/ octal,
sous-station déclenche une commuta- ou en retardant systématiquement le il actionne les fonctions locales corres-
tion. transpondage. pondantes. L'impulsion indiquant qu'un
La sous-station est connectée pour le Il faut noter que la station principale code a été reçu peut être utilisée pour de
transpondage automatique, elle retrans- et les sous-stations doivent avoir une l'échantillonnage par exemple. On peut
met son code à chaque fois qu'elle le masse commune. utiliser les entrées de contrôle pour
reçoit. Cette retransmission allume la diverses fonctions dont le verrouillage.
lampe « accusé de réception » de la sta- Transmission en code multi L'encodeur du FX 207 peut être une
tion principale. L'action de transpon- pie simple matrice de diodes. Le décodeur
dage peut être localement contrôlée si du FX 307 peut être un 74 145 avec
nécessaire afin que la station principale e séparateur MOS / TTL aux bornes X, Y
puisse vérifier ainsi que la fonction télé- La figure 8 montre comment on peut et Z.
commandée a bien été effectuée. transmettre entre deux points différen-
La station principale et la sous-station tes instructions à l'aide d'un FX 207 et Appel sélectif
peuvent être remises hors circuit locale- d'un FX 307 en utilisant une seule ligne. ~vec accusé de réception
ment ou encore la station principale Le code d'instruction désiré est affi-
peut alors émettre le code de la sous- ché aux entrées X, Y et Z du FX 207 soit t ' ï 'nJ' ' t
station afin de la mettre hors circuits et directement soit par le biais d'un enco- On peut facilement mettre en applica-
éteindre la lampe «accusé de récep- deur octal /binaire. On le transmet tion des systèmes complexes et sophis-
tion» dans le cas de transpondage auto- ensuite en mettant à la masse la broche tiqués de transmission à l'aide des cir-
matique décrit ici. « validation TX ». cuits de la série FX'07. La figure 9

Station
_l:igne~~n!_S _ ~·!:! !1'~_:-!!a.!!~s_ _
principale
r ,.: --=-
Lampe
•f f 8
't Sélection
du code
de la sous-st.rtion
1
1 1

1:
1
-------------- - -- -~

Sous-station 'N• 1

d'accusé 1 1
de réce ion
Relais local
ou lampe

•1
Transpondage automatique Transpondage contr616 localement

Fig. 7: Appel séfecttf de sous-ststion svtJC accusé de réception.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 71


Instructions Sorties
codées codées
en binaire binaire

Encodeur ,.._.
Ta 01P __ _____ __ Ra •Ir> Décodeur
FX • 107 FX • J07
81ignes/31ignes 31ignesj81ignes

1
Sortie de
Con trOle de l'i"1JU~sïon Fonctions localee
Sélect eur ...fi Mode de contrôle 1et 2
d 'i nstruct i o~s . / III validation
verrouillage/ Rà Zjmise à jour
«Code reçu »
EmtsSion
~ d ·instructionS ~

F1g 8 : TransmiSSIOn en code multiple entre deux pomts

représente un système où l'on peut Les fréquences ABC sont utilisées


s'adresser sélectivement à des sous- pour les codes d'adresse et les fréquen -
stations éloignées. vérifier que l'adresse ces DEF pour les codes d'information.
a b1en été reçue et obtenir une Indication Ceci permet d'appeler jusqu'à 8 sous-
sur l'état de la station. stations et d'avoir l'état de chacune
Lorsqu'on appelle une station, son d'elles. On peut augm enter autant qu'on
FX 107 fonctionne en décodeur veut le nombre de sous-stations et de
d'adresse et transmet un accusé de codes d'état.
réception. Simultanément, il donne l'ins- On peut également obtenir une inter-
truction au FX 207 local de transmettre rogation systématique de toutes les sta-
les 1nformat1ons existantes. Le délai tions en connectant la broche 15 du
d'émission Td du FX 207 est tel que FX 307 décodeur d'information de
l'accusé de réception so1t émis en tota - façon à déclencher l'émiss1on par le
lité avant que les informations soient FX 207 de la station principale du code J.C. Flandin
envoyées. adresse suivant I.S.C. France

S t etoon
princopele

,---- -_- _ ---- - ----. Vers 'N'


S61ection Code adresse• sous -stations
des BOUS-stations

Code accusé de récept iOfl


___ ~et-~_inf...9'!!'1!!_io~Oepuis ·N·
sous- stations
Sous -station N 1

Affichage ._JL
de l'a dresse
reçue en FX 107
accusé de
~oon
Validation TX

Affic hage
de 1'6tat Informations
de le
sous - d'6tet
station

Fig 9 Appel sélectif avec eccusé de réception et mclicellon d'étel.

PAGE 72 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS M' 3


l'accouchement représente un acte naturel, mais il arrive que le
processus ne se déroule pas comme on souhaiterait qu'il se passe.
Dès lors, un risque survient, pouvant conduire à des désordres graves.
Nous connaissons cet état de faits sous le nom de grossesses à haut
risque.
Actuellement, dans les grands services hospitaliers, les grosses-
ses à haut risque représentent 10 à 15 % des accouchements. Il est
donc important de surveiller ces parturientes d'une manière clinique,
biologique et électronique.

La cardiotocographie *
Surveillance électronique
de l'accouchement
les spécialistes de la périnatalité s'accordent à reconnaître qua-
tre points importants à surveiller :
1 - la contraction utérine
2 - le relâchement, la dilatation (phénomène intéressant à étu-
dier, mais qu'il n'est pas encore possible de traiter électroniquement)
3 - la fréquence cardiaque fœtale
4 - le pH sanguin fœtal et les constantes acido-basiques.
Seuls les points un et trois peuvent faire l'objet d'une surveillance
simultanée et continue par les moyens que nous avons à notre dispo -
sition.

Frequence cardiaque foetale


j1 Voie
'---d-ir_ec_t_e_;---• Electrode cephalique

instantanée. Battements / mn

ll__ _.rE:
v_Ote
__
indirecte
Phonocardiographoe
~--~ ECG abdominal
Ultra sons

Voie ~--~Pressoon intra·uterone


directe (Catheter + capteur de pression)

Capt.eur de deplacement
.
e
Varoatoon d'impedance

Fig. 1. - Moyens permettent de mesurer le fréquenœ


cardiaque fœtale et le trs vsi'l utérin.

t co,og= l'accouchement, n'est guère facilitée par


(•Jdu grec tokos : accouchement. qut donne tocolo- un environnement abdominal très pro-
gte tretté des accouchements Notons également C'est la science des accouchements, tectionniSte. Toutefois la variété des
que le mot accouchement vtent du !atm eccub1ue . c'est un terme peu usité, on lui préfère moyens disponibles permet de mesurer
se mettre au /tt et. obstétnque v1ent du l11tm obste · celui d'obstétrique. la fréquence cardiaque fœtale et le tra-
trix accoucheuse. Des apparetls Slmtlalfes sont
connus sous le nom de pu/sostolégraphe. du grec L'étude du comportement du fœtus à vail utérin , par voie directe ou indirecte
susto/1 · contraction. • la fin de la gestation, puis au moment de (fig. 1).

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 73


AcceJeratton
Oacillattons Oip Il Otp 1 transttotre
rap•des __.__ ~ ....---o---.. FCF

Activite utêrine

Grandes Osc.Uations Petites Tra~ plat


otctllations movenn11 oac:tllations
FCF auper.eures a

++
2
~' 30 bpm
l bpml 180
_L 10·25 bpm
5·10bpm

·~.-.~
100~ ~·

Allure uniforme Allure unifOfme Allure vanable

@-~~l~l
Fig. 2. -Mesure de la fréquence cardiaque fœtale et
du travail utérin au moyen du cardiotocographe (doc.
0J;'
Aetovotè uterone
s AetiVlte uténn.e

Fig. 3.- Classification des différents tracés -A : Clas-


~ Acttvtte utenne
-
Hewlett-Packard).
sification de Caldeyro-Barcia : 8 : Classification de
Hammacher: C : Classification de Hon.

L'intérêt essentiel de la méthode est codifier ces résultats, et de mettre en (baisse de fréquence en rapport avec la
de pouvoir enregistrer simultanément la évidence ceux qui semblent offrir un contraction utérine), n'ont pas de signi-
fréquence cardiaque fœtale et les aspect pathologique. Résumons ces fication particulière.
contractions utérines. C'est la valeur de résultats. Par contre, certains autres Dips, ceux
cette fréquence, d'une part, et le déca- du type Il notamment, sont très péjora-
lage dans le temps (d) entre le minimum tifs. Ces Dips montrent que la vallée du
de la bradycardie (baisse de la fré-
quence) et l'acmé de la contraction uté-
Interprétation tracé de la fréquence cardiaque fœtale
se présente avec un délai de 30 à 50
rine,d'autre part, qui fournissent les élé- des tracés secondes après l'acmé de la contraction
ments de jugement d'une éventuelle utérine. On retrouve le même pronostic
souffrance fœtale. dans le ralentissement tardif de la clas-
L'ensemble des tracés obtenus sont
La fréquence cardiaque est une groupés dans la figure 3. D'une manière sification de Hon. Ce pronostic est une
mesure instantanée, elle est déterminée générale, la fréquence cardiaque fœtale souffrance fœtale provoquée par un
à chaque battement du cœur par la (FCF) de base se situe entre 120 et 160 débit sanguin placentaire diminué, une
mesure de la période T. Ainsi F!mn) battements par minute. Il semblerait complication du cordon, une toxémie,
= 60/T!sl· Cette analyse est extrême- qu'une augmentation de la fréquence une hypoxie, une contrainte à l'expul-
ment fine et permet de suivre les varia- (tachycardie persistante) au dessus de sion, etc.
tions de cette fréquence lors de l'accou- 1 60 soit un élément péjoratif dans L'aspect clinique des phénomènes
chement. l'apparition d'une souffrance fœtale. observés est suffisamment précis pour
On peut dire également, que les Pour certains auteurs, le ralentissement accorder un crédit à cette méthode.
mesures sont effectuées par voie indi- (bradycardie) en dessous de 120 serait Déceler, au début du travail ou en cours
recte lorsque l'on n'a pas accès à la aussi un élément qui devrait déclencher d'accouchement, des anomalies fonc-
cavité utérine et au fœtus, c'est-à-dire une alarme et une surveillance, mais tionnelles, permet de prévoir ou de pré-
lorsque la poche amniotique n'est pas l'unanimité n'est pas faite. venir les complications post-natales.
encore rompue. Dans le cas contraire,on Ce qui précède est vrai dans la mesure Reste maintenant à mettre au point une
utilise la voie directe en plaçant un cap- où la tachy ou la bradycardie persiste un technologie électronique propre à met-
teur intra-utérin et une électrode sur la certain temps (plus de 10 mn en tachy tre en évidence des phénomènes.
présentation. et plus de 3 mn en brady). Autrement,
Les résultats obtenus sont sujets à les variations de la fr'équence cardiaque
interprétation. L'utilisation du cardioto- fœtale sont transitoires et affectent des
cographe de Hewlett-Packard (fig. 2), formes particulières dans leurs tracés.
par exemple, a permis à trois cliniciens: Ainsi, la présence d'accélération transi-
Caldeyro-Barcia, Hon et Hammacher de toire, de spikes .et de certains Dips

PAGE 74 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS I'IP 3


cernables, alors que ceux marqués 2 4 - Méthode par
sont noyés dans le bruit. Qulequefois,
les deux bruits cardiaques peuvent avoir
31ectrode céphalique
la même intensité. Occasionnellement .
des parasites de forte intensité n'étant Dès que les membranes sont rompues
pas éliminés par le filtre peuvent appor- et que la dilatation du col utérin est suf-
fisante,la mise en place d'une électrode-
ter des complications supplémentaires.
La courbe de fréquence cardiaque agraphe sur la présentation assure un
fœtale est construite en tenant compte signal cardiaque fœtal exempt de para-
sites. Cette méthode est valable en fin
de tous ces éléments.
d'accouchement.
Fig. 4. - Phonocsrdiogr11mme fœtflltl fiVflnt filtr11ge
(en ht~ut) et 11près filtrtlge (tin btlsl

3 =-Méthode
La par ECG abdominal La mesure
cardiofréquencemétrie ju travail utérin
Cette méthode ne remplace pas les
fœtale précédentes , mais les complémente. La contraction utérine , favorisant
C'est un comptage,par voie externe, des l'expulsion du fœtus, se manifeste par
Il existe plusieurs moyens d'enregis- ondes R. Mais, là aussi, I'ECG fœtal divers phénomènes que l'on peut mettre
trer la fréquence cardiaque fœtale, soit apparaît comme la partie d' une onde en évidence par voie directe ou indi-
par voie directe : ultrasons (effet Dop- complexe comprenant également I'ECG recte. L'intérêt essentiel de cette mesure
pler), phonocardiographie, ECG abdomi- maternel , les potentiels musculaires n'est pas la recherche d'une valeur abso-
nal, soit par voie directe : ECG par élec- (myogrammes) et quelquefois le 50 Hz lue de la force de contraction, mais la
trode céphalique, après rupture de la du secteur (fig. 5). corrélation qui peut être établie dans le
membrane amniotique.
La méthode consiste donc en un fil- temps entre l'évolution des courbes du
trage, puis une division du signal en un travail utérin et de la fréquence cardia-
1 - Méthode ultrasonore ECG maternel et un ECG fœtal. Ce der- que fœtale instantanée.
nier est ensuite traité par une logique En effet , à efficacité égale, la force de
Cette méthode utilise les change- électronique afin d'alimenter l'enregis- contraction peut varier selon que nous
ments de fréquence (effet Doppler) d'un treur. avons à faire à une primipare ou à une
faisceau d' US causés par les mouve- L'avantage de cette méthode est multipare . selon la force musculaire pro-
ments des parois du cœur fœtal , ou de d'apporter une meilleure précision dans pre à la femme en couche. selon le début
la valve mitrale. La mesure s'effectue à la mesure instantanée de la fréquence ou la fin de l'accouchement ,etc. Chiffrer
travers la paroi abdominale maternelle, cardiaque fœtale. En outre , le déplace- en valeur absolue cette force n'apporte-
c'est donc une mesure externe (non san- ment des électrodes est aisé, lorsque rait rien d'exploitable. En revanche ,
glante). Toutefois, l'orientation de la l'on recherche l'emplacement adéquat comme nous l'avons vu précédemment.
sonde émettrice sur une structure car- pour un signal fœtal optimum. le décalage entre l'acmé d'une contrac-
diaque qui se déplace pose parfois des
problèmes de continuité dans la mesure.

M M M
2- Méthode
phonocardiograohiaue
Un détecteur acoustique (micro-
phone) transforme en impulsions les
bruits du cœur ; d'où est extraite ensuite . F F F F
battement par battement, la fréquence
cardiaque instantanée. En réalité ,le pro-
blème n'est pas aussi simple car le signal
de sortie du microphone est formé des
bruits cardiaques du fœtus et de bruits Myogrammes
parasites provenant , par exemple , du
cœur maternel, des intestins, des mou-
vements du flot sanguin et des sources
extérieures telles que la parole , le frois-
sement des draps, etc.(fig. 4). Le signal
de sortie du microphone est amplifié, fil-
tré et le niveau en est contrôlé. La plu-
part des parasites aléatoires sont élimi-
nés ici et le signal résultant est commu-
nément appelé phonocardiogramme
fœtal. Normalement , le battement du
cœur produit deux bruits. Le premier
lorsque le muscle cardiaque se
contracte, le second lorsque les valves
se ferment après relaxation du muscle Fig. 5. - S19nal complexe relevé ,; p11rrir des éle ctro-
cardiaque. Sur la figure 4, les bruits car- des abdominales. •
diaques repérés 1 sont facilement dis-

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 75


Vers indicateur de contrôle du capteur

Ampli OC
Vers enregistreurs

Indicateur
panneau avant
du tocographe
Générateur
Filtre 1+-'--~de signaux
rectangulaire

Fig. 6. - Canal de mesure de ractivité utérine.

tion et le m1n1mum du fléchissement '3- Mesure de la


bradycardique, apporte des informa-
tions dontobservation clinique minu- lression intra-utérine
tieuse confirme le caractère parfois
pathologique.
Il est certain que les méthodes précé-
dentes donnent une valeur relative de •
l'intensité de la contraction utérine , et
aucune indication pendant le relâche-
1 - Mesure par variation ment qui se produit entre les phases de
contraction. Donc, dans la mesure où
d'impédance
cela est possible,c'est-à-dire dès que la
dilatation est suffisante, il faut monter,
par voie vaginale, dans la cavité utérine
l 'impédance d'un tissu biologique un cathéter permettant de mesurer la
varie en fonction de la nature même de pression intra-amniotique. Si un étalon-
ce tissu, de son irrigation sanguine , de nage préalable a été réalisé, la mesure
son volume. etc. la modification de ces est absolue et l'on peut tenir compte des
paramètres se traduit par une variation valeurs minimum qui correspondent au
de l'impédance dont la mesure permet tonus de base.
d'étudier l'évolution de cette modifica-
la mise en place du cathéter nécessite
tion. Ainsi. un muscle qui se contracte
la rupture des membranes, mais cet
voit son volume modifié, sa circulation
inconvénient est largement compensé
sanguine diminuée, le tissu musculaire
par les avantages apportés par la sur-
est plus compact. On comprend dès
veillance au moyen de ce type de cap-
lors que la résistance électrique ne soit
teur.
pas la même entre un muscle relâché et
un muscle contracté. En outre, la mesure
se fait par voie externe abdominale.

Conclusion
2 - Mesure par capteur
de déplacement Bien que la surveillance électronique
ne remplace pas la surveillance clinique,
il n'en est pas moins vrai que les progrès
de ces dernières années apportent une
Un capteur de déplacement , monté aide précieuse à l'obstétricien. les nom-
dans un boîtier, est maintenu sur l'abdo- breuses observations cliniques effec-
men au moyen d'une sangle. le capteur tuées à ce jour ont permis de codifier un
est attaqué par un palpeur dont le dépla- protocole d'examen dont les résultats
cement est fonction de la tension uté- signent la pathogénicité, ou non , des
rine, il donne une valeur relative de la tracés obtenus.
force des contractions. Certains modè-
les de capteurs combinent, sur le même La découverte d'une souffrance
axe du palpeur, le capteur de déplace- fœtale au cours de l'accouchement,
ment et le microphone. La figure 6 déc.Jenche la mise en œuvre précoce des
montre le schéma du canal de mesure moyens thérapeutiques. Cela justifie
de l'activité utérine, contenu dans le boî- amplement le développement et la dif-
tier. C'est une seconde méthode per- fusion de cette technique.
mettant la mesure par voie externe. J . TRÉMOLI~RES

PAGE 76 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Commutateur à 8 voies
pour oscilloscope
Parmi les innombrables systèmes et outils de mise au
point de microprocesseurs, un commutateur, permettant la
visualisation de 8 traces à la place d'une seule est peut-être
la solution la plus simple et la plus économique. Il est à la
base de réalisations plus complexes dans lesquelles s'ajou-
teraient des détecteurs de niveaux logiques pour un enco-
dage des huit variables logiques en deux chiffres hexadéci-
maux. Une mise en mémoire pourrait éventuellement per-
mettre de stocker, par échantillonnage, des séquences cor-
respondant à des instructions, des données ou des program-
mes, en général. Loin de cette application, le technicien
pourra transformer son oscilloscope mono ou bi-courbe en
un véritable moniteur.
Le commutateur, que nous décrirons, fonctionne en
basse fréquence car nous nous sommes fixés comme but
une très faible consommation et une alimentation par simple
pile plate, afin d'.éviter une interférence quelconque avec le
50 Hz-réseau. Il utilise, par conséquent, des circuits logiques
CMOS, lents. L'échantillonnage des huit voies ne peut pas
se faire à plus de 1 MHz, ce qui limite à environ 100 kHz la
fréquence maximale des signaux de voie.
ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 77
les entrées binaires de 10 MHz. Ces tous égaux en amplitude on peut. à
Principe données sont valables à 10 V de ten- l'aide d'un« plan de calibres» comme
sion d'alimentation. Pour 5 V, les qua- celui de la figure 2, prévoir sur l'écran
A la base du dispositif se trouve un lités de fréquence se détériorent et de l'oscilloscope une zone pour chacun
commutateur analogique à huit voies, nous constatons un fonctionnement des 8 canaux. Si, à l'entrée, on divise
commandé par trois entrées binaires, correct à 1 ou 2 MHz. par 10 chaque signal à l'aide d'un divi-
un « 4051 » dans la série « 4000 » de Avec ce commutateur, on arrive, à seur r 19 r, muni éventuellement de
RCA ou « 14 000 » de Motorola, etc. l'aide d'un circuit comme celui illustré trimmers capacitifs pour une compen-
par la figure 1, à capter séquentielle- sation H.F., chaque signal occupera
La fiche technique de ce commuta- 1/ 108 de l'écran et il y aura un espa-
teur analogique indique une fréquence ment huit signaux et à les envoyer sur
une même voie. cement de 2 / 108 de canal entre cha-
maximale des signaux transmis (sans que voie (chaque canal étant sensé
diaphonie des voies) de 20 MHz et une Pour la log ique, c'est parfait: occuper 1 / 8 9 de l'écran).
fréquence maximale de contrôle par sachant que les niveaux d'entrée sont
Après la division en amplitude, il faut
placer chaque voie à une hauteur défi-
nie de l'écran. Cela se réalise à l'aide

~
~l
d'un circuit d'axage C, D, R qui atta -
chera, à chaque voie, un piédestal
9r
v,
rl: ,
D~ 1-
R
· Entrees
1

--- ~--·~
"'V'VV\
___J

~
continu « Vi ». Le sens du câblage de la
diode D fait paraître les signaux de

~1/1(1 œa
r
--- -3 Sortie
y Synchro ext.
8,
-- --.4 commune 8
~

~
-- -s 1----
2
v. -- ... s
1-
-- .. 1 A 3
B
-- -a c
~~ 1 1 4

1-
4051 Compteur
5
binaire
t 1 6

fsv
r-----_J 1-
~~ Oscillateur
7

pilote 8

Fig. 1. - Schéma de principe. Fig. 2. - Partage de l'écran.

PAGE 78 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Entrées Description peront des places distantes de 1 18 de
2 4 la tension maximale.
Le schéma général du commutateur Une atténuation variable de
de voies est celu1 de la figure 4. l'entrée Y de l'oscilloscope aidera à
L'oscillateur pt lote est r6olisé avec trois bien occuper tout l'écran par la sutte.
des six Inverseurs CMOS du circuit
CD 4069 AE. La fréquence d'oscilla-
tion est fixée par la constante de temps
CR: f::: 0 45 / RC.
Cet oscillateur attaque une décade
VEE Vss « 7490 »en CMOS-National Semicon-
5 7
......___. 8 6 ductor. La sortie « D » (Oo) de la
Entrées ~ lnhlb
décade est branchée sur l'effacement
F1g. 3.- Le ClfCUit 4051 . à 9. Ainsi, dès le premier « 1 » apparu
au chiffre « 8 » ( 100 en binaire) la
chaque voie au-dessus ou en -dessous décade se remet à zéro. Les autres sor-
du niveau « Vi ». ties binaires de la décade A 8 C atta-
Telle que nous l'avons présentée quent leurs homologues sur le circuit
elle place les signaux en-dessous de V1. commutateur analog1que.
En son absence. les positions moyen- Flfl. 5 . - DIVIseur de tens1on idéal.
La première remarque que nous
nes des voies flottent un peu au gré du
pouvons faire concerne le mauvais
facteur de forme.
mariage entre la 7 4 C 90 et les 4069, Les diviseurs d'entrée sont pure-
Le reste est banal : un oscillateur 4051. La série « 7 4 » CMOS de Natio- ment résistifs pour ne pas charger le·
pilote fait « tourner » un compteur nal admf:!t au maximum 7 V d'alimen- schéma. Il ne faut pas oublier que la
binaire bouclé à 8 qui commande sur tation. Les deux autres circuits peuvent caractéristique de fréquence de l'atté-
ses trots sorties 1 2 4 les entrées A monter facilement à 15 et gagner en nuateur de la figure 5, est parfaite-
8 C respectivement du commuta- vitesse de commutation. 7 V sera donc ment plate JUSqu'à la limite en fré -
teur. le maximum à ne pas dépasser de la quence des composants qui entrent
Une dernière précision concerne la tension d'alimentation. en sa const1tut1on. Par exemple SI vos
stab1ltté de 1'1mage sur l'écran: pour résistances sont chimiques à couche
une me1lleure synchronisatton l'oscil - Les niveaux« Vi» s'obtiennent avec
de carbone enroulée, à partir de 2 ou
la chaîne des résistances égales R 1 à
loscope pourrait être balayé en mode 3 MHz elles deviennent de parfaites
« synchro extérieure » à partir de R 9. Il faut a'dmettre, pour un bon fonc-
inductances etc.
l'oscillateur pilote, ou même du signal tionnement: R 1 à 9 ~ R27 à 34 et
R12, 14, 16, 18... ~ R27 à 34. Avec ces considérations, concernant
de l'une des voies. le fonctionnement voici maintenant un
On trouvera à la figure 3 le schéma Dans ces conditions, quelle que soit exemple de réalisation.
de branchement du circuit intégré la tension d'alimentation (fonctionne-
4051 présenté en boît1er « dual in ment parfait même à 3 V de tension F1g 4 : au verso.
ltne » 16 broches: · d'alimentation ...). les niveaux Vi occu -

ELECTRONIQUE APPLICATIONS ND 3 - PAGE 79


+SV

Ftg. 4. - Schéma genéral.

Liste des composants


R1 à Rs 820 U R27 à R37 100 k..Q CirCUitS Intégrés :
15 kU C1 2 nF CD 4069 AE ou MC 14069 ou éqUiv.
R11 13 15 11 19 21 23 25 100 k!l c2 à cs 10 11F 63 V CD 4051 AE ou MC 14051 ou éqUIV.
R12 14 16 18 20 22 24 26 5 1 k!l Toutes les d1odes 1N914 SN 7490 ou MM 74C90 ou équ1v.

PAGE 80 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Photo 3. - Diodes et résistances superposées.

Réalisation
La figure 6 donne un câblage
imprimé possible. Les composants
doivent, dans ce cas, être implantés
conformément au plan de la figure 7.
Pour gagner de la place, diodes et
résistances en parallèles correspon -
dantes sont montées superposées,
comme le montre un gros plan. Si les
composants sont bien implantés, en
absence de signaux d'entrée, on doit
pouvoir observer, sur l'écran de l'oscil -
loscope, un escalier à huit marches. En
présence de signaux, on peut vérifier,
à très grande vitesse de balayage. la
0 place occupée sur l'écran par chaque
voie. comme le montrent les photos
respectives.
Fig. 6. - Gravure du circuit imprimi>

+SV

~ ~ R 9 ~
0

OV 1 n
--~~-----0
~
.~
~ R 1 r
~ R 2 t

~
iR 3 J
4R 4
fR 5 l
-Œ:I}- Entrées
- ..( R15).
.f R 16 }..
0 2
..{R111. 1
0 0
"'{~~
1
0 3
1
Sortie 0 5
..! R25~ 1
ooi R26 ~ 0 7
1
0 6
1
0 4
i R 14 ~
1 R 13 • 1
0 0 Fig. 7. - Implantation
des composants.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 81


Photo 4. - L'escalier S8ns aucun signal. Photo 5. - L 'esc11fler en présence de S/gnllux

-
1: ::l
c:
-
~
- -·
·
~-
-• .,
'
1:
T-- ~
-~
r
-

c··~iio.i
l'l'li
_ ·w=

~
..

1: ::J
.
..
--
l:::l
.....~

--
- 'P!I!'!

---
..

Photo 6. - Temps de montée de /"escalier dans le cas le plus défavorable (en Photo 7. - Les hwt vo1es que voici correspondent 11ux sorties d'un compteur
vert1cal: 1 V 1div. ; en horizon till: 0, 1 tts 1div.). binaire à 12 étages, type 4040.

Applications Si l'on accepte le chevauchement des


signaux, les niveaux analogiques
Pour vérifier le bon fonctionnement, d'entrée peuvent atteindre 50 V car
nous avons utilisé un compteur binaire elles seraient amenées, par les divi-
à 12 étages, le « 4 040 ». Comme on seurs, à la limite acceptable de fonc-
le voit sur la photo. 11 est très difficile, tionnement de 5 V.
sinon impossible, de voir 8 sorties Ce «gadget » nous sert à la mise au
bmaires en clair, sur le même point d'un système à deux micropro-
balayage. Nous avons choisi de voir cesseurs, fonctionnant en DMA Son
clairement les fréquences les plus éle- seul défaut tient de la fréquence, rela-
vées du comptage et faites-nous tivement basse, des signaux acceptés
confiance pour les deux ou trois traces en entrée. En haute fréquence, les pho-
du bas sur lesquelles ne figurent pas tos des oscillogrammes ne sont pas
des périodes entières... publiables. En pratique le dispositif
Dans un appareil fonctiOnnant sous rend service même à 50 ou 100 kHz.
5 V on peut pos1t1onner sans superpo- André Dons
sition et étudier 8 s1gnaux analogiques.

PAGE 82- ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Les applications les plus usuelles du circuit UAA 180
sont en général basées sur l'utilisation de divers transduc-
teurs permettant une visualisation lumineuse d'une gran-
deur physique.
Partant de cette constation, on peut se demander si,
au lieu d'utiliser le UAA 180 comme circuit «aval >> dans
un montage, on ne pourrait pas l'utiliser comme circuit de
traitement d'un signal, et placé en« amont» dans le mon-
tage en question.
Le premier problème est de déterminer quelles sont
les informations que l'on peut tirer d'un signal électrique
traité par un ou plusieurs UAA 180. Le paragraphe sui-
vant sera consacré à cette question et forme en quelque
sorte la « celf de voûte » des deux applications suggérées.

Convertisseur analogique
impulsionnel
utilisant le UAA 180
(premier prix du critérium numéro 1)

+Vcc

15t----T---i.
UAA180 lfot-~---i
R
R

llt-----+--1
IOt-----+--1

Somme Dérivée
R_2oon 0 _IN4148 Z-lOOkn
+V cc
RC_ SfJsec UJ-16 _J-6V

Fig. 1 : Montsge de bsse fournisssnt trois informations sur U 17: qusntificstion. signe de le dérivée, valeur de la dérivée.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 83


Pr"ncipP dP base
L'observation de la «barre lumi-
neuse » fournie par le UAA 180 fait
immédiatement penser à une « Quan-
tification ». En effet. lorsque U3-16 a
une valeur de 3 à 6 V, le circuit fait cor-
respondre à une tension à variations
continues à l'entrée, une tension à
valeurs discrètes (quantifiées) à la sor-
tie.
1) Quantification
La figure 1 suggère un moyen sim-
ple de « récupérer » cette tension
quantifiée. Les précautions suivantes
sont à respecter :
Photo 1
- Les diodes LED sont remplacées
par des diodes signal silicium (ici des
1 N 4148) afin d'obtenir une« quanti-
fication » régulière n'introduisant pas
de distorsion (ici 0, 7 V par échelon).
- Les diodes sont shuntées par une
résistance R (ici 200S2) qui permet le
passage du potentiel au sommateur.
- L'impédance Z d'entrée du som-
mateur doit être assez grande par rap-
port à R car la résistance de la source
formée par chaque quartet de diodes
est successivement 4R, 3R, 2R, R et 0
au fur et à mesure que les diodes sont
conductrices.
- Si l'affichage lumineux doit être
conservé, on fera suivre chaque diode
Photo 2 : Pour cette photo, l e monttlge de la figure
T comprenait 2 UAA 180 , ceci explique les 24
d'un transistor comme indiqué dans
échelons possibles. l'article du n° 1 d'Électronique Applica-
tions.
Grâce à ces précautions, la quantifi -
cation du signal n'introduit qu'une dis-
torsion négligeable. Les photos 1
et 2 montrent les tensions obtenues.
La vitesse de commutation obtenue
lorsque U3-16 a une valeur de 5 à 6 V
est de rordre de la microseconde.
(Photo 3). Ceci fournit la vitesse
dV 1dT Max, maximale de croissance
du signal admissible à l'entrée:
(dV / dt Max< 11 12 (U3-16) en V /p.s.
2) Dérivation
Si l'on différencie le signal quantifié
avec un réseau RC de constante 5 p.s,
Photo 3 on obtient des pics (Photo 4)qui
contiennent deux informations :
- Le signe du pic indique le sens de
variation du signal d'entrée U 17.
- L'espacement St est inversement
proportionnel à la pente dU 171dt du
signal d'entrée.
En résumé, nous disposons de trois
informations après traitement du
signal par un UAA 180:
a) Une quantificàtion en valeurs dis-
crètes.
b) Le signe de la dérivée du signal
grâce à la polarité des impulsions.
c) La valeur numérique de la dérivée
du signal grâce à l'espacement des
Photo 4 impulsions.

PAGE 84- ELECTRONIQUE APPLICATIONS fil> 3


+l2V

~-
110kn

UOI<Q

uokn

lOkQ.

Fig. 2: Compt.ge de 0 ~ 100 avec 2 UAA 180. A partir de ce moment. la puissance 2) Domaine d utilisation
R . , . : 1}Lorsqu. 1 • OV, riglar ltJ pot troffstlt du UAA 180 sera celle de l'analyse que
PT pour avoir 2 • OV. 2}Lonqw 1 cro;r, réglerP3 Le domaine d'utilisation couvre tou-
l'on appliquera à ces trois informa- tes les applications réservées à un affi-
(gain}pour qw 2 wive 1 t»r valeutS inférieures (v.
, . 3}. 31 Lorsqu. 1 croFr trun kM/on, régler tions. Les deux paragraphes suivants chage numérique à deux chiffres ayant
P2 f• 5VJ pour obterlir MUf kM/ons sùr 3 (.ri V = suggèrent deux analyses différentes une précision de 1 ou 2 %, pour un prix
91 12 V! (v. grapM 3/. applicables à ces trois informations. compétitif. En effet. les deux UAA 180
Analyse du signal quantifié remplacent :

par un second UAA 180 - un convertisseur analogique-digi-


tal,
1) Montage - deux unités de comptage et d'affi-
Ce montage fournît deux barres chage numérique.
lumineuses qui représentent un nom- Si un affichage plus traditionnel est
bre à deux chiffres en base 13 (car il y souhaité, on remplacera avantageuse-
a 12 positions pour chaque barre). ment le UAA 180 par un UAA 170 qui
Pour l'utilisateur qui ne paye pas sa alimente les diodes par« point »et non
baguette de pain en base 13, on a sup- par «barre». Chaque diode sera dou-
primé trois diodes sur chaque blée par un transistor qui commandera
UAA 180, ce qui conduit à deux barres directement l'un des chiffres d'un tube
dont l'une représente les unités et Nixie. On aura ainsi un affichage digital
l'autre les dizaines. Ainsi , deux traditionnel à deux chiffres.
UAA 180 comptent de 0 à 100. Consi-
d~rons la figure 2.
Analyse du signal quantifié
La tension quantifiée et amplifiée est
appliquée à la borne 16 puis à la et dérivé par deux détec-
borne 3 du second UAA 180 avec une tions de seuil
tension de décalage 5 V fixe fournie
par un générateur de courant T 1 et une 1) But du montage
résistance de 680 .Q. La tension
d'entrée est appliquée aux bornes 17 Ce montage délivre une impulsion
des deux UAA 180. Si la tension quan- chaque fois que la tension d'entrée
tifiée est amplifiée de manière que les U 17 franchit simultanément un seuil
« escaliers» en deux suivent exacte- de valeur fixé, et un seuil de vitesse de
ment par valeur inférieure la tènsion croissance qui pourra être choisi positif
d'entrée U 17 et si, de plus. la variation ou négatif.
.1 V de tension provoquant l'allumage
d'une diode du 18 ' UAA 180 vaut .1 V 2) Montage
= 91 12 5 V, alors le second UAA 180 Considérons la figure 5 : on y
comptera de 0 à 9 chaque fois que le retrouve le circuit de base de somma-
1•r UAA 180 comptera une unité. tion et de dérivation décrits aux para-
Les figures 3 et 4 montrent les gr'aphes 11- 1 et 11 -2. Le signal quantifié
détails des tensions aux points 1, 2 et du point trois est appliqué à un com-
3 de la figure 2. En effet, pour la com- parateur à sortie TIL. D'autre part. un
modité de la rédaction, nous avons circuit de mise en forme et de sélection
préféré remplacer les barres lumineu- choisit les impulsions du signe adéquat
ses par les échelons de tension enre- fournies au point quatre et les trans-
gistrés soit à l'oscilloscope, soit à met à un monostable réarmable dont
l'enregistreur« X-Y». la constante de temps est T0 , Une

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 85


ooloo
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· T .;1Hmerched'escelter .. correspondant8/'ellumege :~ l~;;; ;;;;·;;;· ·; ;;:.:. ;: !· .: .. !:=:: ::;:, : .. :=::: ! ! : ;:: !·.:.1:.;. · : .!. j. 1
~destro/Seutresdlodesdechaquequer1etestébré-: :: :: :: ::::::: · : ·: . . :·,t:·:. ·::; ·:: :::: .... ::: . · . . . :· . : :·: · · ·.! . : : ·
.:.· ·_chée(pomt8t Cectentreine uneeffeurd'ellumege · 1'':::: :::: . .. • • t ... . · !:: · i .. ·:::: :. :::·j.::.: : · ::.i., :. _J..__ i. .~.. :.. ...
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_ ;_:_._:;_ :.::·
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0'?\~~H~ =::'n::~:~r~: ~~~:p: ... _::;:: :::~ i~'i ~:~: ~:~~ ~:~: :·: · ·: :·=: :::L:· :'.1 ' ... ·::: :::: :::= ·::: · · G /:.·

_ _ _ _ _ Q25V/cm _ _ _ TENSION D'ENTRÉE _____..,.~


IU171

PAGE 86 - ELECTRONIQUE APPLICATI ONS N" 3


ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 87
Ctrcuit de base Tra ttement du st nal

dértvatton
UAA
180 2
12t---L--'
8

- - temps

Fig. 5. - Fonctionnement du détecteur de seuil de pente.

Photo 5 Photo 6

PAGE 88 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS tl> 3


porte reçoit le signal du monostable,
·du comparateur et les impulsions
mises en forme. Si le monostable se
déclenche sur un front de décroissance
et si on utilise sa sortie Q, alors la porte
ne fournira des impulsions que lorsque
le temps ~t entre deux impulsions est
inférieur à T0 • La figure 5 montre
schématiquement les tensions obte-
nues. Le temps Llt étant inversement
proportionnel à la pente du signal
d'entrée 1, on détecte ainsi une pente
maximum fixée. Les photographies 5,
6 et 7 illustrent le fonctionnement du
montage expérimental représenté en
figure 6.
On remarquera sur les photogra-
phies 6 et 7 (sur lesquelles les échelles
sont identiques) qu'une diminution de
la tension d'entrée (à fréquence cons-
tante) provoque logiquement une
diminution de la fraction de la pénode
durant laquelle des tops de sortie sont
émis. En effet, le temps pendant le
sinus, à une pente supérieure à la
consigne fixée. diminue.
Notons que le comparateur de seuil
était hors circuit.

3) ·., érêt et u ' hs~tion


L'application la plus évidente de ce
montage est son utilisation dans des
circuits d'alarme et de surveillance de
grandeurs phys1ques dans une installa-
tion industrielle. Un exemple pratique
Photo 7
est donné en figure 7.

+12V
150n

30kn 24kn 13kn

SJkn

5.1k!l
mise- en forme
+12V
amplification seuil de e

16
on

• ------- sommateur capacttit


ou reststif
-----
seuil de niveau

Figure 6

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N° 3- PAGE 89


IEXI'LOSION-'-'1'-------~

1...
e,
Fig. 7. -Evolution de le tempéreture dens un réec-
teur dens lequel se déroule une réection chimiqutl.

L'intérêt du circuit tient clans sa sim- "o 1on


plicité et dans son faible coOt, compte
tenu des trois informations qu'il peut En résumé, les applications propo-
« scruter » : valeur numérique du sées pour le UAA 180 reposent sur
signal, signe de la dérivée du signal, son utilisation en tant qu'unité de trai-
valeur de la dérivée. tement du signal plus qu'en tant
qu'unité d'affichage digital.
Notons aussi que si le sommateur
est du type résistif (et non capacitif Le circuit est capable de « scruter »
comme en figure 6 ), aucune constante simultanément trois grandeurs d'un
de temps ne limite les fréquences bas- signal électrique :sa tension, le signe et
ses et on n'obtient une dérivée qu'à la valeur de la dérivée de la tension.
une période infinie. Le système
convient donc bien pour la surveillance Robert SCHIRRER
de paramètres physiques dont l'évolu-
tion est très lente.
D'autre part, il convient également
bien pour des signaux rapides puisque
la vitesse de croissance autorisée à
l'entrée est assez élevée (voir paragra-
phe 11-1). En alimentant l'entrée par un
générateur de fonction et en « vobu-
lant » la consigne du comparateur et la
constante de temps To du monosta-
ble par deux tensions extérieures, on
pourra générer des impulsions à la sor-
tie dont la répartition temporelle peut
être d'une complexité illimitée et régla-
ble de façon très souple.

PAGE 90 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3


....
....
..l, ...
Définissons d'abord quelques gran-
deurs utilisées dans le calcul des cir-
cuits de filtre.

~:toue••• Dans un filtre passe-bande, on défi -


nit la fréquence fo qui est nommée fré -
quence «centrale» et qu'il serait pré-
Introduction d'ailleurs, incorporés dans certains férable de nommer fréquence
préamplificateurs de chaînes BF de médiane. C'est la moyenne géométri-
L'importance du développement de haute qualité. que des deux fréquences qui limttent la
l'industrie électronique spécialisée en Des combinaisons de mélangeurs et bande.
basse-fréquence étant incontestable, d'égaliseurs, sont proposées égale- Dans certains cas, on peut confon-
l'intérêt de tous les techniciens. pro- ment. dre la moyenne géométrique avec la
fessionnels semi-profess1onnels et Les vers1ons modernes de certains moyenne arithmétrique. L'erreur est
amateurs. à l'égard des circuits et des dispositifs anciens, se caractérisent négligeable lorsque B 1f 0 est inférieure
procédés adoptés dans les appareils par l'emploi de semi -conducteurs: à 0,25.
traitant les signaux BF augmente sans transistors et circuits intégrés, par une
cesse. abondance d'instruments de mesure Exemple: B = 12 000 - 10 000 =
On ne se contente plus d'exammer mcorporés dans les appareils, du type 2000Hz.
des schémas destinés à une seule classique (galvanomètres. dits vu- Dans ce cas. la fréquence « cen-
application mais on désire surtout mètres) ou du type optoélectronique à trale» est la moyenne géométrique fe
savoir comment on a détermmé les diodes électroluminescentes (LED), à = 10 954Hz, tand1s que la moyenne

Déterlllinati on
des circuits de ton alité
caractéristiques de certains circuits colonnes lummeuses ou à voyants arithmétique est évtdemment
afin de pouvo1r ut1ltser les méthodes luminescents numériques. 11 000 Hz.
proposées pour d'autres apphcat1ons
pour d'autres cas particuliers ou pour
L'utilisateur sait ainsi quel est l'effet Dans les deux cas B / fc = 1/ 5 envi-
produit par ses réglages, ce qui lui per- ron.
d'autres données numériques. met de les effectuer mteux et de les
Les ctrcuits de tonalité ne sont pas Lorsqu'il s'agit de filtres éliminateurs
retrouver par la suite.
nombreux et sont connus de tous. de bande. la fréquence « centrale »
Parmi les dtspositifs BF, il y a en un peut être défmie de la même manière.
même des utilisateurs d'appareils BF, grand nombre qui sont économiques,
non techniciens. Dans les filtres passe-haut ou passe-
donc accessibles aux amateurs et aux bas. la fréquence dite « centrale»
Il s'agit bien entendu principalement utilisateurs non techniciens qui pour- prend des valeurs Inhabituelles.
des su1vants: préamplificateurs cor- ront se procurer des appareils tout
recteurs pour phono, magnétophone, fatts de prix raisonnable. En effet, dans un filtre passe-bas. la
circuits actifs ou passifs de tonalité, fil- limite supérieure est fe dite aussi fré -
tres destinés à l'élimmation des ronfle- quence de coupure et la limite infé-
ments et ceux éhmmant les siffle- rieure est zéro, donc f 0 serait nulle si on
Filtres éliminateurs la calcule comme moyenne géométri-
ments. le souffle et autres bruits à fré-
quence élevée, réglages de volume de ronflements que et égale à f c12 si elle est la
physiologiques, etc.. etc. et de sifflements moyenne arithmétrique.
Depuis quelque temps sont apparus De même, dans un filtre passe-haut,
ou réapparus sous une forme nouvelle. Il est presque évident que les filtres la limite inférieure est fe la fréquence
les circuits de tonalité suivants: filtre antt-ronflement seront des filtres de coupure et la limtte supérieure est
de parole, circuits de tonalité à trois passe-haut et que ceux qui élimineront f = infini. De ce fait f 0 sera, quel que
voies (au lieu de deux) et même à qua- les sifflements seront des filtres passe- soit son mode de calcul, infinie comme
tre et c1nq voies. incorporés dans les bas. la limite supérieure.
préamplificateurs. On pourra également inclure dans Vot ci à la figure 1, les emplacements
Il est évident qu'à partir de quatre ou cette catégorie, les filtres éliminateurs de fo et de fe.
cinq voies de tonalité, on entre dans le de bande qui trouvent parfois des
applications Intéressantes. En (Al la courbe représente la bande
domaine des égaliseurs. A noter que passante d'un filtre passe-haut ; en (8),
les égaliseurs peuvent être graphiques Ces dispos1t1fs peuvent être passifs il s'agit d'un filtre passe-bas ; en (Cl on
en utilisant des potentiomètres à ou actifs. S'ils sont passifs, on n'y trou- montre la courbe d'un filtre passe-
réglage rectiligne, mais aussi non gra- vera que des composants LCR, où les bande avec deux fréquences de cou-
phiques, s'ils sont commandés par des bobines L seront absentes chaque fois pure feb du côté des basses et feh du
potentiomètres rotattfs. Il en est de que cela sera possible. côté des fréquences élevées.
même de tous les ctrcuits de tonalité. Les filtres actifs comportent généra-
Toutes les fréquences fe ont comme
Les mélangeurs tout comme les lement des amplificateurs à contre-
ordonnées 0, 707.
égaliseurs, sont connus depuis plu- réaction sélective dont l'effet est le
sieurs dtzaines d'années mats c'est même que celui des filtres passifs mais En D on a représenté la courbe d'un
actuellement que ces appareils com- qui permettent d'obtenir, dans de filtre éliminateur de bande. Les deux fe
mencent à intéresser le grand public. nombreux cas, un gain supérieur ou correspondent alors à l' ordonnée
Ces deux sortes de dispositifs sont égal à 1. 0,292 = 1 - 0,707 106...

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 91


Définissons aussi le coefficient de A la figure 2 , on donne un exemple
surtention Q. Il est égal à : de filtre actif passe-haut réalisable
avec un élément (parmi deux) d'un Cl
fo ( 1) type LM 387 National. Le second élé-
Q = 8 ment peut servir dans l'autre canal sté-
réo. Tous les corrlposants sont fixes. Il
où B est la bande égale à la différence y a quatre condensateurs et trois résis-
des fréquences de coupure feb et feh· tances.
Gatn rtl at tf Cette bande est donc égale à : -·
La détermination se fait de la
® B = feh - feb (2) manière suivante.
C' est évidemment la bande à 3 dB 1° Choisir R2 et R3 afin que l'entrée
d'atténuation. Lorsqu'il s'agit de filtres El (entrée inverseuse) soit polarisée
passe-haut ou passe-bas, on définit un correctement. On donne une valeur
facteur p. Voici sa valeur. convenable à R3, déterminée par
Filtre passe-haut, l'expérience et on calcule R2 à l'aide de
la relation,

f""''
·~z-t -0- fcb fo fch
Filtre passe-bas,
fe
=

= Pfo
(3)

(4)
dans laquelle R2 et R3 sont évaluées
avec la même unité, d'ailleurs quelcon-
La valeur de Q est alors liée à celle que, Vs = tension d'alimentation,
Gatn relaltf
de p par la relation suivante, mesurée en volts. On prendra Vs
@
= 24 V par exemple.
p = \IX'""'+Y (5 )
Les autres relations sont :
1
où x =1- 2 0'2 y = x2
+ (7)
Pour simplifier les déterminations
Fig. 1 des circuits, voici au tableau 1 les Q
valeurs de Q en fonction de fe dans les c, = (2 Ao + 1) (8)
filtres passe-haut et passe-bas.
C2

R2
(9)
TABLEAU 1

fe fe ( 10)
Q (f. p. haut) (f. p. bas) R, = 2 r. f 0 0 C, (2Ao + 1)
~ortie

dans lesquelles Ao est le gain de ten-


0,707 fo fo sion, évalué en V / V (donc un rapport
1 0,786 f 0 1,272 fo et non les décibels correspondants).
Les valeurs de Ao. Q et fe sont choisies
2 0,668 fo 1,498 fo d'avance en tenant compte de la bande
3 0,657 f 0 1,523 f 0 TBF à éliminer.
Fig. 2
4 0,651 f 0 1,537 f 0
5 0,648 fo 1,543 f 0 Exemple numérique
On se propose de déterminer les élé-
10 0,645 f 0 1,551 f 0 ments d'un filtre actif passe-haut des-
100 0,644 f 0 1,554 f 0 tiné à atténuer les signaux aux TBF. On
prend fe = 50 Hz. Le gain est fixé à
La première valeur, Q = 0, 707 cor- Ao = 1 et Q est égal à 0,707, le filtre
respond à fe = f 0 • Cette égalité n'est étant du type Butterworth ; selon le
valable que dans les filtres de Butter- schéma de la figure 2 . L'alimentation
worth. Pour les autres types de f iltres, est Vs = 24 V, on choisit R3 = 240 k.Q.
les relations données plus haut et le
tableau sont valables sauf celle où Q La formule (6) donne R2 = 1,98 MS2
= 0, 707, qui ne correspond pas à f 0 et on arrondit cette valeur à 2 MS2.
=fe. Les formules (7) et (8), avec Q
= 0,707 (voir tableau 1) donc f 0 =fe=
50 Hz donnent :
Détermination des filtres
actifs passe-haut C,=C3= 0,707 (2+1)
type Butterworth 6,28. 50. 2

Ces filtres (voir courbe, fig. 1 A) per- avec C en microfarads et R2 en


mettent l'élimination ou l'atténuation mégohms (2 MS2).
suffisante des signaux gênants de fré- On trouve c, = C3 = 0,003377 J.LF.
quence inférieure à fe. On prendra C, = C3 = 3,3 nF.

PAGE 92 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


La valeur de C2 est donnée par (9) : Il ne res.te plus qu'à déterminer,
+ R3
C2 = ~ =
33
; = 3,3 nf
Rz ( 16)
~-1
2,6
Celle de R1 est donnée par la relation
( 10). On trouve.
Exemple numérique
R1 = 470 k.Q On se donne Ao = 1 et Q = 0,707,
On vérifie l'exactitude (ou presque le filtre étant du type Butterworth (voir
exactitude) des valeurs de C1. R1 et R2. tableau 1), ainsi que fe = 10 kHz et V,
à l'aide de la formule = 24 v.
1 On procède comme suit :
fe =2rrC1 ~
1° K = 0,25 (formule 11)
et on trouve fe = 49.7 Hz, excellent
2° on choisit C1 = 560 pF
résultat. compte tenu des valeurs
arrondies admises. 3° la relation ( 12) donne,
On a monté le condensateur C4 pour Cz = 140 pF que l'on peut arrondir Cl J3nF

améliorer la stabilité aux fréquences à 150 pF. R2

élevées, lorsque le gain Ao = 1 et. d'une 4° l'équation ( 13) donne,


manière générale. lorsque A 0 ~ 1O. La
Rz = 80.4 k.Q que l'on arrondit à
figure 3 donne le schéma pratique
82 k.Q
avec les valeurs des éléments
5° on a ensuite, d'après ( 14)
R3 = 4 1 k.Q et on prendra R3
Détermination = 39 k.Q, valeur normalisée
des filtres actifs 6° on trouve ensuite. d'après ( 15)
passe-bas R1 = Rz = 82 k.Q.
7° l'équation ( 16) donne,
Une détermination analogue à la
précédente peut être effectuée par les
R4 = 14 7 k.Q, valeur arrondie à Fig. 3
15 k!2.
composants d'un filtre passe-bas. pou-
vant éliminer les signaux de fréquence La vérification se fait à l'aide de la
R2
supérieure à fe (voir courbe figure 1 8 ). relation
C2
Le schéma du filtre actif proposé est f - Q JA;+1 (17)
donné à la figure 4. On utilise encore o-rr C1 v~
un élément de LM 387 qui en com-
porte deux, l'autre élément étant utili- On trouve f 0 = 10 004 Hz. sort••
sable par le filtre passe-haut ou par un
filtre passe-bas de l'autre canal stéréo.
La méthode de détermination Filtre actif
consiste dans les opérations suivantes. «de parole>>
1° On fixe les valeurs de Ao. Q et fe.
2° On calcule une constante K à Ce sera un filtre de bande, dont la Fig. 4

l'aide de la relation, bande se situera vers le médium. On


devra par conséquent se fixer deux fré-
1
K = 4 Q2 (Ao + 1) (11) quences de coupure (voir figure 1 (C)).
feb et foh·
C 1 est sélectionné arbitrairement. mais
selon une certaine expérience en la Dans le cas d'un filtre servant dans
matière acquise au cours d'opérations une application bien déterminée, on
analogues antérieures. pourra adopter comme fréquence de
On prend ensuite, coupure 300 et 3 000 Hz. On recher-
chera une atténuation de 40 dB par
Cz = KC1 ( 12)
décade, vers l'extérieur de la bande à
On connaît Fe qui est la fréquence partir des fréquences de coupure.
frontière inférieure, par exemple fe
= 10kHz (donc tout ce qui dépasse
Ce filtre a été réalisé en montant en
10 kHz sera éliminé ou très atténué) ou
cascade un filtre passe-haut, suivi d'un
une valeur inférieure à celle-ci, selon
filtre passe-bas. Chacun sera calculé
les signaux gênants à supprimer, par
comme on l'a indiqué plus haut avec feb
exemple 5 kHz.
= 300 Hz pour le filtre passe-haut et 1.
On calcule ensuite, feh = 30 000 Hz pour le filtre passe-
1 bas.
Rz = ( 13)
4 rr fe Q C1 K Voici à la figure 5 le schéma du filtre
Rz de parole, avec les valeurs des compo-
R3 = (1 4) sants. A la figure 6 on donne la courbe
Ao + 1
de réponse de ce filtre. En ordonnées
R1 = Rz 1 Ao ( 15) le gain en décibels négatifs (ou atté-

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 93


1120 270kl\
. - - - - - -c-f 560pF
Il C20 150pF

Cl 2MI\ 112lMlt7

Fig. 5

0
- 3d8 ~~ -- ~ ~ J
7 r--.
10 i
1 1 8•3000-300-

20
1 v
1
~
1 1\ 1 1 i
30
1 \ 1 1

1 '1 \ 1 !'1
40
1 Il \ !
1 1 ! 1
~\~
... 1 1 Ill 1 1
10 20 so • 2110
,___ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _...:.FIIE
~
• 111 a
~NCE EN HEinZ
GUE
IIi • a 5011-
Fig. 6

nuation en décibels positifs) et en ce montage de filtre actif du type


abcisses, la fréquence en hertz. Butterworth sont les suivantes,
On peut voir qu'aux fréquences de
coupure, on a :
R, = R3 1 2 Ao (21 )

à 300 Hz : - 3 dB environ,
Q
à 3 000 Hz : - 3 dB environ, c, = 2 1l' fo Ao R1
(22)
c'est-à-dire la bande B prévue car à un
gain relatif de 0, 707 correspondant
Q
- 3 dB (de tension). Utiliser un LM 387.
R2 =(2 0 2 - Aol 2rr fo C1 ( 231
Avec ce filtre, on peut prendre Q
<; 10 dans les montages BF. Le pro-
Filtre actif duit gai n . largeur de bande A . B est
passe-bande égal à 20 MHz et le gain en boucle
ouverte (sans contre-réaction) est de
Les f iltres passe-bande sont utilisés 104 dB, et cela avec une faible distor-
pour séparer une bande relativement sion.
étroite par rapport à la bande totale. La méthode de détermination sim -
On utilise les f iltres passe-bande dans plifiée exige de fixer d'avance quelques
les analyseurs de fréquences dans les valeurs de paramètres. On se don nera
distorsiomètres, dans les égaliseurs par conséquent f 0 , Ao et Q. La valeur
graphiques, et dans de nombreuses de R3 sera inférieure à 240 k.Q, par
autres applications, paç exemple dans exemple 200 kS2 et celle de R4, 24 kS2.
les synthétiseurs musicaux. On prendra également c, C2. =
A la figure 7 on donne le schéma Connaissant R3 et A0 , la formule (21 )
général d'un filtre passe-bande qui, donne R,.
contrairement à celui « de parole » La formule (22) permet de trouver la
proposé plus haut, ne nécessite qu'un valeur de C1 en fonction de Q , f 0 , Ao et
seul élément de circuit intégré LM 387. R1 connues.
Les formules générales de calcul de La formule (23) donne R2.

PAGE 94 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


1!9 1001<11

C7

~J-F--I,},Af---...---"--1

RJ 1.8k• 1!4 SOOk11 RJ Uk11

- ISY
sort1e

Fig. 8

C4 est un condensateur de 10 â On a rr f 0 R3 C, =
3,14 . 20 000
100 nF, selon la fréquence f 0 choisie. . 200000.820/10 12

Exemple numérique
ce qui donne Q =
10,304 valeur pro-
che de 10. On a d'ailleurs utilisé les
Soit â déterminer un filtre actif selon valeurs, arrondies de paramètres.
le schéma de la figure 7, avec les don-
nées suivantes : f 0 20kHz, bande=
=
passante â 3 dB, B 2 kHz. De ce fait Choix Cl
0 = f0 / B 10.= des circuits intégrés 1!3
On adopte les valeurs suivantes : R4
= 24 k.Q. Dans les montages BF décrits, utili-
1° On calcule R3 en fonction de la sables dans les préamplificateurs et
tension d'alimentation, 24 V et de R4, autres applications, on utilisera le cir-
â l'aide de la formule, cuit intégré LM 387 â deux éléments
identiques, dont le brochage est le sui-
vant :alimentation + broche 6, alimen-
R3 = (...Y!.
2,6
- 1) R4 (24) tation - (masse) broche 3.
Premier élément : entrée inverseuse
Fig. 7
ce qui donne, avec les valeurs choisies, (-)broche 1, entrée non inverseuse (+)
broche 2, sortie broche 4.
R3 = 198 k.Q arrondi â 200 k.Q. Second élément : entrée inverseuse
(-)broche 8, entrée non inverseuse (+)
D'après (21 ), on a R 1 = 100 k.Q· broche 7, sortie broche 5.
D'après (22), on a c, = 790 pF, On pourra choisir l'un ou l'autre élé-
arrondi â 820 pF. ment et dans les montages stéréo, ou
La formule (23) donne R2 = 488 .Q, monophoniques, on pourra monter les
arrondi â 4 70 .Q. deux éléments pour une même fonc-
tion ou pour des fonctions différentes.
Voici les formules de vérification :
Ces Cl sont avantageux. Ils sont sim-
(25)
ples â monter et donnent de très bons
résultats, notamment en ce qui
concerne la distorsion. On a :
fo = (27) a) Montage passe-haut, 0 ~ 0 , 1 %
b) Montage passe-bas, D <; 0, 1 %
c) Montage filtre de parole, 0 ~
Q = rr f 0 R3 C, (27) 0,07%
d) Montage filtre 20 kHz , D
Vérifions les résultats avec la rela- < 0,01%
tion (27) par exemRie. D =
distorsion

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 95


J
Fig. 10

Tous ces montages sont inverseurs en position neutre. La réponse est


sauf celui de« parole »qui, étant cons- linéaire.
titué de deux montages inverseurs, est Courbe 2: R3 au maximum, les
par conséquent. non inverseur. autres à zéro.
Vu de dessus
Courbe 3: R3 au mmimum, les
autres à zéro.
s Commande de tonalité
Courbe 4: R1 au maximum, les
à trois voies. autres â zéro.
à filtres actifs Courbe 5: R1 au minimum, les
+ et un seul Cl autres à zéro.
En ne poussant pas au maximum ou
+AIIm Un schéma absolument remarqua- au minimum, un ou plusieurs réglages,
ble parce qu'économique et consti- on obttendra une courbe moins pro-
+ tuant un progrès par rapport aux com- noncée comme par exemple la
mandes de tonalité classique à deux courbe 4'.
voies (basses et aiguës). est celui de la
figure 8 . On y trouve un préamplifica- Enfin. toutes sortes de courbes
teur PR linéaire et un triple filtre actif pourront être obtenues avec la triple
s infinité de combinaisons des réglages
F.A., donc en tout deux éléments de
LM 349. En stéréo, un seul LM 349 qui des trois potentiomètres.
LM 349 possède quatre éléments amplifica- F. Juster
teurs identiques suffit pour réaliser
deux montages de triple tonalité.
comme celui proposé.
Le LM 349 se branche comme le
montre la figure 9. Les entrées inver-
seuses et non inverseuses sont dési-
gnées par - et + respectivement, les
sorties par S.
Le+ de l'alimentation positive est au
point 4 et le - de l'alimentation néga-
tive est au point 11.
La masse est au commun des deux
alimentations (voir fig. 8).
Avec les réglages de basses et
d'aigues uniquement, on obtenait
jusqu'à présent des courbes intéres-
santes mais toujours d4 même type :
linéaire. bàsses au maximum et aiguës
normales, basses au minimum et
aiguës normales aiguës au maximum
et basses normales a1guës au mini-
mum et basses normales.
A la figure 10, on indique l'effet pro-
duit par les réglages des potentiomè-
tres R2, R1 et R4 du « tone-control »
proposé.
Courbe 1 : les trois positions sont

PAGE 96 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3


Dans beaucoup de domaines, il est devenu fréquent
de mettre en concurrence une information présentée sous
une forme analogique à une une information présentée
sous une forme numérique. Ainsi en télécommunications,
une information numérique étant plus facile à traiter, on
la préfère à une information analogique. Cependant, la
très grande majorité des paramètres que l'on étudie quo-
tidiennement est analogique ; par exemple une tempéra-
ture, une vitesse, évoluent de façon continue. Il a donc
fallu concevoir des convertisseurs capables de transfor-
mer un signal analogique en un signal numérique et réci -
proquement.

La conversion
analogique-numérique
et numérique-analogique
Avec l'avénement des circuits intégrés à
grande échelle, les convertisseurs se sont miniaturisés en
même temps que leur prix baissait. Les domaines d'appli -
cation se sont en conséquence agrandis ; instrumenta-
tion, tests automatiques, générateurs, ligne à retard,
interfaces pour l'informatique (table traçante, affichage
T .V.), télémesures, etc. Le but de ces quelques pages n'est
pas de développer la théorie complète des convertis-
seurs : la place nous manquerait. Par contre, nous pou-
vons donner un descriptif sommaire des techniques uti-
lisées, et un moyen, par l'intermédiaire d'une bibliographie
et d'une liste d'adresse, pour trouver le convertisseur dont
on a besoin.

Sig~al analogi9~e signal issu du microphone peut être


r .. -·o--• . ·-er·-· e soit directement transmis vers le des-
tinataire (par câble par exemple et un
Un signal analogique est un signal haut-parleur termmera la chaîne), so1t
dont la valeur varie dans le temps de indirectement transmis (émissions
manière continue. Ainsi une tension radio, T.V.), tout en conservant sa
variant de +V à -V passera par une forme analogique.
infinité d'états intermédiaires.
Malheureusement, un s1gnal analo-
Grâce à Fourier, nous savons qu'un gique a un contenu complexe. et cela
signal analogique peut dans la majorité lui confère une certaine fragilité: d'une
des cas se décomposer en une somme part, il occupe une bande de fréquen -
de s1gnaux sinusoïdaux, signaux dont ces dans laquelle il est bien difficile de
l'étude et le traitement sont simples. ne pas avoir une distorsion de phase ou
Un grand attrait du signal analogique une distorsion d'amplitude; d'autre
est qu'il peut représenter une informa- pa rt, il est entaché de bruits générés
tion sans qu'il soit nécessaire de faire par le système de transmission et
appel à des codeurs ou à des déco- l'opération consista nt à séparer le
deurs: dans les transmissions, le signal du bruit peut deven1r délicate.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3- PAGE 97


Par opposition, un signal numérique
codé binaire est constitué d'une suite
de 0 et de 1, états que r on peut
concrétiser électriquement par
absence ou présence d' une tension
continue d'amplitude bien stable et
bien connue. Un signal numérique se
compose donc d'impulsions, et c' est
un signal essentiellement discontinu ;
~--......,
- v ----..J'
CAN CNA
en conséquence, il ne permet que la
transmission d' une suite limitée
d'états, chaque état étant représenté Figure 1
par un nombre. Cet inconvénient appa -
rent est en fait masqué par les grands Principes de lt conv~r - ·on ainsi obtenue soit la plus proche pos-
avantages que procure cette représen- Puisqu' un signal analogique varie de sible de l'amplitude originale. Ce nom-
tation: un signal numérique est peu façon continue tandis qu' un signa l bre entier est ensuite converti selon la
sensible aux bruits et aux distorsions. numérique représente une variation base numérique choisie et grace à un
Il est facile à amplifier, à détecter. Il se
par bonds, il est d'abord nécessaire code déterminé en un signal numéri -
prête très bien aux calculs, la précision dans un convertisseur analogique- que.
étant conservée {alors qu' une erreur numérique (CAN dans la suite de cet Ce sont ces deux opérations de quan-
non négligeable vient toujours enta- article) de prélever des valeurs discrè- tification et de codage qui forment le
cher les résultats d'un calculateur ana- tes du signal analogique à des interval- CAN proprement dit.
logique). Enfin, un signal numérique les réguliers. C' est l'opération Lors de la conversion numérique-
est plus facile à mémoriser qu' un d'échantillonnage {figure 1). Pour que analogique, chaque nombre codé est
signal analogique. les opérations suivantes du convertis- transformé pour redonner r amplitude
Pour toutes ces raisons, on a très seur aient le temps de s' effectuer, il est correspondante et une simple interpo-
vite préféré transformer une informa- souvent nécessaire de maintenir cons- lation linéaire permet de reconstituer
tion analogique en information numé- tant en sortie l'échantillon prélevé dans une image du signal analogique origi-
rique, plus facile à traiter et permettant le signal analogique jusqu' à l'arrivée du nal. Les opérations effectuées par un
de réaliser avec l'aide des calculateurs prélèvement suivant. C'est l'opération CNA sont beaucoup plus simples que
dont le prix baisse continuellement des de maintien. celles effectuées par un CAN.
ensembles de mesures, d' automa- La fonction originale est donc trans-
tisme, d'asservissement ou de télé- formée en une fonction en escalier. Thèone de
communications très performants. Mais chaque palier peut avoir une l'échantillonnage
On est donc arrivé très naturelle- valeur d'amplitude quelconque, alors
ment à étudier les convertisseurs ana- que le signal numérique ne peut repré - Echantillonner une fonction, c' est,
logiques-digitaux (entrée de l'informa- senter qu'un nombre limité et fixé de comme on l'a vu plus haut, prélever la
tion dans le système) et digitaux-ana- . valeurs. Il faut donc remplacer la valeur de cette fonction pendant un
logiques (sortie de l'information lors- valeur exacte de l'amplitude par un intervalle de temps fixe, l'opération
que celle-ci ne peut pas être utilisée nombre entier d'amplitudes élémentai - étant répétée périodiquement.
directement sous forme numérique) . res, ou quanta, telle que l'amplitude L' intervalle de temps fixe pendant

xltl X(f)

fmoa

.,(t) U(f

,.
..,,, T 2T 3T 4T ST 6T 7T

.
1
IT

1
1
X'ltl
0 ,,. f

./(...T. ····rr.1 1\ Figure 2

PAGE 98 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS rtl' 3


lequel le signal analogique est bloqué respond une infinité de raies de même autres étant atténués progressive-
dépend de la vitesse du convertisseur. amplitude et de fréquence f' = f± n F. ment. On admet que le spectre de x· ( f)
La fréquence de répétition dépend à la (fig. 2). est limité à ± 1 / T .
fois du signal à analyser et de l'inter- Dans le spectre de la fonction repré- Supposons maintenant que la sortie
valle de temps. sentant le signal échantillonné, il faut de l'échantillonneur ne suive pas les
Supposons, dans une première pouvoir repérer le spectre original. Il variations de l'entrée: l'échantillonneur
approche, que l'intervalle de temps faut donc choisir déjà F. de telle est bloqueur. L'impulsion ayant toujours
soit nul, c' eS't-à-dire que l'opération de manière que les spectres ne se recou- une durée Tet une amplitude constante,
prélèvement-blocage-conversion soit vrent pas ce qui oblige à choisir F. la transformée de Fourier du signal
infiniment courte. Appelons x( t) la supérieure ou égale à 2 Fmax. Dans ce échantillonné s'écrit alors:
fonction du signal analogique et u (t) le cas, un filtre passe-bas idéal suffit pour
sin 1r T f + ..
retrouver le spectre initial.
trcun d'impulsions d'échantillonnage. Le X* ( f) = ~ 7r T f . L (f - n Fel
s1gnal échantillonné x* (t) a pour fonc- Malheureusement, dans la pratique,
tion : les impulsions ont une certaine lar-
x* ( t) = x ( t) . u ( t) geur, la fréquence supérieure du spec- Malheureusement, ce cas bien réel
tre de x( t) est mal définie et le filtre provoque de la distorsion, comme on
D'autre part, la transformée de Fou- peut le voir à la figure 3 b.
rier directe de x (t) s'écrit: idéal n'existe pas.
Pour arriver à nos fins, passons par
X ( f) = 1-.. x ( t) e- 2 ~ift dt
un intermédiaire: l'échantillonnage La quantification
analogique ; durant l'impulsion, la sor-
Pour une impulsion idéale (impulsion tie suit fidèlement les variations de
de Dirac) répétée avec une période T, La quantification est l'opération qui

...o
d
l'entrée. Appelons T la largeur de
u( t) s'écrit : consiste à remplacer la valeur exacte
l'impulsion. La transformée de Fourier
du signal par une va leur pouvant être
u (t) = I: (t-nT) du signal échantillonné s'écrit alors:
générée par le codeur numérique et se

La fonction x· (t) s'écrit alors:


x*(t) = ' x (t). u(t) =x(t)
...
I: o(t - nn
rapprochant le plus de la valeur exacte.
On substitue donc à une infinité de
valeurs possibles de la grandeur ana lo-
gique un nombre fini d'informations.
x ( t) . o(t) = x ( o) . o(t) ca-r~ ( t) = 0 pour t = 0 On définit tout d'abord un quantum q
D' où la transformée de Fourier du représentant la première valeur posi-
. n 1r T tive, différente de zéro, pouvant être
signal échantillonné : + .. sm -T- appréciée. Plus la valeur du quantum
. .. +-
X* (f) = / .. I: o(t - nT) e-2 ~,tt dt X* (f) ='I: F ( f - n F.) sera faible, meilleure sera la précision.
Mais d'autre part, si l'on choisit
lL..1U
soit: T un quantum trop petit, le nombre de
+ .. 1 quanta nécessaires pour at teindre
X* (f) = I:
.. Chaque spectre translaté est multi-
X (f - n Fel avec Fe = r
plié par un facteur inférieur à 1 qui ne
l'amplitude maximum admissible sera
si grand que le codeur ne pourra pas le
En conséquence, à chaque raie de dépend que de n. Le spectre central est générer. Prenons un exemple : suppo-
fréquence f du signal analogique cor- donc correctement retransmis, les sons que le quantum q soit fixé égal à

X(f) fr.t)
0 , 1 V et que la tension d'entrée attei- dont tous les bits sont à zéro sauf le pas et l'on préfère utiliser un interpo-
gne au maximum 16 V. Supposons dernier à droite valant 1, comme lateur (interpolation linéaire du premier
d'autre part que le codage s'effectue l'équivalent numérique du quantum. ordre). Cette méthode permet d'obte-
en binaire sur 5 bits. Le codeur va donc Dans le code BCD, chaque chiffre de nir une bonne restitution de la bande
générer des nombres allant de 00000 0 à 9 est représenté par les combinai- utile mais laisse subsister quelques
à 11111 , soit 32 possibilités. Alors sons sur 4 bits de 0000 à 1001. Pour déphasages.
que le nombre de quantum qu'il faut un nombre composé de plusieurs chif-
pour atteindre 16 V est de 160. On ne fres, chaque chiffre est codé de cette Le convertisseur
dispose pas d'assez de bits ; il faudrait manière sur 4 bits. Ainsi, 15 s'écrira: analogique 1numérique :
donc soit coder sur 8 bits, soit diminuer 0001 0101 ; de même, 24 s'écrira :
la précision en passant le quantum à ~) Fonction de transfert
0010 0100.
0 , 5V. idéa le d'un CAN
Il est très souvent utile d'avoir une
Il faut noter que l'erreur de quantifi- indication sur le signe, la grandeur ana- La fonction de transfert idéale d'un
cation est toujours inférieure au quan- logique pouvant être positive ou néga- CAN est définie par les deux équations
tum (fig. 4). En pratique, on limite cette tive. On peut pour cela simplement suivantes:
erreur à ± q/ 2, en choisissant le nom- rajouter un bit réservé à cet usage 81 82 ..ê..o..)
bre de quanta qui se rapprochent le valant 1 pour les signaux positifs et 0 Enom = U,., ( 2 + 4 + •· · + 2"
plus de la valeur désirée. On remar- pour les signaux négatifs. On peut éga-
quera que la précision de la quantifica- lement compter en binaire naturel, le Enom - 21 · u~ n <
u < Enom + 21 · ~ u~
tion varie avec l'amplitude du signal nombre 0 correspondant à la tension la 2
d' entrée : si r amplitude est grande, plus négative. Si le code utilise n bits, Enom désigne l'ensemble des ten -
l'erreur est faible: ± q/ 2 devant 300 le nombre correspondant à 2"· 1 sions d'entrée pour lesquelles l'erreur
quanta, cela est négligeable ; par s'obtient pour une tension nulle. En fin, est nulle, les différents Bi valant 0 ou
contre, pour les faibles amplitudes, on utilise souvent en liaison avec un 1.
l'erreur est beaucoup plus grande. calculateur, le code complément à 2.
Pour contrer le défaut de cette quan- u,.1 représente l'amplitude maxi-
Dans ce code, un nombre positif male de la tension à convertir (tension
tification dite linéaire, on préfère sou- s' exprime par son équivalent binaire, à pleine échelle).
vent utiliser une quantification loga- tandis qu'un nombre négatif s'obtient
rithmique : q, = a log i. On peut ainsi en prenant le complément de chaque U représente la tension d'entrée.
obtenir une bonne précision dans la bit du nombre positif correspondant et On remarque que les transitions se
quantification. en ajoutant 1 au bit de plus faible produisent pour des tensions :
poids.
Les codes utilisés 1 U,"
Enom +y· ""2"
La dernière étape d'une conversion La rest itution
analogique-numérique consiste à éta- Nous avons passé en revue les diffé-
. \ n.c,so 0

blir une correspondance bi-univoque rentes étapes servant à la conversion La résolution est fixée par le nombre
entre le nombre de quanta et son analogique/ numérique. Voyons main- de bits fournis par le convertisseur ;
expression dans une base déterminée. tenant comment l'on peut restituer un elle définit la plus petite valeur de ten-
Les codes couramment utilisés sont les signal analogique. On utilise cette fois sion que le convertisseur peut coder.
codes binaires. On travaille don'c avec un convertisseur numérique/ analogi- On indique généralement la résolution
des 1 et des 0 mais on peut coder de que dont le fonctionnement de détail parr= 1 / 2", n étant le nombre de bits.
plusieurs manières différentes. sera expliqué plus loin. Une fois les bits.
Le code binaire naturel est certaine- échantillons restitués, on obtient une
ment le plus connu. Pour écrire un fonction x· (t). Il faut ensuite reconsti- c) Temps de conversion .
nombre (base 10) en binaire naturel, il tuer le signal initial x(t). Cette opéra-
C' est le temps nécessaire au conver-
suffit de le décomposer suivant les tion s'effectue en faisant passer les
tisseur pour stabiliser une information
puissances décroissantes de 2. Ainsi : échantillons dans un filtre passe-bas
numérique en sortie lorsqu'une tension
Il est habituel de poser le mot cons- idéal de fréquence de coupure Fmax.
est appliquée en entrée et que le
titué den zéros, comme correspondant Malheureusement, un tel filtre n'existe convertisseur est prêt. A ce temps de
à une valeur nulle à l'entrée, et le mot conversion, il convient d'ajouter le
52 = 1 x 2 5 + 1 x 24 +0 x 23 + 1 x 22 +0 x 21 +0 x 2° temps nécessaire pour la remise à
zéro, le temps total permettant de
connaître la fréquence maximale de
conversion. Notons que le temps
nécessaire à l'échantillonnage est géné-
ralement très faible durant le temps
CON
nécessaire à la conversion. C'est pour
cette raison que l'on utilise presque
011 exclusivement des échantillonneurs-
bloqueurs, gardant en mémoire l'état de
0 10
la sortie de l'échantillonnage jusqu'à la
- '112
prochaine impulsion.
001
d) Précis1on .
000 Il s'agit de l'écart existant entre la
tenoloft
tension Enom. théoriquement suffi-
sante pour former un certain code en
sortie et la valeur réelle de U fournis-
Figure 4 sant effectivement ce code. Cette

PAGE 100 - ELECTRONIQUE A PPLICATIONS ftl> 3


. ........... A

11111!!11111!1!1

p o rto comptew

~--------------------------------------------------------__J F~ure5
erreur absolue est due à la quantifica - e conve. tiSSvL.. avoir un nombre de bits différents :
tion, à la non-linéarité du système et cela dépend de la valeur que l'on donne
au décalage du zéro. numérique / an loq·que initialement au quantum.
e) L CAN à de s Réciproque du CAN, ce convertis- Pour un nombre égal de bits, un CNA
seur reçoit à l'entrée une information bipolaire (tenant compte du signe)
Ce système est représenté symboli- numérique et donne sur sa sortie une
quement sur la f igure 5. Un générateur donne une tension de sortie double
tension (ou un courant) variable par comparativement à un CNA unipolaire
A délivre une dent de scie Vr. Le signal bond.
analogique en provenance de l' échan- (tension positive uniquement). Par
tillonneur est appliquée à une entrée du contre, le quantum double. Si l'on veut
Fonc ce garder le même quantum, il faut ajou -
comparateur tandis que l'autre entrée
reçoit la dent de scie. Le comparateur La première caractéristique à ter un bit au mot.
délivre sur sa sortie la différence Vr - laquelle on s'intéresse lorsqu'on veut · 1
=
Vx. Lorsque Vr - Vx 0 , la porte est choisir un CNA est la fonction de trans- Umax Ur6f ( 2- n )
2
=
fermée et le compteur aura enregistré fert idéale, c' est-à -dire sans erreur.
pour un CNA bipolaire
entre le début de la dent de scie Elle est donnée par :
(l'ouverture de la porte est synchroni- c, C2 Cn l
U = U'" [ 2 +p-+ ... +2" c ( c
sée à ce moment) et la fermeture de la La résolution correspond au rapport
porte, un certain nombre d'impulsions Uref représente la tension maximale de l'amplitude de la plus petite tension
en provenance du générateur B. Ce à pleine échelle. c, à Cn prenant les
de sortie à la tension maximale que l'on
nombre est proportionnel à la fré - valeurs 1 ou O. On remarquera que peut obtenir :
q uence F du générateur d'impulsions B lorsque tous les bits sont à 1. U est q
et au temps d'ouverture de la porte. inférieure à Uref d'un quantum. · r=--
1 Umax
Pour F grand et fixe, le nombre contenu Umu = Uréf ( 1 - 2")
dans le compteur est seulement pro- Si l'on fait le rapprochement avec le
portionnel à Vx. Il faut noter que le pour un CNA unipolaire nombre de bits, on a :
. temps de conversion est proportionnel de .
à Vx. Ce système appelé également
>) Ar-1 0 sor- U, .. = Urêt . ( 1 - ~" ) et q = ~~~
convertisseur à rampe est le plus simple
à mettre en œuvre.

est l'écart enregistré lorsque tous
d'où:
les bits passent de l'état 0 à l'état 1.
Notons que deux CNA ayant même
f) Le CA à ds amplitude de tension de sortie peuvent
Dans ce circuit, une suite de bascu-
les délivrant l'information numérique
codée sur les n bits voulus, est com-
mandée par une horloge. A chaque
nouvelle valeur numérique, un conver-
tisseur numérique / analogique t rans-
. ..., ....-
anolotl
co ......- · c .. a

forme cette information numérique en


une tension Vr appliquée à la première
entrée d'un comparateur. La deuxième
aortle
entrée reçoit l'information analogique.
Les bascules commencent à zéro et ............-
suivent une progression linéaire. Lors-
que Vx et Vr sont suffisamment voisi-
nes, le comparateur · délivre un ordre
stoppant le comptage et l'information
numérique est alors aiguillée en sortie
(fig. 6 ). horloeo 1- porto 1- CO-toUl'

Ces deux circuits ne sont que deux


exemples de la très grande variété de
montages que proposent les construc-
teurs. Figure 6

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 101


· Te ps de con ver .ion ·
C'est le temps s'écoulant entre
l'entrée d'un mot binaire et l'instant où
la tenston de sortte se stabilise.
Comme ce temps dépend souvent de la
tension de sortie, on donne générale-
ment le temps maximum correspon-
dant au passage simultané de tous les
bits de l'état 0 à l'état 1. De ce temps,
on peut déduire la vitesse de conversion covr•nt 1t•n•l""
et la fréquence de conversion maximale
possible.
Un des problémes à la construction
d'un CNA réside dans la présence de
régimes transitoires en sortie. En effet,
tous les interrupteurs électroniques
composant un CNA ne travaillent pas
exactement à la même vitesse et il Figure 7
s'ensuit la présence de tensions erra-
tiques en sortie. Par exemple, s'il faut valeurs des résistances. Celle du haut, poids le plus fort est celui de gauche;
passer du mot 101 au mot 011, il se correspond au bit de poids le plus fort, mais surtout, il faut remarquer que cette
peut que l'on passe par l'état 111, ce tandis que celle du bas correspond au fois les commutateurs travaillent à cou-
qui créerait une surtension passagère bit de poids le plus faible. Puis, on rant constant puisque les résistances
en sortte. Pour lutter contre cela, on ajoute les tensions en provenance de sont toujours chargées, ce qui supprime
peut soit placer en sortie un filtre chaque branche et la sortie du circuit une bonne quantité de problèmes au
passe-bas, ce qui supprime les états sommateur attaque un éventuel trans- moment de la commutation. Remar-
transitOires de courtes durées ; soit vali- formateur courant/ tension. quons encore que les courants passant
der la sortie un court instant après la Ce circuit est simple et peut fonc- dans les résistances 2 R ont tous le
converston, suffisant pour stabiliser la tionner à un rythme élevé. Cependant, même sens, et cela, quelle que soit la
tension. il est délicat à mettre en œuvre. En positton du commutateur; ce qui n'était
effet, d'abord au niveau des commuta- pas le cas dans la configuration précé-
el PréCISion fun CNA teurs puis au niveau des résistances. dente (fig. 8). Les transitoires parasites
Il s'agit de l'écart existant entre la les problèmes surgtssent. sont a1nsi nettement diminués.
tension réelle de sortie et la tension ) Lt CNA tndirec. t .
Lorsqu'un commutateur est à la
prévue par la théorie. La préctsion est D'autres méthodes existent; par
masse, aucun courant ne passe dans la
donnée par les constructeurs en %:le la exemple, on peut ut1liser une opérat1on
branche correspondante. Lorsque le
pleine échelle, plus rarement en mV ou intermédiaire (charge d'un condensa-
commutateur passe à l'état 1, il
en V. La précis ton prend donc en consi- s'ensuit une commutation de courant teur) pour réaliser un CNA.
dération les erreurs de gain, de non- Dans ce type de circuit, le mot
pouvant atteindre, selon le bit
linéarité, de décalage de zéro. binaire arrive en parallèle dans un
concerné, des valeurs importantes.
Il faut remarquer que si le circuit se Donc il faut que le commuatateur registre tampon (mémoire). Au début
trompe quant à l'interprétation des bits puisse passer ce courant sans destruc- de chaque cycle de conversion, l'infor-
du mot numérique l'erreur petite tion et sans avoir un courant de fuite mation passe (en parallèle) dans un
pour le bit de poids le plus faible, important. Enfin, ce commutateur aura décompteur de n bits recevant des
devient très grande pour le bit de poids fatalement une résistance série propre impuls1ons d'une horloge. Simultané-
le plus élevé, ce bit pouvant comman- qui apportera une source d'erreur sup- ment, l'interrupteur se ferme et la ten-
der la moitié de la tension â pleme plémentaire. Du côté des résistances sion U,81 est appliquée à la sortie. Lors-
échelle. On conçoit donc que les inter- de pondération, tl est diffictle de que le décompteur arrive à zéro une
rupteurs et les circuits relatifs aux bits conserver le rapport de 1 à 2" 1 avec impulsion ouvre l'interrupteur et la ten-
de poids fort doivent être particulière- une bonne préciston et une bonne sta- sion de sortie tombe à zéro. On a a1nsi
ment soignés. bilité en fonction de la température. enreg1stré en sortie un« carré» d'ampli-
tude U réf et de durée proportionnelle au
Le CNA p.· ..è . Pour résoudre tous ces problèmes, temps d'horloge, de décomptage donc
La figure 7 représente le schéma on préfère utiliser un convertisseur en reflétant directement le mot numénque.
synoptique d'un CNA parallèle. A gau- échelle. En plaçant en sortie un filtre passe-bas
che se trouve un générateur de tension ayant une constante de temps relative-
constante U réf; puis sont représentés g) Le CNA en échelle ment longue, on récupère finalement
les interrupteurs les interrupteurs- On dispose autrement les résistan- une tension proportionnelle à l'expres-
inverseurs électroniques: chacun est ces et l'on remarque que l'on n'utilise SIOn numénque. Malheureusement la
commandé par un bit de l'information plus que deux catégories de valeurs: A nécess1té de cette constante de temps
numérique; lorsque le bit est à 0, et 2 A ; cela constitue une nette amé- limite la fréquence d'entrée des mots
l'inverseur connecte la résistance qui le lioration. Dans la figure 8, l'interrupteur bina1res et pour aller plus v1te, il faut
suit à la masse. Lorsque le bit passe à de poids le plus fort est celui de droite; augmenter la fréquence de l'horloge et
1 la réststance se trouve connectée à c'est lui qui introduit en effet la plus fai- la vitesse du décompteur. (Cela pour un
U réf, et un courant la traverse. Il y a ble valeur de réststance. Alors, effec- nombre de b1ts donnés). Pour une fré-
à ce moment une conversion ten- tuons une légère modification du sys- quence horloge de 500 MHz, on peut
Sion/courant. On remarque la progres- tème et nous abouttssons au schéma de convertir à une fréquence de l'ordre de
sion géométrique de raison deux des la figure 9 où cette fois l'Interrupteur de 5000Hz.

PAGE 102 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


• • u

2l

Figure 8

Figure 9

Conclusion :
Vouloir traiter ce long sujet en quel- SHEINGOLD O. H. -Analog digital
ques pages, cela ne peut se concevoir conversion handbook. Analog Deviees
que si l'on se contente d'une descrip- DUPRAZ J. -Théorie de la communi-
tion générale. Nous n' avons envisager cation. Eyrolles. Paris. 1973.
que certaines des configurations pos-
MAX J. - Méthodes et techniques de
sibles; nous n'avons pas approfondi
traitement du signal. Masson
les causes d'erreurs et leurs remèdes,
de même que nous n'avons pas détaillé MARCUS J. - Echantillonnage et
et analysé les schémas réels. Mais le quantification. Gauthiers Villars
lecteur intéressé pourra se reporter à la LORIFERNE B.- La conversion analo-
bibliographie ci-dessous s'il veut com- gique / numérique et numérique / ana-
pléter son information. De même, logique 2' édition. Cepadues édition.
nous donnons quelques adresses utiles Sup' aéro.
convernant les fabricants de CAN, de
HOCSHELLE O. F. - Techniques de
CNA. ou de composants entrant dans conversion A/0 et 0 / A. Masson.
la fabrication de ceux-ci.

F. Rutkowski ..
Analog Deviees S.A . Centre d'affaires
Silic 3, rue le Corbusier, bâtiment
Berne 94533 Rungis Tél. :
686.77.60/78.02.
Burr Brown S.A. : 9, avenue Dutatre,
7 8150 Le Chesnay. Tél. : 954.35. 58
lntersil : mandataire: Tranchant
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avenCJe d'Italie, 75013 Paris. Tél. :
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Comsatec, 16, rue Baudin 92300
Levallois Perret. Tél.: 270.87.01 et
757.59.81.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 103


J/))(f/bl!JJlJ ~fiJflŒWrJ!bJ!!rtf)
[J(j((JjJ[j$ (ffJ[JfJl!t(})[J{J$ fkJPil•alf
rli& \J(/}1]/J§ ({j],~(JIJ&llflUilrr
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des composants ~ dernier né des ouvrages est consacré aux mesu-
électroniques ~~ '""'"....,_, res thermométriques.
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~ieux " mesures " fait le tour des différents pro-

RADIO VOLTAIREet toujours notre


cédés relatifs à la mesure des températures.
Un sujet aussi vaste ne peut évidemment qu'être
effleuré mals le technicien trouvera comme le
néophyte toutes les données lui permettant de
comprendre les difficultés de ces mesures, com-
STOCK PERMANENT ment on les réalise et les meilleures façons pour
pallier les difficultés qui se présentent.
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PAGE 104 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Fiche technique 4001
--------~--------------

Circuits intégrés Quadruple NON-OU (NOR)


logiques C. MOS à 2 entrées

Fabricants
Sescosem : SFF 24 001 .
SGS-ATES : HBF 4 001 .
Motorola: MC 14 001.
RCA: CD 4 001 .
FairchUd: F 4 001 .
National Semic.: MM 74 C 02.

Voo
~~ ~~

....
Input-
~~ -
1f
_,,,.
to pta

~~
1 kn ltvP-1

vss

Schéme d"une des portes. Circuit de protection équipent cheque entrée

Référence : Sescosem Modèles Pour tous ces types, des suffixes sont
On peut distinguer deux pnnc1paux à ajouter au bout do la référence men-
modèles : le premier, du type industriel, tionnée ci-dessus.
Boîtier
a une gamme de températures de fonc-
TO 116 {Dual in line 14 broches).
tionnement allant de - 40 à + 85 °C. Caractéristiques
le second , du type professionnel , générales
Brochage peut fonctionner, de - 55 à + 12 5° C. Celles-ci sont données dans le tableau
la plupart des fabricants proposent ci-dessous pour un circuit de type
plusieurs types de boîtiers {Dil plastique industriel alimenté sous 5 volts et à une
ou céramique et flat package). température ambiante de 25 °C.

CARACTERISTIQUES Min. Typ. Max. Unité

Tension d'alimentation 3 15 v
Tension d'entrée - alim. + alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 35 ns
Impédance de sortie à l'état haut 500 !2
Impédance de sortie à l'état bas 200 !2
Températures de fonctionnement - 40 +85 oc
Températures de stockage - 55 + 125 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,005 0,5 J.LA
Puissance dissipée au repos 0,025 2,5 J.LW
Tension de sortie à l'état bas 0 0,01 v
Tension de sortie à l'état haut 4,99 5 v
Tension de seuil du canal N 1,5 v
Tension de seuil du canal P - 1,5 v
Immunité au bruit {entrée à niveau 0) 1,5 2,25 v
Immunité au bruit {entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0,3 1 mA
Courant de sortie canal P - 0,3 -2 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée {80 %) à la sortie 65 300 ns
Temps de descente {80 % ) à la sortie 65 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF

ELECTRONIQUE APPl.ICA TIONS NO 3 - PAGE 105


Fiche technique 4002
------------------------------~~---

Circuits intégrés Double NON-OU (NOR)


logiques C. MOS à 4 entrées

Fabricants
Sescos~m: SFF 24 002.
SGS-ATES: HBF 4 002.
Motorola : MC 14 002.
RCA: CD 4 002.
Fairchild : F 4 002. lnpuiJ
EnttH1

SchéfTIB d'une des portes.

Référence : Sescosem Modèles Plusieurs types de boîtiers (plastique


ou céramique) sont généralement pro-
Comme pour tous les autres circuits posés.
Boîtier de la famille, deux modèles principaux Caractéristiques
TO 116 (Dual in line 14 broches). sont à distinguer : type industriel et type
professionnel. Signalons que chez Ses- générales
Brochage cosem, le type industriel possède le suf- Celles-ci sont données dans le tableau
fixe AEV à la suite de sa référence et le ci-dessau; pour un circuit de type indûs-
type professionnelle suffixe AKM (pour triel alimenté sous 5 volts et à u:1e tem-
tous les modèles de la série). pérature ambiante de 25 °C.

CARACTERISTIQUES Min. Typ. Max. Unité

Tension d'alimentation 3 15 v
Tension d'entrée - alim. + alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 35 ns
Impédance de sortie à l'état haut 500 !2
Impédance de sortie à l'état bas 200 !2
Températures de fonctionnement - 40 +85 oc
Températures de stockage -55 + 125 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,005 0 ,5 JJ.A
Puissance dissipée au repos 0,025 2,5 JJ. W
Tension de sortie à l'état bas 0 0 ,01 v
Tension de sortie à l'état haut 4,99 5 v
Tension de seuil du canal N 1,5 v
Tension de seuil du canal P - 1,5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1,5 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0 .3 1 mA
Courant de sortie canal P -0,3 -2 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée (80 %) à la sortie 65 300 ns
Temps de descente (80 %) à la sortie 65 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF

PAGE 106 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3


Fiche technique 4011
Circuits intégrés Quadruple NON-ET (NAND)
logiques C. MOS à 2 entrées

Fabricants
Sescosem : SFF 24 011.
SGS-ATES: HBF 4 011 .
Motorola: MC 14011.
RCA: CD 4011.
Fairchild : F 4011 .
National Semic : MM 74 C 00.
~~ ~~
R
Référence : Sescosem 1 kO ltyp.)
Input o-+--c=>--+-- ~o g~ie
En tt* - - .., l'ill•

Boîtier
TO 116 (Dual in line 14 broches).
-----+--o vss
Brochage

Schtlms d'une des porres. Circuit de protection équtpsnt chaque entrée.

Fonction Caractéristiques générales


Ce circuit remplit les mêmes fonctions Celles-ci sont données dans le tableau
que le circuit 7 400 de la famille TIL ci-dessous pour un circuit de type
bien connue. Toutefois, le brochage industriel alimenté sous 5 volts et à la
n'est pas identique. température ambiante de 25 °C.
Modèles
Les versions proposées par les fabri - CARACTERISTIQUES Min. Typ. Max. Unité
cants sont les mêmes que pour les cir-
cuits 4 001 et 4 002 vus précédem- Tension d'alimentation 3 15 v
ment. Tension d'entrée - alim. +alim.
Complétons l'information en signalant Vitesse de fonctionnement moyenne 35 ns
que chez SGS-ATES, la version indus- Impédance de sortie à l'état haut 400 fl
trielle en boîtier plastique porte la réfé- Impédance de sortie à l'état bas 800 fl
rence HBF 4 011 AE ; la même version Températures de fonctionnement - 40 + 85 oc
industrielle en boî tier céramique Températures de stockage - 55 +125 oc
s'appelle HBF 4 011 AF. Chez ce fabri- Dissipation maximum pour boîtier 200 mW
cant, les versions professionnelles Courant d'alimentation au repos 0,005 0,5 p. A
s' énonce nt HBC 4 011 AF ou Puissance dissipée au repos 0,025 2,5 p.W
HBC 4 01 1 AD (boîtiers céramiques Tension de sortie à l'état bas 0 0,01 v
Dlll et HBC 4 011 AK (boîtier cérami- Tension de sortie à l'état haut 4,99 5 v
que flat package). Cette notation est Tension de seuil du canal N 1,5 v
valable pour tous les circuits de la série. Tension de seuil du canal P - 1,5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1,5 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0,12 0,5 mA
Courant de sortie canal P - 0, 12 - 0,5 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée (80 %) à la sortie 75 125 ns
Temps de descente (80 %) à la sortie 75 150 ns
Capacité d'entrée 5 pF
1

ELECTRONIQUE APPLICATIONS JV3 3 - PAGE 107


Fiche technique 4012
---------------------------------
Circuits intégrés Double NON-ET (NAND)
logiques C. MOS à 4 entrées

Fabricants
Sescosem: SFF 24 012.
SGS-ATES : HBF 4 012.
Motorola : MC 14 012.
RCA : CD 4 012.
Fairchild : F 4 012.
National Semic.: MM 74 C 20.

Inputs
EnrrHt

Référence : Sescosem

Boîtier
TO 116 (Dual in line 14 broches).
Schéma d'une des portes.

Brochage (boîtier plastique version 14 ou 16 bro- Caractéristiques


ches DILI; générales
Fonction Celles-ci sont données dans le tableau
Ce circuit remplit les mêmes fonctions ci-dessous pour un circuit de type
que le circuit TTL 7 420. Toutefois le industriel alimenté sous 5 volts et à la
brochage est différent. température ambiante de 25 °C.

CARACTE RISTIOUES Min. Typ. Max. Unité

Tension d'alimentation 3 15 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 35 ns
Impédance de sortie à l'état haut 400 !2
Impédance de sortie à l'état bas 800 !2
Températures de fonctionnement - 40 + 85 oc
Températures de stockage -55 + 125 oc
Dissipation maximum pour boîtier 200 mW
Modèles Courant d'alimentation au repos 0,005 0,5 p. A
Puissance dissipée au repos 0,025 2,5 p.W
Les versions proposées par les fabri - Tension de sortie à l'état bas 0 0,01 v
cants sont les mêmes que pour les cir- Tension de sortie à l'état haut 4,9 9 5 v
cuits vus précédemment : industrielle et Tension de seuil du canal N 1,5 v
professionnelle. Tension de seuil du canal P - 1,5 v
Signalons que chez Motorola, il existe Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1,5 2,25 v
cinq types de boîtiers. Il faut ajouter des Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
suffixes à la référence, comme suit : Courant de sort ie canal N 0,06 0,25 mA
- Suffixe A pour le type professionnel. Courant de sortie canal P -0,12 - 0,5 mA
Courant d'entrée 10 pA
- Suffixe C pour le type industriel.
Temps de montée (80 %1 à la sortie 75 125 ns
A la suite de ces suffixes on ajoutera Temps de descente (80 %) à la sortie 75 150 ns
ceux des boîtiers : L (boîtier céramique Capacité d'entrée 5 pF
version 14, 16 ou 24 broches DILI; P

PAGE 108 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Fiche technique 4023
----------------------------
Circuits intégrés Triple NON-ET (NAND)
logiques C. MOS à 3 entrées

Fabricants
Sescosem : SFF 24 023.
SGS-ATES: HBF 4 023.
Motorola : MC 14 023.
RCA : CD 4 023.
Fairchild : F 4 023.
National Semic.: MM 74 C 10.

~~ o-------~----~~
Référence : Sescosem

BoÎtier
TO 116 (Dual in line 14 broches).
Schéma d'une des portes.

- Suffixe Y (type industriel en boîtier Caractéristiques


Brochage céramique DIL 14 broches).
générales
Fonction Celles-ci sont données dans le tableau
Ce circuit remplit la même fonction ci-dessous pour un circuit de type
que le circuit TIL 7 41 O. Le brochage industriel alimenté sous 5 volts et à la
n'est toutefois pas identique. température ambiante de 25 °C.

CARACTERISTIQUES Min. Typ. Max. Unité

Tension d'alimentation 3 15 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 35 ns
Impédance de sortie à l'état haut 400 Q
Impédance de sortie à l'état bas 800 Q
Températures de fonctionnement -40 + 85 oc
Températures de stockage -55 +125 oc
Dissipation maximum pour boîtier 200 mW
Modèles Courant d'alimentation au repos 0,005 0,5 p. A
Puissance dissipée au repos 0,025 2,5 p.W
Les modèles proposés sont les
mêmes que pour les circuits vus précé- Tension de sortie à l'état bas 0 0,01 v
demment. Précisons que chez RCA, les
Tension de sortie à l'état haut 4,99 5 v
suffixes suivant la référence sont énon- Tension de seuil du canal N 1,5 v
cés comme suit : Tension de seuil du canal P - 1,5 v
- Suffixes D et F (type professionnel en
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1,5 2,25 v
boîtier céramique Dl L 14 broches).
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0, 12 0,5 mA
- Suffixe K (type professionnel en boî- Courant de sortie canal P -0,12 -0,5 mA
tier « flat package »). Courant d'entrée 10 pA
- Suffixe H (type professionnel en chip). Temps de montée (80 %) à la sortie 75 125 ns
Temps de descente (80 %) à la sortie 75 150 ns
- Suffixe E (type industriel en boîtier
Capacité d'entrée 5 pF
plastique DIL 14 broches).

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 109


Fiche technique
-------------------------------
4025
Circuits intégrés Triple NON-OU (NOR)
logiques C. MOS à 3 entrées

Fabricants
Sescosem: SFF 24 025.
SGS-ATES: HBF 4 025.
Motorola: MC 14 025.
RCA : CD 4 025.
Fairchild: F 4 025.

Référence : Sescosem

Boîtier
TO 116 (Dual in line 14 broches).

Brochage

Schéma d'une des portes.

Caractéristiques générales ci-dessous pour un circuit de type


industriel alimenté sous 5 volts et à la
Celles-ci sont données dans le tableau température ambiante de 25 °C.

CARACTERISTIQUES Min. Typ. Max. Umté

Tension d'alimentation 3 15 v
Tension d'entrée - alim. + alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 35 ns
Impédance de sortie à l'état haut 500 .!2
Impédance de sortie à l'état bas 200 .!2
Températures de fonctionnement -40 +85 oc
Températures de stockage -55 + 125 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,005 0,5 f.I.A
Puissance dissipée au repos 0,025 2,5 f.lw
Tension de sortie à l'état bas 0 0 ,01 v
Tension de sortie à l'état haut 4,99 5 v
Tension de seuil du canal N 1,5 v
Tension de seuil du canal P - 1,5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1,5 2.25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0.3 1 mA
Courant de sortie canal P -0,3 -2 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée (80 %) à la sortie 65 300 ns
Temps de descente (80 %) à la sortie 65 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF

PAGE 110- ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Fiche technique 4030
------------------------------
Circuits intégrés Quadruple OU exclusif
logiques C. MOS

d
Input B
Ent~r 8

Fabricants
Sescosem: SFF 24 030.
Input A o--t-----t---....J
SGS-ATES: HBF 4 030. Entree A
RCA: CD 4 030.
~---------------------+------~~-o vss
Fairchild: F 4 030.
Schéma d'une des portes.
Référence : Sescosem
.---------------~-----oVoo
Boîtier
TO 116 (Dual in line 14 broches).

Brochage
-~

Circuit de prott~etion équipant chaque enuée

Vitesse Caractéristiques
Précisons que pour tous les circuits générales
intégrés de cette série, les vitesses de
fonctionnement sont données pour Elles sont données dans le tableau ci-
5 volts d'alimentation. Pour des ten- dessous pour un circuit de type indus-
sions plus élevées, la vitesse augmente triel alimenté sous 5 volts et à la tem-
dans de fortes proportions. pérature ambiante de 25 °C.

Table de vérité
CARACTERISTIQUES Min. Typ. Max. Unité

E1 E2 s Tension d'alimentation 3 15 v
0 0 0 Tension d'entrée - alim. +alim.
1 0 1 Vitesse de fonctionnement moyenne 100 ns
Impédance de sortie 500 .Q
0 1 1 Températures de fonctionnement - 40 + 85 oc
1 1 0 Températures de stockage -55 + 125 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,005 0,5 /.lA
Puissance dissipée au repos 0.025 2,5 /.lW
Tension de sortie à l'état bas 0 0,01 v
Tension de sortie à l'état haut 4,99 5 v
Tension de seuil du canal N 1,5 v
Tension de seuil du canal P - 1,5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1, 5 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1, 5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0,6 1,2 mA
Courant de sortie canal P -0,3 -0,6 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée (80 %) à la sortie 80 300 ns
Temps de descente {80 %) à la sortie 70 300 ns
Capacité d'entrée 5 pF

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 111


Fiche technique 4049
Circuits intégrés Sextuple inverseur
logiques C. MOS de puissance
Fabricants --------------,1 r-------------
1
Sescosem : SFF 24 049.
v 0 0 ~ + 10V• + 15 V 1 ~ Vcc = + SV
SGS-ATES: HBC 4 049.
Motorola: MC 14 049. 1
1
RCA : CD 4 049. C:MOS 1 C.MOS
Fairchild: F 4 049. 1
1
1 1
1 1
Référence: Sescosem 1 1
1 1
1 1
1 1
Boîtier 1 1
1 SF.F 24049A 1
M P 11 7 (Dual in li ne 16 broches). _ _ _ _ _ _ _ _ _J1
_ _ _ _.sy,,.,.c-MOS 1 SV•-TTL
L------------
Brochage Application typique

Schéma d'une des portes.

Conversion de niveau Caractéristiques générales dessous pour un circuit de type indus-


triel alimenté sous 5 volts et à la tem-
Les six inverseurs de puissance conte-
Elles sont données dans le tableau ci- pérature ambiante de 25 ° C.
nus dans le 4 049 peuvent être utilisés
comme convertisseurs d'amplitude. En
effet, le niveau haut applicable à l'entrée
CARACTERISTIQUES Min. Typ. Max. Unité
peut être supérieur à la tension d'ali-
mentation du circuit, si bien que l'on
peut se servir d'un inverseur comme
Tension d'alimentation 3 15 v
Tension d'entrée - alim. + alim.
interface entre une sortie de circuit
Vitesse de fonctionnement moyenne 90 ns
C' MOS (alimentée sous 15 volts par Températures de fonctionnement oc
-40 + 85
exemple) et une entrée TTL (alimentée Températures de stockage oc
-55 + 125
sous 5 volts).
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Dissipation maximum par inverseur 100 mW
Courant d'alimentation au repos 0,03 3 p. A
Puissance dissipée au repos 0,15 15 p.W
Tension de sortie à l'état bas 0 0,01 v
Tension de sortie à l'état haut 4,99 5 v
Tension de seuil du canal N 1,5 v
Tension de seuil du canal P - 1,5 v
Immunité au bruit {entrée à niveau 0) 1 2,25 v
Immunité au bruit {entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 3 6 mA
Courant de sortie canal P -0,5 - 1 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée {80 %) à la sortie 50 100 ns
Temps de descente {80 %) à la sortie 20 45 ns
Capacité d'entrée 15 pF

PAGE 11 2- ELECTRONIQUE APPLICATIONS~ 3


Fiche technique 4068
Circuits intégrés Opérateur NON-ET (NAND)
logiques C. MOS à 8 entrées
Fabricants
Sescosem: SFF 24 068.
SGS-ATES : HCF 4 068.
Motorola: MC 14 068.
RCA: CD 4 068.
Fairchild: F 4 068.

Référence : SGS-ATES

Boîtier
TO 116 (Dual in fine 14 broches).

Brochage

Schéma d'une des portes.

Protection des entrées Caractéristiques générales dessous pour un circuit de type indus-
triel alimenté sous 5 volts et à la tem-
Pour tous les circuits de la série et
chez tous les fabricants, chacune des
entrées de chaque opérateur est proté-
..
Elles sont données dans le tableau ci - pérature ambiante de 25 °C.

gée par un circuit utilisant trois diodes et


une résistance ( 1 kS2). En effet, les cir- Min. Typ. Max. Unité
CARACTERISTIQUES
cuits C.MOS ont une impédance
d'entrée très élevée (10 15 met durant 18 v
Tension d'alimentation 3
leur manipulation, une charge statique +alim.
Tension d'entrée - alim.
de faible énergie peut suffire à créer une ns
Vitesse de fonctionnement moyenne 32,5
haute tension capable de détruire l'étage
Températures de fonctionnement -40 + 85 oc
d'entrée.
Températures de stockage - 65 + 150 oc
Courant d'alimentation au repos 0,01 0,5 ttA
Fonction Tension de sortie à l'état bas 0 0 ,05 v
Le circuit 4 068 remplit les mêmes Tension de sortie à l'état haut 4,95 5 v
fonctions que le circuit TTL 7 430. Le Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1,5 2.25 v
brochage n'est toutefois pas identique. Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0.4 0,8 mA
Courant de sortie canal P - 0.4 - 0,8 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée (80 %) à la sortie 100 200 ns
Temps de descente (80 %) à la sortie 100 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 113


Fiche technique 4071
--------------------------------~-

Circuits intégrés Quadruple OU (OR)


logiques C. MOS à 2 entrées

Fabricants
Sescosem: SFF 24 071 .
Motorola: MC 14 071.
RCA: CD 4071 .
Fairchild : F 4 071.

1olmA)

.,.
.. Tl .. lO .. IOUaCI YOLTAM •IOV tO
1
,.,., ,~ ~
..~

.•...o-·'~x.,...
.~
10 IY t•IIV
•• z;_'
~.,.

/
lt ·10 1 ~

IOY CL•50,
c: .,,, -
10
10'

.,.
.,-• 10° 10 1 t0 1 •••
F(kHz)

Caractéristiques typiques de sortie cene/ N (8 tempé- Caractéristiques typiques de sortie cene/ P. Puissance dissipée en fonction de le fréquence.
rature ambiante de 2 s•cJ.

Référence : RCA Si des entrées se trouvent à un certain Caractéristiques


moment «en l'air» (cas où le circuit
imprimé est enfichable et sorti de son
générales
Boîtier connecteur par exemple), on réunira ces Elles sont données dans le tableau ci-
TO 116 (Dual in line 14 broches). entrées à la masse par une résistance dessous pour un circuit de type indus-
d'environ 200 kS2 afin d'éviter une dété- triel alimenté sous 5 volts et à la tem-
Brochage rioration par charge électrostatique. pérature ambiante de 25 °C.

CARACTERISTIQUES Min. Typ. Max. Unité

Tension d'alimentation 3 18 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 210 ns
Températures de fonctionnement -40 + 85 oc
Températures de stockage -65 + 150 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,01 0,5 p. A
Tension de sortie à l'état bas 0 0,05 v
Tension de sortie à l'état haut 4,95 5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0.4 0,8 mA
Entrées inutilisées Courant de sortie canal P -0.4 - 0.8 mA
Courant d'entrée 10 pA
Quel que soit le type de circuit de la Temps de montée (80 %) à la sortie 100 200 ns
série, les entrées inutilisées doivent être Temps de descente (80 %) à la sortie 100 200 ns
réunies à un potentiel fixe (- ou + ali- Capacité d'entrée 5 pF
mentation) ou à une autre entrée utilisée.

PAGE 114- ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Fiche t echnique
-------------------------------------------
4072
Circuits intégrés Double OU (OR)
logiques C. MOS à 4 entrées

Fabricants alimentés en basse tension et les équi-


Sescosem: SFF 24 072. pements de mesure doivent être mis
Motorola : MC 14 072. soigneusement à la masse.
RCA: CD 4 072. - Les manipulateurs ne doivent pas por-
Fairchild : F 4 072. ter de blouse en nylon.

lo(mA)
ro•
f- h
.. Yl•to·-ICl VOU -IOV
10
ro'
.

".(t~'
./~
,•
' .,4
10 (f 1•11"1
•• ·"' /
~ii
Il
1 • .....
.. '" 17 17
C~o:50.,
c •• ~,- ---

.,...... • • •JO
••

·: ::::;::::. .:;::--:nt
":: :::: . ....... ,....
IT .. I-t+
~
.... ••' tO
'o
(mA)

Caractéristiques typiques de sortie cane/ N (8 tempé- Caractéristiques typiques de sortie cene/ P. Puissence dissipée en fonction de le fréquence.
rature ambiante de 25•CJ.

Référence : RCA - Les circuits ne doivent pas être bran- Caractérist iques
chés ou déconnectés d'un montage générales
sous tension.
Boîtier Celles-ci sont données dans le tableau
TO 116 (Dual in line 14 broches). - Eviter de poser ou d'enficher les cir- ci-dessous pour un circuit de type
cuits dans un matériau isolant tel que la industriel alimenté sous 5 volts et à la
mousse plastique. température ambiante de 25 °C.
Brochage
CARACTERISTIQU ES Min. Typ. Max. Unité

Tension d'alimentation 3 18 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 210 ns
Températures de fonctionnement -40 + 85 oc
Températures de stockage - 65 + 150 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,01 0,5 J.LA
Tension de sortie à l'état bas 0 0,05 v
Tension de sortie à l'état haut 4,95 5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1 2,25 v
Précautions Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0,4 0,8 mA
Celles-ci sont valables pour tous les -0,4 - 0,8 mA
Courant de sortie canal P
circuits de la série qui, bien qu'équipés 10 pA
Courant d'entrée
d'un réseau de protection interne (dio- Temps de montée (80 %) à la sortie 100 200 ns
des + résistance), nécessitent quelques 100 200 ns
Temps de descente (80 %) à la sortie
soins particuliers: 5 pF
Capacité d'entrée
- Les fers à souder seront si possible

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 116


Fiche technique 4073
--------~-----------------------------

Circuits intégrés Triple ET (AND)


logiques C. MOS à 3 entrées

Fabricants
Sescosem : SFF 24 073. •cc •cc

~J"~~ 1~ ,J212-tr~
d d
SGS-A TES : HCF 4 073.
Motorola : MC 14 073.
RCA : CD 4 0 73.
Fairchild : F 4 0 73.
..
1U.tU
1~· Jj 9 9
Référence : SGS-ATES .. 1~
lC,.1U

I CI. U)
-
Boîtier •C
15
OHO
TO 116 (Dual in line 14 broches).
Schéme d'une des portes.

Brochage

Caractéristiques générales ci-dessous pour un circuit de type


industriel alimenté sous 5 volts et à la
Celles-ci sont données dans le tableau température ambiante de 25 ° C.

CARACTERISTIQUES Min. Typ. Max. Unité

Tension d'alimentation 3 18 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 210 ns
Températures de fonctionnement - 40 + 85 oc
Températures de stockage - 65 + 150 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,01 0,5 J.LA
Tension de sortie à l'état bas 0 0,05 v
Tension de sortie à l'état haut 4,95 5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0.4 0,8 mA
Courant de sortie canal P - 0.4 - 0,8 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée (80 % ) à la sortie 100 200 ns
Temps de descente (80 % ) à la sortie 100 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF -
Circuit de protection équipant ch3que entrée.

PAGE 116 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


3 Fiche technique
'- - - - - -
4075
t) Circuits intégrés Triple OU (OR)
logiques C. MOS à 3 entrées

Fabricants
Sescosem: SFF 24 075.
~otorola: MC 14 075.
RCA: CD 4 075. Vos .~ ...
::airchild: F 4 075. AMIICWT TbiHtiATUIII ITa, I•JS•(

t.\ft•TO•IOUIICI YOC..TMI .IY ~·tV oo•


. ..~
Référence : RCA
. ~'~""·'~
1
., '~
•• -~~ ..
Boîtier -z;_' ~"' 17A'

,,
1 ~
(L• SO,
TO 116 (Dual in line 14 broches). c .,,.,. -
oo'
• .. •JO
Brochage ··H+
.J
.,., •o' 10
1 oo 1 oo•
'o F(kHz)
(mA)

Caractéristiques typiques de sortie csnsf P. PuiSSIJnce dissipée en fonction de /s fréquence.

Caractérist~ques générales ci-dessous pour un circuit de type


industriel alimenté sous 5 volts et à la
Celles-ci sont données dans le tableau température ambiante de 25 °C.

CARACTERISTIQUES Min. Typ. Max. Unité

' o<mA)
Tension d'alimentation 3 18 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 250 ns
Températures de fonctionnement -40 + 85 oc
" 1'1·10·tou•cc -·- Températures de stockage -65 + 150 oc
tv 1•tiY
Courant d'alimentation au repos 0,01 0,5 J.LA
•• Tension de sortie à l'état bas 0 0,05 v
Tension de sortie à l'état haut 4,95 5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1,5 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0,4 0,8 mA
Courant de sortie canal P -0,4 - 0,8 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée (80 %) à la sortie 100 200 ns
Caractéristiques typiaues de sortie canal N (8 tem/)6-
mture smbisnte de 25•CJ. Temps de descente (80 %) à la sortie 100 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 117


Fiche technique ------------------------

Circuits intégrés Opérateur NON-OU (NOR)


logiques C. MOS à 8 entrées

Fabricants
~·Vos ... ...
Sescosem: SFF 24 078. 1 (mA) . .l[lfl TflriNJ'IAAT.,_I tT.t.I•U•(m
Motorola: MC 14 078.
RCA: CD 4 078. n 10
Fairchild: F 4 078. fi·TO-SOU.Cl YOUMC
lW , , IIY ,,
..
Référence : RCA
••
' . n
Boîtier ••
TO 116 (Dual in line 14 broches).
•• lo
mA
Brochage
Csrsctéristiques typiques de S()rtie csnsl N. Cerectéristiques typiques de S()rtie csnsl P.

Caractéristiques générales ci-dessous pour un circuit de type


industriel alimenté sous 5 volts et à une
Celles-ci sont données dans le tableau température ambiante de 25 °C.

CARACTERISTIQUES Min. Typ. Max. Unité

Tension d'alimentation 3 18 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 425 ns
Températures de fonctionnement - 40 + 85 oc
Températures de stockage -65 + 150 oc
Courant d'alimentation au repos 0,01 0,5 p. A
Tension de sortie à l'état bas 0 0,05 v
Tension de sortie à l'état haut 4,95 5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1,5 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0,4 0,8 mA
Courant de sortie canal P -0,4 -0,8 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée (80 %) à la sortie 100 200 ns
Temps de descente (80 %) à la sortie 100 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF

PAGE 118 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Fiche technique 4081
--------------------------------
Circuits intégrés Quadruple ET (AND)
logiques C. MOS à 2 entrées

Fabricants
Sescosem: SFF 24081.
SGS-ATES : HCF 4 081.
Motorola: MC 14 081.
RCA: CD 4 081.
Fairchild: F 4 081.

Référence : SGS-ATES

Boîtier
TO 116 (Dual in line 14 broches).

Brochage
Schéma d'une des portes.

Caractéristiques générales ci-dessous pour .un circuit de type


industriel alimenté sous 5 volts et à la
Celles-ci sont données dans le tableau température ambiante de 25 °C.

CARACTERISTIQUES Min. Typ. Max. Unité

Tension d'alimentation 3 18 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 210 ns
Températures de fonctionnement -40 + 85 oc
Températures de stockage -65 + 150 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,01 0,5 f.I.A
Tension de sortie à l'état bas 0 0,05 v
Tension de sortie à l'état haut 4,95 5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0.4 0,8 mA
Courant de sortie canal P -0.4 - 0,8 mA
Courant d'entrée ro pA
Temps de montée (80 %) à la sortie 100 200 ns
Temps de descente (80 %) à la sortie 100 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF
Circuit de protection équipa1Jt chaque entrée

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3- PAGE 119


Fiche technique 4082
Circuits intégrés Double ET (AND)
logiques C. MOS à 4 entrées

Fabricants
Sescosem: SFF 24.062.
SGS-ATES : HCF 4082.
Motorola: MC 14 082.
RCA: CD 4 082.
Fairchild: F 4 082. 2(1)

>(10)
Référence : SGS-A TES
4(11)

Boîtier $(12)

TO 116 (Dual in line 14 broches).

Brochage
Schéma d'une des portes.

Caractéristiques générales ci-dessous pour un circuit de type


industriel alimenté sous 5 volts et à la
Celles-ci sont données dans le tableau température ambiante de 25 °C.

CARACTERISTIQUES M in. Typ. Max. Unité

Tension d'alimentation 3 18 v
Tension d'entrée - alim. +alim.
Vitesse de fonctionnement moyenne 210 ns
Températures de fonctionnement -40 + 85 oc
Températures de stockage -65 + 150 oc
Dissipation maximum par boîtier 200 mW
Courant d'alimentation au repos 0,01 0,5 pA
Tension de sortie à l'état bas 0 0,05 v
Tension de sortie à l'état haut 4,95 5 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 0) 1 2,25 v
Immunité au bruit (entrée à niveau 1) 1,5 2,25 v
Courant de sortie canal N 0.4 0,8 mA
Courant de sortie canal P -0,4 -0,8 mA
Courant d'entrée 10 pA
Temps de montée (80 %) à la sortie 100 200 ns
Temps de descente (80 %) à la sortie 100 200 ns
Capacité d'entrée 5 pF
Circuit de protection équipant chaque entrée.

PAGE 120 -ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3


La multiplicité des sous-bandes de la gamme UHF, la
diversité des applications de ces bandes permettent aux
équipements UHF un essart dans des domaines diversifiés:
militaires (faisceaux hertziens, radars bande U, civils (télé-
communications, télévision), privés (radio-téléphone), ama-
teurs (radio-amateurs).
L'utilisation de certaines méthodes de calculs, l'emploi
de technologies appropriées, procurent aux montages à
transistors des performances appréciables, ceci pour une
fiabilité excellente, un encombrement réduit et un prix
concurrentiel par rapport aux anciens systèmes à tubes.

Application de la technologie
Microstrip et de l'Abaque de Smith
à la réalisation d'un amplificateur
UHF (430-470 MHz/40 W)
Nous rappelons tout d'abord le principe de l'adaptation
d'une charge à un générateur en déterminant les relations
existantes entre les deux impédances. Puis nous mettrons en
évidence la constitution et la forme de l'abaque de Smith.
Par des exemples concrets, nous illustrerons la manière de
l'utiliser facilement. Pour les filtres d'adaptation, nous
emploierons des lignes microstrip.
Nous allons décrire l'application de ces méthodes et
technologie dans l'étude et la réalisation d'un amplificateur
à transistors, fonctionnant dans les bandes 430 - 4401440
- 470 MHz et délivrant une puissance de sortie de l'ordre de
40 W sur une impédance de 50 Q.

tant que 3 ou 4 transistors. De ce fait,


Choix des spécifications la mise en œuvre devient abordable
et des éléments par tous.
Il est toutefois à noter qu'en utilisant
Nous avons retenu le créneau 435- des transistors plus puissants et des
480 car il présente l'avantage d'être coupleurs directifs évolués. nous
accessible aux utilisateurs privés aurions pu atteindre une pUissance de
(radio-amateurs, radio -téléphones). sortie de quelques centaines de watts !
Ceci leur permettra de trouver un inté- Mais tel n'est pas notre propos.
rêt supplémentaire à l'étude de la La tension d'alimentation de 12 V
maquette expostfe en leur offrant la permet l'usage en «mobile>>; le cho1x
possibilité de tester, de manière utile, des éléments se résume principale-
leur réalisation dans des conditions ment aux éléments semi-conducteurs.
réelles de fonctionnement. La limita- Après expériences personnelles et
tion de la puissance de sortie à 40 W conseils de radio-amateurs, nous nous
a été dictée par deux considérations : sommes fixés des transistors CTC
technique et économique. 40 W est (Communications Transistor Corpora-
une puissance de sortie respectable tion). modèles CD 1559. CM 2512,
qui permet des liaisons efficaces et CM 40 12. Nous approfondirons les
peut être atteinte par un montage de motifs de ce choix dans l'étude du
structure conventionnelle ne compor- schéma synoptique.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 121


1 togne

_.vo
[ ·1 ,1
Rocepttur
L- - - - -
0

Fig. 1. - X 1 et X0 sont posrtifs ou négatifs. ii;, est le tension efficace. Fig. 2. - 1 est la longueur géométrique de le ligne.

Etudes prehmina1res comme étant l'impédance de charge autre extrémité à l'instant 0 par un
de l'étage précédent, son impédance signal de pulsation w, telle que celle de
de sortie l'impédance de source de la figure 2, les courants et les tensions,
Prmc pe de 1 daptatton l'étage suivant. li est à noter que le bon pour un mode de propagation TE 10,
fonctionnement de l'adaptation est vont satisfaire les équations suivantes
primordial car une mauvaise adapta- en fonction du temps t :
Un générateur de tension, par exem-
tion en UHF entraîne une puissance
ple, ne peut transmettre toute l'énergie
réfléchie proportionnelle à la puissance
V1 = V10 • et(wt-8ll
dont il dispose. Une partie de celle-ci
incidente qui retourne vers les transis-
est dissipée inutilement dans son 1, = 110 . eJ<wt-811
impédance interne. Il est donc intéres- tors et peut provoquer leur destruc-
tion.
sant de trouver une relatton entre les (Propagation vers les « 1» positifs).
impédances du récepteur et du géné- Une partie de l'énergie va être absor-
rateur permettant de minimiser cette Moyens de calculs
bée par la charge Z, r autre sera réflé-
puissance perdue (voir fig. 1 ). chie sous forme d'une onde se propa-
Nous appelons P la puissance effi- Pour éviter les calculs longs et fas- geant en sens inverse de la précé-
cace consommée par l'impédance Z 1 : tidieux des cellules d'adaptation, nous dente:
utilisons une des méthodes graphiques
les plus répandues dans les bureaux v2 = v20 • eJ<•.t+~ll

d'études: l'utilisation de l'abaque de


Smith.
Pour que P soit maximale, nous Les lignes hyperfréquences à cons-
(Propagation vers les « 1» négatifs).
devons minimiser le dénominateur de tantes non localisées (bifilaires, coaxia-
les, à rubans parallèles, microstrip, stri- En chaque point de la ligne, nous
l'équation précédente. Tout d'abord en
pline) servent à guider les signaux. avons une tension totale et un cou-
annulant (X, + X 0 )2, ce qui nous donne
rant:
la première condition x,
=- Xo. Pour une ligne fermée sur une
P devient: charge d'impédance Z, excitée à son v= v, + v2
R, V/ _ Vo 2 (R d Ro 2 l q

(R, + Rol2 - (1 + RdRol 2


R,
Posons A=
2
Ra

(1 1A+ A)2 - t
La somme des deux termes 11A, A, 1•1<1 q

dont le produit est constant


(P = 11 A. A= 1) est minimale lorsque 1> 0
1

~
les deux termes sont égaux : 1 1A = A ;
A ne pouvant être négatif est donc égal
à 1. La deuxième condition est alors
R, =R 0• -1

\j2 ••o
p max.= 4 Ro
1• 1· ....
En résumé, pour qu'un générateur
d'impédance interne Zo = R0 + j X 0
délivre le maximum de puissance à une
charge d'impédance z,
= Rt + j les x,,
deux résistances R 1 et R0 doivent être •<o
égales, et les deux réactances X 1 et Xo
opposées: X t = - X 0 • l•l<t
Pour le bon rendement de notre
montage, il est important d'adapter 1•1<1
correctement chaque étage en consi- 1-------------------------- -----..J
dérant son impédance d'entrée Fig. 3. - Le plan de Sm1th.

PAGE 122 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


1 = 1, + 12 uo des groduatOOMde r € [0 -3

Si nous considérons l'instant


d'observation comme temps de réfé-
rence :
V = V1o . # ' + V2o ._e-iP'

Ze étant l'impédance caractéristique


de la ligne, et Z; (= V11) l'impédance en
chaque point, nous pouvons écrire :

~~ = r + j X (impédance réduite)
1 + R . e-2iP'
= 1 - A . e-2î8)
Le plan de Smith est celui de la varia-
ble complexe :
r = R . e-2iP' = p + j q

=
Dans ce plan, les lieux à r ete sont
des circonférences centrées sur l'axe
des p et passant par le point p 1, =
q =0.
=
Les lieux à X ete sont des cercles
de rayons 1/ X et de centres situés à
p = 1 et q = 1/ X.
Le diagramme contenant l'ensemble
de ces circonférences est connu sous • lU .... .. .., .....

le nom de diagramme de Smith. A cha- ~ -- - ,- - P.o ·


que point correspond une seule valeur
de l'impédance réduite.
Lorsque nous nous déplaçons le long Fig. 5. - Le tr11cé de f't1b8que d~~ns le CliS de l'exemple cité.
d'une ligne de transmission en partant
de la charge, le point représentatif de
l'impédance réduite Z se déplace sur
ger r
en - r
pour passer de l'expres- Synoptique
sion de l'impédance réduite à celle de
une circonférence de rayon 1R 1 et de l'admittance réduite). de l'amplificateur
=
centre p 0, q = 0 . 11 tourne d'un angle
q> =- 4 1r • 1/ À où À. est la longueur La mise en parallèle des admittances
Celui-ci est montré à la figure 6.
d'onde ; en clair, le sens de rotation est obéit à la même loi que la mise en série
celui des aiguilles d'une montre si l'on des impédances. Ct jte• c oe ~hu.x
s'éloigne de la charge. La circonfé- des transistors
rence entière est parcourue pour un E.l\em1Jie d' u lllisation
déplacement du point de mesure sur la Deux des considérations importan-
ligne de Lll = À. / 2. Adaptation par des circuits « série » tes sont le rendement collecteur et le
Les admittances réduites sont de la réactifs purs (voir fig. 4). gain au même titre que la puissance de
forme L'impédance réduite de la charge est sortie et la fréquence de coupure ; pre-
représentée par r0 + j X0 (x> 0, réac- nons un exemple concret illustré par la
1 1- r tance inductive ; x < 0, réactance figure 7.
z= 1 +r capacitive) que nous positionnons Le premier montage a un rendement
dans l'abaque. Nous ajoutons une lon- collecteur de 50 % pour un gain de
qui est identique à celle des impédan- gueur de ligne 11 (déterminée par diffé- 10 dB alors que pour un gain identi-
ces ; le diagramme de Smith est donc rence de deux simples lectures : que, le deuxième a un rendement col-
directement utilisable pour les admit- =
Hl'o -10 ) x À. 1, ) pour obtenir r 1 ; = lecteur total de 23 % et. par consé-
tances réduites. pour l'instant l'impédance ramenée par quent, une consommation continue
Le point représentatif de l'admit- l'ensemble ligne/ charge est 1 + j X; ; deux fois plus importante que la pré-
tance en un point d'une ligne est le l'impédance interne du générateur cédente avec une dissipation du
symétrique par rapport au centre du étant égale à l'impédance caractéristi- deuxième transistor beaucoup plus
diagramme du point représentatif de que de la ligne, l'adaptation idéale sera importante. Donc, pour effectuer le
l'impédance (il suffit, en effet, de chan- réalisée lorsque l'impédance, au bout choix d'un synoptique, il faut aussi
de notre réseau d'adaptation, sera la tenir compte de ces éléments.
conjuguée de celle du générateur soit
Un autre paramètre non négligeable
1 - 0 j. Pour ce faire, nous ajoutons un
est le choix judicieux du type de boî-
élément capacitif C dans notre cas :
tiers; ceux-ci doivent avoir de bonnes
c = 1 propriétés thermiques, des réactances
X, . w . Zc parasites et des pertes résistives fai-
bles car celles-ci sont déterminantes
Le tr.acé de l'abaque est donné à la pour la bande passante et la stabilité
Fig. 4 figure 5. (voir tableau).

ELECTRONIQUE APPliCATIONS NO 3 - PAGE 123


! ALIMENTATION 1
"""-B-'"L'~'"'"'~
r
SOURCE UTILISATION

1
Fig. 6. - Synoptiqutl dtl f'smpli fictlttl ur.

Boîtiers Inductance Inductance


émetteur (nH) base (ntil
p;, 0.25 Pout 2SW

TO 39 3 3
TO 60 (émetteur isolé) 3 3
TO 60 (émetteur ou boîtier) 0,6 2
p., 0.25 HF 19 (strip) 0,6 2
HF 11 (boîtier coaxial) 0, 1 0, 1

Fig. 7

Caractéristiques maxima

CARACTÉRISTIQUE CD 1659 CM 25-12 CM 40-12

Températures de stockage - 65 à+ 200 oc - 65 à+ 200 oc - 65 à+ 200 oc


Température de jonction max. 200 oc 200 oc 200 oc
Température des connexions à 0,1 mm du boîtier (temps de
soudure max. = 8 s) 260 oc 260 oc 260 oc
Dissipation totale à 25 oc de température du boîtier 25 w 75 w 100 w
Courant collecteur max. 2A 5A 7A

Caractéristiques électriques à 25 °C

Caractéristique CD 1659 CM 25- 12 CM 40-12 Unité Limite Conditions de test

Puissance de sorties 3 25 40 watts min. f=470 MHz, Vcc=12,5 V


Puissance d'entrée (puis-
sance sortie nominale) 0,25 6 15 watts max. f = 4 70 M Hz, V cc= 12,5 V
Rendement collecteur (à
puissance sortie nominale) 60 60 60 % min. f= 470 M Hz, Vcc=12,5 V
Impédance d'entrée 4+j6 1,3+j4,2 1,3+j4,2 ohms typ. Puissance de sortie
Impédance de sortie 18+j12 1,2-j3 1,0-j3,3 ohms typ. et fréquence nominale
Capacité base collecteur
(f = 1 MHz) 55 80 pF max. Vce=1 2 V, le=O
Tension émetteur -collee-
teur 16 16 16 volts min. lc= 50 mA, le=O
Tension émetteur-base 4,0 4,0 4,0 volts min. lc= O, le=5 mA
36 volts min. lc=5 mA, le= O
Tension de breakdown 36 volts min. lc=10 mA, le=O
collecteur-émetteur 36 volts min. lc=20 mA, le=O

PAGE 124- ELECTRONIQUE A PPLICATIONS NO 3


Fig. 9

substhuer des composants spécialisés transistors différents de ceux présen-


de prix élevés. Les lignes microstrip tés ici.
Fig. 8
permettent de diminuer le nombre de - Les paramètres des transistors nous
ces composants ; de plus, leurs carac- sont fournis par le constructeur à la
Nous optons pour le type HF 19 qui téristiques ne s'altèrent pas avec le
offre la particularité d'être utilisable fréquence de 470 MHz pour une ten-
temps. Par rapport aux autres lignes, sion d'alimentation et une puissance
facilement sur des circuits imprimés
l'emploi des lignes microstrip est plus de sortie nominales. Leur variation
comportant, comme nous le verrons simple, plus adapté à l'utilisation sur
par ailleurs, des lignes « microstrip ». dans la bande qui nous intéresse est
circuit imprimé et leur impédance faible.
Les transistors CTC ont été retenus caractéristiques peut être choisie par
pour leurs performances et leurs prix - La longueur d'onde dans le vide
l'utilisateur par simple modification de
compétitifs. ses dimensions ! Pour des fabrications
en série, la rapidité et la reproductibilité 3. 10S m / s
Cellules d adaptation sont d'autres facteurs de contente- Ào = 470.106 Hz = 64 cm.
ment, ainsi que le prix de revient fort
avantageux. - L'épaisseur de la plaque d'époxy est
Pour la maquette décrite ci-après, de 1,544 mm (de nombreux construc-
nous avons conçu des réseaux d'adap- teurs considèrent. en effet que l'usage
tation ne comportant aucun réglage. Calculs concernant du Téflon n'est pas nécessaire pour
Ce qui présente l'avantage de n'avoir les reseaux d'adaptation des fréquences < 500 MHz.
aucun élément ajustable (prix, encom-
- La constante diélectrique de ce
brement), de ne pas prévoir dans la
En UHF, les impédances d'entrée et matériau est 5.
réalisation un accès à ces réglages,
d'éviter l'utilisation d'appareils de de sortie des transistors sont de faibles En fixant la largeur de nos lignes,
mesures évolués pour la mise au point. valeurs ohmiques et, de manière cou- nous déterminons la valeur de l'impé-
Technologiquement. les cellules ont rante, les adaptations entrée 1premier dance caractéristique Zm de la ligne et
été réalisées avec des lignes « micros- étage du montage ou inter étages se la «longueur d'onde microstrip » par
trip». résument à une même structure de lecture d'abaques (annexe 1).
cellule d'adaptation; celle-ci peut être Pour une largeur de ligne de 2,8 mm,
doublée dans certains cas.
nous avons un W 1H de 1,8 ce qui nous
Const1tut1on 1, 2, 3 sont des éléments capacitifs donne une impédance caractéristique
et avantages ou des lignes microstrip; 1 ou 2 est =
Zm 50 .Q et une longueur d'onde
des hgnes m c ostnp
toujours un élément capacitif. Cette =
microstrip Àm 1/ 2 À0 = 32 cm.
configuration en T permet d'adapter
Calculons l'adaptation entre le géné-
des impédances variées pour des rateur et le premier étage par exemple:
La ligne à rubans parallèles dissymé- variations non prohibitives des valeurs
triques (microstrip) se compose d'un des éléments. et l'élément capacitif en
=
CD 1659 ; Z ;n 4 .Q +j6 .Q; Z ;n nor-
ruban métallique et d'une plaque série assure le blocage de la compo-
=
malisée 0,08 + j 0, 12.
métallique parallèles, séparés par un sante continue (voir fig. 9).
diélectrique. Le ruban peut être obtenu Nous allons expliciter le calcul d' un
par photogravure ce qui permet un
Schéma électrique
réseau d'adaptation car l'étude des
dimensionnement facile et l'introduc- quatre serait fastidieuse. Remarquons
de la cellule d'adaptation
tion aisée de constantes localisées que ces explications ajoutées à la défi-
(voir fig. 8). nition succincte de l'abaque de Smith Considéré comme le générateur par
Les éléments « conventionnels » permettent de calculer de~ filtres le CO 1659, la cellule d'adaptation doit
présentent pour les fréquences UHF d'adaptation de forme plus élaborée présenter une impédance de sortie la
des réactances parasites et il faut leur ou de créer un amplificateur avec des plus proche de l'impédance d'entrée

Rappel des notations

Paramètres : admittance Y = G ± jB ; normalisée y = g ± jb


impédance Z =R ± jX ; normalisée z =r ± jx
1 1 1
- j Xc1 =- j -c, -. w .- Zm c, = ..,..,....---=--
Xc1 . w . Zm

J· bC2 = J· • c2 • W • zm c2 =~
W • Zm

w = 2rtF = 2 . 3, 14. 470. 10 6 = 2,95 1 . 109


W • Zm = 2,951 . 109 • 50 = 147,58 . 109 ::: 0,148 . 1012

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3- PAGE 125


10
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9
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2

1 1
0,1 0,2 O{J 1 2 5 10 20 50 100

W/H
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20

0
~~-
~~
-- ~~

0,1 0,2 0,5 1 2 5 10 50 100


W/ H
Annexe 1 : Caractéristiques électriques
des lign-s rl'icrostrip en fon tion de leurs dimensions
(Î) Rapport entre la longueur d'onde dans le videUol et la longueur d'onde réelle
àÎ'intérieur de la ligne microstrip Uml en fonction du rapport existant entre la
largeur de la ligne (W) et l'épaisseur du diélectrique (H). Plusieurs courbes sont
données en fonction de la constante diélectrique du substrat E R. Signalons que,
pour le verre époxy, la constante diélectrique est E R = 5.
@ Impédance caractéristique de la ligne microstrip (Z,y,) en fonction du rapport
existant entre la largeur de la ligne (W) et l'épaisseur du diélectrique (H).
Plusieurs courbes sont données en fonction de la constante diélectrique du
substrat (E R).

PAGE 128 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Fig. 10. - Schéme électrique de le ligne d'edepte-
tion.

50 1 + JO
CO 1659 on 0 026 +JO084
CD 1659 on 0 026 -J O084

·-
Fig. 11. - L 'e/NJque servent 8 effectuer le ce/cul.

conjuguée du CD 1659 (voir fig. 1 0). que» est de 1,85 cm / 32 cm= 0,058; =
0,8 / 32 0,02? «vers la charge».
Nous partons de 50 S2 représenté en pour z, nous avions sur le repère cir- Nous étions situés à 0, 118 pour z3.
impédance réduite par 1 + j 10 (même culaire représentant les « longueurs Nous sommes à 0, 143 pour Z4.
forme pour son admittance réduite) et électriques »: 0,058. Nous y ajoutons
nous allons suivre le calcul sur l'abaque 0,058 en tournant à l'inverse du sens Z4 = 0,35 - j 1, 18
donné à la figure 11. des aiguilles d'une montre puisque
nous allons vers la charge. Nous obte- Y4 = 0,230 + j 0,78
nons 0, 116. L'intersection entre le
rayon passant par 0, 116 et le cercle à a
Nous mettons en parallèle un élé- rayon constant passant par z 1 nous
En parallèle sur y4, nous avons C3 et
ment capacitif c,
de 15 pF. donne z2 dont nous lisons directement
C4 (2 x 18 pFI; leur susceptance (par-
la valeur sur l'abaque:
tie imaginaire d'une admittance)
bc1 =C1 . w . Zm s'ajoute à celle de Y4·
= 15. 1Q- 12 . 0,148. 1012 = 2,22 Z2 = 0,25 - j 0,86

i?
bc4 = 36 . 10- 12 . 0, 148 . 1012 = 5,32
L'admittance y , est égale à
=
y, 1 + j 2,22. La capacité C2 en série avec la ligne Ys = Y4 +j 5,32 = 0,230 +j 6, 1
a une valeur de 220 pF.
Les éléments suivants sont sous
forme « série » ; nous transformons L'impédance en sortie du filtre
donc y , enz,, par symétrie par rapport Xc, = 1/220.0,148 = 0,0307. =
d'adaptation est zs 0,02 - j 0, 15.
à 1 + j 0 : z, = 0, 170 - j 0,37. L'adaptation réalisée par ces élé-
Z3 = Z2- j Xc1 = 0,25- j 0,89. ments fixes est de bonne qualité ; nous
pouvons le constater graphiquement
sur l'abaque en remarquant que z5 est
La longueur physique de la ligne L1 La longueur de la ligne L3 est de très peu différente de l'impédance
est de 1,85 cm. Sa «longueur électri- 0,8 cm et provoque une rotation de d'entrée conjuguée du CD 1659.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 127


CT15 l6
SORTIE
®
220pF
ENT~REEC2
@ l1
1 220pF C16

IspF rpF

RFC 1.2 3 4 S 6 Stlfs ltnj>'llnttS


l 1.2 3.4 5. 6 Strip llne.

Fig. 12. - Schéms électriqu8 dB l'smplificat8ur.

Schéma électrique

On peut le voir à la figure 12. RFC 1,


2, 3, 4, 5 et 6 sont des selfs imprimées
sur le circuit alors que RFC 7. 8 et 9
sont des selfs moulées.

Réalisation 1mesures

L'utilisation des lignes microstrip et


des transistors permet d'obtenir un
amplificateur d'encombrement réduit
comme le montre les figures 13 et 14
représentant respectivement le circuit
imprimé vu du côté composant Fig. 13.- Circuit imprimé vu du c6té compoSBnts 8 /'éche/18 1. (Docum8nt RADIO-REF. tév. 75).
(échelle 1) et du côté refroidisseur.
Il convient tout d'abord de couper le
substrat diélectrique aux dimensions
désirées puis de percer les trous néces-
saires. Ensuite, il faut installer des
strappes de masse en feuillard de cui-
vre reliant les deux faces du circuit sur
le pourtour de la plaquette et autour
des trous, aux emplacements corres-
pondant aux émetteurs des transis-
tors, comme on peut le voir sur la
figure 15.
La plaquette est fixée sur un radia-
teur, selon le plan de montage de la
figure 16.
Certains transistors présentent des Fig. 14.- Circuit imprimé vu du c6té refroidiSS8ur 8 l'éche/18 1. (Document RADIO-REF. fév. 75).
connexions argentées qui sont ternies.
Il est préférable de les nettoyer car la
présence de cet oxyde peut retarder la que et de type« chip » ou en « uncased réalisées en microstrip et ont les carac-
soudure de celles-ci sur · le circuit. mica »(pavé de mica sans enrobage). Il téristiques définies dans la référence
Quant au corps céramique des transis- en est de même pour les capacités « by ( 1) de la bibliographie.
tors, il ne doit jamais être limé ou pass » de collecteur. Les condensa-
écrasé car il contient généralement de teurs en disque céramique ou mica Mesures
l'oxyde de beryllium dont l'inhalation argenté sont inacceptables car elles
peut être dangereuse. présentent des inductances de Ces mesures sont très simples puis-
connexion trop élevées. que nous avons réalisé un montage ne
Les selfs d'arrêt ne doivent pas comportant pas de réglages ; il
Choix des composants résonner pour nos fréquences d'utilisa- convient tout d'abord de vérifier la
tion et doivent être dimensionnées de bonne polarisation continue. Nous
Les capacités parcourues par les façon à permettre l'alimentation conti- relevons principalement la puissance
tensions UHF dofvent être en cérami- nue des transistors. Elles sont en partie de sortie de notre montage chargé par

PAGE 128 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Beaucoup d'autres possibilités sont
encore offertes par l'abaque de Smith
et par l'utilisation des «éléments
microstrip » :
- Dans le domaine UHF / VHF des
amplificateurs à transistors il est pri-
mordial que le montage n'ait pas ten-
dance à osciller car ceci peut entraîner
rapidement sa destruction dès la mise
sous tension. Il est donc important de
pouvoir déterminer à l'avance la stabi-
lité du montage. La mise en œuvre de
la théorie de Linvill avec l'abaque de
Smith le permet. Les calculs sont plus
ou moins fastidieux suivant la formu -
lation des paramètres du transistor
Fig. 15. -En CDI.Jieur, les srmppes de maSS8 en feuil- fournis par le constructeur, ma1s tou-
lard de CVtvffl. !Document RADIO-RÉF. fév 75) {pour deux pUissances d'entrée don- jours accessibles aux possesseurs
nées) ne dépassant pas ces limites d'une règle à calcul ou d'une petite cal-
une charge de 50 .Q en fonction de la maximum de courant. culatrice scientifique. Nous revien-
fréquen ce d'excitation pour une puis- drons dans un prochain article sur
Il est à noter que pour une « atta-
sance d'excitation donnée {ces courbes l'application de cette théorie.
que » de 300 mW, la puissance de sor-
nous ont été fournies par les ingénieurs
t ie n'est que légèrement supérieure à - Les emplois des « éléments micros-
de chez CTC).
celle obtenue pour une excitation de trip » sont nombreux et variés. A titre
Par mesure protective, il est néces- 200 mW. Simplement, parce que d'exemple: coupleurs directifs, selfs.
=
saire de tracer Ps f {Pel pour des l'adaptation a été réalisée en tenant filtres, lignes d'adaptation. Nous nous
valeurs de tension d'alimentation Vcc compte des paramètres des transistors intéresserons aux applications pour
faibles, puis de plus en plus élevées fournis pour une puissance nominale des fréquences de 100 à 1000 MHz
jusqu'à Vcc nominal. Toute non-linéa- d'entrée de 200 mW. Ces paramètres en illustrant par la réalisation simple
rité devra être étudiée avec attention f luctuent légèrement avec cette puis- d'un T.O.S. mètre, maillon essentiel
car elle peut être représentative d'un sance et. de ce fait, l'adaptation d'une chaîne de mesure UHF.
régime oscillatoire {destructif) du tran - devient moins performante. Alain Leszla
sistor à une fréquen ce différente de
celle de l'excitation, régime non déce- Références
lable à la sortie car localisé dans le Conclusion L •

transist or et à sa proximité. Nous véri- a "" aues


fierons son établissement par une aug- La réalisatiOn de cet amplificateur ( 1) Royal Aircraft Establish-
mentatiOn du courant de polarisation UHF a mis en évidence la compétitivité ment/ Technical Report 71037.
de base 18 et sa fréquence à l'aide d'un des montages à transistors et la facilité [2) Microwave Engineers' Handbook.
analyseur de spectre. Une petite modi- d'emploi des lignes microstrip. (3) C . T.C. Application Note
fication géométrique du circuit ou une
L'utilisation de l'abaque de Smith a 2.1.B.6D / « Broadband UHF Land
meilleure disposition des éléments doi-
permis de calculer aisément les valeurs Mobile Applications ».
vent annuler ce phénomène.
des éléments des filtres d'adaptation (4) Motorola Application Note
Il est évidemment sous-entendu et son explicitation permet maintenant AN 548 1 « Microstrip Design Tech-
que, pendant toutes ces mampula- de déterminer des réseaux d'adapta- nies for UHF Amplifiers ».
t ions, on veillera à ne jamais dépasser tion de formes quelconques. de [51 Handbook of Microwave Measure-
le courant maximum autorisé par le connaître l'impédance équivalente ments {Polytechnic lnstitute of Broo-
constructeur. d'un ensemble en UHF ou encore de klyn).
A titre indicatif, nous donnons à la déterminer le coefficient de réflexion (6] RCA R.F. 1 Microwave Deviees.
figure 17 deux courbes de puissance {donc le taux d'onde stationnaire) théo- (7) Radio REF. févner 1975, article de
de sortie en fonction de la fréquence rique d'un montage. M. Chamley {F3YX)

Vcc • 12 SVOLTS IA I 300mWa l ant.-


IB I 200mW a 1antree

so
... 40
~
g
- lAI

r'iiii
l!l
...
(.J
30

z<(
::: 20
5
o.
Fig. 16. - Fixat1on du circuit au radiateur.
0

FREQUENCE IMHzl

Fig. 17

ELECTRONIQUE APPLICAnONS NO 3 - PAGE 129


enregis~'Bre%iomètriques
mulircourbes jusqu'à 6 courbes à tracé continu
---
--

--
• .-~ mochl... ..,
thotr• lnterchang• ltbkt•
. -~··
\~

•1
~
-AMPLIS: de10 W. i nx100 W RMS
- REGULATEURS:de5V. i40V.1,2.3.4A.
~---A--~~--~~~~~~~~~~~ 1
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PAGE 130 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3


Filtres passifs en échelle


Dans un premier article (voir « Electronique
Applications» N° 2, Eté 1977), nous avons présenté
une étude concernant le calcul et la réalisation de fil-
tres passifs en échelle.
Dans le présent article et en complément du
premier, nous donnons un certain nombre de formu -
les permettant.le calcul immédiat à l'aide d'une cal-
culatrice électronique de filtres « passe- bas »,
« passe-haut », « passe-bande », passifs en échelle.

Pour réaliser la synthèse d'un filtre, it suffit, dans


tous les cas, de calculer, à partir des valeurs données
dans le gabarit imposé, le nombre N. Ce nombre
étant déterminé, le schéma théorique du filtre à
construire est immédiatement donné dans le tableau
correspondant: Les autres formules permettent le
calcul des valeurs des composants.
Tous ces calculs s'effectuent très rapidement à
l'aide d'une petite calculatrice électronique.
ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3 - PAGE 131
Filtres <<passe-bas >>
Gabarit Si N <; 2
0(
Id BI

o(min ~-------- - · - - - - - - - · . . . . - - --

lltmax 1------+-~

0 ~------~--~~------·
Si 2 < N <; 4
feu fe fe f(Hz l

Montaae
0

FI LTRE
Si 4 < N <; 6
1 .-------------------~

Si 6 < N <; 8

feu= a ( ~ \
10 ~+ 10 10 - 1/ 12

Si 8 < N <; 10

[ ~ ( 1'ir- - 1J.\ 1/2]


L 1 = ~g fe . 10 + 10

0 TTTTT 0

amex ( amex \ 1/2]


L2 = ~.7r le
[ 10 20 + 10 ""TO- V
Si 10 < N <; 12

c= 1
~ ( ~ \1 /2l
n. fe. Rg. [10 + 10 - 1J J 0 ·TT TT T,T 0

Tableau N° 1 Tableau N° 2

PAGE 132- ELECTRONIQUE APPLICATIONS ri' 3


Filtres <<passe-haut >>
~ ..... arit SiN~ 2
0(
lie, 1r,

: :
ldBI

o<m1n
~'
O(m.ax ---------- - - - ~
0
Si 2 < N ~ 4
'· fe: feu fi lUI

M • ae

a FILTRE

D·· Si 4 < N ~ 6

N _ 0,693 + 0,115 amon

- loge [ft + (f~-


2 ) 1/2 J
1

Si 6 < N ~ 8

f - [ ~ + (10 Tf- - 1/\1 /2]


f c 10
cu - [ ~ ( ~ )1/2 11/2
2 . 10 . 10 - 1 J

1 Si 8 < N ~ 10
C 1 =------~--------~

2 1r fe. Rg.
r~0 ~ + (10 lu-- 1)1/2]
amex

1
C2=------------------~

4 1r f c . R9 . [10
~ ( ~ \1 /2
+ 10 - 1j
J Si 10 < N ~ 12

Tableau N° 3 4
ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 133
Filtres <<passe-bande >>
1 Gabarit

o(
(dB)

f_ (fe- f' c)10 [ . 10


~
- 1
( ~ )1/2]1/2
o( m•n -- -· - ---
cu - ~ ~ r J1/2
1 10 + bo -1
amax ( ~ )1 2 1/2
4 . 10 '"2t} . (f c - f' cl 2 • 10 - 1 + 4 fe f e
o(mex ----
0
----·!-

: --j<o- - - t,--l:---- ----

1

féu 1
0i lç 1
• f( Hz )
1
tr ~0 ~ + 10
+- - - - - - - -
2
amax (

- - - - - - - --
~
10
-
)1/2] 2
1
]

fc -f'c
C 1= r amax ( ~ ) 12]
2 7r fe f'e Ag ~0 ~ + 10 - 1

Montage

,~ "''"' ORg
~~...._______.

C
3 = _ _ _ ____:;,____;__
fc -f'c _ __ _ _ _--=

4 1r f c f' c R9 10 [ ~ + (10 ~ - )1 2]
1

R [ 10 ~ + 10 l"lJ - 1
a max ( amax )1/2]
l3 = 9 •
;r (fe - f cl

Tableau N? 5
'----

PAGE 134 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Filtres «passe-bande » Exemple
r
On désire réaliser un filtre dont la courbe d'affaiblis-
SiN~ 2 sement se situe à l'intérieur du gabarit représenté
figure 1. Comme il s'agit d'un filtre «passe-bas >t, le
tableau N° 1 donne immédiatement :

N =--~O:L:,6::..:9:..;3::.4.,. . :. +-.:0::.<..~11.:.,.:5::-::-x-=2:..:::0....,...,.....,.-___,.--=-
42
r6 x 10 + [ ( 6 x 10 4 ) _ 1] , 2]
L? x 104 5 x 10

= 11.073
On doit donc réaliser le filtre donné dans le tableau
N° 2 et correspondant à 10 < N ~ 12 représenté
figure 2 .
Si 2 < N ~ 4
ba rit
()(

(dB)
1
1
1

o('mtn
:20
-------- --------
1
1
1
1
1
1
1
1
<><ma•
:1
,----·i
1
1 1

Si 4 < N ~ 6
0
feu fe:SOkHz fa:liOI<Hz f (kHz)

Fig. 1

0 0

Fig. 2
Si 6 < N ~ 8
Montage

o~
C1 L1

û
t-'m'--o
FILTRE

Fig. 3

Si 8 < N,.;; 10 Ce filtre devant être utilisé dans les conditions de


fonctionnement indiquées figure 3, les autres formules
1 données dans le tableau N° 1 permettent de calculer
très rapidement les valeurs des composants et la valeur
de feu·
On obtient tous calculs fa1ts :

feu = 46,331 kHz


L, = 3, 114 mH
l2 = 6,228 mH
C = 6,506 nF
Tableau N° 6 Alain PELAT

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 135


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fois spectaculaires, instructifs, sérieux et utiles. pièce maîtresse d'un microordinateur de conception économique,
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LED -Appareil pour la vérification des connexions par Cl logiques· mes industriels, l'optoélectronique et la signalisation électrique,
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nique sélectif - Circuits de détection et d'affichage analogique -
Indicateur de charge pour accumulateurs- Indicateurs à diodes LED- - Il devenait alors indispensable que soit édité cet ouvrage d'INI-
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lectroniques - Convertisseurs lumière/fréquence linéaire - Isolation afin que les techniciens, les ingénieurs et même plus simplement les
optique très poussée - Régulateur de tension optoélectronique - curieux scientifiques puissent être à même de suivre et d'acquérir les
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PAGE 136 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS r>l' 3


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Andes, BP 88, 91403 Orsay. Tél. : Antony Cedex. Tél. : 666.21. 12.
• 907.78.78. • Fautrier: avenue des Trois-Glorieuses.
• Application Electronique .; 2-14, rue 42270 Saint-Priest-en-Jarrez. Tél.: (77)
Bayol, 30001 Nîmes. Tél.: (66) 84.99.06. - 74.67.33
10, rue du Chapeau Rouge, 31300 Toulouse. • Gros S.A . : 13, avenue Victor-Hugo,
Tél.: (15.61) 42.64.28. 59350 Saint-André-les-Lille. Tél. : (20)
• Sterc-Maissiat S.A. : 2, rue Sévigné, 51.21.33. - 14, avenue du Général- Leclerc,
44010 Nantes Cedex. Tél.: (40) 71.45.75. 54000 Nancy. Tél.: (28) 24.24.22.
• Debelle : 13, rue Baptiste-Marcet, Zl Fon- • Scientech S.A. : 11, avenue Ferdinand-
taine Sassenage, 38600 Fontaine. Tél.: Buisson, 75016 Pans. Tél. : 609.91.36.
(15.76) 21.50.27. . • R.E.A. Distribution : 9, rue Ernest-
• Facen Electronique: Zl d'Heillecourt- Cognacq, 92300 Levallois. Tél.: 758.11.11.
Houdemont, 944 X, 54044 Nancy Cedex. • Dimex : 12, rue du Séminaire, 94150 Run-
Tél. : ( 16.28) 51.00.05. 110, avenue des gis. Tél.: 686.52.10.
Flandres, 59110 Wasquehal. Tél.: (16.20)
72.06.80. - 6, rue Emile Rouze, 59000 Lille. • Sté Toutelectric : 15- 17, boulevard Bon-
Repos, BP 406, 3 1008 Toulouse Cedex.
Tél.: ( 16.20) 96.93.07. - Zl de Mundolsheim,
Tél.: (61) 62-47-84.
rue Vauban, 67450 Strasbourg Mundols-
heim. Tél. : ( 16.88) 20.20.80. • S.R.D.: 88, rue du Commandant-Magès,
13001 Marseille. Tél. (91)
• Actel : 143, rue des Meuniers, 92220
Bagneux. Tél.: 657.81.50.
50.33.55 / 64.23.79. et 78.
• Tekimex : 13, boulevard Voltaire, 75011
Paris. Tél. : 355.63.00.

[]
FERRANT!
CML
• Ceram : 31, rue du Dr-Finlay, 78015 Paris.
• ISC France: 27, rue Yves-Kermen. 92100 Tél.: 577.42.50.
Boulogne. Tél.: 604.52.75.

DELCO
GENERAL ELECTRIC .
• ISC France: 27, rue Yves-Kermen, 92100
Boulogne. Tél.: 604.52.75.
• Comptoir Commercial d'Importation :
42, rue Etienne-Marcel, 7 5081 Pans Cedex

]iJ'119 EXAR 2. Tél. : 261.55.49.
Dépositaires :
• Alpelec: 16, rue Claude-Kogan. 38100
• Tekelec Airtronic: BP 2, Cité des Bruyè- Grenoble. Tél.: (76) 09.l59.81.
res. rue Carle-Vernet, 92310 Sèvres. Tél.:
• Autelec : 3, rue du Lieu de Santé, 76000
027.75.35.- 69, rue Bataille, 69008 Lyon.
Rouen.
- 281, route d'Espagne, 31076 Toulouse
Cedex. - 12, rue Gabriel-Fauré, 35000 Ren- • Dîme : 22, bd Pasteur, 93120 La Cour-
nes. - Beau-Manoir VIl Allée des Lilas, neuve. Tél. : 833.71 .73.
13100 Aix-en-Provence. - 4, rue Fischart. • Dimel : « Le Marino», avenue Claude-Far-
67.000 Strasbourg. rère, 83100 Toulon.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 137


• Radio MJ : 19, rue Claude-Bernard, Comptoirs de vente :
75005 Paris. • Adime: 89, avenue P. Brossolette, 92120
• R.I.D. : Parc d'Entremont 6, rue des Oeil- Montrouge. Tél.: 655.89.89.
lets, 68170 Rixheim. • Ciel: 4 / 6, rue Victor-Hugo, 94190 Ville-
neuve-St-Georges. Tél. : 389.59.24.
• Radio-Douane : 4, rue Yves-Toudic,
75010 Paris. Tél.: 208.61 .72.
• Radialex : 74, rue de Vendôme, 69457
Lyon Cedex 3. Tél.: (78) 89.45.45. - 3, rue
GENERAL INSTRUMENT Moyrand, 38100 Grenoble. Tél.: (76)
87.81.12.
• Sterc Maissiat : 2, rue Sévigné, 440 10
Nantes Cedex. Tél.: (40) 71.45.75.
• Sorhodis: 39, rue Dedieu, 69100 Villeur-
banne. KERTRON
• Oimee : 22, bd Pasteur, 93120 La Cour-
neuve. Tél.: 833.71.73. • ISC France: 27. rue Yves-Kermen, 92100
• Cogie : 3, bd Anatole-France. 93304 Boulogne. Tél.: 604-52-75.
Aubervilliers.
• Idem : 168, chemin de Lanusse, 31000
Toulouse.
• P.E.P. : 4, rue Barthélémy, 92120 Mon- MOSTEK
trouge.
• S.C.A.I.B.: 80, rue d'Arcueil, Cedex 137,
94150 Rungis Silic. Tél.:
687.23. 13 / 31.36.• Martec : 36, rue Louis-
Pasteur, 92100 Boulogne. Tél. : 603.99.88.

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Yves-Toudic, BP 112, 69634 Venissieux.
Tél. : (78) 70.12.03.
• Sté Commerciale Toutelectric: 15, bd
• Dime : 22, bd Pasteur, 93120 La Cour- Bonrepos, 31008 Toulouse. Tél. : (61)
neuve. Tél.: 833.71.73. 62.4 7 .84. 162.40.42.
• Disseré1: 32/ 36, rue de Torcy, 75018 • Ets F. Fautrier: rue des Trois-Glorieuses.
Paris. Tél. : 203.60.02. 42270 Saint-Priest-en-Jarez. Tél.: (77)
• R.T.F. : 73, avenue du Général de Gaulle, 74.67.33.
92202 Neuilly. Tél.: 747.11.01. • Gros A.A.: 13, rue Victor-Hugo, 59350
• Sefar: 71 15, rue de Bezons, 92400 Cour- Saint-André-Les-Lille. Tél.: (20) 51.21.33. -
bevoie. Tél.: 333.59.21. 14, avenue du Général-Leclerc, 54000
• Fachot-Eiectronique : 5, bd Robert Sérot Nancy. Tél.: (28) 24.24.22/ 32.
57007 Metz Cedex. Tél.: (87) 30.28.63. • S.C.A.I.B.: 80, rue d'Arcueil, 94150 Run -
• Besson : 2, rue des Marronniers. 38100 gis. Tél.: 687.23.13 / 31.36.
Grenoble. Tél. : (76) 96.10.72. • Ets F. Feutrier lie de France : 29, rue
• Caron: 19, rue de Tournai, BP 93, 59230 Ledru-Rollin , 92150 Suresnes. Tél.:
St-Amand-les-Eaux. Tél. : (20) 48.53.39. 772.46.46.
• Sertronique : 60, rue Sagebien, 72040 Le • Sté Celdis S.A. : 53, rue Charles-Frérot,
Man Cedex 43. Tél.: (43) 84.24.60. - 2 bis, 94250 Gentilly. Tél. : 581.00.20.
rue de la Paix, 76300 Sotteville-Les-Rouen. • Bellion Electronique: 40, quai de l'Ouest
Tél.: (35) 72.78.86. - 42, quai Magellan, 29271 Brest Cedex. Tél. : (98) 80.38.00. -
44016 Nantes. Tél. : (40)47.02.48.- 59, rue 3, rue Malakoff, 35100 Rennes. Tél.: (99)
Alexandre Duval, 35000 Rennes. Tél.: (99) 79.26.33.
30.78.78. - ZUP bd d'Armor, 22300 Lan-
nion. Tél. : (96) 38.40.67.
• Euromail: Zl rue Frédéric-Joliot, BP 145,
13290 Aix-les-Milles. Tél.: (91) 26.58.11. -
8. rue du Port. 92100 Boulogne. Tél.:
NATIONAL
605.60.97. SEMI-CONDUCTOR
• Electronique du Centre: Zl BP 14,63800
Cournon. Tél.: (73) 84.60.08.- 10, avenue • Generim : Z.A. de Courtabœuf, avenue des
du Général de Gaulle, 03000 Moulins. Tél.: Andes. BP 88. 91403 Orsay. Tél.:
(70) 44.37.23. 907.78.78.

PAGE 138- ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3


• Facen: 2/6, rue Emile-Rouzé, 59000 Lille. • Sté Electronique du Centre : Zl, 63008
Tél.: (20) 96.93.07.- 110, avenue de Flan- Cournon et BP 262, 63007 Clermont-Fer-
dre, BP 99, 59290 Wasquehal. Tél.: (20) rand. Tél.: (73) 84.60.08.
72.06.80. - Z.I. Heillecourt, 944 X, 54044 • Morin Industrie : 15, place de la Grange,
Nancy. Tél. : (28) 51.00.05. - Z.I. Vauban, 6, 37300 Tours. Tél.: (47) 55.13.46. - 52, ave-
rue Vauban, 67450 Mundolsheim. Tél.: (88) nue Jean-Jaurès, 10600 La Chapelle-Saint-
20.20.80. - Centre de Gros, bd Lénine, Luc. Tél.: (25) 43.15.48.
76800 St-Etienne des Rouvray. Tél. : (35)
65.35.73. • Sanelec: 236, rue du Fg-d'Arras, 59000
Lille. Tél.: (20) 97.93.21.
• Sterc Maissiat: 2, rue de Sévigné, 44010
Nantes Cédex. Tél.: (40) 71.45.75. • Sertronique (C.E.I.M.): 2 bis, rue de la
Paix, 76300 Sotteville-les-Rouen. Tél.: (35)
• Application Electronique : 14, rue Bayol, 72. 78.86. - 60, rue Sagebien, 72040 Le
30001 Nîmes. Tél. : (66) 84.99.06. - 10, rue Mans. Tél.: (43) 84.24.60. - ZUP 22300
du Chapeau-Rouge, 31300 Toulouse. Tél. : Lannion. Tél. : (96) 38.40.67. - 42, quai
(61) 42.64.28. Magellan, 44016 Nantes. Tél. : (40)
• S.C.A.I.B./ Disten: 80, rue d'Arcueil, 4 7. 77.0 1.- 59, rue Alexandre-Duval, 35000
94150 Rungis. Tél. : 687.23.13. Rennes. Tél. : (99) 30.78.78.
• R.T.F./Distronique: 73, avenue Ch. de • Omnitech: 15 / 21, rue Camille-Flamma-
Gaulle, 92202 Neuilly, Tél. : 747.11.01. rion, 75018 Paris. Tél.: 257.62.80.
• C.E.I.M. : 2 B, rue de la Paix, 76300 Sot- • R.T.F. Diffusion : 59-63, rue Desnouettes,
teville-les-Rouen. Tél.: (35) 72.78.86. 75015 Paris. Tél.: 533.69.43.
• Ets Debelle : 13, rue Baptiste Marcet, Zl • S.M.D. Promo Electronique : 49, rue
Fontaine Sassenage, 38600 Fontaine. Tél.: Dabray, 06000 Noce. Tél.: (93) 84.60.28
(76) 21.50.27. • Disserel: 32 à 36, rue de Torcy, 75018
• Fime : ZA La Cerisaie, 3, rue de Chevilly, Paris. Tél.: 203.60.02.
94262 Fresnes. Tél.: 666.95.01. • Rhonalco/ Isolants du Rhône: 45, rue des
• Central Automatismes : 271, bd Pinel, Eaux-Claires, 38000 Grenoble. Tél. : (76)
69200 Vénissieux. Tél.: (78) 74.06.28. 96.75.63. - 4, rue Roger-Bréchan, 69003
Lyon. Tél.: (78) 53.00.25.
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38100 Grenoble. Tél. : (76) 96.10.72.
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• Tekelec: Cité des Bruyères, rue Carle-Ver- Toulouse. Tél.: (61) 52.01.21.
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Montrouge. Tél.: 655.43.43.
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Ledru-Rollin, 75011 Paris. Tél.: 357.50.11.
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COMPELEC (R.T.C.) Saint-Martin-d'Heres. Tél.: (76) 87.30.61.
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ELECTRONIQUE APPLICATl ONS NO 3 - PAGE 139


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Leclerc, 94 700 Maisons-Alfort. Tél. : Schuman, C2 Résidence de l'Europe, 59370
207.24.03/899.30.32. Mons-en-Barœul. Tél. : (20) 51.32.42. -
e. Daban : 3 bis, rue Pierre Loti, 691 00 Vil- Résidence Front de Seine, 41, quai du Havre,
leurbanne. Tél.: (78) 85.54.64. 76000 Rouen. Tél.: (35) 98.22.99.
• D.E.E. : 87 bis, rue Sainte, 13007 Mar- • Selfco: 31, rue du Fossé-des-Treize,
seille. Tél.: (91) 33.16.68/33.14.84. 67000 Strasbourg. Tél.: (88) 32.59.33.
• Dimee: 22, bd Pasteur, 93120 La Cour- • Ouest Composants : 5, rue Lesage,
neuve. Tél.: 833.71.73. 35000 Rennes. Tél. : (99) 36.00.58.
• E.T.N. : 8, rue de la Croix-d'Yonville, 76042 . • Centre Electronique diffusion : Zl 2, rue
Rouen Cedex. Tél.: (35) 88.51.51. de l'Industrie, BP 2, 63800 Cournon
d'Auvergne. Tél.: (73) 92.14.77.
• Morin Industrie : 52, avenue Jean-Jaurès,
10600 La Chapelle-Saint-Luc. Tél.: (25)
43.15.48.
• Selfco : 31 , rue du Fossé des Treize,
67000 Strasbourg. Tél.: (88) 32.59.33.
• Tarbelec: 45 bis, place du Foirail, 65003 • Auverlec : 2, rue de l'Industrie, Zl Cournon,
Tarbes. Tél.: (62) 93.10.82. 63002 Clermont-Ferrand Cedex. Tél.: (73)
92.14.77.
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Grenoble. Tél. : (78) 09.69.81. • Ouest Composants : 5, rue Lesage,
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rère. 831 00 Toulon. Tél. : (94) 41.49.63. 26.58.11.
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Paris. Tél. : 229.55.82 / 48.
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banne. Tél.: (78) 68.30.96.
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PAGE 140 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


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35000 Rennes. Tél. : (99) 36.00.58.
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229.55.48/ 229.55.82 . Gaulle, 67300 Schiltigheim. Tél. : (88)
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PAGE 142 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


. . . . AUTES
trodes dont l'épaisseur n'excède pas
,( . celle de trois cheveux et qui fera trois
tours complets autour du limaçon.
) (Cette partie de l'oreille interne qui
contient les terminaisons du nerf audi-
tif).

Il• .-
···:
•..•··:
•• ~IJ •

Grâce à ce dispositif, les sourds aux-


quels les appareils auditifs n'avaient pu
jusqu'ici apporter aucun soulagement.
soit 1 % de la population, pourront enf1n
entendre et mener une vie plus normale.

Nouvelles d'Australie Le principe de l'installation élaborée Diagnostics à l'ordinateur


par le Dr Harding et le Dr Window. de Pour diagnostiquer une bronchite ou
Du soleil d'Australie pour l'expor- l'Université de Sydney, est d'utiliser une un emphysème, un hôpital australien a
tation batterie de tubes en verre, enduits d'un innové un système d'enregistrement sur
revêtement métallique et plac6s sous cassettes de diverses mensurations pul -
Un groupe de physiciens de l'Univer- vide. Grâce à cette pellicule métallique,
sité nationale australienne a réalisé. au monaires qui permet. en outre. de suivre
on obtient un taux d'absorption de 83 % l'évolution de la maladie. Pour cela. le
stage expérimental. une centrale qui pour une déperdition de 3 % seulement.
ouvre d'intéressantes perspectives sur malade est placé dans une chambre de
Selon le directeur de la Fondation diagnostic (pléthysmographe). reliée à
les possibilités d'utilisation industrielle
australienne des sciences physiques de un ordinateur qui fournit immédiate-
de la chaleur solaire.
l'énergie solaire. le professeur Messei, la ment des renseignements tels que :
Son principe est de capter les ondes commercialisation de ce procédé sera capacité pulmonaire, pression, volume
solaires au moyen de miroirs paraboli- possible d'ici 3 à 5 ans. Il s'agirait d'une d'air expiré, etc. Ceux-ci sont enregistrés
ques orientés par un ordinateur et d'uti- découverte scientifique de la plus haute sur cassettes et classés. Cette méthode
liser la chaleur concentrée au foyer de importance grâce à laquelle, dans un est utilisée depuis janvier 1976 au
ces miroirs pour décomposer de avenir rapproché, 33 % de la consom- Prince Henry Hospital de Sydney.
l'ammoniac. L'azote et l'hydrogène ainsi mation totale d'énergie dans le monde
obtenus sont alors dirigés sur une cen- pourrait être assurée par le soleil.
trale où, par synthèse, on reconstitue
l'ammot:iac en récupérant de la chaleur.
Selon le Dr Carden qui dirige ces P remi ère implan t at io n d'une
recherches, cette méthode rationnelle oreille élect ronique
permet l'exploitation économique de
l'énergie sola1re. C'est au Royal Victoria Eye and Ear
Hospital qu'aura lieu la première implan-
Ainsi, l'Australie qui d1spose d'immen- tation, en Australie, d'une oreille électro-
ses espaces improductifs mais bien nique. Il aura fallu sept années de
ensoleillés, pourrait. à long terme. pro- recherches et d'études de la part de
duire, stocker et exporter une source nombreux spécialistes, soit soixante
énergétique comme l'hydrogène ou un années de travail humain, selon le pro-
produit de base comme les engrais azo- fesseur Graeme Clarck qui dirige le
tés. groupe, pour réaliser cet appareil.
Essentiellement, il s'agit d'un mini-
Energie solaire : Un capteur de ordinateur de 25 mm de long qui sera
grand rendement inséré sous la peau. Celui-ci est destiné
Une nouvelle méthode, plus économi- à capter les impulsions électriques que
que et plus efficace permet de domes- lui transmet un petit appareil radio,
tiquer l'énergie lumineuse du soleil en porté extérieurement, qui transforme les
obtenant des températures dépassant ondes sonores en signaux. Ces derniers
200 °C. sont reçus par un faisceau de dix élee-

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 3- PAGE 143


Vers la conversion économique de d'un grand nombre d'appareils électro- Les tapis de sécurité Hergair ne
l'énergie solaire en électricité ménagers, il existe toute une série de contiennent aucune commutation élec-
sources magnétiques parasites, sources trique et par conséquent sont utilisa-
Une cellule solaire simplifiée qui a été qui créent une induction rémanente bles en ambiance humide, poussié-
mise au point par les chercheurs de dans le masque et modifient la trajec- reuse ou en présence de liquides corro-
l'Université de Nouvelle-Galles du Sud, toire des électrons. Les thermistances sifs.
permet d'obtenir un meilleur rendement CTP fonctionnant automatiquement et
pour un prix de revient moins élevé. Tous les composants électriques sont
sans usure sont placées dans un bobi- contenus dans un boîtier de contrôle
Cette cellule, appelée MIS (Métal-lso- nage entourant le verre et garantissent séparé contenant le générateur de circu-
lant-Semi conducteur) est constituée la bonne qualité des images. lation d'air. Cet air circule dans les cana-
par cinq épaisseurs comportant, au cen-
lisations souples solidaires du tapis.
tre, une lamelle de silicium, oxydée Toute variation dans le débit d'air, pro-
superficiellement à haute température.
venant lorsque l'on s'appuie sur le tapis
et pince le tube, est détectée par le sys-
tème de contrôle. Ce nouveau système
breveté est à sécurité complète car il
fonctionne si le tapis est endommagé.
Les tapis Hergair supportent l'impact
de lourdes charges et ne demandent
aucune maintenance. Les tapis peuvent
être utilisés dans toutes les conditions
ambiantes normales dans les usines
aussi bien qu'à l'extérieur. L'usage de
matériaux résistant à la corrosion les
L'originalité du MIS est d'utiliser ce rendent aptes à l'utilisation dans l'indus-
sandwich d'oxyde de silicium comme Mais pour que la démagnétisation ne trie alimentaire.
collecteur. Ainsi, le prix de revient a-t-il provoque pas, elle-même, de nouveaux
Des versions antidéflagrantes existent
pu être réduit de 50 % et pourra, sem- parasites, il faut que l'influence du
également.
ble-t -il, être ramené à 10 % seulement champ généré soit rapidement neutrali-
du prix des cellules classiques qui est sée. Les thermistances sont traversées Les tapis Hergair sont économiques
sensiblement élevé. par un flux de courant de travail et car ils ne demandent aucun assemblage
échauffées, le blocage du courant aug- ni de préparation particulière des sols.
Avec le MIS, les Australiens ont réussi
à obtenir 618 millivolts, alors que les mentant avec raccroissement de latem- Un système complet comprenant un
cellules utilisées actuellement dépassent pérature. tapis et sa boîte de cont rôle peut être
rarement 600 mV. Les Australiens ont Les thermistances CTP sont réunies installé pour moins de 1 000 F.
bon espoir d'atteindre au moins 680 mV par paire, l'une sert à l'échauffement de Diode France, 1, allée des Platanes,
avec ce système. l'autre qui, elle, assure la régulation. 94260 Fresnes; tél. : 666.98.0 1.
Comme l'élément d'échauffement per-
met d'atteindre 1700C au lieu de 80°C,
le blocage est atteint sans résistance
Thermistance CTP supplémentaire. C'est le dopage spécial Sonde pour
de la céramique de la thermistance CTP oscilloscope
sans résistance qui a permis de parvenir à une telle tem-
auxiliaire pour pérature. Cette nouvelle sonde pour oscillos-
la télévision Siemens, 39-47, bd Ornano, 93100 cope, référence 88000, a une bande
Saint-Denis. passante s'étendant du continu à
Avec la T 223, Siemens lance sur le Tél.: 820.61.20. 70 MHz. Proposée à un prix extrême-
marché une combinaison de deux ther- ment compétitif, ce type de sonde
mistances CTP servant à la démagnéti- répond aux exigences de la plupart des
sation du tube image à masque. La utilisateurs.
Tapis de sécurité
T 223, et c'est là son originalité, ne com- Les caractéristiques principales de la
porte pas de résistance auxiliaire, indis- pour protection sonde ·88000 sont les suivantes :
pensable jusqu'ici pour faire tomber le des machines - Bande passant e : du continu à
courant de démagnétisation à près de dangereuses 70 MHz min.
zéro, lors de l'arrêt de l'appareil. La - Temps de montée: inférieur à 5 ns
conception thermique des nouvelles Le nouveau tapis de sécurité fabriqué
- Précision sur le signal : inférieur à 3 %
thermistances permet, sans résistance par Herga Electric LTD, permet de pro-
(quelle que soit la valeur du signal
auxiliaire, d'amener le courant résiduel à téger les aires de sécurité autour des
d'entrée)
près de zéro. machines lorsque les systèmes mécani-
- Atténuation : 10 : 1 ± 1 % pour des
ques classiques sont impraticables.
Pour obtenir des images en couleur de oscilloscopes ayant une impédance
bonne qualité, il faut que le tube image Le tapis est placé sur le sol dans la d'entrée de 1 M.Q
soit démagnétisé à chaque mise sous zone à protéger et coupera l'alimenta- - Capacité d'entrée : 12 pF nominal
tension du récepteur. Les modifications tion de la machine lorsque quelqu'un dépendant de la capacité d'entrée de
provoquées par un champ magnétique marchera dessus. l'oscilloscope
parasite peuvent apparaître dès qu'un La machine ne peut pas redémarrer - Gamme de compensation : pour des
appareil est changé de place. Il s'est en tant que la personne n'a pa~. quitté le oscilloscopes présentant une capacité
outre avéré que dans .les foyers équipés tapis. d'entrée de 45 pF max.

PAGE 144 - E.LECTRONIOUE APPUCATIONS 1\P 3


- Tension de service max.: 500 V c.e. -- .. •~

--
ou 350 V eff.
Serme, 24 rue Jacques Baudry Le niveau de sort1e est de + 13 dBm conséquent, réduit la fatigue de la vue
7 50 15 Paris ; tél. : 532.23.80. (20 milliwatts) nivelé à mieux que dont peuvent souffrir les techniciens de
± 0,5 dB dans toute la gamme de fré- la télévision qui n'ont pas accès à un
quence. Un atténuateur étalonné par contrôleur de forme d'onde.
bond de 10 dB plus vernier continu Le sélecteur de ligne de télévision
C.A .N. rapide donne une dynamique de + 13 dBm à Matthey 2506 affiche effectivement
-77 dBm. l'information de ligne de télévison sta -
Hybrid Systems annonce la commer- La linéarité du balayable est meilleure ble, ce qui est particulièrement utile
cialisation d'un nouveau convertisseur que 1 %. La FM rés1duelle est inférieure quand des enregistrements photogra-
analog1que numérique rapide, de faible à 5 kHz crête et les produits non harmo- phiques sont demandés.
coût, en construction hybride. niques sont pratiquement indétectables Des versions pour 525 lignes (NTSC,
Référencée AOC 541 , cette série dans la plus grande partie de la gamme. PAL-M), 625 lignes (PAL, SECAM) et
offre une résolution de 8 bits, avec un Un système de marqueurs à quartz de 819 lignes (SECAM) peuvent être four -
temps de conversion de 10 microsecon- précision 5. 10 6 couvre toute la nies.
des, pour une consommation maximum gamme de fréquence en harmoniques Johnson Matthey & Cie, 12, rue de la
de 700 mW. Tous les modèles sont de 1, 10, 50 et 100 MHz. Cour des Noues, 7 5020 Paris.
livrés en boîtiers métalliques, DIL 24 Un réglage de la pente en option per-
broches, hermétiquement scellés. met de compenser les pertes fonction
Los AOC 54 1 8 sont disponibles en de la fréquence dans le montage d'essai
tro1s gammes de température : 0 à et de présenter une courbe de réponse Un amplificateur
+ 7CPC, - 25 à + 85°C, et - 55 à réelle.
HiFi 35 W
+ 125°C. Elexo, 8 rue Sainte-Lucie 75015 Paris ;
tél.: 577.95.70
avec des
Com satec, 14-16 rue Baudin 9 2300
Levallois Perret; tél.: 758.59.10 Darlington
complémentaires
Sélecteur de Une nouvelle note d'application de
ligne de chez RCA Solid State concernant un
télévision amplificateur haute fidélité de 35 watts
utilisant des Darlingtons complémentai-
' appareil de faible coût pro- res BOX 33 et BOX 34 (AN 6423) est
Ce nouvel
sortie de presse.
duit par Matthey permet d' utiliser
n'importe quel oscilloscope comme un Cette note donne la description de
contrôleur de forme d'onde. Il entraîne l'amplificateur et ses principales carac-
téristiques à savoir : puissance efficace
de sortie sous charge de 4 ohms : 35
watts.
Fréquence de réponse pour une puis-
sance de 15 W : 29 Hz à 140 kHz. Dis-
Un nouveau torsion inférieure à 0, 15 % pour 15
wobulateur watts de sortie.
2,5 GHz Ces performances ainsi que la grande
stabilité et fiabilité de l'amplificateur ont
Wavetek annonce un nouveau wobu- été possible grâce à l'utilisation de tran-
lateur, le modèle 2002 dont la gamme sistor Darlington en boîtier plastique
de fréquence s'étend de 1 MHz à {TO 220).
2,5 GHz en quat re bandes.
Ces Darlington BOX 33/34 sont
Grâce à son changement automatique spécifiés pour Vceo = 45 volts et le
de gamme disponible en option le =·10 amp.
modèle 2002 peut balayer toute sa
gamme de fréquence, ou un nombre Pour plus de détails voir feuille de spé-
quelconque de bandes adjacentes, en l'affichage des formes d'ondes de télé- cification n° 683.
une seule wobulation. vision de toute -tigne voulue et, par RCA , 32 ,rue Fessart, 92100 Boulogne.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 145


Hacheur optique 1er la fréquence de hachage sur un gées 15,24 mm. la matière isolante est
compact programmable compteur ou un oscilloscope ; cette fré- en thermoplastique UL 94 V - O. Ces
quence peut, de même, servir à com- supports répondent aux conditions
en fréquence mander un appareil extérieur. sévères d'environnement prévues par
de 10 Hz à 800 Hz la fenêtre de l'appareil mesure 20 les spécifications militaires. Ils sont
x 1 0 mm : elle présente un angle compatibles avec les supports Cl actuel-
Le nouveau hacheur optique à fré- d'admission de 28° correspondant à une lement sur le marché.
quence variable modèle 7503 que pré- ouverture de f/2. l:.e support pour microprocesseur est
sente Rotin Ltd., d'Egham (Angleterre) L'organe d'affichage à trois chiffres référencé 540 AG 70 0 et le support
ne mesure que 101 x 101 x 30 mm, par diodes électroluminescentes est pour PROM est 524 AG 70 O.
c'est-à-dire nettement moins que les connecté par câble au hacheur propre- Augat lnterconnection Products Divi-
autres appareils comparables. Il est ment dit. Mesurant seulement sion développe, fabrique et vend des
fabriqué en séne et proposé à prix panneaux, accessoires, supports, racks
modique pour servir d'éléments de base 76 x 76 x 19 mm, il peut être monté sur
le banc de travail ou sur panneau. et des accessoires de connexion pour
constitutif de divers appareils optiques circuits IC intégrés et composants élec-
(spectrophotomètres et densitomètres, Optilas SA., la Petite Montagne, C. E. troniques.
par exemple) et dans des applications de N° 1422, 91019 Evry Cedex.
Augat, rue des Champs Lasniers,
laboratoires particulières telles que la
détection sensible aux variations de
91440 Bures sur Yvette; tél.:
907 .11 .02
phase, les mesures de fluorescence, de
réflectance,d'absorption et les essais de Nouveaux supports
stroboscopie. pour
microprocesseurs Résistances de précision
et PROM
La société Caddock, spécialisée dans
Deux nouveaux supports pour proté- la fabrication de résistances de très
ger les microprocesseurs et PROMS haute stabilité pour appareils de mesure,
sont annoncés par Augat lnterconnec- de contrôle, etc..., vient de sortir un nou-
tion Products. veau modèle référencé« TF» plus par-
Avec des supports conventionnels,les
insertions et extractions multiples de
ces circuits intégrés causent d'impor-
tants dégâts aux pattes qui sont très fra-
giles. Les microprocesseurs 40 contacts
et les PROMS 24 contacts, sont enfi-
chés sur le su pport, et l'ensemble est
soit monté sur un autre support Cl ou
soudé sur le circuit imprimé. Ce su pport
ressemble à la série 500 déjà bien
connue sur le marché pour sa haute fia-
bilité. Ces nouveaux supports ont un
Lorsque l'appareil est réglé sur le diamètre de queue de contact plus petit
mode «programme», la fréquence de (0 ,45 mm) en phosphore bronze doré, ticulièrement destiné à remplacer les
hachage peut être fixée sur une valeur pour résister à un grand nombre d'inser- résistances bobinées de précision car
quelconque entre 10 Hz et 800 Hz au tions et d'extractions. Ils sont entière- dans la gamme de valeur ohmique
moyen d'un potentiomètre incorpo- ment fermés au bout afin d'éliminer les 1 kohm à 10 mégohms, elles permet-
ré, à 10 révolutions, la fréquence remontées de soudure, l'espace entre tent de réaliser une économie minimum
choisie étant directement affichée en contact est de 2,54 mm et entre les ran- par 100 pièces d'un rapport 1 à 2.
Hertz sur l'organe d'affichage numéri-
que. Lorsque l'appareil est commuté sur
le mode «marche », la fréquence de
hachage effective est affichée sur
l'organe d'affichage.
Précision de réglage : ± 0,5 % ·ou 1
unité sur la valeur affichée. Stabilité en
fréquence : ± 100 de la phase. Alimen-
tation sur secteur.
Par l'intermédiaire d'un raccord livré'
avec l'appareil, le hacheur peut être syn-
chronisé sur le signal fourni par une logi-
que transistor-transistor ou une source
sinusoïdale externes: Dans ce mode de
synchronisation par source extérieure,la
phase du hacheur peut être réglée à
volonté entre 00 et 360°.
Une prise de sortie permet de contrô-

PAGE 146 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS ftl> 3


Les principales caractéristiques sont
les suivantes :
- plaquette extra-plate à sorties axia-
les: 1,9 mm d'épaisseur pour 19 mm
x 9.5 mm JUSqu'à 2 mégohms et 38 mm
x 12,7 mm JUSqu'à 10 mégohms.
- Tolérance standard:± 0, 1 %(jusqu'à
± 0,01 %) sur demande.
- Coeff1c1ent de température standard:
± 15 ppm (également ± 10 ou 5 ppm
sur demande).
- Non-inductive.
Bicel, 35 bd de la libération. B.P. 63.
94300 Vincennes, tél. : 328.98.28 Stabilité globale: ± 100 ppm; plus un optionnel numérique de 10 tou-
,_ - .. -
-
--..,.,:;;__
"' -.
._ Gamme de température : 0°C à
+ 70°C;
ches.
La console, interfacée avec un ordina-
Température de stockage: -55 °C à teur peut travailler soit en mode demi
Afficheur + 125°C; duplex, soit en plein duplex.
numérique 7 Alimentation en tension : 5 V ± 0,25 V;
L'utilisation peut être ajustée à cha-
segments, Alimentation en courant : 40 mA ;
que système, standard, 9, 10, 11 bits
Sortance : 10 ;
1 pouce, Temps de montée: environ 10 ns.
par mot, un ou deux bits de stop, avec
au néon. ou sans parité, pair. impair, et une
ITT, 1 avenue Louis Pasteur gamme de vitesse de communication
Beckman, commercialise le module 92220 Bagneux Tél.: 253.31.39 allant de 75 à 19 200 Bauds.
SP 101 dont les dimensions du carac-
tère sont de 25.4 mm de hauteur, et de
13 mm de largeur.
Il offre un angle de vision de 130 ° et Calibrateur
est aisément lisible, même en ambiance universel
ensoleillée. à 18 m avec une brillance de
770cd / m'. La société Rotek annonce la sortie sur
Il offre une durée de vie minimum de le marché français d'un cahbrateur uni-
10 ans. un courant de segment de versel piloté par calculateur pour des
700 tt A et une température ambiante opérations de contrôle totalement auto-
de fonctionnement maximum de matisées: le 600 IEEE.
+ 70°C. Commercialisé depuis avril 77 aux
Diode France, 1 allée des Platanes USA et disponible maintenant en Il est immédiatement compatible avec
94260 Fresnes Tél. : 666.98.0 1. France, ce calibrateur universel divise tous les systèmes grâce à son interface
par dix les temps de contrôle et les boucle de courant 20 mA ou le standard
coûts. ElA RS 232 C.
D'autre part un software est disponi- Technology Resources, 27-29, rue
ble pour réaliser son check list de cali- des Poissonniers. 92200, Neuilly sur
bration en quelques minutes. Aucune Seine; Tél.: 747.47.17.
expérience n'est nécessaire.
Tekelec Airtronic, cité des Bruyères,
rue Carle Vernet B.P. 2 92310 Sèvres; Un véritable
tél.: 027.75.35
amplificateur
- -- -- - - -
opérationnel
Console de de puissance
Oscillateur visualisation
« Horloge >> La Division circuits hybrides d'lntersil
ADM 3-A
vient de mettre en production une vén-
compatible TTL économique table famille d'amplificateurs opération-
nels de puissance.
La Division Composants ITT. com- Lear Siegler présente I'ADM 3-A une Appelés ICH 8510, ICH 8520 et ICH
mercialise un oscillateur à faible coût en console de visualisation très économi- 8530, ces circuits présentent des per-
boîtier DIL, type 1 100 A pour applica- que avec curseur adressable, par l'ordi- formances exceptionnelles en fournis-
tion « Horloge», lorsqu'une fréquence nateur. sant des courants de sortie allant iusau'à
précise et stable est nécessaire. Sur un écran de 30 cm, l' ADM 3-A 3 ampères sous des tensions de
Les principales caractéristiques en affiche 1 920 caractères en 24 rangées ± 30 volts.
sont: de 80 caractères. Contrairement aux amplificateurs de
Gamme de fréquence: 0.25 à 40 MHz; Le clavier comporte 59 clés standard puissance disponibles aujourd'hui ces

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 147


circuits sont de véritables amplificateurs
opérationnels : leur gain {supérieur à
à 1 250 mm d'eau. Les systèmes de
contrôle Herga utilisent des interrup-
-
100 dB) est stable jusqu'à 0 dB. teurs standards qui sont homologués
Ces ICH 8510/ 20/ 30 sont réalisés dans le monde entier et sont facilement
sur un substrat d'oxyde de béryllium_ disponibles.
pour un meilleur transfert de la chaleur au Les systèmes spéciaux. qui ont été
boîtier tT 03, 18 broches) tout en isolant développés et ont fait leur preuve pen-
électriquement le circu1t du boîtier (ce dant ces douze dernières années, per-
qui est très rare dans ce type d'amplifi- mettent à Herga de proposer un nou-
cateur). veau modèle standard pour lequel la fia-
A signaler aussi que ces amplifica - bilité est associée à l'économie. Cette
teurs sont protégés contre les court-cir- expérience permet également à Herga
cuits et qu'ils peuvent commander de fabriquer des interrupteurs entière-
directement des charges inductives. ment spéciaux pour les demandes par-
ticulières des utilisateurs de volume.
Ils sont proposés en version indus-
trielle (- 25°C, + 85°C) et militaire Les interrupteurs à pression et à vide
(- 55°C, + 125°C). Herga sont actuellement utilisés à de
nombreuses applications où ce type de
Leur spécification ci -jointe est parti- INTEL MDS 800, et ultérieurement, un contrôle n'aurait pu auparavant être
culièrement détaillée (8 pages) et une PLM en ROM. envisagé économiquement. Diode
note d'application est aussi disponible. France, 1, allée des Platanes 94260
Martec, 36, rue Louis Pasteur, 92100
lntersil, 3 rue de Marly 78000 Versail- Boulogne sur Seine ; tél. : 605.12.02. Fresnes ; tél. : 666.98.0 1.
les ; tél. : 953.4 7.08.
-- --- --- --~4 - - .
~--

Cartes Les interrupteurs Selfs-Chips


microprocesseurs à pression et
La société Vanguard, vient de sortir
Z 80 pour à vide Herga deux nouveautés importantes dans le
développement et domame des selfs-chips :
applications Une gamme complète d'interrupteurs 1) Selfs-chips subminiatures de la
temps réel Herga à pression et à vide est réalisée séne 26 000 de 0,010 microhenry à
pour les fabricants d'équipement qu1 1000 microhenry; dimensions : 2,5 mm
recherchent des produits économiques au carré pour une hauteur maximum de
La carte SDB 80, développée par
tout en ayant une grande solidité. Une 2,2 mm. La série 30 000 dont la valeur
Mostek en format Europa double, peut
gamme standard est disponible sur maximum est 100 microhenry a une
être fournie en deux versions :
stock et de nombreuses variations à la hauteur de 1,65 mm.
- une version développement compor- 2) Selfs-chips variables réglables par
demande sont possibles sur commande
tant, sous forme de 5 ROM de 2K bytes, le côté (série 29 000 ; gamme de valeurs
par quantités importantes.
un operating system et un assembleur
Ces interrupteurs Herga sont particu- 0,018 à 120 microhenry) ou par le des-
éditeur,
lièrement adaptés aux applications sus (série 31 000 ; gamme de valeurs
- une version application, dans laquelle 0,018 à 1 000 microhenry).
demandant un modèle compact et
les supports de ROM sont laissés libres
devant être utilisés avec des pressions Bicel, 14, rue de Fontenay 94300
pour le logiciel application en REPROM
et des vides relativement faibles de 50 Vincennes. Tél.: 328.98.28
ou ROM .
La carte comprend : une unité centrale
Z 80, deux P 10 , quatre compteurs
timers, un UART. 4 ou 16 K bytes en
RAM et une mémoire « scratch pad »-
Les sorties sont bufférisées.
De nombreux « accessoires >> matériel
et logiciel peuvent être fournis. Parmi les
matériels , citons, un coffret avec ali-
mentation et connecteurs pour 6 cartes,
une carte extension 16 K RAM, une
carte extension 16 K RAM extensible à
64 K, comportant 4 portes entièrement
bufférisées, une carte 16 K PROM avec
deux PlO, un CTC et un UART, un inter-
face pour console de dialogue à écran de
visualisation, un programmateur de
REPROM type MK 2708, un terminal
vidéo, un émulateur et des cartes à
wrapper et prolongateur.
Le logiciel proposé comporte des
cross assembleurs FORTRAN 4 et

PAGE 148 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Testeur automatique
de câblage
sous haute-
tension ( 1 500 V)

La firme américaine P.W.R. vient


d'introduire sur le marché un testeur
automatique de câblage sous haute-
tension ( 1500 V) : Le TA- 6. - protection contre les courts-circuits graphie infra-rouge très rapide, mar-
du moteur. quage de film, sécurité, mesures de dis-
Cet appareil permet les tests d'isole-
Pour réaliser cette application, on tance. procédés industriels, utilisations
ment sous les conditions suivantes :
peut utiliser deux TDA 2002 en boîtier de défense, et bien entendu recherche
- ajustement de la tension de test de 0 Pentawatt. Pour des applications spé- au sens le plus large du terme.
à 1500 v. ciales où une fiabilité élevée est requise. Les diodes Laser ITT sont actuelle-
- réglage de la vitesse de test et de la le L 140 (version industrielle du TDA ment fabriquées à Paignton - le Centre
résistance d'isolement. 2002) est disponible également dans de production de diodes laser le plus
une version à 2-chips, montés dans un avancé d'Europe - après des années de
boîtier métallique T0-3 à 8 pattes. recherche et de développement pour-
SGS-ATES France S.A. Le Palatino 17. suivis par une équipe de plus de 20
avenue Choisy, 75643 Paris Cedex; scientifiques et ingénieurs.
tél.: 584.27.30. Elles sont disponibles sous deux for -
mes : hétérostructure simple pour
impulsions courtes de puissance crête
élevée (environ 10 W) et double hété-
Diode laser rostructure pour des puissances moyen -
à I'AsGa nes comparables mais à haut rende-
ment.
pour applications
Le TA- 6. dont la capacité maximale ITT 1. avenue Louis Pasteur
multiples 92220 Bagneux Tél.: 253.31.39
est de 5 000 points, utilise des relais
REED.
Ces diodes peuvent être utilisées dans
D'un prix particulièrement avanta-
de nombreuses applications. Jusqu' à
geux, il peut être destiné au test de
continuité et d'isolement sur circuits
maintenant, les incroyables possibilités Un circuit
des laser à l'arséniure de gallium fabri- programmable
imprimés, cablages et fonds de panier.
quées par ITT (STC) et commercialisées
Tekelec- A ir t ronic S.A . Cité des par la Division Instruments et Compo- pour montres
Bruyères, rue Carle Vernet B.P.: 2 sants de SPI ITT ont effectivement sup- digitales à
92310 Sevres Tél.: 027.75.35 primé tous les désavantages de ces cristaux liquides
applications.
D'un faible encombrement et d'un lntersil annonce la disponibilité d'une
poids réduit, ces diodes peuvent fonc -
Contrôle économique tionner sur un montage de puissance à
nouvelle famille de circuits intégrés pour
montres numériques à 6 digits LCD réa-
pour servomoteurs transistors. Elles !':Ont robustes, ce qui lisée en technologie CMOS à grille
avec le TDA 2002 métallique.
Le circuit standard de base ICM 7220
Une nouvelle application vient d'être fournit heures. minutes, secondes. mois.
mise au point par SGS-ATES pour jour du mo1s et jour de la semaine. Il peut
l'amplificateur intégré TDA 2002. nor- fonctionner avec un cycle de 12 heures
malement utilisé comme amplificateur (avec indication « AM », « PM ») ou de
audio de 8 W pour auto-radio. 24 heures. Diverses options peuvent
Le nouveau circuit propose une solu- être sélectionnées par l'utilisateur au
tion fiable pour le pilotage de servomo- moment du câblage comme par exem-
teurs (voir schéma), et offre par rapport ple mise à l'heure rapide, écriture de la
aux solutions traditionnelles, les avanta- date « à la française » (jour et mois au
ges suivants : lieu, de mois et jour), etc... D'autres
options sont possibles : alarmes, gra-
- entrées à haute impédance, rendant
leur confère une excellente fiabilité. Très phismes divers pour signaler les jours,
cette application compatible avec les
efficaces, même dans des conditions fonctions chronographe... par modifica-
circuits TTL/ MOS.
sévères, elles supportent des différen- tion du dernier masque d'interconnexion
- faible dissipation avec fort courant de ces extrêmes d'humidité et de tempéra- au cours de la réalisation du circuit inté-
sortie tlmox.= 3,5 A), garantie par des ture. gré. Ceci permet en particulier de « pro-
tensions de saturation faibles. grammer >> le circuit de base afin de
Leur emploi est aussi varié qu'il est
- gamme étendue de tension d'alimen- possible d'imaginer ou de prévoir. Il y a répondre aux différents besoins de
tation: de 8 à 18 V, des applications évidentes dans les l'industrie horlogère.
- dimensions réduites, domaines des communications, photo- A titre d'exemple lntersil propose

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N° 3- PAGE 149


' ~~ - -- -

aussi un certain nombre de produits calculateurs et périphériques intelli- nance, les postes de fabrication, que
standards dérivés du c1rcuit de base. gents, la commande de processus, les comme appareil de base en études. De
jeux, l'instrumentation. par ses caractéristiques, il intéresse éga-
- ICM 7220 A : identique au 7220 il
possède en plus une alarme qui peut lement l'enseignement technique.
être programmée à la minute près. Un Oscilloscope double voie de 15 MHz,
poussoir permet de l'inhiber (pour ne pas il présente un affichage de 8 x 10 cm sur
être réveillé le d1manche par exemple) et
de la remettre automatiquement en
route (pour le lundi par exemple).
\ un tube avec électrode de postaccéléra-
tion. Sa sensibilité est de 10 mV1 cm
avec possibilité sur les deux voies simul-
tanées de 1 mV/1 cm à bande plus
- ICM 7220 8 : Identique au 7220 il
contient une horloge supplémentaire qui réduite.
fournit l'heure située dans un autre l'intérêt de cet appareil pour l'utilisa-
fuseau horaire (utile pour les sociétés teur réside principalement dans la sim-
Caractéristiques plicité de mise en œuvre et la sécurité de
internationales ou les grands voya-
geurs). - 4 bits parallèles fonctionnement. Ce résultat a été
- ROM 512 mots obtenu par une étude détaillée de l'ergo-
- ICM 7220 C : possède toutes les
- Arithmétique binaire ou BCD nomie et de l'esthétique. Du point de vue
fonctions du 7220 plus un chronogra-
- Mémoire 32 x 4 fonctionnement, toute commande inu-
phe à changement de gamme automa-
- Matrice d'entrée 16 x 4 tile a été supprimée et remplacée par
tique. Sa résolution au départ est du
- Sortie programmable 7 segments, des sélections automatiques liées au.
11 10 de seconde jusqu'à ce qu'il attei-
plus 16 sorties statiques mode de fonctionnement et au réglage
gne 59 mn 59 s 9/10 où il passe sur
- Horloge incorporée de vitesse. les boutons poussoirs sont à
une résolution d'une seconde
- 4 indicateurs de programme action simple et le repérage du fonction-
( 1 h 0 mn 0 s) lui permettant ainsi un
- Compatible TTL ou CMOS nement est évident.
comptage jusqu'à 23 h 59 mn 59 s.
ICM 7222 :est une version standard du Technology Resources, 27-29, rue Un soin tout particulier a été apporté
7220 qui se connecte directement à un des Poissonniers, 92200 Neuilly-sur- aux circutts de déclenchement pour
affichage BBC à 6 digits LCD disponible Seine; tél.: 747.47.17. obtenir une synchronisation stable et
aujourd'hui (ref. LC 241156). Une précise.
option permet d'utiliser I'ICM 7222 La fiabilité, la facilité de fabrication et
avec ou sans alarme. de maintenance ont été les guides du
Tous les circuits de la série ICM 7220
ox 712 concepteur. l'appareil se démonte en
ainsi que tous les autres produits horlo- nouvel quelques instants en quatre sous-
gers lntersil contiennent la totalité de la oscilloscope ensembles dont tous les éléments sont
circuiterie nécessaire à la réalisation facilement accessibles. l'appareil peut
présenté par même être mis en fonctionnement
d'une montre bracelet. les seuls com-
posants externes sont : Met rix ouvert à plat sur la table de travail grâce
- 1 quartz 32 KHz à des connecteurs souples dont la lon-
- l'afficheur LCD Metrix vient de développer l'oscillos- gueur est sans influence sur le fonction-
- 3 boutons poussoirs simple contact cope OX 712 qui intéresse tous les nement.
- 1 pile 1 ,5 V. techniciens de l'électronique ou l'élec- le nombre de réglages a été réduit de
lntersil. 3, rue de Marly, 78000 Versail- trotechnique, aussi bien pour la mainte- deux fois par rapport à un oscilloscope
les; tél.: 953.47.08

Microprocesseur
4 bits pour
applications
industrielles

le CR 1872 Western Digital est un


microprocesseur MOS/LSI4 bits paral-
lèles conçu pour les applications écono-
miques spécifiques de commande et de
calcul.
Il ne nécessite pas de circuit périphé-
rique de support puisqu'il possède
incorporé sur le circuit, des registres de
données, une ROM de commande, et un
interface direct Entrée/Sortie.
le CR 1872 a un jeu d'instruction
simple mais puissant, qui ne demande
pas de techniques de programmation
pour être mis en œuvre.
les applic~tions essentielles sont les

PAGE 150 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


conventionnel. L'appareil bénéficie de Macro-Assembleur, le Chargeur de d'horloge monophasé qui est fourni par
trois circuits intégrés spéci~lement étu- Liens, et les langages Fortran et Basic. un oscillateur interne utilisant une résis-
diés dans ce but. Voici les dates retenues : tance externe : l'horloge peut aussi être
ITT-Metrix (Annecy); tél.: 50 fournie par une source externe. Dans les
Londres : 18 octobre (séminaire), 19120 deux cas, le microprocesseur peut être
(52.81.02) octobre (Atelier); synchronisé avec d'autres systèmes. La
Bruxelles : 14 octobre (séminaire); fréquence d'horloge peut varier du
Utrecht : 10 octobre (séminaire); continu (exécution pas à pas) à 1 MHz
75 W en boîtier Antwerp: 12/ 13 octobre (Atelier); pour une tension d'alimentation de 5 V.
versa watt Milan : 22 novembre (séminaire); Grâce à ses caractéristiques particuliè-
Paris : 7 novembre (séminaire); res, le MC 14500 B est plus performant
Francfort : 8 novembre (séminaire). que les microprocesseurs plus com-
La SGS-A TES présente une nouvelle
91 10 novembre (Atelier); plexes pour des tâches aboutissant à
famille de transistors complémentaires
Hambourg : 6 décembre (séminaire), des décisions.
développés en technologie épitaxiale et
7/8 décembre (Atelier);
assemblés en boîtier plastique T0-220. Le microprocesseur monobit
Stuttgart : 20 septembre (séminaire);
Ils sont disponibles dans une gamme de MC 14500 B est un circuit intégré
21/22 septembre (Atelier).
tensions de 45 à 100 V. aussi bien en CMOS statique contenu dans un boîtier
Pour tous renseignements s'adresser
NPN qu'en PNP. Le courant continu de 1 6 broches. Il peut fonctionner sur toute
aux bureaux de vente Motorola, aux dis-
collecteur pour tous les types est de la gamme de tension et de température
tributeurs, ou bien directement à :
12 A. et la puissance maximum dissipa- de la famille CMOS JEDEC série B. Ses
Motorola Semiconducteurs S.A., 15-
=
ble avec Tcase 25°C est de 75 W. 17, avenue de Ségur. 75007 Paris ; tél.: périphériques peuvent être choisis dans
La basse tension de saturation. la 551.50.61 toute la famille CMOS qui comprend
linéarité du gain et la bonne robustesse plus de 100 composants. On peut ainsi
rendent ces dispositifs particulièrement réaliser pour chaque application un sys-
adaptés pour des applications dans le Voici le tème parfaitement adapté utilisant
secteur grand public comme dans le éventuellement des composants et un
microprocesseur CMOS logiciel spéciaux. Le microprocesseur
secteur professionnel. Les applications
typiques se trouvent dans les circuits de « monobit »MC 14500 B ICU possède les qualités inhérentes à la
commande de relais, dans des régula- technologie CMOS : immunité au bruit,
teurs série 1parallèle. et dans des étages L'analyse des tâches effectuées par les consommation de quelques microwatts
complémentaires de sortie en applica- microprocesseurs« multibit »actuels, et et possibilité d'utiliser des tensions d'ali-
tion audio. aussi par les logiques câblées, montre mentation comprises entre 3 et 18 V.
SGS-ATES France S.A., 17 avenue qu'un grand nombre de ces opérations Un guide d'application de 100 pages
de Choisy 75643 Paris Cedex; tél.: ne portent en fait que sur un seul bit à est disponible chez Motorola.
584.27.30 la fois. La puissance de traitement des Motorola Semiconducteurs S.A.,
microprocesseurs multibit est donc sou- 1 5-17 , avenue de Ségur, 7 5007 Paris ;
~ ---- -
vent bien mal utilisée. De son côté, la Tél.: 551.50.61
Cours et séminaires logique câblée manque de souplesse
pour s'adapter à des conditions diffé-
d'information sur rentes. A ces problèmes particuliers,
les microprocesseurs Motorola apporte une réponse efficace
organisés et économique: l'Unité de Contrôle
Industriel (ICU) MC 14500 B.
par Motorola
Ce microprocesseur monobit est uti-
lisable dans tous les systèmes où les
Pour tous ceux qui s'intéressent aux processus de décision sont basés sur
diverses possibilités offertes par les des bits d'information uniques traités
microprocesseurs, Motorola a mis sur consécutivement. Ses applications prin-
pied des séminaires d'une journée et des cipales sont la régulation du trafic rou-
ateliers de deux jours qui se tiendront tier, la commande des machines à
dans nombre de grandes villes euro- copier, les programmateurs de séquen-
péennes d'ici la fin de l'année. ces microprogrammés. les télécommu-
Le but de ces rencontres est de don- nications à transmission de trains de bits
ner aux ingénieurs et autres spécialistes en série, les équipements d'appel télé-
intéressés l'occasion de découvrir les phonique et la commande des impri-
plus récentes innovations intervenues mantes, des claviers, des disques, etc...
dans le domaine des microprocesseurs Le microprocesseur ICU a un réper-
et de leurs applications techniques. toire de 1 6 instructions de 4 bits. Ces
Au programme des séminaires : les instructions effectuent des opérations
derniers produits de la famille M 6800, logiques sur des données transmises bit
les microprocesseurs par tranche, les par bit sur une ligne bidirectionnelle et
périphériques, les micromodules, et les stockées dans un accumulateur de
outils de développement. résultat d'une capacité d'un seul bit.
Les ateliers, quant à eux, ont été Chaque instruction est exécutée en un
conçus pour permettre aux participants seul cycle d'horloge.
d'acquérir des connaissances pratiques Le fonctionnement du microproces-
sur le système opérationnel MDOS. le seur ICU est synchronisé par un signal

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N° 3- PAGE 151


Editions Techniques et Scientifiques Françaises

photoélectnque ·Un d1spos1t1f v1brato à tro1s tranSIS· les v1tessesl et un système ~ndustnel (installation de
tors- Un trémolo stéréo ·Un générateur de distors1on régulatmn) avec sa console de d1alogue.
- Une chambre de distorsmn à tro1s transiStors • Un Les professionnels y trouveront avec profit des pro-
amplificateur de super-a1gues -JJsle pédale Waa-Waa grammes à usage général et des schémas d'applica-
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LES JEUX
'
DE LUMIERE
ET EFFETS SONORES POUR
GUITARES ELECTRIQUES
, ,
B. FIGHIERA
LE
Au cours de cette troiSième éd111on totalement refon- LA TELEVISION
,
due et augmentêe. l'auteur a été condUit à réserver
une large place a la description pratique des princi- HARDSOFT
paux Jeux de lum1ère
Les effets sonores n'ont pas pour autant été rejetés. OU LA PRATIQUE
SIMPLIFIEE
pu1sque la deux1ème partie est réservée aux monta- DES MICROPROCESSEURS NOIR ET BLANC ET COULEUR
ges vibrato. trémolo. boites de distorsion. etc. (16 leçons du professeur CYCLOTRON)
M. OUAKNINE et R. POUSSIN
Toutes les descriptions sont tra1tées dans un esprit F. JUSTER
pratique. des plans de câblages. des photographies. HARDSOFT, le pratique des miCroprocesseurs, est un
des listes de composants gUideront les amateurs ouvrage d'initiation et de formation parllculièrement A la suite du succès remporté auprès des lecteurs de
même débutants. destiné aux électroniciens et informaticiens non spé- tous âges par le cc Cours rapide de radio électronique
CE QU'IL FAUT SAVOIR : cialistes. simplifiée •. l'auteur a rédigé un nouvel ouvrage.
Musique. phys1que et électronique· Les composants Après une introduction QUi explique les pnncipes «La télévision simplifiée •. dans lequel le professeur
électromques • Les composants actifs • La pratique généraux. ce livre décrit le fonctionnement et le 1eu CYCLOTRON ense1gne à ses deux élèves. PAUL et
de la construction • Le c1rcu1t imprimé. d'instruction d'un système constrUit autour du micro- CLAUDIA. tout ce qu'il faut savoi'r sur la télév1s1on
LES JEUX DE LUMIÈRE : processeur 8080 A no1r et blanc. et couleur
Modulateur de lum1ère 1 voie • Modulateur de Le chapitre suivant relatif aux techmQues de pro- En 161eçons. le lecteur pourra ass1miler cet ouvrage,
lum1ère 2 vo1es - Modulateur de lum1ère 3 voies • grammation contient de nombreux exemples et cela auss1 bien en un mois qu'en plus1eurs. selon
Modulateur de lumière 3 vo1es (avec ampli) • Modu· Enfin les auteurs présententtro1s applicatiOns réelles le temps dont il dispose
lateur de lum1ère 4 vo1es (avec négatif) - Gradateur avec leurs schémas et programmes le lecteur Extrait du sommaire :
• Stroboscope de spectacle • Clignoteu r 2 vo1es - Che- pourra ainsi réaliser lu1-mème son système d'imtla- Pr10c1pe de l'émetteur • Tubes cathodiques • Anten-
nillard 3 vo1es • Stroboscope mus1cal déclenché par hon comportant un panneau de commande QUI fac1· nes· F 1. • V1déo fréquence- Synchromsatmn ·Bases
le son lite la mise au pomt et l'exécution des programmes de temps • Système SECAM de TV couleur.
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PAGE 152 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


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ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 163


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Matériel étudié et réalisé en France.

PAGE 154- ELECTRONIQUE APPLICATIONS f'1l 3


DOSSIER PRODUIT
Les contacts sont accessibles des deux côtés du bloc
Méthode de câblage permettant le câblage double face. Blocs réutilisables.
professionnelle accessible KLIP BUS
Rangée de 32 contacts reliés électriquement, enficha-
aux amateurs bles dans la carte, pour réaliser la distribution de l'alimen -
tation et de la masse. Ces bus sont séparables en blocs
de 4, 8, 16... contacts.
CADRE 51 X
Sert de support à la carte, pour éviter de faire porter
les connexions sur la table de travail. Particulièrement
utile lorsqu'on utilise des supports et des plots de Wrap-
ping.
Le Wrapping est une méthode de
câblage professionnel, mise au point Klip Blocks
pour le maquettage et les circuits à
haute densité. (Circuits logiques,
interconnexions des cartes modulai-
res dans les ensembles. Il consiste à
enrouler serré les fils de connexion,
qui remplacent les pistes des circuits
imprimés. 6 à 8 spires procurent un
contact conforme aux normes mili-
taires U.S. Ce procédé permet, avec Stylo à câbler
un coût de mise en œuvre faible, tout
à fait accessible aux amateurs, de
STYLO A CABLER
réaliser des circuits de qualité vrai- Composé d'un corps en plastique rouge, avec réserve
ment professionnelle, comparables de fil thermosoudable. Une aiguille guide fil permet
d'enrouler facilement le fil sur les broches queues de
en densité aux circuits imprimés mul- composants. etc. que l'on a positionnés dans la carte per-
ticouches, très intéressants techni- forée. Le fil est ensuite soudé sans dénudage avec un fer
à 4000.
quement, mais de prix prohibitifs. Le
L'ensemble ci-dessus, indéfiniment réutilisable, est
Wrapping permet facilement les destiné aux montages d'étude, au <<brouillon>> en quel-
modifications, adjonctions, répara- que sorte.
Ses avantages majeurs: faible coOJ, montages et modi-
tions, interdits ou très difficiles en fications faciles, achats échelonnés à mesure des besoins.
circuit imprimé. Un tableau comparatif (ci-dessous) montre d'autre part
les avantages des systèmes à Wrapping sur les méthodes
Le système vector à circuit imprimé.

Basé sur le Wrapping le vector est un système de


conception modulaire. Circuit imprimé Circuit wrapping
On peut n'acheter que ce dont on a besoin, car il est
composé d'éléments de faible coût unitaire, qui, assem- Densité de
blés, forment un ensemble de câblage complet. câblage 1 à 2 couches 3 à 6 couches
Eléments constituant le système : Modifications NON OUI FACILES
Qualité risque de mau- Très bon.
Carte 79 p44 des contacts vaises soudures Moins de 0.003 !2
Support perforé au pas de 2,54 en verre époxy profes-
Temps de 3 heures à Très faible à nul
sionnel, bleu, dimensions 11.4 x 24 mm. Ce support est
préparation quelques jours on cAble en darect
la base du système : il permet de monter :
KLIP BLOCKS Fabrication malaisée et sale très factle
par l'amateur (prod. chimiques) implantataon de
Mini boîtes de connexion sans soudure, de 96 points
supports un.quement
de contact en bronze beryllium, au pas de 2,54 en 4 ran-
gées de 24 points, enfichable dans la carte par 4 broches.

ELECTROjiJIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 166


Carte 79 P 44

Outil d'insertion
de broche P 133

Wrappeur manuel P 180

Comment passer du brouillon En effet, l'outil enrouleur Vector P 180 comporte à une
au montage définitif ? extrémité, une bobine de fil isolé au polyuréthane nylon,
qu'une broche spéciale, à l'autre extrémité, dénude auto-
matiquement, en même temps qu'elle réalise l'enroule-
Divers types d'outils et matériels composent et peu- ment. Ce procédé, dit strapping, permet de relier ensem-
vent être utilisés avec le système Vector. ble plusieurs bornes, éliminant la coupe à longueur préa-
( 1) Outil de Wrapping manuel p 180, ou électrique P lable, et le dénudage.
160-4-T (fonctionnement décrit plus haut) Des réalisation définttives peuvent ainsi être réalisées
(2) Carte perforée 79 P 44 (décrite plus haut) sur le Kit 3795-3 par exemple.
(3) Le kit 3795 -3. Il se compose de: un circuit imprimé
pastillé avec pe1gne 1nterdig1té, pour les plans masse et Une comparaison entre le Wrapping classique et le sys-
tème Vector est donnée ci-dessous (ex. pour relier 3 bor-
tension. (Voir schéma) 6 supports du circuit intégré spé-
nes).
ciaux pour le wrapping. 1 connecteur 2 x 22 contacts .
adapté au circuit.
(4) Bornes à wrapper T 49 Wrapping classique Vector
Comporte une triple fourche pour l'installation de com-
Borne 1 à 2 Wrap sur borne 1
posants discrets. Coupe à longueur, dénudage et Tirer l'outil pour dérouler le fil
(5) BorneT 44 avec une fourche unique côté composants wrap sur borne 1 Wrap sur borne 2
(6) Borne T 46 -3 pour l'installation de composants et Dénudage et wrap sur borne 2 Tirer le fil
wrapping des 2 côtés de la carte. BORNE 2 à 3 Wrap sur borne 3
(7) Outil d'insertion des broches P 133 Coupe à longueur, dénudage et
Le système Vector présente de surcroît un avantage wrap sur borne 2
Dénudage et wrap sur borne 3
considérable sur le Wrapping classique :
Celui-ci en effet suppose pour chaque fil installé, une
coupe à bonne longueur et le dénudage de ce fil à une
longueur précise (définissant le nombre de spires de
l'enroulement). Or cette procédure longue et ennuyeuse
est évitée dans le système Vector. Produit distribué par TEKELEC, cité des bruyères, rue
Carle Vernet 92310 Sèvres ; tél.: 027.75.35.

1 bJ Classique
w Vector

broches

T 44

E3 . T 44.3

PAGE 156 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


BIBLIOGRAPHIE
Enregistrement mais plus particulièrement aux jeunes un savant nous fait partager sa joie et
magnétique se destinant à la recherche expérimen- sa passion pour la recherche scientifi-
tale. que.
des images de télévision Ce livre est constitué de deux parties Editeur : PLON
en couleur distinctes :
par R. Aschen La première est une initiation à la
recherche, prenant comme base l'élec- Applications
Cet ouvrage. rédigé par un spécia- tricité et analysant les progrès réalisés
liste réputé dans le domaine industriel en ce domaine depuis l'antiquité.
des dispositifs
et de l'enseignement, initiera tous ses photosensibles
lecteurs aux particularités de la cons- par J.- P. Œhmichen
truction et de l'utilisation du magné-
toscope, destiné à l'enregistrement et Un livre réalisé pour faire connaître
à la reproduction des images de télé- et utiliser tous les dispositifs sensibles
vision couleur. et noir et blanc. Ce livre à la lumière et les circuits électroniques
peut être lu par des lecteurs de tous qui les accompagnent.
niveaux et sera précieux même à ceux Le présent ouvrage ne nécessite
qui ne possèdent pas de magnétos- qu'une connaissance tout à fait som-
cope. maire des éléments de l'électronique :
il est accessible à tous les techniciens
et amateurs , même débutants qui dés-
irent réaliser ces appareils passion-
nants où la lumière joue un rôle (pose-
mètres, photomètres, comptage
d'objets, barrages, commandes invisi-
bles, etc.).
Toutes les réalisations, employant
les moyens les plus modernes de
l'électronique , sont données avec de
nombreux détails sur la mise au point
(qui ne nécessite que quelques piles et
un bon contrôleur universel). On peut
augmenter le nombre d'appareils réa-
On note que c'est avec l'arrivée de
lisables par associations de parties des
l'expérimentation que ces progrès différents exemples.
commençèrent à exister réellement,
Des références prat iques et même
les soit-disant progrès précédents
des adresses de fournisseurs complè-
n'étant généralement que le f.ruit de tent ce livre, en faisant un outil de tra-
l'imagination de leurs auteurs., sans
vail facile à utiliser.
qu' aucune preuve ne vienne les
appuyer.

Extrait du sommaire :
On notera par exemple cette affir-
mation d'Aristote « Quand l'aimant est APPLICATIONS
Enregistrement - la tête vidéo - les
frotté avec de l'ail, il perd son pouvoir
d'attirer». que reprirent par la suite
DES DISPOSITIFS
mouvements des têtes et de la bande
- Enregistrement couleur - système
plusieurs auteurs sans tenter la moin- PHOTOSENSIBLES
dre vérification. J .P ŒHMICHEN
SECAM - système PAL - servoméca- La seconde partie de l'ouvrage est
nismes. consacrée à la vie scientifique de Mar-
Un ouvrage de 96 pages, format 15 x cel laporte et sous-titrée : « Une vie
21 , 78 schémas et illustrations dont 5 consacrée à la recherche ».
en quadrichromie, sous couverture Cette carrière commença pendant la
couleur. première guerre mondiale par des tra-
Prix : 28 F vaux sur le repérage au son des canons
Editions Techniques et Scientifiques puis se poursuivit par quatorze années
Françaises à l'Institut du Radium. Vint ensuite, à
la faculté des Sciences de Nancy, une
~ - --- - --- -- série de travaux sur l'ionisation des gaz
qui permit à Marcel Laporte d'inventer
Les joies de la recherche le « flash électronique ».
par Marcel Laporte On trouvera ensuite une analyse des
tr~aux de l'auteur après son retour à Un volume de 120 pages , format
Cet ouvrage , écrit par un savant l'Institut du Radium , à la Direction du 11 .7 x 1 6.5 , 7 6 schémas et illustra-
renommé pour ses travaux sur l'élec- laboratoire d' Electronique. tions, couverture couleur pelliculée.
tricité , est destiné à un large public, Un ouvrage plein d'enseignements; Prix : 19 F

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 157


Editions Techniques et Scientifiques - Plus de 1 000 pages d'informa- prestidigitation, ce mot étant particu-
Françaises (collection Technique tions techniques fournies directement lièrement bien adapté à la calculatrice
Poche) par les fabricants. « digitale >>.
2 à 12, rue de Bellevue, 75019 Paris - Le dictionnaire des secondes Une partie de l'ouvrage est réservé
sources le plus fiable et le plus précis à l'utilisation pratique de la calculatrice
car les fabricants cités ont engagé leur et notamment une méthode simple de
responsabilité en indiquant les pro- vérification des piles, un moyen
duits de leurs confrères pour lesquels d'extraire les racines carrées si la
Le Hardsoft ils proposaient une seconde source. machine n'est pas équipée de cette
ou la pratique des micropro- - Le dictionnaire des notes d'appli- touche, une méthode de conversion
cesseurs cation classées par type d'application, des degrés Fahrenheit en degrés Cel-
par M. Ouaknine et R. Poussin fonction et circuit. On a éliminé les sius et vice versa. Un calendrier perpé-
informations périmées ou dépassées tuel pour les 19, 20 et 21• siècles ter-
Hardsoft , la pratique des micropro- en interrogeant là aussi les fabricants. mine cette série de manipulations.
cesseurs, est un ouvrage d'initiation et - Différents index ,listes et tableaux. Voici donc un moyen d'occuper
de formation particulièrement destiné Un tel ouvrage serait vite dépassé agréablement les heures de loisirs
aux électroniciens et informaticiens par l'évolution technologique si l'édi- familiaux où petits et grands pourront
non spécialistes. teur n'avait prévu d'envoyer gracieuse- rivaliser avec les mêmes chances de
En partant du principe que la ment et automatiquement à tous les succès.
conduite s'apprend en se mettant au souscripteurs trois mises à jour par an. Editeur : Fayard
volant d'une voiture donnée, les Distribué en France par Conseil et
auteurs ont choisi un modèle qui sert Promot ion,
de référence et qui permet de donner 1, rue Damiens, 92100 Boulogne
des exemples concrets (avec schémas Tél. : 604-52-48. Les thèses françaises
et programmes). en informatique,
Après une introduction qui explique
les principes généraux, ce livre décrit le
automatique
fonctionnement et le jeu d'instruction Nouveaux j eux et domaines connexes
d'un système construit autour du pour vot re calculatrice
microprocesseur 8080 A. de poche Cet ouvrage, publié par le service
Le chapitre suivant relatif aux tech- par Elie Vannier Formation-Information de l'Institut de
niques de programmation contient de Recherche d'Informatique et d'Auto-
nombreux exemples. Ce livre est la suite de « Comment matique, est un répertoire des thèses
Enfin les auteurs présentent trois jouer avec votre calculatrice de soutenues dans les universités et éta-
applications réelles avec leurs schémas poche » qui a connu un vif succès, blissements publics français et dont
et programmes : le lecteur pourra ainsi notamment grâce à sa simplicité dans certaines remontent aux années
réaliser lui-même son système d'initia- les manipulations qui a permis sa lec- soixante.
tion comportant un panneau de com- ture par un large public. La classification se fait par dates et
mande qui facilite la mise au point et Le principe de cet ouvrage est d'uti- par catégories de thèses (d'Etat, de
l'exécution des programmes. liser les possibilités d'une calculatrice docteur-ingénieur, du troisième cycle,
Les autres exemples décrivent un électronique classique, et notamment d'université).
compte tour digital intelligent (qui indi- la configuration « 7 segments» de Chaque thèse mentionne le nom de
que par exemple quand changer les l'affichage, pour obtenir par exemple son auteur, son titre, sa date et son lieu
vitesses) et un système industriel (ins- des coïncidences entre chiffres et let- d'origine.
tallation de régulation) avec sa console tres qui permettent de jouer d'une Une réf érence, correspondant au
de dialogue. manière simple et mathématique à la classement du document dans la
Les professionnels y trouveront avec fois. bibliothèque de I'I.R.I.A. est mention-
profit des programmes à usage géné- Quelques jeux relèvent presque de la née pour chaque thèse, ce qui peut
ral et des schémas d'applications ainsi permettre au lecteur intéressé de
que des « astuces » utiles. consulter la fiche correspondante (sur
Un ouvrage broché de 200 pages, ELIE Vf\N ER
place à I'I.R.I.A.) ou bien de comman-
format 15 x 21 , 7 5 schémas, sous der celle-ci.
couverture quadri pelliculée. Edité par I.R.E.A.-S.E.F.I. -
Prix : 56 F Documentation : B. P. 105
Editions Techniques et Scientifiques 78150 Le Chesnay
Françaises Tél. : 954-90-20

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Cet ouvrage, unique en son genre,


contient entre autres :
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bles chez plus de 80 fabricants classés
en cinq grandes sections: Cl digitaux,
Cl linéaires, Cl d'interface,mémoires et
microprocesseurs. Chaque section est
elle-même subdivisée par fonction et
par caractéristiques.

PAGE 168- ELECTRONIQUE APPLICATIONS 1'1> 3


ct\oO
\'rote . \\e
\oôustr'e ~,.,..~

Brevets d'invention et m.arques


de fabrique : nécessité de la publicité
des mutations de propriété

Position du problème 2 - Le défaut d'inscription d'une éventuelle action en déchéance


mutation auprès des services de la pour défaut d'exploitation (article 11
1 - Les brevets et les marques de Propriété Industrielle n'affecte évi- de la loi sur les marques du 31 dé-
fabrique sont déposées pour des du- demment pas. à l'égard des intéres- cembre 1964).
rées longues : sés eux-mêmes, la validité d'une L'obligation d'une inscription ra-
- 20 ans pour les brevets (sous opération. pide de tous les actes concernant un
réserve du versement régulier des Par exemple, le cédant d'un bre- brevet ou une marque est donc évi-
annuités). vet ne peut contester la régularité dente.
- 1 0 ans pour les marques (avec de la vente vis-à-vis du concession-
possibilité de renouvellement). naire sous prétexte que celui-ci n·a 4 - La jurisprudence confirme
Pendant ces périodes, il est fré- pas fait transcrire la..l cession auprès cette obligation. Un arrêt de la Cour
quent que des mutations affectent des services de la t-'ropriété Indus- de Besançon du 19 juin 1962 a,
le brevet ou la marque. Le terme trielle. En effet. les deux parties ont dans ce sens, décidé ce qui suit :
« mutation » doit être compris dans signé un engagement réciproque «Tout acte modificatif aux droits
son sens le plus large. à savoir : qu'elles ne peuvent ignorer et, à cet d'une marque doit être enregistré
égard. la publicité légale est sans conformément aux dispositions de
- vis-à-vis des personnes physi- objet.
ques : les transmissions à la suite de la loi du 26 juin 1920. même en cas
succession, les changements 3 - Par contre, l'inscription est de liquidation d'une société de fait,
obligatoire pour porter à la connais- faute de quoi la marque n'est pas
d'adresse, etc.
sance des tiers les mutations inter- opposable aux tiers, sa reproduction
- vis-à-vis des personnes mora- venues. ne constituant en conséquence ni la
les : les cessions, apports, conces- contrefaçon, ni l'imitation fraudu-
sions de licence, nantissements, En l'absence de cette publicité,
les mutations ne sont pas opposa- leuse.»
changements de raison sociale, etc.
bles aux tiers et leur bénéficiaire ne De·même, un jugement du Tribu-
2 - Ces mutations doivent faire nal de Grande Instance de Nancy du
peut en faire état, ce qui comporte
l'objet d'une publicité légale par ins- des conséquences juridiques graves. 2 juin 1964, confirmé par un Arrêt
cription auprès des services de la définitif de la Cour de Nancy du
Propriété 1ndustrielle. C'est ainsi qu'à défaut de l'ins-
cription d'une cession, d'un apport 30 novembre 1966. a décidé que :
Nous examinons les aspects pra- «L'inscription au Registre n'a pas
ou d'une succession, le nouveau
tiques de ce problème. seulement un but fiscal, elle vise
propriétaire ne peut valablement en-
gager des poursuites, négocier ses avant tout la protection des tiers qui
droits par cession ou licence, etc. ne peuvent se voir opposer les ces-
La publicité légale De même, si la loi sur les brevets sions non publiées».
du 2 janvier 1968 a prévu la possi-
1 - La publicité légale des bilité pour un licencié d'engager lui- 5 - Il est à noter cependant que
mutations, et d'une façon générale même. dans certains cas, un procès les transcriptions auprès de l'Institut
de tout acte concernant un brevet en contrefaçon. il ne peut le faire National de la Propriété Industrielle
ou une marque. est réglementée de que lorsque la publicité légale a été ne peuvent être réalisées à l'égard
façon précise et similaire dans les donnée à la licence dont il bénéficie. des marques de fabrique non encore
lois du 2 janvier 1968 (article 40). et acceptées à l'enregistrement et des
De plus, en matière de marque, la
du 31 décembre 1964 sur les mar- demandes de brevets non placées à
transcription des contrats de licence
ques {article 14). l'Inspection Publique.
présente un intérêt supplémentaire
C'est ainsi que l'article 46 de la
loi sur les brevets prévoit ce qui a) En matière de marque, les dé-
suit: lais pour l'examen et la délivrance
«Tous les actes transmettant ou en établissant sans contestation de la marque sont assez variables
modifiant les droits attachés à une possible que l'exploitation faite par mais, actuellement, ils sont de l'or-
demande de brevet ou à un brevet le licencié est réalisée avec l'accord dre d'une année environ à dater du
doivent, pour être opposables aux du propriétaire de la marque, et au dépôt de la marque.
tiers, être inscrits sur un registre, dit bénéfice de celle-ci : de la sorte. la
Registre National des Brevets, tenu transcription écarte toute possibilité b) En matière de brevet, le délai
par l'Institut National de la Propriété de contestation sur la valeur juri- légal minimum pour la mise à l'Ins-
Industrielle>>. dique de l'utilisation vis-à-vis d'une pection Publique d'une demande de

ELECTRONIQUE APPliCATIONS N" 3- PAGE 169


brevet est de dix huit mois à comp- Conclusion rend inopposable aux tiers les muta-
ter de sa date de dépôt en FRANCE tions intervenues et peut avoir ainsi
ou à compter de la date de premier al Toutes les modifications des conséquences graves car elle
dépôt à l'étranger. lorsque le dépôt affectant la vie d'un brevet d'inven- empêche les nouveaux propriétaires
francais bénéficie d'une priorité tion ou d'une marque de fabrique des titres en cause d'exercer les
étrangère. doivent être inscrite·rapidement au- droits attachés à ceux-ci.
A /égard des brevets ou de mar- près de l'Institut National de la Pro- cl En conséquence, tout proprié-
ques se trouvant dans la situation priété Industrielle le cas échéant taire de marque ou de brevet doit
visée ci-dessus. il convient donc de dès que la situation administrative veiller soigneusement à ce que les
surveiller la situation administrative du brevet ou de la marque le permet opérations de transcription des ac-
de ceux-ci, de maniere a ce que dès (délivrance de la marque ou mise à tes affectant la situation de leurs
qu'elle le permet, les opérations de l'Inspection Publique du brevet). droits soient réalisées dans les plus
publicité légale soient effectuées. b) L'absence de cette inscription courts délais possibles.

Associations et syndicats professionnels:


acquisition et défense des droits
de brevets et marques de fabrique
Le rôle et l'importance des asso- professionnel, une mission de syndi- membres, posséder des marques
ciations et syndicats professionnels cats, une association, peut être titu- collectives de fabrique, de com-
va croissant dans la vie industrielle laire d'un brevet. celui-ci protégeant merce ou de service ».
et commerciale moderne. les recherches techniques effec- L'article 17 de la même loi pré-
Ce mouvement résulte des pro- tuées par le syndicat dans l'intérêt voit ce qui suit :
blêmes complexes et multiples qui de ses membres. « Les marques collectives sont
se posent à toutes entreprises : dé- 2° En règle générale, le brevet apposées soit directement par la
fense des droits sur les plans admi- déposé par un syndicat ou associa- personne morale ou collectivité à
nistratifs et contentieux. organisa- tion n'est pas exploité par lui-même. titre de contrôle sur certains pro-
tion de la publicité. prospection et Il fait l'objet de licences. gratuites ou duits ou objets, soit par ses mem-
conquête des marchés en France et non, en faveur de ses membres, leur bres, sous sa surveillance et à des
à l'étranger, etc. permett ant ainsi de se présenter conditions déterminées. sur les pro-
Or, la plupart de ces problèmes dans les conditions les plus favora- duits de leur fabrication ou de leur
ne peuvent être étudiés et traités ef- bles sur les plans technique et juridi- industrie ou sur les objets de leur
ficacement que dans le cadre de que, pour lutter contre la concur- commerce.»
grands ensembles et seuls les asso- rence, notamment étrangère. Enfin. l'article 19 de la même loi
ciations ou syndicats professionnels b) Marques de fabrique prévoit que le dépôt d'une marque
répondent pleinement à cette exi- 1° La loi sur les marques du 31 collective doit être accompagné par
gence. décembre 1964 a prévu, en confor- celui d'un règlement déterminant les
Dans le but de faciliter leur ac- mité avec les dispositions de la loi conditions auxquelles est subor-
tion. le législateur a accordé des du 12 mars 1920 sur les syndicats donné l'emploi de la marque.
droits juridiques importants aux syn- professionnels, la possibilité pour les 2° Les associations et syndicats
dicats et associations, notamment syndicats. unions de syndicats. etc.. professionnels. par le dépôt de mar-
dans le domaine de la Propriété In- de posséder des marques de fa- ques collectives. ont ainsi la possibi-
dustrielle (brevets et marques de fa- brique individuelles. lité de réglementer de façon très
brique), élément moteur de tout pro- Mais la loi du 31 décembre 1964 stricte, dans l'intérêt de leurs adhé-
grès technique et commercial, c'est- comporte une disposition nouvelle rents et de la clientèle, les condi-
à-dire de l'expansion de toutes les importante concernant la création et tions d'utilisation de leurs marques
activités. le dépôt de marques collectives. ou labels.
Nous allons examiner les possibi- Cette disposition résulte de l'arti- Cette situation apporte à la clien-
lités d'acquisition et de défense des cle 1 6 de ladite loi : tèle l'assurance de toujours trouver
droits ainsi accordés. «L'État... les syndicats. unions de sous une marque ou un label déter-
syndicats. associations, groupe- miné une qualité constante du pro-
ments ou collectivités de produc- duit. D'autre part. les professionnels
Acquisition des droits teurs, d'industriels et de com- se trouvent protégés contre toute
merçants. pourvus d'une adminis- utilisation abusive de la marque ou
a) Brevets d'invention tration légalement constituée et de du label sur des produits ne répon-
1o Aux termes de l'article 1 de la la capacité juridique. peuvent, dans dant pas aux normes imposées.
Loi du 2 janvier 1968, toute per- un but d'intérêt général. industriel, La marque ou le label syndical
sonne physique ou morale (sans au- commercial ou agricole, ou pour fa- constitue donc un titre de grande
cune limitation) peut déposer un voriser le développement du com- valeur au point de vue juridique et
brevet. En conséquence, un syndicat merce ou de l'industrie de leurs commercial.

PAGE 16 0 - ELECTRONIQUE APPLICATION S NO 3


un préjudice direct ou indirect à l'in- sements Cinzano. que le litige met
térêt collectif de la profession qu'ils en cause. et comme motivé par les
a) Poursuites en contrefaçon représentent. griefs faits par la partie critiquée au
1o Les associations et syndicats 2° C'est ainsi, notamment. qu'un jugement: (Affaire Cinzano
professionnels titulaires de brevets syndicat peut intervenir dans une af- C Blanc).
ou de marques de fabrique dispo- faire en contrefaçon de brevet pour
sent de droits étendus pour engager voir décider par justice, dans l'inté- Conr.!us1ons
des actions en contrefaçon, confor- rêt de la profession, si le brevet en
mément aux prescriptions générales cause est valable ou. au contraire. 1° Les associations et syndicats
en matière de brevets et de marques s'il appartient au domaine public. professionnels disposent, dans l'in-
térêt collectif de la profession qu'ils
de fabrique De même, en matière de mar-
représentent. de possibilités consi-
2° Toutefois, dans l'esprit même ques. un syndicat peut intervenir,
dérables en matière de Propriété In-
de leur raison d'être, l'action en con- avec tous les droits réservés à la
dustrielle (brevets et marques de fa-
trefaçon des associations et syndi- partie Civile, pour faire respecter les brique).
cats ne peut avoir pour objet de intérêts supérieurs de la profession.
Les syndicats peuvent, en effet :
donner satisfaction aux intérêts indi- Il existe à ce sujet de nombreuses
viduels de certains de leurs mem- décisions de justice. Nous citons, à - être titulaires de brevets et
bres, mais au contraire d'assurer la titre d'exemple, un arrêt de principe marques (notamment de marques
protection des intérêts collectifs de de la Cour de Montpellier du 11 juil- collectives).
la profession envisagée dans son let 1944: - agir devant les tribunaux pour
ensemble. Cette disposition assure « Considérant que le Syndicat des la défense de ces droits.
d'ailleurs aux actions en contrefaçon Grandes Marques françaises inter- - intervenir en justice dans tous
engagées par les syndicats une au- vient devant la Cour pour demander procès où les intérêts supérieurs de
torité d'autant plus grande. la réformation. en l'un des chefs de la profession sont en cause.
b) Droit d'intervention des asso- son dispositif, du jugement entre- 2° Bien que les syndicats fassent
ciations et syndicats pris; déjà largement usage de ces possi-
1o Un autre aspect important Considérant que cette intervention, bilités, la tendance favorable de la
des possibilités juridiques des syndi- présentée en forme régulière. est re- jurisprudence doit les conduire à dé-
cats en matière de Propriété Indus- cevable comme émanant du repré- velopper encore leur action dans
trielle résulte de leur droit d'inter- sentant qualifié des intérêts collec- cette voie, dans l'intérêt d'une part
vention dans les procès où se débat- tifs du commerce exercé par la So- de leurs adhérents, d'autre part de la
tent des faits susceptibles de porter ciété Française des Anciens Etablis- clientèle.

Brevets d'inven ti on :
obligation d'exploiter
p,~jtion du nroblème - assurer le respect des droits faut d'exploitation.
du breveté, Nous précisons qu'il existe d'au-
1. Le brevet d'invention ouvre un - éviter le défaut d'exploitation tres régimes, à savoir notamment :
monopole de longue durée (en prin- de l'invention. a) La licence de dépendance,
cipe vingt ans), à l'égard de la créa- Une solution souple a été trouvée suivant laquelle l'inventeur d' un per-
tion industrielle nouvelle réalisée par dans l'adoption du régime des licen- fectionnement à une invention bre-
un inventeur, personne morale ou ces obligatoires. vetée appartenant à un tiers peut
physique. · obtenir la licence d'exploitation du
2. Ce régime permet en effet à
Il s'agit là de la récompense légi- tout indu'striel intéressé, dans le cas brevet antérieur, pouvant ainsi
time du progrès technique réalisé. de défaut de l'exploita.t ion sérieuse mettre en œuvre son perfectionne-
Mais ce monopole constitue une et effective d'un brevet, d'obtenir ment.
entrave à la liberté de l'industrie et il une licence d'exploitation obliga- b) La licence d'office dans l'inté-
ne peut avoir sa justification réelle toire du brevet en cause. rêt de la Santé Publique, qui ne con-
que si. dans un délai raisonnable, la Plusieurs types de licences obli- cerne que les brevets pharmaceuti-
collectivité profite effectivement du gatoires sont prévus aux Articles 32 ques.
progrès technique en résultant. et suivants de la loi sur les brevets Cette licence permet au Minis-
La question s'est donc posée de du 2 janvier 1968. Nous allons exa- tère concerné, lorsque le médica-
savoir si ce monopole peut être miner schématiquement ci-après le ment faisant l'objet du brevet est
maintenu lorsque le brevet n'est pas régime le plus utilisé. celui-ci trou- mis à la disposition du public, soit
exploité. vant son origine dans une Ordon- en qualité ou quantité insuffisante,
Le législateur et la jurisprudence nance du 30 septembre 1953, abro- soit à des prix anormalement élevés,
se sont trouvés. à cet égard. en pré-- geant les précédentes dispositions de placer à la disposition des indus-
sence de deux objectifs contradic- légales qui prévoyaient la dé- triels ou laboratoires intéressés le
toires: chéance des brevets en cas de dé- brevet en cause.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3- PAGE 161


ratifs en vue d'une exploitation sont Dans la pratique, le nombre de
La licence obligatoire
déjà réalisés : il faut seulement que procès de cette nature est peu
1. La mise en œuvre du régime ces préparatifs annoncent, d'une élevé : sept environ depuis 1953.
de la licence obligatoire est simple. façon certaine, une exploitation sé- Cela montre l'efficacité de la
Lorsqu'un industriel se trouve en rieuse et effective. phase préliminaire d 'accord de gré à
présence d'un brevet non exploité 3. Qui peut demander une li- gré.
sérieusement, il a la possibilité, cence obligatoire ? 6. Les conditions de la licence
après une démarche amiable auprès Toute personne de Droit Public La licence obligatoire. nécessai-
du breveté restant sans effet. d'en- ou Privé peut solliciter l'octroi d'une rement non exclusive, est souvent
gager une procédure spéciale pour licence obligatoire. Le demandeur octroyée pour la durée du brevet.
obtenir du Tribunal la licence du bre- doit cependant justifier qu'il est en avec versement d' une redevance en
vet en cause. moyennant des condi- état d'exploiter l'invention. de ma- faveur du breveté. de J'ordre de 5 à
tions financières déterminées par le nière à satisfaire aux besoins du 6 % sur Je chiffre d 'affaires hors ta -
Tribunal. marché. xes du licencié.
A partir de cette idée générale, Cette disposition est légitime car. Le licencié peut exercer l'action
nous examinons divers aspects pra- autrement. la licence obligatoire ris- en contrefaçon si . après mise en de-
tiques du problème. querait d'être octroyée à une per- meure. le propriétaire du brevet
2. Quand peut- on considérer sonne qui serait. sur le plan tech- reste inactif.
qu'un brevet est insuffisamment ex- nique ou financier. incapable d'assu-
ploité? rer convenablement l'exploitation,
dans l'intérêt de la collectivité. Conclusion
Il s'agit là évidemment d'une
question de fait devant être appré- 4. Le délai d'exploitation
ciée suivant chaque cas particulier, Souvent. le breveté n'est pas en a) Le régime des licences
tenant compte de l'industrie concer- mesure d'exploiter industriellement obligatoires concilie de tacon souple
née, des possibilités financières de son invention dés le dépôt du bre- le respect des droits du breveté et
l'inventeur, etc. Le breveté peut vet. l'intérêt de la collectivité qui est
d'ailleurs faire état d'une excuse lé- Un premier délai de liberté ou de d'éviter la stérilisation d'une inven-
gitime à l'égard de son inaction. franchise est ainsi ê\ccordé au bre- tion pendant la durée de validité du
mais la jurisprudence est. dans l'en- veté. pendant lequel il n'est tenu à brevet.
semble. soucieuse de préserver les aucune obligation d'exploiter. b) L un des principaux intérêts
intérêts de la collectivité et, par con- Ce délai est : de ce régime est de forcer le dialo-
séquent. elle tend à écarter tous les gue entre le breveté et l'industriel.
- de trois ans à compter de la
simulacres d'exploitation. L'expérience montre. en près de
délivrance du brevet.
Nous citons diverses décisions de vingt-cinq ans. que ce face-à-face a
- ou de quatre ans à compter de
justice rendues dans ce sens. été fructueux. les accords amiables
la date du dép6t de la demande de
La Cour de Dijon a décidé. dans brevet. ayant été nombreux, et la quantité
un Arrêt du 14 juin 1944 : de procès infime.
Au-delà de ces délais, la licen.ce
«Qu' il y a exploitation insuffi- obligatoire peut être requise. Cette situation prouve que, dans
sante, lorsque celle-ci est purement toutes les hypothèses. la protection
5. L'obtention d'une licence obli- d'une invention par brevet constitue
fictive et ne constitue qu'un simula-
gatoire la meilleure garantie des intérêts lé-
cre.
Le processus comporte deux pha- gitimes de l'inventeur.
Le Tribunal de Grande Instance
ses:
de Rennes a décidé, dans le même
esprit, par jugement du 1 6 novem- a) La demande de licence obliga-
bre 1970: toire doit être nécessairement pré-
cédée d'une tentative d'accord
« Ni sa propre négligence à orga- amiable. En effet, une licence ne
niser en France l'exploitation de son
peut être imposée qu'à défaut d'une
brevet quoi qu'il eût été invité à le
licence librement consentie.
faire. ni son souci d'en conserver le
L'intéressé doit donc prendre
monopole ne peuvent être retenus
contact avec le breveté pour es-
au bénéfice d'un breveté comme
sayer. par une tentative réelle et sin-
une excuse légitime, qui suppose un
cère, d'obtenir de gré à gré la li-
obstacle matériel sérieux à r exploi-
cence du brevet.
tation envisagée dans le pays inté-
ressé. pour faire échec à une de- b) Si cette démarche échoue, la
mande de délivrance d'une licence procédure judiciaire est alors enga-
obligatoire par application de l'arti- gée.
cle 33 de la loi du 2 janvier 1968. Le demandeur assigne le breveté
L'argumentation du breveté, faisant devant le Tribunal compétent. à sa-
valoir que la fabrication de son in- voir devant l'un des dix Tribunaux
vention n'est pas capitale pour l'in- français de Grande Instance ayant
dustrie française. est contredite par qualité pour examiner les questions
le souci de protection de cette in- de brevets.
vention qu'il manifeste en déposant Devant le Tribunal. le breveté a la
son brevet. » possibilité de faire valoir ses moyens
Il est à noter que, à l'article 32 de de défense. éventuellement basés
la loi du 2 janvier 1968, l'invention sur un début d'exploitation ou une
est considéré~ comme exploitée excuse légitime.
lorsque son exploitation est entre- Le Tribunal statue en octroyant,
prise. c' est- à-dire lorsque des prépa- ou rejetant, la licence obligatoire.

PAGE 162 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


Protection des créations
en n1atière de forn1es, dessins, plans, etc.
mise en œuvre ; l'œuvre est proté- dépôt légal. oui, dans une certaine
gée du seul fait de sa création . mesu're. est un des avantages de a
1 . Les chefs d'entreprises. et Cette loi permet, par ailleurs. de loi du 11 mars 195 7. aboutit sou-
d'une façon générale les inventeurs, poursuivre les contrefacteurs dans vent à de sérieuses difficultés
sont bien informés, même s'ils ne des conditions simples : toute per- lorsque plusieurs années après la
les utilisent pas suffisamment, des sonne intéressée peut obtenir l'in- création. il faut établir de façon in-
droits ouverts par la loi sur les bre- tervention d'un Commissaire de Po- discutable la date de celle-ci.
vets d'invention à l'égard de leurs lice pour effectuer une opération de Or, il arrive fréquemment que
créations de caractère technique. saisie préalable à l'engagement d'un deux entreprises se penchent simul-
Par contre, les créateurs de for- procès en contrefaçon. tanément sur un même problème
mes, de dessins industriels ou artis- c) Apparemment. la loi sur le d'actualité et. soit par le fait du ha-
tiques nouveaux et d'œuvres Intel- droit d'auteur parait ain si protéger sard. soit par le fait d'indiscrétion.
lectuelles en général . sont souvent parfaitement les créateurs d'u ne qu'elles réalisent des créations sem-
mal renseignés sur les possibilités œuvre intellectuelle. blables ou voisines à des dates très
de protection de leurs créations. En fait, sur le plan pratique et juri- proches; dans ce cas. la discussion
Aussi se taisent-ils fréquemment pil- dique. la situation est plus com- sur la date de première création
ler, sans réaction sérieuse. plexe, et il est important de faire res- peut porter sur des écarts de quel-
2. Nous allons examiner les tex- sortir les risques qui peuvent résul- ques mois. sinon quelques semai-
tes législatifs concernés par ces ter pour un créateur de la mise en nes. l'absence d'un dépôt légal don-
créations et le parti qui, dans la pra- œuvre de cette seule loi. nant une date certaine au premier
tique. peut en être tiré. créateur pouvant alors conduire à ce
Il existe deux lois principales dans qu il s'incline devant un concurrent
ce domaine: postérieur en date mais bénéficiant
- la loi sur les modèles de fa-
.es difficultés de l'exercice d'archives mieux tenues ou tout
brique du 14 juillet 1909.
de la loi du 11 mars 1957 simplement plus précises.
- la loi sur le droit d'auteur du 1. Les inconvénients de l'ab- dl Une autre difficulté résultant
11 mars 1957. de 1 absence de dépôt légal provient
'-
Ces lois. tendant au même objet. a) Nous avons vu que la loi de de ce que le créateur d'un dessin.
paraissent pouvoir être utilisées in- 1957 ne nécessite aucun dépôt. Il dune forme. etc. ne divulgue pas
différemment. est évident toutefois que la preuve toujours immédiatement celui-ci . ré-
de la création doit être apportée par servant par exemple sa création
Or, si, théoriquement, c'est exact.
des documents datés présentant pour une saison commerciale ou in-
il existe cependant de nombreux cas
des garanties de sérieux et d'au- dustrielle ultérieure.
d'espèces où une erreur d'apprécia-
tion sur le choix de la loi peut avoir thenticité indiscutables. Cette Mais si. entre-temps, un tiers met
des conséquences graves. preuve est facile à établir puisqu'elle sur le marché. soit à la suite d'une
peut résulter de tous documents. indiscrétion. soit par le fait du ha-
tels que factures, publicité. exposi- sard. une œuvre semblable ou voi-
tions. etc. sine. la jurisprudence montre qu'il
la loi du 11 mars 1957 b) Mais. dans la pratique, la si- est difficile de le poursuivre, car le
(Droit d'auteur) tuation est moins simple. En effet, il tiers peut invoquer sa bonne foi
... ,_ arrive souvent que la création d'une puisqu'aucune publicité n'a été don-
née à l'œuvre première en date.
forme, d'un plan, etc.. n'est matéria-
a) Cette loi est d'une grande lisée, par exemple, que par des fac- 95"' ne po. e
étendue d'application, puisqu 'elle tures qui. faute de précision. n'iden- ... 1ques
protège toutes les créations de l'es- tifient que de façon incontestable a) Il résulte d'une jurisprudence
prit quel qu'en soit le genre. la forme l'objet concerné. récente que seules. les personnes
d'expression, le mérite ou la destina- physiques peuvent bénéficier des
tion. Par ailleurs. en admettant que les dispositions de la loi du 11 mars
La loi sur le droit d'auteur protège preuves de création soient bien réu- 1957 . c'est là une situation qui
donc aussi bien une forme nouvelle nies. souvent après plusieurs années peut se révéler très grave. car sou-
et originale dans le domaine artis- ces preuves disparaissent, car les ar- vent. la création d'une forme nou-
tique ou industriel, que le résultat chives d'une entreprise sont rare- velle d'objet. le dessin dun plan
d'un travail intellectuel tel que : ment conservées pendant des pério- etc .. est l'œuvre d' une Société
plans d'architecture, fiches de docu- des relativement longues. étant à la b) C'est ainsi que . dans un arrêt
mentation technique. etc. (nous merci de multiples événements : dé- du 2 7 mai 197 5. la 13 8 Chambre
n'envisageons pas. dans la présente ménagements, etc. correctionnelle de la Cour de Paris a
étude, les œuvres telles que romans. De plus. en cas de fusion d'une décidé ce qui suit :
pièces de théâtre. compositions mu- société ou de cession d'un fonds de «Considé rant que la loi du 1 • -
sicales, etc. qui, tout en étant proté- commerce. les archives ne sont pas mars 1957 limite aux seules pe•-
gées par la loi du 11 mars 1957, ré- nécessairement conservées ou ne sonnes physiques la quarte o'at.:-
pondent à d'autres critères). sont que partiellement transmisses teur;
b) La loi du 11 mars 1957 est à l'acquéreur. Qu 'en effet. son art1c e premier
d'application très simple. puisqu'elle c) Il résulte de ce qui précède dispose que "l'auteur dune œuvre
ne nécess~e aucun dépôt pour sa que l'absence de l'obligation d'un de l'esprit jouit sur cette œuvre . du

ELECTRONIQUE APPLICATIONS No 3- PAGE 163


seul fait de sa création. du droit de délivrance d'un titre officiel : bien Conclusion
propriété incorporel. .." , entendu. le créateur doit veiller à ef-
Qu'une personne morale qui ne fectuer le dépôt dans les plus brefs 1. Les créations. dans le
peut agir que par l'action de ses délais après la réalisation de l'œu- domaine des dessins et modèles. et
mandataires ne saurait elle-même vre. d'une manière générale des œuvres
faire des actes de création intellec- bl Dans ces conditions. grâce au de l'esprit de toutes natures, trou-
tuelle ; dépôt de modèle. aucune contesta- vent uniquement dans le cadre de la
Que, d'autre part. l'article 6 défi- tion ne peut être élevée ultérieure- loi du 14 juillet 1 909 une protection
nissant le droit moral n'envisage que ment sur la date de création de complète.
l'hypothèse d'une personne physi- l'œuvre , même si cette création re- 2. Notamment. les personnes
que. puisqu'il énonce qu' en cas de monte à plusieurs années, s'il y a eu morales doivent savoir, suivant une
décès. le droit est transmissible aux des changements importants dans jurisprudence récente, qu·elles ne
héritiers de l'auteur ; qu' une société la vie de l'entreprise déposante. peuvent bénéficier des effets de la
n'a pas d'héritier; même si le modèle n'a pas été im- loi du 11 mars 195 7, de nombreu-
Qu 'en outre, l'article 19 réglant médiatement exploité, etc. ses créations importantes risquant
les droits de divulgation ne l'envi- 2 la lot dP 1 909 D ut tre utili- ainsi d'être dépourvues de toute
sage que pour les personnes physi- ~ par le 11 sonnes m' al'es protection.
ques, puisqu'il règle le sort de ce al Le bénéfice de la loi de 1909 3. Les créateurs. et particulière-
droit après la mort de l'auteur; peut être revendiqué aussi bien par ment les chefs d'entreprise, doivent
Que la loi précitée comporte ce- une personne morale que par une donc veiller, à l'égard de toutes leurs
pendant une exception au principe personne physique. Il y a donc là créations d'avenir. à s'assurer, après
ci-dessus énoncé, en investissant une différence considérable avec le étude de chaque problème particu-
une personne morale du droit d'au- régime de la loi du 11 mars 1957. lier, d'une protection par modèle dé-
teur et de reproduction dans le cas b) La Cour de Paris, dans l'arrêt posé conformément à la loi du 14 -
particulier d'une œuvre dite "collec- du 27 mai 1975 cité plus haut. a juillet 1909.
tive", telle un dictionnaire ou une d'ailleurs parfaitement défini cette
encyclopédie, et en prévoyant la question en faisant ressortir que les Communiqué par
possibilité pour un auteur de céder sociétés créatrices de formes, de Cabinet BERT, de KERAVENANT
ses droits à une personne morale ; dessins nouveaux. et'C .. ont toujours & HERRBURGER
la possibilité d'obtenir une protec- Ingénieurs- Conseils
Qu'en l'espèce présente. la so-
tion valable par application de la loi en Propriété Industrielle
ciété R... n'a pas allégué qu'il s'agit
d'une œuvre collective. ou avoir ac- de 1909. 11 5, bou levard Haussmann
Paris-a•
quis des droits du créateur; «Considérant que l'ensemble de
Que les réalisattons d'un bureau la doctrine se prononce dans le sens
d'études composé de salariés de de l'inaptitude d' une personne mo-
l'entrepri se ne répondent pas à la rale à prétendre à la qualité d'auteur
définition de l'œuvre de collabora- au sens de la loi du 11 mars 1957.
tion telle que la conçoit la loi du 11 - Que cette interprétation ne laisse
mars 1957 ». pas sans défense contre les contre-
Cet arrêt, suivi d'ailleurs d'autres façons une personne morale qui a
décisions semblables de la Cour de créé une forme plastique nouvelle
Paris, pose nettement le problème ou un objet industriel se différen-
de l'impossibilité pour une société ciant de ses similaires, puisqu'il lui
de bénéficier de la loi de 1957. est loisible de se prévaloir des dis-
c'est-à-dire. notamment, d'être pro- positions de la loi du 14 juillet
tégée sans dépôt pour ses créations. 1909 ».
cl L'exercice de la loi du 11 mars 3 les cessions ou licences de
1957 présente donc. dans de nom- modèle
breux cas, des difficultés d'applica- Seul. le modèle déposé confor-
tion très sérieuses. mément à la loi de 1909 peut être
C'est pourquoi nous allons exa- aisément cédé ou concédé en li-
miner ci-après les dispositions pa- cence d'exploitation. Son proprié-
rallèles de la loi du 14 juillet 1909 taire dispose en effet d'un titre ayant
sur les modèles de fabrique. date certaine, définissant nettement
la création en cause et se dissociant
facilement du fonds de commerce
La loi du 14 juillet 1909 sur correspondant.
les modèles de fabrique les &'" 'l 1 Ages de la loi de
1909
le dépôt crée la date certaine
Les avantages de la loi de 1 909
al La loi sur les modèles impose par rapport à la loi de 1957 sont im-
un dépôt administratif pour sa mise portants. spécialement pour les so-
en œuvre. le dépôt pouvant d'ail- ciétés.
leurs éventuellement bénéficier de Il en résulte qu'à l'égard de leurs
la date antérieure justifiée de créa- création~ d'avenir les entreprises
tion de l'œuvre. ont un intérêt majeur à effectuer des
Or. ce dépôt. facile et peu coû- dépôts de modèles, même si cela les
teux. écarte toute possibilité de dis- conduit à exposer quelques frais et à
cussion à l'égard de la date de créa- satisfaire à des obligations adminis-
tion, puisqu'elle est établie par la tratives. peu compliquées d'ailleurs.

PAGE 184 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS fil> 3


Technologie L'utilisation de symboles à transfert au niveau du des-
sin des circuits imprimés facilite beaucoup le travail de
l'électronicien professionnel ou amateur, et se traduit par
un gain de temps considérable par rapport aux procédés
purement manuels. Certaines qualités de symboles per-
mettent même la gravure directe : transférés directement
sur la stratifié cuivré, ils jouent le rôle de ré$erve grâce
à leur résistance particulière aux agents d'attaque chimi-
que. Cette technique s'avère précieuse pour la réalisation
de prototypes ou la fabrication à l'unité.

Com.m.ent réaliser
vos sym.boles à transfert

Cependant, l'utilisateur reste tributaire du catalogue


des fabricants qui, bien que riche, peut présenter certains
manques, qui ne peuven't être comblés que par la fabrica-
tion à la demande, onéreuse et réservée aux gros consom-
mateurs.
Nous nous proposons de décrire ici un procédé per-
mettant à chacun de réaliser par lui-même les symboles
à transfert standards ou spéciaux dont il peut avoir
besoin, même en très petites quantités, avec ou sans labo-
ratoire photo à sa disposition.
ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3 - PAGE 165
Présentation du matériau
« 3M image transfert »
orig1nal transparent
negatif
Ce nouveau matériau revet l'aspect !blanc sur fond noir)
d'une feuille de plastique, noire et bril- echelle 1
lante sur ses deux faces, assez épaisse
comparée aux films photographiques
habituels ou aux planches de symboles original transparent onginal transparent
pos1t1f ou opaque
à transfert. La raison de cette épais-
lnoir sur fond blanc l positif ou negatif
seur tient dans le fait que deux feuilles echelle 1 ou '1- 1
transparentes plus minces sont réunies
par une couche noire photosensible,
echelle 1
+
légèrement adhésive d'un côté, et soli-
dement attachée à l'un des supports
+ +
transparents de l'autre. C'est cette iiM!I'soo par contact 1 prise de vue sur
couche noire qui. mise en forme par un sur film LI TH film LITH
procédé de photogravure, donnera
na1ssance aux symboles susceptibles
d'être transférés sur de nombreux
+ +
matériaux. t +
Exposée pendant une à trois minutes
à un rayonnement riche en ultraviolets
l NEGATIF
1
{chêssls à circuits 1mpnmés) la couche +
noire cesse d'être soluble dans le révé-
lateur spécial fourni avec les films. Il
Fig. 1. - Réalisation du nég11tif an laboratoire photo.
est donc clair qu'en réalisant cette
insolation à travers un masque, les
zones correspondant aux parties
transparentes de celui-ci deviendront or~gmal transparent
symboles à transfert après développe- negatif
ment et séchage. !blanc sur fond no1rl
echelle 1

Réalisation du masque original transparent original opaque


pOSitif pos1tif ou negatif
Il n'est sans doute pas inutile de don- lnoir sur fond blanc)
echelle 1
ner quelques indications relatives à la
réalisation du document transparent + echelle 1

négatif que constitue le masque


d'insolation.
+ +
Le possesseur d'un laboratoire inversion par copie par contact
photo n'aura aucune difficulté à effec- contact sur sur autopositif A 1p
tuer sur film « Lith » ou « arts graphi- film orange Ag fa- Gevaert
ques» les tirages nécessaires, avec ou
sans changement d'échelle. Au cours
+ +
de ces travaux, il pourra juxtaposer
plusieurs dessins Identiques en prove-
t
NEGA Tl F
+
nance du stade précédent de son tra-
1 1
vail, afin d'obtenir en fin de compte +
une planche de transferts complète en
une seule insolation. L<t f igure 1
regroupe les différentes possibilités Fig. 2. - RéaliS8tlon du négatif sans laboratOiftl photo.
offertes selon le type de document ori-
ginal dont on dispose. vert d'une couche négative sensible Agfa-Gevaert. Le mode d'emploi est le
En l'absence de labo-photo {pièce aux UV, de couleur orange {donc opa- suivant:
étanche à la lumière et munie d'un que aux UV) susceptible de disparaître - placer sous le document à reproduire
éclairage spécial dit inactinique), il lors du traitement photographique. une feuille de papier noir;
existe différents moyens de se tirer Celui-ci consiste en une exposition aux
- poser sur le document une feuille de
d'affaire en plein jour avec pour seul UV dans un chêssis, à travers l'original,
film A 1 p, l'émuls1on {côté mat) étant en
équipement un chêssis à ultraviolets et en un développement réalisé en
contact avec le document. {Cette opé-
du type servant à tirer les circuits frottant le film à l'aide d'un tampon
ration se fera en lumière atténuée) ;
imprimés. La figure 2 montre les pos- non abrasif imbibé à refus de révéla-
sibilités offertes, excluant tout change- teur spécial. Aprè's séchage {sans rin - - presser le tout avec une épaisse
ment d'échelle. La copie par contact çage intermédiaire) le film peut servir vitre;
(avec inversion photographique) d'un de masque d'insolation. - exposer pendant plusieurs minutes
document transparent peut se réaliser La copie d'un document opaque sur {durée exacte à déterminer par essais
au moyen de « film orange ». film transparent est possible sans successifs) ce montage à l'aide d'une
Ce film polyester {référence com- appareillage opt1que, grâce à un film ampoule à incandescence de 100 à
merciale : Col or Key orange) est recou- autopositif spécial, le A 1 p de marque 500 watts (déplacer la source lu mi-
PAGE 166 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS 1\10 3
Le rangement des feuilles prêtes à
l'emploi se fera avec le plus grand soin
__....-transparent
entre deux feuilles de papier huilé des

~~~~~~:s~
11 ' • 1'
couche noire
--....__transparent
tinées à empêcher les symboles
d'adhérer intempestivement à la feutlle
voisine.
cote a tsoler
uv uv uv
masque Utilisation
film transfert

L'emploi de ces feuilles de transferts


est identique à celui des fabrications
commerciales: le frottement d'un
crayon suffit à transférer le symbole
qui sera ensUite lissé à travers un
papier huilé pour parfaire son adhé-

developper au tampon '


®- ~W1
rence. Il faut veiller à éviter le transfert
des symboles votsins à la suite de la
' ,.. -
pression d'un dotgt, par exemple.
Ces symboles peuvent être utilisés
> c:: pour tous les usages : parfaitement
opaques ils permettent d'obtenir des
sechage
originaux irréprochables. Compattbles
avec l'emplOI de l'encre de chine tls
acceptent retouches et modiftcattons
sans problème. Leur très bonne résis-
archtvage tance aux agents de gravure (perchlo-
1~~~~~
c. r- .., -----...
transfert papier
hutle rure) permet leur emploi en gravure
directe (réalisation complète d'une pla-
quette ou bten retouche d'un ttrage
F1g 3. - Traitement du Mm • 1mage transfert •· défectueux).

Conclusion

Ce procédé permet à tout utilisateur


de créer ses propres planches de trans
ferts dans le cas de symboles qu1 lUI
sont propres de symboles standards
mais peu uttlisés, de portions de Cir-
Le développement s 'effectue au moyen d'un tam- cuits souvent réemployées (par exem-
pon d'ouate imbibé largement de révélateur spécial.
ple un ensemble compteur-décodeur-
neuse à environ 30 cm au-dessus de la afficheur) et même, à l'unité ou en pett
vitre); tes séries des ctrcuits entiers. Le trans-
- développer en cuvette dans le révé- fert du dessin complet sur le cutvre
lateur G8p de la même marque rincer évite de faire appel aux résines photo
et fixer comme un film photo ordinaire ou aux stratifiés présensibilisés. Une
(lumière du jour de préférence atté- réserve de transferts représentant des
nuée). Les symboles réalisés par so1-même au moyen da circuits fréquemment utilisés peut pro-
ca procédé s'utilisent exactament comme les sym curer un gain de temps appréciable en
Ce procédé fournit un document boles du commerce, avec les mêmes avantages. cas de besoin urgent d'une plaquette.
transparent en tous points identique à
l'original. Si un négattf est nécessaire Patrick Gueulle
une copie par contact sur film orange
rétablira une situatton normale. JUSqu'au développement_ Cette expo-
sitton durera de une à trois minutes,
selon la source UV dont l'on dispose.
A titre d'exemple, il faut deux minutes
Tirage avec deux tubes «actiniques» de
sur « image transfert >> 20 W placés à 5 cm. Fournisseurs
Le développement se fera après Film image transfert film color
Le masque ains1 obtenu va mainte- avoir retiré la feutlle transparente de Key orange et révélateur : 3M
nant servir à insoler le film «image protection: le film sera posé ~ur une France 1 rue Geneviève-Coutu-
transfert ». La premtère opération surface plane (plaque de verre, rier, 92502 Rueil-Malmaison ( 1)
consiste à identifier les faces du film : cuvett e.. .) et arrosé de révélateur. On 749 02 75.
dans un coin de la feuille on sépare frottera longuement et délicatement
Film A 1p et révélateur : Ag fa
légèrement les deux couches qui la avec un coton imbibé de ce même pro-
Gevaert 274 av. Napoléon-
composent. L'insolation aura lieu à tra- dUit jusqu'à disparition des zones mdé-
Bonaparte 92502 Rueii-Malman
vers celle qui reste notre mais en sirables. Après un bref lavage à l'eau son. (19 749 02 60.
conservant la protectton transparente courante la feutlle sera mise à sécher.

ELECTRONIQUE A PPLICATIONS NO 3- PAGE 167


CRITERIUM DE L'APPLICATION
LA PLUS ORIGINALE
r'[")IT~OIIII\n 1\lo .., . PA•I\ .. fi.OE:C'
Malgré les vacances et certaines difficultés d'approvision- tion un condensateur va na ble dont une des cages est déca-
nement, de nombreux lecteurs (bien que moins nombreux lée, gagne 700 F de circuits intégrés offerts par National
que pour le critérium n° 1) nous ont envoyé un dossier Semiconductor.
concernant une applicatiOn du circUit intégré LM 2907. - s• prix : Jean-Pierre REISER à Pans (7 501 5) pour un
Voici donc sans attendre le palmarès de ce critérium n° 2: générateur d'accords musicaux automatique effectuant
deux conversions en cascade (fréquence-tension pUIS ten-
- Premier prix: Serge CHICHE à Versailles (78000) pour
sion -fréquence), gagne 300 F de circuits intégrés offerts
un voltmètre continu dig1tal utilisant le LM 2907 en com-
par National Semiconductor.
mutateur retardé. gagne l'oscilloscope Philips PM 3226.
- Mentions: 14 concurrents ont gagné une calculatrice de
- 2• prix : Jacques ROUSSEAU à Toulouse (3 1000) pour
poche et un abonnement d'un an à Electronique Applica-
un capacimètrl;) numérique économique. dont nous avons
tions. Vo1ci leur liste·
pu apprécier la présentation et le« fini» de l'étude (ce lec-
Marcel Beysselance, 33270 Floirac ; Rudi Blond1a, 9930
teur est coutumier du fait car il a obtenu le 38 prix du cri-
Zomergem (Belgique); André Buhler. 2440 Geel (Belgi-
térium n° 1), gagne le fréquencemètre numérique Centrad
que) ; Jean-Marie Cattm, 2900 Porrentruy (Suisse) ; Jean-
445.
Luc Cro1x, 54 700 Pont-à-Mousson ; Jean-Paul Duc.
- 3• prix: Pierre ANGELINI à Rennes (351 00) pour la réa- 50140 Mortain; Alam Guy, 67210 Obernai; J.-P. Jouan-
lisation d'un détecteur de 0 pour pont d'impédances des- det. 33000 Bordeaux; Erick Lesne, 62100 Calais ; Chris-
tiné aux industries chimique et biochimique, gagne le mul- tian Low1e, 7260 Paturages (Belgique); Jean-Michel
timètre numérique Métrix 707 A. Ma thé, 3 1600 Muret ; Den1s Rémy, 30000 Nîmes ; Jean-
- 4• prix: Jean-Paul BRODIER à Vigy (576401 pour une Claude Rousseaux. 95120 Ermont ; Jean-Pierre Teychené.
girouette électronique utilisant comme détecteur de posi- 34500 Bézters.

CRITERIUM N° 3 n -...... , JO ,.... ro. '/OTRE DOSSIER?


- Electronique Applications
Vous pouvez voir. dans ce troisième numéro d'Electronique Rédaction
Applications. un article consacré aux CirCUitS Intégrés 2 à 1 2. rue de Bellevue.
FX 107, 207. 307. et à leurs applications (pages 67 à 72). 7 501 9 Paris.
Nous vous proposons. à la lumière des explications fournies
dans cet article, de trouver une application, la plus originale
possible, de ces circuits intégrés (l'un ou l'autre).
ro ~..,ENSES ...
• Pour le premier :
Insistons bten sur le fait que ce n'est pas la complexité du un oscilloscope PM 3226 Philips (2 voies. 10 MHz,
schéma qui donne le plus de chances de gagner. Le facteur 2 mV de sensibilité) d'une valeur de 5 800 F
principal de réussite est l'originalité de l'application, quel • Pour le second :
que soit son domaine. un fréquencemètre numérique 445 Centrad (20 MHz,
Chaque participant devra fournir un schéma théorique (à affichage mémorisé à 6 tubes) d'une valeur de 4 000 F.
main levée) accompagné de son fonctionnement (succmct) • Pour le troisième :
et surtout d'une explication concernant le domaine d'appli- un multimètre numérique 707 A Métnx (2000 points)
cation et l'intérêt du montage. d'une valeur de 1 150 F.
• Pour le quatrième :
Electronique Applications se réserve le droit de publier les circuits intégrés offerts par ISC France pour une valeur
études les plus intéressantes; c'est pour cela que nous sou- de 700 F.
haitons avoir des dossiers clairs et précis, agrémentés dans • Pour le cinquième :
la mesure du possible de photographies. Pour qu'un doss1er circuits Intégrés offerts par ISC France pour une valeur
soit jugé complet, la présence de photographies est d'ail- de 300 F.
leurs quasiment nécessaire. • Tous les autres participants ayant remis des dossiers
Etant donné le prix de ces circuits, nous n'obligeons pas complets se verront attribuer un prix « de bonne
cette fois-ci les concurrents à fournir une réalisation pra- volonté» comprenant un abonnement d'un an à Electro-
tique de leur étude. bien que les manipulatiOns soient tou- nique Applications et une calculatnce électromque.
jours souhaitables. L'importateur français de ces compo-
sants (ISC France) ayant d'ailleurs compris cette barrière de l
prix, nous a confirmé que des tarifs plus que bas seraient A l'équipe habituelle de journalistes techniques viendra se
accordés aux lecteurs faisant référence à notre critérium. joindre M. Jacques-Charles FLANDIN, P.-D.G. de la société
ISC France.

COMMENT PARTICIPER Ces circuits intégrés sont dispombles chez l'importateur à


un tarif très réduit pour les participants au critérium n° 3.
Ce critérium de l'application la plus originale est ouvert à Voici son adresse:
tous les lecteurs d'Electronique Applications (et aux autres). ISC France
Les dossiers devront être déposés avant le 23 novembre 27, rue Yves-Kermen, 92100 Boulogne
1977 à minuit (le cachet de la poste faisant foi). Tél. : 604-52-75

PAGE 168 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NO 3


SIEMENS

Microprocesseurs : nous avons beaucoup à dire.


Et nous le disons en français.
Comme tous les grands pays facilite votre information en publiant assure dès à présent la formation à
industrialisés, la France est entrée tous ces ouvrages en langue l'utilisation optimale de
dans l'ère des microprocesseurs. française (liste complète sur matériels d'aide au développement
Mais voici en quoi l'apport demande : voir coupon au bas de micro-ordinateurs.
de Siemens, entreprise européenne, de cette annonce). • Partout en France, le choix des
y est décisif : • Avec un laboratoire en proche systèmes à microprocesseurs
• Siemens est, par contrat, seconde banlieue parisienne (Saint-Denis), Siemens s'accompagne d'une indis-
source pour toute la gamme INTEL. Siemens facilite votre accès à un cutable sécurité : pouvoir compter,
• Avec plus de 1 500 pages déjà outil vital pour le développement à tout moment, sur un Service
éditées : programme de vente, des systèmes à microprocesseurs. Après-Vente de tout premier ordre.
matériel, logiciel, etc. Siemens • Dans les mêmes locaux, Siemens • Dans chaque région , Siemens
met déjà, ou s'apprête à mettre à la
disposition de ses clients des
Sociétés de Services capables de
leur assurer, sur place,
l'ensemble de ces prestations.
Qu'il s'agisse de composants
microprocesseurs, ou de systèmes
d'aide au développement de
micro-ordinateurs, vous ne pouvez
ignorer les avantages que Siemens,
en France, vous offre dans ce
domaine. Il vous est facile d'être
informé : en retournant le coupon
ci-dessous à Siemens S.A.
Division Composants
B. P. 109 - 93203 ST-DENIS CEDEX 1
(Tél. 820.61.20).
~----------;;P.EAP-

1
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1:.:.:....._ _ _ _ __ __
1 Fonction
1 Entreprise

1 Adresse
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: Téléphone

1 0 souhaite recevoir gracieusement


la liste bibliographique complète
1 de vos ouvrages en langue française

Siemens fabrique aujourd'hui 1


1
0 souhaite prendre rendez-vous avec •
l'un de vos ingénieurs commerciaux
0
les com'posants de demain. 1
souhaite visiter le laboratoire
Microprocesseurs de Saint-Dems
1
Cl pour la TV: pourquoi innover?
On peut se poser la question. Les téléviseurs actuels sont décisif sur le marché de remp,lacement, elle est devenue
réputés avoir atteint un niveau de qualité très élevé, en une condition préalable pour toutes les fonctions supplé-
particulier grâce à la fiabilité et à la simplification apportées mentaires: affichage de l'heure, jeux vidéo sans cable,
par les semiconducteurs. image dans l'image, télétext etc...
La télécommande à ultrasons développée par INTER- INTERMETALL reste le leader dans ce domaine, en pro-
METALL a marqué une étape dans la TV-C: argument posant aux fabricants des innovâtions originales.

Voici des exemples


de développements actuels:
L'image dans l'image: cette nouvelle fonction o.ffre un
confort supplémentaire au téléspectateur. Elle permet de
suivre un autre programme, en format réd uit et en même
temps que le programme normal, pour éviter de manquer
le début d'une émission sur une autre chaîne. L'image
miniature (1/16e de la surface de l'écran) est localisée dans
un coin de l'image, où elle ne gêne pas l'émission normale.
L'apparition et la suppression sont commandées par la Autres fonctions à l'étude: télécommande à infrarouge
télécommande. et jeux vidéo sans cable (à suivre)

Nous croyons en 1'avenir de la télévision, car nous y sommes


pour quelque chose

Semiconducteurs .,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,., _ r - - - - - - - - -

INTERMETALL ~ IIITT 1. avenue LOUIS Pasteur


92223 Bagneu~
Téléphone 253 31 39

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