Projet de Creation D'une Unite de Producton de Vin-1

PROJET DE CREATION D’UNE UNITE DE PRODUCTION DE VIN DANS LA REGION DU CENTRE-CAMEROUN
PROJET DE CREATION D’UNE

UNITE DE PRODUCTION DE VIN
DANS LA REGION DU CENTRE-
CAMEROUN
P a g e 1 | 30
SOMMAIRE
SOMMAIRE..............................................................................................................................1
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET..................................................................1
1. Définition........................................................................................................................1
2. La genèse de la fabrication du vin................................................................................1
3. Historique de la production du vin au Cameroun......................................................2
4. Situation socio-économique du pays.............................................................................2
5. Site du projet..................................................................................................................2
6. Particularité du projet...................................................................................................2
7. Porteur du projet...........................................................................................................3
8. Justification du projet....................................................................................................4
CHAPITRE II : OPPORTUNITE DU PROJET...................................................................5
1. Analyse de l’offre...........................................................................................................5
2. Analyse de la demande..................................................................................................5
3. Les produits concurrents...............................................................................................5
4. Situation et tendances du marché camerounais du vin..............................................6
5. Modélisation du choix du vin........................................................................................8
CHAPITRE III : ETUDE DU MARCHE VISE..................................................................10
1. Analyse et segmentation du marché des vins au Cameroun....................................10
2. Les produits concurrents.............................................................................................11
3. Analyse SWOT du projet (forces, faiblesse, opportunité et menace)......................11
4. Les risques et mesures de mitigation..........................................................................12
5. La stratégie et le calendrier de mise en œuvre..........................................................13
5.1 Le plan stratégie...................................................................................................13
5.2 Le calendrier de mise en œuvre................................................................................14
CHAPITRE IV : LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET..............................17
P a g e 2 | 30
1. La pertinence................................................................................................................17
2. L’efficacité....................................................................................................................17
3. L’efficience....................................................................................................................18
4. La durée de vie du projet............................................................................................18
5. Les effets et impacts du projet....................................................................................18
CHAPITRE V : EVALUATION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET COÛT

D’INVESTISSEMENT...........................................................................................................19
1. Le Chiffre d’Affaires durant 05 ans...........................................................................19
2. Les différents facteurs de production........................................................................20
2.1 Les moyens matériels.................................................................................................20
2.2 Les moyens humains.................................................................................................21
2.3 Moyens financières....................................................................................................21
3. Les investissements nécessaires..................................................................................21
3.1 Les immobilisations incorporelles.......................................................................21
3.2Les immobilisations corporelles................................................................................22
P a g e 3 | 30
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET

1. Définition
Le vin est une boisson alcoolisée obtenue par la fermentation du raisin, fruit de la
vigne viticole. Il provient de la fermentation par des cellules de levures, et aussi dans certains
cas par des cellules de bactéries lactiques, du jus d’écrasement ou de macération des cellules
du raisin.
2. La genèse de la fabrication du vin

Le vin est apparu il y a huit mille ans dans le berceau fertile du Proche-Orient, il a
traversé les plus grandes civilisations de l’Antiquité : mésopotamienne, égyptienne, grecque,
étrusque, romaine, celte…
A partie du Moyen Age, il se répand surtout en France. Le vin est toujours apparu
comme la boisson des « civilisés » et des privilégiés. A ce moment la machine n’existait pas
encore. L’on utilisait les pieds pour produire des jus de raisin mais actuellement, grâce à la
progression technologique sur la fabrication de machines industrielles, une grande quantité de
vin est produite presque dans le monde entier.
Le vin est un produit exceptionnel du fait qu’on le voit partout, on le boit pendant les
fêtes et cérémonies, comme apéritif et même pendant les messes à l’Eglise. L’Europe est le
premier producteur de vin dans le monde du fait que la pluie y est moins abondante et la terre
est fertile.
L’Afrique du Sud est le premier producteur de vin en Afrique. Le vin existe sur le
marché Camerounais depuis l’indépendance au début des années 60 et sans doute aussi bien
avant (pendant la période coloniale). La principale marque autrefois très populaire, mais
aujourd’hui en phase de déclin avancé a été Castillo de Liria (marque d’origine Espagnole).
Le marché est assez ancien mais a été pendant longtemps sclérosé par la faiblesse du pouvoir
d’achat des citoyens aggravée au milieu des 90 par la dévaluation du Franc CFA et la baisse
des salaires dans le secteur public. Aujourd’hui grâce à la reprise économique et surtout à
l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE (Pays Pauvres et Très Endettés), le
marché Camerounais du vin devient de plus en plus dynamique et très promoteur animé par
de gros importateurs (bien que leur nombre reste peu important) et quelques producteurs
locaux (notamment l’entreprise SOFAVINC du groupe Fokou).
P a g e 4 | 30
3. Historique de la production du vin au Cameroun

Le Cameroun aurait importé au cours de l’année 2003 du vin (vins tranquilles) pour
une valeur d’environ 4 490 808 $ US. A cette importation, s’ajoute une production locale de
vin par trois entreprises à partir des moûts importés essentiellement d’Espagne. Le volume
importé mis à notre disposition est de l’ordre de 14 994 hectolitres en 2000. En ne considérant
que ces importations, nous pouvons estimer au minimum une consommation annuelle
moyenne per capita d’environ 0,09 L. cette valeur est sensiblement la moitié de la
consommation moyenne annuelle du chinois estimée à 0,2 L en 1997, mais est insignifiante
par rapport à celle de l’Australien estimé à 24,2 L en 1996/1997 ou encore du Français
estimée à 61 L en 2000.
4. Situation socio-économique du pays
La plupart de la population Camerounaise pratique la culture vivrière, l’élevage ou le

commerce, à part cela, il y a les fonctionnaires et certains industrielles.
5. Site du projet
Le site d’implantation du projet est situé dans la région du Centre, plus précisément
dans l’arrondissement de Yaoundé 6, au niveau du Carrefour Simbock.
6. Particularité du projet
a. Contexte de la production de vin
La production de vin au Cameroun est faite à partir de moût importé pour la plupart, or
nous disposons de plusieurs ressources agricoles qui peuvent nous permettre de produire
nous-même notre moût pour les vins. C’est dans cette optique que nous voulons utiliser nos
différentes ressources locales afin de produire du vin à base de tomate et de fleurs d’hibiscus.
b. Objectif de la production de vin
La création du projet dans la région du Centre plus précisément à Yaoundé est

favorisée par un accès facile et à une production élevée de la matière première (la tomate,
oseille) de bonne qualité et de la négociation directe avec les paysans. Pour motiver les gens
au moment de la récolte, nous négocions avec eux le prix du cargo et aussi le paiement des
employés. Nous produisons des vins de couleur et de qualité supérieure comme le vin rouge,
le vin rose et le vin blanc. L’extension de la production est envisageable en fabriquant aussi
d’autres produits comme le Champagne, le vin pétillant, les jus de fruits et légumes, les
P a g e 5 | 30
boissons énergétiques et enfin la production d’engrais à partir des déchets de nos fruits et
légumes.
c. Intérêt de la production de vin
La production de vin donne une satisfaction aux consommateurs. Le vin est utilisé au
cours des repas comme apéritif, dans la cuisine en le mélangeant avec la cuisson de volaille,
de lapin. Pendant les cérémonies et les fêtes, le vin est un signe de respect envers les invités.
A l’Eglise, lors du culte œcuménique, le vin est utilisé en souvenir du sang du Christ. Pour la
santé, le vin apaise la fatigue et est conseillé pour les patients hypotendus.
Le vin renferme principalement de l’eau et de l’alcool (10 g environ pour un vin à

12°), parfois des glucides (selon le type de vin), des minéraux (potassium, calcium,
magnésium, sodium, phosphore, …), quelques vitamines (surtout B), des oligoéléments
(cuivre, zinc, manganèse…), des polyphénols, des acides minéraux, soit environ 800
substances différentes. Classé dans la catégorie des boissons, le vin se comporte en réalité
comme un aliment en raison de sa valeur énergétique. Des études scientifiques prouvent que
le vin blanc et rouge a de nombreux bienfaits sur l’organisme à condition de ne pas dépasser
deux verres par jour, la boisson contribue à prévenir certaines maladies cardiovasculaires, à
renforcer le système immunitaire ou encore à ralentir les symptômes de la maladie
d’Alzheimer.
La création de la société est une solution aux problèmes des jeunes chômeurs dans la
région et aussi pour motiver les paysans à produire beaucoup. La société achète toute leur
récolte à bon prix et ils peuvent ensuite faire des économies en épargnant leur argent, et en
faisant d’autres activités dans le domaine commercial ou socio-économique. L’avantage est
alors de faire augmenter le niveau de vie des paysans.
Avant la récolte, nous envisageons améliorer la production et trouver un marché. Le

dépôt de vin peut-être confié à une personne et nous pouvons faire d’autres choses durant
l’année. Ce qui nous permettra de surveiller la production de vin de la production à la
transformation, permettant d’obtenir un vin de meilleure qualité et à un prix accessible à tous.
7. Porteur du projet
Le projet de production de vin à partir des ressources naturelles, locales et disponibles

est piloté par la société MEGNAN Consulting qui est constitué d’une organisation de
producteurs:
P a g e 6 | 30
 Des chercheurs qualifiés dans le domaine ;

 Des ingénieurs agroalimentaires ;
 Des gestionnaires financiers ;
Notre volonté est de produire des vins de haute gamme à des prix raisonnables,
accessible à toutes les classes sociales et surtout de garantir la traçabilité et la qualité de tous
nos produits, ceci en assurant un service de qualité et un environnement convivial. Notre but
est de couvrir un grand espace de distribution sur l’étendue du Cameroun avec une large
gamme de produits ; mais nous ne comptons pas nous arrêter là, nous allons également
attaquer les pays Africains et le marché international.
 Les sources de financement sont les bénéficiaires, les partenaires financiers.

8. Justification du projet
Les micros et petites entreprises de production de vin se développent de plus en plus

au Cameroun pour approvisionner les marchés intérieurs urbains, régionaux et voir
internationale. Elles fournissent d’un côté les emplois et des revenus aux ruraux et aux
urbains. Elles conduisent également à la mise en marché des boissons adaptées aux attentes
des consommateurs et à leur pouvoir d’achat. La culture de la tomate s’effectue dans tous les
bassins agro-écologiques du Cameroun, aussi bien en milieu périurbain que rural, et en toute
saison (sèche et pluvieuse). Initialement destinée à la vente en frais. Toutefois, le véritable
problème se trouve au niveau de la période post-récolte. Etant facilement périssable, à la fin
de son cycle de production, elle doit arriver rapidement sur le marché pour permettre au
consommateur d’apprécier le phénotype, stimulant ainsi un appétit sans toutefois goûter le
produit. La tomate est un l’un des légumes les plus consommés dans le monde et
particulièrement au Cameroun, avec une consommation moyenne de 42 kg/habitant/an.
Depuis le mois de décembre 2017 jusqu’à l’heure actuelle, les tomates sont saturées dans les
marchés de Douala, Yaoundé et dans d’autres villes du Cameroun. Du fait de son abondance
sur le marché, l’écoulement devient difficile, d’où la nécessité de transformer en orientant
vers diverses autres utilisations.
P a g e 7 | 30
CHAPITRE II : OPPORTUNITE DU PROJET

1. Analyse de l’offre
La consommation de vin sur le continent Africain est en pleine mutation économique
et augmente cinq fois plus vite que la consommation mondiale moyenne. De plus en plus les
Africains disposent les revenus disponibles pour consommer, la courbe est exponentielle, la
demande est là. Alors l’Afrique et en particulier le Cameroun est un marché en devenir pour
les vins et spiritueux, porté par la consommation croissante d’une classe moyenne.
Le Cameroun ayant un fort potentiel de croissance dans la consommation de vin, nous

nous sommes engagés dans la production de vin à partir de tomate (matière première locale,
disponible et facile de culture) afin d’apporter une innovation et satisfaire la consommation au
pays. Dans l’optique de promouvoir le made in Cameroun, nous utilisons nos ressources
présente et disponible afin de produire nos vins et permettre un épanouissement.
La distribution sera faite à travers les caves, les restaurants, les supermarchés afin
d’écouler nos produits. Pour ce faire, il est nécessaire de montrer des échantillons aux
distributeurs (même aux clients) ainsi que le dépôt de vin où ils puissent s’y ravitailler au lieu
qui leur conviennent.
2. Analyse de la demande
La quantité à livrer va dépendre du nombre de client existant dans chaque région. Dans
un début les commandes seront peu mais cette quantité minimum pourra être augmentée avec
les années à venir ceci en fonction de la demande des consommateurs.
3. Les produits concurrents

SOFAVINC et BVS sont les principales entreprises productrices de vin au Cameroun.
Depuis 2017, BVS dispose d’une unité de vinification et d’embouteillage pour un
investissement de 10 milliards de FCFA et a l’intention de rivaliser la société de fabrication
de vin du Cameroun (SOFAVINC), fondée en 1993. Unique productrice locale, SOFAVINC
avait jusqu’à présent fait son trou dans le secteur dominé à 90% par les importations et estimé
P a g e 8 | 30
à plus de 70 milliards de F CFA grâce à ses marques bas de gamme de vin : Vinosol,
Casanova, Réserve du comte, et de whisky kitoko, Old Whisky, Strong Gin.
4. Situation et tendances du marché camerounais du vin
Peuplé aujourd’hui d’environ 25 millions d’habitants, le Cameroun est un pays à

revenu intermédiaire selon la classification de la banque mondiale. La population est
essentiellement jeune (près de 50% des habitants ont moins de 15 ans) et plus de 70% des
actifs travaillent dans le secteur primaire. Le pouvoir d’achat est globalement faible.
En dépit de ces caractéristiques apparemment handicapantes pour la percée du produit

vin, il est important de souligner que ce produit n’est pas nouveau pour le consommateur
camerounais. En effet, produit essentiellement importé, le vin existe sur le marché depuis
l’indépendance au début des années 60 et sans doute aussi bien avant (pendant la période
coloniale). La principale marque autrefois très populaire, mais aujourd’hui en phase de déclin
avancé a été Castillo de Liria (marque d’origine espagnole). Le marché est donc assez ancien,
mais a été pendant longtemps sclérosé par la faiblesse du pouvoir d’achat des citoyens,
aggravée au milieu des années 90 par la dévaluation du franc CFA et la baisse des salaires
dans le secteur public. Aujourd’hui grâce à la reprise économique et surtout à l’atteinte du
point d’achèvement de l’initiative PPTE (Pays Pauvres et Très Endettés), le marché
camerounais du vin redevient dynamique et très prometteur. Il est animé par de gros
importateurs (bien que leur nombre reste peu important) et quelques producteurs locaux
(notamment l’entreprise SOFAVINC du groupe Fokou).
Les importations de boissons et liqueurs sur le territoire Camerounais ont coûté 94,3
milliards de F CFA sur la période de 3ans allant de 2015 à 2017, soit 30 milliards de F CFA
par an, avec un pic de 33,9 milliards de F CFA pour l’année 2017. Selon les pointages du
ministère du commerce en 2017, ces importations de boissons et liqueurs ont augmenté de 4,5
milliards de F CFA, comparativement aux 29,4 milliards de F CFA dépensés en 2016, contre
30,9 milliards de F CFA en 2015.
Une part importante de capitaux ainsi expatriés sert à l’importation de boissons de

luxe, produit dont le Cameroun était le 6ème consommateur en Afrique en 2016, avec 155 431
bouteilles importées cette année-là, selon le comité interprofessionnel du vin. Selon les
statistiques de la douane Camerounaise, 43,69% des vins et spiritueux consommés sur le
territoire Camerounais proviennent de France, 9,64% d’Espagne, 9,59% du Royaume Uni,
8,34% du Brésil, et 7,34% d’Afrique du Sud. Cependant, suite à la concurrence plus âpre sur
P a g e 9 | 30
ce marché et à la connaissance progressive du vin, les habitudes de consommation des

camerounais et leurs exigences en matière de qualité et de goût évoluent très rapidement.
On peut penser ici qu’en matière de vin, même si le pays d’origine peut être un
indicateur de qualité, il ne semble pas qu’il conduise à une fidélité totale surtout lorsque le
consommateur est sensible au prix. En effet, le consommateur camerounais est très sensible
au prix d’autant plus que le salaire moyen mensuel n’est que de l’ordre de 40 000 FCFA. Ce
qui restreint aussi la demande du vin dans les segments « moyen et haut de gamme » qui n’est
actuellement que le fait de la population aisée, notamment les expatriés, les hommes
d’affaires, les hommes politiques et les universitaires qui voyagent beaucoup.
Dans le but de réduire le taux d’importation de vin et d’obtenir un bon rapport qualité
prix au Cameroun afin de permettre à toutes les classes sociales de s’offrir un vin de haute
gamme à moindre coût, nous nous engageons à produire des vins de bonne qualité à l’aide de
nos ressources naturelles et disponible. Ceci permettant également d’éviter le pourrissement
post-récoltes de nos fruits locaux.
Par ailleurs, les Camerounais ont une préférence pour la bière, on doit s’attendre à une
modification accrue des habitudes du consommateur camerounais en faveur du vin. En effet,
plusieurs études soulignent quasi unanimement que la consommation du vin croît avec la
festivité des occasions de consommation. Or, à l’observation, les occasions festives ne font
que s’augmenter au Cameroun malgré la situation de pauvreté. C’est ainsi que les cérémonies
de deuil qui autrefois étaient marquées de tristesse de sorte que l’on se limitait généralement
aux boissons traditionnelles (vins de raphia ou de palme, boissons alcoolisées à base de maïs)
sont devenues plutôt des circonstances où les familles endeuillées se rivalisent dans la phase
de collation avec l’offre non seulement de la bière mais aussi et de plus en plus du vin en
abondance. On peut multiplier des exemples similaires avec les funérailles notamment dans
l’Ouest du Cameroun, les fêtes des associations diverses éparpillées sur l’ensemble du
territoire national, les réunions tribales ou politiques des élites de village, d’arrondissement,
de département et même de région, etc. Dans les restaurants et autres circuits ou gargotes du
pays, les tenanciers proposent aujourd’hui et de manière systématique une carte des vins
(écrite ou verbale) avec des prix à la portée de toutes les bourses. Enfin, autrefois absents, les
vins ont depuis peu intégrés les rayons des innombrables débits de boissons (couramment
appelés vente à emporter) et il est courant de voir des consommateurs se partager une
bouteille ou une brique de vin dans un débit de boisson à n’importe quelle heure de la journée.
P a g e 10 | 30
Autant d’occasions de festivité et donc de consommation qui sont de nature à transformer

positivement et rapidement les habitudes de consommation de vin du camerounais jusque
dans les zones les plus reculées du pays. Cependant, le consommateur camerounais serait de
nos jours confronté au problème de choix du vin soit pour le consommer lui-même, soit pour
l’offrir par devoir social d’assistance à une connaissance qui organise une cérémonie. La
décision d’achat d’un vin devient d’autant plus compliquée pour ce consommateur que les
points de vente ne cessent de lui offrir une variété de choix toujours croissante avec non
seulement l’entrée de nouveaux pays viticoles dans le marché, mais aussi la production et
l’approche commerciale agressive des entreprises locales.
5. Modélisation du choix du vin
MEGNAN Consulting est une entreprise en voie de création qui a pour but la
production de vin de qualité supérieur spécialement consommé par les adultes et responsables
lors des cérémonies. Or la qualité du vin reste une préoccupation permanente pour bon
nombre de consommateurs. Ceci tient au fait que la qualité pour cette catégorie de produit
n’est pas facilement mesurable et que l’échantillonnage qui semble être le seul moyen de
s’assurer objectivement de la qualité du vin n’est pas réalisable dans les points de vente. Le
consommateur ne peut tester la qualité du vin avant de l’avoir acheté. Il ne peut donc au
moment de son achat, qu’évaluer la qualité du vin et il importe de savoir à partir de quels
attributs il procède à une telle évaluation cognitive des alternatives qui s’offrent à lui. Un
certain nombre d’attributs extrinsèques sont potentiellement utilisables par les consommateurs
pour évaluer la qualité du vin qu’ils achètent. Ces attributs sont notamment la marque
commerciale, la matière première, le packaging, le prix et le pays ou région d’origine.
L’attribut pays d’origine semble particulièrement déterminant et pertinent pour

indiquer a priori au consommateur le niveau de qualité du vin, notamment lorsque le
consommateur est peu expérimenté et qu’il est difficile d’évaluer le produit par d’autres
moyens plus objectifs. Bien que l’attribut pays d’origine a une grande influence sur le choix
du vin, de plus en plus au Cameroun on prône le made in Cameroun, ce qui nous amène à
partir de la matière première locale et disponible pour la production de nos vins afin
d’encourager d’avantage les consommateurs à acheter nos vins.
Outre l’attribut pays d’origine, la composante sensorielle semble jouer aussi un rôle
très important dans le choix du produit vin. Les signaux sensoriels et notamment l’apparence
du produit sont les premiers indicateurs permettant à un consommateur de juger de la qualité
P a g e 11 | 30
des produits, même si ces repères visuels s’avèrent parfois peu reliés à l’expérience gustative.
Ainsi pour ce qui est des vins, le conditionnement peut permettre d’influencer les qualités
organoleptiques. Ce qui confirme le poids déterminant de la dimension visuelle dans
l’évaluation globale de la qualité gustative. D’où l’un des points qui permet au consommateur
d’apprécier un vin est sa clarté. Lorsqu’un vin est bien clair le client est plus attiré vers ce
dernier. Ainsi MEGNAN Consulting s’engage à produire des vins bien clairs à la portée de
tous.
Pour mieux remarqué la clarté d’un vin, il faut un bon packaging. En ce qui concerne
le packaging, le consommateur camerounais semble globalement assez attentif aux bouteilles
à fond creux qui induiraient, selon lui, une bonne qualité du vin. Ainsi, en utilisant les
bouteilles transparentes et bien propre, nous pouvons donc présenté la clarté du vin et attiré
plus de consommateurs.
Les autres indicateurs qui permettent également au consommateur d’évaluer la qualité

du vin au moment où il effectue son choix sont notamment le prix, la marque, et la couleur.
A cause de la croissance de l’industrie du vin, les consommateurs ont été exposés à

l’augmentation accrue des alternatives de choix de vin de sorte que leur décision en la matière
devient plus complexe et implique le traitement d’un nombre plus élevé d’attributs lorsqu’ils
font leurs achats. Ces attributs pourraient inclurent la couleur du vin, le prix, le packaging et
le goût. Toutefois, ces auteurs reconnaissent que certains de ces attributs peuvent se révéler
non significatifs. La marque et le packaging ont une influence non significative sur la
probabilité de choix du vin alors que la couleur du vin, et le prix ont une influence
significative. En effet, le prix est un indicateur dans le processus de décision des
consommateurs et ceci d’autant plus que la connaissance de la qualité par le consommateur
Camerounais pour un vin précis est souvent limitée. Toutefois, l’idée largement répandue
chez les consommateurs selon laquelle un prix élevé indique un niveau de qualité élevé n’est
pas nécessairement valide. Cette affirmation montre la complexité de la relation entre le prix
et la qualité perçue du vin et par conséquent de la sélection du vin. C’est ainsi que le prix à
une grande influence sur la probabilité de sélectionner le. Ceci se justifie par le fait que le prix
a une forte interaction avec les variables tels que l’âge, le niveau de revenu et même le
contexte de consommation, puisque les consommateurs pour lesquels le vin est un produit à
forte implication d’achat sont moins sensibles au prix que ceux qui ne manifestent pas une
telle implication. De même, la marque a une interaction avec le prix d’autant plus qu’avec la
P a g e 12 | 30
croissance du marché du vin, elle est utilisée par les consommateurs comme attribut clé dans
la sélection des vins à prix.
MEGNAN Consulting dans la valorisation des ressources locales, produit des vins de
haute gamme qui sont vendu au prix de 3500 FCFA l’unité, un prix accessible à toutes les
classes sociales.
CHAPITRE III : ETUDE DU MARCHE VISE

1. Analyse et segmentation du marché des vins au Cameroun
Avec une croissance de l’ordre de 5 à 6% par an, le marché des vins et spiritueux
connait une croissance fulgurante. A l’époque, bien avant 2010 et 2011, 43,69% de nos vins et
spiritueux provenaient de la France, 9,64% d’Espagne, 9,59% du Royaume unis, 8,34% du
Brésil, et 7,34% d’Afrique du Sud, notre pays avait importé 11 millions de litres d’alcool pour
une valeur de 2,6 milliards de FCFA. Entre 2015 et 2017, le Cameroun a dépensé en moyenne
30 milliards de FCFA chaque année, pour importer des boissons et des liqueurs à cause de la
croissance de la consommation de vin. Au vue de tout ceci, nous constatons que la courbe du
marché des vins est exponentielle, la demande est là. Ainsi, l’ambition de produire des vins
est un projet qui connaitra un grand succès et permettra de réduire les importations afin de
consommer le made in Cameroun.
Les différents gammes de vins retrouvé sur le marché camerounais sont ;
Gamme Catégories de vin prix

Haute gamme Vin rouge 16 500 FCFA et plus
Vin blanc 15 00 FCFA et plus
Rosé 19 900 FCFA et plus
Moyenne gamme Vin rouge 5 900 – 15 500 FCFA
Vin blanc 5 200 – 13 500 FCFA
Rosé 4 500 FCFA et plus
Base gamme Vin rouge 1 500 FCFA
Vin blanc 1 500 FCFA
Les vins présenté par MEGNAN Consulting sont rangé dans la gamme moyenne et
l’entreprise afin d’assurer sa distribution à toutes les classes sociale livré à un prix de 3 500
P a g e 13 | 30
FCFA, accessible à tous. Nos vins peuvent se retrouver dans plusieurs événements et aussi
pour se faire plaisir.
2. Les produits concurrents

SOFAVINC et BVS sont les principales entreprises productrices de vin au Cameroun.
Depuis 2017, BVS dispose d’une unité de vinification et d’embouteillage pour un
investissement de 10 milliards de FCFA et a l’intention de rivaliser la société de fabrication
de vin du Cameroun (SOFAVINC), fondée en 1993. Unique productrice locale, SOFAVINC
avait jusqu’à présent fait son trou dans le secteur dominé à 90% par les importations et estimé
à plus de 70 milliards de F CFA grâce à ses marques bas de gamme de vin : Vinosol,
Casanova, Réserve du comte, et de whisky kitoko, Old Whisky, Strong Gin.
3. Analyse SWOT du projet (forces, faiblesse, opportunité et menace)
Tableau 1 : Analyse SWOT du projet
Eléments favorables (forces) Eléments défavorables (Faiblesse)

- Projet nouveau dans la région ; - Absence d’organisation et de
- Une première évaluation marché regroupement entre les acteurs ce qui
a montré qu’il y a une forte entraîne un manque de rigueur dans la
demande vin sur le marché local démarche de collaboration, l’absence
et même national ; d’une démarche méthodique dans la
- Personnel formé sur le plan planification des activités à mener et
théorique et pratique ayant une la réflexion à leurs faisabilités.
bonne maîtrise du métier ; - L’indisponibilité des matériaux
- Volonté manifeste de collaborer d’embouteillage, d’équipements
exprimé par les acteurs ; dédiés et de services d’embouteillage
- Les matières premières sont de qualité,
disponibles en quantité en qualité - La dispersion des acteurs.
et proviennent pour l’essentiel - Coût de projet non encore maîtrisé.
des producteurs eux-mêmes ou - Manque et/ou insuffisance pour
du marché ; acquérir des machines performantes
- Forte possibilité de trouver les adaptées.
financements pour le projet en - L’absence de structuration du projet
comptant sur les acteurs et la pose problème pour la mise en place
banque
P a g e 14 | 30
des outils de gestion adaptés.

- Faible maitrise du staff des acteurs en
matière de gestion.
Opportunités à saisir Menaces du projet
- Existence des opportunités de - Présence sur le marché de

marché à saisir sur le plan national SOFAVINC, BVS et SAFVIS qui
et international ; fabriquent des produits de
- Certains clients sont déjà identifiés substitution.
sur le plan local. L’emballage ne remplissant toujours pas
les normes adéquates constitue un goulot
d’étranglement dans la concurrence
entre les produits alimentaires fabriqués
localement et ceux importés.
4. Les risques et mesures de mitigation

Nous présentons dans le tableau ci-après les risques et quelques mesures de
mitigation relatifs à ce projet:
Tableau 2 : Risques et mesures de mitigation
Risques Mesures de mitigation

L’absence de capital social suffisant - Faire participer activement les membres des
pour la mise en œuvre de ce projet. OP au capital social
- Encourager sous certaines conditions les non
membres à participer au capital social (dans ce
dernier cas, on peut considérer leurs
participations comme une avance aux travaux
de sous-traitance à réaliser pour eux par la
suite).
Activités dominées par SOFAVINC, Mettre l’accent sur la publicité relative à la qualité
BVS et SAFVIS qui sont présents sur naturelle des jus de fruits produits
tout le territoire national et qui offrent
des produits de substitution.
-Plusieurs consommateurs potentiels - Rechercher la certification de la qualité à
P a g e 15 | 30
n’ont pas encore confiance à la qualité travers les formations appropriées (Démarche
des produits. qualité, Bonnes pratiques d’hygiène, Bonnes
pratiques de fabrication),
- Faciliter les visites des sites de productions aux
consommateurs qui souhaiteraient avoir une
idée sur les conditions de production de ces
vins en visitant
- Communiquer sur la qualité des produits
5. La stratégie et le calendrier de mise en œuvre

5.1 Le plan stratégie
Avec l’adoption en 2009, du document stratégique pour la croissance et l’emploi
(DSCE), le Cameroun s’engage dans la dynamisation de son secteur rural et agricole
conformément au document Cameroun Vision 2035. Sur le plan sectoriel, le DSCE s’appuie
sur la stratégie de développement du secteur rural (SDSR) qui vise entre autre à assurer la
sécurité alimentaire, accroître les revenus des ruraux et contribuer à la croissance
économique.
Pour réaliser l’accroissement de la production agricole, la stratégie met l’accent entre

autres sur la promotion des moyennes et grandes exploitations agricoles à travers des
facilitations pour l’accès à la terre ; les appuis ciblés et privilégies de l’Etat aux organisations
paysannes en matière d’accès aux intrants agricoles, aux techniques nouvelles de production
par la mécanisation, la vulgarisation et le conseil agricoles, ainsi que le crédit agricole grâce à
l’ouverture auprès des établissements de micro finances et des banques intéressées de lignes
de crédit spécialisées, projet de création d’une banque agricole ; cette stratégie met également
l’accent sur l’accès aux marchés en prônant une meilleure organisation des circuits internes de
commercialisation, des marchés frontaliers et l’appui à la promotion des produits agricoles du
Cameroun sur les marchés extérieurs ; le développement des filières.
C’est pour concrétiser cette vision du développement que MEGNAN Consulting a

conçu une panoplie de projet dont le projet de production de tomate, de transformation de
cette tomate en produit tel que le vin, conserve de tomate et sauce tomate.
P a g e 16 | 30
Après la sensibilisation des acteurs pour les faire adhérer au processus et choisir
ensemble le mode de fonctionnement de la structure représentative, nous allons procéder à la
mise en place de la structure. Il s’agira essentiellement de :
 Elaborer les projets ;
 organiser une assemblée constitutive de la structure en y associant étroitement
tous les acteurs de la filière ;
 La structure représentative pourra prendre le statut d’une coopérative
simplifiée ou avec conseil d’administration, d’une association ou d’un réseau
de producteurs selon le bon vouloir de la majorité des membres ;
 Mettre en place d’un programme de travail ;
 Recherche d’un distributeur professionnel de produits industriels et
contractualisation de la fourniture des emballages bouteilles avec ceux
retenus ;
 Organisation des renforcements de capacité.
 Appuyer la mise en place d’une cellule d’animation par l’achat des
équipements minimum de travail, la dotation d’une petite équipe d’animation
et les frais de fonctionnement.
 Renforcer les capacités des leaders et certains membres de l’équipe de projet
sur la gestion de biens communs : cet atelier devra permettre de régler la
question de gouvernance dans la gestion de bien commun et mitiger les risques
de conflits entre les principales parties prenantes.
5.2 Le calendrier de mise en œuvre

Tableau 3 : Calendrier de mise en oeuvre
ANNE ANNE ANNE ANNE ANNE ANNE ANNE

ACTIVITES
E1 E2 E3 E4 E5 E6 E7
A- ACTIVITES DE LANCEMENT
1) Réalisation du
business plan,
recherche de
financement et
doter la cellule
d'animation du
P a g e 17 | 30

ACTIVITES
E1 E2 E3 E4 E5 E6 E7
matériel de
travail
2)
développement
de la plateforme,
préparation des
projets de statuts,
règlement
intérieur de la
structure et achat
du matériel de
bureau
3)
Développement
de nouveau
produits, collecte
des Informations
relatives aux
besoins de
chacun nouveau
produit et
recrutement du
personnel
4) Etude sur les
différents types
d’emballage et
les technique de
conservation des
différents
produits
5)Identifier les
P a g e 18 | 30

ACTIVITES
E1 E2 E3 E4 E5 E6 E7
distributeurs
professionnels de
nouveau produits
industriels et
Accompagnemen
t des
responsables du
bureau exécutif à
la
contractualisation
de la fourniture
d’emballage des
produits
nouveaux avec
les Distributeurs
professionnels
des produits
industriels
6) Recrutement et
formation des
membres en
technique de
gestion des biens
communs et de
tenue des
documents
administratifs,
comptables et
financiers
9) Appuyer la
recherche de
P a g e 19 | 30

ACTIVITES
E1 E2 E3 E4 E5 E6 E7
financement pour
l’amélioration
des équipements
de production des
membres de la
structure.
11) Doter la
cellule
d’animation des
frais de
fonctionnement
12)Dotation
salaire de
l’animateur et de
son assistant
P a g e 20 | 30
CHAPITRE IV : LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET

1. La pertinence
Le vin et sa fabrication sont bien connus par la population, elles aussi très bien
connues dans toute la région. L’avantage du projet est de créer une fabrication de vin dans la
région, de la faire connaître la population.
Bien que la concurrence prend de plus d’en d’ardeur, la société s’engage à mettre tous
les efforts nécessaire pour satisfaire le consommateur. Il sera question pour nous de parcourir
tous ces quartiers, villages et communes afin de contacter les paysans, les bars, les restaurants
et les points de vente de boissons alcooliques, leur apporter des échantillons et distribuer des
dépliants publicitaires de la nouvelle société. Certes le produit ne suffira pas pour ravitailler
tout le monde dans un début, mais le stockage de vin est envisagé car plus on le stock plus la
quantité est bonne.
2. L’efficacité
Produire 5 000 litres du vin par an ne suffira pas à ravitailler les bars, les hôtels car les
points de vente de boissons alcooliques sont nombreux au Cameroun. En prenant l’ensemble
de la région de Yaoundé il existe énorme de point de vente de boisson alcoolique qui implique
le chiffre d’affaire de la société va s’accroître chaque année.
3. L’efficience
La nouvelle société va employer des machines manuelles et mécaniques pour tous les
travaux de fabrication de vin, ceci au fur et à mesure de l’arrivage de la matière première.
P a g e 21 | 30
Pour un début, aucun stock de tomates ne sera pas observé, les tomates seront
directement mises dans les cuves. Seul le gérant qui s’occupe de la production, fait la
composition et tout le suivi.
4. La durée de vie du projet

Nous savons que le vin est connu depuis environ 2500 ans avant Jésus-Christ au
Proche-Orient et se répond surtout en France à partir du moyen-âge. Le vin existait depuis
longtemps jusqu’à nos jours et existera toujours. On l’utilise à l’Eglise pendant le sacrement
eucharistique, pendant le repas cérémonial. Le vin est utile pour la vie quotidienne et la
société fonctionnera éternellement pour satisfaire ces besoins.
5. Les effets et impacts du projet

La création d’emploi pour les chômeurs, surtout les jeunes, est un facteur important
sur la croissance économique au Cameroun. Les paysans peuvent faire des économies après la
récolte et peuvent utiliser son argent dans d’autres secteurs. Leur niveau de vie va augmenter
et va entraîner la progression de la région. La société va payer ses impôts et augmente la
caisse de l’Etat.
La réalisation de ce projet nous permettra de transformer des fruits et légumes en vin, de :
- Améliorer la disponibilité des vins made in Cameroun sur le marché local, régional,
national et international.
- Faciliter la diversification des gammes de produits à mettre sur le marché
- Augmenter de manière significative la production et par conséquence d’accroitre les
revenus des agriculteurs,
- Créer des emplois,
- Booster la filière tomate en résorbant une bonne partie des surplus de production non
admise à l’exportation.
Par exemple les agriculteurs de tomate pourront doubler, voire tripler leur production
annuelle grâce à la mise en œuvre de ce projet.
Mieux, les consommateurs pourront consommer des vins de bonne qualité et à base de
produit locaux.
Les excédents de production de tomate pourront dans l’avenir être utilisés à bon
escient pour la production des vins et autres produits à consommer localement ou à exporter
pour accroitre les revenus des paysans.
P a g e 22 | 30
Au regard de la persistance de l’incertitude du marché international d’une part et dans

le souci de juguler les nombreuses difficultés de conservation et de commercialisation de la
tomate d’autre part, la transformation constitue la seule alternative pour valoriser ce produit.
Cette alternative pourrait permettre de pallier aux difficultés liées aux coûts onéreux de
conservation en l’absence des infrastructures appropriées : chaine de froid, etc…
La transformation contribuera également à un rallongement de la durée de vie du

produit, à réduire la détérioration des excédents de production, à créer de nombreux emplois,
à mettre régulièrement sur le marché une quantité de plus en plus importante de vins, et par
conséquent à améliorer significativement le revenu des producteurs.
L’entreprise ainsi créée vient améliorer substantiellement l’offre des vins issue de la
transformation des fruits et légumes en quantité suffisante et qualité dans la zone du projet
D’autres effets et impacts pourraient porter sur :
- La relance et l’accroissement de la production de tomate;

- La création de nouveaux emplois dans les zones de projet ;
- L’intensification de l’encadrement des producteurs dans la zone du projet
- L’insertion des femmes et jeunes en emplois salariés ou en auto-emploi.
P a g e 23 | 30
CHAPITRE V : EVALUATION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET COÛT

D’INVESTISSEMENT
1. Le Chiffre d’Affaires durant 05 ans
Habituellement les producteurs de vin utilisent les bouteilles de 25 cl, 37 cl et 75 cl.
Les bouteilles de 75 cl sont les plus rentables et les plus utilisées, elles ne sont pas consignées
et on les achète à 200F l’unité. Une fois que ce service sera diffusé auprès des populations et
marché, ce besoin va doubler en troisième année. A partir de la troisième année on peut
appliquer un taux de croissance de 10% par an sur les 5 prochaines années avant d’atteindre la
saturation vers la 8e année.
Le tableau ci-dessous représente l’évolution du chiffre d’affaire et production
envisagée pendant la 1ere année jusqu’à la 5eme année de production :
Tableau 4 : L’évolution du chiffre d’affaire et production envisagée
Produits Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

VIN ROUGE Q 6 000 6 000 6 600 7 260 7 926
PU 3 500 3 500 3 500 3 500 3 500
M 21 000 21 000 23 100 25 410 000 27 741 000
000 000 000
VIN BLANC Q 6 000 6 000 6 600 7 260 7 926
SEMI SEC PU 3 500 3 500 3 500 3 500 3 500
M 21 000 21 000 23 100 25 410 000 27 741 000
000 000 000
VIN Q 6 000 6 000 6 600 7 260 7 926
MOEULLEUX PU 3 500 3 500 3 500 3 500 3 500
P a g e 24 | 30
M 21 000 21 000 23 100 25 410 000 27 741 000

000 000 000
63 000 63 000 69 300 76 230 000 83 223 000
000 000 000
Le prix des vins restera inchangé durant ces 5 années.

2. Les différents facteurs de production
Pour pouvoir produire, la société doit avoir 3 grands moyens :
- Moyen financier ;
- Moyen matériel ;
- Moyen humain.
2.1 Les moyens matériels
La société doit avoir un terrain pour bâtir les maisons et envisage de trouver un endroit
cible pour faciliter les ventes (en gros) et les échanges entre les clients et entre les paysans
fournisseurs en matières premières. Ensuite il faut construire un grand bâtiment qui peut
contenir plusieurs cuves, et enfin il faut avoir les matériels pour accomplir le travail comme
les matériels de vinification matériel de contrôle de qualité, matériel d’emballage, matériel de
construction des maisons et des cuves, matériel et mobiliers de bureaux et les matériels
d’instruction d’eau et d’électricité.
2.2 Les moyens humains
La société embauche des gens et beaucoup de partenaires sont indispensable pour
accomplir les travaux à savoir :
- Les fournisseurs de matières premières
- Les fournisseurs de matériaux de construction et d’installation
- Les clients : pour les produits finis
- Le personnel de la société.
2.3 Moyens financières
La société aura besoin d’un moyen financier pour pouvoir tourner. Plusieurs
particuliers peuvent aider financièrement la société.
3. Les investissements nécessaires
Les investissements nécessaires décrivent la valeur en numéraire de l’immobilisation à
la fois corporelle et incorporelle.
3.1 Les immobilisations incorporelles

P a g e 25 | 30
Elles sont engendrées dans le frais d’établissement et sont constituées à l’occurrence

par le frais de recherche, et de développement frais de déclaration sur l’honneur de
l’existence, frais d’acte, de publicité pour la création de l’Entreprise, salaire des personnes
employées.
Les frais d’établissement sont :
Tableau 5 : calcul des frais d’établissement
DESIGNATION MONTANT (FCFA)

Frais de construction 10 000 000
Frais de recherche et développement 2 500 000
Droit d’enregistrement 3 500 000
TOTAL 16 000 000
Au total, le frais d’établissement est évalué à 16 000 000 FCFA.
3.2Les immobilisations corporelles
Celles des éléments d’actifs qui servent de façon permanente à l’exploitation telles que
préparation et aménagement de terrain, l’exploitation, les bâtiments, les machines et
équipement de production.
 Le coût de terrain
L’achat définitif du terrain et l’aménagement est à l’ordre de 10 000 000 FCFA. Il

vaut mieux le faire pour éviter le loyer qui est moins cher et deviendra une charge lourde au
fil du temps.
En effet, si nous louons un local de 200 000 FCFA par mois ceci reviendra à
24 000 000FCFA par an pour la location d’un lieu de production. Au fil des années la
location deviendra très lourde et ne peut ne pas toujours répondre à la disposition des
machines pour le respect des règles de bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication.
 Le matériel de transport
Pour transporter le produit et autres déplacements, nous utilisons les moyens de transport
disponible, mais à la longue, il sera judicieux pour nous de nous procurer un moyen de
transport (achat d’une camionnette).
P a g e 26 | 30
 Les matériels et mobilier de bureau
Tableau 6 : Les matériels et mobilier de bureau
DESIGNATION QUANTITE PU (FCFA) MONTANT (FCFA)

Désignations Quantité Prix unitaire Prix total
Ordinateurs 6 50 000 300 000
Bureau 6 50 000 300 000
Chaises 27 10 000 270 000
Calculatrices 8 2 500 20 000
Téléphone fixe 1 70 000 70 000
Armoires 3 15 000 45 000
Table de réunion 1 150 000 150 000
Vidéo projecteur 1 250 000 250 000
Régulateurs de tension 4 20 000 80 000
Seaux poubelle 2 1 000 2 000
SOUS TOTAL 2 207 000
Imprévus (5%) 110 350
TOTAL 2 317 350
Le MMB s’élève à 2 317 350 FCFA.
 Le coût de construction
Le centre a besoin de bâtiments comme l’usine de vinification dépôt et de bureau

Administratif. Le tableau ci-après illustre ce coût.
Tableau 7 : Le coût de construction

Construction usine 1 26 000 000 26 000 000
Matériel de bureau 1 2 866 500 2 866 500
Sous total 28 866 500
Imprévu (5%) 1 443 325
TOTAL 30 309 825
P a g e 27 | 30
 Les matériels d’installation électrique
Tableau 8 : Les matériels d’installation électrique

ELECTRICITE
Poteau 1 200 000 200 000
Compteur 1 100 000 100 000
Fil 120 1 500 180 00
Interrupteur 8 5 000 40 000
Ampoule 8 5 000 40 000
Autre
Sous total
EQUIPEMENT D’INCENDIE
Extincteur 8 20 000 80 000
Robinet d’incendie 2 300 000 600 000
Autres
Sous total 1 240 000
Imprévu (5%) 62 000
TOTAL 1 302 000
Les matériels d’installation électrique et téléphoniques soient au total de 1 302 000

FCFA.
 Les matériels d’exploitation
En général, on aura 3 types de matériels d’exploitation tels que le matériel de

vinification, cuve, le matériel de contrôle de qualité, et matériels de traitement et
conservatoire.
Tableau 9 : Les matériels d’exploitation

TERRAIN 1 10 000 000 10 000 000
CONSTRUCTION 16 000 000 16 000 000
USINE
MATERIEL DE VINIFICATION
P a g e 28 | 30
Cuves 2 100 000 200 000

Balance bascule 1 800 000 800 000
Balance Roberval 3 8 000 24 000
Seau plastique ou 10 3 000 30 000
cuvette
Broyeur 2 300 000 600 000
Thermomètre 3 10 000 30 000
Filtre presse 3 350 000 1 050 000
Embouteilleuse 3
Table de tri 3 3 000 9 000
Tanks 3 46 832 140 496
Mélangeur 1 159 779 159 779
Chaudière 1 606 056 606 056
Tuyauterie 200 200 40 000
Bouchonneuse 1 100 000 100 000
SOUS TOTAL Val 3 789 331
CAF
Droit de douane (10% du CA de matériel importé) 378 933,1
TVA / produits importés (19,25% du CA 729 446,2175
MATERIELS DE CONTROLE DE QUALITE
Eprouvette graduée 3 10 000 30 000
Pipette 10 1 500 15 000
Becher 250 ml 3 275 825
SOUS TOTAL 45 825
AUTRES PRODUITS
Bentonite 10Kg 8 000 80 000
bisulfate de 10 Kg 15 000 150 000
potassium
MICROCEL 10 Kg 25 000 250 000
Levure 350 000
Liège + PVC 70 240 16 800
Sous total 846 800
MATERIELS DE TRAITEMENT ET CONSERVATION 3 000 000
P a g e 29 | 30
Sous total 34 790 335,3175

Imprévus (5%) 1 739 516,765875
TOTAL 36 529 852, 083 375
P a g e 30 | 30

Projet de Creation D'une Unite de Producton de Vin-1

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Projet de Creation D'une Unite de Producton de Vin-1

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

PROJET DE CREATION D’UNE UNITE DE PRODUCTION DE VIN DANS LA REGION DU CENTRE-CAMEROUN

PROJET DE CREATION D’UNE

CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET..................................................................1

2. La genèse de la fabrication du vin................................................................................1

3. Historique de la production du vin au Cameroun......................................................2

4. Situation socio-économique du pays.............................................................................2

CHAPITRE II : OPPORTUNITE DU PROJET...................................................................5

3. Les produits concurrents...............................................................................................5

4. Situation et tendances du marché camerounais du vin..............................................6

5. Modélisation du choix du vin........................................................................................8

CHAPITRE III : ETUDE DU MARCHE VISE..................................................................10

1. Analyse et segmentation du marché des vins au Cameroun....................................10

2. Les produits concurrents.............................................................................................11

3. Analyse SWOT du projet (forces, faiblesse, opportunité et menace)......................11

4. Les risques et mesures de mitigation..........................................................................12

5. La stratégie et le calendrier de mise en œuvre..........................................................13

5.1 Le plan stratégie...................................................................................................13

5.2 Le calendrier de mise en œuvre................................................................................14

CHAPITRE IV : LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET..............................17

4. La durée de vie du projet............................................................................................18

5. Les effets et impacts du projet....................................................................................18

CHAPITRE V : EVALUATION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET COÛT

1. Le Chiffre d’Affaires durant 05 ans...........................................................................19

2. Les différents facteurs de production........................................................................20

2.1 Les moyens matériels.................................................................................................20

2.2 Les moyens humains.................................................................................................21

2.3 Moyens financières....................................................................................................21

3. Les investissements nécessaires..................................................................................21

3.1 Les immobilisations incorporelles.......................................................................21

3.2Les immobilisations corporelles................................................................................22

CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET

2. La genèse de la fabrication du vin

3. Historique de la production du vin au Cameroun

4. Situation socio-économique du pays

La plupart de la population Camerounaise pratique la culture vivrière, l’élevage ou le

b. Objectif de la production de vin

La création du projet dans la région du Centre plus précisément à Yaoundé est

c. Intérêt de la production de vin

Le vin renferme principalement de l’eau et de l’alcool (10 g environ pour un vin à

Avant la récolte, nous envisageons améliorer la production et trouver un marché. Le

Le projet de production de vin à partir des ressources naturelles, locales et disponibles

 Des chercheurs qualifiés dans le domaine ;

 Les sources de financement sont les bénéficiaires, les partenaires financiers.

Les micros et petites entreprises de production de vin se développent de plus en plus

CHAPITRE II : OPPORTUNITE DU PROJET

Le Cameroun ayant un fort potentiel de croissance dans la consommation de vin, nous

3. Les produits concurrents

4. Situation et tendances du marché camerounais du vin

Peuplé aujourd’hui d’environ 25 millions d’habitants, le Cameroun est un pays à

En dépit de ces caractéristiques apparemment handicapantes pour la percée du produit

Une part importante de capitaux ainsi expatriés sert à l’importation de boissons de

ce marché et à la connaissance progressive du vin, les habitudes de consommation des

Autant d’occasions de festivité et donc de consommation qui sont de nature à transformer

5. Modélisation du choix du vin

L’attribut pays d’origine semble particulièrement déterminant et pertinent pour

Les autres indicateurs qui permettent également au consommateur d’évaluer la qualité

A cause de la croissance de l’industrie du vin, les consommateurs ont été exposés à

CHAPITRE III : ETUDE DU MARCHE VISE

Les différents gammes de vins retrouvé sur le marché camerounais sont ;

Gamme Catégories de vin prix

2. Les produits concurrents

3. Analyse SWOT du projet (forces, faiblesse, opportunité et menace)

Tableau 1 : Analyse SWOT du projet