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Pourquoi la crise migratoire remet elle en cause la solidarité entre les Etats européens 

Aujourd’hui, la cohésion de l’Union Européenne se trouve menacée par les conséquences


d'une crise migratoire mal gérée. Le nombre de migrants entrant dans les Etats européens devient de
plus en plus importante. On constate que depuis 2014, le flux migratoire entrant sur le territoire est
l’un des plus important que l’Europe n’est jamais enregistrée depuis ces vingt dernières années.
Au cœur de cette crise, on retrouve de nombreux canots pneumatiques, prêts à chavirer, surchargés
de migrants qui frôlent la mort pour traverser la Méditerranée et la mer Égée ; des foules de
personnes frustrées et affamées en colère car les autorités essaient de les contenir et de les
contrôler ; des colonnes de migrants qui marchent le long des routes et des sentiers, à travers
champs ou en suivant les voies ferrées ; des migrants qui déjouent les barrières en fil de fer barbelé
leur bloquant l’accès à la liberté. Tous les faits de la crise migratoire sont des sujets importants et
provoquent de nombreux débats et tensions au sein de l’Union Européenne.

Face à cette crise, Les Etats membres semblent désœuvrée peine à apporter des solutions claires et
convaincantes pour répondre à cet arrivage massif. Au lieu de trouver un bloc uni, on retrouve une
désolidarisation entre le Etats et créer des conflits et des tensions. Afin de répondre à la
problématique nous allons voir dans un premier temps les aspects de l’expansion de la crise
migratoire et nous verrons ensuite quels sont les effets de la migration vers le contient occidentale
provoquant des défauts de solidarité entre les Etats Européens.

La crise migratoire est en expansion et créer de fortes tensions mais tout d’abord expliquons ce qu’es
la crise migratoire. La crise migratoire est un phénomène d’augmentation sensible du nombre de
migrants arrivant dans un pays ou dans une zone géographique. La notion de crise migratoire est
subjective et intervient lorsque le flux migratoire devient très ou trop important et pose un problème
réel. A partir des années 2010, on constate une forte l'augmentation, du nombre de migrants
arrivant dans l'Union européenne via la mer Méditerranée, l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie du
Sud et qui en fait l'une des plus importantes crises migratoires de son histoire contemporaine. Cette
crise migratoire cause d'importantes divisions et tensions diplomatiques entre les pays d’Europe, qui
peinent à se mettre d'accord sur l'attitude à adopter. La Commission européenne cherche à imposer
des quotas à chaque pays de l'Union. De ce fait, en adhérant à l'UE les pays s'engage à accueillir un
certain nombre de migrants pour éviter une crise migratoire trop importante. Toutefois ce quota ne
va pas être respecté par tous les pays car on observe certaines différences entre les Etats notamment
avec l’Italie qui n’arrive plus à gérer le trop plein de migrants entrant sur son territoire et refuse de
nouveaux arrivants.
Cette migration de masse est devenue le défi politique majeur de l’Europe, créant de fortes tensions,
des divisions politiques et des disputes sur la meilleure façon de traiter et de résoudre cette crise.
Tout cela risque de transformer l’Europe à bien des égards Mais une chose est certaine, la crise des
migrants menace la survie de l’Union européenne (UE) dans sa forme actuelle.

Comme nous avons pu le voir avant les états membres de l’UE ont pour obligation de répondre à
certain devoir, toute fois quelques litiges vont survenir concernant la crise migratoire. La crise
migratoire va engendrer un désœuvrement total ainsi qu’une désolidarisation entre les Etats
européens. En effet l’UE n’arrive toujours à gérer ni à mettre en place des solutions face à cette
arrivée massive de migrants. Pour cela, l’Europe va tenter pour réunir les Etats, de parler d’une
même voix ou d’adopter une politique commune. Mais cela ne va pas se passer comme prévu, en
effet cette démarche qui les encourageaient à se réunir va engendrer une réelle séparation car elle
pousse les Etats européens à adopter des politiques différents les unes des autres. De plus, les
gouvernements qui avaient accueilli en premier les migrants, se retrouve à présent seul et tout
autant désespérer. Le bloc de l’UE autrefois unis va laisser place à un processus de
« désolidarisation », et va d’autant plus amplifier à cause des dispositifs prévus dans les règlements
de Dublin III. Il est dit que dans ce règlement la demande d’asile d’une personne qui entre sur le
territoire européen, soit pris en charge par le premier pays dans lequel cet individu c’est enregistré.
On observe que les pays les plus touchés par ce règlement sont les pays situés sur les côtes car il
représente une porte d’entrée vers le contiennent européen. C’est ce qui explique pourquoi ce sont
les états tels que l’Italie et la Grèce se sont retrouver submergés par ces nouveaux arrivants. Cette
désunion européenne va engendrer une position économique peu favorable dans les pays les plus
touchés, et va avoir comme effet la montée du discours anti-immigration dans les pays comme
l’Italie, la Pologne, l’Autriche ou encore la Hongrie. Ces pays vont même pour certain aller jusqu’à
fermer leur frontière et repousser au maximum cet arrivage massif.

Pourquoi cette migration de masse a-t-elle lieu et quelles en sont les causes ?
De quelle manière cela affectera-t-il l’Europe ?
Et comment cet incroyable mouvement s’inscrit-il dans un contexte biblique ?
Au saint de l’UE des "quotas" (nombre de migrants à accueillir) doit être respecter. En effet en
adhérant à l'UE les pays s'engage à accueillir un certain nombre de migrants pour éviter une crise
migratoire. Toutefois ce cota ne va pas être respecté ce qui va conduire en 2015 à une terrible crise
migratoire, en effet un nombre considérable de migrant vont affluer en Europe au niveau des côtes
européennes. De véritable routes migratoires se créent en Europe, elle traverse les Balkans pour
atteindre l’ouest. Durant ce grand périple de nombreux migrant vont y laisser la vie et vont périr en
mer. En cette période de crise, l'Europe a dû accueillir un nombre considérable de migrant environ
120.000.

1. Crise migratoire ou crise de la solidarité européenne

Le flux de migrants entrant sur le territoire européen depuis 2014 est l’un des plus importants que
l’Europe ait connu depuis ces vingt ou trente dernières années. Les images de l’arrivée de milliers de
personnes dans des embarcations de fortunes sur les côtes italiennes et grecques ont fait la une de
tous les journaux européens. Ce phénomène a eu un impact majeur sur la vie politique européenne :
face à cette « crise migratoire », l’UE semblait désœuvrée et peinait à apporter des solutions claires
et convaincantes pour répondre efficacement à cet arrivage massif. L’Europe n’a pas pu trouver de
consensus sur la manière dont il fallait répondre au phénomène ; les tentatives infructueuses de
parler d’une même voix ou d’adopter une politique commune ont poussé les Etats européens à
adopter des politiques différentes les unes des autres. Par conséquent, les gouvernements des
premiers pays d’arrivées des migrants se sont retrouvés seuls et désespérés, confrontés à des
populations tout aussi désemparées.

Au lieu de voir un bloc uni, nous constatons un processus de « désolidarisation »[2] au sein de l’UE, qui
s’est d’autant plus amplifié par les dispositifs prévus dans le règlement Dublin III. En effet, le
règlement Dublin prévoit que la demande d’asile d’une personne qui entre sur le territoire européen,
soit pris en charge par le premier pays dans lequel cet individu s’est enregistré. Cela s’est fait au
grand dam des pays côtiers représentant des portes d’entrée vers le continent européen. C’est ainsi
que, des Etats tels que l’Italie et la Grèce se sont retrouvés dans une situation de plus en plus difficile
à gérer. Relayée par les médias internationaux, la suite de l’histoire nous est tristement connue.
Cette désunion européenne, ajoutée à une conjoncture économique peu favorable dans les pays les
plus touchés, a eu pour effet de pousser à la montée du populisme et du discours anti-immigration
dans des pays tels que l’Italie, la Hongrie, la Pologne ou encore l’Autriche. L’avènement du populisme
est, en partie, le résultat d’une faiblesse de l’UE dans la gestion du flux migratoire entrant sur son
territoire.
Dans ce contexte, l’UE s’est efforcée de proposer des solutions temporaires et peu convaincantes [3].
De la même manière, la réponse populiste se présente comme une réponse simple face à des
questions complexes.[4] Comment l’idée d’externalisation s’insère-t-elle dans ce contexte ? Ce
processus de désolidarisation en œuvre dans l’UE pousse les Etats les plus touchés par l’arrivée de
personnes entrant à fermer leurs frontières et à repousser plus loin cet arrivage ou en tout cas tenter
de l’amenuir. C’est ainsi que l’Italie, avec la montée au pouvoir de Matteo Salvini, nouveau ministre
de l’intérieur italien, a multiplié les accords bilatéraux avec les principaux pays de transit en Afrique
du Nord comme la Libye et la Tunisie [5]. L’UE a elle aussi soutenu qu’il était nécessaire de procéder à
une « délocalisation de l’asile, en créant des « « plateformes de désembarquement » dans des pays
tiers », faute de consensus dans la mise en œuvre d’une réforme d’une politique migratoire
commune[6]. C’est ce qu’on entend par « externalisation », mais celui-ci n’est pas le seul fait des
accords récents ou une conséquence de la récente crise migratoire. Effectivement, il s’insère dans la
continuité d’un processus mis en œuvre depuis la suppression des frontières intra-européennes et
dans la prise en compte de la nécessité d’une gestion internationale du phénomène migratoire

Au saint de l’UE des "quotas" (nombre de migrants à accueillir) doit être respecter. En effet en
adhérant à l'UE les pays s'engage à accueillir un certain nombre de migrants pour éviter une crise
migratoire. Toutefois ce cota ne va pas être respecté ce qui va conduire en 2015 à une terrible crise
migratoire, en effet un nombre considérable de migrant vont affluer en Europe au niveau des côtes
européennes. De véritable routes migratoires se créent en Europe, elle traverse les Balkans pour
atteindre l’ouest. Durant ce grand périple de nombreux migrant vont y laisser la vie et vont périr en
mer. En cette période de crise, l'Europe a dû accueillir un nombre considérable de migrant environ
120.000.

https://www.lesechos.fr/2018/06/la-crise-migratoire-un-poison-pour-lunion-europeenne-996808

https://www.eu-logos.org/2018/10/31/lexternalisation-de-la-politique-migratoire-de-lunion-
europeenne/

https://www.cairn.info/revue-gestion-et-finances-publiques-2017-4-page-16.htm

https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/IP_20_1706

https://www.ouest-france.fr/monde/migrants/migrants-la-presidence-allemande-de-l-ue-denonce-
le-manque-de-solidarite-6897644

Crise migratoire

Solidarité des Etats Européens remis en cause

Ce phénomène a eu un impact majeur sur la vie politique européenne : face à cette « crise
migratoire », l’UE semblait désœuvrée et peinait à apporter des solutions claires et convaincantes
pour répondre efficacement à cet arrivage massif. L’Europe n’a pas pu trouver de consensus sur la
manière dont il fallait répondre au phénomène ; les tentatives infructueuses de parler d’une même
voix ou d’adopter une politique commune ont poussé les Etats européens à adopter des politiques
différentes les unes des autres. Par conséquent, les gouvernements des premiers pays d’arrivées des
migrants se sont retrouvés seuls et désespérés, confrontés à des populations tout aussi
désemparées.

Au lieu de voir un bloc uni, nous constatons un processus de « désolidarisation »[2] au sein de l’UE, qui
s’est d’autant plus amplifié par les dispositifs prévus dans le règlement Dublin III. En effet, le
règlement Dublin prévoit que la demande d’asile d’une personne qui entre sur le territoire européen,
soit pris en charge par le premier pays dans lequel cet individu s’est enregistré. Cela s’est fait au
grand dam des pays côtiers représentant des portes d’entrée vers le continent européen. C’est ainsi
que, des Etats tels que l’Italie et la Grèce se sont retrouvés dans une situation de plus en plus difficile
à gérer. Relayée par les médias internationaux, la suite de l’histoire nous est tristement connue.
Cette désunion européenne, ajoutée à une conjoncture économique peu favorable dans les pays les
plus touchés, a eu pour effet de pousser à la montée du populisme et du discours anti-immigration
dans des pays tels que l’Italie, la Hongrie, la Pologne ou encore l’Autriche. L’avènement du populisme
est, en partie, le résultat d’une faiblesse de l’UE dans la gestion du flux migratoire entrant sur son
territoire.
Dans ce contexte, l’UE s’est efforcée de proposer des solutions temporaires et peu convaincantes [3].
De la même manière, la réponse populiste se présente comme une réponse simple face à des
questions complexes.[4] Comment l’idée d’externalisation s’insère-t-elle dans ce contexte ? Ce
processus de désolidarisation en œuvre dans l’UE pousse les Etats les plus touchés par l’arrivée de
personnes entrant à fermer leurs frontières et à repousser plus loin cet arrivage ou en tout cas tenter
de l’amenuir. C’est ainsi que l’Italie, avec la montée au pouvoir de Matteo Salvini, nouveau ministre
de l’intérieur italien, a multiplié les accords bilatéraux avec les principaux pays de transit en Afrique
du Nord comme la Libye et la Tunisie [5]. L’UE a elle aussi soutenu qu’il était nécessaire de procéder à
une « délocalisation de l’asile, en créant des « « plateformes de désembarquement » dans des pays
tiers », faute de consensus dans la mise en œuvre d’une réforme d’une politique migratoire
commune[6]. C’est ce qu’on entend par « externalisation », mais celui-ci n’est pas le seul fait des
accords récents ou une conséquence de la récente crise migratoire. Effectivement, il s’insère dans la
continuité d’un processus mis en œuvre depuis la suppression des frontières intra-européennes et
dans la prise en compte de la nécessité d’une gestion internationale du phénomène migratoire.

I. Une crise migratoire en expansion créer des tensions.


II. La solidarité entre les Etats européens remis en cause.

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