Chers amis de ce blog,

Me voilà enfin à Bruxelles, la capitale d’Europe. J’avais toujours l’impression qu’on l’a
surnommée comme ça parce que la plupart des institutions d’UE sont installées ici et je pense
encore que c’est la vraie raison. Mais, après avoir passé presque 2 ans ici, j’ai envie de dire que
Bruxelles représente plus que la capitale du vieux continent. Quand on parle de Bruxelles, on dit
que chaque pays de ce monde a envoyé des représentants dans cette ville pour rassembler toutes
les nationalités et les cultures dans un seul endroit, donnant naissance à un grand défi pour les
belges. Le prix, quel sera-t-il ? Peut-être un des plus important – la preuve qu’on pourrais tous
vivre ensemble au-delà de toutes les différences qui ont la tendance de nous écarter de plus en
plus. J’ai hâte de vous dire que je trouve Bruxelles une de plus cosmopolite ville du monde ayant
déjà l’expérience de New York. Même après 2 ans, chaque fois quand je prends le tram 55, je vis
une nouvelle expérience plus intéressante que la dernière en entendant toutes les personnes
autour de moi parlant une autre langue, étant habillées d’une façon complétement différente,
portent des signes indiquant des religions diverses. Si vous avez entendu quelqu’un disant que
les belges sont des personnes froides et distantes, j’ose contredire ce préjugé étant donné tous les
exemples de tolérance et d’empathie auxquels j’ai été témoin. Je caractérise Bruxelles comme le
plus courageuse participante dans cette course infernale d’immigration, un sujet brûlant sur
l’ordre du jour international. J’apprécie Bruxelles d’avoir tenté de trouver des solutions pour
faciliter l’intégration des immigrés et d’avoir même réussi à certains niveaux. Si vous êtes en
train de lire mon article et vous vous demandez quelles sont les raisons pour lesquelles j’ai cette
opinion, rien de plus simple. C’est le droit qu’on tous a à une nouvelle chance, à une meilleure
vie, à changer notre avenir. Je partage l’avis de certains qui désapprouve l’agglomération et le
désordre dans certains quartiers et même la difficulté de garder une identité nationale et
culturelle plus pure et plus authentique, mais quand on regarde la pyramide de besoins on doit
comprendre que la vie de quelqu’un est en fait trop importante pour être empêcher de nos
nécessités correspondantes à un niveau supérieure de cette pyramide. Je suis reconnaissante à
Bruxelles et aux bruxellois pour cette chance qu’ils m’ont offerte de vivre dans leur ville,
d’utiliser leur infrastructure, de bénéficier de leur système médical, de leurs écoles et d’encore
plus et je pense que chaque non-bruxellois devrais procéder de la même manière. Parmi les
choses que j’aimerais que nous, les expatriés de Bruxelles viennent de changer se trouve
l’exigence de prendre conscience que cette ville avec ses habitants sont des piliers sur lesquels
des nouvelles chances ont été construites et qu’ils méritent du respect et de la reconnaissance.
J’espère qu’on peut tous contribuer à cette devise !