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LE VOYAGE DE LA VIE

Par

WAR SOSS
De son vrai nom :

Barthélemy BAWAR

Edité en Janvier 2015


Livre relatant comment la vie fut son entré dans le monde à travers la graine et comment se
fait le voyage de la vie proprement dite.
La richesse de la nature semble parfois inexplicable. Nous sommes entourés de
plantes. Quelques soient les conditions climatiques ou géographiques, les plantes ne cessent
de s’épanouir tout en renouvelant sans bruit la surface de la terre.

Devant cette multitude colorée et diverse, on découvre au printemps sur le flanc d’une colline,
ou au cœur d’une forêt de géants immobiles. Devant cette beauté infinie, de petits miracles
ont donné la vie qui a tant de splendeur.
Durant les minutes qui vont suivre nous allons-nous aventurer dans les lieux tantôt familiers
tantôt exotiques, et vivre le voyage de la vie dont peu d’hommes ont été témoin : la survie de
80% de la population végétative et de sa distribution aux quatre coins de notre planète.
Il s’agit là du voyage d’une graine qui va répandre la vie sur terre. A ce moment précis à des
milliers d’endroits différents ce processus de départ se met en place.
Ce sont les grains de pollen catalyseur de miracle de la formation de la graine. La pollinisation
facilité par les insectes (abeilles, papillons…) ; transportent le grain de pollen sur le pistil.
Grace au microscope et à la photographie ; nous pouvons observer le grain de pollen porteur
de la moitié du code génétique de la future plante. Le grain commence à germer ; il lance un
filament tubulaire à l’intérieur de la fleur ; sa destination l’ovaire de coquelicots. A l’intérieur
de la cellule close ; les ovules par centaines attendent un moment solennel de leur création.
Observons maintenant le grain de pollen qui pénètre à l’intérieur de l’ovule sous nos yeux.
Quand le filament tombe sur l’ovule fertilisée, l’étincelle de la vie a jaillit. Tandis que la fleur
se fane, l’ovaire et son contenu murissent, il ne reste que la coque qui témoigne la formation
achevée de la graine.
Plusieurs centaines de plantes en cône, en calicule apportent toujours le même témoignage.
Alors sans effort s’ouvre aux yeux du monde un trésor de graines. Chaque graine renferme
l’embryon d’une plante vivante et la promesse d’une nouvelle génération. Pour cela les
graines doivent avoir un chemin, des terres propices à leur croissance. Le décor installé, la
graine fera son entré dans le monde.
C’est du voyage de ces graines que va dépendre la vie sur terre. Ce voyage aux mille
périls est souvent facilité par la main de l’homme. Pousser par le besoin de se nourrir, de se
vêtir, de s’abriter ; l’homme a semé la graine et a récolté en abondance partout où la
civilisation a pris racine. Mais au-delà de la machine et du labour, une histoire bien différente
se déroule. Car c’est ici souvent que par l’ignorance des plantes à graines que le voyage de la
vie prend son élan dans le temps.
Pour comprendre ce voyage il suffit de contempler une graine d’herbe à ses pieds.
Dans un champ de folles à voines, les préparatifs de la graine sont surprenants, mais pas
moins efficaces. Observer attentivement ces filaments attachés à l’extrémité de chaque graine.
Ce sont des barbelures possédant un mécanisme délicat très sensible au changement
d’humidité. Observer les filaments qui sont sous d’abondance de la sécheresse et d’humidité.
D’abord l’air chargé d’humidité provoque une réaction ; la barbelure se dresse sur la graine
puis au contact de l’air sec, il se rabaisse. Après plusieurs jours de mouvement, la barbelure et
la graine s’escale de la plante. Mais une fois au sol, les barbelures continuent à réagir aux
intempéries. C’est alors que commence un étonnant voyage. Par la magie de la camera
l’action est accélérée. Pour faire bonne mesure, les barbelures se plantent elles-mêmes dans la
terre. Ainsi le voyage se poursuit qu’à un quart.
Dans un champ d’osmanlis, les préparatifs sont quelques peu différents mais pas moins d’un
génie.
Cette capsomère est le fruit de l’osmanli. Il sert de réceptacle à plus d’une douzaine de
graines. Regarder la membrane interne qui protège le fruit. A la maturité, la membrane
externe se contracte et la membrane interne s’hydrate et double de volume ; et sous l’effet
d’une pression colossale, la membrane externe se déchire et libère avec force les fruits hors de
la plante avec une vitesse dépassant 45km à l’heure. La vie est ainsi littéralement propulsée
dans le monde.
Les plantes de l’Europe de l’Ouest sont encore plus pertinentes. Quand la fleur jaune se fane,
la coque se décline pour la distribution de leur gaine. En été l’écorce murisse et sont disposés
à de longues périodes de chaleur et l’écorce se dessèche pendant plusieurs semaines et c’est
l’une des étapes pour l’ouverture de la graine. Sous l’explosion de l’écorce ; les graines sont
propulsés jusqu’à 15mètres.
Les animaux et les graines
Quand leur nombre s’accroit, le voyage de la vie prend son élan. Les pas et les faux pas
déplacent autant de graines(en se déplaçant le long d’une colline, une poule d’eau se
dandinant le long d’une rivière ; les pattes font enfoncer des graines dans le sol : un moyen de
transport idéal.
Les méthodes de dispersion sont infinies. Mais quel que soit la méthode utilisée, le choix n’est
pas le fait du hasard. La graine fut créée pour être dispersé. C’est à l’aide d’un chien, d’un
bœuf, d’un oiseau affamé perché sur un arbre acharnant que le destin complexe de Dieu
poursuit leur cour. C’est peut être au cœur de la forêt équatoriale que les rapports entre le
règne animal et le règne végétal prennent leur véritable dimension.
Oiseaux, mammifères et poissons concourent à distribuer les grains à travers 2500millions de
km² de cours d’eau et de végétation inexplicable.
La graine, son voyage dépend de la coque difficile à digérer et leur enveloppe. Certaines
grains avalés par l’oiseau restent intacts dans son estomac et sont par la suite expulsés à
l’extérieur.
Les plantent regorgent de fruits et les cours d’eau qui sont sous leurs pieds sont remplis
d’importants distributeurs. Le poisson carnivore est important, avec l’aide du singe araignée,
les provisions sont toujours disponibles.
A l’instar des oiseaux, le poisson carnivore migrera à des centaines de kilomètres et offre le
passage au voyage des grains restés intacts. Ainsi le cycle de la vie continu au cœur de ces
forets impénétrables.

Pour la distribution des graines dans le sol, la nature a mis au point des méthodes plus
directes. Ainsi une famille de fourmi rouge peut à elle seule arracher, déplacer plus de 7000
graines par jour, mais elles ne seront pas toutes ramenées au lit. De ces milliers de graines
dispersées, 1/10 survivra pour donner la vie qu’elle renferme.

Les forces de la nature peuvent souvent altérer la graine mais d’autres peuvent souvent jouer
un rôle important dans la préservation du signe du miracle de la vie. Laodicée de la noix de
coco nous fait vivre cette façon saisissante. Cette coque rigide peut flotter sur l’eau à 1000km
en plein mer. La noix de coco est une graine capable de résister aux forces (courants
équatoriaux). Son secret, l’air contenu dans sa coque externe. Sans cela la graine absorberait
de l’eau et sera pourrit pendant quelques jours. Ainsi équipé, la noix de coco peut séjourner à
la surface de l’eau pendant plus d’une année. L’embryon Ainsi est renfermé dans une coque.

Elle patouille les cotes de trois continents à la recherche d’un lieu propice où elle jettera
l’encre après un voyage pouvant couvrir tout un océan. Pénétrons dans cette étrange
embarcation à la découverte de la vie. Bordant les rivages de l’Afrique de l’Ouest et de
l’Amérique du Sud, se dressent des forets de palétuviers. Une espèce d’arbre tout à fait
surprenante. Ces plantes sont appelées halophytes (elles vivent dans l’eau salée). En partant
de là, peu de plantes ne pourraient survivre, mais le palétuvier fait surface, c’est une espèce
écologique tout à fait extraordinaire. Mais la façon dont cette plante perpétue son existence est
encore plus pertinente que la vie elle-même.

Ce plan qui ressemble à une pierre de lance possède l’avenir du palétuvier. Il détient aussi le
secret de sa vie. Atteignant une longueur de 15 à 20cm, elle bourgeonne et croit sur la branche
à partir de la graine qui donne un petit fruit coriace. A la maturité le jeune plant a une chance
de prendre racine dans un environnement stable ou l’eau est balayée par les courants. Et c’est
lorsque le plant ne parvient à se fixer au pied de l’arbre que le voyage du palétuvier
commence véritablement.

A l’instar de la noix de coco, le jeune plant de palétuvier est équipé pour de nombreux voyage
d’endurance. En effet, il a une longévité d’une année parfois davantage. A la faveur des
courants équatoriaux, on les a même vus traverser l’Océan Atlantique. Peu à peu la base prend
l’eau, mais l’embarcation corrige sa position et il poursuit son chemin. Après plusieurs jours,
des petites racines poussent et le voyageur intrépide touche sol sur un bain de sable. Le
buisson croit très vite et tout en se développant, ces racines se gorgent de grands quantités de
débris et d’oligoéléments, ils forment de vaste étendue de terre. Au fil des années, la famille
du palétuvier ainsi que le rivage qu’elle a créé s’avance dans la mer.

Ici la dispersion de la graine dépend du voyage qu’elle a franchi loin de la plante mère.
Certaines plantes comme celles dont les fruits sont appelés monnaies du Pape
qui sont comme de petits sacs en papier continu et dispersent ses graines. Ces plantes
vagabondes de la famille des amarantes traversent les grandes plaines du monde. C’est un
voyageur aérien symbole de l’amarante a laissé un rivage indélébile sur chaque continent. On
les trouve en Amérique du Nord.

Le succès ou l’échec du voyage de la vie dépend de deux facteurs :

 La liberté du mouvement de la graine


 Sa résistance aux dures épreuves de la route.

Une plante, la pompe de pain, est des fruits le plus dur qui protège mieux leurs
graines. Elles poussent en grappe le long le long de la branche à même le tronc. Le fruit refuse
de s’ouvrir d’une année à l’autre. Il demeure scellé dans une coque presqu’impénétrable. Les
coups de marteaux n’en viennent pas à bout, ni même les prédateurs friands de grains ; ni le
temps ni le climat. Seule l’incendie ; feu. Sous l’effet du feu ; chaleur accablante, la coque
s’ouvre peu à peu avec un dégagement de gaz qui protège les grains. C’est seulement après
l’incendie que les fruits calcinés s’ouvriront entièrement et le miracle de la renaissance d’une
forêt se manifeste. Elle détient le pouvoir de faire renaitre toute une forêt détruite. Elle dépose
la vie sur un rivage stérile.

Chaque graine renferme la force créatrice que Dieu lui a impartie et s’acquitte de
la tache sacrée que Dieu lui a confiée ; et apporte l’étincelle de la vie sur cette terre. Pour
chaque graine, le but du voyage est le même : découverte d’une terre propice à sa croissance.

Autre graine : la parole de Dieu

Chaque personne (homme ou femme ou enfant) qui écoute la parole qui le communique nous
fait vivre ce voyage de la vie. En ces moments même, qui que vous soyez la parole de Dieu se
manifeste. Elle a le pouvoir de changer radicalement le cour de votre existence. Et comme la
graine, elle fleurira partout où elle sera accueillie et nourrie. Jean 5-24.
Si vous avez besoin de goutter le fruit de Dieu et qu’il change votre vie ; ouvrez votre cœur à
sa parole afin que jaillisse au fond de vous, la vie éternelle.
Remerciements :
Au Centre Biblique de Paspanga de ouagadougou.
UGBB
SCIENCES DE L’ENVIRONNEMENT

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