Diana Defta

Analyse de photo de presse

« 1 »
Au premier regard, cette photo montre un contraste chromatique entre le
blanc du bateau et le gris du paysage général qui capture la vie d’un petit village
pauvre avec quelques-uns de ses habitants. Les personnes dans le bateau
semblent être des étrangers dirigés par un indigène comme des touristes. Dans le
cadre, il y a plusieurs barques vieilles indiquant la possibilité que le village soit un
village de pêcheurs.
Ce contraste chromatique vise à montrer une discrépance saisissante entre
deux mondes complétement différents, l’un caractérisé par des opportunités et
l’autre marqué par des pénuries, dans l’espoir d’attirer l’attention sur les
inégalités qui dominent notre société. Cette photo représente une preuve
incontestable de la misère dans laquelle des êtres humains, comme nous, vivent
chaque jour en attendant que peut-être quelqu’un viendra un jour pour changer
leur vie.
On ressent la plus grande tristesse et impuissance tout en sachant que des
situations comme celle-ci capturée dans la photo existent dans tant d’endroits de
ce monde et notre capacité de les changer est tellement limité.

« 2 »
La photo illustre une décharge à ciel ouvert ayant comme élément central
un jeune garçon dont la tête est couverte d’un tas de déchets. A l’arrière-plan, un
autre enfant est visible portant un tas de déchets près d’autres amas déjà
préparés.
Le paysage est désolant et en capturant le garçon sans son visage, il inspire
une identité perdue dans un univers sans avenir. La pauvreté représentée dans
cette photo dépasse notre imagination et nous montre une réalité inquiétante à
laquelle on doit s’adresser à travers de tous les moyens disponibles.
Cette photo alerte sur les conditions de vie déplorables dans lesquelles des
jeunes générations survivent dans l’espoir que le monde soit ému et forcé d’agir
pour les secourir. Les pas que le garçon de cette photo fait sont des pas vers un
meilleur avenir, plus normal, ou ce sont des pas vers le désespoir ? Cela c’est la
question qui domine cette photo et laquelle le monde doit répondre par des
actions concrètes.
Diana Defta

« 3 »
Cette photo expose un aigle royal mangeant un morceau de viande dans
une poubelle pleine de sacs en plastique, ayant au-dessus de lui une grille
métallique. Toutefois, l’allure royal d’aigle reste toujours distinguable même si le
paysage est pitoyable pour un oiseau qui est un symbole de la liberté et qui à
l’époque, dominait le ciel.
Son regard est presque humain et inspire la colère face à une grande
injustice, avec des yeux pleins de douleur, mais en même temps remplis par
dignité comme si le statut royal était plus fort que la peine honteuse à laquelle il
était condamné.
L’image d’un aigle qui est entré lui seul dans une poubelle rassemblant à
une cage juste pour se nourrir inspire que la nature sauvage se trouve au bord du
précipice. La photo illustre comme un aigle royal est devenu lui-même la prairie
de sa faim, de ses efforts de survie de sorte qu’on ait la preuve claire de nos
actions mettant en péril la nature.