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Une brève histoire de l'immigration de la Roumanie et son avenir politique

La révolution de 1989 et ainsi la chute du régime communiste ont généré une


augmentation de la migration sous toutes ses trois formes - l’émigration, l’immigration et le
statut du pays de transit, à cause de sa position géographique stratégique dans la région, la
Roumanie étant située au carrefour des routes reliant l’Europe d’Est de celle d’Ouest et le Sud
Asiatique de l’Europe d’Ouest. Si autrefois, la Roumanie était plutôt un pays d’émigration, après
avoir rejointe l’UE (2007) la chiffre d’immigration a monté significativement et on pourrait
affirmer qu’actuellement, ce phénomène ne peut plus être considéré comme une nouveauté dans
la société roumaine. Jusqu’à 2004, le nombre d’immigrants stationnés en Roumanie était faible,
la plupart d’entre eux provenant de la Syrie, du Jourdan, d’Egypte, de la Chine ou de la Turquie
qui avaient choisi d’y immigrer pour des activités commerciales grâce à la législation roumaine
très permissive et favorable dans ce domaine, mais aussi pour des études dans les universités
roumaines, une pratique aves des traces à l’époque communiste.
À partir de 2005 (après l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN), on remarquait que l’afflux
d’immigrants autant que leurs pays d’origines s’étaient accrus et multipliés et en plus, les raisons
pour lesquelles ils choisissaient la Roumanie s’étaient diversifiées. Outre les activités
économiques et parfois éducatives, les immigrants venaient en Roumanie pour travailler dans des
domaines divers ou pour réunir leurs familles, l’exemple le plus éloquent étant celui des
immigrants Chinois et Turques. À mesure que l’économie roumain était sur une tendance
croissante, le marché du travail était en déficit, les immigrants Chinois et Turques remplissant
parfaitement ce trou dans la main d’ouvre qui était un résultat de l’émigration massive des
Roumains vers autres pays européens. Autrement dit, les secteurs du travail comme le
commerce, les constructions, la production des textiles, l’agriculture, etc. étaient assurés par des
immigrants tandis que les Roumains travaillait pour des usines italiens ou espagnols.
Les immigrants provenant de la République de la Moldavie constituaient un de trois
communautés principales des étrangers de la Roumanie qui, contrairement aux Turques et aux
Chinois étaient attirés en spécial par les universités, étant donné que leur intégration dans la
société roumaine était tel facile au niveau de la langue et de la culture. Même à présent, les
Moldaves choisissent d’étudier en Roumanie pour avoir la chance de bénéficier des bourses
d’études et d’un system éducatif beaucoup moins cher. Plus que cela, ils pourront utiliser leurs
certificats partout dans l’UE aussi longtemps qu’ils seront diplômés dans un état membre de
l’UE. Voilà une des raisons, parmi toutes celles qui portent sur la mobilité intra-européenne,
pour laquelle la chiffre d’immigration a monté depuis que la Roumanie est devenue membre de
l’UE.
L’intégration des étrangers dans la société d’un pays d’accueil représente le cœur de
toutes les politiques d’immigration, la promotion des droits fondamentaux, de l’égalité des
chances et du principe non-discriminatoire constituant des éléments cruciaux pour les efforts vers
cette direction et pour la construction des sociétés ouvertes, diverses et responsables. Les
politiques d’immigration pratiquées en Roumanie ne différent pas de celles qui dirigent la
dynamique migratoire d’autres pays européens, ayant besoin d’une révision de sorte qu’elles
soient plus corrélées à la réalité actuelle. Peut-être la nouvelle initiative de l’UE pour 2024
changera-t-elle la manière dont l’Europe agira pour gérer les défis autour de ce problématique.
En ce qui me concerne, l’avenir politique de la Roumanie s’annonce assez inquiétante à
cause d’une tendance observée également autour de la scène politique d’autres pays européens
qui indique une hausse de la notoriété des factions politiques d’extrême droit, ultra-nationalistes.
À mon avis, cette prédisposition est en fait le résultat d’une performance politique lamentable au
parcours de plusieurs années à tel point que les citoyens s’interrogent eux-mêmes s’il faut
changer complétement leur vision politique dans l’espoir d’être témoins à un changement visible
avec des effets positifs sur leur vie. Il est presque incompréhensible qu’on ait un parti politique
complétement anonyme gagnant plus de 10% des votes aux élections parlementaires, maintenant
avec des plusieurs parlementaires dans les deux chambres qui disposent de la pouvoir de
façonner les politiques pratiquées par la Roumanie, ici comprises les politiques d’immigration.
Néanmoins, je trouve quand même des grains d’espoir au niveau politique en observant qu’il y
des secteurs d’activités, comme la santé où on progresse au fur et à mesure. Il se pourrait que le
passé communiste du pays vienne de rendre plus difficile une transition politique plus rapide,
mais il est crucial de se débarrasser aussitôt possible de cet héritage d’avant 1989 avant qu’il soit
trop tard.

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