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SALON DES COMPOSANTS 77

2STANDS.
Stand 56 Alite A Bitunent 5
Stand 45 AIIH A Bitunent 2
Documentation JUr place.

JIŒQC)rr œF
304, Bd Cherlts-d•Geulle
92390 VILLENEUVE·LA·GARENNE

l T61. 793. 28. 15 15 ltgnes group6esl


Ttlex 63098<t F

)
--
SOMMAIRE

Analyse1:e e
Convertisseur tens1on fréquence à fonction de
transfert llnéatre 19

Apphc ttOnsa.,iA
Le multiplicateur analogique 58

ContrOle d'accord d 'un récepteur FM à parttr de la


FI 65

Affichages llnéa1res et loganthmiques avec le


UAA1M ~

Electronique~
~
médiClll
les applications médicales des ultra-sons 12

Manpu ~~
la table traçante audto UREI • Model 200 • et te
module de relevé de courbe de réponse • model
2000. 72

Mesures
l 'oscilloscope à échantillonnage 40

Analyse du premier oscilloscope à 4 voies- 6 traces


du marché mond1al 134

Sodêt• Parisienne d'Edition


•é anonyme au capttal de 1 950 000 F
ge soetal · 43, rue de Dunkerque. 75010 Pans
ect on • Rédaction • Adm.ntstutlton • Ventes : le microprocesseur expliqué aux électroniciens 23
2 à 12 rue de Bellevue, 75019 Pans · Tél 202 58 30
tl! c té Société Auxtllalro de Publlctlé
~ rue de Dunkerque, 75010 Parts· Tél • 285 04 46 s Mmathèqi ! , 1
les capteurs opto-électroniques en photographie 8
Préstdent-d•recteur général , D•recteur de la pubhcatton
Je~erre Ventlllard Des récepteurs FM à circuits intégrés
Redacteur en chot
80
Jean-claude Rouuez
Ont part clpé il ce numéro • Michel Archambault, Jean-Claude
Baud, JacqueUne Bruce, G6rard Capollno, Andr• Chauaae, An·
cire Doria, Christian Duchemln, Michel Duchemln, Max Fischer,
O.nlel Heyden, Jacky Jegou, a•rard lelarge, Etienne lemery, l'aéroport de Lyon-Satolas 86
catherine Peaucoup, Jean·loula Plagnol, Bernard Poncet, Ro·
ger Aaftln, Joil Ranchet, Jean S.bourin, Odette Varron, Jeaft·
Marc: Zulauf.
M~uette Michel Raby, Mlch.,e Dehoky
Couverture Gilbert l"Htrltler Répart1t1on des fréquences de l'acoustique 11ux
rayons cosmiques 35

Abonnements : 2 è 12, rue de Bellevue, 75019 Pans 16 f1ches techniques de circuits intégrés audio 99
1 an (4 numéros) 40 F {France) - 55 F !Etranger)
Copyr ght 1977 - Société Pans1ennc d 'EdttiOn B1btiographte 131
OtpOt légal t•• tnmcstro 77
éd tcur 507 Les réseaux de distnbution des semi-conducteurs 141
O:strtbué par SAEM Transports presse
pnmerle Edtcts, 75019 Pans
Nouveautés - Informations 145
Dossier produit 153

E ectrontquo Applications dôcllno toute responsabilité quant aux Ed1tonal 4


n&ons formul es dans los arttclos, celles·ct n'engageant que
:ons eut urs Cnténum de l'appllcat•on la plus onglnale 159

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1 -PAGE 3


o"
2 2 ~.~r ~ 1
CPM 51 6lYS
GAM 1 70

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CPM 8 25:>VS
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MPS 250VS
CAM 11.68

PAGE • - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1


EDIT()JIIAIJ
Voici donc une n uvelle revue consacrée à circonstances et les désirs de ses lecteurs,
l'électronl uer devenir une formule mensuelle.
Sa vocation est de parler ' techn•aue ,, à Pour la couverture, nous avons choisi éga-
des techniciens. lement l 'originalité. Le peintre Gilbert L'Hé-
Ne reconna1s~o7 p ac: la un oléonasme Il se nt•er a mts son talent au service de l'électro-
trouve en effet quo c:ur le marché frança iS de mque en réal isant une aquarelle où
l'éd1t1on. le creneau est prat•quement libre. s'egayent des composants.
Vous ne trouverez oas, effectivement dans Pour la redactton des articles. la collabora-
ce numero. d'mformat1ons de conjoncture tion de techniciens de valeur nous a permis
econom1que. de b1lans ou de fus1ons de so· de proposer, dans ce premier numéro, une
c1etés de nommat1on d un nouveau direc- palette (malheureusement incomplète)
teur de marketmg ou de la fabrication par d appllcattons de l'électronique à des do-
telle ou telle firme d 'un microprocesseur en mames vanés.
seconde source. La presentatton n'a pas, comme vous pour-
Nous n avons pas la prétention de tatre de rez le constater, été négligée, bien au
cette publlcatton une super revue techntque contra1re : la lecture d 'une revue technique
sans nvale et sans points faibles, mats um- ne dott pas être un pensum ~ ais un plaisir.
quement de donner aux techniciens des in- Le lancement de cette publication a été
formations susceptibles de les mtéresser, cho1s1 stratégiquement à a date du Salon
voire de les faire progresser dans certains( International des Compo nts Electroni-
domaines ques et nous espérons que ce choix don-
La genèse d .. Electromque Appllcattons .. nera longue vie à « Electronique Applica-
remonte au mo1s de septembre 1976 Nous tions ,
avions alors decidé d 'aborder le créneau d1t Quelle que so1t votre OP.inion, faites-nous la
~ profe~s•onnel , sous un autre aspect. es-
-----" connaltre. Si vous dési~z parti ciper à l'évo-
sentiellement techmque, abandonné par la lution de cette revue, à son amélioration, à
majorité des autres supports. sa rédaction, nous serons tous très heureux
L 'arrêt de parution d' t<' Electronique Profes- de vous rencontrer.
sionnelle " n'a fa1t que renforcer cette 1dée Merci d'avance pour l 'accueil que vous ré-
et nous pouvons vous proposer. s1x mois serverez à ce numéro 1... et aux sui ants.
après, une revue entièrement orig male dont
la formule trimestrielle pourrait, selon les -'-t-Ciaude Roussez
ELECTltONIOUE A~TIONS N" 1 - PAGE 5
OSCILLOGRAPHES

.....---<·4i> - - -
nouveaux circuits
nouvelle présentation
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TYPE 313
Bicourbe 10 MHz:
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PAGE 1 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1


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~
<
a:

1
2
Chose farfelue car. déjà. au-delà de
O. 1 seconde. le temps de pose cor-
rect n'est plus proportionnel à la lu-
mière reçue 1 Cest «l'écart de non-
réciprocité • ou cœfficient de Sch-
warzchild. D'autre part. si une émul-
sion photographique n'a pas été im-
La photographie a, depuis fort longtemps, fait appel aux pressionnée après 1 5 minutes de
cellules photoélectriques, non seulement dan les appareils pose, elle ne le sera pas davantage
après 10 heures (exception faite
de prises de vues mais de plu en plus dans le matériel de pour les plaques astronomiques), en
laboratoire, en raison surtout du tirage couleurs qui éclipse raison du seuil de sensibilité mi-
nima.
le noir-et-blanc. Nous nou propo ons donc de faire le point
La mode actuelle est à la cellule
ur les différents capteurs opto-électroniques avec leurs allicium qui est un photo-transistor
avantages et inconvénients en fonction de leur utilisations. au silicium relié à un amplificateur
intégré. Cette nouvelle technique
Nous insisterons particulièrement sur les problèmes photo- n'apporte rien en précision par rap-
métriques sous l'agrandi seur, domaine où beaucoup reste port aux CdS. au contraire car la ré-
à faire du moins en ce qui concerne le matériel dit « grand ponse spectrale diffère plus de
l'idéal que la précédente (voir fi-
public)). gure 1 ). Par contre, le temps de ré-

utilisation des capteurs


opto-électroniques
ponse est incomparablement plus
court et permet ainsi la réalisation
d'automatismes de plus en plus so-
phistiqués.
En fait, les problèmes posés par
la conception d'un posemètre de
prise de vues sont relativement sim-
ples. car la quantité de lumière
reçue est considérable en regard de
la sensibilité minima des CdS ou des
phototransistors.

Les cellules de po emètres


d'agrandisseur

Ici finit la facilité parce que les In-


tensités lumineuses vont être faibles
Les cellules sur les appareils Actuellement. ces cellules au sélé- voire très faibles avec le tirage cou-
de orise de vues nium ne sont utilisées que comme leur, ce papier étant beaucoup plus
piles solaires sur les satellites de re- sensible que le noir-et-blanc.
On se souvient des premiers po- lais hertziens et dans des maquettes Comme on s'approche du seuil de
semètres. incorporés ou non utili- de piles solaires terrestres dont sensibilité minima. le courant d'obs-
sant des photo-piln au a616nium. l'amortissement semble très aléa- curité n·est plus à négliger. la ré-
Ces plaques encombrantes émet- toire. ponse spectrale « utile • se restreint
tent un courant très faible et non li- Puis , vint la cellule photo- et le signal de sortie devient nette-
néaire avec le signal lumineux reçu ; conductrice au auHure de cadmium ment moins linéaire avec l'éclaire-
cela impliquait des micro- de quelques millimètres carrés de ment reçu . De plus. les temps de ré-
ampèremètres eux-mêmes non li- surface. donc logeable n'importe où ponse des photorésistantes s'allon-
néaires, obtenus par une forme non dans un appareil de prise de vues . gent parfois jusqu'à plusieurs minu-
cylindrique de l'entrefer. Outre leur Sa linéarité et sa grande sensibilité tes ... (voir figure 2 ).
fragilité mécanique, ces posemètres ont permis aussi à des constructeurs Oisons tout de suite que des po-
avaient une longévité assez réduite. de posemètres séparés de confon- semètres excellents en noir-et-blanc
de l'ordre de 6 à 10 ans en usage dre photométrie et photographie, en peuvent conduire à des résultats ca-
normal et ne permettaient pas la mettant sur le marché des «mons- tastrophiques en tirage couleur ; la
conception d'automatismes fiables. tres» gradués jusqu'à 8 heures 1 réciproque n'étant pas vraie.

PACE 1 - ELECTRONIQUE APPliCATIONS N• 1


Un exemple courant de ce com·
posant: la RPY 60 de RTC.

ulfo éléniures de cad-


ou Cd
Cette cellule représente un com-
promis entre les CdS et CdSe ; le
temps de réponse est presqu' aussi
bon que ces dernières. mais un
éblouissement produit un décalage
de la ligne de base à très forte mé·
moire (voir figure 2d). De ce fait, il
s'agit là d 'un composant assez
traitre pour 1 usage qu'on lui destine.
~ donc a exclure.

i i
SilO
} t Ill) lllo.9e
7llO
I •R - ·
llO tDO Pour toutes ces photorésistantes.
il faut se souvenir que le courant
d'obscurité, ou «bruit de fond pho-
. toélectrique ». augmente légère -
'
'\\
ment avec la température particuliè-
\
\
rement avec les CdSe parce que
\
\
sensibles au proche infra-rouge.
\
\ Il y a bien d'autres types de pho·
\
torésistantes mais leur domaine
\ spectral se situe hors du visible.
\
\C" donc ne nous concernent pas.
\~
\
\

\
\ Les photo-diodes et photo-
\
tran i tor
'\
'' Une jon c tion de semi -
''' conducteurs devient conductrice en
Ill) -- ... ~
inverse lorsqu'elle est bombardée
l
ii
r
~
500
ifœ 7llO
,_,.. I,R- •
lOD
par des photons. Ainsi. comme une
diode zener, une photo diode est
toujours montée en inverse.
Figure 1 : RlponstJs sptJcrrtJitJs compereti ves. Le temps de réponse de ces com-
posants est donc de l'ordre de la
micro seconde voire moins pour des
Après ces généralités. il est attendre parfois plusieurs minutes
types spéciaux. Le courant des
temps de présenter les avantages et avant de retrouver le courant d'obs-
photo ·diodes étant très faible, il faut
Inconvénients des différents opto curité ; signalons que ce phénomène
généralement les monter dans le cir-
capteurs disponibles ( 7) dans le s'aggrave si on augmente l'intensité
cuit base d'un transistor.
commerce. dans la cellule mais, même avec des
courants inférieurs è 1uA. les CdS Il faut citer l'ancêtre des photo
restent inaptes sur le plan pratique à diodes : I'OAP 12 au germanium
Le ulfure de cadmium ou surtout sensible dans l'infra rouge,
.... mesurer des éclairements faibles .
alors que les modèles au silicium
Photorésistantes très répandues sont sensibles au visible et è l'infra -
A noter pour finir qu'un fabricant
donc bon marché, les CdS ont une rouge.
américain (Segor) propose des CdS
réponse spectrale très voisine de avec des réponses spectrales diffé- Un photo-transistor n'est qu'un
celle de l'œil humain (figure 1) et rentes et plus sélectives. obtenues transistor planar classique dont le
son linéaires avec l'éclairement. par « dopages • du sulfure de cad- haut du boTtier a été remplacé par
Leur principal défaut est leur inertie mium. une lentille pour concentrer la lu
pour réagir en lumières faibles. da- mière sur la puce inférieure è
vantage à l'extinction qu'à l'éclaire- 1 mm 2 •
Le séléniures de cadmium Le fil de base est le plus souvent
ment ; c'est le phénomène de c mé- ou CdSe
moire • (voir figure 2b). Les modèles laissé en l'air. Un photo-transistor se
à faible surface ( 1 mm 2 ) type ORP 60 Ces photorésistantes ont une comporte de la même façon qu'une
sont plus nerveuses mais beaucoup sensibilité voisine des CdS mais ont photo-diode dans le circuit base
moins sensibles que les types à des temps de réponses au moins dix d ' un transistor (figure 3a ) De
grande surface (1 cm 2) du genre fois plus courts (figure 2c). La fidé- même, un « photo- Darlington • est
LOR 03. En guise de compromis, les lité et la linéarité sont correctes un photo-transistor monté en Dar-
fabricants proposent (sur catalo- mais le seul point noir réside dans lington avec un transistor normal (fi-
gue.. .) des cellules à grande surface sa réponse spectrale : comme on le gure 3b) ; et le constructeur n'as·
et faible épaisseur de dépOt afin de constate sur la figure 1, les sensibili- sure pas que ce transistor reçoit de
diminuer l'effet de mémoire. tés au bleu et au vert sont relative- la lumière.
La fidélité des CdS est correcte ment faibles par rapport au rouge et Un modèle courant de photo·
mais, après un éblouissement, il faut au proche infrarouge. transistor est le BPX 25 (RTC}.

ELECTRONIOUIE APPLICATIONS N• 1 - PAGE 1


anode, les photons pUIS les élee
@ EbloUissement•-- trons peuvent ricocher et arracher
d'autres électrons sur une dizaine de
S1gnal lummeux dl
dynodes savamment orientées. ce
convnande par le phénomène jadis si redouté
de l'ém1ssion secondaire.
Le gain et donc la sensibilité sont
considérables et sans commune
mesure avec les capteurs précé-
demment cités. De plus, on dispose
d'un grand choix de courbes de ré-
ponses spectrales, celles -ci ne dé-
pendant que de la nature chimique
de la photo-cathode. Un des modô-
Cellule CdS les les plus courants et de prix abor-
dable se limite au spectre visible : il
s'agit du 931 8 de R.C.A.
Le temps de réponse est à peine
plus long que celui des photo-
transistors et le courant d'obscurité
est généralement très inférieur au
micro-ampôre : il s'agirait donc pour
nous d 'une panacée, mais voyons
Cellule CdSe ses inconvénients.
D'abord sa tatlle qui est environ
celle d 'une penthode EL 84, ensuite
son alimentation comprise entre
600 et 1 800 volts et très soigneu-
sement stabilisée : le gain en dé-
1•0 pend énormément. D'autre part , le
courant anodique ne devant jamais
dépasser 1 mA, il faut une sécurité
électronique qui puisse abaisser très
rapidement la HT en cas d'éblouis-
Cellule CdSSe sement. Enfin, la réponse est fidèle
ma•s moins linéaire que les photoré·
ststantes et photo-transistors. L'en·
trée de lumière est soit axiale, soit
radiale.
laO Le problème majeur réside donc
en cette alimentation haute tension
stabil•sée et asservie. Un fabricant
anglais d'analyseurs couleurs com-
mercialisés sous plusieurs marques
Photo-Transistor et (Melico, Ahel et Beseler) a résolu
Photo-Multiplicateur cette question d'une manière élé-
gante et efficace : il s'agit d'une
basse -tension stabilisée et asservie
qui alimente un convertisseur avec
transformateur élévateur, dont le se-
IsO-•
condaire est .suivi d'un redressement
F1gm~ 2 Cm~tJQIICS do rllponses tm éclslrements l11•blcs et d 'un doubleur de tension. Le clr·
cuit imprimé, avec l'alimentation
secteur et le détecteur de seuil com-
Une autre caracténst1quo intéres- cendner à quatre mètres des cap-
pris, ne mesure qu'un décimètre
sante dos photo transistors est leur teurs ... Il semble évident qu'effec-
courant d'obscunté très faible de carré en montage « aéré • ..
tuer des mesures avec ce montage
quelques nanoampères, cc qu1 auto ct dans cc domaine d 'éclairement,
rise des amplifications considéra- nécessiterait de thermostater les L'angle de vision de opta-
bles : on peut même atténuer en- transistors. capteurs
core ce courant de fuite en dispo- D'une manière générale, il est
sant une résistance de plus1eurs di- prudent de monter les photo- Les photo-diodes et photo ·
zaines de mégohms entre base et transistors en collecteur commun transistors sont le plus souvent
émetteur. aftn d'éviter un claquage consécutif équipés d'une lentille de verre ou de
Aftn de donner une Idée des sen- à un fort éclairement. plastique afin de focaliser, sur la
sibilités possibles, nous citerons un jonction , la lum~re captée sur
montage expérimental de l'auteur 1 / 4 cm 2 • Il en résulte un cOne de vi-
réalisé avec deux ac 109 é boitiers Les photo-multiplicateur ou sion très étroit dont il faut tenir
ouverts, donc non directifs (voir ft· P.M. compte pour l'orientation de la cel-
gure 4 ). Cette maquette détectait lule ; d 'autant plus que cet axe de vi-
l'occultation dans l'obscurité d 'une Rappelons qu'il s' agit d 'un tube à sion n'est pas toujours bien parallèle
cigarette se consumant dans un hasse pression où, entre cathode et à l'axe du boTtier, du fait d 'un mau-

PAGE 10- ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1


Dans ces conditions, la cellule re·
cevra trés peu de lumière et devra
avoir une réponse spectrale s'êta·
lant sur tout le visible : do11c, seul le
photo-multiplicateur sera apte a
= remplir ces draconiennes conditions
concernant le tirage couleurs. alors
qu une CdSe ne pourra convenir
qu au no~r-et blanc.
Toutefois, une cellule pour mesu-
res ponctuelles en couleurs peut
Ftgure 3 Un photo rron:s1Stor St! comporte comme un transistor commande par uno photo être équtpée d une CdSe parce que
d.ode A dro1te, Je sch6ma 6quivolent ; un photo· Datlington. recevant beaucoup plus de lumière
et â la condttion d'être étalonnée
r-------~------~--------__.+12V
pour une couleur à peu près cons·
tante, par exemple sur les visages.

~• xSO Detecteur
2 BC109 seutl• 4V
boltter ouwrt

Fyure 4
Deu. photo trlln:St:Stors montés en Dar/mg ton permett.,t de dl!passer trl!s largnmtmt Un tnms1 tor (•c• un BC 109) dont on a
11 :senslfullt(J r611menne (notli seuls PT2 et TR 1 conslttuent un • photo.IJarlmgton 1) ou•ett lo botllcr conslitue un c.~;cellcnt photo
tranSistor non dtrecttf

vais centrage de la puce sur le subs· infra -rouges. Un devine alors qu' une Les analyseurs de couleurs
trat. cellule sensible à ces radiations fera Ces appareils servent à détermi-
peu de différence entre des clichés ner le f•ltrage coloré de la source lu-
Lorsque cette forte directivité op·
de densités trés différentes. Il est mineuse. Un négatif dont on connalt
ttque est gênante et que l'on sou·
donc indispensable de disposer un le filtrage nécessaire au jaune, ma-
haite au contraire une sensibilité ho·
filtre anti-infra-rouges (ou «verre genta et cyan est mis « en mé-
mogène dans un cône de vision de
~nti-calorique •1 entre l'ampoule et moire» dans 1analyseur. en établis·
90°, mieux vaut utiliser un transistor
la pellicule, ou devant la cellule. sant les rapports cyan / magenta.
planar décalotté et protégé par un
cyan f jaune ou magenta / jaune de
couvercle de Rhodotd collé, plutôt Avec les CdSe et les photo-
l'image projetée. Ces mesures s'ef·
qu'un écran diffuseur devant une transistors silicium, nous nous re·
fectuent derrière des filtres denses
lentille. trouvons donc avec une réponse
de couleurs complémentaires à sa-
A l'inverse, il est souvent avanta· spectrale qui ne s'étend que du
voir bleu, vert et rouge .
geux de disposer une lentille ou une jaune au rouge car. en éclairements
faibles. le bleu et le vert seront par· Pour les mêmes raisons exposées
btlle de verre devant une photorésis·
fois au-dessous du seuil de sensibl· au paragraphe précédent. les analy·
tance ou une photo·dtode à grande
lité minima. Cela signifie que, pour seurs utilisant dos photorésistantes
surface ltelle la BPY 131. pour y
deux clichés exposés correctement, ou des photojonctions exigeront un
concentrer le flux lumineux incident.
l'un représentant un sujet vert. max1mum de lumière. donc placés
l'autre un sujet rouge. une telle cel- sous l'obJOtlf. Fait plus grave, et les
Les probl mes po lule à c bande étroite • nous indi- bancs d'essais le prouvent, l'évalua-
infra-roug quera des temps de pose différents tion du ftltrage on jaune (donc der-
La lumière issue d 'une lampe alors qu'ils devraient être ident1· riôre le ftltrc bleu foncé) conduisent
d agrandisseur au tungstène con- ques 1 Il y a la solution de corriger â des résultats assez fantaisistes,
par un filtre vert devant la cellule, votre complètement aberrants :
tient une forte proportion d'infra-
mais il faut alors tellement de lu· 1 électronique la plus sophistiquée
rouges (figure 11. Or, l'image d'un
mière que le posemètre doit être ne peut pas amplifier un signal
négatif nolr·et·blanc est constituée
plaqué sous l'objectif: c'est la mé· qu'un capteur ne livre pas.
par des particules d'argent réduit qui
absorbent l'IR presqu'aussi bien que thode utilisée entre autres par Durst Donc ici encore et â plus forte rai-
les radiations visibles ; il n'y a donc et Jobo. son, le photo-multiplicateur est le
pas de contre-indications pour des seul pouvant conduire â des résul-
posemètres équipés de cellules sen· tats fiables
sibles à l'IR telles que les CdSe et
Conclusions sur les po emè- Ce rare survivant des tubes à vide
photo· transistors.
tres d'agrandisseur aura certainement encore la vie
Par contre, un film couleurs ne D après des critères de pratique dure car aucun nouveau composant
contient pas d'argent métallique photographique, la mesure de la lu- « sec • <le remplacement ne semble
mais uniquement des colorants or- mtére réfléchie par le margeur ou le se pointer à l'horizon ...
ganiques, lesquels absorbent le vi papier est la seule « mesure lnté
stble mais sont très perméables au• grée • qui soit valable. Mtchel Archambault

ElECTRONIQUE APPLICATIONS N" 1 - PAGE 11


- des réflexions sur les diverses
discontinuités du milieu de propaga-
tion,
- une partie seulement de
l'énergie ultra-sonore appliquée à
l'entrée du milieu de propagation est
transmise en sortie de ce milieu.
Ces phénomènes vont permettre
de définir trois types principaux
d'applications :
- les applications utilisant l'ab-
sorption des ultra-sons,

Les applications - les applications utilisant les


ultra sons réfléchis,
- les applications utilisant les

des ultra-sons ultra-sons transmis.

1- Applications de l'absorp-
Nous allons nous efforcer d'exposer, en deux articles, les tion dA • l+r - nn
principales applications médicales des ultra-sons et le prin-
L'absorption des ultra-sons dans
cipe de l'instrumentation électronique mise en œuvre dans les tissus est accompagnée d'un dé-
ces applications. gagement de chaleur. Pour des
énergies ultrasonores émises impor-
Notre tour d'horizon n' est pas limitatif. Le champ d'appli- tantes (plusieurs watt/ cm 2 appli-
cation des méthodes ultra-sonores est loin d'être clos. qués un temps suffisant) il apparaTt

Ftg 1
Introduction • La production des ultra-sons
utilise en général (c'est pratique-
ment toujours le cas dans notre do-
maine) la conversion énergie électri- m1lleuQ) m111eu(D
Un très bref rappel de physique que ,. énergie mécanique, par un
est nécessaire avant d'entrer dans le ~
transducteur approprié : un élément l
vif de notre sujet.
transducteur est alimenté en cou- 1
• Les ultra-sons sont des vibra- rant alternatif de fréquence iden- 1
tions qui nécessitent un support tique à celle des ultra-sons à pro- 1
pour se propager. Ils ne sont donc ~ r- •
duire.
pas transmis par le vide et ne traver-
Le transducteur exploite l'un des r
sent pas à la même vitesse les diffé- effets suivants : 1
rents types de milieu de propaga-
tion. leur vitesse est par exemple de
340 m s dans l'air, de l'ordre de
- magnétostriction (fortes puis-
sances).
l r..--
plane onde plane
-.., ,onde plane '
1 500 m s dans les liquides et - Piézo électricité, refled11e sens direct transtTuse
sens II'IYtrse 1ntertaèe
4000 m s dans les solides. Le do- - électrostriction et ferro électri- s.ns d1rect

maine de fréquence des ultra-sons cité (applications les plus fréquen-


débute vers 18 20 kilocycles j s tes).
(fréquence extrême supérieure du • La captation des ultra-sons un échauffement des tissus qui peut
spectre audible) et s' étend jusqu' à (conversion énergie mécani - être bénéfique dans le traitement de
plusieurs dizaines de mégacycles / s. que -. énergie électrique) utilise certaines affections musculaires ou
• L'emploi de fréquences ultra- bien sûr les phénomènes inverses. rhumatismales.
sonores élevées (20 ou 30 Mc s • Un faisceau d'ultra-sons se Cette application est intéres-
rend possible, pour un non-familier propageant dans un milieu non- sante, car l'échauffement produit
de ces techniques, la confusion avec homogène (en l'occurence les tissus peut être très localisé et il se produit
les ondes électromagnétiques. Cer- du corps humain), subit : dans la masse même des tissus. Un
tains principes d'applications sem- - une absorption dans le milieu, choix judicieux de la fréquence ultra-
blables au RADAR ne font qu'accen- d'autant plus forte que le milieu est sonore permet de réaliser un traite-
tuer ces possibilités de confusion absorbant, que le chemin parcouru ment en surface (fréquence ultraso-
qu'il faudra prendre garde à ne pas est long, et que la fréquence des nore élevée) ou en profondeur (fré-
commettre. ultra-sons est élevée ; quence basse).

PAGE 12- ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1


- un générateur de courant HF,
m•l~eu (D m•heu{!) pulsé,
/ - un transducteur servant â
---r.~1 l'émission des ultra-sons.
@ Transducteur ~~ - un transducteur servant à la
!Jo' réception des ultra-sons réfléchis.
~ acqueux-~
d ... - l'emploi d'un duplexeur per-
met l'emploi quasi général d 'un seul
~nttrfact mltrfact
transducteur/ transducttur/ mllltu 2 et unique transducteur pour ces
m1t1tu 1 deux fonctions.
Amplitude po-
dts sons - Un dispositif d'amplification et
® reçus dans ,...- de visualisation des échos (voir sy-
noptique. figure 4).
lt
transducltur
n t
Nous allons analyser successive-
ment ces divers maillons.
,_ .lfl- t • le g6n6reteur : (voir figure 5)
echo 1
Il délivre des impulsions haute
tcho2
fréquence. courtes. à faible temps
f tq 3 de montée.
la figure 1 donne le schéma sy- matériaux. Les applications pour le - la fréquence H.F. est celle des
noptique d'un appareil de sonothé- diagnostic médical datent des an- ultra-sons à obtenir. Elle est déter-
rapie. nées 1 quarante ». minée par les applications : plus la
les ultra-sons à forte puissance L'observation du signal réfléchi pénétration demandée est grande.
sont également utilisés pour 1 bri- (ou écho) va nous renseigner sur plus la fréquence ultrasonore est
ser 1 , par effet thermique et réson- l'importance et le type de la discon· basse.
nance mécanique. les « calculs ré- tinuité dans le milieu de propaga- Des considérations de résolution
naux 1 importants. en fragment plus tion. De plus si l'on rend l'émission (le transducteur doit être grand par
petits susceptibles d 'être éliminés d 'ultrasons pulsée, le temps écoulé rapport à la longueur d'onde des
naturellement par le patient. entre l'émission de l'Impulsion ultra-sons utilisés) interviennent
d 'ultra-sons et la réception du pre· également. On travaille donc en gé-
mier écho, va nous renseigner sur la néral è des fréquences de 1 à
Il - Application utilisant le position de la discontinuité. puisque 2 Mc s pour un examen abdominal.
ultra- ons réfléchi la vitesse de propagation des ultra- de 2 à 5 Mc / s pour un examen car-
sons dans le milieu observé est con- diaque, de 10 Mc / s environ pour un
On peut. en première approxima- nue (voir figures 3 A et 8 ). examen de l'œil.
tion. afin de comprendre la propaga- Un 1 échographe 1 ultrasonore - la fréquence de récurrence
tion des ultra -sons, utiliser une ana- comprend donc : peut ne pas être élevée. Les organes
logie : la transmission d'énergie à observés ont en général des vitesses
radio-fréquence sur les lignes de de déplacement suffisamment fai -
transmission : chaque milieu de pro- bles pour qu' une bande passante de
pagation (homologue de la ligne de l'ordre de quelques centaines de
transmission) possède son « impé- Hertz. soit suffisante pour restituer
dance acoustique 1 (homologue de leur mouvement.
l'impédance caractéristique de la li-
Des fréquences de récurrence de
gne) .
l'ordre du kilocycle / s sont couram-
lorsqu'une discontinuité entre ment employées.
deux milieux apparaTt (homologue
- la puissance ultrasonore crête
d 'une rupture d'impédance dans la
fournie par le transducteur est de
ligne). une partie des ultra-sons inci-
l'ordre du watt cm 2•
dents est réfléchie, le reste est
transmis (voir figure 2). Le cœffi- le générateur peut être très sim-
cient de réflexion dépend de l'impor- plifié : parfois il ne comporte qu'un
tance de la discontinuité. Il se crée. thyristor déchargeant un condensa-
si l'on est en régime stationnaire (é- teur chargé à quelques centaines de
mission continue d'ultra-sons de- volts dans le transducteur, qui pro-
puis un temps suffisamment grand , duit alors une impulsion ultrasonore
par rapport aux temps de propaga-
tion) un réseau d'ondes stationnai-
res dans le premier milieu de propa· Amphtudt
gation. dts s•gn~~u•
foumiS au
transducteur
a) L'échographie
0
Comme l'éthymologie peut nous
le faire penser. nous allons décrire tJ
une application utilisant l'analyse de T
l'écho d'une impulsion ultrasonore. 01 a lms
Ce procédé est couramment uti-
Fig 5
lisé en contrôle non destructif de

ELECTRONIQUE APPUCATIONS N•1- PAGE 13


• Z1 impédance acoustique de ta
céramique.
• Z2 impédance acoustique du fil
Amplitude des acqueux.
ultra· sons
fourn1s par lt Cette lame assure l'adaptation
transducttur 4...1-IU-IHUIMM----------'tffiflltllflfliWif'---4~ d'impédance acoustique.
Cette adaptation n'est malheu-
reusement parfaite que pour une
seule fréquence. La largeur de
bande du dispositif peut être accrue
en donnant à la lame de transition.
une épaisseur non uniforme. (coin
d'angle 4 à 5° par exemple).
• L'amplificateur
Il a une très lourde tâche... 1 Il
doit amplifier et traiter avant VISuali-
sation, les signaux électriques four-
nis par le transducteur de réception
ou la sortie réception du circuit du-
plexeur. - Il doit bien entendu, pos-
séder ta largeur de bande ( 1 à
2 Mc s environ, centrée sur ta fré-
amortie, â sa fréquence propre (voir quence ultrasonore) nécessaire à la
bonne restitution des échos.
figure 6).
Il doit par ailleurs posséder une
Ce système est simple et. ava-
tage considérable, le générateur est grande dynamique, c'est-à-dire, être
capable d'amplifier aussi bien des
apériodique : il suffit de changer de
signaux de faible amplituDe, que des
transducteur pour changer de fré -
signaux de forte amplitude : en effet,
quence ultrasonore.
ta dynamique des échos intéres-
• Les (ou le) t ransducteurs sants sur le plan médical est de l'or-
tl utilise généralement une céra- dre de 100 dB, ce qui est assez im-
mique ferro-électrique, vibrant en portant. (ce chiffre est obtenu en
mode longitudinal, en forme de considérant à la fois tes variations
disque de diamètre 1 â 3 cm envi- d'amplitudes des échos pour une
ron. (voir figure 7A, figure 7B, deux profondeur d'exploration fixe et l'at-
exemples de transducteur) . ténuation de ces échos, qui aug-
Cette céramique est amortie mé- mente avec ta profondeur d 'explora-
caniquement de façon â lui conférer tion).
ta large bande passante nécessaire â Le transducteur, lors de l'ut ilisa- Enfin, le gain de l'amplificateur
la bonne restitution des échos (de 1 tion normale, est couplé au milieu doit varier en fonction du temps
à 2 Mégacycles s environ). Le plus de propagation par l'intermédiaire (voir figure 11). afin de compenser
souvent, l'amortissement est obtenu d'un gel acqueux qui évite la pré- l'atténuation due au parcours des
en chargeant ta face arrière de ta cé- sence d'air entre la céramique et ultra-sons dans les tissus, qui croit
ramique par un milieu absorbant (ré- l'entrée du milieu de propagation lorsque la longueur du parcours
sine chargée de particules métalli- (voir figure 9). croit. La courbe de variation de ce
ques par exemple). (voir figure 8). Il est d'ailleurs possible, en appli- gain est en général ajustable par
Cet amortissement pourrait d 'ail- quant une méthode classique en l'opérateur, pour diverses « tran-
leurs être réalisé de façon électrique électronique (lignes de transmis- ches ,. de profondeur. (voir figu-
en profitant de la dualité mécano- sion) et en optique, d'introduire re 12). La correction de gain néces-
électrique de l'impédance motion- entre la face de sortie de la céra- saire est au maximum de 50 à
nette de ta céramique (attaque en mique et le gel acqueux une lame de 70 dB et dépend bien sûr de la fré-
très basse impédance, à la manière transition en résine dont l'épaisseur quence ultrasonore, de la profon-
des amplificateurs B.F. attaquant est i. 14 et l'impédance caractéristi- deur d'exploration souhaitée, des ty-
des enceintes avec un bon « cœffi- queVz 1 z2• (voir figure 10). pes de tissus observés.
cient d'amortissement»).

PAGE 14 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1


A
contrôlé, le signal subit une détec-
tion d 'enveloppe (voir figure 13).
puis peut être visualisé directement
Ampletudt des
ou subir avant visualisation. diverses
transformations : suppression
sognaux sur lt d'échos de faible amplitude et du
transducteur bruit par des épiéteurs. amplification
à caractéristique logarithmique pour
EmeSSIOI'I/ Recept 101'1
compression de dynamique, etc.
• ln viaualiutiona
Le procédé de visualisation le
plus simple est baptisé c ~cho A • et
A utilise un simple oscilloscope (voir
gaon en dB figure 14) dont le balayage X est
fonction du temps, en général li·
néaire et déclenché par l'impulsion
Vanateon du gaen d'émission d ultra-sons et le ba-
dt 1amplificateur layage Y, confié aux signaux traités
par l'amplificateur ci-dessus et cor-
respondant aux échos. Les figures
1SA et B. donnent un exemple de
tracé obtenu en échographie A
Si la structure échogène est mo-
bile, l'observateur verra se déplacer
T l'écho sur l'oscilloscope (voir fi.
gure 16). Il est possible de visualiser
les variations de position de l'écho
en fonction du temps: c' est le
pertes reglables par 1 operateur
«Time Motion • (T.M .). La courbe
obtenue représente donc le déplace-
ment de la structure échogène en
fonction du temps. Pratiquement, on
Vanaleon du emploie le dispositif de la figure 17.
gaen de qui utilise un tube rémanent. ou un
1~efecateur tube è mémoire. L'enregistrement
des courbes obtenues. se fait en
photographiant le tube cathodique
avec un appareil photographique. en
général à développement instan-
tané On peut également utiliser un
0 _ _ _scm_ _ _1oc_m_ _ _ !Sc_
m _ _ 20cm cm enregistreur oscillographique (fi-
gure 18)
Tranchet Tranc:he2 Tranche] Tranche 4
Il est par ailleurs possible d'ob-
''!1 12 server, en « écho A •. la structure
v échogène sous différents angles. en
sognaex a l a orientant le transducteur à la main,
sort .. de de façon è ce que le faisceau d 'ultra-
1 ampl ehcatNr sons demeure dans un même plan.
Si simultanément par un système
électro-mécanique de recopie, on
SIUII repère la position du capteur, dans
d tpiCiage le plan d 'observation. par rapport è
~llf-~tF
une référence arbitraire, on peut
« batir • une image (figure 19).
Imaginons en effet que sur
v l'écran d'un oscilloscope à mémoire,
nous déplacions grace au système
segnaux~JnS
de recopie, le balayage X. synchrone
detection
des impulsions d'émissions (comme
d~~·· ~--L-~~--A-~'---~~--------------~ en écho A) et que l'amplitude des
epectage
échos module la luminosité du spot.
Nous allons. en déplaçant le cap-
teur, explorer le plan d'observation
et simultanément, mémoriser les
échos et leur amplitude sur le tube
Ce dispositif de contrôle de gain d 'attaque et de descente sont choi- cathodique è mémoire On construit
en fonction du temps est remplacé, sies afin de maintenir constante donc une image de la section du
ou complété. sur certaines réalisa- l'amplitude des échos obtenues sur corps observé par le plan d 'observa-
tions commerciales par un dispositif une discontinuité, quelque soit sa tion. Cette image est une image de
de C.A.G. (contrôle automatique de profondeur. réflexion. Il faut bien la différencier
gain) dont les constantes de temps Après cette amplification à gain des c images d 'ombre • obtenues en
radiologie par exemple.
ELECTRONIQUE APPliCAn ONS N"1- PAGE 15
- déplacer mécaniquement le
x 'lt 1 transducteur,
- déplacer le faisceau d ultra
.... 50ns fourn;s par le transducteur,
grAce é de:. techniques mécaniques
...........
c.l. . . . lrétlecteurs ultrasonores mobiles ou
émetteurs ultrasonores mob;les par
rappon é un réflecteur f•xe} ou élee
tronequel» (plus;eurs transducteurs
attaqués avec des phases d1fféren·
tes. at;n de déplacer le lobe de
rayonnement : c est le sector :.cétn·
ning 1 voir f;gure 20)
La f1gure 2 1 représente une
solution ut;hsée sur un maténel
commerc1al (on remarquera que
f g , .. 1 ensemble ba•gne dans un l•quic1
assurant la transm;ss•on des ult cs
sons).
Ce:. procédés pré:.enumt par rap
port au balayage manuel de l'c écho-
graph;e B • l'avantage de pouvoir
être rap;des par rappon aux mouve ·
monts phys;olog•qu&s et donc
d éhmmer le flou cméuqul3
pouvant ex1:.ter en echo B (;mages
du cwur par e~empl el
de pouvou re~:om u er le mouve·
ment (lmayene Clynamlque Cdr
d;aque par exemple)
Par a lleurl> 1 analy:.e étant plus
Ce mode de v;suahsat;on qui est le balayage réalisé d façon ma rap de la v;sual1sauon peut s effec-
baptisé • échographie B • est trés ;n nuelle en échographie B peut être tuer sur des tubes catnoeliques tl
téressant, car ;1 fournit des Images automatisé On peut soit . phosphora non remëtnt:nt (genre
selon des axes peu accessibles par
d 'autres méthodes qu Il complète v
donc.
l 'écho B a :;es limites. elles uen
nent essentiellement aux faibles 4-- - -- --+ dtpiiCtmtnl de 1Kho t()(l hpot>«S.&nt tn
possibilités des t ubes cat hodiques é dtpll<ln'~t de 11 \tr..,~turt Kl-ogent
m émoire qui n'ont qu' une trés fa;ble .,,,on 1 ••• dt pr~g1t10n des
dynamique de lumière (ou pas du ultr• surb
tout pour le tube bistable). Ces hml )
tat ions imposent une compression
de la dynamique des échos ou que l· 0 -
quefois une simple mise en forme
rectangulaire qui cause bien sûr une
pE!rte d'informations et de déf111 tlon
de l'image.
F g lb

---.... ..........
....,... ........ tube T V J qu1 présentent une bonne
c échelle d~;; gris • et fournes:.ent

- ex mt 11nt
...,.
Srnaldlwtlilft
donc une me;lleure •mage Il est
même possible de synchron1ser
J'analyse sur le phénomène à obser-
ver et d 'analyser ainsi une phase
précise d'un mouvement ou d éllme-
ner les mouvements parasites pour
l'ob e1vat1on dune structure lmmo
bele telem;nation dtj l'tntluence des
mouvement:, respuato.res, des
mouvements d 'origine cardiaque ou

........ ............ ,.
.....__~..,.......
c;rculatoire)
La mémonsation des images de
1échogrdpne A B • sector sCdll
nmg 1 ust tfll ijé11eral récsl1s8c: :.IITl
,,....... pie ment ~ar photOijl dph;e (ou t;lrn
dans le cas d exploration dynami-
que) des écrans cathodiques de vi
f.g 17 sualisation.
PAGE 18- ELECTRONIOUE APPLICATIONS N• 1
tres méthodes permettent d 'accéder
au même résultat : la réponse im
pulsionnelle
Le signal d 'entrée (les ultra-sons
t émis) peut être de type « continu 1
(par opposition au signal en impul ·
sions de l'échographie classique).
modulé de façon aléatoire en phase
ou en fréquence. Un corrélateur.
partant du signal de sortie. peut
alors calculer la réponse impulsion ·
nelle et visualiser un résultat sem-
blable à celui de l'échographie clas-
sique
De tels systèmes sont en cours
de développement. Les problèmes
qui subsistent sont d 'ordre pratique,
le nombre de points de corrélation

anatyw
Ftg IP
devant être important si l'on veut
obtenir une bonne résolution et une
profondeur d'exploration suffisante.
- Time Delay Spectrometry
A l'émission. la fréquence ultra ·
sonore, émise en permanence est
«vobulée 1 de façon connue, par
exemple de 2 à 3 Mc s A la récep -
tion le signal a bien sOr la même al ·
lure. retardé simplement par le
temps de propagation dans le tissu
étudié. Un filtre passe bande. dans
le récepteur, permet de ne prendre
en compte que les signaux à une
fréquence donnée, c'est-à-dire que
les signaux ayant mis un certain
temps de parcours.
FIIJ 21
Ce dispositif permet de ne pren •
lorsque le standard de balayage les capteurs sont en général petits dre en compte que les échos prove ·
utilisé le permet, on a parfois re- (segments de 10 à 15 cm au maxi · nant d'une certaine profondeur et
cours au magnétoscope. mum) à cause des limitations tech- permet, en déplaçant le capteur sur
nologiques du nombre d'éléments la peau du patient. de réaliser une
Actuellement, d'autres dispositifs
du transducteur ce qui réserve ces véritable tomographie (image d 'une
plus complexes apparaissent sur le
procédés à l'imagerie cardiaque. couche parallèle à la peau, située à
marché : une certaine profondeur)
- Ln capteu,. multi616ments - On peut remarquer que les
techniques d 'échographie (A, B. Nous verrons plus loin que ces
voir figure 22) T.M .) qui ne diffèrent en fait que par techniques sont aussi utilisées en
Ces dispositifs réalisent un ba- le mode de visualisation, sont en fait imagerie par transmission.
layage linéaire (par opposition au des techniques de mesure de la ré - Bien d'autres développements
secteur des méthodes précédentes) ponse impulsionnelle du système sont en cours d'étude dans les labo
par exploration séquentielle rapide «Tissus réfléchissants 1 obseNé, ratoires.
de plusieurs éléments céramiques avec en entrée, une impulsion ultra · Nous citerons l'étudt! et le déve·
différents constituant le capteur. On sonore et, en sortie, l'écho ultra- loppement des capteurs à balayage
reconstitue l'image sur un tube TV sonore réponse du système D'au· par faisceau d 'électrons (avantage

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 1 - PAGE 17


L'emploi de l'écho B (imagerie)
suppose en général la synchronisa-
tion de l'analyse de l'image au
rythme cardtaque :
- avec l'écho A et le T.M., on
peut . mettre en évidence les dys-
foncttonnements valvulaires (valve
mitrale en parttculier).
- 1 écho B permet la mise en
évtd~nce des épanchements péri-
cardtques ; couplé au T.M ., il permet
l'estimation de la fonction ventricu-
laire gauche et l'estimation des di-
mensions du ventricule gauche.
- la contractilité du myocarde
peut être apprécié également grêce
A ces techniques ultrasonores.
- le diagnostic des anévrismes
aortiques, dissécants ou non. est de-
venu technique courante.
nores de l'ordre de 1 â 2 Mc / s. - citons enfin les tentatives ac-
tuelles de visualisation vasculaire.
Ces techniques permettent, chez - les capteurs multiéléments
1~ fem'!le· l'exa~en des organes gé- permettent l'accès â la dynamique
nttaux tntemes. 1examen mammaire
de la concentration cardiaque .
qui peut menre en évidence des 16·
sions non palpables et permettre le
diagnostic précoce du cancer du
sein. Dans ce cas, l'échographie per- Conclu ion
mttt encore de guider la ponction ou
la biopsie. Peut-être verrons-nous un jour
- Obat6triqua . On utilise le les procédés ultrasonores remplacer
même matériel que ct-dessus qui les méthodes radiologiques ?
permet Soyons honnêtes : nous n'en som-
Echo 8 - la localisation rapide et pré- mes pas encore là 1La radiologie est
Ftp :13 cise du placenta. une technique éprouvée, très affinée
- l'examen de la présentation du maintenant. Néanmoins, les métho-
fœtus (sans les risques de la radiolo- des ultrasonores fournissent avec un
de rapidité), des matrices X-Y de risqua nul pour la patient ce qui est
transducteurs électrostatiques, etc. gie : effet ionisant des rayons X... 1)
(voir exemple figure 23). trés important. de façon totalement
- diagnostic précoce de gros- atraumatique, des renseignements
sesses multiples. énormes.
L s applications médie les - exploration du liquide amnioti· C'est en ce sens que la radiologie
de réctlographi que. et les méthodes ultrasonores se
- mesure périodique du dia- complètent admirablement.
- Neurologie : L'encéphalosco- mètre bipariétal du fœtus (céphalo- La deuxième partie de notre arti-
pie permet, i l'aide simplement de métrie) afin de surveiller sa crois- cle sera consacrée â l'effet Doppler
l'écho A ou de l'écho A couplé â sance. (suite de l'étude sur les ultra-sons
l'écho B. la détection des processus - diagnostic précoce de certai- réfléchis). Nous terminerons notre
expansifs intracraniens (hématomes nes anomalies cérébrales, aperçu des applications médicales
par exemple) Ceci est utilisé bien des ultra-sons par l'étude des sons
- et. malheureusement, dia -
sûr intensivement en traumatologie. transmis qui débouche sur :
gnostic sûr de la mort fœtale.
- Ophtalmologie : L'emploi con- - les mesures de vitesse san-
jugué d 'une fréquence ultrasonore
- M6dec:ina interna
On emploie preque systémati- guine par « temps de transit»
élevée (de l'ordre de 10 MHz) et de - les possibilités d 'avenir de
transducteurs de petites dimensions quement l'écho B. avec une fré - r
quence ultrasonore de 1 à 2 Mc / s l'imagerie ultrasonore par transmis-
permet la détection des structures sion . r:
pathologiques intra-oculaires et selon l'examen. la corpulence du
intra-orbitaires. On emploie dans malade. On réalise : O. HEYDEN •
\
cette discipline (tcho - des examens pulmonaires
ophtalmoscopie) l'écho A et parfois (diagnosttc d'embolie pulmonaire -
l'écho B. Cet examen fournit des ré- notre photo de présentation).
ponses anatomiques et permet les - des examens abdominaux.
diagnostics de tumeurs, décolle- - des examens rénaux (hémato·
ments, cataracte et ce, même en mi- mes. cancers).
lieu opaque. On diagnostique égale- - des examens hépatiques (can -
ment les troubles du vitré cer du foie).
- Gyn6cologia . On utilise des examens de la thyrotde,
presque systématiquement l'image- - des examens du pancréas.
rie. c'est-à-dire l'écho B. couplé bien - Cardiologie
sûr à l'écho A ou le c sector scan- On emploie en général l'écho A ,
oing », avec des fréquences ultraso- couplé au T M (nme Motion).

PAGE 11- ELECTRONIOUE APPliCATIONS N• 1


Pt.oaNse e• •
CONVERTISSEUR
TENSION-FRÉQUENCE
A FONCTION
DE TRANSFERT
,
LINEAIRE
Dans le domaine de l'instrumentation, voire Principe
plus généralement dans celui des systèmes asser- de fonctionnement
vis, on a souvent recours à la conversion tension-
fréquence. L'utilisation de convertisseurs de ce
Vu la d1ffus1on reelle actuelle du
type reste, dans ces domaines-là, très variée et la cercuit mtegrê, la réalisateon des en
littérature abonde en schémas plus ou moins so- sembles prcsentês ici fait largement
appel à la technique des amplifica -
phist iqués. teurs opérationnels et autres circu1ts
la fonction d'un tel module, e la gamme des fréquences répetl- hnéaeres
comme son nom l'indique, est de tives de sortie f ; la synthèse de ce type de mon
transformer une tension continue e la fonction de transfert G. tage a perm1s de donner sa composi -
dite tension de commande en ten · Naturellement. on pourra egale tion qui reste, somme toute. très uni -
sion périodique de valeur moyenne ment fixer, ee. complément aux pa · forme dans la plupart des modules
nulle ou fixée dans un domaine de ramétres en régime stateque préci · imagmes
fréquences répétitives bien défini tés. des paramètres en regime dyna · l'ensemble est constitué (figure 1)
Se nous désignons par f la fré · mique, nous citerons pour exem par un elèment à deux niveaux
quence répétitive en sortie du pies · analogeques de sort1e (comparateur
convertisseur et V la tension analo · e la linêanté • a hysteres1s) et un elèment a évolu -
gique continue à l'entrée. ces deux e le temps de réponse a un eche- tion hneaere de la tension de sortie
paramètres seront hées par la rela · lon de tension ; (mtégrateur) Ces deux sous ensem -
tion simple : e la dénve temporelle, etc .• bles sont reliés entre eux, le second
f - G.V. En ce qui concerne la foncteon de étant commande par une tension
transfert G. elle s'identifiera, dans la continue V de sorte que le montage
où G représente la fonction de trans·
majoreté des cas et en regime sta se comporte comme un système
fert du convertisseur.
teque, a un nombre réel poset1f ou bouclé astable
Il ne reste a l'utilisateur qu'a defe négatif car el est beaucoup plus com Nous remarquerons qu'a l'mstant
nir les trois paramètres essenteels du mode de traiter un signal dont la frê · t la sort1e e prend la valeur e(t)
montage. a savoir · quence est fonction linéaire de l'am (a s(t) + b V(t))dt.
• la gamme des tensions d 'entrée phtude du signal analogique qui la
V; commande Ecnvons les conditeons de fonc
tlonnement de ce montage et pour
ce faere supposons qu'à l'instant ini
tialla sort1e e a1t une certame valeur,

J.
par exemple f1xon s nous e (0) - e1
Dans l'hypothese actuelle la sort1e s
aura pour valeur s(O) .. smin et la
tension e évoluera telle que :
e(t) - - (a smin + b V)t + e2 (1)
lorsque cette mëme tension aura
atteint le seuil e • la sortie s bascu
lera · la valeur smax au temps h tel
que
FtfJuftt t - Sch m• synopt tQutt du convtrrfiSStluf tl (el e •)/(a smin + b v~ (2)

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 1 -PAGE 11


Supposons l e montage dans l'etat Le schéma propose est un
éllhtlogtque d ecnt c• dessus et repre schema de prmc1pe , on pourra évi
nons comme nouvelle ong•ne l'ms demment tatre mtervemr un dispos•
tant t1 precttc Par un rat sonnement t1f hmttant ou dtmmuant la dérive et
andlogue a celu1 de1a tenu nous au l'offset des ampllf•cateurs operation
t~l
rons une cvolvtaon de la tenston e nels ut1llses Le trans•stor Tn sera un
ttH
e(t) (a smax ~ b V)t t e• (3) d1spos1ttf de commutatton rap1de du
type NPN s111cium V:.
l ' t!volutton de la tenston e defm•e (8)
par l'equatton (3) cessera a l'mstant Ce module, comme nous l'avons
t1 lorsque cette dern•ere aura pns la de1a prectse, ne differe pas enormé
ment du schema bloc •deal proposé tiO
valeur e1 Cil
t1 (et eJ)/(a smax 1 b V) (4) figure 1 , en effet l'étage intégrateur
est constitue par l'amplificateur ope S<.
La ftgurc 2 montre la vanatton du rattonnel class1que du type SFC 2741 et
r.tnt quelques penodes des tenstons et l'etage tngger de Schmidt se com va
e et s. pose d' un ampltftcateur du type SFC V:
1 es references e et s sont md• f•gutc l Evolut1on des t ens•om. 1.1 et s Sc
2709 fonctionnant sur son gam en
quees ftgure 1 ct leur evolutton est boucle ouverte
representee en supposant les com
mutat•ons parfattes Aftn d'obtenir les equdtu>ns de

1'!l'"'' 4 C<JnhgutafiOII de l'mll!gr.Jteur


J•t•C trJII~I>/Of Tt/ 5•1fUfl!

fonctionnement de ce montage ana


Altn d'aborder lt• probleme de la de transfert non hneatres dans le lysons dans le deta•l chaque état de
fonctton d e tr.wslt·rt du convertiS cas d'applications tres part1cuheres commutation, et supposons à cet ef
seur, exJ.HIIllOns Id penode répett let qu'a l'instant ou nous examinons
tiVt! des tenSIOns e et S qui n'est le module, la sortte Vs2 soit à un po
ctutrt: que la somme des temps t • et tent•el positif
Analyse
u t!XIlflnles dans les rei<H•ons (2) et Dans l'hvpothese actuelle le tran
(4) d'un montaae simole. sistor Tu sera sature, s• toutefots la
Nous aurons l'expresst<Hl Lors du chotx d' un convert•sseur tens1on de seuil de la diode regula
r (e1 e•)/(.t smm 1 b V) tens1on fréquence à fonctiOn de tnce de tens•on est en deça de la
• (et e2)/(a srnax 1 b V) (5) transfert llneatre, le paramètre le tens1on de saturatton mmima base e
Il en resultera l'expresston de la plus déhcat reste la prectston sur la metteur du trans•stor, et l'amphfica
fr equence de sort•e du convertiS hnèarite Precisons tout de su1te teur opérattonnel SFC 2741 se trou
seur mverse de ltt peuode repéttttve qu'tl est en correlatton avec la quali vera dans la configuration ind1quée
T expnmee t!ll (5) te des composants utthses sur la f•gure 4
f (a smul 1 b V) (a smax t Nous supposerons dans tout ce
La tenston d 'offset et le slew rate, qut sutt que les amplificateurs ut•l•
b V)!(e1 e1)(a srnax r1 snun)(6) en part•culler. dans les CirCUits h ses possedent des caracteristiques
Il su lftt mamtenant de lme.1user la neatres hm1tent les excursions tdealcs a savotr
ft.>nctton d e twnsfert du convertiS max1ma et mtmma de la frequence une •mpedance d 'entrée prat• q
seur. dans le cas ou cclt1 est neces repéttttve de sort1e A t•tre quement mfm•e (ou du moins te
satre c'est èl dtre la frequence rep e d'exemple. on peut, avec les techm tres grande devant l'tmpè t
ttt1ve f sous la forme du prodUit ques de mtcroelectrontque en cou dance de sortie des sources de
d une <.onst.Ultt! par la tenston de ches mmces. espérer des précts1ons tenston rehees a ses entrées).
comm.tnde V Cette operation ren de 0,005 °o sur la hnéante dans la un gain en boucle ouverte m n
dra, bum evidemment, l'ut•hsat•on gamme 0 a 100kHz, votre mëme en- ftnt dans la bande passante 27
du <.onvert1sseur beaucoup plus deça constderee (ou encore un pro pc:
souple et <. est dans ce type de reah Le montage que nous proposons du1t gam bande trés grand)
satton que la litterature ne nous me (ftgure 3) n'a, bten evtdemment. pas une impedance de sortie très to
naqe pets son abondance les performances precitees mais. fat ble
Nous s1gnalerons neanmoms néanmoms tl parvient a une prée• Vc. sat represente la tenston de
l'existence de convcrttsseurs ten ston de 0,5 ou sur la ltneante dans la saturatton collecteur emetteur du
ston frequence a caracteristiques gamme 0 de 20kHz tranststor Tn

PAGE 20 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1


un
E11p11111on~ Id valeur du courant '' Pdr un raisonnemen t dnalogue a
evi -
represente sur la ltyurc 4 ~;e lu• tenu lors de la prem1ere phase
osi BIBLIOGRAPHIE
(ed V • :.at) /R ~ (7) de Id commutation, et, en prenant
a et (1) - ALVSTEN (B.),
on- Il en resultera l'e"'pres~run de la J.)Our mstdnt inn•al le temps t • avec c Calculate w1th a v -f conver-
tenston de sortie Vs1 de ltntegra une valeur VDz • pour la tens•on Vs• a ter. 1, Electronic Design, 12,
' un cet uJstant la nous obtuwdrons la
du teur June 7, 1974.
Vs (t) ed ~ \ JC•f • dt -r V s • (0) nouvelle expression de la tens1on de
sowe de 1 mteyrateur . (2) - ALVSTEN (B.),
(8)
ons Vs (t) • a V + (1 / (A J + R•)C•)(a c Linearise your v -f conver-
llé · Il suft1t de re111J)Iacer dan:. la rel., ter. 1 , Electronic Design, 23,
l)Vt ;- VDz • (11)
osé tton (8) lu:. Vdluur~ de ed tH de Vs• (0) November 8. 1973
eur en rumarquaut qut: le tugger de Cette teus1on evoluera JUSqu a ce
qu' elle pr~nne la valeur VD21 au (3) - CAKULEV (Toma 1.) &
pé Schnudt e~t un montdgtl IIIVtll~eur
temps t2 tel que STOJANOVIC (Borislav M .).
?41 et par con:.equtmt v~ . (0) IJrendra la
t2 - (VDz 1 VOu f a V)(A3 ,. H•) c High performance voltage
)01 valeur VOzJ
Ct/(1 é!)V (12) to frequency converter. 1,
;Fe V~ t (t) aV t (l / R, C)(dV V Electronic Engineering,
en sat) t " V[)a (9) Le comportement dstable du sys March 1969, 346 348
CPttO tens1011 tiVOIUUii.l JUSqu' a «.; 1:: leme aura donc !JOur peuode repet•
trvt: la somme des deux temps ex (4) - FONTENAY (L.). c Un
de convertisseur tension·fré-
IJIImes par les reldt tons ( 10) et (12)
1 la V(a Hl (1 2a)R•l Ct t quence simple à 1 qb de linéa -
(VDc! VDz.) (a Al 1 A•)C1l/ a(l rité. 1 E.M .I., 150, 15 janvier
a)V (13) 1972, Fr., 59-60.
Cettt: relation a éte etabhe en ne (5) - MAES (Ph.), c Les
gltgednt dans la rela t1on (10), l'm quads : quadruples circUits
tluen~.:e de la tt:ns1on de saturdtton
intégrés linéaires. 1, E.M .I., 15
~;O IIecteur ernetteu1 du tranSIStor mars 1975, Fr.• 71 -76
rr 0 ,,, Cette hypothese est tres JUS
tlfldble de IJdl l'utthsat1on de trans1s
t or~ de cvnu••utatlun rdplde de tech (14)
nvluy•e !Jidnar au :.1hC1un1. Il tlll re~ultera l ' expr~::s~•on detuu
Le~
t:.ourbe:. representees f1gure 6 l iVe de la frequence f
a!Jpu•ent le b1en fonde de cette s1m t • a V/2(VDz VOu) A• Ct
phftCêltiOII dVt!C d A./ (A + A2) (1&)
et
R~ (1 2a) R'/a
Ce cdlcul tres sunple montre qu' tl
a- t:St p oss1blt: dt: hnean~t:r la fonct1on
de transfert d 'un convertisseur ten
de
!f. s1on tréquence La prec1s1on de
ns cette hneante ne depend dans la
bdnde J,>assante des alllphftcateurs

01Jerat1onnels ut1hse~ que de la qua
htè des composants passifS constltu

tifs du montage Il reste néanmoms
la
tres Important de cho1sir des compo
a-
la sants act1fs b1e11 adaJ,>tes dux dpJ.lh
cat1ons de Id reahsat1un
e
a- La simpliCite de ce convertisseur
u permet de l'mtegrer dans une
!e grande gamme d 'ensembles et de
sous ensembles t:lectr unlques Le
:e lü ~eul uuperat1f a res~t:cte• ddns
li lç (mA) toute la bande de trequeuct:s de sor
!S tie, est 1 utilisation d "une source de
Ftgurc 6 Replt!Jsemat•on des l ent•ons tcs•cJucllos de :>;,ur/IliOn pour un tramnstor planar tens1on de commande d'Impédance
tl qu' elle prenne la valeur VOz 1 au Il suffit d 'exprimer la fréquence de sort1e tres fa1ble devant l'impe
lS teuw~ 11 tel que re!Jelltive des signaux de sortie du dance d'entree du montage.
e· tl (VOLI VOn dV)A IC/(aV -. vnvert•:.~eur et, pour ce fdire , elim1 Cependant 11 ~:.t 1Jclrfa1te•neut
le V e ot) (lu) 11 e1 ddll~ l'o::x~rt:~s•on de la IJénvdti, tHlVISdyedble lor:.4ue l'apphcat1on
•) . A cet 111stant la , et cet;l d 'une ma 1 le t~rmt: en V du numerateur en le rendra d usage, de rt:t:.oum a des
rl · niére instantanée, le tngger SFC annulant son cofacteur, de sorte que convertiSSeurs en modules mtégres
te 2709 bascule et sa sort1e prend un l' express1on de la fréquence f ne plus performants que le montage
)· potentiel voisin de sa tension d' ali comportera aucun terme en V au decrit
111entat1on nuyat.ve Il rt: ~ult e d t: l't:: denom1natt:ur nous aurons linèari
Gerard C..At'OLINO
~s ldl d e I.Oilli ii Uloii(JII prOCitU Un blv sé divis la fviiCtlun de trdiiSiert du All\.lt:lr elevt: de l ' l c~.>lt: ~u~eueur e
Co yu du 11 an~1:.tor 111 ans l' ~lat -.OIIVt::l tiS~SUI d tlectnc1te
e actuel de:. choses l'ultegrateur J.)ren La cond1t1on d 'annulation du CO · lngémeur· chercheur
u dra la conf1yurat1on 111d1quee l•gure facteur de V au numérateur de l'ex · LaboratOire de Mécanique
5 prt:ssion de T s' écrira : et d'Acoustique de Marseille

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1 - PAGE 21


I
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... lorsque des millions de communications nou


que
ne tiennent qu'à un maq
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filtres passifs. us:
filtres actifs. pro
(éléments discrets ou circuit hybride OOIT
couche épaisse). ne
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filtres antiparasites. mor
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218, me du Faubourg St-Martin - 75010 Paris - Tél. : 202.53.20 - Télex : 220169 F. seur
nsa1
s•ut •

PAGE 22 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1


techniques de mise en œuvre et en
definissant pour chacun son do·
mame d'applicatiOn par l'étude ap-
profondie de quelques réalisations
types.
Nous verrons ainsi qu' il est pos
sible de concevoir avec très peu de
Le microprocesseur moyens. des systèmes intégrant un
ou plusieurs microprocesseurs et
dont la réalisation en logique tradi ·

expliqué tionnelle aurait nécessité des mon -


tages très complexes.
Notre but à plus long terme est de

aux électroniciens permettre au lecteur confronte à un


problème specifique de faire le
choix d' un microprocesseur. car
tous ne sont pas éqUivalents et il
faut env1sager successivement les
criteres suivants
Depuis quelques temps, tout le monde ou presque • puissance de calcul (fré-
entend quotidiennement parler de microprocesseur. quence de l'horloge de base. taille
Cet élément int ervient dans tous les développements du mot 1nstruct1on, étendue du jeu
technologiques nouveaux ou presque. Cette notion lar- d'instructions,... )
gement répandue depuis quelques années dans le do- e simplic1té de mise en œuvre
(simplicité du schéma. simplicité de
maine du traitement des données (périinformatique, la programmation)
transmission de données), et de l'automatisme indus- • coût (coût du montage réalisé,
triel gagne maint enant de larges secteurs de l' électro- coût de l'ensemble des outils utili-
nique professionnelle et même de l'électronique domes- sés pour développer ce montage)
tique, puisque l'électroménager (le programmateur de Et seule une analyse exhaust1ve
de tous ces facteurs permet de dé
la machine à laver est ou sera bientôt organisé autour terminer quel ou quels microproces·
d'un microprocesseur) et l' automobile ne sont pas seurs sont susceptibles de convenir
nég lig és. à l'application envisagée Enfin.
nous mettrons l'accent sur les techni-
Ces constatations nous ont sug · gique banal, ou bien prendre pour ques fondamentales de la program-
gerè l'idee très s1mple que si tout le base le point de vue de l'électroni- matiOn des microprocesseurs en par-
monde ou presque était concerné cien, familier avec les notions de lo tant des notions de base pour abou·
par le microprocesseur celui ci de- gique de base et montrer que le mi- tir aux différents artifices propres à
vait à son tour pouvoir être abordé croprocesseur peut se concevoir chaque microprocesseur. Et.
par tous avec un minimum de comme une forme complètement in- comme l'introduction de ces techni-
connaissances de base qui sont tégrée de différentes fonctions déjà ques peut difficilement se faire sans
celles de l'électromcien (profession- connues et utilisées depuis fort long- employer le vocabulaire de l'infor-
nel ou amateur) La difficulte d' une temps. matiCien, 11 nous est apparu néces·
telle demarche réside dans la C'est cette deuxième voie que saire de fa1re définitivement le point
double nature du microprocesseur, nous avons adoptée, pour la simple sur les différents termes que nous
c'est d'un côté un composant, au raison que si la notion d'ordinateur serons amenés a utiliser lors de nos
même titre que tous les éléments à permet d'aborder très rapidement le exposés. c'est pourquoi le lecteur
semi-conducteurs, c'est-a-dire que microprocesseur elle ne s'introduit trouvera au chap1tre V de cet article
nous pouvons définir ses caractéristi- pas. par contre, de façon naturelle un petit lexique dèfin1ssant le lan -
ques électriques, statiques et dyna- et nous aurions connu le risque de gage du c micrologicien 1 .
miques qu1 nous permettront d'inté- limiter l'ensemble de nos lect eurs à
grer cet élément dans nos montages quelques informaticiens bricoleurs.
ou il sera connecté à d'autres compo-
La série d' articles que nous inau-
sants passifs. llnea1res ou log1ques.
ma1s le microprocesseur apparait
gurons aujourd'hui a pour ambition De la logique câblée à la
de constituer une initiation théo log1que programmée.
aussi comme une machine log1que.
rique de base. mais aussi pratique.
programmable donc a première vue
aux microprocesseurs en général Nous allons rappeler succinte·
comme un ordinateur qui exécute
Notre pomt de départ sera la lo- ment les quelques éléments de lo·
une suite logique d'instructions d' un
gique traditionnelle. puis nous intro- gique nécessaires pour aborder
programme mscnt dans une mé-
duirons la logique programmée l'étude des microprocesseurs et, en
moire externe.
pour, enfin, définir le concept de part1culler, 11 est fondamental d'êta
Notre approche pouva1t se faire microprocesseur sans ambiguïté, bhr une distinction entre la logique
par deux voies distinctes ou bien par- celui-ci étant vu sous deux aspects, combinatoire et la logique séquen ·
tir de la notion de calculateur à pro- la structure physique et la program- tielle
gramme enregistré (ou ordmateur), mation. Puis nous sort~rons du cadre La log1que ciblée combinatoire.
pu1s fa1re apparaitre le microproces- général et nous présenterons quel Les CirCUitS log1ques sont des dis -
seur comme le résultat de la miniatu· ques-uns des principaux micropro- POSitifs à une ou plusieurs entrées et
risation d'un calculateur qu1 pourrait cesseurs actuellement disponibles une seule sortie, fonction de l'entrée
s'utiliser comme un composant lo- sur le marché. en insistant sur les ou de la combinaison des entrées.

ELECTRONIOUI! APPLICAnONS N•1 -PAGE 23


D'autre part, nous considérons que forme canonique , à savoir la mé - réalisation d'un additionneur binaire
les entrées et sorties des circuits lo~ thode de Karnaugh et la méthode de permettant de faire la somme de
giques sont des grandeurs binaires Cluskev. deux nombres A et B non signés,
matérialisées par des signaux dis- Pour illustrer ce qui vient d'être codés chacuns sur 8 éléments binai-
crets . Ceux-ci seront soit des impul- dit, posons-nous le problème de la res.
sions, soit des niveaux, mais ils se-
ront toujours convertibles en appel- (A) = Ai i=0,7
lation binaire « 0 » et « 1 ». (B) = Bi i=0,7
L'ensemble des circuits logiques (S)=Si i=0,7
est soumis aux règles de l'algèbre
booléenne c'est-à-dire que la sortie R est la retenue finale.
d'un circuit logique peut s'exprimer Ai est un élément binaire de poids i
sous forme d'une équation boo- du nombre (A).
léenne. donc d'une expression com -
portant des variables binaires et les
opérateurs logiques ET, OU et PAS .
Nous rappelons ci-dessous le sym- La table de vérité du circuit logique
(S) R
bolisme utilisé pour la représenta- final est donnée à la figure 3
tion de ces différentes fonctions: pour un élément binaire.
Fig. 2

A ENTRÉES SORTIES
A ET 8 s
B
Ri -1 Ai Bi Ri si s. 1

A 0 0 0 0 0 1
A Q!:! 8 s
B 0 1 0 0 1 0
0 0 1 0 1 0
NON(A) = A 0 1 1 1 0 1
A A
1 0 0 0 1 0
1 1 0 1 0 1
1 0 1 1 0 1
TABLE DE VÉRITÉ
1 1 1 1 1 0
A B s
0 0 0 Fig. 3
0 1 0
1 0 0 Ri est la retenue partielle de l'additionneur de poids i
1 1 1
d'où les équations logiques représentant l'addition de deux éléments
0 0 0 binaires:
0 1 1
1 0 1 S; = R; _ 1 A; 81 + R; _ 1 A; 8; + R;-1 - A; 8; + R; - 1 A; 8;
1 1 1
(1) S;= R;- 1(A;B;+A;8 ;) + R;-dAiBi+AiBil

0 1
1 0 Cette dernière équation est obtenue après réduction.
1 De même la retenue Ri peut s'exprimer:

Fig. 1
R; = -R- - fA; 8; + R; - 1 A; - . + R· - 1 A; 8; + R; _ 1 A; 8;
Les circuits combinatoires sont _ 1 -- 8
_1 _1

constitués par un ensemble de cir- R; = R; - 1 A; 8; + R; - 1 (A; 8; +A; 8; +A; 8;)


cuits logiques élémentaires géné-
rant une fonction logiq<.~e entre les Soit après réduction :
entrées et les sorties.
(2) R; = A;8; + R; - 1 (A; B; + A; 8;)
Réaliser un circuit logique revient
alors à écrire l'équation logique de Des deux équations (1) et (2) nous pouvons déduire le schéma logique
la fonction assumée par ce circuit, à de l'additionneur binaire de poids i, reproduit à la figure 4.
simplifier et à résoudre cette équa-
tion . Notre objectif n'est pas ici de
développer un cours de logique
combinatoire . Nous pouvons cepen-
dant citer pour mémoire deux mé-
thodes de simplification des fonc-
tions logiques écrites sous leur

PAGE 24- ELECTRONIQUE APPLICATIONS N° 1


ftg 6

e Un systeme est synchrone si le


modifications d'etat des vanables
de sortie, comme dos variables aux•
hat res defi mes c• dessus. n' mtervien
nent qu'à des instants dtscrcts déter
Ftg 4
mmes par un generateur de rythme
Le circuit final, c' est à dire l'addt B., R, 1 et au bout de combten de ou horloge. L'tdée est ICI. d 'obten•r
tionneur btnatre sur 8 élements bt temps le signal de sortie s, pourra un séquencement ou une • pro
naires s'obtient de façon évidente être pns en compte. En outre. et sur- grammatton • des operattons ele
en juxtaposant 8 additionneurs élé- tout, la notion de temps dans les ctr· menta.res au moyen d 'une base do
ment atres (figure 5) . cuits séquentiels permet de dèfintr temps qu• delivre des ordres aux dt
l'ordre des opérations élémentaires vers organes du systeme
Cet exemple n'a plus actuelle- successives. En effet, en logique l a resolut•on d'un tel sySleme se
ment aucune valeur réelle, il existe séquentielle. l'état d' un système fatt en ramenant le problème a la
en effet des circuits intégrés réali- sera non seulement fonction de l'e resolution d'un Ctrcutt combmatotrc
sant la fonction de façon beaucoup tat de ses entrées a un instant don La méthode constste a s' affranchtr
plus simple et plus rapide, mais né, mats également de son état de de la vanable temps par l'mtroduc
nous avons voulu montrer dans le sortie antérieur. tion des phases generees par l'hor
dét ail la nature même d'un circuit les systemes séquenttels sont loge dans les equations logiques
combmatoire qui est la stricte repro- classes en deux grandes catègo · Celles Cl seront combmées aux van a
ductton de l'equation booleenne as · ries · les systèmes asynchrones et bles logeques le rôle do la base de
sociee Neanmoins nous conserve- les systèmes synchrones. temps dans un sySleme scquenttel
rons cet additionneur qut est un pre- est donc de masquer ou de damas
mier pas vers la réalisation de notre e Un système est asynchrone si quer des foncttons logtques â des
les niveaux peuvent changer et les tnstants préc•s

c,

Ftg 5
la logique ciblée séquentielle. impulsions se produire à des ins A tttre d 'exemple et pour tllustrer
Confronte à des problèmes réels tants quelconques Une modifica ce qui vient d'être dit, proposons
le logicien s'aperçoit vite que la lo- tion des variables d' entrée peut en nous de realiser un disposittf dont la
gique câblée combinatoire ne peut trainer une modification transitoire fonct•on est d 'effectuer la somme
pas suffir. il manque en effet dans avant d' amener le systeme a un nou · de n nombres codes sur huit éle
les équations du système une dt men vel état qui lut soit conforme. Pour ments binaires que l'on vtent échan
sion · le temps. Il a donc fallu intro résoudre un tel système nous ttllonner à des instants précis le
duire une autre branche de la lo sommes donc conduits à introduire cycle est initialisé au moyen d 'un
gique où l'on utilise le temps comme des vanables auxiliaires internes qui bouton poussoir INIT (ftgure 7) et le
référence de l'état des circuits. Dans seront l'image de la variable tempo paramètre n (0 ~ n 128) est pro
ce type de ctrcuit le temps intervient relie, comme l'indique la figure 6, de grammé par hu1t mterruptcurs • la
comme durée pour chaque opera- façon à ramener la résolution du somme et la retenue ftnale sont af
tion élémentaire, par exemple à problème à la résolution d' un circutt fichées en fin de cycle sur neuf
chaque additionneur élémentaire on combinatoire diodes électroluminescentes
peut associer une durée 9, caractéris-
tique du nombre de couches log• Nous citerons pour mémoire.
ques à traverser (6 dans notre comme méthode de résolution des
exemple) qui nous permettra de sa systèmes séquenttels asynchrones.
voir combien de temps il faut mamte la méthode dite de réduction des
nir stables les signaux d'entrée A •• matrices de phases

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N•1 - PAGE 25


A priori ce problème est du res- rentes suites logiques d'opérations
A sort de la iogique séquentielle puis- à effectuer et les conditions d'en-
qu'il s'agit d'effectuer une suite chainement . Nous remarquerons
répétitive d'opérations élémentaires que le système peut se trouver dans
(additions), nous allons essayer d'uti- deux états:
liser un circuit combinatoire effec- e ou bien il décrit une boucle
tuant cette opération élémentaire, à d'attente dans laquelle il y a conti-
savoir l' additionneur binaire du para- nuellement chargement du comp -
graphe précédènt. teur de boucle, ce qui revient à
Pour mener à bien notre étude échantillonner la valeur du para -
nous représentons (figure 9) sous mètre n à entrer aux clefs, et remise
forme d'organigramme les diffé- à zéro du registre de travail (B).
Fig. 7 e ou bien il est dans un état actif
c'est-à-dire qu'il échantillonne la va -
E leur d'entrée E, qu'il fait la somme
de E et du précédent total partiel
que l'on aura préalablement rangé
8
dans (B), qu'il décrémente le comp -
teur de boucle CN, qu'il fait un test
sur la valeur de CN . Ce dernier test,
au cas où CN est nul, autorise le re -
tour dans la boucle d'attente, sinon
le cycle se poursuit et l'on vient
échantillonner une nouvelle valeur
de E.

T,
1 .addltion • nL______,j
T,

Fig. 10

L'étude de cet organigramme doit


nous amener à plusieurs conclu -
sions concernant la structure maté -
rielle de notre système :
8 1) Les différentes opérations sont
ARM cycliques: de ce fait nous pouvons
réaliser notre système en logique
synchrone, en ayant pris néanmoins
la précaution de mémoriser au
moyen d'une boucle d'armement
(désignée par ARM dans le schéma
de la figure 8) l'état du système,
c'est-à-dire soit boucle d'attente,
soit calcul. Nous disposerons donc
Fig. 8 d'une base de temps synchrone.
2) Les différents éléments à
Eche lle
mettre en œuvre sont :
des e un registre d'entrée (A).
NON temps
To e un registre servant à la mémori -
sation du total partiel (B) .
e un additionneur sur 8 élé -
ments binaires (circuit combinatoi -
Ch8J!Jement de
CN
add ition re).
e un registre décompteur CN.
e une bascule d'armement du
système (ARM) .
T,
s --(8)
CN :compteur de boucle
e une base de temps synchrone.
3) La base de temps délivrera
(CN)-4-(CN)·1 (A): registre d"entrée
trois impulsions TO, Tl, T2
(B)=registre de travail e TO est utilisée par la boucle
d'attente pour charger CN et re -
mettre (B) à zéro, et par la boucle de
calcul pour échantillonner E.
e Tl est l'impulsion qui sert à
échantillonner la sortie de l'addition -
Fig. 9 neur (chargement de (B)), et à décré -

PAGE 26- ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1


mentc r le compteur de boucle CN la logique programmée - opération d'addition de A et de B.
• T2 est l'impulsion de test du une autre provoquera l'exécut1on de
l 'approche du micropro- l'union log1que de A et de B, une
contenu de (CN) et de l'affichage du
1S resultat . ces aut re encore réalisera le ET logique
Le schema logique du système La logique que nous nous propo- des deux entrées .. etc
complet est donne ftgure 8, la base sons de réaliser dans la technologie A partir d ' une telle structure. la
de temps n'est pas représentée. désignée sous le vocable c logique not1on de programme enregistré
Au dela de cet exemple nous pou- programmée 1 est la même que s' impose automatiquement, en ef
le vons d esormais nous poser cer- celle envisagée au paragraphe fet, exécuter un programme revien
1· tames questtons ; et tout d'abord sur précèdent. dra à générer sequentiellement une
0 la nature de l'opération que nous Ce qui précède fait ressortir les su1te d' instructions. chacune ayant
a venons d'effect uer Nous avons dé· hm1tes de la logique câblée, son tn· pour résultat l'exécution d'une opè
B composé la fonction globale (addi- convénient majeur étant sa rigidité. ration logique élémentaire.
Je tion d 'une série d e valeurs) en une Nous allons désormais chercher des
succcss1on de fonctions élémen- mécan1smes. des assemblages fonc-
tf taires : addit1on de deux nombres tionnels permettant de réaliser des
B bma~res, transfert d' une valeur dans fonct1ons multiples et dont l'inter-
lB un registre, test d' une condition (nul- connexion logique sera possible au
el lite d e CN). sortie d' une valeur (résul- moyen d' actions extérieures. la
,e tat). saut vers une autre séquence base de ce système sera donc un
p de fonct 1ons et nous avons câblé peu de fonctions élémentatres c uni-
st . ensemble ces systèmes qui réali- verselles 1 dont l'enchaînement va
rt. sent ces fonctions Nous pouvons permettre la mise en œuvre des
donc d1re que nous avons, dans une algonthmes les plus complexes.
certatne mesure, c programmé 1 ces
fonct1ons en ce sens qu'elles sont Exécution des fonctions logiques
r f lia Il
nscntes une fois pour toutes dans le Pour éviter d'ajouter des fonc-
systeme matériel réalisé. Nous pou- tions logiques particulières, connec-
tées de façon rigide les unes par rap- F•g t2
vons également dire que le pro-
gramme est la transpos1t1on sur le port aux autres. nous faisons l'hypo- Nous voyons Immediatement (fi
plan matériel de l'organigramme qui thèse qu'il existe une fonction va gure 12) qu'avec la notton de pro
esulte, lui, de l'analyse fonction - nable F par laquelle vont transiter gramme, la notton de mémotre de
nelle du système systematiquement toutes les infor- programme apparaît tout naturelle
Une autre question vient à l'esprit . mations du système (figure 11). F dis
ment Si nous pouvons d1sposer
Lorsque le système est conçu et pose de deux entree logiques A et B d'un ensemble de mémoire exté
qu'1l nous est demandé une modifl· et d'une sortie A (A. B et A) qui peu rieur à F et si, au moyen d' un sys
cat1on de la fonct1on realisee. par vent être de nature parallèle (par terne d'addressage cyclique (mere
exemple si l'on pose le probleme exemple des nombres codés sur plu- mentation d 'un compteur de pro
non plus d 'effectuer la somme d 'une Sieurs éléments binaires) . gramme), nous ven(lns lire success•
sene de valeurs mais de moyenner vement tous les mots de cette me
ces valeurs, rien de plus Simple à motre, nous pouvons exécuter n' im
pnon. il suff1t, dans l'algonthme de porte quel algorithme pourvu que
Jlt base, d'inclure une diViSIOn par n 8 la nous ayons pns la prècautton d' ms
s fm de la boucle d 'acqu1s1t1on de cnre dans le bon ordre, dans cette
,e données, mais rien n'est plus compli- memotre, les mstructlons correspon
s que quand nous considérons le sys- dant aux opérations elémenta1res
lU teme que nous venons de concevoir. concourant a l'exécut1on de l'algo
fl t
En effet. tout ou presque, est à re- nthme fmal.
prendre, la base de temps ne delivre
plus assez d' impulsions, il faut dispo-
ser d'instants significatifs supplé- Les entrées auxiliaires El , E2
~c
mentaires pour effectuer la division En servent à définir la fonction au
et nous avons le choix, ou d'inclure
à moment où les informations d'en-
un opérateur supplémentaire (un
trée sont présentes sur A et B. Nous
d1v1seur par n), ou de nous
avons donc d 'une façon générale
• debrouiller 1 avec notre seul addi-
une relation de la forme :
ttonneur et avec un circuit de
(3) A • F (A, B, El , E2.. En)
sequencement beaucoup plus
complexe Tout dott nous tndutre à Toutes les variables sont des états
chercher s' tl n' ex1ste pas une autre logiques c 01 ou c 1 1 , les entrées El ,
log•que, d'autres types de circuits E2,... En sont les paramètres de def1 ·
dans lesquels le programme ne se- nition (ou de programmation) de la
rait pas ecnt d'une façon intangible fonctton F. Donc, s1 n est le nombre
dans le schéma mème du systeme d' entrées auxiliaires, nous d1spo .
et qui soient suff1samment untver- sons en théorie de 2 n fonctions pos-
sels Sibles soit 2 n relations du type (3)
pour pouvoir satisfaire pratique- Nous dirons par définition que le
ment tous les besoins de la logique groupe d'éléments bmaires El , E2,.
sequent ielle classique . C'est ce que En, constitue une instruction c' est-à·
nous allons votr maintenant avec l'in- dire un ordre donne à l'unité fonc
troduction de la notion de logique ttonnelle F d' exécuter telle ou telle
p rogrammee
ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 1 -PAGE 27
On veut egalement qu' 1l est pos· ftgure 13, ou un programme est tm· semble de regtstres sott a usage ge-
s1ble d'etendre l'utilisation de la planté en mémoire entre les neral (registres de travail} soit à
memoire aux donnees triutèes par adresses cr 0 et cr 0 + p-1 L'ex écu usage de communication avec les
1operateur programmable F la f1 Iton des instructions successives mémoires ou avec d'autres disposi·
gure 12 montre une configuration ou ( a 0, tt 0 + p 1) correspond à un tifs externes (registres d'entrée/sor-
l'une des deux entrées de F est cycle du programme soit une itéra · tie).
connectee a une mèmo~re de don- Iton de l'algorithme de base par une Le sous ensemble multifonction F
nees, celle ci étant adressée par R addttton dans l'exemple traité prëcé · la solution de juxtaposer un en-
resultat de l'instruction precédente, demment. on doit donc, pour exècu · semble de fonctions activables par
R aura alors une double nature : ter correctement cet algorithme. for- programme, une mstruction deco·
donnée résultant d 'une opéra- cer la valeur du compteur de pro· dee par F provoquant l'execution
tion log1que entre deux valeurs A et gramme PC a Il 0 pour se placer en d'une fonction. nous conduit de nou-
B. début de programme, mais il faut, à veau vers les mconvénients de la lo
adresse d'un operande en la fin du cycle pour effectuer une gtque câblée Cependant l' algèbre
mcmo1re de donnee, obtenue par seconde itération, fatre un saut de booléenne nous a permis de détermi·
une opération entre deux valeurs A l'adresse • 0 + p -1 à l'adresse • 0 ce ner que toute fonctton logtque peut
et B qui implique que le contenu du être écrtte sous forme d'une comb•
compteur de programme doit être natson de trots fonctions èlemen
Cette prem1ere structure nous per-
modifiable au moyen d'une tnstruc· taires ET. OU et PAS. Il suffit donc
met deta de sat1sfa1re l'un des obtec· tion . de disposer au niveau de F de ces
t1fs que nous nous et1ons fixes. a sa ·
vo1r la souplesse d'adaptation â un
probleme nouveau En effet, dans le
cas present, le programme ou suite
de mots tnstructton est parfaitement
locahsc, il res1de physiquement
dans la memo~re de programme Il o(o
sufftt donc pour mod1f1er notre algo c.(1 zone de programme •1
nthme, comme nous vouhons le
1
faue au chap1tre précedent, ou nous
nous ettons pose le problème d'ajou ·
ter a notre boucle d'add1t10n une div1 ·
saut de programme
ston fmale. de modtfter le contenu
r
de cette memotre sans nen changer
a la structure phys1que du systeme
c
(
Les composants d ' un ensemble r
programmé
Nous avons tout d'abord fatt l'hy·
f•g 13
pothcse de l'extstence d'un en (
semble mult1fonct10n F. nous exphc1 c
terons au paragraphe sutvant le
contenu et le fonctionnement de cet
ensomble, nous allons simplement

r:
1'\
1c1 passer en revue les autres élè·
mcnts const1tut1fs d'un systeme de
logtque programmee. c
la memoire Nous avons déja
vu qu'elle avatt deu,. destinations
posstbles su1vant qu'elle est utilisée
comme memotre de programme ou
comme memoire de données, elle
est orgamsee en mots. c'est à dire
en unttes d 'tnformation, le mot in ·
struction contient le code de la fonc -
tton a executer par l'unité fonction ·
nelie F. le mot de données contient
l'operande d 'une opération execu
tee par F Dans le cas des micropro
c:esseurs la taille du mot mémoire
vane cotre 8 et 16 elements bina~res . Ftg 14 Ft
- Le compteur d 'tnstructions. ou - Les registres : st nous repre· trots fonctions câblées. pour pouvoir le
compteur ordmal : l'adressage de la nons l'exemple de l'addtttonneur executer un grand nombre de types p
mflmoire de programme do1t être séquentiel, nous voyons que nous d'tnstructtons différentes. Un exem· n
fait de façon sequentielle. tl y a donc avons ète obliges d' tntroduire deux pie de sous ensemble multtfonc· 0
necessite de disposer d' un regtstre regtstres. Un regtstre d'acquisttion ttons est donné figure 14. g
d'adresse qui s'incremente de un de données externes au registre de Dans ce cas particulier Fest consti· d
pour chaque instructton exécutee communicatiOn (A) (figure 8), un re tué d' un opérateur multiple (OP) réa- VI
Cette progression est la progres · gtstre de travatl servant à la memort lisant les trois fonctions logiques ET, 0
ston naturelle. mais il doit necessat · sation de résultats parttels (B) Nous OU, PAS sur les contenus de deux n'
rcment y avou des exceptions a la trouverons de mëme dans un sys· registres d 'entrée RA et RB de 8 èlé · p
regle En effet, prenons le cas de la téme logique programmé un en · ments bmaires chacun. Un aiguil · p

PAGE 21 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N' 1


lage d 'entrée GE permet de sélec- gistre d'instruction Al, lorsqu'il cette mrcro instruction ' 21, nous
tionner soit le contenu du registre prend la valeur 1, OP reçoit comme voyons qu'elle consiste en un char-
d'instruction Al, soit 8 éléments bi- premier opérande les 8 éléments bi· gement du contenu du registre ins -
naires de données A comme origine naires de A. truction RI dans RA puis un OU Jo
du registre d'entrée A, de ce fait l'un Le second champ comprend les grque de (RA) et de (RB) avec RB
des opérandes trarté par OP pourra deux éléments binaires de poids res- précédemment mrs a zéro et un
être soit une instruction du système pectifs 1 et 2, le rôle de ce champ est transfert du résultat dans MPC, donc
programmé, soit une donnée opé- de commander l'opérateur OP, son en defrnitive la micro-rnstruction '21
rande d'une de ces instructions. Un contenu est appele code d'ordre equivaut à un simple transfert du
aiguillage de sortre GS permet égale- parce que la fonction a réaliser par contenu de RI dans le compteur de
ment d'envoyer le résultat de l'opé OP s'y trouve codee (table de vérité microprogramme MPC, soit un bran -
ration realisee par OP (ET, OU, PAS) de la figure 15) chement vers une séquence de mi ·
soit vers un regrstre d'adressage de Le dermer champ comprend les cro rnstructions qui va realiser l'ins
la mémoire de 1 mrcroprogramme 1 deux élements binaires de poids res· tructron codée dans RI . Dans notre
MPC dont nous allons expliquer le pectrfs 3 et 4 • son rôle est d'indrquer exemple nous avons suppose que la
fonctionnement, sort vers une ligne la destination du résultat de l'opéra - valeur initiale de RI était '50 donc la
de sortie A de 8 éléments binaires ou tion effectuée par OP, cette destina- micro-instruction executee a la surte
bien encore vers RB. tion (R. RB ou MPC) est codée sous de la micro-instruction '21 sera la
Enfin F dispose d'une memoire de une forme directement exécutable '50
microprogrammes dont le rôle est par l'aiguillage de sortre GS (vorr A partir de '50 la sequence execu ·
de séquencer les différentes opéra table de vérité de la figure 15) tée sera d'abord un chargement de
tions élémentaires exécutées par Pour bien montrer quel est le rôle A dans RA puis un OU de RA et RB
OP. Dans notre exemple, cette mé- de cette mémoire de micropro- avec transfert du résultat dans RB
moire est constituée de 256 mots de gramme, prenons l'exemple de la fi- purs de nouveau un chargement de
5 éléments binaires chacun, c'est-à gure 16 qui représente le contenu A dans RA avec un ET de RA et RB et
dire que si l'on charge le registre d'a- d'une portron de cette mémorre (de sortie du résultat sur R
dressage de cette mémoire (MPC)
avec une valeur c on trouvera un ms
tant plus tard sur les portes de sortie
de ce bloc mémoire une confrgura adresse microinstruction commentaire
tion de 5 éléments binaires qui repré
sentera par definition le contenu du '20 1 1 1 1 1 A .. RA, pas d'opératron, RB~ 0
mot mémoire cr que l'on désignera
desormais par (a). La figure 16 nous • 21 0 1 0 1 0 Al "RA, (RA) OU (RB) .. MPC
donne la structure de ce mot mé-
moire, les éléments binarres sont • 22 (RI • 50)
numérotés par ordre de poids crois-
sant et ris sont groupés en champ,
chaque champ ayant une utilisation
drfférente
'50 1 0 0 1 1 A • RA, (RA) ou (RB) • RB
Règle : Lorsque MPC n'est pas desti·
nataire il s'mcremente automatique-
'51 0 0 1 1 1 A • RA, (RA) ET (RB) • A
ment de 1.
Le premier champ ne comprend
qu'un seul élément binaire (0) c'est
FI{/ 16

Ce dernier exemple n'a pas de va


leur réelle. il n'a pour but que de
4 3 2 0
1 1
mettre en évidence les mécanismes
essentiels mis en jeu dans une struc
1 1 ture programmée et micropro-
R destlnetelre • 0 0 ET • 0 0 grammée. Nous allons maintenant
MPC destinataire • 0 1 ou. 0 1 considérer ces mêcanrsmes au ni-
veau global.
RB destlnetelre • 1 0 PAS • 0
Programmes
0 dans RB• 1 1 pas • et microprogrammes
d'op6ratlon Nous avons vu au paragraphe 2 de
ce chapitre qu'un ensemble en Jo
Ftg 15 gique programmée devait necessai·
le champ de commande du multi l'adresse '20 a l'adresse '52). Suppo- rement inclure une mémoire externe
plexeur d'entrée GE (figure 14) qui sons que MPC ait initialement la va- dans laquelle sont inscrites les ins·
nous permet de choisrr pour premier leur 20, la fonction exécutée par F tructions et les données du pro-
opérande, soit le contenu du re- sera alors codée dans le mot d'a- gramme.
gistre d 'instruction Al, sort la ligne dresse 20, c'est-à·dire mise à zéro Cette mémoire externe est entière
de premier opérande A La table de du reg1stre RB Puisque MPC n'est ment gérée par l'unité fonctionnelle
vérité de la frgure 15 nous indique la pas destinataire du résultat de l'opé- F appelée aussi unité de trartement.
convention chorsie pour cette com- ration, il s'incrémente normalement La figure 17 montre quels sont les
mande, lorsque cet élément binaire de 1 et la micro-instruction suivante liens entre cette unité de trartement
prend la valeur O. OP reçort comme sera lue a l'adresse 21 . et la mémoire externe.
premier opérande le contenu du re - Sr nous analysons globalement Vue de l'unité de traitement, la

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1 - PAGE 29


D'après ce qu1 v1ent d'être dit le u
microprogramme c'est-à-dire l'en· d
semble des micro-instructions sera c
organisé en :
• une sequence d 'appel et d'ana-
lyse des mstruct1ons •
• une séquence spécifique pour
chaque mstruct1on
La ftgure 18 montre un enchaîne-
memotre de ment particulier de séquences cor-
respondant a l'instruction ADDI·
TION
La sequence de décodage d'ins·
F'l
tructlon fait tout d 'abord progresser
le compteur d 'instructions PC de 1
pu1s lit l'mstruction à l'adresse (PC) Ct
et effectue un saut vers la microse- g
quence traitant l'addition, dans ce Cl
cas particulier l'instruction ADDI· pl
TION pourra être l'additton d' un mot
en mémoire externe avec une don
née provenant d 'un organe penphe
rique (hgne B de la ftgure 17). La mi·
croséquence ADDITION hra ensuite
successivement le premter ope
rande en memoere puis le second
operande sur la ligne B. effectuera
l'enchaînement nécessaere de micro-
instructions pu1s mettra le resultat
dans RB (figure 17) et enfm chargera
MPC, le compteur de mlcropro-
gramme avec l'adresse de la pre·
Ftg 17
mtere micro instruction de la se
quence de décodage d 'instruction
memo.re de m1c:roprogramme Le phenomene est alors cyclique.
PC sera incrémente de 1 et l'mstruc
t1on suivante sera dècodee
Ce mecantsme permet l'enchaîne·
ment séquentiel des instructions du
programme mats auss1 rend possi-
AdditiOn : bles les sauts de programme dont
on a vu la nécesstté au chapttre
saut vera précédent. En effet un saut de pro-
Rf
gramme est provoqué par une modt·
la mic:ro - av
fication du contenu du compteur or·
uence dmal PC Or cette modificatiOn peut

trés bten être réahsée par la microsé· de
ITION P<:
- U)

•c
••
quence traitant l'instruction Suppo-
sons qu'au lieu d' une instructton de
s1mple addition nous vouhons desor-
cy
su
"f
• maiS réaliser une addit1on de deux ex
dr
u valeurs avec test sur résultat et saut
de 2 instructions dans le cas ou celui-
•.• ci serait négat1f mt
!• L' enchaînement des instructions un
"0
pourrait alors être celui de la f1gure se
c(
mt
19 a l'adresse n de la memoere ex
terne de programme est inscrite et
l'instruction c d'addition avec test • ph
qui comme précedemment realisera no
Frg 18 set
l'addition des contenus des deux
gestion du programme se fait en Séquence de micro InStructions registres RA et RB avec rangement mc
modif1ant le contenu du compteur dont la seule fonct1on est l'exécu- du résultat dans RB mais avec en un
ordinal PC PC est géré par une sé- tion de l'instruction decodée préala- plus un test sur la valeur de RB ; si mt
quence de micro instructions (sé· blement. Lorsque cette instruction RB est négatif nous désirons un saut qu
quence de décodage d'instruction est exécutée la dernière micro-in· à l' adresse n + 2, ou est inscrite l'ins- va
sur la figure 17 qu1 ht le contenu struction de la séquence de traite- truction de rangement du contenu
d 'un mot instruction dans la mé· ment effectuera un retour vers la de RB en mémoire de données. Si mi
mo1re externe qui l'analyse et effec· séquence de décodage d 'instruc- RB est positif ou nul l'instruction sui on
tue un saut de MPC vers une autre tion vante (n + 1) sera décodée et consis d 't

PAGE 30- ELECTRONIQUE APPLICAnONS N• 1


tera en un saut inconditionnel à l'a- tructions) des nouvelles fonctions forme de mémoire volatile (type
dresse obtenue en ajoutant 10 à PC, dont la réalisation nécessite simple- RAM) soit également en memoire
c'est à dire à n + 11 . ment une modification du micropro- non volatile (ROM).
Il semble maintenant que nous
ayons réuni tous les éléments de la
compteur de programme mstruct1ons logique programmée, cette logique
PC n ADDITION AVEC TEST (RA+ RB-. RB) apparaissant quelque peu plus com·
PC n + 1 SAUT A PC + 10 plexe que la log•que câblée presen-
PC n + 2 RANGEMENT tee dans les chapitres précédents
en ce sens qu'elle nécess•te en plus
des principes de la log1que sequen
PC n + 11 tielle, la notion de programmation
ou logiciel. Nous allons voir mainte
FI(/ 19 nant les composants de base de
Au niveau du microprogramme et gramme Les seules llm1tations dans cette logtque que l'on des1gne sous
compte tenu de l' exemple de la fi· la réalisation d'un jeu d 'instructions le terme de microprocesseur, et ten-
gure 18, l'organigramme de la mi- sont · ter de montrer que leur emploi ne
croséquence ADDITION AVEC TEST - La taille de la mémoire de mi- fait appel qu' à des concepts et à des
pourra être le su1vant (figure 20) croprogrammes qu1 devra donc techmques tres simples
contenir un nombre limité de micro-
séquences. La taille maximale de Le composant mtcropro
cette mémoire est elle-même impo- cesse ur.
sée par la ta1lle du registre compteur
La structure générale des micro -
de microprogramme MPC. Si MPC
processeurs est s•m•la~re à celle des
est un registre de 8 éléments b•·
calculateurs à programme enregis-
naires, il ne permet de coder que 2•
tré Une réalisation incluant un mi-
256 combinaisons, donc la mé- croprocesseur doit donc comporter
mo~re de microprogramme ne devra
tous les elements et sous ensem-
pas comporter plus de 256 mots bles de la logique programmee :
- La taille du mot de la mémoire mémoire de données. mémoire de
de programme nous imposera de m1croprogramme, registres. umte
même un nombre maximum de caté· de traitement . . Le microproces -
gories d' instruct•ons. Ainsi un mot seur tel qu' JI est actuellement conçu
de 8 éléments binaires nous obli- se présente comme une intégratiOn
gera à nous limiter à 256 catégories de tout ou part1e de ces différents
d 'instructions elements. On leur a en outre conféré
Moyennant ces petites restric· une structure compatible avéc l'envi ·
t1ons rien ne nous empêche de ronnement maténel pour lequel ils

concevoir un calculateur à pro- étaient destinés
u
gramme enregistré dont l'une des Ce paragraphe n' a pas pour ambi-
instructions de base serait le calcul tion de réaliser une étude exhaus·
lt FI(J 10
du loganthme d 'un nombre ou le cal- tive des microprocesseurs mais plu·
18
On voit qu' il suff1t dans le cas ou cul de la transformée de Fourier tôt d'en énumérer les composants
'i· RB est négatif, après le test et juste
avant de forcer MPC a 0 (adresse du
d' une fonction définie en plusieurs
points . ..
pour nous donner une base de voca-
r· bula•re qu• nous sera utile ultérieure·
début de la séquence de décodage D' une façon générale dans un cal- ment lors de la présentation de reah·
u des mstruct1ons) de faire progresser
t· culateur a programme enregistré, le salions parttcuheres.
PC de 1 ce qui aprés exécution du microprogramme est figé une fois A Structure de l'unité centrale
)•
cycle d'acquisition de l'instruction pour toutes en mémoire non volatile Le schéma synoptique de l'umte
e su1vante nous fera effectivement
r- (type ROM) et le programme est resi· centrale est donne ci -dessous (ftgu ·
exécuter l'instruction inscnte à l'a dent en mémoire externe soit sous re 21 ).
IX
dresse n + 2, ce que nous desmons
!Jt
li· A ce point de notre développe
ment il importe maintenant de fa1re
IS
une constation fondamentale, il
semble que nou soyons parvenus au
re
moyen des structures programmées
K•
te et mlcroprogrammées a atteindre
1
pleinement notre object1f puisque
nous pouvons a part~r d' un en ·
a
semble que nous soyons parvenus au
~x

nt moyen des structures programmées


en umté fonctionnelle m•croprogram ·

...
si mée, effectuer les opérations logi·
ut ques les plus complexes et les plus
variées.
s-
'\U L' exemple precedent nous a per
Si mis de montrer avec quelle facilite
JÏ· on pouvait ajouter a notre répertoire
s d 'mstruct•ons (on parle de jeu d' ins·

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1 - PAGE 31


1) la mémoire operat•on anteneure executee par 1) l ' umte anthmettque et log• -
- le terme genènque de ela l' unite centrale. A ces fins cette par· que
memoire • recouvre la possibilité d'a- tie de la mémoire sera const1tuee - Les bus
voir plusteurs types de mémoires Il par des RAM qui sont des mémoires Les donnees et les mstructtons
est en effet possible. et dans bien à lecture et 9criture mais qu• sont vo sont des mots constitues d'un cer
ft pc; Cll'l SOIIhiUttthiP ft ' 8'1SOCiPr lW latiiP'~ t<ttn nombre dP htt'l r'>;tnc;l'unttP. cP.n
m1t:roprncec;c;pur rllfferPntc; typf>'l 1ec: regtc;trPc; tAmponc; m~>m o1 1rô'IIP r PC: htt rlOIVPnt rtr('IIIPr P.O pa
De<~ memotres volatiles a ecnture et re. rallele 1f>c; bus sont lee; votes de tran
lecture comme les RAM, des mè- la plupart des memoires ex•gent s•t de ces tnformat1ons
mo.res non volattles comme les pendant les operat•ons de lecture ou Tro•s bus pnnctpaux permettent la
ROM ou les PROM rl' écriture de prec;entP.r en pf>rma ctrculatton dec; mntc:
lll memn1rP. cont•~nt d 'une p<trt m~nre l'adrec;c;p rlP la rlonneP Pour deux buc; rlP dnnnpec; A et B
le!l mc;trurttons a rh~c; arlrAsc;es rieter r.Pia l'un1tP CPntraiP r;nmprPncf un un hus rlf> rPo:11ltat R
mmPP.S Cette partte rte la mèmo.re c regl!'ltre d 'acfrec;qe 1 le meme re Un multtpiPXAQP permet dans la
sera le plus souvent constituee par gtstre est ut•hse pour la lecture des plupart des microprocesseurs de
des ROM ou des PROM. Ce type de données et des instructions et l'écn reuntr les bus A et B en un seul
memo.res permet en effet de conser- ture des resultats - L ALU
ver les mformations lor<~que le sys· De même pendant le cycle de lee: C est la parttP de 1urltte centrale
terne n est plus alimente ture ou d'ecriture la donnee dott res qu1 P.xecute le-. fonctions elemen
Elle contu~nt d 'autre part des don ter présente, pour cela •1 est prevu tatrP'I sur les mots de donneec;, Elle
nees Celles c1 prov1ennent so1t de dans l'untté centrale un regtstre de doit etre lW mtmmum capttble des
l 'exterieur, !'~Olt du resultat d'une donnee mémo.re fonctton!'l ET, OU PAS Oanc; la plu

lexique 2) Out se r11ppnrte au systeme de remunerAtion a


base 1 fx ~h1ffre btnatre

Accumulateur : c Regtstre • contenant un operande et 3) Relattf a


uttltse pour toute • opération • · a) une propnete ou caractensttque qu1 entratne une c;e
Plus generalement, c registre • dans lequel le resultat
d 'unP. c opération • (anthmehque, logique) est formé
lectton .
b) un cho•x •1
c) une condttton ~
Adressage pour lesquels 11 y a deux posstbthtes (
Absolu
Adresse qut ne change pas lors d 'une translation de pro Btstable c Element logtquP 11 poc;-;edant deux • etats sta [
gramme bles• r
c:
lmmedtat . 811 1) c lnformatton • resultant de la c?nnatssance de
Dont la valeur est dans le champ opérande lui -même l'c etat • d 'un c element binatre 1 E
2) Unite d ' • tnformatton • d
Indexe
Adresse formée par l'additton du contenu du regtstre 2
Caractère 1) Lettre. ch•ffre. stgne ou symbole (ele- E
d'tndex avec l' adresse du champ opérande ment d'un alphabet) E
Indirect 2) c Element d 'tnformatton 11 ayant de 4 a 8 btts d
Adresse d 'un mot dont le contenu ser.ma d'adresse. d
Capacité d ' une mémo•re · Caractenc;e la quantite el
Relat•f : d'c informattons • qu'elle peut stocker
L'adresse est obtenue par addttton de la valeur du Peut s' exprimer . "
r.hamp operande avec le contenu du compteur ordtnal en nombre de cases , G
en c btts 11 . ta
Adresse SpP.ciftcatton. representee par un nom, un en c octrtc; 1 • et
en tnute ttutre unttP c;econda•re
H~
numero ou tout autre repere. d'une c cellule • ou de
toute autre source ou recepteur d' c information a, peri-
phenque par exemple. Lorsque la capar.tte d 'unP c memotre • ec;t cfPf1nte en
nombre dP casee;, tl faut prectser ht capar.1te de la casf".
Alphabet : Ensemble de c caracteres • ranges dans un c'est a dtre, le nombre de c btto: • contenus ln
ordre tradtttonnel mt
Cellule Ensemble d 'elements btnatres commandes en
Asynchrone : c Operateur • asynchrone . c opérateur 1 semble Ex : regtstre. case de memoire lns
pour lequel chaque evenement ou l'exécutton de chaque e
c operat•on • elementatre debute comme etant le resul Code : N'tmporte quel moyen pPrmf>ttant de rPpreo:en
tat d 'un c stgnala genere par l'accomplissPment de l'eve tPr dans un langltge comprPhPn'lthiP par l 'ordinateur. le
nPmPnt ou C~pPratton precedent, ou par lit disponthihtP. IP.S etrP.c; ou grandeurc; qttP 1on rie o:trP trattP.r m
dPc: eiPment de l'operateur requts par le nouvel Pvene Sa
ment ou l'exPcutton de la prochatne operatton. Code btnatre : c Code • qut ne fa tt exactement usage • st

Bascule : c Bistable • ayant des c sorttes d'état •


que de deux caracteres distmcts en general 0 et 1

Compteur ordinal : ConttPnt l'adrec;c;p de l'mstructton



est
ce~
Basculer : Changer d 'etat, en parlant d 'un c btstable • · sutvante a exer.uter ou
Binaire : 1) Element binaire · tout être ayant deux etats Contenu : c lnformatton 1 • stockee 1 dans un c btstable • Mo
d•stmcts et non prtvtleg•es l'un par rapport a l'autre ou une c celluiP. 1 ce
PAGE 32- ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1
part des microprocesseurs. elle est part. Dans certams types de micro- quence on pourra forcer le comp
également en mesure d'additionner, processeurs. un rôle part1cuher est teur ordmal a une valeur determmee
de décaler. de complementer. .. les donne a certams accumulateurs par programme
données presentes sur ses entrees Leur d1mens1on est celle des mots 5) La p1le
Cette umte comporte donc deux de donnees que peut tra1ter le mecro c·
est un ensemble dr. casr.s mo
entrees pour recevoir les donnees processeur mo~re ou do rcgestres a acces roqlf'
des reg1stres pour assurer les opera 4) Le compteur ordmal mentë On ne peut hre que le dNiliN
t1ons entre les mots et une sort1e. Un programme est une sequence argument rentre (dermer rentre, pre
Elle peut travailler avec les registres d 'instructions que sont appelees par meer sorte) f.lle sert a sauvegarder
ou la memoire ou les deux en mëme l'un1te centrale dans l'ordre S• l'a les etats du systeme (contenu des
temps dresse des mstruct1ons success1ves reg1stres) lors d' un changement de
3) Les accumulateurs est dans l'ordre numénque contmu contexte 1•xtrmeur (mtorrup
Leur nombre est vanable SUivant croissant, tl suffit de compter le t1ons }
les microprocesseurs Ces accumula nombre d' instructions executees 6) Le mecroprogramme
teurs sont des registres qui stockent pour connaitre l'adresse de la su• C'est l' onscrnhle des f. lr<: UIIS
les mots de donnees sur lesquels vante C'est le rôle du compteur orde contenant lr.s mtcrosequcnces dont
vont porter les mstructtons Ce sont nal le deroulement exccuto l 'mstruc
des memoires elementaeres qu1 ser En effet celu1 c1 s' mcremente auto tlon L' orgamsatlon de ces mecrose
vent d'interlocuteurs automatiques mat•quement de 1 a chaque pnse quences a base de mecro mstruc
avec les autres umtes de l'umté cen d 'mstruct1on De plus. pu1sque son t1ons est reahsee par le decodc1go
traie d'une part et avec l'exteneur. rôle est de donner l'adresse de l'ms de chaqur. mstruct1on dans lo r 1r1 1111
memo~res ou penphenques d'autre truction su1vante, lorsque l'on vou decod P.ur cl'mc;trur·teon (fe~urr• 2 1)
dra reahser une rupture dans la se

Conversion : Changement de mode. de • code 1 ou en Mot : • Element d' mformatlon 1 do Huile sufftsantP pour
general, de representation rf'presenter un nombre ou une • mstructeon 1

Débordement . Fa1t pour une • operat1on 1 de generer Octet · Groupe de 8 bets


un element d'mformat1on de ta1lle supeneure a celle des
opérandes. Operateur : Ensemble d' • ~>lcrncnt s logtques • t;, JMhlc
Cela peut resulter d'un report anthmet1que appara1ssant d 'effectuer une operateon de transfert . de • stock.HJO • .
a l'extrëme gauche, d 'un decalage ou de toute autre log1que anthmet1que. etc . sur un clement d'mformat1on
cause semblable
Parallèle : Sc d1t d' un mode ou d 'un • operateur • d.ms
Dépassement : Fait pour une operat•on de generer un lequel les b1ts d' un • element d'mformateon • sont tra1tes
resultat dont la representation est imposs1ble dans le de fa con stmultanee dans auttHlt d' • elements log•ques 1
• code 1 utilisë pour les operandes dtstmcts

Ecriture : 1) • memoere 1 : transfert de l'1 mformat•on 1 Pante . Fa1t pour un entter d 'etre multiple de 2 Contraere
d'un • reg1stre 1 dans une case memoere 1mpante
2) • Registre 1 définition de son contenu
Element d'mformation : ensemble de « b1ts 1 ordonnés Porte . • Element log1que 1 latssant passer des
Element log1que . possede un certam nombre • 1mpulstons 1 s• une certamo cond1t1on P-st vP.nftne .1
d' • entrées 1 et une ou plusieurs • sort tes 1 et capable l't entree 1 . Plus generalement tout • r.lement logeque 1
d'effectuer une operation logique elementaire (element ne • stockant 1 pas d 'mformat1on
électron1que ou autre) . Ex : bistable, bascule, porte a
tm pulSIOn. Programme : Ensemble d 'mstructtons et de donnees
defm1ssant un traetement d ' • mformnteons •
Graphe : Fegure formee de pomts. ou sommets represen
tant les 1 êtats 1 d'un systeme et d' arcs reliant ces pomts Reg1stre Ensemble de • bascules • commandr.es stmul
et reprêsentant les changements d'etats tanement

Horloge : 1) Ensemble d 'mstants s1gntf1cattfs Série : Se d1t d' un mode ou d 'un «operateur 1 dans le
2) C1rcu1t emettant ces • stgnaux 1 quel les • bets 1 d' un 1 élement d 'mformatton 1 sont trat
tes successivement par les memes • elements log•
Information : Connaissance d 'un • etat 1 d' un pheno ques 1
mene parmi les N • etats 1 posstbles
Synchrone . Operateur synchrone • operateur • pour
Instruction: • Elément d'information 1 servant a spec1 lequel chaque evenement ou l'execution de chaque opé
fier une c operation • executable par un ordmateur ratton elementaire débute comme etant le resultat d 'un
• s•gnal1 genéré par une • horloge 1
Lecture: Transfert de l't information 1 d 'une case de
memo~re vers un • registre a. Variable : Une quant1tè qu1 peut prendre chal'ttno dr.s
S'applique également a d'autres organes de valeurs d' un ensemble donne
• stockage 1 ou a des supports mecan1ques
Mémoire: Organe ou part1e de l'ordmateur dans lequel r.,.,, dttftmt~nns ntt <nnt 1111s ltql'fJS ,., 1"-"'' wnt ,.,,,. l'lu< t•tt>tt!lt'fl~
est stockee. pendant son execut1on, l' • mformat1on 1 ne TOIIIP prnpnsmnn. q11.1111 il dP nflll~f'llt!• ""'""''f'"5 ""'" iln ,,,,,,,. il•l!r'
cessaire à un traitement. c'est a dere. • un programme 1 ,,. plm; qlilnd mtf'tBI

ou une part•e de celu• c1. Relett'nr tts


e Amencan lla ndard vocahulary
e D•clt(lnnallfll Robert
Monostable · • Element logtque 1 ne possedant qu' un 1 t'! '"'"<dtttl mnts ,.,.,, ,. g mllemcts t'51 cr/ut dnltm 1/drr<1 ~·,. lt> u qun 11'!1
• état 1 • stable 1 et un • etat 1 instable (temporaere) lfutti'S m o t s <(lnt uttlt<f!S spt,.,, """' :ret•J h al11tut>t

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" t - PAGf 33


Bénéficiez d'une technologie de pointe, utilisez

les claviers
CHOMERICS
rvc712
Grande fiabihtc, encombrements réduits
(épassuur 4 mml. choix des modeles
convenant a touteS les application!;,
90rties par connecteurs ou circuits souples.

• tJpf' lU'

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Apphcauonto
cxt ra ures
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VIDEO · • 2 bases de temps Independantes stab1hsées pa
quartz • 625 et 819 lignes entrelacées
• 4 tnformahons d 1mage : gnlle de convergence
Image de purete rouge ou blanche • échelle d
gns - m1re de barres couleurs, normalisee (8 barre
verticales)
• ContrOle portter à 1a1de des fréQuences 3.9
4,756 MHz stabilisées par quartz
•1- P" 1:1:-• ·n • • Co ntr61e des dlacna a 1a1de des frequences F
Clavu!rs extra plats 4 250 et 4 406 stab1hsees par q uartz. et d 'un cl
<ép 2mm)
caractl'raauqu
h Pf' ·····•:11 gnoteur permettant le reglage d1rectement sur 1
Applications tube 1mage
idenUQ\1 aux g n raies
modèles EF et ER ns spécificnuon H F. · • 1 canal VHF + 1 canal UHF. porteuses VISion stab
pnrucu hc1'C11 sees par quartz • son obtenu par Quartz d mtervall

Alimentation sur secteur 110 a 230 V • 50 Hz p


commutatiOn automatiQue
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PAGE 34 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" t


RÉPARTITI ON
• ET UTILISATION
DES FRÉQUENCES,
DE
L'ACOUSTIQUE
AUX RAYONS
COSMIQUES
Nous avons voulu tenter d'établir le classement, la prendront aisément la somme de difficultés rencon·
répartition et l'utilisation de toutes les fréquences allant trees dans un tel travail de recherche et nous les remer·
de l'acoustique au rayonnenent cosm1que, en passant cions de leur indulgence.
bien entendu par toutes les fréquences radio ·électri·
-
(-~
ques. les radiations infra-rouges, le rayonnentent vi
sible, le rayonnement ultra violet, les rayons X, etc.
Naturellement, en ce qui concerne les fréquences
radio-électriques et dans les cas de la radiodiffusion et
de la télévision. nous n'indiquerons pas la fréquence at
tribuée à chaque émetteur 1 Ces fréquences sont
connues, ou alors tl suffit de consulter un journal de pro
grammes ou le c World · Radio lV Ha nd book • Nous
'Ml!
Acoustique
nous bornerons à indiquer les limites de bandes attri
buées le tableau pubhé ct-après a été etabh sur la base nor-
par Par contre, dans d'autres cas, nous donnerons des fré- malisee de 400Hz pour le LA 3 (ou LA normal) Il faut
quences précises. sott parce qu'elles sont peu connues. cependant savotr que certains mustciens accordent
:e soit parce qu'elles peuvent aider à l'étalonnage des leurs instruments sur 442 Hz pour le LA 3 et que le LA
de récepteurs pour les bandes correspondantes.
res des physiciens correspond a 435 Hz
D'ores et déjà, nous nous excusons auprès de nos lec- Nous débuterons avec le DO 1 à 16,34 Hz qut corres-
l et teurs si cette énumération - pourtant copieuse - leur pond généralement à la note la plus grave de l'orgue
parait incomplete Incomplète ... et peut ·être (malgré (tuyau de 32 pieds). Nous nous limiterons au SI 8
FO
ch tout) erronée Il' attnbution des fréquences radio électn (15801 Hz) En réalité, la fréquence fondamentale des
r le ques change si souvent 1Nous avons cependant groupé instruments les plus riches en aiguès n'est guere supé -
le maximum de renseignements qu'il nous a été pos rieure à 10000 Hz ; mais il faut tenir compte des harmoni ·
sible de recueillir avec c assurance • de précision .. ques qut font la richesse des timbres, qui permettent de
lb th
alle Mais nous sommes certains que nos lecteurs corn distmguer tel ou tel instrument par leur sononté et qui

par
DO 1 OOo DOl DOz 001 oo. DOo ODe DO, oo.
i SI 1 i Sl o i Slt i Sh iSb à SI. à Sl 5 ilSla i Sb iSla

DO 16.34 Hz 32.69 Hz 85.39 Hz 130.79 Hz 281.59 Hz 523.19 Hz 1 048.37 Hz 2 092.75 Hz 4185.50 Hz 8371.00 Hz
DO# 17,30 Hz 34.82 Hz 69.25 Hz 138.50 Hz 277.02 Hz 554.05 Hz 1108.10 Hz 2216.22Hz 4432.44 Hz 8864.88 Hz
RE 18.34 Hz 3668Hz 73.37 Hz 146,78 Hz 293.56 Hz 587.01 Hz 1174.02 Hz 2 348.05 Hz 4 696.11 Hz 9392 22Hz
RE# 19.42 Hz 38.84 Hz 77.70 Hz 155.44 Hz 310.88 Hz 621.66 Hz 1 243.28 Hz 2 486.58 Hz 4973.18 Hz 9 946.36 Hz
Ml 20.60 Hz 41 .20 Hz 82.39 Hz 164.80 Hz 329.60 Hz 859.21 Hz 1318.42 Hz 2 636.56 Hz 5273,12Hz 10546.24 Hz
FA 21.81 Hz 43.84 Hz 87,30 Hz 174.8 1 Hz 349.22 Hz 698.44 Hz 1396.88 Hz 2 793,76 Hz 5 587.52 Hz 11175.04 Hz
FA :z 23.09 Hz 48.21 Hz 92,45 Hz 184.91 Hz 389.82 Hz 739.64 Hz 1479.29 Hz 2 958.59 Hz 5917,18Hz Il 834.36 Hz
nd• SOL 24,49 Hz 48,98 Hz 97.96 Hz 195.93 Hz 391.86 Hz 783.73 Hz 1 567,46 Hz 3 134,92 Hz 6 269.84 Hz 12 539.68 Hz
SOL# 25.93 Hz 51.87 Hz 103.74 Hz 207.48 Hz 414.97 Hz 829.97 Hz 1 859.94 Hz 3 319.88 Hz 6 639.77 Hz 13 279.54 Hz
cal LA
LAt:
27.50 Hz 55.00 Hz 110.00 Hz 220.00 Hz 440.00 Hz 880.00 Hz 1760.00 Ht 3 520.00 Hz 7 040.00 Hz 14 080.00 Hz
29.12 Hz 58.24 Hz 116.49 Hz 232.98 Hz 465.96 Hz 931.92 Hz 1 863.85 Hzl3 727.70 Hz 7 455.40 Hz 14910.80 Hz
SI 30.87 Hz 61.73 Hz 123.46 Hz 246.94 Hz 493.88 Hz 987.57 Hz 1 975,13 Hz 3 950.27 Hz 7 900,54 Hz 15801.08 Hz
• 76
TABl.fAU DES 10 OCTAVES CORRESPONDANT AUX POSSIBILITES DE l'AUDITION HUMAINE (caleu" pour le LAl • 440 Hz)

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1 - PAGE 35


peuvent attetndre des fréquences très nettement supè· Bandes de 1605 à 4460 kHz
rie ures Trafic 1 chalutiers • · Stations côtières ; trafic météo
En résumé, notre tableau qu1 va du DO 1 au SIS com- (marine) Radio navigation Trafic HF avion Trafic mili-
porte dix octaves et correspond essentiellement aux taire. Navigation loran (1750 à 1950kHz).
possibilités de l'audition humaine Fréquences cc marines )) de :
1687 kHz . . . . . . St· Nazarre
1771kHz ... . . Boulogne-sur- Mer
1792 kHz . . . • . . Alger
180 6 kHz ....... Brest • le Conquet
1862 kHz ....... Bordeaux • Arcachon
1876kHz ..... . Sud - Bretagne
1906 kHz . . . . . Marseille
Œtra -sons 1988 kHz . . . . . . Grasse (Yachts)
2182 kHz ....... Fréquence Internationale de Détresse
On a pour hab1tude d'appeler 1 ultra sons • toutes les 2649 kHz . . . . . . Grasse (téléphonie)
v1brat1ons inaud1bles. c'est a d.re superieures i 2691 kHz . . . • . St-Malo
16 000 Hz environ et JUSqu' a 50 000 Hr .. b1en que la fre- 3512 kHz •...... Trafic entre navrres
quence supérieure ne so1t d'ailleurs pas particulière ·
ment b1en dêfmie En réalité. dans les applications in · 4390 . 4422 8767 •
dustnelles des ultra sons. la fréquence des vibrations 8799 . 13154 . 13182 .
generees se sttuo le plus souvent entre 35 000 et Sarnt lys Radio
17314 17342 . 22674
40 000 Hz (35 et 40 kHz). (téléphonie)
et 22702 KHz
les applications essentielles des ultra sons sont les
suivantes Télécommande à courte d1stance. surveil · Gamme de 2300 à 3200 kHz
lance d' un local par barnere ultrasonique ou par fais· Radrodrffusion (bande des 120 m).
ceaux multiples (effet Doppler) . hydrophones de détec- Gamme de 3200 à 3400 kHz
tion sous-marine ; echo-sondeurs . radars ultrasoni· Rad1odrffusion (bande des 90 m).
ques. nettoyage industriel et dégraissage ; soudage Fréquence de 3881 kHz
des mat1eres plastiques ; applications médicales ou pa · Paris FAV cours de lecture au son.
ramed1cales diverses, etc .
Bande de 3500 à 3800 kHz
Bande 1 amateuru 80 m Telégraphre de 3500 à
3600 kHz : téléphonie de 3600 à 3800 kHz
1
Gamme de 3400 à 4000 kHz
Traf1c stations de gendarmerie.
Gamme de 3900 à 4760 kHz
Radiodiffusion (bande des 75 m).
Gamme de 4760 à 5060 kHz
H'"~'gauences radio-électriques (Bande des 60 m) Radiodiffusion Afrique ; certaines
stations fonctionnant dans cette bande émettent égale·
Bande de 90 è 160kHz ment dans les bandes OC normales de radiodiffusion
Traf1cs télégraphiques divers. Trafic maritime {19 - 25 31 41et49m)
(gamme de plus en plus abandonnée).
Bande 4500 à S850 kHz
Fréquence de n ,s kHz Divers. Certarns trafics HF aviation et trafics mrlitai-
Emetteur de signaux horaires (DCF 77) de Mainflin res
gen (Francfort)
Gamme de 5850 à 6410 kHz
Fréquence de 91.15 kHz Radiodiffus1on (bande des 49 m).
S1gnaux horaires du Bureau International de l'Heure
Bande de 7000 à 7100kHz
(Observatoire de Paris} ; émetteur FTA 91 de St André · Bande 1 amateuru 40 m. Télégraphie de 7000 à
de Corcy (au nord de lyon)
7040kHz . téléphonie de 7040 à 7100kHz
Fréquence de 160kHz
Gamme de 7100 à 7300 kHz
Fréquence gêneralement attribuée aux interphones Radiodiffusion (bande des 41 rn).
HF
Gamme GO de 160 à 275kHz Fréquence de 7428 kHz
Radiodiffusion Balises et radio-phares (aviation ou Signaux horaires (Pontoise). F1elais partiel de l'émis-
marine) a partir de 250kHz et au-dessus SIOn permanente assurée ! ,r la fréquence de 91,95 kHz.
Gamme MO de 275 à 520 kHz Bande des 8800 kHz
Rad1o phares, radio -ranges et balises (av1at1on et ma· Trafic HF av1ation.
nne) Radionavigation 1 Consol• Gamme de 9500 à 9nS kHz
Fréquence de 500 kHz Radiodiffusion (bande des 31 rn).
Fréquence tnternat1onale de détresse (telègraphie). Fréquence de 10.n5 MHz
Gamme PO de 520 à 1605 kHz Signaux hora~res (Ponto1se) Rela1s part1el de l'emis-
Radiodiffusion (Certaines balises aéronautiques sont sion permanente effectuée sur la fréquence de
encore Intercalées dans cette gamme jusqu'aux env1 91 ,15kHz
rons de 760kHz. mais sont en voie de disparition) . A par- Gamme de 11,7 à 11,975 MHz
tir de 1600kHz et au dessus. nous abordons les diffa · Rad1od1ffus1on (bande des 25 m) .
rentes bandes 1 ondes courtes • · Fréquence de 13,783 MHz

PAGE 36 - ELECTRONIQUE APPliCATIONS N• 1


Signaux hora1res (Pontoise) Relais partiel de l'émis- Bande de 43 à 65,55 MHz
sion permanente effectuée sur la fréquence de Télévision bande 1.
91,15 kHz Bande de 68 à 88 MHz
Bande de 14 è 14,35 MHz Police. Pompiers EDF. etc.
Bande • amateurs • 20 m. Télégraphie de 14 à Bande de 72 à 72,5 MHz
14,1 MHz , télephonie de 14,1 à 14,35 MHz. Radiocommande c amateurs • ·
Gamme de 15,1 à 15,45 MHz Bande de 75 à 82 MHz
Radiodiffusion (bande des 19 m) Radio - tax1s.
Gamme de 17,7 à 17,9 MHz Bande de 84 à 88 MHz
Radiodiffusion (bande des 16 m). Pohce
Fréquence de 20 MHz Bande de 88 à 104 MHz
Fréquence d'émiSSIOn souvent utilisée par les satel-
1 Radiodiffusion FM.
lites artificiels soviétiques Fréquence de 108 MHz
Gamme de 21 à 21,45 MHz Fréquence souvent ut1lisée par les satellites artificiels
Bande c amateurs 1 15 m Télégraphie de 21 à USA
21,15 MHz. téléphonie de 21,15 à 21.45 MHz. Bande de 108 à 112 MHz
Bande de 21,45 à 21.75 MHz Aéronautique : Locahzer (balisage axial de piste
Radiodiffusion (bande des 13 m) ILS- VAR)
Bande de 25,6 à 26,1 MHz Bande 111,6 è 117,9 MHz
Radiodiffusion (bande des 11 m). Stat1ons VOR de radioguidage (aviation).
Bande de 26,960 à 27.280 MHz Bande de 117,9 à 144 MHz
Frequences pour rad1ocommande. Aéronautique : Radiocommunications VHF
Radioteléphonie pnvee par talkies-walkies d'une puis Bande de 144 à 146 MHz
sance maximale de 50 mW
Bande c amateurs • 2 m .
Gamme de 27,290 à 27,430 MHz Balise F3 THF - Lannion (Côte du Nord) - 144,002
Radiotéléphones • puissance comprise entre 50 mW MHz.
et 3W Balise F7 THF - Ballon d'Alsace - 145.960 MHz.
Gamme de 28 è 29,7 MHz Bande de 146 à 156 MHz
Bande • amateurs 1 10 m Télégraphie de 28 a Serv1ces aéronautiques.
28,2 MHz. télephome de 28,2 à 29.7 MHz Bande de 156 à 162 MHz
Bandes de 20 à 27,9 MHz et de 28 à 38 MHz a) Radiotéléphone urbain à bord des véhicules
Traf1c c Mobiles 1 en FM armee de terre Gendarme- b) SNCF
rie c) Bande marit1me VHF en modulation de fréquence
NOTA. Pour les bandes de radiodiffusion précédem- d) ILS (aviation)
ment Citées, nous avons indiqué les limites officielles en Bande de 162 à 215 MHz
frequences Neanmoms, dans les inter- bande~ de toute Télévision bande Ill
la gamme OC ondes décametnques. on trouve : cer- Bande de 225 à 300 MHz
taines stations de radiodiffusion mternatlonales. des Télecommumcat1ons tactiques
stations de trafic telegraphique et telèphon1que com Contrôles aeronautiques au dessus du niveau 250
merciales PTT • de presse ou militaires. amsi que des (25000 p1eds)
stations de radiocommunir:ation HF aéronautiques Paris - 282.2 MHz
Bordeaux et Marseille - 353.8 MHz.

BANDES VHF
Gammes de 31,7 il 41 MHz BANDES UHF
de 68 a 88 MHz Bande de 328 à 340 MHz
de 151 à 162 MHz
Balisage de descente ou glidepath pour atterrissage
Jammes prévues pour les réseaux pnves de radiOtélé- sans visibilité
phone (modulation de phase ou de frèqunece). Bande de 430 à 440 MHz
Bande de 30 à 40 MHz Bande • amateurs • sauf la portion 433 à 434,5 MHz
Police Bande de 433 à 434.5 MHz et de 450 è 460 MHz
Bande de 32 è 35 MHz Aeronautique Radioguidage. Radiocommunications .
SNCF Bande de 440 à 470 MHz
Fréquences de 36.4 et 39.2 MHz Gamme prévue pour les réseaux privés de radiotélé·
Fréquences prévues pour l'ut1hsation des phones (modulation de phase ou de fréquence)
c microphones - émetteurs • portatifs (FM). Bande de 470 à 606 MHz et de 614 à 880 MHz
Fréquence de 40 MHz 1 Télévision UHF bandes IV et V
Frequence d'ém1ssion souvent utilisée par les satel· Bande des 650 MHz
lites soviétiques Faisceaux hertz1ens m1lita1res.

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1 -PAGE 37


Bande de 880 è 940 M Hz
Télécommunications civiles.
Bande de 960 è 1215 MHz
Aéronautique : IFF- TACAN- DME
Bande de 1220 è 1260 MHz
Bande c amateurs • partagée avec d'autres services
officiels.
Bande de 1250 à 1350 MHz
Radars bande l. Radiations infra-roul!es
Bande de 1350 à 2700 MHz
Télécommunications En poursuivant dans le domaine des fréquences de
Téléntesures plus en plus élevées (c'est le cas des radiations infra-
Bande 1 amateurs • partagée de 2300 à 2400 MHz. rouges). on a pris pour habitude de s'exprimer de préfé-
Gamme des 2900 MHz rence en longueurs d'onde plutôt qu'en fréquences.
Hyperfréquences domestiques. Pour la mesure de ces longueurs d'onde qui sont évi-
demment très petites. on se sertju micron ( J.l) qui est
lsgs à 10 • m et de l'angstrôm ( ) qui est égal à 10 •

D m. Néanmoins. pour que le lecteur puisse bien suivre la


progression en fréquences. nous indiquerons égale-
ment les correspondances en Hz.
- Plus grande longueur d'onde du spectre infra-
rouge... 314J.L (9,6 x 1011 Hz).
- Plus petite longueur d'onde obtenue avec des
BANDES SHF procédés électromagnétiques... 200J.L (1 ,5 x 1012 Hz)
Bande de 3 è 3.3 GHz - Limite du spectre solaire visible... 5,3 J.l (5.6 x
Radars de surveillance aéronautique. bande S. 1013 Hz).
Il importe de noter qu'il s'agit là de la limite du
Bande 3.7 è 4.2 GHz spectre strict des seuls infra-rouges. ce qui n'empêche
Faisceaux hertziens civils. cependant pas de trouver des radiations infra-rouges
De 4 è 7 GHz en début du spectre visible voisin (rouge et orange, no-
Ordre de grandeur des fréquences de réception et de tamment).
ré-émission des satellites - relais. Les applications principales des infra-rouges sont les
Bande 4,2 à 4,4 GHz suivantes · Télécommande à courte distance; observa-
Radio-altimètres (aéronautique). tions ou photographies de nuit . liaisons en phonie
Bande de 4,4 è 5 GHz courte distance par faisceau porteur de la modulation ;
Faisceaux hertziens militaires. chauffage de tunnels ou fours pour séchage rapide de
Bande de 5 è 5,4 GHz peinture ; auto-guidage d'une fusee SUivant un avion
Radionavigation par détection du rayonnement infra -rouge émis par ses
gaz d'échappement ; stabilisation des véhicules spa-
Bande de 5.4 à 5,9 GHz ciaux ; analyse des gaz d'échappement des moteurs à
Radars bande C. explosion ; etc.
Bande de 5,65 à 5,85 GHz
Bande 1 amateurs • partagée avec d'autres services
officiels
Bande de 5,9 à 8,5 GHz
Télécommuntcations
Faisceaux hertziens ctvils.
Bande de 8,5 è 10,6 GHz
Radars bande X
Radars d' atterrissage GCA
Radars meteorologiques iRar1;o..;nn,;: visibles. Lumière
Bande 1 amateurs • partagée avec d'autres services
officiels de 10 à 10,5 GHz. Limite inférieure
Bande de 10,6 è 13,250 GHz du spectre visible .........0,8 11 (3.75 x 1014Hz).
Télécommuntcations Rouge moyen ............0,65 JI (4,6 x 10 14 Hz).
Bande de 13,3 à 14,4 GHz Orange moyen ...........0,6 11 (5 x 1014 Hz).
Radars Doppler Jaune moyen ............0,58 11 (5,2 x 10 14 Hz).
Bande de 14,4 à 15,35 GHz Vert moyen .............0,52 11 (5.8 x 10 14 Hz).
Télécommunications Bleu moyen .............0,47 11 (6.4 x 10 14 Hz).
Bande de 15.5 à 17 GHz Indigo moyen ............0.44 p (6,8 x 10 14 Hz).
Radars bande Ku auto direction d'engins. Violet moyen ............0.4111 (7,3 x 1014Hz).
Bande de 17,7 à 19,7 GHz Limite supérieure
Télécommunications. du spectre visible .........0,39 JI (7,7 x 1014Hz).
Bande de 24 à 24,25 GHz Ce tableau montre que chacune des couleurs du
Bande c amateurs • partagée avec d'autres services spectre solaire possède une longueur d'onde qui la dif-
officiels férencie physiquement des autres Remarquons que la
Bande de 25 è 35 GHz longueur d'onde du violet extrême est la moitié de celle
Radars aéronautiques. du rouge extrême ; le spectre solatre visible couvre

PAGE 38- ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1


donc un octave · 0.4 ~ a 0.8~ l 'œil présente sa sensibi- Rayons X très durs ••..•... 0,03 l (1021Hz).
lité maximale pour les longueurs d'onde voisines de R1yons '( moyens• • • •.• • ••. 0,01 l (3 x1020 Hz)
0,55 ~ (couleur Jaune)
Rappelons que pendant longtemps les savants Ra yens"\ • ••••••••••• •• 0.0047 A (6,4x 10 20 Hz).
avaient dü admettre que la lumière constituait un phé-
nomène vibratoire , ma1s 11 ne s'ag1ssa1t que d' une hy-
pothese. Ce fut Einstein qui, en 1905. vint à bout de
cette difficulté en appliquant à la lumière la théorie des
quanta de Planck, ce qui équivalait à lui attribuer une
structure corpu~culaire Dans la théorie moderne de la
lumière, les corpuscules sont les photons Chaque pho·
ton est un quantum d' énergie lumineuse , l'énergie lumi-
neuse est transporte en c unités 1 que sont les quanta.

Ra.J· ~ons ~~~ es


le professeur americain ~obert Andrews MILLIKAN
découvrit en 1927, des radiations qu' il appela rayons
cosmiques, qui baignent tout notre système galactique
et qui semblent provenir des nébuleuses spirales au de-
là de la Voie lactée Ce rayonnement a des longueurs
Laser d'onde comprises entre 0.000525 et 0.000211 . c'est-a-
dire de 1000 à 2000 fois plus courtes que celles du
le laser est un dispositif qui permet de créer des rayons X. Pour absorber complètement ce rayonne-
ondes lumineuses d'une fréquence bien déterminée. ment, il faudrait une épaisseur de plomb de 5 métres ou
le monochromatisme exige donc une largeur de bande une couche d'eau de 60 mètres . ces chiffres mettent en
extrêmement restreinte (le fonctionnement à trés basse évidence la form1dable pénétration de ces radiations.
température améliorant encore ce monochromat1sme). Pour produere art1f1c1ellement de telles radiations. il fau -
le laser offre la possibilité d'arriver à un haut degre de drait, entre autres choses. disposer de différences de
cohérence des radiations émises (c' est-à-dire émission potentiel de l'ordre de 60 millions de volts au moins.
en phase des ondes qui sont à une même fréquence) ; il
offre également la possibilite d'obtenir des c pinceaux 1
excessivement fins, d'ou trés grande concentration de
Roger A Raffin
l' énergie émise.
Ces propriétés (frequences rigoureuses, pu1ssance
élevée, directivité) permettent des applications entéres-
santes concernant les télécommunications, la télémë-
tne. le micro-usinage, la ch1rurgie, la constitutiOn de
chchës hologrammes, etc.

Ultra-violets
limite du spectre solaire par absorption atmosphé-
rique ..• 0,293 ~ (101 5 Hz)
Limite extrême du spectre ultra-violet ... 0,02 ~ ou
200 X {1 ,5 x 1016Hz).
les propriétés essentielles des ultra-violets sont les
suivantes · Bronzage naturel (soleil) ou artificiel (lampes
spéciales) • proprietès photogéniques. physiologiques
et microbicides particulières ; production de phéno-
mènes d' ionisation ; etc.

--
Voyants
lumtneux pour 119ftahutton et con1r61t
N6on et mc.nd~• : de 6 i 380 V
Nombfeux moc:tt~• pour 1outes eppheat•ons.
Fabfteation Frença••·
Rayons X et radio-activité Colo i<'IUI "" do•mo 11d..
Rayons Xmous et tres mous • • • 1 à 20 A (3 x 10 Il i 1.5 x 10 n Hz). APPAREILLAGE ELECTRIQUE LKL •
Rayons Xmoyens utilises 18 & 20 Rue A méhe 92600 ASNIERES IFRANCEI
T41. : 790 4 1, 11 • Hlex PAR IS HiS 260717 OREM
en radiologie . ........ . .. 0.2 i 0.5 A (1,5 x 1011 i 6 >< 10 Il Hz).

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1 -PAGE 31


ficile de réaliser une amplification
sans bruit surtout si les signaux à
mesurer ont de faibles amplitudes.
Nous allons donc dans les pages
qui vont suivre étudier le principe et
les applications de l'oscilloscope à
échantillonnage qui nous le verrons
Au cours des dernières années, être capables de mesurer les fronts permettra d'effectuer des mesures
les progrès récents dans la technolo- avant des impulsions formées par précises de signaux à haute fré-
gie des circuits solides ont permis ces composants et ces circuits. quence et de faible amplitude.
de fabriquer des semi-conducteurs Cette mesure doit pouvoir être visua- Toutefois, avant d'entrer dans la
dont les fréquences de eut-off dé- lisée : aussi il est nécessaire d'utili- technique il nous semble souhai-
passent 1 GHz ; ceci permettant ser un oscilloscope. Ou fait que les table de situer rapidement l'histo-
entre autre de fabriquer des circuits fréquence concernées sont de rique de l'échantillonnage. Dès
de commutation trés rapides ainsi l' ordre de 1 gigahertz, l'oscilloscope 1950, parait un article sur oscillo-
que des circuits spéciaux utilisables à échantillonnage est pratiquement scope stroboscopique (50 MHz) qui
dans les télécommunications en le seul appareil qui puisse être utili- ne fonctionne qu'en régime sinusoï-
VHF. sé. dal. En 1952, un autre article décrit
Il existe aussi maintenant des cir- La principale raison qui oblige à un appareil du même type mais fonc-
cuits intégrés dont les temps de utiliser la technique d'échantillon- tionnant en impulsions à récurrence
commutation sont trés rapides, par nage pour ces mesures, est que les fixe. Ce n'est qu'en 1957 qu'est réa-
exemple certains circuits logiques à signaux appliqués à l'oscilloscope lisé le premier oscilloscope à échan-
émetteurs couplés qui ont des doivent être fortement amplifiés tillonnage asynchrone puis, en 1959
temps de commutation trés infé- avant d'être dirigés sur l'unité de vi- est commercialisé en Angleterre un
rieurs à 1 ns. sualisation. appareil ayant une bande passante
L'apparition de ces nouveaux com- Pour des fréquences jusqu'à de 220 MHz et une sensibilité de 150
posants à vitesse de commutation 150 MHz il y a peu de problème d'am- mV. Les caractéristiques de cet oscil-
rapide a renforcé les besoins en ap- plification. Au delà de cette fré - loscope ne pouvant être garanties
pareils performants, ceux-ci devant quence il devient de plus en plus dit- en fabrication de série, il est aban-

L'oscilloscope
à échantillonnage

·e
L
s

p
p
q

PAGE 40- ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 1


donné. Dans le même temps est considerable. puisqu' il s'agit du sys- la frequence de déclenchement.
commercialisé le premier oscillo- tème qua permet de disposer sur Ainsi, par exemple avec un échantil-
scope qui a une bande passante de l'écran les échantillons prélevés sur lonnage aléatoire, il est possible
500 MHz avec une sensibilité de le signal a mesurer et pour ce faire, qu' un échantillon du signal prélevé
10 mV sur chacune des deux voies. deux méthodes sont actuellement 40 ns après le début de ce signal ar-
Durant ces années PHILIPS ne utilisées, l'une appelée l'échantillon rive avant un échantillon du signal
reste pas inactif, et de sérieuses nage séquentiel, l'autre l'échantillon- prélevé à 20 ns du début. tandis qu'a-
études sont entreprises sur l'échan- nage aleatoire (Random). vec un échantillonnage séquentiel
tillonnage, mais l'on pense plus loin Avant d'étudier en détail, les avan l'échantillon à 20 ns sera toujours
en fréquence et sensibilité et nous tages et les inconvénients des deux prélevé avant l' échantlllon à 40 ns.
allons bientôt voir paraître l'échantil- techniques, nous pouvons les diffé- L'échantillonnage aleatoire pose
lonnage séquentiel à large bande rencier de la façon suivante : divers problèmes, ainsi, étant donné
passante et grande sensibilité. L ' échantillonnage aléatoire que le circuit de l'oscilloscope aléa-
consiste en une distribution des toire ne comporte pas de lignes à re-
échantillons sans ordre défini afin tard, un phenomene de réaction
que le plus grand nombre d'entre peut se produare; ce phénomène cor
Principe respond à la remjection d'une partie
eux se placent à l' intérieur d'une fe -
de l'échantillonnage nêtre d'observation. ceux qui se pla- de l'impulsion sur le trajet du signal
cent en dehors de cette fenêtre sont d'entrée, par su1te d' un déséquilibre
éliminés et n'entrent pas dans la du circuit d 'échantillonnage en
L'échantillonnage est une tech pont, amsi, dans ce cas, le signal
nique qui permet d'enregistrer, de construction de l'image reproduite
réinjecté est directement mélangé
mesurer et de mettre en mémoire L' échantillonnage séquentiel
au signal d 'entree, et provoque une
une ou plusieurs valeurs instanta- consiste, lui en une distribution des
certaine instabilite du déclenche-
nées d 'une information ou d 'un si- échantillons dans un ordre défini.
ment.
gnal, ceci pour ensuite être utilisé L' illustration de ces deux techni-
Avec l'échantillonnage séquentiel
soit à des fins de traitement ou de ques est représentée par la Figure
visualisation. 1, a et b. à ligne à retard, le signal réinjecté
n' est ramené au point de prélève-
Le procédé d 'échantillonnage Comme nous l'avons mentionné ment du signal de déclenchement
peut être comparé à un stroboscope plus haut, la technique d'échantillon- qu' après une période égale au
mécanique et de ce fait par principe
même, il ne pourra s'appliquer qu' à
des signaux périodiques et répétitifs
quelque soit la forme de ceux-ci. Il
en découle donc qu' il ne pourra pas
être utilisé pour analyser un signal
unique. illustration de
Dans un oscilloscope, le principe l'échantillonnage
consiste à prélever selon un rythme
SEQUENTIEL
qui peut être choisi par l' opérateur
une série d ' informations caractéri-
sant la forme du signal, lequel à
l'aide de ces séries de prélèvements
pourra être reconstitué sur l'unité de
visualisation de l' oscilloscope.
Ce procédé fait appel à deux tech-
niques fondamentales. La première illustration de
pour la disposition des échantillons l'échantillonnage
prélevés le long du signal a visuali- ALEATOIRE
ser et analyser, la seconde pour la
reconstitution partielle de la forme
du signal. réalisée à partir des echan-
tillons prélevés sur l'écran de l'oscil-
loscope, ce qui implique d 'une part,
Ftg. T
la création d ' une unité de déviation
verticale et d' autre part une uneté de
déviation horizontale qui disposera nage appliquée dans l'oscilloscope double du retard de la ligne, cela
dans le temps les prises d 'échantil a une très grande importance compté à partir du prélèvement du
lons. puisque c' est elle qui détermine la signal de déclenchement, de sorte
précision de mesure de l'appareil. que cela ne peut en aucune manière
Aussi, entre l'échantillonnage sé- perturber le déclenchement
quentiel et l'échantillonnage aléa- Un autre inconvénient de l'échan
L'échantillonnage toare, la différence essentielle est tillonnage aléatoare est que les oscil
séquentiel que dans le premier cas les échantil- loscopes utilisant cette technique
et aléatoire lons qui portent sur toute la durée ne sont pas utilisables avec de fai -
du signal sont séparés par des inter- bles cadences de répétition, ceux ci
valles de temps fixes tandis que généralement ne fonctionnant ja
Nous avons vu plus haut que le pour l'échantillonnage aléatoire les maas a des fréquences inférieures à
procédé d'échantillonnage faat ap- échantillons eux-mêmes sont com- 1 KHz. En effet, l'absence de lignes
pel à diverses techniques parmi les- plètement aléatoires bien que le à retard ne permet pas, au contraire
quelles l'une est d' importance temps qui les sépare soit défini par de l'oscilloscope utilisant un èchan

ELECTRONIQUE APPLICATIONS N• 1 - PAGE 41


tillonnage séquentiel. de travailler 8 réalisé sur son oscilloscope com- Pourquoi utiliser
des ;réquences de l'ordre de quel- pact à échantillonnage séquentiel à
ques hertz Cependant et précisé- lignes à retard incorporées, LE PM la technique
ment par son absence de ligne à re 3400 En effet, ce problème de perte de l'échantillonnage
tard. l'échantillonnage aléatoire de signal a été résolu par l'utilisation dans les oscilloscopes.
présente un avantage important d' un circuit spécial de compensa·
puisqu' il n'impose comme seule li- tion celui-ci ayant été défim par un
mite de bande passante de l'oscillo- ord.nateur, lequel seul pouvait effec· Comme nous l'avons vu. l' oscillo-
scope utilisant cette technique que tuer avec une grande précision tes scope utilisant la technique de
celle qui provient du temps de com- calculs complexes nécessaires. Ce l'échant illonnage permet d'effec
mutation du circuit de porte échantil· circuit permet d' utiliser l'oscillo- tuer rapidement la mesure précise
tonnage Ains•. de tels appareils peu- scope PM 3400 jusqu' à des fré· de signaux trés rapides. aussi
vent être uttlisés jusqu' a des fré· quences d'environ 2 GHz. ce qui est chaque fois que pour réaliser ces
quences de l' ordre de 10 GHz. Alors très sufftsant pour faire face aux mesures. les moyens et les coûts à
qu' un même appareil mats à échan- mesures sur les circuits intégrés et mettre en œuvre sont considéra
tillonnage séquentiel avec ligne à semi-conducteurs pour encore de bles, ou que les moyens technologi-
retard est limité à 2 GHz, ce qui en nombreuses années. ques sont insuffisants, nous avons
fait ne présente pas un inconvénient recours à l'oscilloscope à échantil
Nous reviendrons plus loin en dé-
majeur puisque rare sont les applica- tonnage qui permet une excellente
tail sur ce circuit de compensation.
tions qui nécessitent une bande pas- approximation pour la représenta-
sante supérieure à 2 GHz. tion d'ensemble du phénomène à
examiner. De plus, pour la mesure
Domaines d' application d'un temps de montée et de par son
Il est bien entendu possible d' utili· de l'oscilloscope faible temps de montée propre (200
ser la technique de l'échantillon- ps pour le PM 3400 de PHILIPS) le
nage séquentiel sans ligne à retard, à échantillonnage pourcentage d'erreur sera tres
mais dans ce cas, on devra utiliser faible. Nous examinerons plus loin
une impulsion de pré déclenche - Il découle de ce que nous avons ce paramètre ainsi que les trois cri-
ment et ici, la difficulté est de dispo- dit plus haut que les domaines d'ap- tères importants ci-dessous, qui
ser de cette impulsion de déclenche- plications de l'échantillonnage sont font que l'on utihsera la technique
ment laquelle est généralement four- particulièrement dirigés vers l'étude de l'échantillonnage dans les oscillo-
nie par un générateur d' impulsions et l'analyse de signaux très rapides scopes Ces trots critères sont :
ou par tout apparetl associé au cir- quoique une grande simplicité d'em- • Le fatble temps de montée de
cuit ou au dispositif 8 analyser, et là ploi alliée à un ensemble de caracté- l'osctlloscope (bande passante).
encore, il faut contrôler le temps qui ristiques performantes, permettent e Sa grande sensibilité (gain).
sépare cette impulsion de celle à son utilisation dans de très nom- e Sa faible impédance d' entrée.
mesurer. Mais pour ta plupart des uti· breux domaines qu'il serait long de et pour l'échantillonnage séquen-
lisateurs d' oscilloscopes à échantil· détailler dans cet ar