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Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

MINISTERE DU COMMERCE DE L’INDUSTRIE BURKINA FASO


ET DE L’ARTISANAT Unité-Progrès-Justice
----------------- ----------------
SECRETARIAT GENERAL
------------------
AGENCE BURKINABE DE NORMALISATION
DE LA METROLOGIE ET DE LA QUALITE
-------------------
DIRECTION GENERAL
-------------------
DIRECTION DE LA NORMALISATION
ET DE LA CERTIFICATION

RAPPORT DE STAGE DE
PERFECTIONNEMENT SUR :
LE PROCESSUS D’ELABORATION DES
NORMES NATIONALES « NBF »
Par :

Barthélemy BAWAR,
M.Sc en Agrotechnologie et Génie-biochimique des Procédés Alimentaires.

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Par Barthélemy BAWAR ; M. Sc. en Agrotechnologie et Génie-biochimique des Procédés Alimentaires
Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

Avant-propos

Ce document est le résumé d’un stage de perfectionnement de plus de trois (03) mois au
sein de l’Agence Burkinabè de Normalisation, de la Métrologie et de la Qualité (ABNORM),
du 14 Mars 2019 fermé au 15 Juin 2019 ouvert (jusqu’au 25 juillet 2019), par
Barthélemy BAWAR, titulaire d’un Master 2 en Agrotechnologie et Génie-biochimique des
Procédés Alimentaires.
Ce stage nous a permis d’une part d’avoir une large connaissance sur l’ABNORM à savoir sa
création, son historique, sa mission, ses métiers et sa vision.
D’autre part, nous avons pu comprendre d’une façon spécifique et concrète le processus
d’élaboration des normes nationales « NBF » à travers une participation active aux
différents ateliers d’élaboration des normes complémentaires réalisés par le service de
Normalisation de la Direction de Normalisation et de la Certification (Mars-Juillet 2019).
Ce stage nous a permis également de faire de plus une idée du travail dans l’administration
publique au Burkina Faso, tout en notant quelques fois des jours et des semaines sans taches
en tant que stagiaire.

Pour des suggestions contactez-nous :


Téléphone : +226 76 07 26 88
Adresse e-mail : warbi.soss@gmail.com

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Par Barthélemy BAWAR ; M. Sc. en Agrotechnologie et Génie-biochimique des Procédés Alimentaires
Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

Table des matières


AVANT-PROPOS ................................................................................................................................................. 1

INTRODUCTION.................................................................................................................................................. 3
I. PRESENTATION DE L’AGENCE ABNORM ................................................................................................. 4
1.1. Création et historique ......................................................................................................................................................4
1.2. Mission de l’ABNORM.......................................................................................................................................................6
1.3. Les métiers de l’ABNORM ..............................................................................................................................................7
1.4. Vision de L’ABNORM ........................................................................................................................................................8
1.5. Structuration institutionnelle et organisationnelle de l’ABNORM .............................................................8
II. TERMINOLOGIES : NORMALISATION, CERTIFICATION, ACCREDITATION ET
LABELISATION………………………………………………………………………………………………………………………11
2.1. Normalisation……………………………………………………………………………………………………………………11

2.2. Certification………………………………………………………………………………………………………………………. 12

2.3. Accréditation………………………………………………………………………………………………………………………13

2.4. Labélisation………………………………………………………………………………………………………………………. 14
III. BREF APPERCU DU PROCESSUS DE CERTIFICATION AU NIVEAU DE
L’ABNORM…………………………………………………………………………………………………………………………… 15
3.1. Types de certifications………………………………………………………………………………………………………. 15

3.2. Étapes d’un processus de certification des produits……………………………………………………………. 15

3.3. Situation des produits Certifiés (entreprises) selon les normes nationales « NBF » ……………… 16

IV. PROCESSUS D’ELABORATION DES NORMES AU NIVEAU DE L’ABNORM ...................................17


4.1. Situation des normes homologuées........................................................................................................................ 17
4.2. Types de normes ............................................................................................................................................................. 18
4.3. Avantages des normes .................................................................................................................................................. 18
4.4. Procédure d’élaboration des normes nationales ............................................................................................. 19
4.5. Organes Techniques de Normalisation (OTN) ................................................................................................. 20
V. CAS PRATIQUE : ELABORATION DES NORMES COMPLEMENTAIRES DANS LES SECTEURS DE
L’ALIMENTAIRE, DE L’AMEUBLEMENT ET DE LA CHIMIE (MARS-JUILLET 2019) .......................23
5.1. Elaboration des normes dans l’ameublement .................................................................................................. 23
5.2. Elaboration des normes dans la chimie .............................................................................................................. 27
5.3. Elaboration des normes dans l’alimentaire .................................. ..………………………………………………31
CONCLUSION .....................................................................................................................................................34
Documents utilisés .........................................................................................................................................35
Remerciements ................................................................................................................................................36

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INTRODUCTION

La société s'appuie sur une infrastructure vaste, et souvent invisible, de services, de


denrées, de réseaux de transport et de communication etc., dont la présence nous est
familière et dont le bon fonctionnement est essentiel à la vie quotidienne. Pour cela il faut
la mise en place d’une infrastructure qualité doté d’un système de normalisation et de
certification fonctionnel car elle constitue l’un des outils incontournables pour
l’amélioration significative des indicateurs de développement tant dans les secteurs
productifs que sociaux tels que le commerce, l’industrie, la santé, l’environnement etc.

Ainsi le Gouvernement du Burkina Faso s’est averti de l’importance de la normalisation


pour son développement et a créé depuis 2012, par décret l’Agence Burkinabè de
Normalisation, de la Métrologie et de la Qualité (ABNORM). Sa première vraie mission est
l’élaboration des normes dans les secteurs prioritaires que sont : l’alimentaire, la chimie,
l’ameublement, du bâtiment et génie civil, du textile, cuirs et peaux, l’électrotechnique,
l’environnement, de la santé, du tourisme, transport, sport…car sans norme on ne pourra
parler de certification, ni de contrôle et promotion de la qualité, ni de métrologie, ni
d’accréditation et de labélisation.

Au niveau de l’ABNORM, c’est la Direction de la Normalisation et de la Certification (DNC)


qui s’occupe de l’élaboration des normes dans les tous les secteurs.

Mais comment se déroule concrètement l’élaboration des normes ? ou encore quel est la
procédure d’élaboration des normes ? comment se fait la certification des produits par
l’ABNORM ?

Toutes ces questions verront des réponses concrètes dans ce document.

Pour ce faire :

- Nous ferons d’abord une présentation de l’agence avant de statuer sur certaines
terminologies.

- Ensuite nous donnerons un bref aperçu sur la procédure de certification des produits
par l’ABNORM.

- Cependant nous donnerons de façon approfondi le processus d’élaboration des normes


au niveau de l’ABNORM et,

- Enfin nous terminerons par un cas pratique sur ce processus.

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I. PRESENTATION DE L’AGENCE ABNORM

1.1 Création et historique


L’historique de la création de l’ABNORM remonte à la période coloniale et post
indépendance où le contrôle du poids de céréales et autres produits de rente exportés
vers la métropole était assurée par le Service du Conditionnement.

Après les indépendances, l’activité s’est étendue avec notamment la vérification des
volucompteurs et le jaugeage des citernes bacs et cuves par le Service des Mines.

Ce n’est qu’en 1981, après une mission effectuée au Service des Instruments de Mesure
(SIM) en France et la participation à une assemblée générale de l’ORAN au Kenya, que le
ministère chargé du commerce a créé en son sein un Service des Instruments de Mesure
(SIM).

En 1983, le SIM est érigé en une Direction des Instruments de Mesure (DIM) au sein de
l’Inspection Générale des Prix (IGP) ; cela marquait, du même coup, le début des activités
de métrologie au sens réel du terme au Burkina Faso. Il n’était pas autorisé à la DIM de
faire de la surveillance des instruments de mesure en son sein. Pour le faire, il fallait
prendre un ordre de service dans une des brigades de prix, car à l’époque, les services
centraux étaient interdits de réalisation d’affaires contentieuses.

Cette situation a juste duré un peu plus d’un an car en fin 1984 avec la création du
Ministère du Commerce et de l’Approvisionnement (MCAPRO) et de la Direction Générale
des Prix (DGP) en remplacement de l’IGP, l’appellation DIM va faire place à la DIMC, le
« C » étant « Contrôle » comme pour dire que désormais, toutes les étapes de contrôle des
instruments de mesure revenaient sans intermédiaires à la DIMC.

1986, avec un nouvel organigramme du MCAPRO, toutes les directions générales sont
supprimées et remplacées par des directions simples directement rattachées au cabinet.
La DIMC résiste à ce nouveau changement jusqu’en 1988, avec l’avènement du Front
Populaire. Le nouveau gouvernement revient à la formule des directions générales et la
DIMC se retrouve fondue dans la Direction Générale de Prix, des Instruments de Mesure
et du Contrôle (DGPIMC). Avec cette fusion, sont créées une inspection et une direction :
- Une Inspection de Prix, des Instruments de mesure et du Contrôle (IPIMC) ;
- Une Direction de la Formation des Prix et des Instruments de Mesure (DFPIM).
Chacune de ces 2 entités s’occupaient respectivement du contrôle et de la législation.

1991 : les 2 Ministères (CAPRO et PRECO) fusionnent. Une Direction Générale est créée
pour gérer la Métrologie et la Qualité : c’est la Direction Générale de la Qualité et de la
Métrologie (DGQM).

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1994 avec la création d’une nouvelle entité regroupant Prix, Métrologie et Qualité,
l’Inspection Générale des Affaires Économiques (IGAE) avec l’Inspection de la Qualité et
de la Métrologie, la direction en charge de la métrologie.

2011 : l’Inspection de la Qualité et de la Métrologie, sort de l’IGAE pour devenir la


Direction Générale de la Qualité et de la Métrologie (DGQM) qui est une étape pour la
création d’une structure beaucoup plus autonome conformément au souhait du
gouvernement.

2012 : à la faveur de la de la Politique Nationale Qualité, l’Agence Burkinabè de


Normalisation, de la métrologie et de la Qualité est créée en tant qu’établissement public
de l’Etat à caractère administratif. Elle résulte de la fusion de la DGQM avec la Direction
de la Normalisation et de la promotion de la Qualité (FASONORM) qui avait été créée en
2003 et rattachée à l’ex Office National du Commerce Extérieur (ONAC), aujourd’hui
APEX-Burkina.

L’ABNORM est alors créée par décret N°2012-821/PRES/PM/MEF/MICA du 08 octobre


2012.

Le décret ci-dessus nommé est complété par d’autres textes :


- Décret n°2013-221/PRES/PM/MICA/MEF du 05 avril 2013 et son rectificatif
n°2013-1019 /PRES/PM/MICA/MEF du 08 novembre 2013 présentant ses statuts
particuliers.

- Arrêté 2014 – 102 relatifs à l’organisation de l’ABNORM.

2015 : Elaboration d’une stratégie de développement de la Métrologie

2016 : Ouverture d’une représentation de l’ABNORM à Bobo-Dioulasso et ébauche d’une


stratégie pour l’agence.

2017 : le Gouvernement signe trois textes majeurs

- L’arrêté 2017-0159 / MCIA / SG / ABNORM portant sur l’organisation, les


attributions et le fonctionnement de l’ABNORM
- L’arrêté 2017-0148 / MCIA / SG / ABNORM portant sur l’organisation, les
attributions et le fonctionnement de la direction régionale de l’ABNORM à Bobo-
Dioulasso.

- La loi 016 / 2017 portant sur l’organisation de la concurrence au Burkina Faso.

2018 :

- Publication du premier catalogue de normes incluant plus de 600 références.


- Publication de la première programmation d’élaboration des normes (PGEN
2018).

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1.2 Mission de l’ABNORM


L’Agence Burkinabè de Normalisation, de la Métrologie et de la Qualité a pour mission la
mise en œuvre de la politique nationale en matière de normalisation, de certification, de
contrôle et de promotion de la qualité, de métrologie et d’accréditation.

En vue de mener à bien la mission qui lui est assignée, tel que le stipule son texte
fondateur, le décret n°2012‐812/PRES/PM/MEF/MICA du 08 octobre 2012, l’Agence
Burkinabè de la Normalisation, de la Métrologie et de la Qualité (ABNORM) est chargée
notamment de :

➢ Mettre en œuvre les orientations stratégiques de développement de la


politique nationale en matière de normalisation, de certification, de
contrôle et de promotion de qualité, de métrologie et d’accréditation ;
➢ Élaborer et de contrôler les règlementations en matière de normalisation,
de certification, de contrôle et de promotion de qualité, de métrologie et
d’accréditation ;
➢ Élaborer et de diffuser les normes nationales, spécifications techniques et
codes de bonnes pratiques ;
➢ Assurer l’étalonnage et le raccordement au système international d’unités
SI des instruments de mesure ;
➢ Contrôler et d’inspecter la qualité des produits, biens et des services
(importation, exportation et production locale) conformément aux normes
obligatoires et règlements techniques en vigueur ;
➢ Assurer la certification des produits, des systèmes et des personnes selon
les normes nationales ou aux normes internationales ;
➢ Réaliser ou de faire réaliser des analyses et des essais sur les produits mis
à la consommation ;
➢ Promouvoir l’usage régulière des normes, des codes de bonnes pratiques,
des certifications, des instruments de mesure étalonnés et vérifier dans
tous les domaines de la vie nationale ;
➢ Coordonner tous les travaux ou études relatifs à la normalisation, la
certification, la métrologie, la qualité et à l’accréditation ;
➢ Conseiller et d’assister les entreprises industrielles, commerciales et de
prestations de services en matière de normalisation, de certification, de
métrologie, de qualité et d’accréditation ;
➢ Suivre les conventions internationales et les accords bilatéraux et
multilatéraux en matière de normalisation, de certification, de métrologie,
de qualité et d’accréditation et de veiller à leur application ;
➢ Représenter le Burkina Faso dans les organisations internationales et
régionales actives dans le domaine de la normalisation, de la certification,

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de la métrologie et de l’accréditation, de participer à leurs travaux


techniques, et de piloter les programmes de coopération avec ces
organisations.

1.3 Métiers de l’ABNORM


De par ses missions, l’ABNORM est l’agence nationale en charge de la Normalisation, de la
Métrologie et de la Qualité. Elle a, à ce titre, la responsabilité de plusieurs activités qui
sont couramment appelées « Infrastructure Nationale de la Qualité » (INQ) lorsqu’elles
sont regroupées.

Par conséquent, les métiers techniques de l’ABNORM sont les suivants :


➢ Normalisation
➢ Promotion de la Qualité
➢ Métrologie :
a) Métrologie industrielle et scientifique
b) Métrologie légale
➢ Evaluation de la conformité :
a) Inspection
b) Certification
c) Essais et analyses
d) Inter-comparaisons.
Pour soutenir la réalisation de ces métiers, l’ABNORM doit développer en interne les
activités et métiers fonctionnels suivants dit « support » :

➢ Le système de management qualité


➢ Le système d’information
➢ La coopération internationale
➢ Les Ressources Humaines
➢ Le financement
➢ La communication.

Enfin, l‘ABNORM a défini aussi la ligne officielle nationale relative à l’Accréditation,


conformément aux règlements de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
(UEMOA) et en particulier le Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC).

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1.4 Vision de L’ABNORM


La stratégie de l’ABNORM s’appuie sur la mission et la vision de l’ABNORM, elles-mêmes
déduites des orientations gouvernementales ; elle identifie ses principales parties
prenantes.

Sur la base de ses missions, il s’agit, pour l’ABNORM, de définir où elle envisage d’aller,
quand et pourquoi, pour répondre aux besoins à satisfaire. L’ABNORM étant le bras
technique de l’Etat en matière d’infrastructure qualité, elle doit, par conséquent, avoir une
vision pour répondre à la vision de l’Etat.

C’est pourquoi, sur la base de ses missions et de la Vision de l’Etat, la vision de l’ABNORM
est la suivante :

Faire de l’ABNORM le moteur de l’infrastructure de la qualité du Burkina Faso


pour la compétitivité des entreprises et une meilleure qualité de vie des
populations.

1.5 Structuration institutionnelle et organisationnelle de l’ABNORM

1.5.1. ABNORM au niveau institutionnel


L’Agence Burkinabè de la Normalisation, de la Métrologie et de Qualité (ABNORM) est un
Établissement Public de l’État (EPE) à caractère administratif dotée d’une autonomie
financière conformément aux exigences en la matière au niveau international. Elle
bénéficie d’une dérogation dans la gestion de ses ressources humaines.
Pour ce qui est de l’ancrage institutionnel, L’ABNORM est sous la tutelle technique du
Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat et la tutelle financière du Ministère
de l’Economie et des Finances.

1.5.2. ABNORM au niveau organisationnel


L’Agence Burkinabé de Normalisation et de la Qualité est administrée par un Conseil
d’Administration.
La Direction Générale est l’organe de gestion de l’ABNORM. Elle est animée par un
Directeur Général nommé par décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du
Ministre de tutelle.

L’Agence Burkinabè de Normalisation et de la Qualité est organisée comme suit.

▪ La Direction Générale à laquelle sont rattachés un certain nombre de services : le


Secrétariat Particulier, la Personne Responsable des Marchés, le Service
Communication et Relations Publiques, le Service du Contrôle Interne, le Service
des Etudes et de la Prospective, le Service Informatique ;

▪ La Direction de la Normalisation et de la Certification

▪ La Direction de la Métrologie

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▪ La Direction du Contrôle de la Qualité

▪ La Direction de la Promotion de la Qualité

▪ La Direction de l’Administration et des Finances

▪ La Direction des Ressources Humaines

▪ L’Agence Comptable.

1.5.3. Ressources humaines de l’ABNORM

L’organigramme de l’ABNORM constitue l’annexe de l’arrêté 2017-0159 / MCIA / SG /


ABNORM portant sur l’organisation, les attributions et le fonctionnement de l’ABNORM.

Le personnel de l’ABNORM se compose de fonctionnaires détachés et de contractuels,


deux catégories dans lesquelles on distingue d’une part le personnel technique et de
l’autre le personnel de management et de soutien. Le tableau I donne la répartition de
l’effectif de l’ABNORM.
Tableau I : Effectif du personnel en 2019
Personnel de
Personnel
Catégorie management et Total
technique
de soutien
Fonctionnaires 15 24 39
détachés
Personnel 09 02 11
contractuel
Total 24 26 50

La lecture du tableau permet de mettre en exergue que :


- Le personnel est composé à 78% de fonctionnaires détachés et 22% de
contractuels
- Le personnel est composé de 48% de personnel technique et de 52% de personnel
de management et de soutien

Evolution de l’effectif de l’ABNORM au cours des cinq dernières années :


Tableau II : Evolution de l’effectif de l’ABNORM au cours des cinq dernières années

Année 2014 2015 2016 2017 2018 2019

Effectif réel au 35 42 39 64 59 54
1er janvier

Le tableau II montre une croissance rapide des effectifs du personnel de l’ABNORM qui
sont passés de 35 en 2014 à 54 en 2019 soit un accroissement de plus de 54%.

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1.5.4. ABNORM dans le domaine de la normalisation


La capacité opérationnelle dans le domaine de la normalisation est intimement liée à
l’adéquation des moyens mis à sa disposition pour réaliser ses missions. Il s’agit en
premier lieu des ressources humaines. Il s’agit également des équipements y compris les
équipements immatériels comme les logiciels.

Dans le domaine de la normalisation, les ressources humaines sont constituées d’un


Ingénieur en Génie Civil. Ce qui est largement insuffisant et traduit un besoin important
en ressources humaines identifiées comme suit : deux (02) Ingénieurs en Agrotechnologie
et Génie-biochimique des Procédés Alimentaires ou en Industrie Agroalimentaire ou tout
autre discipline connexe, un (01) Ingénieur en électrotechnique, un (01) Ingénieur en
électromécanique, un (01) Ingénieur en chimie, un (01) Ingénieur environnementaliste,
un (01) technicien dans le domaine des emballages. Soit au total sept (07) nouvelles
compétences à recruter.
Les matériels se limitent actuellement à : un (01) photocopieur, un (01) imprimante (noir
et blanc), un (01) scanner, un (01) ordinateur de bureau, un (01) bureau, un (01) fauteuil,
deux (02) chaises visiteurs.
Les besoins actuels en équipements et matériels se déclinent comme suit : deux (02)
armoires de rangements, une (01) connexion internet haut-débit permanente, un (01)
ordinateur portable, un (01) imprimante couleur. A cela, il faut ajouter une dotation en
communication (mise à disposition d’un numéro téléphone GSM de service avec crédit de
communication). Il faudrait, par ailleurs, prévoir un (01) poste de travail complet pour
chaque nouvelle compétence qui viendrait à être recrutée.

L’ABNORM a mis en place plusieurs Comités Techniques de normalisation (CTN), dont


certains ne sont plus actifs, ou vont l’être prochainement ou qu’il est prévu de créer. En
voici la description à ce jour :

- Développer les travaux des comités techniques existants :


• CTN 1 : Produits agricoles et alimentaires (actif)
• CTN 2 : Bâtiments et Génie Civil (devenu inactif mais sera réveillé en
2019)
• CTN 3 : Produits chimiques (réveillé en Avril 2019)
• CTN 4 : Textiles (actif)
• CTN 5 : Electrotechnique et NTIC (actif et mis en place en 2017)
• CTN 6 : Cycles et cyclomoteurs (actif et mis en place en 2017)
• CTN 7 : Emballages (actif et mis en place en 2018)
• CTN 8 : Environnement (actif et mis en place en 2018)
- Préparer, avec les ministères de tutelle, le lancement d’autres comités techniques
:
• CTN 9 : Ameublement (mise en place en avril 2019)
• CTN 10 : cuirs et peaux (en cours de lancement en 2019)
• CTN 11 : Santé et Sécurité (en cours de lancement en 2019)
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• CTN 12 : Tourisme (lancement prévu en 2019 ou 2020 selon budget)


• CTN 13 : Produits pétroliers et dérivés est déjà couplé avec CTN
Chimie, Avril 2019.
• CTN 14 : Jouets

La production de normes homologuées au Burkina Faso est résumée dans le tableau I.

Tableau III : production des normes homologuées au Burkina Faso.

Catalogue des normes burkinabè édité en 2018 Normes à homologuer en 2019

Rubrique Sujet Nombre Rubriques Nombre


Aliments enrichis 10 Emballages 14
Fruits et légumes 38 produits forestiers non ligneux 10
Produits de la pêche 29 Environnement 16
Produits alimentaires
Oléagineux 31
Bétails, viande et produits laitiers 29 40
Céréales et légumineuses 72 209
Bâtiment et Génie civil 37 37
Produits chimiques 31 31 Normes CEDEAO
Textiles 47 47 Produits agricoles 3
Electrotechnique 176 176 Produits alimentaires 14
Cycles et cyclomoteurs 24 24 Poduits chimiques 8
Normes génériques ISO 100 100 Bâtiments et matériaux de construction 23
Huiles alimentaires 11 Produits électrotechniques 2
Sels alimentaires 4 Tourismes 3
céréales 2
Bâtiment et Génie civil 3 53
Normes UEMOA
Textiles 3
Management de la Qualité 16
Banques 3
Elevage, cuirs et peaux 4 46

670

L’ABNORM assure par ailleurs le Secrétariat Technique du CTN 4 de la CEDEAO dans le


secteur du bâtiment.

II. TERMINOLOGIES : NORMALISATION, CERTIFICATION,


ACCREDITATION ET LABELISATION.
2.1. Normalisation

C’est l’adhésion aux mêmes normes, c’est-à-dire aux mêmes procédures ou spécifications
de produits. Elle Permet d’assouplir les procédures logistiques, facilite le commerce,
empêche que les consommateurs ne soient trompés et améliore la qualité.

2.1.1. Qu’est-ce qu’une norme ?

➢ Selon ISO (ISO/IEC Guide 2 :2004)

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On appelle une norme (paragraphe 3.2) : un document établi par consensus et approuvé
par un organisme reconnu, qui fournit, pour des usages communs et répétés, des règles,
des lignes directrices ou des caractéristiques pour des activités ou leurs résultats,
garantissant un niveau d’ordre optimal dans un contexte donné.

N.B : Il convient que les normes soient fondées sur les acquis conjugués de la science, de la technique et de
l’expérience, et visent à l’avantage optimal de la communauté.

➢ Selon OMC (Accord OTC, Annexe 1)

Une norme est un document approuvé par un organisme reconnu, qui fournit, pour des
usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques pour
des produits ou des procédés et des méthodes de production connexes, dont le respect
n’est pas obligatoire. Il peut aussi traiter en partie ou en totalité de terminologie, de
symboles, de prescriptions en matière d’emballage, de marquage ou d’étiquetage, pour un
produit, un procédé ou une méthode de production donnés

2.1.2. Autres définitions

- En trois (03) mots : Une norme désigne donc un ensemble de spécifications décrivant
un produit ou une manière d'opérer. Il en résulte un principe servant de règles et de
références techniques.

- alternative : Une norme est un document écrit accessible au public établissant une
règle du jeu évolutive qui porte sur des spécifications techniques ou des lignes
directrices et dont l'observation n'est pas obligatoire.

N.B : Les caractères essentiels à retenir de ces différentes définitions sont : recherche d’un consensus,
approbation par un organisme reconnu, recherche d’un optimal, intérêt général et le caractère non
obligatoire.

2.2. Certification

C’est l’assurance écrite (sous la forme d'un certificat) donnée par une tierce partie qu'un
produit, service ou système est conforme à des exigences spécifiques (normes).

2.2.1. Qu’est-ce qu’un certificat

Le certificat est un document écrit qui montre à l’acheteur que le fournisseur obéit à
certaines normes, ce qui peut s’avérer plus convaincant que si le fournisseur lui-même en
avait donné l’assurance.

L’organisme accomplissant la certification est appelé organisme de certification ou


certificateur. Il peut effectuer l’inspection effective, ou donner l’inspection en sous-
traitance à un inspecteur ou à un organe d’inspection.

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2.2.2. Vérification par tierce partie

La décision de certification « certificat » se fonde sur le rapport d’inspection,


éventuellement complété par d’autres sources d’information. Elle est toujours effectuée
par une tierce partie et les spéculations suivantes sont prises :

- La vérification est faite et l’assurance est fournie par une partie qui n’a pas d’intérêt
direct dans la relation économique entre le fournisseur et l’acheteur.

- Un contrôle interne est une vérification par première partie (producteur). Cela amène
l’acheteur à vérifier si le fournisseur adhère à une norme, il s’agit d’une vérification par
seconde partie.

La vérification par tierce partie ne garantit pas automatiquement l’impartialité ou


l’absence de conflits d’intérêts.

Premier lieu : L’élaboration des normes peut être faite par toute partie.

Dans ce cas, le producteur (première partie) peut adopter une norme, auquel cas il est
probable que les intérêts du producteur seront reflétés dans la norme. L’acheteur
(seconde partie) peut aussi adopter une norme, auquel cas les intérêts commerciaux
seront reflétés dans la norme.

Second lieu :

Si l’organe d’élaboration de normes et l’organisme de certification sont une seule et même


entité, cela peut également causer des conflits d’intérêts. L’organe d’élaboration de
normes peut souhaiter une application large de sa norme, ou risque d’avoir un parti pris
contre certains types de producteurs pour des raisons idéologiques, ce qui peut influencer
les décisions de certification.

En troisième lieu :

Un conflit d’intérêts peut survenir selon la personne qui paye les coûts de certification.
Les organismes de certification commerciale sont confrontés à la concurrence de la part
d’autres entités et ils peuvent perdre des clients s’ils sont trop sévères.

2.3. Accréditation

2.3.1. Qu’est-ce que l’accréditation

C’est une « reconnaissance formelle par un organisme indépendant, en général un


organisme d'accréditation, qu'un organisme de certification est compétent pour procéder
à la certification ».

L'accréditation n'est pas obligatoire mais elle est un gage de confiance supplémentaire.

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Par Barthélemy BAWAR ; M. Sc. en Agrotechnologie et Génie-biochimique des Procédés Alimentaires
Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

2.3.2. Organismes de Certification et/ou d’accréditation

L'organisme de certification dit « accrédité » a fait l'objet d'une vérification pour garantir
sa conformité à des normes internationales. Le système de règles, de procédures et de
gestion pour réaliser la certification, y compris les normes par rapport auxquelles la
certification est faite, est appelé programme de certification.

Un seul organisme de certification peut mettre en œuvre plusieurs programmes de


certification différents. Pour s’assurer que les organismes de certification aient la capacité
de mettre en œuvre des programmes de certification, ils sont évalués et accrédités par un
organe faisant autorité. Les organismes de certification doivent éventuellement être
accrédités par un institut gouvernemental ou para-étatique, qui évalue la conformité aux
directives adoptées par l’ISO, l’Union européenne ou autre entité pour le fonctionnement
des organismes de certification et d’inspection.

De plus, les organes d’élaboration de normes peuvent accréditer les organismes de


certification quant à la portée de leurs normes spécifiques. Lorsque les organes
d’élaboration de normes ont développé des standards normatifs, ils évaluent si la norme
spécifique utilisée par l’organisme de certification est conforme à la norme générique et
s’ils sont satisfaits de la méthode de vérification alors il devient un organisme accrédité.

La certification et l’accréditation ont un coût. La mise en œuvre de normes requiert


habituellement des investissements, mais entraîne parfois une réduction des coûts de
production à plus long terme.

N.B: l’Accréditation est une attestation de compétence pour réaliser des contrôles, telle que définie par une
loi de modernisation de l’économie.

En France c’est le Comité Français d’Accréditation (COFRAC). L’UEMOA c’est le Secrétariat Régional de la
Normalisation, de la Certification et de la Promotion de la Qualité (NORMCERQ). Au Burkina Faso c’est
ABNORM.

2.4. Labélisation

C’est l’utilisation de « label ou symbole » indiquant que la conformité aux normes a été
vérifiée. L’utilisation du label est habituellement contrôlée par l’organe d’élaboration de
normes. Le label peut appartenir aux organismes de certification lorsque ceux-ci certifient
par rapport à leurs propres normes spécifiques.

Le « certificat » est une forme de communication entre vendeur et acheteur, alors que le
« label » est une forme de communication avec le consommateur final. Pour que cette
communication soit réelle, le label doit avoir une signification.

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Par Barthélemy BAWAR ; M. Sc. en Agrotechnologie et Génie-biochimique des Procédés Alimentaires
Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

III. BREF APPERCU DE LA PROCEDURE DE CERTIFICATION AU NIVEAU


DE L’ABNORM
3.1. Types de certification

Les différents types de certification sont les suivantes :

- La certification des produits et des services ;

- La certification des systèmes de management de la qualité ou de l’environnement ;

- La certification des compétences de personnes nécessaires à l’exercice d’une activité


professionnelle.

Mais actuellement c’est seulement la certification des produits qui prend son envol au
niveau de l’ABNORM.

3.2. Étapes d’un processus de certification des produits :

Préalablement il faut :

- Avoir un diagramme clair de production

- Application des Bonnes Pratiques.

Si ces deux conditions sont remplies, voir ensuite les étapes suivantes comme l’indique la
figue 1 :

1. Demander l’information à l’ABNORM qui fournira des référentiels, des


formulaires d’inscription, des tarifs, ….

2. Retourner la demande d’inscription avec le paiement des frais, tous les


formulaires dûment remplis, les différents plans et autres documents requis en
respectant les dates.

3. Choix de l’ABNORM d’un auditeur en fonction du produit à certifier et de


l’impartialité de l’auditeur.

4. L’auditeur vous fixe un rendez-vous lorsque votre dossier est complet.

5. L’auditeur exécute son évaluation et vous signez les affidavits d’inspection et


d’exécution.

6. L’auditeur rédige son rapport et le présente à l’ABNORM.

7. Le comité de certification de l’ABNORM étudie le dossier et prend une décision.

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Par Barthélemy BAWAR ; M. Sc. en Agrotechnologie et Génie-biochimique des Procédés Alimentaires
Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

8. L’ABNORM signifie par écrit au client les commentaires, les recommandations à


respecter et les conditions à satisfaire, avec une copie du rapport d’audit et, s’il y a
lieu, le certificat.

9. Le certificat est valide pour la production d’une (01) année.

10. Le maintien de la certification nécessite une mise à jour annuelle des documents
et un audit par an.

11. Des audits non annoncés peuvent être faits, à la discrétion de l’ABNORM.

Avertissement
Suspension

Retrait-certificat

Figure 1 : processus de certification

3.3. Situation des produits Certifiés (entreprises) selon les normes NBF.

A présent, seuls les produits des entreprises suivantes sont certifiés selon les
normes nationales :

▪ Huile alimentaire de coton enrichie en vitamine A de marque « SAVOR » de la


société Nouvelle Huilerie et Savonnerie (SN-CITEC),

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Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

▪ Beurre de karité des entreprises (Fédération NUNUMA, le Réseau des Productrices


du Beurre de karité des Haut-bassins et des Cascades (RPBHC)) ;

▪ Eaux préemballées en bouteilles et sachets de marque « BARAJI » de la Société


Burkinabè des Filières Alimentaires (SBFA) ;

▪ Farine et semoule de maïs de (ALEPA) ;

▪ Viande de volaille de (Faso Coq) ;

▪ Attiéké de (NANALIM, FASO ATTIEKE) ;


▪ Farines infantiles de la Société d'Exploitation de Produits Alimentaires
(SODEPAL).

Les perspectives en matière de certification concernent les produits des mangues, riz,
ciments, eau de javel, tôles, lait et produits laitiers, miel et produits dérivés, sésame,
amande de cajou, chambre à air, sucres, bissap, jus de gingembre, maïs et produits
dérivés….

La Marque Nationale de Conformité aux Normes est représentée par la figure 2 :

Figure 2 : marque nationale de conformité aux normes « NBF ».

IV. PROCESSUS D’ELABORATION DES NORMES AU NIVEAU DE


L’ABNORM
4.1. Situation des normes homologuées
Comme l’indique le tableau III de 1.5.4, depuis 2006 à nos jours on a plus de 670 normes
homologuées dont 488 sont d’application obligatoire. Ainsi on a :
9 Normes homologuées en 2006,
245 Normes homologuées en 2009,
10 normes homologuées en 2010,
47 normes homologuées en 2011,
2 normes homologuées en 2014,
303 normes homologuées en 2017,
44 normes en cours d’homologation pour 2019.
A cela s’ajoute les normes complémentaires en cours d’élaboration.
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Par Barthélemy BAWAR ; M. Sc. en Agrotechnologie et Génie-biochimique des Procédés Alimentaires
Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

4.2. Types de normes

Il existe 4 types de normes :

- Normes de produits et de services (Normes de spécifications) qui définissent la


composition d’un produit donné.

- Normes fondamentales (Terminologie, la métrologie, les unités de mesure, les


signes et symboles, etc.) : ce sont des normes de lignes directrices qui énoncent des
recommandations, par exemple en matière de bonnes pratiques de sécurité alimentaire.

- Normes portant sur des méthodes d’essai et d’analyse : ce sont des normes
définissant les lignes directives aux laboratoires d’essai.

- Normes d’organisation : ce sont entre autres les normes de management de la qualité


(ISO 9001), Le management environnemental (ISO 14001), le management de la santé et
de la sécurité au travail (ISO 18001/ISO 45000), le management de la sécurité sanitaire
des denrées alimentaires (ISO 22000), l’audit et le système de management (ISO
19011/2011), la responsabilité sociale de l'entreprise (ISO 26000).

4.3. Avantages des normes

La normalisation est de nos jours reconnue comme une discipline essentielle pour tous
les acteurs de l’économie qui doivent s’efforcer de maîtriser ses enjeux. Son essor est lié à
deux (2) principaux facteurs :

• l’exigence de la qualité des consommateurs ;

• et l’émergence de nouvelles techniques et technologies.

4.3.1. Avantages des normes pour les entreprises

Entre autres on a :

• la Satisfaction du client : les normes aident à améliorer la qualité, à renforcer la


satisfaction clientèle et à accroître les ventes.

• l’économie de coûts : les normes aident à réduire les coûts de production à travers
l’optimisation des opérations lié à l’application des bonnes pratiques de fabrication

• l’accès à de nouveaux marchés : les normes aident à éliminer les obstacles au commerce
et à ouvrir l’accès aux marchés mondiaux.

• l’augmentation des parts de marché : les normes aident à accroître la productivité et les
avantages concurrentiels

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Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

• les avantages environnementaux : les normes aident à réduire les effets négatifs sur
l’environnement.

• Produire selon des plans et des programmes prédéfinis et reconnus.

NB : Disposer de documents techniques comme argument de vente et renforcer par


conséquent le potentiel de concurrence.

4.3.2. Avantages des normes pour le consommateur

Les normes permettent au consommateur de bénéficier de garanties de qualité et de


sécurité et de lui faciliter la comparaison et le choix sur des bases scientifiques.

4.3.3. Avantages des normes pour l’économie

L’existence des normes permet de :

• Simplifier et accélérer le travail du législateur.

• Limiter, voire supprimer les obstacles techniques lors des échanges commerciaux entre
les pays.

• Augmenter la compétitivité des entreprises sur le plan national et international.

• Faciliter la coopération technologique internationale.

• Faire face à la concurrence déloyale.

4.4. Procédure d’élaboration des normes nationales « NBF »

La procédure d’élaboration des normes comprend trois grandes phases :

4.4.1. Phase préparatoire

C’est la phase d’étude d’opportunité et de faisabilité. Elle consiste à une identification des
besoins en norme par les différents acteurs d’un secteur donné. Elle s’en suit de la
programmation des travaux.

4.4.2. Phase technique

Elle consiste à la constitution d’un comité technique de normalisation (CTN). Ce comité


est chargé donc de rassemblement des matériaux de base (règlements, études, cahiers de
charges…). Il lui est confié également la rédaction d’un premier avant-projet de norme, et
cela peut concerner un petit groupe de rédacteurs et/ou d’experts. Cet avant-projet de
norme après son amendement par consensus par le CTN devient un projet de norme, et
peut être envoyé en enquête publique ou probatoire.
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Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

4.4.3. Phase de validation

Cette phase prend en compte les suggestions obtenues lors de la Consultation de l’enquête
probatoire. Cette enquête permet d’informer le public (autres acteurs ne faisant pas
partie du CTN) par voie de presse dont la durée maximale est de deux (02) mois. Le but
spécifique est de contrôler la conformité du projet de norme à l’intérêt général et vérifier
qu’il ne soulève pas d’objection de nature à empêcher son adoption. La mise au point du
texte définitif du projet de norme se fait par vote du comité technique suivi de son
approbation.

4.4.4. Homologation des normes

L’homologation des normes est annoncée par arrêté du Ministre chargé du Commerce au
vu du rapport établi par l’ABNORM. L’arrêté d’homologation est publié au Journal Officiel
du Faso. Il mentionne notamment : l’intitulé et la codification de la norme ; la date de sa
mise en application ; et éventuellement le caractère obligatoire de son application.

4.4.5. Révision, annulation des normes

La révision des normes se fait tous les cinq (05) ans. Le but est de s’assurer de leur
harmonie avec l’évolution des conditions de leur mise en application (évolution des
sciences et techniques). La révision peut aboutir à l’annulation de certaines normes.

4.5. Organes Techniques de Normalisation (OTN)

Les OTN usuels sont les suivants : Le Comité technique, le Sous - comité technique, le
groupe de travail et le groupe ad ’hoc.

4.5.1. Rapports entre les différents Organes techniques de normalisation


Les rapports entre les différents OTN est éclairé par la figure 3 :

Figure 3 : rapports entre les différents organes techniques de normalisation

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Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

4.5.2. Attributions des Organes techniques de normalisation

Le rôle de chacun des organes techniques de Normalisation est comme suit :

❖ Le rôle du Comité Technique est de :

• Orienter les travaux de normalisation et établir les priorités dans un secteur donné
;

• Suivre l'évolution des projets de normalisation en cours ;

• Déterminer le titre, le domaine d'activité et la composition des sous-comités


techniques qu'il a besoin de créer ;

• Évaluer et approuver, par voie de consensus, les normes devant être publiées dans
ce secteur.

❖ Le Sous-Comité Technique est chargé de mettre au point les projets de normes.


❖ Le Groupe de travail aide le sous-comité à mettre au point les avant-projets de
norme et de résoudre tous les problèmes techniques qui se posent lors de
l'élaboration des avant-projets.
❖ Le Groupe ad ’hoc est chargé de faire l'étude d'une question clairement définie.

NB : les groupes de travail et les groupes ad ’hoc sont dissous à la fin de la réunion au cours de laquelle ils
ont soumis leurs rapports.

4.5.3. Composition des Organes techniques de normalisation.

La composition de chacun des organes techniques de normalisation est comme suit :

❖ Le Comité Technique est composé des professionnels, des personnels des


ministères, milieux scientifiques (recherche et laboratoire) concernés, la ligue des
Consommateurs.

Remarque : le nombre de membres du CTN est fixé comme suit : 10 au minimum, au maximum : 25 ; l’idéal
c’est 15.

❖ Le Sous-comité technique comprend les fabricants, les spécialistes, les


utilisateurs du secteur donné. Il peut faire appel à des personnes ressources en cas
de besoin.
❖ Le Groupe de travail est un groupe restreint comprenant uniquement des
spécialistes du domaine étudié.
❖ Groupe ad ’hoc Même composition que le groupe de travail mais les spécialistes
peuvent être de différents secteurs.

Remarque : Les comités et sous-comités techniques comprennent des membres titulaires et des suppléants.

4.5.4. Organisation et fonctionnement des organes techniques de normalisation


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Par Barthélemy BAWAR ; M. Sc. en Agrotechnologie et Génie-biochimique des Procédés Alimentaires
Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

Les comités et sous-comités techniques sont dirigés par un bureau composé de :

✓ Un Président

✓ Un Secrétaire Technique

Le Secrétariat Technique est d’office assuré par l’ABNORM.

4.5.5. Organisation et fonctionnement des réunions

L’organisation et le fonctionnement des organes techniques de normalisation est comme


suit :

❖ L’Ordre du jour des réunions :

✓ Ne doit pas être rigide mais adapté au besoin ayant suscité la présente réunion ;

✓ Est un projet qui doit être approuvé par les membres présents ;

✓ Doit comprendre au moins les points suivants : nom de l'organe technique ;


l’approbation du PV de la réunion précédente ; l’adoption du projet d'ordre du jour
; la date de la prochaine réunion ; divers.

N.B : Les points de l’ordre du jour doivent être examinés et classés par ordre d’importance décroissante.

❖ Les Convocations des réunions :

Les réunions sont convoquées par écrit par le Secrétariat Technique de l’ABNORM ; en
accord avec le Président de l’OTN. Les documents utiles à la compréhension des sujets à
l’ordre du jour doivent être joints à la lettre de convocation. Ces documents doivent
parvenir aux membres de l'organe technique au moins 15 jours avant la date de la
réunion.

❖ Commentaires sur les documents de travail :

Ils doivent être soumis directement au Secrétaire Technique cinq (5) jours avant la
réunion.

• Le Quorum : L’OTN peut délibérer valablement si la moitié au moins de ses


membres est représentée.

• Le déroulement se fait selon les règles de procédure courante (décisions, adoptées


par consensus).

❖ Procès-verbal :

Il Doit contenir, notamment :

• Le numéro d'ordre chronologique de la réunion ;

• L’heure, date et lieu de la réunion ;


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Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

• La liste des noms des personnes invitées ;

• La liste des membres absents ;

• La constatation faite par le Président concernant le quorum ;

• L’ordre du jour présenté et adopté ;

• Une brève description des délibérations et éléments importants des points


discutés.

❖ Rôles des membres

• Tout membre doit Participer activement aux travaux (réunions) en mettant son
expérience et ses connaissances au service de l’OTN.

• Le Président doit Veiller à la bonne marche de l’OTN, notamment lors des


réunions et ce jusqu’à aboutissement des travaux dans les délais impartis.

• Le Secrétaire Technique est responsable du suivi du fonctionnement de l’OTN et


de la présentation des documents. En outre, il aide à la formation des Sous-Comités
; participe à la coordination des travaux des différents organes techniques et veille
à la publication et à la distribution des documents acceptés par le CTN.

V. CAS PRATIQUE : ELABORATION DES NORMES COMPLEMENTAIRES


DANS LES SECTEURS DE L’ALIMENTAIRE, DE L’AMEUBLEMENT ET DE LA
CHIMIE (MARS-JUILLET 2019)
5.1. Elaboration des normes dans l’ameublement

5.1.1. Atelier d’identifications des besoins en normes dans l’ameublement

Le Jeudi 28 et le Vendredi 29 mars 2019, à 09 heures, s’est tenue, dans la salle de réunion
du cabinet IMAT, l’atelier d’identification des besoins en normes dans l’ameublement.
Etaient présents à cette rencontre, les membres ou responsables des structures
suivantes : Les services techniques, administratifs des ministères concernés, les
organisations de défense des consommateurs, des milieux scientifiques.

Le président de séance était Monsieur Augustin Ouédraogo de la chambre des métiers.

Deux points étaient à l’ordre du jour :

• Lister les produits de l’ameublement concernant les domaines prioritaires :


meubles de bureau, meubles de rangements, mobiliers d’école.
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Par Barthélemy BAWAR ; M. Sc. en Agrotechnologie et Génie-biochimique des Procédés Alimentaires
Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

• Identifier les produits prioritaires qui feront l’objet d’élaboration de normes.

Il s’est trouvé qu’il n’y avait pas pour le moment de normes nationales dans le secteur de
l’ameublement. Donc cet atelier était le bienvenu.

Durant ces deux jours les différents acteurs présents ont identifié un certain type de
meubles qui ont fait l’objet d’élaboration de normes. Il s’agissait des mobiliers de
bureau, les meubles de rangements, les mobiliers prioritaires d’école. Ils ont
également éprouvé le besoin d’élaboration d’une norme uniquement en ce qui concerne
les terminologies, donc la nomenclature des différents meubles.

La fin de ces deux jours s’est marquée par la mise en place d’un Comité Technique de
Normalisation dans le secteur de l’ameublement CTN 09.

5.1.2. Atelier d’amendements des avant-projets de normes dans l’ameublement

• Etat d’adoption des avant-projets de normes

Le Jeudi 02, Vendredi 03 et Samedi 04 mai 2019 ; Le CTN 09 a amendé douze (12) avant-
projets de normes dans le secteur de l’ameublement et ces projets de normes ont été
envoyés en enquête publique pour un mois. La réunion s’est tenue dans la salle de réunion
de l’Institut en Management & Training (I.MA.T.), chaque jour de 9H00 -14H00.

- Le Président du Comité était Augustin OUEDRAOGO,


- Le Secrétaire Technique était S. Stéphane Romaric KABORE.

- Quorum atteint : 16/20 membres.

Ces projets de normes étaient :

I- Norme 1 : « AMEUBLEMENT- Terminologie »

II- Norme 2 : « AMEUBLEMENT—Éléments de rangement — Détermination de la


résistance et de la durabilité ».

III- Norme 3 : « Ameublement - Chaises et tabourets - Détermination de la résistance


et de la durabilité ».

IV- Norme 4 : « Ameublement- Sièges et tables pour établissement d’enseignement -


Dimensions fonctionnelles »

V- Norme 5 : « Ameublement - Tables - Détermination de la stabilité »

VI- Norme 6 : « Ameublement - Chaises - Détermination de la stabilité » Partie 2 :

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Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

Chaises inclinables ou avec mécanisme d’inclinaison complète jusqu’en position de chaise


longue, et chaises à bascule

VII- Norme 7 : « Meubles - Rangements – Test méthodes de détermination de


stabilité »

VIII- Norme 8 : « Ameublement - Chaises - Détermination de la stabilité »

Partie 2 : Chaises inclinables ou avec mécanisme d’inclinaison complète jusqu’en position


de chaise longue, et chaises à bascule

IX- Norme 9 : « Ameublement - Évaluation de I’allumabilité des


meubles rembourrés »
Partie 1 : Source d’allumage : cigarette en combustion

X- Norme 10 : « Ameublement - Évaluation de I’allumabilité des


meubles rembourrés »
Partie 2 : Source d’allumage : cigarette en combustion

XI- Norme 11 : « Cuir — Caractéristiques des cuirs pour garniture — Sélection des
cuirs pour l'ameublement »

XII- Norme 12 : Roues et roulettes — Exigences pour roulettes pour sièges de bureaux.

• Les recommandations ont été faites suit à l’amendement des avant-projets de


normes :

- Prévoir ultérieurement et le plus tôt possible, la rédaction de normes


intégrant le tissu (FASO DANFANI), le similicuir et le skaï pour la garniture ;
de même que pour les différentes essences de bois commercialisés au
Burkina Faso pour la tapisserie dans l’ameublement.
- Mettre en place un laboratoire National dans le domaine de l’ameublement
pour les essais des différents meubles.
5.1.3. Atelier de validation des projets de normes dans l’ameublement

• Etat d’adoption des projets de normes :

L'enquête publique qui s'est déroulée du 17 mai 2019 au 14 juin 2019, n'a recueillie
aucune observation.

Ainsi le CTN O9 s’est réuni le 15 et 16 juillet 2019 dans la salle de réunion de l’Institut de
Management et Training (IMAT) et a délibéré comme suit :

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Par Barthélemy BAWAR ; M. Sc. en Agrotechnologie et Génie-biochimique des Procédés Alimentaires
Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

Le comité CTN 09 a adopté à l’unanimité les douze (12) projets de textes normatifs dans
le domaine de l’Ameublement. Ces normes seront homologuées par arrêté du Ministre en
Charge du Commerce de l’Industrie et de l’Artisanat.

- Le Président du Comité était Augustin OUEDRAOGO,

- Le Secrétaire Technique était S. Stéphane Romaric KABORE.

Liste des normes à homologuer :

1. NBF 09_001 : 2019_Ameublement Terminologies

2. NBF 09_002 : 2019_Ameublement_ Sièges et tables pour établissements


enseignement_Dimensions fonctionnelles.

3. NBF 09_003 : 2019_Ameublement Tables - Détermination de la stabilité

4. NBF 09_004 : 2019_AMEUBLEMENT— Éléments de rangement — Détermination de la


résistance et de la durabilité

5. NBF 09_005 : 2019_Ameublement Eléments de rangements – Méthodes d'essai pour la


détermination de la stabilité.

6. NBF 09_006 : 2019_Ameublement - Chaises et tabourets -Détermination de la résistance et de


la durabilité

7. NBF 09_007-1 : 2019_Ameublement - Chaises - Détermination de la stabilité -


Partie 1 : Chaises et tabourets droits

8. NBF 09_007-2 : 2019_Ameublement Chaises - Détermination de la stabilité

Partie 2 : Chaises inclinables ou avec mécanisme d’inclinaison complète jusqu’en position de


chaise longue, et chaises à bascule

9. NBF 09_008-1 : 2019_ Ameublement Évaluation de I’allumabilité des meubles rembourrés -


Partie 1 : Source d’allumage : cigarette en combustion

10. NBF 09_008-2 : 2019_Ameublement Evaluation de la facilité d'allumage des meubles


rembourrés – Partie 2 : Source d’allumage : flamme simulant une allumette

11. NBF 09_009 : 2019_ Cuir_ Caractéristiques des cuirs pour garniture Sélection des cuirs pour
l'ameublement.

12. NBF 09_010 : 2019_ Roues et roulettes Exigences pour roulettes pour sièges de bureaux.

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Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

5.2. Atelier d’élaboration des normes dans la chimie

5.2.1. Atelier d’identification des besoins en norme dans la chimie

Le Mardi 02 et le Mercredi 03 Avril 2019, de 09 heures à 14heures, s’est tenue, dans la


salle de réunion de IMAT, l’atelier d’identification des besoins en normes des produits
pétroliers.
Etaient présents à cette rencontre, les membres ou responsables des structures
suivantes : Les services techniques, administratifs des ministères concernés, les
organisations de défense des consommateurs, des milieux scientifiques. Le président de
séance était Monsieur Roger Yannick Dao de la SONABHY.

L’objet de la rencontre était de proposer une liste de produits pétroliers qui feront l’objet
d’élaboration de normes.

Faisant cas des produits pétroliers, il existait pratiquement deux normes à savoir :

NBF 03-023 : 2009 : Tuyaux en caoutchouc pour livraison en vrac d’hydrocarbures


liquides par camions citernes –

NBF 03-002 : 2009 : Carburants pour automobiles : Essence sans plomb. Exigences
et méthodes d’essai.

A cela s’ajoute une troisième norme non utilisée : NBF 03-021 : 2009 : Produits
pétroliers - Hydrocarbures liquides - Détermination de l’indice de réfraction.

Il y’avait donc un besoin d’élaboration des normes concernant les produits pétroliers
compte tenu de leur diversité, leur provenance et de leur consommation.

Durant ces deux jours, les différents acteurs présents à cet atelier ont identifié un certain
nombre de produits prioritaires : le supercarburant, le gazoil, le pétrole lampant,
fiouls lourds (fuel Oil ou HFO), le DDO (Distillate Diesel Oil), Jet-A1 et AVGAZ, gaz
butane commerciale, lubrifiants, bitumes.

Il s’agissait ici de choisir d’élaborer des normes de spécifications produits et/ou d’essais.
Mais vu les récentes incertitudes concernant l’origine et la provenance des produits
pétroliers, il a été conseillé de rédiger pour le moment des normes d’essai et d’analyse.

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Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

5.2.2. Atelier d’amendement des avant-projets de normes dans la chimie

• Etat d’adoption des avant-projets de normes

Le Mardi 07, Mercredi 08 et le Jeudi 09 mai 2019, le CTN 03 a amendé vingt (20) avant-
projets de normes dans le secteur de la chimie concernant les produits pétroliers et, ces
projets de normes ont été envoyés en enquête publique pour un mois. La réunion s’est
tenue dans la salle de réunion de l’Institut en Management & Training (I.MA.T.), chaque
jour de 9H00 -14H00.

- Le Président du Comité était Oumar K. OUATTARA,


- Le Secrétaire Technique était S. Stéphane Romaric KABORE,

- Quorum atteint : 12/13 membres.

Ces projets de normes étaient :

I. Norme 1 : « Determination des caractéristiques de distillation à la pression


atmosphérique »

II. Norme 2 : « Détermination du point éclair-méthode de Pensky-Mentens en vase clos »

III. Norme 3 : « Corrosion à la lame de cuivre »

IV. Norme 4 : « couleur »

V. Norme 5 : « Détection des thiols (mercaptans) et autres espèces soufrées - Méthode au


plombite de sodium « Doctor test »

VI. Norme 6 : « Calcul de l'indice de cétane »

VII. Norme 7 : « point de trouble »

VIII. Norme 8 : « point d’écoulement »

IX. Norme 9 : « Détermination de la teneur en sédiments — Méthode par extraction »

X. Norme 10 : « Détermination du résidu de carbone — Méthode Conradson »

XI. Norme 11 : « PRODUITS PETROLIERS_ Dosage de l'eau - Méthode de titrage Karl Fischer
par potentiométrie »

XII. Norme 12 : « Détermination en laboratoire de la masse volumique — Méthode à


l'aréomètre »

XIII. Norme 13 : « Détermination du point de fumée »

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Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

XIV. Norme 14 : « Détermination de la teneur en soufre »

XV. Norme 15 : « Viscosimètres à capillaires en verre pour viscosité Cinématique »

XVI. Norme 16 : « Détermination de l’indice de base - Méthode par titrage potentiométrique


à l’acide perchlorique »

XVII. Norme 17 : « Détermination de l’indice d’acide - Méthode titrimétrique à la


phénolphtaléine »

XVIII. Norme 18 : PRODUITS PETROLIERS_ Détermination de l’indice d’acide - Méthode par


titrage potentiométrique

XIX. Norme 19 : « Détermination de la teneur en asphaltènes (insolubles heptane) »

XX. Norme 20 : « Détermination du pourvoir calorifique supérieur par la méthode de la


bombe calorimétrique et calcul du pourvoir calorifique inférieur »

• Les recommandations suivantes ont été faites suit à l’amendement des avant-
projets :

- Se baser sur les normes internationales existantes comme ISO, ASTM pour
l’élaboration des normes nationales concernant les normes d’essai des
produits pétroliers.
- Se référer aux normes ISO en ce qui concerne les normes d’échantillonnage
des produits.

5.2.3. Atelier de validation des projets de normes dans la chimie

• Etat d’adoption des projets de normes :

Suite à l'enquête publique qui s'est déroulée du 17 mai 2019 au 14 juin 2019, des
observations ont été faites sur trois (03) normes par la société IAM Gold ESSAKANE SA
concernant la non prise en compte de certaines références normatives utilisées
spécifiquement par ladite Société.

Ainsi le CTN 03 s’est réuni le mardi 23 et le mercredi 24 juillet 2019 dans la salle de
réunion de l’Institut de Management et Training (IMAT). Après avoir statuer sur ces
observations, il a délibéré comme suit :

Le comité CTN 03 a adopté à l’unanimité les vingt (20) projets de textes normatifs dans le
domaine de la Chimie. Ces normes seront homologuées par arrêté du Ministre en Charge
du Commerce de l’Industrie et de l’Artisanat.

- Le Président du Comité était Oumar K. OUATTARA,

- Le Secrétaire Technique était S. Stéphane Romaric KABORE.

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Liste des normes à homologuer :

1. NBF 03_032 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Viscosimètres à capillaires en verre pour


viscosité cinématique

2. NBF 03_033 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Action corrosive sur le cuivre — Essai à la lame
de cuivre

3. NBF 03_034 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Détermination de la couleur (échelle ASTM)

4. NBF 03_035 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Détermination de la teneur en sédiments —


Méthode par extraction

5. NBF 03_036 : 2019_PRODUITS PETROLIERS_ Détermination des caractéristiques de


distillation à la pression atmosphérique

6. NBF 03_037 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Détermination du résidu de carbone — Méthode


Conradson

7. NBF 03_038 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Détection des thiols (mercaptans) et autres
espèces soufrées - Méthode au plombite de sodium « Doctor test »

8. NBF 03_039 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Détermination de l’indice d’acide - Méthode par
titrage potentiométrique

9. NBF 03_040 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Détermination de l’indice d’acide - Méthode


titrimétrique à la phénolphtaléine

10. NBF 03_041 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Calcul de l'indice de cétane des distillats
moyens par équation à quatre variables

11. NBF 03_042 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Détermination en laboratoire de la masse


volumique — Méthode à l'aréomètre —

12. NBF 03_043 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Détermination du pourvoir calorifique


supérieur par la méthode de la bombe calorimétrique et calcul du pouvoir calorifique inférieur

13. NBF 03_044 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Détermination du point de fumée des
carburéacteurs et du pétrole lampant,

14. NBF 03_045 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Détermination du point de trouble,

15. NBF 03_046 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS Détermination du point d’écoulement

16. NBF 03_047 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Détermination du point éclair


Méthode Pensky-Martens en vase clos

17. NBF 03_048 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Dosage de l'eau - Méthode de titrage Karl
Fischer par potentiométrie

18. NBF 03_049 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Détermination de la teneur en soufre sous
forme de thiols (mercaptans) dans les distillats légers et moyens — Méthode par potentiométrie

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19. NBF 03_050 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Détermination de la teneur en asphaltènes


(insolubles heptane),

20. NBF 03-051 : 2019_ PRODUITS PETROLIERS_ Détermination de l’indice de base - Méthode
par titrage potentiométrique à l’acide perchlorique.

5.3. Elaboration des normes dans l’alimentaire

5.3.1. Atelier d’identification des besoins en normes dans l’alimentaire

Le Mardi 26 et le Mercredi 27 Mars 2019, de 09 heures à 14 heures, s’est tenue, dans la


salle de réunion de IMAT, un atelier d’identification de besoin en normes dans le secteur
de l’alimentaire.
Etaient présents à cette rencontre, les membres ou responsables des structures
suivantes : Les services techniques, administratifs des ministères concernés, les
organisations de défense des consommateurs, des milieux scientifiques.
- Le président de séance était Monsieur Ousmane SAVADOGO de COTAC-Burkina.
L’objet de la rencontre était de faire :

- l’état des lieux des normes dans le secteur alimentaire au Burkina Faso.

- une revue de la situation des produits alimentaires ne disposant pas de normes.


Concernant les produits alimentaires 209 normes de produits ont été homologués :
Aliments enrichis : 10 ; Fruits et légumes : 38 ; Produits de la pêche : 29 ; Produits de la
pêche : 29 ; Oléagineux : 31 ; Bétails, viande et produits laitiers : 29 ; Céréales et
légumineuses : 72. En plus de cela, il y a 13 produits alimentaires, des produits forestiers
non ligneux en cours en cours d’homologation.
Mais en ce qui concerne les normes alimentaires homologués, nombreuses sont ceux qui
datent déjà plus de 10 ans. Il y a donc un besoin de révision ou de relecture de ces normes
vu l’évolution des données scientifiques, l’exigence de la salubrité sanitaire des aliments
et la production de nouveaux produits (innovants).
Pendant ces deux jours les différents acteurs du secteur de l’alimentaire ont identifié les
produits qui feront l’objet d’élaboration ou de révision de normes. Ces produits étaient :
jus de mangue ; nectar de mangue ; jus de bissap ; jus de tamarin ; jus de
gingembre ; Pate d’arachide ; Aliments transformés à base de céréales destinés aux
nourrissons et enfants en bas âge ; granules de farines de céréales précuits-dèguè ;

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Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

farine de pain de singe ; couscous de petit mil ; jus d’ananas ; Zamnè précuit ; grains
de soja ; couscous de fonio.

5.3.2. Atelier d’amendement des avant-projets de normes dans l’alimentaire

• Etat d’adoption des avant-projets de normes

Le Mardi 14, Mercredi 15 et Jeudi 16 mai 2019 ; le CTN 01 a amendé 10 avant-projets de


normes dans le secteur de l’alimentaire et ces projets de normes ont été envoyés en
enquête publique. La réunion s’est tenue dans la salle de réunion de l’Institut en
Management & Training (I.MA.T.), chaque jour de 9H00 -14H00.
- Le Président du Comité était Ousmane SAVADOGO,
- Le Secrétaire Technique était S. Stéphane Romaric KABORE,
- Quorum atteint : 20/22 membres

Ces projets de normes étaient :

XIII- Norme 1 : « PATE D’ARACHIDE : Spécifications »

XIV- Norme 2 : « GRANULES DE FARINE DE CEREALES ET OU D’AUTRES PRODUITS


VEGETAUX PRECUITS « DEGUE SECHE » : Spécifications »

XV- Norme 3 : « LES ALIMENTS TRANSFORMES A BASE DE CEREALES DESTINES


AUX NOURRISSONS ET ENFANTS EN BAS AGE :
Spécifications »

XVI- Norme 4 : « COUSCOUS DE FONIO : Spécifications »

XVII- Norme 5 : « NECTAR DE MANGUE : Spécifications »

XVIII- Norme 6 : « JUS DE MANGUE : Spécifications »

XIX- Norme 7 : « JUS D’ANANAS : Spécifications »

XX- Norme 8 : « JUS DE BISSAP : Spécifications »

XXI- Norme 9 : « JUS DE GINGEMBRE : Spécifications »

XXII- Norme 10 : « JUS DE TAMARIN : Spécifications »

• Les Recommandations suivantes ont été faites suit à l’amendement des avant-
projets de normes :
- Apporter un appui financier à la recherche pour la production des données
scientifiques pour faciliter l’élaboration des normes nationales sur les produits
locaux notamment les paramètres de qualité des jus et nectar (matières sèches
soluble et insoluble ; pH ; acidité titrable totale ; qualité microbiologique) ainsi
que des oléagineux et les produits dérivés (indice de peroxyde, qualité
microbiologique...)
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Rapport de stage de perfectionnement sur le processus d’élaboration des normes nationales « NBF », 07/2019

- Respecter la périodicité de la révision des normes nationales conformément au


guide.

5.3.3. Atelier de validation des projets de normes dans l’alimentaire

• Etat de d’adoption des projets de normes :

L'enquête publique qui s'est déroulée du 17 mai 2019 au 14 juin 2019, n'a recueillie
aucune observation.

Ainsi le CTN O1 s’est réuni le jeudi 11 et le Vendredi 12 juillet 2019 dans la salle de réunion
de l’Institut de Management et Training (IMAT) et a délibéré comme suit :

Le comité CTN 01 a adopté à l’unanimité les dix (10) projets de textes normatifs dans le
domaine de l’Alimentaire. Ces normes seront homologuées par arrêté du Ministre en
Charge du Commerce de l’Industrie et de l’Artisanat.

Listes des normes à homologuer :

Nouvelles normes

1. NBF 01-212 : 2019 GRANULES DE FARINE DE CEREALES ET OU D’AUTRES PRODUITS


VEGETAUX PRECUITS « DEGUE SECHE » : Spécifications

2. NBF 01- 213 : 2019 LES ALIMENTS TRANSFORMES A BASE DE CEREALES DESTINES AUX
NOURRISSONS ET ENFANTS EN BAS AGE : Spécifications

3. NBF 01-214 : 2019 JUS DE GINGEMBRE : Spécifications

4. NBF 01-215 : 2019 PÂTE D’ARACHIDE : Spécifications

5. NBF 01-216 : 2019 COUSCOUS DE FONIO : Spécifications

Normes révisées

1. NBF 01-031 : 2009, Rev.1 : 2019 JUS DE MANGUE : Spécifications

2. NBF 01-032 : 2009, Rev.1 : 2019 JUS DE BISSAP : Spécifications

3. NBF 01-034 : 2009, Rev.1 : 2019 JUS D’ANANAS : Spécifications

4. NBF 01-035 : 2009, Rev.1 : 2019 JUS DE TAMARIN : Spécifications

5. NBF 01-038 : 2009, Rev.1 : 2019 NECTAR DE MANGUE : Spécifications.

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CONCLUSION
La qualité des produits est le principal défi pour les entreprises du Burkina Faso. La
normalisation répond essentiellement à des objectifs de la qualité qui sont entre autres :
protéger la santé du consommateur, augmenter les revenus à l’exportation…. Car pour
prétendre aborder le marché national comme international, il faut aller avec des produits
performants (bonne qualité) donc concurrentiels.

Au Burina Faso la question des normes et la certification des produits est assurée par
l’ABNORM. Cette agence a déjà fait un programme général d’élaboration des normes pour
certains secteurs prioritaires par la mise en place de plus de 14 comités techniques de
normalisation dont 08 sont fonctionnels de façon plus ou moins permanente et cela par
manque d’organisation, de moyens matériels et financiers et, l’insuffisance en ressources
humaines. Cela éprouve un besoin d’intensification de l’élaboration des normes pour
l’élargir à tous les secteurs et pour faire fonctionner permanamant les comités techniques
de normalisation.

Comme perspectives :

- comprendre concrètement la procédure de certification des produits par une


participation active aux différentes activités des perspectives de certification des produits
par l’ABNORM.

- participer à des rencontres internationales dans le cadre des activités de normalisation


et de la certification des produits agricoles et agroalimentaires et, des produits pétroliers.

Comme recommandations à l’agence ABNORM :

- Recruter des ingénieurs/experts de différents profils concernant tous les domaines


prioritaires en commençant par le secteur de l’alimentaire pour un meilleur suivi de
l’élaboration des normes et de certification des produits dans tous les secteurs.

- Revoir le cas des normes « NBF » non utilisées pour les réviser ou s’il y a lieu de les
annuler comme la norme : NBF 03-021 : 2009 : Produits pétroliers - Hydrocarbures
liquides - Détermination de l’indice de réfraction.

- Intensifier la promotion et la vulgarisation des normes nationales « NBF »

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Documents utilisés

1- Stratégie Nationale de « Normalisation », version Mars-Avril 2019.

2-Stratégie de communication de l’Agence Burkinabè de Normalisation, de la Métrologie et


de la qualité (ABNORM) 2019-2023 ; rapport final janvier 2019.

3- Programme Général d’Elaboration des Normes (PGEN) 2019-2021 ; édition Novembre


2018.

4- Catalogue des normes burkinabè 2018.

5- Présentation Powerpoint de l’Agence Burkinabè de Normalisation de la Métrologie et de


la Qualité par l’ex-Directeur Général KY Oumarou, 27-28 octobre 2016 disponible sur le site
www.abnorm.org

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Remerciements

Au terme de ce stage, Nous tenons à remercier tous les administrateurs de l’ABNORM et en


particulier :
- le Directeur Général actuel Issaka ZOUGRANA
- Dr. B. Jean Paul KARAMA, Directeur de la Normalisation et de la certification.
-M. S. Stéphane Romaric KABORE, Chef de service de Normalisation,
-M. Alain Gustave YAGUIBOU, chef de service Certification et M. Wilfrid KIEMA, chef de
service Documentation Normative.
- Mes ainés, M. Bakary TARNAGDA et M. Sylvain KIENDREBEOGO.
Vous m’avez reçu avec beaucoup d’enthousiasme ; vous avez su faire plus en un petit instant,
j’admire votre attention et votre efficience dans le travail, retrouvé ici ma haute
considération. Que Dieu vous bénisse !
Je ne saurai terminer sans remercier évidemment l’ex-Directeur Général Oumarou KY, l’ex-
Directrice des Ressources Humaines Adélaïde SANOU ; le Directeur de la Métrologie Issa
SAWADOGO, la Directrice de la Promotion de la Qualité (Mme. Gynette GOUGOUNGA) et
M. Patrice Hien, chef de service Laboratoire et de l’Assistance Technique, Direction du
Contrôle de la Qualité/ABNORM ; pour leur soutien et encouragement.

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